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SOMMAIRE P.2

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(Dessin J.L. Vilar)

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P.17

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Activités C.L.R.S. Saéléologie minière (D. Jacquemin)

P.22

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Grotte de THAIS (Y. BILLAUD) Ballade autour du monde (O. Knab)

P.14 :Pou-Messens (P.Benoit1 "Alrnyros 87" (H.Lefebvre)

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P.25

:

2 èrne congrès S.S.M.S.H. (P. Schneider)

P. 16.:"Almyros 88" (P.Brunet)

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P. 29

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Plongée à la Chaudanne (24 H - Vaud - Lausanne)

P.4

:Editorial du Président de la commission

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:Explorations G.L.P.S. (C. Brandt)

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P.12 :Expédition Algérie 88 (B. Collignon)

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EDITORIAL

Christian LOCATELLI

beaucoup d'estime. Il nous préprésente un projet de regroupement des commissions en Encore une année écoulée, riche de travail pour notre commission. quelques grandes commissions de base, les autres devenant des Le stage national a connu son "sous-commissions" au sein de succès habituel et est toujours celles-ci et dépendantes du bon une référénce en matière vouloir d'un super directeur. d'apprentissage de la plongée souterraine, souvent envié par Il s'appuie sur un projet de nos collègues étrangers. Plongée, s'il connaît Maurice DUCHENE, qui date de Info actuellement quelques problèmes 1974, où la commission plongée dans la régularité de sa deviendrait sous commission des parution, est toujours un gros grandes expéditions (ce qui réduit nos actions à des travail pour les personnes qui promenades inter continentales). le produisent, et nous allons Maurice, au moins avait l'excuse tenter de trouver les moyens de d'une époque où Jean Claude réduire les intervalles de FRACHON n'avait pas encore donné sortie. à notre commission la place Les contacts avec les plongeurs prépondérante qu'elle a acquis des autres pays d'Europe se aujourd'hui, et la plongée soumultiplient et des expéditions communes se réalisent, enrichis- terraine n'était l'affaire que santes pour tous. Des achats d'un petit groupe d'initiés. groupés de matériel au niveau Aujourd'hui, s'il est vrai que européen commencent à nous l'on peut vivre sa vie de spéléo permettre d'obtenir des prix sans plonger, il manque une part bas et une interférence de importante de savoir à ceux qui certaines fabrications entre nos ne pratiquent pas cette discipli ne indissociable de notre milieu différents pays. Une structure secours plongée d'activité, et ce n'est pas mes se met en place dans la même lecteurs qui me contrediront. optique. Les contacts avec les autres Jean Pierre HOLVOET est certaine commissions de la FFS et la ment dans ce cas, malheureuseconunission plongée de la ment pour lui. Il est dommage, comme dit Joëlle FFESSM se portent bien, merçi ! "que sa carrure de bûcheron Bref, nous baignons dans cache un état d'esprit de (Je la laisse l'euphorie d'un travail bien bûcheron" fait au sein de notre fédération cyniquement se mettre à dos les censée regrouper les activités bûcherons qui n'y sont sûrement "des gens qui vont sous terre", pour rien !)Pour ma part, je et pensant naïvement que ce sont regrette seulement que MARTEL toutes les commissions de celle- soit mort sans nous laisser un ci qui lui apporte son dynamisme, projet de " sous fédération spéléo " d'une autre fédération sous l'égide bienveillante de son conseil qui donne les orien- plus puissante, qui nous aurait tations politiques, administra- chapeauté arbitrairement sans tives et financières, en encou- nous engorger de conseillers rageant les actions diverses.. inutiles.... :

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Comme c'est mon dernier mandat Grande fut ma surprise, en recevant la lettre d'un de nos et que je pense avoir suffisamconseillers, Jean Pierre HOLVOET ment travaillé pour cette pour qui jusqu'à présent j'avais commission qui j'espère survivra - INFO 51

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longtemps a ce genre de. conseiller, j' enappelle dès maintenant aux plongeurç intéressés par cette aventure enrichissante afin que la transition se fasse sans passage à vide e t que les travaux entrepris puissent se réaliser sans discontinuité'.

preuve qu'il était un Président efficace, apprécié je crois dans toutes ces actions. C'est pourquoi je suis révoltée par les projets de J.P HOLVOET qui montre un total manque de respect pour le travail accompli et le suivi de nos actions. Il est dommage d'arriver à regretter un projet vieux de plusieurs années, qui nous avait Bonnes plonqées en 1989. scandalisé puisque à cette époque nous croyions ,encore à notre Je voudrais ajouter quelques Féderation. Je parle du regroupe petits commentaires à l'éditorial de Lulu : Commençons par ce ment des plongeurs spéléos en une fédération autonome qui qui est à mes yeux très imporn'aurait plus rien à voir avec tant, la diffusion drInfoPLongée. Il est vrai qu'un Oui, les instances en place certain relâchement dans la dans les projets stupides je parution a lieu ces temps, et suis capable de rivaliser avec NOTRE conseiller. pour cause, il est réalisé sur l'informatique de mon boulot, Mais nous avons j'espère encore droit à la parole, même si nous et j'ai quelquefois du mal à jongler avec mes obligations sommes des petits spéléos de professionnelles. base, et nous serons peut-être écoutés Et puis, nos conseillers, c'est D'accord, cette fois il y a eu quand même nous qui les élisons! un ratage, mais je vous annonce que le suivant est presque prêt, Dommage que leurs grands projets ne fassent surface qu'après ! et qu'il sortira au mois de nous sommes les plongeurs, mars, de manière à récupérer le retard, puisque les articles eux sont les nageurs...en eaux troubles... sont déjà là. J'en profite pour faire mes excuses aux auteurs Je regrette infiniment que même des articles où je ne publie pas les conseillers non concernés les photos jointes, le tramage lisent cet article, je compte n'ayant pas pu se faire. Je ne sur leur indulgence et leur voudrai pas le rappeler, compréhension, et leur aide pour (parceque à mon avis ce n'est ne pas laisser démolir une pas une excuse pour ne pas commission qui tourne bien et réaliser du bon travail), mais ne demande pas grand chose. nous sommes tous des bénévoles. Joëlle (approuvée par l'équipe Et de plus, si nous "sombrons dfInfo-Plongée). dans l'avenir prévu par notre conseiller" (voir éditorial * * * * * * * * * * * * * * * * Christian), il est probable que * STAGE NATIONAL 1989 * notre Info-PLongée deviendra * * un "sous-produittfde Spélunca, * du 29 juillet au 5 août * et alors.... Christian parle * * de sa fin de mandat, mais je * CABRERET LOT * souhaite que nous soyons encore * capable de l'aider à lutter pour *Direction : * ~oslleLOCATELLI * notre commission, et qu'il nous * 5 bis rue Castellion * fera le plaisir de ne pas se * O1100 OYONNAX * sauver trop vite. Il nous a * * * * * * * * * * * * * * * * donné depuis des années la

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Activités du GROUPE LEMANIQUE

Derrière lui, un seul passage

Par Cyrille BRANDT

un cran de descente et donne accès à la galerie horizontale qui se développe entre - 77 et - 75 m. Elle n'est pas très haute, mais large, et le fond est un amoncellement de gros blocs. Je n'ai pu y progresser que de 60 m : Devant et sur les deux côtés, le fond de dalles effondrées se rapproche insensiblement du plafond, fermant entièrement le passage. Pendant une demi-heure, j'ai inspecté sans succès tous les recoins de la galerie. Il semble qu'elle a été formée par le décollement de strates qui, en s'effondrant, ont fermé la galerie sous jacente présente à l'origine. En effet, le regard peut s'insinuer en plusieurs endroits de 2 ou 3 m vers le bas entre les blocs, prouvant l'épaisseur du matériel éboulé. L'usage d'un mélange à l'hélium, qui assure une bonne lucidité, affaiblit d'autant plus l'espoir d'avoir râté un passage. PLongée d'un peu plus de 4 heures. La réputation de froidure de la DOYE GABET n'est pas surfaite.

PLONGEETOUTERRAINE possible, triangulaire, permet GABET (MOREZ

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JURA)

La première plongée de notre équipe dans cette spectaculaire émergence date de l'automne 1980 et réunissait O.ISLER, C.MAGNIN et P.PERRACINI.(Info plongée 30, 1981). Elle faisait suite à une invitation de R. LE PENNEC et C.LOCATELL1, qui y avaient mené les précédentes explorations. A la suite du vaste tunnel d'entrée qui plonge avec une forte pente jusqu'à - 48 ,une galerie en faille a été parcourue jusqu'à 235 m de l'entrée (entre 45 et -50) où débute un puits également en faille exploré jusqu'à - 53 m.

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Le 18 juillet 1982, C. MAGNIN et moi - même avons atteint le fond du puits à - 73 m, et continué dans une galerie horizontale vers - 77 jusqu'à 295 m de l'entrée. Participaient aussi à la plongée C. LOCATELLI. R. LE PENNEC et L.JATON. (1nfo plongée 35, 1982). FONTAINE ST GEORGES (MONTVALENT - LOT). Avec l'aide d'olivier ISLER et Roland GILLET, j'ai repris l'ex- Padirac, 18 km de réseau, une ploration le 10 octobre 1985. fabuleuse rivière souterraine connue sur près de 10 km sous le L'eau était très claire :Raison causse de Padirac. Sa principale émergence est à la Fontaine St. de plus d'être pessimiste quand aux chances futures de découvrir Georges, et la possibilité d'une une continuation. En effet, je jonction humaine entre celle -ci et la prestigieuse caverne a den'ai trouvé aucun passage après puis longtemps attiré l'attenn'avoir dépassé que d'une tion. Mais l'obstacle est de vingtaine de mètres le point taille : 5,2 km à vol d'oiseau atteint en 1982, faisant demitour à 310 m de l'entrée. entre le siphon aval de la riviLe fond du puits à - 73 m est ère et la Fontaine. formé par un très gros bloc. INFO 51

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De plus, la dénivellation dériDans la grande descente, qui commence vers 550 m dans le S2, soire entre ces deux points la galerie a d'abord une forme laisse supposer un parcours largement noyé. triangulaire, assez large et haute, vers - 40 m, - 50 m, puis L'histoire des plongées à St elle s'abaisse en un laminoir GEORGES commence en 1948, avec confortable ; longue pente de la première 'incursion de Guy de gravier dès - 25 m; Brusque chanLAVAUR. Dans l'optique d'une 70 m, où 1' gement de décor à jonction avec Padirac, cette on pénétre dans une haute galehistoire connaîtra une succesrie en faille, dont les parois sion de moments d'espoir et de sombres et déchiquetées sont relatif découragement. fortement cupulées, et où la Espoir d'accéder à des conduits progression se fait à peu près exondés , et découragement chaque fois que la galerie noyée horizontale. se remettait à plonger. Olivier ISLER effectua en juilRappelons les grands traits du siphon : D'abord un SI de 390 m let 1983, une rude plongée en solitaire, d'une durée de six qui débouche dans un grand lac à la salle de Lavaur. Au - delà heures, sans plongée de préparaun S2 auquel on accédait par un tion préalable. Il emportait d'un coup bouteilles relais et ressaut et une courte galerie sèche : Siphon peu profond sur celles nécessaire à la décompres sion dans le 52. Progressant à 500 m (jusqu'à 950 m de la vasque), entre - 12 et - 3, puis l'air dans la galerie profonde, galerie fortement descendante il gagna encore 70 m après avoir 76 m. touché un point bas à reconnue jusqu'à - 41 par Bertrand LEGER EN 1976, puis La tentative suivante date d'oc71 m par F. LEGUEN assisté de tobre 1986, à laquelle j'ai pris ses coéquipiers en 1979. part en compagnie d'olivier Les premières plongées d'explo- ISLER, Roland GILLET et Alain ration du G.L.P.S. à la Fontaine RONGEAT. On se prépare pour une ont été faites en 1982 par progression en profondeur dans Olivier ISLER, Claude MAGNIN, le S2. Les 6 et 7 octobre, transport dans le S1 et le 52 : Un Philippe SCHNEIDER et Jean bloc relais, et surtout 5 grosJacques BOLANZ. Ce dernier découvrit dès la première plongée ses bouteilles posées entre 9 m et - 40 m vers 1000 m de une étroiture noyée entre les blocs sous la rive de la salle l'entrée, là où doit se faire le gros de la décompression. de Lavaur. Cette étroiture peu 8 octobre, à mon tour d'aller en sévère est la clé d'une courte galerie noyée qui donne dans le pointe. L'impatience rend interS2. Voilà le portage fastidieux minable la partie connue de la entre S1 et S2 court-circuité, zone profonde. L'ambiance de gage de sécurité pour de futures cette galerie en faille est sauplongées profondes : On ne fera vage, sombre, un peu opressante, maintenant plus qu'effleurer la même si elle n'offre pas de difficulté. Fin du vieux fil. Suite surface à la salle de Lavaur. Cette année - là, Claude et de la faille, puis changement de Philippe firent encore une repaysage : Le passage est de nouconnaissance appuyée, qui vit veau en largeur, puis cela prend Claude toucher - 73 m à 1060 m des airs de cathédrale. Après de l'entrée, dépassant d'une 50 m depuis l'ancien terminus, quinzaine de mètres le terminus parois devant! Il faut s'élever. de 1979. Départ en galerie à - 50 m, puis

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aussitôt, un cran vers le haut. Depuis là, la progression se fait en trois tronçons de galerie horizontale, à - 45, 40, puis enfin 30 m ! Paysage superbe. Belles galeries ogivales' aux formes très pures, l'eau est remarquablement claire. Finalement, le fond s'élève, la pente s'accentue, et arrêt à 2 0 m, dévidoir parfaitement vide : 3 2 0 m de gagnés depuis le terminus de 1 9 8 3 . Au dessus, vaste cheminée en faille.. . Retour, décompression dans une jolie touille, lutte avec des bouteilles dont le seul souhait est de glisser dans la pente de gravier. Visite d'olivier, venu aux nouvelles, qui repart avec une collection de flacons vides, Sortie de l'eau attente après 8 h 3 / 4 de plongée.

Rééquipement de la zone de décompression avec un beau cable antitouille, et portage de bouteilles air surox et oxy pur dans les siphons. Le 2 5 juillet, la pointe Enfin La première tentative. Olivier s'immerge décoré d'un quintibouteilles ( 5 X 20 L ) et d'un bloc relais ventral : Il a sur le dos les mélanges profonds, ainsi qu'air surox et oxy pur en vue de la décompression au point extrême. Mais c'est l'échec, l'étroiture à l'entrée du S2 reste imperméable au quintibouteilles. Roland pousse, travaille du chausse - pied, sans effet. Il faudra se contenter d'un modeste quadribouteilles et prendre en ventral une bouteille d'oxy pur déposée en attente à l'orée de la zone profonde. Bouteille amenée le jour même.

Signalons encore l'existence d'une galerie latérale qui s'ouvre à - 6 m en rive gauche du S 2 , immédiatement après l'amorce de la grande descente. En une vingtaine de mètres, cette galerie remonte à une surface d'où continue semble-t'il vers l'aval, une galerie émergée que nous n'avons pas parcourue. être la même galerie que Peut celle déjà visitée en 7 9 par les plongeurs du SC Paris, qui y ont accédé par une brève cheminée latérale vers le point 8 0 0 m (Info PLongée 2 3 ) .

2 7 juillet : 2 ème tentative. Mais déjà 3 heures après le départ d'olivier, brusque envol des canards de la vasque, des bulles crèvent, et notre ami réapparaît. Consternation. Des problèmes techniques, et il a du faire demi-tour dans la zone profonde. Les 2 8 et 2 9 juillet, Denis et Olivier vont rèmplacer dans le S2 les bouteilles relais qui viennent d'être consommées.

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2 9 juillet : 3 ème tentative. A mon tour de souffrir en cape-

lant l'affreux paquet de matéri5 0 minutes après le départ, el me voilà dans la zone profonde. Encore 2 5 minutes, et je me trouve en palier à 2 1 m, au terminus d'octobre passé. Dès - 18 m, la décompression se fait dans une faille verticale large de 3 à 4 m. Quel suspens ! Il me faut 1 h et demi de patience avant de toucher la surface espérée au sommet de la faille, à 1 5 2 0 m de la vasque.

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Nous revoilà à St Georges en juillet 1 9 8 7 , avec la même équipe qu'en octobre passé, a laquelle se joint D. MOULIN pour la dernière partie des opérations. L'été est pluvieux; peu de débit à la Fontaine, mais la visibilité est médiocre. En prévision de cette expé, G.SOUNY et J.BAUDRY, de Brive, ont rééquipé le S1 depuis octobre passé.

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plus ou moins retaillés par l'érosion. Par contre, la zone profonde, ainsi que la zone remontante du S2 qui mène à la surface au point 1520, ne contiennent pas de tels dépôts ; et la galerie qui fait suite est également très propre.

Depuis là, j'avance encore de 110 m dans une jolie galerie horizontale, parfaitement propre, la roche est claire. Paysage incroyablement paisible, comparé à l'aspect sauvage de la zone profonde. Voûte mouillante sur 1 ou 2 m. Quelques marmites d'érosion sur le fond. Au point extrême, il y a une série de marmites ouvertes dans un demi mètre d'eau, dont les bords resserrés bloquent mon gros scaphandre. Pour se lever, il faudrait décapeler, mais je ne prends pas ce risque. De là, la vue découvre une vingtaine de mètres de galerie à demiimmergée jusqu'à une paroi : siphon ou virage à angle droit ? Demi-tour. Retraversée de la zone profonde, et décompression. Au palier de 15 m,je reçois la visite de Roland, qui prolonge son excur76 m. Deux heures sion jusqu'à après, Roland repart vers la sortie, sa déco presque achevée. Il offre un spectacle pas triste Sur le dos, un quintibouteilles fait de flacons de 20, 15 et 7L. Il emporte en plus 6 bouteilles vides. Je vois cette grappe s'éloignk d'un palmage décidé, mais étrangement lent. Trois quarts d'heure plus tard, je démarre à mon tour vers la sortie, terminant ma dernière demi-heure de déco en route dans le S2. Au milieu du SI, je La grappe rattrappe Roland qui agite toujours l'eau d'une palme énergique au milieu de son essaim de bouteilles. Encore un quart d'heure de palier dans la vasque, et sortie de l'eau après 9 h 1/4 d'immersion.

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CHAUDANNE EMERGENCE @ (ROSSINIERE - VAUD). La source de la Chaudanne se trouve en SUISSE dans les préalpes vaudoises, en un endroit resseré de la vallée de la Sarine. La vasque, à 880 m d'altitude, est toute petite (moins de 2 m de diamètre), et se déverse en cascades dans la Sarine toute proche. L'émergence est plutôt modeste : environ 150 L/s en étiage, et de l'ordre de 4 m3/s en forte crue.

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Les premières plongées datent de 1964, par trois membres du centre Sous Marins de Lausanne : Claude Schmidt, André Piquet et Dominique D'Arman. Forts plongeurs en lac, mais à peu près dépourvus d'expérience en spéléo logie, ils y ont pourtant accompli une remarquable exploration dans une cavité plutôt difficile étroite, et où la visibilité s'annulait sur une bonne partie du chemin du retour. D'après l'endroit où nous avons retrouvé un de leurs rouleau de ) fil d'ariane (une planchette ils ont atteint une distance de 220 m à la cote - 20 m, après un point bas à 27 m, et un point 12 m. haut à

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De 1969 à 1971, la Chaudanne servit de lieu d'apprentissage de la plongée souterraine à un groupe, partiellemnt composé de membres du CSS Lausanne, qui fut le premier noyau du GLPS. Premiers contacts avec la touille absolue. Un matériel qui

Une particularité des siphons de St Georges attire l'attention. Le S1 ainsi que le S2 jusque dans la grande descente, recèlent par endroits de grandes épaisseurs de dépôts argileux,

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fait frémir, avec presque 20 ans de recul.

nécessaires pour poser un cable plastifié jusqu'à la cote - 53 m (G.Domon, C.Brandt).Le 8 février 1985, lors d'une première pointe j'ai atteint un point bas à - 74 m, peu au-delà du terminus de 1974, suivi d'une remontée inespérée jusqu'au bord d'un res saut à 470 m de l'entrée, à la cote - 60 m. Cette plongée inaugurait l'usage du quadribouteilles (4 x 20 L) à la Chaudanne. Lutte contre l'étroitesse générale sur les 200 premiers mètres, avant le soulagement apporté par l'élargissement de la galerie dans la zone profonde. A l'étroiture de la dalle, ça passe juste : 5 minutes pour la franchir au retour.

En 1974, reprise d'exploration par le GLPS, à laquelle participèrent Olivier Isler, Claude Magnin, Cyrille Brandt, Henri Cretton, Christophe Foetisch et Mario Luini, avec une collaboration occasionnelle de O. Moeschler et A. Scharer. En 15 plongées, la caverne noyée a été explorée et topographiée jusqu'à la cote - 70 m, atteinte par OLivier à 360 m de l'entrée. Les moyens techniques : Combis humides, déco à l'air, bi 2 X 10 L couplés limités par le froid et les temps de décompression, nous nagions vite : Une dizaine de minutes pour atteindre le point extrême. Voici comment se présente la cavité. Depuis la vasque, des ressauts et deux petits puits mènent à - 21 m. Ensuite, une galerie basse, encombrée de blocs descend à - 27 m, puis remonte en pente douce à - 20 m où une étroiture due à une dalle effondrée coupe un instant la progression. Une galerie chaotique fait suite, jusqu'à un point haut ( - 12 m) à 200 m de l'entrée. Le conduit, jusquelà presque constamment étroit, prend au - delà une forme et des dimensions plus confortables. Une succession de ressauts et de replats mènent au terminus de 1974. Beaucoup moins de touille qu'en 69 - 70, sans doute nos passages répétés ont - ils nettoyé les plafonds.

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Le 16 mars 85, pointe en solitaire d'olivier. La galerie poursuivra - t - elle sa remontée au delà du terminus du 8 février ? Espoir déçu, le ressaut entrevu lors de la dernière plongée est en réalité le bord d'une zone de puits, où Olivier fait demi-tour après avoir dépassé - 80 m. Le 23 mars, tentative de Claude Magnin, soutenu par Olivier et Léo Jaton, qui s'interrompt au passage de l'étroiture sur panne de détendeur. Le 30 mars, je réalisai encore une plongée en solitaire, la dernière de la saison, avant la fonte des neiges : Toujours la même bagarre pour capeler sans aide le gros scaphandre, puis détente de la progression dans un paysage familier. Dans la zone de puits terminal, cela devient à pic dès - 85 m, et le fond à été touché à - 100 m, (520 m de l'entrée).

Dix ans plus tard, les techniques ont bien évolué, ce qui nous incite à reprendre la Chaudanne. De 1984 à mars 1988, une quinzaine de plongées de préparation ont eu lieu, ainsi que 5 plongées d'explo. Avant toute chose, il fallait rééquiper le siphon d'un bon balisage, résistant aux crues. Quelques plongées ont été INFO

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Profitant de la sécheresse exceptionnelle de l'automne 1985 nous avons pu revenir avant le gel de l'hiver. Mais avant toute pointe sérieuse, il fallait tenter d'aménager l'étroiture de Le 8 octobre, je la dalle m'immerge avec marteau et burin,

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bien décidé à gagner les centimètres décisifs. La bonne surprise, que de découvrir un passage en laminoir, encombré de blocs qui court - circuite l'étroiture. En trois' plongées (0. Isler, C. Brandt, A. Vuagniaux), nous déblayons l'endroit, reléguant celle-ci au rang de souvenir pittoresque. Le 31 décembre, portage de 2 blocs d'air surox vers le point 300 m, pour la décompression de la prochaine pointe. C'est au tour d'olivier. La plongée a lieu le 3 janvier 86. L'une des bouteilles du quadri dorsal contient de l'air surox pour la zone initiale à profondeur modérée, le reste est pour les mélanges profonds. Olivier avance vite : 1/2 heure pour arriver au sommet des puits Arrivée à - 100, il terminaux pénétre en terrain nouveau : Une pente de caillasse remontante. Point haut à - 86, redescente sèche, et il débouche à - 92 m au sommet d'un beau puits aux parois régulières presque parfaitement verticales, de plus de 3 m de diamètre. Demi - tour à - 110 m sans voir le fond (point 575 m). Terrible "peufe" aux paliers de - 18 et - 15 m, puis retour dans la même touille : La main se fait affectueuse sur la ligne guide. L'eau est plus claire près de la sortie, mais l'argile rattrape Olivier au dernier palier. Plongée de 6 H 35 mn.

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Le 17 janvier 1988, je plonge pour inspecter l'état des fils. Jacques Brasey (SC Préalpes Fribourgeoises) m'accompagne jusqu'à - 65 m. Au sommet de la zone des puits terminaux, à 60 m. découverte d'une courte galerie remontante, suivie d'un joli puits cylindrique qui se raccorde au puits principal vers 85 m. Le 9 mars, Olivier et moi allons poser 4 blocs d'air

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Avec son développement de 690 m environ (point extrême à 608 m de la vasque), la Chaudanne est à ce jour la 2 ème cavité noyée de Suisse. Elle occupe toutefois le premier rang en ce qui concerne l'importance des plongées d'exploration. Si le dernier mot n'a pas été dit à la Chaudanne, il est certain que la cavité

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45 m, au surox entre - 20 et delà du point haut de - 12 m, là où devra se faire une moitié de la décompression de la prochaine ci a lieu le 13 pointe. Celle mars, avec l'aide de Jacques pour les portages dans le siphon Je m'immerge avec un quadribouteilles (air et mélanges ternaires), plus un mono ventral d'air surox. Progression lente dans les premiers 250 mètres, avant le soulagement de la zone profonde. Arrivé au bord du puits terminal à - 92 m, je vois le fil d'olivier piquer presque verticalement, plaqué contre une paroi. Impressionnant. Se laisser couler. C'est beau, les parois plutôt claires contrastent avec la patine noire de la roche presque partout ailleurs. Au - delà du terminus d'olivier, le puits se prolonge sans changement. Je stoppe avec un léger regret, profondeur estimée à 143 m (compte-tenu de la correction eau douce - eau salée). Cela continue au dessous aussi loin que porte la vue, soit 4 ou 5 m. Le puits est donc d'un jet, sur au moins 55 m. Un bon amarrage sur une petite lame rocheuse, et retour sans histoire jusqu'au premier palier, atteint après 65 minutes de plongée. Visite de Jacques à - 27 m. Contemplation d'une faune cavernicole étonnament riche (Jacques non inclu). Les paliers de - 12 et - 9 se font dans un puits étroit ; celui de - 6 est plus confortable, sur un fond de galets. Sortie après 8 H 1/4 de plongée.

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présente des difficultés non négligeables ; elles sont de trois sortes. Premièrement la température, entre 8 " et g o , assez fraîche, même si elle paraît anormalement élevée compte tenu de l'altitude du bassin d'alimentation. Deuxièmement, l'étroitesse générale des 200 premiers mètres gène considérablement le transport du matériel.

L'étroiture qui commence dès les premiers mètres interdit toute intervention d'équipement volumineux. Troisièmement, la forte turbidité causé par un long stationnement aux paliers, surtout entre - 21 et - 24 m, diminue l'efficacité d'une aide technique apporté au plongeur en phase de décompression.

le journal "24 H VAUD LAUSANNE" Ci-dessous, photo publiée par (article complet en dernière page).

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EXPEDITION ALGERIE

1988 :

En août 1988, une petite expédition a réuni, dans l'ouest de l'Algérie, des spéléos Algériens (S.C Boufarik) et Belges (S.C.Orsay Faculté). Ses objectifs étaient la reconnaissance de quelques zones prometteuses sur le plan des rivières souterraines et la plongée des siphons les plus intéressants. L'expédition, parrainée par la F.F.S., a aussi permis de perfectionner le niveau technique de nos collègues algériens sur les plans de la topographie souterraine et de la plongée.

RHAR

OULED AMIRA (Mts de Saïda) X=279.4 Y=171.2 2=1090 Plongée du siphon terminal (B.C et Y.N).Visibilité nulle (l'eau était trés chargée d'argile et de matière organique). Passage au jugé, mais sans difficulté, d'un court siphon (20 m - 3). Exploration et topographie de 250 m de conduits actifs, avec un passage supérieur permettant de shunter un deuxième siphon. Arrêt dans un joli lac terminal, au niveau d'une salle d'effondrement. Passage en plongée probablement difficile (eau trouble et passage étroit entre les blocs). AIN BOU - IRZHEN (Mts de Tlemcen) X=117.05 Y=174.06 2=1030 Plongée de la résurgence reconnue en 1985 au tuba (B.C). Progression évidente sur 25 m, à une profondeur toujours inférieure à 2 m. Arrêt sur un passage étroit, mais probablement passable avec de petites bouteilles.

minal de cette jolie galerie située à quelques mètres au-dessus des vagues (B.C.). Première surprise : C'est de l'eau douce, à moins de 30 m de la mer ! Une des galeries se prolonge sur 20m vers - 6. Arrêt sur passage étroit dans une eau rendue très trouble par le guano de chauvessouris. GROTTES SOUS - MARINES (Mts de Traras) Au cours de quelques sorties en bateau et à la nage, nous avons reconnu une quinzaine de grottes sous-marines dans les environs de la crique de Barbadjani et de l'île de Agla. La plupart d'entre elles sont de simples failles élargies par les vagues, mais quelques unes sont de véritables cavités karstiques ramifiées (la plus longue développe 60 m). La zone semble très prometteuse. C'est à l'occasion de ces sorties que les collègues algériens se sont initiés aux techniques de plongée. CONCLUSION : Cette micro-expédition a permis de reconnaître rapidement trois régions interessantes où nous avions déjà exploré de très grands réseaux souterrains (dont Rhar Bou'Maza, la plus grande cavité connue en Afrique avec 18 km de développement, dont 14 derrière siphon). Les deux principales difficultés que nous avons rencontrées sont la forte turbidité des eaux et le manque de compresseur sur place. Participants : Plongeurs : Bernard COLLIGNON (SCOF), et Yacine NEDJAA (SCB) qui est le premier spéléo plongeur Algérien.

AMEL KEF -

S~éléos: Mohamed BELAOUD, Saïd RAMDANE, Hakim Aït YOUCEF (SCB).

Plongée dans le petit lac ter-

Documentation

X=96

(Mts des Traras) Y=213 2=4

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On trouvera des


informations spéléologiques sur ces régions karstiques dans les numéros 3 et 4 de spéléolagie Algérienne, disponibles chez : Paul BENOIT 31, av. Maréchal Joffre 91400 ORSAY.

LES 1 2 3

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REGIONS E T U D I E E S M o n t s de Sayda M o n t s de T l e m c e n Monts des T r a r a s

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S.C. -

PARIS / G.S.P. / C.C.D.F. Expédition "ALMYROS 87" du 2 au 30 août 87 en CRETE (GRECEI Par Hervé LEFEBVRE

Organisée sous l'égide de la commissïon plongée nationale de la FFESSM, avec participation de la commission Ile de France FFS, l'expédition "POU MESSENS 88" a regroupé 6 plongeurs spéléos du 03 au 11 septembre à ROCAMADOUR (Lot). POU MESSENS constitue un regard sur l'ouysse souterraine qui résurge 800 m en aval à CABOUY. (Commune de Rocamadour). Il y a une dizaine d'années, Olivier ISLER et son équipe franchissent le premier siphon (1220 m -27) puis le S2, (50 m - 6) explorant et topographiant quelques 2360 m de réseau.

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Composée de 5 plongeurs, l'expédition était parrainée par la FFS et soutenue *Dar la FFESSM. Participants : Hervé CHAWEZ Hyppocampe club de MASSY Christian ILLE (H.C. MASSY) Philippe JASION et Denis PARISIS ( GSP - CCDF) Hervé LEFEBVRE (SCP).

Malgré un potentiel dépassant 2000 mètres d'épaisseur de calcaire , les gouffres explorés dans l'île ne dépassent pas 350 mètres de profondeur, et jusqulalors aucun collecteur principal n'a été exploré. C'est pourquoi nous voulions aborder le problème "à l'envers" : A partir des L'objectif de cette expédition sources. 88 était la poursuite des explo- Une rapide reconnaissance des rations au delà du 2 ème siphon. sources de la zone nord de l'île au pied des massifs LEVKA OR1 et 6 plongeurs se sont relayés pour IDHI OROS nous confirma que la rééquiper entièrement le siphon plupart d'entres elles sont impénétrables: Fodele, Axos, Meskla, (SI) et déposer des bouteilles relais. Le vendredi 9 septembre, Georgiopolis, 3 plongeurs (H. FOUCART, En collaboration avec les serviJ. DERIJARD et J.F ARNEFAUX) ces géologiques et hydrologiques franchissent de nouveau les deux siphons et explorent et Grecs : 1' I.G.M.E., nous avons pu explorer les sites suivants : topographient 707 m de réseau fossile. Le cours actif n'a pu Le lacde KOURNAS, (au nord-est , être exploré faute de vêtement du massif des Levka-Ori) est le adéquat (combinaison humide seul lac d'eau douce de l'île, indispensable compte tenu des sa superficie est d'environ 0,45 lames acérées qui constituent Km2. Il est alimenté par des un véritable danger pour les sources d'origine non karstique combinaisons étanches). sourdant à travers les alluvions L'équipe comprenait J.F ARNEFAUX à 17 m sous la surface,au niveau de la station de pompage. La temP. JASION, D. PARISIS du CCDF P. BENOIT, H. FOUCART du SCOF et pérature de l'eau est de 14OC (27°C en surface). La visibilité J.DERIJARD du CRPS. est excellente, et la flore abondante dans cette partie du lac. Nous remerçions pour leur aide matérielle les sociétés TECHNAL Nous avons prospecté en vain par plongée la bordure calcaire nord FRANCE, LINX OPTIQUE, et les laboratoires DUBERNARD HOSPITAL. ouest sans repérer les pertes signalées dans la littérature.

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Les sources sous-marines de la -baie de BALI forment un système d'une ving-

LIAlmyrosdfHERAKLION CRETE), est la principale source karstitaine de pertes - résurgences que (débit de 5 à 30 m3/s), évacuant les eaux du mont IDA. (estavelles)misent en évidence La particularité de cette source par Périclès Economopoulos. Seule la source n03 est pérenne, vauclusienne émergeant au niveau elle est impénétrable et située de la mer est d'être polluée par les eaux marines (salinité envià - 8 m au pied de la falaise ron 3g/l), selon un mécanisme dans une eau turbide. Au cours d'une plongée avec des plongeurs mal connu. Les explorations précédentes de lfIGME,nous n'avons pu la (P. ECONOMOPOULOS en 67 et situer pour y installer un J. HASENMAYER en 68) avaient "pipe" de prélévement d'eau. reconnu la branche remontante du siphon ( - 51 à O m).

-(Gazi - -

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Nous avons exploré à la cote -35 un système de galeries labyrinthiques développant environ 150 m. La section de ces conduites forcées varie de 3 à 1 m de diamètre. Nous avons rencontré un départ de galerie tous les dix mètres, et la progression fut rendue dangereuse par le courant trés sensible qui s'inverse dans certaines zones.

Gazi HeraMion Crête Source de 1'Aimyros

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18 m dans une étroituArrêt à re aspirante formée par une coulée stalagmitique, et dans un rétrécissement de forme triangulaire (1 m X 0,s) dans la zone profonde à -41 m. L'exploration de cette source a nécessité 19 plongées d'une durée de 2 à 3 heures, paliers compris. Limités en poids et volume, nous avions laissé l'oxygène à Paris.

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Expédition "ALMYROS 88" Par Philippe BRUNET.

50 mètres, avec un très fort courant. L'effondrement de l'entrée de la cavité 1 heure après notre sortie, nous a empêché de poursuivre l'exploration de ce site prometteur. A suivre après les crues de printemps, l'eau sortant actuellement par l'exutoire de crue, à travers une trémie.

L'expédition ALMYROS 88, organisée par le GRESPA 6 et le Spéléo club de Paris, a exploré plusieurs ëmergences proches, ou faisant partie du bassin versant de l'Almyros d'Héraklion. Elle s'est déroulée du 13 août au 5 septembre 1988, avec l'aide de 1'IGME (institut scientifique géologique et minier) et de Perry ECONOMOPOULOS, hydrologue de l'agriculture, sous le parrainage de la FFS.

LE LAC VOUSLIMENI : La ville dvHaghios Nlcolaos s'est développée autour du lac Vousliméni, relié à la mer depuis 1870 par un étroit goulet. Ce lac qui sert de port et qui L'AMYROS D'HERAKLION d'après les autorités locales (GAZY - CRETE), est la princin'a jamais été plongé, est consipale source karstique (débit de déré comme sans fond. 5 à 30 m3/s) drainant les eaux De surface rectangulaire, le du mont IDA. Le niveau de la plan d'eau est surplombé au sud vasque de cette source vauclud'une petite falaise. Les côtés sienne peut varier jusqu'à la explorés (ouest et sud) plongent cote + 10 m (en 1987) grâce à verticalement jusqu'au fond plat un barrage moderne. trouvé par moins 50 mètres, dans Nous avons exploré le terminus une épaisse couche de vase. Le de Jochen HASENMAYER, (en 1968) côté sud semble le plus prometpar l'exploration de trois gale- teur, avec la présence de failries remontantes. les, puits et arches détectés à La première est une alimentation tâtons car malheureusement la mais le faible diamètre au bout visibilité est totalement nulle. de 5 m implique une alimentation Nous n'avons pas trouvé d'alimenprincipale à trouver entre les tation à ce lac manifestement blocs effondrés du plancher. d'origine karstique dont les La deuxième, au plafond, devient eaux sont eutrophisées. rapidement impénétrable. La troisième, aspirante, semble LE KAKOFARANGOSPILIO, découvert plus prometteuse. Arrêt sur par le CRESPA en 1986 (Spélunca autonomie (zone des 50 m au No 29) est situé dans les monts 1 bout d'une dizaine de mètres). IDA près de l'observatoire L'exploration de la galerie des SKINAKAS. Une plongée au termisacs, découverte en 87 par le nus de 1986 ( - 145 m) a permis SCP et le CCDF, a permis de de franchir le siphon :35 mètres jonctionner deux galeries : - 6 m, puis d'explorer la rivi(Shunt : 20 m), et de prolonger ère souterraine qui lui fait suite. 150 rn de galerie ont été de 50 m la galerie principale. Arrêt sur autonomie dans une topographiés pour un dénivellé galerie de 2 mètres de diamètre. de - 21 m. Découverte à la cote 90 dans la La galerie, vaste diaclase de nouvelle galerie d'un embranplus de 10 m de haut se dirige chement aspirant. Arrêt sur vers le sud en descendant par de autonomie au bout de 30 m. grandes marches (R6) alors que Le développement de ce réseau le pendage est de 30 degrés Nord atteint 300 m pour une proCe premier écoulement souterrain fondeur comprise entre 30 et à être découvert en CRETE

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tère aérien d'une phase de déverestreint le bassin d'alimentation de l'Almyros et laisse sup- loppement de cette cavité. Cet enfoncement du côté nord de poser un développement de l'île, lié à une karstification 3000 mètres pour 1000 mètres de importante de la côte, complidénivellé ( à confirmer par une quent les relations hydrogéolocoloration). giques et promettent un fort potentiel d'exploration. N03 DE BALI, La SOURCE MARINE fait partie d'un ensemble d'esNous remercions : L'expédition tavelies ( source 1 ' hiver, perte KOUDHOUMI 88 (GRESPA : responsal'été) situées dans le golf de ble J.Y PERRIER), pour l'équipeBali à 50 km à l'ouest ment et le portage dans le d'Héraklion. Kakofarango Spilio. A l'est du village de Bali, on Le centre EDF de Bagneux et GO peut remarquer au pied d'une falaise, un lapiaz partiellement Sport pour l'aide qu'ils nous ont apportée. érodé par les vagues. Sous la Plongeurs : Philippe BRUNET mer, sur 100 m de côtes, (GRESPA AS PARIS 6) plusieurs grottes et de nomFabrice JACOB (SC PARIS CAF) breuses fissures laissent accompagnés de Véronique GIROD s'échapper de l'eau douce et et Xavier JACOB. froide. Cependant, la majeure partie de cette eau résurge à ACTIVITES C.L.R.S. - 15 m par un joint de strate. (Cercle lorrain de recherches Nous avons mesuré à cet endroit spéléologiques). à l'étiage (fin août 88) un D. JACQUEMIN - METZ débit de 1 m3/s. L'entrée de la source est rendue Résurgence "LE CUL DU CERF" difficile par l'étroitesse du ORQUEVAUX - 52 conduit qui freine le passage des bi -10 litres décapelés et Cette magnifique résurgence le fort courant. Par ailleurs, n'est praticable que quelques le mélange des eaux trouble mois dans l'année, et de plus totalement la vision. soumise à une règlementation Le laminoir d'entrée, haut de 30 centimètres, pour une largeur étant donné qu'elle se situe dans un site classé. d'environ trois mètres, permet Le 15 novembre 87, après une tend'accéder à une petite salle au plancher effondré. tative avortée suite à la défailNous avons laissé l'arrivée lance de nos détendeurs, 50 m de d'eau principale (suite du joint conduit sont reconnus dans le S2 (C.F. Spélunca 29/1988 Page 6). de strate) pour explorer les PLongeurs : D. JACQUEMIN galeries partant du sol de la P. DEGOWE du S.C.D. salle. Trois réseaux de salles 30 m ont perétagées jusqu'à Le 4 septembre 1988, nouvelle mis de dérouler 140 m de fil : Réseau 1 : 35 m - 26 m. tentative qui cette fois-pi nous permet de reconnaître 90 m de Réseau 2 : 45 m - 30 m. Réseau " : 55 m - 30 m. beaux conduits, soit un total Entrée 7 mètres. noyé de 140 m environ. Arrêt sur L'eau est cristalline, juste trémie infranchissable en plontroublée par l'argile détachée gée, à moins d'employer une "technique percutante" ! par nos bulles, du plafond. Une des particularités de cette Petite déception pour le groupe source est le concrétionnement mêlée à une petite satisfaction personnelle : Le cul du cerf important qui prouve le carac-

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est trés joli, avec ses dimensions peu communes pour notre région (6 m X 6 en moyenne), avec son eau exceptionnellement claire qui rend l'exploration agréable. Développement total topographié: 530 m - Prof.: -14 m ( + 40 m) Plongeurs : D. JACQUEMIN P. DEGOWE

le moindre mouvement trouble considérablement l'eau et empêche toute visibilité. De ce fait nous n'avons fait qu'entrevoir ce petit départ prometteur. Explo en cours. Plongeurs : Dominique JACQUEMIN Jean PIOTROWSKI dit "LE PIOT" Résurgence DU GOUR BOUCLANS 25

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Portage soutien i P. VALLET M. DE SOUZA W. MAY - R. GATT G. SCHATZELLE (invité)

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Aux dires de Pascal REILE (G.S. MAGMA - BESANCON), l'un des inventeurs de la grotte, il resterait encore quelques possibiliI LA C W E " Résurqence I tés de trouver un réseau supéMERLES SUR LOISON - 55 rieur dans la branche sud qui, manifestement est la principale Cette petite résurgence a pour alimentation. particularité de se troubler Une visite de routine en soliaprès le moindre orage ou à la taire (D.J. 12 et 27 juin 1988) suite d'une pluie diluvienne. permet de repérer certains points sans rien apporter de En effet, une eau jaunâtre nouveau certes. Reste à franchir sort de cette belle vasque et le S7, 58, S9 et SI0 où dans va se déverser quelques mètres plus loin dans la petite rivière cette zone subsiste encore un léger espoir de trouver une de "Loison". suite. A moins que ce soit auSon bassin versant est sans delà du Sll (340 m) ? aucun doute le bois de Grand Une plongée qu'il faudra Failly et le bois de Morimont réitérer cette fois-çi à deux, où s'ouvre une grande quantité de dolines pertes, avec quelques permettant par le même occasion de rééquiper correctement les petites cavités déjà connues. siphons. Il semblerait qu'une plongée de Explo en cours. reconnaissance a été réalisée par un plongeur non spéléo, à la demande de P.GAMEZ et de 1'USBL SPELEOLOGIE MINIERE : En accord avec la Société d'Etuet n'a donné aucun résultat. Une tentative en solitaire (D.J. de et de Sauvegarde des Anciennes Mines (S.E.S.A.M.), aidé par mai 87) a avorté à cause de la le Groupe Spéléologique des turbidité de l'eau.(Visibilité Hautes - Vosges (G.S.H.V.), une nulle ) série de plongées ont été réalisées dans des filons datant Le 12 mai 1988, nouvelle tentative, cette fois-çi en compagnie entre 1500 et 1800. Actuellement ces mines (cuivre) d'un plongeur Marnais. Aussitôt font l'objet d'importantes reà l'eau, il faut se frayer un cherches archéo-spéléologiques passage parmi de nombreuses par des clubs locaux sous l'égibranches immergées et... de du C.A.E.S. du C.N.R.S. quelques objets douteux, datant (P. FLUCK et P. ANCEL). de la dernière guerre (nous avons remonté un fusil MAS 38 ! ) Aussitôt Jean découvre un petit porche de 2 m de large sur 1 m de haut environ à - 6 m. Hélas,

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du minerai de cuivre sur les parois se dirige vers le nordouest et après 20 m environ de Tentative d'une plongée dans le progression s'arrête sur un joli siphon terminal; front de taille où subsiste encore quelques traces de forage A - 8 m par rapport à la vasque il a fallu me faufiler entre des Et enfin, la troisième ( H = 2 m poutres vermoulues ( ! ) qui L = 1,50 m) en moyenne se dirige rendaient la plongée plutôt plein nord. Plongée sur une quaKamikase ; arrêt au bout d'une rantaine de mètres ; arrêt quinzaine de mètres par manque devant une portion instable. de visibilité (impossible de Quelques petits murets trés typilire les instruments) et pourques jalonnent le parcours. tant la galerie plonge avec le - Siphon situé juste avant b) même pendage. (30°). Plongeur : D. JACQUEMIN 17/5/87 celui décrit ci-dessus : Une première partie reconnue Equipe de portage soutien : C.BASTIEN - M.PERNEL sur Üne dizaine de mètres se termine sur un effondrement. F. LAURENT ainsi que trois membres du S.E.S.A.M.E. Elle est orientée vers le nordouest et passerait peut-être MINE AUX SEPT CASCADES RESEAU sous la coulisse du siphon ouest JEAN ANTOINE Une deuxième galerie, se dirige LE THILLOT - 88 plein nord rejoignant peut-être le siphon nord. (Cote 54 m). Il s'agit probablement de l'un Elle est obstruée au bout d'une dizaine de mètres. des plus beaux réseaux du secteur connu en spéléologie miniUne troisième galerie découverte au dernier moment lors du retour ère, où l'ambiance est très similaire avec celle d'un réseau se dirige sensiblement vers le karstique (cascades, galeries à sud-est, parallèle au "Strecke fort pendage, etc ) inférieur" passant probablement Ce grand filon qui totalise un sous les coulisses. Reconnue sur 50 m environ (visibilité au développement de 1285 m (les cascades 815 m , les eaux folles retour 50 cm maxi). Arrêt dans 470 m) à une profondeur un passage instable encombré de provisoire de - 54 m. poutres. Plusieurs siphons limitent actu- Le siphon mentionné sur la topo ellement la partie aval du au niveau du Strecke inférieur réseau laissant un gros point n'est autre qu'un ancien front d'interrogation quant au de taille actuellement noyé.(~~s). potentiel de galeries qui pourPlongeur : D.JACQUEMIN - ie 27 raient se trouver derrière cette et 28 août 1988. zone noyée mais aussi sur les Equipe de portage et de soutien: directions de celles-ci. Evelyne ST DIZIER Claude BASTIEN - Marcel PERNEL Françis LAURENT (G.S.H.V.). a) Siphon extrême de la galerie =est (cote 2 fi). A - 3 m dans ce ioli sivhon bien clair, partent trois galeries. La première, bien dans le prolongement de la galerie initiale se termine au bout de 10 m sur un effondrement infranchissable en plongée. La deuxième, large avec encore MINE DU PONT CHARREAU FRESSE SUR MOSELLE - 88

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YISOUE PLAIE-FORME I

GROTTE DE THAlS

SIPHONS

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COUPE

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GROTTE DE TAI (ou Thaïs) st NAZAÏEEEN ROYANS - 26 Yves BILLAUD

(deux cent quarante trois) mètres ! Signalons par ailleurs, que le plongeur le plus profond du monde rédige actuellement ses mémoires. (Pour la pub sur l'éditeur, lire la lettre du SCP). - NDLR -

Après les travaux des précurseurs du GRPS (1957 à 1967), le terminus actuel du cours actif de la grotte de Taï fut atteint le 26 juillet 1984 par Bertrand LEGER dans le sixième siphon à la profondeur de 87 m. Dans le cadre de la mise à jour de la topographie de la cavité, des levés ont été entrepris dans les siphons durant l'été 1988. (Plongées Y. BILLAUD et R.JEAN. matériel utilisé : décamètre, compas Scubapro, un profondimètre à tube capillaire et un "tube de Bourdon"). Actuellement la topographie a été réalisée jusqu'à - 33 dans le S6, soit en distance depuis la vasque de départ : 340 m dont 185 noyés. En tenant compte des indications de Bertrand LEGER (Info Plongée N044), le développement du cours actif serait donc de 710 m, dont 590 noyés. La topographie, prévue pour 89) des galeries annexes dans les Sl, 52 et S3 devrait permettre de rajouter un peu plus de 100 m à ces valeurs.

BILL STONE & Co Ont poursuivi l'exploration de Wakulla Springs en Floride et ont parcouru 1443 mètres de cette cavité noyée à une profondeur de - 95 / - 100. EXPLORATIONS 1988 - OLIVER KNAB THAILANDE - NOUVELLE CALEDONIELors d'un deuxième voyage autour du monde qui a duré 8 mois et 13 jours, on a visité et exploré 208 objectifs spéléologiques. 86 plongées dans 74 siphons différents sont réalisées. THAILANDE L EMERALD WATERS TUMSA MORAKOT, Source vauclusien ne de 15 X25 m de diamètre et de 8 m de profondeur. Pas de galerie trouvée. Visibilité réduite. THAM THALE NA1 : Perte eau de mer à l'île Thale Nai. Un tunnel noyé relie la mer à un cratère à l'intérieur de l'île. (400 m de diamètre environ) distance à plonger : 100 m Changement de courant. Marée.

RECHERCHE INFORMATIONS DESESPEREMENT au sujet de la RESURGENCE de BRUDOUX (Plan de BAIX - 26 )yTopographie de la zone entre S1 (voûte mouillante) SA PRANANG, Krabi Thailande sud et S2, plongée dans le S2 ? . . . . deuxième cratère avec lac. 2 D'avance MERCI grottes avec siphons sont plonYves BILLAUD geables. La traversée entre le St Bonnet de CHAVAGNE lac et la mer reste à faire. 38840 St HILAIRE DU ROSIER MALAYSIA : GUA CHUPING, Perlis IMPRESSIONNANT : Topo d'une grotte avec lacs et (Lettre du S.C.PARIS siphons aux eaux cristallines. Septembre 1988) Pas plongée.

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un

L'Américain SHECK EXLEY a plongé une nouvelle fois cet été dans le Nacimiento du rio Mante au nord du Mexique, et y a atteint la profondeur fabuleuse de - 243 - INFO 51

AUSTRALIE : Région MOUNT GAMBIER Plongées promenades. La visibilité à Allendale Sinkhole et Pines est sans limite.

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GROTTE DE BORDEAUX : Puits d'efNULLARBOR PLAIN : Visions specfondremzt et lac de 16 X 10. taculaires dans le désert avec S1 7 m 1. Cloche diamètre 6. ses dimensions incroyables. S2 plongé sans bouteille jusqu'à Weebubbie - Cave : La destina8 et 12 m de distance. Eau tion ~ ~ Un 1 vrai . grand cru cristalline. Continuation sans classé. Près Eucla avec plus de problèmes. 1000 m de visibilité et des tunnels type chemin de fer 15 X 30. TROU AVION : Géant trou.1 km N.0 Je plonge seul jusqu'à Airdome. -de We (Lifou). A la cote - 50 Visite du tunnel de gauche et essaye une nouvelle étroiture à un lac de dimension respectable 53 X 11. Profondeur estimée 25m. 30 : Ca continue. A visiter Visibilité 60 m. avec side-mounts.

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HUNAN 1 : Sinkhole, topo 64, 7 m COCKLEBIDDY CAVE : Le translac souterrain plongé sans port du matériel et une plongée Seul devient impressionnant dans bouteille jusqu'à - 7 m, étroiture vue à 9 m. Trémie infranchisce tunnel géant. Il faut suivre le fil Allum - Rogers - Morrison sable. mais le retour vient après que 1/3 d'air est consommé. 7 heures MAL0 : Sinkhole trés difficile à à trouver.Topo 105 m 52 m. sous terre et une nouvelle note PLongée apnée 9. Vue - 11. dans mon carnet de plongée. Galerie bloquée par éboulis. NARRINA LAKE CAVE - Plongée MANET : Sinkhole et grotte de souterraine en Outback -Australia dans un territoire arandes dimensions : Topo 192. 3 8 , plusieurs lacs et siphons' absolument sec à Flinders Range Entrée par puits et galeries 8 m. Une continuaexplorés à étroites. Une salle noyée est tion dans le siphon principal vue sur 20 m. explorée avec 3 continuations. La plus intéressante à - 13 m. HNAME :Petite grotte descendante Visibilité 7 m. mène à un lac terminal avec stalactites et concrétions spectaNOWELLE CALEDONIE : culaires. Siphon plongé sans J'ai topographié 7 grottes avec 698 m de dévëloppemënt (BCRA 4C) bouteille jusqu'à 7 m de distance. A continuer. Lors de cette activité sur les iles LOYAUTES,Ouvéa et Lifou, on HUNAN II : Un puits un peu mystéa exploré 12 siphons avec eau -rieux descend à - 8 m.A cette bleue et cristalline, où la profondeur, on voit un tunnel visibilité atteint 50 m. noyé de belles dimensions, qui à 30". descend d'AnawaTROU BLEU D'ABEN (Trou -Ouvéa) : Une sinkhole classique Il n'y a pas de matériel de plongée à louer sur les îles à environ 70 m de la mer. Loyautés et les compresseurs Diamètre 40 m. Profondeur de sont localisés à Nouméa. l'eau 45 m. Visibilité 15 m. Stalactiques spectaculaires à 42 m. MEXIQUE : Traversée et voyage "spéléo" TROU DE WAGUEDEN : Cenote au sud On a exploré plusieurs sources -de Anawa Ouvéa. A la cote est, sans intérêt spéléonautique il y a une galerie noyée de entre Cuatro-Cienegas et Ciudad4 m X 8. Reste à plonger. Victoria.

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RIO MANTE Mante) .

CUEVA de TI0 TICHO : Perte avec quelques puits. Topo C'est ici que S.EXLEY a fait une 143, 67 m. Siphon plongée en apnée sur quelques mètres. Opaque plongée jusqu'à - 240 m de profondeur. La température de l'eau et étroit. (0,5 X 1,3 m) est de 27O Celsius. Visibilité YUACATAN MEXIQUE 35 m. Courant plusieurs m3/s. Plongées promenades dans des Pas de matériel de plongée en cénofes. i250 m de siphon en 9 Tamaulipas. Pour faire des plongées. plongées ici, il est nécessaire de louer le matériel à Rio Verde. CENOTE TIMUL : Arrêt provisoire à - 72 m. Ca continue. NACIMIENTO del Rio SABINAS : C'est la Ferrari des sources CENOTE : Lors d'une plongée vauclusienne du Mexique : Une vasque d'eau de couleur émeraude de 1H 20 mn avec 3 X 80 cu.ft. J'atteins - 70 m de profondeur. un immense tunnel qui descend A - 67 on traverse le halocline jusqu'à - 95 m... et on est maintenant dans l'eau Une première étroiture à - 55 m de mer. et la seconde reste encore à Le puits continue verticalement traverser, - 97 m. La nature jusqu'à - 95,24 m. La visibilité autour de cette merveilleuse source est plus qu'intacte et il est de 4 m à - 3 , 20 m à - 30, 35 m à - 65. Eau de mer cristaln'y a pas un sentier pour arriline sans limite. ver à cet endroit de silence. Lors d'une prospection du terL'exploration de cette source est réalisée par des américains. rain à Yucatan Centrale on a trouvé quelques puits noyés, dont un de plus de 80 m de proNACIMIENTO del Rio CHOY : fondeur. On a de petits projets Résurgence d'un système géant. pour plonger ces trous l'année Caverne avec piscine naturelle et petite cascade. Plongée visi- prochaine. te en apnée jusqu'à - 14 m. FLORIDA : 21 h et 04 mn de plonLa source est explorée par l'égée souterraine entre le 22/06 quipe américaine sur 379 m de et le 10/07/88. distance et 40 m de profondeur. :(Nacimient0 del Rio

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CHERYLSINK - BLACK ABYSS : Une plongée spectaculaire dans le me raid- aie-~ystem : 300 m à - 25 m jusqu'à une salle noire avec un puits qui mène à 66 m de profondeur. Obscurité totale dans cette salle noyée (Black Abyss). Alluvions noirs et oxydation sur les parois.

MANANTIAL DE LA MEDIA LUNA : Source vauclusienne. En plusieurs plongées (3 H 28 mn) j'explore 7 sources. La source principale est un cratère avec une étroiture avec courant immense à - 35 m. 15 mn de "grand spectacle" pour entrer dans cette blowhole avec mes trois bouteilles. Il faut grimper maintenant contre le courant avec une bonne chance que le casque se déchire. Arrêt à - 46 m. La galerie devient horizontale à - 48 m. Au retour, avec 2 m3/s, il faut plonger exactement. un arbre bloqué à - 35 peut arrêter votre montée.

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DIEPOLDER 2 : Plongée downstream de 2 H 04 mn. Pour traverser le crack : Calmez vos nerfs, et en avant ! Arrêt dans la moitié de la salle plafond à - 60 m.

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2 EME CONGRES DE LA SSMSH * MARSEILLE 23-27 SEPTEMBRE 1987 Compte rendu de P.SCHNEIDER

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sujets principaux traités

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1) Table's de décompression et ordinateurs de plongée. (X.FRUCTUS, M.HAHN, PH.JAMES J.SCIARL1, E.VOELM).

2) Détection de bulles circulantes et mise au point des tables de plongée. (A.BUHLMANN, B.GARDETTE, G.MAZUREL, PH.REINER). 3) Accident et maladie de décompression. (M.COMET, PH.JAMES, PH.OHRESSER, J.WENDLING).

1) Ordinateurs -

1

tables plongée. Présentation des proqrammes de calcul et des teits-(plongées en caisson et en eau libre), effectués pour le "Décobrain" et l'"Aladin" par MM HAHN et VOELM. Au moment de la conférence, aucune plongée faite avec un des deux ordinateurs cités n'avait donné lieu à un accident de plongée sérieux. Mais depuis, un accident a été décrit dans Info-Plongée (juin 88). Ce qui ressortait des discussions, était le fait que des plongées très profondes ou (et) très longues. peuvent toujours poser des problèmes et doivent être décomprimées avec beaucoup de - soins. Statistique des accidents avec tables cimex : 1 0 / 0 0 (U.S Navy 1%). Par contre si l'on ne prenc que les plonqées extrêmes, cela monte à 1% ! Ni l'ordinateur, nl la table n'ont été prévus et calculés pour cela, déjà qu'il manque un nombre suffisant de plongées typ-ques pour connaître ces limites. D'après les spécialistes français présents, qui n'étaient pas convaincus de la sécurité d'un ordinateur, l'en-

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chaînement de plus de deux plongées n'est pas calculable. On doit donc se limiter à une plongée successive par jour. La réalité, surtout pour les plongées vacances, est souvent différente Aussi, les médecins français critiquaient le fait qu'une formule développée pour des plongées à profils rectangulaires serve de base de calculs à l'ordinateur pour des profils quelconques. Un fait trés intéressasnt constaté lors des plongées tests par le Dr.HAHN, est que l'azote (et tout autre gaz inerte) eçt éliminé des tissus humains par poussées et non pas par un dégazage continu dans le temps. Il en résulte, que lors de plongées successives le nombre de bulles circulantes à la deuxième décompression peut, pour un même type de plongée, varier selon le moment auquel a lieu la poussée d'azote provenant de la première plongée. Certaines plongées successives deviennent alors critiques.Quant à d'autres semblables ou même peut-être un peu plus délicates. elles se Dasseront très bien. Nous (L.JATON et P. SCHNEIDER) avons eu l'occasion de plonger en même temps avec un Décobrain (Progr.IV) et un Aladin (modèle 87).LSAladin a donné des paliers un peu plus stricts, par contre il était fort ennuyeux de ne pas connaitre le temps des paliers respectifs. Il paraît qu'un nouveau Aladin va sortir, qui n'aura plus ce désavantage. Conclusion personnelle : Un ordinateur de plongée est un outil fort utile.. Il nous semble cependant bon, de consulter également les tables. En vue d'une sécurité maximale il est conseillé de faire les paliers de 3 et 6 m à l'oxygène. Le palier de 9 m peut aussi se faire à l'oxy, surtout si la plongée a été extrême. Dans ce cas, il est mieux d'alterner avec de l'air et de Page 25

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faire ce palier sous surveillance. Ceci est encore plus important pour le palier de 12 m. Un article au sujet des paliers au Décobrain sera publié par J.J. BOLANZ.

2) Détection des bulles circulantes et mise au point des tables. -

ce sujet, l'exposé de MAZUREL était des plus intéressants même si une partie des expériences n'ont pas été faites sur l'homme, mais sur le miniporc. L'analogie doit néanmoins être bonne. Les résultats collectionnés par RHEINER sur la détection de bulles par effet Doppler chez les plongeurs sportifs nous montrait que les mesures ne sont pas simples à faire. Tout d'abord : La corrélation entre bulles et accidents de décompression n'est pas entiérement bonne, mais il n'y a pas d'accident çanç bulles circulantes. A partir d'une certaine sévérité de la ulonaée. tout le monde produit de; builek. Lors de la détection des bulles sur les sujets il y a un problème d'enregistrement du signal, car il faut distinguer acoustiquement les bulles du bruit des valves du coeur. La mesure ne peut pas se faire dans l'eau. Il faudrait d'abord construire un appareil (en principe possible), mais cela n'a pas beaucoup de sens pour des plongées sportives. Pour les professionnels, la mesure se fait en caisson. En France, cette méthode est utilisée depuis une dizaine d'années pour contrôler les plongées, par contre il s'est avéré que cette méthode n'était pas encore introduite en Suisse, dans le milieu de la médecine de plongée. L'expérience sur le miniporc (ce n'est pas forcément pareil pour le plongeur) donne les résultats suivants : - Il existe A

un certain "effet mémoire" des bulles ; c'est à dire plus on fait des plongées rapprochées dans le temps, plus on est susceptible de faire des bulles, même en faisant suffisamment d'intervalles. - Les bulles n'apparaissent que lors de la remontée, et en principe pas au dessous de 6 m,(sauf pour des plongées extrêmes), mais le plus souvent, après le retour à la surface. - Il est important pour éviter les bulles de faire les paliers avec des mouvements modérés et de minimiser les mouvements une fois de retour à la surface. - Les bulles ne peuvent amorcer leur croissance que lorsque le seuil du coefficient de concentration critique est dépassé du fait d'un excès de tension du gaz dissous vis à vis de la pression ambiante. (théorie du volume maximal admissible d'une bulle ) - La probabilité d'un accident est proportionnel 4 & guantité de bulles circulantes. -

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3) Maladie de décompression

La maladie de

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décompression que 1 'on appelle aussi "accident -de décompression", est considérée par les assurances comme une maladie. Je vais donc utiliser le terme "maladie de décompression" ci-après. S'il y a trop de bulles et que elles ne peuvent plus être éliminées par les poumons, il se produit un blocage de la circulation artérielle pulmonaire d'où résultent des troubles respiratoires. Il peut aussi y avoir un blocage de la circulation veineuse qui mène à une paraplégie et d'autres symptômes connus de la maladie de décompression type II ("accident grave"). Une recompression immédiate fait généralement disparaî tre ces symptômes, sans qu'il en reste des séquelles. (Stade 1, celui dans lequel se trouve géné-


à l'inefficacité du traitement. Une recompression à l'air ne peut que nourrir la bulle." Au sujet de l'aggravation des symptômes , COMET envisage la possibilité d'une saturation à l'héliox suivie d'un traitement avec les tables Cx30 pour le cas d'une aggravation d'un accident. Il n'est évidemment pas exclus que le diagnostic soit faux. Apparemment, il est rare que 1' état du plongeur s'aggrave lors d'un traitement à l'oxygène hyperbare. Ce qui a donné le plus à réfléchir dans cet exposé, était la relation entre pourcentage de plongeurs avec bulles et type Traitement pour professionnels (0-2h après la plongée) de plongée. Le graphique qui - Recomwression immédiate à 30 m illustre cela m'a été gracieusement mis à disposition par M. Tables kx30 héliox 50/50 ( type II) ou Cx12 / Cx18 Oxygène MAZUREL. Il est impressionnant de voir qu'une plongée de 30 mn (type 1). Traitement pour plongeurs à 25 m qui ne représente que peu sportifs (plus gue 2h après ia de risques donne sur un sujet en plongée) 1 mauvaise condition physique, une - Tables Oxygène hyperbare répé- image semblable à celle d'une titif pendant 4 h (2.5-2.0 bar). plongée de 10 mn à 60 mètres, et ............................... en montrant trois fois plus de sujets avec bulles. Cette obserL'utilisation d'un mélange resvation peut expliquer pourquoi piratoire à l'azote (air,nitrox) des plongeurs qui ont fait leur doit être absolument évité dans décompression en règle, ont toute recompression. Cela ne parfois un acccident peut qu'aggraver la situation. "inexplicable". Même des maladies provenant d'une plongée à l'air sont à de la page Légende &I qraphique traiter avec de 1'Héliox ou de suivante : l'oxygène. Les plongeurs sporDébit tifs ne se trouvent en général - - de bulles : On distingue pas à côté d'un caisson de 4 degrés dans l'évolution des bulles. Le nombre de bulles peut recompression. Quand ils arrivent au caisson, on se trouve varier selon la personne (pour dans le cas d'une "recompression une même plongée). O = absence tardive". Tous les médecins de signaux bulles ; 1 = signaux présents étaient d'accord d'uti- sporadiques ; 2 = signaux occuliser uniquement une thérapie à pant au moins la moitié des l'oxygène hyperbare. Les méthosystoles (contractions du coeur) 3 = signaux occupant presque des diffèrent évidemment selon le médecin. OHRESSER par exemple toutes les systoles, mais ne masquant pas les bruits cardiapréconise 2 X 2h par jour de 1'02 à 2,5 bars pendant 8 jours ques ; 4 (trés grave) = signaux et dit : "l'aggravation des de bulles couvrant entiérement symptômes peut être dû à l'évoles bruits physiologiques lution de la maladie, et non pas cardiaques.

ralement un plongeur professionnel à proximité d'un caisson. A l'endroit des lésions, l'oxygénation des tissus se fait très mal, de ce fait, les tissus tendent à se nécroser, si un traitement à l'oxygène hyperbare n'est pas entrepris. A ce stade, la bulle n'a plus aucune importance physiopathologique (Ohresser) ou n'existe même plus. On est au stade 2, qui est celui dans lequel se trouve généralement le plongeur sportif. Une recompression à l'air aggrave la maladie ("plongée répétitive").

l

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-% de - sujets

avec bulles 1 La quantité de bulles varie selon les plongeurs, mais comme on peut le constater, on observe pour une plongée un peu sévère (10 mn/60m) des bulles circulantes chez 50% des plongeurs. Il est à noter que dans ces expériences il ne s'agit que de plongées "dans la courbe de sécurité". Le degré de bulles dépasse donc rarement 2 sur l'échelle.

I

surle "Bend": Appendice (D'après M. MAZUREL) Le bend n'a pas pour origine une bulle osseuse, mais une bulle stagnante d'un tissu périartériel trés sensible à la surpression. Ce tissu est trés vite en surpression quand le plongeur ne bouge pas au palier. Il en résulte un micro-trauma tisme douloureux. Des tests ont montré que la douleur disparaît si l'on compense l'écartement des fibres en appliquant une pression locale de 120 mbars. Les arthroses des articulations typiques chez le plongeur ne sont pas dues aux bends (musculaires), mais à des bulles osseuses non-douloureuses ! Il reste tout de même le fait que les bends et les puces (maladie de décompression bénigne, type I), sont des signes d'une décompression mal effectuée. Divers : "Vitesse de remontée": (Discussion à la table ronde). En général 10 m/mn pour des plongées à l'air. Le Dr.GARDETTE préconise même une remontée plus lente en profondeur pour des plongées profondes. Autres accidents : Sur les chantiers, une embolie gazeuse se traite de même manière qu'un accident de décompression. Les contre-indications pour la recompression sont : Pneumothorax non-drainé ; rupture intestinale gastrique ; instabilité cardio-

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DEBIT MOYEN DE BUUES ër POURCENTAGE DE SUJETS AVEC BULLES POUR CHAQUE M P E DE PLONG&

vasculaire et en principe le barotraumatisme de l'oreille interne. A ce sujet, BUHLMAN opte quand même pour un traitement à l'oxygène hyperbare, car dit-il : "Les otologues ne peuvent pas diagnostiquer ce symptôme, et une opération mènerait à la perte de l'oreille interne". Conclusion 1 Il m'a paru fort intéressant de résumer l'essentiel de ce qui a été exposé à ce congrès. Pour la première fois, ( à ma connaissance), des spécialistes Européens dans le domaine de la plongée, se trouvaient réunis à la même table. Lors des exposés et des discussions , il ressortait que tous étaient en principe du même avis, sauf pour le cas de l'utilisation des ordinateurs de plongée. Dans les détails, par exemple le traitfment de la maladie de décompre:sion, chaque école a sa propre mfthode. Néanmoin~,la tendance générale est pour tous la même et c'est cela qu' 1 m'a paru utile de résumer ci.

* Socié-é Suisse de Médecine Subaqiatique et Hyperbare.

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LAUSANNE "

PLONGEE DE CYRILLE

:Cent aoarmte mètres de ~rofoedew,800 mètres de galerie, me visibit& de quelques centrmètres seulement. Cyrille Brandt, do Croo~elémaniane de plon~éesonterraine (GLPS)est descendu sed, dimahcbe dernlér, da& la Garce de la pandanne, au Pays-d'Enhaut. Une première suisse en matière de spéleologie subaquatique. Sur le dos, qua& bonbonnes contenant un mélangespécial. prévu pour le6 grandes profondeurs. Sur le ventre, une bouteilled'air comprimé, utilisable jusqu'à 65 mètres. Une charge totale de 120 kilosUn fil d'Ariane à la main, Cyrille Brandt s'est engagé dimanche en début de journée dans l'étroit boyau, entre Rossinière et Les Moulins. Dite source de la Chaudanne, cette caverne noyée est la plus profonde de Suisse. En Europe. une otte, à Fontaine-de-Vaucluse. =::de la Fr-e. la dépasse.

Le plus impressionnant Les 30 premiers mètres n'ont pas posé de problémes. Le plongeur les avait déja a m u n i s à maintes reprises. Pour suite, le temps et l'oxygène étaient comptés : pour descendre a 140 mètres. il n avait que 25 minutes à disposition. Jusqu'à 108 mètres, le terrain était connu. En 1986, Olivier Isler, pilier du Groupe lémanique de plongee souterraine (GLPS). avait

t

mile Brandt, le ~

atteint cette profondeur. Passé ce cap, dimanche. Cyrille Brandt a débouché sur un boyau vertical. u Le puits le plus impressionnant que je n'aie jamais w *, s'est exclamé le spéléolo-

gue . Quarante minutes pour la descente... 7 h 30 pour la remontée ! Car tous les cinq metres environ, il faut asser un pallier de décom ression. Les bonbonnes ont été lacjes B cek effet tout au long de la gayerie. Cyrille Brandt, biologiste, en profite pour examiner la faune de l a grotte, trPs riche en animaux cavernicoles. Les lampes, fixées sur le casque, bclairent à 10 centimètres tout au plus. en raison de l'argile qui se détache des parois.

Risques certains Une premiPre en solitaire. donc, mais qui n'aurait pas été possible sans Icr -- exolorations ~~= ~ ~-~~~ ~ rboétées ~ de la source de la Chaudanne. dès le début des années dixante, par le Club de plon~

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d m a n . . ~ u~ b Rssmb 8 ~

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es statiltiques anglaises ont montré que la plongée souterraine était cent fois lus d a n g e r e w que la s iéoio 'e $ansique., expli ue ~ r a n f t .de l'air le olus létach&. Et d ' é n u d r e r les six filongeurs suisses qwi, B sa connaissance. ont péri sous t e m . s Un sport qui reste encore moins dangereux ue la formule 1. On ne ressent. sous 'eau. aucun sentiment de risque particulier ...s Prochaine ex édition ur Cyrille Brandt et son quipe. 1 dèche. qui fourmille en galeries encore non parcourues. Pour descendre encore plus bas A la source de la Chaudanne, il faudra ambliorer l'équipement, notamment la combinaison ui n'est pasassez résistante au froid. I'envie de se sur asser se lit déjA dans les yeux de cyr81e Brandt. S. Pr.-&

9 B . 8E

dais

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