Archimode - Ete 2011 by Julien Costard

ÉTÉ 2011

SOMMAIRE ÉTÉ

Edito............................................................................................................................................ 5 Interview...................................................................................................................................... 6

Au saison

La Mode c’est Vous ! ................................................................................................................. Haut les bas ! ............................................................................................................................. Un sac, des sacs, mon sac ! ...................................................................................................... Pas besoin de pluie pour un arc-en-ciel ..................................................................................... Génération Hippie chic ............................................................................................................... Portez Paris ! ..............................................................................................................................

Un oeil sur

Défilé Almen Gibirila ................................................................................................................... Alexandre Vauthier : les filles en sont « crazy » ! ....................................................................... Se rafraîchir avec classe, c’est tout un art ! ............................................................................... Taylor Momsen, aimée, détestée, adulée, controversée ............................................................ Chez notre ami Arne. Copenhague ............................................................................................

ArchiDossier

10 12 14 16 18 28

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Paris : les parcs et jardins ......................................................................................................... 52 Les friperies ............................................................................................................................... 62 Les bars ..................................................................................................................................... 76

L’EDITO d’AMAURY

Frères tyrans, nous avons trop longtemps subi l’oppression de l’opinion moralisatrice, il est temps de nous soulever au-dessus de la Plèbe et de crier haut et fort, de réclamer notre due identité, de nous assumer en tant que tyrans et despotes ! Finie, l’époque où nous balbutiions quelques contre-arguments, fini, le temps où nous affichions des demi-sourires forcés ! Nous sommes des hommes, plus que les autres, et nous avons des droits, le droit de les tyranniser, le droit d’être désagréables et impératifs ! Assumons notre identité trop longtemps dénoncée, montrée du doigt par les brigades égalitaristes ! Allons tyrans de la partie, le jour de gloire (la nôtre, pas la leur) est arrivé ! » Je ne voyais que cette déclaration amicale pour commencer ce nouveau numéro d’Archimode. Comme vous devez le savoir, nous avons traversé quelques petites crises mais tout est revenu à la normale. Certaines mauvaises langues disaient que le magazine était sous contrôle tyrannique et bien oui ! Pourquoi, à votre avis, je vous cite un discours si enflammé ? Haha ! Mon équipe est sous le joug du fouet et du martinet, plus ils souffrent mieux ils travaillent. Bon, bien sûr, si ce traitement existait vraiment, je pense que je serais passé depuis longtemps à la guillotine. On ne peut pas dire que les mois passés ont été de tout repos, bien au contraire... L’affaire DSK a défrayé la chronique, bonjour la pub à l’étranger contenu notre sens de l’accueil très « chaleureux »; cependant on se rattrape en apprenant que Monsieur Boom Les Deux-Tours s’est fait « justement » liquider par nos Anges hollywoodiens. Sinon dans le Sud, les gouvernements arabes tombent au fur à mesure mais nous prévoyons une accalmie dans les prochaines années, ne vous inquiétez surtout pas. Pour vous redonner le sourire, je vais vous raconter le conte féérique d’un prince et d’une roturière. En l’an 2011, le vendredi 29 avril, le Prince William et Kate Middleton se disent oui pour le meilleur et pour le pire devant plusieurs centaines de millions de téléspectateurs du monde entier. Elle devient ainsi la Princesse Katherine, femme de l’héritier en second de la Couronne d’Angleterre, Duchesse de Cambridge etc etc. Chaque mariage est le sacre d’un roi et d’une reine de la création, qu’ils soient aristocrates ou roturiers, riches ou pauvres. Ce lien est une oeuvre d’art engendrant trois principes : l’amour, la joie et la paix. En clair, tout va bien dans le meilleur des mondes... Mais revenons à nos moutons. Nouveau départ, nouvelle équipe, nouveau concept, nouvelles idées. Avec ce numéro on redécouvre Paris dans toute sa splendeur : un défilé de tendances, de l’acidulé au décalé. Des parcs, en passant par les bars et les boutiques phares, envolez-vous avec nous dans notre Sweet Escape in Paris !

Je vous quitterai donc sur ce sujet de philo tombé au bac L de cette année : « L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? » Mais l’homme est là pour rêver, ses illusions ne seraient-elles pas le moteur de ses créations ? N’oubliez pas, Archimode c’est Vous ! Bonne lecture.

L’INTERVIEW d’AMAURY

Alors, comment Archimode a commencé ? A une soirée légèrement arrosée avec deux amis, on s’ennuyait un peu donc on s’est lancé. Quand on a commencé le magazine, on était trois, on l’a fini en à peine deux mois. On s’y est mis a fond et on l’a sorti. On avait d’ailleurs déjà fait la moitié du premier magazine en une nuit, on a marché au litre de Vodka et de café. C’était quand ? On a eu l’idée fin Aout mais je ne sais plus quand j’ai sorti le premier numéro, j’hésite entre Septembre et Octobre. En tout cas si c’était en Septembre ça veut dire qu’on l’a fini en deux semaines. C’était quoi ton idée au départ ? Qu’est-ce que tu voulais faire? Je voulais faire un magazine qui intéresse à peu près tout le monde, donc qui parle de mode, de design et d’architecture. Je voulais quelque chose d’original. La discussion dérive sur le vin, sa santé, les médicaments (Note d’Amaury : elle achète de la piquette et se bourre de médocs quand elle est malade !!!!). En fait je voulais que le sujet reste libre et que l’on s’amuse. Je ne suis pas là pour faire un Madame Figaro ou un Vogue, on s’adresse aux étudiants, de 15 à 30 ans, même si des gens de 45 ans nous lisent parfois. Comment fais-tu pour gérer les cours et ton magazine ? Ah c’est la grande question que tout le monde se pose ! Alors comment je fais ? Heu... Je ne sais pas (rires). Je n’ai pas d’horaire fixe sinon c’est la mort assurée. Je ne révise presque jamais. Je n’aime pas réviser. Si je suis en cours j’écoute (en dormant quelques fois), et puis voilà. D’ailleurs j’ai fait toute ma scolarité comme cela, en dormant, et j’ai quand même eu mon bac sans réviser. Au moins le magazine marche donc je peux rester zen. Quels sont tes projets maintenant ? Heu... Devenir le maitre du monde. Non je plaisante. (Ndlr : Je doute qu’il plaisantait, j’ai vu une lueur de folie maladive passer dans ses yeux, je vous jure, j’exagère pas hein) (Note d’Amaury : Elle ment !) Je suis axé sur les nouveaux créateurs. Au départ on a eu du mal car il fallait se faire connaître, mais maintenant, on peut commencer à vraiment parler d’eux, par exemple dans Archimode Été qui sortira a peu près début Juillet. Suspense ! 6

Je pense qu’on l’aura fini en deux/trois mois. Après, c’est vrai que j’ai quand même une vingtaine de collaborateurs mais j’aimerais aussi utiliser Archimode comme tremplin pour monter ensuite une agence de mode avec l’équipe que j’ai actuellement. Ah bon ? Mais qui sont-ils ? Que font-ils ? Mon équipe de direction est assez marrante, ils sont talentueux et se complètent tous. No limit ! Si un obstacle se dresse sur notre chemin, il y en a toujours un qui passe un coup de téléphone ou qui dit quelque chose, et paf, le mur tombe ! (Ndlr : Belle métaphore) Retour de la discussion sur le vin (Note d’Amaury : Je ne suis pas alcoolique ! Je lui ai fait un cours dessus). Pour présenter mon équipe, alors il y a moi redac’ chef, grand fêtard. Ma directrice de communication, Pauline Laggoun qui étudie la communication à l’ESP. Ma directrice artistique Justine Delreux est une pro de la photo. Et on a vu défiler beaucoup de directeurs de création, on a eu au début Gaël Savary mais il a dû partir. Après on a eu Ruben Jean qui avait fait un travail exceptionnel en maquette mais lui aussi a dû partir car il a décroché un stage dans une boite de style. Maintenant on a Coline Kerébel. (Note d’Amaury : Retrouvez la présentation de l’équipe au complet à la fin du magazine) Est-ce que tu pourrais me citer les créateurs (anciens ou nouveaux) que tu aimes ? Jean-Paul Gaulthier, Yves Saint-Laurent, Alexander McQueen dont Sarah Burton a très bien repris la maison. Chanel, c’est pour moi une image, une icône, mais j’ai l’impression que les collections se répètent. Dior sous Galliano était magnifique, on verra ce que ça donnera après lui. Il y a aussi Christian Lacroix que j’apprécie énormément ; la nouvelle de sa fermeture m’a attristé. J’aime également l’élégance de Ralph Lauren, en matière de haute couture bien sûr, c’est chic et sobre. Sinon je suis actuellement en collaboration avec Les Jardins Parisiens, une marque jeune que j’apprécie particulièrement.

Propos recueillis par Sandra Jean-Pierre de La Factory 7

ÂŠ photo by Clemence Grego

MODE

La Mode c’est Vous!

Notre rubrique phare La Mode c’est Vous prend ses vacances et revient pour le prochain numéro, ce qui ne vous abstient pas d’être à la pointe des tendances! Cet été, serez-vous baroudeur dans l’âme ou surfeur sur la vague Pacific Hippie ? Pour les plus citadins d’entres vous, le look de Dandy chic vous donnera une allure rétro dans un esprit désinvolte... Autant de questions existentielles qui laissent perplexe devant son dressing. Cependant, chacun son style, encore faut-il en avoir. A vous de choisir !

MODE

«Plus c’est court, plus c’est bon !» Rassurez-vous, aucun lien avec votre « intimé » mais plutôt avec vos futurs shorts, messieurs. Eh oui cet été les femmes ne sont pas les seules à se mettre à nu... En coton écolo, à pince, droits ou évasés, les hommes vont devoir montrer patte blanche. Porté avec une chemise ouverte pour un look décontracté, rentrée à l’intérieur avec un débardeur pour les trendy, ou bien, avec un col V et un blazer pour les plus chics ; ils seront courts et droits pour les plus fins d’entre nous, larges et évasés pour les cuisses musclées. Avec des espadrilles en toile, des tongs, des chaussures basses ou même des boots pour les plus téméraires, pas besoin de se ruiner, vous trouverez votre bonheur un peu partout. Rouge, bleu, vert, cet été sera haut en couleurs !

by Juan Pepito

MODE

e sac habille la femme et l’homme. Fidèle compagnon, il évolue selon notre personnalité. Mon sac quant à lui, contient tout ce que j’ai, cela peut aller du simple portefeuille à toutes les petites choses personnelles. Je sais très bien que vous aussi avez au fond de votre sac des emballages de bonbons et le petit mot que votre mec ou votre copine vous a mis ce matin avant de partir ! Ne mentez pas ! Bref, d’accessoire esthétique à objet pratique, mon sac devient multifonctions. Cela dit, mon sac se doit de respecter la tendance ! Et cet été, quel choix ! Malgré la tendance color-block, la vague nude persiste : du cuir marron à la toile beige sans oublier l’intemporel rose poudré.

Le sac à franges nous rappelle le côté hippie des seventies. On l’a vu disparaitre cet hiver, mais il revient cet été pour notre plus grand plaisir. Manoush

Le mini-sac nous accompagnera de jour comme de nuit, pratique pour ceux et celles qui voyagent léger. Miu Miu

Le sac ceinture, parfait pour ne pas être encombré ! Ses créateurs se sont inspirés de la fameuse banane des années 80, mais rassurez-vous, les modèles d’aujourd’hui se font beaucoup plus esthétique ! A croquer ! Chanel

Le cabas, idéal pour transporter vos affaires de plage et vos courses. Pratique et esthétique, c’est un modèle incontournable ! Vanessa Bruno

Enfin, l’accessoire phare sera évidemment le cartable ! Nos parents l’ont porté sur les bancs de l’école, il revient en force depuis quelques temps ! Mulberry

by Camille Duquennoy

MODE

PAS BESOIN DE PLUIE POUR UN ARC-EN-CIEL,

Les défilés de la saison ont vite annoncé le ton, notamment chez Jil Sander et Gucci, avec des tenues éclatantes. Pour faire simple, cette tendance qui ravie les ennemies du monochrome, consiste à la superposition de différentes couleurs vives, sans imprimé, sur une même tenue. Vous l’aurez compris : cet été, place aux couleurs ! Mais, attention à ne pas vous méprendre. L’exercice paraît simple à l’énoncé, mais il ne faut pourtant pas tomber dans le côté petite fille ni ambassadrice de la Gaypride. Les décomplexées miseront donc sur une tenue colorée qui ravira sans doute leur teint, en prenant garde à ne pas mixer trop de couleurs distinctes, trois différentes pour une même tenue semble parfait. Cependant, n’oubliez pas d’apporter autant d’attention au choix des chaussures qui se doivent d’être colorées au même titre. Donc, à moins d’avoir les capacités financières de posséder un dressing aussi

Les plus timides n’oseront peut être pas se pavaner vêtues d’un pantalon cigarette rose accompagné d’un tee-shirt orange. Ne paniquez pas, il existe une solution pour ne pas se fondre dans la tendance sans pour autant être considérée comme has been : miser sur les accessoires ! Des sandales colorées, une pochette de couleur « vitaminée », un vernis acidulé (je vous conseille le vernis jaune « mimosa 577 » de Chanel) ou encore des lèvres rose flashy suffiront à parfaire votre allure pour cet été. Que vous soyez conquises par le total look ou méfiantes, vous préférez opter pour des petites touches pimpantes arc-en-ciel, foncez égayer votre dressing qui s’endort sur la déprime de vos éternelles et rassurantes petites robes noires... Sortez colorées ! So color-block !

Robe © Zara

Défilé Jil Sander printemps-été 2011 © Pixelformula

vaste que celui de Carrie Bradshaw, le mieux est d’investir dans des sandales multicolores, s’alliant parfaitement avec tous les coloris.

Robe © Zara

u revoir les teintes douces et automnales, exit le camel, good bye le blanc star habituelle de l’été. Cette saison, misez sur un festival de couleurs avec la tendance color-block.

Vernis Mimosa 577 © Chanel

CET ÉTÉ C’EST COLOR-BLOCK !

by Isabelle Thackray

TENDANCE

Génération Hippie chic

ou la vague romanticobohème

Des robes d’un blanc virginal aux étoles fleuries, des dentelles aux franges, de l’écru au brun, le compromis entre les looks romantique et bohème est plus que jamais présent: place au look Hippie version 2.0 ! 18 18

Photographies et texte by Magali T-n

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TENDANCE

De la douce rêverie... L

e look romantique est très épuré: de la dentelle, du tissu fluide, vaporeux, léger... Les couleurs sont douces, dans les tons nudes, pour créer un camaïeu de de crème, de rose poudré, de beige, sans oublier le blanc quasi-omniprésent. Dans un style décontract’ pour les soirées d’été et classe pour les réceptions d’hiver, cette vague s’installe d’année en année pour s’ancrer dans une tendance intemporelle. Dior

Automne Hiver 2011-2012

ZARA

Dolce Gabanna Printemps Été 2011

TENDANCE

« de la dentelle, du tissu fluide, vaporeux et léger... » 22 22

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TENDANCE

... à l’explosion ethnique C

hargé de motifs venant des quatre coins du monde, le look bohème ramène les 70’s au goût du jour. Poncho, chapeau de paille, fleurs: un melting pot qui en met plein la vue ! Majoritairement dans des tons plus chauds, les teintes évoquent des terres d’ailleurs et une flore sauvage: du brun, de l’ocre, du violet... Quelques touches de ce style pour agrémenter votre look romantique et vous serez dans l’air du temps!

H&M

PIMKIE NEW LOOK

TENDANCE

Des accessoires bohèmes sur une tenue romantique: la clé du look Hippie chic...

Les Jardins Parisiens C

’est le message audacieux de 3 intrépides étudiants en gestion à la Sorbonne à Paris. En effet Franck Amadou, Robert Khoury et Vincent Menahem ont lancé en 2010 la marque « Les Jardins Parisiens » (LJP), et cet été 2011 est pour cette jeune marque le baptême du feu de leur collection « Capsule ».

Autant dire que la surprise fut grande pour nous de découvrir cette «street-mode new-age». Effectivement ces jeunes Parisiens chauvins passionnés de street culture et de mode l’ont maniée avec maestria. Des styles sobres, des messages simples, de l’humour et de l’élégance... En quelque sorte le « Parisien » dont on rêvait. Beaucoup de références à notre capitale, oui, car le message est là: la mode par les Parisiens pour les Parisiens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si pour représenter leur marque ces 3 jeunes créatifs ont choisi l’emblème de Paris. Non, pas la tour Eiffel... mais le pigeon! La « marque au pigeon », comme on commence déjà à la surnommer, vous fera sûrement oublier les fientes sur vos épaules, car vous allez finir par aimer ce volatile. Voici de plus un argument pour vous arracher leurs créations : c’est de la mode sans remords!

En effet tout « les Hulots », cyclistes et écologistes que vous êtes (ou non) se réjouiront d’apprendre que ces créations sont réalisées avec du coton biologique. Un vêtement dans l’air du temps et respectueux de l’environnement, voilà l’ambition du label LJP. D’autre part c’est un vêtement de « jeune » fabriqué par des personnes âgées, c’est donc une révolution sur le vieux pull en laine que vous offrait votre mère-grand. Enfin pour résumer notre coup de cœur de la saison : une marque ambitieuse mais simple, pleine d’idées et de style, qui revendique une inspiration street et dynamique tout en respectant l’environnement. Si ceci ne vous a pas encore convaincu, j’abattrai la dernière carte de ce label prometteur: toutes les créations LJP sont estampillées MADE IN FRANCE, label si rare qu’il mérite qu’on le rappelle ici.

PORTEZ PARIS!

MODE

Si je n’avais qu’une chose à rajouter ce serait : misez sur le pigeon, il risque non seulement de vous surprendre, mais surtout de vous séduire plus que de raison !

www.lesjardinsparisiens.fr

by Benoit Darlot

ÂŠ photo by Clemence Grego

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MODE/DEFILE

©silverecreativestudio.com

i la date du 28 mai 2011 ne vous évoque rien de particulier c’est que vous n’avez pas eu l’info... Almen Gibirila et ses mannequins faisaient leur show à Paris. Dans le 11e arrondissement, les amateurs de mode, photographes, journalistes et blogueurs étaient attendus pour un défilé d’un autre genre, animé par des danseurs de Coupé Décalé et Modern Jazz, ainsi que par la percutante voix de la poétesse Malika.

©silverecreativestudio.com

ALMEN GIBIRILA

Dans un décor inspiré de l’Afrique, la créatrice nous replonge au temps des pharaons, de Ramsès à Cléopâtre. Elle réinvente des pièces d’anthologie telles que les coiffes, les toges et les parures. Aux sandales de cuir s’ajoutent des éléments plus modernes comme le sarouel, idéal pour des soirées d’été. L’esprit seventies est de retour avec des imprimés venus d’ailleurs dans une mise en scène presque picturale.

Le défilé touche à sa fin, les photographes se ruent sur les modèles pour avoir des clichés et déjà on regrette que le show soit terminé. by Juan Pepito

Alexandre Vauthier:

SPECTACLE

les filles en sont «crazy» ! D

epuis sa création en 1951, le plus avant-gardiste des cabarets parisiens célèbre la beauté et la sensualité des femmes dans une atmosphère intime et sophistiquée. Après Karl Lagerfeld, Paco Rabanne, Emmanuel Ungaro, ou encore Roberto Cavalli, c’est au tour du jeune créateur français Alexandre Vauthier, d’habiller les charmantes danseuses du Crazy Horse, à l’occasion de leur nouveau numéro « Take my Love », conçu par la danseuse et chorégraphe Patricia Folly.

C’est grâce aux costumes en latex et en broderies, qu’il réussit à parfaire la silhouette langoureuse de ces jeunes femmes.

Afin de réaliser ce projet il s’entoure de grands noms de la mode, tels que Christian Louboutin pour les souliers et la maison Lesage pour les broderies. Le numéro ainsi que les tenues ont été dévoilés le 16 mai dernier à des invités triés sur le volet lors de la Chopard « Happy Diamonds are a Girl’s best friend », durant le festival de Cannes à l’Hôtel Martinez. Si Chopard n’a pas son pareil pour créer des bijoux et des montres d’exception, la maison genevoise est également réputée pour ses fabuleuses soirées. Le Crazy Horse, quant à lui, détient un savoirfaire tout particulier : sublimer la femme à travers des créations inédites et surprenantes. Glamour et sensualité sont au rendez-vous. Sa prochaine tournée « Forever Crazy » se déroulera du 30 septembre au 8 octobre prochain à Bruxelles.

De beaux et grands moments à venir, demandez votre programme ! by Thomas Dubois-Smaïl

RECETTES

Se rafraîchir avec classe, c’est tout un art !

MOJITO CUBA

LIBRE

MARGUARITA PINA COLADA SEX ON THE BEACH SHOT GUN TEQUILA SUNRISE

MOJITO Directement dans le verre avec glaçons : © www.tribugourmande.com

COCKTAILS

Aujourd’hui je vais vous révéler les petits secrets de vos cocktails préférés et vous en faire découvrir certains. Rappelant tout de même au passage que l’alcool n’est bon qu’avec modération.

6 cl de rhum cubain 1/2 citron vert 7 feuilles de menthe Eau gazeuse 2 cuillères à café de sucre

Dans tous les bars de Cuba le Mojito est préparé exclusivement avec de la Hierba Buena, c’est à dire de la menthe poivrée. Très parfumé, légèrement sucré et avec une pointe d’acidité, ce cocktail cosmopolite a fait sa place parmi les grands classiques pour devenir ce qu’il est aujourd’hui, le cocktail le plus célèbre du monde. Certaines variantes sont réalisées avec du citron jaune, ou sans eau gazeuse et en mettant des morceaux de citron vert au fond du verre, d’autres avec de la glace pilée ou avec un bitter, mais la recette originale est celle-ci. L’origine du Mojito vient de Francis Drake, connu à l’époque sous le nom El Draque (le Dragon), qui était un célèbre pirate anglais et avait un repère situé à La Isla, qui est la Isla de la Juventud à Cuba. Cet écumeur des mers avait incontestablement bon goût, il était séduit par ces paysages naturels restés vierges et leur quiétude. C’est cette même île de la mer des Caraïbes qui inspira Robert Louis Stevenson pour écrire « L’île au trésor ». Pendant son tour du monde et entre deux pillages en 1578, Drake y accosta et but dans une taverne avec son équipage pour fêter leur dernier butin. Ils aimaient siroter des feuilles de menthe pilées avec du tafia, précurseur non raffiné du rhum cubain actuel, et du citron vert. Ils buvaient l’ancêtre viril et rustique du Mojito qu’ils appelaient le Draque. La recette est restée à la Isla et s’est perpétuée jusqu’à se consommer régulièrement sous le nom de Draquecito. Ces hors-la-loi des mers recrutent une partie de leur équipage en soûlant les jeunes marins Anglais, dans les ports grâce à leur Draque. Vers 1580, les marins de la marine nationale, trouvant là une façon de boire le trop rustique tafia, se retrouvaient trop ivres pour répondre à l’appel et devenaient déserteurs. Ils n’avaient d’autres choix que de s’enrôler chez ces hors-la-loi des mers, avec qui ils avaient noué des liens amicaux et échangé leur passion pour la mer. Bien plus tard, le règne de la mafia cubaine entre 1910 et 1920 a permis de raffiner le rhum. En 1946, La Bodeguita del Medio décide donc de réaliser une variante raffinée du Draquecito afin de le rendre plus accessible. Ils ajoutent du sucre et du citron, revoient les dosages et appelèrent cette recette Mojito, amalgame violent de mojadito (humide) et de mojo (sauce culinaire cubaine). Nom bien trouvé pour une boisson qui se veut séduisante et tropicale. Peu de temps après, les Cubains la préparèrent partout et au milieu des années 20 elle était devenue la boisson nationale de Cuba. Prononcez à l’Espagnole : Morito.

by Benoit Darlot

RECETTES PINA COLADA Au mixeur avec 6 glaçons :

Directement dans le verre avec glaçons : 6 cl de rhum cubain 4 cl de jus de citron vert 15 cl de Cola

Le Cuba Libre est né juste après la guerre entre les Etats-Unis et l’Espagne lors de la Seconde Guerre d’Indépendance, de 1895 à 1898. Deux ans après la guerre, en 1900, un capitaine et sa troupe de soldats américains se retrouvent dans un bar du Vieux Quartier de La Havane. Le capitaine avait commandé du rhum et du Coca-Cola sur glace avec un quartier de citron vert. Cela éveilla la curiosité des soldats qui demandèrent au barman de leur servir la même chose. Lorsque les soldats commandèrent une nouvelle tournée, un soldat suggéra de porter un toast « ¡Por Cuba Libre ! » pour fêter la libération de Cuba. Le capitaine leva son verre et prononça ce cri de guerre qui avait si bien motivé les troupes durant la Guerre d’Indépendance: le Cuba Libre était né.

CUBA LIBRE

4 cl de rhum blanc 2 cl de rhum ambré 12 cl de jus d’ananas 4 cl de lait de coco

Une boisson que les amateurs de cocktails authentiques dégusteront avec plaisir. Le lait de coco, le jus d’ananas et le rhum constituent un mélange vraiment très savoureux. Si le concours du cocktail le plus modifié existait, la Piña Colada serait sûrement en tête. Il existe tellement de variantes, tellement de modifications jusqu’au nom lui-même, que la recette originale est devenue floue... parfois perdue dans le temps et à travers les pays ! C’est aux Antilles que vous trouverez les meilleures Piñas Coladas servies dans des ananas démunis de leur chair, à déguster à l’ombre d’un palmier. Souvent copiée, jamais égalée, la Piña Colada a été inventée le 15 août 1954 par Don Ramon Marrero dit Monchito, un barman de l’hôtel Hilton à San Juan. Son but était de restituer toutes les saveurs de Puerto Rico dans un seul verre en insistant particulièrement sur le jus d’ananas frais des fermes de Puerto Rico. Après plus de 3 mois d’essais, de dosages, et de nombreux mélanges malheureux, Don Ramon s’est arrêté sur la recette de la Piña Colada, signifiant «ananas pressé», qu’il a servi à de nombreux résidents de l’hôtel, comme John Wayne, Gloria Swanson...

MARGARITA Au shaker avec glaçons :

Au shaker :

Une part acide, une part sucrée, une part amère : la formule magique qui a fait surgir beaucoup de dérivés, mais... l’original est toujours là, fidèle au poste et sans une ride, une référence. Des centaines de bars mexicains en revendiquent à tort la paternité, d’autres disent que ce cocktail s’appelle Margherita. On raconte que la Margarita est née en 1959, pendant un concours du meilleur cocktail américain. La Margarita y aurait été présentée par John Durlesser, barman travaillant au Tail O’the Cock de Los Angeles qui, 23 ans plus tôt, serait parti à la chasse avec sa fiancée mexicaine du nom de Margarita, qui aurait reçu une balle perdue et en aurait péri. Les regrets d’un barman, gardés pendant des années, auraient donné naissance à ce cocktail unique. C’est une très belle histoire, mais il s’avère qu’elle est inexacte. L’origine exacte est la suivante : la Margarita a été inventée en 1948 par la mexicaine Margarita Sames. Margarita Sames et son mari recevaient régulièrement des invités venus des quatre coins du monde dans leur maison à Acapulco. Fréquemment, Mme Sames leur servait un mélange composé de tequila, de jus de citrons verts frais et de triple sec. Séduits par ce cocktail, ses invités le baptisèrent de son prénom, lui rendant hommage par la même occasion : la Margarita était née.

2 cl de vodka 2 cl de liqueur de melon 2 cl de liqueur de mûre 6 cl de jus d’ananas 6 cl de jus de cranberry Vous trouverez des milliers de recettes différentes portant ce même nom car beaucoup de barmen s’approprient le nom attractif de la recette originale afin de faire leur mélange. La recette est l’originale et voici un éclaircissement. Aux USA, existe le TGI Friday’s, qui teste, inaugure et met en place plein de choses que l’on retrouve après dans tous les bars US et du reste du monde. Sa devise très justifiée d’ailleurs est : « Everyone looks forward to Friday’s ». Il était inconvenant aux USA de mettre le mot sex sur un menu, le TGI Friday’s a donc joué sur les mots en créant le Fun at the beach: to have fun pouvant insinuer« s’envoyer en l’air ». Parallèlement un autre cocktail s’est développé dans le même état d’esprit, le Peach on the beach aussi appelé Sunset boulevard. Et lors de la « relâche » culturelle de ces 2 concoctions est né le Sex on the beach.

6 cl de tequila 3 cl de triple sec Jus de citron vert

SEX ON THE BEACH

RECETTES

SHOTGUN (TEQUILA PAF) Dans un shooter : © www.côté-aperitif.com

Sel 1/4 de citron 3 cl de tequila Tonic (Schweppes)

Ou sinon le sel au creux de la main et le citron dans la bouche ! La tradition exige que celui qui en boit le plus possible doit se faire payer toutes ses boissons consommées au cours de la soirée. Cette recette a été mise au point par un barman amateur de Margarita, qui a trouvé ici une façon de boire à la Mexicaine son cocktail favori. Une fois placé dans sa carte, le succès fut imminent.

TEQUILA SUNRISE Directement dans le verre avec des glaçons :

6 cl de tequila 12 cl de jus d’orange 2 cl de sirop de grenadine

La couleur du lever de soleil lui a valu son nom ! La réputation du Tequila Sunrise n’est plus à faire. Mais saviez-vous que la recette mondialement connue n’est pas la recette originale ? La Tequila Sunrise a été mise au point en 1938 par Gene Sulit, barman passionné du luxueux Hotel Resort & Spa Biltmore Arizona à Phoenix en Arizona. Un client régulier amateur de tequila lui avait demandé de le surprendre avec une boisson rafraîchissante qu’il pourrait déguster au bord de la piscine. Le barman prépara la Tequila Sunrise. De part son aspect, le cocktail est immédiatement un succès auprès des riches clients qui s’empressent de le faire connaître autour d’eux, mais ne connaissant que la couleur et l’ingrédient principal, la tequila, la réalisation du cocktail est rapidement faussée dans les cartes des bars, qui s’approprient le nom. En 1956, la recette contient les ingrédients originaux mais aussi une cuillère à café de grenadine. La dernière modification est faite en 1976 par un barman de San Francisco. Le citron ne fait plus partie de la recette, l’eau gazeuse est remplacée par du jus d’orange et la crème de cassis disparaît.

La suite au prochain numéro !

PEOPLE

Aimée, détestée, adulée et controversée Actrice. Chanteuse. Mannequin. Il faut avouer que malgré son jeune âge, seulement 18 ans le 23 juillet prochain, Taylor Momsen parvient à jouer sur plusieurs tableaux avec un certain succès. En effet, on la retrouve devant les caméras alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. Ses véritables débuts sont en 2000, lorsqu’elle incarne la petite Cindy Lou aux côtés de Jim Carrey dans « The Grinch ». The Grinch - 2000

Dès lors, elle enchaine plusieurs rôles de second ordre, avant d’incarner Jenny Humphrey, un des personnages principaux dans la série à succès « Gossip Girl » en 2007. C’est donc dans la peau d’une adolescente timide rêvant de faire partie de la jeunesse dorée de Manhattan que la petite Taylor commence son ascension. Elle obtient par la suite des rôles plus importants au cinéma comme dans « Paranoid Park » en 2007 et « Underdog » en 2009. Quant à sa carrière de chanteuse, c’est en 2009 qu’elle décide de la propulser en créant son propre groupe baptisé The Pretty Reckless. Ce dernier commence par faire les premières parties de concert afin d’accumuler de la notoriété. En 2010, leur premier album « Light me up » est un succès dont est tiré le titre « Make me wanna Die », utilisé dans la B.O du film « Kick-Ass ». C’est dans un style glam rock que le groupe évolue, et fait rapidement parti du top 10 des ventes au Royaume-Uni.

TAYLOR MOMSEN

Gossip Girl - depuis 2007

Paranoid Park - 2007

©befashionlike.com

©peripherfilm.de

by Thomas Dubois-Smaïl

PEOPLE Album «Light me Up» sorti en 2010

Parfum John Galliano - 2010

©taylor-momsen.net

Pub Material Girl - 2010

©taylor-momsen.net

C’est également en 2009 que cette jeune américaine débute réellement sa carrière de mannequin en devenant l’égérie de l’enseigne New Look. Ce choix n’est que peu surprenant lorsqu’on regarde les vêtements que la marque propose. Coupes prêt du corps, cuir, tissus sombres et clous ; c’est à peu près les tenues de tous les jours de cette jolie blonde rebelle. Un an après, Talyor Momsen est choisie comme égérie de la collection « Material Girl », lancée par Madonna, et sa fille Lourdes. Malheureusement cette collaboration ne dure pas, la belle n’ayant signé que pour un an. Cependant, elle ne s’arrête pas là, puisque peu de temps après, elle devient l’égérie du parfum « Parlez-moi d’amour » de John Galliano.

Décolleté plongeant, lingerie apparente, mini-jupe ultra courte et yeux charboneux. Quoiqu’il en soit, la belle blonde ne manquera surement pas de continuer à faire parler d’elle. Ange, ou démon, telle est la question. XOXO. Archimode

Mais n’oublions pas son sulfureux style vestimentaire ! Décolleté plongeant, lingerie apparente, mini-jupe ultra courte et yeux charbonneux (qualifiés de look « raton-laveur » par les mauvaises langues) ne passent pas inaperçu... Il faut dire que la jeune femme joue la carte de la provoc’ afin de se donner un côté rebelle. Il est sûr que déshabiller deux fans sur scène pour qu’elles soient en sous-vêtements, puis leur faire une lap dance, n’est peutêtre pas du goût de certains.

©taylor-momsen.net

Parfum John Galliano - 2010

Jardins Tivoli © Gary718 | Dreamstime.com

WEEKEND

Suite 606 ©Richard Moross | http://www.flickr.comrichardmoross

Maintenant que le soleil pointe le bout de son nez, allez donc vous baigner à Havne Badet, dans les eaux du canal... vagues légères et fluides, rires aux éclats, glissades. La nage creuse, mangez un bout de smørrebrød. Repu, partez pour Klampenborg.

A 1 minute de marche, sur Strandvejen, après le théâtre d’été d’Arne, offrez-vous une pause gourmande au restaurant Jacobsen.

Joignez Ordrup Station pour rentrer à Copenhague, en direction de Nordhavn Station, un détour chez Normann Copenhague s’impose.

Circulation floue, soleil levant, rails et trains. Parcs vides, draps blancs dérangés. Enlevez les chaussons, prenez votre sac en lin recyclé. À cheval sur votre vélo à Tivoli, tel un parfait danois, partez explorer.

www.bycyklen.dk > Locations de bicylettes à la station Tivoli

Restaurant Noma © Wonderful Copenhagen

www.radissonblu.fr > Réservation hôtel

www.restaurantjacobsen.dk > On vous prévient comme ça, il faut réserver 3 mois à l’avance.

Flânez le long de la Baltique et humez l’air salin qui s’en dégage. Appelez un taxi. Rendez vous à la station Texaco de Skovshoved Havn de Charlottenlund (on sait c’est un peu long !) et délectez-vous des formes subtiles de ce bâtiment. Réservez votre dîner au Noma, meilleur restaurant au monde depuis 2009. Sur ce coup-là, on vous laisse vous débrouiller pour le délai de la réservation !

Suite 606, Radisson SAS Royal, la suite pur jus d’Arne Jacobsen. Vous vous lèverez de bon pied dans vos chaussons. Assis dans le Swan, de la fenêtre, vous serez le maître.

www.rejseplanen.dk > Départ de la station Kopenhavn H pour Klampenborg

www.normann-copenhagen.com

Sur le chemin du retour, écroulé dans un taxi, admirez la National Bank de nuit. Rentrez à l’hôtel. Retirez tout (oui, tout !). Dormez.

By Léo Friedmann

ÂŠ photo by Clemence Grego

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SWEET ESCAPE

IN PARIS 50

Paris

les parcs et jardins

SORTIES

Laissez-vous conquérir par le parfum des nombreuses variétés de fleurs de ce jardin. Reposez-vous au bord du petit lac, au pied du beffroi qui fut jadis le point central d’un marché à la criée. Non loin de la maison de l’artiste qui donna son nom au parc, ce lieu est un endroit parfait pour venir rêver et, qui sait, trouver l’inspiration?

Des parcs cultes aux lieux plus officieux, (re)découvrez quelques uns des plus beaux coins verts de la capitale! © bringfido.com

2 place Jacques Marette 75015 PARIS M° Porte de Vanves, ligne 13 M° Convention, ligne 12

©creafrance.org

Parc Georges Brassens

Situé en face du Louvre, ce jardin vous accueillera les bras ouverts pour un moment de détente après votre visite du grand musée parisien. Lire à l’ombre des maronniers et des tilleuls ou faire bronzette au bord de la fontaine: le choix vous appartient!

Abritant la plus grande diversité d’oiseaux dans le XVIIème arrondissement, ce parc offre un véritable dépaysement, notamment grâce à sa rotonde de colonnes qui nous ramène plusieurs siècles en arrière. Tout comme Marcel Proust jadis, venez goûter au calme des lieux.

2 place Colette 75001 PARIS M° Pyramides lignes 7 et14 M° Palais Royal - Musée du Louvre, lignes 1 et 7

35 boulevard Courcelles 75008 PARIS M° Monceau, ligne 2 M° Malesherbes, ligne 3

Jardin du palais royal 52

Parc Monceau 53

SORTIES

Une promenade de colonnes, un abris sur pilotis, des jardins fleuris... le parc de Bercy est un endroit « zen » où l’on se poserait volontiers pique-niquer, faire des photos ou simplement se reposer. En éclosion au printemps, baigné de soleil en été, offrant un spectacle somptueux avec ses arbres flamboyants en automne et son lac gelé en hiver, ce jardin saura satisfaire les yeux des amoureux de la nature. 128 quai de bercy 75012 PARIS M° Cour Saint-Émilion, ligne 14 M° Bercy, lignes 6 et 14

Jardin de Bercy 54

Des allées de style anglais et des arbres exotiques: c’est l’original paysage que trouverez dans le square du Temple. Ici, vous découvrirez à quoi ressemblent le Févier d’Amérique, mais aussi le Ptérocarya du Caucase ou bien encore Cèdrela de Chine. Les quatres coins du monde réunis en un square... 64 rue de Bretagne 75003 PARIS M° Temple, ligne 3 M° Arts et Métiers, lignes 3 et 11

Square du Temple

By Magali T-n

ModĂ¨le : Fleur Huynh Veste : Elise Redel Body : Elise Redel Legging : Elise Redel Chaussures : Jimmy Choo

A gauche ModĂ¨le : Sanjay Casque : Maryline Mathieu Top : Maryline Mathieu Pantalon : Maryline Mathieu A droite ModĂ¨le : Fleur Huynh Veste : Julie Cristobal Legging : Elise Redel Chaussures: Jimmy Choo

A gauche Modèle : Laura Larairie Legging : Elise Redel

Au centre Modèle : Florence Connerade Combinaison : Céline Javanet

A droite Modèle : Fleur Huynh Col : Julie Cristobal Veste : Julie Cristobal Legging : Anne de Lafforest Epaulettes : Elise Redel Chaussures : Jimmy Choo Sac (Faux-cul) : Julie Cristobal

BOUTIQUES

Une envie de retourner 30 ans en arrière, de caresser les étoffes portées par nos parents et revenues au goût du jour ? L’été est là ! Et avec elle, un changement de décor s’impose. Bien sûr, hors soldes, réussir à remplir ses placards à faible coût, et sans connaître les bonnes adresses, peut vite se révéler être un projet utopique. C’est donc pour vous, que nous sommes partis à la chasse aux fripes parisiennes, où elles sont relativement nombreuses. Grandes ou petites, les friperies bénéficient d’arrivages fréquents, et regorgent de vêtements généralement vintage et, à bas prix comparés à ceux vendus en magasins. Il faudra cependant vous armer de courage, et partir à la chasse aux trésors, sans avoir peur de fouiller, soulever et trier afin de dénicher la, ou les perle(s) rare(s). Commençons par le quartier phare des friperies, je viens bien sûr parler du Marais situé dans le 4ème arrondissement. On y trouve la plus grande concentration de fripes au km2, de quoi nous réjouir sans trop avoir à se déplacer.

King Of Frip Assez grande friperie, à deux pas du métro Saint-Paul, où l’on vend autant d’accessoires et de vêtements old school à bons prix, que de tenues fantaisistes parfaites pour des soirées costumées. 33 rue du Roi de Sicile M° Saint-Paul Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h30

by Thomas Dubois-Smail

BOUTIQUES Frip’Irium Free’P’Star

Petite boutique sympathique, à quelques pas du BHV, proposant robes, bottes, vestes et accessoires en tout genre, vendus du à des prix abordables.

Free’P’Star s’étend sur 2 boutiques situées toutes deux près du BHV. Véritable institution, c’est l’une des fripes les plus fréquentées de Paris, en raison de leurs arrivages quotidiens, ou presque, et de leurs prix attractifs. Aussi peut-on y trouver des vestes en cuir à 35€, des bottes à 30€, ou bien des jeans entre 15 et 20€. Cependant, attention messieurs, la majeure partie des vêtements sont pour femmes.

2 rue de la Verrerie M° Hôtel de Ville Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 21h

8 rue Sainte-croix de la Bretonnerie - Ouvert tous les jours de 10h à 22h 61 rue de la Verrerie - Ouvert du lundi au samedi de 11h à 21h et le dimanche à partir de 14h 20 rue de Rivoli - Ouvert du lundi au samedi de 10h à 21h et le dimanche à partir de 11h M° Hôtel de Ville www.freepstar.com

Vintage Désir Située dans une adorable rue pavée du Marais, cette petite friperie est immanquable avec sa devanture en bois, sur laquelle on peut encore y lire « COIFFEUR ». Les prix y sont abordables, et les tailles y descendent miraculeusement jusqu’au S. 32 rue des Rosiers M° Saint-Paul Ouvert tous les jours de 11h à 21h

Noir Kennedy Encore une friperie s’étalant sur deux adresses différentes. Ces dernières proposent des vêtements d’un style qui se veut Rock-Londonien et dont la moitié sont des vêtements neufs. On peut s’y habiller de la taille 24 à la taille 36 (tailles américaines) et il y a autant de choix pour les hommes que pour les femmes. Les prix affichés sont tout de même plus élevés que ceux des autres friperies. 12 - 22 rue du roi de Sicile M° Saint-Paul

Vertige et Rag Ces deux friperies côte à côte offrent à leurs clients des articles bien entretenus, à bons prix, et triés sur le volet. Un large choix s’offre à nous, et il n’est pas rare de trouver de petits trésors comme des polo Ralph Lauren à 10€, des robes et jupes à 10 ou 15€ 83 (Rag) 85 (Vertige) rue Saint Martin M° Chatelet Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 12h à 20h Rag, 81 rue Saint Honoré Paris 1er M° Louvre Rivoli

Écrin de Mode Écrin de Mode est un Dépôt – Vente pour femme, nous faisant miroiter des vêtements et accessoires de grandes marques, vendues jusqu’à 70% moins cher que le prix neuf. Les grands noms se mélangent avec les moins connus, et avec les articles « second-hand ». Les prix restent toutefois élevés. 6 rue de Jarente M° Saint-Paul Ouvert : lundi 14h - 18h, mardi à vendredi 11h-19h15, samedi 14h-19h15 dimanche 15h30-19h00

BOUTIQUES Episode Mais le Marais ne renferme pas tous les petits bijoux !

Studio W Dans le même style que la friperie précédente, nous retrouvons, un peu excentrée du marais, cette boutique, située dans le 3ème arrondissement. Elle est un petit aparté dans les boutiques « peu chère » car les articles proposés sont de marque, et pas n’importe lesquelles. En effet le moins cher que nous puissions y trouver sont des sacs à 60€. Mais cela s’explique par les marques vendues dans le magasin : Lagerfeld, Dior, YSL, Pierre Cardin.... que l’on retrouve tout de même moins chères qu’en boutique, mais bien au-dessus des prix de friperies de base.

Cette boutique, un peu plus en retrait du métro que la première, est à ne pas manquer lorsque l’on fait le tour des fripes. Un large choix de vêtements et d’accessoires sont à votre portée. Et ceux-ci à des prix tout à fait attrayants (on retiendra le trench Burberry en très bon état à 65€, la paire de Dr. Martens à 35€ et j’en passe). 12 - 16 rue Tiquetonne M° Réaumur Sébastopol

Adöm Deux friperies l’une en face de l’autre dans le quartier de la Bastille. L’une plutôt pour hommes tandis que l’autre est pour femmes. Petites mais bien rangées, les prix ne sont pas les plus bas du marché, mais y sont abordables. De plus les gérants sont très sympathiques.

6 rue Pont aux Choux M° Saint-Sébastien-Froissart

La Belle Epoque

35 et 56 rue de la Roquette M° Bastille Ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h et dimanche à partir de 15h

Petite friperie cachée dans les ruelles du Marais, cette boutique propose des vêtements datant du début des années 1900 jusqu’aux années 70. De nouvelles pièces arrivent toutes les semaines, à des prix abordables (on retiendra surtout la robe en soie YSL à 70€).

Emmaüs Nous connaissons tous les boutiques Emmaüs, au moins de nom. Et certains aprioris peuvent y être rattachés. Pourtant de vrais petits trésors peuvent y être dénichés, si l’on se donne la peine d’y passer relativement souvent.

10 rue de Poitou M° Saint-Sébastien-Froissart (ligne 8) Ouvert du mardi au samedi de 13h30 à 18h30

Allison & Sacha Placée en face du métro, cette friperie propose des vêtements venu « du monde entier », et touchant aux années 70, 80 et 90. Ne vendant que des articles pour femme, mesdames, vous y trouverez peut-être votre bonheur. 16 rue Etienne Marcel M° Etienne Marcel

54 rue Charonne 22 boulevard Beaumarchais M° Bastille 105, boulevard Davout M° Porte de Montreuil 11, avenue Joffre M° Saint Mandé Tourelle

BOUTIQUES By Flowers

Come on Eileen

Uniquement pour femmes, cette friperie propose des articles en bon état, à des prix attrayants. On peut y trouver des escarpins à 15€, des imperméables Burberry entre 40 et 60€, des robes et des jeans à 20€ ou encore des bottes style année 80 aux environs de 35€.

Grande boutique sur trois niveaux, Come on Eileen est une explosion de couleurs et vend absolument tout et n’importe quoi en terme de vêtement, même pour les enfants. Il faut cependant passer un petit moment à fouiller pour trouver la perle rare, car les prix y sont tout de même assez élevés comparé à d’autres friperies.

86 rue Martyrs M° Abbesses (ligne 12)

16-18 rue des Taillandiers M° Bastille Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 20h30

Guerrisol Si vous aimez fouiller, ces boutiques sont faites pour vous. Beaucoup d’articles n’ont aucun intérêt, mais avec un peu de patience on trouve généralement de beaux petits trésors qui en valaient la peine à des prix très raisonnables.

Planète 70 Située à deux pas de Beaubourg, cette friperie se distingue surtout par son stock de pièces seventies, et par ses bottes en cuir et escarpins à bons prix. Adresse : 147 rue Saint Martin M° Rambuteau Ouvert tous les jours de 12h à 19h30

17bis, boulevard de Rochechouart M° Barbès-Rochechouart

Thanks God i’m a VIP Crée par l’ancienne reine de la nuit Sylvie Chateigner, dans le 10ème arrondissement, propose un coin vintage où sont vendues de grandes marques telles que Dior, Lanvin, Givenchy... et un coin fripe. Le coin fripe n’est ouvert que le week-end au sous-sol et y propose des prix abordables. Vous pourrez y trouver notamment des jeans, des polos, des vestes blazer et plein d’autres choses.

www.thanxgod.com

12 rue de Lancry M° Jacques Bonsergent Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 20h

Hippy Market Cette friperie bénéficie d’un espace assez spacieux, ce qui nous permet de fouiller un peu plus aisément que dans la plupart des autres. Cependant les articles y sont un peu plus chers. 21 rue du Temple M° Saint-Paul

3 rue de Turbigo M° les Halles

Voilà pour notre petit tour des friperies de Paris. Evidemment, certaines ont dû nous glisser entre les doigts. Ca sera donc à vous de partir à l’aventure dans les rues de la capitale, et de découvrir par vous-même vos propres trésors. En espérant que cette liste arrive à préserver votre porte monnaie d’une pénurie de billets.

ModĂ¨le: Sanjay Combinaison : Elena Zeitlini

A droite ModĂ¨le : Laura Larairie Beret : Berteil Mini trench : Victoria Menegaux Robe : Victoria Menegaux Chaussures : Jimmy Choo

A gauche Modèle : Florence Connerade Veste : Cécilia Cuny Jupe : Cécilia Cuny

SORTIES

BARS à PARIS

Le Café Noir

Ce petit bar stylé, contrairement à son nom, n’est pas noir... mais tout rouge. Une clientèle sympa et détendue qui regroupe afterworkers (ceux qui ne veulent pas rentrer chez eux...allez encore un vite fait) et habitués du quartier. Une déco bien sympathique avec des mobiles en papier mâché. En bref, un bar bruyant, branché mais agréable. Adapté pour un apéro débout avec les amis.

65, Rue Montmartre 75002 01 40 39 07 36 Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 2h (à partir de 16h le samedi)

Chez Justine

Le Bacardi Mojito Lab

Avec son décor entièrement boisé, Chez Justine ressemble à une auberge de ville, non loin du Père Lachaise, un établissement jeune et branché où la musique est omniprésente (16 enceintes et un DJ fidèle à son poste tous les soirs). Un coin cosy souvent bondé les soirs, réservez si possible ! Petit plus : le restaurant propose également un brunch.

Situé au cœur de Paris à deux pas de la Bastille, le Bacardi Mojito Lab est un lieu inédit : un véritable laboratoire expérimental entièrement dédié au Mojito dans un espace résolument urbain. Du classique Mojito, en passant par l’Iceberg Mojito, le Smoky Mojito, le Jelly Mojito ou encore le Ginger Mojito, vous pourrez déguster près d’une vingtaine de recettes originales et créatives de ce cocktail. Petit plus : tous les jours sauf le mercredi, dans un cadre exclusif de 12 personnes maximum, les barmen vous propose une formation autour du Mojito. Inscrivez vous vite ! www.mojitolab.com 28, Rue Keller 75011 01 75 77 23 95 Ouvert tous les jours de 18h à 2h

www.chezjustine.fr

9, Rue des Récollets 75010 01 40 35 54 51 Ouvert tous les jours de 17h à 2h

En face de la Gare de l’est non pas loin du canal Saint Martin, ce petit bar cosy est connu pour la qualité de ses cocktails. Un cocktail sans musique est inconcevable, c’est pour ça que des soirées sont programmées toutes les semaines avec des DJs et de jeunes artistes.

96, Rue Oberkampf 75011 01 43 57 44 03 Ouvert tous les jours de 8h à 2h (de 10h à 2h le dimanche)

Café Bonnie

Crocodile Vert

6 Rue du Hameau 75015 06 87 14 96 55 / 01 56 08 15 40 Ouvert du lundi au samedi de 19h à 5h

Le Crocodile Vert, une des meilleures adresses latino de Paris. Il faut dire qu’il est difficile de ne pas être conquis par ce charmant petit bout de Cuba. Ici tout est dépaysement. Ce bar à tapas a réussi à recréer dans les moindres détails le décor et l’atmosphère des bodeguitas cubaines ! Confortablement installé dans de profonds canapés, un mojito à la main, vous êtes emportés par les rythmes salsa. On en sort persuadés d’avoir quitté Paris l’espace d’une nuit. Petit plus : si vous offrez un objet en forme de crocodile à Edith, la propriétaire des lieux, elle vous offre la conso de votre choix !

Le Fumoir Aux abords du Louvre, dans un cadre très chic, ce bar-restaurant réunit une clientèle cosmopolite et branchée qui semble rentrer en osmose avec les lieux, chic et so british. A l’intérieur, c’est un retour au XIXème siècle. Du côté du bar, la carte à whisky n’est pas à négliger, loin de là... Une escapade idéale en après-midi, pour un apéritif raffiné ou encore à l’occasion du brunch dominical. Petit plus : ce bar fait aussi office, l’après-midi, de bibliothèque où l’on peut emprunter des livres ou lire la presse tout en profitant de l’agréable terrasse à l’angle de Rivoli.

www.lecrocodilevert.com

6, Rue de l’Amiral Coligny 75001 08 26 10 07 97 Ouvert tous les jours du lundi au dimanche de 11h à 23h30 (service de 12h à 15h et 19h30 à 23h30)

MKP Opéra En plein coeur du quartier Opéra, le MKP vous reçoit dans une atmosphère contemporaine et chaleureuse aux couleurs rouges et noires. Dans ces 4 espaces pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, sa carte de cocktails classiques, originaux, ou tendances est aussi complétée par des assiettes de tapas à déguster dans une ambiance cosy et festive. Le club propose une sélection de soirées en semaine, passant du Blindtest à l’Afterwork jusqu’aux sessions des DJs résidents du jeudi au samedi jusqu’à l’aube ! Petit plus : vous pouvez aussi privatiser l’un des 4 espaces pour toutes vos soirées privées et événements d’entreprise. www.mkpbar.com

4 Rue Daunou 75002 09 53 25 36 91 / 06 75 91 90 11 Ouvert du lundi au mercredi de 18h à 2h et du jeudi au samedi de 18h à 5h

L’Urgence Bar

45, Rue Monsieur le Prince 75006 01 43 26 45 69 Ouvert du mardi au samedi de 21h à 4h

Ou le bar des malades ! Son concept de bar hôpital est sans doute le bar à biberons le plus célèbre de Paris. Avec des noms de cocktails comme le laxatif, le viagra ou encore le vomitif. Ici vous l’aurez compris, l’ambiance est décontractée. Entouré de tableaux psychédéliques, on s’amuse dans un univers coloré et délirant, en buvant dans des biberons et des éprouvettes, accoudé sur des radiographies, sur fond de musique électronique du moment. Petit plus : les filles ont des réducs ! Ah mais attendez... tous les plâtrés ont le droit à un cocktail gratuit... Vas-y ! frappe moi ! Heureusement pour nous, il y a aussi des réductions pour tout le monde les mardis et mercredis jusqu’à 23h. www.urgencebar.com

By Juan Pepito

A droite ModĂ¨le : Laura Larairie Cape : Anne de Lafforest Legging : Elise Redel

Au centre ModĂ¨le : Florence Connerade Veste : Elise Redel Jupe : Elise Redel Chaussures : Miu Miu

A gauche ModĂ¨le: Sanjay Top : Maryline Mathieu Pantalon : Maryline Mathieu

Maquilleuses Claire Duquesnoy www.claireduquesnoy.book.fr Julia Levy www.julia-make-up.book.fr En collaboration avec Photographe Jowana Lofti

Céline Javanet Elena Zeitline Maryline Mathieu

L’Atelier Chardon Savard www.atelier-chardon-savard.com

L’équipe de Sweet Rapsody Anne de Lafforest Cécilia Cuny Elise Redel Julie Cristobal Victoria Menegaux

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