Bâtissons l'espoir, en practique

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Soutenant l’action des communautés contre le SIDA dans les pays en voie de développement

Bâtissons l’espoir en pratique Outils participatifs pour améliorer la prise en charge et le soutien des orphelins et enfants vulnérables


Table des matières Présentation des outils 1. Contexte 2. Quels sont ces outils et à qui sont-ils destinés ? 3. Comment ont-ils été développés ? 4. Directives pour les programmes qui souhaitent utiliser ces outils

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Apprentissage participatif par l’action 1. Qu’est ce que l’apprentissage participatif par l’action et pourquoi l’utilise-t-on ? 2. Qui peut devenir facilitateur d'apprentissage participatif par l'action ? 3. Quel est le rôle du facilitateur ? 4. Quelles doivent être les compétences clés d'un facilitateur ? 5. Le travail en équipe pendant l’application de l'apprentissage participatif par l'action 6. Que doivent faire les équipes avant une réunion ? 7. Implication des membres de la communauté

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Apprentissage participatif par l’action avec les enfants 1. Apprentissage participatif par l’action avec les enfants : leçons apprises 2. Questions souvent posées sur le travail avec les enfants

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Les outils 1. Utilisation des outils d'apprentissage participatif par l’action 2. Vue d'ensemble 3. Education 4. Inclusion sociale 5. Personnes âgées tutrices 6. Renforcement économique 7. Santé et nutrition 8. Soutien psychosocial

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Formation des facilitateurs : guide pratique

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Remerciements

Qu'est-ce que l’organisation International HIV/AIDS Alliance ? International HIV/AIDS Alliance (l’Alliance) est une ONG internationale basée en Grande-Bretagne et créée en 1993. Elle a pour but de soutenir pleinement et de manière efficace le rôle des communautés des pays en voie de développement dans leur lutte contre le SIDA. Elle dispose de programmes permanents dans plus de 20 pays et a soutenu techniquement et financièrement plus de 3000 ONG et associations locales dans une quarantaine de pays. Pour plus d’informations sur le travail de l’Alliance, veuillez consulter notre site web www.aidsalliance.org © Copyright textes : International HIV/AIDS Alliance, 2005 © Copyright illustrations : David Gifford, 2005

Pour commander plus d’exemplaires, s’adresser par e-mail à : publications@aidsalliance.org ou par courrier à :

Les informations et les illustrations contenues dans cette publication peuvent être librement reproduites, publiées ou autrement utilisées pour toute cause à but non lucratif sans l’accord préalable de l’organisation International HIV/AIDS Alliance. Cependant, lnternational HIV/AIDS Alliance demande à être citée comme étant la source de l’information.

International HIV/AIDS Alliance Queensberry House 104-106 Queens Road Brighton BN1 3XF Royaume-Uni

Cette publication a été réalisée grâce au soutien généreux du peuple américain à travers United States Agency for International Development (USAID). Le contenu est la responsabilité de International HIV/AIDS Alliance et ne reflète pas nécessairement l’opinion de USAID ou du gouvernement américain.

Tél. : +44 1273 718 900 Fax : +44 1273 718 901 Email : mail@aidsalliance.org Site web : www.aidsalliance.org Association caritative enregistrée sous le numéro 1038860 Design et graphisme : Progression, UK www.progressiondesign.co.uk Impression : Dexter, UK Première version PDF, mars 2002. Première version imprimée : décembre 2006 ISBN : 1-905055-26-9

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Présentation des outils

Présentation des outils 1. Contexte 2. Quels sont ces outils et à qui sont-ils destinés ? 3. Comment ont-ils été développés ? 4. Directives pour les programmes qui souhaitent utiliser ces outils

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Présentation des outils 1

Contexte

d’appui au développement communautaire telles que les organisations non gouvernementales, les organisations à base communautaire, les organisations confessionnelles ainsi que les individus (membres respectés de la communauté) porteurs de développement. Ces outils visent l’amélioration de la prise en charge et du soutien communautaire des orphelins et enfants vulnérables, et à ce titre, traitent des différents aspects de cette prise en charge et ce soutien.

À l'heure actuelle, on estime à plus de 13 millions le nombre d'enfants de moins de 15 ans ayant perdu l'un ou les deux parents à cause du SIDA. En 2010, ce chiffre atteindrait plus de 25 millions (Children on the Brink, UNICEF, ONUSIDA et USAID, 2002). Dans la perspective d’une réponse à ce problème, les familles et les communautés y contribuent de façon importante. Toutefois, pour les aider à prendre soin du nombre croissant d'orphelins et d'enfants vulnérables elles ont besoin d’être soutenues.

Chaque série d'outils dont l’objectif est d’aider les facilitateurs et les membres de la communauté (y compris les enfants), met en pratique les idées soulignées dans Bâtissons l'espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Dans une publication antérieure, intitulée Bâtissons l'espoir : notes thématiques pour l'Afrique, l’Alliance a relevé les problèmes, principes, et stratégies du soutien communautaire des orphelins et des enfants vulnérables (OEV). Ces notes thématiques comportent une note sur la vue d'ensemble de la problématique des OEV et six autres fascicules traitant des aspects suivants : • • • • • •

Ils répondent à cinq grands groupes de questions : • Que voulons-nous pour les enfants de notre communauté ? De quoi ont-ils besoin ? • Quelle est la situation actuelle des enfants de notre communauté ? Comment leurs besoins sont-ils satisfaits à l'heure actuelle ? Cette question doit être explorée en tenant compte à la fois du point de vue de l'enfant et celui des adultes. • Quels sont (par ordre de priorité) les principaux obstacles à l'amélioration de la situation des enfants dans notre communauté ? • Quelles sont les ressources actuelles pour soutenir les enfants vulnérables dans notre communauté (ressources humaines, ressources matérielles, politiques de soutien, etc.) ? • Quelles actions pouvons-nous mener dans ce sens ? La réponse à cette question doit également explorer les possibilités d’amélioration de ce que nous faisons déjà.

L'éducation L'inclusion sociale Les personnes âgées tutrices Le renforcement économique La santé et la nutrition Le soutien psychosocial

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Quels sont les outils proposés dans le présent document, et à qui sont-ils destinés ? Le présent document propose un ensemble de sept séries d’outils correspondant aux sept sujets traités par Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique. Ces outils en question sont conçus pour soutenir le partenariat entre les communautés et les organisations

Comment ces outils ont-ils été développés ? Le processus de développement des outils présentés dans ce document (à l'exception des outils de soutien aux efforts des personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables) a été entammé lors d’une réunion de cinq jours organisée à cet effet au Kenya sous l’égide de l’Alliance et le soutien logistique de KANCO (consortium d'organisations non gouvernementales kenyanes sur le SIDA). La dite rencontre (qui a simultanément utilisé comme langues de travail l’anglais, le français et le portugais) a connu la participation de personnes expérimentées dans le développement communautaire participatif et/ou le travail avec les enfants venues du Mozambique, du Burkina Faso et du Kenya. Au cours de la réunion, l’expérience des participants a été mise à contribution

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Présentation des outils pour concevoir et tester un certain nombre d’outils à travers une approche participative (travaux en plénière, réflexion en groupes linguistiques suivie de mise en commun et d’échanges interactifs, etc.). Par la suite les outils ont été testés sur le terrain, et de nouvelles améliorations ont été apportées. L'Alliance tient à remercier KANCO, les partenaires, les conseillers, les consultants et tout le personnel de l'Alliance, qui ont contribué par leur expérience, leur imagination, leurs idées et l’investissement de leur temps pour participer au développement de ces outils. Les remerciements sont en particulier adressés à toutes les personnes présentes à la réunion de Nairobi : Groupe de langue portugaise Nelia Vera Taimo, Maputo, Mozambique (chef de groupe) ; Clara Chinaca, Kubatsirana, Chimoio, Mozambique ; Estela Paulo, Foundation for Community Development (Fondation pour le développement communautaire), Maputo, Mozambique. Groupe de langue française Aly Ouédraogo, Réseau MARP, Burkina Faso (chef de groupe) ; Maré Guidoma, Catholic Relief Services (Services du Secours Catholique), Burkina Faso ; Henk Van Renterghem, Initiative Privée et Communautaire Contre le Sida au Burkina Faso (IPC), Ouagadougou, Burkina Faso ; Paul André Somé, IPC, Ouagadougou, Burkina Faso. Groupe de langue anglaise Jane Mwangi, Community Resource Management (Gestion des ressources communautaires), Nairobi, Kenya (chef de groupe) ; Eliud Wakwabubi, Participatory Methodologies Forum of Kenya (PAMFOK), Kenya ; Kiti Ferdinand, COBA Development Agency, Kilifi, Kenya ; Catherine S. Ogolla, KANCO, Nairobi, Kenya. Les outils de soutien aux efforts des personnes âgées tutrices d'enfants ont été suggérés par HelpAge International, réseau mondial d'organisations non gouvernementales dont la mission est de travailler avec et pour les personnes âgées défavorisées, pour améliorer leur qualité de vie de façon durable.

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Directives pour les programmes qui souhaitent utiliser ces outils Les programmes peuvent utiliser ces outils pour le travail ou la planification du travail en partenariat avec la communauté. D’autres publications de l'Alliance donnent également des idées utiles aux programmes qui veulent travailler en partenariat avec les ONG et les OCB: • Ateliers participatifs avec les ONG et OBC luttant contre le VIH/SIDA : Guide du facilitateur • La Voie du Partenariat – Outil de Formation • La documentation et la communication du travail sur le VIH/SIDA • Collecte de fonds et mobilisation de resources pour les programmes de lutte contre le VIH/SIDA – Un module de formation pour le renforcement des capacités des ONG/OBC L’utilisation des outils proposés peut se faire à travers un processus à plusieurs étapes allant de la visite initiale à la communauté aux réunions communautaires, et même à la mise en œuvre d’actions concertées avec la communauté. De ce point de vue, sa durée d'exécution ne peut être définie de façon spécifique. Ce qu’il faut retenir c’est qu’il ne s'agit pas seulement d'une activité ponctuelle mais, d’un processus qui peut s'étaler sur plusieurs mois. La mise en œuvre de ce processus peut également s’opérer différamment d’une communauté à une autre, et peut nécessiter un suivi. Lorsque ces outils ont été testés au Kenya, des recommandations ont été faites par le programme : « Il est nécessaire de suivre le processus de près, pour fournir une assistance technique. Ceci est nécessaire pour que la communauté réussisse à faire face à ses problèmes ». Les programmes peuvent avoir besoin de renforcer la capacité des membres de la communauté, pour qu'ils soient mieux outillés pour introduire les changements nécessaires au sein de leur communauté. Ces outils ont été conçus de façon à ce qu’une formation préliminaire ne soit pas nécessaire avant leur utilisation. Il est toutefois recommandé, lorsque cela est possible, que ceux qui utilisent ces outils aient reçu des formations en techniques de facilitation des travaux de groupes. La section « Formation des facilitateurs : guide pratique » devrait aider à cet effet (voir page 93).


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Apprentissage participatif par l’action

Apprentissage participatif par l’action 1. Qu’est ce que l’apprentissage participatif par l’action et pourquoi l’utilise-t-on ? 2. Qui peut devenir facilitateur d'apprentissage participatif par l'action ? 3. Quel est le rôle du facilitateur ? 4. Quelles doivent être les compétences clés d'un facilitateur ? 5. Le travail en équipe pendant l’application de l'apprentissage participatif par l'action 6. Que doivent faire les équipes avant une réunion ? 7. Implication des membres de la communauté


Apprentissage participatif par l’action 1

Qu’est ce que l’apprentissage participatif par l’action et pourquoi l’utilise-t-on ?

L’apprentissage participatif par l’action permet à tout le monde de se faire entendre, puis d'agir. Ce qui permet d'entreprendre des actions durables et qui appartiennent vraiment à la communauté.

Le processus d’apprentissage participatif par l’action est un processus continu. Il s'agit d'une méthode qui traite des préoccupations et des problèmes communautaires, et qui s’appui sur le principe selon lequel les membres de la communauté sont les meilleurs experts pour l’analyse de leur propre situation. Le processus d’apprentissage participatif par l’action peut être une expérience agréable et amusante grâce à laquelle les gens apprennent les uns des autres et par laquelle chaque idée est importante. En travaillant ensemble, les membres de la communauté peuvent avoir une meilleur compréhension d'un problème comme celui du nombre croissant d'orphelins et d'enfants vulnérables dû au VIH/SIDA, et trouver des réponses appropriées en s’appuyant sur les ressources locales disponibles.

Maintenant, nous savons que notre situation est un problème de notre communauté et non pas le problème de personnes individuelles, comme par le passé. Le processus d’apprentissage participatif par l’action peut être mis en œuvre dans diférents contextes géographiques (en campagne, à la périphérie des villes, à l’intérieur des villes), et dans différents secteurs : agriculture, environnement, ressources naturelles, santé, genre et éducation. Ce type de processus peut créer un environnement favorable pour l'écoute des enfants, et leur donner l'opportunité d'exprimer leurs opinions dans un espace sans interférence des adultes.

Au moins, nous pouvons maintenant reconnaître nos propres ressources et identifier nos institutions sociales. L’apprentissage participatif par l’action peut être utilisé dans une communauté, pour travailler plus particulièrement sur un secteur spécifique, tel que celui des enfants. Il peut être utilisé aussi pour trouver la réponse à un problème auquel cette communauté est confrontée. Dans le cas précis des outils proposés dans de ce manuel, l’apprentissage participatif par l’action se focalise sur les orphelins et les enfants vulnérables. Les discussions sont toutes liées soit à la problématique d'ensemble des OEV, soit à l'un des six autres sujets décrits dans les notes thématiques de Bâtissons l’espoir.

Dans les programmes de développement qui ont fait intervenir des orphelins et des enfants vulnérables, leur voix a été entendue et en conséquence, leur vie a changé de manière positive. 2

Un facilitateur d'apprentissage participatif par l'action peut être une personne travaillant pour une organisation non gouvernementale, une personne de la communauté, ou d'une organisation confessionnelle, ou un membre respecté de la communauté. 3

L‘apprentissage participatif par l’action est guidé par un facilitateur qui assiste différentes couches sociales de la communauté dans l’utilisation d’une série d’outils qui leur permet de : - travailler ensemble pour mieux connaître la situation actuelle des enfants vulnérables à cause du VIH/SIDA - travailler ensemble à analyser les besoins et les opportunités - travailler ensemble à identifier des solutions et des ressources possibles au sein de la communauté et des ressources en dehors de la communauté pour répondre aux besoins et aux opportunités identifiés - travailler ensemble à développer un plan d'action pour mettre ces solutions en pratique.

Qui peut devenir facilitateur d'apprentissage participatif par l'action ?

Quel est le rôle du facilitateur ? Un facilitateur est une personne qui parle la langue locale et dont le rôle est : - la mobilisation pour rassembler tous les membres d'une communauté autour d’une même préoccupation. Une communauté est mobilisée lorsqu’un groupe particulier de personnes prend conscience d'un problème particulier ou partage la même préoccupation sur un problème particulier, et décide ensemble d'agir pour créer des avantages communs à tous. - le renforcement de la confiance pour créer une atmosphère favorable à travers laquelle les membres de la communauté travaillent ensemble pour partager leurs compétences, leurs

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Apprentissage participatif par l’action connaissances, leurs idées et leurs ressources, en vue de trouver des solutions communement partagées, et mettre ces solutions en pratique. - l'observation pour suivre le processus et faire en sorte que les choses se passent bien. Il s'agit, par exemple, dans une discussion de groupe au sein d’une communauté de veiller à régler les conflits entre les membres du groupe, et de s'assurer que les femmes et les autres membres moins puissants du groupe participent aux débats. - l'encouragement à la participation pour s'assurer que tous les points de vue sont pris en compte, et pour aider les gens à participer activement aux débats, au lieu de rester passifs et se contenter d'écouter. - la facilitation pour animer le groupe et travailler avec la communauté, pour en apprendre davantage sur elle, l’aider à analyser et développer des solutions, et agir sur des problèmes particuliers. 4

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Quelles doivent être les compétences clés d'un facilitateur ?

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Un facilitateur doit être capable de faire ce qui suit : - Être ouvert par rapport au but de la réunion, et avoir une bonne compréhension de sa tâche qui consiste à fournir des informations claires aux participants. - Poser des questions « ouvertes » qui offrent plusieurs possibilités de réponses et qui encouragent la réflexion et la participation. - Réorienter éventuellement les questions pour faire participer d'autres personnes. Par exemple : « Elle a dit [...]. Qu'est-ce que les autres en pensent ? ». - Attendre les réponses en donnant aux gens le temps de réfléchir et de trouver une réponse. - Écouter ce que les membres de la communauté ont à dire et les encourager à s’écouter mutuelement (c’est à dire les uns les autres). - Être patient et permettre aux membres de la communauté de faire leur propre analyse et de résoudre leurs propres problèmes. - Montrer du respect pour les membres de la communauté : s'intéresser à ce qu'ils ont à proposer afin que cela soit adapté à leurs besoins. - Être sensible aux questions de genre dans le groupe. Quand on constitue de petits groupes de travail, il faut savoir que le mélange idéal en ce qui concerne le sexe et l'âge varie selon le sujet á discuter et le contexte. Dans tous les cas cet idéal n'est pas toujours possible. - Être conscient du fait qu'il peut exister des

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opinions contradictoires dans la communauté, et qu'il peut exister ce que l'on appelle des « membres difficiles de la communauté ». Il faut également garder à l’esprit que les conflits d'opinion peuvent être une force positive de changement. Une stratégie de gestion des conflits peut consister à anticiper le conflit en explorant ses causes, et en se concentrant sur les questions en jeu et non sur la personnalité des gens. Le plus important est surtout de garder la tête froide. Reformuler ce que les gens ont dit dans vos propres termes pour être sûr que tout le monde (facilitateur et membres de la communauté) a bien compris ce qui vient d'être dit. Rester concentré sur le sujet qui, pour le cas traité dans ce document est l'amélioration de la prise en charge et du soutien communautaire des orphelins et des enfants vulnérables. Résumer le débat en regroupant les idées, les faits ou les informations importantes. Être souple et s'adapter aux besoins de la communauté plutôt que se concentrer sur ses propres besoins de facilitateur. Faire confiance aux gens en reconnaissant qu'ils peuvent réussir !

Le travail en équipe pendant l’application de l'apprentissage participatif par l'action Nombre de membres d'équipe : il est préférable pour les facilitateurs de travailler en équipes de trois ou quatre, de façon à ce que les membres de l'équipe puissent travailler avec des groupes plus petits. Bien que cela ne soit pas toujours possible, il est quand même important de mettre au moins deux personnes dans une même sous-équipe. Rôles des membres d'équipe : il faut s'assurer que les membres de l'équipe chargée de conduire le processus d’apprentissage participatif par l’action ont des rôles clairement définis, Par exemple, s’il y a deux personnes dans l’équipe, une personne peut faciliter l'utilisation des outils et animer les discussions, tandis que l’autre personne peut aider à faciliter ou si les membres de la communauté ne savent pas écrire, prendre des notes. Ces notes peuvent aider les membres de la communauté à effectuer ultérieurement leur plan d'action. Après une session, les membres de l'équipe peuvent se concerter et tirer des leçons sur la manière dont la session a été facilitée. Plus de détails concernant cet aspect du travail se trouvent dans le paragraphe « Leçons apprises » (voir la page 12).


Apprentissage participatif par l’action Équilibre des genres : il est recommandé d'équilibrer les genres au sein de l'équipe ; particulièrement lorsque la réunion traite d’un sujet délicat tel que la sexualité. Il peut être alors nécessaire de séparer les facilitateurs et les membres de la communauté en deux groupes du même sexe. L'expérience sur le terrain a montré que les facilitatrices n'ont pas de problème d'interaction avec les femmes et les hommes, mais certains facilitateurs ont eu du mal à animer les discussions avec les filles sur des sujets sensibles et personnels. (CARE International in Zambia, 1999) 6

Que doivent faire les équipes avant une réunion ? Une bonne planification et une bonne préparation avant une réunion sont très importantes. Voici quelques suggestions. Se documenter sur le sujet: lisez la section Vue d'ensemble des notes thématiques de Bâtissons l'espoir pour comprendre les problèmes des orphelins et des enfants vulnérables. Visite préliminaire : Préparer et rendre une visite préliminaire à la communauté dans laquelle l'équipe a l'intention de travailler. Lors de cette visite initiale, essayer de : • Rencontrer les gens qui doivent donner l'autorisation du travail d’apprentissage participatif par l’action (administrateurs de district, chefs de communautés et police).

• Décrire en quoi consistera le travail avec les membres de la communauté autour de l’analyse de la problématique des orphelins et des enfants vulnérables. • Rencontrer plusieurs membres de la communauté tels que des gens des groupes marginalisés et vulnérables, des enseignants, des guérisseurs, des enfants et des membres des organisations confessionnelles et autres organisations communautaires pour expliquer votre intention de visiter la communauté. • Expliquez aux gens ce que vous attendez d’eux pendant votre prochain séjour à savoir : - qu’ils travaillent ensemble pour mieux connaître la situation actuelle des enfants vulnérables à cause du VIH/SIDA ; - qu’ils travaillent ensemble à analyser les besoins et les opportunités ; - qu’ils travaillent ensemble à identifier des solutions mettant en œuvre des ressources existant au sein de la communauté et des ressources extérieures pour répondre aux besoins et opportunités identifiés ; - qu’ils travaillent ensemble à développer un plan d'action pour mettre ces solutions en pratique. • Expliquer aux membres de la communauté que le travail de partage d’idées concernant la situation des enfants vulnérables que vous souhaitez réaliser concerne toutes les couches de la communauté à savoir : les hommes, les femmes, les jeunes et les enfants. Pour cela, vous serez amené à travailler en petits groupes dont la composition tiendra compte de l’âge et le genre. • Régler à l’avance les questions logistiques : par exemple, choisissez avec la communauté le meilleur endroit pour se rencontrer selon l'âge et le genre du groupe concerné. Discuter des jours et des heures qui conviennent le mieux aux différents groupes. Si un moment de rencontre commun à tous les groupes ne peut pas être trouvé ou s'il n'est pas approprié de travailler avec tous les groupes dans le même temps, faites des arrangements pour rencontrer les différents groupes de la communauté de façon séparée.

Recontre avec les chefs de la communauté

• Familiariser l'équipe avec le village ou les environs, et recueillir autant d'informations que possible sur le contexte.

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Apprentissage participatif par l’action Lors de cette visite initiale, il peut y avoir beaucoup d'aspects à couvrir qui peuvent nécéssiter une série de visites afin de s’assurer qu’un plus grand nombre de gens est suffisament informé de ce qui va se passer. Un facilitateur peut avoir besoin de fixer plusieurs rendezvous à des moments précis convenant à tous les groupes de la communauté. 7

Implication des membres de la communauté Lorsque vous invitez les membres de la communauté à participer à une réunion d’apprentissage participatif par l’action, faites attention à la taille et à la composition du groupe de façon à s’assurer qu'il représente bien la communauté. Vérifiez que des enfants, des femmes et des membres des groupes marginalisés sont bien associés. Il est suggéré d'inclure un maximum de 30 participants dans une activité d’apprentissage participatif par l’action. S'il y a plus de 30 participants, le facilitateur risque de ne pas pouvoir prêter attention à tous les membres du groupe, et risque de ne pas avoir l'opinion de tous les membres présents. Voici une liste de certains groupes que vous devriez associez au processus : - Tuteurs (Personnes ayant des OEV à leurs charge) - Enfants - Leaders communautaires - Représentants des différents groupes ethniques - Jeunes scolarisés - Hommes - Jeunes non scolarisés - Personnes actives - Personnes sans emploi - Personnes handicapées - Personnes vivant avec le VIH/SIDA - Personnes réfugiées

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- Représentants des différentes organisations confessionnelles et à base communautaire - Guérisseurs traditionnels - Femmes Vous trouverez peut-être plus approprié (surtout au début du processus) de travailler avec des groupes spécifiques (les enfants, ou les femmes seulement) plutôt que de travailler avec un groupe qui représente tous les membres de la communauté. Néanmoins, rappelez-vous de la nécéssité d’y associer autant de types différents de gens que possible. Soyez aussi conscients du fait que les plus vulnérables au sein de la communauté risquent de ne pas pouvoir venir aux réunions, et devront être associés au processus de manière différente de façon à ce que leur opinion soit également prise en compte. Pour inclure les gens qui ne peuvent pas participer aux réunions d’apprentissage participatif par l’action, il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées en réunion, et s'ils ont des idées à ajouter. Grâce à cela, tout le monde participe et sent que le travail, en particulier le plan d'action lui appartient. Pour ce faire, vous pouvez exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours ou les présenter à une réunion à laquelle davantage de membres de la communauté peuvent participer. Aux réunions d’apprentissage participatif par l’action, les facilitateurs devraient aborder et se mettre d'accord avec la communauté sur la manière dont le plus grand nombre de membres pourrait participer. Les représentations (dessins) et les idées portant sur un sujet particulier lors des séances de groupes peuvent être partagées avec les autres membres de la communauté au cours d'une réunion communautaire.


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Apprentissage participatif par l’action avec les enfants 1. Apprentissage participatif par l’action avec les enfants : leçons apprises 2. Questions souvent posées sur le travail avec les enfants

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Apprentissage participatif par l’action avec les enfants


Apprentissage participatif par l’action avec les enfants

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Apprentissage participatif par l’action avec les enfants : leçons apprises Jusqu'à un passé récent, les enfants n'étaient pas suffisamment impliqués dans les programmes d’appui aux orphelins et enfants vulnérables. Dans la note thématique intitulée Vue d’ensemble présentée dans Bâtissons l'espoir : notes thématiques pour l'Afrique – il est indiqué que les enfants doivent être impliqués dans l'identification des priorités et le débat des questions qui affectent leur vie. Cette note soutient également la pertinence de développer une stratégie de renforcement des capacités des enfants à se prendre en charge. Ce qui tend à prouver que les projets de soutien aux orphelins et aux enfants vulnérables ont plus de chance de réussir si les enfants eux-mêmes sont activement impliqués dans le projet, dès le départ. Le rôle du facilitateur adulte d’apprentissage participatif par l’action est de donner les moyens aux enfants de participer à ce processus, en utilisant des activités qui les mettent à l'aise et en confiance. A ce propos, des leçons utiles ont été apprises lors d'expériences précédentes et pendant la phase des tests sur le terrain des outils proposés dans le présent document. L’apprentissage participatif par l’action peut utiliser les connaissances des enfants sur les questions qui les concernent. En effet, le processus les encourage à participer à l’identification de leurs propres besoins, à analyser leur propre situation, à établir des priorités et à trouver des solutions appropriées. La pratique montre que les sessions d’apprentissage participatif par l’action permettent aux enfants vulnérables d'échanger leurs idées et leurs expériences. Ainsi, ils découvrent qu'ils ne sont pas seuls. De nombreux enfants partagent des situations similaires, et la participation au processus d’apprentissage participatif par l’action peut les aider à améliorer leur estime de soi. L’apprentissage participatif par l’action peut créer l'occasion d'aider à établir une confiance mutuelle entre les enfants et d’autres membres de la communauté. Il permet également aux adultes d'écouter les enfants et non de répondre pour le compte des enfants. Les adultes peuvent ainsi apprendre des enfants, et mieux les comprendre. Les exercices pratiques proposés aident les enfants à réfléchir, à apprendre et à communiquer avec les adultes, et vice versa.

En général, les enfants expriment plus franchement et plus directement leurs besoins que les adultes, et l’apprentissage participatif par l’action leur permet de parler et d'exprimer librement leurs opinions. Le processus peut aider à intégrer les enfants dans la communauté ; surtout les enfants qui vivent dans des circonstances difficiles. Lorsque l'on travaille avec des enfants, il est important d'être conscient des différences d'âge et de genre. Il peut être nécessaire de travailler avec des groupes séparés : jeunes garçons, jeunes filles, garçons plus grands, filles plus grandes.

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Questions souvent posées sur le travail avec les enfants Que faut-il prendre en compte quand on travaille avec les enfants ? - Si un enfant a une personne qui s'occupe de lui (c’est à dire un tuteur), assurez-vous que la personne sait que vous travaillez avec l'enfant dont elle a la charge. - Les enfants peuvent trouver que l'endroit habituel de rencontres de la communauté est intimidant. Il est donc recommandé de demander aux enfants de choisir eux-mêmes le lieu de la rencontre. L'endroit qu’ils préfèrent peut être près de leur maison, l'école ou leur lieu de travail. - Soyez conscients du fait que les enfants peuvent considérer le facilitateur comme un professeur, et peuvent être intimidés lorsqu'ils lui parlent. Ils peuvent penser qu'il faut forcément donner la bonne réponse à la question posée. Il est donc important d'avoir une approche détendue et décontractée envers les enfants, et bien les expliquer qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Les enfants doivent comprendre ce qu'on leur demande de faire. Le fait d'engager des enfants comme co-facilitateurs et de les soutenir dans cette fonction, peut encourager les autres enfants à participer au processus. Considerations éthiques dans le travail avec les enfants ? - Un point essentiel à retenir est que le travail avec les enfants doit toujours se faire dans leur intérêt et ne doit en aucune manière leur causer du mal ou de la peine. Il est aussi très important de se rappeler que les forces sont déséquilibrées entre l'adulte et l'enfant. Les facilitateurs engagés dans

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Apprentissage participatif par l’action avec les enfants

le processus d’apprentissage participatif par l’action ont un devoir fondamental de protéger l'enfant. Children and Participation: Research monitoring and evaluation with children and young people (Les enfants et la participation : suivi et évaluation des recherches sur le travail avec les enfants et les jeunes gens), ouvrage publié par Save the Children, donne des informations plus détaillées sur ce sujet, aux intervenants qui veulent impliquer les enfants et les jeunes aux projets de recherche et qui veulent suivre et évaluer leur travail.

Il peut être difficile de trouver du personnel qualifié pour travailler avec les enfants. Il faut des personnes qui possèdent les compétences et les attitudes appropriées pour l'apprentissage et l'action participative telles que la patience et la concentration. Que peut-on faire ? - Les outils sont conçus pour aider au développement des compétences en apprentissage participatif par l’action. Pour augmenter la confiance des enfants dans le travail les facilitateurs d’apprentissage participatif par l’action peuvent travailler par exemple avec des petits groupes de 10 à 12 enfants.

Que faire si les enfants trouvent le travail difficile ou ont peur d'exprimer leurs sentiments devant un groupe d'adultes ? - Il peut être nécessaire de commencer par travailler avec les enfants seuls afin d’établir la confiance. Ensuite, lorsque cette confiance est établie, les enfants peuvent partager leurs idées avec les adultes. Les adultes doivent aussi comprendre qu'il est important d'entendre l'opinion des enfants et d'écouter ce qu'ils ont à dire. Seul l’enfant luimême sait ce que c'est que d'être dans sa situation.

Il y a peu de documentation des études de cas qui reflètent les meilleures pratiques de l'utilisation de l'apprentissage et de l'action participative avec les orphelins et les enfants vulnérables. Que peut-on faire ? - Les notes thématiques donnent des références de travail dans ce domaine. Elles peuvent vous aider. Rappelez-vous aussi de documenter votre propre travail de façon à prendre du recul sur ce que vous avez fait afin de tirer les leçons de votre propre travail. Cela permettra également à d'autres personnes de tirer des enseignements de votre expérience.

Il peut être difficile de travailler dans un environnement dans lequel les adultes jugent et blâment les enfants. Que faire si certains adultes ont des attitudes négatives envers les enfants ? - Les outils participatifs peuvent aider les adultes à développer une meilleure compréhension des questions concernant les orphelins et les enfants vulnérables et des questions de discrimination. Il paraît que l'apprentissage participatif par l'action prend beaucoup de temps. Est-ce vrai ? - Oui ! L’apprentissage participatif par l’action peut prendre beaucoup de temps, mais il constitue un processus qui produit des résultats réalistes et appropriés pour la communauté. Il paraît que quand les enfants se rassemblent et discutent de leur situation, cela peut créer de grands espoirs pour les enfants. Est-ce vrai ? - On espère toujours qu'en travaillant avec une communauté, la situation des enfants changera. Toutefois, pour ne pas nourrir beaucoup d’espoirs, il est important d'être très clair sur le processus d’apprentissage participatif par l’action : sur la manière dont il fonctionne et sur la nécessité d’associer les enfants à ce processus.

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Que faire pour toujours intéresser les enfants quand on n'a pas de moyens particuliers pour les motiver à participer ? - Les enfants s'intéresseront toujours aux activités si elles les concernent directement, et si elles ont un sens important pour eux. En parlant avec les enfants, vérifiez toujours s’ils se sentent engagés et intéressés. Lorsqu'ils participent à des réunions, les enfants se rendent compte qu'ils peuvent provoquer des changements dans leur vie. Cela ainsi que l'augmentation de l'assurance et l'estime de soi que gagnent les enfants à travers ces réunions peuvent les motiver à continuer de participer. L’apprentissage participatif par l’action peut être très amusant : utilisez des jeux pour maintenir l'intérêt des enfants. On peut essayer de nombreux jeux avec les enfants. Ces jeux se retrouvent, par exemple, dans les publications de l'Alliance, telles que A Parrot on your Shoulder et 100 Façons d’Animer un Groupe: Jeux à faire lors d’ateliers, de réunions ou au sein d’une communauté.


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Les outils 1. Utilisation des outils d'apprentissage participatif par l’action 2. Vue d'ensemble 3. Education 4. Inclusion sociale 5. Personnes âgées tutrices 6. Renforcement économique 7. Santé et nutrition 8. Soutien psychosocial

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Les outils


Utilisation des outils d’apprentissage participatif par l’action

Utilisation des outils d'apprentissage participatif par l’action Les outils participatifs sont bien plus que de simples outils de recueil d'informations. Rappelez-vous qu'ils sont conçus pour permettre aux membres de la communauté de : • travailler ensemble pour mieux connaître la situation actuelle des enfants vulnérables à cause du VIH/SIDA ; • travailler ensemble à analyser les besoins et les opportunités ; • travailler ensemble à identifier des solutions et des ressources possibles au sein de la communauté et des ressources en dehors de la communauté pour répondre aux besoins et aux opportunités identifiés ; • travailler ensemble à développer un plan d'action pour mettre ces solutions en pratique. Certains facilitateurs découvriront ces outils visuels pour la première fois. Ils risquent de manquer de confiance lorsqu'ils les utiliseront ou, risquent de penser qu'ils ne fonctionneront pas. Dans quelle situation faut-il utiliser les outils ; en réunions particulières ou en ateliers ? Certains facilitateurs voudraient peut-être tenir des réunions hebdomadaires avec les membres de la communauté pour construire progressivement l'image du problème en question, et prendre le temps de réfléchir avec la communauté sur les perspectives. D'autres voudraient peut-être traiter un problème particulier à travers un atelier avec les membres de la communauté. Les outils sont conçus pour rester souples et peuvent être utilisés dans l’un ou l’autre des cas. A propos des sujets à aborder à travers les outils Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique comporte une série de sept sujets différents concernant les OEV. Dans le présent document, plusieurs outils sont proposés aux facilitateurs pour traiter des sujets précis avec les communautés en fonction de leurs besoins spécifiques. Pour chaque thème, nous suggérons aux facilitateurs de travailler avec tous les outils pouvant les aider à traiter à fond le sujet concerné. Pour cela, il est recommandé de commencer le processus dans les communautés par les outils proposés pour aborder la problématique d'ensemble des OEV. En effet, cela permet de développer une compréhension partagée des problèmes des enfants.

En outre, la section Vue d'ensemble comporte un outil qui permet aux membres de la communauté de classer les sujets par priorité, et de se mettre d'accord sur la composition des six groupes qui travailleront sur les six autres thèmes de Bâtissons l’espoir. Adaptation des outils Les outils proposés peuvent être utilisés de manières différentes, et pour plusieurs objectifs. En fonction des contextes d’utilisation, ils peuvent être adaptés par le facilitateur en vue de fournir de meilleurs résultats. Autant les communautés sont toutes différentes, autant les sessions d’apprentissage participatif par l’action seront également toutes différentes. Soyez donc souples dans la conduite du processus ! Questionnement pour faciliter la réalisation des outils Des questions à poser aux membres de la communauté lors de l’utilisation des outils sont suggérées. Il faut garder à l’esprit que ce ne sont que des suggestions. Selon le contexte local, ces questions peuvent être réadaptées à la situation. Par ailleurs, des questions supplémentaires peuvent être ajoutées à la liste proposée. Le facilitateur peut aussi avoir besoin de reformuler les questions de manières différentes ou utiliser un exemple pour mieux se faire comprendre. Ce qu’il faut surtout garder à l’esprit est que la manière dont le facilitateur pose une question peut influencer la manière dont les membres de la communauté vont répondre. A propos de la triangulation Il est important que les facilitateurs utilisent plusieurs méthodes et travaillent avec différents groupes composant la communauté afin de vérifier les informations et s’assurer d’une prise en compte effective des différents points de vue par rapport aux sujets traités. C'est ce qu'on appelle la « triangulation ». Il est également important que les facilitateurs encouragent les membres de la communauté qui assistent aux sessions d’apprentissage participatif par l’action à partager les résultats de leurs réflexions et les décisions qui en découlent avec les membres absents. A propos de l’alphabétisation Les participants aux séances d’utilisation des outils n'ont pas besoin de savoir tous lire ou écrire pour en tirer profit. Très souvent, les outils sont conçus pour produire des représentations graphiques intéressantes. L'expérience montre que les représentations peuvent être mises à profit pour permettre une analyse d’une situation complexe. Les dessins permettent aussi aux

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Utilisation des outils d’apprentissage participatif par l’action

gens de dépasser les difficultés linguistiques, ils permettent de donner la parole à ceux qui s'expriment le moins bien et qui trouvent plus facile de communiquer par l'aide graphique plutôt que par le langage parlé.

Les opinions du facilitateur pendant les séances de travail avec la communauté Les membres de la communauté peuvent voir le facilitateur comme un expert du sujet abordé. Si le facilitateur est un membre respecté de la communauté, les autres membres peuvent penser qu'il a plus de connaissances que le reste de la communauté. Ainsi, ils peuvent être chaque fois tentés de lui demander ce qu'il pense. Le fait de donner chaque fois une réponse immédiate peut créer une dépendance du groupe envers le facilitateur. Néanmoins, il peut parfois être utile de donner une réponse ; surtout pour les questions basées sur des faits. Il est peut-être bon que le facilitateur donne son opinion mais, il est également très important d'écouter ce que les autres ont à dire afin que toute décision prise reflète la pensée de toute la communauté. Un facilitateur peut donc fournir des informations appropriées mais, il doit dans ce cas poser de nouvelles questions pour aider les membres de la communauté à résoudre les problèmes posés.

Un groupe travaillant sur un dessin au sol

A propos des exemples de dessins proposés à titre illustratif Dans les sections de description des outils, des exemples ont été proposés pour donner aux facilitateurs une idée du type de représentation que l’on pourrait obtenir de l’outil lors du travail avec les membres de la communauté. Il n'est pas utile de montrer ces exemples aux membres de la communauté car dans la réalité, leurs représentations pourraient être très différentes de ces exemples. A propos de l’élaboration du Plan d'action Chaque section de Bâtissons l’espoir comporte un outil proposé pour aider les communautés à élaborer un Plan d'action concernant le sujet traité. Avec cet outil, les différents groupes décident de la manière dont ils vont traiter un besoin particulier. Pour éviter les doublons (par exemple, deux groupes qui décideraient de développer un jardin communautaire), il est recommandé que les groupes se rencontrent pour discuter de ce qu'ils ont l'intention de faire.

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Prise de notes Au début de chaque session, discutez avec les membres de la communauté pour savoir qui prendra des notes. Dans les groupes où certaines personnes savent lire et écrire, il faut encourager les membres de la communauté à se charger de cette tâche. Si les membres de la communauté ne savent pas écrire, l'un des facilitateurs peut prendre des notes. Ces notes peuvent être prises à l'aide d'un formulaire (voir notre exemple page 15). Les dessins (représentation graphique des outils) peuvent être reproduits au dos du formulaire ou sur une autre feuille. Les notes et les reproductions d’outils sur papier devraient être confiées à un membre de la communauté, chargé par le groupe de prendre soin de ces aides mémoire. Leçons Apprises Pour aider les facilitateurs à s’améliorer, nous suggérons qu'à la fin d'une session, ils discutent « Qu'est-ce qui a bien marché, et pourquoi ? » et « Qu’est-ce qui n’a pas marché, et pourquoi ? ». En suite les facilitateurs peuvent preparer leurs propres listes de « Ce qu’il faut faire » et « Ce qu’il ne faut pas faire » (voir page 16).


Utilisation des outils d’apprentissage participatif par l’action

Format des outils : Chaque outil de ce manuel est disposé selon le même format à savoir : • Une page initiale qui résume les aspects clés de l'outil (voir exemple ci-après). • Une note d’instruction pour aider étape par étape le facilitateur à réaliser l’outil. Cette note comporte également une série de questions clés à poser lors de la réalisation de l'outil. Les facilitateurs noteront que certaines de ces étapes impliquent la création de symboles et non l'utilisation de mots.

Page initiale Objectif

• Cette section décrit l'objectif d’utilisation de l'outil.

Temps nécessaire

• Pour la réalisation de chaque outil, une estimation du temps nécessaire basée sur l'expérience antérieure sur le terrain est indiquée. Les facilitateurs doivent toutefois savoir que l'outil peut nécessiter plus ou moins de temps, en fonction de divers facteurs, y compris le nombre de participants.

Bonne(s) pratique(s)

• Cette section propose des conseils de bonne pratique puisés à partir de l'expérience d'autres personnes qui ont déjà eu à utilisé l’outil. • La réalisation de certains outils exige que le groupe de travail soit divisé en petits groupes de 5 à 8 personnes. Dans ce cas, il faut éviter de mettre ensemble des gens assez influents avec des personnes qui ont peur de parler ou de participer. Cela peut par exemple se produire lorsque de jeunes femmes se retrouvent dans un même groupe que des hommes plus âgés ou bien, lorsque des personnes qui n'ont jamais été à l’école se retrouvent avec des gens assez instruits. • Il faut aussi éviter de laisser une personne dominer le groupe. • Quand l'outil implique une représentation graphique (dessin), expliquez aux membres de la communauté que vous ne jugez pas la qualité de ces dessins mais surtout, ce qu’ils représentent. Les facilitateurs doivent aussi noter qu'il est important de féliciter tous les dessins, d'éviter les commentaires négatifs et de ne pas intervenir quand les groupes sont en train de dessiner. Encouragez autant de personnes que possible à participer aux dessins de groupe.

Matériel requis

Lorsqu’un outil nécessite la réalisation d’un schéma ou un dessin, les facilitateurs doivent d'abord penser à un endroit convenable, puis décider du matériel qui convient à cet endroit. Le matériel adapté peut être: - Sol en béton : pour dessin au charbon ou à la craie - Mur : pour dessin au charbon ou à la craie - Tableau noir : pour dessin à la craie - Grande feuille de papier : pour dessin au crayon ou au feutre - Dessin sur le sol en utilisant des objets divers que l’on peut trouver dans les parages pour servir de symboles comme par exemple des bâtons, des feuilles, des graines, des haricots ou des cailloux et des pierres. • Si les dessins et les schémas ou diagrammes sont faits, sur le sol, sur le mur ou sur un tableau noir, utilisez de grandes feuilles de papier pour les reproduire. Par la suite, cela peut servir pour rappeler ce qui avait déjà été fait.

Notes pour le facilitateur

• Cette section décrit les informations clés supplémentaires dont le facilitateur peut avoir besoin.

Notes et reproduction sur papier à faire

• Par Notes, il faut entendre les détails essentiels à noter lors d'une réunion. • La reproduction sur support papier concerne le fait que certains outils nécéssitent des dessins et des schémas ou diagrammes qu’il faut conserver pour la suite. S'ils sont réalisés sur le sol, sur un mur ou sur un tableau noir, il faut les reproduire sur des feuilles de papier. • Les notes et les reproductions d’outils sur papier peuvent être nécessaires pour informer les membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à une réunion donnée sur ce qui s'est passé ou bien comme informations de base pour la planification.

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Exemple de formulaire pour le plan d’action

Activités pour répondre aux besoins des enfants vulnérables

Exemple de formulaire pour le plan d’action Exemples de besoins des enfants vulnérables

Des exemples de travail sont inclus dans chaque outil de plan d’action.

Jusqu'à quel point ces activités répondront-t-elles au besoin ? Complètement Pas du tout

Y a-t-il des obstacles ?

Activités supplémentaires suggérées

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Actions que peut entreprendre un individu Actions que peut entreprendre la communauté

Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations


Exemple de formulaire de prise de notes lors d’une session d’apprentissage participatif par l’action

Village/Ville où se tient la session : Date de la session : Nom du facilitateur : Nom de la personne qui prend les notes : Nom de l’outil utilisé : Matériels utilisés : Description de ce qui s’est passé :

Notes spéciales (consulter la section “Notes et reproduction sur papier à faire”)

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Exemple de formulaire pour les leçons apprises

Pour aider les facilitateurs à s’améliorer, nous suggérons qu'à la fin d'une session, ils discutent des points suivants : Village/Ville où la session a eu lieu : Date de la session :

Nom de facilitateur(s) :

Qu'est-ce qui a bien marché, et pourquoi ?

Qu'est-ce qui n'a pas marché, et pourquoi ?

Ce qu’il faut faire

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Ce qu’il ne faut pas faire


Observations

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Vue d’ensemble Les outils de cette section aident les membres de la communauté à saisir globalement la situation des orphelins et enfants vulnérables dans leur communauté. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la section Vue d'ensemble de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Contenu Outil 1: Introduction Outil 2: Ligne de vie Outil 3: Un jour dans la vie d'un orphelin ou d'un enfant vulnérable Outil 4: Arbre d’analyse des problèmes Outil 5: Diagramme des ressources de la communauté Outil 6: Les étapes suivantes

Outil 1: Introduction Objectif

• L'objectif de cet outil est de présenter ce que c’est que l’apprentissage participatif par l’action aux participants. Il est recommandé de commencer la première réunion dans toutes les communautés par cet outil. Les facilitateurs peuvent adapter l'introduction mais, il est recommandé d'inclure les éléments suivants dans la première réunion : - Présentation de l'équipe aux membres de la communauté - Présentation des membres de la communauté - Echanges avec les membres de la communauté autour de ce qu’ils espèrent obtenir des réunions - Explication du but des réunions - Établissement des règles de base des réunions - Entente sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une réunion isolée, mais qu'elle sera suivie d'autres sessions.

Temps nécessaire

• À la première réunion, les outils 1, 2 et 3 peuvent être utilisés ensemble : durée minimale, quatre heures et demie. • Outil 1 : deux heures minimum

Bonne(s) pratique(s)

• Donner le temps à chaque personne de se présenter. Mais pour gagner du temps, encourager les gens à faire une brève présentation. • Les enfants peuvent avoir du mal à parler devant les adultes. Il peut être nécessaire de commencer par travailler avec les enfants seuls pour établir la confiance. Ensuite, lorsque cette confiance est établie, les enfants peuvent partager leurs idées avec les adultes. Pour aider les enfants à parler avec les adultes, le facilitateur devrait aussi travailler avec les adultes pour les aider à comprendre l'importance de l'opinion des enfants, et pour qu'ils écoutent ce que les enfants ont à dire.

Notes pour le facilitateur

• Encourager les membres de la communauté à s'asseoir en cercle. De cette manière, tout le monde voit tout le monde. Le facilitateur et la personne qui prend des notes devraient s'asseoir dans le cercle, au même niveau que les participants.

Notes et reproduction sur papier à faire

• Notes: notez les règles de base acceptées de façon à pouvoir les ressortir aux réunions suivantes.

Comment procéder Présentation et accueil : l'équipe remercie les membres de la communauté d'être venus et se présente – chaque

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personne donne son nom. Demandez aux membres de la communauté, y compris aux enfants (s'ils sont présents) de se présenter par leur nom, et de dire en quelques mots ce qu'ils attendent de la réunion.


Vue d’ensemble : Outil 1 Si vous avez décidé de travailler séparément avec les enfants, expliquez pour commencer aux membres de la communauté que vous espérez que plusieurs enfants rejoindront ultérieurement le groupe pour participer activement à la discussion sur leur propre situation.

préparation, on nous a dit que vous parliez surtout le [nom de la langue locale]. C'est exact ? Afin de nous aider à nous souvenir de ce que nous faisons et de ce que nous décidons lors des différentes séances, nous allons demander à un membre de la communauté de prendre des notes sur la discussion. Ces notes pourront nous aider à développer plus tard un plan d'action. Est-ce que c'est d'accord ? Comme nous l'avons dit, nous reviendrons plusieurs fois au sein de votre communauté. Nous savons bien qu’il est difficile que vous puissiez venir à toutes les réunions mais, nous vous demandons de faire l’effort de participer au plus grand nombre de réunions ! Nous souhaitons que ceux qui viennent aux réunions racontent ce qui a été dit pendant ces réunions à ceux qui n'ont pas pu prendre part. Avez-vous des questions ?

Réunion avec les membres de la communauté.

Administration et arrangements : expliquez combien de temps durera la réunion, si des pauses sont prévues, etc. But de la réunion : il n'existe pas de règles précises de présentation du processus d’apprentissage participatif par l’action. Il est cependant important de clarifier le but de la réunion, afin que les participants ne s'imaginent pas par exemple que vous êtes venus pour leur donner quelque chose. Voici un exemple de déclaration d'introduction : Nous venons de … et nous sommes ici pour travailler avec la communauté sur la situation des orphelins et des enfants vulnérables. Le processus nécessitera plusieurs séances de travail avec les enfants et avec les adultes de façon à ce que la communauté puisse travailler ensemble à développer un plan d’action pour améliorer la situation des enfants vulnérables. Nous vous soutiendrons dans cette initiative. Pour certaines discussions, nous travaillerons en petits groupes et, chaque petit groupe mettra tous les membres du grand groupe au courant de ce qu’il a fait. Soyez libres de parler et de dire à tout le monde ce que vous pensez. Lorsque nous avons visité la communauté pendant la phase de

Règles de base : s'accorder sur les règles de base avec tous les membres présents. Ces règles de base sont établies par les membres de la communauté pour aider à gérer l’ensemble du processus. Pour aider les membres de la communauté dans la définition de ces règles, donnez deux ou trois idées de règles de base, et demandez-leur de compléter la liste par leurs idées. Voici des exemples de règles de base établies par une communauté au Kenya : 1. Toutes les sessions de la journée commencent et se terminent par des prières 2. Le Kiswahili et le Mijikenda seront le plus utilisés 3. Plusieurs personnes ne doivent pas parler à la fois 4. Chacun doit respecter les idées de l’autre 5. Chacun doit venir à l’heure 6. Tout le monde doit participer entièrement à toutes les activités 7. Les participants doivent coopérer 8. Personne ne peut participer à une réunion s'il est ivre, et il est interdit de fumer pendant la session. Avant de passer à un autre outil, demandez aux membres de la communauté s'ils ont d'autres questions.

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Vue d’ensemble : Outil 2 Ligne de vie Objectif

• Le but de cet outil qui nécessite un dessin, est de faire comprendre les différents facteurs qui indiquent qu'une personne mène une vie convenable de la naissance jusqu'à la mort. Il s'agit du type de vie que les membres de la communauté souhaiteraient pour chaque personne de la communauté.

Temps nécessaire

• Une heure minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Vérifier que tout le monde comprend le concept de ligne de vie à savoir, un dessin le long d'une ligne.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié.

Note pour le facilitateur

• Les événements clés de la vie d'une personne (par exemple, aller à l'école, être confirmé, se marier et avoir des enfants) ainsi que les personnes clés dans la vie de cette personne peuvent être illustrés. Les personnes clés peuvent inclure les parents, les grands-parents et les amis.

Notes et reproduction sur papier à faire

• Notes : résumer la discussion sur les événements clés qui indiquent qu'une personne a vécu une belle vie • Reproduction sur papier : dessins de la ligne de vie. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez aux participants que lors de la première série de réunions, l'équipe utilisera différents outils (exercices) pour aider les membres de la communauté à décrire le portrait du type de vie qu'ils voudraient pour tout enfant de leur communauté. Puis, compareront ce portrait d’une vie idéale à la vie actuelle d'un orphelin ou d'un enfant vulnérable. Suite à ces réunions, les membres de la communauté pourront décider des sujets particuliers sur lesquels ils veulent agir. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranches d'âges et par genre. • Expliquez qu'on utilisera une ligne de vie pour illustrer les événements et les personnes clés de la vie d'une personne, de sa naissance à sa mort. Ces événements clés peuvent être le fait d'aller à l'école, d'être baptisé, de se marier ou d'avoir des enfants. Les personnes clés peuvent êtres les parents, les

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grands-parents et les amis. Le travail de chaque groupe consistera à déssiner sur une ligne, le type d'événements qui illustrent le fait qu'une personne a vécu une vie convenable au sein de sa famille et de la communauté. Cette représentation décrit le type de vie que les membres de la communauté voudraient pour toute personne vivant dans leur communauté. • Demandez à chaque groupe de discuter des différents événements qui montrent qu'une personne a une belle vie soit à la maison soit au sein de la communauté. • Organisez une discussion où chaque groupe va partager la ligne de vie qu’il a réalisée avec le grand groupe. Lors des présentations des travaux de petits groupes, posez les questions suivantes : « Est-ce que la ligne de vie présentée est le type de vie que connaîtront les enfants qui grandissent actuellement dans votre communauté ? » ; « Quels sont les enfants qui ne vivront pas ce type de vie ? ». « Pourquoi ? ». • Demandez à une personne de chaque groupe de reproduire le dessin de son groupe sur du papier.


Vue d’ensemble : Outil 2 • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leur travaux.

• Demandez aux membres de la communauté de nommer quelqu'un qui prendra soin de toutes les copies papier des notes et dessins, et qui les apportera aux futures réunions. • Remerciez les gens pour leur participation à l’exercice, et passez à l’outil la mise en scène (outil 3 de vue d’ensemble). Voici un exemple de ligne de vie. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment dessiner une ligne de vie. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs dessins peuvent être très différents de celui-ci.

Exemple travaillé : ligne de vie

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Vue d’ensemble : Outil 3 Un jour dans la vie d’un orphelin ou d’un enfant vulnérable Objectif

• L'objectif de cet outil, qui fait intervenir un groupe de membres de la communauté pour créer une mini-pièce de théâtre, est de créer une meilleure compréhension de la situation des enfants, et d'encourager le débat entre les différents groupes de la communauté sur la vie quotidienne des enfants, y compris les problèmes auxquels ils doivent faire face.

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Mise en scène avec les enfants : un facilitateur devrait travailler séparément avec les enfants et voir leur représentation avant les membres de la communauté. • Avant d'utiliser cet outil, il faudrait choisir un adulte familié de l’enfant qui va jouer la scène et respecté par celui-ci. Ainsi, si la mise en scène trouble l'enfant et cause une détresse émotionnelle, celui-ci peut parler librement avec l'adulte choisi. • Il est préférable qu’auparavant, les enfants discutent la pièce entre eux de façon à éviter qu'un enfant ne revive pas sa propre situation. En effet, le fait de montrer des événements réels de la vie quotidienne peut présenter un risque pour l'enfant. Une pièce peut être mise en scène à partir de nombreux exemples d'expériences de différents enfants, sans identifier aucun enfant en particulier. Lorsqu'il utilise la mise en scène, le facilitateur devrait : • Éviter les commentaires négatifs sur le jeu des acteurs. • Éviter d’intervenir pendant que les membres de la communauté présentent leur pièce.

Notes pour le facilitateur

La mise en scène peut se faire séparément avec différentes sections de la communauté ou avec un groupe mixte. Si le travail de mise en scène est utilisé avec des groupes séparés, il est important pour chaque groupe de voir le travail et d'entendre les conclusions des autres groupes. Dans ce cas, les membres de la communauté ont une vision plus large des problèmes et des opinions au sein de la communauté.

Notes et copies papier à faire

• Notes : résumer la discussion sur les problèmes principaux auxquels font face les enfants.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but principal de développer la compréhension de la vie quotidienne des enfants, y compris leurs problèmes. • Travaillez avec les membres de la communauté sur leur compréhension de ce qu'est un « orphelin ». Notez qu'un orphelin se définit généralement comme un enfant qui a perdu l'un de ses parents ou les deux, quelle que soit la cause. • Travaillez avec les membres de la communauté sur leur comprehension de ce qu'est un « enfant vulnérable ». Les exemples d'enfants vulnérables

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incluent : un enfant qui s'occupe d'un parent malade ; un enfant qui sera bientôt un orphelin ; un enfant qui est responsable de ses frères et sœurs parce que sa mère est malade ; des enfants de familles très pauvres qui n'ont rien à manger toute la journée ; ou un enfant qui a été abandonné par ses parents. • Demandez à cinq ou six volontaires de préparer une petite pièce de 15 minutes, qui montre 24 heures de la vie quotidienne d'un orphelin ou d'un enfant vulnérable, à la fois chez lui et au sein de sa communauté. Le groupe a 30 minutes pour préparer la pièce. Ensuite, cette pièce est jouée devant le reste du groupe.


Vue d’ensemble : Outil 3 • Pendant que le petit groupe se prépare pour la pièce, demandez au reste du groupe de se diviser en petits groupes de cinq ou six personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranches d'âges et par genre. • Demandez à ces groupes de discuter des problèmes auxquels un orphelin ou un enfant vulnérable peut être confronté dans sa vie quotidienne, à la fois à la maison et au sein de la communauté. • Demandez à chaque membre d'un petit groupe d’évoquer les problèmes auxquels font face les enfants vulnérables. Lorsqu'ils regarderont la pièce, les membres du groupe devraient voir si les problèmes dont ils ont parlé sont différents ou semblables aux problèmes présentés dans la pièce. • Demandez au groupe de volontaires de présenter leur pièce.

les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens pour leur participation à la pièce et à la discussion. Mettez-vous d’accord pour la prochaine réunion et prenez rendez-vous avec tout le monde. Essayez de vous mettre d'accord sur le même jour et la même heure de réunion.

• Demandez aux membres de la communauté : « Quels sont les problèmes principaux auxquels l'enfant de la pièce est confronté ? ». • Autre question : « Que nous dit cette pièce sur la vie d'un orphelin ou d'un enfant vulnérable dans notre communauté ? ». • Demandez aussi : « S'il y d'autres problèmes auxquelles les enfants tels que ceux jouant dans la pièce sont confrontés qui ne sont pas montrés ici ? ». • Discutez des principaux problèmes auxquels sont confrontés les orphelins et les enfants vulnérables. • Demandez aux participants de comparer la pièce au dessin de la ligne de vie ; surtout la partie qui concerne le début de la vie d'une personne. « Que peut-on faire pour améliorer la vie d'un enfant vulnérable ? ». • Expliquez qu'aux réunions suivantes, les membres de la communauté discuteront de la manière dont la vie d'un orphelin ou d'un enfant vulnérable peut être améliorée. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec

Les enfants jouent leur pièce

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Vue d’ensemble : Outil 4 Arbre d’analyse des problèmes Objectif

• Cet outil a pour objectif de discuter des choses qui empêchent un orphelin ou un enfant vulnérable d'être en sécurité, heureux et en bonne santé. Dans la représentation de l'arbre : –Le tronc représente le problème en cours de discussion. –Les racines représentent les causes du problème. –Les branches représentent les effets du problème.

Temps nécessaire

• Deux heures et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Cet outil donne de bonnes informations, mais se déroule en plusieurs étapes. Il est important que les facilitateurs donnent des instructions claires à toutes les étapes, et qu'ils vérifient que les membres de la communauté comprennent bien leurs explications.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et reproduction sur papier à faire

• Notes : choses principales qui empêchent un orphelin ou un enfant vulnérable d'être en sécurité, heureux et en bonne santé. • Reproduction sur papier : dessin de l’arbre d’analyse des problèmes qui a été réalisé. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour objet de discuter des choses qui empêchent un orphelin ou un enfant vulnérable d'être en sécurité, heureux et en bonne santé. Les informations collectées à cette réunion aideront les membres de la communauté à poursuivre leur vision (compréhension) de la vie des enfants. • Demandez aux membres de la communauté s'ils se rappellent la pièce sur la journée dans la vie d'un orphelin qui a été jouée devant eux. Demandez : « Quels étaient les principaux problèmes présentés par la pièce ? ». • Ensuite, demandez aux membres de la communauté de discuter des principales choses qui empêchent un orphelin ou un enfant vulnérable d'être en sécurité, heureux et en bonne santé. • Résumez les points clés de cette discussion. La personne qui prend des notes peut aider à cette synthèse. Demandez aux membres de la communauté de choisir le problème principal qui empêche un orphelin ou un enfant vulnérable d'être en sécurité, heureux et en bonne santé. Un exemple de problème peut être : « L'enfant doit peut-être s'occuper de lui-même », ou bien, « l’enfant doit travailler pour soutenir sa famille ».

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• Demandez à un volontaire de dessiner un arbre sur le sol ou sur le mur. Le dessin doit bien montrer les trois grandes parties de l'arbre : le tronc, les racines et les branches. • Décrivez le concept de l'arbre : le tronc représente le problème en cours de discussion, les racines représentent les causes du problème et les branches représentent les effets du problème. • Mettez-vous d'accord sur le symbole du problème principal. Ce symbole doit être très clair pour tout le monde. Expliquez que le groupe va devoir créer d'autres symboles. Une fois que tout le monde a bien compris, et est bien d'accord, demandez au volontaire de rester au centre pour illustrer les discussions sur le dessin de l’arbre à l'aide de symboles. • Demandez aux membres de la communauté : « Quelles sont les causes principales de ce problème ? ». Mettez-vous d'accord sur le symbole de chaque cause, et placez chaque cause séparément sur les racines. • Procédez cause par cause en expliquant aux gens qu’ils peuvent rechercher les causes secondaires d'un problème en posant la question : « Pourquoi ? ». Par exemple, si le problème sur le tronc montre que l'enfant doit travailler pour soutenir sa famille,


Vue d’ensemble : Outil 4 demandez « pourquoi ? ». À la réponse qui est donnée, redemandez « pourquoi ? ». Continuez de cette manière, jusqu'à ce que les membres de la communauté sentent que toutes les causes ont été débattues. • Demandez à un volontaire de résumer le travail fait jusqu'à présent, du tronc à la plus petite des racines, pour que les membres de la communauté soient sûrs que rien n'a été oublié, et que tout se trouve à sa place. • Expliquez que les membres de la communauté peuvent maintenant considérer les effets de la même manière. Demandez aux membres de la communauté : « Quelles sont les effets principaux de ce problème ? ». Mettez-vous d'accord sur le symbole de chaque effet, et placez chaque effet séparément sur les branches. • Procédez effet par effet en expliquant aux gens qu’ils peuvent considérer les effets secondaires d'un problème en posant la question : « quel est l'effet de cela ? ». Continuez de cette manière, jusqu'à ce que les membres de la communauté sentent que tous les effets ont été abordés.

chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation aux discussions. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple de dessin d'arbre des problèmes. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple d'arbre aux membres de la communauté : leur arbre pourrait être très différent de celui-ci.

• Demandez à un deuxième volontaire de donner la description globale de l'arbre avec toutes les racines et toutes ses branches. Cela permet aux membres de la communauté d'avoir une vue d'ensemble des problèmes des orphelins et les enfants vulnérables. Cela permet aussi de s'assurer qu'il n'y aura aucune confusion entre les causes et les effets. • À cette réunion ou aux réunions suivantes, d'autres problèmes peuvent être traités de manière similaire. • Expliquez que lors d’une prochaine réunion, la communauté verra en détail la manière dont elle peut s'occuper d’autres problèmes semblables. En attendant, la communauté pourrait commencer déjà à réfléchir sur comment traiter ce genre de problèmes. • Demandez à un membre volontaire de la communauté de reproduire le dessin de l'arbre des problèmes sur la plus grande feuille de papier disponible. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière,

Exemple de travail incomplet - Arbre d’analyse des problémes

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Vue d’ensemble : Outil 5 Diagramme des ressources de la communauté Objectif

• Cet outil a pour but d'identifier les ressources et les services pertinents pour un projet donné. Ces ressources peuvent inclure : - Les ressources et services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants, mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir ou, les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté.

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

Lorsque vous faites ce diagramme, il est important que : • Les membres de la communauté se concentrent sur les ressources et services destinés aux enfants. • Les facilitateurs reconnaissent que dans la discussion, les enfants ont beaucoup à offrir. En effet, les enfants utilisent des ressources différentes de celles des adultes, et ont une idée claire des ressources qu'ils utilisent et qu'ils aimeraient utiliser. • Le facilitateur précise exactement la tâche à réaliser à chaque étape du processus d'élaboration du diagramme. • La réalisation de cet outil peut prendre beaucoup de temps ; surtout avec un grand groupe.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et reproduction

• Reproductions sur papier : diagrammes des ressources de la communauté. Elles devraient inclure : - Toutes les ressources et tous les services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir ou, les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion est la première, à laquelle les membres de la communauté vont explorer les ressources et les services. Lors des prochaines réunions, les membres de la communauté exploreront les ressources et les services de manière beaucoup plus détaillée. • À cette réunion, les membres de la communauté vont explorer les différents types de ressources et services que les orphelins et les enfants vulnérables utilisent ou, pourraient utiliser.

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Pour clarifier les types de ressources et services, demandez des exemples pour chaque catégorie: 1. Ressources basées sur la terre : champs, jardins, forets, sources de nourriture sauvages/naturelles. 2. Ressources basées sur les bâtiments et les constructions : Exemples : école, clinique, église, ONG. 3. Ressources humaines : Exemples : grandsparents, tantes, oncles. 4. Autres ressources : Ressources qui ne rentrent dans aucune des catégories ci-dessus. Exemples : terrain de football, chorale.


Vue d’ensemble : Outil 5 • Divisez le groupe en quatre petits groupes et affectez l'une des quatre catégories suivantes à chaque groupe : (1) ressources et services basés sur la terre, (2) ressources et services basés sur les bâtiments et les constructions, (3) ressources humaines et (4) autres ressources et services. • Demandez à chaque groupe de dessiner un enfant au milieu de leur feuille de papier. • À la gauche de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner, avec des symboles, toutes les ressources et tous les services de cette catégorie particulière, que l'enfant utilise actuellement. • À la droite de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner, avec des symboles, toutes les ressources et tous les services de cette catégorie particulière, qui profiteraient à l'enfant mais que l'enfant n'utilise pas actuellement. Chaque groupe devrait aussi dire si de nouveaux services sont nécessaires pour soutenir les orphelins et les enfants vulnérables.

laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple de diagramme de ressources à base communautaire. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment faire un diagramme des ressources communautaires. Il n'est pas nécessaire de montrer ces exemples aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci.

• Sous l'enfant, chaque groupe devrait dessiner de nouvelles ressources ou de nouveaux services qui peuvent être nécessaires. Il peut s'agir de ressources que la communauté pourrait fournir ou, de ressources provenant de l'extérieur de la communauté. • Demandez à chaque groupe de présenter son dessin aux autres groupes, et engagez une discussion générale sur le travail effectué. Le facilitateur devrait résumer les informations qui ont été recueillies à partir de tous les dessins créés. • Si les dessins ont été faits sur le sol, demandez à un volontaire de chaque groupe de reproduire le diagramme de son groupe sur du papier. • Donnez les dessins au membre de la communauté chargé d'en prendre soin. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont- elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. Example de travail d'un diagramme des ressources communautaires (incomplet) On peut aussi les présenter à une réunion lors de

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Vue d’ensemble : Outil 6 Les étapes suivantes Objecif

Cet outil, qui s'utilise après les outils 1 à 5 de la vue d'ensemble a pour objectif de décider comment les membres de la communauté vont aborder les six sujets des notes thématiques. Ils sont les suivants : • Le renforcement économique • L'éducation • La santé et la nutrition • Les personnes âgées tutrices • Le soutien psychosocial • L'inclusion sociale

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Lorsque les gens décident pour la première fois des sujets qui les intéressent, assurezvous qu'ils auront l'occasion de changer d’avis. • Il est particulièrement important de s'assurer que personne ne domine la session.

Notes pour le facilitateur

• Pendant cette discussion, laissez les membres de la communauté réfléchir sur les informations recueillies aux réunions précédentes.

Notes at reproduction sur papier à faire

• Notes : notez les noms des personnes qui veulent se charger des sujets spécifiques.

Comment procéder • Demandez aux membres de la communauté de rappeler ce qu'ils ont abordé lors des dernières réunions. Utilisez la liste ci-dessous si nécessaire. - Notre vision d'un avenir où les orphelins et les enfants vulnérables sont en sécurité, heureux et en bonne santé - Les problèmes des orphelins et des enfants vulnérables aujourd'hui - Les forces et les ressources qui existent au sein de la famille et au sein de la communauté, et qui peuvent aider à traiter les problèmes - Les autres ressources et services qui sont nécessaires pour mieux subvenir aux besoins des enfants • Expliquez que toutes ces informations sont importantes. Elles ont permis de décrire la vie des orphelins et des enfants vulnérables aujourd'hui et ce que nous voulons pour nos enfants dans l'avenir. Le groupe a atteint le stade où il peut commencer à résoudre certains des problèmes.

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• Expliquez que tout d'abord, les membres de la communauté doivent décider des personnes qui se chargeront des sujets concernant les orphelins et les enfants vulnérables. Expliquez les six sujets concernés. Pendant que vous expliquez chaque sujet ci-dessous, mettez-vous d'accord avec les membres de la communauté sur un symbole pour représenter le sujet. [Le facilitateur n'a pas besoin d'utiliser des mots comme « renforcement économique » ou « support psychosocial » mais peut se contenter d'expliquer le sujet.] - Éducation : comment la communauté peut traiter les besoins en éducation que connaissent les orphelins et les enfants vulnérables. - Inclusion sociale : comment la communauté peut soigner le comportement négatif de certaines personnes envers les orphélins, enfants vulnérables et personnes tutrices. Ce sujet aborde également la différence de traitement des orphelins et enfants vulnérables par rapport aux autres enfants. - Personnes âgées tutrices : comment la communauté peut agir pour soutenir les personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables.


Vue d’ensemble : Outil 6 - Renforcement économique : comment la communauté peut traiter la pauvreté que connaissent les orphelins et les enfants vulnérables. - Santé et nutrition : comment la communauté peut agir pour soutenir les orphelins et les enfants vulnérables, pour qu'ils soient en bonne santé et mangent bien. - Soutien psychosocial : comment la communauté peut agir pour soutenir les orphelins, les enfants vulnérables et les personnes tutrices, pour gérer le stress émotionnel et les traumatismes qu'ils connaissent dans leur vie, afin qu'ils puissent mener une vie plus sûre et plus heureuse. • Une fois tous les sujets expliqués et un symbole adopté pour chacun d'entre eux, dessinez chaque symbole à un endroit différent du lieu de rencontre. • Expliquez aux membres de la communauté que vous allez procéder sujet par sujet. Que pour cela, vous allez demander à ceux qui veulent qu'un sujet soit traité en premier lieu et qui veulent participer à ce sujet de se lever et de se placer près du symbole qui représente le sujet en question. Expliquez également aux gens qu’ils auront la possibilité de changer de place ultérieurement.

partager les résultats de leurs réflexions. A l’occasion de cette réunion, des décisions peuvent si nécessaire être prises sur la manière de traiter des idées semblables. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

• Lorsque les gens vont se placer à côté du symbole de leur choix, demandez aux membres de chaque groupe de discuter sur la raison pour laquelle ils ont choisi ce sujet particulier. Chaque groupe devrait alors choisir un représentant qui expliquera les raisons de ce choix au reste du grand groupe. Pendant que les explications sont données, les gens sont libre de changer d’option (de sujet) s'ils le veulent. Donnez assez de temps aux membres de la communauté de se décider. • Si personne n’a choisi un sujet particulier, demandez si quelqu'un dans la communauté travaille déjà sur ce problème, comment le problème est traité et dans quelle mesure ce problème est traité. Si les membres de la communauté pensent que le problème n'est pas entièrement traité, demandez « qui voudrait participer à un groupe qui travaillera sur ce problème ? ». Si personne ne se propose, il peut être nécessaire de chercher d'autres membres de la communauté intéressés par le problème ou de traiter ce problème particulier ultérieurement. • Expliquez que vous voulez éviter de faire repéter les activités, et que dans ces conditions, tous les groupes se metront ensemble plus tard pour

Le choix des thèmes

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Education Les outils de cette section explorent les besoins éducatifs des orphelins et enfants vulnérables. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la note thématique intitulée L'éducation de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Contenu Outil 1 : Analyse de 24 heures Outil 2 : Diagramme des ressources de la communauté Outil 3 : Plan d'action

Outil 1 : Analyse de 24 heures Objectif

• Cet outil, qui consiste à demander aux participants de produire des dessins démontrant les habitudes quotidiennes des enfants, a pour but d'aborder les problèmes liés à l'éducation des orphelins et enfants vulnérables.

Temps nécessaire

• Trois heures minimum pour deux ensembles de dessins.

Bonne(s) pratique(s)

• Faire en sorte que les dessins se concentrent sur les aspects de la vie des enfants qui les empêchent d'aller à l'école.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et reproduction sur papier à faire

• Copies papier - Dessins d'analyse de 24 heures. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que la réunion porte essentiellement sur l'éducation.

• Quand tout le monde aura terminé le travail, demandez à chaque groupe d'accrocher son dessin à un mur ou, demandez à tout le monde de s’écarter de façon à que chacun puisse voir tous les dessins un par un.

• Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranches d'âges et par genre.

• Demandez à un représentant de chaque groupe d'expliquer le contenu du dessin de son groupe.

• Expliquez que vous voulez que chaque groupe fasse un dessin : les groupes de femmes et de filles feront un dessin qui illustrera un jour dans la vie d'une fille, et les hommes et les garçons feront un dessin qui illustrera un jour dans la vie d'un garçon. Ces dessins doivent se concentrer particulièrement sur l'éducation du garçon ou de la fille, et montrer le type de journée idéale pour tous les enfants de la communauté.

• Demandez à une personne de chaque groupe de reproduire l’illustration de la journée idéale dans la vie d'un enfant faite par le groupe sur papier.

• Demandez au groupe de se mettre d'accord sur la manière de diviser la journée : en heures ou suivant un découpage tel que matin – fin de matinée – après-midi – soirée – nuit.

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• Une fois la discussion sur tous les dessins terminée, demandez à un membre du groupe de résumer en quelques mots les avantages pour un enfant de recevoir une éducation (ou bien d’aller à l’école).

• Après cela, demandez à chaque petit groupe d'aborder les principaux problèmes éprouvés par l'orphelin ou l'enfant vulnérable lorsqu'il s'agit d'aller à l'école. La discussion doit porter sur tous les aspects de la vie des enfants qui les empêchent d'aller à l'école.


Education : Outil 1 • A cette étape, les groupes de femmes et de filles font un dessin qui illustre un jour dans la vie d'une orpheline ou d'une fille vulnérable, et les hommes et les garçons font un dessin qui illustre un jour dans la vie d'un orphelin ou d'un garçon vulnérable. Une fois de plus, il faut retenir que les dessins devraient se concentrer sur l'éducation de la fille ou du garçon. Par exemple : l’enfant peut-il aller à l'école ou, doit-il rester à la maison ? Si l'enfant va à l'école, a-t-il du mal à apprendre ses leçons parce qu'il s'inquiète de la santé d'un parent malade ? Si l'enfant reste à la maison, est-ce parce qu'il n'a pas l'uniforme de l'école ? • Quand tout le monde aura terminé le travail, demandez à chaque groupe d'accrocher son dessin à un mur ou, demandez à tout le monde de s’écarter de façon à que chacun puisse voir tous les dessins un par un. • Demandez à un représentant de chaque groupe d'expliquer le contenu du dessin de son groupe. • Demandez : « Quels sont les problèmes que présentent ces dessins ? ». Quand tout le monde est d'accord sur la nature des problèmes, la personne qui prend des notes peut écrire les problèmes mentionnés. • Une fois la discussion sur tous les dessins terminée, demandez à un membre du groupe de résumer en quelques mots les principaux problèmes identifiés par les dessins.

• Demandez à une personne de chaque groupe de reproduire le dessin de son groupe sur du papier. • Avec le groupe tout entier, identifiez les principaux changements qu'ils voudraient voir dans la vie d'un orphelin ou enfant vulnérable dans les dix ans qui viennent en mettant l'accent sur l'éducation. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple d'analyse sur 24 heures. Elle a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment dessiner une analyse de 24 heures. Il n'est pas nécessaire de montrer ce dessin aux membres de la communauté : leurs dessins peuvent être très différents de celui-ci.

Exemple de travail – Analyse de 24 heures, fille

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Education : Outil 2 Diagramme des ressources de la communauté Objectif

• Cet outil a pour but d'identifier et d'aborder les ressources et les services qui pourraient être utilisés pour améliorer l'éducation proposée aux enfants. Il se concentre sur : - Les ressources et services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants, mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir ou, les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté.

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

Lorsque vous faites un diagramme, il est important que : • Les membres de la communauté se concentrent sur les ressources et services destinés aux enfants. • Les facilitateurs reconnaissent que dans la discussion, les enfants ont beaucoup à offrir. Les enfants utilisent des ressources différentes de celles des adultes et qu'ils aient une idée claire des ressources qu'ils utilisent et qu'ils aimeraient utiliser. • Le facilitateur précise exactement la tâche à réaliser à chaque étape du processus d'élaboration du diagramme. • La réalisation de cet outil peut prendre beaucoup de temps ; surtout avec un grand groupe.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié.

Notes et reproduction sur papier à faire

• Reproduction sur papier – Les diagrammes des ressources communautaires en éducation des enfants. Ces ressources devraient inclure : - Toutes les ressources et tous les services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants, mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les ressources et services supplémentaires que la communauté peut fournir ou, qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez qu'à cette réunion, les membres de la communauté vont examiner les différents types de ressources et services qui pourraient être utilisés pour améliorer l'éducation des orphelins et enfants vulnérables. Ces ressources et services peuvent inclure des ressources basées sur la terre ou les constructions, les ressources humaines et d'autres ressources et services plus généraux. • Récapitulez les différents types de ressources et services abordés lors des réunions de la Vue d'ensemble. Pour clarifier les ressources et les services liés à l'éducation des enfants, mentionnez les quatre grandes catégories et demandez des exemples pour chaque catégorie.

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• Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranches d'âges et par genre. • Demandez à chaque groupe de dessiner la silhouette d'un enfant. -Ressources et services qu'utilisent les enfants : à la gauche de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner, avec des symboles, toutes les ressources et tous les services que les orphelins et les enfants vulnérables utilisent actuellement pour leur éducation. - Ressources et services que les enfants pourraient utiliser : à la droite de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les


Education : Outil 2 services qui pourraient aider à l'éducation des orphelins et enfants vulnérables mais, qui ne sont pas utilisés de cette manière actuellement. - Nouvelles ressources et nouveaux services : sous l'enfant, chaque groupe devrait dessiner de nouvelles ressources ou de nouveaux services qui peuvent être nécessaires. Il peut s'agir de ressources qui pourraient être fournies par la communauté ou, de ressources provenant de l'extérieur de la communauté.

Voici un exemple de diagramme de ressources à base communautaire : éducation. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment faire un diagramme des ressources communautaires. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci.

• Demandez à chaque groupe de présenter son dessin aux autres groupes, et lancez une discussion générale sur le travail effectué et sur les points communs et les différences entre les dessins. • Le facilitateur peut résumer les informations qui ont été recueillies à partir de tous les dessins créés. • Si les dessins ont été faits sur le sol, demandez à un volontaire de chaque groupe de reproduire le dessin de son groupe sur papier. • Donnez les dessins au membre de la communauté nommé pour en prendre soin ou, nommez quelqu'un qui prendra soin de touts les dessins reproduits sur papier ainsi que les notes, et qui se chargera de les apporter aux futures réunions. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.

Exemple de travail d’un diagramme des ressources communautaires (incomplet)

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Education : Outil 3 Plan d’action Objectif

• Cet outil a pour but de décider de ce qu'il faut faire pour les besoins éducatifs des enfants. Le plan d'action est un procédé pour identifier les besoins et de s'assurer que les activités, les ressources, les priorités, les obstacles et les actions sont abordées ensemble. Il permet aux membres de la communauté de faire des plans réalisables et correspondant à leurs besoins.

Temps nécessaire

• Le plan d'action doit être fait soigneusement, sans se précipiter. Cela vaut la peine de passer autant de temps que nécessaire sur cette activité. L'élaboration du plan d'action peut nécessiter plus d'une réunion.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : 1. Actions que peut prendre un individu 2. Actions que peut prendre la communauté 3. Actions que peuvent prendre les organisations.

Matériels requis

• Notes et dessins des précédentes réunions, y compris : - Dessins d'analyse de 24 heures - Diagramme des ressources de la communauté – éducation • Tableau du plan d'action.

Notes pour le facilitateur

• Le plan d'action est un outil qui se présente sous forme de tableau. Si les membres de la communauté savent lire, le facilitateur peut leur expliquer l'utilisation du tableau, et les appuyer dans le travail de remplissage. Si, en revanche, les membres de la communauté ne savent pas lire, le facilitateur devra travailler sur les questions de la section « Comment procéder ».

Notes et copies papier à faire

• Notes – Résumé des idées et grandes lignes des plans d'actions individuels, les plans d'actions communautaires et les plans d'actions des organisations.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de travailler ensemble et voir quelles actions peuvent être entreprises par la communauté pour répondre aux besoins éducatifs des enfants. Expliquez qu’on dit souvent de ce travail collectif « élaborer un plan d'action ». C’est un travail qui doit être réalisé très soigneusement. • Expliquez qu'un plan d'action peut comporter plusieurs composantes, et peut nécessiter plus d'une réunion. Introduction • Résumez avec les membres de la communauté les problèmes déjà soulevés sur l'éducation des orphelins et enfants vulnérables. Ce résumé devrait inclure :

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- La vie idéale d'un enfant, particulièrement son éducation [analyse de 24 heures, dessin 1] - Les problèmes éprouvés par l'orphelin ou l'enfant vulnérable pour aller à l'école [analyse de 24 heures, dessin 2] - Les ressources et services éducatifs de la communauté, qui sont utilisés ou qui pourraient être utilisés ainsi que les nouveaux services qui doivent être développés [diagramme des ressources de la communauté : éducation] • Expliquez qu'il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : - Action que peut entreprendre un individu ou une famille – Un individu ou une famille peut par exemple, décider d'aider un enfant qui s'occupe d'une personne malade, pour que l'enfant ait plus de temps à consacrer à sa scolarité.


Education : Outil 3 - Action que peut entreprendre la communauté – Une communauté peut par exemple, décider de créer une école communautaire gérée par des bénévoles. - Action que peuvent entreprendre des organisations – Dans les régions où il faut payer des frais de scolarité, une église pourrait par exemple se mobiliser pour lever des fonds et payer les frais de scolarité de l'enfant. • Utilisez le tableau du plan d'action pour travailler avec la communauté et planifier la façon dont ses membres agiront à chacun des trois niveaux – ou – appuyez les membres de la communauté qui savent lire dans leur propre travail sur le tableau d'élaboration du plan d'action. Actions que peut entreprendre un individu ou une famille • Pour voir comment les gens peuvent agir individuellement, posez les questions suivantes : - Quels sont les problèmes liés à l'éducation des enfants, qui peuvent être pris en charge par les gens individuellement ? - Certaines personnes font-elles déjà quelque chose pour répondre à ces besoins ? D'autres personnes pourraient-elles en faire autant ? - Qu’est-ce que e d'autres personnes pourraient faire pour résoudre le problème de l'éducation des orphelins et enfants vulnérables ? - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Notez que certains obstacles peuvent être surmontés par l'action communautaire. Actions que peut entreprendre la communauté • Pour voir comment les membres de la communauté peuvent agir, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins éducatifs des enfants, qui peuvent être pris en charge par la communauté ? - Que peut faire la communauté pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ».

- Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Actions que peuvent entreprendre des organisations telles que les organisations confessionnelles, les écoles, les services de santé et d'agriculture • Travaillez avec les membres de la communauté sur des actions pouvant être entreprises par les organisations dans la communauté, en posant les questions suivantes : - Quels sont les problèmes liés à l'éducation des enfants, qui peuvent être pris en charge par les organisations ? - Que peuvent faire les organisations pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». - Pour chaque activité suggérée, identifiez les organisations auxquelles on peut demander de participer. Posez la question : « Les orphelins ou les personnes tutrices ont-ils droit à des services ou à un soutien du gouvernement ? » et aussi « Comment ces organisations peuvent-elles aider les gens à accéder aux services et soutiens auxquels ils ont droit ? ». - Demandez qui approchera chaque organisation suggérée et qui fera le lien avec cette organisation. Une fois que vous avez les réponses à ces questions, présentez la « main du plan d'action ». Expliquez qu'il s'agit d'une méthode qui permet de vérifier tout ce qui doit être fait. Pour cela, il faut répondre aux questions : Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ? et Où ? QUOI – Quelles différentes activités seront-elles entreprises par la communauté ? Pour chaque activité, analysez les ressources existantes de la communauté, qui pourraient soutenir l'activité ? Par exemple : des ONG, des organisations confessionnelles ou d'autres organisations pourraient-elles soutenir l'activité dans

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Education : Outil 3 la communauté ? Quelles autres ressources externes éventuelles faut-il à la communauté pour qu'elle puisse soutenir l'activité ? QUI – Qui mettra chaque activité en pratique ? Qui d'autre doit-on contacter dans la communauté ? Qui d'autre doit-on contacter en dehors de la communauté ? COMMENT – Comment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? Comment pourrait-on surmonter les obstacles liés à l'activité ? QUAND – A quel moment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? OÙ – Où chaque activité sera-t-elle mise en pratique ?

• Les membres de la communauté peuvent répartir les tâches du plan d'action entre eux. Passez en revue les principaux aspects qui doivent être abordés à travers la « main du plan d'action ». • Si le groupe est trop grand, il peut être nécessaire de choisir des représentants (des personnes âgées, des hommes, des femmes et des enfants) pour élaborer le plan d'action. • Si nécessaire, rencontrez les représentants après la réunion, pour passer en revue les principaux points qui doivent être abordés à travers la « main du plan d'action ». • Demandez aux représentants d'élaborer un plan qui sera partagé avec le reste du groupe à une autre réunion. Conclusion • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

Main du plan d’action

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• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Fixez la date et l'heure d'une réunion à laquelle les membres de la communauté échangeront sur la façon dont progresse la mise en œuvre de leurs plans, et diront si oui ou non ils ont besoin d'un soutien plus important.


Education : Outil 3

Besoins des enfants vulnérables Activités pour répondre aux besoins des enfants vulnérables

Monter un groupe communautaire pour identifier et soutenir les enfants avant et après la mort d'un parent ou d'un tuteur.

Aider un enfant qui s'occupe d'un membre malade de sa famille, pour qu'il ait le temps d'aller à l'école.

Les enfants ont besoin d'être soutenus après la mort d'un parent, car ils se renferment sur eux-mêmes, et en conséquence ils ne vont pas à l'école.

Organiser une garde communautaire des enfants ainsi qu'une école maternelle pour les très jeunes enfants.

Soutien aux enfants vivant dans les familles affectées, ne pouvant pas aller à l'école parce qu'ils doivent se charger des tâches domestiques ou parce qu'ils s'occupent de personnes malades dans leur famille.

Les grands enfants doivent s'occuper de leurs petits frères et sœurs et ne peuvent pas aller à l'école.

Donner un petit déjeuner à l'enfant.

Les enfants doivent être éduqués sur le VIH/SIDA.

Les écoles peuvent éduquer et informer les enfants sur le VIH/SIDA. Les écoles peuvent aussi promouvoir les compétences pour protéger les enfants.

Les enfants qui vivent seuls peuvent avoir besoin de nourriture pour pouvoir se concentrer sur les devoirs à l'école.

L'accès des enfants à l'école, y compris les enfants qui travaillent, doit être amélioré.

Les gouvernements, les ONG et les OCB doivent promouvoir activement le droit de tous les enfants à l'éducation. Ils peuvent proposer des horaires flexibles et des sessions plus courtes.

Cela répondra-t-il au besoin ? Complètement Pas du tout

Le droit à l'éducation ne figure pas dans les lois de tous les pays africains.

Manque d'enseignants.

Les gens disent que les petits devraient être pris en charge par un membre de la famille.

Manque de bénévoles.

Cela n’est possible que lorsqu’il y a un petit surplus de nourriture.

L’action ne peut aider qu'un seule enfant

Y a-t-il des obstacles ?

Des activités peuvent toujours être entreprises pour soutenir le droit des enfants à l'éducation.

Un groupe communautaire peut monter un projet d'éducation par les pairs.

Prendre contact avec les écoles maternelles et les services communautaires de garde d'enfants pour s’inspirer de leurs expériences.

Initier un projet conjoint avec les écoles.

Voir dans quelle mesure les écoles peuvent donner un petit déjeuner aux enfants.

Monter un groupe communautaire qui soutient un plus grand nombre d'enfants

Activités supplémentaires suggérées

Tableau montrant comment les communautés peuvent évaluer et planifier l’action : Education

Actions que peut entreprendre un individu Actions que peut entreprendre la communauté

Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations

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Inclusion sociale Les outils de cette section explorent la manière dont les communautés peuvent travailler ensemble à assurer l'inclusion des orphelins et enfants vulnérables dans la société. Cette section examine la manière dont certaines personnes stigmatisent les orphelins et enfants vulnérables et établissent une discrimination contre eux. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la section L'inclusion sociale de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Contenu Outil 1 : Construire une structure Outil 2 : Le bateau coule Outil 3 : Commentaire d'images Outil 4 : Analyse de 24 heures Outil 5 : Plan d'action

Outil 1 : Construire une structure Objectif

• Cet outil a pour but de comprendre : - Comment on se sent quand on est inclu à une structure. - Comment on se sent quand on travaille ensemble.

Temps nécessaire

• L'outil 1 et l'outil 2 peuvent être utilisés à la même réunion. • Outil 1 : une heure et demi minimum. • Outil 2 : deux heures minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Cet exercice est amusant, mais il doit être utilisé prudemment et soigneusement. • Le respect de la durée et des délais est très important pour cet outil.

Matériel requis

• Du matériel local disponible. Les membres de la communauté décident.

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur le sentiment d'être inclus à une structure.

Comment procéder

• Expliquer que les groupes ont 30 minutes (montre en main !) pour trouver les matériaux et bâtir la structure.

• Expliquez que cette réunion se concentre sur ce que l'on ressent quand on est inclus.

• Une fois la tâche terminée, chaque groupe discute de :

• Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre. • Expliquez ce que vous voulez : chaque groupe doit travailler comme une équipe soudée, pour fabriquer une structure aussi haute que possible. Cette structure doit être faite uniquement avec des matériaux locaux disponibles autour de soi, partout sur le site où se tient la réunion.

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ses idées — Comment vous êtes-vous mis d'accord sur les idées de structure ? Est-ce qu'une seule personne a trouvé toutes les idées, ou est-ce que plusieurs personnes ont eu différentes idées ? son rôle — Quel rôle les différents participants ont-ils joué? Certaines personnes ont-elles trouvé des matériaux, alors que d'autres construisaient la structure ? Certaines personnes ont-elles fait tout le travail pratique, ou tout le monde a-t-il participé activement ?


Inclusion sociale : Outil 1 • Demandez à chaque groupe de présenter sa structure aux autres groupes, et lancez une discussion générale sur les idées et les rôles.

tout le monde d'être inclus ? » et « Les gens se sentent-ils mieux quand ils sont inclus ou quand ils sont exclus ? ».

• Posez les questions suivantes aux membres du groupe : « Si on vous a écouté(e), quel effet cela vous a-t-il fait ? », « Si on vous a inclus(e), quel effet cela vous a-t-il fait ? », « Si on vous a exclu(e), quel effet cela vous a-t-il fait ? », « Est-ce important pour

• Demandez à un membre de la communauté de résumer la discussion. • Terminez en expliquant que tous les outils concernant ce sujet examinent les questions d'inclusion.

Construire une structure

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Inclusion sociale : Outil 2 Le bateau coule Objectif

• Cet outil est un jeu de rôle. Il a pour but d'examiner la stigmatisation et la discrimination auxquelles sont confrontés les enfants, et de permettre aux membres de la communauté d'analyser les droits et les responsabilités des différents membres de leur communauté.

Temps nécessaire

• Deux heures minimum.

Bonne(s) Pratique(s)

• Cet exercice doit être utilisé avec prudence, car il peut soulever des problèmes profonds et douloureux, y compris les préjugés d'une personne.

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur : - Le fait qu'on écoute ou non les enfants. - La raison pour laquelle les enfants souffrent d'une discrimination.

Comment procéder

• À la fin du jeu de rôle, posez les questions suivantes :

• Expliquez que cette réunion se concentre essentiellement sur la stigmatisation et la discrimination. Elle examine la manière dont certaines personnes réagissent envers les orphelins et les enfants vulnérables. Elle observe également la manière dont les orphelins et les enfants vulnérables peuvent être traités différemment des autres enfants.

- Qu'avez-vous vu ? - Qu'avez-vous entendu ? - Qu'est-ce qui s'est passé ? A-t-on écouté les enfants ? - Quel était le problème ? - Est-ce que « le bateau qui coule » représente la situation dans notre société ? - Pourquoi cela arrive-t-il ?

• Demandez à huit volontaires de participer au jeu de rôle.

• Demandez si les voix des enfants ont été entendues et si les enfants peuvent s'exprimer librement.

• Expliquez la situation à ces huit volontaires. Chaque volontaire joue le rôle d'un passager à bord d'un bateau, comme suit : le professeur principal d'une école, une veuve, une orpheline, un orphelin, une jeune fille, un homme d'affaires, un technicien et le propriétaire du bateau. [Remarque : les personnages peuvent être différents, selon la situation locale.] Expliquez que le bateau commence à couler. La première chose que font les passagers est de jeter leurs bagages à la mer. Mais le bateau continue de couler. Chaque passager supplie les autres de l'épargner et met en avant son importance pour la communauté.

• Demandez aux membres de la communauté de penser à une fin différente du jeu de rôle. Existe-t-il une solution qui permette que personne ne soit jeté du bateau ?

• Demandez à chaque personnage de présenter son rôle pour les membres de la communauté : « Je suis le propriétaire du bateau... », « Je suis veuve... », et jouez le rôle. Demandez aux personnes présentes de regarder et d'écouter attentivement alors que les rôles sont joués.

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• Suggérez la mise en scène d'une situation différente, qui montre la manière dont les besoins de tous peuvent être satisfaits. • Terminez sur une discussion sur la stigmatisation et la discrimination. Expliquez que les gens peuvent réagir de manière négative envers ceux qui sont associés au VIH/SIDA, parce qu'ils ont peur du VIH/SIDA car il entraîne la mort ; ils sont embarrassés parce qu'il se transmet par les rapports sexuels ; et ils ont peur d'attraper le virus eux-mêmes. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées


Inclusion sociale : Outil 2 et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.

Les passagers sur le bateau

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Inclusion sociale : Outil 3 Commentaire d’images Objectif

• Cet outil a pour but d'examiner en détail la stigmatisation et la discrimination liées au VIH/SIDA, auxquelles sont confrontés les enfants vulnérables et les orphelins.

Temps nécessaire

• Une heure minimum pour chaque image.

Bonne(s) pratique(s)

• Quand on travaille avec de très grands groupes, il peut être difficile à certains de voir l'image. Il est donc très important de bien faire circuler l'image, pour que tout le monde la voie.

Matériel requis

• Deux images.

Notes pour le facilitateur

• La stigmatisation et la discrimination contre le VIH peuvent se produire quand les enfants ou les adultes qui vivent avec le VIH/SIDA sont traités différemment et sont rejetés, déshonorés, blâmés ou ignorés par les autres membres de la communauté.

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur : - Les différentes formes de stigmatisation des enfants. - Les ressources et les services utilisés et les ressources et services supplémentaires nécessaires pour vaincre la stigmatisation et la discrimination.

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Inclusion sociale : Outil 3 Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but d'examiner la manière dont les enfants ou les adultes qui vivent avec le VIH/SIDA sont traités différemment et sont rejetés, déshonorés, blâmés ou ignorés par les autres membres de la communauté. • Demandez aux membres de la communauté : « Comment sait-on qu'un enfant est inclus dans la société ? ». Discutez ce point. • Montrez l'image 1 (Enfant vulnérable) aux membres de la communauté, et demandez-leur tout d'abord de débattre de ce point : « Que montre l'image ? ». Le but de la discussion est de faire décrire aux membres de la communauté ce qui se passe sur l'image. • Demandez : « Que ressentez-vous sur la situation de l'enfant ? ». Ensuite, demandez : « Pensez-vous que l'enfant est stigmatisé ? ». Demandez aux membres de la communauté : « Quelles sont les effets de cette situation ? ». • « Comment un enfant vulnérable est-il aussi stigmatisé dans la communauté, à l'école, dans les services de santé ou dans les autres institutions de la communauté ? ». • Demandez à un volontaire de passer en revue les informations fournies. La personne qui prend des notes peut aider à cette synthèse. • Montrez l'image 2 (Enfant orphelin) aux membres de la communauté, et demandez-leur : « Que montre l'image ? ». Le but de la discussion est de faire décrire aux membres de la communauté ce qui se passe sur l'image. • Demandez : « Que ressentez-vous sur la situation de l'enfant ? ». Ensuite, demandez : « Pensez-vous que l'enfant est stigmatisé ? ». Demandez aux membres de la communauté : « Quels sont les effets de cette situation ? ».

services de santé ou dans les autres institutions de la communauté ? ». • Demandez à un volontaire de passer en revue les informations fournies. La personne qui prend des notes peut aider à cette synthèse. • Demandez si les personnes tutrices d'orphelins et enfants vulnérables connaissent aussi la stigmatisation et la discrimination. « Qu'en pensezvous ? ». « Quels sont les effets de cette situation ? ». • Demandez à un volontaire de passer en revue les informations fournies. La personne qui prend des notes peut aider à cette synthèse. • Demandez : « Que peut-on faire pour traiter la discrimination à laquelle sont confrontés les orphelins ? », « Quels sont les ressources et services nécessaires pour remédier à cela ? », « Quels sont les ressources et services de la communauté ? » et « Doit-on sortir de la communauté pour trouver de tels services et ressources ? ». • Terminez en passant en revue les informations fournies et en expliquant que le groupe va explorer en détail la manière de gérer cette situation par un plan d'action. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.

• « Comment un enfant vulnérable est-il aussi stigmatisé dans la communauté, à l'école, dans les

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Inclusion sociale : Outil 3

Image 1 : Un enfant vulnĂŠrable

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Inclusion sociale : Outil 3

Image 2 : Un enfant vulnĂŠrable

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Inclusion sociale : Outil 4 Analyse de 24 heures Objectif

• Cet outil fait intervenir le dessin des habitudes quotidiennes. Il a pour but de discuter de la manière dont le genre peut influencer la manière dont les enfants, filles et garçons, sont stigmatisés et exclus de la société. Il examine aussi la manière dont le genre influence les risques qu'encourent les enfants.

Temps nécessaire

• Deux heures minimum, pour deux ensembles de dessins.

Bonne(s) pratique(s)

• Lorsque l'on travaille sur des questions de genre, il est important d'encourager une participation équilibrée. Pour ce faire, il faut progressivement établir la confiance au sein du groupe.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et copies papier à faire

• Copies papier : Dessins d'analyse de 24 heures. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de savoir comment le genre peut influencer la manière dont les garçons et les filles orphelins et vulnérables sont stigmatisés et exclus de la société. Elle examine aussi la manière dont le genre influence les risques qu'encourent les enfants. • Si ce n'est pas encore fait, demandez aux membres de la communauté : « Comment sait-on qu'un enfant est inclus dans la société ? ». Discutez ce point. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre. • Maintenant, demandez à chaque petit groupe d'aborder les principaux problèmes éprouvés par l'orphelin ou l'enfant vulnérable dans sa vie quotidienne. • Demandez aux groupes de femmes et de filles de faire un dessin qui illustre un jour dans la vie d'une orpheline ou d'une fille vulnérable, et aux groupes d'hommes et de garçons de faire un dessin qui illustre un jour dans la vie d'un orphelin ou d'un garçon vulnérable. Les membres de la communauté devraient penser, en particulier, aux risques qu'encourent une fille ou un garçon. Une fille, par exemple, peut courir le risque d’abus sexuel, et un

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garçon peut courir le risque de devenir un criminel ou un enfant soldat. • Demandez au groupe de se mettre d'accord sur la manière de diviser la journée : en heures ou matin, fin de matinée, après-midi, soirée et nuit. • Quand tout le monde a terminé, demandez à chaque groupe d'afficher son dessin au mur ; et ensuite demandez à tout le monde de se déplacer pour regarder les différents dessins, l'un après l'autre. • Demandez à un représentant de chaque groupe d'expliquer le contenu du dessin de son groupe. • Demandez : « Quels sont les problèmes que peut rencontrer une orpheline ou une fille vulnérable, qui peuvent la pousser à prendre des risques et ainsi à être exclue de la société ? ». Quand tout le monde est d'accord sur la nature des problèmes, la personne qui prend des notes peut écrire les problèmes mentionnés. • Demandez : « Quels sont les problèmes que peut rencontrer un orphelin ou un garçon vulnérable, qui peuvent le pousser à prendre des risques et ainsi à être exclu de la société ? ». Quand tout le monde est d'accord sur les problèmes, la personne qui prend des notes peut écrire les problèmes mentionnés. • Demandez s'il y a des différences ou des points communs entre les problèmes et les risques qu'encourent la fille et le garçon.


Inclusion sociale : Outil 4 • Demandez à un volontaire de résumer en quelques mots les problèmes principaux et les risques qu'encourt une fille. • Demandez à un volontaire de résumer en quelques mots les problèmes principaux et les risques qu'encourt un garçon. • Expliquez qu'à une future réunion, la communauté observera en détail la manière dont elle peut confronter les problèmes tels que ceux-ci, mais dès maintenant, bien avant la réunion, il serait bon que les membres de la communauté commencent à réfléchir à la manière dont ils vont traiter ces problèmes. • Demandez à une personne de chaque groupe de faire une copie papier du dessin de son groupe.

les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple d'analyse sur 24 heures. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment dessiner une analyse de 24 heures. Il n'est pas nécessaire de montrer ce dessin aux membres de la communauté : leurs dessins peuvent être très différents de celui-ci.

• Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec

Exemple de travail – Analyse de 24 heures, garçon

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Inclusion sociale : Outil 5 Plan d’action Objectif

• Cet outil a pour but de décider de ce qu'il faut faire pour remédier à la stigmatisation et à la discrimination auxquelles font face les enfants. Le plan d'action est une manière d'identifier les besoins et de s'assurer que les activités, les ressources, les priorités, les obstacles et l'action sont abordées ensemble. Il permet aux membres de la communauté de faire des plans réalisables et correspondant à leurs besoins.

Temps nécessaire

• Le plan d'action doit être fait soigneusement, sans se bousculer. Cela vaut la peine de passer autant de temps que possible sur cette activité. L'élaboration du plan d'action peut prendre plus d'une réunion.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : 1. Actions que peut prendre un individu 2. Actions que peut prendre la communauté 3. Actions que peuvent prendre les organisations.

Matériels requis

• Notes et dessins des précédentes réunions, y compris : - Le bateau coule - Les différentes formes de stigmatisation des enfants. - Dessins d'analyse de 24 heures - Ressources et services - Tableau du plan d'action.

Notes pour le facilitateur

• Cet outil utilise un tableau d'élaboration du plan d'action. Si les membres de la communauté savent lire, le facilitateur peut clarifier l'utilisation du tableau et soutenir les membres de la communauté dans leur travail sur ce tableau. Si, en revanche, les membres de la communauté ne savent pas lire, le facilitateur devra travailler sur les questions de la section « Comment procéder ».

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumé des idées et grandes lignes des plans d'action au niveau des personnes individuelles, de la communauté et des organisations.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de travailler ensemble et voir quelles actions peuvent être entreprises par la communauté pour traiter les problèmes liés à la stigmatisation et à la discrimination des enfants. Expliquez que ce travail en collaboration s'appelle parfois « élaborer un plan d'action » et qu'il doit être fait très soigneusement. • Expliquez qu'un plan d'action peut comporter différentes parties et qu'il peut prendre plus d'une réunion.

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Introduction • Résumez avec les membres de la communauté les questions déjà soulevées sur la stigmatisation et la discrimination des orphelins et enfants vulnérables. Ils devraient inclure : - Comment on se sent quand on est inclus à une structure (construire une structure) - La raison pour laquelle les enfants souffrent d'une discrimination (le bateau coule) - La stigmatisation et la discrimination contre les orphelins et les enfants vulnérables (commentaire d'images)


Inclusion sociale : Outil 5 - Les effets du genre sur la situation des orphelins et enfants vulnérables (analyse de 24 heures) - Les ressources et services pouvant être utilisés pour remédier à la stigmatisation et à la discrimination contre les enfants (commentaire d'images) • Expliquez qu'il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : - Action que peut entreprendre un individu ou une famille — Quand elles comprennent comment se transmet le VIH, les personnes et les familles qui ne permettaient pas, par le passé, à leurs enfants de jouer ou de manger avec un enfant vivant avec le VIH par peur d'une transmission éventuelle, pourraient changer d'avis. - Action que peut entreprendre la communauté — Une communauté peut, par exemple, décider d'organiser une formation pour ses membres, sur la stigmatisation et la discrimination et leurs effets sur les orphelins, les enfants vulnérables et leurs tuteurs. - Action que peuvent entreprendre des organisations — Une école, par exemple, peut organiser un club de l'enfant pour l’enfant, pour faire prendre conscience du problème du VIH/SIDA et pour discuter des problèmes des enfants affectés par le VIH et leurs besoins de prise en charge et de soutien. • Utilisez le tableau du plan d'action pour travailler avec la communauté et planifier la manière dont ses membres agiront à chacun des trois niveaux — ou — soutenez les membres de la communauté qui savent lire dans leur propre travail sur le tableau d'élaboration du plan d'action. • Pour voir comment les gens peuvent agir indivuduellement, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins liés à la stigmatisation et à la discrimination des enfants, qui peuvent être pris en charge par les personnes individuelles ? - Certaines personnes font-elles déjà quelque chose pour répondre à ces besoins ? D'autres personnes pourraient-elles en faire autant ? - Que pourraient faire d'autres personnes pour confronter la stigmatisation et la discrimination dont souffrent les orphelins et enfants vulnérables ? - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à

surmonter cet obstacle ? ». Notez que certains obstacles peuvent être surmontés par l'action communautaire. Actions que peut entreprendre la communauté • Pour voir comment les membres de la communauté peuvent agir, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins liés à la stigmatisation et à la discrimination des enfants, qui peuvent être pris en charge par la communauté ? - Que peut faire la communauté pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Action que peuvent entreprendre des organisations, comme les organisations confessionnelles, les écoles, les services de santé et d'agriculture • Travaillez avec les membres de la communauté sur des actions pouvant être entreprises par les organisations dans la communauté, en posant les questions suivantes : - Quels sont les besoins liés à la stigmatisation et à la discrimination des enfants, qui peuvent être pris en charge par les organisations ? - Que peuvent faire les organisations pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». • Pour chaque activité suggérée, identifiez les organisations auxquelles on peut demander de participer. Posez la question : « Les orphelins ont-ils droit à des services ou à un soutien du gouvernement » et aussi « Comment ces organisations peuvent-elles aider les gens à accéder aux services et soutiens auxquels ils ont droit ? ». • Demandez qui approchera chaque organisation suggérée et qui fera le lien avec cette organisation.

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Inclusion sociale : Outil 5 Une fois que vous avez les réponses à ces questions, présentez la « main du plan d'action ». Expliquez qu'il s'agit d'une méthode qui permet de vérifier tout ce qui doit être fait. Il faut répondre aux questions : Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ? et Où ? QUOI – Quelles différentes activités seront-elles entreprises par la communauté ? Pour chaque activité, est-ce qu’il y en a des ressources de la communauté, qui pourraient soutenir l'activité ? Par exemple : des ONG, des organisations confessionnelles ou d'autres organisations pourraient-elles soutenir l'activité dans la communauté ? Quelles autres ressources externes éventuelles faut-il à la communauté pour qu'elle puisse soutenir l'activité ? QUI — Qui mettra chaque activité en pratique ? Qui d'autre doit-on contacter dans la communauté ? Qui d'autre doit-on contacter en dehors de la communauté ? COMMENT — Comment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? Comment pourra-t-on surmonter les obstacles à l'activité ? QUAND — Quand chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? OÙ — Où chaque activité sera-t-elle mise en pratique ?

• Les membres de la communauté peuvent répartir les tâches du plan d'action entre eux. Passez en revue les points principaux qui doivent être couverts, selon la « main du plan d'action ». • Si le groupe est trop grand, il peut être nécessaire que le groupe choisisse des représentants des personnes âgées, des hommes, des femmes et des enfants, pour développer un plan d'action. • Si nécessaire, rencontrez les représentants après la réunion, pour passer en revue les points principaux qui doivent être couverts selon la « main du plan d'action ». • Demandez aux représentants d'élaborer un plan qui sera partagé avec le reste du groupe à une autre réunion. Conclusion • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Fixez la date et l'heure d'une réunion à laquelle les membres de la communauté partageront la manière dont leurs plans progressent et indiqueront si oui ou non ils ont besoin d'un soutien plus important.

Main du plan d'action

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Inclusion sociale : Outil 5

Besoins des enfants pouvant être traités

Les enfants qui vivent avec le VIH/SIDA et sont affectés par le virus doivent savoir que les membres de la communauté ne les jugent pas et les soutiennent dans leur situation. Empêcher les jeunes garçons vulnérables de prendre des risques, comme la criminalité.

Activités pour répondre aux besoins

Porter un ruban rouge.

Encourager les membres de la famille et les amis à inclure les garçons dans des activités positives, comme le football.

Monter un groupe communautaire qui visiterait les orphelins chez eux et leur parlerait de choses de la vie de tous les jours.

Organiser des clubs d'activités pour les garçons, menés par des bénévoles.

Les orphelins se sentent exclus et ont besoin d'un soutien moral et d'un contact social régulier avec les adultes.

Empêcher les jeunes garçons vulnérables de prendre des risques, comme la criminalité.

Les enfants qui vivent avec et sont affectés par le VIH/SIDA ont besoin de l'attention des professionnels de la santé.

Les professionnels de la santé peuvent être formés sur l'effet de la stigmatisation et de la discrimination sur les enfants et sur des approches non discriminatoires des soins et des traitements pour les enfants.

Empêcher les jeunes filles vulnérables de Les ONG existantes peuvent organiser un prendre des risques, comme la prostitution. projet de génération des revenus pour les filles.

Jusqu’à quel point cette action répondra-t-elle au besoin ? Complètement Pas du tout

Manque de bâtiments.

Les professionnels de la santé ne veulent pas vraiment assister à des réunions supplémentaires.

Les gens ne veulent pas s'engager vis-à-vis d'un groupe communautaire.

Manque de bénévoles.

Les gens ont peur des enfants qui vivent avec ou sont affectés par le VIH/SIDA.

Les gens ne savent peut-être pas ce que signifie le ruban rouge.

Y a-t-il des obstacles ?

Contacter le ministère responsable du bâtiment.

Rencontrer le directeur local de la santé et lui parler des besoins en formation et des périodes opportunes de formation.

Monter un projet par lequel les voisins d'orphelins sont encouragés à passer du temps à leur parler.

Tenir des réunions pour promouvoir le bénévolat, surtout en encourageant la participation des garçons plus grands.

Promouvoir l'éducation à base communautaire sur le VIH/SIDA, la stigmatisation et la discrimination.

Mener une campagne d'information sur le besoin des enfants et des adultes vivant avec le VIH/SIDA d'être soutenus.

Activités supplémentaires suggérées

Tableau montrant comment les communautés peuvent évaluer et planifier l’action : Inclusion sociale

Actions que peut entreprendre un individu Actions que peut entreprendre la communauté

Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations

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Personnes âgées tutrices Les outils de cette section examinent la manière dont les communautés peuvent travailler ensemble pour soutenir les personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la section sur les personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique. Dans les outils qui suivent, le terme « personnes âgées tutrices » désigne les personnes âgées qui s'occupent d'orphelins et d'enfants vulnérables. Cette prise en charge peut recouvrir un soutien économique ou la

garde des enfants. Lorsqu'ils utilisent ces outils, les facilitateurs devraient rechercher les différentes manières dont les personnes âgées s'occupent des enfants, et utiliser les termes locaux pour décrire les personnes âgées qui assurent cette fonction.

Contenu Outil 1 : Attitudes envers l'âge des personnes, et la relation entre personnes âgées et enfants Outil 2 : Analyse de 24 heures Outil 3 : Plan d'action

Outil 1 : Attitudes envers les personnes âgées et la relation entre personnes agées et enfants Objectif

• Cet outil de dessin a pour but de promouvoir le débat et la compréhension partagée de ce qui est bien et de ce qui est difficile, quand on est vieux et quand on est un enfant. Il explore aussi la relation entre les personnes âgées et les enfants.

Temps nécessaire

• L'outil 1 et l'outil 2 peuvent être utilisés à la même réunion. • Outil 1 : une heure et demi minimum. • Outil 2 : une heure minimum.

Bonnes(s) pratique(s)

• Si cet outil est utilisé avec un groupe mixte de membres de la communauté constitué de personnes âgées et d'enfants, assurez-vous de créer des règles de base qui incluent le fait d'être sensible les uns envers les autres et de respecter l'opinion de chaque personne.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur les personnes âgées tutrices et leurs relations avec les enfants. • Copies papier : Dessins, si nécessaire.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de mieux comprendre les points communs et les différences entre les personnes âgées et les enfants, et d'explorer la relation entre les personnes âgées et les enfants. • Assurez-vous que les règles de base de la réunion sont créées.

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• Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes comme suit : un groupe de personnes âgées, un groupe d'enfants et deux groupes de membres généraux de la communauté. • Commencez par un exercice de visualisation, en demandant à tout le monde de fermer ses yeux et de se détendre.


Personnes âgées tutrices : Outil 1 • Demandez au groupe de garder les yeux fermés et de penser à un enfant typique. À quoi ressemble l'enfant ? Pensez à ses yeux, à la forme de son visage, à ses cheveux. Comment l'enfant est-il habillé ? Que fait l'enfant ? Est-il seul ou avec d'autres personnes ? S'il est avec d'autres personnes, qui sont ces personnes ? • Demandez au groupe de garder toujours les yeux fermés et de penser à une personne âgée typique. Demandez au groupe de penser à l'âge de cette personne. A-t-elle 50, 60, 70 ou 80 ans ? À quoi ressemble la personne âgée ? Pensez à ses yeux, à la forme de son visage, à ses cheveux. Comment la personne âgée est-elle habillée ? Que fait la personne ? Est-elle seule ou avec d'autres personnes ? Si elle est avec d'autres personnes, qui sont ces personnes ? • Maintenant, demandez aux gens d'ouvrir leurs yeux. Demandez au groupe des personnes âgées et à un des groupes généraux de la communauté de travailler en groupes séparés, et de discuter des images qu'ils ont vues. Ils doivent faire un dessin basé sur leur vision d'un enfant typique.

quand on est vieux ? Que ressentent les personnes âgées ? Les personnes âgées ressentent-elles toutes la même chose ? • Discutez de situations dans lesquelles les enfants et les personnes âgées sont réunis. Que font-ils dans ces situations ? Comment se soutiennent-ils les uns les autres ? • Demandez à une personne de résumer la manière dont la communauté définit les personnes âgées et les enfants. • Demandez à une autre personne de résumer les situations que partagent les personnes âgées et les enfants. • Remercier les gens de l’excellent travail et de leur participation. Fixer la date et L’heure de la prochaire réunion.

• Dans le même temps, demandez au groupe des enfants et à un des groupes généraux de la communauté de travailler en groupes séparés, et de discuter des images qu'ils ont vues. Ils doivent faire un dessin basé sur leur vision d'une personne âgée typique. • Demandez à un représentant de chaque groupe de présenter le dessin de son groupe au reste des participants. • Dans le grand groupe, discutez des dessins, en particulier : Les enfants sont-ils tous identiques ? Les personnes âgées sont-elles toutes identiques ? Quelles sont les différences entre le fait d'être jeune et le fait d'être vieux ? Qu'est-ce qui est bien quand on est un enfant ? Qu'est-ce qui est difficile quand on est un enfant ? Que ressentent les enfants ? Tous les enfants ressentent-ils la même chose ? Qu'est-ce qui est bien quand on est vieux ? Qu'est-ce qui est difficile

Des enfants font un dessin au sol

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Personnes âgées tutrices : Outil 2 Analyse de 24 heures Objectif

• Cet outil de dessin a pour but de faire mieux comprendre la vie des personnes âgées tutrices et les problèmes qu'elles éprouvent.

Temps nécessaire

• L'outil 1 et l'outil 2 peuvent être utilisés à la même réunion. • Outil 1 : une heure et demi minimum. • Outil 2 : une heure minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Encourager les gens à faire confiance à ce que disent les personnes âgées.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur : - Les problèmes principaux des personnes âgées tutrices d'enfants. - Les ressources et les services utilisés par les personnes âgées tutrices et les ressources et services supplémentaires nécessaires. • Copies papier : Dessins d'analyse de 24 heures. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion se concentre essentiellement sur la vie des personnes âgées tutrices. • Demandez aux membres de la communauté : « Quelles sont les différentes manières dont les personnes âgées s'occupent des orphelins et enfants vulnérables ? ». • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre. • Demandez à chaque petit groupe de discuter des activités quotidiennes des personnes âgées tutrices. Par exemple, elles se lèvent tôt le matin et font du thé et du porridge, pour que les enfants soient nourris avant d'aller à l'école, ou elles travaillent aux champs pour produire la nourriture pour les enfants dont elles s'occupent. • Expliquez que vous voudriez maintenant que chaque groupe dessine une journée dans la vie d'une personne âgée tutrice. • Demandez au groupe de se mettre d'accord sur la manière de diviser la journée : en heures ou matin, fin de matinée, après-midi, soirée et nuit.

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• Quand tout le monde a terminé, demandez à chaque groupe d'afficher son dessin au mur ; et ensuite demandez à tout le monde de se déplacer pour regarder les différents dessins, l'un après l'autre. • Demandez à un représentant de chaque groupe d'expliquer le contenu du dessin de son groupe. Les facilitateurs devraient alors noter le sexe de la personne figurant sur le dessin : « Les hommes et les femmes s'occupent-ils des enfants de la même manière ? », « Quels sont les différents rôles joués par les hommes et les femmes ? » et « Quelles sont les différences entre les rôles des hommes et les rôles des femmes ? ». • Demandez : « Que nous disent ces dessins sur les bonnes choses de la vie d'une personne âgée tutrice dans notre communauté ? » et « Quelles sont les autres bonnes choses dans la vie d'une personne âgée tutrice, qui ne figurent pas sur les dessins ? ». • Demandez ensuite : « Que nous disent ces dessins sur les problèmes auxquels sont confrontées les personnes âgées tutrices ? » et « Les personnes âgées tutrices ont-elles d'autres problèmes qui ne figurent pas sur ces dessins ? ».


Personnes âgées tutrices : Outil 2 • Une fois la discussion sur tous les dessins terminée, demandez à un membre du groupe de résumer en quelques mots les principaux problèmes identifiés par les dessins. Demandez à une personne de chaque groupe de faire une copie papier du dessin de son groupe. • Demandez : « Que peut-on faire pour améliorer la vie d'une personne âgée tutrice ? », « Quels sont les ressources et services nécessaires pour soutenir les personnes âgées tutrices ? », « Quels sont les ressources et services de la communauté ? » et « Doit-on sortir de la communauté pour trouver de tels services et ressources ? ». • Expliquez qu'il est important d'apprendre des membres de la communauté qui n'ont pas participé à la réunion d'aujourd'hui, s'ils sont d'accord ou non

avec les idées qui ont été abordées, et s'ils ont de nouvelles idées à ajouter. De cette manière, chaque membre de la communauté a une chance de participer, et sent que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dans laquelle ceux qui ont pu participer aujourd’hui vont le faire. • Remerciez tout le monde de l’excellent travail et de la participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple d'analyse sur 24 heures. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment dessiner une analyse de 24 heures. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs dessins peuvent être très différents de celui-ci.

Exemple de travail – Analyse de 24 heures, personne âgée tutrice

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Personnes âgées tutrices : Outil 3 Plan d’action Objectif

• Cet outil a pour objectif de permettre aux membres de la communauté de créer un plan d'action. Ce plan d'action doit décrire ce qu'ils veulent faire pour soutenir les personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables. Le plan d'action est une manière d'identifier les besoins et de s'assurer que les activités, les ressources, les priorités, les obstacles et l'action sont abordées ensemble. Il permet aux membres de la communauté de faire des plans réalisables et correspondant à leurs besoins.

Temps nécessaire

• Le plan d'action doit être fait soigneusement, sans se bousculer. Cela vaut la peine de passer autant de temps que possible sur cette activité. L'élaboration du plan d'action peut prendre plus d'une réunion.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : 1. Actions que peut prendre un individu 2. Actions que peut prendre la communauté 3. Actions que peuvent prendre les organisations.

Matériels requis

• Notes et dessins des précédentes réunions, y compris : - Personnes âgées tutrices et leurs relations avec les enfants - Problèmes principaux des personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables - Ressources et services utilisés par les personnes âgées tutrices et les ressources et services supplémentaires nécessaires • Tableau du plan d'action.

Notes pour le facilitateur

• Cet outil utilise un tableau d'élaboration du plan d'action. Si les membres de la communauté savent lire, le facilitateur peut clarifier l'utilisation du tableau et soutenir les membres de la communauté dans leur travail sur ce tableau. Si, en revanche, les membres de la communauté ne savent pas lire, le facilitateur devra travailler sur les questions de la section « Comment procéder ».

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumé des idées et des plans d'action au niveau des personnes individuelles, de la communauté et de l'organisation.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de travailler ensemble pour voir quelles actions peuvent être entreprises par la communauté pour soutenir les personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables. Expliquez que ce travail en collaboration s'appelle parfois « élaborer un plan d'action » et qu'il doit être fait très soigneusement. • Expliquez qu'un plan d'action peut comporter différentes parties et qu'il peut prendre plus d'une réunion.

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Introduction • Résumez avec les membres de la communauté les problèmes déjà soulevés sur la vie des personnes âgées tutrices. Ils devraient inclure : - Attitudes envers les personnes âgées, et relation entre personnes âgées et enfants (visualisation et dessins) - Problèmes que connaissent les personnes âgées tutrices (analyse de 24 heures) - Ressources et services disponibles aux personnes âgées tutrices (analyse de 24 heures).


Personnes âgées tutrices : Outil 3 • Expliquez qu'il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : - Action que peut entreprendre un individu ou une famille – Par exemple, un individu ou une famille peut proposer d'aider au travail de la terre, quand une personne âgée est faible. - Action que peut entreprendre la communauté – La communauté peut, par exemple, décider de monter un groupe de bénévoles qui aidera les personnes âgées tutrices dans leurs tâches ménagères. - Action que peuvent entreprendre des organisations – Une association de parents d'élèves peut, par exemple, monter un programme qui permette aux personnes âgées tutrices assistant aux réunions de l'école, de s'associer à une autre personne qui pourrait soutenir la personne âgée à la réunion. • Utilisez le tableau du plan d'action pour travailler avec la communauté et planifier la manière dont ses membres agiront à chacun des trois niveaux – ou – soutenez les membres de la communauté qui savent lire dans leur propre travail sur le tableau d'élaboration du plan d'action. Actions que peut entreprendre un individu ou une famille • Pour voir comment les gens peuvent agir indivuduellement, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins des personnes âgées tutrices, qui peuvent être pris en charge par les personnes individuelles ? - Certaines personnes font-elles déjà quelque chose pour répondre à ces besoins ? D'autres personnes pourraient-elles en faire autant ? - Que peut-on faire d'autre pour répondre aux besoins des personnes âgées tutrices d'enfants? - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle aider à apporter au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Notez que certains obstacles peuvent être surmontés par l'action communautaire. Actions que peut entreprendre la communauté • Pour voir comment les membres de la communauté peuvent agir, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins des personnes âgées tutrices, qui peuvent être pris en charge par la communauté ?

- Que peut faire la communauté pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Action que peuvent entreprendre des organisations, comme les organisations confessionnelles, les écoles, les services de santé et d'agriculture • Travaillez avec les membres de la communauté sur des actions qui peuvent être entreprises par les organisations dans la communauté, en posant les questions suivantes : - Quels sont les besoins des personnes âgées tutrices, qui peuvent être pris en charge par les organisations ? - Que peuvent faire les organisations pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». • Pour chaque activité suggérée, identifiez les organisations auxquelles on peut demander de participer. Posez la question : « Les personnes âgées tutrices d'orphelins et enfants vulnérables ont-elles droit à des services ou à un soutien du gouvernement ? » et aussi « Comment ces organisations peuvent-elles aider les personnes âgées tutrices à accéder aux services et soutiens auxquels elles ont droit ? ». • Demandez qui approchera chaque organisation suggérée et qui fera le lien avec cette organisation. • Une fois que vous avez les réponses à ces questions, présentez la « main du plan d'action ». Expliquez qu'il s'agit d'une méthode qui permet de vérifier tout ce qui doit être fait. Il faut répondre aux questions : Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ? et Où ?

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Personnes âgées tutrices : Outil 3 QUOI – Quelles différentes activités seront-elles entreprises par la communauté ? Pour chaque activité, regardez les ressources existantes de la communauté, qui pourraient soutenir l'activité ? Par exemple : des ONG, des organisations confessionnelles ou d'autres organisations pourraient-elles soutenir l'activité dans la communauté ? Quelles autres ressources externes éventuelles faut-il à la communauté pour qu'elle puisse soutenir l'activité ? QUI – Qui mettra chaque activité en pratique ? Qui d'autre doit-on contacter dans la communauté ? Qui d'autre doit-on contacter en dehors de la communauté ? COMMENT – Comment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? Comment pourra-t-on surmonter les obstacles à l'activité ? QUAND – Quand chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? OÙ – Où chaque activité sera-t-elle mise en pratique ?

• Les membres de la communauté peuvent répartir les tâches du plan d'action entre eux. Passez en revue les points principaux qui doivent être couverts, grâce à la « main du plan d'action ». • Si le groupe est trop grand, il peut être nécessaire de choisir des représentants des personnes âgées, des hommes, des femmes et des enfants, pour développer un plan d'action. • Si nécessaire, rencontrez les représentants après la réunion, pour passer en revue les points principaux qui doivent être couverts grâce à la « main du plan d'action ». • Demandez aux représentants d'élaborer un plan qui sera partagé avec le reste du groupe à une autre réunion.

Conclusion • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

Main du plan d’action

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• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Fixez la date et l'heure d'une réunion à laquelle les membres de la communauté partageront la manière dont leurs plans progressent et indiqueront si oui ou non ils ont besoin d'un soutien plus important.


Personnes âgées tutrices : Outil 3

Besoins des enfants et familles vulnérables

Activités pour répondre aux besoins

Visiter mon voisin/ma voisine qui a besoin d'aide avec ses petits enfants.

Proposer d'aider à préparer la terre, à planter et à sarcler.

Aider aux tâches ménagères.

Le village met de côté deux champs.

Aider à préparer la terre pour les semailles et le sarclage.

La terre doit être réservée pour être cultivée par les personnes âgées.

Les écoles doivent s'arranger pour que les horaires des réunions conviennent aux personnes âgées tutrices.

Acheter une charrue communautaire.

Besoin de participer aux réunions à l'école.

Les services de santé doivent offrir un soutien pratique, y compris une formation, aux personnes âgées tutrices, pour les aider à s'occuper des membres mourants de leur famille.

Besoin d'une charrue pour faciliter le travail de la terre.

Les personnes âgées tutrices doivent être soutenues par les services de santé dans leur prise en charge des membres d'une famille souffrant d'une maladie mortelle.

Jusqu’à quel point cette action répondra-t-elle au besoin ? Complètement Pas du tout

Les services de santé ne peuvent peut-être pas offrir de soutien supplémentaire.

Les enseignants n'ont pas assez de temps.

Manque de fonds.

Pas assez de terre pour les personnes âgées tutrices.

Cela ne peut aider qu'une personne.

On n'a déjà pas beaucoup de temps, et le travail de la terre à la main prend beaucoup de temps.

Y a-t-il des obstacles ?

Monter un groupe défendant l'initiative de ce soutien.

Travailler avec les directeurs de l’école et les responsables locaux de l'éducation, pour aider les enseignants.

Organiser une levée de fonds pour acheter une charrue. Travailler avec les services de l'agriculture.

Davantage de gens doivent offrir des parcelles de terre réservée.

Travailler avec un groupe confessionnel pour monter un groupe de bénévoles.

Investir en moyens communautaires (par exemple, charrues, animaux de trait.)

Activités supplémentaires suggérées

Tableau montrant comment les communautés peuvent évaluer et planifier l’action : personnes âgées tutrices

Actions que peut entreprendre un individu Actions que peut entreprendre la communauté Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations

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Renforcement économique Les outils de cette section explorent la manière dont les communautés peuvent travailler ensemble, pour aider les orphelins et les enfants vulnérables à gérer les effets de la pauvrété dans leur vie. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la note thématique sur le renforcement économique de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Contenu Outil 1 : Graphique circulaire Outil 2 : Commentaire d'images Outil 3 : Diagramme des ressources de la communauté Outil 4 : Plan d'action

Outil 1 : Graphique circulaire Objectif

• Cet outil a pour objectif d'explorer en détail comment certains enfants gagnent leur vie.

Temps nécessaire

• L'outil 1 et l'outil 2 peuvent être utilisés à la même réunion. • Outil 1 : Une heure minimum. • Outil 2 : Une heure minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• N'utilisez pas de papier ni de feutres pour cet exercice. Si ce matériel est utilisé, il sera très difficile d'ajouter de nouveaux segments au cercle.

Matériels requis

Il est plus facile de travailler avec du matériel qui permet de changer la taille des différents segments du cercle. Par exemple : • Un très grand bol rempli de blé ou de sable, et de petits bâtons pour créer les divisions. • Un grand cercle tracé sur le sol, et des bâtons pour créer les segments. • Si ce matériel n’est pas disponible, utiliser un tableau et de la craie ou un mur et du charbon.

Notes pour le facilitateur

• Le graphique circulaire consiste en un cercle subdivisé en portion dont la taille des portions du cercle dépend de l'importance de l’information qu’elle traite par rapport à une autre information. Si, par exemple, un groupe recueille des informations sur les différentes manières dont les revenus du foyer sont dépensés, on peut montrer clairement à travers un graphique circulaire que plus d'argent est dépensé pour l'école ou pour la nourriture. • La réalisation de cet outil peut être facile une fois que l'idée de division d'un cercle en portion est clairement perçue par les participants.

Notes et reproduction sur papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur la manière dont nous aimerions que nos enfants soient soutenus. • Reproduction sur papier : Les dessins des graphiques circulaires réalisés par les participants. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour objectif d'explorer en détail les différents aspects sur lesquels repose la vie des enfants. • Puis, discutez avec les membres de la communauté : « Comment peut-on dire qu’un enfant a tout ce qui lui

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faut ? », « Qui est le pourvoyeur financier des enfants dans une famille ? par exemple : qui achète les vêtements, qui procure la nourriture, qui paie les frais de scolarité ? ». • Posez la question : « Tous les enfants de la communauté ont-ils ce qui leur faut, à savoir, vêtements, nourriture, scolarité ? ».


Renforcement économique : Outil 1 • Expliquez que cette réunion est une session au cours de laquelle les membres de la communauté examineront de près ce qui se passe lorsqu’un enfant n'est plus pris en charge par sa famille ou, quand sa famille n'a plus les mêmes moyens qu'avant pour le prendre en charge, à cause de la maladie ou de la mort de l'un des pourvoyeurs. La réunion examine la manière dont les communautés peuvent travailler ensemble pour aider les orphelins et les enfants vulnérables à gérer les effets de la pauvreté dans leur vie.

moyennement répandue ou, très peu répandue pour subvenir à ses propres besoins. Déplacez les bâtons pour refléter les commentaires des participants. • Demandez à un membre volontaire de la communauté de reproduire le graphique circulaire final sur la plus grande feuille de papier disponible.

• Expliquez qu’il s’agira pour les membres de la communauté d’étudier les différentes manières dont les orphelins et les enfants vulnérables assurent leurs propres besoins. Les orphelins et les enfants vulnérables peuvent, par exemple, cultiver leurs propres champs ou travailler au marché pour gagner de l'argent ou de la nourriture.

• Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

• Demandez à un ou deux membres de la communauté de donner un exemple sur la façon dont les orphelins ou enfants vulnérables assurent leurs propres besoins.

• Remerciez les gens de leur participation à la discussion. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.

• Demandez au groupe de constituer de petits groupes de trois personnes. Demandez à chaque petit groupe de réfléchir à toutes les différentes manières dont les orphelins et enfants vulnérables assurent leurs propres besoins.

Voici un exemple de graphique circulaire. Il n'est pas nécessaire de montrer ce graphique aux membres de la communauté. Il s'agit uniquement, d'aider le facilitateur pour expliquer aux membres de la communauté comment dessiner un graphique circulaire.

• Démontrez aux membres de la communauté que le graphique circulaire est constitué de plusieurs portions de tailles différentes en fonction de l'importance de l’information qu’elles représentent.

• Passez dans les groupes et demandez à chaque groupe d'indiquer une façon spécifique dont les enfants assurent leurs besoins. • Demandez à un volontaire de dessiner des symboles représentant les réponses des groupes. Lorsque chaque groupe de trois personnes donne son exemple, le volontaire dessine un symbole différent. • Placez le symbole sur le graphique circulaire et, avec la communauté, décidez de la taille que devrait avoir cette portion du graphique. • Ajoutez des portions supplémentaires au graphique si cela est nécessaire. • Examinez les différentes manières dont les orphelins et enfants vulnérables assurent leurs besoins, et demandez aux membres de la communauté de se prononcer sur celle qui, parmis les autres est la plus essentielle. Déplacez les bâtons pour agrandir cette portion du cercle. Ensuite, examinez chaque élément représenté et demandez s'il s'agit d'une pratique très répandue,

Graphique circulaire, avec des symboles

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Renforcement économique : Outil 2 Commentaire d’images Objectif

• Cet outil a pour but d'observer en détail : - La situation économique d'un enfant vulnérable - La situation économique d'un orphelin.

Temps nécessaire

• Une heure minimum pour chaque image.

Bonne(s) pratique(s)

• Quand on travaille avec de grands groupes, il peut être difficile pour certains de voir l'image. Il est donc très important de bien faire circuler l'image, pour que tout le monde la voie.

Matériels requis

• Deux images (voir pages 63 and 64).

Notes et copies à faire

• Notes : Résumer la discussion sur les effets de la pauvreté dans la vie des enfants, et sur les idées de remèdes à cette situation.

Comment procéder

votre communauté? ». « Quels problèmes financiers cela entraîne-t-il dans la vie des orphelins de cette communauté ? ».

• Expliquez que l'objectif de cette réunion est de se concentrer sur les effets de la pauvreté dans la vie des orphelins et enfants vulnérables.

• Demandez à un membre de la communauté de résumer la discussion.

• Montrez l'image 1 (Enfant vulnérable) aux membres de la communauté, et demandez-les dans un premier temps de discuter de ce point : « Que montre l'image ? ». Le but de la discussion est de faire en sorte que les membres de la communauté identifient ce qui se passe sur l'image.

• Expliquez que lors d’une prochaine réunion, la communauté observera en détail la manière dont elle peut traiter ces problèmes. En attendant, il serait bon que les membres de la communauté commencent déjà à réfléchir à la manière dont ils vont traiter tels problèmes.

• Posez la série des questions suivantes : « Est-ce qu'il se passe des choses similaires au sein de votre communauté ? ». « Quels problèmes financiers cela entraîne-t-il dans la vie des enfants vulnérables de votre communauté ? ».

• Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

• Demandez à un volontaire de passer en revue les informations fournies. La personne qui prend des notes peut aider à cette synthèse. • Montrez l'image 2 (Enfant orphelin) aux membres de la communauté, et demandez-les : « Que montre l'image ? ». Le but de la discussion est de faire en sorte que les membres de la communauté identifient ce qui se passe sur l'image. • Posez la série des questions suivantes aux membres de la communauté : « Est-ce qu'il se passe actuellement des choses semblables au sein de votre communauté ? Pensez-vous qu’à l’avenir ces choses se produiront dans

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• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.


Renforcement ĂŠconomique : Outil 2

Image 1 : un enfant vulnĂŠrable

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Renforcement ĂŠconomique : Outil 2

Image 2 : un enfant orphelin

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Renforcement économique : Outil 3 Diagramme des ressources de la communauté Objectif

• Cet outil a pour but d'identifier et d'aborder les ressources et les services qui pourraient être utilisés pour aider les enfants sur le plan économique. Il se concentre sur : - Les ressources et services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants, mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir ou, les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté.

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

Lorsque vous faites un diagramme, il est important que : • Les membres de la communauté se concentrent sur les ressources et services destinés aux enfants. • Les facilitateurs reconnaissent que dans la discussion, les enfants ont beaucoup à offrir. En effet, les enfants utilisent des ressources différentes de celles des adultes, et ont une idée claire des ressources qu'ils utilisent et qu'ils aimeraient utiliser. • Le facilitateur précise exactement la tâche à réaliser à chaque étape du processus d'élaboration du diagramme. • La réalisation de cet outil peut prendre beaucoup de temps ; surtout avec un grand groupe.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et copies papier à faire

• Reproductions sur papier : les dessins des ressources communautaires liées au renforcement économique des enfants. Elles devraient inclure : - Toutes les ressources et tous les services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants mais, que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir ou les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez qu'à cette réunion, les membres de la communauté vont examiner les différents types de ressources et services qui pourraient être utilisés pour améliorer la manière dont les orphelins et enfants vulnérables assurent leurs propres besoins et ceux de leurs familles. • Récapitulez les différents types de ressources et services abordés lors des réunions de la Vue d'ensemble. Pour clarifier les ressources et les services liés aux façons dont les enfants gagnent leur vie, mentionnez les quatre grandes catégories et demandez des exemples qui les concernent :

1. Ressources et services basés sur la terre 2. Ressources et services basés sur les constructions 3. Ressources humaines 4. Autres ressources et services. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranches d'âges et par genre. • Demandez à chaque groupe de dessiner la silhouette d'un enfant. - Ressources et services qu'utilisent les enfants : à la gauche de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les services qui aident actuellement les orphelins et les enfants vulnérables à assurer leurs besoins.

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Renforcement économique : Outil 3 - Ressources et services que les enfants pourraient utiliser : à la droite de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les services qui pourraient aider les orphelins et les enfants vulnérables à satisfaire leurs besoins mais, qui actuellement ne sont pas utilisés à cette fin. - Nouvelles ressources et nouveaux services : sous l'enfant, chaque groupe devrait dessiner les nouvelles ressources et les nouveaux services nécessaires pour aider les orphelins et enfants vulnérables à améliorer leur situation économique. Il peut s'agir de ressources qui pourraient être fournies par la communauté ou, de ressources provenant de l'extérieur de la communauté.

Voici un exemple de diagramme de ressources communautaires : renforcement économique. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment faire un diagramme des ressources communautaires. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci.

• Demandez à chaque groupe de présenter son dessin aux autres groupes, et engagez une discussion générale sur le travail effectué en faisant ressortir les points communs et les différences entre les dessins. • Le facilitateur devrait résumer les informations qui ont été recueillies à partir de tous les dessins créés. • Si les dessins ont été faits sur le sol, demandez à un volontaire de chaque groupe de reproduire le dessin de son groupe sur papier. • Remettez les dessins au membre de la communauté désigné pour en prendre soin ou, nommez quelqu'un qui prendra soin de tous les dessins reproduits sur papier et les notes afin de les apporter aux prochaines réunions. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.

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Exemple de travail d'un diagramme des ressources communautaires (incomplet)


Renforcement économique : Outil 4 Plan d’action Objectif

• L’objectif de cet outil est d’aider les membres de la communauté à élaborer un plan d'action qui décrit ce qu'ils veulent faire pour aider les enfants pauvres. Le plan d'action est un procédé pour identifier les besoins, s'assurer que les activités, les ressources, les priorités, les obstacles ainsi que les actions à entreprendre sont abordées ensemble. Il permet aux membres de la communauté de faire des projets réalisables et correspondant à leurs besoins.

Temps nécessaire

• Le plan d'action doit être fait soigneusement, sans se précipiter. Cela vaut la peine de passer autant de temps que nécessaire sur cette activité. L'élaboration du plan d'action peut nécessiter plus d'une réunion.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : 1. Actions que peut entreprendre un individu 2. Actions que peut entreprendre la communauté 3. Actions que peuvent entreprendre les organisations.

Matériels requis

• Notes et dessins des précédentes réunions, y compris : - Graphique circulaire - Résultat du commentaire d'images - Diagramme des ressources de la communauté - renforcement économique. • Tableau du plan d'action.

Notes pour le facilitateur

• Le plan d'action est un outil qui se présente sous forme de tableau. Si les membres de la communauté savent lire, le facilitateur peut leur expliquer l'utilisation du tableau, et les appuyer dans le travail de remplissage. Si, en revanche, les membres de la communauté ne savent pas lire, le facilitateur devra travailler sur les questions de la section « Comment procéder ».

Notes et reproductions sur papier à faire

• Notes – Résumer les idées et relever les actions individuelles, les actions communautaires et les actions qu’envisagent les organisations.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de réfléchir ensemble sur les actions qui peuvent être entreprises par la communauté pour agir contre la pauvreté que connaissent les enfants. Expliquez qu’on dit souvent de ce travail collectif « élaborer un plan d'action ». C’est un travail qui doit être réalisé très soigneusement. • Expliquez qu'un plan d'action peut comporter plusieurs composantes, et peut nécessiter plus d'une réunion. Introduction • Résumez avec les membres de la communauté les problèmes déjà soulevés sur la pauvreté des orphelins et enfants vulnérables. Ce résumé devrait comprendre :

- La façon dont nous aimerions que nos enfants soient pris en charge et aient ce qui leur faut [discussion autour de la réalisation du graphique circulaire] - Comment les besoins des orphelins et les enfants vulnérables sont satisfaits actuellement [graphique circulaire] - Les effets de la pauvreté sur la vie des orphelins et enfants vulnérables [commentaire d'images] - Les ressources et services de la communauté qui sont utilisés ou qui pourraient être utilisés ou, les nouveaux services pouvant être développés pour lutter contre la pauvreté que connaissent les orphelins et enfants vulnérables. [Diagramme des ressources de la communauté – renforcement économique.] •Expliquez qu'il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents :

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Renforcement économique : Outil 4 - Action que peut entreprendre un individu ou une famille – Un individu ou une famille peut par exemple, décider de montrer à un enfant comment travailler la terre pour se nourrir et dépendre moins de l'argent. - Action que peut entreprendre la communauté – Une communauté peut par exemple, décider de créer un centre où les enfants peuvent apprendre une série de compétences leur permettant de générer des revenus. - Action que peuvent entreprendre des organisations Une église peut par exemple, monter un projet de création de revenus pour les enfants. • Utilisez le tableau du plan d'action pour travailler avec la communauté et planifier la façon dont ses membres agiront à chacun des trois niveaux – ou – soutenez les membres de la communauté qui savent lire à travailler eux-mêmes sur le tableau d'élaboration du plan d'action. Actions que peut entreprendre un individu ou une famille • Pour voir comment les gens peuvent individuellement agir, posez les questions suivantes : - Quels sont les problèmes liés à la pauvreté des enfants qui peuvent être résolus par chaque individu ? - Certaines personnes font-elles déjà quelque chose pour répondre à ces besoins ? D'autres personnes pourraient-elles en faire autant ? - Qu'est-ce que d'autres personnes pourraient faire pour traiter le problème de la pauvreté des orphelins et enfants vulnérables ? - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? » - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? » - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Notez que certains obstacles peuvent être surmontés par l'action communautaire. Actions que peut entreprendre la communauté • Pour voir comment les membres de la communauté peuvent agir, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins des enfants pauvres qui peuvent être pris en charge par la communauté ? - Que peut faire la communauté pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez :

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« Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? » - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? » - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Actions que peuvent entreprendre des organisations telles que les organisations confessionnelles, les écoles, les services de santé et d'agriculture • Travaillez avec les membres de la communauté sur des actions pouvant être entreprises par les organisations au sein de la communauté, en posant les questions suivantes : - Quels sont les problèmes liés à la pauvreté des enfants, qui peuvent être pris en charge par les organisations ? - Que peuvent faire les organisations pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? » - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? » - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». • Pour chaque activité suggérée, identifiez les organisations auxquelles on peut demander de participer. Posez la question : « Les orphelins ou les personnes tutrices ont-ils droit à des services ou à un soutien du gouvernement ? » ; « Comment ces organisations peuvent-elles aider les gens à accéder aux services et soutiens auxquels ils ont droit ? ». • Demandez qui approchera chaque organisation proposée et qui fera le lien avec cette organisation. • Une fois que vous avez les réponses à ces questions, présentez la « main du plan d'action ». Expliquez qu'il s'agit d'une méthode qui permet de vérifier tout ce qui doit être fait. Pour cela, il faut répondre aux questions : Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ? et Où ? QUOI – Quelles différentes activités seront-elles entreprises par la communauté ? Pour chaque activité, regardez les ressources existantes de la communauté, qui pourraient soutenir l'activité ? Par exemple : existe-il des ONG, des organisations confessionnelles ou, d'autres organisations qui pourraient-elles soutenir l'activité dans la communauté ? Quelles autres ressources externes


Renforcement économique : Outil 4 éventuelles faut-il à la communauté pour qu'elle puisse soutenir l'activité ? QUI – Qui mettra chaque activité en pratique ? Qui d'autre doit-on contacter dans la communauté pour aider à cela ? Qui d'autre doit-on contacter en dehors de la communauté ? COMMENT – Comment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? Comment peut-on surmonter les obstacles liés à l'activité ? QUAND – A quel moment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? OÙ – Où mettre en pratique chaque activité ?

• Les membres de la communauté peuvent répartir les tâches du plan d'action entre eux. Passez en revue les principales questions de la « main du plan d'action ». • Si le groupe est trop grand, il peut être nécessaire pour lui de choisir des représentants (des personnes âgées, des hommes, des femmes et des enfants) pour développer un plan d'action. • Si nécessaire, rencontrez les représentants après la réunion, pour passer en revue les principaux points qui doivent être abordés à travers la « main du plan d'action ». • Demandez aux représentants d'élaborer un plan qui sera partagé avec le reste du groupe à une autre réunion. Conclusion • Expliquez qu'il est important d'apprendre des membres de la communauté qui n'ont pas participé à la réunion d'aujourd'hui, s'ils sont d'accord ou non avec les idées qui ont été abordées, et s'ils ont de nouvelles idées à ajouter. De cette manière, chaque membre de la communauté a une chance de participer, et sent que le plan lui appartient. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dans laquelle ceux qui ont pu participer aujourd’hui vont le faire.

Main du plan d'action

• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation aux discussions. Fixez la date et l'heure d'une réunion à laquelle les membres de la communauté échangeront sur la façon dont progresse la mise en œuvre de leurs plans, et diront si oui ou non ils ont besoin d'un soutien plus important.

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Renforcement économique : Outil 4

Activités pour répondre aux besoins

Jusqu’à quel point cette action répondra-t-elle au besoin ? Complètement Pas du tout

Les services de l'agriculture ne voient peut-être pas la formation des enfants comme une priorité.

Les ONG n'ont pas forcément de compétences en matière de développement de programmes d’épargnecrédit

Aucune ressource

Un conflit sur la propriété peut éclater avec les membres de la famille des enfants.

L’action ne peut aider qu'un enfant pris isolement

L’action ne peut aider qu'un enfant pris isolement.

Y a-t-il des obstacles ?

Informer les services de l'agriculture des besoins économiques des enfants.

Négocier un partenariat avec une organisation experte en micro finance.

Utiliser les compétences et les ressources qui existent déjà dans la communauté.

Trouver le soutien juridique supplémentaire éventuellement disponible.

Contacter le Ministère de l'Éducation pour qu'il aide à promouvoir la formation spécialisée au sein de la communauté.

Organiser un club de jardinage pour apprendre la production de légumes aux enfants.

Activités supplémentaires suggérées

Tableau montrant comment les communautés peuvent évaluer et planifier l’action : renforcement économique Besoins des enfants et familles vulnérables

Les chefs de la communauté doivent prendre la responsabilité de protéger les droits des enfants orphelins.

Montrer à un enfant comment travailler la terre pour se nourrir et dépendre moins de l'argent.

Les enfants doivent être soutenus pour faire valoir leurs droits, par exemple quand les parents meurent sans avoir laissé de testament.

Organiser des opérations ponctuelles de levée de fonds pour créer un fonds spécial pour le remboursement des dettes des parents décédés.

Les enfants ont besoin d'argent pour acheter de quoi manger.

Parfois, les enfants doivent payer les dettes d'une personne qui est morte.

Les ONG existantes peuvent monter un programme d’épargne crédit qui accueillerait les femmes avant que leurs foyers ne se retrouvent en situation de crise.

Aider l'enfant à trouver un centre de formation spécialisé pour apprendre un métier.

Les familles doivent trouver le moyen d'économiser, pour mieux s'en sortir en période de crise.

Les services de l'agriculture peuvent organiser un cours de formation sur la gestion d'une ferme.

Les enfants tuteurs de leurs frères et sœurs doivent posséder des compétences pour gagner leur vie.

Les enfants dont les parents sont morts doivent posséder les compétences et les connaissances nécessaires pour poursuivre les activités agricoles de la famille.

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Actions que peut entreprendre un individu Actions que peut entreprendre la communauté Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations


Santé et nutrition Les outils de cette section examinent la manière dont les communautés peuvent travailler ensemble pour répondre aux besoins des orphelins et enfants vulnérables en matière de santé et nutrition. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la note thématique intitulée La santé et la nutrition de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Contenu Outil 1 : Carte du corps Outil 2 : Calendrier des saisons Outil 3 : Histoire ouverte Outil 4 : Diagramme des ressources de la communauté Outil 5 : Plan d'action

Outil 1 : Carte du corps Objectif

• Cet outil consiste à demander aux membres de la communauté de faire un dessin du corps humain grandeur nature, et de discuter de manière délicate : - Qu'est-ce qui fait qu'un enfant est heureux et en bonne santé ? - Quelles sont les personnes qui contribuent à ce qu'un enfant soit heureux et en bonne santé ? - Que font les enfants malades qui n'ont personne pour s'occuper d'eux ?

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• La carte du corps se fait de préférence en groupes séparés par tranches d'âges et par genre.

Matériels requis

• Matériel de dessin approprié et autres matériaux locaux : graines, fruits, pierres et cailloux, bâtons – peuvent être utilisés pour représenter les différentes parties du corps. Par exemple, cet exercice a été réalisé au bord de la mer avec des coquillages et d'autres objets trouvés sur la plage.

Notes et copies papier à faire

• Notes – Résumer la discussion sur : - Comment peut-on dire qu'un enfant est en bonne santé ? - Comment peut-on dire qu'un enfant est en mauvaise santé ? • Reproduction sur papier – Cartes du corps. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion se concentre essentiellement sur les besoins en santé et en nutrition de l'enfant ; en particulier les orphelins et enfants vulnérables, et que le travail se fera à travers un dessin qu’on appelle carte du corps. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranches d'âges et par genre. • Demandez aux groupes de femmes et de filles de dessiner le corps grandeur nature d'une fille heureuse et en bonne santé, et aux groupes d'hommes et de garçons de dessiner le corps grandeur nature d'un

garçon heureux et en bonne santé. Pour cela, on peut par exemple demander à quelqu'un de s'allonger par terre pendant que une autre personne trace le contour de la personne allongée, sur le sol. • Demandez à chaque groupe de discuter des sujets suivants : « Qu'est-ce qui rend un enfant heureux et en bonne santé ? » et, « Quelles sont les personnes qui contribuent à ce qu’un enfant soit heureux et en bonne santé ? ». • Demandez à chaque groupe de dessiner toutes les choses qui indiquent qu'un enfant est heureux et en bonne santé sur la silhouette. Donnez un exemple : l'enfant en bonne santé a l'air bien nourri, et il n'est pas trop maigre. Demandez au groupe de donner d’autres exemples.

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Santé et nutrition : Outil 1 • En même temps qu'il dessine la carte du corps, demandez à chaque groupe de faire de petits dessins de tous les gens qui peuvent influencer le bonheur et la santé de l'enfant. • Quand la carte du corps et les petits dessins sont terminés, demandez à chaque groupe d'accrocher sa carte à un mur ou, demandez à tout le monde de s’écarter pour que chacun puisse bien voir toutes les cartes du corps, une par une. • Dans le grand groupe, demandez à un représentant de chaque petit groupe de décrire les aspects suivants : « Qu'est-ce qui rend un enfant heureux et en bonne santé ? » et « Quelles sont les personnes qui contribuent à ce qu'un enfant soit heureux et en bonne santé ? ». • Demandez à une personne de chaque groupe de reproduire la carte de son groupe sur du papier. • Après cela, demandez à chaque petit groupe de discuter des principales maladies, et des autres problèmes de santé auxquels sont confrontés les enfants. • Expliquez que les membres de la communauté vont travailler dans les mêmes groupes, pour faire une autre carte du corps. Demandez aux groupes de femmes et de filles de faire une carte du corps qui montre une fille en mauvaise santé, et demandez aux groupes d'hommes et de garçons de faire une carte du corps qui montre un garçon en mauvaise santé. Demandez aux groupes de montrer sur la carte les parties du corps affectées par les différentes maladies et par d'autres problèmes de santé.

• Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Pour faire participer tout le monde, on peut exposer les diagrammes ou les dessins pendant plusieurs jours. On peut aussi les présenter à une réunion lors de laquelle un plus grand nombre de membres de la communauté participent. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez tous les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple de carte du corps. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment faire le mapping du corps humain. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci.

• Quand tout le monde aura terminé, demandez à chaque groupe d'accrocher son dessin à un mur ou, demandez à tout le monde de s’écarter pour que chacun puisse bien voir toutes les cartes du corps, une par une. • Demandez à un représentant de chaque groupe d'expliquer les différentes maladies et les différents problèmes de santé. • Une fois tous les dessins abordés, demandez : « Y at-il des enfants, dans la communauté, qui souffrent de problèmes de santé similaires ? ». Faire suivre cette question par celles-ci : « Que font ces enfants quand ils sont malades ? » ; « Qui s'occupe d'un enfant quand il est malade ? », « Est-ce qu'on s'occupe de tous les enfants ? » ou, « Que font les enfants qui n'ont personne pour s'occuper d'eux quand ils sont malades ? ». • Demandez à une personne de chaque groupe de reproduire le dessin de son groupe sur du papier.

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Exemple de travail – Carte du corps


Soutien psychosocial : Outil 3 Plan d’action Objectif

• Cet outil a pour objectif de permettre aux membres de la communauté de créer un plan d'action. Ce plan d'action doit décrire ce qu'ils veulent faire pour les besoins émotionnels des enfants. Le plan d'action est une manière d'identifier les besoins et de s'assurer que les activités, les ressources, les priorités, les obstacles et l'action sont abordées ensemble. Il permet aux membres de la communauté de faire des plans réalisables et correspondant à leurs besoins.

Temps nécessaire

• Le plan d'action doit être fait soigneusement, sans se bousculer. Cela vaut la peine de passer autant de temps que possible sur cette activité. L'élaboration du plan d'action peut prendre plus d'une réunion.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : 1. Actions que peut prendre un individu 2. Actions que peut prendre la communauté 3. Actions que peuvent prendre les organisations.

Matériels requis

• Notes et dessins des précédentes réunions, y compris : - Sentiments des enfants vulnérables - Améliorations pouvant être faites dans la vie des enfants vulnérables, des orphelins et des personnes tutrices - Diagramme des ressources de la communauté - soutien psychosocial. • Tableau du plan d'action.

Notes pour le facilitateur

• Cet outil utilise un tableau d'élaboration du plan d'action. Si les membres de la communauté savent lire, le facilitateur peut clarifier l'utilisation du tableau et soutenir les membres de la communauté dans leur travail sur ce tableau. Si, en revanche, les membres de la communauté ne savent pas lire, le facilitateur devra travailler sur les questions de la section « Comment procéder ».

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer les idées et les plans d'action au niveau des personnes individuelles, de la communauté et de l'organisation.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but de travailler ensemble pour voir quelles actions peuvent être entreprises par la communauté pour s'occuper des besoins psychosociaux des enfants. Expliquez que cette façon de travailler en collaboration s'appelle parfois « élaborer un plan d'action » et qu'il doit être fait très soigneusement. • Expliquez que la planification d'action peut comporter différentes parties et qu'il peut prendre plus d'une réunion.

Introduction • Résumez avec les membres de la communauté les problèmes psychosociaux des orphelins et enfants vulnérables déjà soulevés. Ceci devrait inclure : - Les sentiments des orphelins, enfants vulnérables et personnes tutrices [histoire] - Les améliorations possibles dans la vie des enfants vulnérables, des orphelins et des personnes tutrices [histoire] - Les ressources et services utilisés pour le soutien émotionnel et les ressources et services supplémentaires nécessaires [diagramme des ressources de la communauté : soutien psychosocial].

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Santé et nutrition : Outil 2 Calendrier des saisons Objectif

• Cet outil a pour but de discuter des points suivants : - À quel moment de l'année les enfants sont-ils malades ? - Quelles infections les enfants attrapent-ils aux différentes époques de l'année ? - À quelle époque de l'année connaît-on des manques ou des excédents de nourriture?

Temps nécessaire

• Deux heures minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Trouvez le type de calendrier le plus fréquemment utilisé par les membres de la communauté. En effet, certaines communautés n'utilisent peut-être pas le calendrier de 12 mois et pour elles, l'année ne commence pas en janvier.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes pour le facilitateur

• Le calendrier des saisons peut montrer les activités, les événements ou les problèmes, saison par saison. Il peut être utilisé pour montrer les rapports entre différents problèmes, événements ou activités saisonales comme les maladies humaines, des récoltes ou des animaux, les manques ou les excédents de nourriture, l'eau ou la pluie. • Si le calendrier est dessiné sur le sol, à l'aide de matériel local, un gros tas de cailloux peut représenter le moment de l'année où il y a beaucoup de maladies ou de nourriture, et un petit tas de cailloux quand il y a peu de maladies ou de nourriture. On peut aussi représenter cela par des symboles sur les calendriers que l'on dessine à la craie ou au crayon-feutre.

Notes et copies papier à faire

• Notes – Résumer la discussion sur ce qui arrive aux enfants s'ils ne peuvent obtenir davantage de nourriture. • Copies papier : Calendriers des saisons. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que la réunion porte essentiellement sur les points suivants : - À quel moment de l'année les enfants sont-ils malades ? - Quelles infections les enfants attrapent-ils aux différentes époques de l'année ? - À quelle époque de l'année connaît-on des manques ou des excédents de nourriture ? • Demandez aux gens comment ils découpent l’année normalement. Adoptez une manière commune à tous les groupes de découper l'année. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre. • Expliquez aux membres de la communauté qu'on

demande à chaque groupe de faire un calendrier qui montre les trois grands sujets : discutés au-dessus. • Montrez aux membres de la communauté comment marquer la manière dont l'année est découpée en haut du calendrier, avec les sujets sur le côté du calendrier. Des symboles peuvent être utilisés pour indiquer les trois grands sujets. • Expliquez aux membres de la communauté que chaque groupe va considérer un sujet à la fois et va noter sa discussion sur son calendrier des saisons. Voici un exemple de calendrier des saisons, donné pour guider les facilitateurs. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci. • Demandez d'abord aux membres de la communauté : « Les enfants sont-ils malades toute l'année ? Sinon, les enfants sont-ils plus malades à certaines époques de l'année qu'à d'autres ? À quel moment de l'année les

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Santé et nutrition : Outil 2

Exemple de travail – Calendrier des saisons

enfants sont-ils le plus malades ? À quel moment de l'année les enfants ne sont-ils pas malades ? ». • Demandez ensuite aux membres de la communauté : « Les enfants ont-ils différentes maladies à différentes époques de l'année ? ». Par exemple, à certaines saisons, les enfants toussent-ils, ou ont-ils de la fièvre ? Et à d'autres saisons, ont-ils mal au ventre ? Des dessins, des symboles ou du matériel local peut désigner les différentes maladies. • Demandez aux membres de la communauté : « La nourriture vient-elle à manquer à certaines époques de l'année ? » et « La nourriture est-elle abondante à certaines époques de l'année ? ». • Quand tout le monde a terminé, demandez à chaque groupe d'accrocher son calendrier au mur ; ou demandez à tout le monde de se pousser, pour que chacun puisse bien voir chaque calendrier à la fois. • Demandez à un représentant de chaque groupe d'expliquer le contenu du calendrier de son groupe. • Quand cela est fait, demandez : « Est-ce qu'à certaines périodes de l'année, la nourriture est rare et beaucoup d'enfants sont malades ? ». • Après que tous les calendriers ont été partagés, demandez à un volontaire de résumer en quelques mots les principales périodes de l'année auxquelles la nourriture est rare et, en conséquence, les gens ont faim. Demandez à un autre volontaire de résumer, en quelques mots, les périodes de l'année auxquelles les enfants sont malades.

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• Discutez des points suivants : - Le manque de nourriture contribue-t-il à la maladie chez les enfants ? - Si les récoltes ou le gibier ne sont pas disponibles, comment les familles se procurent-elles de la nourriture ? - Les gens ont-ils ou non besoin d'argent pour obtenir davantage de nourriture ? - Qu'arrive-t-il aux enfants vulnérables s'ils ne peuvent obtenir davantage de nourriture ? • Demandez à un volontaire de résumer la discussion. • Demandez à une personne de chaque groupe de faire une copie papier du calendrier des saisons de son groupe. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.


Santé et nutrition : Outil 3 Histoire Ouverte Objectif

• Cet outil a pour but de discuter des points suivants : - Traditionnellement, qui éduquait les filles et les garçons sur leur corps ? - Aujourd'hui, qui éduque les filles et les garçons sur leur corps ? - Qu'est-ce qu'ont besoin d'apprendre les filles et les garçons sur leur corps, sur les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ? - Qui, dans la communauté, pourrait se charger de l'éducation des filles et des garçons sur leurs corps, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ?

Temps nécessaire

• Une heure minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Si vous utilisez un exemple réel, vous risquez de causer la détresse d'un ou plusieurs participants et de stigmatiser l'enfant ou la personne. Pour éviter que les membres de la communauté pensent qu'il s'agit d'une histoire vraie sur un membre de la communauté, il est important d'expliquer que les idées de l'histoire proviennent de situations différentes, auxquelles sont confrontés plusieurs enfants, et qu'il ne s'agit pas d'une histoire sur un enfant de la communauté en particulier. • Lorsque vous racontez l'histoire, donnez au personnage un nom local mais n'utilisez pas le nom d'un membre de la communauté avec lequel vous travaillez. • Les membres de la communauté peuvent être déçus d'entendre qu'il n'y a pas de « vraie » fin à l'histoire. Soyez-en conscients, et rappelez-vous que le but de l'histoire est d'encourager au débat.

Matériel requis

• Préparation des grandes lignes de l'histoire [voir plus bas].

Notes pour le facilitateur

• Une histoire ouverte a un début et un milieu, mais elle n'a pas de fin. Les participants discutent de ce qui pourrait arriver à la fin. • Vous pouvez avoir besoin d'adapter l'histoire à votre situation locale.

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur : - Traditionnellement, qui éduquait les filles et les garçons sur leur corps ? - Aujourd'hui, qui éduque les filles et les garçons sur leur corps ? - Qu'est-ce qu'ont besoin d'apprendre les filles et les garçons sur leur corps, sur les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ? - Qui, dans la communauté, pourrait se charger de l'éducation des filles et des garçons sur leurs corps, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ?

Comment procéder • Expliquez que l'objectif de cette réunion est de se concentrer sur différents problèmes liés au VIH/SIDA et aux enfants.

• Expliquez que vous allez raconter une histoire aux membres de la communauté. Vous voulez qu'ils écoutent très attentivement, parce que vous voulez que chaque groupe trouve une fin à l'histoire.

• Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre.

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Santé et nutrition : Outil 3 Je vais vous raconter l'histoire d'une jeune fille. Elle s'appelle Sara et elle a 13 ans. Sara a quatre frères et sœurs plus jeunes qu'elle. Elle vit avec eux et avec leur mère. La mère de Sara est malade, et passe la plus grande partie de la journée allongée dans la hutte familiale. Elle a du mal à marcher. Sara ne va pas à l'école et passe son temps à s'occuper de ses frères et sœurs et de sa mère. Les autres membres de la famille donnent de la nourriture à Sara et elle cultive aussi quelques légumes sur le lopin de terre de la famille. Un jour, Sara est dans la cour, en train de laver des vêtements. Elle est fatiguée, mais elle sait qu'elle doit aller au lopin de terre pour s'occuper des légumes. Quand sa mère cultivait les légumes, il y en avait beaucoup, et elle pouvait en vendre. Maintenant, il y a peu de légumes, et il n'y en a pas assez pour en vendre. Sara s'inquiète pour son argent. On dirait qu'il y a de moins en moins d'argent disponible, en ce moment. Alors qu'elle lave les habits, son amie Doris entre dans la cour. Doris porte une nouvelle robe, et ses cheveux sont tressés. Doris dit à Sara qu'elle a un nouveau petit ami. Elle l'a rencontré à l'arrêt des camions, sur la grande route. Il n'habite pas par ici, mais il retrouve Doris quand il est de passage et il lui donne de l'argent et des cadeaux. Doris dit à Sara que c'est facile d'obtenir de l'argent de cette manière. Elle propose à Sara de venir à l'arrêt des camions avec elle, et de se trouver un petit ami. Sara ne sait pas ce que c'est que d'avoir un petit ami, et elle ne se rend pas compte que Doris reçoit ses cadeaux et son argent parce qu'elle a des rapports sexuels avec son nouveau petit ami. Sara ne sait pas du tout comment fonctionne son corps. Elle ne sait rien non plus des maladies sexuellement transmissibles, du VIH ou du SIDA. Sara décide d'aller à l'arrêt des camions, car elle a désespérément besoin d'argent. • Demandez à chaque groupe de trouver la fin de l'histoire de Sara. • Ensuite, demandez à chaque groupe de raconter sa fin de l'histoire au grand groupe. • Commentez les différentes fins de l'histoire. • Si l'histoire a une fin négative, demandez au groupe : « Si Sara savait comment fonctionne son corps, comment arrivent les maladies sexuellement transmissibles, comment se transmet le VIH ou le SIDA, l'histoire se finirait-elle autrement ? ». • Si l'histoire a une fin positive, demandez au groupe : « Qu'est-ce qui a aidé Sara à se protéger elle-même ? ». • Puis, discutez avec les membres de la communauté : - Traditionnellement, qui éduquait les filles et les garçons sur leur corps ? - Aujourd'hui, qui éduque les filles et les garçons sur leur corps ? - Qu'est-ce qu'ont-ils besoin d'apprendre les filles et les garçons sur leur corps, sur les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ? - Qui, dans la communauté, pourrait se charger de l'éducation des filles et des garçons sur leurs corps, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ?

filles et des garçons sur leurs corps, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ? • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ontelles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.

• Demandez à un volontaire de résumer ce que les filles et les garçons ont besoin d'apprendre. • Demandez à un autre volontaire de résumer qui, dans la communauté, pourrait se charger de l'éducation des

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Raconte d’une histoire


Santé et nutrition : Outil 4 Diagramme des ressources de la communauté Objectif

• Cet outil a pour but d'identifier et d'aborder les ressources et les services qui pourraient être utilisés pour améliorer la santé et la nutrition des enfants. Il se concentre sur : - Les ressources et services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants, mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir, ou les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté.

Temps nécessaire

• Une heure et demie minimum.

Bonne(s) pratique(s)

Lorsque vous faites un diagramme, il est important que : • Les membres de la communauté se concentrent sur les ressources et services destinés aux enfants. • Les facilitateurs reconnaissent que les enfants ont beaucoup à offrir. Les enfants utilisent des ressources différentes de celles des adultes et qu'ils aient une idée claire des ressources qu'ils utilisent et qu'ils aimeraient utiliser. • Le facilitateur précise exactement la tâche à réaliser à chaque étape du processus d'élaboration du diagramme. • Beaucoup de temps soit consacré à cet outil : l'élaboration d'un diagramme peut prendre beaucoup de temps, surtout avec un grand ou très grand groupe.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page 13).

Notes et copies papier à faire

• Copies papier – Diagrammes des ressources communautaires liées aux besoins des enfants en matière de santé et de nutrition. Elles devraient inclure : - Toutes les ressources et tous les services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir, ou les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez qu'à cette réunion, les membres de la communauté vont examiner les différents types de ressources et services qui pourraient être utilisés pour améliorer la santé et la nutrition des orphelins et enfants vulnérables. • Récapitulez les différents types de ressources et services abordés lors des réunions de la Vue d'ensemble. Pour clarifier les ressources et les services liés à la santé ou à la nutrition des enfants, mentionnez les quatre grandes catégories et demandez des exemples qui les concernent :

1. Ressources et services basés sur la terre 2. Ressources et services basés sur les constructions 3. Ressources humaines 4. Autres ressources et services. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre. • Demandez à chaque groupe de dessiner la silhouette d'un enfant. - Ressources et services qu'utilisent les enfants : à la gauche de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les services qui aident actuellement les orphelins et les enfants vulnérables à être en bonne santé et à augmenter leur quantité de nourriture quotidienne.

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Santé et nutrition : Outil 4 - Ressources et services que les enfants pourraient utiliser : à la droite de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les services qui existent dans la communauté actuellement et qui pourraient aider les orphelins et les enfants vulnérables à être en bonne santé et/ou augmenter leur quantité de nourriture quotidienne, mais qui ne sont pas utilisés de cette manière actuellement. - Nouvelles ressources et nouveaux services : sous l'enfant, chaque groupe devrait dessiner les nouvelles ressources et les nouveaux services nécessaires qui aident les orphelins et les enfants vulnérables à être en bonne santé et/ou à améliorer leur quantité de nourriture quotidienne. Il peut s'agir de ressources qui pourraient être fournies par la communauté, ou de ressources provenant de l'extérieur de la communauté.

• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple de diagramme de ressources à base communautaire : santé et nutrition. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment faire le diagramme des ressources. Il n'est pas nécessaire de montrer cet exemple aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci.

• Demandez à chaque groupe de présenter son dessin aux autres groupes, et lancez une discussion générale sur le travail effectué et sur les points communs et les différences entre les dessins. • Le facilitateur peut résumer les informations qui ont été recueillies à partir de tous les dessins créés. • Si les dessins ont été faits sur le sol, demandez à un volontaire de chaque groupe de faire une copie papier du dessin de son groupe. • Donnez les dessins au membre de la communauté nommé pour en prendre soin, ou nommez quelqu'un qui prendra soin de toutes les copies papier des notes et des dessins, et qui les apportera aux futures réunions. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? De cette manière, chaque personne de la communauté a la possibilité de participer, et de sentir que le travail est le sien. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

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Exemple de travail d’un diagramme des ressources communautaires (incomplet)


Santé et nutrition : Outil 5 Plan d’action Objectif

• Cet outil a pour objectif de permettre aux membres de la communauté de créer un plan d'action. Ce plan d'action doit décrire ce qu'ils veulent faire pour les besoins des enfants en matière de santé et nutrition. Le plan d'action est une manière d'identifier les besoins et de s'assurer que les activités, les ressources, les priorités, les obstacles et l'action sont abordés ensemble. Il permet aux membres de la communauté de faire des plans réalisables et correspondant à leurs besoins.

Temps nécessaire

• Le plan d'action doit être fait soigneusement, sans se bousculer. Cela vaut la peine de passer autant de temps que possible sur cette activité. L'élaboration du plan d'action peut prendre plus d'une réunion.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : 1. Actions que peut prendre un individu 2. Actions que peut prendre la communauté 3. Actions que peuvent prendre les organisations.

Matériels requis

• Notes et dessins des précédentes réunions, y compris : - Calendriers des saisons et notes sur la discussion des calendriers des saisons - Notes sur la discussion à la fin de l'histoire ouverte - Diagramme des ressources de la communauté – santé et nutrition. • Tableau du plan d'action.

Notes pour le facilitateur

• Cet outil utilise un tableau d'élaboration du plan d'action. Si les membres de la communauté savent lire, le facilitateur peut clarifier l'utilisation du tableau et soutenir les membres de la communauté dans leur travail sur ce tableau. Si, en revanche, les membres de la communauté ne savent pas lire, le facilitateur devra travailler sur les questions de la section « Comment procéder ».

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer les idées et les plans d'action au niveau des personnes individuelles, de la communauté et de l'organisation.

Comment procéder • Cet outil a pour objectif de permettre aux membres de la communauté de créer un plan d'action. Ce plan d'action doit décrire ce qu'ils veulent faire pour les besoins des enfants en matière de santé et de nutrition. Expliquez que ce travail en collaboration s'appelle parfois « élaborer un plan d'action » et qu'il doit être fait très soigneusement. • Expliquez qu'un plan d'action peut comporter différentes parties et qu'il peut prendre plus d'une réunion.

Introduction • Résumez avec les membres de la communauté les problèmes déjà soulevés sur la santé et la nutrition des orphelins et enfants vulnérables. Ils devraient inclure : - Comment peut-on dire qu'un enfant est en bonne santé ? Comment peut-on dire qu'un enfant est en mauvaise santé ? [Cartes du corps] - À quel moment de l'année les enfants sont-ils malades ? [Calendrier des saisons] - Quelles maladies les enfants contractent-ils aux différentes époques de l'année ? [Calendrier des saisons]

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Santé et nutrition : Outil 5 - À quelle époque de l'année connaît-on des manques ou des excédents de nourriture ? [Calendrier des saisons] - Situations dans lesquelles les enfants peuvent être sujets à l'infection par le VIH/SIDA [Histoire ouverte] - Ressources et services en santé et nutrition dans la communauté, qui sont utilisés ou qui pourraient être utilisés, ou nouveaux services qui doivent être développés [Diagramme des ressources de la communauté : santé et nutrition]. • Expliquez qu'il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : - Action que peut entreprendre un individu ou une famille – Par exemple, une personne ou une famille peut décider de montrer à un enfant comment conserver la nourriture quand il y en a trop, pour qu'elle soit disponible en période de carence. - Action que peut entreprendre la communauté – Une communauté peut, par exemple, décider de développer un jardin communautaire dans lequel les enfants pourraient faire pousser des légumes, avec le soutien de bénévoles de la communauté. - Action que peuvent entreprendre des organisations Un groupe de femmes, par exemple, pourrait s'engager à offrir une éducation sur le VIH/SIDA aux enfants. • Utilisez le tableau du plan d'action pour travailler avec la communauté et planifier la manière dont ses membres agiront à chacun des trois niveaux – ou – soutenez les membres de la communauté qui savent lire dans leur propre travail sur le tableau d'élaboration du plan d'action. Actions que peut entreprendre un individu ou une famille • Pour voir comment les gens peuvent agir individuellement, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins des enfants en matière de santé et nutrition qui peuvent être pris en charge par les personnes individuelles ? - Certaines personnes font-elles déjà quelque chose pour répondre à ces besoins ? D'autres personnes pourraient-elles en faire autant ? - Que pourraient faire d'autres personnes pour répondre aux besoins des orphelins et enfants vulnérables en matière de santé et nutrition ? - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle aider à apporter au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ».

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- Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Notez que certains obstacles peuvent être surmontés par l'action communautaire. Actions que peut entreprendre la communauté • Pour voir comment les membres de la communauté peuvent agir, posez les questions suivantes : - Quels sont les besoins des enfants en matière de santé et nutrition qui peuvent être pris en charge par la communauté ? - Que peut faire la communauté pour apporter à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à apporter au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Action que peuvent entreprendre des organisations, comme les organisations confessionnelles, les écoles, les services de santé et d'agriculture • Travaillez avec les membres de la communauté sur des actions pouvant être entreprises par les organisations dans la communauté, en posant les questions suivantes : - Quels sont les besoins des enfants en matière de santé et nutrition qui peuvent être pris en charge par les organisations ? - Que peuvent faire les organisations pour apporter à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à apporter au besoin ? ». - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». • Pour chaque activité suggérée, identifiez les organisations auxquelles on peut demander de participer. Posez la question : « Les orphelins ou les personnes tutrices ont-ils droit à des services ou à un soutien du gouvernement ? » et aussi « Comment ces organisations peuvent-elles aider les gens à accéder aux services et soutiens auxquels ils ont droit ? ».


Santé et nutrition : Outil 5 • Demandez qui approchera chaque organisation suggérée et qui fera le lien avec cette organisation. • Une fois que vous avez les réponses à ces questions, présentez la « main du plan d'action ». Expliquez qu'il s'agit d'une méthode qui permet de vérifier tout ce qui doit être fait. Il faut répondre aux questions : Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ? et Où ? QUOI – Quelles différentes activités seront-elles entreprises par la communauté ? Pour chaque activité, regardez les ressources existantes de la communauté, qui pourraient soutenir l'activité ? Par exemple : des ONG, des organisations confessionnelles ou d'autres organisations pourraient-elles soutenir l'activité dans la communauté ? Quelles autres ressources externes éventuelles faut-il à la communauté pour qu'elle puisse soutenir l'activité ? QUI — Qui mettra chaque activité en pratique ? Qui d'autre doit-on contacter dans la communauté ? Qui d'autre doit-on contacter en dehors de la communauté ? COMMENT — Comment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? Comment pourra-t-on surmonter les obstacles à l'activité ? QUAND — Quand chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? OÙ — Où chaque activité sera-t-elle mise en pratique ?

• Les membres de la communauté peuvent répartir les tâches du plan d'action entre eux. Passez en revue les points principaux qui doivent être couverts, selon la « main du plan d'action ». • Si le groupe est trop grand, il peut être nécessaire pour le groupe de choisir des représentants des personnes âgées, des hommes, des femmes et des enfants, pour développer un plan d'action. • Si nécessaire, rencontrez les représentants après la réunion, pour passer en revue les points principaux qui doivent être couverts selon la « main du plan d'action ». • Demandez aux représentants d'élaborer un plan qui sera partagé avec le reste du groupe à une autre réunion. Conclusion • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Fixez la date et l'heure d'une réunion prochaine à laquelle les membres de la communauté partageront la manière dont leurs plans progressent et indiqueront si oui ou non ils ont besoin d'un soutien plus important.

Main du plan d'action

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Santé et nutrition : Outil 5

Les enfants d'un foyer pris en charge par un enfant doivent apprendre à préparer des plats nourrissants et peu chers.

Un groupe communautaire peut promouvoir les jardins domestiques.

Apprendre à un enfant des recettes simples pour préparer une nourriture en augmentant la valeur nutritionnelle des repas.

Jusqu’à quel point cette action répondra-t-elle au besoin ? Complètement Pas du tout

Les professionnels de la santé ne voient pas toujours les soins à domicile dans la communauté comme leur propre responsabilité.

Les prestataires de services de santé ne veulent pas toujours changer leurs horaires.

Pas assez de membres de la communauté ont le temps de former les enfants.

Manque de conteneurs dans lesquels stocker la nourriture conservée.

Tous les foyers n'ont pas de jardin.

Cela ne peut aider qu'un enfant.

Cela ne peut aider qu'un enfant.

Y a-t-il des obstacles ?

Contacter un projet de soins à domicile ou former les professionnels de la santé aux soins à domicile pour qu'à leur tour ils forment d'autres personnes à ces soins.

Suggérer aux prestataires de tenir des cliniques mobiles dans les écoles.

Un petit groupe d'enfants pourrait être formé, puis il pourrait partager son savoir avec d'autres enfants.

Formation en fabrication de conteneurs traditionnels. Opération ponctuelle de collecte de fonds pour acheter des conteneurs modernes.

La communauté peut établir un jardin communautaire accessible.

Former des enseignants pour qu'ils éduquent les enfants sur la nutrition et la préparation des repas.

Le groupe communautaire peut pousser les services de santé à mieux soutenir les enfants pour qu'ils se rendent dans les services et y reçoivent un traitement.

Activités supplémentaires suggérées

Tableau montrant comment les communautés peuvent évaluer et planifier l’action : santé et nutrition

Les enfants doivent pouvoir faire pousser la nourriture près de chez eux, pour qu'ils aient le temps d'aller à l'école.

La communauté peut lancer un programme par lequel les enfants apprendront comment traiter différentes récoltes lorsqu'elles sont très abondantes.

Activités pour répondre aux besoins des enfants et familles vulnérables

Les enfants doivent apprendre comment conserver la nourriture, pour qu'elle reste disponible en période de carence.

La communauté peut former les enfants en matière de nutrition, en particulier dans l'utilisation des produits locaux économiques et nutritifs.

Besoins des enfants et familles vulnérables

Les enfants doivent apprendre ce qu'est une bonne nutrition.

Encourager les services de santé à revoir leurs horaires d'ouverture, pour s'adapter aux besoins des enfants scolarisés et au travail.

Offrir un soutien aux enfants pour qu'ils se rendent dans les services de santé et y recevoir un traitement.

Les horaires des services de santé doivent convenir aux enfants qui vont à l'école puis qui travaillent.

Encourager les services de santé à organiser un programme pour les enfants qui s'occupent de parents vivant avec le VIH.

Soutenir les enfants dans les foyers pris en charge par un enfant, pour qu'ils se rendent dans les services de santé pour y recevoir un traitement.

Les enfants ont besoin de compétences pour prendre soin des parents vivant avec le VIH.

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Actions que peut entreprendre un individu Actions que peuvent entreprendre la communauté Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations


Soutien psychosocial Les outils de cette section explorent le soutien que les communautés peuvent offrir aux orphelins et aux enfants vulnérables dans leur confrontation du stress émotionnel et le traumatisme qu'ils éprouvent. Avant d'utiliser ces outils avec les membres de la communauté, il est suggéré aux facilitateurs de lire la

section intitulée Le soutien psychosocial de Bâtissons l’espoir : notes thématiques pour l'Afrique.

Contenu Outil 1 : Raconter une histoire Outil 2 : Diagramme des ressources de la communauté Outil 3 : Plan d'action

Outil 1 : Raconter une histoire Objectif

• Cet outil a pour but de discuter des besoins psychosociaux des enfants vulnérables, des orphelins et des tuteurs.

Temps nécessaire

• Deux heures minimum.

Bonne(s) pratique(s)

• Il peut être nécessaire d'adapter l'histoire à la situation locale ; un facilitateur peut aussi inventer une histoire à raconter à la communauté. Cela devrait être fait avant la réunion. Le facilitateur peut inclure les enfants dans l’invention de l’histoire en utilisant leurs propres expériences. • Les membres de la communauté peuvent penser qu'il s'agit d'une histoire vraie sur un membre de la communauté. Il est important d'expliquer que les idées de l'histoire proviennent de situations différentes, auxquelles sont confrontés plusieurs enfants, et qu'il ne s'agit pas d'une histoire sur un enfant de la communauté en particulier. Si vous utilisez un exemple réel, vous risquez de causer la détresse d'un ou plusieurs participants et de stigmatiser l'enfant ou la personne. • Lorsque vous racontez l'histoire, donnez au personnage un nom local mais n'utilisez pas le nom d'un membre de la communauté avec lequel vous travaillez.

Matériel requis

• Préparation des grandes lignes de l'histoire [voir plus bas].

Notes pour le facilitateur

• Les histoires peuvent ouvrir le débat sur la propre situation des participants s'ils veulent en parler.

Notes et copies papier à faire

• Notes - Résumer la discussion sur : - Ce que ressent Samuel (l'enfant) - Ce que l'on pourrait faire pour améliorer la vie d'un enfant comme Samuel - Ce que ressent Maria (la tutrice) - Ce que l'on pourrait faire pour améliorer la vie d'une tutrice comme Maria.

Comment procéder • Expliquez que l'objectif de cette réunion est de se concentrer sur les besoins psychosociaux des orphelins et enfants vulnérables aussi bien que leurs tuteurs. La réunion examine comment la communauté peut les soutenir et les aider à gérer le stress émotionnel et les traumatismes de leur vie, pour leur permettre de vivre une vie plus sûre et plus heureuse. • Demandez aux membres de la communauté : « Comment savoir si un enfant est heureux et s'il se sent bien dans sa peau ? ».

• Discutez ce point et demandez : « De quoi un enfant a-t-il besoin pour vivre heureux ? », « Que font les gens, en particulier les parents, pour soutenir un enfant alors qu'il grandit ? » et « Que font les parents naturellement quand un enfant grandit ? ». • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes, par tranche d'âge et par genre. • Expliquez que vous allez leur raconter une histoire. Vous voulez qu'ils vous écoutent attentivement, car vous allez interrompre l'histoire à un moment donné, et poser des questions auxquelles les groupes devront répondre.

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Soutien psychosocial : Outil 1 Je vais vous raconter l'histoire d'un jeune garçon. Il s'appelle Samuel et il a 12 ans. Samuel vit avec sa mère. Son père est mort l'année dernière. Il a une sœur qui a six ans, et deux frères dont l'un a huit ans et l'autre a un an. La mère de Samuel est très malade. Elle passe la majeure partie du temps allongée dans la hutte familiale et elle mange très peu. Samuel voudrait se procurer des médicaments pour que sa mère aille mieux. Tous les jours, Samuel se lève tôt le matin et va travailler dans les champs de la famille. Ensuite, il va au marché et il gagne un peu d'argent et de nourriture en faisant de petites courses pour les gens qui ont un étalage. L'après-midi, il va à l'école primaire. Samuel veut aller à l'école secondaire. Quand il rentre à la maison, après l'école, il essaie de cuisiner un repas pour toute la famille. [Arrêtez l'histoire ici.] • Demandez à chaque groupe de discuter de cette question : « Que ressent Samuel selon vous ? ». • Demandez à chaque groupe de partager les points principaux de sa discussion avec les autres membres de la communauté. • Demandez s'il y a des enfants dans la communauté, qui éprouvent des sentiments similaires. • Maintenant, demandez à groupe de trouver ce que l'on pourrait faire pour améliorer la vie d'un enfant comme Samuel. [Poursuivez l'histoire.] La mère de Samuel est morte. Il n'avait pas compris qu'elle était si malade. Après la mort de sa mère, des gens sont venus rendre visite à Samuel. Ils ont tous apporté de la nourriture et certains sont revenus avec encore plus de nourriture. Quelqu'un de sa famille lui a apporté de nouveaux habits. Personne ne lui a parlé de sa mère ni de ce qui allait arriver à Samuel et à ses frères et sœur. Samuel essaie de continuer comme avant. Il sent qu'il est l'homme de la maison maintenant, et qu'il devrait s'occuper de tout le monde. Il retourne à l'école, mais il ne peut pas se concentrer sur son travail scolaire. • Demandez à chaque groupe de discuter de cette question : « Maintenant, que ressent Samuel selon vous ? ». • Demandez à chaque groupe de partager les points principaux de sa discussion avec les autres membres de la communauté.

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Raconte d’une histoire

• Demandez s'il y a des enfants dans la communauté, qui éprouvent des sentiments similaires. • Maintenant, demandez à chaque groupe de trouver ce que l'on pourrait faire pour améliorer la vie d'un enfant comme Samuel. [Poursuivez l'histoire.] Dans cette histoire, Samuel n'a pas de grands-parents, car ils sont morts. Alors, avec ses frères et sa sœur, ils partent vivre chez la sœur de leur mère, Maria. Maria a 19 ans et travaille au nettoyage de la clinique. Samuel est très triste et ne se sent pas capable de parler à Maria de sa mère. Maria trouve très difficile de travailler à la clinique et d'avoir la responsabilité d'une famille de quatre enfants. • Demandez à chaque groupe de discuter de cette question : « Que ressent Maria, selon vous, maintenant qu'elle est responsable d'une famille de quatre enfants ? ». • Demandez à chaque groupe de partager les points principaux de sa discussion avec les autres membres de la communauté. • Maintenant, demandez à chaque groupe de trouver ce qu'on pourrait faire pour soutenir Maria. • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion.


Soutien psychosocial : Outil 2 Diagramme des ressources de la communauté Objectif

• Cet outil a pour but d'identifier et d'aborder les ressources et les services qui pourraient être utilisés pour améliorer le soutien psychosocial offert aux enfants. Il se concentre sur : - Les ressources et services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir, ou les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté.

Temps nécessaire

• Une heure et demi minimum.

Bonne(s) pratique(s)

Lorsque vous faites un diagramme, il est important que : • Les membres de la communauté se concentrent sur les ressources et services destinés aux enfants. • Les facilitateurs reconnaissent que les enfants ont beaucoup à offrir. Les enfants utilisent des ressources différentes de celles des adultes et qu'ils aient une idée claire des ressources qu'ils utilisent et qu'ils aimeraient utiliser. • Le facilitateur précise exactement la tâche à réaliser à chaque étape du processus d'élaboration du diagramme. • Beaucoup de temps soit consacré à cet outil : l'élaboration d'un diagramme peut prendre beaucoup de temps, surtout avec un grand ou très grand groupe.

Matériel requis

• Matériel de dessin approprié (voir page13).

Notes et copies papier à faire

• Notes – Résumer la discussion sur les ressources et services destinés au soutien psychosocial des enfants. • Copies papier – Diagrammes des ressources communautaires liées au soutien psychosocial des enfants. Elles devraient inclure : - Toutes les ressources et tous les services que les enfants utilisent actuellement. - Les ressources et services existants qui pourraient profiter aux enfants mais que les enfants n'utilisent pas actuellement. - Les nouvelles ressources et les nouveaux services que la communauté peut fournir, ou les ressources et services qui devraient provenir de l'extérieur de la communauté. Si nécessaire, inscrire la description des symboles utilisés.

Comment procéder • Expliquez que cette réunion a pour but d'examiner les ressources et services de la communauté, qui pourraient aider les orphelins et les enfants vulnérables à gérer le stress émotionnel et les traumatismes de leur vie, et qui pourraient les aider à mener une vie plus sûre et plus heureuse. Ces services devraient inclure : - Les services qu'utilisent actuellement les enfants. - Les services existants que les enfants n'utilisent pas, mais pourraient utiliser. - Les nouveaux services nécessaires.

• Récapitulez les différents types de ressources et services abordés lors des réunions de la Vue d'ensemble. Pour clarifier ces ressources et services liés au soutien des enfants à gérer le stress émotionnel et les traumatismes qu'ils éprouvent, examinez les quatre catégories suivantes, en demandant aux membres de la communauté de fournir des exemples. 1. Ressources et services basés sur la terre 2. Ressources et services basés sur les constructions 3. Ressources humaines 4. Autres ressources et services.

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Soutien psychosocial : Outil 2 • Demandez aux membres de la communauté de penser à l'histoire de Samuel, ses besoins et les besoins de ses frères et sœur à la fois quand leur mère était malade et quand ils sont devenus orphelins. • Demandez aux membres de la communauté de se répartir en petits groupes de cinq à huit personnes. Ces groupes devraient être constitués par tranche d'âge et par genre. • Demandez à chaque groupe de dessiner Samuel (une silhouette d'enfant, par exemple). - Ressources et services qu'utilisent les enfants : à la gauche de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les services qui aident actuellement Samuel et ses frères et sœur ou d’autres enfants dans la même situation. - Ressources et services que les enfants pourraient utiliser : à la droite de l'enfant, chaque groupe devrait dessiner toutes les ressources et tous les services qui pourraient aider Samuel et ses frères et sœur ou d’autres enfants dans la même situation, mais qui ne sont pas actuellement utilisés.

• Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux et obtenir l'avis des autres. • Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Prenez rendez-vous (date et heure) pour la prochaine réunion. Voici un exemple de diagramme de ressources à base communautaire : soutien psychosocial. Il a pour but de guider les facilitateurs lorsqu'ils expliquent aux membres de la communauté comment faire un diagramme des ressources communautaires. Il n'est pas nécessaire de montrer ces exemples aux membres de la communauté : leurs diagrammes peuvent être très différents de celui-ci.

- Nouvelles ressources et nouveaux services : sous l'enfant, chaque groupe devrait dessiner les nouvelles ressources et les nouveaux services nécessaires pour aider Samuel et ses frères et sœur dans leur situation. Il peut s'agir de ressources qui pourraient être fournies par la communauté, ou de ressources provenant de l'extérieur de la communauté. • Demandez à chaque groupe de présenter son dessin aux autres groupes, et lancez une discussion générale sur le travail effectué et sur les points communs et les différences entre les dessins. • Le facilitateur devrait résumer les informations qui ont été recueillies à partir de tous les diagrammes créés. • Demandez ensuite : « Y a-t-il des ressources et des services qu'une personne tutrice comme Maria peut utiliser comme soutien émotionnel ? ». « Y a-t-il des ressources et services existants qu'elle pourrait utiliser ? ». « Quels sont les ressources et services éventuels nécessaires ? » • Si les dessins ont été faits sur le sol, demandez à un volontaire de chaque groupe de faire une copie papier du dessin de son propre groupe.

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Example de travail d’un diagramme des ressources communautaires (incomplet)


Soutien psychosocial : Outil 3 • Expliquez qu'il peut être utile d'aborder l'action à trois niveaux différents : - Action que peut entreprendre un individu ou une famille – Une personne ou une famille, par exemple, peuvent proposer de passer du temps avec un enfant, de l'écouter, de lui parler et l’aider à comprendre ce qui lui est arrivé. - Action que peut entreprendre la communauté – Une communauté peut, par exemple, mobiliser des bénévoles pour soutenir des enfants vulnérables. - Action que peuvent entreprendre des organisations – L'Église peut, par exemple, travailler avec les personnes tutrices pour constituer un groupe de soutien. • Utilisez le tableau du plan d'action pour travailler avec la communauté et planifier la manière dont ses membres agiront à chacun des trois niveaux – ou – soutenez les membres de la communauté qui savent lire dans leur propre travail sur le tableau d'élaboration du plan d'action. Actions que peut entreprendre un individu ou une famille • Pour voir comment les gens peuvent agir individuellement, posez les questions suivantes : - Quels besoins émotionnels des enfants peuvent-ils être pris en charge par les personnes individuelles ? - Certaines personnes font-elles déjà quelque chose pour répondre à ces besoins ? D'autres personnes pourraient-elles en faire autant ? - Que pourraient faire d'autres personnes pour répondre aux besoins émotionnels des orphelins et enfants vulnérables ? - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle aider à rencontrer des obstacles ? ». - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Notez que certains obstacles peuvent être surmontés par l'action communautaire. Actions que peut entreprendre la communauté • Pour voir comment les membres de la communauté peuvent agir, posez les questions suivantes : - Quels besoins émotionnels des enfants peuvent-ils être pris en charge par la communauté ? - Que peut faire la communauté pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez :

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« Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? » - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? » - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». Action que peuvent pentreprendre des organisations, comme les organisations confessionnelles, les écoles, les services de santé et d'agriculture • Travaillez avec les membres de la communauté sur des actions pouvant être entreprises par les organisations dans la communauté, en posant les questions suivantes : - Quels besoins émotionnels des enfants peuvent-ils être pris en charge par la communauté ? - Que peuvent faire des organisations pour répondre à ces besoins ? Quelles activités ? - Considérez chaque activité suggérée, et demandez : « Cette activité va-t-elle aider à répondre au besoin ? » - Considérez chaque activité suggérée en demandant : « Cette activité va-t-elle rencontrer des obstacles ? » - Pour chaque obstacle, demandez : « Quelles sont les activités supplémentaires qui pourraient aider à surmonter cet obstacle ? ». • Pour chaque activité suggérée, identifiez les organisations auxquelles on peut demander de participer. Posez la question : « Les orphelins ou les personnes tutrices ont-ils droit à des services ou à un soutien du gouvernement ? » et aussi « Comment ces organisations peuvent-elles aider les gens à accéder aux services et soutiens auxquels ils ont droit ? ». • Demandez qui approchera chaque organisation suggérée et qui fera le lien avec cette organisation. • Une fois que vous avez les réponses à ces questions, présentez la « main du plan d'action ». Expliquez qu'il s'agit d'une méthode qui permet de vérifier tout ce qui doit être fait. Il faut répondre aux questions : Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ? et Où ? QUOI – Quelles différentes activités seront-elles entreprises par la communauté ? Pour chaque activité, regardez les ressources existantes de la communauté, qui pourraient soutenir l'activité ? Par exemple : des ONG, des organisations confessionnelles ou d'autres organisations pourraient-elles soutenir l'activité dans la communauté ? Quelles autres ressources externes éventuelles faut-il à la communauté pour qu'elle puisse soutenir l'activité ?


Soutien psychosocial : Outil 3 QUI – Qui mettra chaque activité en pratique ? Qui d'autre doit-on contacter dans la communauté ? Qui d'autre doit-on contacter en dehors de la communauté ? COMMENT – Comment chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? Comment pourra-t-on surmonter les obstacles à l'activité ? QUAND – Quand chaque activité sera-t-elle mise en pratique ? OÙ – Où chaque activité sera-t-elle mise en pratique ?

• Les membres de la communauté peuvent répartir les tâches du plan d'action entre eux. Passez en revue les points principaux qui doivent être couverts, selon la « main du plan d'action ». • Si le groupe est trop grand, il peut être nécessaire que le groupe choisisse des représentants des personnes âgées, des hommes, des femmes et des enfants, pour développer un plan d'action. • Si nécessaire, rencontrez les représentants après la réunion, pour passer en revue les points principaux qui doivent être couverts selon la « main du plan d'action ». • Demandez aux représentants d'élaborer un plan qui sera partagé avec le reste du groupe à une autre réunion. Conclusion • Expliquez qu'il est important de prendre en compte l'avis des membres de la communauté qui n'ont pas pu participer à la réunion d'aujourd'hui. Il est important de savoir s'ils sont d'accord ou non avec les idées abordées et débattues. Ces personnes ont-elles de nouvelles idées à ajouter ? Discutez et mettez-vous d'accord sur la manière dont ceux qui ont participé à cette réunion vont restituer les résultats de leurs travaux.

Main du plan d’action

• Remerciez les gens de l’excellent travail et de leur participation. Fixez la date et l'heure d'une réunion à laquelle les membres de la communauté partageront la manière dont leurs plans progressent et indiqueront si oui ou non ils ont besoin d'un soutien plus important.

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Soutien psychosocial : Outil 3

Besoins des enfants et familles vulnérables

Parler à un enfant.

Activités pour répondre aux besoins des enfants et familles vulnérables

Les enfants qui vivent seuls ont besoin de soutien.

Les groupes de la communauté peuvent identifier des mentors adultes qui soutiendraient les enfants.

Soutenir les orphelins et les foyers affectés, par des programmes de visites aux orphelins.

Jusqu’à quel point cette action répondra-t-elle au besoin ? Complètement Pas du tout

Les gens doivent être formés à la fabrication d'un livre de souvenirs.

Les mères qui vivent avec le VIH/SIDA peuvent hésiter à suivre un tel cours.

Manque d’adultes.

Il n’y a pas toujours assez de bénévoles.

Cela ne peut aider qu'un enfant.

Se sentir mal à l’aise de parler de la mort.

Y a-t-il des obstacles ?

Travailler avec une organisation pouvant former sur les livres de souvenirs.

Promouvoir les aspects positifs d'un cours, y compris le soutien par les pairs.

D'autres enfants ayant vécu des expériences similaires peuvent apporter leur soutien.

Promouvoir les aspects positifs du bénévolat, par exemple apprentissage sur la santé et la nutrition.

Travailler avec la communauté pour constituer un groupe de bénévoles qui soutiendra les enfants quand ils seront malades.

Former les membres de la communauté à parler aux enfants de la maladie et la mort.

Activités supplémentaires suggérées

Tableau montrant comment les communautés peuvent évaluer et planifier l’action : soutien psychosocial

Les enfants doivent sentir qu'ils peuvent parler à quelqu'un de leurs peurs et de leurs inquiétudes sur la maladie et la mort d'un parent.

Les enfants tuteurs ont besoin de soutien.

Une organisation confessionnelle peut monter un cours pour les mères, qui les aiderait à comprendre le besoin de parler à leurs enfants sur ce qui se passe, et le besoin de leur dire la vérité.

Offrir un soutien à un enfant malade.

Quand un parent est très malade, les enfants doivent savoir la vérité sur ce qui se passe et comment on s'occupera d'eux si un parent meurt.

Soutenir les enfants dans les foyers pris en charge par un enfant, lorsqu'ils sont malades.

Les enfants doivent garder un bon souvenir de la personne qui est morte, et ils doivent aussi connaître leurs racines.

Les organisations peuvent être encouragées à développer les projets de type « livre de souvenirs », par exemple. Ces livres des souvenirs peuvent inclure des événements familiaux, des traditions familiales et un arbre généalogique.

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Actions que peut entreprendre un individu Actions que peut entreprendre la communauté Actions que peuvent entreprendre des groupes et des organisations


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Formation des facilitateurs : guide pratique

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Formation des facilitateurs : guide pratique


Formation des facilitateurs : Guide pratique Introduction Les outils de Bâtissons l’espoir ont été écrits pour que la formation préliminaire des facilitateurs ne soit pas nécessaire. Il est toutefois recommandé, lorsque cela est possible, de former les intervenants à l'utilisation de ces outils, pour qu'ils aient des compétences de base en facilitation. Ce guide est conçu pour les formateurs chargés de préparer les gens (d'autres ONG, d'une communauté ou d'une organisation confessionnelle ou des membres respectés de la communauté) à devenir des facilitateurs. Objectif Cet atelier d'une journée a pour but de faire comprendre aux facilitateurs de l'apprentissage participatif par l'action le rôle qu'ils jouent, et de développer leurs compétences dans ce domaine.

- Ateliers participatifs avec les ONG et les OBC luttant contre le VIH/SIDA : Guide du facilitateur - 100 Façons d’Animer un Groupe : Jeux à faire lors d’ateliers, de réunions ou au sein d’une communauté Préparation Avant l'atelier : - Lisez ce guide. - Rencontrez l'équipe de formateurs et décidez de la personne qui mènera chaque séance. - Rassemblez tous le matériel nécessaire à l'atelier. Les informations sur le matériel requis pour chaque séance se trouvent dans chaque plan de réunion.

Plans des séances Ce guide inclut les plans de séances suivants : - Introduction - Création des règles de base - Rôles et compétences d'un facilitateur - Compétences de communication - Aides et obstacles à la facilitation de la discussion - Défis à la facilitation - Exercice de facilitation et évaluation. Nombre de personnes à former Ce système fonctionne mieux avec des groupes de 16 personnes maximum. Si une organisation forme un groupe plus grand, certaines séances devront être adaptées. Équipe de formation

Session sur les compétences de communication

Cet atelier devrait être mené par un minimum de deux formateurs. Publications supplémentaires D'autres publications de l'Alliance peuvent aider à cet atelier.

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Introduction, ce que les participants espèrent apprendre et présentation du programme

Objectifs : à la fin de cette séance, les participants auront indiqué ce qu'ils espèrent apprendre de l'atelier et ces espoirs auront été liés au programme de l'atelier. Matériels

Tableau de conférence préparé à l'avance : Programme Introduction Facilitation / animation Compétences de communication Pause Facilitation de la discussion Déjeuner Pratique de la facilitation

Dureé

30 minutes minimum

Méthode

Courtes discussions centrées sur un sujet, deux par deux (on appelle ça « bourdonner »), puis discussion au sein du grand groupe.

Comment procéder • Accueillez les participants et présentez l'équipe de formation. • Demandez aux participants de se présenter. • Demandez aux participants de discuter par groupes de deux personnes : « Quand vous avez été invités à cet atelier, qu'espériez-vous apprendre ? ». • Passez dans le cercle et recueillez l'espoir de chaque petit groupe de deux intervenants, jusqu'à ce que tous les points soient couverts. • Écrivez ces espoirs sur le tableau de conférence. • Demandez si vous avez tous les espoirs déjà ou si d’autres points doivent être ajoutés à la liste. • Présentez le tableau du programme préparé. • Faites correspondre les espoirs des participants avec les rubriques du programme.

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Participants à un atelier


Règles de base

Objectifs : à la fin de cette séance, les règles de base de l'atelier auront été créées. Matériels

Tableau de conférence préparé à l'avance :

Exemples de règles de base : • Respecter ce que disent les autres • Une seule personne parle à la fois • On peut arrêter le formateur pour poser une question si on ne comprend pas

Temps nécessaire

20 minutes minimum

Méthode

Intervention du formateur, « bourdonnement » deux par deux et discussion du grand groupe

Comment procéder • Présentez la création des règles de base en expliquant qu'elles sont faites par le groupe et qu'elles régissent le processus de formation. • Passez en revue la liste préparée et assurez-vous que tout le monde comprend bien les suggestions. • Demandez aux participants de « bourdonner » (parler entre eux, deux par deux) : « Quelles autres règles devraient-on ajouter à cette liste ? ». Passez dans le cercle et demandez à chaque paire ses idées supplémentaires. • Si aucune idée supplémentaire n'est proposée, les formateurs peuvent ajouter les leurs à la liste. • Voyez si les membres du groupe sont d'accord avec ce qui s'est dit, avant d'ajouter quoi que ce soit à la liste. • Terminez en disant que ces règles sont les règles qui régissent notre travail commun. Insistez sur le fait que l'on peut poser des questions et ajoutez ce point aux règles de base, si les participants sont d'accord.

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Rôles et compétences d’un facilitateur Objectifs : à la fin de cette séance, les participants pourront identifier les rôles et les compétences d'un facilitateur. Matériels

Notes de la section : Apprentissage participatif par l’action 1. Quel est le rôle du facilitateur ? (Voir la page 5) 2. Quelles doivent être les compétences clés d'un facilitateur ? (Voir la page 6) Trois feuilles de tableau, préparées à l'avance, avec comme titre : 1. Qui peut devenir facilitateur d’apprentissage participatif par l’action ? 2. Quel est le rôle du facilitateur ? 3. Quelles sont les compétences du facilitateur ?

Temps

45 minutes minimum

Méthode

Contributions par petits groupes et discussion du grand groupe.

Comment procéder • Expliquez que cette séance se concentre sur les rôles et les compétences du facilitateur. • Demandez si des membres du groupe ont déjà entendu parler de l'apprentissage participatif par l'action. • Contribution : Apprentissage participatif par l’action constitue une méthode de traitement des inquiétudes et des problèmes de la communauté, fondée sur le principe selon lequel les membres de la communauté sont les meilleurs experts de leur propre situation. En travaillant ensemble, les membres de la communauté peuvent favoriser la compréhension d'un problème, comme le nombre croissant d'orphelins et d'enfants vulnérables à cause du VIH/SIDA, et résoudre ce problème grâce aux ressources locales disponibles. Un facilitateur guide le processus d'apprentissage participatif par l’action en aidant les membres de la communauté à travailler ensemble. On dit parfois que le facilitateur est celui qui « rend le chemin plus facile ». Cette séance examine plus en détail le travail d'un facilitateur qui utilise apprentissage participatif par l’action avec les membres d'une communauté, pour aider cette communauté à résoudre les problèmes liés aux orphelins et enfants vulnérables. • Divisez le grand groupe par un jeu, ou en numérotant les participants 1, 2 et 3 autour du cercle. • Dirigez chaque groupe vers une table ou un mur, sur lesquels vous placez une feuille du tableau de conférence, portant l'une des trois questions. • Donnez à chaque groupe cinq minutes à la première table, cinq minutes à la deuxième table et cinq minutes à la troisième table, dans le sens des aiguilles d'une montre. • Chaque groupe doit pouvoir lire chaque question et ajouter ses idées à chaque feuille de tableau. • Enfin, laissez les groupes revenir à leur feuille d'origine. • Demandez aux participants de revenir dans le grand groupe. • Abordez chaque liste successivement. (ll n'est pas nécessaire de passer par tous les articles de chaque liste.) Qui peut devenir facilitateur d’apprentissage participatif par l’action ? Contribution : un facilitateur d’apprentissage participatif par l’action peut être une personne travaillant pour une organisation non gouvernementale, une personne de la communauté ou d'une organisation confessionnelle ou un membre respecté de la communauté. Quel est le rôle du facilitateur ? Pour aider à la discussion, vous pouvez utiliser un acronyme, comme APPA (Apprentissage participatif par l’action) : (Voir la page 5) Quelles doivent être les compétences clés d'un facilitateur ? (Voir la page 6) • Demandez aux participants de retourner à leur petit groupe et de réfléchir à la description d'un facilitateur comme étant « une personne qui rend le chemin plus facile ». Demandez à chaque groupe de trouver sa propre description d'un facilitateur, sur la base de ce qu'ils ont appris. • Demandez à chaque groupe de partager sa brève description avec le grand groupe.

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Compétences de communication Objectifs : à la fin de cette séance, les participants pourront identifier les principales compétences d'écoute et d'interrogation, requises d'un facilitateur. Matériels

Préparez des cartes de rôles : Personne A. Vous avez entendu dire que la Personne B s'intéresse de près à vos idées sur les orphelins et les enfants vulnérables dans votre communauté. Vous avez réfléchi aux besoins des orphelins et des enfants vulnérables, et vous voulez partager vos idées avec la Personne B. Personne B. Vous êtes pressé(e) et vous devez vous rendre quelque part. Tout le temps que vous parle l'autre personne, vous n'êtes pas vraiment intéressé(e) et vous regardez votre montre, vous regardez si votre taxi est arrivé et vous ne faites pas vraiment attention à l'autre personne.

Temps nécessaire

45 minutes minimum

Méthode

Exercice deux par deux, discussion du grand groupe et contribution

Notes pour le facilitateur

Questions fermées – Ces questions font ressortir les informations essentielles et les réponses consistent en général en un ou deux mots. Par exemple : « Cette communauté possède-t-elle des services pour les orphelins et les enfants vulnérables ? » - Réponse : oui/non ou faits, comme « Nous avons un club qui leur est consacré ». Questions ouvertes – Ces questions créent le débat et encouragent à la participation de toutes les personnes présentes. Par exemple : « Pourquoi, à votre avis, cette communauté n'a-t-elle aucun service pour les orphelins et les enfants vulnérables ? ». Cette question peut lancer la discussion et mener à une solution du problème. Investigations – Ces questions consistent à sonder progressivement une personne en lui posant des questions du type « Pourquoi ? » ou « Mais encore » pour l'amener à exprimer différentes opinions ouvertement. Questions peu claires – Les questions peu claires peuvent créer la confusion. Parfois, la question que pose un facilitateur est trop longue et elle doit être découpée en plusieurs petites questions.

Comment procéder • Expliquez que cette séance se concentre sur les compétences d'écoute et d'interrogation. Demandez aux participants de se mettre en petits groupes de deux. Demandez à une personne d'être « A » et à l'autre personne d'être « B ». Distribuez les cartes de rôles aux petits groupes et appelez aux participants de garder leur rôle secret. • Chaque participant joue le rôle indiqué sur sa carte. Donnez cinq minutes au jeu de rôle. • Passez dans le cercle et demandez à la Personne A ce qu'elle a ressenti quand la Personne B l'a presque complètement ignorée. • Demandez au groupe quels sont les actes qui montrent qu'on n'écoute pas l'autre. Exemples : se détourner, avoir l'air ennuyé, ne pas écouter. Demandez au groupe quels sont les actes qui montrent qu'on écoute l'autre. Exemples : sourire, hocher la tête pour montrer son accord. • Contribution : les actions d'un facilitateur montrent s'il écoute vraiment. Si un facilitateur n'écoute pas, il ne montre pas de respect envers les membres de la communauté. Le fait d'écouter permet au facilitateur de demander des informations supplémentaires, de réaffirmer ce que les gens ont à dire et de synthétiser tous les points dans un résumé concis. Il est également important pour un facilitateur d'encourager les membres présents à s'écouter les uns les autres. • Demandez de quelles manières un facilitateur peut engager la participation des autres. Créez une liste. • Utilisez les notes du facilitateur pour expliquer comment ce dernier peut utiliser des questions ouvertes pour créer une discussion et encourager tout le monde à contribuer. Un facilitateur peut aussi explorer (« Mais encore... », « Dites-m'en plus... ») ou rediriger une question (« Elle a dit … Qu'en pensent les autres membres du groupe ? »). • Si vous avez le temps, recommencez le jeu de rôle, mais cette fois la Personne B écoute la Personne A. Discutez de ce que ressentent les gens.

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Aides et obstacles à la facilitation de la discussion

Objectifs : à la fin de cette séance, les participants pourront décrire ce qui aide et ce qui empêche la facilitation d'une discussion. Matériels

Feuille de tableau de conférence préparée : 1. Choses qui aident 2. Choses qui n'aident pas

Temps nécessaire

Une heure minimum.

Méthode

Arrêter/Démarrer la démonstration, discussion de groupe

Notes pour le facilitateur

Avant de faire cet exercice, pensez à un sujet sur lequel faciliter une discussion. Par exemple : « Si les enfants ne vont pas à l'école, ils peuvent être entraînés dans la criminalité et causer des ennuis » ; « On devrait dire la vérité aux enfants sur la cause de la maladie dont souffre leur mère/père » ; « Les enfants qui vivent dans la rue sont plus vulnérables du VIH ». Lors du processus de facilitation, le formateur 1 devrait imaginer qu'il rencontre les membres de la communauté pour la première fois. Il pose des questions ouvertes pour lancer la discussion, puis il utilise ses compétences de facilitation comme l'écoute, l'investigation, l'observation et la synthèse.

Comment procéder • • • •

• • • •

Expliquez que cette séance se concentre sur ce qui aide et ce qui empêche la facilitation d'une discussion. Divisez le groupe en deux petits groupes. Accrochez deux feuilles de tableau avec comme titre : « Choses qui aident » et « Choses qui n'aident pas ». Le formateur 1 s'asseoit avec un petit groupe au centre du cercle qui participe à la discussion. L'autre petit groupe s'assoit en dehors du cercle avec le formateur 2. Ce groupe observe et commente ce qui se passe. Le formateur 2 mène le processus d'observation. Le formateur 1 présente le processus en posant une question ouverte et en encourageant les participants à répondre. Le formateur 2 arrête la discussion au moment approprié et demande : « Qu'a fait le facilitateur ? » et « Comment cela a-t-il aidé la discussion » ou « Comment cela a-t-il empêché la discussion ? ». Les réponses sont notées sur la feuille de tableau de conférence, sous le titre approprié. Recommencez cette opération six ou sept fois. À la fin, demandez à ceux qui ont participé à la discussion s'ils ont quelque chose à ajouter. Demandez à chaque groupe de créer « Les règles d'or de la facilitation ». Présentez-les aux autres participants.

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Défis à la facilitation Objectifs : à la fin de la séance, les participants pourront décrire comment gérer les situations difficiles qui peuvent se produire lors de la facilitation. Matériels

Cartes de défis à la facilitation (voyez les exemples ci-dessous ou fabriquez vos propres cartes en fonction de la situation locale)

Temps nécessaire

Une heure

Méthode

Discussion en petits groupes, discussion du grand groupe

Comment procéder • Expliquez aux participants que la facilitation de l'apprentissage participatif par l’action fait intervenir toute une série de personnes différentes. Cette séance se concentre essentiellement sur les situations qui représentent un défi au processus de facilitation, et sur la manière de gérer ces situations. • Répartissez les participants en groupes de quatre ou cinq. • Donnez à chaque groupe un ensemble de cartes de défis à la facilitation. Une personne du groupe doit choisir une carte et la lire au reste du groupe. Les autres peuvent suggérer ce qu'ils feraient en pareil cas. La personne qui fait la meilleure suggestion remporte la carte. Les groupes continuent de cette manière, jusqu'à ce que toutes les cartes soient terminées. Le gagnant est celui qui a remporté le plus de cartes. • Obtenez le feedback du groupe tout entier et choisissez une ou deux situations qui, selon les groupes, étaient les plus problématiques.

Cartes de défis à la facilitation Au début de la réunion, les membres de la communauté n'ont pas l'air de vouloir parler.

À votre première réunion, vous êtes très nerveux/ nerveuse. Vous commencez à bégayer et à perdre confiance en vous.

Certains membres de la communauté ont l'air de s'ennuyer à mourir.

Les enfants viennent à la réunion et font des suggestions. Mais les adultes de la communauté ne prennent pas les suggestions des enfants au sérieux.

Certains membres de la communauté disent qu'ils trouvent difficile de dessiner.

Seuls les hommes répondent. Les femmes restent silencieuses.

Parfois, les enfants ne veulent pas participer à la discussion.

Un participant domine toujours la réunion.

La plupart des participants quittent la réunion avant la fin.

Les participants se plaignent de ce qu'ils ne vous entendent pas.

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Facilitation et évaluation dans la pratique

Objectifs : à la fin de cette séance, les participants auront une certaine pratique de la facilitation. Matériels

Aucun

Temps nécessaire

Donnez à chaque participant environ 7 minutes pour pratiquer les compétences de facilitation, et 15 minutes pour le « feedback ».

Méthode

Facilitation de discussion, retour d'information sur la facilitation

Notes pour le facilitateur

Cet exercice devrait être fait en petits groupes, et chaque petit groupe devrait comprendre un formateur. Si chaque groupe compte huit personnes, le processus peut prendre trois heures.

Comment procéder • Divisez le groupe en deux ou trois petits groupes. Chaque groupe doit comprendre un formateur. • Demandez à chaque participant d'un petit groupe de choisir un sujet sur lequel faciliter une discussion très brève d'un maximum de 7 minutes. • Alors que chaque personne facilite, une personne du groupe agit en tant qu'observateur. • Expliquez le processus de "feedback". Chaque exercice de facilitation sera suivi d'une courte séance de "feedback" comme suit : - Le facilitateur commente très brièvement sur la manière dont il s'est débrouillé. - L'observateur commente en utilisant ce qu'on appelle le « sandwich d'information ». Tout d'abord, il donne un retour positif d'information. Ensuite, l'observateur indique une chose qui pourrait être améliorée et suggère une manière d'améliorer les choses. Il termine en donnant un autre retour positif d'information. - Le formateur commente après l'observateur, en utilisant encore le « sandwich d'information ». • Laissez chaque personne faciliter pendant 7 minutes, et recevoir les commentaires. • Si vous êtes limité(e) dans le temps et vous avez un grand groupe, vous pouvez demander à trois ou quatre participants s’ils peuvent faciliter une séance ensemble. • Suite aux séances de facilitation pratique, demandez aux participants de se mettre deux à deux pour échanger sur ce qu'ils ont appris de cette formation en facilitation. Demandez à chaque petit groupe de deux de partager son point d'apprentissage avec le reste du groupe. • Remerciez tous les participants pour leur contribution.

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Pour commander plus d’exemplaires, s’adresser par e-mail à : publications@aidsalliance.org ou par courrier à : International HIV/AIDS Alliance Queensberry House 104-106 Queens Road Brighton BN1 3XF Royaume-Uni

Pulpe de bois originaire de forêts soutenables Libre de chlore élémentaire

www.aidsalliance.org www.ovcsupport.net IPE 12/06

Tel +44 1273 718 900 Fax +44 1273 718 901 Email: mail@aidsalliance.org Association caritative enregistrée sous le numéro 1038860


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