Cours de francais pour comprendre la Bible.

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Année 2016-2017

COURS DE COURS DE FRANÇAIS FRANÇAIS

Enseignant : AKA Serge Arnaud 07 15 81 12 1


TABLE DES MATIÈRES

PARTIE I : GRAMMAIRE

p.3

Chapitre 1 : l’expression des circonstances…………………………..4 Chapitre 2 : les connecteurs logiques…………………….……..…..13 Chapitre 3 : étude des modes et temps du verbe de la conjugaison…………………………….....……..15 Chapitre 4 : l’accord du participe passé………………………….....24 Chapitre 5 : les verbes pronominaux………………………. ……...25 Chapitre 6 : la ponctuation………………………………………….28

PARTIE II : EXPRESSION ÉCRITE

P.31

Chapitre 1 : rédaction du texte argumentatif………………………32 Chapitre 2 : technique du résumé du texte argumentatif…….…….37 Chapitre 3 : rédaction d’un discours……………………………….41 Chapitre 4 : écrits administratifs (compte-rendu, procès verbal, rapport, note, circulaire…)…………………………………………………………..48

PARTIE III : PERFECTIONNEMENT

P..51

DE LA LANGUE Chapitre 1 : les figures de style……………………………………52 Chapitre 2 : la liaison……………………………………………...61 Chapitre 3 : la versification………………………………..………63 Chapitre 4 : les tonalités littéraires………………………………..66 Chapitre 5 : la communication……………………………………70 Correction (exercice page 20-21)…………………..…………………….73

BIBLIOGRAPHIE/ WEBOGRAPHIE…………………………...75

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GRAMMAIRE

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L’EXPRESSION DES CIRCONSTANCES

Matthieu 12 v25 Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre luimême est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. (L’expression de la cause) Actes 8 V 36 Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit: Voici de l'eau; qu'est-ce qui empêche que je sois baptisé? (L’expression du temps) Matthieu 8 V 5 Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, 6 le priant et disant: Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. (L’expression du temps) Lev 4 V 31 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice d'actions de grâces, et il la brûlera sur l'autel, et elle sera d'une agréable odeur à l'Éternel. C'est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation, et il lui sera pardonné. (L’expression de la comparaison)

Le sens d’une phrase peut s’appréhender à travers une étude adéquate de la ou des circonstances grammaticales contenues ; ces dernières sont variées.

L’EXPRESSION DE LA CAUSE

I-

La cause donne la raison ou l’explication d’un fait. Et ce, à partir de plusieurs procédés grammaticaux. 1-

La subordination a- Conjonctions ou locutions conjonctives de subordination

Comme (marquant la cause, de préférence placé en tête de phrase avec une valeur d'insistance) ; parce que ; puisque (Introduisant une cause, en faisant reconnaître comme logique et incontestable le rapport de cause à effet), sous prétexte que (fausse raison), étant donné que (constat), d’autant que (encore plus à mesure que, encore plus pour cette raison que…), non que, ce n’est pas que …

b- Modes de conjugaison Indicatif, Subjonctif (non (pas) que, ce n’est pas que…)

Exemples: I Tim 6 V1 Que tous ceux qui sont sous le joug de la servitude regardent leurs maîtres comme dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés. 2 Et que ceux qui ont des fidèles pour maîtres ne les méprisent pas, sous prétexte qu'ils sont frères;

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mais qu'ils les servent d'autant mieux que ce sont des fidèles et des bien-aimés qui s'attachent à leur faire du bien. Enseigne ces choses et recommande-les. Genèse 3 V 14 L'Éternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Matthieu 12 V 25 Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Romains 13 V 11 Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. Matthieu 5 V12 Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

2 Corinthiens 1V 23 Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c'est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe; 24 non pas que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi. Philippiens 3 V1-12 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire. 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. 3 Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. 4 Moi aussi, cependant, j'aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, 5 moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux; quant à la loi, pharisien; 6 quant au zèle, persécuteur de l'Église; irréprochable, à l'égard de la justice de la loi. 7 Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. 8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, 9 et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, 10 Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, 11 si je puis, à la résurrection d'entre les morts. 12 - Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ. 2-

La coordination

Car, et Exemple : Matthieu 3 V 2 Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.

3-

Autres structures ou autres procédés

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a-

Prépositions ou locutions prépositives

À, de, étant donné, en raison de, à cause de, à force de, faute de, manque de, grâce à, par, sous prétexte de, pour… Exemple : Éphésiens 4 V 18 Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur.

Actes 26 V22 Mais, grâce au secours de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m'écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver, Proverbes 5v 23 Il mourra faute d'instruction, Il chancellera par l'excès de sa folie.

b-

Les participes (passés)

Exemple : Jean 4 V6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Actes 16 V 18 Elle fit cela pendant plusieurs jours. Paul fatigué se retourna, et dit à l'esprit: Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même. Actes 5 V17 Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, 18 mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique.

Évaluation Genèse 34 V 1 Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays. 2 Elle fut aperçue de Sichem, fils de Hamor, prince du pays. Il l'enleva, coucha avec elle, et la déshonora. 3 Son cœur s'attacha à Dina, fille de Jacob; il aima la jeune fille, et sut parler à son cœur. 4 Et Sichem dit à Hamor, son père: Donne-moi cette jeune fille pour femme. 5 Jacob apprit qu'il avait déshonoré Dina, sa fille; et, comme ses fils étaient aux champs avec son troupeau, Jacob garda le silence jusqu'à leur retour. 6 Hamor, père de Sichem, se rendit auprès de Jacob pour lui parler. 7 Et les fils de Jacob revenaient des champs, lorsqu'ils apprirent la chose; ces hommes furent irrités et se mirent dans une grande colère, parce que Sichem avait commis une infamie en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui n'aurait pas dû se faire. 8 Hamor leur adressa ainsi la parole: Le cœur de Sichem, mon fils, s'est attaché à votre fille; donnez-la-lui pour femme, je vous prie. 9 Alliez-vous avec nous; vous nous donnerez vos filles, et vous prendrez pour vous les nôtres. 10 Vous habiterez avec nous, et le pays sera à votre disposition; restez, pour y trafiquer et y acquérir des propriétés. 11 Sichem dit au père et aux frères de Dina: Que je trouve grâce à vos yeux, et je donnerai ce que vous me direz. 12 Exigez de moi une forte dot et beaucoup de présents, et je donnerai ce que vous me direz; mais accordez-moi pour femme la jeune fille. 13 Les fils de Jacob répondirent et parlèrent avec ruse à Sichem et à Hamor, son père, parce que Sichem avait déshonoré Dina, leur sœur. 14 Ils leur dirent: C'est une chose que nous ne pouvons pas faire, que de donner notre sœur à un homme incirconcis; car ce serait un opprobre pour nous.

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Philippiens 4 V17 Ce n'est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. 2 Thess. 3 V 7 Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n'avons pas vécu parmi vous dans le désordre. 8 Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous. 9 Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nousmêmes un modèle à imiter. Consigne 1 : identifie les compléments circonstanciels de la cause dans ces passages. Consigne 2 : révèle le procédé utilisé. Consigne 3 : dégage le fait que justifie la cause.

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II-

La conséquence exprime le résultat d’un fait. Elle est liée à la cause. 1- La subordination a- Conjonctions ou locutions conjonctives de subordination Si bien que, de sorte que, à telle enseigne que, de manière que, de façon que, tellement… que , au point que, tant … que, si…que, trop … pour que, assez … pour que Exemple : Romains 5 V 7 Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.

b- Modes de conjugaison Indicatif Subjonctif (trop … pour que, assez … pour que) Exemple : Les dîmes Deut 14 V 22 Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que rapportera ton champ chaque année. 23 Et tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l'Éternel, ton Dieu. 24 Peut-être lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura béni, le chemin sera-t-il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, à cause de ton éloignement du lieu qu'aura choisi l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom. 25 Alors, tu échangeras ta dîme contre de l'argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras au lieu que l'Éternel, ton Dieu, aura choisi. 26 Là, tu achèteras avec l'argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille. 2- La coordination Et, donc Exemple : Yao est malade, donc il est absent ce matin.

Évaluation

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Galates 3v 8 Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi! 9 de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.

Consigne 1 : identifie le complément circonstanciel de la conséquence dans ce passage. Consigne 2 : révèle le procédé utilisé. Consigne 3 : dégage le fait que justifie la conséquence.

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III-

L’EXPRESSION DU TEMPS

Le temps indique la période, le moment, la fréquence d’un fait ou d’une action. 1- La subordination

a- Les conjonctions ou locutions conjonctives de subordination Tandis que, comme, quand, depuis que, dès que, avant que, en attendant que, jusqu’à ce que, après que, … (Il peut y avoir un rapport de simultanéité, antériorité, postériorité entre l’action de la principale et celle de la subordonnée) Exemple : Matthieu 8 V5 Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, LUC 11 V 27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t'a porté! Heureuses les mamelles qui t'ont allaité! Matthieu 19 V 28 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël. b- Les modes de conjugaison Indicatif, subjonctif… Exemple : Galates 3 V 23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Gen 13 V14 L'Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident; 9


2- Autres procédés

a- Un participe (présent) Exemple : Actes 1 V 8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. b- Une préposition, un adverbe, un groupe nominal, un gérondif Avant, après, pendant, depuis, dès, dans, durant // hier, aujourd’hui, demain // cette nuit … Exemple : 2 Samuel 3 V 13 Il répondit: Bien! je ferai alliance avec toi; mais je te demande une chose, c'est que tu ne voies point ma face, à moins que tu n'amènes d'abord Mical, fille de Saül, en venant auprès de moi. Psaumes 137 V1 Sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.

IV-

L’EXPRESSION DE LA COMPARAISON

Elle établit un rapport de ressemblance ou de différence entre deux éléments au moins. 1- La subordination a- Conjonctions ou locutions conjonctives de subordination Comme, de même que, moins que, plus que, … Exemple : Matthieu 5 V 48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. b- Mode de conjugaison Indicatif Exemple : Matthieu 5 V 48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

2- Autre procédé (prépositions ou locutions prépositives) À la façon de, à l’image de, selon, suivant, contrairement à, comparativement à, auprès de… Exemple : Il chante bien à la façon de son père.

Évaluation

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Comparativement à sa sœur, ce monsieur est gros. Il est énormissime auprès d’elle. Comme leur père, ils sont intelligents. Question 1 : identifie le complément circonstanciel de la comparaison dans ce passage. Question 2 : révèle le procédé utilisé. Question 3 : dégage le fait que justifie la comparaison.

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V-

L’EXPRESSION DU BUT Il s’agit de l’objectif à atteindre ou une chose à éviter. 1- La subordination a- Les conjonctions ou locutions conjonctives de subordination Que, pour que, afin que, de peur que, de crainte que, en vue que, dans l’intention que, de façon que, de sorte que, de manière que…

Exemple : Jean 3 V17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Galates 6 v 1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. b- Mode de conjugaison Subjonctif. Exemple : Jean 3 V17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

2- Autres procédés Locutions prépositives : pour, afin de, en vue de… Exemple : LUC 19 V15 Lorsqu'il fut de retour, après avoir été investi de l'autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l'argent, afin de connaître comment chacun l'avait fait valoir. 11


Jean 10 V 17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Évaluation Matthieu 12 V 22 Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Ephe 3 V14 A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, 15 duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, 16 afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, 17 en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, 18 vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, 19 et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. Consigne 1 : identifie la nature du complément circonstanciel souligné. Consigne 2 : justifie ta réponse. Consigne 3 : dégage le fait que justifie chaque circonstance.

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LES CONNECTEURS LOGIQUES Les connecteurs logiques sont des mots qui permettent de lier des idées. Ils sont aussi appelés liens logiques ou termes d’articulation. Ils rythment la progression du raisonnement d’un auteur. Ils peuvent être des mots ou des locutions ayant des valeurs variées. I-

La classification des idées Ils servent à énumérer des idées selon une certaine hiérarchie.

Exemple : premièrement, d’abord, tout d’abord, en premier lieu, enfin, en dernier lieu… II-

L’addition des idées

Ils servent à ajouter une idée à une autre selon la progression du raisonnement. Exemple : en outre, en plus, de plus, en sus, de surplus (en plus, de plus), au surplus (au reste, d'ailleurs, mais aussi, après tout),par ailleurs, aussi… III-

L’explication d’une idée

Ces termes introduisent la justification d’une idée. Ils rendent claire une idée. Exemple : car, en effet, dans la mesure où, à cet égard, à cet effet, à ce titre, de fait… IV-

L’expression d’une opposition

Ici, les connecteurs logiques traduisent une contradiction. Exemple : mais, en revanche, au contraire, alors que, par contre… V-

L’expression d’une objection

Ces liens logiques se rapprochent de l’opposition. Seulement, ici, les termes d’articulation rejettent une idée pour présenter l’idée contraire. Exemple : or, pourtant, toutefois, néanmoins, toutefois, cependant, seulement… VI-

L’expression d’une concession

Ces liens logiques acceptent un point de vue ou une partie du point de vue avant de développer l’idée qu’on veut défendre. Exemple : certes, il est vrai que, même si… VII-

L’expression d’une conséquence

Ils définissent une déduction d’un fait donné. Exemple : alors, c’est pourquoi, d’où, si bien que, en conséquence, ainsi…

13


VIII- L’expression d’une rectification Ils permettent de rétablir une certaine vérité. Exemple : en vérité, en réalité, en fait… L’introduction d’un argument, d’un exemple ou une preuve

IX-

Ils introduisent ou suggèrent une illustration. Exemple : ainsi ; par exemple ; à titre d’illustration ; notamment ; en effet ; du fait de ; nous en voulons pour preuve… ; dans cette logique ; … est une preuve fort éloquente : … ne dit pas le contraire lui qui affirme… REMARQUES : -

Il existe des textes (argumentatifs) très pauvres en connecteurs logiques ; il faut comprendre ici que les liens logiques, ici, sont implicites car ceux-ci ne sont pas formulés, mais sous-entendus. On peut distinguer deux types de connecteurs logiques : a- Les liens logiques « majeurs » : ils sont situés presqu’en début de paragraphes, ou dans la plupart des cas, dans la première phrase du paragraphe. Ils introduisent des idées essentielles. b- Les liens logiques « mineurs » : on les trouve à l’intérieur des paragraphes. Ils introduisent des arguments.

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ÉTUDE DES MODES ET TEMPS DU VERBE DE LA CONJUGAISON Le verbe demeure un élément essentiel dans la construction d’une phrase. Il lui donne une signification. Il montre l’état du sujet, l’action qu’il effectue. Étudier ses temps et modes est donc une initiative on ne peut plus incontournable.

I-

LES MODES DU VERBE

Le mode indique de quelle façon est envisagé le fait ou l’état exprimé par le verbe (fait réel certain ou incertain, éventuel, souhaitable…). Il existe sept modes qui peuvent se ranger en deux groupes : 1-

Les valeurs des modes personnels

Ces modes, au nombre de quatre, se conjuguent en temps et en personne. a- L’indicatif L’indicatif présente les faits réels dans le passé, le présent ou le futur. L’indicatif énonce un fait en le présentant comme réel ; il a une valeur réaliste. Exemple : Je suis venue. Il vient. Nous viendrons. b- Le conditionnel Le conditionnel présente les faits éventuels, non certains, dont la réalisation est, en des circonstances, soumise à une condition. Le conditionnel est le mode de l’imaginaire, de la réserve. Exemple : Il aimerait bien venir. Il viendrait à Noël. Yao serait le voleur. c- Le subjonctif Le subjonctif présente les faits dont la réalité ne peut être qu’interprétée, qui sont du domaine du possible, du souhaitable, du douteux… Le subjonctif imparfait et le subjonctif plus-que-parfait sont utilisés dans la langue soutenue. Exemple: Pourvu qu’il vienne ! d- L’impératif L’impératif exprime l’ordre, le conseil, le désir. L’impératif est le mode de l’ordre ou de la défense. Exemple : Sors. Ne sors pas. 2- Les valeurs des modes impersonnels a- L’infinitif 15


C’est un mode non personnel. Il a la valeur d’un verbe ou d’un nom. Exemple : Que dire? Refuser était un affront. b- Le participe (présent ou passé) Il peut compléter un nom ou un pronom à la manière d’un adjectif ou d’une proposition relative. Le participe présent présente l’action comme une circonstance d’une autre action Le participe passé a une valeur active s’il est accompagné de l’auxiliaire avoir ; Le participe passé entre dans la composition des temps composés ; Le participe passé a une valeur passive s’il est accompagné de l’auxiliaire être : Exemple : Nous avons travaillé. Elle a endormi son enfant. Nous sommes aimés. Son petit a été endormi. Cherchant à se distraire, elle sortit. Son chien, fatigué, s’endormit. c- Le gérondif Il complète un verbe à la manière d’un adverbe ou d’un complément circonstanciel. Gérondif : En + participe présent Exemple : En vivant, vous apprendrez à vivre.

Évaluation Exercice Dites de quel mode sont les verbes soulignés. Indiquez dans la parenthèse le numéro correspondant.

Verbes personnels Verbes impersonnels 1. indicatif 5. infinitif 2. subjonctif 6. participe présent 3. conditionnel 7. participe passé 4. impératif

a) Un ouvrier de grande taille passa (…………………. ) sur la place même où le combat venait d’avoir (…………………………… ) lieu, portant (……………………. ) sur l’épaule gauche un enfant vêtu d’une robe couleur d’hyacinthe. (Gérard de Nerval) b) Écoute (…………………… )-moi ! tout le passé est oublié ( ………………………………..). (Mérimée) c) Les femmes hurleraient ( …………………………………...), les hommes auraient ( ) ces mâchoires de loups, ouvertes pour mordre. (Zola) d) Que tu viennes ( ……………………………) du ciel ou de l’enfer, qu’importe… (Baudelaire) e) Veux (………………… )-tu donc que je sois (…………………. ) un spectre, et qu’en frappant ( ………………………….) sur ce squelette [ Il frappe sa poitrine] il n’en sorte (……………………….. ) aucun son ? (Musset) f) Sois (……………………… ) sage, ô ma Douleur, et tiens (……………………………… )-toi plus tranquille. (Baudelaire) g) M. de La Mole était sorti (…………………… ). Plus mort que vif, Julien alla l’attendre (…………………… ) dans la bibliothèque. II-

VALEURS DES TEMPS

1- Présent de l’indicatif Le présent de l’indicatif est un temps qui n’a ni marques ni valeurs temporelles par lui-même puisqu’il est utilisé pour exprimer à la fois des faits qui se passent au moment de la parole, des faits

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intemporels (faits habituels ; vérités générales : maximes, proverbes, théorèmes ; c’est le présent dit gnomique), des faits passés ou futurs.

a- Une action actuelle Une action au moment où l’on parle. Exemple : Vous voyez, je fais mon possible pour vous faire comprendre ce texte. b- Une situation permanente Il présente une situation qui demeure. Exemple : Les loups mangent gloutonnement / le chien lève une patte pour faire pipi. c- Une action répétitive C’est un fait ou répété plusieurs fois, fréquentatif. Exemple : Des camions et des automobiles arrivent à chaque instant.

d- Une action habituelle Il présente une action qui est régulière. Exemple : Chaque matin, je prends mon petit déjeuner.

e- Une action passée ou historique - Il permet de raconter au présent des faits passés ; - On réservera plutôt l’appellation de présent historique quand le présent est appliqué à la totalité ou à de larges passages d’un récit et l’appellation de narration correspond plutôt à des séquences relativement brèves dans un ensemble au passé. Exemple : En 1960, la Côte d’Ivoire obtient son indépendance. Je vois encore le voleur qui escalade la clôture. Je l’entends crier. Il est sale… (Présent narratif). f- Une action future Une action dont la réalisation se situe dans le futur. Exemple : Demain, je vais à Abidjan. 2- Imparfait de l’indicatif L’imparfait montre un fait passé en train de se dérouler, un fait duratif, sans précision de début ni de fin ou marque des faits habituels. Il présente ainsi plusieurs valeurs. a- Une action passée Exemple : Séry vivait à Toumodi en 2015.

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b- Une action répétitive Exemple : Affoué appelait tous les jours. c- Une action durative dans le passé Il s’agit d’une action qui se situe dans le passé, mais qui a duré. Exemple : Yao mangeait quand Séry est arrivé hier. mangeait

passé

futur présent

est arrivé d- L’imparfait d’hypothèse avec « si » Il exprime l’accomplissement possible dans le futur (potentiel) ou le non accomplissement dans l’actuel (irréel du présent). Exemple : Si j’avais de l’argent, je vous en donnerais. Si j’avais su, je ne serais pas venu. (Le verbe de la principale est au conditionnel, on ne dit pas « si j’aurais su… ») e- L’expression d’une atténuation Il permet aussi de formuler une demande polie. Il peut exprimer un regret ou un vœu. Exemple : Je voulais vous demander de vous tenir debout. Je voulais savoir si vous comprenez la leçon. 3- Le passé simple Il exprime un fait passé complètement achevé (terminé) à un moment déterminé du passé (ponctuel) sans considération du contact que ce fait en lui-même ou par ses conséquence peut avoir avec le présent. On parle souvent d’une action-point opposée à l’action-ligne de l’imparfait, car la durée quoiqu’elle existe n’est pas prise en considération. Il est le temps du récit, d’une succession de faits ou d’actes dans le récit. a- L’expression d’actions successives Il présente des actions brèves qui sont consécutives. Exemple : Yao sortit de son sac un couteau. Il prit cet outil, le pointa sur sa victime. Celle-ci s’affola et cria à-tue-tête. b- Un fait complètement achevé C’est une action qui s’est déroulée à un moment précis. Exemple : Un silence remplit la salle quand le patron hurla. N.B. : - le passé simple est utilisé surtout à la langue écrite ; - c’est le temps privilégié pour le récit. 18


4- Le passé composé Il exprime l’aspect accompli par rapport à l’aspect non accompli du présent. Il exprime des faits terminés en relation avec le présent ou qui influent sur le présent. Il est largement utilisé dans la langue orale et le discours. Il prend progressivement la place du passé simple dans le récit. a- Actions achevées Il exprime des faits achevés en relation avec le présent. Exemple : Maman m’a embrassé et je suis allé jouer. ; J’ai perdu mon parapluie. b- Succession des faits Il peut marquer des événements qui se suivent. Exemple : Anne est entrée dans la pièce et elle a aperçu son amie. N.B. : Le passé composé s’emploie couramment dans la langue parlée ; il remplace le passé simple.

5- Le plus-que-parfait Il exprime une action passée à un moment indéterminé avant une autre action passée. Il exprime l’aspect accompli au regard de l’imparfait. Exemple : Il faisait nuit et j’avais éteint la lumière. 6- Le passé antérieur Il exprime l’aspect accompli, marque une action passée à un moment déterminé et antérieur à une autre action passée (au passé simple). Il exprime plus couramment une valeur temporelle et s’utilise généralement dans une subordonnée de temps. Exemple : Quand il eut trouvé ce qu’il cherchait il nous abandonna aussitôt.

7- Le futur simple Le futur simple marque un fait qui se produira dans l’avenir. Il a des emplois temporels et modaux. a- Une action à venir Il indique une action qui se fera dans l’avenir par rapport au moment où l’on parle. Exemple : Je serai à Abidjan demain. b- L’atténuation du ton 19


Il marque la politesse. Exemple : En ce cas, je vous dirai que je n’approuve point votre méthode. (Molière) Je vous prierai de sortir. c- Une valeur d’impératif Il marque un ordre. Exemple : Vous m’attendrez sur le quai. d- Une vérité générale (proverbe, constat général…) Exemple : Rira bien qui rira le dernier.

8- Le futur antérieur Le futur antérieur exprime l’aspect accompli du futur simple. Le repère temporel de l’accomplissement est le contexte. a- Une action accomplie Cette action sera déjà passée quand un autre fait au futur aura lieu. Exemple : Nous aurons terminé quand nous partirons en vacances. b- Un fait achevé dans le futur Exemple : Dans une heure, je serai arrivé. N.B. : les valeurs des temps du conditionnel et du subjonctif seront étudiées dans un prochain cours.

Évaluation EXERCICES : Exercice 1 :

Inventez, pour chaque cas, une phrase où le présent de l‘indicatif marquera : 1° un fait habituel ; 2°un fait situé dans un passé récent ; 3° un fait situé dans un futur proche ; 4° un fait futur, ; 5° un « présent historique » Exercice 2 :

Expliquez la valeur du présent.

1. Le Canada produit beaucoup de blé. – 2. Courage ! dans une heure, nous sommes hors de danger ! – 3. Mon père ne pourra vous recevoir : il sort à l’instant. – 4. A l’œuvre on connaît l’artisan (La Fontaine) – 5. Mais hier il m’aborde et, me serrant la main ; Ah ! Monsieur, m’a -t-il dit, je vous attends demain (Boileau) – 20


6. Si vous travaillez bien, vous réussirez l’examen. 7. Un seul faux pas, et tu tombes dans le précipice ! Exercice 3 :

Expliquez la valeur de l’imparfait de l’indicatif. 1. Le rat de ville et le rat des champs se régalaient ; tout à coup ils entendirent du bruit à la porte de la salle. – 2. Un malheureux appelait tous les jours la Mort à son secours. – 3. Nous achevions à peine notre promenade qu’il se mit à pleuvoir. – 4. Je venais vous demander la place du premier moutardier qui vient de mourir. (A. Daudet) - 5. Une terrible nouvelle circula : dans quelques heures, Annibal entrait dans la ville. – 6. Si vous aviez ajouté un mot, il vous renvoyait. – 7. En pleine prospérité, au moment même de sa plus haute gloire, brusquement il mourait. – 8. Quand son fils était là, elle s’habillait avec recherche. (A. Chamson) Exercice 4 :

Justifiez l’emploi du passé simple et du passé composé. 1. Quand l’hiver arriva, la cigale alla crier famine chez la fourmi. – 2. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. (Boileau) – 3. Attendez-moi : dans quelques minutes, j’ai fini ma besogne. – 4. C’est par le travail que l’homme a dompté les forces aveugles de la nature. – 5. Hélas ! on voit que de tout temps les petits ont pâti des sottises des grands. (La Fontaine) – 6. Quand j’ai fait une faute d’orthographe, je la corrige. – 7. Si, dans huit jours, vous avez pris une décision, veuillez m’en informer. – 8. Souvenez-vous bien Qu’un dîner réchauffé ne valut jamais rien.(Boileau) Exercice 5 :

Justifie l’emploi du passé antérieur et du plus-que-parfait. 1. Quand l’orateur eut obtenu le silence, il commença son discours. – 2. Quand ils eurent fini de clore et de murer, on mit l’aïeul au centre en une tour de pierre. (Hugo) – 3. Bonjour Monsieur. J’étais entré pour vous apporter ma facture. – 4. Si l’on avait dit à nos arrières grands- pères qu’on atterrirait sur la Lune. Ils ne l’auraient pas cru. – 5. Ah ! si vous m’aviez averti, j’aurais pris mes précautions. – 6. J’avais donc mon petit coin de jardin à cultiver ; en une demi-heure, j’eus bêché mon terrain. – 7. Quand il avait fini son tour d’horizon, chaque fois il haussait les épaules et se remettait en marche. Exercice 6 :

Expliquez la valeur des divers temps futur. 1. L’âge mûrira votre jugement. – 2. En commençant cette causerie, je réclamerai votre indulgence. – 3. Tu mesureras tous les gestes et tu retiendras beaucoup de tes élans. ( G. Duhamel) – 4. On sera ridicule, et je n’oserai rire ! (Boileau) – 5. On frappe : ce sera sans doute la voisine. – 6. Je t’avais écrit que je partirais de bonne heure ; j’arrive un peu tard : tu me pardonneras. – 7. En te quittant ce matin, je me suis dit que tu aurais terminé le travail avant midi. – 8. Ah ! mon pauvre ami ! le funeste incendie ! en quelques heures tu auras vu périr le fruit de plusieurs années de travail. – 9. J’aurai laissé mes lunettes en haut. Courez vite me les chercher. – 10. Le bien d’autrui tu ne prendras.

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Évaluation

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L’ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ LE PARTICIPE PASSE EMPLOYÉ AVEC L’AUXILIAIRE ÊTRE

I-

Le participe passé employé avec l’auxiliaire « être » s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Exemple : La balle est jouée. Le sujet LE PARTICIPE PASSE EMPLOYÉ AVEC L’AUXILIAIRE AVOIR

II-

Le participe passé employé avec l’auxiliaire « avoir » ne s’accorde jamais avec le sujet.

Exemple : La voiture a ralenti. -

Il s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct, quand celui-ci est placé avant le participe.

Exemple : La secrétaire a saisi les lettres, puis les a imprimées. COD COD NB : -

Le participe passé des verbes impersonnels ou employés à la forme impersonnelle reste invariable : Exemple : Les incidents qu’il y a eu portent à réfléchir. Les orages qu’il a fait ont endommagé les cultures. Le participe passé employé avec avoir et suivi d’un infinitif s’accorde si le complément d’objet direct, étant placé avant le participe, fait l’action exprimée par l’infinitif : Exemple : Les voleurs que j’ai vus sortir étaient noirs. Les voleurs que j’ai vu interpeller par les policiers étaient noirs. -

- Lorsque le complément d’objet du verbe est « en », le participe passé reste invariable : Exemple : J’ai récolté des épis de manioc, et nous en avons mangé. Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................

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LES VERBES PRONOMINAUX Certains verbes peuvent être précédés d’un pronom personnel réfléchi reprenant le sujet ; on les appelle verbes pronominaux et on dit qu’ils sont à la tournure pronominale. Exemple : Je me lavais ; vous vous laviez. I-

TYPES DE VERBES PRONOMINAUX Les verbes pronominaux peuvent être rangés en deux classes : 1- Les verbes essentiellement pronominaux

Il s’agit des verbes pronominaux qui n’existent qu’à cette forme. Ce sont des radicaux ou des absolus. Exemple : s’accouder, se cabrer, se démener, se blottir, s’envoler, s’immiscer, s’extasier, s’évanouir, s’envoler… NB : certains de ces verbes comme s’apercevoir de, s’attendre à, se douter de, se garder de, s’occuper de, etc, ont à la forme pronominale un sens assez différent de celui du verbe actif. Exemple : J’aperçois un sac. (Voir un sac bleu) Je me suis aperçu de mon erreur. (Se rendre compte de) 2- Les verbes occasionnellement pronominaux Il s’agit des verbes qui sont accidentellement pronominaux c’est-à-dire qu’ils peuvent être à la forme pronominale ou non. Le verbe, ici, à une nuance près, garde son sens. Exemple : se battre, s’instruire, se frapper, se quereller… Yao et Konan se battent. (L’idée de combat) Yao bat Konan. (L’idée de combat)

II-

DIFFÉRENTS SENS DES VERBES OCCASIONNELLEMENT PRONOMINAUX Les verbes occasionnellement pronominaux peuvent avoir trois sens : 1- Un sens réfléchi Dans ce cas, l’action se retourne, se réfléchit sur le sujet.

Exemple : Chaque matin, je me brosse. (Je brosse moi) 2- Un sens réciproque Dans ce cas, l’action faite par plusieurs êtres ou plusieurs choses s’exerce l’un sur l’autre ou les uns sur les autres. Exemple : Yao et Aya se parlent. (Yao parle à Aya ; Aya parle à Yao) 25


3- Un sens passif Dans ce cas, le sujet ne fait pas l’action ; il la subit. Exemple : Le pont s’est brisé. (Le pont a été brisé par un phénomène extérieur). La Bible se publie aisément. L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE DES VERBES PRONOMINAUX

III-

1- Verbes essentiellement pronominaux et verbes pronominaux de sens passif Ils s’accordent en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Exemple : Elle s’est évanouie. (Sujet) 2- Verbes pronominaux de sens réfléchi, de sens réciproque Ici, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-ci est placé avant le participe. Exemple : Les enfants se sont lavé les mains. (Les enfants ont lavé quoi ? les mains : COD) COD Les enfants se sont lavés. (Les enfants ont lavé qui ? eux-mêmes : se : COD) COD Yao s’est giflé. (Yao a giflé qui ? lui-même : se : COD) COD

Évaluation EXERCICE N°1 : dis si les verbes des phrases suivantes sont pronominaux ou non. Indique leur infinitif entre parenthèses. 1-

Je l’ai vu hier. 2- Vous vous trompez certainement. 3- Nous vous avertirons le moment venu. 4- Ils ne s’étonnent de rien. 5- Je me retenais de rire. 1................................................................................................................2...................................................................... ..........................................3................................................................................................................4............................. ...................................................................................5...................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... EXERCICE N°2 : identifie les verbes pronominaux et donne leurs sens dans ces phrases. 1-

Patrice s’est commandé une voiture neuve. 2- Ils se sont téléphoné pendant une heure. 3- Marie et sa sœur s’aiment beaucoup. 4. Le cours se fera dans la salle bleue. 5- Un tel exploit ne s’oublie pas. 1................................................................................................................2....................................................................... .........................................3................................................................................................................4.............................. ..................................................................................5....................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................

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EXERCICE N°3 : écris correctement les participes passés des verbes entre parenthèses. La batterie s’est (décharger)…………………………pendant la nuit ; M . Nallet ne peut plus démarrer. Les ramasseurs de champignons se sont (égratigner )……………………………les mains. Les pilotes se sont (jouer)…………………………….des difficultés du parcours ; les organisateurs du rallye se sont (tromper)……………………………………….. La source s’est (frayer)………………………………………..un chemin. Les lutteurs se sont (tordre)………………………………….les bras, se sont (frotter )…………………..les visages, se sont (entortiller )……………………………………. comme des serpents.

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LA PONCTUATION La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à marquer, à l’aide de signes, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture, à fixer les rapports entre les propositions et les idées. I-

LE POINT

 Le point ordinaire (.) marque une grande pause dans la lecture. Il indique la fin d’une phrase déclarative en général. Exemple : Le Pasteur Kouamé lit la bible. (phrase déclarative) Prends ce sac. (phrase impérative)  Le point d’interrogation (?) se place à la fin des phrases qui posent une question. Exemple : Que fait le Pasteur ?  Le point d’exclamation, comme son nom l’indique, se met à la fin de la phrase exclamative. Exemple : Qu’il est beau, ce livre ! 

Les points de suspension s’emploient pour marquer qu’une phrase n’est pas achevée soit parce que le locuteur a été interrompu soit parce que le narrateur laisse imaginer la suite : Exemple : Mais, monsieur… Si monsieur veut prendre la peine de… NB : elle est souvent utilisée afin de laisser place à des sous-entendus. II-

LAVIRGULE (

,

)

La virgule est un signe de ponctuation qui s’utilise à l’intérieur de la phrase. Elle marque une petite pause dans la lecture et facilite la compréhension de la phrase. Ses emplois sont multiples : - Elle isole les groupes mobiles (ou supprimables) de la phrase. Ce sont souvent des compléments circonstanciels. Exemple : Hier, vers midi, il faisait du vélo, devant l’immeuble. CCT, CCT CCL - Elle sépare les sujets d’un même verbe : Exemple : Les professeurs, les élèves, les parents sont heureux. - Elle sépare les verbes ayant le même sujet : Exemple : Le joueur se saisit du ballon, le dépose, le touche encore et tire. - Elle sépare les épithètes ou attributs d’un même nom ou d’un même pronom: Exemple : L’homme était petit, gentil, courageux. 28


- Elle sépare les mots d’une énumération : Exemple : Elle avait des sacs, des sachets, des bonbons… - Elle sépare les propositions incises ou intercalées Exemple : Mes amis, je l’avoue, je suis très touché de votre attention. - Elle est employée dans une apostrophe : Exemple : Seigneur, je te loue. N.B. : - La virgule ne peut pas séparer : le groupe sujet du groupe verbal : Exemple : Monsieur Martin, regarde les informations.  Le verbe de son complément essentiel ( COD, COI) Exemple : Monsieur Martin regarde, les informations. 

- Sa présence ou son absence peut changer le sens d’une phrase. Exemple : Le petit garçon mange une glace au café. (Qualité de la glace) Le petit garçon mange une glace, au café. (Lieu)

IIILES DEUX POINTS ( : ) Leurs emplois sont variés. Ils annoncent : - Les paroles de quelqu’un : Exemple : Rabelais fais savoir dans son livre Pantagruel : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » - Une énumération : Exemple : J’avais plusieurs effets : sacs, stylos, cahiers et livres. - Une explication, une justification : Exemple : Excusez mon retard : je me suis mal réveillé. IVLE POINT VIRGULE ( ; ) C’est un signe de ponctuation qui implique une certaine relation entre les deux propositions qu’il sépare. A l’oral, la pause est moins importante que pour le point. - Il sépare des propositions liées plus ou moins par le sens : Exemple : Les fourmis sortent de leur trou ; une goutte de jus d’orange est versée sur le sol. V-

LES GUILLEMETS (

«

»

)

- Ils introduisent une citation: Exemple : Paul dit aux Thessaloniciens : « Priez sans cesse. » 29


- Ils encadrent une expression ou un terme qu’on veut mettre en valeur : Exemple : Le pain « godio » est un pain rassis. VI-

LES PARENTHESES (

)

Elles encadrent, dans la phrase, un élément isolé, une remarque annexe, etc : Exemple : Cet élève (l’enfant de Yao) est très brillant. VII-

LES TIRETS :

-

-

Ils remplissent le même rôle que les parenthèses. Exemple: Cet élève - l’enfant de Yao - est très brillant.

A l’oral, le respect des signes de ponctuation permet une clarté du discours. A l’écrit, ils ordonnent le texte.

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EXPRESSION ÉCRITE

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RÉDACTION DU TEXTE ARGUMENTATIF Définition Un texte argumentatif est une production écrite qui avance des idées en rapport avec un point de vue. Les arguments avancés visent à persuader, à convaincre les interlocuteurs ou les lecteurs de l’utilité d’une thèse. Elle respecte une démarche rigoureuse. Cette technique d’écriture s’élabore à partir d’un sujet appelé « sujet de réflexion ». C’est un sujet qui implique une profonde attention sur un sujet donné. Exemple de sujet de réflexion : Au cours de la finale de la coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2015), un journaliste ivoirien affirme : « Le sport est une activité précieuse. » Rédigez votre production pour étayer ce point de vue.

I-

ANALYSE DU SUJET 1- Différentes parties du sujet Le sujet de réflexion comporte deux parties essentielles. a- L’information

Ici, le sujet nous donne des renseignements. Il s’agit de précieuses instructions par rapport à un domaine précis. Exemple : « Au cours…précieuse.’’ » N.B. . : En général, elle a pour élément essentiel, une citation. « Le sport est une activité précieuse. » b- La consigne Il s’agit de la directive à suivre. Elle indique l’orientation à adopter. La connaissance de la consigne permet de mieux appréhender ou aborder le sujet. Elle est exprimée par un verbe à l’impératif. Exemple de consigne : « Rédige ta production pour étayer ce point de vue. » N.B. : Étayer : soutenir, appuyer, aller dans le même sens, justifier, expliquer, confirmer, approuver … Réfuter : rejeter, battre en brèche, s’opposer… Discuter : apprécier, examiner en montrant le pour et le contre… 2- Thème Il s’agit du sujet abordé dans la citation. Il répond à la question : « De quoi s’agit-il ? » Exemple : Le sport ; la portée du sport.

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3- Thèse La thèse fait référence à la position de l’auteur ou de la personne évoquée par rapport au sujet. Son point de vue est sa thèse. En général, la citation entière est à considérer. Exemple : « Le sport est une activité précieuse. » 4- Reformulation de la thèse Après avoir identifié la thèse, il convient de la reprendre dans une expression personnelle : c’est la reformulation. Elle s’effectue après l’explication des mots-clefs du sujet. Il s’agit des mots importants qui peuvent permettre le décryptage de la thèse. Exemple : Le sport : activité physique exercée dans le sens du jeu, de la lutte et de l'effort et dont la pratique suppose un entraînement méthodique, le respect de certaines règles et disciplines. Est : correspond (copule) 1 Une activité : champ d’action, domaine, une pratique Précieuse : de très grande valeur, ayant des avantages, avantageuse, utile, vertueuse…  Le sport est une pratique ayant des valeurs inestimables.  Le sport est une pratique de très grande valeur.  Le sport revêt des qualités inestimables.

II-

RECHERCHE ET ORGANISATION DES IDÉES 1- Recherche des idées

Après avoir cerné le sujet, nous pouvons maintenant rechercher des idées en rapport avec la consigne. Nous devons rechercher les idées à partir de nos lectures, de l’actualité, de la télévision, de notre culture personnelle… Elles sont apportées sans souci d’agencement. Chaque argument doit comporter un exemple. Exemple : 2- Organisation des idées Les idées recueillies doivent être organisées, hiérarchisées, agencées par ordre d’importance. Elles peuvent être rangées dans divers domaines : politique, économique, culturel, social… Exemple : Argument N°1 : Au niveau de la santé - Le sport procure une hygiène des cellules de notre organisme en le débarrassant de certaines toxines pathogènes. Exemple : la pratique des activités physiques favorise une bonne gestion de la tension artérielle. Argument N°2 : Au niveau économique 1

Verbe d'un jugement, en tant qu'il exprime une relation entre le sujet et le prédicat. | L'assertion réside dans la copule.

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- Le sport favorise la production, la distribution, la consommation des richesses. Exemple : les athlètes sont riches (Lionel Messi salarié à coût de milliard de FCFA ; Anthony Martial, avec un contrat de 80 millions d’EURO : son club formateur Lyon gagne, son dernier club français, Monaco, l’individu, l’État par les Impôts, les sponsors…) Argument N°3 : Au niveau social - Il rapproche les peuples, permet la rencontre de plusieurs cultures. Exemple : Coupe du monde Rugby en Angleterre avec la Nouvelle Zélande, la France, l’Italie, l’Afrique du Sud… III-

RÉDACTION DU TEXTE ARGUMENTATIF Le texte argumentatif comporte trois grandes parties : 1- L’introduction Cette phase comprend les éléments suivants : a- La perspective générale (elle peut partir d’un constat ou du contexte, d’une définition, d’une polémique ou paradoxe, d’une citation ou du thème) ; b- L’insertion du sujet ou de la citation (il faut nécessairement la reformuler si elle est longue) ; c- L’annonce du plan (elle indique la démarche à adopter ; elle doit s’inspirer de la consigne). Exemple d’introduction

Le sport est aujourd’hui une activité prisée qui suscite une attention capitale quant à (pour ce qui est de) sa valeur (intérêt) réelle (réel). Dans cette logique, un journaliste ivoirien affirme : « Le sport est une activité précieuse. » Dans la présente étude, nous allons étayer ce point de vue. 2- Le développement C’est la partie charnière du texte. Il consiste à donner les détails sur la démarche annoncée. Cette étape va développer les arguments. Chaque argument doit être présenté dans un paragraphe. Il s’agit du paragraphe argumentatif. Le paragraphe argumentatif obéit à la logique suivante :  L’exposé de l’argument ;  L’explication de l’argument ;  L’illustration de l’argument par un exemple ;  Une phrase conclusive. N.B. : le développement lui-même commence par une entrée en matière qui rappelle la thèse ou la démarche à suivre. Exemple de développement Dire que le sport est une activité précieuse revient à soutenir les avantages qu’il présente. Tout d’abord, les bienfaits du sport se situent au niveau de la santé dans la mesure où il permet le bon fonctionnement de l’organisme. En effet, l’exercice physique régulier procure une bonne hygiène en nous évitant certaines maladies comme l’hypertension artérielle. En un mot, le sport régule notre corps. 34


Ensuite, les avantages du sport se constatent au niveau économique, c’est-à-dire qu’il favorise la production, la distribution, la consommation des richesses. Le transfert du footballeur français Anthony Martial du club de Monaco à Manchester United en est une preuve tangible. En fait, avec un transfert d’un montant de 80 millions d’EURO, son club formateur Lyon a obtenu une part, son dernier club français, Monaco en a eu également, l’individu aussi, l’État par les Impôts, et les sponsors par la suite… En clair, le sport enrichit tout un monde. Enfin, le caractère précieux du sport s’exprime au niveau social : il est un facteur de rapprochement des peuples. Il permet la rencontre de plusieurs cultures d’horizons divers. À cet égard, la dernière coupe du monde de rugby tenue en Angleterre en 2015 est un exemple éloquent. Cette compétition a réuni plusieurs nations comme l’Afrique du Sud, la France, la Nouvelle Zélande. Le sport est alors un vecteur de brassage social. 3- La conclusion C’est le couronnement de l’argumentation. Elle bénéficie des phases suivantes : a- Le bilan (synthèse des arguments développés) ; b- Le point de vue personnel ; c- L’ouverture si possible. Exemple de conclusion : En définitive, le sport présente des atouts sanitaires, économiques et sociaux. Cette discipline est donc d’une utilité incontestable. Toutefois, le sport ne présente-t-il pas des inconvénients ? Évaluation Dans le cadre d’une conférence sur la religion, un philosophe contemporain a déclaré : « L’avalanche des actes terroristes est la marque de l’émergence spirituelle de notre monde. » IIIIII-

Identifiez le thème abordé de la déclaration du philosophe. Relevez et reformulez la thèse du philosophe. Rédige ta production pour réfuter la thèse du philosophe.

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LA TECHNIQUE DU RÉSUMÉ DE TEXTE

TEXTE-SUPPORT : Les bienfaits de la forêt Les forêts contiennent une vaste gamme de produits et de matériaux utiles pour l’humanité. Elles fournissent du bois d’exploitation, du papier et du bois de feu, principale source de nombreux médicaments. Les entreprises liées à la forêt sont une importante source de revenus, notamment pour les femmes des pays en développement. Dans les régions arides, la couverture végétale présente évite l’érosion éolienne du sol et la désertification et dans le monde entier, arbres et arbustes aident à protéger la structure et la fertilité des terres. Les forêts ont un effet régulateur sur le climat, le temps et l’atmosphère. Pourtant, malgré leur valeur, les forêts de la terre font l’objet de désertification. Sur plus d’un hectare de forêts tropicales, au moins 5% d’espèces vivantes disparaissent. La survie de l’homme dépend à 80% de la richesse et de l’unité de la faune et de la flore. Les forêts doivent donc être préservées pour le bien-être de l’humanité. D’après Ruth D. Raymond, Notre planète, volume 8, N°1996, P.31.

Définition du résumé de texte Le résumé est un exercice qui consiste à réduire un texte au 1/3 ou au 1/4 de son volume initial. Il s’agit de le reprendre en peu de mots tout en gardant les idées essentielles de l’auteur. Le texte informatif est un texte dans lequel l’auteur donne des informations sur un fait. Le texte argumentatif est un texte d’idées qui vise à convaincre, à persuader. La technique du résumé respecte une démarche rigoureuse. I-ANALYSE DU TEXTE 1-Le thème Le thème fait appel au sujet abordé dans le texte. Exemple : le texte parle des bienfaits de la forêt. 2- La structure du texte Le texte est construit autour des parties qui représentent des unités significatives. Exemple : Paragraphe 1 (L1-L3) Titre : l’utilité de la forêt pour l’humanité. Paragraphe 2 (L4-L8) Titre : l’utilité de la forêt pour l’humanité Paragraphe 3 (L9-L11) Titre : la destruction de la forêt Paragraphe 4 (L12-13) Titre : l’importance de la forêt pour l’homme II- SÉLECTION DES IDÉES ESSENTIELLES Une idée essentielle est une idée importante qui apporte une nouvelle information. Exemple : 37


-paragraphe 1 : « Les forêts…pour l’humanité. » -paragraphe 2 : « Les entreprises…pays en développement. » « Dans les régions …fertilités des terres. » « Les forêts…atmosphères. » -paragraphe 3 « Pourtant…désertification. » -paragraphe 4 « Les forêts …l’humanité. » III-ENCHAINEMENT LOGIQUE DES IDÉES Après la sélection des idées essentielles, elles doivent être reliées par des connecteurs logiques ou termes d’articulation. Exemple : -Les forêts contiennent…l’humanité. -Les entreprises liées…pays en développement. -(En plus), dans les régions …désertification. -Et dans le monde entier, arbres…des terres. -Les forêts ont un effet…l’atmosphère. -(Cependant), les forêts..désertification. -(Donc) les forêts doivent…l’humanité.

IV- REFORMULATION DES IDÉES ESSENTIELLES Les idées sélectionnées, enchaînées doivent être reprise dans une expression personnelle : c’est la reformulation. Elle obéit à plusieurs stratégies dont l’emploi des synonymes, l’usage des termes englobants et la transformation des phrases complexes en phrases simples. Exemple : -Les forêts sont très importantes pour les hommes ; -Elles enrichissent surtout les femmes des pays pauvres ; -En plus, dans les régions tropicales, la végétation préserve l’environnement de la dégradation de l’environnement, enrichit les terres et normalise l’univers ; -Cependant, malgré leurs richesses, les forêts sont détruites ; -Il faut donc les protéger pour sauver l’humanité.

V-RÉDACTION COLLECTIVE DU RÉSUMÉ La rédaction du résumé s’appuie sur les idées reformulées. L’on devra veiller :  Au type de phrase déclaratif;  Aux temps verbaux (respect du système énonciatif): présent, imparfait, futur simple, etc.  À la structure des phrases : phrases simples ; 38


   

les connecteurs logiques ; à l’ordre des idées du texte ; Au nombre de mots du résumé (volume initial : 144 mots / nombre de mots du résumé : /43 ----/48/-----53/ À la fidélité au texte initial.

EXEMPLE : Les forêts sont très importantes pour les hommes. Elles enrichissent surtout les femmes dans les pays pauvres. En plus, en région tropicales, la végétation préserve l’environnement de la dégradation, enrichit les terres et normalise l’univers. Cependant, malgré leurs richesses, elles sont détruites. Il faut donc les protéger pour sauver l’humanité. 52 mots

Évaluation La prostitution La prostitution, considérée comme le plus vieux métier au monde, a pris ces dernières années une ampleur qui dépasse l’entendement. Ce fléau qui naguère ne touchait que les femmes s’est étendu à une certaine population masculine et juvénile. Les causes d’un tel boom de la luxure sont diverses et multiformes. D’abord, les indépendances africaines acquises, des milliers de femmes et d’hommes ont quitté les campagnes, attirés par la grande ville qui semblait leur promettre une certaine liberté, une formation professionnelle, un emploi. Or les villes, telles qu’elles sont organisées ne garantissent pas à tous leurs habitants un emploi, un habitat décent, des services sociaux adéquats Ensuite, les activités de la ville telles que l’administration, la banque et services commerciaux, les industries légères sont incapables de créer des débouchés pour toutes les personnes en âges de travailler. De plus, la plupart des emplois sont essentiellement dirigés vers les hommes. Ainsi, les premières victimes de la ville sont les femmes souvent analphabètes, sans qualification professionnelles. Elles ont peu d’alternatives. Enfin, il y a la prostitution dite «d’occasion ». C’est le cas des mères célibataire, divorcées, veuves qui, pour payer leur loyer ou assurer la nourriture et la scolarité de leurs enfants se prostituent. On peut citer les femmes mariées dont le mari « oublie» de donner ce qu’il faut pour la popote quotidienne. On n’oublie pas ces élèves ou étudiantes qui pour bénéficier de la gentillesse d’un professeur ou s’acheter le bijou, les chaussures ou la robe dernier cri, se prostituent. Au total, disons que les causes profondes de la prostitution sont essentiellement d’ordre structurel et économique. Et avec le chômage désormais endémique des jeunes, c’est notre société qui pourrait être ébranlée dans ses fondements. Kinian pkli, n°19 Avril 2008 39


ÉVALUATION Consigne 1 : Identifie le thème du texte N°2 Consigne 2 : Sélectionne et reformule les idées essentielles. Consigne 3 : Résume le texte N°3 .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ..

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RÉDACTION D’UN DISCOURS

Selon Le Grand Robert, le discours est le développement oratoire fait devant une réunion de personnes. C’est une allocution, une adresse à un public. Cela nécessite un certain art. Souvent, les circonstances nous dictent les paroles à prononcer. En revanche, le dit et le dire sont différents. Dire est une chose et savoir-dire en est une autre. Ainsi donc, une bonne compréhension de la technique du discours est utile, d’autant plus que le discours, dans sa trajectoire, vise à subjuguer. Certes, c’est un art, mais une certaine saisie basique du discours est essentielle. Cela évite des discours ennuyeux, à l’emporte-pièce. Alors, quelles typologies nous offrent les discours ? Quelles formes ces types peuvent-ils avoir ? Quelle « architecture » matérielle doit avoir le discours ? Les réponses à ces questions procurent les articulations de notre travail.

I-

TYPES DE DISCOURS

Le discours peut avoir plusieurs types (caractères, classes ou catégories) selon les circonstances car celles-ci commandent la rédaction de son message. Ici, nous ne présenterons que deux sortes : 1- Le type informatif Comme son nom l’indique, par ce type, le discours donne des informations. Il a pour intention d’apporter des renseignements sur un sujet donné. Il a donc une fonction didactique. Il renseigne, il enseigne. Il côtoie la pédagogie. L’orateur révèle des informations cachées, mais utiles. Même si le sujet traité est connu, les données qui lui sont relatives sont fouillées, approfondies. 2- Le type persuasif Ce genre de discours a pour objectif de persuader son auditoire à sa cause. Il s’appuie sur un argumentaire solide. Il aborde un sujet. L’orateur s’évertue de développer son point de vue relatif à ce thème. Il mobilise donc des arguments ou des preuves pour légitimer ou crédibiliser son intervention.

N.B. : les circonstances peuvent occasionner des types de discours particuliers. Ainsi, nous pouvons avoir des discours de remerciement, d’inauguration, de bienvenue…

II-

FORMES DE DISCOURS

La forme doit être appréhendée comme l’apparence, la figure du discours. A cet effet, plusieurs approches sont possibles pour la rédaction d’un discours. 1- La chronologie Ici, le discours suit une certaine logique. Il présente l’historique. Il présente les différentes étapes d’un processus. Exemple : inauguration d’une maison pastorale -

Débuts des travaux (année, contexte de motivation…); Actions entreprises ; Difficultés rencontrées ; Situation actuelle … 41


2- La causalité Il s’appuie sur la technique de la cause à effet, c’est-à-dire qu’il présente les causes d’un fait avant des exposer les conséquences et vice versa. Il procède donc d’une technique de déduction ou d’induction. Exemple : sujet : les ouragans -

Comment se forment les ouragans ? Conséquences négatives des ouragans. 3- La comparaison

Ici, l’orateur compare ou oppose plusieurs propositions ou opinions. Son objectif est de convaincre l’auditoire que l’une est importante. La tonalité d’un tel discours est polémique. Exemple : - le regard croisé de l’Apôtre Paul au sujet de la loi et de la foi dans le livre de Galates 3. - Un discours sur la qualité de deux produits au choix… 4- L’approche thématique Bien que toutes les approches soient articulées autour d’un thème, cette forme, particulièrement, présente un sujet principal. Il est ensuite subdivisé en sous-thèmes. Exemple : changement de la programmation radiophonique -

Sous-thème : la musique ; Sous-thème : les informations ; Sous-thème : les débats… 5- Le problème et la solution

Ici, l’orateur expose un problème. Il propose une solution. L’objectif est de pousser votre auditoire à s’engager dans une action précise. Exemple : discours sur le terrorisme islamiste -

Problème exposé : développement de l’extrémisme religieux au niveau de l’Islam ; Solution proposée : meilleure éducation des fidèles, des citoyens…(argumentation de cette option).

REMARQUE : le style de chaque orateur peut donner à un discours une tournure particulière. Il peut associer plusieurs types ou plusieurs formes à la fois ou même en inventer.

III-

PRÉSENTATION DU DISCOURS

Il faut entendre par présentation la structure du discours, mais aussi la manière de rendre oralement le discours. 1- Plan du discours L’orateur peut imprimer au discours un style personnel. Mais, il convient d’exposer les principes de base. 42


a- L’introduction a- 1- Les civilités Nous appelons civilités la partie réservée à la mention des interlocuteurs selon leur importance. Cette étape implique une certaine bienséance. C’est aussi bien un art qu’une norme de conduite. La hiérarchie des personnalités doit être respectée. L’on mentionne les titres du plus grand au plus petit. Elle est tellement importante que l’ordre protocolaire a été stipulé en France dans l’article 3 du décret du 13 septembre 1989 modifié par le décret 2000-560 du 24 juin 2000, lui aussi modifié en février 2010. Exemple : 1° Le préfet, représentant de l'État dans le département 2° Les députés 3° Les sénateurs 4° Les représentants au Parlement Européen 5° Le président du Conseil Régional 6° Le président du Conseil Général 7° Le maire de la commune dans laquelle se déroule la cérémonie…

a- 2- l’exorde Après les civilités protocolaires, c’est le discours proprement dit. Il s’agit ici de capter l’attention du public, de présenter le sujet du discours. On peut procéder de plusieurs manières : - Donner une impression qui motive votre discours en y inscrivant le thème du discours : « C’est avec une joie réelle que je prends la parole en jour de l’inauguration de la maison pastorale… » ; - Rendre des hommages après les impressions : «… Il me parait toutefois judicieux de saluer la saluer la présence du Représentant du Chef de l’État dans notre localité. Monsieur le Préfet, je vous traduis ma profonde gratitude car malgré vos multiples occupations, vous avez tenu à honorer cette rencontre de votre présence. - Poser une question surprenante ou faire une déclaration provocante : « Qu’est-ce qui peut bien amener des gens normaux à se fatiguer pour le travail ? » ; - Faire une citation ou raconter une histoire en rapport avec le sujet qui sera abordé ; - Prononcer une généralité saisissante en relation avec le sujet…

b- Le développement Il expose les informations précises par rapport au sujet. Il se déroule selon la forme et surtout le type choisis. Toutefois, sa démarche obéit à celle du développement du texte argumentatif : argument + exemple (illustration, statistiques, témoignages, supports visuels, faits vérifiables…). c- La conclusion Elle est aussi appelée la pointe du discours. C’est ici que le discours trouve son point culminant. Il peut résumer les idées développées. Mais surtout, il peut proposer de s’engager, un défi en posant une question, en racontant une courte anecdote, en prononçant une citation. La conclusion peut être formulée sous forme de remerciements et/ou de vœux. Elle peut être une ouverture poétique, émouvante. En un mot, c’est une déclaration frappante.

2- Qualités du tenant du discours Tenir un discours est un art. L’éloquence peut être un atout, mais le respect de certaines aptitudes est indispensable : 43


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Faire de bonnes transitions avec des connecteurs logiques soigneusement employés ; Avoir une bonne élocution : parler clairement, bien articuler les mots ; Avoir une bonne expression corporelle : ne pas donner l’impression que le discours nous domine car même si nous sommes envahis par l’importance de notre message, c’est nous qui devons le dominer à travers l’aisance dans sa tenue ; Profiter des figures de style (métaphore, apostrophe, répétitions…) ; Adapter le niveau de langue aux interlocuteurs ; Structurer toujours son discours ; Savoir exploiter le contexte d’intervention (joie, tristesse, cérémonie d’au revoir…) S’entrainer: ne pas partir pas dans l’inconnu. Se filmer, s’entrainer devant ses proches, demander des conseils autour de vous. Prendre le temps de relire votre discours le soir avant de se coucher et le matin avant de prendre la douche pour laisser votre cerveau travailler et trouver des arguments en sa faveur. Ne pas oublier de garder un calepin à coté de vous pour les noter ; Avoir une bonne posture : les jambes séparées, parallèles aux épaules ; faire quelques mouvements ou déplacements avec souplesse et élégance… ; Régler le ton et le rythme de sa voix selon le moment du discours : éviter la monotonie dans la voix de façon audible sans crier… ; S’habiller correctement et selon la circonstance (uniforme, costume,…)

Exemple de discours : (Discours de François Hollande, Président de la république de la France, suite à l’attaque terroriste du 13 novembre 2016 à Paris.) (civilités)

Mes chers compatriotes, Ce qui s'est produit hier à Paris et à Saint-Denis c'est un acte de guerre. Face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées.

(Sujet à abordé) problème

(Point de vue de Hollande) solution, mésure imposée

C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daesh, contre la France et les valeurs que nous défendons partout dans le monde, contre ce que nous sommes : un pays libre qui parle à l'ensemble de planète.

(Idée + justification 1)

C'est un acte de guerre préparé, organisé, planifié de l'extérieur avec des complicités intérieures que l'enquête permettra d'établir. (Idée + justification 2) C'est un acte d'une barbarie absolue. A cet instant, 127 morts et de nombreux blessés. Les familles sont dans le chagrin et la détresse. (Idée +justification 3)

État des lieux : agression terroriste

Le pays est dans la peine. Le deuil national est proclamé pour 3 jours. Résultat de l’agression : début de solution, compassion de la nation deuil national, chagrin généralisé

(Idée+justification 4)

Toutes les mesures pour protéger nos concitoyens et notre territoire sont prises. Les forces de sécurité intérieure et l'armée, auxquels je rends hommage, sont mobilisées au plus niveau de leurs possibilités. J'ai veillé à ce que tous les dispositifs soient renforcés. (Idée+justification 5) 44


La France, parce qu'elle a été lâchement agressée, honteusement, violemment, sera impitoyable à l'égard des barbares de Daesh et agira avec tous les moyens qui conviennent dans le cadre du droit et dans tous les terrains intérieurs et extérieurs en concertation avec ses alliés. (Idée + justification

6)

Réaction de la France face à Daesh : impitoyable Dans cette période si douloureuse, grave et décisive pour notre pays, j'en appelle à l'unité au rassemblement, au sang froid. Je m'adresserai au Parlement réuni en congrès à Versailles lundi.

Appel au peuple agressé

La France est forte, même blessée elle s'élève toujours et rien ne pourra l'atteindre même si le chagrin nous assaille. La France triomphera de la barbarie. Ce que nous défendons c'est notre patrie, les valeurs d'humanité. La France saura prendre ses responsabilités. Vive la république, Vive la France. La pointe d’espoir du discours

N.B. : - Structure du discours :  INTRODUCTION : civilité (Mes chers compatriotes) + exorde (Ce qui s'est produit hier à Paris et à Saint-Denis… les décisions appropriées.)  DÉVELOPPEMENT : « C’est un acte de guerre… Versailles lundi. »  CONCLUSION : « La France est forte…Vive la république, Vive la France. » - Ce discours est persuasif : l’orateur propose un engagement du peuple à la lutte contre le terrorisme ; - Il allie trois formes : le problème et la solution ; la causalité ; les thèmes subsidiaires :  Le problème : l’agression terroriste + solutions : mesures de sécurité internes et externes avec ses alliés, protection des citoyens, du territoire, unité nationale ;  La causalité : la cause : l’agression terroriste ; effets : mesures de sécurité internes et externes avec ses alliés, protection des citoyens, du territoire, unité nationale ;  Les thèmes subsidiaires : idée principale (Face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées.) + idées secondaires (un acte de guerre, une guerre préparée, un acte barbare…) + justifications (C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daesh, contre la France et les valeurs que nous défendons partout dans le monde, contre ce que nous sommes : un pays libre qui parle à l'ensemble de la planète. ) . N.B. : Ici, l’orateur avance les arguments qui justifient l’idée de la guerre. Puis, il présente les mesures à prendre ; tout cela obéit à sa thèse de départ : « Face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. »

Évaluation ACTES 2

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Discours de Pierre 14 Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes: Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l'oreille à mes paroles! 15 Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c'est la troisième heure du jour. 16 Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: 17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. 18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et ils prophétiseront. 19 Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée; 20 Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. 21 Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; 23 cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies. 24 Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle. 25 Car David dit de lui: Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu'il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. 26 Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l'allégresse; Et même ma chair reposera avec espérance, 27 Car tu n'abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, Et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption. 28 Tu m'as fait connaître les sentiers de la vie, Tu me rempliras de joie par ta présence. 29 Hommes frères, qu'il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu'il est mort, qu'il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd'hui parmi nous. 30 Comme il était prophète, et qu'il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, 31 c'est la résurrection du Christ qu'il a prévue et annoncée, en disant qu'il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. 32 C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins. 33 Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu, comme vous le voyez et l'entendez. 34 Car David n'est point monté au ciel, mais il dit lui-même: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, 35 Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. 36 Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.

ACTES 22 1 Hommes frères et pères, écoutez ce que j'ai maintenant à vous dire pour ma défense! 2 Lorsqu'ils entendirent qu'il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. Et Paul dit: 3 je suis Juif, né à Tarse en Cilicie; mais j'ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui. 4 J'ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes. 5 Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m'en sont témoins. J'ai même reçu d'eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d'amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir. 6 Comme j'étais en chemin, et que j'approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. 7 Je tombai par terre, et j'entendis une voix qui me disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 8 Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et il me dit: Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes. 9 Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui parlait. Alors je dis: Que ferai-je, Seigneur? 10 Et le Seigneur me dit: Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire. 11 Comme je ne voyais rien, à cause de l'éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j'arrivai à Damas. 12 Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi, 13 et me dit: Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant, je recouvrai la vue et je le regardai. 14 Il dit: Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche; 15

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car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. 16 Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. 17 De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase, 18 et je vis le Seigneur qui me disait: Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu'ils ne recevront pas ton témoignage sur moi. 19 Et je dis: Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi, et que, 20 lorsqu'on répandit le sang d'Étienne, ton témoin, j'étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir. 21 Alors il me dit: Va, je t'enverrai au loin vers les nations....

22 Ils l'écoutèrent jusqu'à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant: Ôte de la terre un pareil homme! Il n'est pas digne de vivre

Consigne N°1 : identifiez le type de chaque discours. Consigne N°2 : donnez la forme adoptée par chaque discours. Consigne N°3 : dégagez la structure profonde du discours de Pierre et de celui de Paul après avoir nommé leurs interlocuteurs respectifs.

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METHODES D’ECRITS ADMINISTRATIFS « Les paroles s’envolent, les écrits restent ». Cette idée demeure une vérité incontournable dans l’administration de plus en plus modernisée où une part belle est accordée à l’écrit. Cela permet de fixer par écrit les informations d’un groupe, d’une société, d’un pays. La rédaction administrative restitue la mémoire, sert d’archive et donne une suite logique dans la conduite des affaires. A ce titre, plusieurs procédés existent.

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PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE

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LES FIGURES DE STYLE Une figure de style est un procédé d’expression qui s’écarte de la norme. Elle est aussi appelée figure de rhétorique. Elle est utilisée pour frapper les esprits, embellir son langage, convaincre ses interlocuteurs. Les figures de style peuvent être regroupées en plusieurs catégories : les figures d’analogie, les figures de substitution, les figures de l’opposition, les figures de l’amplification, les figures d’atténuation et les figures de construction. LES FIGURES D’ANALOGIE

I-

Ce groupe rassemble toutes les figures de style qui créent un rapprochement entre deux réalités différentes. 1- La métaphore Cette figure de style met en relation deux éléments sans outil de comparaison. Elle assimile deux éléments différents. Exemple : JEAN 10 V 7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. JE : Comparé Suis : copule La porte des brebis : comparant JEAN 10 V 11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. PSAUMES 23 V 1 Cantique de David. L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Esaie 24v20 La terre chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme une cabane; Son péché pèse sur elle, Elle tombe, et ne se relève plus. Matthieu 6v 22 L'œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; 2- La comparaison Elle met en relation deux éléments à l’aide d’outils de comparaison ( tel, comme, pareil…). Trois facteurs sont à considérer : le comparé (la réalité même), l’outil de comparaison, le comparant (l’élément qui fait image). Exemple : Matthieu 17V20 C'est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible.

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Esaie 24v20 La terre chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme une cabane; Son péché pèse sur elle, Elle tombe, et ne se relève plus. I Samuel 25 V 25 Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce méchant homme, à Nabal, car il est comme son nom; Nabal est son nom, et il y a chez lui de la folie. Et moi, ta servante, je n'ai pas vu les gens que mon seigneur a envoyés. 3- L’allégorie ALLÉGORIE selon Le Micro Robert ÉTYM. 1118; du lat. allegoria, d'orig. grecque. (allêgorein, parler par images). Image littéraire dont le phore (la lettre) est appliqué au thème (l'esprit), Elle représente de façon imagée (par des éléments descriptifs ou narratifs) les divers aspects d’une idée, qu’elle rend moins abstraite. Exemple : Le cep et les sarments Jean 15v1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. 9 Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Le lexique choisi est en raison avec la culture de la Vigne. 4- La personnification Elle représente une chose ou une idée sous les traits d’une personne. Faire d'un être inanimé ou d'une abstraction un personnage réel. Exemple. : L'Habitude venait me prendre dans ses bras et me portait jusque dans mon lit comme un petit enfant (Proust). 5- La parabole Récit allégorique des livres saints sous lequel se cache un enseignement moral ou religieux. (Métaphores dans l’allégorie, allégorie dans la parabole). Exemple : Parabole des talents 53


Lc 19:12-26

Matthieu 25V14 Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. 16 Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18 Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m'as remis cinq talents; voici, j'en ai gagné cinq autres. 21 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 22 Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m'as remis deux talents; voici, j'en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit: C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 24 Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné; 25 j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. 26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

6- L’anthropomorphisme 1

Théol. Tendance à concevoir la divinité à l'image de l'homme. (parler de Dieu comme si l'on parlait d'un homme) 1

Exemple : Psaume 17:13 Lève-toi, Éternel, marche à sa rencontre, renverse-le! Psaumes 34V16 Les yeux de l'Éternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris. 17 L'Éternel tourne sa face contre les méchants, Pour retrancher de la terre leur souvenir. 18 Quand les justes crient, l'Éternel entend, Et il les délivre de toutes leurs détresses; 19 L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. 20 Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Éternel l'en délivre toujours. Esaïe 59 V 1 Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. Exode 3v7 L'Éternel dit: J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. 8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. 54


7- Les symboles Objet ou fait naturel perceptible, identifiable, qui évoque, par sa forme ou sa nature, une association d'idées « naturelle » (dans un groupe social donné) avec quelque chose d'abstrait ou d'absent. Quelques symboles courants : - L’adultère et la prostitution = la violation de l’alliance avec Dieu - Babylone = la puissance terrestre opposée a Dieu (en opposition a Jérusalem) - Le bras, la corne = force, puissance - Le pourpre = royauté

Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................

II-

LES FIGURES DE SUBSTITUTION

► Ce sont des figures qui comportent deux termes qui peuvent se substituer l’un à l’autre. 1- La métonymie Dans la métonymie, la cause est mise a la place de l’effet, le signe a la place de la réalité qu’il représente. 2 3

Exemple : Samuel 12 V 10 Maintenant, l'épée ne s'éloignera jamais de ta maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien, pour en faire ta femme. L’épée ne s’écartera jamais de ta maison,===== (épée mise à la place de guerre) Exemple : Socrate a bu la mort = le verre de poison qui le fera mourir. 2- La synecdoque

La synecdoque est aussi une sorte de métonymie dans laquelle la partie représente le tout ou le tout la partie, le singulier pour le pluriel et vice versa. 55


Exemple : - Montréal a battu Washington 5-2. Israël est mis pour les Israélites souvent. -

Luc 11 V 27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t'a porté! Heureuses les mamelles qui t'ont allaité! Heureux le sein qui t’a porte = heureuse la mère qui t’a portée

-

Les voiles au loin descendent vers Harfleur. (Victor Hugo) [ voiles = navires ]

3- La périphrase Au lieu d'un seul mot, on en met plusieurs qui forment le même sens. Exemple. : L'oiseau de Jupiter pour l'aigle. APOCALYPSE 22 V 13 Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. 14 Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! 15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! 16 Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.

Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ..........................................................................................................................................................................................

III-

LES FIGURES DE L’OPPOSITION

► Ce sont des figures qui comportent des termes qui traduisent une contradiction. 1- Oxymore ou l’antithèse Procédé qui consiste à rapprocher deux termes dont les significations paraissent se contredire. Ex. : Un silence éloquent. Les filles d’aujourd’hui s’habillent nues.

JEAN 1 V 45 Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. 46 Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois.

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2- Ironie ou l’antiphrase Ecclésiaste 12 V1 Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t'appellera en jugement. 2 Bannis de ton cœur le chagrin, et éloigne le mal de ton corps; car la jeunesse et l'aurore sont vanité. 3 Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s'approchent où tu diras: Je n'y prends point de plaisir; 4 avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie, 3- Chiasme Placer en ordre inverse les segments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques. ( A BB A) Ex. Je jouais avec Juliette et avec lui; avec Alissa, je causais (Gide). A B B A Blanc bonnet, bonnet blanc le roi des vins, le vin des rois.

Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ..........................................................................................................................................................................................

IV-

LES FIGURES DE L’AMPLIFICATION

1- L’hyperbole Augmenter ou diminuer excessivement la vérité des choses pour qu'elle produise plus d'impression : un vacarme à réveiller les morts. Autres noms : emphase, exagération, charge, auxèse (Barthes). Exemple : Matthieu 5V29 Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. C’est une figure qui consiste à exagérer ou amplifier une idée ou un fait 57


pour produire une forte impression. « Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi… » (Matthieu 5 : 29). Par cette figure Jésus veut simplement montrer, sans sadisme, l’importance que nous devons attacher à la perfection. Il s’agit de considérer l’ampleur du sacrifice que nous devons faire pour assujettir nos membres à l’Esprit de Dieu. 2- L’anaphore C'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mot en début de phrase ou de vers. SERMON SUR LA MONTAGNE Les béatitudes Lc 6:20-26 ; Ps 34:12-20 ; Es 61:1-3 Matthieu 5 v 1 Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne; et, après qu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui. 2 Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit: 3 Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! 4 Heureux les affligés, car ils seront consolés! 5 Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre! 6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! 7 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde! 8 Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! 9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! 10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! 11 Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. 3- La gradation Des mots sont assemblés successivement de manière croissante ou décroissante 4- La répétition Le même mot est réécrit plusieurs fois. 5- Le pléonasme Il s'agit de l'emploi d'un terme superflu Exemple : monter en haut. Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... 58


.......................................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................... LES FIGURES D’ATTÉNUATION

V-

1- La litote Psaumes 102 v18 Il est attentif à la prière du misérable, Il ne dédaigne pas sa prière. Psaumes 51v19 Les sacrifices qui sont agréables O Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.

à

Dieu,

c'est

un

esprit

brisé:

2- L’euphémisme Daniel 5V6 Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.

VI-

LES FIGURES DE LA CONSTRUCTION 1- Le parallélisme

Cette figure reprend une structure syntaxique (exemple : partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner). On utilise une syntaxe semblable pour deux énoncés pour rythmer la phrase ou pour orner le discours Exemple : PSAUMES 136 1 Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours! 2 Louez le Dieu des dieux, Car sa miséricorde dure à toujours! 3 Louez le Seigneur des seigneurs, Car sa miséricorde dure à toujours! 4 Celui qui seul fait de grands prodiges, Car sa miséricorde dure à toujours! 5 Celui qui a fait les cieux avec intelligence, Car sa miséricorde dure à toujours! 6 Celui qui a étendu la terre sur les eaux, Car sa miséricorde dure à toujours! 2- L’ellipse

Ce mot signifie « omission ». On supprime des termes qui cependant peuvent se deviner. 3- L’asyndète

Elle consiste en une absence systématique d’outils de liaison (conjonctions ou adverbes) entre les groupes ou entre les propositions (ou même entre les phrases).

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4- L’interrogation oratoire (ou rhétorique)

L’interrogation, comme procédure oratoire, est une figure de rhétorique qui ressort du pathétique. On peut s’en servir pour exprimer toutes les passions vives, pour presser, convaincre, réduire et confondre l’adversaire. Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................

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LA LIAISON La liaison est un procédé consistant à prononcer la consonne finale d’un mot lorsque celui-ci est suivi d’un mot commençant par une voyelle ou un h muet. Il existe trois cas de liaison : I-

LA LIAISON OBLIGATOIRE

Déterminant (articles définis, articles indéfinis, adj. Possessifs, adj. Démonstratifs, adj. Numéraux, adj. Indéfinis)

+ adjectif + nom

Pronom

+ pronom + verbe

adjectif

+ nom

Verbe

+ pronom

Adverbe court Quand

+ nom + est-ce que

Quand

A la forme affirmative. Avec « Quand » pronom interrogatif, la liaison est impossible, sauf s’il y a « est-ce que »

Dans, chez, sans, en

+ déterminant + pronom + substantif

Les ultimes moments Les enfants Des amis Un ami Nos amis Leurs amis Ces amis D’autres amis Tu nous en parles Elles y vont Je les ai Les jeunes hommes (h muet) Allez-y Prennent-elles du café ? Bien équipé Quand est-ce que vous viendrez ? Quand ils viendront, nous serons loin.

dans une maison chez elle sans amis

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II-

LA LIAISON FACULTATIVE

Après le verbe « être »

+ nom + déterminant + adj. + préposition + verbe

Après un verbe au pluriel

C’est Emilie Ils ont un frère Je suis épanouie Elle était en panne Elles ont été malades Ils fleurissent en France. Ce serait aujourd’hui.

Après les conjonctions sauf « et »

III-

Mais aujourd’hui

LA LIAISON INTERDITE

1) après « et » : un homme et une femme 2) après un substantif au pluriel : les émeutes urbaines 3) devant un « h » aspiré : des héros 4) après un nom propre : Jésus est bon.

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LA VERSIFICATION

Texte support : chant de victoire N°234 Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous entendre, A répondre à notre cri ! Il connait nos défaillances, Nos chutes de chaque jour. Sévère en ses exigences, Il est riche en son amour. Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous comprendre Quand nous sommes en souci ! Disons-lui toutes nos craintes, Ouvrons-nous tout notre cœur, Bientôt ses paroles saintes Nous rendront le vrai bonheur. Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous défendre Quand nous presse l’ennemi ! Il nous suit dans la mêlée, Nous entoure de ses bras, Et c’est lui qui tient l’épée Qui décide des combats. Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous apprendre A vaincre en comptant sur lui ! S’il nous voit vrais et sincères A chercher la sainteté, Il écoute nos prières Et nous met en liberté. Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ ! Bientôt il viendra nous prendre Pour être au ciel avec lui. Suivons donc l’étroite voie En comptant sur son secours. Bientôt nous aurons la joie De vivre avec lui toujours !

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I-

LA STRUCTURE FORMELLE DU POEME

1- La strophe Elle correspond à un groupe de vers. C’est l’équivalent du paragraphe dans le domaine de la prose. Exemple : ce poème contient 5 strophes 2- Les vers En poésie classique, c’est le segment défini par le retour de certains sons et la régularité du nombre de syllabes constituant ce segment. Le vers classique est donc rigide. En revanche, le vers libre se soustrait de toutes ces contraintes de régularité du nombre de syllabes. Dans tous les cas, il se présente comme la ligne de chaque poème. Exemple : ce poème contient 40 vers. La dénomination des vers La poésie française comporte un certain nombre de vers différents parmi lesquels des vers de : - Une syllabe ou monosyllabe : Exemple : on voit des commis Mis Comme des princes. Victor Hugo -

Deux syllabes ou dissyllabes : Trois syllabes ou trisyllabes Quatre syllabes ou quadrisyllabes Cinq syllabes ou pentasyllabes Six syllabes ou hexasyllabes Sept syllabes ou heptasyllabes Huit syllabes ou octosyllabes Neuf syllabes ou ennéasyllabe Dix syllabes ou décasyllabes, vers assez rares Onze syllabes ou hendécasyllabes Douze syllabes ou alexandrins II-

LES RIMES

La rime est un élément sonore qui ponctue la fin de plusieurs vers. Nous allons étudier trois : 1- Les rimes plates ou suivies AA BB Exemple : chant de victoire N°34 2- Les rimes embrassées ABBA Exemple : chant de victoire N° 3 3- Les rimes croisées ABAB Exemple : chant N°5 64


Quel/ a/mi/ fi/dè/le/ et/ ten/dre 9 pieds Nous/ a/vons/ en/ Jé/sus/-Christ, 7 pieds Tou/jours/ prêt/ à/ nous/ en/ten/dre, 8 pieds A/ ré/pon/dre/ à/ no/tre/ cri ! 8 pieds Il/ con/nait/ nos/ dé/fa/illan/ces, 8 pieds Nos/ chu/tes/ de/ cha/que/ jour. 7 pieds Sé/vè/re/ en/ ses/ e/xi/gen/ces, 9 pieds Il /est/ ri/che/ en/ son/ a/mour. 8 pieds

Quel/ a/mi/ fi/dè/le/ et/ ten/dre 9 pieds Nous/ a/vons/ en/ Jé/sus/-Christ, 7 pieds Tou/jours/ prêt/ à/ nous/ com/pren/dre 8 pieds Quand/ nous/ som/mes/ en/ sou/ci ! 7 pieds Di/sons/-lui/ tou/tes/ nos/ crain/tes, 8 pieds Ou/vrons/-nous/ tout/ no/tre/ cœur, 7 pieds Bi /en/tôt/ ses/ pa/ro/les/ sain/tes 9 pieds Nous/ ren/dront/ le/ vrai/ bon/heur. 7 pieds

Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................

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LES TONALITES LITTERAIRES

La tonalité est l’impression qui se dégage à la lecture d’un texte. On en dénombre plusieurs.

TONALITES

LYRIQUE

PATHETIQUE

REALISTE

IRONIQUE

BUT ET EFFET DE SENS Expression des sentiments (douleur, regret, joie, peine…) ; épanchement, exaltation. Le lyrisme est l’expression poétique des sentiments personnels. A l’origine, c’est le chant que le poète accompagne de sa lyre. Inspire au lecteur une forte émotion de pitié, de la compassion. Cherche à émouvoir le lecteur ou le spectateur par des situations ou des discours marqués par la passion, la souffrance, la difficulté de vivre. -« pathos » : passion, émotion ; -cherche à provoquer l’émotion du lecteur (compassion, pitié) par des discours ou des situations marquées par la passion, la souffrance. Représentation objective du réel sans embellissement. Vise un souci de précision, d’authenticité et de crédibilité avec la recherche d’un effet esthétique. Effet de décalage créé par le fait que celui qui parle pense en réalité le contraire de ce qu’il dit, donne de

MOYENS STYLISTIQUES OU SUPPORTS PROCEDES D’ECRITURE -marque de la 1ère Textes poétiques personne ; autres -champs lexicaux des sentiments ; -ponctuation expressive (points de suspension, d’exclamation…) ; -images poétiques…

et

-champ lexical de la Textes poétiques, douleur ; romanesques, -détails réalistes ; théâtraux… -métaphores, comparaisons bien choisies ; -exclamations, interjections. -le spectacle et le lexique des émotions (douleur, terreur, pitié), les rythmes brisés, les interjections sont des signes du pathétique.

-vocabulaire du réel ; Tout texte -passage descriptif détaillé et vraisemblable. -images familières, effet de réel, description minutieuse.

-antiphrase ; -juxtaposition surprenantes ; -hyperboles, accumulations,

Textes de dénonciation et autres

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TRAGIQUE

FANTASTIQUE

DRAMATIQUE

l’importance au banal et banalise le sérieux. Vise à faire entendre le contraire de ce que l’on dit, dans le but de critiquer ou de faire rire. Mise en évidence de la situation de victime d’un être face à des forces qui le dépassent et l’écrasent ; ce qui suscite la pitié et la terreur. Présente une situation désespérée, sans issue. Le texte tragique présente des héros aux prises avec leurs passions qui les entrainent fatalement vers la mort sans qu’ils puissent échapper au destin imposé par les dieux ou des forces supérieures.

antiphrases, -des procédés qui créeent un écart

Les faits sont à la limite du rationnel et de l’irrationnel avec une forte présence du surnaturel

-personnification ; Les contes et autres -métaphores ; -comparaisons ; -champ lexical de la peur et de l’incertitude, gradation, exclamation, thèmes et images de la nuit, la mort et l’au-delà, verbes de perception -enchainement de Théâtre, roman, nombreuses actions ; épopée -rythme fait de tension et d’accélération ; -coups de théâtre ou revirements(péripéties).

-« drama » : action -caractérise une action tendue, des événements violents qui se succèdent sans laisser au lecteur de repit.

-champ lexicaux de la Textes fatalité de la mort; romans -langage soutenu ; -exclamations, interjections ; -enchaînemnt inéluctable fatal, conduisant le plus souvent à la mort.

théâtraux,

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COMIQUE

PARODIQUE

SATIRIQUE

EPIQUE

ORATOIRE

-vise à provoquer le rire ou l’amusement ; -a une fonction de libération ou une fonction critique en rendant ridicules des travers humains ou en remettant en cause le sérieux d’un sujet, de certains aspects de la réalité ; -permet d’établir une distance avec le thème abordé dont il dévoile les caractères absurdes, ridicules ou étranges ; -crée chez le lecteur un certain sentiment de supériorité. -imite un style, un discours, un genre littéraire, en exagérant les procédés, voire les artifices de ceux-ci ; -caricature un vice, un ridicule, une situation, une pensée. -tonalité empruntée au genre de l’épopée qui célèbre qui célèbre les exploits d’un héros sublime ; -traduit le dépassement des êtres, raconte des aventures extraordinaires célébrant la bravoure d’un héros, ses actes héroïques, surhumains pour le bien d’une communauté -cherche à convaincre, persuader de la validité d’une thèse, d’une analyse, en communiquant un certain enthousiasme et en frappant le public ou le lecteur.

-exagération des traits, des Théâtre situations, des gestes parfois jusqu’à la cricature ; -comique de mots, de sonorités(jargons, calembours, quiproquos, répétitions, noms inventés ou déformés) ; -énumérations, comparaisons amusantes ; -langage souvent familier.

-épopée, amplifications(hyperboles, théâtre superlatifs, gradations) ; -abondance de verbes d’action ; -rythme croissant ou accumulatif ; -emploi du pluriel ou du singulier collectif ; -intervention du merveilleux (surnaturel accepté).

-apostrophe ; Discours, -questions rhétoriques ; argumentatifs -anaphores, accumulations, gradations ; -comparaisons marquantes, métaphores visuelles ; -rythme ample ; -recours à la maxime, aux citations ;

roman,

textes

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-emploi de je, nous, vous, impératifs.

POLEMIQUE

IRONIQUE

-au sens étymologique : « relatif à la guerre » ; -apparait dans des textes argumentatifs délibérément agressifs qui visent à attaquer violement la thèse de l’adversaire. -permet de critiquer ou de tourner en dérision un point de vue ou un adversaire.

-lexique critique, Textes argumentatifs dépréciatif, voire injurieux ; -questions rhétoriques ; -emphase (anaphores, accumulations, gradations, hyperboles, répétitions) ; -métaphores, comparaisons. -antiphrases ; Textes polémiques ou -oppositions ; dénonciateurs -citations (le lexique de l’adversaire est utilisé et distancié par des hyperboles, des euphémismes, des périphrases)

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LA COMMUNICATION La communication est une situation d’échange de données, d’informations entre deux ou plusieurs individus appelés interlocuteurs. Il s’agit, en fait, d’un échange de propos, de signes ou d’informations. Cela suppose que l’on sait s’exprimer, écouter et voir. I-

LES TYPES DE COMMUNICATION

Il existe diverses manières de communiquer : la communication non verbale et la communication verbale. 1- La communication non verbale Elle indique la transmission d’informations par des moyens autres que des signes oraux ou parlés. a- Les signes non verbaux -

L’indice : il s’agit d’une marque qui traduit un message. Il peut être un son, une couleur, une forme, un objet. Exemple : un générique peut être la marque du début d’une émission télévisée.

-

Le signal : il s’agit d’un signe conventionnel produit pour communiquer une information. Il peut s’agir de drapeaux, de feux de circulation, des galons d’un soldat, d’un corps habillé… Exemple : le drapeau rouge signale un danger ; Les feux tricolores : le vert signale la reprise de la circulation.

-

Le symbole : il s’agit d’un signe produit dans une intention de communication, mais en même temps, il y a un rapport de ressemblance avec la réalité sur laquelle porte l’information. Exemple : l’image de l’épée est le symbole de la guerre ; La colombe symbolise la paix. N.B. : L’interprétation des symboles et des signaux dépend de la culture à laquelle ils appartiennent.

b- Les signes para verbaux Ce sont des signes qui sont à « coté » du verbe ou plus précisément ceux qui accompagnent la parole pour plus d’expressivité du message. Il s’agit notamment de tics, de regards, de déplacements dans l’espace (au cours d’échanges), de signes iconographiques (dessins, photos, images fixes ou mobiles…). Exemple : le fait d’approuver une idée en hochant la tête de bas en haut. 2- La communication verbale Ici, l’échange d’informations se fait par des signes verbaux. Deux aspects peuvent être présentés : 70


a- La communication parlée C’est l’échange de messages à travers la forme orale du langage humain. Exemple : la conversation courante, le discours public, le journal parlé, la conférence, le débat… b- La communication écrite C’est la transmission d’informations sous la forme de signes graphiques (écriture). Exemple : la lettre, le livre, la notice d’emploi, la presse écrite…

II-

LES FACTEURS DE LA COMMUNICATION

La transmission de tout message fait intervenir selon Roman Jakobson six facteurs que sont l’émetteur, le récepteur, le message, le référent, le canal et le code. Message Référent ÉMETTEUR

Canal

RÉCEPTEUR

Code

1- L’émetteur Il est aussi appelé locuteur ou encore destinateur. Il s’agit de celui qui envoie le message. 2- Le récepteur Il est aussi appelé allocutaire ou encore destinataire. Il s’agit de celui qui reçoit le message. 3- Le référent Il s’agit du sujet abordé dans le message. Il s’agit du contenu du message, de l’information. 4- Le canal Il met en évidence le moyen de transmission : voix humaine, télévision… 5- Le code Il s’agit de la langue utilisée, l’image, le geste… 6- Le message Il porte sur la forme de l’information transmise. C’est le langage considéré dans son signifiant, dans sa valeur rythmique, sonore ou visuelle. III-

LES FONCTIONS DU LANGAGE (à étudier dans un prochain cours)

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Évaluation .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................... .........................................................................................................................................................................................

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CORRECTION (exercices pages 20-21) Exercice 1 : Inventez, pour chaque cas, une phrase où le présent de ‘indicatif marquera : 1° un fait habituel ; 20 un fait situé dans un passé récent ; 3° un fait situé dans un futur proche ; 4° un fait futur, conséquence infaillible d’un autre ; 5° un « présent historique » ; 6° un futur après « si » 1. Mon père fume la pipe – 2. Oui, il est là : je sors de chez lui – 3. Je descends au prochain arrêt. – 4. Fais bien attention ! une seconde de distraction et c’est l’accident ! – 5. La soirée était animée ; tout à coup la lumière s’éteint ! – 6. S’il fait beau demain, nous irons à la pêche Exercice 2 : Expliquez la valeur du présent. 1. Le Canada produit beaucoup de blé.[ fait permanent] – 2. Courage ! dans une heure, nous sommes hors de danger ! [fait situé dans un futur proche] – 3. Mon père ne pourra vous recevoir : il sort à l’instant. [ fait situé dans un passé récent ] – 4. A l’oeuvre on connaît l’artisan (La Fontaine) [fait habituel] – 5. Mais hier il m’aborde [présent historique] et, me serrant la main ; Ah ! Monsieur, m’a-t-il dit, je vous attends demain [fait situé dans un futur proche] (Boileau) – 6. Si vous travaillez bien, vous réussirez l’examen [fait futur après un « si » conditionnel]. – 7. Un seul faux pas, et tu tombes dans le précipice [fait futur conséquence infaillible du faux pas] ! Exercice 3 : Expliquez la valeur de l’imparfait de l’indicatif. 1. Le rat de ville et le rat des champs se régalaient [action en partie accomplie mais non achevée] ; tout à coup ils entendirent du bruit à la porte de la salle. – 2. Un malheureux appelait [fait habituel] tous les jours la Mort à son secours. – 3. Nous achevions [passé récent] à peine notre promenade qu’il se mit à pleuvoir. – 4. Je venais [action présente qu’on rejette dans le passé] vous demander la place du premier moutardier qui vient de mourir. (A. Daudet) - 5. Une terrible nouvelle circula : dans quelques heures, Annibal entrait [futur prochain] dans la ville. – 6. Si vous aviez ajouté un mot, il vous renvoyait.[ conséquence infaillible d’un fait passé qui ne produit], – 7. En pleine prospérité, au moment même de sa plus haute gloire, brusquement il mourait [fait qui a eu lieu à un moment précis du passé]. – 8. Quand son fils était [fait habituel] là, elle s’habillait [fait habituel] avec recherche. (A. Chamson) 12 Exercice 4 : Justifiez l’emploi du passé simple et du passé composé. 1. Quand l’hiver arriva [fait passé dont le déroulement a pris fin, et sans contact avec le présent], la cigale alla fait passé dont le déroulement a pris fin, et sans contact avec le présent],crier famine chez la fourmi. – 2. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.[vérité générale] (Boileau) – 3. Attendez-moi : dans quelques minutes, j’ai fini ma besogne.[valeur du futur antérieur] – 4. C’est par le travail que l’homme a dompté [fait passé, achevé et relié au présent] les forces aveugles de la nature. – 5. Hélas ! on voit que de tout temps les petits ont pâti des sottises des grands. (La Fontaine) – 6. Quand j’ai fait [fait habituel] une faute d’orthographe, je la corrige. – 7. Si, dans huit jours, vous avez pris une décision [valeur du futur antérieur, après « si »], veuillez m’en informer. – 8. Souvenez-vous bien Qu’un dîner réchauffé ne valut jamais rien.[vérité générale] (Boileau) Exercice 5 : Justifie l’emploi du passé antérieur et du plus-que-parfait. 1. Quand l’orateur eut obtenu le silence [fait entièrement achevé au moment où l’orateur a commencé à parler], il commença, son discours. – 2. Quand ils eurent fini [fait entièrement achevé au moment où l’orateur a commencé à parler] de clore et de murer, on mit l’aïeul au centre en une tour de pierre. (Hugo) – 3. Bonjour Monsieur. J’étais entré [valeur du passé composé ; le fait est rejeter dans le passé] pour vous apporter ma facture. – 4. Si l’on avait 73


dit [fait situé dans le passé, après « si »] à nos arrière-grands-pères qu’on atterrirait sur la Lune. Ils ne l’auraient pas cru. – 5. Ah ! si vous m’aviez averti [fait situé dans le passé, après « si »], j’aurais pris mes précautions. – 6. J’avais donc mon petit coin de jardin à cultiver ; en une demi-heure, j’eus bêché mon terrain.[action passé faite rapidement] – 7. Quand il avait fini [fait habituel] son tour d’horizon, chaque fois il haussait les épaules et se remettait en marche. Exercice 6 : Expliquez la valeur des divers temps futur. 1. L’âge mûrira [fait à venir] votre jugement. – 2. En commençant cette causerie, je réclamerai votre indulgence.[fait présent, présenté, par politesse, comme futur] – 3. Tu mesureras [souhait dont on atténue le caractère impératif] tous les gestes et tu retiendras [souhait dont on atténue le caractère impératif] beaucoup de tes élans. ( G. Duhamel) – 4. On sera ridicule[fait présent contre lequel on s’indigne en le considérant comme prolongé dans le futur], et je n’oserai rire ! [fait présent contre lequel on s’indigne en le considérant comme prolongé dans le futur] (Boileau) – 5. On frappe : ce sera [fait présent simplement probable] sans doute la voisine. – 6. Je t’avais écrit que je partirais [futur du passé] de bonne heure ; j’arrive un peu tard : tu me pardonneras.[prière dont on atténue le caractère impératif] – 7. En te quittant ce matin, je me suis dit que tu aurais terminé [futur antérieur du passé] le travail avant midi. – 8. Ah ! mon pauvre ami ! le funeste incendie ! en quelques heures tu auras vu périr [fait passé, placé en imagination, dans l’avenir ; nuance 13 de compassion] le fruit de plusieurs années de travail. – 9. J’aurai laissé [fait passé, placé en imagination, dans l’avenir ; supposition] mes lunettes en haut. Courez vite me les chercher. – 10. Le bien d’autrui tu ne prendras.[ ordre dont on renforce le caractère impératif]

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BIBLIOGRAPHIE I-

BIBLES

II-

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WEBOGRAPHIE -

http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/index-figures.php;

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