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AMOENALIFE Belle et bien au quotidien.

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Printemps 2016

FASHION: SECRETS D’INITIÉS :

Ce que chaque femme doit savoir

LA VRAIE VIE

Faire confiance à son nouveau corps

CETTE PÉRIODE PLEINE DE CHALEUR

Lutter contre les effets de la ménopause

PLUS

SANTÉ PORTRAITS ET BIEN PLUS!

APPRENEZ À VOUS AIMER

Comment gérer votre vie amoureuse après un cancer du sein


La vie vous sourit Trouvez un point de vente près de chez vous via la recherche géolocalisée sur amoena.be ou appelez Amoena Benelux au numéro +32 2 464 21 00.

Nous vous le promettons avec un soutien confortable à la hauteur de votre vie.

amoena.be Amoena est une marque déposée d’Amoena Medizin-Orthopädie-Technik GmbH. “For you, like no other.” est une marque commerciale d‘Amoena Medizin-Orthopädie-Technik GmbH pending registration. ©2016 Tous droits réservés Amoena USA Corporation, Kennesaw, GA 30144-4582 VS


EDITO Nous avons fêté en 2015 les 40 ans d’Amoena, 40 années passées à accompagner les femmes opérées. Je considère comme un véritable privilège d’avoir pu suivre l’évolution de notre société et celle des produits que nous concevons pour vous. Même les produits basiques d’aujourd’hui bénéficient de technologies avancées ! 3 concepts sur 4 proposent la régulation de température. Les formes, les silicones, les films entourant la prothèse n’ont cessé d’être améliorés pour vous proposer toujours plus de naturel au quotidien. La toute dernière avancée ? Une prothèse ultra légère. Que dire alors de la lingerie… Qu’ils sont loin les modèles carcan des premières années ! Aujourd’hui, place à des modèles saisonniers qui arborent couleurs, motifs, dentelles et broderies, sans oublier bien sûr la collection

SOMMAIRE ARTICLES 10 Dossier Apprenez à VOUS aimer Gérer sa vie amoureuse après un cancer du sein 17 Témoignage La vraie vie Faire confiance à son nouveau corps 15 Corps & Esprit Apportez de la couleur à votre quotidien Nouvelle signification pour votre activité d‘enfance préférée 22 Reportage Cette période pleine de chaleur Lutter contre les effets de la ménopause 24 Corps & Esprit Votre santé est liée à votre buste Fortifier tout le corps, à commencer par le centre

permanente plus classique. Une collection lingerie qui permet à chacune de trouver ce qu’elle souhaite pour son intimité. Nous parlons justement de détails intimes dans ce numéro avec des articles qui méritent votre attention. Notre dossier en page 10 franchit la porte de votre chambre pour parler de votre intimité et de vos craintes concernant les relations sexuelles après un cancer du sein. Nous avons même demandé, dans la rubrique « Conseils d’expert », de répondre aux questions intimes de lectrices. Nous partageons avec vous, en page 6, les secrets de la mode lingerie et vous retrouverez les nouveautés portées par nos ambassadrices opérées. Pour vous également, des portraits et témoignages de femmes opérées, des conseils beauté.

24 Beauté Rouge à lèvres et fard à joues Le point sur notre attitude changeante à propos de la beauté

Il est important pour nous de de mieux vous connaître pour vous proposer de nouveaux produits ou services. Aideznous en participant à notre enquête en page 30. Bonne lecture, Amoena Benelux

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FASHION 6 Lingerie Amoena Secrets d‘initiés : ce que chaque femme doit savoir 16 Maillots de bain Amoena Destination paradisiaque 20 Amoena Home et Leisure Le confort : à apprécier avec ses amies

ET AUSSI 25 Santé Comment manger sainement ? 28 La vraie vie Courir un semi-marathon après un cancer du sein 29 Beauté Être et rester élégante : trucs et astuces

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EN COUVERTURE

Elian, 48 ans, opérée du sein Photographe : Dorothea Craven

Editeur Amoena USA Corporation | Editeur responsable Amoena Benelux - ’t Hofveld 6 A4,1702 Groot-Bijgaarden, Belgique - be.info@amoena.com | Auteurs Dianne Armitage, Beth Leibson, Christina Relf | Directrice Artistique Shan Willoughby | Design Lydie Morille, Sekayi Stephens | Photographies Dorothea Craven, iStockPhoto, Shutterstock, Dollar Photo Club | Copyright: Amoena Life est diffusé par le biais de points de vente spécialisés. Tous droits réservés. Aucun extrait de cette publication ne peut etre reproduit de quelque façon que ce soit sans l’accord écrit explicite de l’éditeur. La rédaction se réserve le droit de publier des courriers des lectrices, en tout ou en partie, et d’en raccourcir éventuellement le contenu, tout en veillant a conserver l’ordre des idées. Vous souhaitez recevoir ce magazine a domicile ? Dans ce cas, envoyez-nous votre nom et votre adresse par courrier ou par e-mail. Vous ne souhaitez plus recevoir ce magazine à domicile ? Dans ce cas, nous vous remercions de nous avertir par courrier ou par e-mail sur: be.info@amoena.com


[ emotions ]

Comment l’annoncer ? Le cancer du sein fait l’effet d’une bombe. La vie est soudain sens dessus dessous, tout le monde est sous le coup de l’émotion, de la colère et du chagrin. Tout ce qui semblait évident avant change du tout au tout. Toutes les certitudes s’envolent, l’avenir s’apparente à un trou noir... Mais comme souvent en cas de crise, celle-ci peut aussi prendre une tournure positive. En effet, quand une catastrophe survient, les liens se resserrent. Les gens sont plus ouverts et plus honnêtes les uns envers les autres. Ils osent dire ce qu’ils taisaient auparavant. C’est une réalité crue qui frappe une famille, mais il ne faut pas la dramatiser, au contraire. La façon dont vous annoncez à vos proches votre « nouvelle condition » dépend de votre caractère. Que vous le criiez sur tous les toits ou que vous pleuriez en petit comité, c’est une question de personnalité. En l’occurrence, surtout, restez vous-même. Suivez votre intuition.

Il faut le dire Mais il faut le dire ! À beaucoup de monde ou à seulement quelques personnes, peu importe. À votre famille, vos proches, vos amis, des inconnus, peu importe. De façon théâtrale ou calmement, là encore, peu importe. Du moment que le morceau soit lâché, énoncé, exprimé, car il en devient moins menaçant. Mais oui, il en devient aussi plus réel, effectif et effrayant. Car c’est quand vous en parlez qu’il devient réalité. Plus possible alors de se voiler la face et de fantasmer sur le mode « ce n’est peut-être pas tout à fait vrai ». La réalité est confirmée à travers les yeux et les oreilles des personnes qui vous sont chères, avec qui vous vivez et travaillez. Heureusement, vous constaterez que la plupart des gens sont contents que vous en parliez. Pas contents de ce qu’ils entendent, évidemment, mais bien de la confiance que vous leur témoignez. Ils peuvent faire quelque chose pour vous, représenter quelque chose pour vous : un soutien pratique et un soutien moral. Ils savent qu’ils peuvent vous serrer dans leurs bras, faire vos courses, vous aider si nécessaire. Ne les écartez pas de votre chemin en refusant de leur parler de votre maladie. Associez-les au contraire à votre quotidien, dites-leur comment vous vous sentez. Vous leur faites, ainsi qu’à vous-même, un grand plaisir car cela renforce les amitiés, consolide les relations. Dire que vous souffrez du cancer du sein et ce que cela signifie pour vous constitue une thérapie en soi.

Comment l’annoncer à mon partenaire ? N’ayez pas peur s’il ne réagit pas comme vous le souhaitiez ou comme vous le pensiez. Certaines personnes réagissent parfaitement : avec amour, compréhension, réconfort, elles sont totalement là pour vous. Mais d’autres réagiront d’une manière qui vous semblera peut-être moins compréhensive. Distante. Impersonnelle. Feront comme si de rien n’était. Elles seront 4  Printemps 2016

peut-être même sur la défensive, dans la négation, de façon blessante ou égoïste. Dites-vous simplement que c’est leur manière de gérer la situation – même si l’une ou l’autre réaction dépendra évidemment de votre relation. Acceptez l’autre Il existe donc une multitude de réactions possibles, mais croyez votre partenaire quand il vous dit qu’il vous aime envers et contre tout, même sans seins. Acceptez l’amour qui vous est donné. En effet, ne réagiriez-vous pas de la même manière si les rôles étaient inversés ? Annonce de la mauvaise nouvelle L’idéal, évidemment, c’est que votre partenaire soit à vos côtés quand le diagnostic est délivré par le médecin. Car cette première peur qui vous assaille est partagée. Vous pouvez alors vous étreindre et lire dans les yeux de l’autre la peur de l’avenir – mais aussi l’espoir ! Si votre partenaire n’est pas là lors de cet entretien éprouvant, essayez de lui annoncer la mauvaise nouvelle le plus calmement possible, que ce soit par le ton employé ou le choix des circonstances. Ne l’appelez pas au bureau quand il est en réunion, ou si vous savez qu’il a encore un bout de chemin à parcourir en voiture. Ne l’annoncez pas d’abord à toutes les personnes (étrangères) que vous croisez. Ne le jetez pas d’emblée à la figure de votre partenaire. Rappelez-vous votre propre panique lorsque le médecin vous l’a annoncé, et sachez que beaucoup de choses passent par la tête de l’autre. Même s’il ne laisse rien paraître dans un premier temps. Prenez le temps, retirez-vous à deux, préparez-le avec un « je n’ai pas de bonnes nouvelles... ». Faire front ensemble Ne soyez surtout pas déçue par les réactions que vous ne comprenez pas (tout de suite). Ne cachez pas votre tristesse et


votre désespoir, ne mettez pas votre panique et vos angoisses de côté pour épargner l’autre. Si votre partenaire continue d’être distant, s’obstine dans le refus ou reste plongé dans la tristesse lors des conversations qui suivent, dites-lui que cela vous fait de la peine. Soyez surtout vous-même dans chaque conversation, dans chaque geste, plus vulnérable que vous ne l’avez jamais été dans votre vie à deux. C’est la meilleure base pour faire front ensemble.

ses certitudes disparaissent dans l’angoisse que sa maman ne sera peut-être plus là, ou plus jamais comme avant. Un enfant pense souvent que c’est de sa faute quand les choses tournent mal dans une famille. Faites donc bien attention à ce que ne fût-ce qu’une once de cette pensée ne s’enracine pas dans sa petite tête. La réaction des enfants

Soyons honnêtes, ce n’est en fait pas quelque chose à dire à un enfant. Surtout s’il est encore jeune. Comment dire à un enfant que sa maman est très malade ? Très tendrement et délicatement – et surtout très ouvertement et franchement, c’est la seule manière. Prenez bien votre temps et montrez-vous très attentive.

Surveillez bien votre enfant après cette première discussion. Soyez vigilante aux petits signaux qui indiquent que sa vie est soudain perturbée, même s’il se comporte tout à fait normalement, et est même joyeux. Informez son école ! Les enfants ont une immense capacité d’adaptation ; ils peuvent d’une minute à l’autre revenir aux choses du quotidien, vous laissant perplexe. Ils peuvent aussi parfaitement faire comme si de rien n’était, tout en commençant à faire pipi au lit, à avoir de mauvais résultats, à devenir sombres ou à perdre l’appétit.

La sécurité s’envole

Continuez à en parler

Comment l’annoncer à mon (mes) enfant(s) ?

Pour un enfant, vous êtes le monde. Quand ce monde menace de s’effondrer, que reste-t-il ? Toute sa sécurité, toutes

Quelle que soit sa réaction, parlez avec votre enfant, tous les jours. Écoutez avec attention ce que votre fils ou votre fille dit – et devinez ce qu’ils n’osent pas dire ou demander. Gardez à l’esprit que l’un veut connaître le fin mot de l’histoire, tandis que l’autre préfère ne pas tout savoir. Soyez ouverte par rapport à ce qui vous arrive, sans surcharger votre enfant de détails. Soyez réaliste de manière protectrice. Amour, temps et attention Laisser votre enfant vous accompagner à la consultation peut lui apporter beaucoup de clarté et de sérénité. Et n’oubliez pas : « le » dire à un enfant n’est pas l’affaire d’une seule discussion, mais d’une conversation dans la durée, pleine d’amour, de temps et d’attention. Et que cela se termine bien ou mal pour vous, vous construisez ainsi une base de qualité pour le reste de sa vie d’enfant.

Comment l’annoncer à ma famille ? Vous recherchez un livre adapté aux enfants sur le cancer du sein ? Griet De Broeck a écrit pour sa petite-fille l’histoire « Oma en het Kankermonster » pour mieux expliquer toute sa période de « maladie ». Présentation : « Fin 2009, on m’a diagnostiqué un cancer du sein. L’année 2010 a été un enchaînement de traitements. Ma petite-fille avait alors presque trois ans. Elle me posait beaucoup de questions et vivait aussi de très près cette période de “maladie”. Ses questions et son expérience très imagée du “combat” m’ont rendu cette période plus supportable et parfois même hilarante. J’ai écrit notre histoire pour Ada plus tard, quand elle verra les photos de sa mamy chauve et ne se rappellera peut-être plus toute cette histoire. » Oma & het kankermonster (uniquement disponible en NL). ISBN: 978-90-78715-60-3 Auteur: Griet De Broeck

Si les liens avec votre famille sont forts, c’est à la fois plus facile et plus difficile d’annoncer que vous avez un cancer du sein. Facile, car vous savez que vous baignerez dans la chaleur de leur empathie et de leur compassion. Qu’ils seront là jour et nuit pour vous. Vous ne devez pas tant vous préoccuper de leurs réactions, votre famille vous connaît depuis longtemps et sait précisément qui vous êtes. Vous pouvez les appeler tour à tour ou leur annoncer la nouvelle à tous en même temps. Vous pouvez aller droit au but, avec calme, ou fondre en larmes ; cela ne dépend que de vous et de votre relation avec les différents membres de votre famille. Qui console qui ? Mais c’est aussi incroyablement difficile d’annoncer que vous êtes gravement malade quand les liens familiaux sont très forts. Car tout comme avec votre partenaire et votre enfant, vous êtes horrifiée à l’idée de les rendre tristes à cause de vous. Lorsque vous leur annoncez votre diagnostic, vous remarquerez que c’est vous, au départ, qui les consolerez. Les personnes qui vous sont si chères vont d’abord accuser le coup, car elles ont effroyablement peur de vous perdre et de ne pas supporter votre souffrance. Réconfortez-les, mais ne vous montrez pas exagérément forte. Rappelez-vous que c’est vous qui êtes malade. n

Source : Borstkankervereniging Nederland (Association néerlandaise contre le cancer du sein)

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[ fashion ]

Secrets d’initiés :

Ce que chaque femme doit savoir Des bonnets mousse très fin – l’ingrédient secret pour jouer les invisibles !

Modèles présentés par Annette (50 ans), Karin (55 ans) et Angela (57 ans), opérées du sein. Pour voir toute la collection printemps/été 2016 amoena.be/ amoenalife.

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Pssst! Venez un peu plus près... Aimeriez-vous savoir ce qui fait vraiment une grande lingerie ? Lorsque vous rentrez dans une cabine d’essayage, vous demandezvous pourquoi un soutien-gorge va et l’autre non ? Avec ses 40 ans d’expérience, Amoena et ses experts sont particulièrement qualifiés pour répondre à ces questions, partager nos secrets d’initiés et peut-être d’éliminer quelques mythes. Il n’y a aucun doute, vous méritez de trouver le soutiengorge qui vous sied parfaitement.

PHOTO : parfait pour aider à masquer les imperfections. Lara Satin SB sans armatures en coloris Terracotta, (disponible aussi en coloris rouge rubis). Tailles : 70-95 en bonnets AA, A, B, C et D. Le slip est quant à lui disponible du 36 au 46.


INSPIRATION ANIMAL : Les bonnets mousse ne sont pas toujours unis ! Jane Padded SB en coloris noisette et motif zébré, à coordonner avec le slip Jane Slip. Tailles : soutien-gorge du 70-80 A et 70-90 en bonnets B, C, D.

“Mon opération partielle a laissé une telle différence entre mes deux seins que je ne pensais pas pouvoir reporter un jour un T-Shirt près du corps. Avec un soutiengorge en bonnets mousse moulés et un complément mammaire, je peux à nouveau tout porter.” –Karin

DOUX COMME LA SOIE : les T-Shirts adorent ce soutien-gorge et un complement mammaire peut mettre en valeur votre décolleté. Lilly Padded SB sans armatures en coloris ivoire avec son slip coordonné. Tailles : soutien-gorge du 70-95 en bonnets AA, A, B, C, D. Lilly Slip du 36 au 48.

PURE FEMINITE : bordure dentelle festonnée et coloris très printanier pour le modèle Angélique SB Padded avec bonnets mousse paddés, sans armatures, en coloris abricot. A coordonner avec slip ou shorty. Tailles: soutien-gorge du 70-95 en bonnets AA, A, B, C, D. Slip du 36 au 46.

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[ fashion ] DESSUS ET DESSOUS : Nous aimons les bretelles confort. Les bretelles ne devraient jamais creuser de sillons. Sous le buste, une bande large ajoute du maintien. Isadora SB en coloris framboise à assortir avec Isadora Slip. Tailles : soutien-gorge, 75-115 A, 70-110 B au D, 70-100 E au G et slip du 36 au 54.

“Les soutiensgorge que j’avais l’habitude d’acheter n’étaient jamais 100% confortables. Alors, lors de mon opération, je me suis dit que ce serait encore pire… puis j’ai découvert la lingerie Amoena. ” –Annette

TOUT EST DANS LE DETAIL : des bordures et élastiques très doux font toute la différence au niveau du confort. Katy SB en coloris cognac, du 70-100 AA au F.

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EXTENSIBILITE : le secret d’une dentelle parfaite pour la lingerie ? La choisir extensible afin qu’elle applique au plus près de votre peau pour une parfaite application et le maintien de la prothèse. Karla SB, sans armatures, en coloris peau et Shorty coordonné. Cette ligne existe aussi avec armatures et en coloris blanc. Tailles : soutiengorge en 70-90 A, B ; 75-90 C, D et shorty du 36 au 46.


EXTREMEMENT ELEGANT : La lingerie Amoena Seduction propose un décolleté plus profond et de très belles finitions et un côté sexy que vous aimerez au quotidien. Adriana WB avec armatures en coloris Ivoire/Corail et slip ou shorty assorti. Tailles: soutien-gorge en 70-80 A, 70-90 B au D, 70-85 E et slip du 36 au 46.

“Lorsque j’imaginais de la lingerie postmastectomie, les mots dentelle et sexy étaient des mots que j’avais définitivement laissé de côté. Heureusement, ce n’était pas le cas.” –Angela ASTUCE - DENTELLE EN SUPERSPOSITION : en superposant de la dentelle sur un uni en coloris peau, cela donne un côté romantique auquel nous ajoutons l’assurance d’un bon maintien. Le modèle Annette existe maintenant aussi sans armatures en coloris noir/peau. Tailles : 70-90, A au D.

En 2016, tous nos modèles vont être encore améliorés pour plus de confort.

TOUT EN DOUCEUR : nous sommes des experts de lingerie sans armatures, mais nos soutiens-gorge à armatures sont eux aussi très doux. Tracy WB en coloris Abricot/Ivoire et slip coordonné. Tailles : soutien-gorge en 70-95 A, B; 7595 C, D et slip du 36 au 46.

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[ dossier cover story ] ]

Apprenez à vous

aimer Gérer sa vie amoureuse après un cancer du sein Par Christina Relf

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Votre sexualité a-t-elle souffert des changements induits dans votre corps par la chirurgie ? La vie amoureuse est certainement l’un des derniers sujets tabous lorsqu’il s’agit de parler des effets du cancer du sein. Examinons ce sujet de plus près et partageons des histoires personnelles, de différents points de vue. Que se passe-t-il lorsque le cancer frappe et que la chirurgie nous laisse des cicatrices (à la fois physiques et mentales) ? Chez certaines femmes, la perte de l’un ou des deux seins influence la manière dont elles se perçoivent : elles se sentent moins attirantes, moins féminines et cela a inévitablement un impact sur leurs relations amoureuses.Il est bien trop facile de se comparer avec d’autres femmes et de se trouver des défauts. Mais tenez-vous prête : le conseil d’expert, ici, n’est pas de fuir les changements qui sont intervenus dans l’image que vous renvoyez, mais d’apprendre à l’aimer. Selon Barbara Musser – coach, auteur et fondatrice du site sexyaftercancer.com et ayant elle-même eu un cancer du sein –renouer les liens avec vousmême est une étape essentielle par laquelle il vous faut passer, avant de vous tourner vers votre partenaire. Aider les femmes et les couples à relancer leur vie sexuelle après le cancer, voici la vocation que Barbara s’est choisie. Et elle est catégorique sur ce point : la première étape est de se regarder dans le miroir.

SE REGARDER DANS LE MIROIR Beaucoup d’entre nous trouvent cela incommodant de rester assise devant le miroir du coiffeur pendant trop longtemps, mais le cours de « pratique du miroir » enseigné par Barbara nous invite à regarder notre propre reflet afin de changer la manière dont nous nous percevons. « C’est une manière d’éveiller votre attention sur vousmême, comme si vous étiez en train de chercher quelqu’un que vous aimez. Cette technique marche parce qu’elle peut effectivement créer de nouvelles connexions nerveuses dans notre cerveau, et nous permet ainsi de commencer à penser différemment », explique-t-elle. Le processus est divisé en trois étapes. La première consiste simplement à regarder votre propre visage dans le miroir pendant 5 minutes par jour et à dire : « Je t’aime. Tu es belle. » Il est idéal de faire cela quotidiennement pendant 30 jours. Vous passez ensuite à l’étape suivante : regarder votre corps entier, habillé de vêtements dans lesquels vous vous trouvez splendide, et réitérer ce processus. C’est la voie qui vous prépare à l’étape finale, laquelle est aussi la plus difficile : se tenir nue devant le miroir, regarder la zone de votre poitrine et votre corps entier et affirmer votre amour et votre acceptation. Barbara reconnaît que notre voix intérieure négative peut ne pas réagir instantanément à toutes ces pensées positives, mais insiste sur le fait que la répétition est la clé : « Vous connaissez l’adage “il faut le voir pour le croire” ? Il faudrait plutôt dire “il faut le croire pour le voir”, car lorsque nous changeons nos pensées pour y intégrer des idées positives, cela influence ce que nous voyons dans le miroir. Lorsque votre voix intérieure vous critique, modifiez de façon consciente vos pensées et dites “Je m’aime” ou “Je suis belle”. Avec le temps, la perception que vous avez de vous-même commencera à changer. »

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[ dossier ]

GUÉRISON SUR LE PLAN SEXUEL Vous accepter est une chose, mais comment les hommes font-ils face à la situation, lorsque leur partenaire se fait diagnostiquer une maladie potentiellement mortelle, subit une opération chirurgicale qui laisse des cicatrices et doit composer avec les effets secondaires d’un traitement hormonal ? Jackie, lectrice de Amoena Life, est très heureuse que son mari l’ait aidée à prendre sa douche immédiatement après être rentrée de l’hôpital. Cela signifiait que, l’un comme l’autre, ils n’avaient pas le choix, qu’il devait voir sa cicatrice et qu’elle devait la lui montrer. « Cela a dû être très difficile pour lui, mais ce qu’il a dit m’a tellement aidée... » Le mari de Jackie l’a réassurée, en lui expliquant que la reconstruction n’était pas importante, mais que si elle voulait y recourir, ça ne serait pas un problème non plus. « Le soulagement m’a submergée et aujourd’hui, je lui suis éternellement reconnaissante pour ces mots qu’il a prononcés », explique-t-elle. Jackie admet que, pendant les semaines et les mois qui ont suivi, elle a éprouvé des difficultés à accepter l’image que lui renvoyait son corps. « Je me sentais à moitié femme et à moitié enfant - certainement beaucoup moins féminine et surtout

plat de mon buste, c’est la manière dont je peux me blottir tout contre mon mari et sentir son cœur battre à travers ma poitrine. » Jackie et Moira soulignent toutes les deux le fait que les relations amoureuses se manifestent sous différentes formes et qu’il est crucial de garder tout moyen de communication ouvert. « Les hommes sont habitués à pouvoir réparer toutes sortes de choses. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut réparer si facilement », explique Moira. « Les femmes ont peur d’être rejetées, donc elles gardent leurs inquiétudes pour elles, et le silence s’installe. En ce qui nous concerne, nous avons pu surmonter certaines périodes difficiles en parlant de tout et en gardant notre sens de l’humour intact. » Jackie explique qu’il est également vital de rester très proches : « Se câliner, s’embrasser, se tenir par la main, passer du temps ensemble. Il y a tant de manières d’être proches. » Barbara Musser est tout à fait d’accord sur ce point. « La plupart des hommes ressentent seulement un très grand soulagement à l’idée que leur partenaire soit hors de danger. Pour eux, les cicatrices n’ont pas d’importance, tant qu’ils peuvent la serrer dans leurs bras, l’embrasser, l’aimer. Mais une femme doit être prête à accepter cet amour, quelle que soit la forme qu’il prendra. Le cancer du sein peut rapprocher un

« La plupart des hommes ressentent seulement un très grand soulagement à l’idée que leur partenaire soit hors de danger. Pour eux, les cicatrices n’ont pas d’importance, tant qu’ils peuvent la serrer dans leurs bras, l’embrasser, l’aimer. Mais une femme doit être prête à accepter cet amour, quelle que soit la forme qu’il prendra. » pas attirante ! » Le fait de porter davantage de belle lingerie a aidé Jackie, et elle est heureuse qu’il existe aujourd’hui autant de ravissantes pièces de lingerie adaptées à la mammectomie. Elle préfère toujours rester partiellement couverte quand elle fait l’amour, mais elle a accepté les choses telles qu’elles sont. « Je pense qu’il est important d’apprécier ce que nous avons », explique-t-elle. Lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer peu avant la soixantaine, Moira était déjà suffisamment confiante dans sa sexualité pour ne pas se sentir menacée par la perte d’un sein : « J’aurais pu avoir une réaction très différente si j’avais été plus jeune. » Bien qu’elle ait hésité, au tout début, à révéler sa cicatrice à son mari, ses peurs se sont évaporées au moment où elle a sauté le pas. « Il a dit : “Tu n’as pas besoin d’avoir deux seins pour être magnifique !” C’est tout ce qu’il m’a fallu. Je me suis détendue et je n’ai plus jamais regardé en arrière. » Elle a aussi trouvé un avantage inattendu dans le fait d’avoir subi une mammectomie : « Ce que j’apprécie vraiment avec le côté 12  Printemps 2016

couple ou le séparer. Il amplifie ce qui est déjà présent au sein d’un couple. C’est pour cela que le besoin en communication devient si fort. Il est réellement important d’être capable de partager son expérience avec l’autre et de ne pas se laisser déstabiliser par ce que l’on peut entendre. Et souvenez-vous bien : il n’est pas réaliste de croire que vous pourrez reprendre votre activité sexuelle précédente, pendant et après le traitement (en particulier si la femme suit un traitement hormonal). C’est dans cette optique que vous devez parler de ce qui peut être fait pour maintenir vos relations amoureuses en vie. Croyezmoi, c’est tout à fait possible. Vous pourrez même en sortir plus proche encore de votre partenaire que vous ne l’avez jamais été avant le diagnostic. » Barbara offre des conseils pratiques sur son site internet et dans son livre, Sexy After Cancer (en anglais). Voici l’un d’entre eux, qui est particulièrement efficace : « Lorsque vous rentrez à la maison, tous les jours, échangez un baiser de 30 secondes. C’est un contact tellement plus intime qu’une bise sur la joue, c’est un vrai échange. » n

Écrivain, styliste et consultante en communication, Christina Relf vit près de Winchester, dans le sud de l’Angleterre et contribue régulièrement à la rédaction de Amoena Life.


Amoena Life a recueilli les deux observations personnelles suivantes au sujet des relations amoureuses, l’une exprimée du point de vue d’une personne mariée et l’autre du point de vue d’une femme célibataire. Ces deux observations portent à réfléchir. Afin de respecter leur vie privée, nous avons gardé secret le nom de leurs auteurs. Pour le meilleur et pour le pire Souffler le renouveau dans mon mariage Lorsque j’ai rencontré mon mari, en 1988, j’avais une poitrine avantageuse et de longs cheveux. L’alchimie entre nous était incroyable. À notre premier rendez-vous, je n’ai pas pu retirer ma mini-robe Betsy Johnson assez vite. Nous nous sommes rapidement fiancés et mariés. Et c’est ainsi qu’a commencé notre belle vie, pleine de maisons, de bébés, de carrières et de vacances, le tout agrémenté d’une sexualité incroyable. Tout cela s’est arrêté brutalement lorsqu’on m’a diagnostiqué un cancer du sein de stade III. Nous avions la quarantaine, nous étions dans la force de l’âge. Rien n’aurait pu nous préparer à l’angoisse et à la confusion extrêmes auxquelles nous avons été confrontés : le cancer du sein a changé notre façon d’exister en tant que couple.Nous avons passé l’étape du traitement de façon élégante et avec gratitude. J’ai continué de porter des talons vertigineux et de plaquer sur mon visage un sourire fendu jusqu’aux oreilles, malgré l’embarras que je ressentais face à mon buste aplati et marqué par les cicatrices. Je fermais le verrou de la porte lorsque je me douchais. Mon mari suivait mon exemple et détournait respectueusement le regard lorsque je devais me déshabiller pour être auscultée par les médecins, à l’occasion d’examens dont la fréquence me semblait bien pesante. Mais il a pris soin de moi, il m’a frictionné le dos, m’a apporté de la soupe et m’a tenu la main. La nuit, quand tout était silencieux, je pleurais sans bruit à côté de lui, tout en me demandant où ce couple sexy était passé. Les semaines sans relations sexuelles se sont écoulées pour se transformer en mois, et une année est ainsi passée. Et ce, pour un couple qui pouvait allumer un brasier d’un simple baiser. Le sujet de la sexualité était devenu embarrassant avec un grand E. Finalement, j’ai décidé de m’attaquer de front au problème. À un moment, qui s’est avéré être un tournant de ma vie, fort en émotions, un matin, j’ai réveillé mon époux encore profondément endormi. J’ai retiré mon t-shirt rose et j’ai pleuré. À partir de ce moment-là, une conversation chaleureuse et sensuelle s’est installée, et nous avons commencé à suivre notre chemin pour devenir un couple renouvelé, plus sage, et plus sexy encore.Parfois, je me dis que j’aurais dû le laisser s’impliquer beaucoup plus tôt. J’aurais dû lui permettre de regarder mes cicatrices. Je n’aurais pas dû le laisser être celui qui me rasait la tête. J’aurais dû le toucher dans l’obscurité. Je n’aurais pas dû rester enlisée dans ma lutte contre le cancer. Mais c’est bien ce cancer qui m’a appris à ne jamais regarder en arrière.Cela fait quatre ans maintenant, et mes cheveux sont longs. Ma poitrine ? Pas reconstruite. Mais ma relation de couple est plus forte que jamais. Nous sommes proches sur tous les plans. Avec des nuits d’amoureux fantastiques, une quantité d’amour et de rires phénoménale, nous formons un couple de battants

super sexy. Cette robe Betsy Johnson se trouve toujours dans mon placard ; elle me rappelle qu’il ne faut jamais laisser un obstacle comme le cancer nous empêcher d’avoir des relations sexuelles fantastiques. Et, au fait, elle me va toujours !

Le maîtriser, seule Se donner les moyens en tant que femme célibataire Notre histoire était digne d’un film hollywoodien : nous nous sommes rencontrés à l’aéroport, alors que nous étions des étrangers l’un pour l’autre, engagés sur le même voyage qui a marqué le début d’une très belle année et d’une série sans fin d’aventures communes, à tel point que nous avons souvent plaisanté en parlant d’en vendre les droits cinématographiques. Cette relation s’est renforcée au fil du temps, jusqu’au jour où les résultats des tests sont arrivés et où je me suis soudainement sentie malade et peu attirante. Quelque chose de laid était en train de pousser à l’intérieur de moi et je ne voulais pas qu’il me touche ou qu’il regarde mon corps. Après l’opération, je lui ai ouvertement montré mon corps, enflé, usé et couvert de contusions - la tumeur était partie et je ne ressentais donc plus le besoin de me cacher. C’est à ce moment que, plus que jamais, j’ai eu besoin de son toucher pour me sentir à nouveau féminine et désirable. Mais, alors que les cicatrices ont commencé à guérir, toutes les autres parties qui font ce que je suis ont commencé à tomber en miettes. Petit à petit, les mauvais jours ont pris le pas sur les bons, et, pire encore, je n’aimais pas la personne que j’étais en train de devenir. Elle n’avait rien de familier, d’amusant, ni même de séduisant et elle commençait à avoir une influence sur notre relation. J’étais certaine que, quoi qu’il arrive, il resterait auprès de moi, mais cela m’a semblé de plus en plus injuste de ma part de laisser cet homme, que j’aimais profondément, être lié à une femme qui ressemblait si peu, désormais, à celle dont il était tombé amoureux. Je l’ai donc laissé partir, pour qu’il soit libre de trouver quelqu’un d’autre, quelqu’un qui pourrait le rendre heureux. Depuis, le chemin a été épineux pour nous deux, mais nous avons été présents l’un pour l’autre - pas en tant que partenaires, mais plutôt comme les amis les plus chers au monde. Je suis heureuse de pouvoir dire que je suis à présent de nouveau « moi-même », plus déterminée que jamais. J’aime penser que notre film est devenu une suite et que l’objectif d’être « heureux jusqu’à la fin de nos jours » est toujours à notre portée. Que nous finissions par marcher ensemble ou séparément, une chose est sûre : le corps que j’ai et les cicatrices qu’il porte ne sont qu’un rappel de la bataille que j’ai menée et que j’ai gagnée. Ils ne me définiront pas. Ils ne font pas ce que je suis. Ils font simplement partie de moi et de l’histoire de ma vie.

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[ ask the expert ]

Ask the

EXPERTS

Nous aimons vous aider ! Si vous avez des questions pour nos experts, rendez-vous sur amoena.be/ amoenalife. Vous pourrez poser votre question et nous essaierons d’y répondre dans notre prochaine édition. Nous ne pouvons vous assurer qu’elle sera publiée, mais nous ne manquerons pas de vous contacter si tel était le cas.

Les experts de l’Amoena Life répondent à de véritables questions intimes de lectrices. Isabel van der Ven, coach de vie basée au Royaume-Uni, a eu un cancer du sein. Elle répond à vos questions intimes. Q : « J’ai terminé mes traitements depuis maintenant 7 mois. Je devrais avoir repris une vie normale maintenant, n’est-ce-pas ? Et pourtant, je n’ai aucun intérêt pour le sexe. Est-ce normal ? » R : La plupart des gens s’attendent ou espèrent qu’une fois les traitements terminés, tout est fini et que la vie reprend son cours. En fait, vous allez avoir besoin de temps pour vous adapter à cette nouvelle situation. Tout ce à quoi vous avez dû faire face rend votre intimité plus difficile. Donnez-vous du temps et procédez par étape. Vous avez eu une maladie qui a menacé votre existence et vous avez besoin de temps pour vous remettre de cette expérience, à la fois physiquement et émotionnellement. Peu à peu, vous allez retrouver votre confiance en vous et cela fera un effet boule de neige. Apprendre à se sentir bien même nue, masser votre corps, danser – toutes ces choses peuvent vous aider à retrouver une relation simple avec votre corps. Accordez-vous de l’attention. Cela peut paraître évident, mais je vois souvent des femmes être très dures avec elles-mêmes : « Je devrais me sentir mieux maintenant », « Je devrais être la même mère/

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partenaire/employée/fille/amie qu’avant », etc.. Ces « devrais » sont inutiles et problématiques. Le plus de compassion vous vous accorderez, le plus simple sera votre nouvelle vie. Imaginez ce que vous diriez à une amie proche dans cette situation. Parler à des amis, à de la famille ou à un conseiller ou bien encore écrire un journal, une lettre ou un poème peut vous aider à évacuer ce qui est arrivé.

ou des vêtements dans lesquels vous vous sentez bien peuvent vraiment influencer votre état d’esprit. L’activité physique augmente votre énergie et renforce votre confiance. Bien que ces choses ne semblent pas directement liés à votre vie sexuelle, votre confiance dans votre corps va se répandre dans tous les domaines.

Q : « J’ai peur que mon partenaire ne me trouve plus attirante — nous n’avons pas fait l’amour depuis longtemps. »

Q : « Mon partenaire et moi avons abordé ce sujet et nous avons repris une relation intime, mais ce n’est plus comme avant. Que pouvons-nous faire d’autre ? »

R : On ne le répètera jamais assez : Communiquez avec votre partenaire. Cela permet d’éliminer les idées fausses de part et d’autre. Il peut penser qu’il est attentionné et prévenant, mais vous présumez qu’il ne vous trouve plus attirante. La communication crée un espace pour partager les soucis que chacun de vous a et trouver des solutions ensemble – parce que, bien sûr, votre partenaire a lui aussi été affecté par votre cancer. Vous pouvez aussi essayer de lui dire de façon plus subtile que vous vous sentez prête à reprendre une relation intime. Par exemple, une jolie lingerie

R : Adressez-vous à un groupe de soutien. Rencontrer des personnes qui ont des problèmes similaires après un cancer apporte une sensation de soulagement et de confort. Parlez-en à votre médecin. Des choses aussi simples que la prescription d’un lubrifiant vaginal peuvent vraiment faire la différence. Si les difficultés persistent et que vous avez besoin d’une aide plus sépcifique, demandez à votre médecin de vous conseiller un sexologue qui vous aidera à explorer à la fois les facteurs émotionnels et physiques qui vous affectent, vous et vos relations intimes.


[ corps & esprit ]

Apportez un peu de couleur dans votre quotidien Votre activité d’enfance préférée devenue une nouvelle technique de méditation

Pourquoi ? Pamela Ginsberg indique qu’elle recommande le coloriage à ses patients qui sont stressés ou inquiets, mais qui trouvent la méditation intimidante. « Je pense que le coloriage est une activité très apaisante qui peut être un excellent moyen de se calmer, » affirme-t-elle. « En essayant le coloriage, le patient pourrait également être tenté d’essayer d’autres techniques de méditation en pleine conscience, en particulier une fois qu’il a ressenti les bienfaits de l’activité de coloriage. »

Avez-vous déjà essayé le coloriage ? En tant qu’adulte ? C’est tout comme ce que vous faisiez lorsque vous étiez enfant : cette panoplie multicolore a toujours la même odeur délicieuse caractéristique des salles de classe : un mélange de bois, de cire et d’encre. Vos mouvements vous sont familiers – des allées et venues, de haut en bas, de longues lignes et des tourbillons – à la seule différence que vous trouverez surement plus facile aujourd’hui de ne pas dépasser. Et pourtant, le coloriage pour adulte apporte de nouvelles sensations. Il a un but plus précis. L’esprit des adultes transporte plus de souvenirs, est à l’origine de plus de facteurs de stress et volète parmi les millions de tâches quotidiennes que nous nous imposons. Curieusement, les adultes en viennent à oublier comment jouer – comment se détendre. L’objectif du coloriage pour adulte est donc de vous y plonger à corps perdu. Afin de laisser toutes vos autres difficultés s’éclipser pendant un moment, tandis que vous vous concentrez sur une chose – l’image qui se trouve devant vous. « Une activité telle que le coloriage peut présenter une multitude de bienfaits psychologiques, » explique la psychologue Pamela Ginsberg. « Nous savons que les activités artistiques sont connues pour réduire le stress... [et] le jeu active les circuits de récompense du cerveau, provoquant la libération de dopamine (un neurotransmetteur favorisant le bien-être). Cela accroît la plasticité neurale du cerveau. Les adeptes de méditation en pleine conscience ont adopté le coloriage pour adulte car certains de ses effets s’apparentent à ceux de la méditation. » Vous trouverez de beaux livres d’art en librairie ou en ligne, ou encore des téléchargements gratuits partout sur Internet. Ne vous laissez pas impressionner par le choix ; sélectionnez simplement celui qui vous parle et lancez-vous. Il n’y a pas de bon ou de mauvais. Pas de motif à respecter. Créez. Respirez. Laissez-vous aller. Profitez.

Des ouvrages à succès • La série « Art-thérapie : 100 coloriages anti-stress » (2012) proposée par l’éditeur français Hachette Pratique s’est vendue à plus de trois millions et demi d’exemplaires dans le monde entier. • « Secret Garden » (2013) de Johanna Basford s’est vendu à deux millions de copies dans le monde entier et demeure un bestseller sur Amazon.com amoena.be  15


[ fashion ]

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[ témoignage ]

La vraie vie La solution qu’a trouvée Elian pour vivre pleinement chaque journée est d’apprendre à faire confiance à son nouveau corps « Votre féminité n’est pas uniquement liée à vos seins, mais aussi à votre cœur, votre âme et ce que vous dégagez, » explique Elian Daris, 48 ans, originaire des Pays-Bas. Et Elian sait de quoi elle parle, ayant été fortement mise à l’épreuve et en étant ressortie aussi forte que belle. « Je me sens plus féminine maintenant que jamais auparavant. » Une amie de la famille étant décédée d’un cancer et ayant elle-même été un bébé DES (elle fut exposée in utero à un œstrogène synthétique appelé diéthylstilbestrol, utilisé dès 1938 jusqu’au début des années 70 et qui fut par la suite reconnu comme un facteur de risque pour le cancer du sein), Elian a pris l’initiative de réaliser une mammographie. Ce n’était qu’une mesure de précaution, insiste-t-elle. Elle n’avait aucune raison de croire qu’il y avait un problème quelconque. Mais il s’est avéré que cette visite chez le médecin fut une sage décision. Elle avait deux tumeurs malignes dans son sein droit et un certain nombre de micro-calcifications dans son sein gauche. « J’ai vu mon univers basculer, » se souvient-elle. Après avoir subi une série de tests approfondis et avoir étudié toutes ses options, Elian opta pour une mastectomie du sein droit et une lumpectomie sur le gauche. En outre, les médecins retirèrent tous les ganglions lymphatiques situés sous son bras droit. Heureusement, elle présentait une forme seulement modérée de lymphœdème. La première réaction d’Elian face à ce diagnostic fut l’incrédulité. « Vous ne pouvez croire que c’est à vous que cela arrive, » explique-t-elle. Mais elle ne s’est jamais posé la question « Pourquoi moi ? ». Au contraire, Elian a accepté la situation avec sagesse. « Cela arrive à tellement de femmes, pourquoi pas moi ! » Après ses opérations, Elian fut soumise à 5 séries de chimiothérapies, suivies par un traitement hormonal. Neuf années plus tard, elle prend toujours ces hormones, sans effets négatifs. Deux années après sa chirurgie conservatrice, Elian fit également retirer la moitié restante de son sein gauche afin qu’elle puisse se sentir symétrique à nouveau. C’est à cette époque qu’Elian a perdu sa maman. « Ce fut une époque forte en émotions. » Elian a choisi de ne pas se refaire faire les seins. « Je ne veux pas de choses dans mon corps qui ne lui appartienne 18  Printemps 2016

pas, mais je suis contente que les femmes aient le choix », indique-t-elle. En outre, elle a réalisé que les formes de sein d’Amoena lui « convenaient très bien », explique-t-elle. Mais il ne s’agit pas de vous faire croire que le diagnostic et le traitement se déroulèrent sans heurts pour Elian. Au début, elle a eu peur et s’est beaucoup inquiété du diagnostic, se demandant ce que cela pouvait signifier pour son avenir. Mais ensuite, elle a réalisé qu’elle n’avait pas le temps de faire une pause et de s’inquiéter. « Il faut se battre jusqu’au bout, » affirme-t-elle. Elle a alors chercher au plus profond d’elle-même des ressources insoupçonnées pour se battre pour sa vie, littéralement. « La chimio a laissé des traces et j’ai été très fatiguée pendant plusieurs années, » explique-t-elle. Il fallut qu’elle s’habitue à son corps, avec toute cette nouvelle fatigue et ces petites douleurs. « Vous devez apprendre à faire confiance à votre nouveau corps, » indique-t-elle. Cela prend du temps de se faire à tous ces changements émotionnels et physiques, ajoute Elian, mais elle affirme également que ce n’est qu’avec le temps qu’elle a réussi à accepter tout ce qui lui était arrivé. « Je me sens très forte émotionnellement tandis que physiquement, j’accepte mes restrictions. » Alors que la féminité d’Elian est sortie indemne de son cancer du sein, ce ne fut pas le cas pour son mariage. « J’ai eu quelques rendez-vous galants, » raconte Elian, mais elle a du mal à faire part de son histoire. Elle cherche toujours comment et à quel moment partager son passé médical avec un partenaire. Mais elle sait qu’elle y parviendra. « Il existe une personne sur cette terre qui veut passer le reste de sa vie avec moi et m’accepte pour ce que je suis, » affirme-t-elle. Ces derniers temps, Elian se sent en pleine santé et est à la tête de sa propre boutique de cabas imperméables conçus pour résister aux fortes averses néerlandaises. Ce fut merveilleux de travailler avec Amoena. « Cela m’apporte tellement de bonheur et de confiance en moi, » explique-telle. « J’ai le sentiment d’avoir le privilège de pouvoir être un exemple pour les femmes. » Elle aime jouer ce rôle de modèle – pour prouver que la vie est possible après le cancer – et que l’on peut se sentir féminine sans seins. « Je me réveille chaque matin avec un sourire aux lèvres et je pense que j’ai la chance d’être ici tout me disant “c’est une belle journée”. » n


[ corps & esprit ]

VOTRE SANTÉ EST LIÉE À VOTRE BUSTE Fortifier tout le corps, à commencer par le centre Ce que nous appelons le « buste » est un assemblage complexe de muscles s’étendant bien au-delà des abdominaux et comprenant toutes les parties de notre corps autres que les bras et les jambes.

Qu’est-ce que le buste et quelle est sa fonction ? Lorsque vous pensez à votre buste, imaginez-le comme une boîte. Le bas de cette « boîte » est le plancher pelvien. Le haut est le diaphragme. À l’avant sont situés les abdominaux transverses et les muscles obliques internes et externes, travaillant en coordination avec le muscle droit de l’abdomen. À l’arrière, on trouve les muscles érecteurs du rachis qui vont de pair avec les muscles transversaires épineux. Chacun de ces groupes de muscles doit être stimulé par des exercices appropriés afin de renforcer efficacement votre buste. Ces exercices permettront de stabiliser votre colonne vertébrale de manière à ce qu’elle puisse facilement soutenir le corps et effectuer des mouvements fluides dans toutes les directions.

Comment renforcer votre buste

Les exercices appropriés visant à renforcer le buste requièrent le travail en association de plusieurs muscles pour conserver un maintien approprié et vous épargner les blessures. Vous seriez surprise de savoir de quel type de blessure il s’agit : un buste tonique et un bon équilibre peuvent vous permettre d’éviter les blessures du dos, bien sûr, mais aussi les entorses de la cheville et les poignets douloureux (en particulier pendant un cours de yoga). Selon Erin Cox, entraîneur personnel certifié de la National Academy of Sports Medicine (NASM - Académie nationale de médecine du sport), « votre buste est l’endroit d’où provient la plus grande partie de votre force et de votre équilibre ; il influence l’efficacité de vos mouvements et de votre équilibre dans votre vie de tous les jours. Toutes les parties de votre corps que vous utilisez pour bouger sont reliées à votre buste... si vous renforcez ce dernier, vous renforcez donc également le reste de votre corps. » En tant que monitrice au centre sportif du York’s Core & Fitness situé à Ventura, en Californie, Erin entraîne des personnes de différents profils en termes d’âge et de capacités physiques, s’assurant qu’ils atteignent leurs objectifs de développement corporel de façon saine. « Vous n’avez pas besoin de faire un

million d’abdominaux pour renforcer votre buste. En fait, nombreux sont ceux qui pensent que les exercices de stimulation du buste consistent simplement un nombre incalculable d’abdominaux », explique Erin. « Ce n’est pas le cas. Le gainage ainsi que le gainage latéral, de nombreuses positions de yoga et toutes sortes d’exercices de renforcement musculaire impliquant un bouleversement de l’équilibre feront travailler le buste », expliquet-elle, « car ces exercices forcent le corps à se rééquilibrer et c’est la fonction que remplit notre buste. Vous pouvez, par exemple, soulever de légers haltères tout en vous tenant sur un seul pied. Faire des abdominaux ou des exercices de gainage à l’aide d’un ballon d’exercice permet de faire travailler davantage vos muscles en raison de la surface instable sur laquelle vous reposez ».

Il n’est jamais trop tard pour améliorer le maintien de VOTRE buste

Melinda, monitrice de pilates et de GYROTONIC® pense que la posture du corps est un très bon point de départ. « À mesure que nous prenons de l’âge, cela devient un vrai défi d’entretenir notre sens de l’équilibre. Le moyen le plus efficace de maintenir l’équilibre de notre corps est d’activer les muscles de notre buste. Le fait d’avoir un buste tonique permet non seulement de conserver une bonne posture, mais aussi de combattre les effets de la gravité, donc au travail ! » Dans son atelier de Simpatico Pilates, à Montecito, Californie, Mindy explique qu’« ils travaillent le renforcement musculaire du buste, en particulier dans le cadre de la rééducation, en apprenant à leurs clients à respirer à la fois par le diaphragme et par le dos, ce qui permet de déployer latéralement la cage thoracique tout en gardant un ventre plat et de faire travailler automatiquement les muscles du buste. Lorsqu’ils comprennent ces exercices de respiration, nous pouvons ensuite passer à d’autres exercices simples pour stimuler le buste, notre objectif étant de leur faire recouvrer une santé de fer. » n Vous recherchez des tenues de sport ? Notre gamme de vêtements Active wear printemps 2016 est faite pour vous. Découvrez la collection sur amoena. be/amoenalife !

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[ dossier ]

Cette période pleine de chaleur A la recherche de solutions pour refroidir ces fameuses bouffées de chaleur ? Explorez les différentes possibilités ! Que votre ménopause s’installe naturellement, en suivant le cycle de la vie, ou qu’elle vous ait été imposée injustement avec de l’avance, une chose est sûre : les bouffées de chaleur ne sont pas une partie de plaisir comme peut l’être une journée à la plage (bien que vous puissiez parfois avoir l’impression d’avoir été trempée par une vague). Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes sont des effets secondaires, très souvent évoqués, du traitement du cancer et, bien qu’elles ne soient pas toujours les pires, elles peuvent être pénibles lorsqu’elles vous arrivent. Si le fait d’avoir trop chaud (ou trop froid) perturbe votre sommeil, les effets peuvent se combiner et entraîner d’autres problèmes, tels que l’insomnie et la dépression. Dans cet état de déséquilibre hormonal, y a-t-il quelque chose que vous pouvez faire, en dehors de repousser les couvertures et d’augmenter la puissance du ventilateur ? Identifier les éléments déclencheurs Malheureusement, il existe autant d’éléments déclencheurs des bouffées de chaleur que de femmes sujettes à ce problème. En voici quelques-uns : • Consommer de l’alcool • Consommer des boissons contenant de la caféine • Manger de la nourriture épicée • Être en surpoids • Être stressée • Ne pas avoir suffisamment d’activité physique • Fumer ou être exposée à la fumée de cigarette 20  Printemps 2016

Le fait d’éliminer ces facteurs ne garantit pas de maîtriser les symptômes à coup sûr, mais c’est un bon début. Ces dernières années, les antidépresseurs ont été utilisés pour aider de nombreux hommes et femmes sujets à des bouffées de chaleur induites par le traitement du cancer. Cependant, si vous prenez du Tamoxifène pour traiter votre cancer, vous devrez éviter certains antidépresseurs. Parlez avec votre médecin pour déterminer quels sont les médicaments que vous pouvez utiliser. La médecine douce ? Bien qu’on ait beaucoup écrit sur l’actée à grappes, un complément à base d’herbes fabriqué à partir des racines d’une plante nord-américaine, on ne sait pas clairement si le bénéfice du soulagement des symptômes de la ménopause est plus important que les risques induits par la consommation de ce produit. Selon le Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSKCC) de New York, aux ÉtatsUnis, les patients devraient faire preuve de prudence, étant donné que des insuffisances hépatiques entraînées par l’utilisation de ce produit ont été signalées. Le MSKCC met en garde, plus particulièrement les personnes ayant surmonté un cancer : si vous suivez actuellement ou avez suivi un traitement pour un cancer du sein comportant des récepteurs aux œstrogènes positifs (ER+), on ne sait toujours pas clairement si l’actée à grappes agit de la même manière que les œstrogènes, et si elle pourrait donc stimuler la croissance de ces tumeurs. Certaines données indiquent qu’un autre complément, le trèfle des prés, peut aider à réduire les symptômes de la ménopause. Cependant, il contient des composants connus sous le nom d’isoflavones (que l’on retrouve également dans le soja). On a prouvé par des expériences de laboratoire que


l’extrait de trèfle des prés stimulait la prolifération des cellules du cancer du sein ER+, ce qui signifie que l’utilisation de cette herbe pourrait comporter des risques pour les femmes ayant un cancer sensible aux œstrogènes. L’angélique de Chine est une herbe utilisée par la médecine traditionnelle chinoise pour traiter les troubles menstruels et les symptômes de la ménopause, ainsi que pour « tonifier » le sang. Quelques études ont été menées pour tester l’efficacité de l’angélique de Chine en ce qui concerne les symptômes de la ménopause, mais les résultats ne sont pas concluants. Et, encore une fois, l’angélique de Chine a des effets semblables à ceux des œstrogènes et il a été démontré par des expériences de laboratoire que cette plante augmentait la croissance des cellules du cancer du sein. L’huile d’onagre pourrait être le remède populaire « naturel » le moins discutable, mais son impact sur les bouffées de chaleur et autres symptômes de la ménopause est faible, au mieux. Les scientifiques n’ont pas déterminé

jour, se sont vu offrir soit de vraies séances d’acupuncture, soit de « fausses » séances. Les résultats ont démontré que les femmes ayant reçu les vraies séances d’acupuncture étaient, au quotidien, 8 fois moins sujettes à des bouffées de chaleur après un traitement. Alors que ces résultats ne sont pas significatifs, du point de vue des statistiques, le fait est que de nombreux patients atteints d’un cancer et de femmes en période de ménopause recherchent l’acupuncture, se fiant à la sagesse des anciens. Mais il existe d’autres techniques utiles qui sont même plus aisées à mettre en place et plus facilement disponibles. Une étude de 2011, dont les résultats ont été publiés par le magazine U.S. News and World Report, expliquait qu’une technique de méditation facile à apprendre pouvait aider à atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et les insomnies de la ménopause. Les recherches menées par l’Université du Massachusetts ont démontré que la pleine conscience, fondée sur un concept de méditation bouddhiste, réduisait la détresse

QUELQUES CHANGEMENTS ISSUS DU BON SENS QUE VOUS POUVEZ METTRE EN PLACE TOUT DE SUITE l

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ester hydratée. Le système de régulation de la température de votre corps agit R avec une faible marge d’erreur pendant la ménopause et l’un des composants vitaux permettant de gérer ce système de régulation est l’eau, qui doit être fournie en quantité suffisante pour maintenir le corps au frais. Gardez auprès de vous un verre ou une bouteille d’eau toute la journée et remplissez-le/la régulièrement. Les produits évacuant l’humidité comme des draps et des pyjamas peuvent vous sauver la nuit. La collection Home Wear d’Amoena en est un exemple ; les pyjamas et chemises de nuit sont dotés d’une brassière avec des poches en tissu respirant COOLMAX® ACTIVE®, pour maintenir en place une prothèse en silicone ou une Leisure Form (prothèse destinée aux moments de détente), et repousser l’humidité si vous commencez à transpirer au niveau de la poitrine.

exactement comment elle exerçait ses effets, mais ont émis l’hypothèse qu’elle possédait des propriétés antiinflammatoires. Elle peut être bénéfique pour les patientes souffrant de mastodynie (douleur du sein), du diabète, d’une maladie du cœur, d’un cancer, d’un syndrome prémenstruel, d’eczéma ou d’un taux de cholestérol élevé, mais il n’existe aucune donnée permettant de prouver une telle efficacité. Alors que nous aimerions trouver quelque chose de naturel, qui canaliserait effectivement les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, aucune substance contenue dans une bouteille ne s’est donc avérée sûre et efficace à ce jour. L’esprit domine la matière ? Acupuncture et méditation Plus d’une étude scientifique, réalisées pendant ces dix dernières années, ont désigné l’art de l’acupuncture à l’orientale comme une potentielle forme de soulagement pour les patientes atteintes d’un cancer du sein. En 2007, la revue Journal of Clinical Oncology a publié les résultats d’un test aléatoire contrôlé, dans lequel 72 femmes atteintes d’un cancer du sein, ayant au moins trois bouffées de chaleur par

associée aux bouffées de chaleur. Lillie Shockney, infirmière agréée, titulaire d’un diplôme universitaire ès sciences et d’une maîtrise en sciences des administrations, responsable administrative du Johns Hopkins Breast Center, donne le conseil suivant : « Les symptômes de la ménopause peuvent avoir un réel impact sur la qualité de vie de certaines femmes. Cependant, les femmes ayant des antécédents de cancer du sein ne peuvent prendre un traitement hormonal de substitution, comme les autres, pour atténuer les symptômes. Certaines sont par exemple soulagées grâce à des méthodes telles que l’utilisation d’un oreiller réfrigéré pour contrer les sueurs nocturnes. L’acupuncture a aidé certaines femmes et porter des vêtements de coton superposés est un des principaux moyens de soulagement. » Lilly Shockney, ayant elle-même eu un cancer, conseille aux femmes d’éviter la nourriture épicée et les boissons chaudes et d’« entretenir un journal dans lequel vous indiquez les périodes au cours desquelles les symptômes apparaissent, afin de pouvoir en identifier les liens de cause à effet et, ainsi, trouver des solutions. » n amoena.be  21


[ fashion ]

LE CONFORT :

à apprécier avec ses amies Celles qui connaissent tous nos secrets partagent souvent notre intimité, que ce soit pour une soirée bavardage entre filles ou pour un jogging matinal à plusieurs. Avec les vêtements Amoena des collections Active, Leisure ou Home (intégrant brassière ou soutien-gorge), vous pouvez être là les unes pour les autres. Comme Karin, Angela et Annette, commencez votre journée en douceur puis profitez optez pour un style dans les collections Amoena. 22  Printemps 2016


Amoena Active: T-Shirt 2-en-1 en coloris melon, tailles S, M, L, XL.

Amoena Leisure: Wrap Top en coloris marine, tailles S, M, L, XL.

Amoena Home: Lace Top en coloris framboise, tailles S, M, L, XL.

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[ beauté ]

Une histoire de

rouge à lèvres et de fard à joues …le point sur notre attitude changeante à l’égard de la beauté Il est clair que le comportement collectif des femmes vis-à-vis des produits cosmétiques et du « rituel de beauté » est en pleine évolution. Alors que la séance photo sans maquillage d’une célébrité fait encore la une des journaux ces jours-ci, la femme actuelle se sent plus à l’aise dans sa propre peau depuis un bon moment déjà. Certaines d’entre nous choisissent maintenant les produits de beauté les plus naturels se trouvant à notre disposition et d’autres le faisaient déjà depuis un certain temps. De toute façon, qui a besoin de maquillage ? ✔C onfiance en soi Dans notre dernier numéro, nous avons demandé aux lectrices de Amoena Life : « Pourquoi portez-vous du maquillage ? » Les réponses ont révélé un état d’esprit « typique » du 21e siècle : vous en portez pour « vous sentir plus attirante et booster votre confiance en vous ». Aucune des participantes n’a coché la case « j’en porte pour mon partenaire ». Aujourd’hui, les femmes n’ont pas du tout besoin de l’opinion des autres ni de compliments sur leur beauté. Que nous portions du maquillage ou non, considérons que notre confiance en nous est toujours boostée ! (voir les autres résultats de l’enquête que nous avons réalisée auprès des lectrices page 30). ✔S anté Alors que les scientifiques continuent d’identifier avec précision les causes des maladies préoccupantes telles que le cancer, nous avons une approche de la consommation plus vigilante concernant les produits qui entrent dans notre corps et ceux qui sont appliqués sur notre peau. Si vous recherchez sur Google « produits cosmétiques bons pour la santé », vous obtenez plus d’un million de résultats. De plus en plus de femmes cherchent des produits naturels, aux effets bénéfiques pour la santé, et non les « peintures et autres mixtures » de l’époque de nos grand-mères. ✔A ttitude responsable De plus, nous attendons de ceux qui fournissent et distribuent les produits de beauté qu’ils le fassent de façon responsable. Les entreprises telles que beautycounter.com « poussent l’industrie des produits cosmétiques à adopter de meilleurs ingrédients et à faire preuve de davantage de transparence... et font pression sur le gouvernement pour obtenir une réforme des projets de loi actuels, au niveau fédéral et à l’échelle de l’État, qui prévoient le maintien des produits chimiques toxiques sur le marché ». L’évolution en faveur des cosmétiques naturels est encourageante. Cette idée étant défendue par les entreprises de cosmétiques et s’imposant finalement en Amérique du Nord et dans d’autres pays, nous, les femmes du monde entier, entretenons de très hauts standards pour notre bien-être et nous préoccupons moins, en cette époque moderne, d’impressionner les autres avec du fard à joues et du rouge à lèvres. Nous voulons avoir confiance en nous (mais nous ne sommes pas là pour nous conformer aux idéaux de quelqu’un d’autre), et nous prenons notre santé au sérieux. Voilà ce qui est beau.

24  Printemps 2016

PROPRETÉ

Testez de meilleurs produits cosmétiques confectionnés, entre autres, par ces fabricants et répondez à l’étude proposée par www.safecosmetics.org: • Bazar Bio www.bazar-bio.fr • Mademoiselle Bio www.mademoiselle-bio.com • Mayumi Bio www.mayumi-bio.com • Sens Nature www.sens-nature.com • Bio Pur www.biopur.fr • Monde Bio www.mondebio.com « Après 3 cancers du sein (je peux même ajouter qu’il s’agissait d’un cancer du sein triple-négatif, dont les résultats au test du gène BRCA étaient négatifs), j’ai commencé à analyser sérieusement mon environnement. J’ai été consternée lorsque j’ai découvert le nombre de produits chimiques que nos cosmétiques et nos produits de soins personnels contiennent (dont la plupart sont connus comme des substances cancérigènes ou des perturbateurs endocriniens). Puisque la peau est notre organe le plus important, je pense qu’utiliser des produits dont je sais qu’ils sont bons pour la santé est simplement une manière intelligente de rester en bonne santé. » –Dianne Armitage a eu un cancer il y a 20 ans. Elle est consultante chez BeautyCounter.com


[ [ santé local ]

Comment manger sainement ?

Selon diverses études, une alimentation saine, principalement végétale et suffisamment variée en légumes, fruits, produits céréaliers et légumineuses peut contribuer à combattre le cancer à différents stades. Même d’infimes changements dans le régime alimentaire et le mode de vie sont source de bienfaits pour la santé. Ainsi, 1 ou 2 légumes ou fruits supplémentaires par jour, du pain gris à la place du pain blanc, ou une promenade quotidienne un peu plus longue peuvent déjà avoir un effet positif. Une alimentation équilibrée contient en effet de précieuses substances pour aider le corps à se protéger contre les maladies.

amoena.be  25


[ santé ]

12 CONSEILS POUR MANGER (PLUS) SAINEMENT 1. Privilégiez une alimentation variée. En moyenne, l’homme a besoin de 50 nutriments différents pour être en bonne santé, mais aucun aliment ne les concentre tous. Variez donc quotidiennement les plaisirs afin d’apporter à votre organisme tous ces nutriments essentiels. Composez votre alimentation à base de produits complets, fruits, légumes et produits laitiers. Optez 3 à 4 fois par semaine pour de la viande (maigre), de la volaille ou du poisson (au moins 2 fois par semaine), ou pour d’autres aliments protéinés comme des substituts végétariens de viande. Et pourquoi ne pas programmer un « jour végétarien » hebdomadaire ? 2. Régalez-vous de fruits et légumes. Mangez au moins 5 portions de fruits et légumes (600 g) par jour. Choisissez-les en fonction de la saison, ils sont meilleurs et moins chers ! Vous trouverez ci-joint un calendrier pratique des fruits et légumes à consommer de préférence selon le(s) mois. 3. Garnissez votre assiette de portions saines. . Ne préparez pas de trop grandes quantités et/ou ne remplissez pas trop votre assiette. Ne vous servez jamais plus de 1 morceau de poisson/ poulet/viande et 3 petites pommes de terre ou 75 à 100 grammes de riz (1 petite tasse de café compte 200 grammes) ou de pâtes. En revanche, ne lésinez par sur les légumes. 4. Mangez régulièrement. En sautant un repas, vous risquez de mettre votre corps en « mode économie ». Dès lors, quand vous remangerez, il y a de fortes chances que votre corps stocke cette nourriture. Prenez donc de préférence un bon petit-déjeuner le matin, un lunch le midi et votre repas le soir. En plus des repas principaux, veillez à mangez un en-cas au moins 2 fois par jour, comme un fruit, des noix, un produit laitier ou un cracker aux céréales complètes (p. ex. galette de riz). Manger régulièrement évite aussi de grignoter. 5. Préférez une alimentation végétale à une alimentation animale. Préférez une alimentation (bio) végétale à une alimentation animale. Limitez votre consommation de viande rouge (bœuf, porc, mouton, etc.) à maximum 500 g par semaine et évitez la charcuterie préparée (salami, saucisse, pâté...). Si manger bio constitue en général un beau geste pour notre planète, c’est aussi souvent plus savoureux. Et une cuisine plus savoureuse donne envie d’essayer d’autres choses... 6. Privilégiez autant que possible le « fait maison ». Cuisinez le plus possible vous-même. En effet, les plats préparés contiennent généralement trop de sel et sont souvent moins nourrissants. En préparant vos repas vous-même, vous gardez la maîtrise du sel. Par ailleurs, les repas à base de produits frais contiennent en général beaucoup plus de nutriments essentiels et moins d’additifs. Limitez votre consommation de sel à max. 6 grammes par jour. Assaisonnez autant que possible les plats à l’aide d’herbes fraîches, d’épices, d’ail, etc. 7. Un petit écart par-ci par-là est permis. Si vous voulez profiter de temps en temps d’un en-cas sucré ou gras, ne vous privez pas et savourez-le pleinement. Sinon, la tentation sera trop grande.

26  Printemps 2016

Mais attention à la taille des portions ! Veillez aussi à ce que le reste de votre alimentation corresponde à un régime sain. Essayez également de préparer vous-même ce que vous aimez pardessus tout, comme des cupcakes ou un délicieux gâteau aux fruits de saison (myrtilles, fraises ou pommes). 8. Ne vous fiez pas aux compléments alimentaires. Ne consommez pas de compléments alimentaires pour vous prémunir du cancer, sauf s’ils sont prescrits par un médecin. Mieux vaut ingérer tous les nutriments nécessaires via une alimentation saine. 9. Manger plus sain, oui, mais pas seul. Faites le choix d’une alimentation plus saine en associant toute la famille. Sinon, vous risquez de ne pas y arriver. Veillez donc à varier suffisamment les plaisirs, en permettant à chacun de choisir à tour de rôle ce qu’il souhaite manger. Dernier conseil : mettez deux légumes différents sur la table pour qu’il y ait du choix. 10. Mangez calmement et mâchez bien. Dès que votre estomac est saturé, il envoie un signal au cerveau, qui vous informe qu’il est rempli. Or, quand vous mangez rapidement, la plus grande partie du repas n’a pas encore atterri dans l’estomac mais vous continuez à manger... Quand vous mangez calmement, le corps a le temps de transporter la nourriture dans l’estomac et vous éprouvez une sensation de satiété. 11. Visez un poids corporel sain en mangeant équilibré, mais aussi en pratiquant une activité physique suffisante. Essayez de marcher ou de faire du vélo une trentaine de minutes par jour, cela suffit déjà. Ou achetez un podomètre (magasin de sport) et faites 10 000 pas par jour. 12. Ne buvez de préférence pas d’alcool. En tant que femme, limitez-vous à maximum une consommation par jour. n

FRUITS ET LÉGUMES : 5 PORTIONS PAR JOUR, QU’EST-CE QUE CELA REPRÉSENTE CONCRÈTEMENT ? Une portion de légumes crus = 100 g 1/2 avocat, 1/3 courgette, 1/4 concombre, 2/3 poivron, 10 radis, 2/3 tomate, 1 endive, 1 carotte, etc. Une portion de légumes cuits = 200 g 1/4 chou-fleur, 1/2 courgette, 1/5 céleri-rave, 1/2 poivron, 15 choux de Bruxelles, 1 1/2 tomate, 2 endives, 2 carottes, etc. Une portion de fruits = 125 g 1 abricot, 1 rondelle d’ananas, 1 pomme, 1 banane, 3 clémentines, 15 raisins, 2 petits kiwis, 2 mandarines, 1/2 mangue, 1/5 melon, 1 grosse nectarine, 1 petite poire, 1 petite pêche, 1/2 pamplemousse, 4 prunes, 1 orange, etc.

Source : Fondation contre le Cancer - www.cancer.be


Printemps

Été

Automne

Hiver

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

Février

chou frisé

chicorée

chicorée

chicorée

artichaut

chicorée

chicorée

chicorée

chicorée

chou frisé

chou frisé

chou frisé

brocoli

chou frisé

asperge verte

artichaut

asperge verte

artichaut

artichaut

artichaut

chou-fleur

champignons

chou vert

champignons

champignons

brocoli

asperge verte

aubergine

aubergine

chou frisé

chou vert

céleri-rave

chou vert

champignons

chou-fleur

chou-fleur

chou-fleur

champignons

navet

navet

céleri-rave

navet

chou-rave

chou-fleur

asperge blanche

asperge blanche

aubergine

céleri-rave

asperge blanche

aubergine

brocoli

brocoli

brocoli

chou chinois

chou paksoi

panais

navet

panais

brocoli

aubergine

chou-fleur

champignons

champignons

chou frisé

chou vert

panais

potiron

panais

pourpier

laitue pommée

champignons

chou-fleur

brocoli

chou chinois

chou chinois

champignons

navet

potiron

pourpier

potiron

poireau

pourpier

chou-rave

brocoli

courgette

courgette

chou chinois

panais

pourpier

poireau

pourpier

betteraves

poireau

champignons

chou vert

chou vert

potiron

poireau

raifort

poireau

pousses de

chou-rave

courgette

chou vert

rouges

laitue pommée

salade iceberg

concombre

poireau

betteraves

betteraves

betteraves

navet

concombre

chou-rave

concombre

chou rouge

mange-tout

concombre

poivron

chou rouge

rouges

rouges

rouges

radis

potiron

chou rouge

chou rouge

chou rouge

maïs

potiron

poireau

choux de

navet

potiron

chou de Milan

rouges

laitue pommée

poivron

betteraves

pousses de

poivron

épinard

laitue pommée

concombre

maïs

salsifis noirs

pourpier

maïs

chou rouge

chou de Milan

Bruxelles

mange-tout

poireau

salsifis noir

radis

pourpier

chou de Milan

épinard

maïs

chou de Milan

radis

rouges

radis

pourpier

radis

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salade de blé

chou de Milan

salsifis noir

pourpier

mange-tout

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betteraves

poireau

cresson alénois

salade

salade

haricot vert

chou de Milan

choux de Bruxelles

chicon

salade

betteraves

choux de Bruxelles

poireau

salsifis noir

choux de Bruxelles

haricot sabre

rouges

chicon

salade de blé

salade de blé

fenouil

chou blanc

chicon

fenouil

chicon

carotte

chou blanc

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chicon chou blanc

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blette

blette

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épinard

épinard

salade

épinard

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pomme

chou pointu

chou pointu

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fèves

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tomate

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cresson de

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orange

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mûre

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myrtille

raisin kiwi

mandarine

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mandarine

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mandarine

banane

melon

poire

framboise

melon

orange

cerise

poire

poire

citron

pêche

pêche

cerise

groseille à maquereau

prune

prune

groseille à maquereau

melon

melon

pêche

groseille rouge

prune

prune

--ananas pomme avocat banane citron pamplemousse kiwi

orange

orange

citron

poire orange

groseille rouge cassis

Source : www.velt.be

amoena.be  27


[ la vraie vie ]

Courir un semi-marathon après un cancer du sein ?

C’est possible !

Stefanie Vereecken, 36 ans et domiciliée à Louvain, fait partie des nombreuses femmes qui ont dû affronter le cancer du sein à un jeune âge. Son histoire est une histoire d’espoir, de combativité à toute épreuve et de tonnes d’optimisme ! Faites connaissance avec cette charmante jeune femme...

nous l’appelons – est quelque chose de tout à fait normal pour nous. Et lorsque nous avons appris qu’il était possible qu’on ne puisse plus avoir d’enfants à cause du traitement, sa réaction a été : “On va quand même adopter, on aura notre famille !” Mais je ne peux pas non plus oublier mon adorable maman, qui a habité chez nous pendant un an et m’a été d’une aide incroyable. »

Amoena Life : Quel âge aviez-vous quand le diagnostic a été posé ? « On m’a diagnostiqué un cancer du sein à l’âge de 28 ans, un cancer hormono-dépendant. À ce moment-là, la vie s’arrête et on comprend qu’on va devoir revoir ses plans d’avenir. Et pas seulement les siens, mais aussi ceux de son mari, de ses parents et de ses amis proches. Des choses évidentes ne semblent soudain plus aussi “évidentes”... J’ai ainsi découvert que j’avais un cancer du sein lors d’un contrôle chez le gynécologue car nous voulions avoir un enfant. À cause des traitements, nous ne pouvons désormais plus en avoir, mais nous sommes heureusement sur une liste d’attente pour deux enfants adoptifs. C’est quelque chose que nous voulions faire de toute façon. »

A.L. : En 2013, vous avez pourtant encore reçu de mauvaises nouvelles... « Oui, j’ai malheureusement appris en novembre 2013 que je souffrais d’une leucémie aigue et j’ai dû subir une transplantation de cellules souches. Heureusement, ma maman a pu être donneuse et aujourd’hui, un an et demi plus tard, la rémission se passe super bien... tellement bien que j’ai couru les 20 km de Paris le 11 octobre ! Je suis très sportive depuis mon enfance et l’une des grandes questions avant mon traitement, c’était de savoir si je pourrais à nouveau pratiquer tous les sports. J’ai heureusement pu suivre le programme de revalidation “Kanactief” au Gasthuisberg, qui est vraiment à conseiller, y compris pour les non-sportifs ! Il m’a aidée à redevenir active, et donc aussi sportive dans mon cas. Je faisais du tennis de compétition, et après le traitement, malgré une amputation des seins et un lymphœdème au bras, j’ai pu rapidement remonter sur les courts. Le sport, et en particulier la course, est très important pour moi. Beaucoup de gens pensent que faire beaucoup de sport est énergivore. Rien n’est moins vrai. Après une longue journée fatigante, c’est parfois très dur d’enfiler ses baskets, mais au bout d’un petit quart d’heure, on sent la fatigue et les frustrations de la journée s’envoler. C’est presque un état méditatif, on arrête de cogiter et on fonce ! »

A.L. : Comment s’est déroulée la période qui a suivi ? « La convalescence s’est en fait bien passée, même s’il est difficile d’accepter que la vie a changé. Je souffre par exemple d’un lymphœdème, qui m’oblige à caser chaque semaine dans mon agenda une visite chez le kiné. De l’amputation proprement dite, je souffre peu. Je suis en paix avec ma cicatrice. Au début, j’ai dû pas mal chercher pour trouver la bonne prothèse et la bonne lingerie, mais heureusement, j’ai découvert Amoena grâce à l’accompagnement dont j’ai bénéficié, et je défile maintenant parfois pour d’autres patientes. » A.L : Quand avez-vous pu reprendre le fil de la « vie ordinaire » ? « J’ai toujours été débordante de vie et cet état d’esprit n’a fait que se renforcer. Au début, pour moi, c’était très important de reprendre le fil de ma vie d’avant. C’est pourquoi j’ai essayé, y compris pendant la chimio, de travailler dans la mesure du possible (ce qui, tout bien considéré, n’était quand même pas une très bonne idée). Je suis archéologue de formation et je travaillais pour l’université de Louvain sur un projet archéologique en Égypte, où nous séjournions au moins deux mois par an. Dès que j’ai pu, je suis retournée en Égypte, ça a représenté une véritable victoire pour moi. » A.L. : Qu’est-ce qui vous y a aidée ? « Le plus grand soutien, c’est mon mari. Il s’est toujours investi pour moi à 200 %, il était là jour et nuit et il a aussi complètement accepté mon nouveau corps. Ma prothèse – le “boob”, comme 28  Printemps 2016

A.L. : Racontez-nous ce semi-marathon... Comment cela s’est-il passé ? « J’ai participé aux 20 km de Paris, avec mon mari et ma meilleure amie/cousine. Ils ont commencé à s’entraîner avec moi avec pour devise : “Si elle en est capable après toutes ses maladies, on doit aussi pouvoir le faire !”. Ils ont été d’un soutien formidable et, à trois, il y en a toujours bien un pour motiver l’autre ! Nous avons vraiment avancé petit à petit, nous avons toujours couru avec un cardiofréquencemètre et avons fait ici et là une “épreuve test”, comme les 15 km du port d’Anvers. Nous étions donc très bien préparés, le contraire aurait été irresponsable. Et tout le monde a toujours dû suivre mon rythme (c.-à-d. le plus lent). C’était vraiment une super expérience ! Nous étions à Paris deux jours à l’avance, ma ville préférée. Le départ était très impressionnant : 30 000 personnes sous la tour Eiffel, et quelle ambiance ! Tous les kilomètres, des gens jouaient de la musique et une foule incroyable était présente, ce qui nous a réjouis. Les derniers kilomètres ont été difficiles, mais nous avons franchi la ligne d’arrivée ensemble, un sentiment tout bonnement merveilleux ! Yes, we did it !!! » n


Être & rester élégante :

trucs et astuces Une bonne crème pour la peau

Si vous subissez ou avez subi une chimio, vous constatez sans doute que votre peau est plus sèche, qu’elle tire un peu et que davantage de rides apparaissent. Soignez-la dès lors avec les produits adéquats. Achetez avant tout de bonnes crèmes, sans lésiner sur les moyens ! Une bonne crème pour le corps et le visage n’est pas un luxe superflu. Un seul conseil : tartinez, tartinez, tartinez... matin, midi et soir, et même entre les deux.

Rendez-vous régulièrement chez une bonne esthéticienne et confiez-lui votre peau. Offrez-vous régulièrement un massage du corps. Toute esthéticienne avertie sait qu’elle ne doit pas masser trop en profondeur. Elle applique l’exacte pression pour permettre à votre corps de se régénérer et de retrouver un peu d’énergie. Un massage hebdomadaire du visage avec pose de masque pour restaurer l’équilibre hydrique de votre peau est également à conseiller.

avoir coupé vos ongles, vous pouvez masser légèrement vos pieds avec un lait corporel ou une crème pour les pieds, en partant toujours des orteils vers le talon. Si vous pouvez vous le permettre, confiez les soins de vos pieds et de vos ongles d’orteils à une podologue ou une pédicure : elles sont spécialement formées à cet effet.

Chouchoutez aussi vos cheveux

Coupe des ongles des mains

Offrez-vous des massages

Procédez avec la plus grande délicatesse pour épargner vos cheveux. Utilisez une brosse douce à poils soyeux et choisissez un shampooing ultraléger pour cheveux secs ou abîmés. Ces shampooings ont une valeur pH neutre et respectent votre cuir chevelu. Évitez d’utilisez de l’eau trop chaude et laissez passer suffisamment de temps entre deux shampooings. Utilisez un correcteur Le correcteur est le produit miracle par excellence pour les jours où vous ne vous sentez pas très bien dans votre peau et avez l’air moins en forme. Un bon correcteur fait des miracles: il camoufle les cernes, les signes de fatigue et les taches, et produit un beau teint uniforme. Certains correcteurs peuvent également avoir une action traitante, par exemple en luttant contre les rides autour des yeux, en asséchant les boutons et même en estompant les taches de pigmentation. Coupe des ongles des pieds Ne coupez pas vos ongles de pied trop courts. Ils seront plus faciles à couper si vous prenez auparavant un bain de pieds d’une dizaine de minutes. N’utilisez pas de ciseaux, mais une pince adaptée, et terminez les coins avec une lime. Après

Pour soigner vos ongles, commencez par plonger vos mains pendant deux minutes dans de l’eau tiède et séchez-les à l’aide d’une serviette douce. N’utilisez pas de ciseaux ou de coupe-ongle pour raccourcir vos ongles: préférez de petites limes jetables en carton. Elles sont moins dures que les limes en métal et moins agressives que des ciseaux. Le risque de vous casser un ongle est en tout cas moindre en le limant qu’en le coupant. Limez vos ongles du bas vers le haut, toujours dans la même direction. Le fait de limer dans un sens puis dans l’autre rend les ongles fragiles et cassants. Après les avoir raccourcis, massez les ongles doucement avec une huile spéciale ou une huile pour bébé, et laissez agir deux minutes. Rincez ensuite vos mains pour éliminer l’huile, séchez-les et massez-les avec une crème pour les mains, afin de garder la peau douce et souple. Soigner les cuticules (petites peaux autour de l’ongle) est une tâche très délicate. Ne les coupez jamais, afin d’éviter de petites blessures. Pour vernir vos ongles, appliquez une couche d’un vernis de base ou translucide qui évitera la pigmentation de l’ongle. Préférez un coloris vif ou sombre. Commencez par le milieu de l’ongle, de la base vers l’extrémité. Vernissez ensuite les côtés. Protégez la peau sur le contour de l’ongle en appliquant un peu de crème avant le vernis. n amoena.be  29


[ enquête ]

Évadons nous !

Nous apprécions énormément vos retours : Racontez-nous comment vous voyagez, prenez vos moments de détente, partez en vacances et vous relaxez ! Pour répondre à notre enquête, surfez sur amoena.be/amoenalife ou détachez cette page (ou faites-en une copie) et adressez-la à Amoena Life Enquête, ‘t Hofveld 6 A4, 1702 Grand-Bigard, Belgique.

1. Ces dix dernières années, quel type de vacances avez-vous pris le plus souvent ? a. Séjours à la mer b. Séjours en famille (parcs de loisirs, résidence d’un proche) c. Séjours à la montagne / au ski d. Séjours en ville / excursions panoramiques e. Croisières f. Autre __________________________ 2. Avec qui voyagez-vous habituellement ? a. Conjoint/enfants/petits-enfants b. Conjoint uniquement c. Copines d. Voyages organisés e. Autre __________________________ 3. Portez-vous votre prothèse mammaire en silicone lorsque vous voyagez en avion ? a. Toujours b. Parfois c. Jamais d. Je ne suis pas concernée/je ne porte pas de prothèse mammaire 4. Si vous ne portez pas de prothèse mammaire lorsque vous voyagez en avion, quelle est votre motivation principale ? a. Je suis préoccupée par les contrôles de sécurité

Les résultats de notre enquête de l’automne !

62,7% J’en porte pour me sentir plus attirante et booster ma confiance en moi

J’en porte parce que c’est ce qu’on attend de moi. J’en porte pour mon partenaire. Je porte rarement du maquillage. Je ne porte jamais de maquillage.

30  Printemps 2016

5. Lorsque vous voyagez, comment utilisez-vous votre téléphone mobile ? (Cochez toutes les utilisations qui vous concernent) a. Coupons b. Carte d’embarquement/billets c. Critiques des restaurants/ hôtels d. GPS/cartes e. Traduction/assistance en langues étrangères f. Uber/Taxi g. Applications e-book (Kindle, iBooks) h. Regarder des films i. Autre __________________________ 6. Lorsque vous voyagez, emmenez-vous/portez-vous des vêtements Amoena ? (Cochez toutes les situations qui vous concernent) a. Loisirs - ils ne se froissent pas du tout quand je voyage ! b. Utilisation active - mes exercices me suivent partout ! c. À la maison - je suis en vacances, donc je me détends ! d. À la piscine - la plupart des hôtels ont une piscine !

7. Pourquoi ou pourquoi pas ? __________________________________ __________________________________ 8. À quelle fréquence achetezvous des soutiens-gorge/maillots de bain/vêtements (en général - pas seulement pour les voyages) ? a. Rarement/jamais b. Moins de deux fois par an c. Plusieurs fois par ans d. Une fois par mois e. Plus d’une fois par mois 9. À quelle fréquence utilisez-vous les coupons fournis par la newsletter Amoena Life ? a. Toujours b. Parfois c. Jamais d. Je ne les connais pas Merci pour votre aide ! Afin que nous puissions vous contacter si vous gagnez, merci de préciser ici vos nom, prénom et adresse e-mail __________________________________ __________________________________ __________________________________

Les rituels de beauté des lectrices de l’Amoena Life - les résultats de notre sondage pour l’automne 2015 Quelle est l’opinion des lectrices de l’Amoena Life concernant les soins de la peau, le maquillage, les produits cosmétiques et le fait de se sentir belle ? C’est ce que nous allons vous dire :

Quelle est la raison principale pour laquelle vous vous maquillez ?

1,5% 0% 25,5% 10,3%

b. Je suis préoccupée par la pressurisation c. Je suis préoccupée par les lymphœdèmes d. Je me sens simplement plus à l’aise sans e. Autre __________________________

Vos habitudes : à quelle fréquence utilisezQuel pourcentage approximatif de votre vous des soins de la peau naturels/propres lingerie correspond à la dénomination (lotions, crèmes hydratantes, démaquillant) ? « style » (couleurs, dentelle, broderie…) par rapport à « quotidien » (peau/blanc, 24,5% Toujours bonnets souples, confort) ?

39,6% Parfois

20,5% Rarement 15,4% Jamais

1,5% 100% style 23,10% 80% style/20% quotidien

46,15% 50/50

23,10% 20% style/80% quotidien 6,15% n’ont pas répondu ou ont répondu « je ne suis pas concernée »


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