aohc.org Amorce d’une stratégie de gestion de l’information renouvelée Après une phase intensive de planification et de préparation, une nouvelle stratégie de gestion de l’information est déployée dans les centres de santé communautaire (CSC) et les centres autochtones d’accès aux soins de santé (CAASS) de l’Ontario. Le plan à multiples volets a pour but d’améliorer la qualité des soins offerts à plus de 400 000 personnes desservies par ces centres et par des cliniques dirigées par du personnel infirmier praticien, grâce à des solutions rentables de gestion des données liées à la santé. La stratégie repose sur le déploiement du dossier médical électronique (DME) de Nightingale Informatrix Corporation. Tous les CSC et les CAASS sans exception adopteront le système Nightingale, créant une multitude de nouvelles possibilités de recherche et d’initiatives d’amélioration de la qualité, ainsi que d’économies. Pionniers d’un déploiement à l’échelle provinciale, le personnel Le déploiement du nouveau DME a commencé en février au du CSC Chigamik est prêt pour le nouveau DME Nightingale. Dans Centre de santé communautaire Midland Chigamik. Parmi les l’ordre habituel : le directeur général David Jeffery, Dr Danial autres « adopteurs précoces » du plan de deux ans, citons les CSC Schecter et Gabrielle Maurice, la coordonnatrice de la promotion Regent Park, Brock, South-East Grey et South Georgian Bay. Dude la santé. rant l’étape du déploiement, l’ACSO apporte un soutien intensif, « Le déploiement du DME forme la base d’une stratégie avec l’encadrement du Comité stratégique de gestion de l’information d’amélioration de la prestation des soins de santé primaire. Une dirigé par les CAASS et les CSC. Il s’agit de l’un des plus importants fois que cette base est jetée, nous commençons à bâtir toute une déploiements de DME utilisant un système commun au pays. Le nouveau DME s’inscrit dans une approche interprofession- gamme de nouvelles initiatives et innovations », ajoute-t-il. Par exemple, une fois le déploiement du DME terminé, les CSC et les nelle en permettant l’utilisation par un large éventail de profesCAASS pourront partager des sionnels de la santé, qu’il s’agisse de pharmaciens, de Lancement du nouveau système de données sur leurs mesures collectives de l’amélioration des professionnels de la santé menrésultats pour la santé. Cette tale, de podiatres, de travailleurs DME à l’échelle provinciale nouvelle « plateforme d’aide à sociaux, de diététistes, d’éducala décision » sera d’une valeur inestimable pour le milieu de la teurs en diabète, de physiothérapeutes ou de promoteurs de la recherche, tout autant que pour les conseils d’administration et le santé. Les premiers commentaires recueillis sont encourageants. personnel des CSC et des CAASS dans la mise en place de leurs « Nous avons été grandement impressionnés par l’interface pour programmes d’amélioration de la qualité. Le partage sectoriel des les utilisateurs de Nightingale On Demand, a souligné le Dr Itamar données peut également être un puissant outil de prise de déciTamari, médecin généraliste au centre de santé communautaire sions éclairées pour la province et les RLISS en ce qui concerne les de Stonegate et membre du comité d’évaluation du DME. « Ce changements à l’échelle du réseau. système va permettre au personnel d’être rapidement efficace et il À titre d’ancien responsable de la cyberSanté et chef de satisfera aussi les besoins complexes des équipes interprofession- l’information du RLISS de Simcoe-Nord-Muskoka, Rodney Burns nelles des CSC. » est enthousiasmé par les nombreuses possibilités qui s’offrent à Pendant le lancement du nouveau système de DME dans les eux : « Cette stratégie va être transformatrice. Et elle va aussi CSC et les CAASS de la province, le chef de l’information de l’AC- offrir de nombreux enseignements qui nous permettront de mettre la technologie au service de l’amélioration des soins de SO, Rodney Burns, précise que ce n’est que le début d’une désanté primaire dans l’ensemble de la province. » marche bien plus vaste et encore plus significative.
PLAN D’ACTION DE L’ONTARIO EN MATIÈRE DE SOINS DE SANTÉ :
L’ACSO est ouverte au potentiel qu’offrent les soins de santé primaire L’ACSO ne tarit pas d’éloges à l’endroit du nouveau Plan d’action de l’Ontario en matière de soins de santé, et notamment de son engagement à faire des soins de santé primaire la pierre angulaire de la transformation du système de santé. Dans un communiqué de presse publié peu après l’annonce du plan, l’Association a assuré la ministre de la Santé et des Soins de longue durée, Deb Matthews, que ses établissements membres attendent avec intérêt de jouer un rôle clé dans le déploiement du plan d’action à l’échelle de la province. « Madame la ministre Matthews a raison d’affirmer que la transformation des soins primaires à l’échelle du réseau est le moyen par excellence d’obtenir de meilleurs soins et un meilleur rapport qualité-prix pour le budget consacré aux soins de santé, affirme Adrianna Tetley, la directrice générale de l’Association des centres de santé communautaire de l’Ontario (ACSO). « Les membres de notre association ont hâte de relever le défi que nous a lancé madame la ministre Matthews. Nous espérons que d’autres leaders et professionnels des soins primaires partagent notre enthousiasme. Le temps est venu pour que les soins primaires atteignent leur plein potentiel, en se concentrant sur l’objectif de garder la population en santé et non de se contenter de traiter les gens lorsqu’ils sont malades. Il faut faire en sorte que la population et les familles reçoivent des soins coordonnés pendant qu’ils circulent à travers les différentes composantes du réseau de la santé. » De plus, Tetley a précisé que plusieurs des mesures énumérées dans le plan d'action figurent également dans le rapport de Don Drummond de la Commission de la réforme des services publics de l'Ontario, publié le 15 février.
Mesures d’intérêt : L’Association se réjouit, en particulier, d’un certain nombre de mesures précises énoncées dans le nouveau plan concernant les services de soins primaires : Investir dans la collectivité, dans les services de proximité; Mobiliser les soins primaires pour aider la population et les familles à circuler à l’intérieur du réseau, en particulier ceux qui sont aux prises avec de multiples conditions complexes; Étendre les services offerts en moins de 24 heures et les visites à domicile; Permettre aux fournisseurs de la santé qui ne sont pas des médecins d’exercer l’éventail complet de leurs compétences; Intégrer des pratiques basées sur des données probantes.
La nouvelle responsable des relations gouvernementales de l’ACSO, Jacquie Maund, en compagnie de Deb Matthews, ministre de la Santé, à l’annonce du plan d’action le 30 janvier. Photo : Howard Brown
conclut Madame Tetley. Nous sommes enthousiastes à l’idée de collaborer avec le gouvernement pour remplir la promesse d’un secteur des soins primaires robuste et diriger la transformation positive qu’elle nous a mis au défi de réaliser. »
Les déterminants sociaux de la santé doivent être inclus
Si elle applaudit l’orientation générale du nouveau plan d’action, l’ACSO est préoccupée par le manque de détails sur la façon dont le gouvernement provincial compte s’attaquer aux déterminants sociaux de la santé qui ont une influence si profonde sur la santé de la population. « Nous aimerions voir plus de détails sur la façon dont le gouvernement Partenaires dans la planification? L’ACSO et les RLISS provincial compte fournir de meilleurs soins aux collectivités qui ont hisL’Association appuie le plan du gouvernement qui consiste à intégrer les soins toriquement eu des difficultés d’accès aux soins de santé primaire et dont les de santé familiale dans les RLISS et espère avoir l’occasion de travailler en conditions de vie les laissent vulnérables à des difficultés de santé. Ce sont les partenariat avec les RLISS pour dresser des plans basés sur les besoins de la mêmes personnes qui aboutissent très souvent à l’urgence des hôpitaux, population afin de faire en sorte que les bons soins sont offerts par le bon poursuit Adrianna Tetley. Et il est difficile de voir comment ce nouveau plan professionnel de la santé au bon endroit. « Pour mettre en œuvre son plan d’action, la ministre Matthews peut se tourner vers les centres de santé com- d’action s’harmonise avec la stratégie provinciale de réduction de la pauvreté. munautaire, les centres autochtones d’accès aux soins de santé et les équipes Il faut faire en sorte que les avantages de la transformation des soins de santé de santé familiale gérées par la collectivité qui offrent des solutions éprouvées, primaire ne soient pas limités aux populations en santé et mieux nanties. » L’HIVER 2012
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SOINS DE SANTÉ PRIMAIRE ‐ CONFÉRENCE 2012
Le 7 et 8 juin Doubletree by Hilton / aéroport Toronto Ne manquez pas cette conférence pragmatique mettant en évidence de nouvelles idées Conférenciers confirmés : Steven Lewis, un des experts les plus réputés en matière de soins de santé primaire du Canada Des représentants de la Foundation Southcentral de l’Alaska, l’instigatrice du modèle de soins Nuka, reconnu dans le monde entier Cathy Fooks, chef de la direction et présidente de la Change Foundation Pour quiconque s’intéresse aux moyens d’améliorer le système de santé primaire, en particulier les fournisseurs de soins de santé primaire, les administrateurs et les membres du conseil d’administration des organisations de soins de santé primaire, les représentants des RLISS et des gouvernements provinciaux et fédéral responsables des soins de santé primaire
L’inscrip on en ligne est ouverte. Rabais offerts aux membres
aohc.org/conferenceannuelle
Parmi ses membres : Membre associé : l’hôpital St Francis Memorial et l’antenne du CSC Rainbow Valley Membre collectif émergent : le Comité de la santé communau- taire Innisfil Nous souhaitons une bienvenue toute spéciale aux
premières cliniques de l’ACSO dirigées par du personnel infirmier-praticien : Huronia, Health Zone, The French River et Anishnawbe Mushkiki Au sein de son conseil d’administration : Sarah Hobbs, nouvelle représentante de la clientèle centrale et directrice générale du CSC Planned Parenthood Toronto; et Carole Cleave, la nouvelle directrice de la clientèle du sudouest et ancienne présidente du conseil d’administration du CSC de Lambton-Nord.
Et au sein de son personnel : Le chef de l’information, Rodney Burns, chargé de superviser l’ensemble de la stratégie de gestion de l’information de l’ACSO L’HIVER 2012
Donna Shanley, de cyberSanté Ontario, détachée auprès de l’ACSO jusqu’au 31 mars pour aider le projet du DME à aller de l’avant Christine Randle, coordonnatrice de la gestion des données au Centre de santé communautaire East End, détachée pendant deux ans pour travailler avec ses pairs de l’ensemble de la province à titre de coordonnatrice de la transition vers le DME À l’appui de l’équipe du DME, Bruno Loones, coordonnateur du déploiement et Randy Houston et Abdullah Khan, analystes du transfert de données Jacquie Maund, ancienne conseillère politique au sein du gouvernement provincial et militante de longue date dans la lutte contre la pauvreté s’est jointe à nous à titre de nouvelle responsable des politiques et des relations gouvernementales Louise Slobodian, notre nouvelle coordonnatrice des communications apporte une vaste expérience du développement de communications en ligne dans le milieu des organismes à but non lucratif Melissa Heng, coordonnatrice des communications de la stratégie de la gestion de l’information (SGI), s’occupera des communications diverses liées à la SGI de l’ACSO
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L’équité dans les soins de santé : Projet pilote Le Centre de santé de Hamilton Urban Core est l’un des sept organismes canadiens à participer à un projet lancé par l’Organisation mondiale de la Santé pour mettre à l’épreuve des normes en matière d’équité dans les soins de santé des migrant(e)s et d’autres groupes vulnérables. Sept pays ont confirmé leur participation à l’initiative de l’OMS, y compris le Canada, le seul pays non européen à le faire. Prenant pour point de départ des instruments précédents, les normes en matière
d’équité dans les soins de santé comprennent des indicateurs mesurables dans cinq domaines : l’équité dans les politiques, l’accès et l’utilisation équitables, la qualité équitable des soins, la participation de la collectivité et la promotion de l’équité. Les centres pilotes, y compris Hamilton Urban Core, évalueront les normes. On s’attend à ce que le projet final se déroule entre février et avril 2012. « Nous sommes enthousiasmés par le projet, dit Denise Brooks, directrice gé-
nérale, Hamilton Urban Core. Le projet est clairement lié à la clientèle que nous desservons et aligné avec l’engagement du centre envers l’équité en matière de santé. Il est également compatible avec les priorités en matière d’équité du ministère de la Santé et des Soins de longue durée et des réseaux locaux d’intégration des services de santé. »
Nos membres à l’échelle mondiale! Les jeudis après-midi, de 15 h à 16 h, sur Twitter
JOIGNEZ NOUS POUR PROCHAINES SÉANCES DE CLAVARDAGE Qu’est-ce que la promotion de la santé? Promouvoir la sensibilisation et la compréhension Rôle des CSC dans l’appui au sain développement des filles Rôle de la bouche dans la santé – la santé buccale dans le cadre des soins de santé primaire Équilibrer quantité et qualité dans les soins de santé primaire Amélioration des dossiers médicaux électroniques (DME) dans les soins de santé primaire
L’ACSO a connu un franc succès avec Un sommet de haut niveau : Comment les conseils d’administration réussissent dans un contexte de santé en évolution, qui a eu lieu en novembre. L’objectif de l’événement qui regroupait 45 membres du CA de 22 centres était de favoriser la réflexion stratégique pour plus d’efficacité. Les présentations portaient sur la planification stratégique, l’engagement communautaire, les communications stratégiques et la surveillance de la qualité.
Reconnaissance de Donner Félicitations à un membre de l’ACSO, le Centre de santé communautaire et primaire de Lanark, Leeds et Grenville et à son équipe de santé familiale communautaire. Pour la quatrième fois en sept ans, le centre a reçu le prix d’excellence dans la prestation des services aux aîné(e)s décerné par la Fondation canadienne Donner. Et cette année, pour couronner le tout, il est le récipiendaire du prestigieux prix Peter F. Drucker qui souligne l’excellence et l’innovation dans la prestation et la gestion des services.
Ruth Kitson, directrice générale du centre, en compagnie du lieutenant-gouverneur David Onley L’HIVER 2012
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Pour demander votre exemplaire des présentations, veuillez envoyer un courriel à : capacitybuilding@aohc.org Activités d’apprentissage à venir : aohc.org/upcomingevents 4
Pleins feux sur les membres
Les sages-femmes et LAMP donnent naissance à un partenariat nouveau genre À cinq semaines de grossesse. C’est le moment où il faut réserver une sage-femme en Ontario, tellement la demande est forte. C’est très tôt! Bien des femmes ne savent pas même qu’elles sont enceintes à cinq semaines. C’est donc dire que les sages-femmes ont tendance à être réservées aux mères dont la grossesse est planifiée et qui ont l’habitude de circuler dans le système de santé. Mais les sages-femmes Tory Tudor et Barb Heathcote ont une tout autre conception de leur rôle. Elles voulaient offrir leurs services aux femmes qui ne font habituellement pas appel à une sagefemme, du moins au Canada. Elles ont donc ouvert une nouvelle pratique en s’engageant à réserver 75 pour cent des places aux femmes en position vulnérable. Et leur pratique s’inscrit dans un partenariat nouveau genre, au sein des murs de l’antenne du Centre de santé communautaire LAMP, dans Mississauga-Est. Un an plus tard, elles ont réussi à recruter trois autres sages-femmes. La nouvelle pratique a reçu l’approbation du ministère de la Santé et des Soins de longue durée et la ministre Deb Matthews a visité les lieux. « En tant que grand-mère d’un beau bébé né avec l’aide de sages-femmes, j’ai pu constater par moimême l’excellence des soins qu’assure la profession de sage-femme aux mamans et aux nouveaux nés de notre province, a précisé la ministre. La clinique LAMP ne fait pas exception à la règle, et je sais que ce partenariat améliorera non seulement les soins offerts par les sages-femmes dans la collectivité, mais qu’il facilitera également l’accès des nouvelles familles aux appuis dont elles ont besoin avant, pendant et après la grossesse. » Si de nombreux CSC collaborent avec des sages-femmes, c’est l’engagement envers les mêmes personnes et leur famille, dans une approche de partenariat et de proximité, qui fait l’originalité de ce nouveau modèle. Du côté de LAMP, c’est un arrimage logique et on s’attend àcequeleursclientèles se chevauchent de plus en plus avec le temps, affirme Bill Worrell, directeur des collectivités en santé de LAMP. Rosanne Hickey, infirmière praticienne, renchérit : « C’est ‘gagnant’ pour nous dans la mesure où la famille revient au CSC pour obtenir des soins. » Elle explique que les sages-femmes rattachées au centre fournissent un point d’entrée naturel pour toute la famille. « Le continuum des soins offerts par le CSC avec toutes les ressources et
l’appui que peut offrir un CSC » fait toute la différence pour les familles vulnérables, conclut-elle. C’est justement ce qui plaît aux sages-femmes dans cette approche. Avec leur formation en santé publique et en travail social, Tory Tudor et Barb Heathcote voulaient non seulement rejoindre des femmes vulnérables, mais aussi les mettre en contact avec les autres services dont elles ont besoin, précise Barb. « Nous avions d’abord pensé offrir d’autres services, dit-elle, jusqu’à ce que nous réalisions qu’ils sont déjà offerts dans le CSC – les travailleurs sociaux, par exemple – desservant la même clientèle, déjà en place. » La nouvelle pratique présentait un risque pour les sages-femmes qui ne sont pas payées pour les places non remplies. Elles sont contentes que d’autres sages-femmes se soient jointes à elles pour
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s’occuper des femmes qui font face à des obstacles à l’accessibilité, entre autres les femmes réfugiées ou celles qui ont survécu à des relations abusives. Barb Heathcote explique que la plupart des personnes desservies sont des immigrant(e)s de fraîche date qui contribuent à la croissance de Mississauga – des femmes venues de l’Inde, du Pakistan, de la Chine et des réfugiées africaines. La plupart ne sont pas couvertes par le Régime d’assurance-santé provincial. Mais qui dit pratique élargie, dit également vision élargie. « Maintenant que nous avons plus de sages-femmes, nous comptons rejoindre les refuges pour les adolescentes et les femmes, indique Barb Heathcote. La souplesse que nous pouvons offrir, comme les visites à domicile, est particulièrement utile lorsqu’il y a d’autres enfants à la maison. »
< Elles m’ont facilité > Laure et sa famille sont arrivées au Canada comme réfugiés du Congo en mars dernier – et le petit Nathaniel est né le 19 octobre avec l’aide des sages-femmes du CSC LAMP, où elle reçoit des soins médicaux. « Elles m’ont facilité les choses et elles me manquent », dit-elle en parlant des sages-femmes qui l’ont accompagnée durant sa grossesse et son accouchement à l’hôpital au Canada – Laure a trois autres enfants et « Elles venaient souvent me voir à la maison », ajoute-t-elle au sujet des visites à domicile, qui lui ont évité de prendre deux autobus pour se rendre au centre de santé. Et elles étaient disponibles par téléphone pour la rassurer. Par-dessus tout, il y a eu le fait d’être accompagnée par des femmes qu’elle connaissait durant l’accouchement, plutôt que des étrangers.
L’équipe de soins : Barb Heathcote, sage-femme, Laure et Nathaniel, et Rosanne Hickey, infirmière-praticienne du CSC LAMP 5
Ouvertures! Trois nouveaux CSC font leurs débuts Le Centre de santé communautaire Bridges a marqué l’ouverture de son centre de Colborne-Wainfleet le 9 novembre – un centre provisoire était ouvert depuis 2009. Russ Wilson, le président du conseil d’administration, a déclaré que « le chemin a été long et ardu, mais notre patience a porté des fruits. » Il a noté que plus de 1 400 clients se sont inscrits au centre de Port Colborne et que l’accueil a connu une « hausse fulgurante » depuis l’ouverture du nouvel établissement. La consolidation de tous ses programmes et services sous un même toit fera « une différence considérable et positive dans la vie de notre clientèle », précise la directrice générale, Taralea McLean. Coupure du ruban, de gauche à droite : Russ Wilson, président du conseil d’administration du CSC Bridges; Taralea McLean, directrice générale du CSC Bridges; Vance Badawey, maire de Port Colborne; Cathy Wight, cliente du CSC Bridges; April Jeffs, maire du comté de Wainfleet; et Bill Millar, membre du conseil d’administration du RLISS de Hamilton Niagara Haldimand Brant.
Avec un centre, une raison sociale et un logo tout neufs, le CSC Langs a tout lieu de célébrer! Son nouveau centre de 58 000 pi2 à Cambridge a été inauguré officiellement le 5 décembre. Gary Desborough, vice-président, signale que la plupart des programmes actuels du CSC Langs sont maintenant regroupés sous un même toit et qu’une vingtaine d’organismes seront sur place en 2012, ce qui signifie un accès accru aux services essentiels dans la collectivité. Parmi les caractéristiques de l’immeuble, citons un mur végétal, un gymnase, une piste de marche et six salles de diverses dimensions pour les groupes.
Le CSC de Belleville Quinte Ouest (BQO) a célébré l’ouverture de son centre de Quinte Ouest le 26 janvier avec la coupure du ruban, en présence des députés et du maire, entre autres dignitaires. Avec une superficie de quelque 15 200 pi2, le centre regroupe des médecins, du personnel infirmier et infirmier-praticien, des diététistes, des promoteurs de la santé et une équipe administrative, « tout ce dont la collectivité pourrait avoir besoin sous un même toit », pour citer un journal local. Avec une liste d’attente de 800 personnes, Marsha Stephen, la directrice générale, compte servir jusqu’à 10 000 clients lorsque l’effectif du centre sera au complet. Le CSC BQO favorise la saine activité, par des séances de marche à l’aide de bâtons le long des berges et dans les parcs de Belleville et de Quinte Ouest. Pendant une grande visite d’ouverture, la promotrice de la santé Bianca Sclippa Barrett fait une démonstration au député Todd Smith L’HIVER 2012
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