Portfolio d'architecture Alina TATARU by Alina Tataru

portfolio dâ&#x20AC;&#x2122;architecture

l e s f r i g o s centre d’art contemporain

restauration de l’église de dealu frumos

reconversion d e l ’ i c r t o u l o u s e

restructuration du chu de n a n c y

réhabilitation d e l ’ e n s p a r i s

centre ophtalmo p a r i s n o r d lariboisière

aménagement i l ô t s a i n t a n t o i n e

réhabilitation immeuble ca châteauroux

plan de la zac rive gauche

1980

1995

2000

Le bâtiment des Frigos est très connu parmi les parisiens grâce à sa silhouette pesante qui se dresse dans le 13e arrondissement des quais de la Seine. Figé dans le passé, le bâtiment apparaît comme un objet hors contexte, loin de l’architecture épuré des bâtiments qui l’entourent. Le bâtiment a été érigé en 1921 par la Compagnie des Chemins de Fer Paris-Orléans et il était utilisé pour y décharger et entreposer des aliments frais qui étaient censés d’être transportés et vendus aux Halles. Dominé par un château d’eau, la construction est composée de deux bâtiments placés en forme de L. Un corps de bâtiment loge des chambres de réfrigération, l’autre, avec une architecture plus précieuse, abrite des bureaux. La démolition des Halles de Paris, dans les années 60, entraine l’arrêt des activités de l’entrepôt frigorifique. Le site est déserté et abandonné pour une quinzaine d’années, mais dans les années 80, un groupe de jeunes artistes, la plupart d’entre eux des musiciens de jazz, s’installe dans le bâtiment afin de l’utiliser à des buts artistiques. A partir de ce moment-là, le bâtiment, qui a été baptisé familièrement « Les Frigos », devient un lieu de production et création artistique. Des artistes venant de domaines très variés, des peintres et sculpteurs, aux acteurs et danseurs, transforment le lieu en espace pluridisciplinaire. A partir de 1995, la Ville a mené un projet complexe de reconstruction pour cette partie de la ville, ancienne zone industrielle et ferroviaire. Le projet d’urbanisme a commencé avec la construction de la Bibliothèque Nationale, quelques dizaines de mètres plus loin de l’entrepôt. Le bâtiment des Frigos se trouve aujourd’hui dans un contexte totalement diffèrent. Des immeubles de logements ou de bureaux, avec une architecture froide et cartésienne, s’est élevée petit à petit autour du bâtiment, repoussant les limites de la parcelle. Malheureusement le bâtiment des Frigos n’a pas reçu la même attention que son quartier.

1921

1995

2011

vue sur la rue tolbiac

Malgré ça, le site s’affirme comme le centre artistique et culturel de la zone et qui, avec l’Université Paris VII, installé dans les bâtiments réhabilités des Grands Moulins de Paris, formera le pôle d’animation du quartier. Afin de devenir un vrai point de focalisation culturelle et un moteur social pour les habitants, les Frigos doivent agrandir leur domaine d’activités et développer des fonctions accueillantes du public. Les nouvelles fonctions rajoutées aux ateliers artistiques seront un support pour l’expression des arts créatifs, des artistes provenant ou pas du centre. L’ancien bâtiment continuera à abriter dans ses niveaux supérieurs des ateliers pour les artistes. Cette partie ne sera pas restructurée par le projet, mais restera une partie privée dédiée aux artistes, ouverte à l’évolution, où chaque utilisateur pourra définir son espace, dans la même manière qu’aujourd’hui. Un aspect important dans la démarche du projet consiste dans les différences de niveau entre la rue actuelle et le terrain naturel sur lequel le bâtiment est construit. Le caractère de chaque espace extérieur est défini en relation avec sa localisation dans le tissu urbain et avec les fonctions dont il communique. Le bardage en acier Corten de la façade met en évidence l’atmosphère austère, industrielle du bâtiment, en contraste avec l’architecture qui l’entoure. La conception de la nouvelle architecture comme un relief qui relie la rue avec l’espace public du site crée un espace dynamique où l’utilisateur est soumis en permanence à des nouvelles perceptions. Le bâtiment est donc enrichi avec des nouvelles valeurs esthétiques et fonctionnelles.

façade sud

façade nord

coupe bb

coupe sur l’auditorium

plan du sous-sol

plan du res-de-chausée

faรงade est

faรงade ouest

coupe aa

plan du niveau 5

plan du niveau 1

plan du niveau 2

détail technique 1 vue sur le patio

détail technique 2

vue de la rue les frigos

restauration de l’église de dealu-frumos programme | étude préliminaire pour la restauration de l’ensemble fortifié de l’église de dealu frumos emplacement | dealu frumos, département de sibiu, roumanie studio | conservation et restauration du patrimoine coordonateur | conf.dr. kazmer kovacs année | 2009

Le but du projet est d’implémenter une étude préliminaire nécessaire aux travaux de restauration de l’église fortifié de Dealu Frumos. L’ensemble historique, qui date du 13e siècle a souffert beaucoup de modifications à travers les années, altérations ou additions, mais aussi beaucoup de dommages. L’étude se concentre sur trois sujets spécifiques : l’état des murs d’enceinte qui se sont beaucoup détériorés à travers les siècles, la disparition des nefs collatérales de l’église et le portal original d’entrée, le chemin de ronde et les escaliers qui menaient à ce niveau permettant l’accès en partie supérieure du mur d’enceinte. En plus, le projet de restauration de l’enceinte a été conçu pour prendre en compte toutes les étapes dont l’ensemble est passé à travers l’histoire (des éléments disparus, le niveau modifié du terrain naturel, des changements de pavement). Après une recherche minutieuse, sur l’histoire du monument et sur d’autres exemples de restauration contemporaine, la solution propose à améliorer l’état des bâtiments par des interventions non-intrusives qui préservent les preuves des différentes couches historiques qui se sont superposés sur le monument. Nous avons eu néanmoins une intention claire de marquer la différence entre les éléments de qualité existants et ceux qui ne méritent pas une conservation. Toutes les additions du projet ont été faites dans l’esprit de l’architecture contemporaine pour éviter toute confusion dans la chronologie des interventions et pour ne pas nuire aux autres phases de construction dans l’histoire du monument.

façade nord

1 - allées pavées avec pierre de tailles differentes et pelouse 2 - mise en évidence du mur du sud de l’ancienne enceinte (1520) avec un dallage de brique 3 - mise en évidence l’abside disparue qui abritait l’autel (1500) avec un dallage de brique 4 - mise en évidence du mur du nord de l’ancienne enceinte (1647) avec un dallage de brique 5 - démolition des bâtiments du 20e siècle qui n’avaient pas d’importance historique 6 - escalier en métal+bois pour accèder à la Tour Nord 7 - escalier en métal+bois pour accèder aux noveaux supérieurs de l’aile Nord 8 - escalier en métal+bois pour accèder à la Tour Nord-Ouest et une gallery qui suit la trace de l’ancien chemin de ronde qui menait à la tour Sud-Ouest

détail technique de l’escalier

plan de masse

9 - excavations de tarre pour descendre le niveau du terrain de 1,5m pour arriver au niveau du 17e siècle 10 - dallage de pierre 11 - si à la fin de excavations, les fondations de la nef collaterale seront decouvertes, il y aura un processus de conservation ; sinon leur trace sera indiquée par un dallage de brique 12 - les anciens arcs qui faisaient la connection avec la nef collaterale qui manquent seront decouvertes d’enduit; devant, des panneaux de verre inscriptionnés avec l’histoire de l’église seront mis en place 13 - l’acces à la tour ouest de l’église sera marqué par la pierre apparente du mur et par l’emplacement à une distance de 1,5m d’une installation en métal et verre sérigraphié qui projetera la reconstruction de l’image de l’ancien portail 14 - l’enduit sur les murs d’enceinte, sera refait selon des méthodes traditionnellesà l’intérieur et à l’extérieur

coupe transversale avec indication des opérations

installation pour le portail

ĂŠcrans en verre pour les arcs de la nef collateralle

analyse de la rĂŠglementation urbaine

analyse géométrique

Le projet de santé publique fait partie d’un programme ambitieux dont le but est de transformer l’hôpital La Grave en véritable pôle culturel de la ville de Toulouse. Le site de l’hôpital La Grave sera le sujet d’une transformation radicale qui rassemblera, dans une première phase, tous les services de santé publique éparpillés à travers la ville dans le bâtiment inutilisé de l’Institut Claudius Régaud. Dans une deuxième phase, l’ensemble des bâtiments de La Grave sera le sujet d’une reconversion et abriteront des programmes culturels et de loisir (un restaurant, une école de danse etc.). Le nouvel hôpital de santé publique, l’ancien bâtiment ICR, deviendra un catalyseur d’urbanité, donc il est nécessaire d’ouvrir le site vers le quartier. Le but de la première phase du projet est d’analyser l’organisation du bâtiment en termes de fonctionnalité : accès, flux, sectorisation, identification des zones qui peuvent fonctionner indépendamment et les surfaces valorisables. L’évaluation du bâtiment ICR se fait en fonction de la qualité architecturale, liens fonctionnels, typologies, surfaces utiles, état, afin de définir le potentiel de reconversion.

L’étude a identifié le programme capacitaire cible, qui prend en compte les recommandations nationales. Il a été validé dans sa forme actuelle en octobre 2011. Deux familles de scénarios d’implémentation ont été étudiées avec le but de réduire les couts de maintenance de l’hôpital. Le centre hospitalier fonctionne sur deux sites différents : l’Hôpital Central de Nancy et l’hôpital Brabois. Les deux scenarios visent à regrouper les activités dispersés de l’hôpital dans une structure qui abritera des services médicales comme médecine, chirurgie, pédiatrie et gériatrie. Deux solutions architecturales et urbaines ont été étudiées : La construction d’un nouveau bâtiment, de médecine et chirurgie, incluant aussi les urgences et le support technique. Ce bâtiment sera placé à l’arrière du site et absorbera toute l’activité de l’actuel bâtiment qui sera ensuite démoli ou vendu ; Restructuration et réhabilitation du bâtiment Brabois Adultes dans la logique de la réutilisation et revitalisation du patrimoine des années 60 dans une approche intelligente et évolutive Les patients chroniques et les malades Alzheimer seront maintenus à l’hôpital Central. Les deux scénarios visent la création d’un centre de chirurgie ambulatoire dans le Centre-Ville, mais l’activité conventionnelle et l’ambulatoire de pédiatrie restent implantés à Brabois.

h么pital brabois _ sc茅nario 1

h么pital brabois _ sc茅nario 2

h么pital brabois _ sc茅nario 1

h么pital brabois _ sc茅nario 2

h么pital brabois _ sc茅nario 1 _ interventions

h么pital brabois _ sc茅nario 2 _ interventions

h么pital central nancy _ interventions

détails techniques des menuiseries pour le b’âtiment lhomond

site

intègre

des

laboratoires

recherche

enseignement

pour

les

départements

Physique,

Chimie

Terre-Atmosphère-Océan. Le projet répond à la problématique : comment perpétuer la recherche de haut niveau au centre de Paris, dans le contexte du patrimoine des années 30 ? Pour l’amélioration de la performance technique des bâtiments Erasme et Lhomond, la mise aux normes règlementaires en terme de planification, sécurité incendie et accessibilité est réalisée. Optimisation des flux : L’accès principal dans le bâtiment sera déplacé sur la rue Lhomond. Un accès sera dédié aux livraisons logistiques et aux pompiers. Les flux logistique, stockage et déchets seront traité comme des process qui répondent mieux aux normes et interagissent avec l’environnement urbain La création d’un comble technique évolutif sur l’aile Erasme génère des espaces techniques pour gérer l’irrigation technique verticale, mais aussi pour loger des laboratoires pour le département TAO. Cette nouvelle toiture apporte de la valeur en termes d’architecture et se connecte à la toiture de l’aile Lhomond afin de créer une continuité de matière.

plan du 3e ĂŠtage _ bĂ˘timent lhomond

coupe transversale sur le toit _ bĂ˘timent lhomond

façade sur rue du bâtiment erasme

façade sur rue du bâtiment lhomond

plan du rez-de-chausée _ démolitions

plan du rez-de-chausée

plan du 1er étage

détails de menuiserie

L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris veut réhabiliter et installer dans les bâtiments existants de l’hôpital Lariboisière, le Centre Ophtalmologique Paris Nord. Le centre aura une double activité : chirurgie ambulatoire et consultations ophtalmologiques surtout pour les problèmes liées à la cataracte et à la rétine. Le centre sera installé dans deux pavillons existants, Pavillon A (Pierre Laurent) et le pavillon qui juxtapose le bâtiment Biophysique. Le Pavillon A construit en 1854, forme l’aile gauche de la façade principale de l’Hôpital Lariboisière, sur la rue Ambroise Paré, étant classée monument historique pour sa façade et sa toiture, par un décret de 1975. Afin de faciliter l’accès, les fonctions d’accueil, de consultations, ainsi que la zone de bureaux, sont localisés au rez-de-chaussée du Centre, afin de séparer les flux visiteurs. L’opération vise aussi la création d’un niveau supplémentaire dans le pavillon historique qui bénéficie d’une grande hauteur sous le toit. Ce nouveau plateau recevra le service de chirurgie ambulatoire.

détails pour la façade arrière

coupe_démolitions

dĂŠtails pour la toiture

coupe_interventions

Le projet du nouvel EHPAD de 325 lits s’inscrit au sud de Lille sur la partie Ouest de l’Ilot Saint-Antoine bordé au nord par le Boulevard Victor Hugo, au sud par le Boulevard de Strasbourg. Il est le résultat du regroupement sur un site unique des EHPAD « Marguerite Yourcenar » et « Notre Dame d’Espérance ». Le projet a nécessité la démolition des bâtiments existants. La nouvelle construction sera neuve mais conserve quelques éléments du patrimoine architectural et urbain au titre de la mémoire du lieu et de sa symbolique : - Le pavillon d’entrée, - Le jardin ouvert sur la rue, - La façade principale de l’établissement d’origine, lieu d’accueil de personnes âgées. Le nouveau bâtiment vient se blottir derrière la façade principale existante et met en scène l’espace historique ouvert sur le boulevard Victor Hugo. ‐ Le pavillon d’entrée dominé par la statue de Saint-Antoine de Padoue est conservé et restauré ‐ Les façades autour du jardin d’entrée sont partiellement conservées pour mettre en valeur le jardin et sa forme triangulaire ouverte sur la rue. On respectera le caractère historique et patrimonial du boulevard Victor Hugo en conservant et en rénovant la clôture en place. ‐ L’entrée principale existante est reconduite et devient l’entrée principale du nouvel EHPAD, elle ouvre sur un volume de RDC dédié à l’accueil. L’ensemble en briques de la façade sera restauré. - la façade principale : La construction des étages supérieurs forme un léger retrait avec la façade d’origine et souligne les lignes verticales des ouvertures dans la façade brique. Ces niveaux sont habillés de zinc à joint debout, le niveau 3 reproduit ainsi avec ce matériau la tonalité sombre de la toiture existante pour reconstruite sa figure.

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La Caisse Régionale du Crédit Agricole Centre Ouest a décidé de procéder à la restructuration lourde de l’actuel siège du Crédit Agricole de Châteauroux. Deux problématiques sont posées dans le cadre du réemploi d’un bâtiment construit dans les années 70 et vieillissant pour accueillir le futur siège régional du Crédit Agricole Centre Ouest : - Les capacités d’un bâtiment datant de cette époque pour accueillir les fonctions du futur siège pour les 40 prochaines années à venir. - Les conditions d’intervention sur un bâtiment moderne, emblématique de la ville et de toute une époque. C'est avec une double logique d'optimisation et de performance couplée avec le respect de l'esprit du bâtiment d'origine qu'ont été conçues les futures façades du Crédit Agricole Centre Ouest. Notre proposition profite du besoin d'une protection solaire sur trois façades afin de proposer une nouvelle écriture qui incarnera l'image architecturale forte digne du siège. Pour répondre à la nécessité d’une protection solaire, nous proposons de réutiliser le vitrage émaillé ainsi que l'écriture verticale des façades rideaux actuelles. Ce premier plan, constitué de lames verticales de 30 cm de profondeur en vitrage émaillé de trois nuances allant du gris très clair à un bleu moyen, incarnera la nouvelle image du Crédit Agricole Centre Ouest. Ce dispositif alliant protections verticales et casquettes horizontales supportant les lames en Emalit représente le système le plus performant afin de répondre aux orientations doubles du bâtiment

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