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Focus AfroChampions miques africains

AFRICA NEWS AGENCY Bilan AfroChampions

2020, UNE ANNÉE DÉCISIVE

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Session du programme Mille milliards de dollars pour la ZLECAf, Accra

- Crédit photo Initiative AfroChampions -DR

Dans le cadre de sa mission de plaidoyer entre le secteur privé et les institutions panafricaines, l’Initiative AfroChampions, engagée depuis le début du processus de la ZLECAf en faveur de sa mise en œuvre, a lancé une série de projets destinés à renforcer la résilience du continent dans un contexte de crise économique consécutive à la pandémie de Covid 19.

Février 2020 - Soutien offi ciel des Chefs d’Etat de l’Union africaine au Cadre d’Investissement de 1000 milliards de dollars en faveur de la ZLECAf

Le cadre d’investissement de 1000 milliards de dollars au soutien de la ZLECAf (Trillion Dollar Investment Framework) a été élaboré par l’initiative AfroChampions, en collaboration avec le département du Commerce et de l’Industrie de l’Union africaine, et sur la base de séances de réfl exion stratégique avec des promoteurs de projets, des institutions fi nancières, notamment des banques, des fonds de pension et des fonds souverains, et des autorités publiques issus du continent. L’objectif est de soutenir le déploiement de projets à fort impact, notamment dans le domaine des infrastructures et de l’industrie, afi n que le marché commun africain devienne bientôt une réalité. L’énergie, les transports, la connectivité et l’agriculture font partie des priorités défi nies. La méthode : un processus rigoureux de sélection et de suivi des projets, associé à un véhicule d’investissement réunissant des investisseurs africains et étrangers et à un mécanisme de suivi des politiques publiques de mise en œuvre de la ZLECAf, indispensables pour instaurer un bon climat d’investissement sur le continent. En février 2020, le Trillion Dollar Investment Framework a reçu le soutien offi ciel et l’aval des chefs d’État de l’Union africaine.

Mai 2020 – Appel offi ciel pour maintenir la ZLECAf sur les rails

Dans une lettre ouverte aux dirigeants politiques du continent parue en mai 2020, des représentants de la communauté d’affaires africaine expliquent un report complet de la ZLECAf pour cause de pandémie de COVID serait une erreur et comment certains aspects peuvent être reprogrammés. L’Afrique a besoin de ZLECAf à la fois pour vaincre le Covid-19 et pour accélérer la reprise économique post-Covid – c’était le message de fond de cet appel, lancé par l’Initiative AfroChampions.

« AfCFTA Zero Year Report » - Rapport « ZLECAf Année 0 »

Ce rapport est une première en ce qu’il constitue une évaluation de la préparation des gouvernements africains pour le début des échanges commerciaux au sein de la ZLECAf, et de leur engagement dans ce processus - dans le contexte spécifi que de la COVID-19.

Cette évaluation, qui a été réalisée avant l’apparition de la COVID-19, a montré que, malgré l’euphorie, le niveau de préparation à la mise en œuvre de la ZLECAf des gouvernements africains, ainsi que leur engagement dans ce processus, sont étonnamment inférieurs à 50 %. Or la ZLECAf peut être une des armes pour battre le COVID-19 et accélérer la reprise économique post-COVID.

Le classement établi par AfroChampions visait à répondre à deux

questions :

• quels sont les pays les plus engagés dans le processus de mise en œuvre de la ZLECAf

• quels pays sont les mieux préparés à la mise en œuvre en termes d’infrastructures commerciales, d’effi cacité douanière et d’accès au crédit.

Le pays le plus engagé dans le processus de mise en œuvre de la ZLECAf est le Rwanda, qui obtient un score de 83,93 % sur l’échelle d’engagement, et le pays le moins engagé est l’Érythrée, avec un score de 0,85 %.

Le pays le mieux préparé est l’Afrique du Sud, avec un score de 68 % sur l’échelle de préparation à la mise en œuvre. Le Soudan du Sud a le score le plus bas en matière de préparation. Le niveau moyen global d’engagement du continent envers l’AfCFTA est de 44,48% ; et son niveau global de préparation à la mise en œuvre est de 49,15%.

Certains des pays les plus engagés (comme le Ghana, le Mali, le Togo et l’Ouganda) ne sont pas nécessairement les mieux préparés en termes d’infrastructures commerciales, d’effi cacité douanière et d’accès au crédit pour l’industrie. À l’inverse, certains des pays les moins engagés (comme le Botswana, la Namibie et la Tanzanie) ont obtenu de très bons résultats en termes de préparation à la mise en œuvre.

Le processus de benchmark ‘« ZLECAF année X’ a vocation à être reproduit de manière annuelle et constitue le volet ‘suivi des politiques publiques en faveur de

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