LIFE
BELLE ET BIEN AU QUOTIDIEN
amoena.be
Printemps 2013
Redessiner sa féminité L’idée de Julia pour se sortir du traumastisme
Mouvements doux
Essayez les postures de yoga de Pippa
Aux 4 coins du monde, un parcours plein d’espoir
Le vert estil le nouveau rose ?
Des femmes opérées partagent leur expérience
s ParaTdRi OPICAL
Changer son hygiène de vie après un cancer du sein
ET AUSSI : SANTÉ | BEAUTÉ | MA VIE | ET BIEN PLUS…
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Édito
Amoena
Balance
Restaure forme et symétrie
Puisque nous mettons une question à la une, je commencerai par une affirmation : vous nous avez manqué. Je sais que le dernier numéro du magazine Amoena Life remonte à un petit temps déjà (juin 2012 pour être exact). Depuis lors, notre équipe s’est agrandie : nous collaborons aujourd’hui avec des amis du monde entier pour trouver de bonnes idées d’histoires, réaliser des interviews et photographier des femmes indépendantes et inspirantes. Je suis certain qu’Amoena Life n’en retire que plus de force et de vigueur ! Par exemple : En couverture, vous pouvez voir Michelle (52 ans), qui a récemment subi une double mastectomie – une guerrière qui, tout comme vous, porte des produits Amoena. Désormais, nous nous engageons à ne présenter que de vraies survivantes, avec de vraies histoires, en couverture. Un nouveau look moderne et ravissant ! L’objectif est de rester belle, fraîche, à la mode et un brin séductrice ! En parlant de mode : elle est plus que jamais au centre de notre intérêt. Allez donc jeter un coup d’œil aux maillots stylés à la page 14 et la luxueuse lingerie disponible en boutique à la page 10. Nous espérons que nos efforts en vue de donner une nouvelle attitude à notre contenu sauront vous donner la pêche et vous aider à en apprendre plus sur les nouveautés et les questions qui touchent à votre santé. « Le vert est-il le nouveau rose ? » en est un exemple parfait, en s’intéressant à l’importante question de l’environnement et du mode de vie et en tentant de découvrir en quoi ces derniers influencent, voire causent, le cancer du sein. Voilà quelque chose que nul ne devrait ignorer ; nous avons la chance de vivre à une époque où de grandes découvertes sont faites à propos de la nourriture, de la chimie et de notre corps. Profitons de cette mine d’informations précieuses et diffusons-la.
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Vos commentaires sont appréciés plus que jamais – contacteznous et dites-nous ce que vous pensez de notre nouveau Life !
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Ronny Lemmens,
Redacteur
www.amoena.be
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Dans ce numéro : 4. Un nouveau départ 6. Le vert est-il le nouveau rose ? 10. Coquine en fuchsia 12. La diva attitude 14. Le look estival parfait 16. Bonjour ensoleillé ! 18. Redessiner sa féminité 20. Aux quatre coins du monde, un parcours plein d’espoir 22. Livre de photos : Survivre ? Non, vivre ! 24. Mouvements doux 26. De femme à femme 28. Le mammobile : dépistage social 30. Dites-nous ce que vous aimez dans Amoena Life
>>> TÉMOIGNAGE
Un nouveau départ Il n’est pas facile de prendre une mesure radicale concernant son propre corps. Dans notre édition précédente, nous vous informions des différentes techniques de reconstruction mammaire. Suite à cette publication, nous avons reçu le témoignage de Natalie, une lectrice qui souhaite partager son histoire avec vous. Cela faisait déjà un moment que j’avais des picotements dans le sein droit. C’était très bizarre, mais qu’est ce que ça pouvait bien être ? On entend bien parler de tout cela à la radio, à la télé et dans les magazines, mais j’étais loin de m’imaginer que ça pouvait être un cancer du sein. On se dit d’abord que ça n’arrive qu’aux autres, pas à moi ! En plus, il n’y a pas d’antécédents dans la famille et j’avais une bonne hygiène de vie.
Mais peut-être valait-il mieux aller voir un médecin, juste pour un contrôle, on ne sait jamais... Et là… le choc ! D’abord, j’étais encore un peu incrédule mais déjà angoissée pour le futur, j’avais peur de ce qui allait se passer. Peu importe ce que je pensais, j’avais vraiment le cancer et je devais me faire opérer. Une ablation du sein... L’aspect positif, selon les médecins, c’était que mon cancer était à un stade précoce et qu’il ne fallait pas de chimio ou autres traitements lourds. Je me suis vite rétablie et, après un mois, j’étais déjà de retour au travail. La vie continuait et tout le monde était soulagé et heureux d’être sorti de cela. J’étais aussi guérie de mon cancer et très contente évidemment. Mais je n’étais plus la même. Où était la « femme » en moi ? Pendant les mois qui ont suivi, toutes sortes d’émotions se bousculaient en moi. D’abord, le manque de confiance puis le lourd verdict. Quelle mouise ! Et encore, je devais être contente que ce ne soit pas pire ! L’opération avait réussi, bien sûr, mais ma confiance en moi avait totalement disparu avec l’ablation. Désormais, je ne faisais plus partie des femmes « normales ». Quelle chance qu’il existe des prothèses. Quelle chance qu’il existe des hommes et des femmes qui conçoivent des belles lingeries confortables qui nous aident à nous sentir mieux en tant que femmes. J’ai porté des prothèses Amoena pendant 13 ans et elles me convenaient très bien. C’était comme une deuxième peau. J’étais contente de pouvoir aller partout sans qu’on puisse remarquer que ma poitrine n’était pas « entière ». Bien sûr, ce n’était pas comme avant. Si tout avait l’air normal en apparence, il y avait pourtant une différence. C’était comme un « bijou » que je devais enlever tous les soirs avant d’aller dormir et remettre le lendemain matin. J’ai toujours aimé être bien habillée mais le choix des vêtements devenait plus limité. Toutes les femmes aiment le shopping mais, pour moi, ce n’était plus un plaisir. Je devais renoncer à la petite blouse ou au petit chemisier qui me plaisait de
peur qu’on voie ma prothèse quand je me pencherais. Et les courses au supermarché, c’était toujours un enfer en arrivant à la caisse. J’avais l’impression que tous les regards étaient plongés dans mon décolleté. Un sentiment de honte et de colère m’envahissait à chaque fois. Je ne pouvais plus supporter cette situation, je n’étais plus moi-même, il manquait quelque chose, j’étais malheureuse. Jusqu’au jour où j’ai lu l’article sur la reconstruction mammaire dans le magazine ‘Amoena Life’. J’avais exclu une reconstruction avec prothèse par ce que ce n’était pas une solution définitive. Ça me déplaisait de savoir qu’il faudrait éventuellement changer de prothèse tous les 5 ans. Par contre, même si ce n’était pas sans risques, je me sentais prête pour une reconstruction avec implantation de tissus abdominaux. C’était maintenant ou jamais. Cela fait maintenant 7 mois que l’opération a été réalisée et je me sens renaître. C’est une nouvelle partie de ma vie qui commence. La reconstruction du téton est programmée pour le mois prochain, mais je me sens déjà comme « avant ». Je rentre juste de vacances avec ma famille et j’ai profité de CHAQUE instant. Nous sommes allés à la plage, à chaque fois que j’étendais mon essuie de bain, j’avais le réflexe de poser ma main sur le haut du maillot pour m’assurer que tout était bien en place et que personne ne pouvait voir mon côté plat. Très vite, je me suis apaisée en comprenant que je ne devais plus me faire de soucis. Je tiens à remercier Amoena pour les 13 années pendant lesquelles j’ai pu compter sur leur professionnalisme et leurs beaux produits. Je suis heureuse que, jour après jour, ils continuent à aider des femmes qui vivent ce que j’ai vécu. C’est finalement grâce à l’article que j’ai lu dans leur magazine que j’ai franchi le pas vers la reconstruction mammaire.
Votre témoignage dans notre rubrique ? C’est possible ! Racontez-nous votre histoire sans tabou. Cela soulage et … peut aider d’autres femmes. Envoyez un courriel à be.info@amoena.com Ou écrivez à Amoena Life ‘t Hofveld 6A4, B-1702 Groot-Bijgaarden
Amoena Life | 5
>>> DOSSIER
vert est-il le nouveau rose ? Son hygiène de vie après un cancer du sein
Le
Rares sont les jours où l’on ne trouve pas un article parlant des causes ou de la prévention du cancer. Notre dossier s’attache à découvrir si, derrière ces titres à sensation, il existe une quelconque preuve que l’hygiène de vie ou les facteurs environnementaux augmentent votre risque, ou si des changements significatifs ont un sens après la pose du diagnostic.
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ne fois sorties de l’épreuve difficile du traitement du cancer du sein, de nombreuses femmes sont déterminées à faire leur maximum pour éviter tout ce qui pourrait causer une récidive, en faisant « ce qu’il faut » pour prévenir la maladie. Le problème est de savoir par où commencer. Les rapports contradictoires et les histoires effrayantes peuvent facilement nous ébranler. Comme l’a clairement montré le mouvement « vert », nos habitudes occidentales, de moins en moins naturelles, ont fait apparaître plus de risques potentiels liés à notre nourriture ou à nos produits de soin personnel tels que les maquillages, shampooings ou autres lotions. L’impact de ces produits sur notre santé n’a jamais été étudié à grande échelle. Peut-être aurions-nous dû le faire depuis le début ? D’un autre côté, l’ère Internet contribue à faire une montagne d’une taupinière. Tous ceux qui sont exposés aux influences entraînant des mutations de l’ADN ne développeront pas un cancer. Alors, comment se frayer un chemin dans cette multitude de gros titres ? Et si nous souhaitons réduire le risque de cancer du sein et de récidive, sur quoi devons-nous mettre la priorité afin de nous focaliser sur les véritables « maux » et comprendre la réalité se cachant derrière certains articles alarmistes ?
Biologie 101 : mutations de l’ADN Le Dr Greg Orloff, un spécialiste américain, a développé le site web CancerQuest.org lorsque sa femme a reçu le diagnostic de cancer du sein en 1998. Maintes fois primé, ce site explique que « ... pour faire simple, le cancer est le résultat d’une division cellulaire non régulée. Les cellules cancéreuses se divisent là où elles ne sont pas censées le faire, n’arrêtent pas de se diviser quand elles devraient le faire et ne meurent pas au moment où elles devraient. Dans les cas les plus graves, les cellules cancéreuses quittent la zone où elles sont apparues et se déplacent vers d’autres parties du corps. » Il semble que la raison d’un tel comportement des cellules cancéreuses se trouve dans leurs gènes. Dans les cellules cancéreuses, les mutations des gènes-clés entraînent un comportement anormal des cellules. Étant donné qu’il existe de nombreux facteurs en mesure de causer une mutation, le nombre de causes potentielles du cancer est tout aussi important :
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zz surexposition à certains minéraux et produits chimiques présents dans l’environnement, ce qui inclut l’amiante et les déchets toxiques, ainsi qu’exposition excessive au soleil (pour le cancer de la peau), zz facteurs diététiques, tels que l’excès de graisse et d’alcool, zz facteurs d’hygiène de vie, tels que le tabagisme et le manque d’exercice physique.
La dégradation de l’hygiène de vie Certaines conclusions fiables sur la prévention du cancer apparaissent actuellement. Par exemple, le rôle de l’hygiène de vie devient de plus en plus évident. En décembre 2011, une association caritative britannique (Cancer Research UK) a publié les résultats de l’étude la plus détaillée entreprise à ce jour, évaluant les effets de l’hygiène de vie sur le cancer. L’étude a conclu que 45% de l’ensemble des cancers chez l’homme pourraient être prévenus, et 40% de l’ensemble des cancers chez la femme. Ce chiffre colossal prend en compte tous les types de cancer — pas seulement le cancer du sein — mais donne quand même sérieusement de quoi réfléchir. L’association a estimé que le tabagisme, les facteurs diététiques, la consommation d’alcool et la masse corporelle intervenaient pour 34% dans les cancers survenus au Royaume-Uni au cours de l’année 2010. En considérant que, dans la plupart des cas, les cancers ont des causes multiples, le Dr Harpal Kumar, directeur général de l’association, a déclaré : « Avoir une bonne hygiène de vie ne garantit pas qu’une personne n’aura pas de cancer, mais cette étude montre que les habitudes saines peuvent jouer significativement en notre faveur. Nous savons que le risque de cancer peut être affecté par l’histoire familiale et par l’âge, mais ces faits montrent que nous pouvons prendre des mesures positives pour aider à réduire notre risque face à la maladie. » Comme toute information statistique, ces conclusions doivent être relativisées quand il s’agit du cancer du sein, pour lequel il ne faut pas oublier que le fait d’être une femme et d’avoir plus de 50 ans sont les deux plus gros risques de manière générale. Cependant, il est impossible d’ignorer les conclusions de cette recherche.
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« Avoir une bonne hygiène de vie ne garantit pas qu’une personne n’aura pas de cancer, mais les études montrent que les habitudes saines peuvent jouer significativement en notre faveur. »
>>> DOSSIER
FACILE À FAIRE ! 5 changements à réaliser dès MAINTENANT Réfléchissez avant de manger
ATTENTION À L’ALCOOL L’alcool est toxique et le processus de désintoxication du corps peut causer des dommages à l’ADN. De plus, les recherches ont montré que l’alcool constituait un facteur de risque particulier pour le cancer du sein, risque accru d’environ 7 à 12 % par unité d’alcool supplémentaire consommée quotidiennement (une unité correspond à un petit verre de vin ou un verre de liqueur). Pour se protéger, il est préférable qu’une femme ne consomme pas plus de 14 unités d’alcool par semaine. Les experts conseillent également au moins deux jours sans alcool par semaine, considérant qu’il est important que la consommation d’alcool ne soit pas quotidienne.
Les scientifiques prédisent que la poursuite de la tendance actuelle en matière d’obésité pourrait conduire à environ 500 000 cas supplémentaires de cancer aux États-Unis d’ici 2030. La communauté médicale insiste sur le fait qu’une alimentation plus saine est notre première ligne de défense. Les recommandations générales sont en train de devenir un refrain familier : zz remplacez les graisses animales par des graisses polyinsaturées (que l’on retrouve dans la plupart des huiles végétales) et des graisses monoinsaturées (comme l’huile d’olive), zz consommez davantage d’isoflavones (contenus dans les petits pois et les haricots) et de lignanes (contenus dans les légumes, fruits, graines, thé et café), zz mangez plus de fibres, contenues dans le son de blé, les céréales, les haricots, les fruits et légumes, zz veillez à ce que votre alimentation contienne suffisamment de calcium — provenant du lait écrémé, fromage et yaourts, légumes verts (comme les brocolis, les choux et le gombo), noix, pain et poisson, zz mangez des aliments riches en caroténoïdes (substances que le corps transforme en vitamine A) tels que les carottes, les patates douces, les épinards, le chou frisé et les tomates. Nous savons également que la période de la vie d’une femme joue un rôle - le cancer du sein chez les femmes ménopausées est plus probable si elles sont en surpoids, à cause du haut niveau d’œstrogènes présent dans leur graisse corporelle. L’idéal est de maintenir un poids sain. Pour calculer votre indice de masse corporelle (IMC), différents sites sont à votre disposition sur le web comme www.calculersonimc.fr.
Lorsque l’hygiène de vie et l’environnement se rencontrent Votre alimentation saine doit-elle être entièrement naturelle ou bio pour offrir la meilleure protection contre le cancer ? C’est difficile à dire. D’abord, le terme « bio » peut revêtir différentes définitions et différer d’un pays à l’autre. Parfois, les aliments ou additifs alimentaires sont pointés du doigt pour leur responsabilité directe dans le cancer, et sont décrits comme cancérigènes.
Ceux-ci peuvent inclure : zz les hormones de croissance et antibiotiques dans les élevages d’animaux, zz les pesticides et herbicides dans les cultures végétales,
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zz le Bisphénol A (BPA) dans certains types d’emballage. D’autres chercheurs doutent que ce soit réellement vrai, prétendant que même s’il est parfois décelé qu’un aliment contient une substance susceptible d’être cancérigène, celle-ci est présente en petite quantité et nous n’en mangerons jamais suffisamment pour entraîner un préjudice. Conformément aux directives nutritionnelles de l’American Cancer Society (ACS), ces additifs et composants ne seraient pas une cause directe de cancer, mais pourraient influer sur le risque de cancer par d’autres biais comme par exemple, en agissant de manière similaire aux hormones dans le corps humain. Son site web indique : « Nous ne savons pas si les aliments bio sont moins cancérigènes parce qu’ils sont moins susceptibles d’être contaminés par des composés pouvant causer le cancer. » Cependant, les aliments bio non transformés sont caractérisés par une plus grande densité en nutriments et une moindre susceptibilité à contenir des ingrédients artificiels et indésirables. Ils pourraient constituer un meilleur choix nutritionnel pour votre paix intérieure et pour leurs autres bénéfices : ils sont bons pour notre planète, le bien-être des animaux d’élevage et comme cela semble être la direction vers laquelle va l’agriculture – la subsistance des fermiers locaux. Marie Spano, experte en communication nutritionnelle, abonde dans ce sens. « À l’heure actuelle, les recherches n’ont pas clairement montré que les pesticides causaient le cancer ou que la consommation d’aliments bio prévenait le cancer, » confirme-t-elle . « Cependant, pour de nombreuses personnes, le choix de manger bio après un diagnostic de cancer ou au moment de la rémission leur donne un sentiment de bien-être et ne peut pas leur faire pas de mal. Cela a-t-il une quelconque utilité ? Je ne pense pas que l’on ait actuellement de réponse à cette question. » Marie Spano recommande quelques considérations initiales pour les personnes apportant de petits changements à leur alimentation. Commencez avec des aliments à peau comestible (baies, par exemple), contrairement à ceux dotés d’une peau que vous devez peler et jeter, comme les bananes. « Il existe d’autres aspects d’une alimentation saine susceptibles de réduire les risques de développer certains types de cancer, notamment réduire sa consommation de viande rouge et de plats à base de viande préemballée, couper les morceaux brûlés de toute portion de viande, opter pour une cuisson lente à feu doux, et non rapide à haute température, et couper les croûtes trop cuites des gâteaux et pâtisseries, » ajoute-t-elle.
Quid des produits chimiques sur la peau ? Le parabène est conservateur synthétique que l’on retrouve dans de nombreux aliments et produits cosmétiques. Il est aussi l’un des produits chimiques « dangereux » préférés des médias. Il a par ailleurs été montré qu’il exerce un effet imitant celui des œstrogènes, bien que cela reste à un niveau largement inférieur à la quantité d’œstrogène naturellement produite dans le corps. Il n’existe aucune étude concluante soutenant l’hypothèse d’un lien entre le parabène et le cancer du sein ; en fait, plusieurs groupes ont pris la parole pour tenter d’apaiser les craintes des consommateurs. Sense about Science — une association caritative britannique qui aide les personnes à donner un sens aux déclarations scientifiques et médicales faisant partie du débat public — a même publié une actualité en janvier 2012, montrant l’absence de preuve évidente que le parabène augmente le risque de cancer du sein. Des liens sont par ailleurs souvent établis entre le cancer et les produits chimiques présents dans les déodorants et antitranspirants, notamment les sels d’aluminium. Afin de savoir si l’hypothèse d’un lien possible entre antitranspirants et cancer du sein était avérée, un groupe d’experts – parmi lesquels le Professeur Moïse Namer – a été constitué en France pour rechercher et analyser les données de la littérature publiée sur ce sujet. La conclusion de ce groupe, publiée dans le Bulletin du Cancer en septembre 2008, rejoint celle des autorités de santé françaises et américaines : aucune preuve scientifique n’indique que l’utilisation des antitranspirants constitue un risque de cancer du sein. Depuis plusieurs années, l’industrie cosmétique a néanmoins commencé à réévaluer ses ingrédients, mettant dorénavant à la disposition des femmes de nombreux produits entièrement naturels. En fin de compte, ce changement est une bonne chose, dit Alison Raffaele, fondatrice et directrice de la création d’Alison Raffaele Cosmetics, basée à New-York. Notre société a entamé un processus de révision des produits en 2007 après une étude attentive sur le débat autour du parabène. « J’ai demandé à mon équipe : ‘avec quels ingrédients puis-je vivre, et lesquels dois-je éliminer ? » Nous avons alors déterminé que des produits comme le parabène, le talc, les parfums de synthèse, les huiles minérales ou le propylène-glycol pouvaient facilement être remplacés par des
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Arrêtez de fumer ! Vous savez que c’est raisonnable. Rendez-vous sur www.tabac-info-service.fr pour suivre les conseils d’experts et leurs astuces.
pause-déjeuner; faites du vélo pour aller au parc plutôt que de prendre la voiture; sortez avec vos amis pour aller à la piscine tôt le matin une ou deux fois par semaine.
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Mangez frais ! Évitez les aliments industriels comme les pains blancs, les boissons sucrées, les chips, les gâteaux et les cookies. Mangez des noix et des fruits secs si vous avez un petit creux ; n’oubliez pas vos 5 fruits et légumes quotidiens ; faites le plein de fibres et focalisez-vous sur les aliments complets et les protéines maigres, comme le poisson grillé ou le poulet, pour vous rassasier.
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Sortez ! Ajoutez un peu plus d’activité dans votre vie quotidienne. Faites une promenade de 20 minutes pendant votre
conservateurs d’efficacité égale et moins dangereux.
Le meilleur choix est le vôtre Difficile de s’y retrouver, donc ! Et même si les recherches scientifiques ne mettent pas formellement l’accent sur le risque accru inhérent à ces produits chimiques présents dans notre alimentation ou dans les produits de santé et de beauté, aujourd’hui, de nombreuses femmes demeurent convaincues que la réduction des attaques chimiques sur leur corps doit constituer une bonne ligne de défense contre le cancer. Amoena Life a parlé à différentes femmes ayant entrepris une approche personnelle, réalisant certains changements de leur style de vie, correspondant à leurs propres valeurs et facilitant leurs contraintes professionnelles. Sandra croit que l’effet des changements qu’elle a réalisés - comme le fait d’abandonner la majorité des aliments transformés et d’utiliser des produits de soin de la peau bio – est plus une question de tranquillité d’esprit que de bénéfice tangible. « Nous savons tous à quel point ces choses peuvent être dangereuses, et même si nous ne pouvons en éviter la totalité, nous pouvons en éliminer certaines, » dit-elle. « Pour vous-même, pour l’environnement et pour les générations futures, il est important de réfléchir à changer notre monde chimique et à vivre de manière plus naturelle. » Beaucoup de femmes à qui nous avons parlé à propos des changements d’hygiène de
Limitez la boisson ! Essayez de limiter votre consommation d’alcool à quelques unités de temps en temps, et ne faites pas de l’alcool une habitude quotidienne.
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Reposez-vous ! Créez un planning de sommeil et respectez-le (même le week-end), pour avoir les sept à neuf heures de sommeil recommandées par nuit. Le repos a un effet bénéfique sur pour la perte de poids, l’humeur et la concentration, et c’est un moyen relativement facile — et totalement naturel — pour améliorer globalement votre santé.
vie étaient convaincues que manger plus de fruits et légumes frais et éliminer les acides gras saturés et les viandes traitées les aidait à se sentir mieux et à rester minces. Et même si les propriétés cancérigènes de certains aliments que les femmes ont écartés ne sont pas prouvées scientifiquement, les bénéfices protecteurs d’une alimentation plus saine et du maintien d’un poids correct sont certainement conformes aux récents conseils publiés par Cancer Research UK. En conclusion, si vous vous sentez mieux avec les choix que vous faites, et si vous lisez fréquemment et veillez à respecter ce que les grands organismes de recherche ont à dire sur les facteurs-clés, vous ne pouvez que tirer avantage de ces choix, en tant que partie d’un mode de vie sain. Peut-être que le vert est votre nouveau rose. Vous pouvez faire des efforts pour cerner les risques et précautions associés à certains choix d’hygiène de vie, et décider quelles étapes vous souhaitez entreprendre pour vous aider à vous armer contre le cancer. « C’est comme éviter un accident de la route, » conclut le docteur Orloff. « Vous pouvez limiter vos risques en portant la ceinture, en ne sortant pas tard le soir et en ne téléphonant pas au volant. Mais toutes ces précautions ne peuvent vous garantir que vous n’aurez pas d’accident. C’est la même chose pour le cancer. À chacun de décider comment il souhaite vivre. »
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>>> VIE REELLE
Redessiner sa féminité
commencé à l’apprécier. » Julia savait qu’elle devrait parler à Ian de son cancer du sein. « J’ai lâché le morceau un samedi matin. Il était surpris, mais à cette époque déjà, quelque chose nous rapprochait vraiment. J’avais arrêté les rencontres en ligne et décidé de ne plus voir que lui. Et, près de quatre ans plus tard, Ian et moi sommes toujours ensemble. »
Même pas peur des aiguilles !
Lorsque Julia Savidge a su qu’elle avait un cancer du sein, elle s’est dit qu’elle ne pourrait sortir de ce traumatisme que si elle créait quelque chose de beau. Diagnostiquée en 2008, à l’âge de 52 ans, Julia venait de vivre un divorce éprouvant après 26 années de mariage. À cela venait encore s’ajouter la perte de son sein ! Elle admet que l’impact de ces événements a été énorme, la laissant dans une situation de perdition dont l’issue semblait bien sombre. Lorsqu’elle et son mari ont divorcé en 2004, Julia n’avait jamais rencontré aucun autre homme. « J’ai été avec lui depuis mes 17 ans – 30 ans au total. C’était un homme bien et nous avons mené une vie fantastique, active, aventureuse. Nous avons vécu à Sydney pendant quelques années puis, de retour chez nous, nous avons eu une grande maison, un vaste jardin, tout ce dont j’aurais pu rêver. »
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Comment puis-je transformer toute cette expérience en quelque chose de positif pour moi-même, pour m’aider à tourner la page et même être impatiente de voir le résultat ?
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Déterminée à reconstruire sa vie personnelle, Julia a finalement eu le courage d’essayer les rencontres sur Internet en octobre 2007. « J’ai regardé quelques sites de rencontres, je me suis inscrite sur l’un d’eux en octobre, » raconte-t-elle, admettant qu’après avoir dépassé son appréhension initiale, elle a fait des rencontres amusantes avec de nouveaux hommes - l’un d’eux ayant même été sa première aventure d’une seule nuit. « J’ai rencontré cet homme juste une fois et je me suis surprise en allant dîner avec lui et en le suivant dans son appartement. Je suis vraiment contente que ce soit arrivé, bien que je n’aie rien fait de tel auparavant. » Comme on pouvait s’y attendre, le diagnostic de Julia a freiné ses rencontres - il y avait simplement trop de choses à gérer en même temps. « Je me suis beaucoup amusée. Je ne pensais pas vraiment que quelqu’un puisse arriver au niveau de mon ex-mari, mais j’appréciais de rencontrer de nouvelles personnes, » dit-elle. Certaines de ses connaissances faites sur les sites de rencontres se sont révélées être d’un grand soutien lorsqu’elle se remettait du choc de son diagnostic. « Je me sentais soulagée de parler de mes craintes - peut-être même plus que si cela avait été avec mon mari ou un partenaire fixe. Ils n’avaient pas d’intérêt direct pour une relation durable, je n’avais donc pas besoin d’être sur mes gardes. La nuit précédant l’opération, j’ai téléphoné à l’un de ces hommes à 2h du matin, et il a vraiment été d’un grand soutien. » Elle a également revu son « coup d’un soir», qui lui a offert un dîner au champagne juste avant son opération.
Petites étincelles de charme Le fait d’avoir ces hommes dans sa vie à une période aussi stressante a laissé à Julia un sentiment un peu spécial. « De petites étincelles de charme inattendues apparaissaient, » dit-elle. « Chaque homme a joué, à sa manière, un rôle très important pour m’aider à tenir. Leurs attitudes étaient rassurantes, car mon corps, ma sexualité, étaient au cœur de mes soucis lors de mon diagnostic de cancer du sein. Ils ont fait partie de ma thérapie. »
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Une fois que Julia a suffisamment récupéré de son opération, elle a enfin rencontré Ian, l’un de ses contacts en ligne. « Sa photo ne m’avait pas spécifiquement intéressée, mais il était bien mieux en réalité - grand, mince, calme et très beau. Je pensais que je n’aurais plus jamais d’autre relation, j’étais donc probablement assez froide lors de notre première rencontre. Nous nous sommes cependant revus trois ou quatre fois dans les mois qui ont suivi, et j’ai vraiment
Avant sa chirurgie, Julia s’était promis qu’elle sortirait du traitement du cancer du sein avec quelque chose de beau et fortement personnel à montrer. C’est ce qui l’a amenée à prendre la décision inhabituelle de créer un magnifique tatouage recouvrant son sein reconstruit. Courage ? Défi ? Julia ne sait pas. Elle confie seulement qu’elle s’est encore une fois surprise. « J’ai opté pour une mastectomie avec reconstruction immédiate, mais j’ai eu un choc lorsque je chirurgien m’a dit que j’allais perdre mon mamelon, » explique-t-elle. Elle s’inquiétait d’une différence notable entre ses seins même après la reconstruction. Mais plus tard, en conduisant pour rentrer chez elle, Julia a commencé à réfléchir à une chose qu’elle n’avait jamais envisagée auparavant. « Comment puis-je transformer toute cette expérience en quelque chose de positif pour moi-même, pour m’aider à tourner la page et même être impatiente de voir le résultat ? » Elle pensait faire percer son mamelon une fois qu’il serait reconstruit. « Puis je me suis dit, pourquoi ne pas couvrir mon nouveau sein d’un tatouage ? » Sa première préoccupation était la sécurité, elle a donc posé la question à son chirurgien lors de sa visite suivante. Il lui a recommandé d’être très prudente au niveau de l’hygiène pour éviter une infection, mais à part cela, il n’y avait pas de problème. « Je lui ai demandé de me faire une lettre disant que la procédure était sûre, afin de pouvoir rassurer n’importe quel tatoueur. » Julia a eu son mamelon reconstruit— « Il était du même diamètre que l’autre, mais complètement plat, comme un bouton » - puis elle s’est mise à la recherche d’un tatoueur. « Je ne savais tout simplement pas par où commencer, à quoi cela ressemblerait, qui ferait le tatouage - la plupart des tatoueurs sont des hommes, et je voulais une femme. Mes amis étaient horrifiés. Pourquoi est-ce que je m’imposais tout cela ? Qu’en était-il du risque d’infection ? Mais j’étais déterminée. » J’ai mis environ un an avant de trouver la bonne personne. « J’ai finalement trouvé Hai. Je n’étais pas sûre que quelqu’un souhaite tatouer un sein reconstruit, mais quand j’ai écrit un e-mail à Hai, elle a dit que cela ne lui posait pas de problème. Sa grand-mère avait eu un cancer du sein, elle savait donc ce que j’avais traversé. Elle était adorable quand elle parlait. J’ai expliqué que l’hygiène était primordiale pour éviter tout risque d’infection. » Puis est venue la conception du tatouage de Julia : « Je voulais quelque chose de délicat, doux, peut-être en forme de fleur, mais je n’avais aucune idée précise. Hai a dit qu’elle prendrait une photo de mon sein et créerait des images qu’elle m’enverrait par e-mail. Elle m’a ensuite envoyé plusieurs motifs en surimpression sur la photo de mon sein, le résultat était impressionnant. J’ai été conquise par le motif qui avait des ramifications - une qui sortait du haut de mon soutien-gorge et une en bas. J’ai décidé que le centre serait une grande fleur, du fait de la zone du mamelon. » Le tatouage lui-même a été créé au cours en trois séances. « Heureusement, sur le sein reconstruit, vous ne sentez rien ! » Julia a réparti les séances sur un an environ. « Hai l’a d’abord dessiné, j’ai
donc pu voir à quoi cela ressemblerait une fois fini. Je ne voulais rien de voyant ou d’extravagant. Je voulais pouvoir porter des T-shirts qui laissent voir quelques feuilles, mais la plupart du temps, on ne voit rien quand je suis habillée. » Sa dernière séance date de septembre 2010.
Fixer l’image Certains hommes auraient pu être récalcitrants face à l’étape suivante : Julia voulait faire faire une photographie professionnelle de son tatouage. Mais Ian, qui l’a aidée pour la création du tatouage et qui a vu à quel point le résultat était fascinant, l’a toujours accompagnée. « J’étais tellement ravie du tatouage que j’ai voulu voir à quoi il ressemblait réellement, » explique-t-elle. « Je l’avais seulement vu dans le miroir, ou en baissant les yeux sur ma poitrine. Je voulais une photographie que je pourrais encadrer et mettre dans ma chambre. Je désirais un travail très professionnel et, curieusement, un photographe homme. Un ami m’a recommandé quelqu’un qui s’est avéré être un homme très gentil. Je l’ai rencontré et lui ai dit que je ne voulais rien de sexy ou sensuel. Il m’a assuré qu’il avait rendu service à d’autres femmes souhaitant des photos de leurs tatouages. Il a été fantastique - il m’a tout de suite mise à l’aise. » Malgré une certaine nervosité, Julia a finalement trouvé la séance très amusante. « Je me suis occupée de ma coiffure et de mon maquillage, et nous avons utilisé mes vêtements parce que je souhaitais refléter ce que je suis vraiment. Lorsque le CD est arrivé à la maison, je n’ai pas pu le regarder pendant près de deux semaines ! J’étais légèrement embarrassée d’avoir des photos de moi, nue. » Quand elle a enfin jeté un œil aux photos, elle était ravie. Elles montrent réellement comment Julia a surmonté les défis imposés par le cancer du sein, aboutissant à quelque chose de positif, qui l’a rendue plus forte : « Cela fait partie de mon aventure personnelle. J’ai réfléchi attentivement à chaque étape, et chacune devait me faire du bien. »
Quel parcours ! Julia sait qu’elle a parcouru un long chemin ces dernières années. « Toute l’histoire du tatouage - je ne savais pas comment Ian la percevrait, mais il l’adore. C’est simplement stupéfiant et me fait sentir si bien dans mon corps. Je ne m’attendais pas à me sentir ainsi, mais j’en suis tellement fière. Je ne suggère pas à toutes les femmes ayant un cancer du sein de se faire tatouer le sein. Mais je pense que chaque femme devrait réfléchir à quelque chose de personnel qu’elle ne ferait peut-être pas si elle n’avait pas eu ce traumatisme dans sa vie. » De nombreuses personnes se retrouvant seules après de nombreuses années sont découragées par la recherche de rencontres en ligne, qu’elles aient ou non subi une chirurgie mammaire. Julia n’a pas été une exception - et elle pensait qu’après son diagnostic, elle n’aurait plus aucune autre relation. « Le résultat est complètement à l’opposé de ce que j’imaginais. J’ai non seulement rencontré mon partenaire Ian, mais j’y ai également trouvé de l’aide en ces temps très difficiles. Si je n’avais pas déjà fréquenté des sites de rencontres avant mon opération, je n’aurais probablement pas eu le courage de me lancer après mon diagnostic. J’espère que mon expérience donnera à d’autres femmes célibataires le courage d’essayer. »
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La Zambie ne compte qu’un seul et unique centre contre le cancer. Aussi, lorsque Rachael a décelé une tumeur dans son sein gauche à l’âge de 37 ans, elle a dû voyager six heures pour s’y rendre. Mais c’était loin d’être l’épreuve la plus difficile de son cancer. Elle était enceinte au moment de son diagnostic et a dû attendre la naissance de son petit garçon, en bonne santé, pour commencer les soins coûteux. Pendant les traitements, elle a été éloignée de sa famille durant près d’un an. De plus , l’état des prestations médicales dans l’un des pays les moins développés d’Afrique lui a bloqué l’accès à certains médicaments utilisés dans la médecine occidentale. La chimio n’a donc pas été sans conséquence : « J’ai été mise sous traitement pour stopper la lactation après la naissance de mon fils, puis j’ai été opérée ; j’ai ensuite subi de la chimiothérapie pendant 5 mois et de la radiothérapie pendant 6 semaines. Mes cheveux sont tombés et je vomissais sans arrêt, » se souvient-elle. Les associations de défense des droits à la santé tels que le Réseau de soutien contre le cancer de Zambie disent même que les soins appropriés pendant et après le cancer n’auraient pas été possibles sans contributions généreuses d’organisations caritatives. Celles-ci ont aidé à distribuer des prothèses mammaires et des soutien-gorge à poches aux femmes comme Rachael. La Zambie poursuit aujourd’hui ses efforts pour améliorer la situation. Rachael et son mari travaillent désormais comme éducateurs, transmettant courage et espoir à d’autres femmes.
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À l’époque de la mastectomie de Mme Wang, le taux d’incidence du cancer du sein chez les femmes de son âge (elle avait alors 25 ans) en Chine était extrêmement faible. La détresse et la stigmatisation qui ont été associées à la maladie ont sans aucun doute façonné son parcours. Elle a subi une mastectomie radicale de Halsted en 1991, alors même que cette technique était pratiquement abandonnée dans les pays occidentaux. La préoccupation et la peur précédant l’opération, et les douleurs physiques lui succédant, ont été ses expériences les plus difficiles. Bien sûr, du fait de l’ablation des ganglions lymphatiques et des muscles pectoraux, Madame Wang a dû suivre pendant sa convalescence une rééducation, accompagnée par le personnel médical et des groupes de soutien des patients. « Leur aide m’a été précieuse pour reprendre ma vie quotidienne et redevenir une femme. » Mme Wang n’a commencé à porter les prothèses mammaires et soutien-gorge Amoena que récemment, Amoena n’étant présent en Asie que depuis quelques années. Elle porte une prothèse Amoena Natura Light Comfort+ et l’apprécie pour le confort accru par rapport aux prothèses standard. Elle a confié à Amoena Life que son mari et son fils l’avaient soutenue de tout leur amour tout au long de cette épreuve. Aujourd’hui, c’est une femme opérée très optimiste, qui court 5 km par jour et voyage fréquemment avec son mari.
Rachael, 40 ans, Zambie Mastectomie unilatérale (2009)
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Mme Wang, 46 ans, Shanghai, Chine Mastectomie unilatérale (1991)
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Suzanne est consciente de sa chance d’avoir pu bénéficier d’une excellente couverture médicale. Ses opérations et traitements ont été couverts par son assurance maladie souscrite auprès d’une compagnie d’assurance américaine bien connue. Et pourtant, son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. « Je me rappelle vaguement avoir reçu un coup de téléphone, peu de temps après ma mammographie, se souvient-elle. On m’annonçait « Quelque chose de suspect, mais pas de cancer ». Par deux fois, ce même message lui a été répété. Après plusieurs examens complémentaires, un chirurgien qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant lui a subitement demandé : « Qu’allons-nous faire avec votre cancer du sein ? » Dire qu’elle a été choquée est un euphémisme. En y repensant, Suzanne aurait souhaité être mieux informée et recevoir la compassion qu’elle pense mériter. Ces traitements assénés trop rapidement manquent totalement d’humanité et c’est l’un des reproches majeurs fait au système de santé américain. Un exemple concret : quand elle a questionné sa compagnie d’assurance sur les groupes de soutien existant dans sa région, il lui a été suggéré de créer le sien ! Elle dit également que son séjour à l’hôpital a été trop court. Elle s’est sentie « mise à la porte ». Comme beaucoup de femmes, son parcours l’a conduite à traverser des moments de désespoir, de dépression puis enfin, au bout du tunnel, elle a su puiser en elle une force toute nouvelle. Suzanne a quitté son mari qui ne la soutenait pas, a perdu plus de 45 kilos et a commencé à porter les prothèses mammaires Amoena Contact, qu’elle a adorées. Bien qu’ayant passé 12 années à dire « plus jamais » aux hôpitaux et opérations, Suzanne est actuellement en train de faire sa seconde tentative de reconstruction.
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Suzanne, 62 ans, Etats-Unis Mastectomie bilatérale (2000/2001)
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Si vous vous êtes déjà demandé ce que c’est d’avoir un cancer du sein ailleurs dans le monde, nous vous proposons dans cette rubrique quatre témoignages.
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Si toutes semblent ressentir les mêmes choses sur le plan émotionnel, il est beaucoup plus difficile d’appréhender ce que chacune vit au quotidien. Il existe bien sûr des disparités dans l’accès aux soins d’un pays à l’autre. Dans certaines contrées, ils ont au moins le mérite d’exister. La famille, les amis et l’environnement extérieur jouent aussi un rôle primordial dans ce parcours vers la guérison. Nous vous proposons d’aller à la rencontre de femmes, au-delà de nos frontières, pour mieux comprendre leur quotidien, leurs difficultés et leurs réussites.
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Dans certains pays, les femmes se soumettent chaque année à une mammographie ; dans d’autres, les femmes ne vont que rarement chez le médecin et découvrent leur tumeur par hasard. Les chirurgies mammaires sont une pratique courante dans les hôpitaux occidentaux mais peuvent s’avérer plus difficiles à réaliser dans d’autres parties du monde. Cependant, peu importe où, affronter la maladie est un parcours souvent long, difficile, qui change irrémédiablement nos vies. Cette expérience commune t u s d e r o s e. y, vê r a nous lie à jamais à toutes les femmes touchées par le cancer du sein dans le monde entier. G
La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été de 2012 a montré au monde entier que le système de santé national britannique (National Health System ou NHS) était un modèle de référence et Pauline se réjouit de l’excellente aide médicale dont elle a bénéficié lors de cette épreuve. « Le dévouement et l’accès au traitement ont été fantastiques, » se réjouit-elle. Elle a pu bénéficier d’un protocole d’essais cliniques et reconnaît que le système britannique l’aide au maximum dans sa vie, alors qu’elle continue à combattre des métastases au foie. Toutefois, elle a été déçue lorsque les réductions budgétaires et les directives du National Institute for Health & Clinical Excellence (Institut national pour la santé & l’excellence clinique) l’ont contrainte à arrêter l’Herceptine après trois ans et demi, alors que d’autres femmes continuent à le prendre dans l’espoir de ralentir la maladie. En dehors de cela, elle a bénéficié d’un solide soutien médical. Après son premier traitement, Pauline a connu la peur du « Que faire si cela revient ? », qu’elle sait être universelle. « Je pense que cela ne quitte jamais vos pensées. Je connais des femmes qui ont toujours cette peur ancrée en elle 20 ans après. » Mais elle sait également qu’il y a une vie après le cancer. Elle dit qu’Amoena Life l’a aidée à se sentir moins seule, et elle a décidé d’aider le magazine en retour ! Elle a donc écrit au magazine pour suggérer que des femmes opérées posent comme modèles aux côtés des mannequins professionnels. Un moyen de se prouver : « Oui, nous pouvons être superbes dans ces coordonnés, nous aussi ! » Pauline a présenté des maillots de bain pour l’édition anglaise en 2005. Elle a maintenant eu une reconstruction, mais continue à porter la lingerie Amoena. Elle l’adore !
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un parcours plein d’espoir
Pauline, 49 ans, Grande-Bretagne Tumorectomie suivie d’une mastectomie (2001)
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>>> REPORTAGE
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>>> INTERVIEW
Amoena Life : Comment avez-vous procédé ? Ans van Heck : Par le biais du forum en ligne de l’association néerlandaise du cancer du sein et de l’institut Helen Dowling à Utrecht. J’ai lancé un appel tant aux femmes qu’ aux hommes et les réactions ne se sont pas fait attendre. J’ai d’abord eu un contact téléphonique avec chacun et je leur ai demandé ce que le diagnostic avait changé dans leur vie. Je voulais ainsi avoir une idée plus précise de la façon dont nous allions raconter leur histoire en photos. Après de nombreux coups de fil et/ou courriels, nous avons fixé un rendez-vous pour une séance photo. Ce qui importait pour moi était de les photographier dans leur environnement : à la maison, ou au travail, pendant leurs loisirs, ou encore avec un proche ou leur animal de compagnie… mais en tout cas dans un environnement qui leur plaisait. Dans un environnement qui était très important pour eux ou qui l’avait été durant le traitement. C’est ce qui explique que ce ne sont pas des photos « chic et glamour ». Les photos et les textes qui les accompagnent sont des histoires et poèmes vraiment vécus. Ils montrent ce que la maladie a changé chez les modèles, comment ils vivent ou ont vécu la maladie et ce qui les soutient ou les a soutenus.
Amoena Life : Comment avez-vous vécu le premier shooting ? Était-ce difficile de photographier ces « modèles » ?
Livre de photos : Dóórleven? Doorléven Le 11 juillet dernier, les éditions Free Musketeers ont publié le livre de photos « Doorleven ? Doorléven ! » (Survivre ? Non, vivre !). Un livre pour, par et avec des (anciens) patients de cancer du sein. À l’âge de 48 ans, Ans van Heck – la rédactrice de cet ouvrage - découvre une boule faisant suite à des douleurs régulières dans un sein. Grâce à la réaction rapide et adéquate de son généraliste et de la clinique du sein, elle est opérée dans les 3 semaines et un plan de traitement est mis au point.
Amoena Life : Pouvez-vous nous décrire comment vous avez vécu cette période ? Ans van Heck : Comme c’est sans doute le cas pour toute personne confrontée au diagnostic de « cancer », j’ai reçu un terrible choc. C’était aussi un moment bizarre. J’étais entrée à la clinique « en bonne santé » et remplie d’espoir, et une demi-heure plus tard, les faits se trouvaient devant moi sur la table. Le médecin confirmait ce que je redoutais depuis plusieurs semaines. À ce moment-là, la terre s’est arrêtée de tourner. Pourquoi ? Le cancer reste perçu comme une maladie qui tue et, à l’instant où j’ai appris que j’avais le cancer, je me demandé si j’allais mourir et combien de temps il me restait à vivre. Évidemment, nous mourrons tous un jour ou l’autre mais, à 48 ans, on est plein de vie et plein de projets. Mourir n’en fait pas partie. Lorsque je suis sortie, j’ai réalisé que le monde continuait à tourner, mais différemment. C’était vraiment bizarre. J’ai ensuite vécu des semaines d’incertitude, d’angoisse, de douleur et de tristesse. Rien n’était plus évident. L’opération allait apporter plus de clarté, donc je l’attendais. Ce qui est étrange, c’est que l’on continue à faire les choses que l’on fait d’habitude. Respirer, manger, boire, dormir, parler, pleurer, rire, espérer, craindre, mais surtout aussi travailler, s’occuper des autres,
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avoir des contacts sociaux, faire du sport, faire les courses, etc. Comme si de rien n’était. C’est peut-être un cliché énorme, mais le monde continue vraiment à tourner …
Amoena Life : Pour quelle raison avez-vous commencé à photographier d’autres patients atteints du cancer du sein ? Ans van Heck : Tout au long de mon traitement, j’ai repris mon hobby de toujours : la photo. Durant cette période, j’avais de nombreux contacts avec d’autres patients atteints d’un cancer du sein. Ces contacts me touchaient. Chacun avait tellement de choses à raconter, il me semblait parfois qu’une histoire était encore plus grave et bizarre qu’une autre. Cela m’a donné l’idée de photographier quelques (ex-)patients, de composer un livre de photos avec des textes explicatifs provenant des modèles en personne et de faire don du bénéfice au KWF (Fondation néerlandaise contre le cancer). Tout au long des nombreuses conversations que j’ai eues avec eux, les mots « survivre » et « vivre » étaient prononcés si souvent qu’ils sont tout naturellement devenus le thème de la publication.
Ans van Heck : La première séance s’est faite avec deux belles jeunes femmes : deux belles-sœurs mêmes, quelle coïncidence ! Chacune avait été amputée d’un sein. L’une des deux m’a accueillie très chaleureusement pour le shooting. Évidemment, je venais avec ma propre expérience d’(ex-) patiente et je pense que cela a facilité les conversations. Les sentiments, les émotions… je me reconnaissais dans tout. Ce premier shooting était très palpitant. Je ne savais pas du tout comment ça allait se passer, mais ces deux femmes-là étaient tellement ouvertes sur le sujet que tout a coulé de source. Nous avons aussi beaucoup ri, ce qui rend ce shooting tout à fait particulier.
Amoena Life : Pouvez-vous nous donner quelques exemples de rencontres qui vous ont émue ? Ans van Heck : En fait, chacun de ces shootings a été très particulier. Chaque modèle a sa propre histoire, et chaque histoire est terriblement émouvante. Par exemple, une femme dont j’avais pris des photos a développé des métastases et est décédée quelques mois avant la publication du livre. Nous avons encore eu des contacts juste avant sa mort, c’était très émouvant. Nous nous sommes rencontrées à un moment où nous étions toutes les deux vulnérables et angoissées. J’ai eu plus de chance qu’elle. Elle était tellement déterminée à écrire son histoire. Cela m’a touchée profondément. Dans ces moments-là, on se rend compte à quel point la frontière est mince entre la vie et la mort, que cela peut arriver à tout le monde, à vous comme à moi !
Tous ceux et celles qui ont participé à mon livre m’ont témoigné d’un incroyable accueil, d’une patience infinie et d’une franchise imparable de lorsqu’ils m’ont confié leur expérience. Malgré leur vulnérabilité, ils m’ont donné leur confiance afin de réaliser ce livre. Ce livre est pour eux, pour eux et pour tous les autres qui sont ou ont été longuement malades et se reconnaîtront peut-être dans le vécu de ces femmes et de ces hommes courageux. J’espère que le lecteur sera aussi touché que je l’ai été en parlant avec ces personnes. Doorleven ? Doorléven ! peut être commandé sur www. freemusketeers.nl ou en librairie. ISBN : 978-90-484-2562-4 Prix : € 15.95 Des photos, des histoires vécues et des poèmes d’(ex-) patients de cancer du sein.
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>>> SE FAIRE DU BIEN
Ce qu’il vous faut un tapis, un peu de calme et une tenue parfaitement adaptée ! Boostez votre mobilité en essayant ces postures de yoga douces et sûres.*
Mouvements doux
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Il est important de retrouver et conserver sa mobilité après le traitement d’un cancer du sein, et le yoga est un excellent moyen pour commencer. Née en Inde il y a des centaines d’années, cette pratique ancestrale propose des outils pour apporter bien-être et harmonie. En Occident, la pratique du yoga est relativement récente et connaît un succès grandissant. Nous avons demandé à Pippa Plaisted, qui enseigne le yoga et le pilates à Londres, de nous recommander ses postures préférées. Ces mouvements sont doux et adaptés à toutes — peu importe votre niveau. Découvrez sans plus attendre cette discipline qui fait du bien au corps et à l’esprit.
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Posture Tadasana
Avant de vous lancer dans les postures qui suivent, commencez par la posture de la montagne (Tada signifie montagne en sanscrit), point de départ des postures debout. Regardez droit devant, les jambes droites et les pieds joints, les bras le long du corps paumes face aux cuisses, les épaules relâchées et les muscles du visage détendus.
Posture des Mains Levées
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Levez les bras parallèlement au sol et écartez-les vers les côtés, les omoplates écartées, paumes vers le bas.
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Tournez le pied droit légèrement vers l’intérieur, et le pied gauche de 90 degrés vers l’extérieur. Alignez le talon gauche avec le talon droit.
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Expirez et fléchissez le genou gauche pour qu’il soit au-dessus de la cheville gauche, de manière à ce que le tibia soit perpendiculaire au sol.
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Ne penchez pas le buste vers la cuisse gauche. Tournez la tête vers la gauche et regardez au loin au-delà de vos doigts.
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Gardez cette posture pendant 30 secondes à une minute.
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Inspirez et revenez en position debout. Faites la même chose de l’autre côté.
Posture du Guerrier Avantages
Astuce pour débutants
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À partir de Tadasana, expirez et levez les bras vers l’extérieur, sur le côté puis vers le haut.
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Appuyez les paumes l’une contre l’autre, en gardant les bras droits, et regardez vers vos pouces.
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Baissez vos omoplates.
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Gardez cette posture pendant 30 secondes à une minute.
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Inspirez et écartez les bras sur les côtés, puis redescendez-les lentement. Excellent pour la mobilité des épaules et pour améliorer le flux lymphatique. Astuce pour débutantes Essayez cette posture assise sur une chaise, les pieds posés à plat au sol et les genoux parallèles, ou debout avec le dos appuyé contre un mur.
La toute nouvelle ligne vos activités. Deux tops (dos nageur ou avec bretelles de vêtements de sport et détente Amoena Active est parfaite pour intégré pour glisser votre prothèse ou votre compléréglables) à choisir en différents coloris, chacun avec soutien-gorge égulateur Comfort+ intégré là où on transpire le plus lors de ment mammaire (ou les deux !). Leur plus ? Le matériau thermor corporelle et de réduire la transpiration. Un bon moyen de toute activité physique, afin d’absorber les excès de température n 3/4 Capri disponible en 2 coloris. se sentir bien à tout moment. Et pour parfaire votre look, le pantalo
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À partir du Tadasana, expirez et écartez les pieds.
Renforce et étire les jambes et chevilles, étire l’aine, la poitrine, les poumons et les épaules, et stimule les organes abdominaux.
Avantages
Nous avons ce qu’il vous faut !
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Si vous avez des problèmes de cou, ne tournez pas la tête pour regarder dans la direction de votre main. À la place, regardez droit devant.
Allongez le bras gauche vers le 7 plafond, aligné avec le haut des épaules. Gardez la tête dans une position neutre ou tournez la vers la gauche, les yeux pointant sur votre pouce gauche.
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Mettez-vous debout en Tadasana. Expirez et écartez les pieds.
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Levez les bras parallèlement au sol et écartez-les vers les côtés, les omoplates écartées, paumes vers le bas.
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Tournez le pied gauche légèrement vers l’intérieur, et le pied droit de 90 degrés vers l’extérieur. Alignez le talon droit avec le talon gauche.
Expirez et allongez le buste vers la droite, directement sur le plan de la jambe droite, courbé à partir de l’articulation de la hanche, pas de la taille.
Avantages
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Tournez le buste vers la gauche, avec la même longueur des deux côtés. Faites avancer légèrement la hanche gauche et alignez le coccyx en direction du talon arrière. Reposez la main droite sur le tibia ou la cheville (mais pas sur le genou).
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Gardez la pose pendant 30 secondes à une minute.
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Inspirez et revenez en position debout. Faites la même chose de l’autre côté.
Étire et renforce les cuisses, les genoux et les chevilles, étire les hanches, l’aine, les tendons et les mollets, ainsi que les épaules, la poitrine et la colonne vertébrale, tout en stimulant les organes abdominaux. Astuce pour débutants Appuyez le talon arrière et la partie arrière du torse contre un mur si vous ne vous sentez pas à l’aise dans cette pose.
Posture du Triangle
*Consultez votre médecin avant de débuter tout nouveau programme d’exercices
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>>> À LA LOUPE
Avec beaucoup de peine, mais avec beaucoup d’amour, nous vous envoyons cette prothèse. Il s’agit d’un don de femmes néerlandaises qui ont le même problème que vous. Nous, qui travaillons avec elles, avons pris l’initiative de collecter des prothèses et de les envoyer à Cuba. Nous espérons qu’elles feront votre bonheur et que vous vous sentirez à nouveau à l’aise et belle. Un cadeau de femme à femme
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Amoena collecte chaque année des prothèses usagées. Celles-ci sont offertes pour de bonnes causes, dont un centre de dépistage mammaire en Géorgie et le centre hospitalier « Alas por la vida » à Cuba. C’est avec plaisir que je vous emmène dans le monde fantastique de la prothèse d’occasion.
Amoena : Quelle est la situation actuelle en Géorgie ? Nathalie Grolleman : 52% des Géorgiens vivent en-dessous du seuil de pauvreté et le pays est toujours en voie de construction. Malheureusement, le cancer y est fréquent et touche surtout les femmes de 30 à 49 ans. Les femmes ont du mal à en parler et manifestent une grande gêne. Le tabou règne toujours, même s’il diminue. Heureusement, de nombreux efforts sont menés afin de briser ce tabou et de réaliser une prise de conscience. L’accent est particulièrement mis sur l’autopalpation. Ainsi, Sandra Roelofs, l’épouse d’origine néerlandaise du président géorgien, et l’Ambassade néerlandaise, entre autres, ont fait de sorte que les mammographies annuelles soient gratuites pour les femmes de plus de 40 ans. J’ai appris que, dans la majorité des cas, les femmes sont opérées par une mastectomie radicale. Mais à part ça, il n’y a RIEN !
Amoena : Pourquoi vous engager pour les femmes géorgiennes ? Nathalie Grolleman : Ma mère porte deux prothèses. Cela m’a donné l’idée de collecter des prothèses mammaires et de les apporter en Géorgie. J’ai envoyé un e-mail à mes amis et à ma famille en leur demandant de m’aider. Certains ont réagi positivement et ont commencé leur quête. C’est ainsi que ma cousine est arrivée chez Amoena. Là, ils ont répondu : « Oui, oui, nous en avons encore quelques-unes pour la Géorgie » et en un rien de temps le couloir était rempli de prothèses mammaires. Il devait y en avoir entre 80 et 90.
Amoena : Liny, est-ce que la situation à Cuba est comparable à celle en Géorgie ?
Amoena : Comment s’effectue le transport de ces prothèses mammaires ?
Liny van der Heijden : Comme vous le savez probablement, Cuba est une île des Caraïbes. Le pays est officiellement une république socialiste depuis 1959. Cuba a un taux d’alphabétisation de 99,8%, une mortalité enfantine qui est plus basse que dans certains pays développés et une espérance de vie moyenne de 78,3 ans. Néanmoins, bien que le pays compte 1 médecin pour 166 habitants, il y a peu de matériel médical et pas de prothèses mammaires.
Liny van der Heijden : Nous essayons autant que possible d’envoyer les prothèses dans leur moule et boîte d’origine pour en garantir la qualité. Depuis le dernier envoi, nous ajoutons dans chaque boîte une petite carte avec un message pour la femme qui reçoit la prothèse. Ainsi, la bénéficiaire de la prothèse sait que celle-ci lui a été offerte par une compagne d’infortune. Un don de femme à femme. Toutes ces boîtes sont chargées dans de plus grandes et ont jusqu’à présent toujours été transportées par mer, par la fondation Huma Cuba. Il sera bientôt mis fin à ce transport et nous sommes activement à la recherche d’autres moyens de transport.
Amoena : Pourquoi collectez-vous des prothèses mammaires pour Cuba ? Liny van der Heijden : J’ai une néerlandaise qui habite à Cuba. C’est grâce à elle que je suis entrée en contact avec le Dr Alexis Cantero, chirurgien à l’« Hospital Universitario Manuel Piti Fajardo » à La Havane et spécialisé dans les opérations des femmes atteintes du cancer du sein. Il y a quelques années, il s’est associé à d’autres médecins pour créer le groupe « Alas por la vida » (Des ailes pour la Vie). Ce groupe organise des formations sur le cancer du sein destinées aux patients et à leur famille. À côté de cela, il se charge de traitements postopératoires, de rééducation, d’organisation de réunions et de conférences. Les prothèses sont envoyées au Dr Alexis, à l’hôpital Fajardo de La Havane. De là, elles sont distribuées aux autres hôpitaux du pays qui font partie du groupe Alas por la Vida. Chaque hôpital a une liste d’attente de patientes qui ont besoin de prothèses et une liste des patientes qui en ont déjà reçu une.
Amoena : Nathalie et Liny, nous vous remercions de tout cœur pour l’interview et pour votre dévouement fantastique. Nous vous souhaitons encore bonne chance. Toute aide et toute attention apportées à ces projets sont magnifiques et bienvenues ! Les femmes cubaines et géorgiennes sont incroyablement heureuses et reconnaissantes de l’aide qu’elles reçoivent de nous. Chacune veut se sentir entière, belle et femme, où que ce soit dans le monde… Le cancer du sein ne connaît pas de frontières.
À l’hôpital, les prothèses que nous avons envoyées sont triées, mesurées et distribuées aux patientes sous la direction du Dr Alexis
Amoena : Êtes-vous allée porter vous-même ces prothèses ? Nathalie Grolleman : Malheureusement, je n’étais pas encore capable d’aider toutes les femmes, car la liste d’attente comptait au moins 120 personnes. Bref, la compagnie Lufthansa a eu la gentillesse de tout transporter gratuitement d’Amsterdam jusqu’en Géorgie et, lorsque ma mère est venue nous voir en mars dernier, nous sommes allées les porter au centre de dépistage. Les femmes qui avaient survécu au cancer du sein, les « survivors », nous attendaient impatiemment. Elles étaient incroyablement reconnaissantes. Notre démarche leur a rendu un peu de confiance en elles et le sentiment d’être femmes. J’en étais toute bouleversée. Dans l’ouest de la Géorgie, un nouveau centre similaire a été ouvert et quelques prothèses y ont été acheminées. Tina, la responsable du centre, nous a raconté que les femmes étaient très émues en voyant les prothèses mammaires. Elles n’en avaient jamais vus de leur vie. Depuis lors, Amoena a une nouvelle fois eu la gentillesse de m’offrir des prothèses pour la Géorgie. Des neuves et des usagées. Peu importe ! Car pour les femmes de Géorgie, cela importe énormément. Nous les rendons heureuses à nouveau.
Dr. Alexis Cantero Ronquillo 26 | Amoena Life
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>>> SOUS LA LOUPE
Le mammobile : dépistage social Le cancer du sein est la 1ère cause de décès des femmes en Europe. Le dépistage du cancer du sein revêt donc une importance capitale. Depuis 2009, l’UZ Brussel dispose d’un mammobile qui fait le tour de différentes villes afin d’y effectuer des dépistages du cancer du sein. Notre hôpital va à la rencontre des patients …
Un événement social Le mammobile va à la rencontre de la population, ce qui rend le dépistage plus accessible. Catherine Breucq, chef du centre de diagnostic mammaire : « Grâce au mammobile, nous nous adressons à un autre public que celui qui se rend à l’hôpital pour le dépistage. Nous augmentons l’accessibilité en nous rendant dans les quartiers où vivent les femmes. Cela leur évite de devoir fixer un rendez-vous, aller à l’hôpital, chercher une place de parking, etc. Irina Dhondt, infirmière du mammobile : « Nous remarquons également que les femmes viennent en groupes, ce qui implique quand même qu’il s’agit d’un événement social. Parfois, elles restent encore un moment à papoter dans la salle d’attente et l’ambiance est détendue. Parfois nous accueillons aussi des femmes qui n’ont pas été convoquées parce qu’elles ne font pas partie de la catégorie d’âge visée, mais qu’elles désirent recevoir de plus amples informations au sujet du dépistage. Terry Janssens, infirmière du mammobile : « Nous avons donc également une fonction de conseil et nous essayons de sensibiliser les femmes sur l’importance du dépistage. L’expérience démontre également que les femmes d’autres cultures franchissent le pas vers le mammobile plutôt que vers l’hôpital pour faire effectuer une radiographie des seins. »
de problèmes au niveau de la plateforme élévatrice pour les chaises roulantes. Terry : « Nous nous débrouillons également lorsque le lavabo est bouché, ou que les alarmes sonnent. » Tous les problèmes sont notés dans une sorte de journal de bord, qui reste sur place. Les collaboratrices qui arrivent après dans le mammobile sont ainsi au courant des problèmes qui se sont produits et de la manière dont ils ont été résolus. Les infirmières s’occupent également de préparer le mammobile pour le transport : fixer les appareils, vider le bureau, tout ranger dans les armoires, etc.
Comment se déroule le dépistage dans le mammobile ? zz Les femmes du quartier concernées reçoivent une convocation écrite avec une date et une heure. zz Si le moment ne leur convient pas, elles peuvent demander un autre rendez-vous. zz Elles s’inscrivent à la réception du mammobile. zz Une mammographie est effectuée. zz Les mammographies sont analysées par 2 ou 3 radiologues (reconnus au sein du programme de dépistage). zz Puis, dans les 3 à 4 semaines, le médecin traitant et la patiente reçoivent les résultats. Si nécessaire, ils sont accompagnés d’une recommandation en vue d’un nouveau rendez-vous.
Dépistage et sensibilisation par le biais du mammobile Selon Ivo Nagels de la Fondation contre le Cancer, environ un tiers des hommes et un quart des femmes sont confrontés avec la maladie avant l’âge de 75 ans. Qui plus est, le cancer du sein est la 1ère cause de décès des femmes en Europe. Le dépistage du cancer du sein revêt donc une importance capitale. Au plus tôt le cancer est découvert, au mieux il peut être combattu, ainsi le préconise Nagels. C’est pourquoi l’UZ Brussel dispose depuis 2009 d’un mammobile qui se rend dans les différentes communes pour y effectuer des dépistages du cancer du sein. Convocation rue par rue Les femmes belges ont droit à un dépistage gratuit tous les ans ou tous les 2 ans, en fonction de leur âge. Le mammobile y répond en se rendant dans chaque commune du Royaume. Chaque jour, une cinquantaine de femmes passent par le mammobile. Les statistiques sont stockées par endroit et permettent, une fois combinées à l’affluence des années précédentes, de déterminer le temps que le mammobile doit rester à un endroit déterminé. Chaque année, 3 à 5% des femmes examinées sont rappelées pour des examens approfondis.
Une meilleure accessibilité Le mammobile est destiné à faciliter l’accès au dépistage. De nombreuses femmes ont peur du résultat et ne font
pas effectuer de mammographie. Mais, en allant près des gens et en leur fixant un rendez-vous au préalable, ils envisagent plus vite de se faire contrôler. Le fait de le faire en compagnie d’amies ou de voisines facilitent le pas vers le dépistage. Pour l’instant, le taux de participation oscille entre 46 et 48%. Sans oublier les femmes qui ne sont pas convoquées, parce qu’elles sont trop jeunes ou trop vieilles. Ce sont surtout les jeunes femmes qui demandent des informations sur le cancer du sein et sur le dépistage. Catherine Breucq : « Les infirmières du mammobile ne font pas que des mammographies, elles ont aussi pour mission de sensibiliser les femmes sur l’utilité d’un dépistage régulier. »
Pour l’instant, le taux de participation oscille entre 46 et 48% L’importance du médecin traitant Il n’y a pas que l’UZ Brussel qui dispose d’un mammobile, toutes les provinces belges organisent des dépistages mobiles. C’est la raison pour laquelle c’est le gouvernement qui décide dans quelle commune le mammobile de l’UZ Brussel peut s’arrêter. Mais la présence d’autres centres de référence reconnus dans le quartier joue un rôle. Catherine Breucq : « Pour nous, la collaboration des médecins traitants est d’une importance capitale. Nous remarquons clairement que, lorsque le médecin incite sa patiente à faire le mammotest, plus de femmes acceptent notre convocation. La réponse est négative lorsque le médecin déconseille le dépistage. »
Système de roulement Au début, l’équipe du mammobile se composait d’une secrétaire et d’une infirmière. Aujourd’hui, 2 infirmières sont toujours présentes. Terry : « Une des deux commence le matin à la réception et fait le travail administratif, tandis que l’autre s’occupe des mammographies. L’après-midi, nous changeons de place. Il y a un système de roulement qui permet à chaque infirmière de travailler dans le mammobile. Mais souvent, nous désignons celle qui habite le plus près. » Irina : « J’aime beaucoup travailler dans le mammobile parce qu’il y règne une autre ambiance qu’à l’hôpital. Mais je n’aimerais pas le faire tous les jours. L’alternance avec le travail à l’UZ Brussel rend cette tâche agréable. À l’hôpital, nous faisons beaucoup plus que les mammographies. Nous assistons par exemple aux biopsies et aux ponctions. Et il faut le faire régulièrement pour préserver sa dextérité dans la matière. »
Prêt pour le transport Les infirmières qui travaillent dans le mammobile maîtrisent également le côté technique de leur station de travail mobile. Il faut par exemple trouver des solutions lors de pannes d’électricité ou
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Comment se déroule le screening aux Pays-Bas ? Aux Pays-Bas, l’examen de la population est organisé par la Rijksinstituut voor Volksgezondheid en Milieu (RIVM). Il y a des units mobiles de dépistage (les bus) mais il y a aussi les hôpitaux qui effectuent l’examen, cela dépend de la région où habite la femme concernée. Chaque femme âgée de 50 à 75 ans reçoit tous les deux ans une convocation dans le cadre de l’examen de la population. Plus d’info sur le site de la RIVM : http:/www.rivm.nl/Onderwerpen/Onderwerpen/B/ Bevolkingsonderzoek borstkanker
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En répondant à notre enquête en ligne...
OU en complétant cette page et en nous la renvoyant.
Nous adorerions savoir ce que vous pensez du nouvel Amoena Life. Nous vous serions reconnaissants de nous consacrer quelques minutes pour nous faire part de votre point de vue, en complétant notre questionnaire en ligne sur www.amoena.be/onderzoek.
Si vous préférez, vous pouvez découper et compléter cette page, puis nous la renvoyer à : Amoena Life Survey, Amoena Belgium BVBA/ SPRL ‘t Hofveld 6 A4, BE-1702 Groot-Bijgaarden
Nous vous saurions gré de nous faire parvenir vos questionnaires complétés avant le 01 juillet 2013. Merci d’avance !
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Contenu du magazine
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Vous en quelques mots Enfin, dites-nous-en un peu plus sur vous. Nous n’utiliserons pas vos informations pour vous contacter (sauf si vous nous le demandez), et nous ne les communiquerons à aucun tiers. Nous souhaiterions cependant pouvoir utiliser vos commentaires (s’il y en a) et votre prénom dans un futur article basé sur cette enquête. Si vous n’êtes pas d’accord, il vous suffit de cocher cette case. Depuis combien de temps lisez-vous Amoena Life ?
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