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portfolio
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« A l’évidence, tout objet à trois dimensions peut prendre n’importe quelle forme, régulière ou irrégulière, et peut avoir toutes sortes de relations avec le mur, le sol, le plafond, les pièces ou l’extérieur, ou ne pas en avoir. » Donald Judd
fondation panza
Extrait axonoMétrie
Le site choisi est déterminé par la ruine d’une ancienne manufacture de soie. La force de site réside dans la cohabitation entre la figure prégnante de la ruine et la figure organique de la rivière. L’enjeu de cette fondation est de pouvoir rendre plus visible la Collection Panza. Rendre visible ce patrimoine paysager et industriel permet de retrouver une relation et des nouveaux usages par la création d’une fondation d’art. Le projet comporte trois interventions. Une liée à la rivière de l’Olona, une concernant les ruines d’une ancienne manufacture de soie et la création d’une fondation d’art.
fondation panza
2014
/ ENSACF, Semestre 10 Enseignants : O.Malclès et S.Teyssou Projet de fin d’études Fondation d’art contemporain
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fondation panza tio ava
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murs extérieurs structure visible faîtage canal en béton armé
surface de toiture restante EXISTANT / Ruines d’une manufacture de soie à proximité de l’Olona plateforme en béton
démolition démurer sable stabilisé sol à dépolluer démolition d’usines inactives
INTERVENTIONS / Mise en valeur et accessibilité de la ruine
limites
perception depuis l’intérieur
PLEIN
intéraction VIDE
parcours public parcours jardin de la fondation mélange terre/pierre parvis de la fondation stabilisé renforcé
PROJET / Gradation des espaces entre art et nature
Dans ce site, l’intention principale est de créer une synergie entre l’espace intérieur et extérieur, entre le respect du passé et la marque du présent. Le bâtiment crée un environnement clair capable d’être au service des oeuvres exposées sans pour autant occulter la richesse du site. Il y a un contraste entre la ruine ancrée dans le site et la fondation plus légère. La fondation met en tension deux matérialités, deux statuts entre opacité et transparence. L’enveloppe du projet est constituée d’une double peau en verre afin de garder un contact visuel avec les ruines.
fondation panza
site/fondation réinterprétation du mur
+10.00
+4.50 +3.60
+0.00
+0.30
+0.00
+0.9
+0.75
coupe transversale sUr la galerie d’EXPOSITION
+1.00
coupe transversale sUr l’ENTRée
+10.00
+5.80
fondation panza
+4.50
+3.60
-0.05
-1.50
coupe longitudinale
+0.00
-3.10
+2.45 +1.00
95
+10.00
+0.95
+0.75
+0.00
+0.00
+10.00
fondation panza
+3.78
+
Du paysage, regards prospectifs in situ
Annelise Ara
mĂŠmoire master
Ce mémoire propose d’affiner et de préciser l’approche et le regard sur le paysage par un questionnement sur l’apport du paysage dans la conception architecturale. Les notions de paysage et d’architecture sont complémentaires. L’architecture aménage et pense l’espace où vit l’homme. Pratiquer le paysage c’est pratiquer l’espace. Vouloir parler du paysage c’est vouloir se situer. C’est la connaissance du monde extérieur qui permet la connaissance de l’espace intérieur. J’ai essayé de présenter le paysage en dépassant sa perception la plus commune. En effet, de nos jours cette notion est en mutation. J’ai considéré la notion de paysage comme «condition déterminante de notre être-au-monde» (territoire façonné et habité par l’homme). J’ai présenté différentes visions et appréciations du paysage et j’ai trouvé intéressant de les confronter. Le paysage est stimulant car il est changeant, dynamique et transdisciplinaire. La société s’intéresse de plus en plus aux questions de nature et d’environnement mais cela ne doit pas être seulement quelque chose d’artificiel, de politique cela doit rentrer en résonnance avec les caractéristiques du territoire et permettre de mieux appréhender la transformation des espaces de demain. L’intention de ce travail de recherche est d’évaluer la valeur de l’expérience in situ pour un regard prospectif sur le paysage. Il s’agit de dépasser les représentations mentales du paysage pour s’attacher à sa définition dans le cadre de l’expérience sensible. Le but de l’expérimentation in situ est d’étudier et d’approfondir l’expérience d’un site comme nouvelle ressource d’invention, de création et de conception architecturale. Le paysage devient processus actif puisqu’il est porteur de l’imaginaire, des traces du passé, de la consistance du monde et suscite donc des réflexions sur les problématiques futures. Il devient langage et matériau de projet. Les paramètres sensibles issus des expériences in situ, liés au vécu ainsi qu’à l’histoire même du site ont à mes yeux une influence positive dans la conception architecturale de l’échelle du territoire jusqu’au détail d’architecture. Ce mémoire questionne la liberté dans le travail de conception architecturale. Les nombreux acteurs participant au projet compliquent cette pratique. Dans cette profusion d’interrogations soulevées les unes par les autres, c’est précisément la démarche de projet qui organise le questionnement sans inventaire préétabli, c’est le monde bien réel qui permet de hiérarchiser, de résoudre ce qui paraissait insoluble. L’obligation d’ouverture d’esprit donnée par la pratique du paysage est un espace de liberté qui permet à l’architecte d’ouvrir un chemin. Parler du paysage est une manière actuelle d’organiser notre pensée, de prendre en main le devenir des territoires et de guider l’avenir des villes qui se tournent actuellement vers la périphérie et les nouveaux territoires suburbains. Concevoir l’architecture par la pratique du paysage permet de dégager de nouveaux savoirs, enjeux et concepts. Il est nécessaire de créer ou de retrouver des références pour permettre de constituer des espaces qui parlent à ceux qui les fréquentent.
2014 / ENSACF, Semestre 10
Enseignants : S. Bonzani, M-A. Durand et D. Robin Résumé du Mémoire
mémoire master
espace bâti espace imperméabilisé boucle routière
constats : dominance routière et étalements
modes doux (piétons/vélos) transport en commun arrêt transport en commun
diversification des flux
redivision parcellaire prolongement du végétal continuité avec le milieu
prolongement du végétal
plan masse
existant activités équipements publics logements
affectation du bâti
coulisses paysagères
CHOIX DU SITE. La ville de Gerzat est une interface entre les zones urbaines et les zones rurales où les activités urbaines et rurales sont juxtaposées. DEVENIR DES ZONES D’ACTIVITES? L’implantation des lieux de production et l’évolution des modes de vie ont façonné avec le temps l’identité du territoire. Hier intégrés au contexte urbain, en lien direct avec les lieux de vie et de travail, ils ont été repoussés aux confins des villes. La monofonctionnalité des zones d’activités ont exclus ces espaces et les ont stigmatisés. AU DELA DE LA ZONE. Le qualificatif de zone réduit ces réserves foncières à des sites réservés uniquement pour l’implantation
2013
/ ENSACF, Semestre 10 Enseignants : B. Bouchet et L. Lafont Programme : Usine produits de luxe Site choisi : Gerzat (63)
coulisses paysagères
+334.26 +333.29
+328.23
+326.86
+326.58
+326.76
+326.79
+326.86
+327
+328.15
+327
façade est
façade ouest
coupe transversale
coulisses paysagères
+338.39
+336.37
+335.05 +334.12
+330.23
+328.52
+328.47
+329.94
+328.64
+327.99
+334.1
+331.9
+330.65 +329.6
+328.23
+327
d’entreprises dans un périmètre donné. Le projet diversifie les morphologies existantes et traite cet espace comme un fragment de ville à part entière. C’est une réflexion contextualisée qui tire parti et profit des situations du paysage. Il est question ici d’entrelacer deux grandes séquences : une liée au paysage et une autre liée au bâti. Par la définition d’espace public ce lieu peut retrouver une échelle humaine, il s’agit de définir une nouvelle épaisseur contenant de nouveaux usages.
coulisses paysagères
gare de clermont-FD
PLAN DE SYNTHèse
aéroport
étude territoriale
CLERMONT-FD/BILLOM
pont-DU-CHATEAU
CHIGNAT
Cette étude territoriale vise à analyser des caractéristiques similaires sur deux territoires différents : la métropole de Clermont-Ferrand et celle de Genève (Suisse). Ce travail questionne les relations qu’entretiennent site et usages à partir de l’exploration des territoires en identifiant des vecteurs de mobilités, des lieux d’intensités, des atouts paysagers, des formes urbaines récurrentes ... La fabrique du projet urbain et architectural permet de passer concètement du global au local avec l’élaboration des programmes des édifices et des espaces publics. Le projet montre des territoires à intensité variable révélés par des identités paysagères fortes.
2013
/ ENSACF, Semestre 7 Enseignants : O.Malclès et J-D.Prieur Stratégie territoriale Métropole de Clermont-Fd et Genève
étude térritoriale
gex
cessy
segny
maconnex
ornex prévessin moens
Fer
aéropo
PLAN DE SYNTHèse
étude térritoriale
GENEVE/GEX
rney-Voltaire
ort
étude térritoriale gare genève
HABITAT SAVOIR-FAIRE
PATRIMOINE ENTITÉ PUBLIQUE
suivons le mur
AGRICULTURE STRUCTURE PAYSAGèRE
Ce travail fait suite à un workshop dans le parc naturel du Pilat. Il s’agissait de travailler sur la topographie de la vallée de la Déome, sur l’action de l’homme dans la pente et sur son intervention sur le paysage. La découverte du territoire a permis de faire ressortir quatre grands thèmes liés à la pente : l’habitat, le patrimoine, les flux et l’agriculture. L’intérêt de ce travail a permis aux élus lors de différentes rencontres, et aux habitants lors d’expositions itinérantes d’avoir un nouveau regard sur leur territoire afin de préserver patrimoine paysager.
suivons le mur
2011
/ ENSACF, Semestre 6 Enseignants : M.Barruel et A.Pernet Workshop dans le Pilat L’action de l’homme dans la pente
FAÇADE EN BOIS
COUPE TRANSVERSALE
entre ville et nature
EXTRAIT DU PLAN RDC
Le quartier des Vergnes se présente comme une vaste enclave mal irriguée. Le site se trouve dans un environnement caractérisé par une diversité de typologies d’habitat et d’espaces verts. Le projet tend à densifier le quartier des Vergnes à travers l’habitat et à amener de nouvelles activités et services. Le projet est caractérisé par la requalification des espaces publics et l’accueil d’équipements publics. Il est constitué de nouveaux logements de types intermédiaires et collectifs, de commerces de proximité. La trame de l’implantation s’appuie sur celle des tours existantes, alternant du plein et du vide afin de conforter l’identité urbaine et paysagère de la nature en ville.
entre ville et nature
2011 / ENSACF, Semestre 6
Enseignant : C. Ameil Programme : Logements, commerces Site : Les Vergnes, Clermont-Ferrand
plan masse
vue générale
entre deux
EXTRAIT DU PLAN RDC
COUPE TRANSVERSALE
Le site de projet, localisé entre le boulevard Chanzy et la rue Etienne Marcel à Montreuil, est situé à proximité d’équipements publics (écoles, centres de loisirs, terrains de sports), de commerces de proximité et de transports en commun. L’îlot actuel présente une disparité de bâtiments importante avec de nombreuses dents creuses et des hauteurs oscillant de R+1 à R+13. L’intention est de réharmoniser le front bâti par un passage de R+2 à R+4 qui s’insère entre le bâti préexistant. Le projet est composé de deux modules indépendants, ponctués de cours végétalisées et de coursives privatives permettant d’accéder aux logements par seuils successifs.
entre deux
2011 / ENSACF, Semestre 5 Enseignant : V. Brugerolles Programme : 20 logements Site : Montreuil (93)
vue de l’extension sur rue
coupe longitudinale
regards croises
vue sur la galerie d’exposition
L’intention est de réhabiliter l’ancienne école en deux logements, un dédié à la location et un associé à un atelier pour artiste. En relation avec l’atelier une galerie d’exposition en structure bois avec assemblage traditionnel a été créée. Cet espace permet un nouveau regard sur le paysage environnant.
regards croises
2011
/ Concours Habiter le paysage en Limousin. Expériences d’architecture bois avec M-L Hoareau Site : Saint-Bonnet-Avalouze Programme : Un atelier et logements
vue générale
«C’est toujours l’oeil qui compte c’est pas la règle» Pierre Soulages
introspection
coupe transversale aa’
plan
J’apprécie chez P. Soulages son travail de recherche artisanal et sa rigueur. Grâce à la lumière, les surfaces et le clair-obscur le noir vibre. Son expérimentation, sa curiosité lui révèlent que les différences de textures réfléchissent différemment la lumière et que, du sombre émane une clarté. Ses tableaux se transforment dans l’espace selon le déplacement du spectateur et la lumière. Ce projet : à la fois ouvert sur l’extérieur et lumineux : quatre parois en verre, prolongement intérieur - extérieur, présente également un atelier replié sur lui-même, en retrait du paysage. En effet, P. Soulages lorsqu’il « entre en peinture » ne souhaite aucune interférence.
introspection
2009 / ENSACF, Semestre 3
Enseignant : L. Hecquet Programme : Cabane pour un artiste Site choisi : Plaine de Laschamps Artiste choisi : Pierre Soulages
songe urbain
Le soleil baignait l’avenue Carnot de nuances chatoyantes. En avance, je flânais tout engourdie ... Des rires de lycéens fusants et entrecoupés de bruits de circulation me parvenaient étouffés. Je sentais l’odeur particulière de l’asphalte après l’orage. J’arrivais enfin, c’était là! L’altière résidence était très haute du trottoir. Le soleil enflammait ses nombreuses fenêtres. J’étais hypnotisée. La lumière zigzaguait sur la façade et créait une palette de couleurs surprenantes, un kaléidoscope d’ocres et de sables me bascula dans un autre monde. Une autoroute se dessinait devant moi et m’enjoignait de me perdre dans l’azur où moutonnaient de gros vaisseaux ouatés en partance vers Buenos Aires. Soudain je perdis l’équilibre, une femme difforme portant une robe à fleurs de couleurs criardes m’avait bousculée, à gauche ou à droite, je ne sais plus. Je n’essaierai pas de la décrire car je ne suis pas sûre de l’avoir vue. Pour comprendre une chose il faut la voir.
songe urbain
Texte et photos : Annelise Ara Enseignant : D. Machabert Immeuble : Julien Arnaud Immeuble en copropriété (1952-1955) cours Sablon / avenue Carnot
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