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Christian LOCATELLI - Claude TOULOUMJIAlV Expgdition PFS / PFESSM PORmGWL 87 " LA -GUERRE DEHFEDEATLONS N'AURA PAS LIEU -. ---------.------------------------------------------------------------------------

SOMMAIRE i PAGES 3 à 1 2 13 à 1 5 24

25

: EliPLBRATTCBI'BS EN FRWX%CE : EXPEDITfON PORTUGAL

: :

UN MAL F R M C A L S ? RELUhTAT C'ENQUETE

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VENTES

...

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TOUTE L'EQUIPE D'LNFO

-

PLONGEE

AINSI QUE LE PRESIDENT DE LA COMMISSION NATIONALE VOUS SOUHAITE

POUR L'ANNEE 88

DE GRAND ET BEAUX SIPHONS , DES PREMIERES A NE PLUS SAVOIR QU'EN FAIRE

....

LE COMITE DE REDACTION A UN- PEU CHANGE Vous

désormais

:

directement vos - articles

J o ë l l e LOCATELLI 5 b i s r u e CASTELLION O1100 OYONNAX

TEL : 7 4 Ce

73 03 02

numéro a é t é t i r é 4 0 0 exemplaires s u r L'OFFSET de l a r é g i o n RHONE-ALPES

Rédaction - R é a l i s a t i o n tramage d e s photos Bruno MAURICE Bertrand VILLARD Marc DERUDET J o ë l l e LOCATELLI

-

Mise e n page

-

a

:


CLUB DE SPELEBLOGIE AVEN CLUB ---

DE GRASSE

GOUFFRE _E_ TENEBRES ANDOU (A.M,)

:

30 m -10, puis 300 m de conduite Le siphon teminal du réseau forcée déjà connus. -444 m avait déjà été plongé En 1983,dans la cavité des CBMEsur quelques metres. BIERES, une jonction entre les Plongée du 20 juillet 86 t le S2 et S3 a été réalisée. 220 m siphon est actif, étroit et trouble.Arrêt sur trémie impé- - 12. La découverte d'un réseau supénetrable. ( 20 m - 6). rieur de 300 m à permis de trouPLONGEURS : D. SESSEGOLO ver un 4 &me siphon. Celui-ci PORTEURS : ABIME CLUB Niçois lors de 1'exploration d'octobre 85 était à sec, ce qui a permis de parcourir 200 rn dans une DEGO AVEN DU -petite galerie boueuse et de déGREDIERES (A.M.) boucher dans une autre galerie le 9 mai 87, plongée du siphon de 3 à 4 m de diamètre et loqgue de 50 m, s'arrêtant à l'aval sur terminal à la côte - 138. un S5 et à l'mont sur un S6. Le niveau du siphon ayant La semaine suivante, le S6 est baissé de 20 cm, celui-ci est devenu une voûte mouillante plongé , 60 m -5. 11 s'agit d'un passable en apnée. Une dizaine dédale de conduites forcées où de mètres de méandre semi-noyé le '%on" passage n'a pu être trouvé. Le S5 a été plong4 sur lui fait suite. Après le SI, 30 m -4, arrêt sur puits faille 8 m -1, suivi d'un S2, 10 m -1 (tapissés de feuilles, de Le développement des étroit branches et de brindilles! ! ) CanebiGres atteint 2000 m dont 1700 topographies et 1550 derriUn méandre de 1 m80 de haut noyé au 3/4 et sinueux lui ère le S1. fait suite. Au bout d'une tren- PLONGEURS : Y.C T taine de mètres, il bute sur D. SESSEGOLO Y ..L SCHIRA un 3 eme siphon, en méandre étroit quasiment implongeable. L. MICHEL PLONGEURS : D. SESSEGOLO R. MICHEL PORTEURS : F e BALESTF\?A E. FASCIER P, FILIPOT PORTEURS : AVEN CLUB DE GWASSE C. GIMBERT P, MELEO + le plongeur. EXSUWGENCE BU PIS DEL PESIO : " Porteurs méritants sur les MARGUAREIS E T-E) ------470 rn du méandre terminal.." Cette exsurgence importante siGROTTE DES CANEBIERES : tuée a la côte 1426 émerge du MONS (V'xée de la SAGNE- VAR) plateau de la COUCA del Carsene situe dans le massif du MARGUAA 400 m de l'entrée, S1 amont, R E I S .

.


A environ 200 m de l'entrée,

crée au débouché de celui-ci une étroiture à franchir à petite vitesse! ! ! Le débit très important ce jour Italiens sur 50 m -15. ne permit pas de progresser en Le 1 er aout 87, plongée du amont du siphon/ S1 amont. Eau à ?5",arrêt a 60 rnetres de ltentrée,et à PLONGEUR : M. CHOCAT - 26 sur mise en débit continu PARTLCIPMTS : Y . AUCMT P. PELAEZ d'un detendeur qui me vide une C. SCWMITT des trois 9L en 3 rnn.(Cause: détendeur légérement entartré + Une seconde visite le 19 juillet le froid.) Le 29 août 87, deuxlème tenta- 86 permit de parcourir une centaine de mètres en amont du SI tive avec du matériel revis4 90 m - 36. Arrêt devant des dans une galerie dont le profil se redresse progressivement gros blocs où le passage n i a pu être trouve à cause de avant d'arriver au Ç2. l'eau trouble. Visibil.~té,30cm PLOX\1GEUR :M. CHOCAT PARTXCIP&XTT :Y. AUCMT Alnsi une crue à dû troubler 1'eau ces derniers jours. De Après une tentative avortée ce fait la progression après suite au blocage d'un détennotre ancien terminus s'est faîte a tâtons. Ce point deur survenu apres LOO m de progression dans le SI, une nouatteint semble être la base velle tentative est organisée le du siphon. A revoir en eau 12 septembre 8 7 . claire. PLONGEUR : B. SESSEGOLO Le second plongeur, D .CAILHOL , PORTEURS : AVEN CLUB DE GRASSE est contraint au demi-tour apres 30 m dans le SI, suite à des ABlME CLUB NICOIS problèmes techniques, L'autre plongeur, M. CHOCAT franchit le S2, 25 m -2 et découvre 100 à 150 m de galerie ACTIVLTES SHAG (BESANCON) en trou de serrure au delà du S2 avant de s'arrêter sur une GROTTE DU LAVOIR : cascade .(escalade en cours). LA SOMMETE ( 25 ) Ce parcours solitaire prit à lui seul trois heures par suite de Lors d'une visite de routine la progression difficile le 28 juin 86, le plongeur M. avec des bouteilles entre les CHOCAT,franchit le S1, 125 m - 1,5 malgrè le débit de fin de deux siphons. PLONGEURS crue,plusieurs centaines de : D. CAIHOL litres/seconde, et une visibi- -PARTICIPANTS : A. COUTURAUD lité faible, inférieure à 2 m. P. PELAEZ C. SCHMITT La galerie noyée est un vaste lnterstrate bas, ~nférieurà 1 m , mais dont La largeur peut atteindre 8 à 10 m. Le passage BAUME DU ROCHER MQUTHIE-HAUTEPIERRE1 2 5 ) a été trouvé, maigre la visi restreinte , en suivant les traces de sable significatives Le 19 octobre 87, le plongeur de de vitesse de circulation plus pointe de liéquipe,M.CWOCAT, parcourt 170 m -14, dans le S2, importante. sans le franchir, demi-tour par Un décollement de strate conmanque d'air,fuite brutale et séquent à la largeur de la galerie à L'amont de ce siphon accidentelle d'une bouteille S1 m o n t actif déjà plongé au cours de l'hiver 1984 par deux


lors du transposrt a t r e le SI et le S2 -11 ne restait plus que IO0 b a s a v m t de plonger Le 52!.., Il faut nets que ce siphon avait &te plonge par des plongeurs Franc-comtois sur plus de 100 m de fason fort discrete il y a plus dsun an. Je da-itpar ailleurs conseiller à ceux-ci Pa lecture d'un excellent ounage paru suite au stage de Franchevîlle(21) de la Toussaint 85 (un nom prédestiné), stage organisé par Le SC DIJON. En effet, le fil déroule par ce (ces) plong.eur(sj est solidement attaché sur un willou de 158 grs posé à Ikntrée, et sur un plomb de largage 100 à 150 m plus loin, et c'est tout.(fil non mktré, bien sûr!!!). PLONCJEURS : D. CAIWOL M. CHOCAT

avec La galerie parcourue. A partir du teminus des prgdecesseurs $a. galerie s'Étbaisse, largeur :1 m50, hiaute- :O m50, jusqu'à atteindre O m30, pour étroiture serrée de 3 m de long franchie lors de cette plongée, Les trente derniers metres ne permettent pas de faire demitour et doivent être parcourus vue la section, en marche arrière.(@lostropkobe s'abstenir?!!). Topo et explo en cours. Technique anglaise : 2 *9L à Pa ceinture. : M. CWOCAT PLONGEUR PARTECIP : P. PELmZ MOULIN DE VERMtONDANS PLAIMBBISES n 5 ) GROZnCE

L'autre nom de cette grotte, q'Sourcedu bout du monde", prend toute sa saveur après la plongée du S9 le 3 octobre 87 ; ce siphon est parcouru sur 160 m par M. CHOCAT, arrêt par manque de fil. SOURCE DE LA Le franchissement d'une voûte ~ E A Y(-5)-'-' mouillante polluée située en rive droite permet de court- cirLE 2 mai 87, plongee du S2, cuiter le $58. 150 m -2 par Patrick PELAEZ Il faut noter la dégradation de et exploration de 50 rn de cette cavité par une pollution galerie en mont, en diaclase, tr&s forte : le 25/10/87, une équipe est contrainte de faire ( 5*2 Le cours actif sort par aildemi-tour suite a des problèmes leurs d'une branche très respiratoires et une visibilité étroite. Topo et explo en au Sl inférieure à 5 cm, problecours. mes liés à une injection récente PLONGEUBS : M. CWOCAT et importante de petit lait ou P. PELAEZ lisier de porc.(lteau de la source est par ailleurs pompée.) Cette exploration réalisée en bi 9L a 200 bars conduit au franchissement de plus de 600 rn de siphon. PLONGEURS & PPaTICIPBWTS du 3/10 M, CHOCRT - P, PELAEZ Le 26 avril 87, plongée du S _ES AUTRES SEANCES siphon sur 1 2 0 rn -4, arrêt sur A. CBUTUBBUD -L. DE PAZZXS p a m e de d&ten6eureLn description des precédents plongeurs ne correspond pas tout à fait


CLUB LOCAL DES mATEURS

Une galerie de belle dimension

E ~Jusqu'à 130 m,point - - VERNE est S suivie - A -

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Patrick JOLIVET 9 & 22 rue de la cloche rouge 41100 VENDOME

bas -28.Arrêt sans trouver la suite, PLONGEUR : R . GILLET

Le 12/7, la suite est trouvée et se prolonge a -24. Arrêt a 150 rn sur dévidoir bloqué. PLONGEUR : WUTCM Le 4 /8, plongée du siphon ter - Le 1 2 / 7 , le terminus est donc porté à 190 m. Arrêt sur problèminal à -330 m l de ce gouffre bien placé sur l'hypothétique mes de détendeurs. rivière 2 . Malheureusement,au PLONGEUR : R . GILLET bout de 10 m, -4, le siphon Le 31/7, poursuite de l'explo. A 290 m le siphon débouche-bruss'avère impénétrable.Pas de suite, même à tâton, palmes quement mais la suite est a - 6 . en avant, dans l'arqile. Arrêt sur manque d'air à 360 m -12. PLONGEUR : HUTCW PORTEURS : SC GASCOGNE PLONGEUR : R. GILLET I I r La poursuite de cette explo s'avère délicate, le passage du TPST laminoir restant un problème sérieux, surtout la remontée GOUFFRE BT6 (Rivière de SOUDET) avec une faible visibilité. Explo en cours. En 85 et 86, nous avons la malchance. d ' explorer cette rlviere i au total 7000 m de galeries inconnues portent le terminus de -212 m à - 1157 m. Les 7 /8 et 9 août, six person- Le 10/11/1987,passage du S2 de nes vont assurer la réussite l'exurgence de FONTOUX, par de la plongée du siphon termi- D.SABLE. Progression sur environ nal; Ils méritent ici d'être 70 m, et arrêt par suite de précltes / P. LAPIERBE,F.BERNARD, sence de CO2 ; le fil est resté et MAX, du GS CARPENTRAS,Alain en place. MADEL,P. JULLIEN du SC BLOIS, Après le passage du siphon, la galerie semi-exondée continue en HUTCH. L'expe est construite direction du puits de la Sciesur un seul bivouac à -370, rie. La présence du CO2 pourafin d'éviter des manoeuvres de klts pour une équipe si ré- rait être due à la présence d'un duite. autre siphon, avant le puits, 84H d'expé dont 36H en pointe qul par le fait enferme cette depuis le bivouac permettent partie de galerie qui n'est jade franch~run SI (100 m -9 mais aérée ( ? ) avec 2 cloches; 5 m plus l o ~ n La jonction reste à faire avec le 5 2 , arrêt a 20 m -6 sur le danger qu'elle représente du manque d'air. Plongée de 35' fait de la présence de ce C02. De plus, l'eau se trouble en b~ 3,6L. rapidement ( argile 1 et le retour PLONGEUR : HUTCH se fait en aveugle. GOUR- DE FENEYROLS(Tain&Garonj PLONGEURS : D. SABLE M. LEVEQUE Le 7 1 ' 6 le laminoir situe à 50m PORTEURS : DELCAMBRE-GUIVARCH de l'entrée (-25)est franchi. BOULAY- REMEUX GOUFFRE MULEREKE (232) (Pyrénées Atlantiques 1

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GRO-rrI'EDE L'OURS au REVEST Commune de GOURDON (Alpes-Maritimes)

PLONGEURS et PORTEURS

:

Alain FILIPPI Jean-Claude TARDY

8 -août - 1987 - 15W. Portage Samedi de plus de 150 KGS de matériel à la grotte. Denive116 + 180M. Equipement des puits et transport du matériel au siphon a - 130M. Nous bivouaqueront 21 la grotte.

août1987 - lOH30 Dimanche 2 ~quipés,nous plongeons. La visi n'exède pas 1 mètres. Alain perd du materiel indispensable à l'expédition . A tâtons, dans l'eau boueuse, il me faudra plus d'une heure pour récuperer ce matériel. Le soir, nous redescendons à NICE pour recharger le 15L. Lundi 10 août 1987 - ~ e v é s de bonne heure, nous reprenons le chemin de la grotte, que nous atteignons à 9H. Vive le portage ! ! llH15, nous sommes prêts, équipés d'un 1 5 L , d'un bi 9 L , et d'un bon kit ; je m'engage dans le siphon talonné par Alain qui transporte un gros kit. Nous franchissons les 230 M à -20. A llH35, nous sortons et nous nous équipons de nos combies spéléo, nous prenons la direction du S 2 en emportant deux kits et un bi 9L. Le portage nous rend le parcours pénible. A 15H30, nous atteignons Le S2. 16H00 : Rééquipé en plongeur je m'enfonce dans le siphon ...Reconnu sur 80 m par Frank TESSIER en 86, Ici ,l'eau est claire, la visi doit approcher les 15 m, les 20W de mon projecteur éclairent parfaitement la galerie et je prend un réel plaisir 2 parcourir ce siphon aux parois trés joliment ciselées.Jbttdns le terminus de Franck. _ I _

J'attache mon fil d'ariane et commence mon exploration. De -6m La galerie remonte et se d6veloppe en méandre et se resserre au point que par endroits il me faudra casser pour passer. Plus loin le réseau reprend des dimensions beaucoup plus praticables. Après 156 m de galerie noyée, je debouche dans une petite salle d'ou 1 'eau arrive par une cascade haute de 5 m environ. Je me deséguipe et l'escalade facilement. La galerie qui fait suite est ponctuée de nombreuses marmites et de lames d'érosion ,dont certaines sont très coupantes.Le réseau ressemble beaucoup à 1'Embut de Caussol, avec une roche plus claire. (Les colorations de I'Embut ont permis d'établir avec certitude une liaison entre 1'Embut et le Revest.) A 40 m du siphon, je découvre une laune alimentée par un jet d'eau sortant de la roche comme une fontaine. 30 m plus loin, la galerie redescend dans laquelle ont été piégés des galets dont le diamètre semble identique, 4 cm environ. Ils sont stockés sur plus de 3 m et sur une épaisseur de 20 a 30 cm. Plus bas, je suis arrêté à un 3 eme siphon ; il est 16H45. A regret, j'entreprends le retour. A 17H30, je rejoins Alain qui m'attend au départ du S2. Rapidement, je me déséquipe et nous regagnons le S1 où nous £aisons quelques phot0s.A 2 1 H , nous replongeons le siphon . A 21H20 nous sortons du siphon et comrnençons à sortir une partie du maté-


r l e l , Nous arteigno12ç la voiture à t r o i s heures du matin. Mardi 11 août 1 9 8 7 Sortie du matas restant et désequlpemenc &E La c j r u f t e 0

TARDY siphon WEVEST

D. SESSEGOLO départ du 3 è siphon de la MESCLA


&.& MESCLA

GROTTE

Le 11 novembre 1956 - Première plongée du SI de la MESCLA par J. MASSON, profondeur -7, Longueur :25 m.

a coté d'une bouteille pleine.

En fkvrier 1987 Françis LEGUEN traverse le S2 avec le désir de plonger le 3 ème siphon, mais le courant trop important Le 25 mai-1965 - CUTINI et MATHIVAUD plongent le SI, et lui interdit l'accès au S3; il explorent 60 m du S2 . Profon- rentrera passant plus de 5H en deur : 24 m. immersion. 1966 STUAR - T. CALVO 160 m dans le S2, départ de puits à

--

MM TQSELLO parcourent arrêt sur -16.

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En 1972, G. MOISE refait ce parcours. Au retour, victime d'un courant trop violent, il sera entrainé a la sortie du S1 dans le siphon aval, et périra asphyxié bloqué a une étroiture. En 1980 les frères LEGUEN parcourent 500 m dans le S2, franchissant les deux points bas a - 63 et - 68.Eric LEGUEN au retour s'égarera, et ne pourra faire ces paliers intermédiaires,situés a 160 m de l'entrée. Il sera victime d'un accident de décompression. - f

J . HASENMAYER relève le défi, et franchit Le S2 dans son intégralité, en rajoutant 300 rn au 500 m de fil d'Eric.

En -

Le 28 -

JUILLET 1987 PLONGEUR DE POINTE : Didier SESSEGOLO Jean-Claude TaRDY PLONGEUR ASSISTANCE : Claude QUAS Silvain -SIMONS Samedi 2 : Dépose de 6 bt 2 x 12L a 230 m à - 30 et

Dimanche 5 : Dépose de 2 x 12L à 600 m a -40 et de 2 x 12L à 160 m à -15. Jeudi 2 : Transport des scaphandres au départ du S2 Equipement des bouteilles paliers d'air 15L +- BI 9L et de 2 x 15L d'oxygène. Samedi IL - 7H30, nous arrivons a la grotte. Pierre AIMON, cinéaste, est là. Nous atteignons le siphon. Pierre filme nos préparatifs et enregistre nos dialogues.

1986,D.SESSEGOLO et André ROS renouvellent cette performance, mais au retour, A. ROS, frappe par la narcose, manquera une bouteille re1ais.A -63, à court d'air, ii remontera en panique jusqu' 9 H 3 0 - Nous quittons nos amis et plongeons le S1. Au départ à - 30 et mourra asphyxié .


du S2,nous récupérons nos scaphandres. Ici,le contraste est saisissant. Fini le bruit et les 1000 W des projecteurs, face à nous -mêmes, nous nous équipons . 9B45 - Equipés d'un tri- bt dorsale et d'un mono ventral, nous nous enfonçons dans le siphon. Nous allons de relais en relais. Tout se passe bien: notre entraînement au palmage et à la plongée profonde porte ses fruits. A -68 m, le siphon devient boueux ; à - 40 m, échangeons notre dernier relais, et reprenons notre progression, en prenant garde de ne pas soulever trop de boue. Nous parcourons 750 m en 3 5 ' , et atteignons notre premier palier, -12. Nous attendons tranquillement que nos décompressimètres electroniques "ALADIN" de BEUCHAT, nous donne l'indication du palier suivant ; après 1H O l t ,nous crevons la surface. Nous déposons nos quatre bouteilles et franchissons la cascade haute de 1 m80 environ. Son débit à l'étiage approche les 200L / Seconde ; sa température est de 18"C, mais peut varier de 14°C à 22OC. Il s'agit d'une eau thermale saumâtre et faiblement radioactive Au départ du S3, nous cherchons la place pour déposer notre matériel. Nous y déposerons un tri-bouteilles équipé d'un biberon oxygène. Je récupère sur mes blocs le tube contenant La nourriture, les éclairages, la pharmacie, l'outillage, les sacs chauffants, et constatons qu'il n'a pu conserver son étanchéité. Je trouve mon flash d'appoint complétement innondé. Nous deballons les bougies et les cyalmes. Le briquet refuse de s'allumer ; j 'utilise l'oxygène et parvient sans diff iculté à obtenir une belle flamme.

.

A l'arret du détendeur d'oxy-

gène &a flamme redevient très petite. Avec difficulté, j ' a k lume une bougie qui ne se consumera que tres peu, durant nos huit heures passées poste siphon. Sa fl nous indique le manque réel d'oxygène de cette cavité. Nous inhalons 15' d'oxygène médical chacun, permettant une meilleure désaturation d'azote Nous faisons quelques photos, et nous nous alimentons de produits très énergétiques sélectionnes et fabriqués par VITAGEWINE SPORT. Deux heures plus tard, nous décidons de la suite des opérations : Didier, le plus en forme , sera l'explorateur du S3. Je l'aide à s'équiper ; il endosse son tri bouteilles et se met à l'eau. J'attache le fil d'ariane et fais quelques photos de ce moment privilégié . Didier part au centre du puits large de 7m de diamètre et se laisse couler. A -11, il cherche un passage entre les gros blocs qui masquent la galerie qui fait suite ; trouvant une issue, il s'y engage et decouvre sa galerie. Celle-ci s'enfonce progressivement jusqu'a -24, et remonte a nouveau, Arrive à la base d'un grand puits, Didier remonte espérant retrouver la galerie sèche. A - 6 , il est abuse par une nappe d'eau douce piégée, qui lui donne l'impression de voir la surface de 1 'eau. Sur le haut du puits, la galerie redescend à nouveau. Didier reprend la progression. A -11, frappe par une migraine soudaine, Didier décide de s'arrêter . Il coupe son fil d'ariane , et l'attache au rocher. Distance franchie :200 m L'orientation générale du siphon est sud-ouest et plus l'on progresse et plus celuici devient boueux.


Pendant ce temps, dans fa salle, je ne reste pas inactif. Je franchis en escalade le mier ressaut qui me donne accès à un beau départ de galerie s'arrêtant sur un puits ascendant. Poursuivre l'escalade est plus que tentant, mais une chute en cet endroit est particulièrement déconseillée. Prudemment je décide le retour, arrivant sur le bord du vide qui surplombe le S 3 , je vois arriver Didier,qui m'&claire de son 35 W la totalité du puits. Je m'arrête, et contemple ce superbe spectacle Didier à - 3 fait un palier à 1 'oxygène. Je descend de mon perchoir et 1 ' aide a sortir. Il m'explique son exploration et me fait part de sa migraine. Son origine me paraît évidente le manque d'oxygène de la salle en est probablement responsable. D'ailleurs, je souffre également d'une petite migraine que 1'absorption de medicament ne parvient pas a éliminer. Nous nous reposons, et à 19H2O préparons notre retour. A 20H, hquipés, nous replongeons le S2, à - 40 nous retrouvons le relais que nous emportons, et c'est avec cinq bouteilles que nous rentrons. La traversée du laminoir à - 68 se passe bien, la narcose anesthssie le corps, et supprime toutes souffrances, notre cerveau suralimenté en 0 2 nous donne un contrôle étonnant.A cette profondeur et avec nos charges,dans un passage étroit où nous nous accrochons aux rognons de chailles nous sommes bien. Je suis Bidier qui me donne l'échelle exacte du lieu, je prends plaisir a le regarder évoluer dans les miroirs du plafond, qui ne sont autres que les autres que les bulles d'air pi6g6es dans les surcreusements de la voYte A - 38 nous &changeons 1 x 12L et repassons le puits - 63,

.

et regagnons le relais A - 30, oïl nous abandonnons nos deux 12L, nous rentrons paisiblement sur le 10L. Nous faisons nos paliers intermédiaires, et le palier de 9 m se fait en progression, 100 m de galerie que nous parcourons au ralenti. Enfin le dernier puits de -24 que nous franchissons Be retour au palier, nous utilisons l'oxygène médicale, en respectant le temps des paliers à 1 'air. Le temps du parcours allé est identique au retour, 96 mn paliers compris. Nous replongeons le SI, et regagnons la sortie, où nous attendent de nombreux amis. Pierre filme notre retour et enregistre Didier qui raconte son exploration. Il est 21850, et nous sortons fêter l'événement.

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REMERCIEMENTS &

:

SUB MARINE - BEUCHAT - VARTA LIQUEFACTION DE L ' AIR KODAK PATHE VITAGEMINE SPORT LICAS & SOCIETE GENEaALE

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Tous nos remerciements aussi a JACQUES-NINOU-STEPWAN-NIN0 et à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont participé à la réalisation de de notre projet et ont contribué à son succès, et N.B.S pour les éditions gratuites de nos dossiers "MESCLA 87". J.C. TARDY


EXPEDITION PORTUGAL

Une expédition s'est déroulée en collaboration avec la Fédération Portugaise de Spéléologie (FPE), et la Société Portugalse de Spéléologie (SPE), dans la région de la SERRA de SANTO ANTONIO (entre Lisbonne et Coimbra . Les objectifs ont été sélectionnés à partlr du llvre de tC.THOMAS [Grottes et Algares du Portugal) et des renseignements fournis par J.MICHEL et '.P. THIRY).

87 -

F.F.S.

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F.F,E.S.S.M

GROTTE D'ALNONDA Nous n'avons pu fa]-re qu'une plongée dans cette remarquable grotte résurgence ;l ' exploration du labyrinthe noyé a la recherche de l'affluent ouest ne nous a pas révélé la suite du siphon hyperespace. A revolr avec méthode et beaucoup de lumière. OLHOS D'AGHA Mira d'Aire

MIRA

:

Cette chemlnée d'equllibre qus se transforme l'hiver en vauclusienne, falt l'objet d'un captage. A l 'époque où nous plongeons Tres belle résurgence captée, reconnue en 1972 sur 185 m par la vasque est à -100. Mlse a l'eau sur une charmante plage P. MAROTTE de ABREU, puls en d'argile encombrée de diverses :983 sur 300 m par J.P THIRY ferrailles. La galerie, large et J . MICHEL. de 3 à 4 m , prend a p a r t ~ rde La vasque étant obstrué par des éboulls, le seul accès pra- 1 5 son diamètre définitif de tlcable passe par un trop 2 m et descend régulièrement. pieln défendu par 2 ressauts, Arrêt a 110 m , -40, par crainte qu: compliquent un peu 1 ' ache- de ne pouvoir lire les tables au palier. mlnement du matériel. ')ne belle galerie en lnterstrate, qui se dédouble assez rapidement nous amène au bout de 150 m a -40. La profondeur se stabilise ensuite entre 40 et 45 m , jusqu'à 415 m a-38. Nous terminons dans une gale:ie prlnclpale, qui recoupe ~Lusieursdéparts I - A 350 m , une branche des:endante a été vue lusqu'à 425 m -60. - A 300 m,un affluent très pollué, (la vssl tombe de 20 m dans La galerie principale à ,n- 50 dans l ' affluent ) a été remonte sur 45 rn -30. Dey7eloppement total exploré : 551 m , point bas extrème: -60 'Ir falm a été r6alrsé dans de zonditrons de visibilstés ;deales. ALHOS D'AGUA D'ALVIELA Amiais de Balxo

:


SESIM13RA (Au sud d e L i s b o n n e )

Les p o r c h e s des g r o t t e s m a r i nes s e r a i e n t & revoir par m e r calme. I l nous f a u t e n f i n r e m e r c i e r Joao NEVES (FPE}, a i n s i que P. MAROTTE de ABWEU ( S P E } q u i nous o n t g u i d é s e t accsrnpagnés pendant n o t r e s é j o u r c h e z e u x , a i n s i que l a s o c i é t k EPAL qui nous a permis d e plonger & ALVIELA e t nous a f o u r n i e a u c o u r a n t e e t c5lectr1cit6, De p l u s , TOPÇTWR avait m l s 5. n o t r e disposition une cambln a i s o n é t a n c h e munie de divers e s options i n t e r e s s a n t e ç , d o n t une poche d o r s a l e g o n f l a b l e . Ce vêtement a. e t 6 t e s t é , a i n s i que l e s sous-veéements p o l a i r e s SEP,

Une p u b l i c a t i o n s e r a d i s p o n i b l e vers f i n 198'7, Pour p l u s de dét a i l s , c o n t a c t e r J - P STEFAMATO ou C . LOCATELLI , Au r e t o u r du P o r t u g a l , plongée e n Espagne r l S I E R R A DE ABODI ) TROUDES CHOUCAS -

:

(ALI)

Albsrea, N a v a r r e .

Pd..ongëe du l a c i n f e r i e u r ( - 1 0 0 Aucun d e p a r t , Fond & 2 m50.

Trois departs reconnus ; point extrème a t t e i n t : 58 rn & - 1 2 . Arrêt s u r f e r m e t u r e de l a

diaclase.

)



Daniel CARON MONTREAL QUEBEC ( Canada ) Avec l'arrivée de nouveaux plongeurs chez nos collègues anglophones, et quelques decouvertes récentes, il semble bien que c'est un nouveau départ. Deux importants systèmes souterrains noyés ont été découverts dans 1 'est du pays plus précisement à la frontière Ontario-Québec. Du côté ontarien, Keith SAWATSKY, Al SHAMESS et Kirk Mc GREGOR ont explorés à ce jour plus de 2100 metres de galeries noyées, et ça continue de toutes parts. Le réseau se situe à faible profondeur (-10 m. maximum pour le moment f . Les spéléo-plongeurs estiment le potentiel réaliste a 4 ou 5 km. .. Du côté québécois, Michel CADIEUX et moi avons effectues quelques plongées dans des résurgences sises de ce côté-ci de la frontière, en face du réseau ontarien. Nous avons explores 500 m de très grosses galeries ( a l'image de la résurgence, avec son porche de 24 m de large sur 6 m de haut - Débit d'étiage estimé - 23 m3/sec.i Profondeur maximale -12 m. Visibilité maxi : 2 rn, courant très fort. ( Remonter sur le flanc de la galerie en palmant et s'agrippant aux aspérités et lames rocheusesl, Potentiel réaliste de l'ordre de 3 à 5 km également.

Avec les collègues ontariens, nous rêvons évidemment d'une jonctiaon de quelques 10 km e t même plus . . . Affaire a suivre ...

GOUFFRE

LANTOUY

( LOT

Notre ami anglais, John GORDINGLEY, au cours du stage national 8 7 , a Espinières, a prolongé le gouffre de Lantouy (Cajarc) jusqu'à -51 m.

A- PROPOS DE STAGE --

2

STAGE NATIONAL 1988 ESPINIERE

-

ORNIAC

DU - 30 - JUILLET

5 AOUT

LE DIRECTEUR EN SERA

:

CHRISTIAN LOCATELLI

" VOUS POUVEZ DES A PRESENT PRENDRE VOS INSCRIPTIONS"


PETITS CALCULS

...AVANT

DE PLONGER

Les deux principales règles en usage concernant le calcul de la reserve d'air sont :

* La règle des cinquièmes (voir art. JC.FRACHON 1 . P 41) * La règle des tiers : ( 1 / 3 aller - 1/3 retour - 1/3 réserve -

-

Marc CHOCAT -S.W.A.G. BESÀNCON

L'appréciation de la regle à adopter est toute personnelle e l peut évoluer en fonction des conditions de la plongêe et de l'état ou l'entrainement du plongeur. La -

La première considère une double panne : Par exemple, la panne de détendeur au point de retour, plus problème de progression ( perte d'une palme, touille . . .ect..,

des tiers, la plus couramment utilisée, sert de base de calcul au tableau cidessous ; par ailleurs, la pression de gonflage est prise 200 bars, bien que ce ne soit pas forcément la pression en usage. . . .

La seconde ne prend en compte qu'une seule panne conduisant a une diminution de lqautonomie.(pannede détendeur au point de retour, par exemple ) . : composition

du bloc

: :

Pression de gonflage en bars

:

200

:

:pression de :1/2 tour :IMPERATIF

:volume air :disponible : aller

: :

.---------------------.--------------.-------------.-----------. 2 X 7 L

- 200

135 - 135

910 L

:

3 X 7 L 3 : 200-200-200 : 120-120-120 : 1680 L .____-_-_--__-__-I----.--------------.-------------.----~------. : 3 L +[3L + 10L] 4 : 200-[SOO-200]:200-[154-1541: 600 L

:

:

1

:

:

.---------------------.--------------.-------------.-----------. : 2 X 7 L 2 : 100 - 200 : 100 - 100 : 700 L : . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ :

:

.--_--------__---_----.--------------.-------------.-----------.

de calcul 2 : ~ o n s o ~ t i oaller n : 100 bars X 7 L Panne de l'une des bouteiile, consommation disponible pour le retour : 100 bars X 7 L

OUF!!!... Nota-bene : La composition 4 ~ b serve sur un plongeur allemand n'est pas la plus astucieuse quand au rapport quantité d'air/ poids et volume de bouteille.


.---_---_-------------.---------------------------.------------. :composition du bloc

: : :

: : :

pression de :volume d'air: 1/2 tour :disponible : IMPERATIF : aller

200

:

160

200

:

100

:

150-150-150

pression de gonflage en bars

.---------------------.-------------.-------------.------------e

.

2 X 7 L

1

2 X 7 L

2

_

:

200

:

100

~

-

~

- 160 ~ - 150

560 L

:

:

350 L

:

:

1050 L

:

:

~

~

.-_-_-----------------*-------------*-------------.------------*

3 X 7 L

3

:

200-200-200

.__-_---1----111--_---.-------------.-------------.------------. Exercice,pour les longues soirées d'hiver : Vous partez avec le vant : 1 mono 9 L gonflé 1 m ' l 3 , 3 3 L gonflé 1 m " 10 L gonflé

bloc sui-

Conclusions : *Il faut faire les calculs AVANT - - DE PLONGER

* Il vaut mieux plonger en tri-bouteilles : 50% de matériel en plus à 140 bars mais, 85% d'air disponible en + ! * Dans l'association des blocs, on a intérêt à utiliser Quelle est la pression des bouteilles a volume bouteilles au point de retour, des en considérant les pannes pos- identique. sibles suivantes : * Une analyse plus fine des plongées, avec des siphons frac* blocage de l'un des tionnés permet de repousser la détendeur ou robinet : (quel est le plus pénalisant?.) limite encore plus loin, mais, est-ce bien raisonnable ? ? ? * Problème de progression conduisant à une consommation sur le parcours retour, double de celle du parcours aller. . . LE GAGNANT REMPORTE . . UNE BOITE D'ASPEGIC 10 OOO!!.. a 190 bars à 240 bars

.

L i AZEROTTE :

Par Robert LAVOIGNAT Le transport d'un blessé dans un siphon fait l'objet depuis une dizaine d'années de nombreuses recherches sur les civières humides et étanches.

opposent : -Equilibre des oreilles -Respiration sur un détendeur -Ect. .

.

Lors de la première rencontre internationale de secours en siphon et post siphon,organisee conjointement par la F.F.S. (1) et la F.F.E.S.S.M (2), et suite Si ces dernières peuvent seraux conclusions des participants vir pour un blessé léger de huit nations réunies, j'ai (fracture d'un membre), il est envisagé pour supprimer ces hors de question de les utili- problèmes de pression, de mettre ser pour un blessé grave : Le blessé dans un volume non (fractures multiples, coma, déformable, a l'intérieur duquel la pression atmosphérique serait e c t . . . ) . Diverses raisons s'y


maintenue. Pour y parvenir et obtenir une sécurité accrue, il faut faire respirer le blessé sur un circuit fermé à oxygène. Les données techniques d'un tel projet semblaient créer des problèmes de manipulation e h surface et sous l'eau. Il a été décidé de construire un prototype avec nos moyens, afin de tester en effets réels cette idée, Débuts 1987, cautionne par J. MICHEL, président du S.S.F. et aidé par B. LE BIHAN (realisation des soudures metalliques et plastiques j ' ai réalisé en P.V.C. une sorte de petit sous-marin baptise "L'AZEROTTE" , pour un prix de revaent d'envsron 4 000 frs. Une centaine d'heures de travail fut nécessaire . A ce jour, l'équipe du SPELEO CLUB DE DIJON a réalisée quatres plongées réelles, dont une lors du

congres de la FEDERATION FRANCAISE DE SPELEOLOGIE à ST EMILION. Limitées volontairement en profondeur et en durée, elles permirent de descendre un "blessé" a une dizaine de mètres durant 30 mn. Les quatres plongeurs chargés de mouvoir l'appareil ont parcourus plusieurs centaines de mètres sans problèmes particuliers, hormis ses dimensions. Un régénérateur d'air est en cours de realisation. Il doit permettre une plus grande autonomie, ainsi qu'une mise en oeuvre simplifiée. Avec des credits suffisants, il serait possible, à partir d'un tube de section elliptique et d'un chassis en aluminium, de réduire le poids a vide à 70 KG et en ordre de plongée à 250 KG, Une meilleure fabrication devrait permettre aussi de le faire plonger plus profond. Une partie du lest pourrait être remplacée par des accus alimentant des propulseurs . . .

............................. NOTES --DE LA DIRECTION DE S.S. P. (3__

Ces crédits destsnés à une réalisataon industrielle seront demandes auprès des services de la D.N.S.C.(4) par le S.S.F. Différents organismes, Marine nationale, gendarmerie, intéresses également par cette realisation, seront aussz sollicités.

( 1 ) Fédération française de spéleologie 1 2 ) Fédération française d'etudes et de sports sous-marlns ( 3 ) Spéléo secours français 1 4 ) Direction nationale de la sécurlté civzle.

FICHE

fond et couvercle. La cavlere T.S.A. /S.S.F. peut étre mzse à l'intérieur.

TUBE - -EN -P.V.C. Diamètre Longueur Epaisseur Flottabilité Poids

0,50 m 2 m : cm 400 Litres 45 kg avec

EXTREMITES : P.V. C de 2,6 cm d ' épaisseur Fond soudé Couvercle amovible


Etanchelté par joint torique de 8 mm. Diverses purges, traversées interphone.

__

SYSTEME FERMETURE 6 attaches rapides

COMMUNICATIONS BLONGEURS/BLESSE Par interphone sous-marin (J.F. BUSZ)

ECLAIRAGE 2 phares de 1 0 0 W à l'extérieur Un éclairage d'ambiance à l'intérieur.

CHASSIS BRANC En tube acier (45 KG) 4 sangles rapides permettent de fixer le tube sur le chassis.

LEST 20 gueuses en plomb de 10 KG se fixant sur une grille du chassis permettent d'obtenir une flottabilité neutre et une bonne stabilité, du fait de leur position basse.

Mode d'emploi : Faire un noeud de cabestan + un noeud plat avec les deux brins libres de la cordelette d'arrimage préparée tomme ci-dessus, autour du col de la bouteille. La queue de vache de 20 cm accrochée à la longe du sherpaPortage : 90% de l'activité tologue, servira à ce dernier a déployée lors d'une plongée en fond de gouffre correspond exprimer ses dons de bête de trait. Les brins libres passes à du transport de bouteilles dans les trous du tube PVC et et de 1'équipement pour le ou noués à l'intérieur servent à les plongeurs. maintenir la protection sur la bouteille. Par flottation : Mettre la Cette technique est particuliébouteille à transporter dans rement apprécibe des porteurs, un kit avec des morceaux de là ou les genouillères sont polystirène, et laisser conseillées (galeries bassesl,et Archimede faire le boulot. Cette technique permet au permet à un sherpatologue de sherpatologue de service de tirer 2 monos 9 L acier en tout transporter en un seul voyage con£ort . 4 monos 9 L acier au Si de la Cette technique permet une vites se de progression plus importangrotte de Vermandans ( 25 , s ~ t u éa 700 m de E'entree.Même te qu'avec un kit bag de même poids : ça glisse ! ! technique pour le reste àe 1 ' équipement. Un modèle permettant simplement de porter le tube charge par des bretelles est 6. l'etude pour les Pas trainage : Mettre la bouteille nue dans un tube en PVC cavités a progression mixte. suivant le dessin ci-contre et tirer! Cerclage : Le montage/demontage frequent des Si, tri ou quadri PLONGEES EN FOND - DE GOUFFRE : (ou de grotte Marc CHOCAT S.H.A.G. BESANCON


bouteille, nous a amenés à adopter et adapter la technique des sangles autobloquantes avec les objectifs suivants : * adaptabilité à tous types '" de blocs ( 3 , 3 3 L a 1 5 L) * pas de matériel supplémentaire a porter, qu'une paire de sangle et une ceinture. * amélioration du confort du plongeur, par utilisation d'une ceinture comme sur un back-pack. Matériel nécessaire

1 ceinture de sangle 50 mm (L = Im 5 0 )

Avec boucle a ouverture rapide en plastique réglable.

2 petits bracelets en caoutchouc

:

/4

Une fois monté : Sangles Spancet

anneaux de chambre a air

2 bouteilles (gonflées)

\

ceinture

Vue avant coté plongeur 1 kit sherpa ( vide )

2 sangles autobloquantes

Vue arrière

Spancet

coupe au niveau ceinture 1 anneau de sangle

tubulaire KJI

- BR&

,,,

anneau de sangle tub.


Montage en technique ~atériel<ecessaire:

2 bouteilles nues (gonflées) Remarques : Temps de montage < à 5 rnn - ne dépend pas du O de la bouteille. - très peu de bricolage.

2 passants doubles en alu (c=3 mm)

- ceinture 50 mm réglable (longueur : 1 m 50 ) passant double

2 ceintures en sangle 50 mm

Alu épaisseur 3 mm

2 sangles autobloquantes SPANCET R é £ / tendeur

a levier

O1 131 -1

D'autres modèles dérives sont développés à la S.H.A.G. permettant en particulier au plongeur de porter son bi a l 'air libre, avec cette technique sans souffrir

.

NB -

:

100 rn de progression avec

un bi 9 L en technique anglai-

.

se est un vrai calvaire (Le poids est tres mal réparti. 1


Remarques : Les petits bracelets en caoutchouc servent a imobiliser la ceinture qui passe de chaque côté dans l'anneau, qui passe, lui derrière les bouteilles. Passer ltanneau de sarigle dans la poignée du kit-bag, cela évite à l'ensemble ceinture -t anneau de sangle, de glisser le long du bi. La ceinture évite la sous cutale peu eificace,inconfortable (sans commentaires)! et peu pratique a tendre.Elle égale (presque) le confort d ' un back-pack. Le montage complet d'un bi par un plongeur entraîne est inférieur à 5 mn, et sans outil. De plus, apparemment, aucun bricolage n'est nécessaire. Il manque certainement des paragraphes(avis aux amateurs) sur I ' utilisation et Les astuces relatives aux volumes constants.(type léger, genre Viking) et un chapitre important devrait être consacre aux porteurs : (conditions de travail, rénumérations, droit de grève, recrutement, maintien en condition, nourriture, ect.. . . i PS -

-: Matériel Tendeurs a levier 01131-1 (sans ressort ni mécanisme) + sangle de 25 mm, de 3 m de longueur/ 30 à 35 Frs Adresse : SPANSET 10 rue G . PAYMAL 92110 CLICHY ou : 63 rue de la Poudrette 69120 VAULX EN VELIN

ROBINETS PETITS -CONES DIN

En- vente - - a la commission Dessin de J. MUNEROT Adapté pour Info-Plongee par €3, BUSÇIERE (OYONNAX);

:


LA MIÇOGYLaTIE -

UP-T HAL -: -F

Ton article sur la misogynie m'a fait sourire, moi, femme et plongeuse depuis quinze ans. De connivence d'abord, parce que je salue bien bas ton dévouement et ton ardeur a promouvoir ces stages de plongée, acrivité probablement plus ingrate que d'aller en explo . . . Be surprise aussi . Ce comportement macho, si je 1' ai rencontre maintes fois de façon éclatante ou sournoisement au cours de ma carriere universitaire de chercheur, ou sentimentale, j e ne 1'ai pas subi en plongée souterraine. Je dirai même . . .Au contraire ... Plusieurs fois, on m ' a laissé en pointe, en siphon ou galeries exon-dées, seule ou avec d'autres, et dans des réseaux nl courts nl merdi-ques. Lorsque j ' ai tente le super 8 en siphon, je faisais mes prises de vue, faisant deplacer les éclal-rages selon mes idées. En fait, à l'époque de ma plus grande forme, on me passait le dévidoir pour aller en profondeur, seule ou accompagnee du plus apte. Je ne comprends pas du tout comment on pepk.être plongeuse-suiveuse, à part la simple ballade pour se rinces l'oeil évidement. Chaque plongeur à sa tache & accomplir, meme minime, car tout doit bien rouler pour que l'expe poste ses fruits? S 1 tu n'as pas été au bout de ton portage, de ta topo en expla, des photos projetes, les autres devront le faire en plus. Or, la première extrême n'est possible que par 1 'effort et la capacité des autres. J'ai toujours rencontre des coéquipiers où la prernieie et Le reste etaient distribuées à tour de rôle selan les capacités reelles de chacun A ce marnent 12. Et j 'ai ét6 considérée comme un plongeur avec telle et telle capacité, avec un saurire fe.%rninin, (j'espère )

...

en plus ... Tous ces copains plongeurs qui m'ont laisse m'épanouir en siphon, bref, de vrais hommes, étaient des suisses romands, (Genève, Nyon, Lausanne, Morges quelques gars de la SHAG , et. . . ma belle soeur; elle était encore plus douée. Malheureusement, après deux ans, elle est partie autour du monde faire de la voile, J t e n ai croisé quelques uns qui illustrent parfai-tement ta description : Qu'en ais-je à faire??? Je suis pour la force tranquille de 1 ' exemple. Pour avoir mesuré exactement les ressorts et les plaisirs, je sais que les motivations des plongeurs des deux sexes sont les mêmes ; la compétition et les grosses bretelles s'ajoutent en plus souvent chez les hommes. Plus en France ? Qu'as-tu à t'en soucier ! Plonge et plonge encore pendant tes belles années et tant qu'il y a des siphons vieraes . . .

LOUMONT GENEVE

NDLR

/

M e r ~ iCathy (J.L)


PAR J. P, STEFANATO -Au nom des PTT, un profond merçi a tous ceux qui ont eu la témérité de sacrifier 2,20F pour répondre. Après un laborieux dépouillement des 11 (onze) bulletins requis il apparaît que tout le monde est opposé a une réglementation de la plongée spéléo, mais favorable aux stages d'initiation.

I

la 2 &me ligne initialement rntitulée "stage de perfectionnement" ,s 'est fortuitement transformés en "stage d'encadrement" ( auquels hult réponses sont néanmoins favorables ; neuf sont opposées aux brevets de cadres et de plongeurs souterrains (dont certaines proviennent de cadres actifs de 1'E.F.S.) et les autres réponses ne sont pas vraiment significatives compte-tenu de l'étroitesse de 1 'échantillon, Les 11 sondés sont tous memebres de la F. F , S. 2 sont affiliés a la FFESSM. Je regrette quand même que la publicaton dans info-Plongée d'un papler qui se voulait un peu provocateur n ' est pas suscité plus de réactions. Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture du onde de la mer" de septembre octobre 87. Demandez donc a Françis LEGUEN ce qu'il entend par "moniteur qualifik" i en attendant La publication de ses "100 plus belles plongées sous terre " ou "siphons et résurgence" avec topographres détaillées. 1 NDLR : Je regrette infiniment d'avoir faussé le sondage, en gardant par devers moi, 3 (trois) bulletins.

Que Jean-Pierre se rassure... les trois étaient contre.. . PETITES ANNONCES DIVERSES

* * * * * * * * *

* * * * * * * * x * * * * * * * J<

* * * * * * * * * * * * * * CASSETTE VIDE0 DE LA l e r e RECONTRE INTERNATIONALE DE SECOURS EN SIPHON ET POST-SIPHON VHS 30 mn 150 FRS port compris Robert LAVOIGNAT Berre le chatel 213 10 MIREBEAU/BEZE TEL/ 80 23 28 07

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