Anne Alessandri
Architecte DE
Errance Architecturale
Sélection de travaux
2024
À propos
Cet objet est le recueil de plusieurs années d’étude et d’expériences professionnelles dans le monde de l’architecture.
Que ce soit l’École Nationale Supérieure de Versailles ou celle de l’île de La Réunion, dans l’Océan Indien, l’apprentissage fut riche et pluridisciplinaire.
La spécialité du master : Architecture, ville et territoire en milieu tropical, ne m’a pas seulement appris à concevoir et penser l’architecture et l’urbanisme en milieu tropical, mais dans tous les milieux. En effet s’intéresser à un milieu permet d’apprendre une logique, celle de la contextualisation du projet. Penser au contexte environnemental : énergie, intempéries, faune et flore, risques ; au contexte social : population concernée à l’échelle du large et du proche territoire ; au contexte historique, donne à l’architecture, à l’urbanisme et au paysage la possibilité d’évoluer avec son temps.
La dimension insulaire, connue en Corse et à La Réunion, pousse à penser à des pratiques frugales pour limiter l’impact écologique, de l’importation des matériaux à l’implantation.
La recherche fait partie de ce cursus, elle s’insère au fil des ans entre projets d’école et expériences professionnelles. Sa forme est diverse et variée : recherche scientifique, recherche curatoriale et expositions, cartes de recherche... Derrière tous ces médiums, se cache la même volonté : explorer des problématiques données ou choisies afin d’acquérir de nouvelles connaissances pour faire évoluer les différents domaines.
Ce portfolio tente de présenter une diversité d’outils, de connaissances et d’appétences, tournée vers l’architecture, l’urbanisme et le paysage.
Ce tout, fait d’éléments sélectionnés, converge vers une conception et création respectueuse, frugale et le plus juste possible.
Curriculum
Échos du passage
Paysage - Espaces et bâtiments publicsRéhabilitation
Endemik
Bâtiment public - Logement - Réhabilitation thermique - Etc.
Expérience professionnelle 2023
Projet de fin d’étude 2024 14-15
Projet d’école 2019
04. 03. 05.
L’école nénuphar
Bâtiment public réversible
Workshop 2022
Arctic Railway
Recherche par la cartographie
Projet d’école 2020
POPSU
Enquêtes de terrainConcertation - Article scientifique - Exposition
Projet de recherche 2022
20-21
10. 09. 11.
Tiny house
Logement individuel
Projet d’école 2021
La vitrine
Espace public et culturel
Projet d’école 2018
Maquette
Conception et réalisation
2017-2024
Curriculum Vitae
Anne Alessandri
Née le 29 mai 1997
www.linkedin.com/in/anne-alessandri-695236207
annealessandri29@gmail.com
+33 (0)6 71 83 03 07
Formations
Diplôme d’État d’Architecte (DEA) - Architecture, ville et territoire en milieu tropical, grade de master École nationale supérieure d’architecture de La Réunion 2021/2024
Diplôme d’Études En Architecture (DEEA), grade de licence
École nationale supérieure d’architecture de Versailles 2017/2020
Stage d’orientation dans les métiers d’arts et d’architecture
IMAD, Caen 2016/2017
Baccalauréat scientifique avec mention Lycée Saint-Paul, Ajaccio 2015
Expériences associatives
Responsable de la Coopérative étudiante
Magasin de matériel d’architecture et de fabrication de Écolemaquettenationale supérieure d’architecture de Versailles 2018-2019
Présidente du Bureau Des Elèves École nationale supérieure d’architecture de Versailles 2019-2020
Langues
Français - langue maternelle
Anglais - niveau B2
TOEIC : 855/990
Espagnol - niveau B1
Italien - niveau A2
Compétences
Dessin assisté par ordinateur
CAO/DAO : Autocad, Rhinocéros
3D, Sketchup, Archicad
Dessins graphiques : InDesign, Illustrator, Photoshop
Expériences professionnelles
Architecte assistante
Endemik (agence d’architecture)
Saint-Denis, Ile de La Réunion
Juin à décembre 2023
Relevés d’état des lieux / Cahier des charges, plans et schémas d’ouvrages / Travail sur les différentes phases d’un projet (ESQ, APS, APD, PRO, EXE, DCE) / Plans d’exécution / Réalisation de 3D et d’images 3D / Rédaction de PC et PC modificatif
Stagiaire chercheuse/scénographe
CIVA (Centre d’Information, de Documentation, et d’Exposition de la Ville, de l’Architecture, du Paysage et de l’Urbanisme de la Région de Bruxelles-Capitale), Bruxelles
Juillet, août 2022
Recherches sur les expositions à venir / Réalisation d’écrits (en anglais) et mise en page d’un livret d’exposition / Mise en commun d’œuvres / Recherche dans les archives (classement et reprographie)
Stagiaire chercheuse
Laboratoire de recherche EspaceDev, Etang-Salé
Janvier à juin 2022
Recherche académique dans le cadre du POPSU Territoire sur la petite ville ultramarine d’Etang-Salé, recherche sur le développement durable / Rédaction d’un diagnostic habitants / Réalisations d’entretiens sur la population de la ville / Organisation, conception et mise en scène d’une exposition publique / Rédaction d’un article scientique
Vendeuse
Benoa, Ajaccio
Juin, juillet, août 2017 / Juillet, août 2018
Magasin de prêt-à-porter féminin de la marque
Benoa créée par deux insulaires
Conseil, vente, réception des commandes, inventaire des stocks, merchandising, réalisation des comptes
Stagiaire architecte
Nuevos Desarrollos Urbanísticos, Madrid
Juillet 2019
Agence dédiée au développement de projets liés à l’architecture et à l’urbanisme, notamment dans le domaine commercial / Dessins de documents graphiques pour des projets de magasins à Madrid (plan masse, plans d’étages, coupes, élévations, plans d’exécution) / Rédaction de permis de construire / Visite de chantiers
Stagiaire maître d’œuvre
ETBS Ingénierie, Ajaccio
Avril 2018
Observation du fonctionnement d’un bureau d’étude généraliste en Maitrise d’oeuvre, OPC, assistance à Maîtrise d’ouvrage, suivi de travaux et spécialisé dans les diagnostics “sécurité incendie”, “amiante”, “accessibilité”, “photovoltaïque”, “Monuments Historiques” et “structure” / Suivi de chantiers / Réalisation de plans de diagnostic / Relevé de côtes sur Monuments Historiques
Stagiaire géomètre
GEOTOPO (Géomètres - experts)
Ajaccio - Avril 2017
Hôtesse d’accueil
Hôtel Club Marina Viva, Porticcio
Avril à septembre 2016
Accueil des vacanciers aux différents services (petit-déjeuner, déjeuner, dîner), facturation et placement en salle, mise en place des tables
Échos du passage
À travers La Grande Chaloupe,
entre histoire et vagues de transformation
La Grande-Chaloupe est un lieu de passage et cela depuis des siècles. Aujourd’hui on passe à côté sans s’y arrêter. Délaissés ses habitants sont isolés du passage.
Comme figés dans le temps, les bâtiments anciennement points d’entrée ne sont plus que des façades trop peu souvent admirées.
Antoine Perrau
repère visuel
atractivité et diversité
pôles connectés
connexions simplifiées
sols désimperméabilisés
flux naturel de l’eau
« Comment «bien vivre» avec l’infrastructure routière ? »
L’analyse de La Grande Chaloupe, à retrouver dans le Livret d’analyse, amène à un projet paysager. Les axes sont simplifiés et les propriétés du site sont mises en valeur : création d’un port, piétonnisations, espaces naturels protégés, visite botanique, etc. Un fil jaune permet aux piétons d’arpenter le village en toute sécurité, crée des opportunités et des points de vue dans les moments de pause. Le village est rendu plus visible et accessible.
« Comment actualiser le patrimoine pour répondre aux besoins des habitants ? »
À l’échelle de l’espace public, un lieu de rassemblement est important dans un village. La place du village permet de rassembler les habitants et les visiteurs, de créer des événements. Le site du Lazaret 1 est choisi. La place s’ouvre sur le village, les bâtiments de l’ancien lazaret, en partie réhabilités, sont mis à nu pour ne conserver que leurs murs. Un nouveau programme est ensuite implanté. Le rez-de-chaussée vient répondre aux besoins des habitants, une supérette, une maison de quartier, une école s’ouvrent. Au niveau de la place, un lieu de restauration fait le lien entre habitants et visiteurs. Un jardin à ciel ouvert remplit la ruine stabilisée.
Le R+1 accueille un musée à deux thématiques : l’engagisme et l’évolution du transport. Une tour d’observation, qui clôture l’exposition sur l’évolution du transport, s’élève au-dessus de La Nouvelle Route du Littoral.
Coupe
végétaliser
rendre visible
programme visé
différents degrés d’intimité
désimperméabiliser
ventiller naturellement
RDC : Espaces publics et vie de village (supérette, jardin, restaurant, place, maison de quartier, école)
R+1 : Musée sur l’engagisme et l’évolution du transport
contraster les époques
recréer une unité
Extraits de façade de gauche à droite : musée, maison de quartier, cuisine, supérette x2, entrée, restaurant, tour d’observation.
Coupe
Jardin à ciel ouvert
Depuis la passerelle
Solstice d’été
Equinoxe
Solstice d’hiver
Plusieurs stratégies bioclimatiques et esthétiques sont adoptées dans la conception des différents bâtiments. Un parti-pris important est de ne pas camoufler les façades existantes pour continuer de faire parler le passé. Une structure en portique en bois prend donc encrage à l’intérieur des murs. Les toitures se prolongent et les façades se parent de brise-soleil adaptés à l’orientation.
Chaque élévation est différente suivant que l’existant ait une façade plus haute, que l’étage se transforme en passerelle, que l’orientation permette ou non d’ouvrir les volets de bois. Les façades est-ouest optent pour des brise-soleil verticaux avec de grandes portes pour le rezde-chaussée du restaurant.
Dans le musée, un rythme se crée par l’alternance intérieur/extérieur qui permet de reconnecter le lazaret à son histoire. La couverture en tôle s’ouvre ponctuellement pour offrir des vues. La visite se termine et permet d’observer le site dans sa globalité.
La Grande Chaloupe est un lieu de vestige d’une histoire clivante mais aussi marqué par la richesse et la beauté de son environnement. Forts d’un passé, le village et ses habitants connaissent des besoins actuels auxquels le projet tente de répondre. Le lieu, après avoir été oublié comme dans la projection des axes routiers, nécessite un ménagement et une attention particulière pour permettre de nouveau à tous d’y passer et de faire partie de son histoire.
ENDEMIK
Agence d’architecture spécialisée dans le bioclimatisme et la réhabilitation
Voici une sélection de projets réalisés pour l’agence d’architecture Endemik.
À chaque échelle et phase de projet, la même attention est portée au contexte du projet. Le contexte environnemental, social et historique. L’architecture tend à respecter son environnement en se basant sur une conception bioclimatique et attentive aux besoins des usagers. La conception est toujours précédée de concertations. L’utilisation de matériaux locaux prime, de la pierre de lave pour la maison de m. Lebon ou du bois de cryptoméria pour la rondavelle. L’utilisation de la couleur dans les projets est favorisée.
Signalétique - Médiathèque Paulette Pégou
Permis de construire - Maison de m. Lebon
Collaboratrice : Camille Renard
Philippe Madec
École
La ville de Saint-Paul, sur l’île de La Réunion, du fait de sa situation géographique, entre océan et étang, connaît un fort risque d’inondation, risque accru lors des périodes de fortes pluies.
Comment concevoir un bâtiment public, ici une école, qui puisse se transformer en refuge ?
La trame du bâtiment se remplit de moitié sur chaque niveau. Lors des inondations, les planchers installés sur des flotteurs montent avec le niveau de l’eau et se glissent dans la trame structurelle pour former des trames entières et donc des paliers sûrs. Les façades en bardage bois peuvent s’ouvrir et devenir sols afin de créer plus de surface habitable. Pour que le bâtiment soit autonome, la toiture est pourvue de panneaux photovoltaïques et les eaux de pluies sont récupérées au centre du bâtiment et utilisées dans les pièces humides.
Arctic Railway
De la colonisation à la disparition d’un peuple
Collaboratrice
: Julie Rannou
Le projet Arctic Railway s’inscrit dans la course à la mondialisation de l’Arctique et s’impose comme un énième traumatisme que subirait le dernier peuple autochtone d’Europe. Ce projet tire profit des nouvelles routes maritimes de l’Arctique, rendues praticables par la fonte de la banquise ces dix dernières années. Plus il y aura de place pour naviguer par l’Arctique, plus le trafic maritime s’intensifiera et des boucles de rétroaction inéluctables se déclencheront. La plus inquiétante est celle de la fonte du permafrost, ce sol de terre et de glace qui constitue l’essentiel du territoire subarctique. En se liquéfiant, la glace dégage d’immenses quantités de CO2 et de méthane qui réchauffent davantage l’atmosphère et accélèrent la fonte de ce permafrost.
Chronologie Transhumance Zooms historiques
Chronologie Zooms historiques Transhumance
C’est sur ce territoire subarctique que doit s’implanter ce chemin de fer, en Laponie, au nord des pays scandinaves. Il sera donc construit sur un sol plus qu’instable, fait de glace vouée à fondre, de marécages et de forêt boréale. Il viendra perturber cet écosystème sensible avec lequel vit le peuple Sami. Cette carte tente de traduire l’histoire de ce peuple anciennement nomade, ayant subi une colonisation qui continue de s’immiscer dans sa culture. Autrefois, ce blanchiment culturel se faisait par la force, par des guerres, par l’évangélisation mais il persiste encore aujourd’hui par le biais des lois et de la mondialisation qui contraignent ce peuple à s’adapter, en se sédentarisant et en abandonnant ses traditions. Ce chemin de fer nord/sud viendra scinder le territoire Sami en deux, empêchant la transhumance des rennes d’est en ouest, privant ce peuple de sa dernière tradition ancestrale, l’élevage. Le corps de la carte raconte cette chronologie de bas en haut, la frise zoome sur des événements historiques.
POPSU Territoire
Étang-Salé 05.
Le projet de recherche-action POPSU Territoires s’intitule « L’Étang Salé, sur l’Île de La Réunion : les atouts d’une petite ville ultramarine tropicale face aux défis de la durabilité ».
Sur plus d’une année, une équipe pluridisciplinaire autour de l’architecture, l’urbanisme et la recherche a réalisé des enquêtes de terrain. De nombreux entretiens ont été réalisés avec les habitants et les élus de l’Étang-Salé. L’objectif est d’accompagner ces acteurs dans une démarche de réflexion collective sur la notion de qualité de vie durable et partagée.
De cette année d’enquête, découle un diagnostic chercheur avec pour problématiques :
- Comment la ville durable est-elle mise en œuvre dans une petite ville ultramarine tropicale ?
- Comment cette notion peut déboucher sur la construction d’une qualité de vie durable et partagée pour tous ?
Des ateliers de concertation avec les habitants sont organisés autour de ces premiers résultats, l’objectif est de créer une exposition publique qui revient sur l’histoire de la ville en termes d’espace naturel, d’urbanisation, de patrimoine, d’activités commerciales, puis ouvrir sur des pistes d’action concrètes à mettre en place par et pour la ville.
Bar’Rak
Équipe de 12 - Chef d’équipe
Constructions à l’échelle 1:1 en bambou
À chaque début d’année scolaire, un Workshop transversal est organisé autour de la construction en bambou à La Raffinerie, un tiers-lieu écoculturel.
Une thématique est donnée : construire un bar pour le festival culturel Réunion Métis, puis imaginer un abri à installer chez des particuliers ou dans des espaces publics.
Les Workshops s’organisent en deux temps : un temps de réflexion et de conception suivi d’un temps de construction en équipe, l’équipe se compose de 12 étudiants et croise toutes les années d’école de la première année de licence à la deuxième année de master.
L’objectif est d’imaginer des constructions solides et pérennes avec le moins de matière première possible, la quantité de bambou, bio-ressource locale sur l’île de La Réunion, est restreinte.
Après avoir réalisé les dessins techniques, le temps du chantier permet d’appréhender les caractéristiques constructives du bambou et tous les systèmes d’assemblage possibles.
CI.II.III.IV.A
SICK BOOK
L’exposition Sick Architecture a pris place au C I.II.III.IV.A de Bruxelles du 6 mai au 8 août 2022. Le livret est créé, en anglais, afin de rendre compte de l’exposition à l’international.
L’exposition part du postulat qu’il existe des rapports étroits entre architecture et maladie.
“La santé serait le but premier de l’architecte, comme Vitruve le soulignaitdéjàaupremiersiècle avant Jésus-Christ. Pourtant, l’architecture est souvent aussi perçue comme cause de maladie – depuis l’usage de matériaux toxiques dans la construction jusqu’au syndrome du bâtiment malsain. L’architecture ellemême est tombée malade. À chaque époque et à chaque affliction correspond une architecture spécifique. L’époque des maladies bactériennes, de la tuberculose en particulier, a donné naissance à l’architecture moderne dans les premières décennies du XXe siècle, à des bâtiments blancs détachés du « sol humide où couve la maladie », comme le disait Le Corbusier. Durant l’après-guerre, l’attention s’est déplacée vers les problèmes psychologiques. L’architecte a souvent été vu comme une sorte de psy, et la maison pas seulement comme un dispositif médical de prévention de la maladie, mais aussi comme un espace procurant un confort psychologique ou, comme le disait Richard Neutra, de « santé nerveuse ». Le XXIe siècle est l’âge des troubles neurologiques, avec la dépression, le trouble déficitaire de l’attention, les troubles bipolaires, le syndrome du burn-out, les allergies et l’hypersensibilité environnementale comme facteurs définissant l’expérience contemporaine de l’architecture et de l’environnement bâti.” - civa.brussels
8 maisons
Habiter après la prospérité
Aujourd’hui à Stains, 68,6 % des habitants sont locataires (47,1 % en HLM) pour 30,4 % de propriétaires.
Ainsi, comment, dans un temps de densification massive, donner, à tous, accès à la propriété ?
Construire un habitat brut, une « maison nue » : délestée d’une préoccupation esthétique, permettant la construction de beaux espaces à un bas coût.
L’habitant emménage dans un espace brut, rendant possible l’ajout et la modification de couleurs, de revêtement, d’aménagement alimentant le projet. Les maisons, comme une toile vierge, permettent de se projeter et laissent place à l’évolutivité.
Comme le montre les Habitations à Loyer Modéré, moindre coût renvoie à la généralisation, la préfabrication et l’alignement disciplinaires des logements. À l’échelle de la ville, cette rationalisation favorise la création de quartiers distincts.
Pourquoi des critères financiers, nous obligeraient-ils à se positionner dans une et unique case ?
Même si aujourd’hui plus qu’hier, le logement est éphémère et transitoire, il ne doit pas pour autant être détesté ou uniquement fonctionnel, il doit être appropriable et améliorable progressivement.
Ainsi, la parcelle, tend à accueillir toute personne souhaitant l’habiter. Une diversité de typologie, des espaces de vie collective et une occupation libre apportent une mixité à l’unité qui devient elle-même quartier.
Monomur brique de 37,5
275 x 375 x 212 mm
Résistance thermique (R) : 3,25 m².K/W 57 €/m²
Fenêtre coulissante en bois double vantaux
Plancher (80100 €/m²)
Planelle de 5 - 80 x 50 x 17 mm
Isolation en nez de dalle
Chainage horizontal
Poutrelle
Hourdis
Dalle de compression
Fondations
Planelle de 5 - 80 x 50 x 17 mm
Chainage horizontal
Double poutrelles
Hourdis
Dalle de compression
Vide sanitaire
Semelle : béton armé
Tiny house
Sur l’île de La Réunion, il existe une forte tension immobilière. Le logement pavillonnaire représente une majorité de la location et de l’achat.
Face à l’augmentation de l’immigration, comment continuer de loger de manière décente tout en évitant l’étalement urbain ?
Des propriétaires de maisons individuelles ont accepté de construire un logement supplémentaire sur leur parcelle.
Comment densifier des parcelles déjà construites tout en conservant le sentiment de logement individuel ?
L’implantation de la tiny house sur la parcelle lui permet de profiter des alizés du Sud-est et donc d’une ventilation naturelle efficace, d’éviter les vis-à-vis et de posséder son entrée privative.
Construite en ossature bois sur deux niveaux, elle permet d’accueillir une personne seule ou un couple. Un morceau de la parcelle est alloué à la tiny house et offre un potager aux nouveaux habitants.
Projet court en anglais 2 semaines
Coupe
La vitrine
Collaboratrice : Sarah Benhamdine
La ville d’Ivry-sur-Seine est confrontée à des problématiques de délinquance, d’éducation, de communautarisme. Mais elle connaît également un regain humaniste et social : budget participatif, associations humanitaires, jumelages, maison de quartier dynamique.
Ainsi, au-delà de ses points négatifs, Ivry-sur-Seine a su donner une place importante à la culture. Théâtre, médiathèque, centre d’art, conservatoire, scène musicale, boxes de répétition se positionnent dans la ville.
Alors quelle place le palais populaire, dans sa dimension culturelle, peutil prendre dans la ville ?
Ouvert à la ville par sa façade totalement vitrée, il vient comme un pansement combler les manques et lacunes de ces sites préexistants.
Cette vitrine est un grand espace modulable qui permet de donner de la visibilité aux associations et infrastructures déjà présentes sur le site.
À cette grande halle, viennent s’ajouter des pavillons. Ils se placent près des éléments culturels de la ville que nous avons repérés.
Le treillis rouge de leurs toits permet de rappeler celui de la vitrine, ainsi, ils font le lien entre l’existant et le palais populaire.
La structure comme repère 1 : Verrière + montants métalliques ; 2 : Bac acier + couverture zinc ; 3 : Treillis métallique + contreventements ; 4 : Noyau en béton armé + poteaux porteurs ; 5 : Meneaux en verre, ep.150mm + façade en verre, ep.100mm
Valentine Guichardaz et Marc Dujon
L’épicerie
Le café
La boîte à dons
