PORTFOLIO
Anne-Sophie Rollet
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« Il y a un plaisir particulier à regarder une ville, si banale que puisse être la vue. » L’image de la cité, Kevin Lynch.
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SOMMAIRE
PROJETS ARCHITECTURE 54
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DIPLÔME
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HABITER VENISE
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L’ILOT XXL : UN PARC D’EXPOSITION
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UNE ECOLE D’ARCHITECTURE A BOUGAINVILLE
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LE PETIT THEÂTRE
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Architecture 54
Bastide Saint Yves
PRO - EXE
Architecture 54
Villa Sentinelle
FAISA - ESQ - AVP - PC - ACT - DET
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Architecture 54
Maison de ville - Christophe Colomb
ESQ - AVP - PC - DCE
Architecture 54
Gymnase du LycĂŠe Costebelle
EXE - Suivi financier
9
Architecture 54
Spa ***** HĂ´tel du Castellet ACT - Suivi financier
Architecture 54
Réfectoire & Rooftop
ESQ - AVP - Fin de chantier (Réserves & Réception)
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Architecture 54
Bastide Saint Nicolas
ESQ - AVP - DP - PRO - DCE - ACT
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Les Cités “Léviathans”
DIPLÔME Master 2
L
a volonté du projet est de donner une nouvelle image aux quartiers nord marseillais. Non pas en démolissant les grands ensembles qui les habitent mais en s’appuyant sur leur trame, leur plan, leur identité. L’idée est de les connecter à la ville et ainsi créer un nouveau centre d’impulsion urbain autour de ces cités. A l’image du Léviathan, du monstre architectural, on a élu plusieurs sites d’intervention. Mon regard se porte sur la cité des Aygalades et sa composition divergente et singulière. Avant la construction de la cité, le site était une immense propriété paysagée du château des Aygalades. Son jardin était le « Parc Borely » des quartiers Nord de Marseille. Le ruisseau des Aygalades et sa cascade étaient un lieu de fête. Les Aygalades est un quartier sensible et très calme. La cité est composée de douze plots disposés en redents de part et d’autre de l’autoroute. Au centre des barrettes de deux niveaux et en haut deux barres. L’autoroute marque une rupture entre le haut et la bas de la cité. Pour connecter les deux rives de la cité, cinq bâtiments enjambent l’autoroute. Ils marquent une nouvelle porte d’entrée de la ville. Chaque bâtiment contient un programme phare à l’échelle du quartier et de la ville (une bibliothèque médiathèque / un marché couvert / un groupe scolaire / un complexe de cinéma / un lieux d’exposition). Un espace tampon entre l’autoroute et les logements, commerces et bureaux qui occupent le reste de ces cinq bâtiments. Ainsi, j’apporte au quartier des Aygalades les programmes qui leurs manquent au quotidien: bureaux, commerces, restaurants, bars, laverie... Tout en m’intéressant à la question du logement de demain, sa réversibilité, son évolution par rapport aux changements familiaux, à la mutation des espaces. Les quartiers nord pourraient alors devenir une nouvelle carte postale positive de Marseille.
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12345Plan Masse - 1/1000
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CITE DES AYGALADES RUISSEAU DES AYGALADES CASCADE CITE DES ARTS DE LA RUE LOGEMENTS D’ARTISTES
678910-
TISSU VILLAGEOIS JARDINS FAMILIAUX JEUX D’ENFANTS BOULODROMES SKATEPARK
11
11- TERRAIN DE FOOTBALL 12- BUREAUX ET LOGEMENTS 13- PARKING ET TOIT DE L’AUTOROUTE 14- COMPLEXE CINEMA 15- CRECHE
16- ESPACE D’EXPOSITON 17- MARCHE COUVERT 18- BIBLIOTHEQUE 19- COMMERCES EN RDC 20- PLACE EVENEMENTIEL
Plan Masse
Coupe Du Terrain
Les Transports
Les Parcs des Aygalades
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Plafond en Alcôve
Brise-Soleil Métallique Amovible
Fenêtre en Accordéon
Garde Corps fixe avec Brise-Soleil
Zoom Appartement Zoom Sur Les Logements
ETUDIANTE : A-S. ROLLET ENSEIGNANTS : J. MORALES - R. MARCIANO - J. SBRIGLIO
Détail Du Brise Soleil
LAB 43 Coupe Longitudinale
Façade
Coupe Transversale
Vue depuis le toit de l’autoroute
Zoom Appartement Zoom Sur Les Logements
NTE : A-S. ROLLET NANTS : J. MORALES - R. MARCIANO - J. SBRIGLIO
LAB 43
Façade
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Venise Ville Introvertie
HABITER VENISE
Projet réalisé avec Amélie Brulé et Marion SULTANA Master 1
C
e projet est un travail en équipe, prolongement d’un workshop de deux semaines à Venise. Le thème abordé est celui du logement contemporain : sa flexibilité et son évolution en fonction des familles dans cette cité déjà dense. La question : comment densifier les franges de la ville qui sont les arrières cours de Venise. Le site donnant sur la mer propose une façade maritime aveugle qui se tourne vers la ville. Le paysage est tranché, la limite côtière est floue sans imagibilité. L’idée est de donner une nouvelle façade maritime au projet en ouvrant les logements sur la mer. On crée alors deux barres de logements traversants donnant d’un côté sur la mer et de l’autre sur la ville. Un port est créé permettant aux nouveaux habitants de garer leur bateaux et autres gondoles. Les deux barres de logements sont pensés comme des palais vénitiens revisités. Au centre du plan les espaces de vie et sur les côtés les circulations et pièces d’eau. La façade tripartite est pensé de même avec en rez-de-chaussée, les bureaux, les caves et parking à bateaux, aux étages les appartements et leurs terrasses en attique. Le plan des barres de logements est flexible et bâti sur une trame. En effet, un T1 prend une demi-trame, une T2 une trame ainsi de suite jusqu’au T5 qui en occupe trois. Les types de logements s’emboitent ainsi T1 avec T3, T2 avec T5, T4 seul. La possibilité d’aménagement du plan des barres est alors illimité et modifiable en fonction du temps et de l’évolution des familles.
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Plan Masse
Facade Maritime
Circulation commune
Zones Humides
T1 mono-orienté
T2 mono-orienté
Espaces Extérieurs
T2 traversant
PALAIS VENITIEN
REVISITE Pièces avec arrivée d’eau
Espaces de vie
“Portego” (portique, salone)
Espaces de vie
Plan schématique d’organisation
Zones Sèches
+ Circulations
T4 traversant
T5 traversant
Trajet Vaporetto Pièces avec arrivée d’eau
Espaces de vie
+ Circulations
Plan schématique d’organisation
Attique dédiée à domecticité
Attique terrasse
Etages nobles d’habitation avec salone
Etages d’habitaion avec répartition selon plan
Magasins, bureaux avec portique ou porche
Caves, bureaux, studio avec porche, parking à bateaux
Façade Tripartite
T3 traversant
Façade Tripartite
Paysage tranché. Limite côtière floue, sans imagibilité Bâti disposant d’une vue Pignons aveugles
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T1 28m2
T3 75m2
Plan Appartements
Coupes
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L’ILOT XXL : UN PARC D’EXPOSITION Projet réalisé avec Marion SULTANA Master 1
Cet exercice est un travail en équipe sur Euromed 2 en particulier sur l’îlot XXL. Comment aménager cet
îlot, quel programme y mettre et comment réhabiliter la halle de marché ?
Pour gérer les flux, brasser les foules, on commencera par remplacer l’hôtel par un parking en silo, accroche signalétique sur la corniche. Le mail deviendrait alors l’axe principal de la trame qui redécoupera l’îlot. Une trame générée par le tracé existant dont les rues relieront le nord au sud, puis l’est à l’ouest, captant des vues vers la corniche. Dimensionnées pour accueillir les puces, elles seront aussi les dessertes du nouveau bâti, taillé en courbe afin de minimiser les vis à vis et mettre en valeur la halle par opposition formelle. L’ensemble formera autour du mail un grand parc d’exposition. La suite du travail consistait à zoomer sur la réhabilitation de la halle de marché. Dans ce projet, la halle est traversée par les nouveaux batiments d’exposition qui viennent la découper. Voulant garder l’univers et l’ambiance actuelle de la halle, les modifications prennent en compte l’existant. La halle garde sa fonction première de marché couvert. Une mezzanine vient se poser sur des poutres existantes. Cet espace est alors occupé par des stands de cuisine et des grandes tables. Ainsi les habitants, leur marché terminé, peuvent venir cuisiner leurs propres achats et regarder d’en haut l’animation du marché. Le rez-de-chaussée, où s’étend le marché, est organisé de manière plus rationnel autour des divers stands de fruits et légumes.
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Plan Masse
Coupes de principe
Coupe Longitudinale
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Coupes transversales de l’îlot XXL
Coupe transversale
Plan R+1
Avant
Gardecorps acier corten
Poutre IPN Fixations
Après
Contrefort Mortier de finition Béton Bac acier Panne Plaque anéchoïque
Détail mezzanine
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ECOLE D’ARCHITECTURE A BOUGAINVILLE Projet réalisé avec Marion SULTANA et Antony Longerey Licence
L
e projet s’inscrit dans un nouveau plan urbain. En complément du projet Leclerc, le boulevard Moncada est rendu piéton, et le boulevard Romieu est élargi. Ces deux boulevards ont une identité distincte, l’un facilite la circulation piétonne et favorise le commerce, offrant un pôle attractif au quartier des Crottes, l’autre est réservé aux véhicules pouvant circuler en double sens. Les écoles d’architecture et de paysage sont implantées entre ces deux axes. De la rue de Lyon, l’angle décalé des écoles par rapport à la deuxième partie du boulevard Moncada sert de repère à l’usager venant du tramway. Les deux écoles sont superposées. L’école de paysage est creusée sous le niveau des rues. Ateliers et salles de cours sont ouvertes sur le jardin d’expérimentation. La partie paysagiste sert de socle au cube de l’école d’architecture. Les différentes entités qui la compose s’enchainent autour d’un patio central. Le début du parcours se fait par le boulevard Moncada. Du hall, il est possible d’emprunter la rampe d’accès à l’école de paysagisme et à la cafétéria, se déployant au coeur du patio central. Après avoir longé l’espace d’exposition, on arrive face au jardin d’expérimentation, espace végétal offrant une ouverture visuelle sur les abords du parc. De plus, le hall permet l’accès à l’autre rampe, desservant l’école d’architecture. Elle est variable selon les niveaux. Les différents points de vue qu’elle offre au cours de son ascension permet l’ouverture visuelle sur les extérieurs lorsqu’elle longe la façade, mais aussi d’autres points de vue sur les intérieurs quand elle longe le patio. Ainsi, la variabilité éveille la découverte du parcours et met les intérieurs au même statut que les extérieurs. La rampe aboutit sur le toit, où l’usager peut voir les repères visuels de la ville, l’horizon de la mer et le fond du patio. «Une rampe pour une école». L’intention est de créer une école où tout le monde se rencontre. Il n’y a pas plusieurs ateliers mais un unique où chacun a sa place. Ainsi, il est facile d’en faire le tour pour regarder le travail d’autrui. Le patio permet lui aussi un regard sur les autres, à l’échelle de toute l’infrastructure. L’école crée un nouvel axe jusqu’au parc. En continuité avec le jardin d’expérimentation, un skate parc vient rattraper la topographie avec les rives des Aygalades. Fait de rampes, il permet la liaison visuelle entre la rivière et l’école. Ce nouvel axe est dévié par le patio, qui vient l’orienter vers le ciel.
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RUE
DE S IMIAN E
BOULEVARD MONCADA
BOULEVARD ROMIEU
Plan Masse
Plan RDC
Plan R-1
Coupe vue sur le parc
Coupe vue sur la rue simiane
Façade Ouest
Façade Est
OUEST
SUD
Développé des façades extérieures
EST
NORD
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Plan R+2
Coupe Longitudinale vers Romieu
Coupe Longitudinale vers Moncada
Plan R+2’
Plan R+3
Plan R+3’
Plan R+4
Plan R+4’
Plan R+5
NORD FACADE RIDEAUX VERRE
OUEST BRISES SOLEIL VERTICAUX
EST STORES INTERIEURS
SUD BRISES SOLEIL HORIZONTAUX
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LE PETIT THEÂTRE Master 2
L
e thème du semestre étant « Transgresser », j’ai du choisir un monument patrimonial de la ville de Marseille et le transgresser. Le bâtiment que j’ai choisit se situe au 15 rue Montgrand. C’est le plus petit immeuble de Marseille. Il est très rare de trouver encore ce genre d’immeuble en centre ville, un « un fenêtre marseillais ». L’hypothèse d’une transgression semble inaliénable rien qu’en touchant à cet édifice. Pour contraster avec le bâtiment, j’ai décidé d’y mettre un théâtre. Le bâtiment est évidé, on ne peut qu’ être surpris de trouver dans un tel volume un lieu de spectacle, vertical. Les règles classiques du théâtre sont transgressées, dans son architecture comme dans la scénographie qu’elle engendre: Les spectateurs entrent par les coulisses, puis la scène et enfin accèdent à leurs sièges. D’un côté du bâtiment, les rangées verticales de “gradins”, de l’autre côté les scènes en échafaudages. L’échafaudage mis en place permet de soutenir les murs quand les planchers sont enlevés. De plus, les scènes sont ainsi connectées entre elles. Les acteurs peuvent passer de l’une à l’autre en grimpant. Le dernier niveau est réservé pour entreposer les décors, tous les mécanismes, les lumières dont un tel lieu à besoin. Dans le théâtre contemporain, les pièces se font en fonction des lieux. Théâtre de sensation, la mise en scène est pensée en fonction du lieu. Imaginer une pièce in situ dont la mise en scène s’adapterait à l’architecture particulière du Petit Montgrand. Pour des questions d’acoustique et de luminosité. Les fenêtres sont condamnées par des parois anéchoïques, texture visible depuis la rue. De plus, l’immeuble est entièrement peint en vert, couleur interdite au théâtre. Etrangeté qui interpelle, détonne, qui serait un signe pour les passant que quelque chose se passe derrière.
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Plan Masse
Façade
Avant
Coupes
Après
Références
Plans
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