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I.2.5 Les difficultés de la recherche
I.2.5 Les difficultés de la recherche
Au départ nous avons bien voulu placer les gens au centre de notre projet en les donnant la possibilité de s’exprimer et surtout de participer dans la prise de décision pour le développement de leur quartier. Avec cette méthodologie participative qui est pour permettre l’association active et responsable des habitants, nous voulons dès le départ s’associer étroitement avec eux dans la conception et la gestion de projet durable à travers la prise de conscience de la problématique. Avec nos moyens très limité, des circonstances du terrain notamment le niveau insatisfaisant de la démocratisation de la prise de décision en matière d’urbanisme, etc. Nous avons dû à confronter plusieurs difficultés.
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Au premier lieu il fallait instaurer un dialogue permanent avec des populations sur le respect mutuel en favorisant le principe du partenariat dans l’élaboration d’un projet urbain/architecturale ainsi que sur la reconnaissance du savoir-faire local. Il fallait faire la sensibilisation pour la prise de conscience du risque d’inondation par les populations et les permettre d’identifier des problèmes et participer à la recherche de solutions durable. Malgré les tentatives d’approcher les gens à plusieurs reprises et d’essayer de comprendre leurs besoins visà-vis du site, ces contraintes rencontrées nous ont obligé à nous adapter à une réalité jusque-là sous-estimée et trouver des nouvelles directions. Par conséquent, notre enquête de terrain est devenue une enquête d’opinion sans véritablement impacter la projection purement architecturale et urbanistique du projet.
En outre, avec la volonté partagé de faire un projet de réaménagement pour permettre le développement durable de notre zone d’intervention, la problématique d’inondation se plaçait au-dessus des autres. Dans un lieu où il y a une forte population en majorité démunie avec des revenues limitées, il y n’y avait pas d’autre problème d’une grande ampleur sauf celui-là. Ce qui a orienté vers un projet capable à rendre sain et sauve la zone. On a eu discuter si nous allions déplacer les gens selon la portance du projet, mais, compte tenue sur le risque d’inondation à l’échelle de la ville, il fallait déplacer beaucoup de monde. Donc, le problème d’inondation devrait être traité autrement avec la mise en place d’un système pour la rétention des eaux pluviales et développer une architecture résiliente propre au contexte. Il a fallu développer tout un travail d’ingénier pour comprendre d’abord comment les bassins versant se présente au niveau physique, le débit d’eau et son écoulement, là aussi on a été limité, nous n’avons pas pu avancer comme nous le souhaitions dans la définition du projet d’un point de vue de problème d’inondation.
Malgré tous ces obstacles que nous avons rencontrés, la bonne nouvelle est que nous avons réussi à proposer des éléments de réponse au problème, qui répondent parfaitement aux besoins et qui soient vecteurs de développement durable.