Portfolio 2014

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ANTOINE CONOR

PORTFOLIO 2014



SOMMAIRE

4 12 16 22 26 30 34

2010

JUXEBOX

2011

HUMAN AFTER HALL installation BETTER ART FEELINGS

2012

L’ARCHITECTURE MANIFESTE scénographie MAMAN design BBQ UTOPIE/DYSTOPIE

2013 38 44 50 52

LES ANCIENNES CARTOUCHERIES ARMEL BEAUFILS scénographie INSTALLATIONS TEMPORAIRES mémoire CURRICULUM VITAE


COUVENT DES

JACOBINS

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PROFESSEUR: Yves Guillaume & Hervé Potin. PARTENAIRES: Lara Queau & Chloé Priou SUJET D’ÉTUDE: la greffe. PROPOSITION: réhabilitation du couvent des Jacobins en hall de concert.


JUXEBOX En plein de coeur du centre rennais, le couvent des Jacobins, abandonné depuis plusieurs dizaines d’années, fait l’objet de toutes les convoitises. Sa reconversion en palais des congrès courant 2015 nous questionne sur ce qu’il aurait pu devenir d’autre. Cette forteresse médiévale fait plus figure de fantôme qu’autre chose sur la place Saint Anne qui représente une zone de flux intenses dans la métropole bretonne. Le thème de l’atelier était donc d’y insérer un nouveau programme, par le biais de la greffe, afin de lui redonner une véritable présence. Les Transmusicales, festival mythique rennais depuis sa création en 1979, se déroulent désormais au parc des expositions se situant à une dizaine de kilomètres du centre de Rennes. Connues pour leur programmation musicale radicalement axée sur la découverte, les Trans, sont dorénavant internationalement reconnues par la presse. Les révélations du festival devenant régulièrement les têtes d’affiches du lendemain. Juxebox a pour fonction la relocalisation du festival au sein de l’hypercentre mais joue aussi un rôle de lampion dans la ville. La greffe, boîte de polycarbonate, acceuillerait les différentes prestations musicales tandis que le bâti existant, lui, se transformerait en bar, loges, studios d’enregistrements et auberge pour les artistes.

5 JBX / schéma d’implantation

JUKEBOX

concept présente présente concept présente

SIMIAN MOBILE MOBILE DISCO DISCO SIMIAN

/live /live

24 24 06 06


6 JBX / plan & coupe urbaine



8 JBX / axonométrie éclatée


9 JBX / vue depuis la place St. Anne


10 JBX / vue salle principale


11 JBX / vue bar


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PROFESSEUR: M. Hervé Perrin. PARTENAIRES: Adrien Conq & P-A Deconinck SUJET D’ETUDE: l’installation architecturale. PROPOSITION: installation d’une maison néo-bretonne surdimenssionnée et évidée.


HUMAN AFTER ALL L’univers portuaire est géométrie à l’infini. Dans ce paysage contrôlé, entièrement dessiné par l’homme et loin de la magie du monde d’Alice, le surréalisme y trouve pourtant sa place. La vision improbable des fausses fenêtres, imposées par une institution nationale sur plusieurs usines du port de Saint-Malo, apparaît comme un geste pathétique, une tentative désespérée d’humaniser un environnement pénible et hostile à l’homme sensible. Face à cette désolation, la compréhension du site s’est faite de manière critique. En introduisant un langage qui rappelle la maison et rassure l’individu, le résultat de cette manipulation est inefficace et risible c’est pourquoi l’installation plastique est une réponse qui pousse l’absurde à son paroxysme. La maison neo-bretonne est une image réconfortante. D’une simplicité attirante et grâce à des codes connus, ancrés dans une tradition, elle est le rêve ultime imposé par la société qui vend un mode de vie banalisé, se réduisant à cet objet posé au milieu de la parcelle. Ici, elle est cependant démesurée. Plus de deux fois agrandies, les proportions normales laissent place à une construction à l’échelle du port. La maison devient alors surréaliste, intrigante et sucite la curiosité craintive du spectateur qui, pour découvrir la vérité, emprunte la passerelle légèrement inclinée qui l’emmènera jusqu’à la porte. Il traverse ensuite la maison qui camoufle un vide matérialisé par une deuxième peau d’inox. Tout y est dépossédé de caractère humain et les seules indications de sens sont l’emploi de l’inox, qui rappelle l’industrie. Les proportions sont telles que la maison se révèle être une énorme caisse de résonnance, insupportable et froide. La déambulation se veut comme un évènement où le spectateur ne sait plus, où les repères se perdent dans l’échelle inhumaine et où l’usager n’a d’autre choix que de suivre les néons

13 HAA / photos maquette / plan masse

verticaux supendus au plafond. Il ne pense plus, il n’est que le produit, la victime de «La machine». Au-delà de cette simple métaphore, l’installation propose une réflexion sur nos rapports avec la technologie. Depuis toujours, la métaphysique prône le triomphe de l’Esprit sur la nature et notamment par l’emploi de la technique mais à quel prix? L’intervention sur le quai vise avant tout à remettre en question le caractère sensible de l’homme et son interface avec la machine au sens général. Jusqu’où subissons-nous l’action de nos gadgets?


14 HAA / axonomĂŠtrie


15 HAA / vue intĂŠrieure


BAF PROFESSEUR: M. Hervé Perrin. PARTENAIRES: Adrien Conq & P-A Deconinck SUJET D’ETUDE: le musée, prolongement de la critique de l’installation architecturale. PROPOSITION: musée des arts numériques. 16


numérique si pratiquer par les jeunes. Sous forme d’un culte voué à la nouvelle politique de diffusion, il donne à voir la réalité matérielle de l’impalpable dans une succession infinie verticale de serveurs. Grâce à la machine salvatrice, un nouveau modèle d’égalité est possible. Tous pouvons poster, via l’internet, nos «œuvres d’art» qui seront instantanément diffusées dans l’espace muséal. L’art, ou la vie, n’est plus filtré par le savoir érudit de l’institution mais est transmis librement dans ce qui est une sublimation de l’expression humaine, rendue possible grâce à l’avènement du réseau. Le contenu du musée ne réside plus dans l’œuvre unique mais dans la totalité des posts diffusés qui magnifient l’unicité du monde. Tous sommes artistes et tous formons une œuvre commune qui s’annonce comme le témoin du présent. Le sentiment physique de la froideur d’un tel édifice érigé à la gloire de la machine s’oublie dans la réalisation consciente d’être un homme. L’enjeu du nouveau musée est d’atteindre cette sensation de passage d’un état apeuré à celui de réjouissance devant la beauté suggérée par l’œuvre de tout un genre. Le spectateur ne regarde plus mais est puisqu’il fait lui aussi partie de l’œuvre du monde.

BETTER ART FEELINGS Le constat est cynique. Dans cette société automatisée, l’humain évolue dans une abstraction où il est impossible d’interpréter le présent et dont les changements trop rapides font craindre le futur. L’instabilité du monde et l’actualité anxiogène sont les moteurs d’un nouveau positivisme. Dans la continuité de l’installation plastique et de la recherche d’un nouvel idéal d’espace artistique la problématique est la suivante, comment la sublimation de la machine peut transcender l’espace du musée et être génératrice d’humanité? Dans l’ère du numérique, l’outil de création artistique est utilisé dans une pratique quotidienne du désir de s’exprimer et de partager. Les acteurs de la génération Y, la population née entre 1980 et 2000, ont grandi avec les nouvelles possibilités d’internet et n’ont de cesse de poster ce qu’il trouve nécessaire ou non de communiquer sur différents blogs ou sites communautaires. Le nouvel espace d’exposition d’art contemporain doit être un monument à la gloire de ce libre échange

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Le monolithe est l’apparition d’un nouvel ordre greffé à la structure du port. Sa neutralité est nécessaire pour recevoir l’œuvre de tous, d’où cette architecture monumentale sans signature et sans signe extérieur d’une quelconque attache stylistique ou culturelle. Par dessus tout, son intrigante beauté traduite dans la perfection du parallélépipède symbolise la matière cérébrale génératrice de la machine. En somme, il est le don de l’intelligence. A l’intérieur, tout s’organise autour d’un noyau, le cœur qui fait vivre la machine est un empilement de serveurs qui accueillent les données numérisées. Le dépôt des œuvres se fait sur internet via une interface développée par le musée. Dans la chronologie des événements, cette architecture-monument s’érige, première de sa lignée, au milieu d’un battement entre deux millénaires. Derrière se cristallisent les vestiges de courants finis, du néo-impressionnisme à la figuration libre, quand aujourd’hui s’offre à nous une nouvelle ère et la possibilité de se réinventer. La traversée monolithique engendrera la transformation de l’homme, conscient de son appartenance au mystère de son existence. Grâce à cette expérience cosmique, l’Homo sapiens retrouvera tout son sens d’homme savant et parlera l’unique langage de ses origines promis à l’éternité: l’art.


2,1 Ø 2,1 Ø

2,1 Ø

2,1 Ø

2,1 Ø

2,1 Ø

SNALP

BAF

18 BAF / plans R+15 / R+7 / RDC / coupe

COUPES

SLIA


19 BAF / vue R+15 / vue R+7 / vue RDC


20 BAF / maquette-section 1:50


21 BAF / maquette 1:200


MAMAN

PROFESSEUR: M. Hervé Perrin. PARTENAIRES: Adrien Conq & P-A Deconinck SUJET D’ETUDE: le design, réponse au musée PROPOSITION: Oeuf isolant des ondés électromagnétiques. 22


Maman Une cage de Faraday est une enceinte utilisée pour protéger des nuisances électriques et subsidiairement électromagnétiques extérieures ou inversement empêcher un appareillage de polluer son environnement. Maman est un abri créateur d’ambiance caractérisé par une simple membrane fine et transparente. L’objet n’est plus considéré comme une recherche de forme mais comme une action sur l’environnement immatérielle qui nous entoure. Alors, à l’intérieur, l’usager sera nourri par les échanges visuels et communicatif que permettent la fine peau et il sera surtout protégé de tout autres échanges avec le monde qu’il ne voit pas. Ce cocon le protège d’être traversé par les ondes électromagnétiques et alors, il s’émancipe dans un univers sans réseau et respire un air sans vibration. Cette protection n’est pas une réponse au débat sur l’effet néfaste des ondes mais un service rendu à l’homme désireux de se détacher un instant de cette société de communication.

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LE BUREAU COSMIQUE

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ASSOCIATION: Adrien Conq, Adrien Jaquet, Adrien Boucicaud, Guénolé Jézéquel, Le Floch Charlotte, Gildas Prodhomme, Antoine Conor LE BUREAU COSMIQUE: collectif d’architectes - architecture participative PROPOSITION: Barbecue mobile + banquet «coup de coeur» au concours mini maousse 2013


BBQ Le concept était assez simple. Il s’agissait de construire un barbecue que l’on puisse déplacer entre les tours et dont les habitants pourraient se servir à loisir. Il nous a rapidement semblé important que le barbecue devait créer une sorte d’événement, qu’on puisse le déployer et qu’il agisse, comme une invitation à se rencontrer ou se réunir. Pour arriver à ce résultat, nous avons décidé que le barbecue serait finalement un meuble accueillant assez de tables et de bancs pour recevoir entre 20 et 30 personnes. D’autres fonctions se sont greffées : un compartiment isolé pour garder les boissons au frais, un endroit ou s’asseoir, un plan de travail pour cuisiner... Suite à ce dessin succint, son esquisse fut présentée et modifiée en rencontrant les habitants. Quelques semaines plus tard, le temps de mettre de côté l’école, nous nous installions sur place avec une bache et quelques grilles de chantier nécessaire à notre installation provisoire. Notre proximité avec une aire de jeux nous permet très rapidement de rencontrer de nouveaux habitants. D’autres intrigués par notre installation viennent à notre rencontre. Deux battants fermés avec son loquet et cadenas à code permettent l’accès à ses planches, tréteaux et bancs. Le code est transmis oralement de voisin à voisin.

27 BBQ / axonométrie - usage

L’assemblage des bancs se fait par emboitement. Le foyer se referme par un couvercle issu de la découpe de l’ancien chauffe-eau renfermant la double grille. A son opposé une assise renferme une double glacière. La partie supérieure de l’objet est un plan de travail permettant aussi de s’accouder de par sa hauteur. Le tout est mobile, grâce à ses roulettes multidirectionnelles.


28 BBQ / axonométrie éclatée


29 BBQ / photos de chantier + inauguration


L’ARCHITECTURE MANIFESTE

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PARTENAIRES: Adrien Conq & P-A Deconinck COMMANDE: La plateforme REALISATION: Construction d’une scenographie pour l’exposition « L’Architecture Manifeste » dans le hall de l’ENSA Bretagne puis dans la salle d’exposition de l’ENSA Nantes. EXPOSANTS: avignon et clouet / beckman et n’thépé / bidard et raissi / françois seigneur / WW / christophe hutin / Marco Tabet / odile decq philippe gazeau / guinée*potin / triptyque BUDGET: 2000€ TTC


L’ARCHITECTURE MANIFESTE La Plateforme est une association qui organise des expositions autour du thème de l’architecture. En 2013 le sujet était « l’architecture manifeste » et chaque architecte était invité à présenter une maquette réaliste ou abstraite afin d’expliciter leur vision d’une architecture manifeste. Hervé Perrin, fondateur de la Plateforme nous a demandé de concevoir une scénographie simple et réadaptable dans le hall de l’école nationale supérieure d’architecture de Bretagne. L’exposition a ensuite pris place dans la salle d’exposition de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes.

31 AM / axonométrie éclatée

« Le manifeste est il une oeuvre? L’exposition de la Plateforme nous invite à poser la question. Est il inséparable de l’architecture bâtie ou à bâtir qu’il entend défendre? Faut-il distinguer l’intérêt de Vers une architecture de la villa Savoye, de Le Corbusier? Doit-on retenir New York Delire ou la villa Dall’Ava de Koolhaas? Autrement dit, faut-il séparer l’activité d’énonciation verbale et graphique d’idées architecturales de celle qui conduit plus directement à un projet destiné à être bâti? » Extrait du texte d’introduction. Christophe Camus, sociologue.


32 AM / schĂŠma concept


33 AM / inauguration


AGRICULTURE URBAINE PROFESSEUR: M. Patrick Chavannes. PARTENAIRES: Adrien Conq, P-A Deconinck, Adrien Jaquet, Adrien Boucicaud, F-X Curis, Pierre Arnou, Zuzana Kucerova SUJET D’ETUDE: implantation de l’agriculture urbaine en ville. PROPOSITION: série de projets suivant trois sujets ( production / distribution / loisirs ) puis confrontation de ces projets dans une ville générique ( zuzana ). LIEN: http://issuu.com/aaaupc 34


UTOPIE / DYSTOPIE Bien que le concept de “métropole agricole” soit paradoxal, cette problématique a été soulevée à maintes reprises et est l’objet de cet atelier d’architecture, conçu comme laboratoire expérimental. Un travail de recherche a été nécessaire afin de prendre conscience des concepts et essais architecturaux préalables, afin de nous inscrire dans le contexte actuel de “l’agriculture urbaine”. Les jardins ouvriers du XIXème, la cité-jardin de Howard ou les Community gardens new-yorkais révèlent tous un caractère social marqué. Les groupes radicaux de la fin du XXème reprennent le thème de ville-campagne comme une critique de l’urbanité contemporaine. Quel est l’échos de ces idées radicales dans la réalité de nos villes aujourd’hui? Le cheminement de notre pensée s’est développé en un scénario qualifié d’utopique / dystopique. Notre prise de position est avant tout ironique et critique : nous voulions mettre en lumière les incohérences et la dangerosité de cet idéal de ville sublimée par la nature angélique. A trop prioriser la nature et la tranquilité, deux entités se dessinent: la ville-nature du bien être et les zones industriels de vices et de jouissances. Le centre-ville devient le théâtre d’obsessions écologique et hygiénique. Cette caricature de pensée manichéenne traduit notre pensée par l’absurde de la ville de demain. Elle ne doit justement pas devenir simulacre de campagne, et doit s’affirmée comme puissance urbaine. La véritable évolution de nos villes devrait se faire de l’intérieur même, en puisant l’énergie là où elle se trouve, c’est à dire dans la richesse des conflits que l’urbanité génère. L’approche multiscalaire de Broadacre city de Wright nous a particulièrement influencé. L’imbrication du petit dans l’infiniment grand, du local dans le global est la clé de notre démarche collective de réflexion sur la ville de Rennes. Notre démarche s’est construite en 5 magazines/ thématiques: recherche, production, distribution, consommation, conclusion.

La démarche entreprise se veut expérimentale, abordant la question de la ville en trois étapes : Le global : analyse de la ville à l’échelle du territoire, de ses réseaux, ses équipements, lieux de production, etc. Le local : sur des sites définis au hasard, chaque étudiant se confronte à une réalité locale, et doit proposer une intervention architecturale ou non, hyper-contextuelle, en lien avec l’une des thématiques données. Le générique : synthèse des données, cette étape critique confronte les projets locaux en essayant une adaptation à échelle plus vaste, celle de la ville, parfois impossible. Quels rayonnements peuvent-ils avoir à l’échelle d’une métropole? L’étape conclusive est l’intégration des projets dans une tranche de ville générique inspirée d’un schéma de ville européenne. Cette mise en situation théorique permet de se libérer des contraintes liées à la morphologie propre à chaque ville, et de développer une approche systémique capable de s’adapter à diverses formes urbaines. Des connexions émergent entre les projets, permettant d’élargir leur zone d’influence. Ils constituent fi- nalement un réseau qui en fluidifiant la ville, ren- force sa cohérence.

N°0

RATIO IONIS

Laboratoire expérimental d’agriculture urbaine

N°1

PRODUCTIVITÉ

Laboratoire expérimental d’agriculture urbaine

ENSAB 2012 Atelier Patrick Chavannes Pierre Arnou Adrien Boucicaud Antoine Conor Adrien Conq François-Xavier Curis Pierre-Alexandre Deconinck Adrien Jacquet Zuzana Kucerova

N°3

CONSOMMATION/ LOISIRS

Laboratoire expérimental d’agriculture urbaine

ENSAB 2012 Atelier Patrick Chavannes Pierre Arnou Adrien Boucicaud Antoine Conor Adrien Conq François-Xavier Curis Pierre-Alexandre Deconinck Adrien Jacquet Zuzana Kucerova

35 AU / couvertures magasines n°0/1/2/3


36 AU / schéma tranche urbaine / axonométrie-synthèse



LE BUREAU COSMIQUE

ASSOCIATION: Adrien Conq, Adrien Jaquet, Adrien Boucicaud, Guénolé Jézéquel, Le Floch Charlotte, Gildas Prodhomme, Antoine Conor LE BUREAU COSMIQUE: collectif d’architectes - architecture participative 38


LES ANCIENNES CARTOUCHERIES Le bureau cosmique est une association crée en 2011, avec la volonté de transformer l’usage de l’espace public avec ceux qui le pratiquent. En supprimant les intermédiaires, nous intervenons directement avec sa matière constitutive, les habitants. Ils sont liés à chaque étape de projection, de la réflexion jusqu’à l’action. Notre architecture est celle de l’action. Le langage architectural n’est pas le plus important, car il est lui même codifié et régit par des données subjectives, comme n’importe quel objet. La mise en œuvre prime. De la simplicité constructive à l’emploi des matériaux les plus évidents, elle doit être compréhensible, et réalisable par le plus grand nombre. Grâce à cela c’est la notion même d’échelle de l’espace public qui est transformée en laissant la figuration prendre la place sur l’abstraction et la « déshumanisation » des villes. Chacun peut alors projeter son imagination sur la construction, et ce même sans posséder de culture architecturale ou artistique. C’est de l’usage même que naîtra l’imaginaire collectif et individuel. A travers cet usage, la volonté est de créer une histoire commune. En multipliant les points d’interventions, qu’ils soient éphémères, pérennes, ou en transition, on accumule les expériences pour créer ce qui n’est alors déjà plus un nouveau quartier, mais un « nouveau vieux quartier », car chargé d’histoire(s). C’est en quelque sorte un processus d’appropriation et de vieillissement accéléré.

39 AC / plan masse

Le thème de notre travail porte sur l’espace public, de sa définition à son usage. Par essence, l’habitant, en est son utilisateur principal. Le questionnement porte alors sur la manière dont celui-ci peut impacter sur le développement de son environnement. Ainsi, la problématique s’attache à définir la manière dont l’usager peut être intégré au processus de création du projet. Comment ne plus limiter celui-ci à un rôle consultatif, et quels moyens mettre en œuvre pour faire d’un habitant, un acteur à part entière du développement de l’espace public.


40 AC / axonomĂŠtrie cuisine / photo cuisine


300

480

250

940

115

230 90

300

480

250

940

41 AC / coupe AA’ / coupe BB’ / photos passerelle


42 AC / photo aux TombĂŠes de la Nuit



ARMEL BEAUFILS

PARTENAIRES: Adrien Conq & P-A Deconinck COMMANDE: Mairie de Saint-Briac/mer REALISATION: Conception d’une scenographie pour l’exposition « Armel Beaufils » dans l’ancien presbytère de la ville de Saint-Briac/mer BUDGET: 15000€ TTC 44


ARMEL BEAUFILS

45 AB / axonométrie éclatée du presbytère


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INSTALLATIONS TEMPORAIRES, une exploration architecturale « L’architecture et la raison sont intimement liées: nous dessinons des bâtiments dans le but de les utiliser d’une manière bien précise et de façon à les relier directement à la situation et au contexte où nous nous trouvons. L’installation architecturale permet, elle, de défier cette raison, dans le sens où elle sublime l’expérience présente, elle transforme nos rapports à l’architecture et à la ville. Cette architecture urbaine de petite échelle pose un rapport de discontinuité avec les attentes pérennes de l’architecture traditionnelle car elle est limitée dans sa durée. Généralement, nous découvrons l’architecture à travers le temps, les bâtiments nous attendent et demeurent au même endroit pendant plusieurs dizaines d’années car pour qu’il y ait architecture, il doit y avoir un désir de permanence. En allant à l’encontre de cette permanence, l’installation nous fait réagir différemment: son intrusion dans le déroulement de nos activités quotidiennes force l’individu à s’arrêter, à se questionner, et donc, à transformer son habituel rapport à l’architecture. Elle permet d’insérer des moments d’éveils dans l’expérience spatiale de la ville. L’expérience urbaine est avant tout une question de mouvements, de déambulations, d’enchainements de moments confortables ou inconfortables à travers les vides et les pleins qui constituent la ville. L’expérience spatiale de la ville est ponctuée, son déroulement va être marqué par certains lieux, certains gestes ou certaines personnes.

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Dans le dictionnaire Larousse, la ponctuation se définit comme un système de signes graphiques servant à marquer les pauses entre phrases ou éléments de phrases, à noter certains rapports syntaxiques, à traduire certaines nuances affectives. Ponctuer une phrase, et dans notre cas, ponctuer l’espace urbain, serait une manière de faire des pauses, de marquer des exclamations ou des interrogations entre les différents éléments de la ville. Ce sont des interventions agissant sur un certain point de la ville et pendant une durée exacte, ce qui peut faire penser à une des branches de la médecine traditionnelle chinoise, basée sur l’implantation et la manipulation de fines aiguilles en divers points du corps à des fins thérapeutiques: l’acuponcture. Ces architectures fines, que représentent les installations, serviraientt à soulager les maux de la ville et à révéler sa complexité. »


CURRICULUM VITAE FORMATION Juin 2006

Diplôme du Baccalauréat Série S option mathématiques Saint-Brieuc

2007/2010

Licence d’Etude en Architecture Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne Rennes

Juin 2010

Diplôme d’Etudes en Architecture valant grade de Licence

Antoine CONOR +(33)6 18 48 55 41 antoineconor@hotmail.fr 22 rue de Paris 35000 RENNES

2012/2013

Master 1 et 2 Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne Rennes

Juin 2013

Diplôme d’Etat d’Architecte valant grade de Master Nominé au prix des jeunes talents de Rennes.

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Juillet 2008

Stage en bureau d’étude

Juillet 2010

Stage chez Christophe Gauffeny, Architecte, Lantic (22)

Septembre 2010 > Aout 2011 Barman à Koko, Londres

Septembre 2011

Stage chez Guinnée*Potin, Architectes, Nantes

Avril 2012

Conception et construction de la Scénographie pour l’exposition temporaire « L’Architecture Manifeste » ENSAB, Rennes 52


Mars > Juin 2013

Conception de la scénographie pour l’exposition semi-permanente « Armel Beaufils » Saint-Briac-sur-mer (35)

Juillet 2013

Conception et construction d’un espace public aux anciennes cartoucheries militaire // accueil du festival Les Tombées de la Nuit, La Courrouze, Rennes

Septembre > Novembre 2013

Stage chez Eric Morin, Scénographe, Rennes.

Décembre 2013

Conception et construction d’une installation pour l’exposition temporaire « Art Fragile » Le Grand Cordel MJC, Rennes

COMPETENCES Linguistique

- Anglais, courant (TOEIC 900/990 et une année de césure passée à Londres) - Espagnol, scolaire

Informatique

Mac / PC - Autocad - Vektorworks - Sketchup - Artlantis Photoshop - Illustrator - InDesign - Suite Office

Associative

- Membre du Bureau Cosmique - Association d’architecture participative. - Organisation du Workshop « Echelle 1 », ENSAB, Novembre 2012. - Organisation du Workshop « Rennes Against The Machine », ENSAB, Mars 2010. - Membre d’ Archibilisation - Association sensibilisant les enfants à l’espace et l’architecture. ENSAB, 2009 - 2010.

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ANTOINE CONOR +(33)6 18 48 55 41 antoineconor@hotmail.fr 22 rue de Paris 35000 RENNES


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