Soutient l´action des communautÊs contre le SIDA dans les pays en voie de dÊveloppement
Standards de bonne pratique dans la programmation VIH For use in the design and evaluation of the Alliance services and programmes
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1 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
Qui est l’international HIV/AIDS Alliance ? Fondée en 1993, l’International HIV/AIDS Alliance (l’Alliance) est un partenariat d’organisations nationales qui œuvrent pour soutenir l’action des communautés dans la lutte contre le SIDA dans les pays en voie de développement. Ces partenaires nationaux aident les groupes communautaires locaux et les autres organisations non gouvernementales (ONG) à lutter contre le SIDA. Ils sont soutenus par l’expertise technique, le travail politique et la mobilisation de fonds menés au sein de l’Alliance. De plus, l’Alliance a de vastes programmes régionaux, des bureaux de représentants aux EU et à Bruxelles et travaille sur un éventail d’activités internationales comme l’aide à la coopération Sud-Sud, les opérations de recherche, le développement de l’apprentissage et de la bonne pratique ainsi qu’à l’analyse politique et au plaidoyer. Notre mission est d’aider les communautés à réduire la propagation du VIH et à répondre aux défis du SIDA. A ce jour, nous avons offert un soutien à des organisations de plus de 40 pays en voie de développement pour plus de 3 000 projets permettant ainsi à certaines des communautés les plus pauvres et les plus vulnérables d’accéder à la prévention du VIH, à la prise en charge et au soutien et à un meilleur accès aux traitements.
© International HIV/AIDS Alliance, 2010 Les informations contenues dans cette publication peuvent être reproduites, publiées ou autrement utilisées gratuitement, sans la permission préalable de International HIV/AIDS Alliance. Toutefois, International HIV/AIDS Alliance demande à être citée comme source des informations. Avant-projet pour commentaire: avril 2010 Organisation caritative : numéro 1038860
www.aidsalliance.org
Standards de bonne pratique dans la programmation VIH Quels sont les standards de bonne pratique dans la programmation ? n
Ces standards de programmation définissent l’Approche de l’Alliance envers la programmation. Ils expliquent ce que nos bénéficiaires peuvent attendre de nos programmes VIH et de notre recherche.
n
Les standards de programmes définissent la bonne pratique dans divers domaines techniques, et sont bases sur des faits et sur l’expérience et les valeurs de l’Alliance.
n
Au niveau d’intervention spécifique, nous faisons appel aux instruments qui définissent la bonne pratique pour des types d’intervention spécifique ou qui aident dans la mise en œuvre du standard. Ces standards de programmation ne se proposent pas de définir la portée et l’étendue. Les objectifs pour la portée et l’étendue sont mis en place par les personnes qui sont proches des programmes spécifiques, selon l’épidémiologie locale et le contexte.
n
n
n
Ces standards sont proposés comme objectifs à atteindre. Là où notre programmation ne répond pas au standard, elle fera apparaître nos priorités pour l’amélioration de la qualité et nous permettra d’ identifier les besoins en soutien technique. Ces standards restent incomplets. Les standards relatifs au traitement et aux soins manquent. Nous y travaillons et espérons présenter des standards pour le traitement et les soins avant que ces présents standards soient officialises. Ces standards renvoient a une gamme de thèmes et de sujets. Ils ne doivent être appliques qu’a un travail déjà entamé. Par exemple si une OL ne réalise pas un travail sur l’utilisation des drogues et le VIH, alors les standards sur l’utilisation des drogues et le VIH ne
s’appliquent pas. Certains standards sont communs a plusieurs domaines et seront utiles a toutes les organisations de l’Alliance comme les droits de l’homme et les standards GIPA. n
Ces standards de bonne pratique dans la programmation figureront dans les guides de bonnes pratique de l’Alliance, a paraître prochainement (et autres guide de programmation) Pour une description détaillée de la valeur et de la signification de chaque standard, il faut se référer au Guide de Bonne Pratique approprié (ou au guide de programmation).
Pourquoi élaborer des standards de programmation ? n
Pour définir et promouvoir la bonne pratique dans la programmation VIH en référence à la communauté. Les définitions de bonne pratique et de la qualité sont basées sur les faits et l’apprentissage des programmes, et sont dictées par les valeurs de l’Alliance.
n
Pour soutenir l’évaluation de la qualité des programmes.
n
Pour influer sur l’élaboration des programmes.
n
Pour construire une base factuelle pour la programmation de qualité.
n
Pour formuler la fourniture du soutien technique disponible à travers les pôles de soutien technique de l’Alliance.
Qui est concerné ? n
Les Organisations Liens de l’Alliance et leurs partenaires d’application (Organisations Communautaires et Organisations Religieuses – CBOs, FBOs) et les pôles de soutien technique de l’Alliance, leurs utilisateurs et bénéficiaires, auront recours aux standards de programmation pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer les programmes VIH.
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1 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Les utilisateurs ou les bénéficiaires des services et programmes de l’Alliance utiliseront les standards de programmation pour savoir a quoi servent nos programmes et pour aider au processus d’évaluation des programmes de l’Alliance.
n
Les fonctionnaires et les directeurs des programmes de l’Alliance utiliseront les standards de programmation pour concevoir et évaluer les programmes (à l’aide d’un instrument d’autoévaluation).
n
Le personnel en charge de la mobilisation des ressources utilisera les standards de programmation pour élaborer des propositions de qualité supérieure.
n
Les soutiens financiers des programmes de l’Alliance sont concernés par les standards de qualité pour les programmes communautaires. Les standards de programmation de l’Alliance peuvent influencer et orienter la bonne programmation dans d’autres organisations de la société civile.
Un projet d’instrument d’auto évaluation est joint au projet de standards. Il sera développé pour couvrir tous les domaines thématiques.
Est-ce que nous atteignons les standards ? Nous sommes en train d’élaborer un instrument qui sera utile pour l’auto évaluation de la pratique de programmation relativement à chaque standard. Les organisations de l’Alliance peuvent utiliser cet instrument d’auto évaluation pour : 1. Evaluer objectivement et décrire le statut présent d’une organisation en référence aux standards de programmation qualitatifs tels que édictés par les principes de bonne pratique de l’Alliance. 2. Permettre aux organisations d’identifier et agréer un plan pour un développement continu de la qualité des programmes (incluant la consolidation des compétences et les besoins en soutien technique). 3. Faire rapport sur la qualité de notre programmation.
2 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
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Technical areas Click on the heading to go to the section 1. Droits de l’homme et participation accrue des personnes seropositives (GIPA)
3 | good practice hiv programming standards
4
2. Recherche, évaluation et documentation
13
3. Prévention du VIH
21
4. Santé sexuelle et reproductive et le VIH intégration
27
5. TB
42
6. Enfants
46
7. Utilisation des drogues et VIH
54
Bibliographie
60
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3 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Explication du standard et des faits
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
1.1
n
Notre organisation montre une parfaite connaissance des liens entre droits de l’homme et programmation VIH a travers ses documents de base tels le plan stratégique et les comptes-rendus annuels.
n
Nous croyons qu’une approche basée sur les droits de l’homme relativement à la programmation VIH donne de meilleurs résultats sur le plan de la santé publique en respectant, en promouvant et en protégeant les droits des personnes séropositiveset des personnes vulnérables à l’infection VIH nous toucherons un plus grand nombre degens grâce à la prévention aux soins et aux programmes de soutien demanière substantielle.
Notre organisation a adopté une approche basée sur les droits de l’homme relativement à la programmation VIH
n
Notre organisation évalue sa capacité à appliquer une approche basée sur les droits de l’homme dans la programmation et a mis en place un plan complet pour renforcer la capacité de tout le personnel et les membres du conseil d’administration a fin d’appliquer une approche basée sur les droits de l’homme pour ce qui concerne la planification des programmes et leur mise en œuvre.
n
n
n
Elaborer un plan stratégique dans un cadre de droits de l’homme qui met en valeur les liens entre le VIH et les droits de l’homme et leur impact sur la prévention du VIH, les soins et les programmes de soutien. Evaluer la capacité du personnel et des membres du conseil d’administration àutiliser une approche basée sur les droits de l’homme relative à la programmation. Tout le personnel et les membres du conseil d’administration ont été formés dans l’approche basée sur les droits de l’homme relative au VIH. Ceciren force la capacité à planifier, à appliquer et à contrôler les programmes VIH qui sont basés sur une approche liée aux droits de l’homme.
[Voir : UNAIDS (2005), HIV-related stigma, discrimination and human rights violations: Case studies of successful programmes, UNAIDS Best Practice Collection.]
indicateurs de progres
Ressources ou recherche liées au standard
n Les
documents organisationels comme les plans stratégiques, les plans de travail annuels et les rapports annuels conjuguent la programmation en référence a à une approche du VIH basée sur les droits de l’homme. évaluation à l’échelle de l’organisation a été menée pour mesurer la capacité du personnel et des membres du conseil d’administration à utiliser une approche basée sur les droits de l’homme relative à la programmation VIH.
Bagnoud, F. (2004) HIV/AIDS and human rights in a nutshell. Centre for Health and Human Rights, Harvard School of Public Health and ICASO. Un guide concis et utile pour l’action en même temps qu’un cadre pour penser les actions de VIH/SIDA et droits de l’homme.
n
Convention Internationale sur les Droits Economiques, Sociaux et Culturels (1966) (article 12. Droit a la santé)
n
NGO Code of Good Practice: Self-assessment checklist human rights and HIV
n
Déclaration Universelle des Droits de L’homme (1948)
n
Yamin, A. E. (2008) ‘Will we take suffering seriously? Reflections in what applying a human rights framework to health means and why we should care’ in Health and Human Rights, Vol.10, No. 1
n
Traités Internationaux sur les Droits de l’Homme (9 traités de base)
n Un
plan correspondant de renforcement des capacité sa été élaboré pour s’assurer que tout le personnel ainsique les membres du conseil d’administration sont capables de planifier et d’appliquer des programmes VIH basés sur une approche en relation avec les droits de l’homme.
n Le
personnel ainsi que les membres du conseil d’administration ont été formés dans une approche liée aux droits de l’homme en référence à la programmation VIH.
n Des
systèmes de contrôle et d’évaluation ont été misen place afin de suivre l’application des programmes basés sur les droits de l’homme, avec une attention particulière sur le fait queles acteurs principaux ont plus de pouvoir pour réclamer leurs droits et participer aux programmes nationaux du VIH. indicateurs organisationnels de programme dans les plans stratégiques, les propositions de financement et les plans annuelsmesurent l’impact des programmes sur la capacité des détenteurs de droits à participer aux programmes nationaux de VIH et de réclamer leurs droits.
avant-projet pour commentaire
n
n Une
n Les
4 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
materiels et ressources
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.2
n
Le point de départ pour toute activité de programmation consiste en la collecte d’information sur la situation générale des droits de l’homme dans la société ou la collectivité dans laquelle nous opérons.
n
Notre organisation entreprend une analyse détaillée des liens entre les droits de l’homme pertinents, tels le droit à la non discrimination le droit à une vie privée, le droit à la liberté d’associationle droit à la liberté d’expression le droit à une santé de qualité, le droit à l’informationle droit à la vie et la capacité des communautés à participeraux efforts de prévention et à l’accès aux services de traitement et de soins.
Nos programmes sont basés sur une évaluation des droits de l’homme
n
n
n
actions de mise en œuvre
Un telle analyse va éclairer les problèmes structuraux sous tendus qui rendent les gens vulnérables à l’infection VIH comme la pauvreté, la violence sexuelle, l’inégalité entre les sexes, l’homophobie et la marginalisation. Notre programmation est basée sur une analyse des droits de l’homme pour s’assurer que nos programmes sont appropriés, accessibles complets et effectifs. En particulier, notre travail avec les populations clefs doit analyser la situation des droits de l’homme chez ces populations visées et leur capacité à influer sur et à participer aux programmes VIH qui leur sont destinés Notre organisation scrutel a situation juridique, notamment la ratificationdes conventions régionales et internationales sur les droits de l’homme, les politiques nationales et internationales applicables, de manière à éclairer notre travail de programmation et de plaidoirie, en particulier l’impact des lois et politiques sur la capacité des gens à prévenir l’infection VIH, à réduire les vulnérabilités et à réclamer leurs droits humains.
n
Entreprendre une évaluation de la situation nationale des droits de l’homme régulièrement, notamment chez les populations séropositives, marginalisées et les populations clefs.
n
Des évaluations de sensibilisation « Connaître ses droits et connaître leslois » sont entreprises régulièrement.
n
Developper les objectifs organisationnels de programmation qui visentà la réalisation totaledes droits de l’homme.
indicateurs de progres n
Notre documentation de planification des programmes reflète une analyse des droits de l’homme et souligne les opportunités et les défis qui ont un impact sur la mise en œuvre des programmes VIH dans notre communauté/société.
n
Notre organisation entre prend et documente des evaluations régulières surles actions de sensibilisation « connaître son épidémie ; connaître ses droits humains connaître les lois » dans le but de renseigner la programmation.
n
Notre programmation a élaboré des objectifs spécifiques qui visent à la promotion et à la protection des droits de l’homme.
n
Notre programmation contribue directement à la réalisation des droits de l’homme.
n
Les résultats des programmes sont décrits de manièreà montrer leur impact surla concrétisation des droits de l’homme.
n
Nos programmes ciblent des populations clefs et traitent des vulnérabilités particulières à ces groupes dans les pays ou contextes culturels spécifiques concernés.
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materiels et ressources n
Open Society Institute (2007), Health and human rights: A resource guide
5 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.3
n
Notre organisation s’engage à assurer une participation totale et égale pour tous les acteurs principaux, particulièrement les bénéficiaires potentiels de ces programmes, à toutes les étapes du cycle.
n
n
n
actions de mise en œuvre
La participation n’est pas simplement pensée comme un instrument pour mieux appliquer les programmes, mais comme un mécanisme pour développer la mobilisation communautaire qui débouchera sur la plaidoirie pour la concrétisation du droit à la santé et autres droits humains connexes. Notre organisation associe toutes les populations concernées dans la phase initiale deplanification des activités de programmation et de plaidoirie, en particulier celles pour qui ces programmes sont destinés Il y a un engagement au seinde notre organisation pour comprendre la diversité à l’intétérieur des groupes spécifiques de populations tels ceux des personnes séropositives et les populations clefs qui ont des besoins, expériences et expertise variés ; par exemple, il est admis que les femmes séropositives peuvent avoir des programmes différents des hommes séropositifs ou ceux des femmes rurales séropositives et peuvent avoir des perspectives différentes sur les questions de plaidoirie que les femmes urbaines séropositives.
n
Développer des stratégies pour une participation fructueuse des populations cibles à toutes les étapes du cycle du projet.
n
Développer les politiques et les règlements qui garantissent la confidentialité et l’intimité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
n
Développer ou soutenirles réseaux et établir des liens avec les organisations qui sont représentatives despopulations clefs et des personnes séropositives.
Nous garantissons un espace sécurisé et un environnement respectueux pour différents groupes pour qu’ils participent à chaque étape du cycle du programme.
6 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
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indicateurs de progres n
Notre organisation a mis en place des stratégies. Qui garantissent une participation effective de tous lesacteurs principaux, enparticulier les populations qui vont bénéficier des programmes.
n
Des protocoles d’accordont été signés avec des organisations représentant des sous populations spécifiques pour garantir une interpénétration de la planification des programmes et de la mise en œuvre.
n
Les procès verbaux de réunions avec les groupes actionnaires à toutes les étapes du cycle du programme sont classés et peuvent être consultés par ces groupes.
n
Notre organisation a une politique interne qui garantit la confidentialité, l’intimité et l’engagement effectif des personnes séropositives et des populations clefs.
n
Les objectifs de programmere flètent l’engagement des populations clefs dans la planification, l’application et l’évaluation de tous les projets.
materiels et ressources n
International HIV/AIDS Alliance, Canadian HIV/AIDS Legal Network, OSI, International Network of People who Use Drugs (2008) Nothing about us without us: Greater, meaningful involvement of people who use illegal drugs
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.4
n
Nos programmes s’engagent a con solider la capacité se ceux qui détiennent les droits et ceux qui assument les devoirs pour réclamer leurs droits et pour promouvoir, protéger et respecter les droits.
n
n
actions de mise en œuvre
Un approche de la programmation basée sur les droits de l’homme s’engage a garantir que tous les acteurs principaux sont pleinement conscients de leurs droits, par exemple droits à la santé ou à l’information, afin de permettre aux détenteurs de droits de réclamer ces droits. Ceux qui assument leurs devoirs doivent connaître leurs responsabilités pour s’assurerque les droits de l’homme sont respectés, promus et protégés. Pour ce faire, les programmes VIH doivent inclure l’enseignement des droits de l’homme dans toutes leurs activités. Outre l’éducation sur les droits de l’homme et le VIH, les organisations doivent plaider pour la reforme des lois, ceci permettra d’enlever les obstacles qui empêchent les gens de réclamer leurs droits comme la criminalisation de populations clefs, la non protection du droit à l’intimité ou l’absence de législation contre la discrimination qui protége les personnes séropositives au travail, à l’école et dans les structures sanitaires.
n
Inclure l’enseignement des droits de l’hommedans toutes les activitésdes programmes VIH.
n
Entre prendre des audits du système juridique en collaboration avec des partenaires gouvernement aux et de la société civile. Plaider pour une réforme du système juridique, basée sur les conclusions des audits juridiques.
n
n
n
Fournir des services juridiques pour les personnes qui font l’objet de discrimination du fait deleur séropositivité pours’assurer que les gens réclament leurs droits et que toute violation est punie par l’état. Une formation en droits de l’homme cible ceux qui assument leurs devoirs comme les rédacteurs de politique, les parlementaires, les organisations de la société civile et les prestataires de services gouvernement aux, commeles travailleurs de la santé, les officiers de police, les chefs coutumiers et les travailleurs sociaux.
indicateurs de progres n
Notre organisation a formé nombre d’acteurs principaux sur les questions des droits de l’homme et du VIH, en particulier les personnes séropositives et les populations clefs.
n
Ceux qui assument les devoirs tels les auteurs de politique, les parlementaires les officiers chargés de l’application des lois et les travailleurs de la santé ont été désignes pour la formation en droits de l’homme et les questions relatives au VIH.
n
Une révision approfondie des lois et politiques qui ont un impact sur le VIH a été entreprise et une plaidoirie cible la réforme juridique de manière a créer un environnement propice.
n
Les personnes séropositive sont accès aux services juridiques pour défendre leur dignité dans les cas de discrimination causée par leur statut VIH réel ou supposé.
n
Les campagnes qui s’attaquent à la discrimination des personnes séropositives au sein de populations clef sont été entreprises et documentées par les institutions chargées del’application des lois.
materiels et ressources n
AIDS and Rights Alliance for Southern Africa (2008) HIV/AIDS and human rights advocacy and training resource manual
Faire pression sur les institutions chargées de l’application des lois pour qu’elles apportent leur soutien et qu’ellesne fassent pas montre de discrimination enversles populations clefs et les personnes séropositives.
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7 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.5
n
La programmation basée sur les droits soutient les gens qui tiennent les adeptes du devoir pour responsables envers les détenteurs de droits.
n
La responsabilité est à la base de la programmation des droits de l’homme afin de faciliter la notion de responsabilité et créer des mécanismes adéquats pour que les gensdeviennent responsables de leur action ou de leur inaction ; des systèmes adéquats de contrôle doivent être mis en place. Ces systèmes doivent pouvoir collationer des données séparées pour les femmes, les hommes, les enfants et les groupes marginalisés.
Tenir les acteurs d’état et autres pour responsables de la jouissance de tous les droits de l’homme constitue un principe de base dans tous nos programmes.
n
n
actions de mise en œuvre
L’accès à l’information est un impératif qui permet aux organisations de demander des comptes aux adeptes du devoir. Les organisations doiven tétablir des partenariats stratégiques pour réclamer le droit à l’information, avec comme conséquence une plus grande transparence et des processus de participation démocratiques.
8 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
n
Développer des plans de plaidoirie pour faire pression sur les adeptes du devoir, tels les parlementaires, les institutions gouvernementales et les donateurs sur des engagements liés au VIH et aux droits de l’homme aux niveaux national et international. Mettre en place des systèmes adéquats de contrôle qui permettent la constitution de données en vue de soutenir les efforts de plaidoirie sur le VIH et les droits de l’homme, comme la vérifification indépendante par la société civile du nombrede personnes séropositives sous traitement.
n
Elaborer des stratégies pour la collecte régulièrede données aux fins deplaidoirie.
n
Elaborer une campagne pour l’accès à l’information si un tel accès n’est pas disponible dans le pays.
n
Développer les liens avec des organismes de vigilance comme les commissions nationales pour les droits de l’homme, les agences internationales et les organisations mères de la société civile pour se joindre aux autres voix qui plaident pour la responsabilité.
n
Notre organisation est particulièrement engagée dans la création de partenariats et de liens avec des organismes nationaux des droits de l’homme et les principales organisations des droits de l’homme.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres n
Notre organisation a des informations sur les violations des droits humains contre les personnes séropositives et les communautés marginalisées et a publié ces information schaque fois que possible.
n
Un système de contrôle et d’évaluation a été misen place qui en registre les données séparées pour les femmes, les hommes, les enfants et les groupes marginalisés.
n
Nous avons développé des stratégies pour accroître l’accès à l’information par les acteurs hors-étatau niveau national.
n
Notre organisation a formé ou est entrée enpartenariat national avec des institutions académiques des organismes nationaux de surveillance des droits de l’homme, des commissions nationales des droits de l’homme et des agences internationales aux fins decontrôler l’action de l’état dans l’accomplissement de ses obligations dans le domaine des droits de l’homme, en particulier vis à vis des personnes séropositives et des populations clefs.
materiels et ressources n
International Council of AIDS Service Organisations (2002) An advocates guide to the international guidelines on HIV/AIDS and human rights
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.6
n
L’accès à la justice est un instrument important pour la protection des droits des personnes séropositives et celles qui sont socialement et politiquement marginalisées.
n
Développer des services juridiques spécifiques pour les personnes séropositives et les populations marginalisées.
n
Donner plus de résonance aux cas de litiges au nom des victimes de discrimination donnera plus de publicité aux problèmes des droits de l’homme au sein de la société et fera avancer la jurisprudence dans les cours locales. Ceci établira une opinion légale sur la discrimination et affermir adavantage les droits de l’homme pour tous.
n
Développer des relations stratégiques avec d’autres institutions qui apportent des services juridiques et établir un système d’orientation pour prodiguer l’accès à la justice pour les personnes séropositives et les populations clefs. En particulier former des relations avec des associations professionnelles d’avocats qui pourraient se charger des litiges pro bono aunom des ONG qui travaillent avec des PLVIH et les populations marginalisées.
Notre organisation promeut et fournit des services juridiques pour lutter contre la discrimination envers les personnes séropositives ainsi que les populations marginalisées.
actions de mise en œuvre
n
Les hommes homosexuels, les personnes qui ont recoursaux stupéfiants et les travailleurs du sexe ont particulièrement besoin de recourir a la justice car leurs styles de vie ou conduites font souvent l’objet de criminalisation.
n
La criminalisation du sexe entre hommes, le travail du sexe et l’utilisation de stupéfiants non seulement accroît la vulnérabilité au VIH, mails elle conduit à une gamme de violations des droits de l’homme pour ces populations.
n
Ces violations des droits augmentent davantage la vulnérabilité au VIH.
n
Former les avocats et le personnel judiciaire sur les questions du VIH et du droit.
n
Etablir des relations stratégiques avec les medias nationaux et internationaux pour qu’ils informent avec précision sur les cas de litige de manière à éduquer le grand public sur les problèmes d’accès à la justice pour ce qui concerne le VIH.
indicateurs de progres n
Les services juridiques sont fournis directement par notre organisation et/ ou des systèmes d’orientation ont été mis en place pour garantir que ceux qui ont été victimes de violations de droits de l’homme seront indemnisés
n
Avocats et personnel judiciaire ont été formés sur les questions juridiques et sur le VIH.
n
Les medias informent avec précision sur les questions d’accès a la justice, en particulier sur les cas de personnes séropositives et des populations clefs qui demandent compensation pour les cas de discrimination.
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources n
Gloppen, S. (2008) ‘Litigation as a strategy to hold governments accountable for implementing the right to health’ in Health and Human Rights, Vol. 10, No. 2
9 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.7
n
Notre organisation s’engage pour la mise en oeuvre effective du principe GIPA à travers tous les départements de notre organisation.
actions de mise en œuvre
Le plus grand engagement des personnes séropositives (GIPA) est synonyme de bonne pratique, est une manière de travailler. GIPA milite pour une participation active et significative des personnes séropositives dans la conception, le développement et la mise en oeuvre, le contrôle et l’évaluation des politiques et programmes sur tous les aspects de la question VIH y compris la prévention, le traitement, les soins et le soutien.
n
GIPA vise à garantir que les personnes séropositives sont des partenaires égaux et des décideurs sur la question du VIH.
n
La mise en œuvre effective du principe GIPA améliore la crédibilité, la cohérence l’acceptabilité et la réalisation de nos programmes.
(Continued on next page)
n
n
Nous reconnaissons l’importance de la mise en oeuvre du GIPA dans tous les départements de notre organisation. Cet engagement se transmet du niveau de la gouvernance à la conception des programmes, leur application et leur évaluation. L’engagement total et significatif des personnes séropositives a un impact direct et positif sur la santé publique. Par exemple faire participer les femmes séropositives au développement des programmes pour femmes enceintes facilite lacréation de services accueillants, qui sont sensibles aux problèmes que connaissent les femmes séropositives, et qui sont bases sur leurs besoins réels. Ceci aura pour conséquence une grande amélioration des services et de la santé des mamans et leurs enfantsqui sont séropositifs.
n
n
n
Evaluer la politique organisationn elle et la pratique pour GIPA pour serendre compte de ce quise fait présentement enutilisant une approche qui reconnaît les besoins spécifiques, l’expertise et les expériences des personnes séropositives comme étant un groupe diversifié. Cette évaluation mesure le degré departicipation et les opportunités offertes aux personnes séropositives pour participer de manière significative à la gouvernance, à la politique etaux décisions de l’organisation. Ceci concerne les personnes séropositives participant à tous les niveaux du cycle du projet. Entreprendre un atelier GIPA sur l’engagement afin d’établir une vision etun engagement envers le GIPA en collaboration avec les personnes séropositives. Définir un programme GIPA et/ ou politique en collaboration avec les personnes séropositives, qui garantit aux femmes séropositives ainsi qu’aux groupes séropositifs l’égalité des opportunités dans l’engagement. Ce programme est basé sur le Guide de Bonne Pratique de l’Alliance et le Code de Bonne Pratiquede l’ONG.
[Voir : UNAIDS Policy Brief: The Greater Involvement of People Living with HIV (GIPA)]
10 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres n
n
n
Une évaluation organisationnelle GIPA qui comporte une évaluation des structures gouvernementales a été menée et documentée. Une vision de GIPA et un engagement ont été établis par les dirigeants de notre organisation. Une politique GIPA avec une stratégie de mise enoeuvre a été élaborée, publiée et disséminée. Elle comprend des objectifs minima en vue de la participation de personnes séropositives compétentes et expérimentées à la gouvernance, à la politique et aux structures de décisions ainsi qu’à la mise en oeuvre des programmes.
n
Les principes GIPA sont intégrés à des plans stratégiques, annuels de travail y compris les plans d’évaluation de performance.
n
Les rapports de contrôle et d’évaluation soulignent les succès et les défis relatifs au GIPA et les étapes suivantes pour releverlles défis.
n
Il existe une documentation sur la participation accrue des personnes séropositives compétentes et expérimentées à la gouvernance, à la politique et aux structures décisionnelles.
n
La capacité des personnes séropositives à participera été évaluée et documentée de manière significative.
materiels et ressources n
APN+, APCASO (2005) Valued voices: GIPA toolkit
n
Canadian AIDS Society (2009) One foot forward, A GIPA training toolkit
n
Global Network of People Living with HIV (GNP+) (2009) GIPA Report Card
n
International Community of Women Living with HIV/AIDS (2008) The Greater Involvement of People Living with HIV (GIPA): From principle to practice
n
International HIV/AIDS Alliance (2006) Enhancing the greater involvement of people living with HIV (GIPA) in NGOs/CBOs in India
n
International HIV/AIDS Alliance (2009) Expanding the role of networks of people living with HIV/AIDS in Uganda
n
International HIV/AIDS Alliance (2007) Impact 2010, Strategic Framework 2008-2010 – Core commitments
n
International HIV/AIDS Alliance GIPA Good Practice Guide (en cours)
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard 1.7
description
actions de mise en œuvre n
Développer une stratégie qui associe de manière significative les personnes séropositives compétentes et expérimentées à la gouvernance, la politique et les structures decisionnelles, y compris leur participation à la planification des programmes et à leur mise en oeuvre.
n
Etablir des structures de contrôle et d’évaluation pour garantir l’application du GIPA en collaboration avec les personnes séropositives.
indicateurs de progres n
Un programme de consolidation des capacités a été elaboré, financé et fait l’objet de publicité. Il a été appliqué et des objectifs minima ont été définis pourle nombre de personnes séropositives qui bénéficier ont d’une formation envue de renforcer l’engagement au niveau gouvernance et planification des programmes ainsi que leur exécution.
n
Les plans de programmes montrent le degré de participation des personnes séropositives
n
La participation des personnes séropositives est documentée et mesurée ; il y va de même pour les programmes réussis et les résultats de santé publique. Ceci est une conséquence de la mise en œuvre efficiente du GIPA et est considérée comme un élément des activités de contrôle et d’évaluation.
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources n
International HIV/AIDS Alliance, Canadian HIV/AIDS Legal Network, OSI (2008) Nothing about us without us: Greater, meaningful involvement of people who use illegal drugs Anglaise Russe
n
International HIV/AIDS Alliance, Horizons (2003) The involvement of people living with HIV/AIDS in communitybased prevention, care and support programmes in developing countries
n
ONG : Code de Bonne Pratique Française Anglaise Espagnol
n
The Ontario HIV Treatment Network (2007) Living and serving II, 10 years later
n
The Stigma Index
11 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
1. droits de l’homme et participation accrue des personnes séropositives (gipa) standard
description
1.8
n
Nos programmes créent et pro meuvent un environnement favorable protégé qui facilite la participation des personnes séropositives.
n
actions de mise en œuvre
Nous croyons fermement que la participation effective des personnes séropositives doit se faire dans un environnement protégé favorable. Ce la signifie promouvoir l’accès à nos programmes en supprimant les barrières et en garantissant une protection contre la stigmatisation et la discriminationlié es au VIH, au genre, à la sexualité et à l’usage des stupéfiants.
n
n
Il existe un engagement réel de notre part pour encourager la participation des personnes séropositives en favorisant la création d’un lieu de travail accueillant dans lequel ces personnes sont protégées de toutes formes de discrimination. n
12 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
Evaluer les politiques d’emploi, de recrutement et de maintien pour mesurer si l’environnement du lieu de travail est favorable aux personnes séropositives et identifier les obstacles et/ou les opportunités de participation. Cette évaluation accorde une attention particulière au développement des compétences ; à la rémunération, au parrainage, aux soins infantiles et garantie une participation des femmes ainsi que des populations clefs. Développer une politique de recrutement, d’emploi et de maintien pour permettre une participation effective des personnes séropositives a tous les niveaux de l’organisation avec un souci particulier pour les possibilités de recrutement pour ces personnes sur des projets spécifiques.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres n
Une évaluation des politiques dd’emploi, de recrutement et de maintien a été menée et documentée.
n
Un objectif minimum a été fixé concernant le nombre de personnes séropositives qui travaillent à différents niveaux de l’organisation et pour leur maintien ausein de notre organisation.
n
n
Une politique concernant le VIH sur le lieu du travaila été élaborée et traite du recrutement, de l’emploides bénéfices, du développement, du maintien et du Soutien pour/du personnel séropositif. La politique du VIH sur le lieu de travail est appliquée et disséminée à travers toute l’organisation.
materiels et ressources n
APN+, APCASO (2005) Valued voices: GIPA toolkit
n
International Labour Organization (ILO) (2005) Le Code de Pratique de l’OIT relatif au VIH-SIDA et le monde du (en 5 lingues)
n
Stop AIDS Now! Managing HIV and AIDS in the workplace
n
UK Consortium on AIDS and International Development (2003) Working positively: A guide for NGOs managing HIV/AIDS in the workplace
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une Explication du standard et des faits référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
2.1
n
Notre organisation encourage l’utilisation des témoignages et de l’apprentissage dans la conception de nos activités et programmes.
n
n
n
Nos programmes sont déterminés par l’obligation d’être effectifs et basés sur des documents et des témoignages vivants. Nous constituons une documentation et nous apprenons des choses sur ce qui fonctionne et ce qui peut avoir un impact en ayant recours aux activités de recherche d’évaluation et de documentation. Nous acceptons et nous soutenons le développement des activités de recherche/ évaluation qui peuvent améliorer l’efficacité de nos programmes et la justesse de nos politiques.
n
n
Développer une stratégie de recherché/évaluation et d’étude, en définissant des objectifs de recherche/évaluation et en décrivant comment les témoignages et la documentation (par exemple les études de cas) sont inclus dans nos activités de programmation. Revoir régulièrement les témoignages et la documentation existant dans nos programmes tout autant que dans les autres organisations et dans la documentation académique. Planifier les programmes et les activités en ayant recours aux nouveaux témoignages sur les approches effectives de la programmation.
indicateurs de progres
materiels et ressources Ressources ou recherche liées au standard
La stratégie de recherche/ évaluation et d’étude existe et détermine les objectifs de recherche/évaluation et comment les témoignages sont incorporés dans la programmation.
n
Family Health International (2003) A guide to developing materials on HIV/AIDS and STIs
n
Global AIDS monitoring and evaluation team (GAMET) How to develop an HIV research and evaluation strategy
n
Le personnel en charge des programmes fait référence aux témoignages et à l’apprentissage pour soutenir l’approche programmatique (par exemple les propositions d’allocations financières).
n
Hailey, J. and James, R. (2002) Learning leaders: The key to learning organisations, Development in Practice, Vol. 12, nos 3 & 4, p.398
n
Les activités de recherche, d’évaluation ou de documentation se déroulent.
n
Nombre d’activités de recherche, d’évaluation ou de documentation sont planifiées.
n
avant-projet pour commentaire
13 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.2
n
Notre recherche/ évaluation conditionne la conception de nos programmes et de notre politique.
n
n
actions de mise en œuvre
Le but de la recherche/ évaluation que nous entreprenons est l’amélioration de notre programmation et de notre politique. Les activités de recherche/ évaluation que nous entreprenons nous aident à comprendre les besoins des populations avec lesquelles nous oeuvrons, et/ou la justesse et l’efficacité de notre travail de programmation et de politique. La recherche/évaluation que nous entreprenons donne lieu à des recommandations pour des programmes et politiques qui sont réalisables et réalistes, et qui sont formulées dans des langues et des formats accessibles à une large gamme d’auditoires.
14 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Entreprendre des évaluations régulières et des études de besoins pour déterminer quelles approches programmatiques et ou de politique bénéficieront le plus de la recherche, de l’évaluation et de la documentation.
n
Planifier des activités de recherche/évaluation liées aux priorités de programme et de politique.
n
Produire des résultats de recherche/évaluation qui sont significatifs pour les programmeurs et qui utilisent un langage et un format accessibles.
indicateurs de progres n
n
n
La recherche annuelle et les évaluations des besoins sont faites montrant ainsi les bénéfices de l’apprentissage d’une approche spécifique et de développement de programme ou de politique. Les concepts de recherche/ évaluation comporte une analyse expliquant pourquoi la recherche/ évaluation est nécessaire et comment elle peut affecter potentiellement la programmation et la politique. Le nombre d’activités de recherché, d’évaluation et de documentation conduits pendant cette année comprennent des recommandations pour des activités de politique ou de programmation.
n
Les résultats de recherche/ évaluation sont publiés clairement et dans les langues locales.
n
Le personnel chargé des programmes peut décrire l’influence des résultats de recherche/évaluation sur les nouveaux programmes et les politiques.
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources Guide pour la redaction de propositions de recherche/evaluation n
White, T. (2006) Principles of good research and research proposal guide
Guides pour la rédaction à l’intention de différents auditoires n
IDRC (2008) Knowledge translation toolkit: A resource for researchers. Bridging the gap between research and action. (Ch.1-2)
n
Start, D. and Hovland, I. (2004) Tools for policy impact: A handbook for researchers, London: ODI. Communication tools; policy influence
Références pour la rédaction de résumés et d’affiches n
IDRC (2008) Knowledge translation toolkit: A resource for researchers. Bridging the gap between research and action. Conferences and posters Ch.11
Guide de la connaissance des épidémies locales et autres guides de bonne pratique sur le travail parmi les groupes vulnérables n
Chong, E., Hallman, K., and Brady, M. (2006) Investing when it counts. Generating the evidence base for policies and programmes for very young adolescents: Guide and toolkit, New York: UNFPA and Population Council
n
AIDS Research Institute (2001) Working together: A guide to collaborative research in HIV prevention, Centre for AIDS Prevention Studies, University of California, San Francisco. (Ch.6)
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.3
n
Nos recherche et évaluations sont mis en œuvre en collaboration avec des partenaires locaux et concernent des actionnaires locaux.
n
Quand nous faisons appel aux partenaires et actionnaires locaux pour conceptualiser et conduire la recherche, nous sommes plus en mesure de produire une recherche/ évaluation qui est adaptée aux conditions locales et qui renforce la capacité locale pour la recherche. Quand nous produisons une recherche/évaluation adaptée aux conditions locales, il est plus que probable que les résultats seront revendiqués et appliqués par les actionnaires locaux.
actions de mise en œuvre n
n
Identifier les actionnaires locaux dès le début d’un projet, par exemple des réseaux academiques, communautés locales, les décideurs locaux, les communautés locales, le gouvernement, les organismes professionnels, les prestataires de services de santé, les chargés des programmes et les concepteurs de politiques.
Associer les participants locaux concernés par la recherche/ evaluation à la planification et à la conception de cette recherche.
n
Définir clairement la collaboration et les responsabilites individuelles et institutionnelles.
n
Etablir un groupe consultatif local pour prodiguer conseils et orientation pour le projet et sa mise en oeuvre. Ces groupes consultatifs peuvent associer des actionnaires locaux (notamment des représentants des participants à la recherche) et le personnel concerné en charge des programmes.
n
n
materiels et ressources
Nombre d’etudes de recherche/ évaluation et documentation menées pendant l’anee courante, concernant des chercheurs locaux membres du groupe et ou le groupe consultatif.
n
Un groupe consultatif existe et comprend les actionnaires locaux (pour les études plus importantes).
n
Le personnel chargé des programmes et les actionnaires locaux peuvent décrire un engagement significatif et les compétences acquises lors du processus de recherche et pendant les activités de conception, de mise en œuvre et de communication.
Associer les actionnaires locaux dans les activités de dissémination mais aussi dans la planification du projet de recherche/évaluation.
n
n
indicateurs de progres
n
n
Le protocole de recherche/ évaluation fixe un plan de collaboration, des objectifs pour chaque partenaire/actionnaire ainsi que les rôles et responsabilités de chacun. Les protocoles d’accord ainsi que les termes de références ont été finalisés, partagés et achevés.
Evaluer les capacités locales à entreprendre la recherche, comme la capacité à collationner des données, rédiger des rapports et publier les résultats. Renforcer la capacité des chercheurs et assesseurs locaux à conduire la recherche/évaluation.
avant-projet pour commentaire
Instruments d’analyse des actionnaires principaux n
Mayers, J. (2005) Stakeholder power analysis: Identifying the power of different stakeholders, International Institute for Environment and Development
n
Nash, R., Hudson, A. and Luttrel, C. (2006) Mapping political context: A toolkit for civil society organisations. London: ODI.
n
Start, D. and Hovland, I. (2004) Tools for policy impact: A handbook for researchers, London: ODI. Context assessment tool
n
UNAIDS (2009) Supporting communitybased responses to AIDS: A guidance tool for including community systems strengthening in Global Fund proposals
L’engagement communautaire n
AIDS Research Institute (2001) Working Together: A Guide to Collaborative Research in HIV Prevention, Centre for AIDS Prevention Studies, University of California, San Francisco.
n
Middleton-Lee, S. (2007) Coordinating with communities. Guidelines on the involvement of the community sector in the coordination of national AIDS responses. Toronto: ICASO, AfriCASO, International HIV/AIDS Alliance. Part A. Part B. Part C.
Guides pour l’élaboration de protocoles d’accord et termes de références n
International HIV/AIDS Alliance (2009) Template for HIV prevention evaluation terms of reference
n
Writing guide for a memorandum of understanding, Department of Homeland Security, SAFECOM
15 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.4
n
Notre recherche/ évaluation est base sur une conception et une méthodologie détaillée de la recherche/évaluation.
n
n
actions de mise en œuvre
Tout recherche, y compris les études de cas, les évaluations et la recherche dépendent d’un cadre méthodologique adapté à la taille, à la conception et aux objectifs du projet. Le choix méthodologique devrait être directement lié a et documenté par la question de la recherche/évaluation. Le choix méthodologique doit être réalisable, obéir aux contraintes temps et doit être inclus dans le budget.
n
n
n
indicateurs de progres
materiels et ressources
Etablir un protocole écrit qui montre clairement les objectifs et la méthodologie de la recherche/ evaluation ou de la documentation. Ce protocole devrait également inclure une revue des publications dans le domaine.
n
Il existe un document sur le protocole de la recherche/ évaluation.
Guide relatif aux méthodes pour sciences sociales, politique, santé publique et recherche participative
n
La recherche/évaluation dispose d’une conception réaliste et d’une méthodologie détaillée.
n
Choisir une méthodologie appropriée qui traite des questions de recherche/évaluation.
n
Le concept d’étude montre l’approche méthodologique et s’il y a lieu, quels instruments sont utilisés dans la collation des données.
AIDS Research Institute (2001) Working together: A guide to collaborative research in HIV prevention, Centre for AIDS Prevention Studies, University of California, San Francisco. (Ch.4)
n
IDRC (2008) Knowledge translation toolkit: A resource for researchers. Bridging the gap between research and action. How to do a systematic review (Ch.9)
n
Family Health International (2005) A data collector’s field guide. Qualitative research methods
n
Sudan-American Foundation for Education (2008) Methods for social research in developing countries Ahfad University for Women
n
Shillingford, A. (2006) Data collection protocols and participatory research techniques – training of trainers manual, Caribbean Development Bank and DFID.
n
International HIV/AIDS Alliance (2003) A Facilitator’s Guide to Participatory Workshops with NGOs/CBOs responding to HIV/AIDS.
n
Start, D. and Hovland, I. (2004) Tools for policy impact: a handbook for researchers, London: ODI.
n
Zussman, T. Using the internet for research, Eldis.
n
Web Centre for Social Research Methods
Informer les actionnaires sur le choix méthodologique, notamment une description de l’analyse à l’origine du choix de méthodologie.
n
Concevoir une recherche/ évaluation qui a un but défini, qui est réalisable et qui correspond aux ressources disponibles.
n
Constituer et prendre l’avis d’un conseil consultatif chargé de la recherche/évaluation pour réfléchir sur les questions de conception et de méthodologie (voir standard 2.3).
n
Les calendrier, plan et budget du projet de recherche/évaluation sont réalistes et sont expliqués dans le protocole.
n
Les membres du groupe consultatif peuvent décrire leur contribution dans la sélection de la méthodologie et ont validé le plan et le budget.
Références sur la rédaction de propositions, de budgets et la gestion de projets de recherche n
16 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
avant-projet pour commentaire
Fisher, A. and Foreit, J. (2002) Designing HIV/AIDS intervention studies: An operations research handbook, Horizons.
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.5
n
Notre recherche/ évaluation est menée selon les standards éthiques élevés et dans le respect des populations étudiées.
n
(Continued on next page)
n
n
La recherche/évaluation menée par nos organisations peuvent parfois porter sur des sujets sensibles ou des sujets qui demandent de l’attention (ex les soins de santé, la sexualité, l’utilisation des drogues, les besoins des enfants, les options de traitement, la marginalisation, la stigmatisation et la discrimination. Le caractère sensible d’une grande part de ce travail peut aussi conduire a des processus de recherche/évaluation qui peut avoir des conséquences nuisibles et des risques imprévus pour les participants. Par exemple les interviews de recherche/ évaluation peuvent causer une attention inutile, de l’angoisse et de l’embarras ou porter atteinte à la politique de confidentialité et d’anonymat pour les participants à cette recherche. Nos activités de recherche/ evaluation sont menées de façon à éviter toutes conséquences nuisibles. En travaillant étroitement avec les gens qui font l’objet de cette recherche/évaluation, nous sommes conscients des possibilités de conséquences nuisibles et sommes d’accord sur les stratégies et les actions pour prévenir tout impact négatif. Nous nous assurons que les chercheurs ont bien réfléchi aux questions éthiques lors de l’élaboration de la proposition et du cadre méthodologique.
actions de mise en œuvre n
n
n
Les chercheurs/évaluateurs anticipent et traitent les conséquences qui sont potentiellement nuisibles pour les participants, pour leur environnement physique et social et leur bien être.
n
n
S’assurer que l’approbation éthique a été accordée par le comité concerné (local et/ou international) avant le début de la recherche de données. Anticiper les risques pour les participants et fournir les protections contre le danger pour les individus et leurs familles comme conséquence de leur recherche.
n
Informer le comité directeur de la recherche/évaluation de l’Alliance de l’objet de cette recherche.
n
Se réfrer à la politique de l’Alliance relative à la protection de l’enfant quand le travail a lieu dans des maisons et/ou avec des enfants et jeunes personnes. (Voir Standard 6.2 de la politique de l’Alliance sur la protection de l’enfant.)
n
indicateurs de progres
Elaborer un concept qui évite toute intrusion inutile dans la vie des communautés et des individus chez qui le projet a lieu. Eviter de toujours sélectionner les mêmes sites.
materiels et ressources
Toutes les études de recherche et d’évaluation ont reçu l’approbation du comité concerné (local, national ou international) en charge de l’éthique de la recherche/ évaluation. Le protocole de recherche/ évaluation traite des questions d’éthique et désigne les risques et dangers potentiels, les stratégies de réduction des risques et dangers pour les participants à la recherche/évaluation.
n
Il existe des formulaires de consentement et ils sont utilisés pour toute recherche/évaluation menée pendant l’année en cours.
n
Tous les chercheurs déclarent avoir lu, être d’accord avec et avoir signé la déclaration de Politique de protection de l’enfant de l’Alliance, quand ils travaillent ou sont au contact des enfants.
n
n
Le protocole de recherche/ évaluation montre les stratégies que l’équipe de recherche utilisera pour éviter une intrusion excessive dans les réseaux familiaux et sociaux.
Guides éthiques n
Canadian Association for HIV Research (2008) Ethics Issues for Canadian HIV/AIDS Research in International Settings, Toronto: CAHR.
n
RESPECT for research ethics: Guidelines
n
Social Research Association (2003) Ethical guidelines.
Guide sur l’éthique pour la conduite de la recherche chez les groupes de population à bas revenus et/ou marginalisés n
Chong, E., Hallman, K. and Brady, M. (2006) Investing when it counts. Generating the evidence base for policies and programmes for very young adolescents: Guide and toolkit, New York: UNFPA and Population Council.
n
International Community of Women Living with HIV/AIDS (2004) Guidelines on ethical participatory research with HIV positive women.
n
Politique de Protection de l’Enfant de l’Alliance
n
Schenk, K. and Williamson, J. (2005) Ethical approaches to gathering information from children and adolescents in international settings: guidelines and resources, Washington, DC: Population Councils
Une liste de références pour le suivi, l’orientation et le soutien a été établie au cas où le répondant aurait besoin de ces services.
avant-projet pour commentaire
17 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.5
n
actions de mise en œuvre
Les chercheurs fournissent des informations et/ou des orientations vers des services spécialisés à l’intention des participants à la recherche/évaluation qui ont besoin d’un suivi ou de services.
18 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
S’assurer que les participants à la recherche/évaluation peuvent accéder aux informations à leur sujet et qu’ils sont informés explicitement de leur droit de se retirer du projet.
n
S’assurer de la confidentialité des participants à la recherche/ évaluation en interdisant l’utilisation des photos des participants ou toute autre information qui mette en jeu l’anonymat des répondants.
n
Rechercher l’approbation et le consentement des participants à la recherche/évaluation dans la langue locale avant toute collation de données ou d’informations personnelles.
n
Formuler une liste de matériels, services et soutiens auxquels on peut facilement accéder si le répondant a besoin d’être orienté vers de tels services.
n
S’assurer que les projets de recherche/évaluation ont un plan de dissémination qui fait état des stratégies de communication et qui identifient les actionnaires qui ont un intérêt dans les résultats de la recherche.
indicateurs de progres
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.6
n
Les résultats de la recherché/évaluation sont distribués aux actionnaires y compris aux participants de la recherche.
n
n
La distribution des résultats aux participants, aux concepteurs de politiques, aux programmateurs et autres actionnaires est une des plus importantes étapes d’un projet de recherche/évaluation. Cette étape est souvent sous estimée, non planifiée et peu considérée. Elle porte sur la communication, l’action, la mise en œuvre et l’apprentissage. Elle requiert des compétences différentes de celles du processus de recherche/évaluation. Les compétences de communication et les processus sont essentiels pour assurer le feedback et l’exploitation des résultats de la recherche/ évaluation dans le travail d’élaboration de politique et de programmation (voir Standard 2.1).
actions de mise en œuvre n
S’assurer que les programmateurs et ceux qui élaborent les politiques dont le travail sera particulièrement influencé par les résultats de la recherche/évaluation, participent le plus tôt possible au processus de dissémination.
n
S’assurer que les projets de recherche/évaluation disposent d’un budget réservé à la conduite des activités de dissémination.
n
Coopérer avec les actionnaires locaux et les participants à la recherche/évaluation sur les moyens de communication les plus utiles et faire rapport sur les résultats de la recherche/ évaluation.
indicateurs de progres n
n
n
materiels et ressources
Le protocole de recherche/ évaluation comprend une stratégie de communication qui montre des activités, un budget et un calendrier pour ces activités. La description des activités de communication démontre clairement comment l’équipe de recherche/évaluation enverra aux actionnaires, aux sponsors et aux partenaires le feedback sur le progrès et les résultats à divers moments du processus de recherche. Les faits et matériels de la dissémination sont élaborés dans les langues et les formats qui sont appropriés aux communautés participantes.
n
Il existe un certain nombre d’études de recherche/évaluation publiées dans des journaux lus par les pairs.
n
Il existe aussi nombre de rapports de recherche et/ou d’exposés qui ciblent les programmes VIH.
avant-projet pour commentaire
Guide de rédaction pour différents auditoires n
AIDS Research Institute (2001) Working together: A guide to collaborative research in HIV prevention, Centre for AIDS Prevention Studies, University of California, San Francisco. Disseminating what you’ve learned (Ch.7)
n
Sudan-American Foundation for Education (2008) Methods for social researchers in developing countries, Ahfad University for Women
n
Fisher, A. and Foreit, J. (2002) Designing HIV/AIDS intervention studies: An operations research handbook, Horizons.
Guide de référence pour la rédaction de résumes de politique et pour la rédaction d’articles pour les medias n
IDRC (2008) Knowledge translation toolkit: A resource for researchers. Bridging the gap between research and action. Communication strategies, policy briefs, media (Ch. 6-8)
19 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
2. recherche, évaluation et documentation standard
description
2.7
n
La participation et la contribution des participants et des collaborateurs (individus et institutions) sont reconnues et les droits de propriété intellectuelle sont clairement définis.
n
actions de mise en œuvre
Participants et collaborateurs devraient être remercies pour leur engagement dans le projet de recherche/évaluation et dans les activités de dissémination avec une attention particulière pour sauvegarder l’anonymat. Les partenariats institutionnels et locaux (universitaires, CBOs, réseaux, etc.) devraient aussi être remercies pour leur contribution a la recherche/évaluation.
20 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Remercier participants et collaborateurs dans les rapports de recherche/évaluation.
n
Remercier explicitement les co-auteurs pour leur contribution dans les rapports, publications et exposes.
n
Décrire la contribution (financière ou autre) des institutions participantes.
indicateurs de progres n
Percentage des études de recherche et d’évaluation réalisées cette année qui comprennent la section remerciements, la liste des auteurs et des partenariats locaux, institutionnels et individuels.
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources n
University of Kwazulu-Natal Guide to referencing and acknowledging sources
n
Politique de remerciements de l’Alliance
3. prévention du vih standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une Explication du standard et des faits référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
3.1
n
Notre organisation promeut et/ou fournit une combinaison de prévention VIH base sur les droits et sur les témoignages et qui traite des déterminants de vulnérabilité VIH aux niveaux individuel, social ainsi que des services et des politiques.
n
Une prévention effective du VIH des comportements sains durables qui évitent la transmission ou l’acquisition du VIH.
n
Nous encourageons les initiatives qui donnent aux gens accès à l’information et à l’éducation concernant la prévention de la transmission du VIH, d’avoir des pratiques sexuelles sans risque, de pratiquer des injections sans risque et pouvoir accéder aux facilites qui permettent ces deux pratiques.
n
n
n
n
Nous savons que les gens vivent dans des communautés où leurs activités sexuelles, l’utilisation des drogues restent du domaine privé et où ils ont une autonomie et un contrôle sur leur sexualité. Notre organisation encourage l’accès aux services, en particulier les services de santé pour diagnostiquer et traiter les problèmes de santé, notamment ceux liés à la sexualité et à l’usage des drogues. Ces services traitent tous les gens, notamment les filles sexuellement actives, les personnes séropositives, les hommes homosexuels, ceux qui s’adonnent à la drogue ainsi que les travailleurs du sexe, dans la dignité et avec des soins de qualité. Les gens peuvent bénéficier des services de dépistage VIH de manière confidentielle et volontaire. De même que les personnes séropositives peuvent bénéficier de la thérapie TAR. Nos efforts visent à établir des politiques et des environnements légaux qui soutiennent les programmes de prévention du VIH. Ces derniers sont finances et ciblent les besoins de ceux qui en ont le plus besoin. Les stratégies et les approches utilisées sont basées sur les faits.
n
n
indicateurs de progres
Ressources ou recherche liées au standard
Fournir des informations utiles et spécifiques sur les risques d’infection VIH et les moyens de les réduire.
n
Fournir des informations adaptées a certains groupes de population ainsi que des programmes d’éducation et de communication.
n
Promouvoir l’accès a et l’information sur l’utilisation des facilites de prévention du VIH ainsi que des services.
n
Assurer une formation qui permette aux gens d’avoir des comportements sexuels sans risque ainsi que des pratiques d’injections sans risque.
n
Coopérer étroitement avec les communautés locales pour influer sur les normes sociaux et culturelles afin de soutenir des comportements sexuels durables et sans risques.
n
Promouvoir l’accès au dépistage VIH ainsi qu’à son traitement, aux soins et aux programmes de soutien.
n
Plaider pour l’élimination des barrières et des politiques légales qui entravent la prévention du VIH.
materiels et ressources
Une combinaison de stratégie de prevention et de plan d’application est disponible et décrit les actions suggérées ici. Le plan décrit comment se fait la promotion d’une gamme d’activités et comment elles sont offertes par l’organisation ou par le biais des liens avec d’autres organisations.
avant-projet pour commentaire
n
Politique de prévention VIH de l’Alliance (en cours)
n
L’Alliance guide de bonne pratique pour la prévention du VIH (en cours)
n
UNAIDS, WHO (2008) Coming to terms with complexity: A call to action for HIV prevention, HIV prevention, The Lancet series
n
UNAIDS Prevention Reference Group Discussion Draft (2009) Combination HIV prevention programmes: Engaging stakeholders to tailor and combine behavioural, structural and biomedical strategies to reduce HIV transmission
n
Global HIV Prevention Working Group (August 2008) Behaviour change and HIV prevention. (Re) Considerations for the 21st century
21 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
3. prévention du vih standard
description
3.2
n
Les comportements individuels sont influencés par des facteurs liés aux normes sociales et de genre, l’accès aux services et par d’autres paramètres tels la pauvreté et la marginalisation.
n
Notre organisation encourage les activités qui traitent de la vulnérabilité liée au VIH et qui defendent les droits de l’homme. Elles ne se limitent pas seulement à apporter des changements dans les comportements individuels.
Notre combinaison de programmes de prévention VIH engage nos acteurs principaux à traiter des questions de risques liés à la prévention et à la vulnérabilité aux niveaux individuel, communautaire, des services et des politiques. Ceci est réalisé soit directement soit en collaboration avec d’autres organisations locales.
22 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
actions de mise en œuvre n
Apporter un soutien à ceux qui identifient, adaptent et changent les comportements qui les exposent, ainsi que d’autres, au VIH (par exemple en encourageant l’usage systématique du préservatif, des pratiques d’injection sans risque ; en aidant les gens à évaluer les risques du VIH du fait de leurs multiples partenaires sexuels ; en aidant les gens à adopter des pratiques sexuelles sans risque).
n
Garantir l’accès à, et encourager l’usage des produits et des services pour la prévention du VIH tels les préservatifs masculins et féminins, le matériel d’injection stérile, le recours aux services de dépistage et de Prévention de la Transmission VIH Parent Enfant.
n
Identifier et traiter les questions de normes sociales et culturelles (par exemple, la violence liée au genre, l’homo phobie, la stigmatisation et la discrimination) qui sont nuisibles au bien être et qui empêchent les gens d’avoir accès à, d’utiliser et d’appliquer des stratégies effectives de prévention.
n
Identifier et traiter des questions de politique et d’obstacles légaux (structuraux) à la prévention du VIH, comme la criminalisation de l’usage des drogues et les relations sexuelles entre hommes, une politique qui bloque l’accès à l’éducation sexuelle pour les jeunes, l’absence d’investissement dans les programmes de prévention du VIH à l’intention des populations clefs.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres
materiels et ressources
n
La stratégie de prévention du VIH se situe aux niveaux individuel, communautaire, des services et des politiques.
n
International HIV/AIDS Alliance (2009) Responding to the MSM-related needs of MSM in Africa
n
Ces quatre niveaux peuvent être identifiés dans l’évaluation, la conception, la planification et la mise en œuvre ; le contrôle et le suivi.
n
n
Les plans de consolidation et d’évaluation des compétences soulèvent les questions de capacité de prévention du VIH dans une organisation à ces quatre niveaux.
Pathfinder International (2008) HIV prevention among vulnerable populations: The Pathfinder International approach Technical Guidance Series No 6
3. prévention du vih standard
description
3.3
n
Nous adoptons une approche positive du sexe dans la prévention du VIH. Elle vise à réduire le risque de contamination du VIH mais ne limite pas le plaisir sexuel des gens. 3.4 Notre stratégie de prévention du VIH est conçue pour répondre aux différents types d’épidémies, les facteurs qui les animent et le contexte social dans notre région.
n
actions de mise en œuvre
Nous reconnaissons que l’expression sexuelle constitue une part importante de l’être humain, ainsi qu’un droit. Nous promouvons l’idée que pour avoir une vie sexuelle saine, les gens doivent avoir une connaissance de base de l’anatomie et de la physiologie de leurs corps (et ceux de leurs partenaires), comment ils peuvent donner et recevoir du plaisir sexuel et que les relations sexuelles doivent être toujours consensuelles.
n
L’expression sexuelle, la motivation et le plaisir font partie de notre évaluation de programme, de conception et d’application.
n
Nous possédons une bonne connaissance de nos épidémies locales, par exemple quelles sont les principales manifestations de l’épidémie ? Qui sont le plus affectes et pourquoi ? Où se fait la transmission du VIH ? Existe-t-il des populations cachées qui sont pour différentes raisons, plus exposées que la majorité ?
n
n
Nous connaissons les déterminants sociaux locaux du risque VIH pour les différents groupes et avons conçu des réponses effectives. Nous savons où et comment la transmission VIH se fait et nos activités de prévention du VIH sont ciblées en conséquence.
indicateurs de progres
Fournir l’écoute, le travail de groupe participatif, les matériaux d’information et d’éducation, qui couvrent l’anatomie, la physiologie, le plaisir sexuel sain et l’importance de l’acte consensuel.
n
n
Concevoir des programmes basés sur une approche positive du sexe pour la prévention du VIH.
n
Le personnel et les volontaires ont reçu une formation dans le domaine de la sexualité, notamment l’anatomie, la physiologie, le plaisir sexuel et comment aider les gens à trouver les moyens pour exprimer leur sexualité sans risque.
n
Mener une évaluation participative dans les communautés affectées par le VIH.
n
n
Analyser l’information qualitative et quantitative émanant des évaluations participatives, l’information provenant des services locaux,.les données épidémiologiques locales et nationales, la recherche et l’information venant des personnes les plus affectées (voir Standard 2.1 sur la recherche, l’évaluation et la documentation).
n
n
n
(Continued on next page) n
Les programmes d’enseignement, les matériaux pédagogiques, la documentation IEC et les media incluent la reconnaissance de l’importance de la sexualité et de son expression consensuelle diverse pour tout le monde.
materiels et ressources n
The Pleasure Project
n
The Pleasure Project (2008) The global mapping of pleasure
n
Philpott, A., Knerr, W., Maher, D. (2006) Promoting protection and pleasure: Amplifying the effectiveness of barriers against sexually transmitted infections and pregnancy Lancet 2006, 368: 2028-2031
Les rapports sur l’évaluation, la conception de projets, la mise en oeuvre, le contrôle montrent clairement une connaissance de et une réponse aux épidémies locales.
n
UNAIDS (2007) Practical guidelines for intensifying HIV prevention. Towards universal access
n
UNAIDS, WHO (2009) AIDS Epidemic Update
Le personnel et les volontaires sont en mesure d’expliquer les épidémies locales ; qui sont les plus affectés et pourquoi, et peuvent expliquer la stratégie en place pour y répondre.
n
UNAIDS (2009) Interactive map towards universal access
n
International HIV/AIDS Alliance (2003) Developing work with drug users. A guide to participatory assessment and response
n
National Demographic Health Survey (DHS)
n
FHI (2003) Behaviour Surveillance Surveys. Guidelines
n
International HIV/AIDS Alliance (2003) Between men. STI/HIV prevention for men who have sex with men
La documentation donnant des informations sur l’épidémiologie locale, sur la recherche, le contrôle et l’évaluation est disponible. Les membres des populations les plus touchées participant activement au programme.
avant-projet pour commentaire
23 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
3. prévention du vih standard
description
actions de mise en œuvre
indicateurs de progres
3.4
3.5 Notre organisation encourage les gens qui sont les plus affectés par le VIH à s’engager activement dans l’évaluation, l’analyse et la conception des interventions de prévention du VIH, mais aussi dans leur mise en œuvre, leur contrôle et leur évaluation.
n
Nous encourageons activement la participation des populations clefs dans l’évaluation. L’analyse et la conception des interventions de prévention du VIH.
n
L’engagement des réseaux de populations clefs garantira que l’interprétation des données est comprise et acceptée par les deux parties et que la raison derrière les interventions de prévention du VIH est comprise par ceux qui sont chargés de l’application, les bénéficiaires et les membres de la communauté (voir Standard 1 sur GIPA).
n
n
L’engagement des populations clefs est essentiel pour garantir que la connaissance et l’expérience des personnes affectées par un problème spécifique peuvent aider dans la conception et l’application des programmes de prévention du VIH (voir Standard 1 sur GIPA).
n
n
n
Les personnes les plus affectées sont identifiées et mobilisées pour participer à l’évaluation, la planification, la mise en œuvre, le contrôle des programmes de prévention VIH.
n
Utiliser les moyens participatifs qui permettent aux gens d’exprimer leurs idées, parler de leurs expériences, analyser leurs vies et jouer un rôle actif pendant la durée du programme de prévention VIH.
n
Developper chez les personnes les plus affectées, la capacité à participer.
Les réseaux de populations clefs sont des exécutants importants. Ils contribuent avec leur expertise, leur compréhension et connaissance locale et leur empathie avec les bénéficiaires.
24 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
avant-projet pour commentaire
Le personnel et les personnes les plus affectées sont en mesure de décrire la nature de leur participation aux programmes de prévention VIH à chaque étape du cycle du projet. Les rapports d’évaluation, de conception et de planification, de mise en oeuvre et de contrôle reflètent le degré de participation des personnes les plus affectées par le VIH.
materiels et ressources n
International HIV/AIDS Alliance, KHANA (2008) Standard package of activities: Men who have sex with men
n
Voir également l’ensemble de la documentation sur les travailleurs du sexe, les orphelins, les enfants vulnérables, les personnes séropositives, les utilisateurs de drogues, les travailleurs du spectacle et les jeunes.
n
KHANA (2008) Mapping the pattern of sex workers, entertainment establishment and men who have sex with men in Cambodia
n
Alliance India (2006) Focused prevention in Andra Pradesh
n
International HIV/AIDS Alliance (2006) All together now. Community mobilisation for HIV and AIDS
n
International HIV/AIDS Alliance (2006) Tools together now
n
International Community of Women Living with HIV/AIDS The greater involvement of people living with HIV (GIPA): From principle to practice
n
Voir références additionnelles sur les Standards des droits de l’homme et GIPA
3. prévention du vih standard
description
3.6
n
Nous fournissons et encourageons l’accès à la prévention VIH pour les personnes séropositives d’une manière qui reconnaisse le droit de ces personnes de jouir de relations sexuelles, d’avoir des choix de reproduction et de vivre une vie pleine et saine.
n
n
n
actions de mise en œuvre
Notre organisation et nos programmes encouragent la connaissance et les activités qui développent les compétences et augmentent l’estime de soi, la confiance et la capacité des personnes séropositives à protéger leur santé et à éviter de contaminer leurs partenaires et leurs enfants.
n
Nous collaborons avec les prestataires de services pour le traitement et la prévention afin de lever les obstacles à l’accès aux services pour les personnes séropositives.
n
Nous plaidons pour un environnement légal et une politique qui protégent et respectent les droits et les besoins de toutes les personnes séropositives de jouir de relations sexuelles, d’avoir des choix de reproduction et de vivre une vie complète et saine. Nous recrutons les personnes séropositives pour mener des activités de prévention du VIH (voir Standard 1 sur GIPA).
Faciliter les séances d’apprentissage participatif avec les personnes séropositives, dont l’objet est les droits, le genre, les compétences et le développement de la confiance, l’expression sexuelle saine et bénéfique. Faire participer les personnes séropositives et les prestataires de services au listing des obstacles pour l’accès aux services complets et à l’élaboration d’activités pour les surmonter.
n
Etablir un plan de plaidoiries avec les personnes séropositives pour qu’elles plaident pour leurs droits.
n
Recruter des personnes séropositives pour militer pour et conduire des activités complètes de prévention. Former ces personnes ainsi que les prestataires de services pour qu’ils développent ces deux capacités.
indicateurs de progres n
Les programmes d’enseignement et les matériaux pédagogiques existent pour les activités de prévention du VIH à l’intention des personnes séropositives. Celles-ci sont la preuve d’une approche qui reconnaît le droit de ces personnes à avoir des relations sexuelles, des choix de reproduction et à vivre une vie pleine et saine.
n
Les rapports sur la formation ou sur les activités avec les prestataires de services incluent le travail de prévention du VIH avec les personnes séropositives.
n
Les rapports de plaidoirie existent.
n
Les interviews avec les personnes séropositives qui entreprennent des activités de prévention ont été réalisées et publiées.
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources n
International HIV/AIDS Alliance (2007) Positive prevention: HIV prevention with people living with HIV
n
IPPF (2010) Positive prevention: Prevention strategies for people living with HIV
n
IPPF (2009) Happy, healthy and hot. Young person’s guide to their rights, sexuality and living with HIV Anglaise Française Espagnol
25 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
3. prévention du vih standard
description
3.7
n
Beaucoup de comportements dont l’objectif est la réduction du risque VIH nécessitent des produits comme les préservatifs ou des matériels d’injection propres.
n
Nos programmes font en sorte que les gens peuvent avoir accès aux produits de base suivants directement ou par le biais d’intermédiaires : les préservatifs et lubrifiants, préservatifs féminins, des matériaux d’injection propres, la prophylaxie post opératoire, les précautions universelles, TAR pour personnes séropositives.
Notre organisation promeut, fournit ou oriente vers les programmes de prévention VIH qui garantissent que les gens ont accès à l’information sur l’utilisation des produits pour empêcher l’infection VIH. 3.8 Notre organisation encourage la provision de services de dépistage et d’écoute, sur une base volontaire et confidentielle par le biais de guichets pour permettre à un plus grand nombre de gens de connaître leur statut VIH.
actions de mise en œuvre n
Fournir des produits pour la prévention ou l’information sur les moyens d’accéder à ces produits.
n
Fournir aux gens une information ciblée afin qu’ils puissent bénéficier des produits pour la prévention, leur mode d’emploi et sur les services qui les délivrent.
n
Réfléchir aux obstacles à l’utilisation de ces services, notamment la stigmatisation, la discrimination, l’inégalité liée au genre et à l’âge, ainsi que la violence (voir Standard 1 sur les droits de l’homme).
n
Plaider pour la fourniture de ces produits et les services pour les dispenser.
n
Le dépistage VIH peut aider les couples et les individus à developper des stratégies de prévention VIH personnalisées, qui répondent à leurs circonstances particulières et à leurs besoins.
n
Mobiliser et éduquer les communautés sur les bénéfices et les défis du dépistage VIH et les persuader d’améliorer l’accès aux services de qualité.
n
Ceci inclue l’accès aux options de traitement comme le TAR, aussi bien que la pratique de relations sexuelles saines et l’usage d’injections sans risque. Par exemple, les couples discordants (dans lesquels un des partenaires est séropositif et l’autre non) peuvent jouir de relations sexuelles sans risque et éviter de transmettre le VIH à leurs enfants.
n
Etablir la liste des services de dépistage sur le terrain et évaluer leurs forces et leurs faiblesses à partir d’une check liste pour la qualité et le feedback en provenance des groupes les plus affectés.
n
Le dépistage VIH devrait être toujours confidentiel, volontaire et pour ceux qui sont déclarés séropositifs, une orientation vers les services spécialisés est nécessaire.
26 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Préparer un plan pour augmenter l’accessibilité au dépistage VIH pour tous les groupes. Ceci pourrait se faire par le biais d’activités pour réduire la stigmatisation, améliorer la qualité, intégrer le dépistage VIH aux services SER déjà existant, ou plaider pour la création de meilleurs services.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres
materiels et ressources
n
Les plans de prévention VIH incluent une évaluation, la fourniture de produits pour la prévention VIH, accessibilité aux différents groupes qui en ont besoin et un plan pour mettre un terme aux lacunes dans l’approvisionnement ainsi que la levée des obstacles à leur accessibilité.
n
WHO, UNFPA Technical guidance for Global Fund HIV proposals comprehensive condom programming (CCP) and HIV prevention
n
Les plans de prévention VIH comportent le dépistage VIH, l’écoute, soit directement soit par orientation.
n
n
Le personnel a été formé pour dispenser un service de dépistage de grande qualité.
International HIV/AIDS Alliance (2006) Let’s talk about HIV counselling and testing: Tools to build NGO/CBO capacity to mobilise communities for HIV counselling and testing
n
n
Notre organisation collabore avec d’autre prestataires de services pour améliorer l’accessibilité et la qualité du dépistage VIH et de l’écoute, par exemple à travers la formation du personnel ou des travailleurs communautaires afin de prodiguer un soutien d’écoute avant et après le dépistage.
Alliance India (2009) Facilitating HIV testing and disclosure with children and adolescents
n
International HIV/AIDS Alliance (2009) Good practice update community-based HIV testing and treatment as prevention
n
International HIV/AIDS Alliance (2007) Policy position paper: Addressing the barriers to scaling up HIV testing
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Explication du standard et des faits
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
4.1
n
Notre organisation encourage l’intégration et l’établissement de liens entre les programmes, politiques et services concernés par la SSR (santé sexuelle et reproductive) et le VIH.
n
n
n
n
n
Il est important d’établir des liens entre la SSR et le VIH pour garantir que les synergies entre la santé sexuelle et reproductive et le VIH ont un rôle positif dans la conception et la mise en œuvre de notre politique et de notre approche concernant les droits, mais aussi pour les programmes et les services. L’intégration de la SSR et du VIH concerne les liens établis préalablement entre ces 2 services, soit directement soit par le biais des orientations. Les liens et l’intégration font que les programmes touchent plus de personnes, notamment les populations clefs, et répondent plus efficacement à leurs besoins. Se faisant, ils atteignent les objectifs de la SSR ainsi que ceux du VIH de manière plus efficace. Les liens renforcent les programmes dont l’objet est de traiter les causes profondes des maladies liées à la SSR, notamment le VIH (voir Standard 3.1 sur la prévention). L’établissement de liens entre SSR et VIH concerne aussi les problèmes sociaux et structurels qui rendent les gens vulnérables aux maladies liées à la SSR et au VIH. Par exemple, l’inégalité des genres, la pauvreté, la stigmatisation, la discrimination, les violations de droits ainsi que les problèmes légaux (voir Standard 1 : Droits de l’homme). Notre organisation encourage les liens et l’intégration quand cela est possible, entre les interventions VIH de base (prévention, traitement, soins et soutien) et les interventions SSR de base (planning familial, santé maternelle et néonatale, prévention et gestion des MST et infections du système reproductif, promotion de la santé sexuelle, prévention et gestion de la violence liée au genre, prévention des avortements à risque et provision de soins post avortement.) [IPPF, UCSF, UNAIDS, UNFPA, WHO (2008) Sexual and reproductive health linkages: Evidence review and recommendations.]
n
n
n
n
n
n
Une approche basée sur les droits est utilisée et se referez aux activités et programmes sur l’intégration des SSR et du VIH (voir Standard 1 sur les droits de l’homme). Etablir la liste des liens existants et des intégrations entre SSR et VIH dans les politiques, les programmes et les services. Identifier les forces, faiblesses et lacunes y compris la capacité organisationnelle. Revoir les moyens d’optimiser les synergies entre les politiques, les programmes de VIH et ceux de la SSR. Elaborer un plan d’intégration pour les activités de SSR et VIH, et allouer les ressources financières et humaines pour le mettre en oeuvre. Adapter ou élaborer des protocoles et des guides pour soutenir les activités résultant de cette intégration.
n
Former le personnel dans le domaine des liens entre SSR et VIH.
n
Faire des propositions en vue de soutenir le gouvernement pour l’établissement de liens entre SSR et VIH, par exemple avec des opérations de formation.
n
Développer une stratégie de plaidoirie pour promouvoir l’intégration des services au sein du système de santé publique.
indicateurs de progres materiels et ressources Ressources ou recherche liées au standard
n
Il existe une documentation, et le personnel est en mesure de décrire les indicateurs suivants de l’intégration SSR-VIH : n
résultats des évaluations des liens existant et de l’intégration entre SSRVIH et les ressources pour l’intégration
n
le potentiel pour renforcer les liens et les liens du plan stratégique
n
budgets et plans de travail
n
protocoles et guides
n
matériels pour la formation, rapports et objectifs
n
protocoles de contrôle et d’évaluation, données et rapports
n
stratégie de plaidoirie qui comprend l’intégration SSR-VIH et les droits.
avant-projet pour commentaire
n
NGO Code of Good Practice: Getting closer – Linking HIV and SRH
n
WHO (2005) Sexual and reproductive health and HIV/ AIDS: a framework for priority linkages
n
International HIV/AIDS Alliance (2010) Having it All: Joining up sexual and reproductive health, HIV and rights. Good Practice Guide (in process)
n
Hardee, K., Gay, J. and DunnGeorgiou, E. (2009) A practical guide for integrating reproductive health and HIV/AIDS into grant proposals for the Global Fund
n
WHO policy documents and tools for integration of HIV and SRH services
n
WHO (2008) Integrated health services – What and why? Technical Brief No. 1.
n
IPPF, UNFPA, WHO, UNAIDS, GNP+, ICW, Young Positives (2008) Rapid assessment tool for SRH and HIV linkages.
27 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.2
n
Notre organisation encourage et plaide pour les besoins et les droits sexuels et reproductifs de toutes les personnes.
n
n
n
actions de mise en œuvre
La violation des droits humains, sexuels et reproductifs constitue un cause première du risque VIH et des maladies liées à la santé sexuelle et reproductive. Elle devient parfois synonyme de réussite ou d’échec, un obstacle devant les efforts de développer des compétences, promouvoir une sexualité sans risque, accéder globalement aux services et changer les normes sociales, particulièrement pour les personnes les plus vulnérables. Les droits sexuels et reproductifs comprennent la capacité de prendre des décisions sur les partenaires sexuels, a vivre nos vies libres de toute stigmatisation sexuelle et de toute discrimination, jouir de relations sexuelles libres de toutes contraintes ou violence ; choisir de se marier, d’avoir une progéniture et quand; se protéger des MST et du VIH et avoir accès aux soins de santé et a l’information. Ce sont la nos droits, que nous soyons jeunes ou vieux, riches ou pauvres, hommes , femmes ou transsexuels, que nous ayons des partenaires de même sexe ou de sexe opposé ou que nous soyons séropositifs (voir également Standard 1 sur les droits de l’homme et 5 sur la prévention). Puisque le moyen le plus efficace pour traiter des droits dépend du contexte local, notre organisation encourage les partenariats avec ceux qui sont concernés par la politique, les droits, la loi et la justice. Nous encourageons l’acquisition des compétences dans les domaines de la plaidoirie, et les droits de SSR qui peuvent renforcer la confiance et le soutien social des groupes marginalisés. Les efforts de plaidoirie aident les gens à identifier et à reconnaître les violations des droits de l’homme ainsi que leur impact (voir aussi Standard 1 sur les droits de l’homme).
28 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
n
Notre organisation établie des partenariats stratégiques avec des réseaux et des organisations qui défendent les droits sexuels et reproductifs. Les exemples de collaboration avec des partenaires incluent : n
n
n
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
Il existe des documents qui font état de plan de collaboration, des résultats appropriés à chaque acteur principal, des rôles et des responsabilités. Un rapport d’évaluation et d’analyse est disponible et le personnel peut décrire leur réponse quant aux résultats.
L’identification des engagements pour les droits de l’homme ratifiés par le gouvernement en relation avec la SSR.
n
La révision, la promotion et le contrôle de leur application à tous les niveaux.
Le plan de travail/budget comprend des activités basées sur les droits.
n
Les instruments de plaidoirie pour différents groupes sont disponibles.
n
La stratégie de plaidoirie incluse les droits sexuels et reproductifs ainsi que l’accès universel aux services.
La constitution de témoignages et la lutte contre les politiques et les législations nuisibles (par exemple la criminalisation de la transmission VIH, le travail du sexe, les relations sexuelles avec des partenaires de même sexe).
n
L’utilisation de témoignages dans les plaidoiries avec des cibles clefs aux niveaux local, district et national.
n
La mesure et la documentation des changements dans les attitudes, les lois et les politiques ainsi que leur application.
avant-projet pour commentaire
n
NGO Code of Good Practice. Self-assessment check list: Human rights and HIV
n
IPPF (2009) Sexual rights: An IPPF declaration (abridged version)
n
International Community of Women Living with HIV/AIDS and the Global Coalition on Women and AIDS (2006) Fact sheet: Sexual and reproductive health and rights
n
OSI (2009) Health and human rights: A resource guide
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.3
n
Notre organisation s’assure que les personnes les plus affectées par les problèmes de SSR et VIH sont effectivement engagées de manière continue et à toutes les étapes du cycle du projet.
n
n
n
n
actions de mise en œuvre
La participation des personnes les plus affectées relève d’un droit humain, un moyen de développer la confiance, les compétences, le respect, de réduire la stigmatisation et une approche effective pour créer le changement. La participation débouche sur la mobilisation communautaire. Les exemples de personnes les plus affectées et les populations clefs incluent les personnes séropositives, celles qui souffrent de la stigmatisation de fait de leur sexualité ou du genre, les femmes victimes de la mutilation génitale ou de viol, les mères célibataires. Ces personnes ont une parfaite connaissance des problèmes et des réponses disponibles; elles peuvent contribuer à trouver des solutions pratiques sur la base de leur expérience. (Voir Standards 2.2 et 2.3 GIPA.) « Engagement effectif » fait référence aux personnes les plus affectées qui participent activement de manière continue au programme et au cycle du projet en tant que partenaires écoutés qui ont une influence sur la prise de décision. (Voir également Standards 2.2 et 2.3 GIPA.) Notre organisation encourage la participation effective des populations clefs et des personnes les plus affectées à toutes les étapes du cycle du projet comme un processus continu (par exemple : la mobilisation, l’évaluation, la planification, l’application,l’action,le contrôle, l’évaluation, la plaidoirie et l’augmentation).
n
n
n
n
Les personnes les plus affectées sont identifiées et mobilisées pour participer à un processus continu d’évaluation, de préparation objective, de conception, de planification, d’application, de contrôle et de suivi.
indicateurs de progres materiels et ressources n
Le personnel peut témoigner du degré d’engagement des personnes affectées et quelle influence elles ont eu sur le programme.
n
Ces personnes peuvent décrire des exemples de leur engagement dans les programmes et les conséquences sur ce processus et les objectifs. Elles peuvent aussi dire quels changements elles voudraient apporter à cette participation.
Etablir des réseaux de ces personnes liés aux acteurs principaux avec accès aux ressources, par exemple les sagesfemmes. Utiliser les instruments participatifs qui permettent aux gens les plus affectés d’exprimer leurs idées, de parler de leurs expériences vécues, d’analyser leurs vies et de jouer un rôle actif pendant toute la durée du programme. L’évaluation des documents, des plans, des guides, de manière telle que les populations clefs et les personnes les plus affectées peuvent les comprendre, en faire usage et les garder au sein de la communauté. (Voir standard 4.3 sur la recherche, évaluation et documentation.)
n
Développer la capacité des personnes les plus affectées a participé de manière effective et continue.
n
Entreprendre de conseiller et de développer les qualités de chef chez des porte-parole qui possèdent une forte personnalité et qui sont intéressés.
n
n
n
Les rapports sur les différentes étapes du cycle du projet comportent les noms et fonctions des personnes les plus affectées. Les travailleurs pairs du terrain qui ont connu les mêmes problèmes ont de la compréhension et de l’empathie pour leurs pairs et constituent des modèles pour le changement.
n
International HIV/AIDS Alliance (2006) All Together now! Community mobilisation for HIV and AIDS
n
International HIV/AIDS Alliance (2006) Tools together now! 100 participatory tools to mobilise communities for HIV and AIDS
n
Pathfinder International, Save the Children, Advocates for Youth, Care, UNFPA (2007) Community pathways to improved adolescent sexual and reproductive health: A conceptual framework and suggested outcome indicators
n
UNFPA (2009) Framework for action on adolescents and youth. Opening doors with young people: 4 keys
n
Voir également le kit de GIPA
La plupart des personnes affectées peuvent avoir des conversations franches avec leurs pairs et ceci leur permet de comprendre comment ils perçoivent le programme et quelles sont leurs suggestions pour l’améliorer.
avant-projet pour commentaire
29 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.4
n
Notre organisation promeut l’utilisation de l’éducation sexuelle globale qui accroît la connaissance, l’estime de soi et les compétences. (Continued on next page)
actions de mise en œuvre
L’éducation sexuelle constitue une importante intervention pour les gens de tous âges, genres et situations. Elle peut se faire à l’intérieur où à l’extérieur du système scolaire, par exemple à travers l’éducation dispensée par des pairs. L’éducation sexuelle est socialement et culturellement spécifique au contexte et conçue en fonction des besoins des gens.
n
n
Notre organisation encourage une éducation sexuelle qui soit intensive, sensitive et contrôlée au point de vue qualité.
n
n
Dans le but d’augmenter le nombre de personnes touchées, nous sollicitons l’engagement du gouvernement et celui des organisations de la société civile (OSC) au plan national, dès le début du processus de façon à assurer leur part de la couverture nationale, l’insertion dans la formation initiale et le contrôle de la qualité. (Voir également Standards 4.3 et 5.2 sur l’engagement des acteurs principaux.)
n
La réalité* montre qu’une éducation sexuelle : n
Est conçue en fonction du vécu des gens, leur âge, genre et identité sexuelle, situation reproductive, besoins et opportunités, l’environnement culturel, social et économique ainsi que les droits.
n
Définit des objectifs clairs pour la connaissance, les attitudes et les compétences.
n
Les thèmes sont traités en une série de séances dans une séquence logique, et peuvent inclure des sujets comme : grandir, les relations, l’amour, le plaisir, les valeurs, la sexualité et le genre, les compétences, la grossesse, les MST et le VIH, les choix sexuels et la violence, tout cela en fonction des besoins.
30 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Faire participer les ministères (l’éducation, la santé) et/ou les OSC au niveau national, au processus d’élaboration du curriculum et des matériaux pédagogiques dès le début pour garantir l’adhésion pour l’augmentation quantitative et qualitative.
n
Processus en place pour le bénéficiaire et l’acteur principal.
n
Participation a l’évaluation pour identifier les besoins en apprentissage et élaboration du curriculum.
Faire participer les communautés (les jeunes, les parents, les conseillers traditionnels, les enseignants et les chefs) dans l’évaluation participative des besoins des bénéficiaires et rechercher un accord sur ce qu’ils veulent apprendre.
n
Documents décrivant le curriculum les séances d’apprentissage.
n
Démontrer à partir d’une check-list, les critères décrits dans le standard.
n
Observation des séances d’apprentissage en classe avec une check-list.
Procéder à une évaluation des curricula et des matériaux avec l’aide des acteurs principaux et des bénéficiaires.
n
Elaborer ou adapter les contenus en fonction des besoins, sur la base de l’évaluation participative et des situations locales.
n
Utiliser les résultats pour sensibiliser plus largement les communautés sur le besoin en éducation sexuelle avant d’entamer le programme dans les régions nouvelles.
(La ‘communauté’ fait référence aux groupes d’HSH, aux transsexuels, les personnes séropositives ou les travailleurs du sexe.) n
indicateurs de progres materiels et ressources
Utiliser un curriculum pour l’éducation sexuelle qui possède les caractéristiques énumérées dans la 2e colonne.
avant-projet pour commentaire
n
Démontrer les critères pour une éducation sexuelle effective.
n
Les élèves peuvent décrire ce qu’ils ont appris et comment ils ont pu mettre en application ce qu’ils ont appris.
n
FHI (2006) Youth peer education toolkit
n
IPPF (2006) Framework for comprehensive sexuality education
n
IPPF (2009) Happy, healthy and hot. A young person’s guide to their rights, sexuality and living with HIV
n
International HIV/AIDS Alliance (2008) Sexuality and life-skills: Participatory activities on sexual and reproductive health with young people
n
International HIV/AIDS Alliance (2008) Our future: Teaching sexuality and life skills. A guide for teachers using Our Future pupils’ books Voir aussi Our Future pupils’ books grades 4-5, 6-7, 8-9
n
Welbourn, A. and Strategies for Hope (1995) Stepping stones: A training package on HIV/AIDS communication and relationship skills
n
Voir aussi www. steppingstonesfeedback.org
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard 4.4
description
actions de mise en œuvre
n
Les gens reçoivent l’information et les compétences avant d’avoir besoin d’en faire usage. Par exemple, les enfants les enfants apprennent comment les bébés sont conçus et comment les gens peuvent contracter le VIH avant de devenir sexuellement actifs.
n
Tester le curriculum ainsi que les séances d’apprentissage et recueillir un feedback sur le processus et les objectifs. Réviser si nécessaire avant tout accroissement.
n
Les gens ont la possibilité de travailler en groupes restreints de pairs ce qui favorise l’instauration de la confiance et les discussions sérieuses.
n
Produire des instruments et des ressources pour une large distribution.
n
Les méthodologies centrées sur l’acquisition des compétences et l’apprentissage inter actif sont utilisées et font référence aux situations locales.
n
Des guides de sécurité sont élaborés avec les personnes vulnérables, notamment les guides de protection et de confidentialité.
n
Le curriculum est global – par exemple, il s’adresse aux personnes séropositives et celles qui ne connaissent pas leur statut, pas seulement celles qui ont testé négatif. La diversité sexuelle et celle des genres est acceptée et célébrée.
indicateurs de progres materiels et ressources n
International HIV/AIDS Alliance (2008) Feel! Think! Act! A guide to interactive drama for sexual and reproductive health with young people
* Kirby, D., Laris, B.A., and Rolleri, L. (2006) The Impact of sex and HIV education programs in schools and communities on sexual behaviours among young adults. Research Triangle Park NC: Family Health International
avant-projet pour commentaire
31 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.5
n
Notre organisation encourage l’accès à l’information, à l’éducation à l’écoute et aux services VIH qui sont intègrés à la SSR. (Continued on next page)
actions de mise en œuvre
Les gens ont besoin d’accéder à une information complète sur leurs droits et leurs choix reproductifs; comment se protéger des grossesses non désirées ou d’infection ; comment se protéger et protéger leurs enfants du VIH pendant la conception, la grossesse, l’accouchement et l’allaitement ; comment protéger leur fertilité et augmenter leur chance de concevoir ainsi que les options pour gérer une grossesse non désirée sans stress physique ou mental ni conséquences légales. Ils ont également besoin de services en relation avec ces problèmes.
n
Répondre aux besoins non satisfaits en matière de contraception pourrait diminuer d’un tiers les cas de mortalité maternelle globalement.
n
Si davantage de femmes qui souhaitent ne pas tomber enceintes peuvent le faire, il y aurait une diminution importante de cas de bébés nés séropositifs. Ajouter le planning familial à la Prévention de la Transmission Parent Enfant, pourrait réduire de moitié le nombre d’infections des enfants et réduire encore davantage le nombre de décès dus à cette forme de transmission. L’accès aux services d’avortement sans risque éviterait 70 000 cas de mortalité maternelle chaque année.
n
n
Nous utilisons le terme ‘parent’ plutôt que ‘mère’ pour montrer que les deux parents sont responsables de la prévention de l’infection VIH chez les bébés ; pour encourager la participation des hommes dans les programmes et pour réduire la stigmatisation, la discrimination et la violence sur les femmes séropositives qui choisissent d’enfanter. Les options de santé reproductive dépendent de l’accès aux services de qualité, des lois locales et des valeurs personnelles. Les lois qui criminalisent les femmes séropositives qui enfantent ou avortent, violent les droits et ont pour conséquences des maladies et des morts.
32 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Nos programmes touchent les personnes séropositives dans les interventions des domaines suivants : n
Information sur leurs droits reproductifs et les choix.
n
Information et écoute sur les questions de reproduction, notamment planifier une grossesse, la contraception,l’avortement sans risque, les soins post avortement, et les questions de fertilité éventuellement.
n
n
n
Information sur les qualités contraceptives des préservatifs et les avantages de la triple protection (infection ; grossesse non désirée ; stérilité). Accès aux/ou orientation vers les services du planning familial, d’avortement sans risque, de soins post avortement, de prévention de la transmission VIH à l’enfant et de stérilité, en fonction des disponibilités et des besoins. Les personnes qui font usage des services de SSR reçoivent une information, une éducation et une écoute sur les questions de VIH et de santé reproductive et peuvent être orientés vers les services de VIH.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
n
n
n
Repertorier et évaluer tous les programmes d’éducation en santé reproductive ainsi que les services décrits dans ce standard et identifier les options pour l’accès à tous les services. Les plans pour renforcer l’éducation et les services, les intégrer et combler les lacunes, sont établis en coopération avec les bénéficiaires et acteurs principaux. Ces plans incluent les stratégies pour traiter des défis concernant les questions de politique, des lois et des droits. Les options de fertilité telles que décrites dans le standard sont comprises dans la formation, les guides et les matériaux pédagogiques. Le personnel peut expliquer l’importance de l’intégration du VIH et des options de reproduction et comment cette opération est menée dans leurs localités. Les protocoles, le compte rendu d’activités et les données de contrôle comprennent les options de fertilité, par exemple l’orientation vers le planning familial ou la prévention de la transmission VIH à l’enfant.
n
NGO Code of Good Practice. Self-assessment checklist: Getting closer – linking sexual and reproductive health
n
Population Council (2007) Balanced counselling strategy toolkit
n
IPPF, UNFPA (2004) Integrating HIV voluntary counselling and testing into reproductive health settings: Stepwise guidelines for program planners, managers and service providers
n
Marie Stopes International (2007) Life-saving intervention and human rights 02 Safe Abortion
n
WHO (2000) The female condom: a guide for planning and programming
n
WHO, UNAIDS, UNFPA (2004) Position statement on condoms and HIV prevention
n
WHO (2006) Reproductive choices and family planning for people living with HIV
n
USAID, FHI, Acquire (2007) Toolkit: Increasing access to contraception for clients with HIV
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.5
n
actions de mise en œuvre
Notre organisation encourage l’intégration des questions de santé reproductive dans les interventions de VIH ; tout comme elle le fait pour l’intégration des questions de VIH dans les interventions de santé reproductive.
*Voir Cohen, S.A. (2008) Hiding in plain site: The role of contraception in preventing HIV, Guttmacher Policy Review 11(1)
n
Notre organisation plaide pour des politiques qui soutiennent l’intégration des questions de VIH et de santé reproductive ainsi que pour prodiguer une information et des services pour toutes les options de reproduction.
indicateurs de progres materiels et ressources n
La stigmatisation institutionnelle et la discrimination contre les personnes séropositives ayant enfanté sont identifiées et traitées.
avant-projet pour commentaire
n
WHO, USAID, FHI (2009) Strategic considerations for strengthening the linkages between family planning and HIV/ AIDS policies, programs and services
n
HIV/AIDS Resource Centre for Women Becoming pregnant when you are HIV positive. Livres recommandés
33 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.6
n
Notre organisation encourage la distribution des éléments essentiels de la Prévention de la Transmission Parent à enfant (PTPE).
n
(Continued on next page)
n
n
actions de mise en œuvre
La mise en œuvre des éléments essentiels de la Prévention de la Transmission Parent/Mère à enfant peut permettre aux mères de rester en bonne santé et réduire le nombre de bébés nés de mères séropositives à moins de 1 %*. Ceci s’avère rentable sur le plan du coût si on le compare au traitement.
n
La Prévention de la Transmission Parent à Enfant permet aux mères et potentiellement aux pères et aux enfants, de rester en bonne santé et en vie et réduit grandement le nombre d’orphelins. Elle a un impact à long terme sur le fait de permettre à une génération d’enfants de commencer leur vie indemnes de toute infection VIH et avec leurs parents. Prévenir la transmission aux enfants donne de l’espoir et une raison aux parents de vouloir se protéger du VIH et rechercher un traitement.
n
Notre organisation s’efforce d’accroître la fourniture et l’assimilation de tous les éléments de prévention de cette transmission, de la prévention VIH et du planning familial aux traitement et soins pour les mères séropositives et leurs enfants. Nous recommandons l’inclusion des éléments suivants comme une partie de cette transmission parent enfant : n
Des programmes de prévention VIH à l’intention de tous les hommes et femmes en âge de procréer.
n
Planning familial couvrant l’utilisation des préservatifs et autres contraceptifs pour les individus et les couples.
n
Dépistage VIH avant la conception et soins ante natals; promotion du dépistage chez les couples et l’écoute.
34 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Les organisations collaborent et coordonnent leurs programmes dans une localité dans le but de fournir tous les éléments de la Prévention de la Transmission Parent à enfant de la manière la plus efficace. Ceci pourrait impliquer une intégration des services, des orientations ou une réduction d’obstacles comme la stigmatisation.
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
Ceci pourrait inclure : n
n
n
n
La mobilisation des communautés autour de la question de la Prévention de transmission, et l’organisation d’une évaluation participative. Repertorier et évaluer toutes les interventions et services liés à cette prévention avec les bénéficiaires et acteurs principaux, et identifier des points d’entrée pour l’intégration. Identifier et traiter tous les obstacles afin d’assimiler les services existant, par exemple la stigmatisation, la criminalisation, les problèmes culturels et de genre, les coûts et les distances. Concevoir une stratégie et un plan pour intégrer les composants et les services dans des proportions qui accroissent l’accès et la qualité des services.
avant-projet pour commentaire
n
Les cartes des services du site sont disponibles et les bénéficiaires, le personnel et les chefs communautaires peuvent expliquer la carte, le plan qui en découle et les objectifs initiaux. Les guides et protocoles sont disponibles pour le travail co-ordonné et l’orientation. Le personnel peut expliquer comment les liens fonctionnent. La prévention PTPE figure dans les documents de formation et ceux qui ont été formés peuvent expliquer son importance et comment ils peuvent contribuer au programme.
n
Il existe un groupe PTPE de coordination/consultatif.
n
Le nombre de personnes qui ont accès aux différents éléments a augmenté.
n
Le nombre/pourcentage de femmes enceintes séropositives qui ont accès aux soins ante natals, au dépistage VIH, au TAR, à l’accouchement sans risque, aux conseils sur l’allaitement et au suivi post natal s’est accru.
n
Le pourcentage de bénéficiaires qui connaissent les différents services et en sont satisfaits.
n
AVERT HIV treatment for children
n
International Treatment Preparedness Coalition (2009) Missing the Target 7: Failing women, failing children: HIV, vertical transmission and women’s health.
n
Engenderhealth, UNFPA (2004) HIV prevention in maternal health services training guide
n
Engenderhealth (2008) COPE® for HIV care and treatment services: A toolbook to accompany the COPE® Handbook
n
Engenderhealth (2003) The COPE® Handbook: A process for improving quality in health services, revised edition
n
CDC (2007) Couple HIV counselling and testing intervention and training curriculum
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard 4.6
description
actions de mise en œuvre
n
Traitement ART long terme pour les femmes enceintes séropositives et leurs partenaires.
n
Messages de prévention VIH pour toutes les patientes des services ante natals et post partum ainsi que leurs partenaires.
n
Accouchement sans risque pour les femmes séropositives dans un centre de santé.
n
Education sur un allaitement sain et fourniture d’aliments si nécessaire.
n
Soins post partum avec traitement et soins pour les mères et enfants séropositifs.
n
Evaluer la capacité et élaborer les programmes de formation à l’intention de différents cadres communautaires ainsi que pour les prestataires de services de santé.
n
Elaborer des protocoles intégrés, contrôler les formats et l’évaluation.
n
indicateurs de progres materiels et ressources n
Engenderhealth, The ACQUIRE project (2007) Family planningintegrated HIV services: A framework for integrating family planning and anti-retroviral therapy services
n
WHO (2006) Outils d’aide au dépistage et au conseil pour la prévention de la transmission mère-enfant du VIH Française Anglaise
n
WHO (2007-08) IMAI-IMPAC integrated PMTCT training course
Promouvoir les services et orienter les gens vers les services spécialisés.
*Voir Druce, N. and Nolan, A. (2007) Seizing the big missed opportunity: Linking HIV and maternity care services in sub-Saharan Africa. Reproductive Health Matters 15(30):190–201 *Thaczuk, D. and Safreed-Harmon, K. (2009) ART use in mothers with low CD4 counts reduces breastfeeding transmission fivefold: Malawi. NAM, 12 February 2009
avant-projet pour commentaire
35 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.7
n
Notre organisation encourage et/ou fournit l’éducation sur les MST, le diagnostic et traitement ainsi que les préservatifs soit directement soit par le biais de l’orientation.
n
n
(Continued on next page)
actions de mise en œuvre
Le diagnostic et traitement de certaines MST (herpes génitaux et ulcères) réduisent le risque de contamination par le VIH de 50-300 fois. Les services de MST donnent l’occasion de toucher les hommes et les femmes pour un dépistage VIH et l’écoute et les conseils pour des comportements sains. Les gens peuvent se préoccuper davantage des marques visibles des MST et leur impact sur la fertilité que du VIH et pour cette raison, montrent plus de motivation dans les pratiques sexuelles sans risque. L’intégration des services de dépistage ante natals pour la syphilis et la fourniture d’une gestion syndromique* pour les autres MST peut améliorer les chances de grossesse pour les mères et nouveaux nés et réduire le risque de stérilise.
n
Nos programmes et politiques visent à établir des liens entre ou intégrer l’éducation MST, le diagnostic, le traitement et la fourniture de préservatifs dans les services de VIH ou de SSR.
n
Sont inclus: n
L’éducation SSR-VIH, notamment les symptômes, l’impact, la prévention, le diagnostic et le traitement des MST.
n
L’écoute relative aux pratiques sexuelles saines, l’éducation et les services couvrant la prévention des grossesses, les MST et VIH, et l’importance de l’utilisation du préservatif pour se protéger contre des grossesses non désirées, contre les MST et VIH.
n
Le diagnostic et traitement MST y compris le traitement syndromique* sont intègrés aux interventions VIH/ SSR soit directement, soit par le biais de l’orientation.
n
La plaidoirie pour un accès universel à des services MST accueillants et de qualité.
36 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
n
Les organisations collaborent et coordonnent leurs programmes dans un site dans le but de fournir un accès universel à l’éducation sur les MST et les services. Ceci peut entraîner une jonction entre les services, l’orientation et la réduction des obstacles comme la stigmatisation. Ceci pourrait inclure :
indicateurs de progres materiels et ressources Les cartes des services sur le site sont disponibles et les bénéficiaires, le personnel et les chefs communautaires peuvent expliquer la carte, le plan qui en découle et les objectifs initiaux.
n
Engenderhealth (2009) Integration of HIV and STI prevention, sexuality and dual protection in family planning counselling. A training manual
n
WHO Factsheets on STIs
n
Les évaluations, plans et contrôles incluent les MST.
n
n
La formation et les programmes d’éducation comprennent la prévention des MST, les signes et symptômes, les liens avec la santé reproductive, le diagnostic, le traitement et la notification au partenaire.
WHO (2001) Guidelines for the management of sexually transmitted infections
n
UNAIDS (2006) HIV and sexually transmitted infection prevention among sex workers in Eastern Europe and Central Asia
n
International Union against STIs (2009) STI Global Update, Newsletter of IUSTI
n
n La
mobilisation des communautés autour de la question de la Prévention de transmission, et l’organisation d’une évaluation participative.
n Le
listing et l’évaluation de toutes les interventions et services liés aux MST avec les bénéficiaires et acteurs principaux, et l’identification des points d’entrée pour l’intégration.
n Identifier
et traiter tous les obstacles pour assimiler les services existants, par exemple la stigmatisation, la criminalisation les questions culturelles et de genre, les coûts et les distances.
n Concevoir
une stratégie et un plan pour améliorer l’accès et la qualité des services.
n Evaluer
la capacité et élaborer les programmes de formation à l’intention de différents cadres communautaires ainsi que pour les prestataires de services de santé.
avant-projet pour commentaire
n
Les activités sont mises en œuvre pour se débarrasser des obstacles qui empêchent le traitement des MST.
n
Nombre de personnes recevant un traitement effectif contre les MST.
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard 4.7
description n
actions de mise en œuvre
Des actions pour réduire la stigmatisation et rendre les services MST confidentiels et accueillants pour tous les groupes, y compris ceux qui sont victimes de la stigmatisation et de la criminalisation.
[WHO (2006) Prevention and control of STI. Draft global strategy. Report to the secretariat.]
indicateurs de progres materiels et ressources
n Elaborer
des protocoles intègrés, contrôler les formats et l’évaluation.
n Promouvoir
les services et orienter les gens vers les services spécialisés.
*Le traitement syndromique fait référence au traitement basé sur les signes et symptômes des MST, plutôt qu’aux tests de laboratoire. C’est plus avantageux sur le plan des coûts mais fait l’impasse sur les MST qui montrent des signes et symptômes. Ceci est particulièrement commun chez les femmes.
avant-projet pour commentaire
37 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.8
n
Les gens ont des besoins en relation avec leurs vies sexuelles et reproductives et il est rare qu’une seule compagnie puisse répondre totalement à ces besoins.
n
Nous promouvons un meilleur accès à des services accueillants et de qualité qui répondent à tous les besoins de santé sexuelle et reproductive et de VIH à des coûts acceptables.
Notre organisation encourage et oriente les usagers vers des services accueillants et de qualité ; elle collabore aussi avec les services existants et développe leur capacité.
n
n
actions de mise en œuvre
Notre organisation facilite cette programmation globale par la coordination, la collaboration et le développement des capacités des organisations gouvernementales et de la société civile, ainsi que le renforcement des systèmes communautaires, notamment les travailleurs communautaires du terrain. Notre organisation encourage et oriente les usagers vers des services de qualité, accueillants, chaque fois que possible et évite ainsi de créer des services parallèles.
38 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
n
Travailler en collaboration avec d’autres organisations, réseaux et services gouvernementaux pour s’assurer que les services sont intégrés et leur efficacité est augmentée grâce à ces liens et les orientations vers d’autres services et programmes. Répertorier et évaluer tous les programmes et services de SSR et du VIH dans le site et district avec les bénéficiaires, les prestataires de services et acteurs principaux.
n
Elaborer et planifier une stratégie pour maximiser les liens et avec un coût de revient minimum.
n
Développer les capacités du personnel et des travailleurs communautaires pour mettre en oeuvre les plans. Etablir une liaison avec le programme de formation gouvernemental et soutenir les efforts du gouvernement.
n
Promouvoir les services de SSR et de VIH en direction de la communauté, les groupes spécifiques et les organisations.
n
Etablir des procédures de communication entre services afin de contrôler et d’augmenter l’efficacité de l’orientation.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources n
L’évaluation et les plans portent sur les forces et faiblesses des services locaux concernés, et des actions sont entreprises pour faire face à ces faiblesses.
n
Procédures et guides sont disponibles pour l’orientation.
n
Le nombre des bénéficiaires s’accroît du fait de l’intégration des services de SSR et VIH.
n
Le pourcentage des personnes ayant été orientées et qui sont satisfaites des services reçus.
n
Les indicateurs de contrôle montrent que la qualité des services s’améliore et soulignent les besoins continus de développement.
n
WHO, UNFPA, IPPF and UNAIDS (2008) Gateways to integration. A case study from Haiti
n
Engenderhealth (2004) Reducing stigma and discrimination related to HIV and AIDS: Training for healthcare workers
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.9
n
Les questions liées au genre et à la sexualité peuvent réduire les options des gens pour adopter des comportement sains et utiliser les services ; de même qu’elles peuvent avoir un impact négatif sur leur bien être.
n
La stigmatisation, la criminalisation et la marginalisation des groupes de personnes sur la base de leur genre et de leur sexualité rendent les pratiques sexuelles sans risque et l’accès aux services difficiles.
Notre organisation collabore avec les autres pour promouvoir et/ ou appliquer les programmes qui traitent de la sexualité et le genre comme élément intégral de la réponse SSR et VIH.
n
n
n
n
actions de mise en œuvre
Les exemples couvrent les transsexuels, les HRSH, les travailleurs du sexe, les jeunes seropositifs. L’inégalité des sexes et des normes sexuelles nuisibles peut donner lieu à des pratiques sexuelles risquées pour tous les sexes. La violence liée au genre a démontré le lien existant avec l’augmentation risque de transmission du VIH et des grossesses non désirées. Certaines pratiques sexuelles peuvent augmenter le risque d’infection par MST ou VIH. Par exemple, l’absence de lubrification ou des contacts sexuels énergiques et prolongés peuvent entraîner des déchirures au niveau du vagin, de l’anus et du préservatif. Notre organisation encourage une approche conjointe sur la SSR et le VIH avec divers départements ministériels, comme les Ministères de l’Education et de la Santé, et les acteurs principaux afin d’évaluer et de faire face aux problèmes de genre et de sexualité.
n
n
n
n
Etablir une description des problèmes locaux liés au genre, à la sexualité et aux droits, à partir d’une synthèse des évaluations participatives de site et autres données, description validée par les acteurs principaux. La description porte sur la diversité des expériences et les besoins liés au genre, la sexualité et les droits de toutes les personnes y compris celles qui sont victimes de marginalisation ou de criminalisation. Il est permis aux groupes et aux individus de parler ouvertement de ces questions dans un environnement sans danger. Les plans d’action comportent des activités sensibles au genre, des activités pour changer les normes nuisibles liées au genre, l’augmentation de l’égalité sexuelle et des normes, et responsabiliser ceux qui sont victimes de la stigmatisation et de la marginalisation.
indicateurs de progres materiels et ressources n
Processus en place pour les organisations de SSR et VIH pour travailler ensemble avec les populations clefs.
n
Rapport sur les problèmes de sexualité, de genre et de droits disponible, qui inclue la diversité de genre et sexuelle.
n
n
Les méthodologies suivies permettent aux gens de parler sans craintes des réalités de leurs vies ainsi que des orientations sexuelles et de genre. Les objectifs et les plans d’action prennent en considération les différents besoins de divers groupes et comportent des activités pour le changement des normes et pratiques nuisibles, pour accroître l’égalité des genres et responsabiliser les groupes marginalisés.
Cette intégration peut favoriser l’avènement de changements aux niveaux individuel, social, des services, des politiques et des lois, beaucoup plus que les organisations qui agiraient seules. Cette réponse ne doit pas avoir d’intentions malveillantes; doit être sensible au genre; transformer les aspects nuisibles des normes du genre et des relations; accroître l’égalité des sexes et/ou améliorer la réalisation des droits des personnes stigmatisées.
avant-projet pour commentaire
n
International HIV/AIDS Alliance (2007) Keep the best, change the rest: Participatory tools for working with communities on gender and sexuality
n
Lewis, J. Nordic Gender Centre Gendering prevention practices. A practical guide to working with gender in sexual safety and HIV awareness education
n
Siyanda. On-line database of gender and development materials
n
Bridge. ‘Virtual bookcase’ of gender and development materials
n
International Centre for Research on Women
n
IDS Sexuality and Development Group
n
International HIV/AIDS Alliance, (2003) Working with men, responding to AIDS: Gender, sexuality and HIV – A case study collection
n
WHO Sexual and reproductive health
n
JHU (2005) The Africa Transformation package. Anglaise, française et portugais
n
IPPF (2009) The truth about men, boys and sex. Gender transformative policies and programmes
39 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.10
n
Notre organisation encourage et/ ou prodigue des interventions qui traitent de la violence et de l’abus liés au genre dans sa réponse au VIH et à la SSR.
n
n
n
actions de mise en œuvre
La violence liée au genre et l’abus sont des facteurs majeurs de risque pour une infection VIH et les problèmes associés à la SSR, particulièrement pour les enfants, les jeunes, les femmes et les personnes stigmatisées, comme les personnes séropositives, les transsexuels, les HRSH et les travailleurs du sexe. La peur de la violence et les comportements violents constituent des obstacles à la communication portant sur la gestion de relations sexuelles sans risque, aux bonnes relations et à la capacité des gens de choisir avec qui et comment avoir des rapports sexuels et quelle protection utiliser. L’accès au diagnostic, au traitement et aux soins est notamment affecté
n
n
Elaborer des activités pour réduire la violence et apporter un soutien aux survivants de cette violence.
n
Fournir des informations et des services/orientations pour la prophylaxie post exposition/ contact, la contraception d’urgence ainsi que le traitement ou la prophylaxie pour les MST aux survivants de la violence sexuelle qui se font connaître dans les 72h après l’incident (et de préférence dans les 24h).
Notre organisation encourage les programmes de SSR et VIH qui reconnaissent et traitent les questions de genre et de violence sexuelle chez différents groupes, soit directement soit par collaboration avec d’autres. Les actions pour réduire la violence et apporter un soutien aux survivants sont nécessaires à tous les niveaux, individuel, relationnel, du changement social, des services et des politiques/lois. (Voir également Standard 1.6 sur les Droits de l’homme.)
40 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
Mettre en œuvre des programmes qui permettent aux communautés de faire face à la violence et à l’abus liés au genre et au sexe. Evaluer les causes et les effets de la vulnérabilité à la violence sexuelle.
n
Prodiguer un soutien psychosocial continu aux survivants de la violence.
n
Améliorer la connaissance du droit et des lois et l’accès a la justice.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources n
Les évaluations comprennent l’incidence, les causes et les effets de la violence liée au genre.
n
Des accords de partenariat avec des organisations adéquates, comme la police, existent et ont eu pour résultat un accroissement des activités intégrées pour faire face à la violence liée au genre.
n
Le programme de formation couvre la violence liée au genre
n
Le traitement dans les 24h qui suivent les incidents violents est devenu plus accessible.
n
Le personnel et les membres de la communauté peuvent expliquer l’importance de la violence sexuelle liée au genre et décrire quels types d’actions sont pris par différents groupes pour y faire face.
n
Ferdinand, D. UNIFEM (2009) Development connections. A manual for integrating the programmes and services of HIV and violence against women
n
International HIV/AIDS Alliance, (2008) Sex work, violence and HIV. A guide for programmes with sex workers
n
WHO (2007) Addressing violence against women in HIV testing and counselling: A meeting report
4. santé sexuelle et reproductive (ssr) et le vih intégration standard
description
4.11
n
Notre organisation dispose d’un programme et d’une politique pour combattre la stigmatisation et la discrimination comme barrière à la protection des comportements, comme soutien et accès à la prévention et au traitement de SSR et VIH.
n
n
actions de mise en œuvre
La stigmatisation et la discrimination constituent des barrières importantes à la protection des comportements et à l’utilisation des services. Tout comme elles constituent une violation des droits de l’homme.
n
Contrôler la discrimination et répondre aux résultats.
n
Conduira des séances d’apprentissage participatif permet aux personnes stigmatisées, aux communautés et prestataires de services de comprendre les droits, de réduire et de répondre à la stigmatisation et à la discrimination. Ceci comprend la facilitation du travail de groupe et la fourniture de témoignages. L’apprentissage participatif permet aux personnes séropositives et aux groupes stigmatisés de comprendre leurs droits et de répondre à la discrimination et ses conséquences.
La stigmatisation et la discrimination en rapport avec la sexualité, le genre, les MST, le VIH, et le fait d’avoir un enfant hors mariage peuvent donner lieu à une culture du secret, à la violence et à un rejet de la famille et du foyer; au chômage et une peur constante de subir de mauvais traitements. Tout cela constitue des violations des droits de l’homme. Notre organisation met en œuvre des programmes pour lutter contre la stigmatisation pour que les personnes qui en sont victimes comme les transsexuels, les HRSH, les travailleurs du sexe, les personnes séropositives, les mères célibataires, les utilisateurs de drogues, les enfants séropositifs et autres, peuvent exercer leurs droits à bénéficier des programmes, soutien et services. Ceci va créer un environnement favorable pour la prévention et le traitement de la SSR et du VIH.
n
Nous combattons la stigmatisation à différents niveaux, d’abord par une compréhension des attitudes et comportement des personnes qui en sont victimes, famille, communauté et prestataires de services, de même que les pratiques, les politiques et lois qui touchent ces groupes.
n
Des actions comme les séances d’apprentissage participatif, le développement de la confiance et des qualités de chef chez les personnes victimes de la stigmatisation, le recours aux media ainsi que le contrôle systématique et la réponse à la stigmatisation peuvent alors être élaborés.
n
Etablir des partenariats qui sont placés sous la responsabilité des institutions des droits de l’homme, des services légaux et des syndicats afin de promouvoir et protéger les droits des communautés victimes de stigmatisation.
indicateurs de progres materiels et ressources n
Les guides et instruments pour les séances interactives sur la stigmatisation et la discrimination sont disponibles.
n
Le personnel a été formé et a formé à son tour d’autres, faciliter les séances d’apprentissage avec des objectifs principaux et dans des domaines appropriés, par exemple, des services accueillants avec des prestataires de services, l’estime de soi, des compétences de plaidoirie avec les personnes séropositives et les populations clefs.
n
n
International HIV/AIDS Alliance (2007) (revised edition) Understanding and challenging HIV stigma: Toolkit for action
n
Getting the evidence: The people living with HIV stigma index
n
Voir aussi les references GIPA
Les formats de contrôle de la stigmatisation et de la discrimination sont disponibles et sont tenus à jour.
avant-projet pour commentaire
41 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
5. TB standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Explication du standard et des faits
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
5.1
n
Notre organisation a mis en place une stratégie locale pour la tuberculose (TB) qui soutient l’intégration des activités TB/ VIH. Elle examine les mécanismes pour intégrer le travail sur la TB à la programmation actuelle. 5.2 Notre organisation s’assure que toutes les personnes séropositives ont la possibilité d’accéder aux services de détection de la TB (dépistage, diagnostic et traitement) et chaque fois que nécessaire, pouvoir accéder au traitement préventif.
Une stratégie locale peut être soit un document à part qui peut être recommander soit constituer une partie de la stratégie VIH de l’organisation. Elle devrait se conformer à la stratégie TB/VIH de l’Alliance, mais aussi aux plans nationaux stratégiques du VIH et de la TB.
n
La TB est la maladie qui tue le plus de personnes séropositives dans des contextes aux ressources limitées.
n
Nous savons que les symptômes de la TB peuvent durer pendant une longue période, en conséquence une bonne connaissance et des systèmes d’orientation aux fins de diagnostic, de traitement et de prévention sont essentiels pour réduire le fardeau de la maladie.
n
Améliorer le niveau des connaissances et des comportements de santé des personnes séropositives et de leurs familles constitue un élément crucial dans le contrôle de la maladie et nos programmes peuvent jouer un rôle important dans la réalisation de ces objectifs.
42 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Faire un exercice d’analyse en situation pour comprendre l’épidémiologie locale et les interventions existantes.
n
Développer une politique locale utilisant les guides du Secrétariat/ des Poles.Les acteurs principaux locaux en charge de la TB/VIH doivent prendre part à l’élaboration de cette politique.
n
Organiser des ateliers TB/VIH : des ateliers régionaux et locaux pour apporter un soutien technique et développer les capacités.
n
Développer et consolider les liens et les orientations pour le diagnostic, le traitement et la prévention.
n
Entreprendre une investigation intensive de cas.
n
n
Créer des matériaux pour la communication éducative et informative, y compris une documentation factuelle. Développer des systèmes pour contrôler le niveau du suivi à partir des orientations.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres
materiels et ressources Ressources ou recherche liées au standard
n
Nombre d’organisations avec une stratégie locale pour la TB sont en place.
n
International HIV/AIDS Alliance Good practice guide on TB and HIV programming (en cours)
n
Nombre d’organisations liens de l’Alliance qui mettent en oeuvre une politique locale sur l’intégration de la TB et du VIH : 20 % la 1e année, 50 % la 2e année, 80 % la 3e année.
n
WHO (2003) Guidelines for implementing collaborative TB and HIV programme activities
n
WHO (2007) Tuberculosis care with TB-HIV co-management: Integrated management of adolescent and adult illness (IMAI)
n
Nombre d’orientations vers les services de TB par organisation.
n
n
Nombre de personnes séropositives dotées d’informations sur la TB.
WHO (2008) Three I’s meeting: Intensified case finding (ICF), isoniazid preventive therapy (IPT) and TB infection control (IC) for people living with HIV
n
Nombre de personnes séropositives dotes de IPT.
Stop TB Partnership IPT for people living with HIV
n
WHO (2007) TB care with TBHIV co-management: Integrated management of adolescent and adult illness (IMAI)
n
Family Health International (2005) Establishing referral networks for comprehensive HIV care in low-resourse settings
n
5. TB standard
description
5.3
n
L’OMS déclare que toutes les personnes tuberculeuses doivent connaître leur statut VIH.
n
Pour les organisations basées dans la communauté, la possibilité d’identifier l’infection tuberculeuse est limitée.
Notre organisation s’assure que toutes les personnes à qui on a proposé un dépistage VIH ont été informées sur l’infection tuberculeuse.
n
n
n
5.4 Notre organisation fournit une une information sur, ou oriente les malades de la TB vers le dépistage VIH, l’écoute et l’information sur le VIH.
n
actions de mise en œuvre n
Fournir une information sur la TB (et le dépistage) dans des sites de dépistage et d’écoute sur une base volontaire et confidentielle.
n
Nombre de personnes ayant bénéficié du dépistage VIH et qui sont orientées vers les services de TB.
n
S’assurer que les orientations des cas suspects de TB dans les centres de dépistage sont suivis dans les centres de diagnostic.
n
Nombre de cas où l’information a été donnée.
n
Nombre de personnes ayant reçu une information sur la TB.
n
Nombre de cas de détection de la TB.
Le dépistage VIH pourrait offrir l’occasion de sensibiliser les gens sur la TB par le biais d’une brève intervention à l’occasion de ce dépistage. Nous nous efforçons de garantir que les gens qui bénéficient du dépistage VIH sont sensibilisés sur la gravité de la TB au moment du test. Nous nous sommes engagés a réduire le fardeau de la TB au sein de la communauté.
L’OMS déclare que toutes les personnes tuberculeuses devraient connaitre leur statut VIH.
indicateurs de progres
n
Identifier et développer des liens avec des organisation et services de TB.
n
Encourager le dépistage de la TB dans les centres de VIH et vice versa.
n
Consolider la prospection du terrain par le biais de la communauté et le suivi des orientations.
n
Identifier et développer les liens avec les organisations et services de TB.
n
Encourager le dépistage du VIH dans les centres de dépistage de la TB.
n
n
Nombre de malades de la TB qui ont bénéficié du dépistage VIH.
Consolider la prospection du terrain par le biais de la communauté et le suivi des orientations.
avant-projet pour commentaire
materiels et ressources n
WHO, International HIV/AIDS Alliance Scaling up HIV testing and counselling services
n
International HIV/AIDS Alliance Good practice guide on TB and HIV programming (en cours)
n
WHO (2009) HIV priority interventions in the health sector, section 1.3.2.4
n
WHO (2008) Essential prevention and care interventions for adults and adolescents living with HIV in resource-limited settings, section 4.4
n
UNAIDS, Stop TB Partnership (2004) TB/HIV information pack
n
Family Health International (2005) Establishing referral networks for comprehensive HIV care in lowresource settings
n
WHO (2007) TB care with TBHIV co-management: Integrated management of adolescent and adult illness (IMAI)
n
THRF (2007) HIV testing for life… HIV testing for all TB patients
n
UNAIDS, Stop TB Partnership (2004) TB/HIV information pack
43 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
5. TB standard
description
5.5
n
Le contrôle de l’infection TB constitue l’une des 3 priorités (voir le Standard 3.I : thérapie isoniazide, intensification, etc.) de la stratégie de l’OMS pour réduire le fardeau de la TB sur les personnes séropositives.
n
De simples mesures en milieu clinique et non clinique peuvent sensibiliser les gens sur le mode de transmission de la TB et aider les individus et les organisations a prendre des mesures concrètes en vue de réduire la possibilité de la transmission de la TB.
Notre organisation a mis en place une politique de contrôle de l’infection aux fins de réduire le risque de transmission de la TB aux personnes séropositives.
n
n
actions de mise en œuvre
Ceci est particulièrement important dans les lieux de rassemblement des personnes séropositives en groupes de soutien, dans les centres de soins et autres milieux pour donner des conseils pratiques sur le contrôle deb l’infection. Nous associons des conseils clairs sur la réduction de la stigmatisation VIH-TB et le contrôle de l’infection afin de réduire les risques tout en évitant de stigmatiser ceux qui pourraient avoir contracté le VIH ou la TB.
44 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
n
Développer la capacité des travailleurs communautaires de la santé ainsi que le personnel des organisations communautaires à maîtriser les procédures de contrôle de l’infection aux niveaux des ménages et de la communauté. Etablir ou adapter des procédures minimales de contrôle de l’infection à l’intention des organisations communautaires, des centres communautaires de soins, des services de soins à domicile, etc.
n
Equipement de nettoyage des traces de toux, d’éternuements et de crachats ; des salles aérées, etc.
n
Eduquer les communautés où vivent les personnes séropositives sur les mesures personnelles de contrôle de l’infection.
n
Entreprendre une formation de sensibilisation et des activités d’information, d’éducation et de communication (IEC).
n
Intégrer les procédures de contrôle de l’infection dans les politiques relatives au poste de travail des organisations.
n
Intégrer les procédures de contrôle de l’infection dans les activités de programmation.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres n
Nombre de personnes séropositives dotées de IPT.
materiels et ressources n
WHO (2008) Essential prevention and care interventions for adults and adolescents living with HIV in resource-limited settings, section 4.4
n
WHO (2008) Three I’s meeting: Intensified case finding (ICF), isoniazid preventive therapy (IPT) and TB infection control (IC) for people living with HIV
n
WHO (1999) Guidelines for the prevention of tuberculosis in health care facilities in resource-limited settings
n
WHO (2006) Tuberculosis infection control in the era of expanding HIV care and treatment. Addendum to the WHO guidelines for the prevention of tuberculosis in health care facilities in resource-limited settings
n
International HIV/AIDS Alliance (2009) Understanding and challenging TB stigma: A toolkit for action
5. TB standard
description
5.6
n
Il est extrêmement important de combattre la stigmatisation liée a la TB et au VIH de manière à apporter une réponse globale au VIH/TB.
n
Nous savons qu’il existe une double stigmatisation associée au VIH/TB, rendue plus cruciale ces dernières années par l’accroissement de souches tuberculeuses extrêmement résistantes, plus difficiles a traiter et qui peuvent entraîner des décès chez les personnes qui les contractent.
Notre organisation a mis en place des stratégies pour traiter des questions concernant la stigmatisation liée à la TB, au VIH aux niveaux individuel, de la communauté et des services.
5.7 Notre organisation collabore avec des organisations locales de TB et son travail découle du programme national de lutte contre la TB.
n
n
actions de mise en œuvre
Nous traitons des questions de stigmatisation liée à la TB aux niveaux individuel, ménage et communauté, mais aussi dans les milieux où ce phénomène existe.
n
n
Le développement de partenariats stratégiques améliore l’efficacité et l’impact des programmes de TB/VIH.
n
Ces partenariats devraient exister a tous les niveaux.
Apporter un soutien et une formation aux travailleurs sanitaires et/ou une politique de travail liée à la TB pour les cliniques et les hôpitaux.
materiels et ressources
n
Nombre d’OL avec des politiques anti stigmatisation liée à la TB intégrées à leur stratégie TB locale.
n
International HIV/AIDS Alliance (2009) Understanding and challenging TB stigma: A toolkit for action
n
Nombre d’OL ayant une formation pour lutter contre la stigmatisation liée à la TB.
n
n
Nombre d’activités concernant la lutte contre la stigmatisation liée à la TB.
International HIV/AIDS Alliance (2007) Comprendre et lutter contra la stigmatisation du VIH : Guide pour l’action
n
Solliciter l’aide d’anciens tuberculeux pour la compréhension de la stigmatisation liée à la TB, du fait de leurs expériences personnelles passées.
n
Intégrer des actions pour combattre la stigmatisation liée à la TB dans les programmes en cours qui traitent de la stigmatisation liée au VIH.
n
Collaboration avec les Plans Nationaux de TB (NTPs).
n
WHO (2004) Interim policy on collaborative TB/HIV activities
n
Travailler en partenariat avec les prestataires de services de TB et les organisations communautaires (CBOs).
n
WHO (2003) Guidelines for implementing collaborative TB and HIV programme activities
n n
Elaborer des demandes de financement via les CCMs du et autres mécanismes de financement. Fonds Global.
Stop TB Partnership, WHO (2006) The global plan to stop TB 20062015
n
Stop TB Partnership (2007) Networking for policy change: TB/ HIV advocacy training manual and participant’s guide
Nous préconisons une approche globale de la stigmatisation liée à la TB.
n
Fournir une information claire au sujet de la transmission de la TB pour les gens a tous les niveaux, notamment pour ceux qui travaillent dans les centres de santé ainsi que les travailleurs communautaires.
indicateurs de progres
avant-projet pour commentaire
45 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
6. enfants standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Explication du standard et des faits
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
6.1
n
Les programmes sont le plus effectifs quand ils s’adressent aux enfants et à leurs familles sur la base d’une évaluation de la vulnérabilité et non pas sur le statut d’orphelin.
n
Mener des évaluations pour comprendre les vulnérabilités des enfants et des familles dans le domaine du programme cible.
n
Nous admettons que le fait d’être orphelin n’est pas en soit un indicateur efficace de la vulnérabilité et que le fait de cibler et catégoriser les enfants sous des termes tels que ‘OVC’ ‘CABA’ peut se révéler inexact et être source de confusion, mais aussi être stigmatisant.
n
Définir les vulnérabilités multiples qui affectent les enfants cibles dans les plans de programmes, par exemple les enfants séropositifs, ceux vivant dans des foyers affectés par le VIH, ceux qui ont perdu un ou deux parents, ceux vulnérables à l’infection VIH du fait qu’ils vivent dans la rue, ceux qui vivent en dehors de leur cercle familial protecteur.
Notre organisation soutient ‘les enfants et leurs familles’ sur la base des vulnérabilités définies et évite les étiquettes telles que OVC et CABA, à moins qu’elles ne soient clairement définies.
[Voir : Sherr et al (2008) A systematic review on the meaning of the concept ‘AIDS orphan’: confusion over definitions and implications for care.] n
Quand nous parlons des enfants au sein de nos programmes nous ne leur donnons pas des étiquettes ou les regroupons sur la base de leur statut d’orphelin, nous les traitons avec dignité et respect et en tant que personnes.
[Voir : Dr Kiersten, Johnson (2008) Who is the vulnerable child? Using data from DHS and MICS to identify children at risk in the era of HIV and AIDS.]
46 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
Utiliser les concepts ‘enfants’ ou ‘enfants et familles’ pour définir ce groupe cible au moment de collationner les données ou de rédiger les rapports, non pas ‘CABA’ ou ‘OVC’ atteint.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources Ressources ou recherche liées au standard
n
Les plans de programme contiennent des définitions claires du groupe cible d’enfants et leurs vulnérabilités spécifiques au VIH et au SIDA à l’intérieur du contexte spécifique.
n
Les publications ainsi que les rapports n’utilisent pas d’acronymes à moins de les accompagner d’une définition détaillée.
n
Le personnel n’utilise pas des termes et étiquettes pour les enfants du genre ‘OVC’ et ‘CABA’ mais peut décrire les vulnérabilités spécifiques des enfants et de leurs familles a l’intérieur du programme.
n
JLICA (2009) Home truths: Facing the facts on children, AIDS, and poverty
6. enfants standard
description
6.2
n
Les droits des enfants doivent être respectés et encouragés. Les enfants doivent être tout le temps protégés de la violence, l’abus, l’exploitation et la négligence.
n
Les intérêts supérieurs des enfants doivent faire l’objet de considération prioritaire pour les actions qui affectent les enfants.
Notre organisation respecte et promeut les droits des enfants et les protégent contre l’abus, l’exploitation et la négligence.
n
n
n
n
actions de mise en œuvre n
A travers nos mesures de protection de l’enfant, notre objectif est de renforcer la capacité des enfants à s’auto protéger. Nous renforçons la capacité des familles a protéger les enfants en prolongeant la vie des parents et en leur fournissant l’accès aux services de base. Nous encourageons les familles et les communautés a identifier les pratiques nuisibles qui mettent les enfants en situation de risque, en les informant des politiques et des processus qui permettent de combattre l’abus, l’exploitation et la négligence ; de même que nous fournissons les stratégies pour faire face à une violation des droits d’un enfant. Nous expliquons l’importance de créer un environnement propice par le biais d’une législation qui donne aux enfants et à leurs familles une aide légale pour faire face aux violations des règles de protection de l’enfant.
n
n
n
n
n
Appliquer la politique de protection de l’enfant, par exemple: afficher la politique, élaborer un code de bonne conduite du personnel, partager les conseils sur la participation des enfants, identifier une personne de référence au sein de l’organisation. Former le personnel des programmes d’enfants dans le domaine des droits de l’enfant, la politique de protection de l’enfant, le comportement du personnel, comment reconnaître les signes d’abus, de négligence et d’exploitation. Promouvoir le développement d’une prise de conscience de la communauté et du soutien aux droits de l’enfant et le rejet de toute forme de discrimination, d’abus, d’exploitation et de négligence des enfants. S’assurer que les enfants et leurs soigneurs sont informés des politiques, systèmes, procédures et du soutien dont ils peuvent bénéficier pour la protection des enfants. Etablir une liste de matériaux, services et soutiens d’orientation qui peuvent aisément être compulsés dans le cas où les enfants et les familles seraient orientés pour bénéficier davantage de soutien, par exemple le travail social, l’écoute, la police. Promouvoir et plaider pour une législation qui protége les enfants aux niveaux national et international-lois sur les droits de l’enfant, les politiques de protection de l’enfant.
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
n
La personne de référence dans une politique de protection de l’enfant est identifiée et contrôle les activités de mise en œuvre de cette politique. Cette politique est disponible dans les langues vernaculaires ainsi que dans une version compréhensible pour les enfants, partagée avec les parents et les bailleurs de fonds, etc. Il existe une procédure claire pour rapporter les incidents dans une variété de langues.
n
Le personnel dispose d’une liste de prestataires de services et d’un organigramme d’orientation pour soutenir cette politique.
n
Le personnel a reçu la formation adéquate et possède une bonne connaissance des droits des enfants et de leur protection et comprennent bien les attentes qui découlent de leur conduite.
n
Il existe une procédure claire pour partager la politique avec les enfants et les familles à l’intérieur du programme.
n
n
Child Hope Child protection policies and procedures toolkit: How to create a child-safe organisation
n
Children’s Rights Information Network
n
International HIV/AIDS Alliance child protection policy
n
International Save the Children (2007) Getting it right for children: A practitioners’ guide to child rights programming
n
Keeping Children Safe Coalition
n
Save the Children (2008) A common responsibility: Role of community-based child protection groups in protecting children from sexual abuse and exploitation
n
UNICEF (2007) Enhanced protection for children affected by AIDS: A companion paper to the Framework for the Protection, Care and Support of Orphans and Vulnerable Children Living in a World with HIV and AIDS
n
United Nations (1990) Convention on the rights of the child
En conséquence, ils savent comment procéder en vue de souligner les violations de cette protection.
avant-projet pour commentaire
47 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
6. enfants standard
description
6.3
n
La participation constitue un droit humain de base auquel les enfants ont droit.
n
La participation signifie l’engagement actif des enfants dans les décisions, les processus, programmes et politiques qui concernent leurs vies.
Notre organisation promeut ou fournit la possibilité aux enfants d’avoir accès aux processus pour la participation qui sont inclusifs et appropriés à l’âge.
n
actions de mise en œuvre
Dans le but de répondre effectivement aux besoins des enfants nous comprenons que les programmes doivent concerner la participation des enfants et leurs familles à toutes les étapes du cycle du projet.
n
Les enfants sont les seuls à pouvoir parler des questions telles qu’ils les voient.
n
La participation des enfants à nos programmes a pour objectif de développer leur self estime et la confiance en soi. Elle leur permet de développer aussi des compétences communicatives importantes et elle permet à la communauté en général de mieux prendre conscience des besoins des enfants.
n
n
n
n
n
48 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
Faire participer activement les enfants à la conception et au développement des interventions ainsi qu’à l’évaluation et la révision des programmes qui concernent leurs droits et leurs besoins.
indicateurs de progres materiels et ressources n
Le personnel démontre une connaissance de la valeur et de l’importance de la participation des enfants.
n
Les organisations peuvent démontrer que les enfants participent à l’élaboration de programmes et a leur application et ont une influence sur leur conception et leur évaluation.
S’assurer que les activités dans lesquelles ils sont engagés sont conçues en fonction de leur groupe d’âge. S’assurer que les processus habilitent les enfants a prendre des décisions au sujet de leurs soins et la conception des services qui les concernent. Aider les familles et communautés à comprendre la valeur de la participation des enfants et leur donner des occasions pour explorer les processus au sein de leur propre contexte. Chercher attentivement qui au sein d’une famille participe et démontre aune attention aux impacts possibles sur les familles, exemple : autres frères et sœurs, enfants exclus.
avant-projet pour commentaire
n
n
Les plans de programme ont des procédures claires mises en place pour la participation des enfants et que l’influence du genre et l’autorité dans le choix et l’inclusion des enfants sont prises en considération. La documentation relative aux programmes montre que les opinions des garçons et des filles sont écoutées et sont prises en considération.
n
International HIV/AIDS Alliance (2004) A parrot on your shoulder
n
Inter-Agency Working Group on Children’s Participation (2007) Children’s participation in decision making: Why do it, when to do it, how to do it
n
Lansdown, G. (2001) Promoting children’s participation in democratic decision-making, UNICEF
n
Save the Children (2005) Practice standards in children’s participation
6. enfants standard
description
6.4
n
Notre organisation encourage les programmes pour enfants qui sont sensibles au VIH, SIDA, pas spécifiques à ces maladies.
n
actions de mise en œuvre
Les faits montrent que les interventions qui ciblent les familles les plus pauvres et les plus vulnérables et qui utilisent des mesures telles la pauvreté extrême comme critères de définition, pourront effectivement atteindre ceux qui sont affectes par le VIH et SIDA, et qu’en même temps il n’y aura pas de stigmatisation ou de catégorisation. Nous comprenons que lorsque nous ciblons les enfants et les familles, choisir uniquement les bénéficiaires qui sont directement affectes par le VIH et SIDA peut résulter en rancune chez les autres familles qui sont tout aussi pauvres, ce qui peut accentuer la stigmatisation et compromettre l’efficacité des programmes.
[Voir : Impact of social transfers on children affected by HIV and AIDS. UNICEF (2007).]
n
Evaluer les facteurs qui rends les enfants vulnérables a l’infection du VIH ainsi que les impacts du VIH et le SIDA dans un contexte spécifique.
n
Des programmes qui cibles les enfants a cause de leurs vulnérabilités et non leur statut d’orphelin.
indicateurs de progres materiels et ressources n
L’évaluation a été complété et l’identification des facteurs qui rendent les enfants vulnérables dans le contexte du programme ont été identifiés.
n
Le plan du programme a été développé afin d’adresser les facteurs identifiés dans l’évaluation. Des liens directes sont visibles.
n
Les critères utiliser sont explicites et basés sur la vulnérabilité de l’enfant et de leurs familles et non seulement sur le statut sérologique de VIH de l’enfant ou d’un membre de la famille.
avant-projet pour commentaire
n
JLICA (2009) Home truths: Facing the facts on children, AIDS, and poverty
49 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
6. enfants standard
description
6.5
n
Les enfants victimes du VIH et du SIDA, particulièrement les séropositifs et ceux qui sont très marginalisés sont souvent stigmatisés et font l’objet de discrimination et se trouvent exclus des programmes et des services.
n
Nous traitons de la stigmatisation aux niveaux familial et communautaire pour permettre aux enfants d’exercer leurs droits au soutien et aux services.
Notre organisation a une politique et un programme qui traitent de la stigmatisation et de la discrimination en tant que barrière devant les enfants et les familles pour l’accès aux programmes.
n
actions de mise en œuvre
Nous encourageons activement l’accès aux services pour tous les enfants, par la mise en place de politiques comme l’admission à l’école, l’enregistrement des naissances, la décriminalisation du travail sexuel.
n
n
Surveiller toute forme de discrimination et assurer le suivi des résultats.
n
Organiser des stages de formation et/ou la mobilisation communautaire pour s’assurer que les membres de la communauté et les prestataires de service comprennent et traitent de la question de la stigmatisation et de la discrimination.
n
Développer des partenariats avec des institutions des droits de l’homme, des services juridiques et des syndicats dans le but de promouvoir et protéger les droits des enfants et leurs familles par exemple pour l’enregistrement des naissances.
n
50 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
Conduire des sessions d’apprentissage participatif pour permettre aux enfants et a leurs familles de prendre conscience de leurs droits et répondre à toute forme de discrimination et à ses conséquences.
Mener des activités de plaidoirie et de lobbying pour les droits des enfants marginalisés et vulnérables victimes du VIH et du SIDA ainsi que leurs familles.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources n
L’évaluation des facteurs qui mènent à la stigmatisation des enfants et de leurs familles a été réalisée.
n
Les guides et les instruments pour les sessions interactives sur la stigmatisation et la discrimination sont disponibles pour le personnel en charge des programmes.
n
Le personnel a reçu la formation nécessaire pour diriger les sessions d’apprentissage a l’intention des enfants et leurs familles sur des thèmes appropries comme la mise en place de services accessibles et accueillants, l’estime de soi et les compétences de plaidoirie pour les enfants.
n
Un schéma de contrôle de la stigmatisation et de la discrimination est disponible et à jour.
n
International HIV/AIDS Alliance Comprendre et lutter contra la stigmatisation du VIH : Guide pour l’action. Module I: Les enfants et la stigmatisation
6. enfants standard
description
6.6
n
La famille peut être définie comme ‘des groupes sociaux unis par la parente, le mariage, l’adoption ou le choix’ (JLICA 2009).
n
Les enfants s’épanouissent au sein de la famille. Leur développement intellectuel, physique, éducatif et social est en conséquence meilleur. [Voir : UNICEF (2007) AIDS, public policy and child well-being.]
Notre organisation milite pour une approche centrée sur la famille qui touche les enfants à l’intérieur et à travers leurs familles et leurs communautés. (Continued on next page)
n
n
n
n
actions de mise en œuvre
Nous reconnaissons que les familles solides – économiquement et socialement – sont mieux équipées pour prodiguer des soins et une éducation efficaces aux enfants. En conséquence nous encourageons les mesures de protection sociale, comme les transferts d’argent, les allocations familiales et les pensions de retraite ainsi que la législation sur la protection de l’enfant comme moyen de sécuriser et renforcer les familles et les communautés.
n
n
n
Nos programmes ne ciblent pas les enfants individuellement ni ne mesurent les impacts individuels. Ils admettent sur la base des faits que les enfants victimes du VIH et du SIDA sont mieux secourus et soutenus par l’intermédiaire d’interventions qui ciblent la famille et la communauté qui s’occupent des enfants. Nous comprenons qu’il est primordial de préserver la santé de la famille car les enfants seront mieux préparés pour gérer leurs vulnérabilités car leur assistante sociale qui jouit d’une bonne santé peut leur apporter amour et enrichissement intellectuel.
n
n
Planifier les programmes, qui placent les enfants au centre de la famille, comme cadre central ; pour les enfants qui vivent en dehors du cadre familial/ communautaire, l’objectif devrait être le retour au sein de la famille et la fin de l’institutionnalisation des enfants. Renforcer la capacité des familles à rester unies et fournir une assistance à long terme par le biais de mesures de protection sociale – allocations, transferts d’argent, politiques de protection de l’enfant, services sanitaires de base pour tous les membres de la famille et accès à l’éducation. Reconnaître les constitutions diverses de la famille et s’assurer que les programmes touchent et incluent les enfants les plus marginalisés et leurs familles, comme les enfants des travailleurs du sexe, les utilisateurs de drogues, les enfants migrants et les enfants des rues, les institutions d’enfants, les enfants en conflit avec la loi. Analyser et traiter le cas des obstacles auxquels sont confrontés les enfants les plus marginalisés ainsi que leurs familles, notamment pour obtenir un soutien dans des situations de stigmatisation, de discrimination et de criminalisation. Instituer des services centrés sur la famille qui intègrent la santé, l’éducation et le soutien social pour les enfants et leurs familles.
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
La documentation relative aux programmes montre une compréhension de la diversité constitutive des familles à l’intérieur d’un contexte et de leurs différentes capacités. L’engagement des communautés dans l’identification des enfants vulnérables et de leurs familles.
n
Les programmes montre qu’ils englobent les familles les plus marginalisées.
n
Les plans de programme montrent une approche centrée sur la famille pour ce qui concerne les soins des enfants en utilisant les familles comme unité pour les interventions.
n
Les programmes peuvent montrer l’engagement des communautés a décider de la répartition des ressources pour les enfants et de leur utilisation.
n
Les activités de plaidoirie sont en cours. Elles encouragent les mesures de protection sociale qui soutiennent les enfants et leurs familles.
n
Les activités de plaidoirie sont continues. Elles militent pour la non institutionnalisation des enfants grâce à un renforcement de la cellule familiale et à un soutien à la cohésion familiale et communautaire.
avant-projet pour commentaire
n
JLICA (2009) Home truths: Facing the facts on children, AIDS, and poverty
n
UNICEF/ODI (2009) Promoting synergies between child protection and social protection
n
Wakhweya, A., Dirks, R., Yeboah, K. (2008) Children thrive in families: Familycentred models of care and support for orphans and other vulnerable children affected by HIV and AIDS, Family Health International, JLICA
n
Meintjes, H., Moses, S., Berry, L. and Mampane, R. (2007) Home truths: The phenomenon of residential care for children in a time of AIDS Children’s Institute, University of Cape Town and Centre for the study of AIDS, University of Pretoria
n
Save the Children (2003) A last resort: The growing concern about children in residential care
n
Richter, L., HRSC and Van Leer, B. No small issue: Children and families Plenary presentation at the XVII International AIDS Conference, “Universal Action Now”, Mexico City, 2008
n
Better Care Network
51 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
6. enfants standard
description
6.6
n
actions de mise en œuvre
Les faits suggèrent que beaucoup d’enfants placés dans des institutions sociales ont des parents vivants. Les coûts de revient de ces placements sont beaucoup plus élevés que ceux qui seraient nécessaires aux familles pour s’occuper de leurs propres enfants. En conséquence nous nous efforçons de garder les enfants au sein de leurs familles chaque fois que possible.
n
Développer la capacité des communautés à fournir une couverture sanitaire et un soutien pour ces enfants, à soutenir la création d’équipements sanitaires supplémentaires, assurer l’éducation parentale et l’accès à l’assistance sociale.
[Voir : Desmond C. et al (2002) Approaches to caring, essential elements for a quality service and cost effectiveness in South Africa. Evaluation and Program Planning 25: 447–458.]
52 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources
6. enfants standard
description
6.7
n
Notre organisation encourage et/ou prodigue des services intégrés centrés sur la famille dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’assistance sociale dans le but de répondre aux besoins et reconnaître les droits de tous les enfants.
n
actions de mise en œuvre
Les services intégrés centrés sur la famille sont des « services globaux de coordination des soins. Ils répondent aux besoins des enfants et des adultes au sein d’une famille et essaient de répondre également a leurs besoins sanitaires et de soins sociaux, soit directement ou indirectement a travers des partenariats stratégiques et/ou des liens et des référents avec d’autres prestataires de services ». [Voir : Dirks, R. et al, Children thrive in families: family-centered models of care and support for OVC affected by HIV/AIDS, JLICA LG1, (2008).] Chaque fois que les services à l’intention des familles affectées par le VIH et le SIDA sont intègres aux autres services de santé et d’assistance sociale, il ya de grandes possibilités de toucher plus de personnes et avec un soutien plus global et diversifié.
n
Nous comprenons que les enfants et leurs familles nécessitent des services globaux, harmonisés et coordonnés.
n
Les enfants ont non seulement besoin de soutien sanitaire, mais également de soutien psychosocial, éducatif et de matériel de base, surtout au début de l‘enfance.
n
Nous comprenons que les interventions qui ciblent uniquement un domaine particulier ratent des occasions d’atteindre les frères et soeurs, les autres membres de la famille et assistants sociaux.
n
Par exemple, le traitement pour les parents séropositifs peut avoir un impact significatif sur la survie des enfants.
n
Les mesures de protection sociale peuvent renforcer la capacité des familles a accéder elles mêmes à ces services.
n
n
n
n
n
n
Collaborer avec d’autres organisations, institutions et prestataires de services gouvernementaux pour s’assurer qu’il existe une coopération entre les services et que leur efficacité est rehaussée grâce à l’établissement de liens et aux orientations vers d’autres services et programmes. Les programmes identifient les lacunes relevées dans l’approvisionnement des enfants et leurs familles. Incorporer les besoins et les droits des enfants dans le développement des services de base – la santé, l’assistance sociale, l’éducation. S’assurer que les enfants peuvent avoir accès aux services appropries dans les domaines essentiels : la santé, l’éducation, le logement, le soutien psychologique, l’alimentation, la protection, la consolidation économique, les soins familiaux et communautaires.
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
n
n
Les programmes montrent des liens et encouragent l’intégration des problèmes des enfants au sein des autres services tels la santé, l’éducation, l’assistance sociale – des services qui augmentent le nombre des enfants et des familles que l’on peut couvrir. Les services prodigués aux familles montrent qu’ils sont fonction de l’âge et équilibrés par rapport aux genres. Les programmes ont été conçus pour répondre à des besoins spécifiques- enfants handicapés, enfants des rues et ceux qui travaillent, enfants d’utilisateurs de drogues et des travailleurs du sexe. L’évaluation des besoins a été faite et des réponses sous forme de programmes ont été élaborées.
Les services ciblent différents niveaux – le niveau familial et enfants ; le niveau communautaire et les services ; le niveau structurel et de la politique. Elaborer des programmes qui démontrent une compréhension des différents contextes dans lesquels vivent les enfants et les relations des genres qui peuvent influencer leur capacité à bénéficier d’un programme, par exemple : l’accès des filles à l’école.
avant-projet pour commentaire
n
Gillespie, S. (2008) Poverty, food insecurity, HIV vulnerability and the impacts of AIDS in subSaharan Africa JLICA
n
International HIV/AIDS Alliance (2003) Building blocks: Africawide briefing notes
n
JLICA (2008) Educational access and HIV prevention: Making the case for education as a health priority in subSaharan Africa
n
Richter, L., Foster, G. and Sherr, L. (2006) Where the heart is: Meeting the psychosocial needs of young children in the context of HIV/AIDS
n
Van Leer, B. (2008) A case for early childhood development in sub-Saharan Africa
n
Yong Kim, J. et al (2008) Integration and expansion of PMTCT of HIV and early childhood intervention services, JLICA
n
Zaveri, S. (2008) Economic strengthening and children affected by HIV/AIDS in Asia: Role of communities JLICA
n
Zoll, M. Integrated health care delivery systems for families and children impacted by HIV/AIDS: Four program case studies from Kenya and Rwanda
n
www.ovcsupport.net Global hub on children and HIV
53 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
7. utilisation des drogues et vih standard
description
actions de mise en œuvre
Un standard est un niveau ou une référence qualitative préalablement acceptée. Elle est mesurable et est basée sur les faits.
Explication du standard et des faits
Suggestions d’actions en vue d’appliquer le standard
7.1
n
Une approche qui vise à réduire le danger, traite des maux causés par l’utilisation des drogues.
n
‘Réduire le danger’ fait référence aux politiques, programmes et pratiques qui visent à diminuer les effets négatifs sur la santé, le social et l’économie, conséquence de l’utilisation légale et illégale des psychotropes, sans qu’il y ait nécessairement de réduction dans la consommation des drogues.
Notre organisation utilise une approche qui vise à réduire le danger lié aux drogues et au VIH.
n
n
n
Développer une politique de réduction du danger qui affirme l’engagement de l’organisation envers une telle approche.
n
Identifier les caractéristiques d’une réduction du danger dans le travail que nous faisons avec ceux qui s’adonnent a la drogue.
Une approche de réduction du mal est basée sur le fait que beaucoup de gens qui utilisent les drogues sont incapables ou ne veulent pas interrompre cette pratique. Ne plus ou s’abstenir de consommer des drogues ne constitue pas les objectifs des programmes. La prévention du VIH ou des maux liés aux drogues et la garantie des traitements, soins et soutien aux utilisateurs de drogues sont des objectifs explicites.
n
Les interventions de réduction du danger ont un but de facilitation et non coercitif et reconnaissent les mesures même minimes, prises par les gens qui prennent des drogues en vue de prévenir le danger et protéger la santé.
n
Les faits qui militent pour l’efficacité d’une approche de réduction des dangers concernant la prévention de la transmission du VIH parmi les utilisateurs de drogues par voie injectable, sont réels. Les interventions pour la réduction du danger sont pragmatiques, réalisables et effectives. [Voir : WHO Advocacy Guide: HIV/AIDS prevention among injecting drug users (2004).]
n
Une approche de réduction de danger est conditionnée par les principes des droits de l’homme et la pratique. Une approche basée sur les droits honore les droits de ceux qui militent aussi bien pour ces droits que pour les services, pour la vie privée et la confidentialité, pour l’autonomie et la non discrimination (voir Standard 1.1).
n
Une politique qui affirme notre engagement organisationnel envers la réduction du danger est indicative de ce que nous croyons comme étant la réponse la plus efficace face à l’usage de la drogue et du VIH.
54 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources Ressources ou recherche liées au standard
n
Une politique organisationnelle de réduction du danger est en place et reflète la politique globale de l’Alliance dans ce domaine.
n
Centre for Harm Reduction, Macfarlane Burnet Centre for Medical Research and Asian Harm Reduction Network (2003) Manual for reducing drug-related harm in Asia
n
Une politique organisationnelle de réduction du danger est publiquement disponible, notamment sur le site web de l’organisation.
n
International Harm Reduction Association What is harm reduction?
n
Projet de politique de réduction du danger au niveau de l’Alliance (en cours)
n
Guide de Bonne Pratique de l’Alliance relative a l’usage de la drogue et du VIH (en cours)
7. utilisation des drogues et vih standard
description
7.2
n
Notre organisation fournit/encourage l’accès à un matériel d’injection propre, aux préservatifs et à une information sur les pratiques d’injection sans danger et les relations sexuelles saines à l’intention des personnes qui utilisent les drogues et leurs partenaires sexuels.
n
n
n
n
actions de mise en œuvre
Prévenir la transmission et la contamination par VIH (et l’hépatite C) à travers l’usage commun du matériel d’injection et les relations sexuelles non protégées est une priorité dans notre programmation. La fourniture de matériel stérile pour injections ainsi que des préservatifs forment des stratégies hautement stratégiques dans la prévention du VIH et sa transmission.
n
n
Fournir des préservatifs avec le matériel d’injection.
n
Elaborer une documentation éducative et informative sur l’injection sans risque et les pratiques sexuelles saines pour les personnes qui s’adonnent à la drogue ainsi que pour leurs partenaires.
Les produits comme le matériel d’injection et les préservatifs doivent être d’une qualité correcte pour les usagers de la drogue. Les produits de qualité inférieure peuvent augmenter les risques dans les comportements. Il est admis que la fourniture des ces produits doit s’accompagner de l’ information et de l’éducation relatives aux méthodes d’injection sans risques et à l’usage des drogues, parallèlement aux programmes qui visent à développer les compétences dans l’usage des injections sans risques et des relations sexuelles saines.
Fournir un matériel d’injection stérile par l’intermédiaire de sites fixes, des équipes de proximité, des programmes pharmaceutiques communautaires.
n
L’éducation des pairs ainsi que le travail de proximité sont des méthodes utiles pour contacter les usagers de la drogue et leur fournir les produits, l’information et l’éducation nécessaires à des relations sexuelles saines et à des pratiques d’injection sans risques.
Elaborer des programmes de changements de comportement initiés par des pairs, pour les utilisateurs de drogues ainsi que leurs partenaires. Ces programmes devraient être informatifs, éducatifs et promouvoir la reduction des risques dans les pratiques sexuelles et les méthodes d’injection.
n
Elaborer des programmes d’enlèvement sans risque.
n
Là où existent des obstacles légaux ou administratifs à l’instauration de programmes d’enlèvement de seringues et aiguilles, des campagnes de plaidoirie et d’éducation communautaire sont mis en place pour améliorer l’accès.
n
Consulter les utilisateurs de drogues pour s’assurer de la qualité des produits utilisés.
n
S’assurer qu’il existe des procédures en place pour permettre le changement des produits si/quand ils ne répondent plus aux besoins des utilisateurs.
indicateurs de progres materiels et ressources n
n
Mettre en place les programmes de fourniture de matériel d’injection et de préservatifs. Mettre en place des programmes informatifs, éducatifs qui développent les compétences dans l’utilisation des injections et les pratiques sexuelles sans risque. L’éducation avec les pairs et les travailleurs de proximité sont les principales méthodes pour éduquer, informer et développer des compétences.
n
Programmes mis en place pour garantir l’enlèvement des seringues.
n
Stratégies en place pour s’assurer de la qualité des produits.
avant-projet pour commentaire
n
Malaysian AIDS Council NSP standard operating procedure
n
Ontario Needle Exchange Programmes (2006) Best practices recommendations, Toronto
n
WHO (2004) Effectiveness of community-based outreach in preventing HIV/AIDS among injecting drug users
n
WHO (2004) Training guide for HIV prevention outreach to injecting drug users
n
WHO (2005) Effectiveness of sterile needle and syringe programming in reducing HIV/ AIDS among injecting drug users
n
WHO (2007) Guide to starting and managing needle and syringe programmes
55 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
7. utilisation des drogues et vih standard
description
7.3
n
Notre organisation fournit/encourage l’accès au TAR, la prévention des infections occasionnelles, la prévention et le traitement de la tuberculose, la thérapie de substitution de l’opium, et le traitement de l’hépatite C pour les utilisateurs de drogues et leurs partenaires sexuels.
actions de mise en œuvre
Beaucoup d’utilisateurs de drogues sont séropositifs, tuberculeux et/ou ont contracté l’hépatite C et nécessitent un traitement. Afin de répondre a ces besoins de santé, nos programmes doivent répondre directement aux besoins des utilisateurs de drogues pour le traitement du VIH, la tuberculose et l’hépatite C, ou bien doivent travailler en partenariat avec les agences concernées.
n
La thérapie de substitution de l’opium et la forme la plus efficace de traitement pour les personnes dépendantes de l’opium.
n
Le traitement de substitution de drogues constitue un soutien au traitement du VIH, de la tuberculose et de l’hépatite C dans la mesure où la vie des utilisateurs de drogues est rendue plus stable et ces derniers sont encouragés à se rapprocher des services de santé.
n
n
n
n
Elaborer des services pratiques de traitement du VIH, tuberculose et de l’hépatite C qui incluent la thérapie de substitution de l’opium, en partenariat avec les autres prestataires de services de santé.
n
Plaider pour l’accès au TAR, à la prévention et au traitement de la tuberculose, de l’hépatite C et à la thérapie de substitution de l’opium pour les utilisateurs de drogues et leurs partenaires sexuels.
n
Dans les situations où le traitement du VIH, de la tuberculose et de l’hépatite C ou la thérapie de substitution de l’opium ne sont pas disponibles, notre organisation met en place des activités qui plaident pour l’accès à ces services. Dans les situations où le traitement est refusé aux utilisateurs de drogues du fait de leur dépendance, des campagnes de plaidoirie et d’éducation sont organisées pour améliorer l’accès et développer des programmes d’adhésion et de soutien spécialement à l’intention des utilisateurs de drogues.
56 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
indicateurs de progres materiels et ressources
avant-projet pour commentaire
Des programmes accessibles et abordables pour une thérapie de substitution de l’opium ainsi que pour le VIH, la tuberculose et l’hépatite C sont en place, à l’intention des utilisateurs de drogues.
n
I-Base (2009) Hepatitis C for people living with HIV: testing, co-infection, treatment, support
n
International HIV/AIDS Alliance HIV and TB Good Practice Guide (en cours)
Dans les situations où les services de traitement ne sont pas accessibles aux utilisateurs de drogues, des plans de plaidoirie sont mis en place dans le but d’en améliorer l’accès.
n
OSI (2004) Breaking down barriers. Lessons on providing HIV treatment to IDUs
n
UNODC, WHO (2008) Principles of drug dependence treatment. WHO TB/IDU guidelines
n
WHO (2006) Treatment of injecting drug users with HIV/AIDS: promoting access and optimizing delivery
n
WHO (2006) Effectiveness of drug dependence treatment in prevention of HIV among IDUs. Evidence for action technical papers
n
WHO (2008) HIV/AIDS care and treatment for people who inject drugs in Asia and the Pacific: An essential practice guide
n
WHO, UNAIDS, UNODC Geneva/Vienna (2004) Position paper on substitution maintenance therapy in the management of opioid dependence and HIV/AIDS prevention
7. utilisation des drogues et vih standard
description
7.4
n
Notre organisation fournit et promeut l’accès aux services de soutien psychosocial afin de répondre aux besoins psychosociaux prioritaires des utilisateurs de drogues, leurs épouses ou partenaires sexuels.
7.5 Les utilisateurs de drogues participent à notre programmation et à la prise de décision.
n
n
n
actions de mise en œuvre
Les utilisateurs de drogues ont des besoins variés en soutien psychosocial, notamment les conseils et le soutien concernant l’utilisation des drogues, les relations sexuelles, leur santé, y compris la santé mentale, l’adhésion et le soutien pour le VIH, la tuberculose et l’hépatite C ou le traitement de la dépendance des drogues. Les épouses et les veuves des utilisateurs de drogues et autres partenaires sexuels ont besoin d’information, de conseils et de soutien concernant leur santé et celle de leurs partenaires, les relations sexuelles et l’utilisation des drogues.
La participation efficiente des utilisateurs de drogues à la programmation et à la prise de décision reflète les valeurs de base de l’Alliance et son engagement en faveur des approches basées sur les droits. L’engagement signifie que les utilisateurs de drogues prennent part aux processus clefs de programmation, tels que l’évaluation des besoins, la planification, la mise en œuvre et le contrôle. La bonne pratique dans l’engagement de l’utilisateur de drogues signifie plus d’une ou deux personnes. Constituer un groupe de référence pour un programme d’utilisateur de drogues pour qu’il agisse comme un groupe consultatif régulier auprès des programmeurs, est en soi un point de départ potentiel.
n
n
Eduquer et soutenir les utilisateurs de drogues avec adhésion au traitement de la dépendance des drogues, le TAR et le traitement de la tuberculose. Encourager l’écoute, des groupes de soutien et/ou d’autres services de soutien psychologique aux utilisateurs de drogues et leurs épouses ou partenaires sexuels.
n
Soutenir les utilisateurs de drogues pour une pratique sexuelle sans risque, grâce aux conseils, au soutien et au développement des compétences.
n
Encourager les personnes qui veulent arrêter l’usage des drogues à accéder aux services de désintoxication de qualité ou aux services de traitement de la dépendance des drogues.
n
Etablir un groupe consultatif pour les programmes constitué d’utilisateurs de drogues et leurs partenaires.
n
Encourager la création d’un réseau d’utilisateurs de drogues.
n
Encourager la participation de l’utilisateur de drogues à la structure de gouvernance de l’organisation.
n
indicateurs de progres materiels et ressources n
Mettre en place des programmes et services de soutien psychosocial.
n
Formation du personnel, des volontaires et des pairs pour un soutien psychosocial sans parti pris.
n
Des liens existent entre les services psychosociaux et les programmes thérapeutiques de substitution de l’opium, du VIH, de la tuberculose et de l’hépatite C.
n
Les utilisateurs de drogues sont membres de comités consultatifs des programmes.
n
Les utilisateurs de drogues (anciens ou actuels) font partie du personnel.
n
Les utilisateurs de drogues sont membres de conseils d’administration.
n
Les utilisateurs de drogues participent activement aux processus d’évaluation des besoins, de planification, et d’application.
n
Les réseaux d’utilisateurs de drogues bénéficient d’un soutien.
S’assurer que les politiques du lieu de travail garantissent un soutien à l’utilisateur de drogues.
avant-projet pour commentaire
n
WHO (2006) Basic principles for treatment and psychosocial support of drug dependent people living with HIV/AIDS
n
Soutien en méthadone de l’Alliance – Chine
n
International HIV/AIDS Alliance, OSI, Canadian HIV Legal Network Nothing about us without us
n
International HIV/AIDS Alliance Developing work with drug users (en cours)
57 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
7. utilisation des drogues et vih standard
description
7.6
n
Nos programmes qui visent les utilisateurs de drogues développent des interventions en fonction du genre, y compris les interventions a l’intention des partenaires sexuels des utilisateurs de drogues.
7.7 Nos programmes qui visent les utilisateurs de drogues font partie d’un réseau local de services et de programmes.
n
n
actions de mise en œuvre
Des programmes ou interventions spécifiques sont nécessaires pour les femmes, les hommes homosexuels et les transsexuels dans la plupart des situations. Ces besoins spécifiques au genre devraient être identifiés pendant l’évaluation et traités à travers des programmes appropriés. Les utilisatrices de drogues, y compris les femmes enceintes utilisatrices ne bénéficient pas en général des services de réduction des dangers ni des services de santé classiques. Les programmes de prévention et de traitement du VIH et de l’hépatite C, ainsi que ceux de la thérapie de substitution de l’opium doivent être disponibles pour les utilisatrices de drogues. Améliorer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive à ces femmes et les partenaires femmes des utilisateurs de drogues devient une priorité.
La coordination entre les programmes VIH et de réduction des dangers de l’Alliance et les autres agences locales constitue une bonne pratique. Placer les programmes et services que nous offrons parmi une gamme d’autres services dont les utilisateurs de drogues ont besoin, constitue une part importante dans la planification d’une offre globale de services.
58 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
n
n
Faire participer les femmes, les hommes qui ont des relations sexuelles ainsi que les personnes transsexuelles dans les programmes d’évaluation communautaire de l’utilisation de la drogue. Fournir ou promouvoir les programmes de prévention et de traitement du VIH, tuberculose et hépatite C, ceux de la thérapie de substitution de l’opium qui sont accessibles aux utilisatrices de drogues.
n
Fournir ou orienter vers les services de santé reproductive accessibles aux utilisateurs de drogues.
n
Fournir des services de soutien pour les femmes enceintes utilisatrices de drogues.
n
Fournir des services de soutien pour les utilisateurs de drogues qui sont des parents, tels que les services de soins infantiles dans les programmes de réduction des dangers. (Voir Standard 9.6 Enfants.)
n
Evaluer les besoins en services divers des utilisateurs de drogues.
n
Répertorier le réseau de services pour utilisateurs de drogues.
n
Etablir ou rejoindre les comités locaux d’actionnaires principaux
n
Développer et maintenir des relations avec des prestataires de services locaux pour garantir la qualité des systèmes d’ orientation et éviter toute duplication.
avant-projet pour commentaire
indicateurs de progres materiels et ressources n
Des programmes ou services spécifiques au genre sont mis en place, y compris les services à l’intention des femmes enceintes utilisatrices de drogues.
n
Les utilisatrices de drogues et/ou les partenaires femmes des utilisateurs de drogues assistent aux conseils d’administration.
n
Les femmes, les hommes homosexuels et les personnes transsexuelles participent aux évaluations communautaires.
n
Des programmes et interventions spécifiques existent pour les utilisatrices, les partenaires femmes des utilisateurs de drogues, des hommes homosexuels et des personnes transsexuelles, là où ces besoins ont été identifiés.
n
Un groupe local de coordination avec diverses agences existe.
n
Un plan de services locaux pour utilisateurs de drogues existe.
n
Un système d’orientation est mis en place.
n
OSI (2009) Women, harm reduction and HIV: Key Findings from Azerbaijan, Georgia, Kyrgyzstan, Russia, and Ukraine
n
Alliance Inde ressource (en cours)
7. utilisation des drogues et vih standard
description
7.8
n
Nos programmes traitent de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH et à l’utilisation des drogues.
n
n
actions de mise en œuvre
Les personnes qui utilisent les drogues, leurs partenaires et leurs familles connaissent un niveau élevé de stigmatisation et de discrimination en relation au VIH et à l’utilisation des drogues. Cette stigmatisation et cette discrimination ont un effet négatif sur le droit des utilisateurs de drogues à l’accès aux services de santé, à l’éducation et à l’emploi. Cette situation facilite la violation de leurs droits par la police et autres autorités ainsi que leur incarcération et les rend victimes de violences. Les utilisateurs de drogues sont souvent marginalisés et vivent « en marge de la société ». Cette marginalisation diminue leurs droits à participer à une vie familiale et communautaire.
n
Eduquer les communautés sur l’utilisation des drogues, la réduction des dangers et les droits de l’homme auxquels ces utilisateurs peuvent prétendre.
n
Plaider pour la protection des droits de l’homme de ces utilisateurs de drogues.
n
Plaider pour une amélioration de l’accès aux services pour ces personnes.
n
Elle favorise également l’instauration de barrières à l’accès aux services VIH et programmes, notamment ceux en rapport avec la prévention.
n
L’éducation communautaire sur l’usage des drogues et la réduction des dangers est planifiée et mise en oeuvre.
n
La plaidoirie pour la protection des droits de l’homme et/ou pour l’amélioration de l’accès aux services est évidente dans les plans de travail.
n
Eduquer la police et autres autorités sur l’usage des drogues, la réduction des dangers et les droits de l’homme des utilisateurs de drogues.
n
Documenter les violations des droits de l’homme.
n
Soutenir l’initiative des utilisateurs de drogues de se constituer en réseaux et de s’organiser.
n
indicateurs de progres materiels et ressources
Développer la capacité de ces réseaux de plaider pour la reconnaissance de leurs droits.
n
n
L’éducation de la police et autres autorités sur l’usage des drogues, la réduction des dangers et les droits de l’homme de ces utilisateurs est planifiée et mise en œuvre. Les violations des droits de l’homme sont documentées et les résultats sont publiés. Les réseaux d’utilisateurs de drogues bénéficient de soutien et des plans de développement des capacités sont en place et mis en œuvre.
avant-projet pour commentaire
n
WHO (2004) Advocacy guide: HIV/AIDS prevention among injecting drug users
n
HIV/AIDS Asia Regional Program (HAARP) Law enforcement and harm reduction advocacy and action manual
n
International HIV/AIDS Alliance, 2007 (revised edition) Comprendre et lutter contra la stigmatisation du VIH : Guide pour l’action
n
International HIV/AIDS Alliance Advocacy in action: A toolkit to support NGOs and CBOs responding to HIV/AIDS
n
OSI Drug use and human rights advocacy toolkit (no link)
n
International HIV/AIDS Alliance, OSI, Canadian HIV Legal Network Nothing about us without us
59 | standards de bonne pratique dans la programmation vih
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