54 WIRTSCHAFT & FINANZEN La vie des sociétés
Nouvelles constitutions Ponistralux s.à r.l. Siège social: 19, rue de Hussigny, L-4580 Differdange Capital social: 12.500 EUR (100 parts) Associés: 1) Tomislav Brkan, menuisier, demeurant à L-4580 Differdange, 70 parts, 2) Andreja Jakic, sans état particulier, demeurant à L-4580 Differdange, 30 parts Objet: la pose d'éléments préfabriqués (fenêtres, portes, volets, portes-garages), ainsi que toutes activités et opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières, immobilières ou autres se rattachant directement ou indirectement à l'objet social Date de constitution: 21/12/2012 MobyTech Luxembourg s.à r.l. Siège social: 95, Grand-rue, L-3313 Bergem Capital social: 25.000 EUR (500 parts) Associés: 1) Pierre Prodohl, sans profession, demeurant à L-1316, Luxembourg, 400 parts, 2) Jérôme Riff, sans profession, domicilié à F-57050 Le-Ban-Saint-Martin, 100 parts Objet: l'importation, la production, et la commercialisation de biens de consommation courante dans les domaines de l'électronique, l'informatique et des télécommunications Date de constitution: 11/12/2012 Depannlift s.à r.l. Siège social: 35, Grand-rue, L-9710 Clervaux Capital social: 12.500 EUR (100 parts) Associés: 1) Guido Loriers, transporteur routier, demeurant à B-1370 Jodoigne, 50 parts, 2) Maria Manuela Ferreira Castro, commerçante, demeurant à B-5530 Vresse sur Semois, 50 parts Objet: l'exploitation d'une entreprise de transport routier national et international; l'entretien, la réparation, l'achat, la vente et la location de matériel de transport routier et de manutention, ainsi que toutes opérations commerciales, financières, mobilières et immobilières se rattachant à l'objet social Date de constitution: 12/12/2012 D & D Consulting s.à r.l. Siège social: 20, rue de Rumelange, L-3784 Tétange Capital social: 12.500 EUR (100 parts) Associés: 1) Martin Devos, expertcomptable, demeurant à B-1180 Bruxelles, 50 parts, 2) Jean-Claude Devos, consultant, demeurant à B-1050 Bruxelles, 50 parts Objet: la consultance dans son acception la plus large, tous services aux entreprises et plus particulièrement tous les services administratifs, le conseil en matière de gestion, la gestion financière, comptable et fiscale Date de constitution: 10/12/2012 Deal & Drive Fleet Services s.à r.l. Siège social: 105, route d'Arlon, L-8009 Strassen Capital social: 12.500 EUR (100 parts) Associé: Julien Roger, consultant commercial, demeurant à L-2561 Luxembourg Objet: le négoce automobile ainsi que tout conseil afférant au secteur Date de constitution: 19/12/2012
Luxemburger Wort Donnerstag, den 11. April 2013
Foire de Hanovre: la journée de rencontres internationales d'affaires «b2fair» de la Chambre de com
merce de Luxembourg
Une dimension internationale en ligne de mire Lion Systems, M.I.T. et Chiriac Engineering: trois PME luxembourgeoises, trois approches différentes
en terre allemande
PAR LÉONARD BOVY À HANOVRE
Trois entreprises luxembourgeoises (Lion Systems, M.I.T. et Chiriac Engineering), trois cas de figure mais une stratégie commune néanmoins: la volonté de leur responsable de profiter des opportunités potentielles découlant de rencontres internationales d'affaires, le concept «b2fair – Business to Fairs (marque déposée)», organisées sous l'égide de la Chambre de commerce du Luxembourg sur le site même de la foire de l'industrie de Hanovre. «b2fair» est d'ailleurs véritablement le «bébé» de la Chambre et ses responsables sont à la fois fiers de son succès et satisfaits d'avoir pu en exporter le concept dans le monde. «Si vous faites quelque chose, si vous bougez, les choses vont bouger pour votre entreprise.» Ces propos qui transpirent la motivation et l'enthousiasme n'émanent pas d'un représentant de la Chambre de commerce du Luxembourg mais bien d'Antonio Cucco Fiore, directeur des exportations de «macnil», une société italienne spécialisée dans la conception et la commercialisation de technologies innovantes. Il a participé mercredi aux rencontres «b2fair» (et rencontré l'entreprise M.I.T.) sur le site de la foire de Hanovre au même titre que quelque 150 entreprises venant de vingt pays. Dans ce lot, on retrouve quatorze PME-PMI luxembourgeoises (voir le «Luxemburger Wort» du mercredi 10 avril) dont ces trois entreprises, déjà évoquées, certes bien différentes – Lion Systems, M.I.T. et Chiriac Engineering – mais qui ensemble constituent en quelque sorte la synthèse des possibilités et opportunités offertes lors d'une foire telle celle de Hanovre. Un rappel s'impose cependant: sur quoi repose ce concept «b2fair» lancé dès 2005 par la Chambre de commerce? Forte de ses réseaux constitués de multiples partenaires (organisations professionnelles notamment) aux quatre coins du
La Foire de Hanovre se targue d'être le plus grand salon industriel du monde. Il accueillera cette année quelque 6.500 exposants.
monde, la Chambre, explique Sabrina Sagramola, membre du «b2fair management board», a créé une plateforme en ligne via, laquelle les entreprises luxembourgeoises et étrangères peuvent s'inscrire. Lors de manifestations ciblées comme la foire de Hanovre, la Chambre planifie alors la tenue d'un événement «b2fair» au cours duquel se tiennent des rencontres bilatérales entre entreprises. Spécificité du principe, ces rendez-vous sont préprogrammés par les sociétés elles-mêmes par le biais de la plateforme, une approche leur permettant de cibler, parmi les entreprises répertoriées, celles qui leur
L’édition 2013 de la Foire est placée sous le signe de l’industrie intégrée.
(PHOTO: AFP)
paraissent les plus intéressantes ou prometteuses. Qu'attendre de ce concept, véritable aide à l'épanouissement international des entrepreneurs? Ces contacts privilégiés car désirés amènent des résultats concrets très positifs, selon Sabrina Sagramola: depuis sa création en 2005, «b2fair» a en effet enregistré la participation de dix mille entreprises pour un cumul de quelque 75.000 rendezvous (9.000 environ pour les entreprises luxembourgeoises), dont «un tiers a débouché sur des contrats, des partenariats ou la naissance de relations prometteuses». Il n'existe cependant pas d'évaluation chiffrée de ces retombées pour des raisons évidentes de confidentialité, les entreprises gardant leurs petits secrets. L'autre fierté de la Chambre de commerce, c'est d'avoir pu «exporter le concept b2fair (une marque déposée internationalement) dans le monde», poursuit Sabrina Sagramola, exportation qui prend le plus souvent la forme d'une exploitation via une franchise, les organisations internationales dupliquant ainsi le système luxembourgeois. Le concept a notamment été appliqué en Serbie et en Lituanie et un projet se concrétise pour l'exporter en Russie en 2014 à l'occasion d'une foire de l'innovation. adidas séduit Regard (enfin!) sur l'approche hanovroise de Lion Systems, M.I.T. et Chiriac Engineering. Pour Marc Schmiz, le directeur général de Lion Systems (spécialisée dans la conception de systèmes de mesures optiques), la présence à Hanovre se conçoit comme un package complet: présence sur le stand collectif
du ministère de l'Economie une semaine durant et participation à «b2fair». «Nous sommes déjà très présents à l'étranger (notamment en Allemagne et en Suisse) mais il est parfois difficile d'entrer en contact avec de potentiels partenaires», explique Marc Schmiz, «ici c'est un excellent moyen de nouer des liens». Il a pré-programmé trois rendez-vous «ciblés sur des sociétés actives dans le domaine photovoltaïque» sans compter les rencontres sur le stand collectif. Lion Systems a mis au point une unité mobile (présente sur le stand) qui permet de mesurer la qualité des panneaux photovoltaïques. Cette société (une start-up créée en 2008 qui occupe six personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel de 500.000 euros) mise beaucoup sur l'innovation, «nous avons un programme de recherche assez important», se félicite le directeur général, expliquant avoir également mis au point un système de mesure des pieds en 3D. Cette innovation a notamment été achetée par adidas Etats-Unis à titre d'aide à la conception des chaussures de sport. Pour M.I.T. et son directeur des ventes et marketing, Yann Crussely, l'aventure hanovroise passe par une dizaine de rendez-vous établis dans le cadre de «b2fair». Cette expérience avec le concept de la Chambre de commerce doit permettre à la société de «tâter le terrain et de voir comment nos produits seraient perçus à l'étranger», résume Yann Crussely, qui pour autant ne néglige pas la possibilité de nouer des contacts commerciaux directs. Il a rencontré des entrepreneurs venant d'Autriche, Italie, Allemagne, Palestine et Malaisie. Son entretien avec l'Italien
WIRTSCHAFT & FINANZEN 55
Luxemburger Wort Donnerstag, den 11. April 2013
(PHOTO: REUTERS)
Antonio Cucco Fiore lui a permis de découvrir un concept innovant en matière de suivi électronique. Bientôt au Luxembourg? Orientée informatique au sens large, M.I.T occupe à ce stade cinq personnes pour un chiffre d'affaires de 300.000 dont 30.000 euros venant d'une récente activité de «cloud computing operator» lancée en 2011 et en cours de développement. Preuve du large éventail des motivations et de dimensions de chaque entreprise, Alexandru Chiriac, directeur et unique force humaine de Chiriac Engineering (bureau d'études et de management d'installations en énergies renouvelables dans le bâtiment) justifie sa présence à Hanovre par sa soif de connaissances nouvelles: «Je cherche avant tout des informations sur le développement des nouvelles technologies (dans son domaine, ndlr) et des applications pour l'industrie», explique-t-il. Alexandru Chiriac, dont la société dégage un chiffre d'affaires annuel de moins de 50.000 euros, est arrivé à Hanovre sans le moindre rendez-vous pré-fixé: qu'importe, trois se sont présentés de manière impromptue par l'intermédiaire de la Chambre de commerce qui ont rempli sa visite de la foire. Mercredi, ce sont au total quelque mille cinq cents rendez-vous (dont une centaine pour les participants luxembourgeois) «b2fair» qui se sont tenus à Hanovre. Cette page est désormais tournée mais la Chambre de commerce prépare déjà la prochaine avec l'organisation les 12 et 13 juin à Luxembourg de la deuxième édition des «GR Business Days», concept identique mais axé sur la Grande Région et ses PME-PMI.
L'opérateur poursuit son plan d'investissement
Telindus Telecom marche sur les nuages Le chiffre d'affaires 2012 a progressé de 2,6 % PAR DANIEL PECHON
Ça marche chez Telindus Telecom! En douze mois, le nombre clients de la branche opérateur est passé de 46 à... 89! Cette petite société qui commercialisait des modems voici une trentaine d’années, lorsque l’informatique bégayait encore, est devenue un opérateur incontournable au Luxembourg, employant 343 personnes. Certes le chiffre d’affaires 2012, publié ce mercredi, qui ne progresse que de 2,6 % (13 % en 2011), est à remettre dans le contexte de la crise actuelle. Mais, suivant son président et administrateur délégué Gérard Hoffmann, 2013 a débuté fort. Beaucoup de sociétés ont rogné ou temporisé leurs investissements IT dans l’absence de visibilité économique. Et les directeurs informatiques cherchent à investir intelligemment, avec un budget identique. Heureusement, les solutions proposées aujourd'hui sont de plus en plus alléchantes, même révolutionnaires! Les nouveaux services proposés permettent aux entreprises d’étendre, de développer leurs capacités, leur traitement de l’information, sans investissement lourd et définitif. Les solutions du «cloud», ce nuage qui permet de stocker toutes ses données informatiques et numériques, a permis à plus d’un directeur informatique ou financier de passer des nuits plus sereines. Aujourd'hui, les besoins s’orientent de plus en plus vers un partenaire unique qui peut gérer l’ensemble des besoins en informatique, en télécommunications mais aussi en applications. C’est le «outsourcing». Mais, paradoxe, le besoin de proximité du partenaire reste une tradition à Luxembourg, une mentalité, ajoute même Gérard Hoffmann. L’existence d’un centre de données dernier cri à Bettembourg fournit les capacités sans limites au marché du cloud en pleine ébulli-
Selon le président et administrateur délégué Gérard Hoffmann, l'année 2013 a bien débuté pour Telindus Telecom. (PHOTO: ALAIN PIRON)
tion et permet de choisir la meilleure connectivité dans des niveaux de qualité élevées. Fort de son expérience, Telindus Telecom a décidé de donner un coup d’accélérateur aux services offerts aux entreprises en leur offrant de nouvelles compétences. C’est le cloud en libre service! La nouvelle tendance. Ou l’accès via le réseau internet, à la demande, comme au super-marché, à des ressources presque illimitées, virtualisées et mutualisées! En plus simple, de son ordinateur, un directeur informatique peut décider à n’importe quel moment d’augmenter la capacité de son réseau informatique jusqu’à «inventer» un ou plusieurs nouveaux ordinateurs dans son entreprise! En quelques clicks, en accédant au cloud, Telindus Te-
lecom lui permet d’installer un nouvel ordinateur virtuel de son poste de travail: décider de sa puissance, du type et des caractéristiques du microprocesseur (le cerveau de l’ordinateur), décider de la capacité de stockage et même du système d’exploitation (Windows ou Ubuntu) et surtout, l’utiliser immédiatement. Le tout de son clavier. De son propre ordinateur, il maîtrise un second et nouvel ordinateur, puissant à sa guise, via le réseau et le cloud! Puissance de feu illimitée L’utilité ou la raison réside bien sûr dans les besoins de l’entreprise qui peuvent être ponctuels, temporaires dans le besoin d’un traitement ou une application particulière. L’investissement dans du matériel
n’est donc plus nécessaire mais se fait à travers une location virtuelle. Le client peut profiter d’une puissance de feu informatique presqu’illimitée, qu’il peut tester et utiliser deux semaines gratuitement avant de s’engager. A la carte! L’avantage de cette virtualisation, ou de la location de capacité informatique à distance, ouvre un marché illimité à Telindus Telecom! Celui de la planète! Car l’information circule tellement vite aujourd'hui que la distance n’existe plus. Au point que les centres de données, ces nuages, sont loués avec succès auprès des sociétés coréennes ou américaines par Telindus Telecom, des sociétés qui préfèrent la technologie luxembourgeoise et son cadre sécurisant. Evidemment, tous ces nuages, centres de données, respectent les règles des PSF (professionnel du secteur financier). Gérard Hoffmann justifie ce succès à l’étranger par les efforts du gouvernement qui a eu l’ambition d’investir dans des infrastructures (fibres, data center, autoroutes de l’information, etc.), dans un cadre juridique réglementé et rassurant, mais aussi à l’existence et l’institution de la loi sur la propriété intellectuelle qui protège ses utilisateurs. Dans cette atmosphère, Telindus Telecom poursuit son plan d’investissement de réorientation stratégique de 20 millions d’euros à cinq ans, entamé en 2011. La société compte 343 employés et continue d’engager (30 personnes en 2013 pour un solde positif de 15 sur l’année). Mais engager n’est pas toujours facile. Christophe Haux, directeur commercial et marketing, avoue qu’il doit aller «pêcher» ses nouveaux ingénieurs informatiques jusqu’à Paris... Deux tiers des employés sont ingénieurs... Et l’existence de formation informatique à l’Université de Luxembourg est vu d’un bon œil par les dirigeants de Telindus Telecom.
Globalisierung verliert an Tempo Die Eurokrise bremst den Welthandel / China bleibt Exportweltmeister VON JAN DIRK HERBERMANN (GENF)
Die Globalisierung verliert an Fahrt: Im vergangenen Jahr konnten die Länder den grenzüberschreitenden Handel mit Gütern nur noch um zwei Prozent ausweiten; im Jahr 2011 betrug das Plus noch 5,2 Prozent. Das gab die Welthandelsorganisation (WTO) am Mittwoch in Genf bekannt. WTO-Generaldirektor Pascal Lamy bezeichnete diese geringe Steigerung des internationalen Warenaustausches im vergangenen Jahr als „ziemlich ernüchternd“. Lamy nannte vor allem zwei Gründe für das erlahmende Tempo des Welthandels: „Das langsame wirtschaftliche Wachstum in den Industrieländern und die wiederkehrenden Unsicherheiten über die Zukunft des Euros.“ Im Jahr 2010 expandierte der globale Handel mit Maschinen, Autos, Kleidern, Rohstoffen und anderen
Produkten sogar noch um 14 Prozent. Der gesamte Wert der GüterAusfuhren betrug 2012 rund 17 850 Milliarden US-Dollar. Während die reichen Staaten 2012 ihre Ausfuhren nur um ein Prozent ausweiten konnten, schafften Entwicklungsländer ein Plus ihrer Lieferungen in andere Länder um 3,3 Prozent. WTO-Generaldirektor Lamy sprach von einer wachsenden „Ungleichheit“ zwischen armen und reichen Ländern bei den Ausfuhren. Exportweltmeister blieb 2012 China, das sich selbst weiter als „Entwicklungsland“ einstuft. China löste im Jahr 2009 Deutschland als erfolgreichstes Ausfuhrland ab und verteidigte seine Stellung seitdem. Das Reich der Mitte führte 2012 Güter im Wert von mehr als 2 000 Milliarden US-Dollar aus. Die WTO geht davon aus, dass China seinen Spitzenplatz auch in den
nächsten Jahren verteidigen wird. Die schwache Nachfrage in Europa dürfte aber auch den chinesischen Firmen zu schaffen machen. Auf dem zweiten Rang der Topexporteure folgten 2012 die USA mit einem Ausfuhrwert von mehr als 1 500 Milliarden US-Dollar. Deutschland sicherte sich den dritten Rang mit ausgeführten Gütern im Wert von über 1 400 Milliarden US-Dollar. Die Firmen der Bundesrepublik trumpften 2012 allerdings nicht mehr so stark auf wie im Jahr 2011. Der Wert der deutschen Ausfuhren sank im Jahresvergleich um fünf Prozent. Auf den Plätzen vier bis neun folgen Japan, die Niederlande, Frankreich, Südkorea, Russland und Italien. Von allen Regionen erzielte 2012 Afrika laut WTO das größte Wachstum bei den Ausfuhren. Der Kontinent steigerte seine Exporte um rund fünf Prozent auf knapp 630 Milliarden US-Dollar. Aller-
dings liefern die Länder Afrikas in erster Linie Öl und andere Rohstoffe wie Diamanten, Gold und Metalle. Der Anteil der Exporte Afrikas an allen Ausfuhren blieb auch 2012 gering, er belief sich nur auf vier Prozent. Angesichts des schwachen globalen Handels warnte WTO-Chef Lamy vor eine Abschottung der Märkte. Ein „selbstzerstörerischer Rückfall in den ökonomischen Nationalismus“ müsse verhindert werden. Lamy warb für einen Abschluss der Welthandelsrunde, um protektionistischen Tendenzen zu begegnen. Die WTO-Mitglieder feilschen seit 2001 über einen Abbau der Zölle, Kontingente und Subventionen. Jedoch stecken die Verhandlungen der sogenannten Doha-Runde seit Jahren fest: Die großen Handelsblöcke USA und EU sowie die aufstrebenden Wirtschaftsmächte China, Indien und Brasilien sind nicht zu weitreichenden Konzessionen bereit.