- LE CATALOGUE -
exposition des travaux artistiques des ĂŠtudiant.e.s en architecture du 17 au 31 mars 2017 La Cambre - Horta Espace Architecture
INTRODUCTION. RECTO [ʁɛkto] n. m. Première page d’un feuillet, côté qui est l’endroit d’une feuille de papier. /VERSO [vɛʁso] n. m. Revers d’un feuillet, côté qui est l’envers d’une feuille de papier. Le verso est méconnu, caché. Inattendu et souvent surprenant, il dévoile l’intime, révèle le sensible. Depuis toujours, à la Faculté d’Architecture La Cambre Horta, la production architecturale des étudiant.e.s jouit d’une large diffusion au moyen d’expositions et de publications annuelles. Les œuvres d’ordre artistique, elles, ont rarement eu la chance d’être sous les projecteurs, malgré l’importance des cours d’art dans les études d’architecture. Pourtant, en quête perpétuelle d’expérimentation et d’innovation, les étudiant.e.s produisent un vaste nombre de travaux qui se devaient d’être rendus visibles. L’exposition Recto/Verso vous plonge dans le monde ‘verso’ de l’étudiant en architecture. Elle est une plateforme dévoilant des travaux uniques et personnels, aux techniques les plus variées. Au total, ce sont 255 œuvres produites par 80 étudiant.e.s et 4 enseignant.e.s, réalisées entre autres dans le cadre des cours, mais surtout issues d’initiatives personnelles. Initiée, organisée et montée intégralement par les étudiant.e.s de toutes les années confondues, l’événement est une première à la faculté. Exposées dans le généreux ‘Espace Architecture’ de la Faculté de Flagey, les œuvres peuvent enfin rayonner.
PARTICIPANTS.
Déborah Alfonso Tomás Barberá Ramallo(non Øfficial) Giuilia Barroero (Giuilia Barr) Salma Belkebir Emmanuel Berard Sébastien Bez (non Øfficial) Sebatien Billiet Amos Bok Victor Brunfaut Fanny Calmels Clémentine Carrasco Alexandre Carturan Paulina Cortès López Clément Dat-Senac (non Øfficial) Camille De Jerphanion Waldo De Keersmaecker Harold De Moffarts Quentin De Moyer Romain Deboulle Alice Delpeyroux Matthieu Delubac Thierry Demoulin Alice Deprez (A.S. Production) Medime Derebey Kalliopi Dimitrakopoulou Frédérique Donck Robin Dufayard Valentine Dufrasne Roxanne Enescu Solène Essomba Tana
Arianna Fabrizi De Biani Anne-Marie Fagoaga Victoria Federspiel Flore Fockedey Laura Garcia Corbalan Mélanie Gueguen Kenza Haimeur Michael Hoebeke Solène Houdeau (A.S. Production) Jean Knoch (Baltazar) Cindy Lachat (Cdy) Hadrien Labby Jean Christophe Laming Livia Loprete Delphine Lorang Pierre Loyzeau De Grandmaison Benjamin Marc Adam Masset Solène Mathieu-Dumans Emmanuelle Metz Emelyne Metzinger Valeriya Mihaleva (Valeriya Mihaleva art) Maria Isabela Mistodi Ana Montserrat Patrice Neirinck Minh-Son Nguyen Neals Niat Toundji Elodie Nivet Thomas Noceto Zepur Okmez
Boris Papeians Thomas Pennesi (non Øfficial) Camille Pons Mihai Pop (non Øfficial) Annissa Rauw Marjorie Rezé Axel Ricbourg Damien Roussel Marie Seiller Mounia Selmani Andrea Settimi Bedriye Simsek Jean-Marc Sterno Alicia Theiss Caroline Thunis Isabelle Tjampens Hamed Touré Alistair Vaicle Vincent VanGrevelynghe(nonØfficial) Thomas Van Huffel Tristan Verbauwhede Apolline Vranken Léa Weltin Charles Wendehenne (wenc) Carlos Zavala (Carlos Zavala «Cachis») Sabeha Zerouali Louis Zorn (Loubag) Alexis Zounguere (White Corbeau)
CONFÉRENCES. Dans le cadre de l’exposition, deux événements prennent place dans l’espace facultaire, invitants élèves, enseignant.e.s et externes à explorer plus amplement deux thématiques liées à l’art et l’architecture : le cinéma d’architecture et les débouchés alternatifs après les études d’architecture. Ces deux soirées ont pour objectif de mettre en lumière, une fois de plus, le lien unique entre l’architecture et la formation d’architecte avec l’art sous toutes ses formes. Architectures du Film / Projection et conférence / 21 mars 2017 La première soirée explore le cinéma et l’architecture. Dans l’idée que l’architecture n’est pas un objet immobile, mais plutôt en mouvement et en changement, un lieu de passage et un espace de vie, nous vous invitons à vous interroger sur le rôle que peut avoir le film et la vidéo dans la conception architecturale et la communication du projet d’architecture. Suite à la projection de courts-métrages des étudiant.e.s de l’option Architecture & Cinéma des trois dernières années, le réalisateur et membre du jury de l’option (2016-2017) Jonathan Ortegat porte un regard professionnel et critique sur ces travaux. ► Une sélection de courts-métrages réalisés par les étudiant.e.s d’architecture dans le cadre de l’option Architecture et Cinéma des trois dernières années. ► Jonathan Ortegat est un réalisateur et photographe basé à Bruxelles. Toujours intéressé à l’architecture, il a voulu unir ses deux passions en travaillant avec la vidéo, conçu comme le meilleur des outils pour communiquer l’Architecture et la ville. Jonathan a notamment déjà collaboré avec les bureaux V+, Archi2000 et AGWA parmi d’autres.
Table ronde / Les débouchés alternatifs après les études d’architecture / 23 mars 2017 La deuxième soirée prend la forme d’une table de discussion avec d’ancien.ne.s étudiant.e.s «reconverti.e.s» dans l’art, l’artisanat, etc. Cette rencontre est l’occasion de (re)découvrir les différentes voies que les études d’architecture nous permettent de suivre, mais qu’elles nous font malheureusement encore trop peu entrevoir au cours de notre formation. Quatre intervenant.e.s diplômé.e.s en architecture nous ont parlé de leur parcours afin de mettre en lumière la multitude de possibilités qui s’offrent à l’étudiant.e après ses études : ►Roxanne Le Grelle est scénographe et écrit pour le magazine d’architecture A+ Architecture. ► Estelle Benatar travaille à l’Atelier Relief, lieu unique de création rassemblant artistes et artisans. ► Laurent Gillet est entrepreneur et menuisier basé à Bruxelles. Il dessine et crée son propre mobilier. ► Arthur Sedyn est un des fondateurs du Lasercut Lab, atelier d’impression et découpe laser.
2016 / 100 x 150 cm / papiers magazine pliĂŠs
- UPCYCLING Jeremy Dhanani, Ines Fraisse, Aristote Kalala & Brieuc Robert
2017 / 1500 x 4500 cm / feutre posca
Il pensait tous les soirs. Il pensait à ce monde global, englobant, dans lequel il voyait plus loin, plus large, plus resserré, plus étriqué, plus blanc, plus noir. Un tout et son contraire. Il s’est perdu dans son monde. Plus de repères, confondu dans ses sens, égaré dans les motifs, dissipé par ses vertiges. Un étranger chez lui, un étranger ailleurs, sa seule béquille apparaît dans le trait, il s’en rapproche puis l’enlace. Un enlacement non salivaire, un enlacement asexué, un enlacement passionnel. Le tout, et son contraire.
- MUR #0 wenc
2016 / série / 70 x 100 cm / gravure laser
- VOÛTE Minh-Son Nguyen
2016 / série / photographie numérique
Avant d’être considérée comme un art à part entière, la photographie est un moyen d’expression. Sans parler de l’aspect technique, la pratique de la photographie m’a sensibilisé à la beauté de la composition aussi bien dans les scènes de vie quotidienne que dans ma pratique de l’architecture.
- LA GRANDE MOTTE Thomas Noceto
2014 / série / 30 x 54 cm / photographie numérique
L’abandon c’est délaisser quelque chose, s’en désintéresser. Il correspond à la mort anticipée par les consciences, d’une idée devenue souvenir et vouée à l’annihilation. Mais l’abandon c’est aussi un état de relâche, d’épanchements. Celui où l’idée, lasse de se briser contre une réalité trop dure, prend une nouvelle forme : elle s’offre au monde dans une sincérité nue. C’est cette pureté qui se révèle par l’abandon, que nous avons cherché à capturer ici. L’histoire que ces lieux, dépourvus de leur sens premier nous raconte, sans artifice, sans mise en scène. Collectif d’auteurs : Tomás Barberá Ramallo, Sébastien Bez, Clément Dat-Senac, Thomas Pennesi, Mihai Pop & Vincent Van Grevelynghe - ABANDON non Øfficial
2014 / série / 30 x 54 cm / photographie numérique
- ABANDON Mihai Pop
2016 / série / 22,5 x 20 cm / monotype à l’encre
Monotypes réalisés lors d’un workshop dans la galerie d’art IFA Laboratory dans le quartier des Marolles à Bruxelles avec l’artiste Adil Haouata. Le monotype est une technique d’impression sans gravure, à tirage unique. Ici il est utilisé dans le cadre d’une recherche artistique. Ces tirages sont ensuite réutilisés dans le cadre de mes illustrations, dessins, peintures. Les monotypes créés me servent d’inspiration. La manière dont est fait le monotype n’est pas du tout réfléchie, sa création se fait directement, sans réflexion, tout est dans le ressenti, à chaud, comme une impulsion. La réflexion dans ce type de travail vient après la création du monotype. J’étudie les courbes, les tracés, les gestes, les couleurs ressortant de l’œuvre et je sélectionne les tirages qui m’inspirent le plus. - ESSAIS Cdy
2014 / 2’30’’ / papiers découpés et vidéo
Comme chaque jour, Augustin se rend à la bibliothèque. Il commence sa lecture et s’imprègne d’une histoire jusqu’à penser qu’il en est l’acteur principal...
- AUGUSTIN Déborah Alfonso, solène houdeau & Jeanne Krings
2015 / série / 29 x 42 cm / bic bleu
« Art wasn’t supposed to look nice; it was supposed to make you feel something. » Rainbow Rowell
- LIGNES DE VIE Maria Isabela Mistodi
2017 / série / encre de Chine
Léa Weltin
2017 / sĂŠrie / A5 / rotring-pointillisme
- VODUN Kalliopi Dimitrakopoulou
2016 / série / 50 x 65 cm / pastel sec et conté
- D’APRÈS RODIN Marjorie Rezé
2014 / sĂŠrie / 120 x 90 cm / techniques mixtes
- MAKE A WISH Valeriya Mihaleva art
2016 / sĂŠrie / crayon
Caroline Thunis
2015 / série / A3 / techniques mixtes
Dessins à quatre mains réalisés par ALice deprez et solène houdeau dans le cadre de l’atelier Unité de Production à propos du Super Normal.
- FORTY HOUSES FOR YOU A.S. production
2016 / 30 x 10 x 10 cm / bois
L’Architecture peut toujours être simplifiée à des formes de base. Ces formes se répètent, se transforment, se compliquent et se mélangent, mais au final ils sont reconductibles à une simplicité primaire. À partir de ça les compositions sont indubitablement infinies. De plus, une œuvre architecturale n’est jamais véritablement finie. La qualité unique de l’Architecture est l’être intrinsèque à toutes les échelles. Il y a des règles géométriques et des règles d’harmonie à tous les niveaux. Le « trop » grand est aussi le « trop » petit. Elle doit être pensée dans toutes ses dimensions en rapport avec son contexte. Comme un jeu, plus on pratique l’Architecture et plus on la maitrise. Elle développe la créativité et l’intelligence. Vu la grande responsabilité de l’Architecture sur la vie, l’architecte doit être conscient de ça, mais aussi écouter ses intuitions enfantines, et donc, ses intuitions les plus sincères. - MANIFESTE / C’EST SEULEMENT UN JEU D’ARCHITECTES Arianna Fabrizi de’ Biani
2015 / série / A3 / collage
Si un collage devenait sculpture ? Interprétation en trois dimensions et mise en situation d’un collage de J.A Gorin.
- COLLAGE IN SITU solène houdeau
2015 - 2016 / sĂŠrie / A4 / aquarelle et rotring
- ESTRATOS Ana Montserrat
2015 / A2 / collage, printing et acrylique
Mon affection pour la géométrie c’est dévoilée pour la première fois dans cette œuvre.
- ABRAGÉOMÉTRA Elodie Nivet
2013 - 2015 / série / 15 x 42 cm / sérigraphie et encre
Métamorphoses d’une femme.
- AMANECER - MANGLARES - RAICES Paulina Cortés López
2011 / sĂŠrie / A5 / gravure
- MICRO ALice deprez
2016 / sĂŠrie / encre de Chine
Victoria Federspiel
2017 / sĂŠrie / 70 x 100 cm / acrylique
- BEAR Pierre Loyzeau de Grandmaison
2015 - 2016 / série / A3 / photographie argentique et numérique
- PORTUGAL Boris Papeians
2012 - 2014 / série / A3 / crayon
Étudiant en architecture, j’ai appris la caricature dès l’âge de 12 ans en recopiant de caricatures de Jean-Claude Morchoisne. Petit à petit, j’ai continué vers mon style de caricature, c’est pour moi une sorte de représentation la plus juste et la plus expressive qu’on peut faire.
- « rien ne ressemble plus à quelque chose que sa caricature. » Axel Ricbourg
g.b.
-
2016 / sĂŠrie / A4 / collage et feutre
- HOMMES Annie Fagoaga
2016 / sĂŠrie / A2 / photomontage
Instagram: je_dessine_bien
- SANS TITRE White Corbeau
2014 - 2016 / série / 59,4 x 59,4 cm/ dessin vectoriel
Les œuvres de Neals Niat explorent une imagerie inspirée par son enfance passée entre la France et le Cameroun, le monde qui l’entoure, le design et l’architecture. Son travail, identifiable par l’utilisation du noir et blanc, aspire à raconter des histoires de manière ludique à travers ses compositions qui font partie intégrante d’un projet continu qu’il appelle “ The Story Between The Lines“. Ainsi l’ensemble de son travail tend à former un “tout” que l’on peut lire comme une grande histoire.
- LE PONT DU WOURI Neals Niat Toundjo
2016 / A4 / gravure
Baltazar
2016 / 20 x 30 cm / photographie argentique
- AÇORES Thomas Van Huffel
2015 / 3’22’’ / vidéo
La performance s’intéresse à la transformation d’une structure générique en une structure spécifique, répondant à une règle. Les êtres humains représentent la structure. Une personne suivant le rythme aléatoire d’un métronome entraîne le changement de position des quatre piliers. Les personnes en noir, yeux bandés, représentent les piliers, image de la structure générique. Le cadre, dessiné comme un rectangle au sol, rappelle la position des personnes avant qu’elles n’aient été bouleversées. La personne en blanc suit instinctivement le son du métronome et déambule entre les piliers. Un élastique se déploie entre eux. Le métronome peut être considéré comme la « règle », il impose à la personne en blanc un rythme à suivre. L’élastique, qui se déploie derrière le danseur, entraîne la création de nouveaux espaces sociaux spécifiques entre les personnes qui ne décident pas où elles vont. Le but de la performance est de créer un catalogue des différentes formes d’espace situées au centre de l’élastique, dépendant du rythme du métronome. Le procédé de la performance n’a pas de fin, et il n’y a aucune possibilité de revenir à la forme générique des piliers. Cela pourrait continuer de manière infinie, à la manière d’une métamorphose grandissante de l’ « Open Form » - FROM GENERIC TO SPECIFIC Solène Mathieu-Dumans
2016 / série / A6 / dessin vectoriel
Les objets de collection ici sont des flyers de concerts, évoquant à la fois des événements vécus, des souvenirs, le travail d’un illustrateur, des performances. Les trois ouvrages se veulent éclairer un public non averti sur ces pratiques «souterraines». Il s’agit principalement de lieux qui se transforment, qui ne sont pas conçus pour faire de la musique ou de l’événementiel. Chaque fanzine se concentre sur un lieu atypique, son architecture, mais aussi tout l’artwork qui accompagnent le concert. Le petit format des livres n’est pas sans rappeler les programmes, flyers et magasines indépendants qui sont distribués à l’entrée des salles, qui se glissent dans notre poche pour être retrouvé le lendemain matin.
- BRUSSEL UNDERGROUND Emmanuel Berard
2016 / A5 / techniques mixtes
Le livre est une récolte de dessins, croquis et peintures de ma famille. Elle est constituée d’une sélection de ce que nous produisons depuis des années et nous conservons pour le simple plaisir de le faire. Avec une base artistique commune, nous nous sommes différenciés à notre manière, en restant profondément influencé les uns par les autres. L’idée d’une collection est née quand j’ai changé de maison à Bruxelles, je me suis trouvée devant le besoin d’accrocher “quelque chose” aux murs. Ainsi a commencé ma collection de tableaux de Martino. Il a y eu en même temps la prise de conscience du fait que nous étions en train de nous collectionner : la maison de Paola est une riche archive de son travail et de celui de ses enfants, l’appartement à Paris de mon frère c’est une exposition continue de sa production artistique avec deux œuvres rares de l’arrière-grandpère ; moi je suis devenue récemment galeriste, en montrant toujours avec plaisir les œuvres de tous. Ce livre a été le prétexte pour tâcher de montrer le lien invisible qu’il nous unit. Il peut être feuilleté à deux ou quatre pages à la fois. L’ordre des images est dû aux ressemblances dans les traits, couleurs, sujets, techniques ou simplement au hasard. - UNA COLLEZIONE DI FAMIGLIA Arianna Frabrizi de’ Biani
2016 / A3 / photographie
L’idée sous-jacente à cette série de photographies était de tenter de rendre compte d’un morceau de territoire de la ville de Vienne – en essayant de se détacher le plus possible de toute recherche de résultat orienté à partir d’à priori que notre imaginaire construit inévitablement à propos d’une ville – à travers une collection d’échantillons de scènes urbaines prises à partir d’un superbe outil de déambulation urbaine ; le tram. Tram ligne 1 en direction du Nord, appareil braqué sur la vitre côté trottoir, je prends une photo toutes les 20 secondes environ.
- VIENNE Hadrien Labby
Je suis là, au bord de la Spree. Entre l’eau et l’East Side Gallery. Je regarde, j’observe, je m’interroge quant au devenir de ce morceau de ville si particulier. Il n’y a pas 30 ans, ce lieu était encore déchiré par l’interdiction de passer librement d’un côté à l’autre de l’eau, de Berlin, de deux univers. Aujourd’hui, beaucoup se font prendre en photo devant ce qui est devenu un des plus - si pas le plus – emblématiques monuments de la ville. Alors je suis assis, je fais une pause et me demande ce vers quoi cela pourrait tendre à l’avenir. Dans mon rêve – sans doute baigné d’utopie – j’imagine plus de conscience, j’imagine ce lieu plus épris de ce qu’appelle Jean-Christophe Bailly la mémoire dynamique que ce qu’en fait actuellement ce que l’on pourrait appeler le consumérisme de la mémoire, figeant et transformant en monument une trace du passé, une trace qui pourrait nous enseigner et nous construire en tant que citoyens. J’imagine une réappropriation du complexe aujourd’hui aux mains de Mercedes-Benz, je vois un « lieu urbain » - comme préfère appeler T. Paquot ce qu’on nomme habituellement « espace public », réservant cette notion à la sphère politique, a-spatiale – libéré de l’emprise actuelle de la publicité qui nous ancre toujours plus dans la consommation. J’entends le bruit du tram, les sonnettes de vélos, les rires, le chant des oiseaux être amenés à remplacer les actuels vrombissements urbains. Allant plus loin, je me perds même à rêver d’un monde sans violence, un monde qui accepte la différence, qui respecte son environnement, tant moral que physique. Un monde humain, ou plutôt, pour sortir de ce vocabulaire anthropocentriste, simplement respectueux, bienveillant. Je me réveille soudain, accosté par deux jeunes me demandant de les prendre en photo devant le Mur. Le cliché sera instantanément publié sur les réseaux sociaux, agrémenté de quelques émoticônes. J’étais bien(,) dans mon rêve. 8 mai 2016, fin d’après-midi
Ces textes ont été écrits dans différents contextes, pour le travail (celui écrit à Berlin), ou pour le plaisir comme les autres rassemblés ici. Ils n’ont d’autre vocation que d’exprimer des idées qui me viennent, me sont venues, des impressions ou émotions. Comme pour le rassemblement de photos, ce groupement de textes est aussi volontairement relié par des anneaux, ouvrant la possibilité à des ajouts, retraits.
- BORD DE SPREE, BERLIN Hadrien Labby
2016 / série / A5 / techniques mixtes
S’impliquer en tant qu’acteur dans la découverte de la ville.
- CARNET DE VOYAGE : ROME solène houdeau
2013 / série / A3 / techniques mixtes
- CARNET Sébastien Billiet
2016 / A2 (détail) / montage infographique
Coupe de vie utopique au 1/50, implantée sur le campus du Solbosch.
- COUPE DE VIE UTOPIQUE Boris Bardonneau, Teodor Dan, Idriss Dine, Mihai Pop & Myriem Saoud
2016 / sĂŠrie / A3 / collage
Medime Derebey
2016 / série / 13 x 18 cm / photographie argentique
Un voyage entre le rêve déchu de Brasília, le fourmillement de São Paulo, le rythme de Rio de Janeiro. Le Brésil n’est fait que de contrastes et de paradoxes. Le Brésil est lunaire et solaire, terrestre et céleste. Le Brésil est une chanson qui vous fait pleurer et danser. - THE GIRL FROM IPANEMA Apolline Vranken
2016 / série / A4 / photomontage
Solide sur cette ligne stable Infinie j’ai laissé les champs derrière moi. Seul avec le mouvement des nuages guidé par ces hauts murs le paysage s’est effacé. Mais bientôt j’aperçois la cime des arbres fruitiers. - L’HORIZON AGRICOLE Marie Seiller
2016 / série / A3 / photomontage
Série de collages réalisés dans le cadre d’un projet de rénovation d’un appartement à Bruxelles. © Carrasco & Roussel
- TENBOSCH Clémentine Carrasco & Damien Roussel
2016 / série / 18 x 24 et 15 x 21 cm / photographie argentique
Cet assemblage de séries photographiques témoigne d’une errance incertaine dont chaque photographie est un extrait de l’exploration de lieux étrangers.
- SÉRIES SUR LE TEMPS ET L’ABSENCE Camille de Jerphanion
2014 / 841 x 1189 cm / dessin 3D
Cette image est un rendu 3D réalisé sur Cinéma4D. Elle est extraite du travail de fin d’études d’Isabelle Tjampens, conjointement réalisé avec Jérôme Lievens, à la Haute École Albert Jacquard. L’œuvre originale est un court-métrage d’animation, introduisant d’une manière progressive un décor forestier impénétrable. Bulbes, fougères, champignons et autres plantes luxuriantes pullulent et vont jusqu’à atteindre la cime des arbres.
- 14 FOREST STREET Jérôme Lievens & Isabelle Tjampens
2016 / 162 x 100 cm / techniques mixtes
Trouvez l’erreur.
- TRIPTYQUE Boris Papeians
2015 / 90 x 14 cm / aquarelle et rotring
-BELCHITE, PUEBLO EN RUINAS Ana Montserrat
2017 / série / photographie numérique
- ASCENSION Thomas Noceto
2016 / série / A3 / photographie
- MUSÉE MAXXI, ROME Emelyne Metzinger
2016 / sĂŠrie / photographie argentique
Romain Deboulle
2012 - 2016 / série / techniques mixtes
- MIYAJIMAGUCHI Adam Masset
2015 / série / A4 / photographie
Ces grottes sont des lieux de pèlerinage à Kuala Lumpur. La photo a été prise depuis l’entrée de la grotte qui accueille différents temples.
- BATU CAVES, KUALA LUMPUR Solène Essomba Tana
2017 / série / 8 x 15 x 25 cm / pièces recyclées de chêne de 6mm d’épaisseur, courbées à la vapeur, séchées, vernies et collées
- BOIS ET LUMIÈRE Emmanuelle Metz
2016 / série / acrylique sur bois
Je fais ces peintures avec l’intention de capturer mes souvenirs et ne pas oublier qu’il y a plus de couleurs derrière ces nuages gris qui hantent mes jours.
- INVASORES DE CULTURA Carlos Zavala « Cachis »
2017 / 45 x 45 cm / pochoir
Calligraphie arabe autour des quatrains de Omar Al Khayam chantĂŠ par Oum Kelthoum.
- ESPOIR Sabeha Zerouali
série / 40 x 40 x 30 cm (estimé) / sculpture en titane
- SANS TITRE Roxane Enescu
1989 / série / 89.1 x 108 cm / collage
- LA PLACE DE LA BASTILLE Patrice Neirinck
sĂŠrie / photographie
Amos Bok
2016 / sĂŠrie / 30 x 30 cm / photographie
- VENISE Mounia Selmani
2016 / (dĂŠtail) / montage infographique
- COUPE DE VIE Boris Bardonneau, Teodor Dan, Idriss Dine, Mihai Pop & Myriem Saoud
2016 / série / 700 x 1500 cm / montage infographique
Ce sont des coupes du bâtiment «M» à Paris avec la représentation de la vie des habitants. Elles mettent en avant la distance entre ce que pense l’architecte et le vécu des habitants.
- COUPES DE VIE AU 1/20 Marguerite Gorin, Claire JeanJean, Maria Irusta Ortega, Caroline Thunis & Tristan Verbauwhede
techniques mixtes
- LUMIÈRESSélection de travaux réalisés par les étudiant.e.s dans le cadre du cours de Lumières donné par Suzanne Giovannini
- LUMIÈRES Valeria Mihaleva
techniques mixtes
- LUMIÈRES Annissa Rauw
série / encres
- LUMIÈRES Alice Delpeyroux & Kenza Haimeur
série / crayon et encre de Chine
- LUMIÈRES Andrea Settini
rotring
- LUMIÈRES Camille Pons-Fourcault de Parant
crayon et feutre
- LUMIÈRES Okmez Zepur
crayon et feutre
- LUMIÈRES Frédérique Donck
série / crayon et feutre
- LUMIÈRES Simsek Bedriye
série
- LUMIÈRES Alistair Vaicle
2013 / crayon
- LUMIÈRES Alexandre Carturan
crayon
- LUMIÈRES Salma Belkebir & Waldo de Keersmaecker
bic blanc
- LUMIÈRES Harold Memoffarts
peinture sur pastel gras
La gare d’Anvers est essentiellement réalisée avec des matériaux brillants et lisses. La lumière s’y reflète abondamment. Ils semblent alors être eux-mêmes émetteurs de lumière. Les rayons s’accrochent aux moulures, dessinent les reliefs. Cette seule brillance laisse deviner les formes qui sont dans l’ombre.
- LUMIÈRES Alicia Theiss
rotring
- LUMIÈRES Laura Garcia Corbalan
2014 / sĂŠrie / 60 x 40 cm / photographie argentique
- LIFT OFF Benjamin Marc
2017 (2015) / A5 / techniques mixtes
Il s’agit d’un montage sur papier quadrillé de format A5 mettant en parallèle une photographie, fixée aux angles par du scotch-tape transparent, et un petit poème impromptu tapé sur une machine à écrire de marque «Gabriele 20». Il s’agit d’une œuvre unique et originale, produite expressément pour l’exposition Recto-Verso.
- SUR LE CHEMIN Victor Brunfaut
2016 / série / crayon
- JOURS DE MAIGiulia Barr
2014 / sĂŠrie / A3 / aquarelle et rotring
- BOGOTA Amos Bok & Jean-Christophe Laming
/ photographie
Livia Loprete
2016 / série / 26 x 36 cm / aquarelle
Il s’agit d’un travail sur l’imaginaire qu’invoque la ville de Venise dans le cadre de l’atelier d’Architecture et anthropologie. La recherche s’est faite autour de l’hétérotopie selon Foucault afin d’en faire ressortir des images évocatrices par des fragments d’images typiques de cette ville aux mille et un mystères.
- VENISE Mounia Selmani
2016 / photographie
- PROMENADE DES ANGLAIS, NICE Mélanie Gueguen
2015 / série / A3 / encre de chine
Tu avais dit que tu repartirais. Encore. Peut-être que dans le fond, je n’y croyais pas cette fois. Toi, tes bateaux, tes rêves de gamin, attiré comme un oiseau vers cette ligne incertaine. Tu la disais magique. À cause de tout ce qu’il y a derrière, qu’on ne peut pas voir. Je ne sais pas si je pourrai un jour comprendre ce que tu y cherches. Ce que tu y trouves. Tu ne racontes jamais, même pas une photo. Comme si tu disparaissais du monde. Tu as peut-être toujours été un peu ailleurs. Tu as toujours trouvé ça beau, la distance. Parfois, j’ai du mal à te suivre. Vers quoi pars-tu cette fois-ci. Au fond, je t’envie. Elles sont belles tes ailes…
- ENTRE TERRE ET MER Marie Seiller
2006 - 2016 / série / 50 x 50 cm / photographie
« Entre ciel et terre 1 à 5 » représente une autre Venise enfouie dans ses eaux lagunaires, nous laissant imaginer toute l’histoire passée de la Cité des Doges, mais également tout son devenir incertain… « Entre ciel et terre 5 à 10 » émane d’un regard sur la nature où l’inversion du ciel et de la terre met en évidence un rapport plein - vide tel le cycle de la vie. Architecte de formation, formé à regarder et à observer la société d’un œil particulier mêlant rigueur et poésie, la photographie amène Jean-Marc Sterno dans un imaginaire où l’horizon tant recherché par les photographes, devient une épaisseur particulière où tout est possible. Notre regard ainsi bousculé nous emmène dans un univers d’entre-deux, une sorte de troisième dimension de l’imaginaire. - ENTRE CIEL ET TERRE 1 À 5 Jean-Marc Sterno
2017 / A3 / dessins au trait, destinés à être reproduit en tatouage
Tatoueur amateur en recherche de cobayes consentants.
- PLANCHE DE FLASH Robin Dufayard
2016 / sĂŠrie / crayon et feutre
Caroline Thunis
2012 / série / feutre
- SKY HOUSE Sébastien Billiet
2017 / 30 x 40 cm / photomontage
Recherche artistique sur des architectures imaginaires.
- PLAINE DE 3M D’HABITANTS Michael Hoebeke
2014 - 2015 / sĂŠrie / collage de photographies
Hamed TourĂŠ
2014 - 2015 / série / 27 x 47 cm / techniques mixtes
Je travaille essentiellement sur les ambiances de lieux en intérieur.
Hamed Touré
2014 - 2016 / série / A3 / photographie
« La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. » John Stuart Mill
- LITTLE BIG PLACE #1 Delphine Lorang
2017 / 20 x 30 cm / argile séchée
tdemoulin.be@gmail.com
- CRACK & CLAY Thierry Demoulin
2016 / A2 / dessin vectoriel
- HÔTEL PANORAMA Nathalie Eekhaut, Flore Fockedey & Melba Micosse
2016 / sĂŠrie / A3 / collage
Medime Derebey
2016 / série / A3 / encre de chine, crayon et collage
Série de dessins réalisés à l’Escola Artistica do Porto (Erasmus). En partant d’une image 2D, il nous a fallu réaliser une composition spatiale. Ensuite, selon le principe des poupées russes, le dessin précédent est réutilisé ce qui permet de le transformer, de le faire évoluer. Et ainsi de suite.
- POUPÉES RUSSES Valentine Dufrasne
2014 - 2016 / série / A5 / photographie argentique
Corps placés perpendiculairement à l’horizon, qui suivent la direction de la pesanteur et du fil à plomb.
- DÉSÉQUILIBRE Fanny Calmels
2015 / série / 40 x 60 cm / photographie argentique
La photographie peut elle vous laisser imaginer votre propre histoire ? Chacun ayant eu une influence différente des lieux et situations vécues, le récit qui en émerge peut devenir très différent selon qui regarde.
- WALL WALKERS Benjamin Marc
2014 / 60 cm / pièces de camion acier et fonte, soudure à l’arc
- LAMPE N°5 Matthieu Delubac
2015 / 120 x 70 cm / acrylique
New York ! La ville de la fête, du vice et de l’excès ! La ville d’accueil, d’espoir et d’ailleurs probablement la ville la plus cosmopolite au monde ! Symbole d’une économie florissante et en perpétuelle expansion ! Une ville qui a connu tant la joie que la tristesse, rythmée par le jaune des taxis et le jazz s’étalant de Greenwich village jusque Harlem. Cependant, ces buildings titillant le dessous des nuages paraissent immobiles, inertes, voir même pétrifiés comparé à ce tumulte incessant qui les entoure. Il faut leur donner vie, les faire danser sur le groove de Louis Armstrong ou chanter sur les airs de KISS ou The Velvet Underground. Que la couleur jaillisse de ces monstres d’acier, de verre et que la joie se transporte jusqu’à l’autre bout du comté. - SWINGING NEW YORK Quentin De Moyer
2016 / série / 30 x 45 cm / photographie numérique
Photo prise sur la Potsdamer Platz à Berlin lors d’un voyage personnel dans la capitale allemande. Bâtiment réalisé par Renzo Piano.
- THE CORNER Louis Zorn (Loubag)
2010 / A2 / crayon
- SANS TITRE Kalliopi Dimitrakopoulou
2016 / 50 x 40 x 20 cm / bois de récupération, cuir, acier
- MALLE POUR PLATINE VINYLE Matthieu Delubac
2013 / 70 x 120 cm / acrylique
Perdu dans l’ombre, faisant partie intégrante du monde de l’indifférence ; un homme s’avance. Il s’avance dans ce qui semble être une ruelle interminable. Les murs d’une hauteur indéfinissable donnent l’impression de se refermer sur lui, comme deux mains qui se resserrent en vue de l’empêcher d’avancer voire même de respirer. Cependant, droit devant lui se trouve une lumière, d’une intensité resplendissante. L’homme accélère le pas, mais ceux-ci paraissent étouffés, comme ci son envie de s’exprimer était directement avalée par la froideur des ténèbres. Il continue malgré tout d’avancer et la lumière s‘agrandit davantage. Un univers de plus en plus précis se dessine devant lui et le bruit de ses pas commence à faire son apparition. Il parvient enfin au bout de ce tunnel infernal, laissant derrière lui cette oppressante insensibilité. Il ralentit, la lumière dévoile ses traits et sa personnalité. Fini de se cacher, fini d’avoir peur de s’afficher, l’homme invisible ose enfin montrer son vrai visage. - THE WALKING MAN Quentin De Moyer
2015 / série / A4 / gravure
La fuitea. C’est ce qu’on prend lorsque, face à une cible aux coordonnées déterminées, on chemine précipitamment dans le sens inverse. Ne pas glisser. C’est ce qui arrive lorsque ne pas fuyant, notre corps conserve un rapport de perpendicularité avec la tangente à la sphère terrestre passant par nos pieds. Si bien que, ayant été perpétuellement en train de ne pas glisser, Baltazar fut essoufflé avant même d’envisager de fuir. On devine la suite. Ne pouvant fuir, il ne s’arrêta jamais de ne pas glisser. De sorte que, toujours plus essoufflé, ne pas respirant, il mourut. Fuyant la vie il glissa, et rétablit un rapport d’horizontalité avec la tangente à la sphère terrestre passant pas ses pieds.
Baltazar
REMERCIEMENTS. Cette exposition a été rendue possible grâce au soutien d’un grand nombre de personnes. À cette occasion, nous voudrions les remercier pour avoir cru en ce projet et ainsi nous avoir donné l’opportunité de le réaliser. Nous voudrions porter une attention particulière à: Pierre Dejasse de Cafmeyer Kiran Katara David Lo Buglio Patrice Neirinck Georges Pirson Marcelle Rabinowicz Cécile Stas Un grand merci à : Roxane Enescu, Jonathan Ortegat, Mélanie Ganino, Roxanne Le Grelle, Estelle Benatar, Laurent Gillet, Arthur Sedyn Les KissBankers : Manuela Papeians, Michèle Baczynsky, Bernard Baines, Anaïs Bayon, Muriel Beckers, Amandine Berry, Charles Bok, Willy Bok, Marie Burki, Fanny Calmels, Victoire Chancel, Malaurie Chokouale, Paulina Corlop, Ludivine Damay, Vanessa David, Anouchka de Bellefroid, Pierre De Cafmeyer, Krista Dimitrakopoulou, Christèle Duvieusart, Annie Fagoaga, Alexia Florens, Isabela Gygax, Charlotte Gyselynck, Ingrid Inghelram, Nikita Itenberg, Cyril Karamaoun, Maria Kouti, Kim Lefebvre, Pablo Lhoas, David Lo Buglio, Corentin Mahieu, Natasha Pernod, Pico Cédric Toussaint, Louis Van Ginneken, Paul-Jean Vranken Ainsi que nos partenaires : Commission Culturelle La Cambre Horta Commission Culturelle ULB Bureau des Etudiant.e.s Administrateur.trices Union des Anciens Etudiants CARA asbl
COLOPHON. Publié dans le cadre de l’Exposition Recto/Verso. comité organisationnel : Amos Bok, Kalliopi Dimitrakopoulou & Romain Deboulle, Arianna Fabrizi De’ Biani, Roxanne Luguern, Boris Papeians, Apolline Vranken conception graphique : ALice deprez photogravure et photographie : Minh-Son Loïc Nguyen Édité par Georges Pirson et les Fonds d’encouragement à l’Enseignement (FEE) - ULB Achevé d’imprimer sur les presses des P.U.B. mars 2017. © 2017 Tous droits réservés pour l’ensemble des images de la publication et toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur.
Exposition Recto/Verso
- BRUXELLES 2017 -