LIFE BRIDGE : Entre lieu et milieu vers un meilleur vécu estudiantin

SOMMAIRE INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………. 4 PROBLEMATIQUE…………………………………………………………………………………………… 6 METHODOLOGIE D’APPROCHE……………………………………………………………………. 7 PREMIERE PARTIE

L’ESPACE UNIVERSITAIRE ENTRE VECU ET ARCHITECTURE AFFECTIVE I – l’espace universitaire…………………………………………………………………… 8 1.1 Qu’est-ce qu’un espace universitaire ?............................................................ 8 1.2 Développement de l’espace universitaire a travers le monde et en Tunisie……. 8 1.3 Campus Lyon Tech La Doua : un campus Vivant pour un meilleur quotidien des usagers..15 1.3 Campus Montpellier : Un campus habité pour une ville sensorielle ..…………… 22 1.4 Campus el Manar : les carences d’un campus en Tunisie ……………………………..25

II - Le vécu ……………………………………………………………………………………….28 1.1 Qu’est-ce qu’un vécu ?.................................................................................28 1.2 Le vécu estudiantin ……………………………………………………………………………………28 1.2.1 L’espace vécu des étudiants : les différentes activités ……………………………………29 1.2.2 L’appropriation de l’espace : génératrice de vécu ……………………………………….31 1.3 Synthèse ……………………………………………………………………………………………………31

III – Entre lieu et milieu : vers une architecture affective …………………….32 1. La perception sensorielle de l’espace ………………………………………………………….32 1.1 Les éléments de la sensorialité par rapport à l'espace …………………………………..33 1.2 Conclusion ……………………………………………………………………………………………………35 2. Le lieu ……………………………………………………………………………………………………………36 2.1 La découverte et l’appréhension d’un lieu ……………………………………………………36 2.2 Matière et texture ……………………………………………………………………………………… 37

1 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

2.3 Echelle et proportions …………………………………………………………………………………38 2.4 Volume : entre le jeu de plein vide ……………………………………………………………….39 2.5 Environnent immédiat ………………………………………………………………………………...40 2.6 Conclusion ……………………………………………………………………………………………..…...41 3. Le Milieu ……………………………………………………………………………………………………….42 3.1 L’ambiance architecturale …………………………………………………………………………...43 3.2 Dualité Lumière/Ombre ………………………………………………………………………….……44 3.3 Entre sérénité et Douceur ……………………………………………………………………….……45 3.4 Le dialogue intérieur / extérieur …………………………………………………………….……..46 3.5 Scénographie spatiale …………………………………………………………………………….…….47 3.6 Conclusion …………………………………………………………………………………………….…….48 4. Synthèse : ente lieu et milieu ……………………………………………………………….…………49 4. Peter Zumthor : l’expérience sensorielle ………………………………………….……………..50 5. Tadao Ando : Entre homme et nature …………………………………………….………………60 IV - Synthèse générale ……………………………………………………………………….………………70 4.2 Concepts retenus ………………………………………………………………………………………...71 4.3 Programmation ……………………………………………………………………………………………74

DEUXIEME PARTIE

APPROCHE CONCEPTUELLE 1. Analyse du site ……………………………………………………………………………………………….76 2. Programme ……………………………………………………………………………………………………82 3. Projet d’inspiration : 24.7 habitable bridge Séville …………………………………………..82 4. Concepts et Parti architectural ……………………………………………………………………….86 Bibliographie …………………………………………………………………………………………………….95 Table de figures ………………………………………………………………………………………………..96

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« La construction c’est fait pour tenir et l’architecture pour émouvoir » Le Corbusier « Deux en harmonie surpassent un en perfection » Proverbe Japonais

Introduction Que perçoit-on ? Qu’exprime-t-on ? Que réalise-t-on ? C’est ainsi que s’associent les questions sur les aspects substantiels de la perception. L’architecture est -elle liée à une enveloppe physique ou peut-elle transcender les limites de la forme et s’aventurer dans la perception émotionnelle.

Quelle essence pourrait émaner d’une architecture qui se veut à la fois émotionnelle et de qualité. Une architecture doit imposer l’éradication de l’indifférence émotionnelle. Une vision globale qui émane d’une volonté qui se veut « génératrice d’émotion » cette vision appelle a une esthétique où l’ombre, la lumière et la matière qualifient cet espace et le transforme en un espace plus exaltant dépassant les limites du simple aspect de l’usage.

Apprivoiser l’espace et se l’approprier furent les premières actions de l’Homme cherchant à imposer et à affirmer son identité en tant qu’être humain. L’architecture se tisse à travers des sortes d’abris, des parcours ou encore des espaces aux fonctions variées, créant ainsi des espaces de vie en accentuant des scenarios communs ou individuels, qui seront le fondement même des relations hédoniques des individus.

Ainsi l’espace devient non seulement une forme mais aussi un moteur déterminant notre manière de vivre et de penser.

Cette consommation de l’espace architectural se rend palpable en un ensemble de points redéfinissant le rapport de l’homme avec son espace. Evoqué selon trois thèmes majeurs : le rapport avec l’environnement, le traitement de la lumière, la qualité des ambiances conçues. Le tout pour créer un certain espace sensible et conviviale, où l’individu peut mettre en valeur son appartenance à cet environnent Vivre l’espace architectural implique l’exploration de ce dernier par le biais de tous les sens, et cela par la mise en valeur des dimensions perceptives et ce, de toute forme architecturale. Ainsi son adaptation au prisme de l’émotion activera les perceptions sensorielles et intellectuelles. L’espace devient fédérateur de mémoire, de vécu et d’émotions.

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Si nous abordons dans un premier temps la perception du vécu et de l’espace pour l’homme de manière générale, nous nous intéressons en réalité à une génération en particulier. Il s’agit de celle des jeunes, ou plus précisément, des étudiants. Ces derniers disposent d’espaces qui leur sont spécifiquement attribués et qui de ce fait se doivent de répondre à certaines attentes, tant sur le plan fonctionnel que sur le plan émotionnel. L’étudiant dans son espace, à savoir, le campus universitaire, doit être tributaire mais également acteur de l’espace. En ce sens, un dynamisme et une vitalité doivent s’en dégager.

Dès lors, le vécu estudiantin représente un sujet riche en matière d’exploitation, d’énergie et de réflexion. Nombreux d’ailleurs sont les projets qui, insérés au sein des campus universitaires tendent à répondre à cette exigence. Patrick Aebischer, Directeur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne depuis 2000 est à l’origine d’un projet de la même envergure, il s’agit du célèbre Rolex Learning Center (architectes : SANAA). Il dit à son sujet « Je l’aime pour ce qu’il suscite chez moi ou chez tous les gens qui le parcourent. C’est un bâtiment à vivre, à expérimenter. Le monde universitaire a besoin de la culture et de l’architecture » Ainsi le vécu estudiantin se prouve comme un élément fédérateur où se mêlent sensations et vie, un point de convergence du matériel et de l’immatériel.

L’étudiant tisse des ficelles avec l’espace qu’il pénètre et qui prend forme dans un campus universitaire, l’environnement de vie quotidien de l’étudiant. Le campus est un espace qui doit être muni d’une formule logique combinant émotion et usage, ce qui permettra à l’étudiant de s’approprier l’espace ou tout simplement de le vivre. Le vécu donc, devient un moyen d’ancrer le contraste, la variété et l’individualité de l’étudiant au cours de son cursus afin de l’aider a réaliser ses aspirations.

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Problématique : C’est la richesse du vécu estudiantin qui rend l’étudiant apte à enrichir son potentiel et donner un sens à son environnement. Le quotidien de l'étudiant devient un élément sculpteur et forgeur de toute sa perception intellectuelle, sociale et culturelle.

Toute la vie estudiantine prend forme et âme dans le cadre d’un campus universitaire, le lieu catalyseur d’un mélange hétérogène d’enseignants, étudiants et personnels. Le cadre universitaire donc, représente un berceau dans lequel l’étudiant apprend, assimile, saisis et se forge tout au long de son cursus de la quête pour le savoir. Et de cela, plusieurs facteurs doivent être présents pour concrétiser cette expérience universitaire dans ses divers aspects.

Dans un monde en perpétuelle évolution, des besoins et des exigences nouvelles apparaissent que ces parcs universitaires doivent satisfaire. Certes le cadre convoité ici, c’est les campus en Tunisie. Un cadre fade qui reste en déphasage par rapport aux modèles adoptés par les pays développés. L’image de la médiocrité des espaces universitaires tunisiens se manifestent largement à travers le manque cruel de plusieurs facteurs : Désertification culturelle, l’absence des interactions collectives et communautaires, une limitation au simple rôle classique de fournir des espaces basiques d’études et de logement. L’étudiant ainsi poursuit son cursus dans des conditions non favorables et freinant l’exploitation de son potentiel complet. Par conséquence, une indifférence par rapport au cadre universitaire devient dominante et a fini par limiter et négliger le vécu.

A partir de ces défaillances, la volonté de redynamiser ce vécu s’avère nécessaire à travers une architecture qui redonnera âme au campus, instaurer des conditions plus satisfaisantes et fournir une plateforme de développement diversifiée à l’étudiant tunisien.

En favorisant une intervention dans un campus modéle qui s’inscrit dans la politique gouvernementale de décentralisation des pôles d’enseignement supérieur, le campus de Bizerte est le choix phare qui se distingue le plus à travers plusieurs caractéristiques : Emplacement, nombre d’étudiants, et la présence de toutes les carences évoquées.

Quels sont les nouveaux besoins de l’étudiant et sa relation avec le campus universitaire ?

Comment le vécu et l’émotion peuvent façonner et favoriser un meilleur cadre de vie ?

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Méthodologie Les recherches et production de ce mémoire traiteront la thématique sensible et affective de l’architecture et la relation de l’individu avec l’espace. Tout au long de ce travail, divers notions, concepts, fragments de pensées et projets architecturaux seront abordés et analysés.

Comme première approche, on étudiera l’environnement immédiat de l’intervention, qu’est le campus universitaire et la vie estudiantine qui le régisse. On s’intéressera a définir cet espace, ses composantes et sa profondeur en termes humaines et sociales puis dégager les liens fictives qui lient ses différents pratiquants et leurs expériences et vécu par rapport à cet espace.

Dans une deuxième approche, on s’attardera sur la notion de l’architecture affective qu’est la superposition de deux images harmonieuse (physique et fictive) afin de l’assimiler et l’appréhender de façon à identifier ses concepts majeurs et ses éléments direct tels que le système sensoriel (olfactif, tactile, auditif etc…) et indirects tels que les émotions et les sentiments par rapport à l’espace architectural.

On va également étudier les composantes de l’espace architectural émotionnel ou affective à travers son identification en deux parties générales : Lieu (physique et concrétude) un élément concret et solide a travers plusieurs formes qui conjuguent tous les facteurs physiques d’interactions avec l’espace (échelle et proportions, plein vide...) et le milieu (fictif et émotionnel) qui émane à partir de l’espace architectural.

Ces deux dimensions sont les fondamentaux d’une architecture qui se veut génératrice d’une expérience immersive et un vécu propre à ce lieu physique.

Dans une troisième phase avant-projet, on a essayé de prendre comme support de développement conceptuel et théorique, les travaux de deux architectes d’exception qui sont Peter Zumthor et Tadao Ando. Le premier architecte est un concepteur ayant transcender l’espace vers de nouvelles dimensions non seulement physiques mais aussi affectives et émotionnelles tel que son projet éponyme « Les Thermes de Valls » référence phare en termes de stimulation sensorielle et distinction architecturale.

Aussi, Tadao Ando qui s’aligne sur dans la même approche avec un intérêt pour la nature et l’environnement immédiat de ses projets. Ensuite, on a effectué quelques analyses et recherches sur des projets qui reflète la même volonté d’intervention afin de consolider les notions et concepts dégagés précédemment et passer à une phase de concrétisation de projet.

Dans une approche finale, et après avoir fixe les dignes directrices conceptuelles et les éléments pertinents à intégrer dans le projet, le choix du terrain d’application s’est porté sur le campus de Bizerte pour la particularité de sa localisation et la potentialité qui présente en termes d’espaces et environnement immédiat.

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L’ESPACE UNIVERSITAIRE ENTRE VECU ET ARCHITECTURE AFFECTIVE

I – L’ESPACE UNIVERSITAIRE Qu’est-ce qu’un espace universitaire ?

Toute la vitalité estudiantine prend forme et âme dans un cadre spatial qui doit nécessairement fournir le juste milieu d’émancipation de l’étudiant et mettre en valeur tous ses potentiels possibles Le cadre universitaire donc, représente un berceau dans lequel l’étudiant apprend, assimile, saisis et se forge tout au long de son cursus de la quête pour le savoir. Et de cela, plusieurs facteurs doivent être présents pour concrétiser cette expérience universitaire dans ses divers aspects.

Dans un mode évoluant a chaque instant, des besoins et des exigences apparaissent chaque jour, et demandant de plus en plus de qualités et de compétences qu’on ne peut acquérir seulement en assurant un niveau scientifique respectable. D’où le cadre universitaire se définie au-delà de la simple fonction d’apprentissage, mais toucher a plus d’aspects, tel que présenter des occasions pour renforcer l’interaction humaine, culturelle et l’immersion de la vie estudiantine. En s’orientant vers de nouvelles approches autres que de présenter un enseignement de qualité, et enrichir le quotidien estudiantin et éradiquer toute désertification culturelle et sociale, que le défi de l’étudiant international et polyvalent pourra être relevé. C’est en puisant dans une expérience flambante de couleurs, savoir et d’émotions que l’étudiant pourrait se définir, réaliser son individualité et ainsi avoir tous les outils nécessaires afin de réaliser ses attentes, ambitions et un impact personnel sur le cadre avec lequel il interagisse.

Développement de l’espace universitaire a travers le monde et en Tunisie A l’échelle mondial la vie universitaire a connu plusieurs évolutions, car l’enseignement et la recherche du savoir n’étaient pas accessibles à tout le monde au début du XIX siècle, cette richesse était destinée à des Classes bourgeoises, politiques, religieuses … à travers le temps l’égalité s’est imposé en assurant un accès équitable a l’enseignement.

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Modèle Français : Suivant les lignes de la réforme de l’enseignement supérieur, un nouveau dynamisme a vu le jour suite à l’implantation de différent établissement au centre de la ville de Paris ce qui a engendré la première ville universitaire française en 1215 générant comme résultats une concentration estudiantine dans une même ville, une croissance remarquable du foncier (hébergement, commerce) ainsi que de nouveaux équipements de service ont surgi (copistes, librairie…) pour répondre à une telle forte demande ce qui développe un axe nouveau dans l’urbanisme qu’est l’urbanisation universitaire( toute formes de commodités destinées à l’usage estudiantin ) . La tendance de rentrer les weekends chez soi est une autre grande différence que tu trouveras à l’université française, malgré les tentations d’une expérience émouvante et indépendante loin de la maison, les français sont toujours attachés à la notion de famille et par conséquent on peut évoquer le développement des moyens mis à disposition des étudiants (réseaux bus, trains) afin de rejoindre leurs foyers à la fin de semaine.

Figure 1 : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Figure 2 : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Figure 3 : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Figure 8 : Université de Paris 7- Diderot

De nos jours, le modèle français un modèle européen type capable Figure s’impose 4 : Universitécomme Paris 1 Panthéon-Sorbonne d’être exporté à travers l’Europe et le monde

8 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Modèle Anglo-Saxon : Le modèle britannique s’est développé selon une autre idéologie appelé le « quadrangle », dans une morphologie intravertit ou toutes les activités se passent dans l’espace centrale. Un campus s’agence de manière à intégrer un grand espace vert autour des blocs d’enseignements (le même qu’un manoir anglais) et offrir un grand espace d’activités extérieurs aux étudiants tout en optant pour une implantation à la périphérie de la ville, loin des concentrations urbaines. Une déconnexion par rapport a l’environnent extérieur contrairement au modèle français favorisant une implantation au cœur de la ville et favorisant l’urbanisation universitaire. En Grande-Bretagne, les étudiants choisissent fréquemment d’assister une faculté loin de leur famille et ils ne rentrent chez eux que pour les vacances. Il s’agit d’avoir, pour la première fois, un avant-goût de l’indépendance. On valorise donc beaucoup « l’expérience universitaire » dans la culture britannique et tout ce qu’elle signe : indépendance, immersion et apprentissage.

Figure 5: Université d'Oxford

Figure 6 : Girne American UniversityFigure 7: Université d'Oxford

Figure 8 : Girne American University

Figure 9 : Florida State UniversityFigure 10 : Girne American UniversityFigure 11: Université d'Oxford

LIFEBRID

Figure 10 : Wadham Collège, Oxford, construit en 16101613 (Loggan, Oxonia Illustrata, 1675).

Figure 12 : Girne American UniversityFigure 13: G E : entre lieu et milieu, Université d'Oxfordvers un meilleur

9 vécu estudiantin

Modèle américain : Le modèle américain adopte l’esprit d’un campus implanté aux périphéries de la ville.

Il se démarque des modèles britanniques aux quadrangles fermés par des bâtiments dissociés en extraversion, tournés vers la ville. Ce modèle aussi est particulier par de nouvelles réformes qui visent une réinvention de l’espace universitaire à travers la création de micro quartiers au sein même du campus (chaque établissement spécialisé dispose d’un quartier d’hébergement pour ses étudiants). Ces mêmes quartiers, suivent une approche conceptuelle écologique, en essayant d’écarter les réseaux véhiculaires et les dévier au maximum hors du campus, et les remplacer par des esplanades et des placettes vertes redonnant ainsi une âme naturaliste et un renforcement de l’expérience sociale, événementielle et culturelle du cadre universitaire. Toutes ces organisations engendrent un environnement équilibré de développement des étudiants.

Figure 20 : Florida State University

Ce modèle a aidé a donné naissance à des universités qui attirent les Figure 21 :d’excellence Florida State University meilleurs talents quel que soit leurs origines en leurs offrant un système de bourse varié.

22 : Florida State University Les Figure institues américaine présentent un modèle à suivre, à travers les manifestations estudiantines et les réformes dans le but Figure 23 : Florida State University d’avoir plus d’« autonomie universitaire ».

Dans un esprit de marché compétitif, celui du savoir, ces établissements d’excellence sont accueillants pour les plus talentueux et accessibles au plus riches.

Figure 19 : Girne American University

Figure 28 : San Diego State University campus

Figure 24 : San Diego State University campusCe

modèle a aidé a donné naissance à des universités d’excellence qui attirent les meilleurs soit leurs origines L I Ftalents E B R Iquel D G que E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin en leurs offrant un système de bourse varié.

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L’espace universitaire en Tunisie :

La Tunisie, un pays en développement (P.E.D) a connu plusieurs étapes transitoires dans l’édification du système d’enseignement supérieur. Ces phases ont connu leur début avec la construction du premier campus Tunis El Manar au début des années 1960 qui a initié une nouvelle idéologie scientifique en Tunisie pour reprendre sur la voie des acquis de la période coloniale dont les majeurs pôles d’enseignement étaient des mosquées comme Mosquée Zitouna a la Médina et Okba à Kairouan. Et à travers ces périodes, l’enseignement a connu plusieurs changements de cadre et de contenu et était aussi projet de nombreuses expériences sur le plan pédagogique et des planifications prévues.

L’étudiant comme un usager majeur était aussi le sujet de plusieurs changements dans ses besoins et exigences et sa manière d’approprier l’espace universitaire suite à l’aspect évolutif du monde universitaire, social et culturel. Malgré les efforts gouvernementaux de décentralisation des campus et une volonté d’harmoniser l’espace universitaire afin de s’adopter aux exigences actuelles et essayer de fournir le meilleur cadre d’émancipation pour les usagers, l’étudiant tunisien demeure en déphasage complet avec son homologue des pays développés , vu l’absence d’un réel chemin et perspective de la vie estudiantine, une vie qui se compose d’un semblant d’activités et d’espaces dédiés à un nombre d’étudiants constamment en évolution.

Avec ces facteurs, la négligence des activités para-universitaire et le manque des moyens financiers, l’espace universitaire comme lieu et milieu a connu plusieurs changements voire une révolution comme engendrement d’un bouleversement social et économique qu’a connu la Tunisie au début des années 1980.

Comme on peut le constater le vécu estudiantin en Tunisie, est constamment en changement malgré une orientation négative par rapport aux objectifs instaurés par la hiérarchie de l’état.

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Migrant

d’une plateforme d’enseignement a une autre, l’espace universitaire

représente toujours des lacunes et des défaillances qui font obstruction à la voie de développement. Ce système qui se trouve confronté à une politique quantitative que qualitative et ce qui façonnera par conséquent, une constitution universitaire non capable d’exploiter le potentiel des éléments qui l’animent et ainsi générer des futurs individus qui ne peuvent contribuer à l’édification d’une nation moderne et compétitive. Un aspect fade règne sur les espaces universitaires et qui alimente par la même occasion un sentiment général de non appartenance et détachement chez les étudiants qui se composent déjà de deux catégories (résidents chez les parents et d’autres qui sont Exodus de différentes régions à travers le pays, ce qui influencera la façon de s’intégrer par au nouvel environnement spatial, culturel et social. Aussi l’agencement et l’organisation ne peuvent accueillir le nombre croissant d’étudiants (équipements universitaires, restaurants universitaires, bibliothèques, espaces culturels…) surtout que selon les sondages et les statistiques les étudiants s’accumulent le plus dans des espaces tels que les buvettes et les aires de jeux adjacents aux universités. Il y’a l’isolement de quelques établissements universitaires par rapport aux réseaux de transports urbain et quelques espaces de vie cruciaux qui sont absents au sein du campus universitaire se montre répresseur de la qualité du vécu estudiantin.

Figure 6 : Campus el Manar

Figure 7 : ESCT la Manouba

Même sur le plan social, on remarque une régression à l’échelle des interactions entre les usagers des parcs universitaires vu la carence en espace d’intérêt général qui sont destinés représenter un Forum de convergence des différents profils d’étudiants qui cherchent à se retrouver face à une rupture avec un rythme de vie précédent, un rythme familial ou l’étudiant se sentait dans une zone de confort et refuge, une zone où il se sent à l’aise et protégé. Cette transition de la vie d’adolescence a la vie d’adulte via l’expérience estudiantine est une occasion de se construire une indépendance résidentielle, sociale et relationnelle, ce qui contribuera forcément à la fédération des futurs initiateurs de changement et développement du pays. L’accès aux études ne favoriserait pas la politisation des jeunes tunisiens, notamment celle des filles. En Tunisie, l’adhésion des jeunes tunisiens dans les structures associatives, politiques et syndicales demeure faible.

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Figure 29 : Participation a la vie publique ATL MST/SIDA 2009 L’absence d’un centre de vie social sur le campus a probablement contribué à la division de la" communauté étudiante" en multiples groupes et fractions selon les âges, la forme de résidence, l'origine géographique, les enseignements suivis, le sexe.

A partir de ces constatations on peut déduire que l’espace estudiantin devient un espace non apprécié par les usagers qui cherchent plus qu’un espace de savoir, ils désirent un cadre plus dynamique, un centre de vie dédié a leur aspirations et désirs.

Un cadre qui esquisse l’évolution des émotions, des valeurs et des convictions d’une jeunesse en quête d’adaptation au système économique, social et politique variable et ascensionnel. Une jeunesse qui veut éradiquer le malaise face au désenchantement, pessimisme qui dominent l’image du cadre estudiantin dans leur pays.

Synthèse L’espace universitaire est un lieu de rencontres, de convergence et de synthèse de la vie estudiantine. Cette dernière assure une variété selon la région et la culture a travers plusieurs modes qu’offre les espaces hôtes de la vie étudiante a travers le monde, et a partir de cette diversité, une course vers la restructuration continue et évolutive s’impose afin de répondre aux défis de cette nouvelle ère de savoir et de science. A travers ces visions d’un espace universitaire évoluant et compétitif, le développement devient générateur d’un meilleur cadre d’encadrement et hébergement de la vie estudiantine et les jeunes espoirs aspirants qui y regorgent.

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Campus Lyon Tech La Doua : un campus Vivant pour un meilleur quotidien des usagers



Situation :

Implanté à Villeurbanne, le parc universitaire Lyon Tech la doua est dispatché sur le quartier Gerland, Sur les berges du Rhône et au sud de la ville. 

Surface : Figure : Plan de situation

La surface totale du campus est de100 hectares 

Capacité : 25.000 étudiants



Implantation :

Il s'agit d'un campus qui suit le modèle français, en s'implantant dans une ville, afin de garder les étudiants prés de toutes les commodités nécessaires et résulter une urbanisation universitaire.

Figure 30 : vue aerienne sur le campus



Accès :

Via le retournement entrée Croix-Luizet Via le boulevard Laurent Bonnevay Via le boulevard du 11 Novembre 1918 Accès Einstein Figure 31:Plan d'accès

14 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Accès Ferroviaire Le campus est lié à un réseau ferroviaire depuis les gares : Gare de Lyon Part-Dieu Gare de Lyon Parrache 

Activités/Espaces

a. Espaces pédagogiques : 6 Etablissement a vocation académique Bâtiments pluridisciplinaires UFR Sciences INSA : foyer des étudiants IUTA INSA édifice pour le 1er cycle Bâtiment 104

Figure 32 : Intégration du réseau ferroviaire

b. Espaces para pédagogiques :

C. Espace de vie

80 laboratoires de recherches scientifiques

Espace cafétéria

50 entreprises spécialisé dans les technologies de pointe. Salles de répétition musicale Des centres destinés a la formation continue

Bureaux pour des associations étudiantes

Deux espaces de restauration universitaires salles de sport)

Des équipements sportifs : (aires de jeu, piscines,

(Puvis de Chavanne et Jussieu)

Espaces d'échanges, espaces de détentes

Médiathèques

Figure 33 : Plan général du domaine la Doua

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Organisation urbaine et cadre de vie autour d’un axe vert : A. Agencement des espaces qui favorisent l'interactivité et la transmission des savoirs : Le campus s'organise autour de 6 quartiers scientifiques. A travers une telle répartition, il renforce la coopération en matière de recherche et consolide les perspectives économiques du campus Une politique verte a travers un axe vert est-ouest pénétrant et divisant le campus en deux entités, faisant émerger des espaces d'interactions, d’échanges et de convivialité, créant ainsi un meilleur cadre pour les étudiants présents.

Réalisé en plusieurs tranches, cet aménagement des espaces extérieurs connecte les établissements INSA et UCBL par une trame verte, qui accompagne les déplacements modes doux.

Figure 34 : Schéma d’aménagement avec l’axe vert. l’axe

Figure 35 : Aménagement paysager de

==> Cet Axe représente la jonction entre le quartier en question et l'intervention paysagère du campus

Figure 37 : Vue sur l’axe paysager

Figure 36 : Intégration de la mobilité en mode doux

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B. Intégration urbaine : vers l’ouverture sur la ville - La fondation de pôles a projets (berceau des start-up), plateformes de partage de recherches ce qui favorisera un engendrement d'une nouvelle politique de partage et de collaboration entre les différents centres et laboratoires de recherches académiques et industrielles.

-La création d'une ligne de tramway qui a permis d'éviter l'isolement du campus et la hiérarchiser, plusieurs bulles Vélo ont été créés. ==> fluidité dans la circulation sur le campus

Figure 38 : La ligne de tramway au sein du campus

- La circulation principale au sein du campus est en continuité directes avec les grands axes de Villeurbanne et s'étend vers les grandes places de la ville qui sont les plus grands lieux de rassemblement communautaires.

-Une agora a été placée dans les quartiers présents au campus, qui est a la fois une vitrine de recherche, lieu d'accueil et un lieu de rencontre.

Figure 39 : Intégration des agoras en créant des ambiances selon les quartiers scientifiques

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C. Vie étudiante Le campus Lyon-Tech La Doua représente un campus d'une envergure important a travers la superficie qu'il occupe, ses équipements de qualité et les impressionnants efforts fournis afin d'avoir un meilleur cadre de vie universitaire. Des évènements réguliers sur le campus, une vie associative bien animée ainsi qu’une multitude de service pour les étudiants. Un cadre favorable a l'émancipation des étudiants du campus et l'exploitation de toutes les potentialités qu'ils présentent. Une telle vision et perspectives engendre un vécu estudiantin digne du statut de l'étudiant international.

Figure 42 : La documentation à l’Université Claude Bernard Lyon 1

Figure 40 : Installation sportive Université Claude Bernard Lyon 1

Figure 41 : Démonstration atelier de chimie

D. Le développement de l'aspect urbain du site : Le développement urbain été suite a un ensemble de facteurs et d'interventions tels que : la création d'une façade urbaine, un tissu dense autour de l'axe principale du campus, la mise en valeur des accès dominants, et la politique verte adoptée afin de valoriser les espaces extérieurs et cheminer aussi des espaces de stationnement.

Figure 43 : La politique verte du campus

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Figure 44 : Façade urbaine / ouverture sur la villa

Figure 45 : la dynamique ville - université

- L'axe principale Nord-Sud du parc universitaire regroupent de divers lieux d'intérêts général tels que : Le service administratif, la bulle des Start-up, les résidences étudiants afin de rendre leur accessibilité plus facile par l'ensemble des étudiants, corps enseignants et les chercheurs.

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Synthèse :

20 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vĂŠcu estudiantin

Campus Montpelier : Un campus habité pour une ville sensorielle N+B Architects, CD Architects, Hitoschi Abe

Situation : Situé a la périphérie de Montpellier Surface : 840 hectares Capacité : 53000 étudiants

Figure : Plan de situation

Implantation : Le campus est une implantation morcelée qui a éliminé la discontinuité des universités a la ville de Montpellier a travers une nouvelle politique de cohésion territoriale intégrant les établissements a des pôles d’intensité.  Une nouvelle urbanité a travers l’articulation de la ville et les universités.

Activités / Espaces Plan Fonctionnel :

Figure : Plan d’implantation

Figure 46 : Des pôles d’intensité dans un réseau distribué

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Les 3 écologies : une pensée fondatrice pour la constitution d’une nouvelle urbanité Le Campus de la ville de Montpellier traite deux problématiques. D’une part, celle que le parc universitaire ne reflète pas un espace d’urbanité dans sa configuration morcelée qui comporte une multiplicité d’archipels inhabités et délaissés en dehors des heures d’enseignements académiques. De l’autre côté, un engagement par rapport aux défis environnementaux et du développement durable. Pour faire face à ces spécificités du Campus, les autorités s’engageait à prendre une position claire, soulignant le devoir de repositionner l’Homme au centrum du réaménagement de la ville et d’œuvrer pour un urbanisme sensoriel constitutif d’une urbanité contemporaine.

Figure : Relation entre l’université e la ville

Une « esplanade de la connaissance » en cœur de campus Les concepteurs se sont focalisé sur le site « Cœur du Campus », large espace abritant l’actuelle faculté des sciences et la faculté des lettres ainsi que le pôle Chimie Balard.

Afin de former une entité urbaine porteuse et adéquate à l’émergence d’une urbanité contemporaine, la réinsertion d’une section partielle de la route de Mende située entre la place de la voie Dominitienne et l’Avenue du Professeur Emile Jeanbrau a été recommandée. Cet espace urbain, parcouru par la 5ème ligne de tramway, sera dédié en totalité aux circulations douces (piétons, tramway, piste cyclable). « L’esplanade de la Connaissance » ainsi nommée l’esplanade qui s’assurera en tant qu’élément fort qui fédérera les connexions cruciales entre les différentes entités universitaires tout en plaçant une nouvelle voie d’accès à l’Université Montpellier Sud de France. Dans cet espace délimité et libre, se placera l’Atrium, édifice à forte notion identitaire axée sur la connaissance commune et partagée.

Figure : Des séquence spatiale du campus L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

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Une nouvelle cohésion territoriale L’essence des pôles d’intensité, se manifeste et s’assure en tant qu’une mise en place d’un système et un procédé plutôt que d’une simple composition urbaine figée et formellement orientée. La flexibilité et la potentialité du contexte urbain, en tant que facteur même à intégrer dans l’élaboration et la planification d’une vision stratégique à long terme, inciterait dès lors à un chemin de conception offrant des programmations hybrides, alternant et combinant activités et temporalités diverses.

Figure : Des séquence spatiale du campus

Synthèse : Le campus de Montpellier, représente une réinvention de l’espace universitaire traditionnel français qui s’orientait classiquement vers une implantation au cœur de la ville pour favoriser ainsi une urbanisation universitaire. Les concepteurs du parc universitaire de Montpellier, ont cherché a intégrer une politique d’écologie sociale et environnemental, on faisant transcender cet espace universitaire vers d’autres dimensions nouvelles, voir même sensorielles. Ce campus, crée l’articulation nécessaire entre les établissements universitaires déjà présents et la ville de Montpellier, selon une intervention favorisant la cohésion urbaine, la création d’espace d’intérêt général et la mise en place d’un programme fonctionnel hybride et évolutif.

Figure : Implantation du campus dans la ville L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

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Campus el Manar



Situation

Le premier campus en Tunisie, il a été inauguré dans les années 60, situé a 4 km du centre-ville de Tunis, ce dernier représente l’un des campus les plus important en Tunisie



Superficie

Figure 47 : Plan situation ech 1/20000

La surface totale du campus est de 100 hectares 

Capacité

30000 étudiants 

Implantation

Le campus dispose de deux points d’accès et regroupe 3 institues Ecole nationale des ingénieurs de Tunis ENIT La faculté des sciences mathématiques La faculté des sciences économiques Le campus comporte aussi des terrains de sport, un restaurant universitaire et une mosquée

24 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Accessibilité au terrain : ❶ Voie sud : c’est une voie parallèle à la voie rapide de la route X. Elle assure l’accès à l’université de Tunis El Manar. ❷ Voie est : elle dessert le campus universitaire à partir de la voie X. ❸ Voie nord : elle permet aussi l’accès au site et assure la liaison entre la partie ouest et la partie est du campus. ❹ A l’ouest : une étroite rue piétonne donne accès au site.

25 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Topographie du terrain Le Campus de Manar se situe sur un terrain en pente avec une végétation dense qui lui donne un aspect paysager.

Une pente d’une forte présence s’étend du coté ouest vers le côté nord. La partie supérieure du terrain est en forme d’un plateau au même niveau que le chemin d’accès au campus du côté est.

74m

68m

64m

57m

Figure : Dénivelé du terrain

Synthèse : les carences Parmi les points défaillants de ce parc universitaire, on peut évoquer : l’étouffement continuel au niveau des deux uniques accès au campus ainsi leurs emplacements inadéquats (par rapport à des mesures et normes sécuritaires), un paysage universitaire chaotique, manque de voirie dédiée au stationnement, une carence en termes d’espaces de loisirs, une verdure quasi-absente et la présence de plusieurs inexploités.

Figure : Les différents espace mal entretenu du campus

26 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

II - LE VECU Qu’est-ce que le vécu ? « Qui appartient à l'expérience de la vie, qui s'est passé réellement. Les vraies images sont des gravures. L'imagination les grave dans notre mémoire. Elles approfondissent des souvenirs vécus, elles déplacent des souvenirs vécus pour devenir des souvenirs de l'imagination »1 Le vécu est le conçu d’une jonction entre le matériel et l’immatériel, entre la réalité et le virtuel, il devient une source d’émanation d’une mémoire collective ou individuelle. Ainsi le vécu se définit en tant que produit généré par une superposition d’images de souvenirs et mémoires passés dans un canevas spatio-temporel. Il outrepasse un simple sentiment en créant toute un entremêlement lié à un événement qu’abrite un espace ou même une action en elle-même au sein de l’espace. Ainsi le lieu et le milieu, deviennent la fabrique de l’expérience du vécu dans ses multitudes formes et cadres. Dans une relation de connexité, le vécu est à la fois une stimulation venue de l’environnement et un élément fédérateur et façonneur du même environnement.

Le vécu estudiantin L’espace vécu des étudiants La formation s’est focalisée depuis longtemps sur la transmission du savoir et l’orientation, tout en négligeant la délicatesse de l’étape d’assimilation de l’environnement social et culturel de l’étudiant, et dans l’élaboration d’un cadre exploitant et développant cette étape que les universités arrivent à se frayer un chemin sur le plan d’attractivité mondial. La vie estudiantine ne se limite pas qu’aux études, elle doit être riche en jouissance, immersion et présente une expérience animant et forgeant un quotidien propre à l’étudiant et lui permettant par la même occasion de développer un profil capable d’avoir un impact sur son environnement après son cursus.

Figure 2 : Schéma relationnel de l’étudiant avec ses différents niveaux d’apprentissage

1

Bachelard, la poétique de l’espace, 1957, p. 46

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L’espace vécu des étudiants : les différentes activités L’animation de la vie au sein du campus se présente à travers des activités présentes pendant et en dehors des heures de cours. Ces activités d’accompagnement du cursus universitaire favorisent l’insertion socio - professionnelle et intègre la notion de l’auto-développement, la créativité ainsi que les manières de s’insérer dans des cadres à l’échelle individuelle et collectif.

Activité extra pédagogique Des cadres dédiés tel que (salle de lecture, bibliothèque, Learning center…). Ces activités renforcent et exploitent les potentielles intellectuelles des étudiants sur plusieurs plans et leurs permettent d’exceller et contribuer à l’élaboration de nouvelles recherches et expérimentations scientifiques. Les activités extrapédagogiques sont le moteur même de la vitrine qui fait notoriété et l’excellence d’une université, c’est pour cette raison on remarque les investissements astronomiques dans les équipements relatifs tel que le fameux Lausanne Learning Center. Ces espaces, regroupent et rassemblent les étudiants dans un milieu d’échange et de communications de savoir et d’expérience sur tous les plans susceptibles de générer un impact significatif à l’échelle individuelle et collective, ce qui crée un certain vécu par rapport à l’espace et au milieu.

Figure 50 : Ryerson University's learning center

Figure 49 : Student activity center, Overland university

Figure 48 :bibliothéque, University of texas

Activités culturelles et artistiques (Cinéma, centre culturel, théâtre, musique, atelier de peinture…) qui représentent la colonne vertébrale de chaque notion de loisir pour l’étudiant moderne. L’activité culturelle par exemple, devient un berceau principal pour l’émancipation de la créativité et innovation chez les étudiants et traduire leurs visions et convictions par rapport au monde dans un langage universel tel que la peinture, la musique, le dessin et la photographie.

Figure 51 : Amphitheatre, University of lowa, USA

Figure 52 : Atelier de danse VIA université, Danemark

L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

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Activité associative Des activités qui se veulent préparatrices de l’étudiant vers de nouvelles perspectives personnelles et professionnelles. C’est des activités qui s’adapte aux facteurs et enjeux du monde actuels et qui essayent de générer un niveau de conscience estudiantine capable d’affronter ces défis qu’ils soient professionnels, économiques et sociales.

Figure 54 : action d'entraide de familles nécessiteuses

Figure 53 : Réunion statutaire d'un club humanitaire formé par des étudiants

Activité sportive Elle se classe parmi les premières dans l’ensemble des pratiques estudiantines. Le sport, se présente comme l’occupation favorite pour ses nombreuses qualités physiques et psychiques. Aussi, ses modes d’activités non seulement individuelles et ce qu’elles peuvent forger chez le pratiquant mais aussi son aspect collectif et ce qu’il dégage comme vécu, au sein d’un groupe a travers les interactions, échange et communications ancrant une même identité et l’appartenance à la même entité qu’est l’université.

Figure 55 : La diversité d'activité sportive universitaire

Figure 56 : University of Bangkok

L’étudiant devient l’étendu de toute cette expérience qui favorise la variété et la diversité de ses composantes. Acquérir des compétences pendant le cursus académique, facilite une multi-intégration au sein de notre société, et par conséquence la réalisation de l’ultime but de ces activités para-universitaire.

29 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

L’appropriation de l’espace Universitaire : L’indifférence par rapport à l’espace universitaire se manifeste malgré les efforts effectués pour intégrer l’étudiant dans son campus. Le sentiment de solitude et non appartenance qu’expriment plusieurs étudiants notamment des premières années prouve le manque cruel de « vie universitaire » ce qui freine directement le rayonnement de nos établissements. Cette réalité semble s’ancrer davantage malgré la noblesse du rôle présumé du campus devrait être le lieu de croisement des chemins des étudiants, synthétisant leurs diversités psychologiques, sociales et culturelles et élaborer une plateforme en tirant le meilleur pour dégager la synergie nécessaire à l’expérience estudiantine.

L’implication des étudiants comme « acteur » pourrait développer un sentiment d’appartenance et faire émaner un esprit d’interaction collectif, ce qui les aidera à forger des liens amicaux et ainsi faciliter la transition qu’ils vivent et profiter pleinement des perspectives de la vie universitaire. Cette vision essaye de rompre avec l’image classique du campus comme un lieu seulement destiné à fournir le savoir scientifique.

Synthèse : Etudiant d’aujourd’hui, responsable de demain, c’est autour d’une telle vision que plusieurs campus à travers le monde ont élaboré des stratégies et des politiques visant à améliorer le cadre estudiantin dans ses plans académique, culturel et social, tout en essayant de subvenir aux besoins évolutifs des étudiants et ainsi instaurer un environnement de qualité. Par conséquent le cadre universitaire devient réceptacle de vie et générateur de vécu, Or, plus ce milieu est stable et la cohésion règne entre ses différents paramètres plus le récepteur (étudiant) s’approprie et s’appréhende les ficelles de la vie universitaire. Ainsi l’expérience estudiantine devient jouissante et immersive, et contribue à la mise en valeur d’un vécu capable de forger l’étudiant et l’inciter à s’auto-développer d’avantage et affermir sa position en tant qu’un futur initiateur au changement et a l’innovation.

30 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

II – Entre lieux et milieux : vers une architecture affective « La forme et l’espace de l’architecture se qualifient par le caractère des matériaux et les traces de leur mise en œuvre. La lumière en est le complice. Le résultat est une « ambiance » 2

L'être humain cherche toujours une appartenance a un cadre dimensionné par la présence physique et mental du même individu. Ce cadre se dote d'une concrétude physique et d'un réseau complexe de sentiments dégagés par la personne qui le pénètre. Ainsi, on peut déduire que ce canevas se synthétise en forme d'un lieu perçu et d'un milieu senti a travers un flux de sentiments et d’émotions qui nous parcourent en appartenant a cet espace même pour un lapse de temps limité, cet entremêlement entre lieu et le milieu prend forme a travers la perception sensorielle de l'espace, non seulement on cerne l'espace, mais on le ressente et on peut interagir avec. Un vécu commencera a surgir et définira cet espace pour nous.

1. La perception sensorielle de l’espace « Nos organes sensoriels (les yeux, la langue, le nez, la peau) sont sensibles aux stimulations provenant de notre environnement extérieur, indispensable à la perception du milieu. Les récepteurs de ces organes vont permettre de transférer les informations jusqu’à notre cerveau. Schématiquement, notre cerveau se divise en deux hémisphères : l’un pense, l’autre ressent. » 3

Les espaces s’amorcent, s’entremêlent. Peu à peu, on se stimule à une sensibilité pour l’environnement vécu, mais on n’évoque toujours pas encore véritablement d’espace. Le toucher et le tactile, ignoré auparavant, deviennent primordial dans la l'exploration d’un monde en constante évolution. Ce changement de priorité engendre une refonte du rapport homme - espace : ce dernier se détermine dès lors en fonction des sens, ceux-ci apportant distinctement des données et informations provenant de la réalité et se rendant mutuellement service. On concrétise alors l'opinion des architectes de l’époque (Ex Le Corbusier) réclamant que l’espace est une construction fictive et immatériel puisqu’étant le résultat d’une interaction des sens et non le reflet de la reproduction matérialité et l'actuel.

2 3

VON MEISS, 1993, De la forme au lieu, page 192 Goleman Daniel, L’intelligence émotionnelle, Robert Laffont, Paris, 1997, traduction de l’américain par Piélat Thierr

31 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Les éléments de la sensorialité par rapport à l'espace : Perception visuelle : La perception visuelle est directement liée à l'ombre et la lumière. Cette dualité permet de percevoir tout ce qui est éclairé et la profondeur de l'espace et la synthèse de tous ces éléments représentent un flux d'informations renvoyé directement au cerveau humain qui traduira ces données en image perceptive. La perception visuelle relève l'un des meilleurs outils de d'exploration et de cernement de l'espace.

Figure 57 : TANGYAUHOONG art

Perception auditive : La perception auditive prolonge l'individu dans l'environnement qu'il pénètre à travers des ondes sonores qui véhiculent dans l'espace et pénètre son corps dans un système de coordonnées sphériques et omnidirectionnelles. Le son stimule nos émotions sur plusieurs niveaux. La stimulation sonore est étroitement liée aux facteurs psychologiques et biologiques de l'individu, ce qui représente une variété d'expériences auditives pour l'ensemble d'individus qui se trouvent dans l'espace.

Figure 58 : The Danish Music Museum, Denmark

Perception olfactive : Le mécanisme de la perception des odeurs reste l'un des plus puissants dans la stimulation des souvenirs et émotions, il est étroitement lié au cerveau et joue un rôle communicationnel important. L'individu peut définir ou reconnaitre un espace a partir de l'odeur qui règne sur l'espace Figure 59 : Valeska Soares, Fainting Couch (2002)

32 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Perception Tactile : Pour appréhender un objet, il ne suffit pas de le voir et de le regarder, il faut le toucher, sentir, manier et palier afin d'évaluer ou déterminer sa consistance et sa concrétude. La perception tactile se compose de deux phases : La phase passive ou cutanée (le fait d'être touché), qui se défini comme une stimulation limitée et superficielle avec des mouvements involontaires du corps stimulé. Quant à la phase tactile-kinesthésique ou active, qui est l'exploration tactile de l'espace pénétré dans le cadre architectural.

Figure 12 : « La peinture aux yeux fermés », petit palais - Paris

Figure 13 : Jardin de l’exil, musée Juifs de Berlin

Cette stimulation se caractérise par sa profondeur sensorielle et par l'action volontaire de l'individu afin de sentir les objets avec leurs doigts et sentir simultanément une déformation mécanique de la peau et des muscles sollicités dans l'exploration tactile.

Intuition : L'espace véhicule des sentiments, des souvenirs et une mémoire individuelle ou collective et de cet ensemble que nait l'intuition. Les acquis et l'expérience sensorielle ou mentale par rapport a un cadre spatial déclenche un sentiment qu'on qualifie d'intuition qui est basé sur des fragments de ces facteurs.

Figure 60 : L’intention permet de transférer de l’information

33 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Conclusion : Cette sollicitation perceptive de l’espace permet d’une part, d’assimiler et saisir la qualité affective architecturale et qui va dépendre à son tour des données qui nous parviennent de notre environnement immédiat extérieur ainsi que « notre bulle l’intérieur » : la mémoire ou l’intuition Sur un autre plan, il est établi que notre relation avec l’environnement dans lequel nous évoluons relève aussi de sensations indiscernables : nos sentiments. « Nos organes sensoriels (les yeux, la langue, le nez, la peau) sont sensibles aux stimulations provenant de notre environnement extérieur, indispensable à la perception du milieu. Les récepteurs de ces organes vont permettre de transférer les informations jusqu’à notre cerveau. Schématiquement, notre cerveau se divise en deux hémisphères : l’un pense, l’autre ressent. »4

Figure 61 : La contribution des senses a la perception de l'espace

4

Goleman Daniel, L’intelligence émotionnelle, Robert laffont, Paris, 1997, traduction de l’américain par Piélat Thierr

34 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

2. Le lieu La découverte et l'appréhension d'un lieu :

"Le lieu est quelque chose de plus qu'une abstraite localisation"5

Le lieu est souvent associé à l’imaginaire, à une représentation mentale des choses plus ou moins variables et évolutives. L’espace exprime, d’une certaine façon, le monde dans lequel on vit. Chaque ère, porteuse de ses propres connaissances (scientifiques, philosophiques, religieuses,), s'approprie l’environnement pour l’introduire dans un repère de références à cohérence variable. Ainsi, partant du penchant à accorder à la vision une suprématie perceptive et descriptive sur notre environnement, d’autres cheminement d’organisation sensoriels se manifeste progressivement, fabriquant de différentes formes de définition. L'espace architectural est la continuité d'un lieu, un espace régis par une forme, des plans agencés selon les souhaits du concepteur. La conception de l’espace est le produit d’un processus de réflexions et reste une notion constamment en mutation. Aussi, dans nos fragments de pensées futures, nous essayons de rendre l'espace une synthèse d'images superposés imaginaires et fictives et ainsi enhancer l'appropriation de l'espace en question. La perception reste le moyen le plus efficace pour se lier à l'espace et l'appréhender dans ses formes et profondeurs les plus ultimes.

« L’espace, donc, comme champ du je peux comme produit de mes actions, de mes gestes dans leur enchaînement, comme une construction en devenir mais en même temps comme système de relations dans lequel vaut la règle de la réversibilité des opérations mentales, de la résorption du temps et de la neutralisation du sujet observateur. »6

5 6

C.Norberg-Schulz, Genius loci, paysage, ambiance, architecture Paolo Amaldi, l’espace, le lieu, l’alchimie d’une qualité architecturale contemporaine

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Matière et texture : L’ambiance reflétée par les matériaux est générée à partir de plusieurs aspects : la symbolique incarnée par le matériau, la paire massivité/ poids visuel qui influencent grandement la perception de l'espace et la manière dont on le perce et le module. La couleur et la texture sont aussi des éléments incontestables et qui donnent de l'âme au projet et sont considérées comme les interlocuteurs et le reflet de la sensibilité de l'atmosphère qui y règne.

Figure 63 : Pavillon de l’Allemagne à Barcelone, Mies Van der Rohe

Figure 62 : Thermes de Valls, Peter Zumthor

.

Figure 64 : Les fines plaques de Titane donne un effet rugueux sur le projet et changent de couleur selon les variations atmosphériques

« L'architecture, c'est, avec des matières brutes, établir des rapports émouvants. »7

7

Le Corbusier, Vers une architecture, 1923, p. 121.

36 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Echelle et proportions : L'échelle et proportions ont toujours été un couple complémentaire dans la création d'un lieu architectural qui a travers son échelle s'impose dans un milieu urbain et d'où construire a une échelle qui distingue l'espace par son usage et les ambiances qui le dominent. Ces deux facteurs sont largement influencés par la vision du concepteur et la qualité des espaces conçus et d'où l'émergence de sentiment de familiarité, étrangeté, d'apprivoisement ou de répulsion.

Figure 65 : Ron Mueck sculpture

La détermination d'appropriation de l'espace dimensionnel aboutit a une expérience perceptives très riche et varié et devient un facteur de génération de bienêtre. Ainsi l'architecture devient un moyen de dominer et d'impressionner a travers la juste manipulation d'échelle et proportions.

Figure 66 : Musée Juif de Berlin, Daniel Liebskind

En effet, taille, dimension, rapports d’échelles, la proximité et la distance, influent sur les impressions que donne un bâtiment.

Figure 67 : Kahn a le Kimbell art Museum

37 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Volume : Le jeu de plein vide "L'architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés dans la lumière... Les ombres et les clairs révèlent les formes ; les cubes, les cônes, les sphères, les cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la lumière révèle bien ; l'image nous en est nette et tangible, sans ambiguïté. C'est pour cela que se sont de belles formes, les plus belles formes..."8

Figure 69 : Rem Koolhaas, Agadir hôtel

Figure 71 : Alcácer do Sal Residences, Aires Mateus

Figure 68 : The Palacio da Alvorada, Oscar Niemeyer

Figure 70 : Installation Cube, Sou Fuji moto

C’est en maniant le volume architectural comme un élément à sculpter ou à composer que l’architecte assure une variété de séquences immersives. Cette diversité se joue a travers le jeu de plein/vide en alliant : régularité/irrégularité, percée/fermeture, transparence/opacité… Tous ces éléments renforcent l’image dégagé par le bâtiment de l’extérieur ou l’intérieur, ce qui crée une compatibilité et continuité entre les plans et les façades. Aussi, le plein/vide est accentué a travers la bonne maitrise de la lumière et une adaptation réfléchies des proportions des espaces et des volumes.

8

Le Corbusier, Vers une architecture, éd Flammarion

38 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

L’environnement immédiat : « Chaque terrain est un champ de force particulier ; il est ou sera un langage.

L'architecte se doit donc de répondre aux revendications posées par le site et de fusionner la logique de l'architecture avec la logique de la nature tout en les laissant coexister »9

Figure 72 : L'université cachée de Seoul, Dominique Perrault

L’architecte manifeste un intérêt de plus en plus croissant pour le site d’implantation. Le lieu d’intervention contient « La force » dans laquelle l’édifice doit trouver sa cohérence et sa logique. Par exemple, quand il conçoit en ville, l’architecte s’oblige à inscrire son bâtiment dans l’échelle du quartier d’intervention. Néanmoins, il ne cherche pas à s’accommoder aux volumes et aux styles d’édifices avoisinant. De nos jours, plusieurs concepteurs reflètent une volonté de s’intégrer par rapport au relief naturel du site d’intervention pour minimiser toute modification ou altérité du paysage environnant.

Figure 74 : Maison sur la cascade, Frank Lloyd Wright Figure 73 : tom ford ranch, Tadao Ando 9

Yann Nussaume, Tadao Ando et la question du milieu : réflexion sur l’architecture et le paysage, Paris, Le moniteur, 1999, 234 p

39 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Synthèse :

Le lieu où l’espace architectural ne se définit plus par la présence de cloisons le délimitant, il représente un nœud de rencontre et de catalyse de plusieurs dispositifs, fonctions et d’armatures spatiales. En effet, à travers ces facteurs tels que la matière et la texture qui donnent la dimension plastique et esthétique de l’architecture, la variété et la manipulation des échelles et proportions pour créer un jeu de séquences et d’ambiances pour animer le sentiment d’immersion spatiale ou voir manier et façonner les plans et les façades à travers un jeu de plein/vide et ses différentes formes d’applications. Le lieu n’est plus un espace classique d’abris ou d’usage, mais il devient aussi une continuité de son environnement et développe une affinité et compatibilité par rapport à ce dernier. La superposition et liaisons entre tous ces paramètres créent une dimension affective entre l’individu et l’espace : il parcourt l’espace et le vit, il interagit avec l’espace et le complète.

Figure 75 : HA Tower / FrontOffice + François Blanciak Architect

40 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

3.Le milieu ?

« Mon bâtiment doit avoir un noyau sensible, un espace qui en soi, a un sentiment agréable et émotionnel »

La psychogenèse de l’être humain ficelle d’une façon indéracinable et ferme la vie affective et la découverte de l’espace. Tout individu qui pénètre un lieu interagisse physiquement et mentalement avec les objets et les composantes de cet espace et ainsi est généré un milieu. Ce dernier peut effectivement avoir cette affinité et ressemblance entre l’être et son milieu, que l’un n’est que la partie constituante et continue de l’autre et l’autre n’est que l’essence extensionnelle de l’un. Une approche qui crée une dimension globale ou la partie (fragment) et le tout se superposent parfaitement au point que le milieu devient une nouvelle dimension de l’espace physique et concret. L’espace devient alors un lieu de synthèse de perception matérielle et immatérielles, fictives et réelles façonnant l’expérience des individus qui parcourent cette espace et lui procure un vécu propre par rapport à ce point.

Résider en son propre milieu personnel, prouve finalement que l’individu n’est qu’en relation qu’avec soi-même. Or, les émotions liées à cette approche compréhensive du milieu sont de la filiation de la satisfaction, de l’immersion, de la jouissance.

41 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

L’ambiance architecturale : C’est les ficelles entre les divers paramètres spatiaux, techniques et météorologiques qui peut instaurer de nouvelles dimensions plastiques de l’architecture tout en déclenchant l’imaginaire. Cet fiction, fortement liée à l’expérience, se définit dans un réseau tactile, thermique, phonique, lumineux ou encore olfactif. Cependant, l’architecture en maniant des éléments essentiels telles que la lumière, l’air, la chaleur ou le son émerge des variétés d’ambiances avec lesquelles est apte a interagir Les multiples formes architecturales, aussi, les éléments plastiques (esthétique) conçus mettent le corps sensible en action : la vision, l’ouïe, la circulation ou l’arrêt contribuent à façonner l’atmosphère. De ce fait, l’individu en tant que meneur et mené est mis au centre de la vision architecturale sensible souhaitée. Et c’est dans cette variétés et connexions de facteurs, fonctions et environnement perceptive et sensible, que la dimension sensorielle et affective prend son essor.

Figure 76 : Musée du quai Branly, Paris « La forme et l’espace de l’architecture se qualifient par le caractère des matériaux et les traces de leur mise en œuvre. La lumière en est le complice. Le résultat est une "ambiance" »10

10

VON MEISS, 1993, De la forme au lieu, page 192

42 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Dualité ombre, lumière : La lumière et son l’ombre sont essentiels dans la détermination de la dimension spatiale, ils influencent l’utilisation d’un espace bien plus que ne le font la forme et la proportion dimensionnelle. Par le biais des ombres, l’objet se met en dissimilitude par rapport à son environnement, transmettant des informations sur ses propriétés plastiques. A travers la manipulation de la lumière et ses dispositifs de control, on peut créer une variété d'ambiances lumineuses qu'elles soient artificielles ou naturelles a travers l'espace, qui devient un objet perforé et mis en évidence par la lumière. Une portion d’espace éclairée dont les frontières sont fictives mais perçues, contrastent avec son environnement. La lumière est un outil divin qui donne de la poésie et de la beauté a un espace et aux objets qui le composent, variant d'un espace a un autre selon l'usage et l'atmosphère voulu. Elle peut a la fois être une partie intégrante de l'ensemble du cadre spatial et aussi elle peut faire la délimitation de ce dernier a travers un ensemble d'approches conceptuelles réfléchies.

Figure 78 : ,Tadao ando Church of the light

Figure 77 : Tadao Ando, Chichu Museum

« Pour moi, le matériau principal de l’architecture est la lumière »11 « Lorsqu’on contrôle la lumière, on contrôle l’espace »

12

Figure 79 : Andalusia’s Museum of Memory, Alberto Campo Baeza

En termes de matière, maitriser la lumière, c’est savoir la quantifier, la qualifier, la mesurer et la contrôler

Figure 80 : Caja Granada Savings Bank / Alberto Campo Baeza 11

Interview avec Alberto Campo Baeza – Takayuki Miyoshi – 29 avril 2008

.

43 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Entre sérénité et douceur La pure essence et expérience d'un bâtiment se manifestent a travers les sentiments ressentis par le visiteur dans ses déplacements dans l'espace pénétré. L'espace doit être un lieu où la liberté est présente mais qui donne des indices d'où aller par la suite a travers une succession d'ambiances et de séquences intrigantes animant la curiosité des visiteurs. Et dans une telle combinaison, que la sérénité s'ancre a travers une passibilité et liberté dans les mouvements de l'individu et une touche de séduction a travers les atmosphères imaginés et élaborés afin de maximiser l'immersion de l'expérience architecturale souhaitée.

Figure 81 : Between Cathedrals / Alberto Campo Baeza

Figure 83 : Church on the water, Tadao Ando

Figure 82 : Steilneset Mémorial / Peter Zumthor

44 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Le dialogue intérieur / extérieur L’intérieur et l’extérieur de l'espace sont deux entités paradoxalement liées et séparées en même temps mais engendre une continuité dans l'environnement architectural. Même s’il est toujours classé en second lieu, l’espace extérieur n’est que la continuité de l'intérieur de l'édifice et ainsi une certaine fusion et communication entre ces deux espaces étroitement conjoints émergent.

Figure 84 : Andalusia’s Museum of Memory, Alberto Campo Baeza

« Et à chaque projet, je me demande : qu'est-ce que je veux voir– moi ou la personne qui l’utilise – quand je suis à l'intérieur ? Qu'est-ce que je veux que les autres personnes voient de moi ? Et à quoi est-ce que je fais référence avec mon bâtiment, qu’est-ce que je veux rendre public ? »13

Figure 86 : John Lautner - Silvertop residence in Silver Lake.

13

Figure 85 : Raphael Soriano, Shulman House, Los Angeles

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p49

45 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Scénographie spatiale La scénographie spatiale est a la fois un produit reflété et un catalyseur de l'ensemble des ambiances souhaités et imaginées par le concepteur. L'espace est mis en valeur a travers plusieurs éléments qu'on a évoqué précédemment tels que la lumière, l'agencement des composantes tridimensionnelles et la variation des textures et des couleurs ce qui créent une certaine composition et une mise en scène touchant la perception humaine. « Mise en perspective, les lignes l’organisation de l’espace avec des volumes, des objets, des couleurs » sont les mots maitres de la scénographie et la composition spatiale et qui déploieront une multitude formes de liens et de vécu par rapport a l'espace en question.

Figure 87 : General Manifold Spatial Ops, Chelsea, Michigan.

Luis Barragan entre mise en scène et une architecture qui se veut émouvante Luis Barragán opté pour une démarche scénographique en se basant sur l’idée de continuité spatiale régie par des espaces fragmentés. Mais il mentionnera plutôt un « cheminement orienté ». Il amplifie l’idée de transformer cette promenade en un territoire de liberté. Les séquences vont se révéler au fur et à mesure de la pénétration de l’espace. Chaque scène et ambiance génère une expérience exclusive et ne peut s’affecter qu’à un unique endroit spécifique, à un lapse de temps donné.

Il initie alors dans un contexte architectural, de « Chorégraphier » en incluant des mécaniques et disposition déclenchant la réaction des visiteurs. Luis Barragán énoncera cet approche en tant qu’une « errance »

Figure : San Cristobal Stable, Luis Barragan L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

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Synthèse : Le milieu Une exploration approfondie combiné a un ancrage dans le sensoriel et le perceptif, Nous permettent de redécouvrir d'avantage la conscience sensorielle et la omniculture de la perception de l'espace et de les affiner pour atteindre de nouvelles dimensions.

Elle concorde, agence, rend accessible des savoirs, localisation et des situations qui ouvrent au-delà de l'usage et des aspects exclusivement fonctionnels, des étendus d’appropriation et une flexibilité symbolique au contact des lieux perçus et pénétrés.

Elle contribue a la création d'occasions d’enchantement et de multiples formes de plaisirs essentiels qui parcourent cutannément et virtuellement nos corps afin de créer cette aura de jouissance que chaque être recherche quotidiennement a travers son vécu quotidien.

Figure 88 : NEON SPACES DE JAMES TURRELL

Pour Couronner, il faut admettre qu’elle promulgue une version augmentée de notre réel. La revendication de la réalité augmentée (qui superpose au réel des images et des facteurs non perceptibles et non simultanément présents sur le plan physique) ne doit pas demeurer le privilège des technologies de pointe qui cherchent a instaurer une autre forme de réalité, la réalité virtuelle optimisée. A partir d'un appui fermement physique, abritant et élevant la concrétude dimensionnelle de notre fondement humain. L'architecture offre des panoplies d’expériences, des évènements ouverts à tous les individus, indépendants et se détachant du système habituel qui se structure par classement des langues et des niveaux de vies. Tous ces éléments et facteurs dessinent un canevas exceptionnel a travers un jeu culturel puisant dans l'anthropologie humaine et met en valeur notre appartenance individuelle et collectives, et aussi notre position par rapport a la nature et au monde dans lequel on vit.

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Synthèse : Entre lieu et milieu La perception sensorielle est le moyen de s’approprier un espace architectural, dans toutes ses dimensions réelles/fictives, matérielle/immatérielle qui se superposent à travers deux notions invocatrices « Lieu et Milieu ». C’est à travers la sensibilité et la poésie de l’espace pénétré que la forme physique se développe et transcende sa concrétude et devient un réceptacle véhiculant des émotions et des sensations et ainsi se crée un milieu dans toutes ses profondeurs affectives. Ainsi, le lieu et milieu s’harmonisent et se complètent et génèrent un vécu propre à tout espace dans ses perspectives physiques et imaginaires.

1

2

1. Un espace sobre dénudé de toute identité 2. Sculpter l’espace en intégrant la lumière 3. L’impact des matériaux et leurs réflexions sur l’espace 4. La synthèse + l’introduction d’objets environnants

3

4

48 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Peter Zumthor : Repenser une architecture sensorielle

« Par mon travail, je contribue à façonner la réalité, à donner à l’espace construit une atmosphère où nos sensations puissent s’enflammer. »14 L’architecte d’origine suisse, Peter Zumthor, a toujours été particulièrement soucieux de la dimension sensible qui façonne l’architecture comme il l’explique dans son texte, « Penser l’architecture », la conception d’un édifice trouve ses bases a partir des impressions architecturales, c’est-à-dire des impressions corporelles qu’une architecture est susceptible de refléter. Il admet, en conséquence, ne disposer que d’un seul cheminement, puiser dans ses souvenirs antérieurs d’enfance pleinement ancrés dans son corps et rappeler à la conscience des émotions et des images d’ambiance.

Figure 90 : chapelle saint Bénédicte, Peter Zumthor

Figure 89 : thermes de Valls, Peter Zumthor

« Quand je pense à l’architecture, des images remontent en moi. Beaucoup de ces images sont en rapport avec ma formation et mon travail d’architecte.

Elles contiennent le savoir sur l’architecture que j’ai pu accumuler au cours du temps. D’autres évoquent mon enfance. Je me rappelle le temps où je faisais l’expérience de l’architecture sans y penser. »

Zumthor nous incite à faire de nos corps le moyen impérieux de métamorphoser notre appréhension de l’architecture, selon lui il n’y a de qualités architecturales qu’à travers l’atmosphère que crée un bâtiment, l’atmosphère désigne un rapport sensible à notre environnement, un rapport émotionnel qui englobe tous notre existence par le bais de tous nos sens et les choses qu'on peut ressentir a travers nos corps. D'où la création d'un état d'union émotionnel avec l'espace qu'on parcourt et qu'on pénètre.

14

"Penser l’architecture" de Peter Zumthor édition Birkhauser, page 86 ,2006

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Atmosphère et sensorialité Tout bâtiment architectural malaxe une expérience atmosphérique quelques soit sa forme et sa définition a travers la mobilisation d'un processus sensoriel ancré dans nos cheminements d'appropriation et d'apprivoisement de l'espace. Ce lieu donc, devient l'écho de la volonté du concepteur de créer une continuité entre les différentes composantes de l’espace, sol, cloisons, plafonds et ainsi canaliser de nouvelles sensations de repérage et d'appréciation. L'aspiration a réaliser une telle connectivité de l’individu, façonne l'espace a outrepasser le simple lieu formel a un milieu véhiculant d'autres formes de relation par rapport au lieu, au corps et a l’autre, d'où un espace transcendant la concrétude vers la synthèse de la forme, interactions et d'images mentales. « Par mon travail, je contribue à façonner la réalité, à donner à l’espace construit une atmosphère où nos sensations puissent s’enflammer. » 15 « Il ne peut s’agir de qualité architecturale que si le bâtiment me touche. »16

Figure 91 : Gallery space, Bregenz, Austria

Figure 92 : Thermes de Valls, Suisse

Le corps de l’architecture Zumthor cherche à penser l’architecture « …corporellement, comme une masse, une membrane, une matière ou une enveloppe, un drap, du velours, de la soie, tout ce qui m’entoure. Le corps ! Pas l’idée du corps —le corps lui-même ! Qui peut me toucher. » 17 Une disposition naturelle des objets matériels agencés et dispersés intelligemment a travers l'espace crée une harmonie séduisante. A l'instar du corps humain, le bâtiment conçu dispose de sa propre existence et anatomie.

15

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p25 "Penser l’architecture" de Peter Zumthor édition Birkhauser, 2006 17 "Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p23 16

Figure 93 : Chapelle Saint Benedict,

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Entre sérénité et séduction « Des espaces- où je suis et qui commencent à me donner un appui spatial, où je ne suis pas seulement de passage. Je suis là mais déjà plus loin, à l’angle, quelque chose m’attire déjà, une lumière qui tombe, et alors je poursuis ma flânerie. Je dois dire que c’est un de mes plus grands plaisir : ne pas être dirigé, mais pouvoir flâner librement. »18 L’architecture est le point de rencontre de diverses dimensions.

La transition des usagers a travers l’espace et le temps calculé pour cela contribuent fortement au façonnement de son atmosphère. Le sentiment de liberté et qu’on n’est pas dirigé a travers des indications tout au long des parcours proposés, renforce l'immersion de l'expérience sensorielle.

La tension entre intérieur et extérieur L’intérieur et l’extérieur, deux notions fortement liées a travers le bâtiment. La démarcation entre le dedans et le dehors expose des notions comme les seuils, les transitions, les ouvertures ou encore les passages entre les deux. La façade exhibe une idée de l'intérieur mais d'une façon mystérieuse. Zumthor a créé et pris une considération plusieurs images de ce que les habitants du projet pourraient voir de l'extérieur et de l'intérieur sans pour autant tout révéler. Il y a une symbiose et une harmonie dans le dialogue entre l'intérieur et extérieur ce qui crée cette ambiance et atmosphère imaginées par le concepteur.

L’harmonie des matériaux

Figure 94 : Thermes de Valls, Suisse

Figure 95 : Wood cabin, Suisse

Figure 96 : Shelter for Roman Ruins, Suisse 19

« Les matériaux sont infinis. » Les matériaux interagissent entre eux, a travers une relation d'harmonie et de juxtaposition qui se manifeste selon leurs différentes propriétés et noblesse. La présence et la composition de chaque matériau utilisé révèlent une variété de possibilités dans la génération d'une atmosphère.

La proximité des matériaux se révèle à travers les relations créées au sein du milieu architectural. Et l’harmonie se concrétise à la fois entre la sélection des matériaux et leurs agencements dans l'espace.

18 19

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p43 "Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p25

51 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

La lumière sur les objets « Ma première idée est la suivante : penser d’abord le bâtiment comme une masse d’ombre et placer ensuite les éclairages comme par un processus d’évidement, comme si on laissait la lumière y pénétrer. Maintenant, j’en viens déjà à la deuxième idée (…) cette deuxième idée consiste à placer systématiquement les matériaux et les surfaces à la lumière, puis voir comment ils la réfléchissent. Choisir donc les matériaux en ayant conscience de la lumière pour faire quelque chose de juste. » 20

Figure 97 : Serpentine Gallery, Londres

Dès l'aurore de la conception, il faut réfléchir et préciser la manière dont la lumière pénètre l’espace ainsi que la méthode la plus efficace pour créer l'alternance entre les sources naturelles et artificielles de la lumière. Ceci révélera et influencera la profondeur et la dimension de l'espace à travers cette composition sensuelle de lumière/ombre.

Paliers d’intimité Un espace peut intimider l'individu qui le pénètre.

D'une contrepartie, l'espace architectural idéal doit « sentir tout à fait sublime 1», il doit impérativement « me faire sentir plus grand, me permet de respirer plus librement ». D'où, dimension, combinaison réfléchie d’échelles, la proximité et la distance, influent grandement l'image reflété et dégagé par le bâtiment en question.

Exemple : La porte de la Chapelle Saint Nicolas de Flue de forme triangulaire dans un rapport direct de monumentalité majestueuse avec le mur massif en béton aveugle interpelle une certaine perception corporelle.

Les objets environnants

Figure 98 : Chapelle de Saint Nicolas de Flue, Mechernick, Allemagne

L’ambiance intérieure de l'édifice peut être influencée par la configuration des objets qui l’occupent. Zumthor attribue une énorme considération par rapport à l’intégration de ces objets dans son architecture. Lors de sa conception, il visualise l’avenir de ses projets qui vont héberger non seulement des usagers mais en plus les objets de leurs environnements.

20

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p43

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Les thermes de Valls : entre sérénité et séduction 

Situation Vals, Canton Graubunden, Suisse



Implantation

Les thermes, édifiés à proximité de l'hôtel, à l'emplacement même où jaillit la source, sont à moitié enfouis dans la terre pour ne pas altérer le paysage environnant. Ils sont composés d'une quinzaine de blocs a la volumétrie simple mais unique et chacun de ces blocs dispose d’un toit plus large qui dépasse en porte-à-faux



Surface : 10 850 m2

Figure 99 : Situation et intégration

« Un bâtiment existe par son contexte, il peut réagir à ce lieu. Le lieu lui-même est composé de la topographie, de l’histoire, des relations humaines, mais aussi de l’atmosphère. » L’idée pertinente c’est un bain naissant de la montagne, comme la source d’eau chaude jaillisse de la montagne.



Activité / espaces : Plan fonctionnel



Figure 100 : l'articulation des bâtiments

Accès et Articulation

L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

53

L’harmonie des matériaux : « Moitié pierre, moitié eau, toute l’expérience du bâtiment passe dans cette alternance entre l’austérité et la sensualité, entre l’immobilité des lignes droites parallèles et le balancement des courbes de l’eau et des reflets, entre le gris monochrome et les jeux de lumière. » 21 Cette alternance entre solidité et souplesse, rudesse et tendresse façonne la perception du visiteur. « On vient dans un nouveau monde, où il s’agit de pierre et de peau, d’eau de différentes températures, de lumière, des faits acoustiques, de surfaces différentes qu’on sent sur la peau, une richesse incroyable, formellement tout est simple et essentiel. » 22

23

Figure 101 : Proportion des pierres « Gneiss »

Figure 102 : Articulation des pierres

La pierre déclinée : cassée, fendue, sciée, dépolie, poncée, polie…polie…

« On vient dans un nouveau monde, où il s’agit de pierre et de peau, d’eau de différentes températures, de lumière, des faits acoustiques, de surfaces différentes qu’on sent sur la peau, une richesse incroyable, formellement tout est simple et essentiel. »24 Peter Zumthor a érigé une grande variété de partition de pierres, mais c’est la morphologie corporelle de l’homme qui en est le repère et mesure, d'une taille plus minuscule des grandes falaises qui entourent les thermes, nous sommes apaisés par ces strats de pierre que nous pouvons manipuler à l'intérieur de nos mains. Bien plus qu’un effet plastique, c’est un effet de scénographie spatiale, la mise en scène de notre propre existence dans l’échelle du cosmos et de l'univers.

21

R. Copans, Architectures https://iitcoa3rdyr.files.wordpress.com/2013/02/jmk-process-vals01.pdf 23 https://de.wikipedia.org/wiki/Therme_Vals 24 "Penser l’architecture" de Peter Zumthor édition Birkhauser, 2006 22

54 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

La lumière dans l’espace : La lumière, contrôlée en assurant un aspect artificiel puis naturel définit bien le parcours du visiteur, dans sa transition de l’intérieur vers l’extérieur, d’un espace ouvert à un espace plus sensuel et privé –avec ses clairs obscurs et ses faux-jours– ainsi que dans la sensorialité de l'expérience proposée Lumière dans l’écart en toiture : fend la surface, découpe l’espace, frôle et révèle la matière

Figure 103 : Joints creux en verre séparant les blocs et laissant pénétrer la lumière naturelle

La lumière : entre découpage des plans, renforcement de la profondeur, inonder, contraster, éclairer et obscurcir

Figure : Impact de la lumière sur le bâtiment L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

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La lumière pour donner différentes ambiances :

Circulation : La lumière guide le corps dans l’espace

Transparences, vues, lumière

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La température de l’espace :

Figure : La température dans le bâtiment Zumthor nous invite a se promener librement entre les bassins de différentes natures et températures, un parcours étudié de façon a assurer un échauffement progressif puis virer vers un autre parcours de refroidissement : La juste alternance du chaud et du froid.

Figure 8 : Chaleur de l'espace

Figure 9 : Froideur de l'espace

Le Son dans l’espace L’architecte a été spécialement attentif à la sonorité ambiante : une salle est réservée à l’écoute d’une émission de « musique » minérale. Les vibrations et les ondes émises par les matériaux sont ressenties a travers tout le corps. A travers ces thermes, Zumthor a orienté la conception de l’espace en fonction des sons et les bruits que l’espace peut produire. Car selon lui, il est impératif de porter attention au « sonorité de l’espace » 25

25

« Un espace fonctionne comme un grand instrument »

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006

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Le Dialogue intérieur / extérieur

Vues : Petits cadrages (Tableaux : fenêtres)

Grands cadrages (Dans la composition : ouvertures)

Figure : Des séquences intérieurs

Figure 104 : L'intérieur amené a l'extérieur Synthèse : A travers ce projet, Peter Zumthor sollicite l'instauration d'une ambiance apte à embrasser les sentiments du visiteur. Il a veillé à affecter à chaque espace des caractéristiques particulières au service de la sensorialité. Le monde minéral, les effets et jeux de lumière, des variations acoustiques, les nuances de température... invitent à vivre une expérience jouissante du bâtiment : celle du silence, de la sérénité, du néant.

Les éléments de la sensorialité : la vision, le toucher, le L’univers minéral, les effets de goût, l’ouïe et l’odorat sont impérativement sollicités. lumières, l’ensemble diversifié des sensations olfactives, auditives, tactiles, visuelles sont orchestrés en vue d’une expérience brute et originale.

L’architecte ne craint pas de confronter ses interlocuteurs à l’expérience du vide, du silence et du mystère.

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Tadao ANDO ou l’interaction homme/nature On ne peut définir, pour les œuvres de Tadao Ando, un chemin de réflexion bien déterminé vu l’évolution continuelle de ses lignes de pensées. Tadao Ando a toujours été un architecte qui se base sur certaines philosophies et convictions qui s’inspirent de la relation de l’homme a la nature. L’architecte croit fermement que chaque architecture doit refléter cette interaction et la renforcer a travers la qualité des composantes de cette architecture.

Idéologie et genèse d’une pensée : Dans la culture japonaise, la nature a une implication cruciale dans la vie de l’être humain, elle lui procure la vie, elle le comble, elle l’oriente, elle renforce son existence. La culture du pays au soleil levant a toujours glorifié la nature au point de l’exalter. « je crois qu’il est temps de nous rappeler que nous faisons partie de la nature afin de retrouver un état de coexistence avec elle » Tadao Ando a débuté sa carrière par la conception de petite maison et des magasins dans sa ville natale où il a cultivé une approche particulière qui tourne autour la fermeture du bâtiment par rapport a l’extérieur ou il essaye de concevoir un espace destiné a émouvoir celui qui le pénètre.

Le mur pour s’isoler du chaos : Pour s’isoler du chaos de la ville, L’architecte a conçu une architecture introvertie par des murs en béton massif sans ouvertures qui représentent a la fois une barrière physique et psychologique, ce retrait par rapport a l’extérieur a pour objectif de pousser l’usager au recueillement de se concentrer sur le moi intérieur.

Figure 105 : Kidosaki House. 1982-86. Tokyo, Japan.

Matériaux Bruts : Tadao Ando Dans tous ses projets, Tadao Ando utilise le béton et le verre. Pour ce dernier, le béton est un matériau réel, puissant et robuste ; il garde dans ses couches les traces de notre existence. Le verre par contre est un matériau léger, transparent ou translucide ; il permet plusieurs possibilités qu’on peut combiner et agencer avec le travail de la lumière « L’essence même de la matière est traduite avec éclat lorsque la lumière ou le vent viennent heurter leur surface rugueuse. Chaque bloc de béton absorbe la lumière et l’exprime en retour, comme cristalliser.

L’homme peut alors ressentir, au cœur de ce rayonnement délicat, la totalité même de la nature traversant la matière »

Figure 106 : Church of the Light - Tadao Ando

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Des Zones tampon pour renouer avec la nature : « Je crois a l’existence de zones émotionnelle qui ne soient pas définies uniquement en termes de fonctions, avec de grandes hauteurs sous plafond. Elles peuvent être des cours, ou d’autres types d’espaces semi publiques, et forment une transition entre des pièces aux fonctions clairement définies. De telles zones symbolisent les espaces de la vie quotidienne, et elles sensibilisent les habitants aux changements de saison en reflétant les variations de la lumière naturelle et de l’atmosphère. Par la, elles agitent les esprits de toutes les personnes qui entrent en contact avec elles ».

Figure 109 : House in Utsubo Park, Osaka Japan

Figure 108 : Azuma house, Osaka Japan

Figure 107 : Chichu Art Museum, Naoshima, Japan

Pour l’architecte japonais ces cours évoquent « une nature rendue abstraite ».

Effectivement, L’idée transcende le simple fait de planter des arbres a l’intérieur ou de composer des petits jardins, bien au contraire. Ces espaces en question sont parfois de nature plane et parfois gazonnées, l’objectif n’étant pas d’admirer la nature, mais d’entrer en osmose avec sa présence dans notre vie quotidienne « La cour est le nœud de toutes les activités existantes dans le projet ; Elle doit permettre de sensibiliser les occupants a la nature » Ces cours sont des articulations qui ne sont pas dotées d’un rôle fonctionnel mais cependant leur présence reprend un dialogue avec l’affectivité humaine et permet ainsi l’éclosion des émotions.

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Le lieu : une dimension paysagère L’architecte montre un intérêt remarquable pour le site d’intervention. Pour Tadao Ando, l’espace global dégage « la force » dans laquelle l’œuvre doit puiser sa logique.

A titre d’exemple, Quand il s’agit d’une intervenir dans un milieu citadin, ce dernier se trouve contraint â intégrer son édifice dans une échelle adéquate. Cependant, il ne cherche pas â se normaliser aux volumes et aux styles des édifices contigus.

Confronté a des environnements ou la nature est abondante, on remarque que l’architecte a affiné ses réflexions a propos de l’importance du site et de ses spécifiés afin d’établir une relation forte entre ces projets et leurs environnements. « Chaque terrain est un champ de forces particulier ; il est, ou sera un langage. L’architecte se doit donc de répondre aux revendications posées par le site et de fusionner la logique de l’architecture avec la logique de la nature tout en les laissant coexister » Les formes géométriques :

Figure 110 : Koshino house, Kobe Japan

Pour l’architecte concevoir avec des formes géométriques (principalement simple) procure au projet son identité. « Il s’agit pour moi d’ordonner l’architecture par le biais de la géométrie en prenant pour base des formes simples, exclusivement limitées au carré, au rectangle, au cercle et leurs sous divisions, d’opérer une sélection parmi les forces latentes environnantes et de faire progresser la logique Figure 112 : Chichu Art Figure 111 : Church of the des parties inhérentes a la sensibilité japonaise » Light, Ibaraki, Osaka, Japan Museum L’exploitation et l’adoption de ces formes devient donc un moyen fort pour faire sortir au jour la « logique dissimilée de la nature » ; elles accordent une inscription du bâtiment dans le site en répondant â sa problématique (le site) ; générant ainsi un nouveau paysage.

La notion de parcours : Pour pouvoir accéder au bâtiment, le visiteur se trouve contraint a parcourir une longue distance ponctuée d’évènements et des séquences ambiantes tout en étant en contact avec des images superposées de la nature et s’initiant par la même occasion a l’atmosphère du bâtiment et pour désaccentuer la séparation entre l’intérieur et l’extérieur. Le dénouement de ce cheminement s’exprime a travers de grandes ouvertures qui permettent au visiteur de découvrir l’espace intermédiaire ou la cour.

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The Centro ROBERTO GARZA SADA, TADAO ANDO La Porte de la Création : École de design 

Situation Monterrey, Mexico

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  

Figure : Plan de situation

Figure : Plan d’implantation

Implantation L’université est implantée sur le campus de Monterrey, un bâtiment compacte qui se concentre sur l’amélioration de la durabilité du campus en le rendant plus cyclable et piétonne et intégrant des circuits qui traversent le projet Superficie du bâtiment 2673 m² Superficie du site 20700 m² Composante de l’institue Des espaces pour la conception Des espaces pour la recherche Des espaces pour l’enseignement 3 Salles d’exposition 22 Laboratoires Des Ateliers 2 amphithéâtre

Figure : Plan RDC L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

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Accès et Circulation

Ando a nommé le projet « Porte de la Création » et il a avancé une série d'allégories mystiques dans son contexte : la porte va devenir l'entrée en diagonale vers le campus comme elle peut se développer dans un avenir proche, mais ce concept reflète l’idée d’un portail métaphorique pour marquer le début du parcours éducatif des élèves.

Figure : La circulation dans le batiment

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Incitation au développement personnel

L'architecture du bâtiment est déterminée par imposante extérieure pont forme de la porte, le ventre drapé qui Ando assimile à une « voile » pour aider à naviguer dans les courants en quête de l’art et de la créativité, parce que pour l’architecte, c’est le voyage personnel et les revendications autodidactes sont l'agent essentiel de tout apprentissage.

Une promenade de tissage dans et hors de l'édifice

Les espaces intérieurs de l’édifice sont agencés autour d’une promenade architecturale. Le bâtiment comprend également des terrasses sur différents niveaux qui offrent des lieux d’intérêt général et de rassembles avec des vues cadrées sur les chaînes de montagnes environnantes et la ville en développement

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Dispatching des espaces : Le bâtiment dispose de 6 niveaux de 5.4 m de hauteur.

Toutes les salles de classe, bureaux, ateliers et les espaces de studio sont alignées autour de deux corridors simples. Organisé dans les deux bandes latérales, les chambres se présentent parfois comme des tampons spatiaux pour négocier la poussée et la traction de l'enveloppe extérieure du bâtiment

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Les connexions intrinsèques entre l'édifice architectural et la nature

Le style d'un bâtiment dénudé de couleurs renvoie l'image du travail à un image naturelle, tandis que le béton gris est un rappel des montagnes qui entourent le paysage.

Tadao Ando a opté pour les grandes montagnes comme support d’inspiration, et nous le constatons dans les plis formant le paraboloïde hyperbolique que nous appelons « bougie » et traverse d'un côté à l'autre de ce grand pont formant un grand cadre visuel des montagnes environnantes

Tadao Ando a réalisé a animer le projet CRG par le biais d’espaces ouverts dans les quatre dimensions : trois ouvertures centrales à ciel ouvert, des éléments structurels qui encadrent la Huasteca Canyon sur le côté ouest et à l'est de Cerro de la Silla, la communication visuelle entre l'intérieur et l'extérieur par le biais s’assure a travers la morphologie de leurs éléments intermédiaires et enfin, la quatrième dimension .... Temps ... le temps qui convertit les paysages naturels de l'environnement.

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La chorégraphie sophistiquée de la lumière et de l’ombre Cependant, derrière les murs en béton il y a plusieurs espaces architecturaux qui sont correctement illuminés, s’ouvrent, sont transparents à travers des murs en verre. Ces espaces interagissent avec les éléments naturels et permettent de susciter chez les visiteurs et utilisateurs des sensations diverses à travers l'interaction de lumière naturelle et des ombres.

Un intérieur urbain Le bâtiment de Tadao Ando cherche également à redéfinir un espace public, en créant une « porte » volumétrique qui plonge le piéton dans un « intérieur urbain » totalement couvert en dessous de l’édifice. Ce qui engendre des espaces extérieurs a travers le noyau du bâtiment.

67 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Synthèse

Roberto Garza Sada Centre (CRG) est un espace d’idées et d’expressions qui rassemble et développe les meilleurs talents créatifs, il est devenu le siège de la formation, la création et la préservation de l'art, l'architecture et le design en Amérique latine

68 L I F E B R I D G E : entre lieu et milieu, vers un meilleur vécu estudiantin

Synthèse générale L’expérience émotionnelle se concrétise à partir d’une architecture affective et sensorielle. Dans notre cas, elle contribue d’une façon directe et globale sur le cadre de la vie universitaire, un cadre régis par l’indifférence, et détérioré par le détachement émotionnel. C’est à travers l’élaboration d’une formule architecturale sensible et capable de supprimer toute distinction entre les aspects physiques (Lieu) et imaginaires (Milieu) dans leur synthétique harmonieuse, qu’on pourrait régénérer un meilleur vécu pour se cadre et une meilleure expérience estudiantine.

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Architecte / Projet

Concept

Illustration

Harmonie des matériaux Peter Zumthor Thermes de Valls

Choix du matériau, sa disposition, son assemblage Les lamelles de gneiss ont été extraites sur le site, taillées, lissées pour donner de l’austérité a l’espace.

Contraste : la densité de la pierre / la légèreté du verre

> La métamorphose des

Le changement de texture marque le début d’une nouvelle séquence spatiale

substances du matériel vers l’immatériel Les objets environnants

Peter Zumthor Kunsthaus Bregenz

Définir l’espace réservé a accueillir des objets en donnant la liberté à l’usager de l’adapter a ses propres besoins

> L’espace comme récipient des objets qui entourent les usagers

Tisser une relation sophistiquée entre les objets

Entre sérénité et séduction La réflexion par rapport au déplacement de l’usager dans l’espace Peter Zumthor Serpentine Gallery

Eviter les obstacles physiques Préparer, inciter, surprendre et détendre l’usager Des séquences successives, le tout dans un cheminement spontané

> Créer un calme, une douceur et une sérénité Opter pour une ambiance qui séduit plus qu’elle dirige Libérer le passager « comme un voyage de découverte »26

26

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p43

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La tension entre intérieur/extérieur

Peter Zumthor

Créer une transparence entre l’intérieur et l’extérieur a travers de grandes ouvertes bien précises ou des cadrages de vue sur la nature

Maison Studio

>

Bouleverser les limites entre les deux milieux Apporter l’extérieur a l’intérieur et vice versa Paliers d’intimités Echelle et proportion Un jeu d’ouverture/fermeture

Peter Zumthor Kunsthaus Bregenz

D’échelle et de proportion De partage et intimité

> Le rapport du corps humain par rapport aux dimensions de l’espace

« La masse de la construction par rapport à moi» 27

Lumière et espace Réfléchir à la composition avec la lumière naturelle et artificielle et sa réflexion sur les matériaux ainsi que son impact sur la qualité de l’espace conçu

Peter Zumthor Kolumba Kunstmuseum

Alternance claire/obscure afin d’obtenir différentes séquences spatiales selon sa fonction et l’ambiance souhaité Utiliser la lumière pour définir la température et la luminosité de l’espace

> Définir l’espace, sa fonction, son atmosphère ainsi que sa morphologie par rapport au corps

27

"Atmosphère" de Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006, p49

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Les zones tampons Créer des espaces d’articulation qui ne sont pas dotées d’une fonctionnalité nécessairement Tadao Ando Chichu Art Museum

Des espaces qui reprennent le contact avec la nature par la présence de certaine éléments (arbre, eau, gazon.)

>

Entrer en osmose avec la présence de la nature dans notre vie quotidienne Un intérieur urbain Prolongement de l’espace extérieur public au sein du bâtiment

Tadao Ando Centro ROBERTO GARZA SADA

Le bâtiment ne présente plus un obstacle au paysage urbain a travers une continuité de circulation a travers le bâtiment

>

Redéfinir l’espace public et la communication de l’édifice avec le paysage environnant Les matériaux bruts Utilisation du béton dans son état brut, ainsi que le verre Tadao Ando Azuma House

Contraste : Le Béton pour sa densité et le verre pour sa légèreté

> En utilisant des matériaux bruts, l’architecte accentue le contact en harmonie avec la nature Dualité ombre lumière Tadao Ando Church of light

La composition avec l’ombre et la lumière afin de définir une variété de séquence

> Définir la qualité de l’espace En fonction de la lumière

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Programmation A travers les analyses précédentes on constate qu’il y a tout un mode de vie accompagnant la vie académique et a travers la richesse de ce mode de vie, que le vécu se crée et façonne l’espace universitaire dans toutes ses dimensions. Parmi les activités para universitaire qui enrichissent ce vécu.

Activité culturelle « La culture s'apprend, qu'elle permet à l'homme de s'adapter à son milieu naturel et qu'elle varie beaucoup, qu'elle se manifeste dans des institutions, des formes de pensée et des objets matériels ».28

Espace culturel

Médiathèque

C’est le lieu de toutes les productions, les rencontres, et les échanges qui font que les idées se forment, se propagent, se perfectionnent deviennent œuvre d’art

Cultural Center in Landvetter

La médiathèque a réinventé l’espace de documentation classique, en modernisant l’interaction avec l’information et facilitant l’accès à tout l’arsenal scientifique.

Tama Art University Library- Toyo Ito

Les ateliers artistiques permettent la rencontre entre 2 mondes : l’éducation et la création.

Atelier artistique

Les programmes occasionnels

Ils permettent aux étudiants volontaires de découvrir la diversité et la complémentarité des expressions artistiques par une approche à la fois pratique et critique.

Ce sont des activités occasionnelles mais, qui font parties des rites annuelles de la programmation générale de l’activité culturelle (conférence, spectacle, exposition) du campus

Ecole d’art du grand Angoulême, concert animé

28

Melville J. Herskovits

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Activité sportive Le sport universitaire est une des opportunités d’intégration de la notion de compétition comme facteur d’éducation et de préparation à la vie active, vu les récentes politiques qui croient fermement au rôle important du sport tout au long du cursus académique, et que ce dernier ne suffit plus a l'émancipation des étudiants a travers plusieurs modes d’activités individuelles et collectives dans les différents clubs présents.

Georgia College & State University, Student Wellness & Recreation Center

Activité associative

Au sein des clubs et des associations, le jeune commencer a développer une meilleure insertion dans la vie publique et une initiation a la vie professionnelle. Les activités présentes telles que les actions a intérêt public et les workshops de développement personnel, aide l’étudiant à s’épanouir, renforcer son assimilation et le hisser au rang de l’étudiant international.

Activité de loisirs

L’espace universitaire offre une multitude d’activités de loisirs pour subvenir aux préférences des étudiants usagers, leurs intérêts et leurs modes de vie. L’objectif principal de ces activités est d’abaisser la tension et le stress de l’effort intellectuel fournis pendant les études. A travers des espaces de loisir, comme les espaces de rencontres, la communication entre les étudiants s’accentue, tout en renforçant la solidarité entre les individus ainsi la fédération d’un meilleur vécu au sein de l’espace universitaire

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Approche conceptuelle Analyse du site En entamant une approche interventionnelle dans un espace universitaire potentiel, le campus de Bizerte est le choix phare qui se distingue le plus à travers plusieurs caractéristiques : Emplacement, nombre d’étudiants, et la présence de toutes les carences évoquées.

Campus Menzel Abderrahmane 

Situation

Menzel Abderrahmane, Bizerte, Tunisie 

Implantation Figure : Panorama sur le campus

Le campus de Bizerte est considéré aussi comme étant un campus périphérique implanté en dehors de la ville a mi-chemin entre la commune de Menzel Abderrahmane et celle de Menzel Jamil.

Figure : Plan de situation



Surface 29 hectares



Capacité 16000 étudiants

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

Plan de cohérence

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Plan de Cohérence

Figure 115 : l'axe physique qui sépare les 2 entités du campus

L’aménagement s’oriente selon 4 axes principaux : * L’établissement d’un axe perpendiculaire par rapport a la route classée reliant Menzel Abderrahmane et Menzel Jamil * Cet axe comprend une route véhiculaire a 2 voies et une promenade piétonne * Les parkings sont situés aux périphéries du campus * Des allés véhiculaires parallèlement a la route classé définissant les différents ilots en les reliant a la ceinture véhiculaire du campus

Terrain d’intervention

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Spécificité du site : Topographie du terrain

Le terrain du campus de Bizerte dispose de plusieurs caractéristiques propres et potentielles telles qu’une partie s’étale sur une pente de 14 mètre suivant un axe qui s’intègre dans le paysage environnant et aussi on peut noter la présence d’une ancienne carrière de pierre (adjacente au foyer universitaire du campus) juste au sommet de cette pente. Ainsi que le terrain bénéficie d’une vue sur le lac de Bizerte.

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La circulation La voie principale traversant le campus universitaire est considérée comme voie a flux dense. Le souci par rapport a l’aménagement était de laisser le passage a travers le campus tout en assurant un accès et une sortie du campus très fluide. Donc comme solution, ils ont multiplié les voix pour un maximum de fluidité au niveau de la circulation, minimisant l’aspect de sécurité pour le piéton et l’étudiant fréquentant le campus qui se déplace par rapport au grand axe routier reliant les deux villes précisément.

L’axe perpendiculaire sur la voie principale (coté foyer)

La placette devant le restaurant

Stationnement

Des bretelles accompagnant la route principale (coté ISET)

Les parkings sont mals exploités par les usagers car ils sont situés sur les périphéries du campus Hiérarchie des voiries

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Mode de vie estudiantin : Ce mode de vie se résume sur 3 paramètres : les études, la nourriture, l’hébergement, pour un jeune et un étudiant ce vécu manque de vie et d’activité en parallèle a la formation

Les carences : La communication entre les entités Un manque d’espaces vert et d’aménagement urbain Absence d’activité nocturne Un manque d’équipement de transport Absence d’activité nocturne au sein du campus Insécurité routière Un problème de stationnement Un manque d’activité socio-culturelle

Synthèse : Le parc universitaire de Bizerte présente des carences et des aspects non exploités dans un cadre mal entretenu tel que le cruel manque constaté au niveau des infrastructures d’accueil et l’absence des équipements adéquats a la vie universitaire, ainsi que la nécessité de relier et unifier les entités du campus dans un même ensemble et contourner le problème du manque de réserve foncière, aussi le besoin urgent d’instaurer des éléments et des dispositifs de sécurité routière, vu la présence d’une route classé qui traverse le campus. D’un autre côté, le campus dispose d’une topographie intéressante avec une panorama exceptionnelle donnant sur le lac Bizerte et une ancienne carrière, le tout baignant dans un environnement paysager. Analysant tous ces facteurs et élaborant plusieurs scénarii pour répondre à ces problèmes, le choix de la conception architecturale s’est porté sur la réalisation d’un pont habité qui s’avère comme une solution potentielle pour l’ensemble des aspects négatifs constatés au campus de Bizerte.

Ainsi avec une telle approche et réflexion par rapport au pont habité 24/7 de Séville présente un support inspirant pour sa réponse proche du futur projet d’intervention au parc universitaire de Bizerte.

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Projet d’inspiration 24/7 Pont habité : proposition Ayrat Khusnutdinov & Zhang Liheng

Situation Le pont est situé à Séville en Espagne

Implantation Le projet Séville 24/7 est implanté entre les deux rives de la rivière Guadalquivir Les architectes ont gardé les célèbres traditions espagnoles de vie dans la rue, nous vous proposons un centre cosmopolite qui créerait une retraite du soleil dur de l'Andalousie et de prolonger la vie de la rue à 24 heures de la journée et 7 jours de la semaine.

Figure : Plan d’implantation

Séville 24/7 est non seulement à propos de vacances ou du côté culturel de Séville, il est aussi sur l'interaction humaine quotidienne. Les gens viendront ici pour visiter une aire de jeux pour enfants, bibliothèque, épicerie, club de nuit, manger des tapas, rencontrer des amis, etc. Yrat Khusnutdinov & Zhang Liheng proposent de manifester le dynamisme de la vie dans la ville : ce serait une étape qui expose la chose la plus intéressante - la vie.

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Activité / espaces : Plan fonctionnel

Le pont est ancré par deux grands pôles publics sur les deux côtés de la rivière. La construction de la Médiathèque est l'un d'entre eux, sa structure en porte à faux signale la présence de ce lieu public dans la ville. Le bâtiment existant de l'usine de tabac est l'autre point d'ancrage, les architectes nous propose de rénover et reconfigurer ce bâtiment, la création d'une place au niveau du sol généreuse et l'introduction d'une 450 sièges auditorium dans le bâtiment. L'intégration du bâtiment existant dans notre programme, un mélange de vieux et de nouveaux tissus urbains, ce qui est caractéristique cette zone moderne de Séville.

Accès et articulation des volumes

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Entre potentialité et séduction : les points forts de la plateforme Les surfaces sinueuses du pont créent des ondes qui invitent les gens à asseoir sur eux et regarder les passants. De cette façon, nous proposons des espaces qui encouragent différents modèles de comportement - regarder et être regardé.

Comme dans la théorie de l'interaction sociale humaine dans les particules de la physique avec des charges opposées, attirer l'autre et de créer un aimant - ici ces deux modes créeraient un aimant pour les gens.

Les différents deux couches du pont reflètent son attrait général.

Une composition de plusieurs volumes interconnectées par deux axes de circulations principales renforcées par la présence de plusieurs espaces publiques.

La couche verte ci-dessus crée un paradis du bruit dans la ville - un morceau de la nature dans le contexte de la ville. L'épaisse couche de terre avec de l'herbe fournirait l’ombre pour la couche en dessous. La couche inférieure du pont est une plaque Tournante animée avec des spectacles de rue, des vendeurs, et tout pour une rue publique d'une ville moderne que peut offrir.

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Les concepts

Synthèse

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Concepts et parti architectural

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Pourquoi le pont ?

Unification du campus / sécurité routière Il y a un besoin urgent d’instaurer des éléments et des dispositifs de sécurité routière, vu la présence d’une route classé qui traverse le campus.

Ainsi que relier les deux parties du campus a travers l’axe paysager qui traverse le campus

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Intervention sur le plan de cohérence

L’intervention consiste à garder le flux de la route classée et préserver un accès véhiculaire vers chaque entité. Dans la même lignée d’approche, la création de plusieurs bretelles s’impose afin d’installer des stations de bus et de covoiturage et permettre par la même occasion des accès sécurisés des entités à la voie principale.

Tous ces éléments catalysent et ancrent les bases génératrices du projet.

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Intégration dans le site Le but de cet intervention est de garder le flux véhiculaire de la route classée traversant le campus

Ainsi que créer une passerelle piétonne qui va relier toute les entités du campus

Le campus se situe à l’entrée de la ville de Menzel Abderrahmane et cette plateforme va être un élément phare a l’entrée de la ville afin de marquer son appartenance a la ville et au campus Cette plateforme va accueillir les évènements et les activités nécessaire a la vie du campus et les accès pour les institutions.

Ce projet revalorise la circulation piétonne au sein du campus ainsi qu’il va être la colonne vertébrale du campus.

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Fonctionnalité et circulation

Cette plateforme regroupe des activités culturelles, sportives, associatives, des commerces, des équipements structurants (bureau de poste, banque…) et des espaces de détente.

En étant la colonne vertébrale du campus, le projet relie toutes les entités du campus ainsi qu’il fortifie la communication entre les institutions et permet une circulation libre au-dessus / au-dessous du pont.

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Ayant pour but l’aboutissement de la recherche effectuée au cours de ce mémoire, nous devrons essentiellement nous appuyer sur les thématiques et les concepts retenus au cours de ce travail.

Afin d’atteindre cet objectif, nous proposerons de dégager quelques axes forts, quel que soit dans ses dimensions formelles ou émotionnelle.

- La théâtralisation de l’espace La manipulation des éléments architecturaux, comme les parois, la lumière, les seuils, les matériaux, les proportions des espaces... et la relation avec la nature. L’idée est de donner a chaque partie de la plateforme une atmosphère spécifique caractérisé par une matérialité, un traitement de façade, une ambiance lumineuses…

- La relation a la nature A part le fait d’intégrer le projet dans le paysage naturel existant, mais intégrer les éléments de la nature au sein de l’édifice afin de permettre au visiteur de renouer avec elle. Ainsi que profiter au mieux des potentialités du site

- La mixité urbaine Afin de rendre ce projet vif, il faut avoir une continuité visuelle horizontale et verticale et avoir plusieurs activités variées et superposés

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La théâtralisation de l’espace L’interaction intérieur extérieur La communication entre les entités / la relation entre le pont et son environnement

Un intérieur urbain L’émergence d’espaces qui reflètent la continuité de l’extérieur vers l’intérieur Echelle et proportions : Un rapport qui varie selon la fonction et l’ambiance dégagée par l’espace.

La relation avec autrui : Un espace outrepasse la présence individuelle vers une existence plus consciente de l’autrui favorisant l’échange et l’interaction entre les usagers du pont C’est regarder et se faire. regarder

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La présence de la nature dans le projet Les espaces créés deviennent des lieux tampons de détente et de relaxation tout en étant en contact harmonieux avec la nature et l’aspect paysager du projet.

La mixité urbaine verticale Un dynamisme fonctionnel se reflète à travers la variété des espaces superposés et interconnectés via une continuité visuelle horizontale/verticale

Projet et climat

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Accès et incitation a la découverte :

Les accès sont animés sur plusieurs niveaux travers des activités étalées verticalement et horizontalement pour dynamiser ces points de liaison entre le pont et le campus et inciter l’usager a découvrir ce qui se passe sur la plateforme.

Conclusion

A travers l’ensemble des composantes de ce projet d’intervention, le campus de Bizerte pourrait se transformer en un meilleur espace universitaire avec une expérience estudiantine capable de générer un vécu qui redynamisera la vie au sein du campus

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Bibliographie Atmosphère, Peter Zumthor, édition Birkhauser, 2006 Penser l’architecture, Peter Zumthor édition Birkhauser, 2006 Architecture émotionnelle, matière a penser, Paul Ardenne & Barbara Polla La poétique de l’espace, Bachelard, 1957 De la forme au lieu, Pierre Von Meiss C.Norberg-Schulz, Genius loci, paysage, ambiance, architecture Paolo Amaldi, l’espace, le lieu, l’alchimie d’une qualité architecturale contemporaine Vers une architecture, Le Corbusier

Site internet http://www.actuarchi.com/ http://www.archdaily.com/ http://www.lyoncitecampus.fr/

Article Tadao Ando « who and how », interview, the japan Architect, n.257, Tokyo, Shinkenchikusha, juin 1978 Architecture émotionnelle : « La construction, c’est fait pour tenir. L’architecture, c’est fait pour émouvoir » http://www.unige.ch/communication/Campus/campus103/dossier1.html La poésie de l’architecture, Pierre Hebbelinck & Pierre de Wit http://www.sapagroup.com/Companies/Sapa%20RC%20System%20NV/Images/ho me/news/Kon-Stine-FR.pdf

Documentaire Les thermes de pierre, Peter Zumthor https://www.youtube.com/watch?v=TwtiTpl-7VI

Thèse et mémoire Les univers sensoriels de l’architecture contemporaine, Xavier Bonnaud, Professeur à l’ENSA de Clermont-Ferrand Dialogue entre architecture et paysage Emmanuel Dufrénoy Mémoire Master - R9, Sabine Chardonnet Avril 2009 « L’émotion en architecture », Neila Kallel. ENAU « Jardin des sens sur le campus d’El Manar », Rim Maalaoui. ENAU

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Figure 1 : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne .................................................................. 8 http://www.parigi.it/it/sorbonne.php Figure 2: Université d'Oxford .................................................................................................. 9 http://histoire-education.revues.org/698 Figure 3 : Girne American University .................................................................................... 10 http://www.cnnturk.com/fotogaleri/universiterehberim/bu-yil-ilk-kez-enerji-sistemlerimuhendisligi-bolumunden-ogrenci-kabul-edecek-universiteler?page=3 Figure 4 : Florida State University......................................................................................... 10 http://www.bestvalueschools.com/rankings/alternative-graduate-schools-east-2016/ Figure 5 : San Diego State University campus ...................................................................... 10 http://www.hnielts.org/a/cglx/usa/yx/2015/283.html Figure 6 : Participation a la vie publique ATL MST/SIDA 2009 ............................................ 13 Présentation Situation des jeunes en Tunisie Selim Ben Abdallah 13.11.2012 Figure 7 : vue aerienne sur le campus .................................................................................. 14 http://www.localyon.com/carte/villeurbanne.php Figure 8:Plan d'accès ............................................................................................................. 14 http://cethil.insa-lyon.fr/index.php?page=contact-2 Figure 9 : Intégration du réseau ferroviaire ......................................................................... 15 https://intranet.sfa.asso.fr/archives/J56-bruiteolienne/acces.htm Figure 10 : Plan général du domaine la Doua....................................................................... 15 http://oscar.univ-lyon1.fr/appli-externe/plan/plans/plan_campus_general.html Figure 11 : Schéma d’aménagement avec l’axe vert. http://www.lipsky-rollet.com/projet/index/id/31/image/6/lang/fr Figure 12 : Aménagement paysager de l’axe ....................................................................... 16 http://www.lipsky-rollet.com/projet/index/id/31/image/6/lang/fr Figure 13 : Intégration de la mobilité en mode doux........................................................... 16 http://www.lyoncitecampus.fr/lyontech-la-doua/ Figure 14 : Vue sur l’axe paysager ........................................................................................ 16 http://ciri.inserm.fr/enseignement/enseignements/master-1/ Figure 15 : La ligne de tramway au sein du campus............................................................. 17 Google maps Figure 16 : Intégration des agoras en créant des ambiances selon les quartiers scientifiques........................................................................................................................... 17 http://architopik.lemon+iteur.fr/index.php/realisation-architecture/ Figure 17 : Démonstration atelier de chimie ........................................................................ 18 http://www.fetedelascience-rhonealpes.com/index.php/villages-des-sciences-lens-de-lyonliut-lyon-1-et-le-chateau-de-st-priest/ Figure 18 : Installation sportive Université Claude Bernard Lyon 1 .................................... 18 http://as.univ-lyon1.fr/2014/03/21/coupe-de-france-des-iut/ Figure 19 : La documentation à l’Université Claude Bernard Lyon 1 .................................. 18 http://www.enssib.fr/sites/www/files/documents/html_ifla/locales/doua/campus_doua Figure 20 : La politique verte du campus ............................................................................. 18 http://www.lipsky-rollet.com/projet/index/id/31/image/6/lang/fr Figure 21 : Façade urbaine / ouverture sur la villa .............................................................. 19 https://insa-lyon.fr/fr/actualites

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Figure 22 : la dynamique ville - université............................................................................ 19 http://www.lipsky-rollet.com/projet/index/id/31/image/6/lang/fr Figure 24 : Des pôles d’intensité dans un réseau distribué ................................................. 21 http://www.actuarchi.com/2010/11/campus-universitaire-montpellier-nb-architectes/ Figure 24 : Plan de situation………………………………………………………………………………………….....21 http://architizer.com/projects/campus-montpellier-a-campus-lived-for-a-sensory-city/ Figure 25 : Plan situation ech 1/20000 ................................................................................. 24 Photo travail de groupe Figure 26 :bibliothéque, University of texas ........................................................................ 28 http://www.archdaily.com/612641/student-activity-center-overland-partners-wtwarchitects/5510ed57e58ece15110003b1-utsac_6_-custom-jpg Figure 27 : Student activity center, Overland university ..................................................... 28 http://www.archdaily.com/612641/student-activity-center-overland-partners-wtwarchitects/5510eb72e58ece15110003ab-utactivityctr19_-custom-jpg Figure 28 : Ryerson University'slearning center................................................................... 28 http://www.archilovers.com/projects/171646/gallery/gallery?1496479 Figure 29 : Amphitheatre, University of lowa, USA ............................................................. 28 http://therealchart.blogspot.com/ Figure 30 : Atelier de danse VIA université, Danemark ....................................................... 28 http://www10.aeccafe.com/blogs/arch-showcase/2015/10/13/via-university-college-inaarhus-denmark-by-arkitema-architects/ Figure 31 : Réunion statutaire d'un club humanitaire formé par des étudiants ................ 29 Photo personnelle Figure 32 : action d'entraide de familles nécessiteuses ...................................................... 29 Photo personnelle Figure 33 : La diversité d'activité sportive universitaire ...................................................... 29 http://www.meltycampus.fr/upec/photos/ Figure 34 : University of Bangkok ......................................................................................... 29 http://www.archdaily.com/469976/student-activity-center-at-bangkok-universitysupermachine-studio/52e06c78e8e44e9f140001f0-student-activity-center-at-bangkokuniversity-supermachine-studio-photo Figure 35 : TANGYAUHOONG art .......................................................................................... 32 http://www.archlighting.com/technology/an-era-of-enlightenment_o Figure 36 : The Danish Music Museum, Denmark................................................................ 32 http://thespaces.com/2015/11/03/10-buildings-with-extraordinary-acoustics/ Figure 37 : Valeska Soares, Fainting Couch (2002) .............................................................. 32 http://br.rfi.fr/cultura/20150321-o-cheiro-da-arte-e-tema-da-mostra-do-museu-tinguelyna-suica Figure 38 : L’intention permet de transférer de l’information ............................................ 33 http://www.mariaevesonline.com/secrets-of-the-power-of-intention/ Figure 39 : La contribution des senses a la perception de l'espace ..................................... 34 http://www.academia.edu/2460561/The_contribution_of_the_five_human_senses_towar ds_the_perception_of_space_by_Panagiotis_Hadjiphilippou Figure 40 : Thermes de Valls, Peter Zumthor ....................................................................... 36 http://trendy.nikkeibp.co.jp/article/column/20120529/1041223/?P=2

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Figure 41 : Pavillon de l’Allemagne à Barcelone, Mies Van der Rohe ................................. 36 http://flavours.buzz/ludwig-mies-van-der-rohe/ Figure 42 : Les fines plaques de Titane donne un effet rugueux sur le projet et changent de couleur selon les variations atmosphériques.................................................................. 36 http://architizer.com/blog/toward-a-public-architecture/ Figure 43 : Ron Mueck sculpture .......................................................................................... 37 https://www.flickr.com/photos/renatomorselli/5421523973 Figure 44 : Musée Juif de Berlin, Daniel Liebskind ............................................................... 37 http://enacit3srv5.epfl.ch/alice2/WP_2010/studioseraj/?tag=musee-juif-berlin Figure 45 : Kahn a le Kimbell art Museum............................................................................ 37 http://www.floornature.eu/nouvelles-nouveautes-architecture/news-exposition-louiskahn-the-power-of-architecture-8247/ Figure 46 : The Palacio da Alvorada, Oscar Niemeyer ......................................................... 38 http://www.nrc.nl/nieuws/2012/12/06/het-oeuvre-van-oscar-niemeyer-1907-2012vloeiende-lijnen-van-gewapend-beton Figure 47 : Rem Koolhaas, Agadir hôtel ............................................................................... 38 http://cargocollective.com/omamodels/90-s-models Figure 48 : Installation Cube, Sou Fuji moto......................................................................... 38 http://www.officielleartfair.com/press/visuels?c=256871 Figure 49 : Alcácer do Sal Residences, Aires Mateus ........................................................... 38 http://www.huffingtonpost.com/2014/01/25/2014-archdaily-building-of-the-yearawards_n_4645591.html Figure 50 : L'université cachée de Seoul, Dominique Perrault ............................................ 39 http://www.lesfilmsdici.fr/en/catalog/1060-universite-cachee-de-seoul-l-.html Figure 51 : tom ford ranch, Tadao Ando............................................................................... 39 https://www.pinterest.com/pin/39406565462785357/ Figure 52 : Maison sur la cascade, Frank Lloyd Wright ........................................................ 39 http://www.architecte-decorateur-tours-derenty.fr/photos Figure 53 : HA Tower / FrontOffice + François Blanciak Architect ...................................... 40 http://www.archdaily.com/173031/ha-tower-frontoffice-francois-blanciakarchitect/olympus-digital-camera-356/ Figure 54 : Musée du quai Branly, Paris ............................................................................... 42 http://www.paperblog.fr/5973452/visite-deco-le-musee-du-quai-branly/ Figure 55 : Tadao Ando, Chichu Museum ............................................................................. 43 http://interieurites.com/tadao-ando-from-emptiness-to-infinity/ Figure 56 : ,Tadao ando Church of the light ......................................................................... 43 https://www.flickr.com/photos/arquitecturavisual/4800539892 Figure 57 : Andalusia’s Museum of Memory, Alberto Campo Baeza .................................. 43 http://architettura-italiana.com/projects/115786-alberto-campo-baeza-javier-callejassevilla-www-javiercallejas-com-museo-de-la-memoria-de-andalucia Figure 58 : Caja Granada Savings Bank / Alberto Campo Baeza .......................................... 43 http://www.plataformaarquitectura.cl/cl/02-55163/clasicos-de-arquitectura-caja-granadaimpluvium-de-luz-alberto-campo-baeza/caja-granada_02_hisao-suzuki Figure 59 : Between Cathedrals / Alberto Campo Baeza ..................................................... 44 http://alchetron.com/Alberto-Campo-Baeza-150864-W

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Figure 60 : Steilneset Mémorial / Peter Zumthor ................................................................ 44 http://www.archdaily.com/213222/steilneset-memorial-peter-zumthor-and-louisebourgeois-photographed-by-andrew-meredith/a4544437 Figure 61 : Church on the water, Tadao Ando...................................................................... 44 http://www.livinghouse.co.jp/staffblog/abeno/2013/16810/ Figure 62 : Andalusia’s Museum of Memory, Alberto Campo Baeza .................................. 45 http://architettura-italiana.com/projects/115786-alberto-campo-baeza-javier-callejassevilla-www-javiercallejas-com-museo-de-la-memoria-de-andalucia Figure 63 : Raphael Soriano, Shulman House, Los Angeles ................................................. 45 http://andgatherer.tumblr.com/post/111508414730/jonasgrossmann-julius-shulmanraphael-soriano Figure 64 : John Lautner - Silvertop residence in Silver Lake. .............................................. 45 http://www.formidablemag.com/john-lauter/ Figure 65 : General Manifold Spatial Ops, Chelsea, Michigan. ............................................ 46 http://www.arch2o.com/general-manifold-spatial-ops/ Figure 66 : NEON SPACES DE JAMES TURRELL...................................................................... 47 http://www.irequireart.com/blog/?author=3 Figure 67 : thermes de Valls, Peter Zumthor........................................................................ 49 http://www.arhitekton.net/hedonisticko-asketska-fuzija-hedonist-ascetic-fusion2/?lang=en Figure 68 : chapelle saint Bénédicte, Peter Zumthor ........................................................... 49 https://yowmsp.wordpress.com/2012/12/08/notes-from-a-lecture-about-zumthorminneapolis-mn-2008/ Figure 69 : Gallery space, Bregenz, Austria .......................................................................... 50 https://historyofourworld.wordpress.com/2010/01/12/art-museum-bregenz-peterzumthor-1990-1997/ Figure 70 : Thermes de Valls, Suisse ..................................................................................... 50 http://visicert.tumblr.com/post/13476074678/peter-zumthors-spa-threatened-stararchitect Figure 71 : Chapelle Saint Benedict, ..................................................................................... 50 https://twitter.com/hashtag/zumthor Figure 72 : Thermes de Valls, Suisse ..................................................................................... 51 http://architizer.com/blog/pratt-institute-celebrates-125-year-anniversary-with-exhibitionof-iconic-alumni-work/ Figure 73 : Wood cabin, Suisse ............................................................................................. 51 http://tervlap.hu/cikk/show/id/1825 Figure 74 : Shelter for Roman Ruins, Suisse ......................................................................... 51 http://www.danda.be/gallery/shelter_for_ruins/4/ Figure 75 : Serpentine Gallery, Londres................................................................................ 52 http://www.ideiasdiferentes.com.br/site/30-ideias-de-entradas-espetaculares/ Figure 76 : Chapelle de Saint Nicolas de Flue, Mechernick, Allemagne .............................. 52 https://adriangarciariesgoarquitecto.wordpress.com/category/sin-categoria/ Figure 77 : Situation et intégration ....................................................................................... 53 https://vakkum.com/2014/05/21/therme-vals-peter-zumthor-sw/

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Figure 78 : l'articulation des bâtiments ................................................................................ 53 http://www.dailyicon.net/category/life/travel/page/8/ Figure 79 : Proportion des pierres « Gneiss » ...................................................................... 54 http://visicert.tumblr.com/post/13476074678/peter-zumthors-spa-threatened-stararchitect Figure 80 : Articulation des pierres ....................................................................................... 54 http://7132.com/ Figure 81 : Joints creux en verre séparant les blocs et laissant pénétrer lalumièrenaturel 55 http://www.presseportal.ch/fr/pm/100018937/100596580 Figure 82 : L'intérieur amené a l'extérieur ........................................................................... 58 http://www.archilovers.com/projects/70375/therme-vals.html Figure 83 : Kidosaki House. 1982-86. Tokyo, Japan. Tadao Ando ....................................... 59 http://pineasy.net/pins/Ando Figure 84 : Church of the Light - Tadao Ando ....................................................................... 59 https://tmarstudio.wordpress.com/category/uncategorized/page/8/ Figure 85 : Chichu Art Museum, Naoshima, Japan .............................................................. 60 http://www.spectator.co.uk/2015/05/welcome-to-japans-best-kept-cultural-secret-an-artisland-with-an-underground-museum/ Figure 86 : Azuma house, Osaka Japan................................................................................. 60 http://old.landscape.cn/paper/jz/2011/6559082530210.html Figure 87 : House in Utsubo Park, Osaka Japan ................................................................... 60 http://chuansong.me/n/331857644915 Figure 88 : Koshino house, Kobe Japan ................................................................................ 61 http://users.tpg.com.au/zerofe4r/ARCH1390/aerialview.html Figure 89 : Church of the Light, Ibaraki, Osaka, Japan ......................................................... 61 http://vk.com/wall-10798535_384 Figure 90 : Chichu Art Museum............................................................................................. 61 http://jeffreyleclair.org/studio/page/7/ Figure 91 : Tama Art University Library- Toyo Ito ................................................................ 73 https://www.flickr.com/photos/jonhefel/7196435400 Figure 92 : l'axe physique qui sépare les 2 entités du campus ............................................ 77 Photo personnelle

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