FASHION DESIGN PROJECTS PORTFOLIO

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NAKED GARMENTS

Clothing becomes a membrane, a flesh. Skin and textile could hardly be distinguished. Multiple thin layers compose one garment. The body no longer leads what it wears. This secund skin seems to have it’s own will, it goes away by it self. Falling down with pleats. Alive. -> I want to show a body wearing a garment which expresses nothing more then a naked skin asking in this way or trough this process the meaning of garments.

REMINDERS

Black emanates out of a spirit. It is worn and integrated. They only have this anymore, the immaterial exposing the existing. Cutting it down however how fresh it is. Only leaving behind hope for reniew. The utopia of a world which couldn’t be.

FALSE PRETENSE TRANSPOSITIONS

A subversive gesture. A silent contestation trough the material and the form. Unfinhsed lines. The object as a sign. The name defining everthing and always leading intrinsically to a meaning, a function, a use. A prescription of use. An obsolescent picture.

VESTIAIRE NU

Le vêtement devient une chair, une membrane. Un effet de flou trangresse les limites entre peau et textile. L’habillage se fait par couches successives. Le corps n’est plus maître du vêtement. La peau lui échappe, se dérobe. -> Mettre à nu un corps tout en l’habillant. Le «vestiare nu» se suffit à lui même, il supplante la peau qu’il recouvre. Il la montre, l’évoque, il s’en détache après y avoir été greffé.

REMINDERS

Le noir émane d’un état d’esprit. Il est revêtu et incorporé. Il ne leur reste que cela, l’immatériel mettant à nu l’existant. Le tranchant à vif, ne lui laissant que l’espoir du renouveau. L’utopie d’un monde qui ne pourra être.

FAUX-SEMBLANT(S)

TRANSPOSITIONS

Un geste subversif. Une contestation silencieuse par la matière et la forme. Des finitions brutes. L’objet signal. Le nom, par lequel toute chose se définit, amène intrinsèquement un sens, une fonction, un usage. Une prescription d’utilisation. Une image obsolescente.

























« What has been believed by everyone, and always, and every where, has all chances to be false.» Paul Valéry (1871-1945), Moralities

«Ce qui a été cru par tous, et toujours, et partout, a toutes les chances d’être faux.»

Paul Valéry (1871-1945), Moralités










FAUX-SEMBLANT(S)

TRANSPOSITION(S)

Un geste subversif tend à bousculer, à faire basculer l’ordre établi. Le projet est à double entrée. Mon intention est de renverser le statut et la valeur de l’objet, de mettre en place une contestation silencieuse par la matière et la forme. Le non-fini est récurrent, c’est le prétexte et le principe permettant de contruire les prototypes. Une recherche préparatoire autour du portrait, sous forme de collages surréalistes, permet d’appréhender le regard que nous posons sur les choses. Aussi abstrait que cela puisse paraître, nous cherchons ou voulons toujours déterminer un sens à ce que l’on ne comprend pas.

FORME

Les chutes construisent le «vêtement». La composition est déterminée par les empiècements. Les coutures retournées, un envers devenant un endroit ou un intérieur se retrouvant à l’extérieur, permettent de créer un ordre géométrique et de rythmer les pièces par leurs oppositions de couleur. La fintion, le non-fini des coutures apparentes et effilées, est élevé au rang d’élément visuel déterminant dans la construction, mettant en place des lignes et des jeux d’oppositions. Quelle forme induit quelle fonction ? Un vêtement abstrait par sa modularité néanmoins ultra-fonctionnel par son adaptabilité à presque tous les corps interroge sur la façon dont nous portons nos vêtements ou le rapport que nous entretenons avec ceux-ci. Il ne s’agit pas d’en créer un qui rende tous les autres superflus et dont on se lasserait nécessairement. Mais plutôt de se positionner par rapport au nom, par lequel toute chose se définit, et qui amène intrinsèquement un sens, une fonction, un usage. Les prototypes se portent dans plusieurs sens, sont renversables mais toujours pourvus de repères permettant d’identifier certaines parties et ainsi de déterminer leur placement sur le corps. Cependant ces repères sont illusoires jouant eux aussi avec le nom qui leur a été attribué. Une énigme vestimentaire pour certaines pièces permet de réinterroger l’habillage. Elles sont unisexes, à taille unique et ajustables par des rubans et sangles. Chaque prototype est polyvant car regroupant plusieurs appellations et donc plusieurs utilisations.

SIGNE

Signe par ce que ces objets renvoient comme symboles, mais paradoxalement icônoclastes. Ils s’autodétruisent eux-mêmes car tout est faux et artifice. Les fils ne sont pas coupés et apparents. Les perles dorées et nacrées ainsi que les boutons or ne sont pas fait de matières précieuses. Ils sont seulement recouverts d’une couche superficielle qui nous renvoie à ce que l’on voudrait ou désirerait voir. Tout est image et contemplation. L’accessoire est inutile, inutilisable en soi. Trop fragile. Sa fonction première a été accomplie, objet éphémère à usage unique jetable ayant contenu une marchandise. Sur le sac est apposé un prescription d’utilisation : à consommer rapidement. Il n’est pas détourné pour être réparé, il devient unique et non fonctionnel. Les sangles suggèrent et simulent un possible usage en tant que sac mais l’objet est trop fragile par ses déchirures qui sont des séquelles de sa fonction première. Ainsi il ne peut contenir ou être considéré comme un contenant. L’absurde de la situation renvoie à nos habitudes de consommation rapides et sans modération. Ce sac n’est qu’une imitation, c’est un objet qui en simule un autre d’où l’ambiguité de son statut. Il n’a que l’apparence de l’objet dont il porte le nom.


BTS DESIGN DE MODE PROJET PROFESSIONNEL PHASE DE RECHERCHE Où cela prend-il place ? - Dans un quotidien le plus banal. Ma volonté est de révéler les choses, les objets, l’évident et l’insignifiant.


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