sommaire Page 2 : EDITORIAL GOOD - BYE CHARLIE
Page 3 : BREVETS D'ENSEIGNEMENT DE LA PLONGEE SOUTERRAINE
Page 5 : PROJET DE REGLEMENTATION DE LA PLONGEE SOUTERRAINE
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EXPLORATIONS - LES C W E S DE SASSENAGE - RESURGENCE DU TOURNIQUET GROTTE DE BOURNILLON GOUFFRE MARCO POLO - GROTTE INFERIEURE DU FRACHET - TROU QUI SOUFFLE - GOUFFRE DU PARADIS - AVEN DE BEDELBOUR EVENT DES CAMPS SOURCE DE GLANE - LA TOWRE - I G U E DE VIAZAC - PERTE DE THEMINES - EMERGENCE DU GOURON
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ALMYROS 89
RESURGENCE DE LA FOUX AVEN DU FOURCHU GROTTE PERRET
INFORMATIONS OLIVIER ISLER
Page 28 (bis) : INFORMATIONS S.S.F.
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DES NOWELLES DU S . 8 . F .
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PETITES ANNONCES
EDITORIAL
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-GOOD ---
(Joëlle)
Une fois de plus, v o i c i un éditorial en vrac Normal, puisqu'il est la façon de faire passer quelques messages. Un très important, pour commencer : L e s personnes gui ne se sont pas reabonner à I n f o P l o n g é e ne recevront pas le prochain numéro. En effet, nous n'aurons pas la même indulgence que dans l e s années précédentes Ce bulletin, bien que d'une "qualité douteuseft,tant au p o i n t de vue de la réalisation que du c o n t e n u ( a u dire de quelques uns . . ) coûte pas mal d'argent a la commission (qui est très pauvre), et coûte surtout beaucoup de temps à la rédaction (qui en a -peu) ... Donc, nous nous bornerons a le faire parvenir à ceux q u i consentiront le s a c r i f i c e de 40 F r s . C e t fnfo e s t p l a c e sous le signe des brevets, des réglementations. Nous essaierons de vous donner a mesure des nouvelles de ce projet. S i nous avons tardé a le faire, ce n'était nullement dans le but de le tenir "secret", mais il était difficile de parler de quelque chose qui n'avait pas encore pris forme. Je suis vraiment désolée que des p l o n g e u r s se soient sentis évincés, mais il y avait a chaque réunion des représentants de presque t o u t e s les régions, et aussi de la r é g i o n parisienne Jtespère que vous ferez un distinguo entre le projet de diplôme, qui vise à réglementer l'enseignement, et le projet UIS qui lui, vise tous les plongeurs. De bonnes controverses en perspectives ....
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BYE CHARLIE.
Lors de cet accident, j'étais présent, et si le souffle de l'ex plosion ne m'avait pas projeté au loin, j'y aurais eu d r o i t egalement. L'horrible vision d f u n ami dechiquetg ne s'en ira pas de sitôt .et si l'on dit que lfexperience se f a i t d e s erreurs passées, le prix de ces dernières est trop é l e v é , pour qu'elles se répètent à nouveau. A quoi bon encore épiloguer sur le pourquoi et le comment de ce drame. Les longues explications techniques ne rendront pas l a vie à C h a r l i e et j e laisse le soin à d'autres d'expliquer l e s tenants et les aboutissants de cet accident. Le prix d'un bi 2 x 8 1, sa l e g e reté et autres avantages obtenus par les pratiques peu orthodoxes mais fréquemment utilisées dans notre milieu valent-ils le prix d'une vie humaine ? Cent mètres de fil déroulé en première grâce au matériel incrimine vaut-il un tel tribut ? Charlie a été victime de sa rage de vaincre, de gagnes et de vouloir aller de l'avant. Toutes ses raisons pour lesquelles nous ltadmirions. Une a d m i r a t i o n coupable m e d i s - j e c e r t a i n e f o i s . L'amitié n'est pas f a i t e uniquement d'admiration, mais aussi de respect mutuel, du p l a i s i r de p a r t a g e r et aussi parfois de sa responsabilité envers 1 'autre. Alors si Qu'importe, ce qui est f a i t est fait et si lthist o i r e nous apprend que l'homme n'apprend rien de l'histoire, je souhaite néanmoins avec f e r v e u r que cela ne soit pas le cas et que la mort de C h a r l i e serve à s a u v e r d'autres v i e s , la votre, la mienne, peut-être ?
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David HAUTERIVE s'est noyé a La Baume des Anges. Que puis-je en d i r e ? Je le connaissais seulement par l'enthousiasme de ses lettres et de ses appels au * * t é l é p h o n e . Nous avons du mal à comprendre A admettre
Alors
... Good-bye Charlie.
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...
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Francy BONARDO.
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L'opportunité d'un tel brevet s'est fait sentir dès la première séance, suite à la nécessité de s'entourer de garanties pour Christian LOCATELLI l'enseignement de notre discipline Il a et6 décidé de soumettre l e u r Pendant de nombreuses années, l'enseignement de la plongée approbation aux comités directeurs des deux fédérations, ce qui a été souterraine s'est réalisé avec plus ou moins de bonheur au sein réalise depuis. des clubs, ou par des stages Une seconde r é u n i o n de travail a régionaux e t nationaux eu lieu le 3 décembre à PARIS, non encadrés par des plongeurs aux pas secrètement, comme l'a écrit compétences reconnues. un frustre dernièrement, à moins Ce système, mis en place depuis que l a publicité a i t &té mal faite 1976 lors du premier stage de au sein des personnes concernées ? plongée souterraine organisé Participaient :Claude TOULOUMJIAN par J.C. FRACHON, nous a (Pt. Co FFESSM), Hubert FOUCART toujours donné satisfaction, et c'était même un exemple pour (FFESSM), Jean Pierre STEFANATO (FFESSM), J o ë l l e LOCATELLI (FFS) les étrangers q u i venaient Philippe BIGEARD ( F F S ) , régulièrement y participer. Paul BENOIT (FFSI. Cette r é u n i o n a permis de dégager l'opportunité de L'extension de la plongée deux niveaux d'enseignement, souterraine, surtout dans sa initiateur et moniteur, et d'étaforme touristique, et les b l i r des critères de définitions enseignements d i v e r s pratiqués de leurs rôles. Il n ' a pas été non un peu anarchiquement, ne plus question, comme on l ' a lu, de correspondant pas toujours à réaliser des stages de "formation Iféthique et aux informations de formateurs". de sécurité qui ont pourtant fait leurs preuves jusqula ce jour, nous ont amené à envisager Une troisième réunion a eu lieu la création de brevets d'ensei- l e s 17 et 18 février 90, au POIZAT ( A i n ) . Participants f'secrets'' : gnements, qui s e r a i e n t communs aux deux fédérations concernées. P a t r i c k BERNARD ( F F S ) , Philippe BIGEARD (FFS),Philippe BRUNET ( F F S Jean Louis CAMUS ( F F S ) , Jean Plusieurs réunions d'étude de ~rançoisDUS2 (FFS), O L i v i e r ISLER ce projet ont été réalisées : (SUISSE), P a t r i c k JOLIVET (FFS), La première, à Dijon, le 30 Robert LE PENNEC ( F F S ) , Christian septembre 1989, a laquelle LOCATELLI ( F F S ) , Joëlle LOCATELLI étaient présents : Gérard DUCLAUX(Président F.F.S.), ,(FFS), Jacques MICHEL (FFS - S S F ) Yves PERRET (FFS), Jean Pierre Christian LOCATELLI (Pt CO. plongée F F S ) , Claude TQULOUMJIAN STEFANATO (FFESSM), Claude TOULOUMJIAN (FFESSM). (Pt co.plongée FFESSM), Didier Les finalités du projet o n t été CAILHOL (représentant E . F . S . ) , redefinies, a i n s i que l e s modaliJ o ë l l e LOCATELLI ( F F S ) , Robert t é s pratiques concernant les c r i t è RORATO (FFS), Bruno BERNARD res de sélection des deux niveaux ( F F S ) , Robert LAVOIGNAT (FFS), d'encadrement. Bernard LE BIHAN (FFESSM), L a u r e n t CAILLERE ( FFESSM) , Une réunion complémentaire a eu Lucien CZIELZEWKI (FFESSM) lieu dans le LOT, a f i n d' a£f iner Christian THOMAS (FFESSM), le projet, l e s 21 et 22 avril 90. Hubert FOUCART (FFESSM); jean Luc SOULAYRES (FFESSM), J e a n Pierre STAFANATO (FFESSM). BREVETS D ENSEIGNEMENT DE LA PLONGEE SOUTERRAINE
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Noms des participants. :
Les candidats p o t e n t i e l s à l'ensei gnement sont priés d e se faire Claude TOULOUMJIAN (FFESSM) connaître auprès de leurs fédéraJean Pierre STEFANATO (FFESSM) t i o n s respectives. Hubert FOUCART (FFESSM) Les comptes-rendus des d i f f é r e n t e s Denis SABLE (FFESSM) r é u n i o n s sont disponibles s u r Eric MORIN (FFESSM) demande. Nous n'avons pas voulu Guy SOUNY (FFESSM) encombrer les pages de ce bulletin Jean Luc SOULAYRES (FFESSM) en les retranscrivant dans l e u r Christian THOMAS (FFESSM) totalité. Patrick JOLIVET ( F F S ) Il va de soit que ces brevets qui s e r o n t d'ailleurs reconductibles, P a u l BENOIT (FFS) Joëlle LOCATELLI ( F F S ) . s o n t plus une motivation qu'un diplôme, et ne s o n t en aucun cas une obligation pour les pratiquants a l'instar de tous les brevets d e l i v r é s par ltEcole Française de Spéléologie. 1
BREVETS DE CADRES EH PLONGEE SOUTERRAI ne: PFiESEHTaTiOH
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PROJET DE REGLEMENTATION LA PLONEËESOUTERRAINE, -
DE
fil d'ariane, en maltrise de l a respiration et en technique de, propulsion.
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Thomas PISKULA Président de la Commission plongée souterraine
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tème 2 bouteilles utile pour la plongée spéléo.
Le texte suivant reprend la proposition faite à l a réunion 1 9 8 9 de la commission U.I.S. de plongeurs spéléologues. Reunion pour une qualification internationale UIS/CMAS des plongeurs spéréos . La qualification une ou deux étoiles pourrait être décernée par les organisations dfentrafnement de plongée spéleo affiliées à 1'UIS ou au CMAS, mais la qualification trois étoiles peut seulement être decern&e par ltorganisme national, ou à un niveau international. Les c a r t e s UIS/CMAS peuvent ê t r e délivrées par l'organisation nationale affiliée à l'UIS/CMAS ou dans le cas ou il n'existe pas ce type d'organisation, par l'UIS. Les cornentaires éventuels sur les informations suivantes doivent être retournés ROB PALMER 12, SEABANK, ALNMOUTH
NORTHUMBERLAND avant fin 1989 ?...
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GB
7) Doit être entraîné et habitué aux règles de sécurité UIS/CMAS pour la plongée spéléo.
8) Doit a v o i r e f f e c t u é complétement au minimum 8 plongées spéléo dans au moins 3 endroits diffe-
rents; 9 ) Doit a v o i r une bonne connaissance de l'équipement de plongée speléo e t de son entretien habituel.
1 0 ) Doit être capable de plonger seul dans des siphons en sécurité
I l ) Doit être entraîné dans les techniques de premier secours en plongée speléo et doit être habitué aux principes de "self sauvetage".
12) Doit f a i r e partie d'une organisation nationale. ou internationale de plongée speléo dont les programmes d'entraînement seront proches des normes UIS/CMAS.
à : "
6) Doit être capable d'utiliser et conscient du besoin d'un sys-
de 1 ' U . f . S . (Traduit de l'anglais).
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'l
A ) Plonqeur s p é l é o l* UIS/CMAS -
1) Doit avoir au moins 1 an d ' expér ienee spéléo avec un m i n i m u m d e 20 expéditions. 2 ) Doit avoir les qualifications d'entraînement de plongée ou Ifexpérience correspondant a u moins au niveau 2 ème * CMAS
.
Plongeur spéléo 1 ) Doit avoir au minimum 1 an d'expérience en plongée spéléo et au moins 30 plongées spéléo dans au moins 10 endroits différents, 3 d'entre elles doivent avoir été à une profondeur d'au moins 3 0 m. 2 ) Doit a v o i r au moins 18 ans.
4 ) Doit a v o i r a u moins 16 a n s .
3 ) Doit être capable de passer des siphons complexes ou étroits avec f a i b l e v i s i b i l i t é sur plus de 400 mètres.
5 ) Doit avoir de l'entraînement et de l'expérience en suivi de
4 ) Doit avoir une expgrience de descente dans l e s puits.
3 ) Doit être capable de passer cette 2 e m e *.
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5 ) Doit avoir l'expérience des procédures de décompression relatives à la plongée spéléo.
6) ~ o i ' êt t r e habitué à la p r a t i que des p a l i e ' r s -en plongée.
7 ) Doit ê t r e capable de v i s i t e r des grottes à une profondeur
par l'UIS/CMAS pour l'entraînement de plongée speléo.
Notez que ces recommandations o n t déjà été approuvées par la C M A S et l e s organisations n a t i o n a l e de plongée spéleo de 1'UIS. Elle représente les recommandations de lfU.I.S.
acceptable. 8 ) Doit savoir utiliser et entretenir un compresseur.
9 ) Doit avoir les connaissances de base du sauvetage en siphon.
IO) Doit f a i r e partie d'une organisation nationale ou internationale de plongée spéléo d o n t les programmes d'entraînement sont proches des normes UTSICMAS. C ) Plonqeur speléo -
3"
UIS/CMAS
1 ) Doit avoir un minimum de 150 plongées spéleo et 3 a n s d 'expérience.
2) Doit être habitué avec les systèmes de respiration utilises en plongée spéléo.
La ratification finale de ces recommandations sera probablement faite a v a n t 90 et plus t ô t les commentaires sont reçus, et plus tôt ils sont t r a i t é s .
Ceux-ci ne sont pas destinés à être des normes dventraTnement, mais juste a donner des indications aux organisations et autorités de plongée speléo. Elles ne doivent pas être considérées comme obligatoires, mais sont v a l a b l e s pour l e s plongeurs qui sentent qu'ils en ont besoin. Elles ne remplaceront pas les qualifications de plongée spkleo locale. NDLR : Dans I n f o 55, vous pourrez lire la s u i t e de ce compte
rendu, avec les recommandations sur l'utilisation du matériel.
3 ) Doit être capable d'utiliser
les procédures de décompression à l'oxygène en toute sécurité.
4) Doit être habitué aux problèmes de mélange de gaz, méme si il ne les utilise pas forcément. 5) D o i t avoir la connaissance théorique et pratique de plongée équivalente au niveau 3 é t o i l e s CMAS
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Ce compte - rendu paraît avec retard, mais la traduction en a été laborieuse. Rob PALMER accepte t o u j o u r s l e s commentaires et l e s plongeurs peuvent prendre contacts avec lui. Aux dernières -
nouvelles, CMAS a refusé ces normes, -contrairement ce qui e s t annoncé dans le t e x t e .
a
6 ) La certification doit ê t r e décernée a un niveau national ou international.
Instructeur : Les instructeurs de plongée speléo devraient être entraînés au-moins aux normes 2 étoiles et rémunérés par une organisation nationale reconnue
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... EXPLORATIONS ... EXPLORATTONS ... EXPLORATIONS ... -----------------c-m---
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COMPTE
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RENDUS : FREDO POGGfA
LES C W E S DE SASSENAGE : (Isère - VERCORS)
Siphon de la salerie ouest : Il faut franchir un premier siphon long de 70 m, avant d'arriver au siphon terminal. C'est le siphon le plus près du fond du g o u f f r e Berger. En 1 9 7 3 , 1-e F.L.T. et le G.E.P.S. ont parcouru 270 m de galeries, pour une profondeur- maxi de 45 m , avec.un parcours d r u n e soixantaine de metres à - 4 0 . Arrêt sur talus de g l a i s e , o b s t r u a n t entièrement la g a l e r i e . I l restait à voir un départ sur la p a r o i de droite, dans 'la grande faille terminale. En 8'4, profitant du tournage du film "Freddo solo", j 'explorai à partir de ce départ une galerie longue de 90 m assez spacieuse. J'échouais à - 12, sur une trémie qu'il fallait revoir avec de plus pktites bouteilles, pour explorer un étroit d é p a r t . En plusieurs explorations : Rééquipement, visite de la tremie et découverte de nouveaux.départs noyés, tous trop é t r o i t s ou combles par des b l o c s . Le seul passage d ' o ù l'eau proviendrait ,est une diaclase plongeante large de quelques centimètres. Le S 2 mesure au t o t a l 405 m.
Réseau & siphon St Bruno i (Amont - aval):
Amont : Dans le cadre d'un exercice de plongée en eau profonde de l a S.S.S.I. au siphon Bonneval, nous avons t e n t é de plonger la perte a f i n de r é a l i s e r la traversée. Mais, à cause de l'encombrement du matériel de plongée, et du danger que représente le courant le courant dans cette étroite g a l e r i e , nous nous sommes repliés dans le trop p l e i n j u s t e en amont, en rive droite. Par un siphon étroit, long d'une dizaine de mètres, on recoupe à 2 l'actif. En aval, le siphon se subdivise en f a i l l e s étroites, à explorer en décapelé. Le réseau développe au t o t a l 295 m.
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ATTENTION : Le siphon 4 présente un danger réel, pour un plongeur qui pourrait f a i r e la traversée de l'amont vers 1'a v a l . La s e u l e issue possible pour s o r t i r du siphon et aller vers le S3, e s t une petite cheminée remontante à une quinzaine de mètres de la vasque d'entrée. Plus en aval, dans le S2, en rive gauche, il y a une étroiture noyée impénétrable, d ' o ù arrive presque t o u t l e 'débit de l a rivière. Il ne faut donc pas suivre le courant dans le S4, car vu le débit, il doit être très dur de revenir en arrière, sinon impossible, lorsque la galerie se rétrécit.
RESURGENCE DU TOURNIQUET ( I s è r e - CHGTREUSEI - -- - -, . .-. . .
(jamais exwloré), lona de 1 3 0 m . on chernine-dans i'actif, sous la grande galerie, par un réseau étroit, long de 140 m, entrecoupe de 4 autres petits siphons. ~ r r g dans t le cinquième s i p h o n a - 1 m. Courant tres v i o l e n t .
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Aval : A partir du S1
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S i t u é e s u r l a r o u t e de St Aunre a Miribel l e s Echelles, cet& résurgence est ma toute première découverte en plongée. Après 310 m de galeries relativement spacieuses et peu profondes ( - IO), je m'arrêtais en 76, s u r un l a m i n o i r étroit, au-delà d'une conduite forcée argileuse, Reprise de l'explo avec deux biberons, sans décapeler, mais
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en négociant grâce à la rigole du laminoir. Arrêt sur trémie 25 rn p l u s loin, obstruant camplétement le passage. Les 300 premiers metres de ce siphon se p r e t e n t b i e n à la visite, et à l'apprentissage de la plongée souterraine, ce qui est rare dans l e s siphons de notre région.
d'une douleur persistante.dans le bras lors du portage de r e t o u r . La s o r t i e du SI peut s'avérer d é l i c a t e à escalader, suivant le niveau de l'eau. GOUFFRE MARCO POLO (Isère - CHARTREUSE) :
Plongée des s i p h o n s terminaux organisée par le G.S.M. de GROTTE 3 BOURNILLON Fontaine. D e nombreux (Isère - VERCORS) : i n d i v i d u e l s e t le groupe de l1A1pina de Millau ont participe Cette cavité, t r è s connue dans activement aux nombreux portages. l a r é g i o n , s ' o u v r e par un v a s t e Pendant que j l e x p l o r a i s l e siphon porche d'une centaine de mètres a v a l sur 55 rn, arret à 38, de hauteur, situé en rive gauche Marc REBUT du G.S.M. plongeait de la Bourne, au niveau du barle siphon amont sur 110 m, a r r ê t rage EDF. à - 3 4 . Ces deux siphons A u bout d'environ 800 m, on peut continuent à plonger : atteindre l e s siphons terminaux Le siphon aval se présente sous plongés par bon nombre de forme d ' u n e vaste diaclase très plongeurs locaux sur près d l 1 km, déclive. Une s e u l e paroi a été avec d e s points bas pouvant dés u i v i e . A cause de l'eau t r o u b l e , passer les 4 0 m , s u i v a n t les aucun amarrage n'a pu ê t r e niveaux de l'eau. Mais finalement, trouvé. Déséquipernent du fil l a s u i t e a é t é trouvée hors g u i d e à la remontée. Le s i p h o n d'eau, dans un étroit labyrinthe amont parait plus rectiligne et f o s s i l e par M. Chiron et son l'eau plus claire. Il serait f i l s . I l s butaient 8 nouveau s u r intéressant d'y replonger pour deux siphons, après avoir parcouru éventuellement remonter l'amont p l u s i e u r s centaines de metres du c o l l e c t e u r . dans un conduit v a s t e et erod&. L'exploration de cette nouvelle Temps passé sous terre : zone noyée plus au sud, De 26 à 3 2 heures praticable lors d'étiage très Profondeur du g o u f f r e : - 530 m prononce, a nécessité de nombreuses plongées et portages. Branche de droite : S1 = 100 rn GROTTE INFERIEURE JD FRACHET : -14. 5 0 m d e galerie (Drome VERCORS) S2 = 340 m 2 0 (80 derniers mètres explores par J.L. CAMUS). C e t t e résurgence est située e n r i v e gauche du cirque de Combe Branche de gauche : S1 = 140 rn Laval. La r i v i è r e d ' environ - 17. Quelques dizaine de metres 151/ seconde e s t captée par une de galeries précédent le S 2 . usine EDF. Celui-ci explore en octobre 8 6 Le S1 à une cinquantaine de et août 89,mesure 340 m. mètres de l'entrée est long de Les 140 derniers mètres se 40m, pour 3 de profondeur, Le S2 développent e n t r e - 49 et - 5 5 . se shunte et après 300 rn de La d e r n i è r e plongée a durée galeries très érodées, on bute 2H 30 au t o t a l , dont 90 m n de sur une successions de siphons. paliers, mais avec peu d'oxygène, En 79, le F.L.T. et le ce q u i peut-être, a été la cause S.G.P.C.A.F. les ont tous plongés , ,
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sans succès, car trops étroits. Finalement, le S3 présente deux branches : Celle de gauche, aussi longue mais avec des é t r o i t u r e s paraît être la s u i t e . A r r g t sur carrefour de galeries r e l a t i v e m e n t vastes. Le $4 mesure 95 m au total. Ce siphon n ' a pas l'air a c t i f . Le cheminement n'est pas toujours é v i d e n t , mais l e s galeries s e rejoignent plus ou moins.
ANNONCE DERNIERE MINUTE IL RESTE QUELQUES PLACES DISPONIBLES POUR LE "
STAGE NATIONAL PLONGEE SOUTERRAINE DE L A F.F.S.
QUI SE DEROULE DU 28 JUILLET AU 3 AOUT 1990 DANS LE LOT.
Retardataires : Prenez contact avec Christian ou Joëlle.
TROU QUf SOUFFLE :
(Isère
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VERCORS)
Siphon sud : 1 313. Situe au bas du grand toboggan, ce siphon l o n g de 115 mètres., exploré jusqufà 38, n'est qu'un t a s de boue indescriptible. Sans commentaire.. . Le siphon de gauche, quand à l u i mesure 3 m 6 . Une cloche de 80m précède le S 2 exploré jusqu'à 90 m 12. Ce réseau jonctionne avec la galerie de la Cuspide. P r o f o n d e u r du g o u f f r e : - 3 5 1 .
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I N F O 54
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plongées en 1990 qui permettront d'aller,plus loin que cescourtes incursions. L'équipement du gouffre étant un gros i n v e s tissement, merci de nous laisser le temps 'de l e s f a i r e .
ASSOCIATION SPELEOLOGIOUE DE COTE-D'OR Jean - François BALACEY
GOUFFRE DU PARADIS (L'HOPITE DE GROBOIS
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DOUBS)
B i e n que considése comme terminé d e p u i s les explos SHAG de 1974, nous reprenons Ilexploration en 1989 en collaboration avec le spél6o-club de Dijon, effectuons l'aménagement du méandre et désobstruons laborieusement le fond du gouffre. Ces travaux débouchent sur la découverte de 700 m de galeries avec quelques regards sur des points d'eau. Trois ont été plongés. La rivière terminale e s t le point le plus extrême exploré : Un ruisseau sort d'un siphon pour se jeter dans un autre, après une quarantaine de mètres de trajet aérien. En a v a l , le siphon est une galerie de s e c t i o n grossièrement rectangulaire (1,5 a 2,5 m de hauteur pour 2 a 4 m de largeur). Arrêt en fin de fil (70 m déroulés) et sur un net rétrecissement du a des blocs &boulés (profondeur atteinte entre 5 et 10 m). Le s i p h o n amont dkbute par un puits de 7 m qui débouche dans une galerie sur diaclase, puis en joint. Un rétrécissement plus s&rieux, le froid et la limite d ' autonomie arrêtent la Progression après 30 m,de fil déroulés. Profondeur estimée entre 5 et 10 m. Un autre siphon est le terminus d'une vaste g a l e r i e , a forte p e n t e . Ce siphon est rendu impressionnant par sa vasque (25 m de long sur 15 de l a r g e ) , le f o r t pendage des couches et sa difficulté d'accès. Le diamètre de la vasque e s t t e l , et la galerie si grande (10 m ) que le plongeur ne distingue que la roche proche. Arrêt vers - 3 0 . p l u s bas, il semble que la galerie devienne moins pentue. Nous envisageons de prochaines
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Précisons que la visite de la partie découverte n'est pas du tourisme : Boue collante ; air à taux de gaz carbonique élevé 12% pas de concrétions, elle ntapport,e rien au patrimoine touristique s o u t e r r a i n . Par contre, nous espérons améliorer la connaissance des circulations profondes du plateau, encore bien imparfaite. Participants
aux plongées
:
Jean-Yves RENARD Cosimo TORRE J . F . BALACEY ( p l o n g e u r ) RINOLOPHES : Laurent GARNIER S.C. DIJON : Henri GAUTHIER ASCO :
C . R . FRANK VASSEUR AVEN - -DE BEDELBOUR - St PONS de
-
THOMIERES
HERAULT
Situé en bordure de la D 907, en direction de Narbonne, c e t aven, grande classique de la région pour son p u i t s de 50 rn, fut explore par des spéléologues locaux d è s 1950.
La c a v i t é débute par une centaine de metres de galeries en "montagnes russes, au terme desquelles on débouche sur un puits de 47 rn qui donne dans une grande s a l l e . De là, un grand l a c ( 2 0 X 2 0 ) alimente 200 m de rivière qui se perd dans un siphon. la demande du spéléo club de St Pons, et lors d'une sortie organisée par le spéléo club A
alpin languedocien (Montpellier) nous partons plonger le siphon aval le :
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EVE NT
DES
LE ROUET
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CAMPS
HERAULT
COUPE
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FRANK
VA55EUR
d i a c l a s e é t r o i t e dont le sol est encombré de gras blocs mal stabi l i s e s . Pensant que le terminus dlHydrokarst se trouve, comme la topo l'indique, après cette étroiture, à 18, je décide d'aller voir la d i f f i c u l t é qui avait arrêté les précédentes ex-, plorations. près une rapide désobstruction, la diaclase etroite longue de 3 m est franchie en decapelé. A - 19, elle s'élargit un p e u , e t a u lieu d e "queuter" comme je m'y attendais, remonte à 16 en un cran vertical où une jolie galer i e (forme ogivale 1,5 X 1) se termine après une vingtaine de mètres sur une p e t i t e s a l l e argileuse sans continuation. Au retour, je decouvre dans le sol de celle-ci un d é p a r t de puits que je verrais une autre fois, mes tiers étant consommés.
17/09/89 : Suite à un problème d'organisation qui réduit le nombre de porteurs, Michel ENJALBERT plonge seul. Le siphon aval ( 7 m - 3 ) s o r t dans une diaclase étroite. Lors du retour, un petit puits situé dans. la rivière e s t exploré j u s q u r à - 5 m. Arrêt s u r pincement de diaclase. Par acquis de conscience, le grand lac est explore et il est découvert une petite galerie reconnue sur 60 m. Arrêt à - 19 s u r é t r o i t u r e sablonneuse.
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15/12/89 : .Après avoir rééquipe le siphon, 1 'exploration est pours;ivie s u r encore 65 m dans une galerie basse où le sable du sol devient de plus en plus grossier. Arrêt sur autonomie a 145 m - 2 9 .
27/12/89 : Le développement e s t Deux autres plongees permettront porté à 180 m, arret à 3 4 sur d'atteindre 50 au bas du étroiture à franchir en décapele. puits, où débute une galerie du même type que celle que l'on Explo en cours. Portage : SCAL p a r c o u r s a la cote - 16. Plonqeurs : M. ENJALBERT
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F. VASSEUR
Le puits-diaclase, o r i e n t é NE-SW comme toute la cavité, descend verticalement jusqu' a 40, où un passage derrière une lame est à négocier, puis d'un trait jusqu'à 50.
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EVENT DES CAMPS :
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Le Rouet
HERAULT
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L'évent s'ouvre en haut d'un talveg situe s u r le côté droit de la D. 122, environ 1 km avant le v i l l a g e des Camps, sur le causse de lTHortus.
Après avoir dynamite I'etroiture gênant la mise à l'eau, je pars le 20/01/90 pour explorer l a g a l e r i e , avec un bi 91 équilibré avec du polystyrène compensé Apres avoir franchi une étroiture afin de faciliter le passage de l'étroiture verticale au retour. dans un chaos de blocs, on J'atteins sans encombre mon pr6découvre, a p r è s 6 rn de galerie, cedent terminus, et après avoir le plan d'eau au p i e d d'un raccordé mon fil, parcours 4 5 m ressaut de 2 m qui débute par dans la g a l e r i e qui forme de une étroiture. brusques coudes. La visibilité Le siphon était connu sur 30 rn, e s t supérieure a 10 m lorsque je arrêt a 15 sur étroiture, et débouche e n tête d ' u n puits dans topographié par les plongeurs l e q u e l je descend encore de 6 m. d ' Hydrokarst. A la c o t e 5 6 , le p u i t s plonge Le 20/12/89, parti en reconnais- toujours, et mon phare de 30 W sance avec mes blocs a 130 bars, éclaire encore sur 10 m environ j ' a r r i v e à - 16 devant une (vue à - 66). Le f i l est attaché
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LA TOUVRE - (16) SOURCE DU - BOUILLANT
en haut du puits. Nous préparons actuellement une plongée supplémentaire qui permettrait d'explorer ce siphon
Plusieurs sorties pour rééquiper cette source et complgter l'exploration de la zone supérieure. De plus, du 7 au 12 octobre a l i e u un camp sur place, avec la participation de Cyrille BRANDT qui a atteint 1 3 3 m à 300 rn de l'entrée, dans une vaste galerie qui continue à plonger.
au-delà. Merci à Christian BAGARRE, Sylvie BERGER, Michel ENJALBERT et Hervé VASSEUR pour leurs précieux soutiens. DES NOWELLES DE L'OUEST Jean Pierre S T Ë ~ N A T O SOURCE
DE
GLANE
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De nombreux travaux ont été réalises en vue de la pointe : Equipement en fil d'acier gaine s u r les 100 premiers mètres, spittage des bouteilles de decom pression, pose d'une corde de - 30 à - 45.
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St Jorry de Lasbloux ( 2 4 ) Pour le résume des épisodes précédents, voir ï n f o 52.
Le 8 j u i l l e t 1989, deux bouteilles de 71 sont acheminées au siphon 8, où Jean-Luc SIRIEIX est désigné volontaire pour la pointe, puisque Bernard GAUCHE et moi-même sommes occupés à tenir l'un LE CANON et l'autre le flash,
Laissons parler Cyrille (Je résume) : "Passage de l'étroiture à 2 jümars, sans problème sérieux (avec un t r i 20 1 Note du t r a ducteur suisse-français) Un peu essoufflé au début de la grande descente , je me force à une progression l e n t e ; à - 80 j f a i bien récupéré. Aussitôt après avoir pris le dévidoir je t r o u v e un r e s s a u t v e r t i c a l , puis une pente avec de l'éboulis. La pente s'affaiblit vers - 105, puis la descente reprend. Le conduit est très vaste, le fond se présente comme une large gouttière encombrée d'un peu d'éboulis. Les parois latérales s o n t visibles, la pente impressionnante. Impression de grande beauté. Az 30'. Arrêt à regret à - 133 ( + - 2 ml. F i l amarré au retour vers - 127.
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Jean-Luc est de retour 1H 15 p l u s tard, après a v o i r exploré le siphon 8 (170 m - 3 ) puis 70 rn de boyau exondé ( A z 300°), puis un siphon 9 (120 5 ) qu'il ressort en amarrant son dévidoir de secours ( A z 270 à 2 4 0 " ) . 100 m de boyau aquatique conduisent ensuite au siphon 10 non plongé. Ces 450 m d'actif supplémentaires nous rapprochent donc des pertes et la poursuite de l'exploration sera certainement peu gratifiante par rapport au moyens à mettre en oeuvre pour atteindre le terminus actuel. A moins de tenter une jonction par la perte .
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5H 40 de plongée ( t e r n a i r e 50% He - 15% 0 2 , a i r , surox 40 et 50%, 0 2 pur).",
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Topométrie : Developpement 4,8 km dont 1020 m de siphons 4 siphons restent à p l o n g e r ( d o n t un a c t i f ) .
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P a r ailleurs, quelques découvert e s ont été effectuées : * 4 5 m de galerie exploré de 29 à - 3 2 , jusqu'à une trémie * U n e cheminée remontée de - 4 5
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à
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Périgueux aidé pas les spéléos de son club prolonge la galerie d'une c e n t a i n e de mètres (170 m
jusquta une trémie. de la t o p o levée par le CSRA en 7 5 et pralongation jusqu'à 80. * Par contre, aucune jonction n ' a été faite avec la source du Dormant pourtant t o u t e proche. 22,
* Confirmation
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20).
Le 4 j u i n 89, assisté d'une quinzaine de spél6os du SC Saint Maixant et du Club Aventures de N i o r t , il replonge en t r i 71 e t déroule 280 m de fil, jusquvà - 34, à 450 m du puits noyé.
L e s journaux locaux et même FR3 ont abondamment couvert 1 ' événement.
plongée du 18 novembre 1989 : Le 18 novembre, je déballe a mon tour mon matériel dans la rivière amont ; il a été achemine sans gros problèmes grace a un équipement adapte, r & a l i s é par les Saint-Maixentais.
participants : E. MORIN - J . P . STEFANATO ( 7 9 ) C . TOULOUMDJLAN (13) J.L. SOULAYRES (46) S. DUNCHEVSKAIA (URSS) G. TRUFFANDIER J . M . - ROUX D. BERGUIN - A . MARANDAT (16 ASC) et le soutien de plusieurs spéléos Charentais, d o n t M. ROUILLE.
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L'habillage est assez c o n f o r t a b l e , malgr6 1'argile. La mise a l'eau se fait s u r une é c h e l l e ,
qu'une entrée d'eau mvoblige d'ailleurs à remonter plus tôt que prévu.
II est important de noter que t o u t le monde a participé efficacement et a beaucoup appris lors de ce séjour. La trémie ayant été franchie en novembre par LEVEQUE et SABLE, nous avons pu jonctionner le 21 Janvier la galerie de - 3 0 avec la cheminée de - 4 5 . (Stefanato -Truffandier).
La galerie a une s e c t i o n assez constante de 4 m de large sur 3 de haut ; le plancher est formé de deux banquettes d ' argile séparées par une rigole de 40 cm au fond de g r a v i e r s . La profondeur varie assez peu,, à part une remontée b i e n marquée de - 2 5 à - 2 0 à 320 rn, o ù un IGUE DE VIAZAC (46) : PLongées du siphon de la rivière départ de cheminée peu engageant est visible. amont. Situation : Situé au bout de Après 25 mn de plongée, j'amarre "la Rivière Amont1' ce siphon mon fil au terminus de Jean LUC, constitue l'alimentation p r i n bien décidé à tout dérouler. cipale du l a c de Viazac. 11 Mais au bout de 60 m à 3 8 , le débute dans le "Puits Noyé", siphon bute s u r une cheminée. d o n t la margelle e s t à - 210. Je commence a remonter, fraction Le niveau de l'eau dans le puits ne s u r un becquet à - 30, avant est très variable ; lors des de réaliser que ça se trouble sérieusement. Je poursuis neanplongées d e 1989, il se situait 6 m en dessous du bord, soit à moins jusqu'a - 25, où les 216. paquets d'argile envoyés d'en haut par le mauvais génie l i b é r é Historique : Uns première plongée par mes bulles me contraignent du GS Corrèze en 1977 permet une au repli. reconnaissance sur 80 m ; le fil est toujours en place et se Le siphon développe donc maintetermine sur un bloc dans une nant 520 m avec un point bas a petite salle d'effondrement noyée.- 38, ce qui porte le dénivelle En 1987, Jean Luc S I R I E I X du SC de V i a z a c à 2 5 4 rn, mais nous ne P
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savqns toujours p a s s'il ressort en-haut. de cette cheminée.
PERTE DE THEMINES : (LOT) ~ o m i t é x é ~ a r t e m e n t adel ~péléologie, du L o t
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Le plongeur remercie t o u t particulièrement les courageux porteurs et les 2 copains qui o n t a t t e n d u la f i n de la plongée qu'on peut qualifier de lourde pour un siphon s i t u é à - 210 : 2 bonbonnes de 18 1, 6 1 d'oxy, 7 1 d'air, combinaison étanche et tout ce qui va avec. L'équipement a été réalisé le 17, le portage aller et la plongée le 18, le très éprouvant portage retour et le déséquipernent le 19, grâce à 8 spéléos du SC S a i n t Maixent, 2 du Club Aventures de N i o r t , Bernard GAUCHE de la SSP de Bordeaux, J.L. S I R I E I X du SC Périgueux, et 5 spéléos aveyronnais qui passaient par là dimanche.
Le siphon a v a l (S3) de la rivière Vieussens qui avait été plon gé par P.DEGOWE en août 83 sur 70 m, a é t é franchi par Emeric BEAUCHERON le 26 novembre 98, après une immersion de 120 m. Il a été découvert par la s u i t e un réseau exondé perpendiculaire, ainsi qu'un S4 reconnu sur 40 m. La nature du s o l au niveau des siphons ( S 3 et S4) rendant la visibilité nulle au départ de la plongée , la progression dans ces siphons s'avère dangereuse malgré la cordelette ( 5 , s mm) qui a été posée dans le S3. Nous recommandons aux plongeurs qui voudraient s ' y rendre d e prendre t o u t e s les mesures de sécurité. Compte rendu détaillé et topo dans une prochaine publication.
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Coupe
BOUILLANT
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EMERGENCE DU GOURON (LODS -25) COORD : 897.55 2 3 4 . K
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ALT: 369 rn Philippe SCHNEIDER
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SUISSE
L'automne extrêmement sec de 1985 nous avait permis de pousser l'exploration de la cavité b i e n plus l o i n qu'auparavant. La partie de la galerie derrikre siphon se trouvant habituellement submergée était devenue p r a t i c a b l e . Pour diverses raisons nous ne publions la topo qutaujourd'hui.
Dates : 197.6 - 7 7 : PremiÈLre campagne de plongées GLPS (Voir IlLe Trouq' N o 16 1979 - C.BRANDTJ
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1977 8 3 : Quelques plongées de divers groupes qui poussent l'exploration du siphon d'entrée Pt. bas - 54) toujours un peu plus loin, mais qui le plus souvent se heurte a la visibilité médiocre dû à la pollution et au passage des p l o n g e u r s cherchant l e u r chemin.
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1983 85 : Deuxième campagne GLPS (JJ BOLANZ O. ISLER PH.SCHNEfDER - A . VUAGNIAUX ) Passage du siphon et topographie complète du réseau explore actuellement ( E n v i r o n 1100 m).
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Début 83, le siphon est franchi
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(ISLER VUAGNIAUX) En août 8 3 l . ' e x p l o s e termine au deuxième puits descendant de la galerie sèche. Il faut cependant attendre 1 ' automne 85 pour que le niveau d'eau soit assez bas pour permettre une continuation de l'exploration. Entre septembre et octobre, on passe après plusieurs essais la voûte mouillante du fond en combi étanche à l'aide d'une bouteille d'air d e 2 1. Pour en arriver l a , il nous aura fallu traverser le grand siphon en combi étanche avec comme sous-vêtement également la combi spéléo, afin qu'elle ne
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se m o u i l l e pas. On e s t un peu serré, mais ç a va. Lc bi 2 X 181 est déposé, nous enlevons notre couche de ngoprène pour a t t a q u e r la galerie semi-sèche en tenue s p é l é o avec dans le sac la t e n u e étanche et les 2 mini bouteilles Tout est bien sec pour le moment a l'exception des bottes qui ont passées le siphon dans un sac. Arrives devant la v o û t e rnouillan te, nous laissons notre équipement spéléo pour remettre Iletanche. Quelques minutes pour passer la voûte et un peu p l u s longtemps pour escalader un t a l u s de glaise, après quoi nous nous laissons glisser dans l'eau de la galerie semi-noyée qui part vers l'inconnu. Un peu de natation et nous sortons de l'eau pour nous trouver au pied d'un puits remontant de 10 m environ, q u i e s t assez pénible à escalader e n combinaison. E n s u i t e la galerie se poursuit en remontant graduellement. Le point t e r m i n a l de notre exploration se situe à e n v i r o n 1100 m de l'entrée. Le r e t o u r se passe b i e n et de l'autre côté de la voûte mouillante où nous remettons notre combi spéléo, nous nous sentons nettement mieux Comme nous sommes au niveau de l'eau, une montée des eauy est toujours a craindre, de plus un accident derrière la voûte mouillante aurait un résultat catastrophique. Apres l'escalade des des deux puits nous arrivons a s s e z rapidement à nos bouteilles de plongée. On remets une f o i s de plus la combinaison é t a n c h e pour passer le grand siphon facilement malgré une petite fatigue. 11 nous aura fallu 6 h au total pour cette exploration en utilisant un matériel aussi léger que possible (notamment les bouteilles), pour pouvoir avancer
rapidement. Geoloqie : A notre connaissance il n'y a pas eu de colorations qui auraient permis de déterminer
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La première étroiture (avec la provenance de c e t t e eau. courant a s p i r a n t ) n'est qu'un En regardant une carte shunt et redonne après cinquante geographique, on peut cependant mètres dans la galerie des sacs supposer que l'eau suit la en aval. cassuie entre les deux couches . L a deuxième étroiture, après un géologiques qui se développe à parcours e n t r e - 3 4 et - 40 m, peu près perpendiculairement a dans une trémie, débouche dans la rivière de la Loue en une galerie remontante jusquqà direction de Nods. Là se t r o u v e 2 0 m. Suit une vaste galerie d'ailleurs une mare à canards, plongeante 15 X 6 m ) parcourue gui sert aussi d'égout. Elle jusqu'à 48 (vue a - 60).Le tout pourrait bien être en relation représente une progression de avec le système du Gouron. 160 m depuis le terminus de 87. D'après la topographie on peut La plongée a dur& 3H 3 0 , dont voir également, que j u s t e en 2H 3 0 de p a l i e r s air/oxygène. dessus de la surface du premier siphon, se trouve une station de Une mesure de la salinité dans le pompage d'eau. A se demander ce collecteur récemment découvert que les gens boivent. semble confirmer que la pollution par l'eau de mer n ' a pas lieu ~ r r i v é sau pdint terminal de notre exploration, nous pensions dans la zone proche de l'émergence (et du littoral). d'abord qu'il serait possible d'atteindre le réseau du Gouron A u total 27 plongées furent conpar une grotte des alentours. sacrées à l'exploration de c e t t e Hélas, après discussion avec un source. Des images vidéo ont été spéléologue local (D.Boissebot, tournées dans les zones remarquade Besançon), nous avons vite bles.Ces travaux ont été réalises perdu l'espoir. La grotte en liaison avec le ministère de explorée la plus proche est le l'agriculture (YEB) et l'institut gouffre de La Légarde, qui se de géologie Grec (IGME). Quatre situe à 3 km a vol d'oiseau du quotidiens crétois y ont consaterminus de notre e x p l o r a t i o n , crés de nombreux articles accortet qui a un développement de pagnes de photos. Nous avons 770 m. Pour l'instant, il est également repéré et filmé les donc difficile de se faire une impressionnantes pertes et Sourbonne idée concernant le bassin ces sous-marines de la baie de d'alimentation du Gouron. Un B a l i ( 3 0 Km à l'ouest d'Héraklion autre accès du réseau de la source n ' a pas l'air d'exister L'expédition a été parrainé par pour l'instant. Il serait la commission des grandes expédipourtant b i e n pratique d'éviter tions françaises de la F . F . S et le siphon d'entrée. soutenue par la commission Ile de France de plongee souterraine de LA F . F . E . S . S . M . Nous remercions ALMYROS 89 EN CRETE ( Grèce) tous ceux qui ont contribué a la Hervé LEFEBVRE - Spéléo club réalisation de l'expédition de P a r i s - Club ~ l p i nFrançais "Almyros 89", et tout particulierement les s o c i é t é s AIRDIF et 4 au 2 9 septembre 1989. BEUCHAT (Marseille), GO SPORT-LES A la source Vauclusienne de HALLES e t le MARTIN - PECHEUR ltAmyros de Gazi, les deux (Paris). étroitures qui avaient stoppé 1 ' équipe "Almyros 87" ont été Plongeurs : Fabrice J A C O B franchies en décapelé par Hervé LEFEBVRE F. JACOB :
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Topo GIA'S
(A. V./PH .S
Ii8ceplire 1 9 8 5
./J. B ./O. 1 .)
totalité du réseau. Seul le 250 W me permet d'apprécier, le volume des galeries et des salles que je traverse. J1explore quelques départs de galeries mais toutes Plongée organisée par le C.D.S. semblent vouloir rejoindre le réseau principal. Après une heure des A.M. le 23 et 24 septembre de progression, j'accede au p o i n t 1989. extrême, je découvre une s a l l e Plongée a caractère exceptionnel, énorme ; en son c e n t r e , un grand ce s i p h o n est incontestablement cône de g r a v i e r pulse p a r un a f f l u e n t arrivant au point bas de le plus important des A.M. du la s a l l e et reconnu par Fred jusmoins par l a t a i l l e de ses galeries. Exploré en 1980 par qu'à - 49. J'attache mon fil d'ariane et F.Poggia qui p a r c o u r u t 810 m de explore la s a l l e . Je remonte et galeries avec arrêt dans un laminoir au bas d'une salle aux trouve au sud par 22 m un beau depart de galerie ; l'eau est dimensions importantes, ce moins c l a i r e et le fond est superbe siphon est s i t u é au point extrême de la grotte de boueux, le rkseau semble imporPâques et distant de 2 km de tant, au moins 10 m de diamètre. l'entrée. De nombreux passages J'avance encore, et fais mon point en air. Mes t i e r s sont pgnibles, calment rapidement la passibilité d'actions isolées. maintenant dépassés et de v i o l e n t e s douleurs aux cuisses occasionnées par des crampes Cette aventure a pu rassembler mlimposent le retour. Sur le l a majeure p a r t i e des clubs chemin de la rentrée, je récupère spéléos des A . M . Ont p a r t i c i p é 2 r e l a i s et profite d e ces arrêts également, le s p e l é o c l u b de Monaco et un c l u b du Var mené pour me reposer un peu et m'alipar A. Franco. Pas moins de 57 menter en sucre rapide. J'accède sp6léos ont tenu a participer a au palier de 3 m où l'oxygène va me permettre une parfaite désatuc e t t e exploration. Le portage vers le siphon s'est fait dans ration. la journée du 2 3 . Le 2 4 au matin, Le retour a été rapide : 3 5 mn SC Tardy , accompagné de quelpour les 880 m et le volume d'air ques bons amis accède au siphon. me paraTt m a i n t e n a n t assez confortable. Le regret de n'avoir 1 3 H 2 0 , équipé de cinq 9 1, de huit lampes permettant j u s q u l à été plus loin me tenaille 7 h d'éclairage e n alternance, t e r r i b l e m e n t . Le noir de c e t t e je m'enfonce dans c e siphon où superbe galerie que mes projecquelques minutes plus tôt j'ai teurs n'ont pu déchirer, me déposé une bouteille c o n t e n a n t pousse déjà au désir de revenir. 1 m3 d'oxygène. La prochaine e x p l o se fera avec l'aide d'un locoplongeur. La visibilité est de 30 m, la Le decompressimetre me signale température de 12OC, l e s 3 0 0 que mon palier est maintenant ter premiers mètres s e développent miné. La sortie se fait avec difà f a i b l e profondeur de 2 à ficultés, les jambes compléternent 1 2 m. Au-delà, la galerie raidies par les crampes. Mes amis plonge rapidement entre - 2 5 transis de froid mfaident à me et - 30 m . Je progresse dans d e s déséquiper. Chabert et Franco qui galeries dont la section ne se sont tellement investis pour cesse d'augmenter. Les 20 W de les explos de Pâques II et q u i mes p r o j e c t e u r s frontaux ne me ont été en plus l e s premiers a permettent plus de voir la plonger ce monstrueux siphon , SIPHON TERMINAL DE PAQUES ou RESURGENCE DE LA FOUX Saint-Cézaire - Alpes Maritimes Jean Claude TARDY
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Siphon 5 : 2 siphons. (1,50 rn -1) (10 m-2). Donne accès à une belle galerie remontée sur 200 m
v i v e n t avec i n t e n s i t é l'exploration du jour. Didier Sessègolo stimulé par le f r o i d , s'empare du premier 9 litres et ne mettra pas plus de 1H 1/2 pour rejoindre la sortie où il pourra communiquer la bonne
blocs instables. ~ ~ o n g e efaites s entre le 29/01 et le 2/07 1989.
nouvelle : Pâques n'est pas terminée. Nous pourrons recommencer le portage l'année prochaine
AVEN - -DE ROGUES (Gard) Christian BAGARRE - S.C.S.P.
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environ. ~ r r ê tsur étroiture et
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En 1976, Claude ETIENNE et Bernard BOUCHET (G.S.R. et A . S . N ) AVEN DU FOURCHU Gourdon découvrent près du grand collecAlpes Maritime teur le réseau du Hasard. CeluiPLonqeurs : JC. TARDY ci long d e 400 rn débute par un D. SESSEGOLO étroit méandre, rendant pénible le transport des bouteilles, puis Grâce à la ténacit4 du Spéléo on débouche dans une rivière Club Vallauris, ce réseau offre s'arrêtant en amont comme en aval un développement qui dépasse à sur de beaux siphons. ce jour l e s 4 , 3 km de galeries. En 1981, Gilles VEYSSIERE de la S . C . S . P . ( A l è s i plonge 1s siphon Ayant découvert plusieurs amont sur 140 rn ( - 20) et s'arrêsiphons, l'Aven Club de Grasse te s u r manque de visibilité (la se proposait d'explores ces rivière se mettait en crue). derniers. J. C. TARDY et D i d i e r Au mois de mai 1989, grâce à une SESSEGOLO purent, après un avis équipe de porteurs très motivée favorable et un accueil chaleureux explorer cinq siphons. (S.C.S.P. et ENSTIMA, école des mines d'Alès) je replonge le siphon amont. Ce dernier très Siphon : Méandre étroit et boueux remonté sur une trentaine clair pr4sente de belles dimensions. (La galerie a t t e i n t par de mètres. Suite non trouvée. endroit 10 m de large, pour 4 à Revoir le bas du méandre. 5 de haut). Une fois passé le Siphon 2 : ( 2 0 m - 4 5 ) . Boueux et terminus de Gilles, le siphon plonge rapidement a -30, puis se haut de 5 0 cm. En laminoir s u r stabilise a cette profondeur. La 10 m, et 10 m de belle galerie. f a i b l e autonomie en air ne me Succède au laminoir un puits permet d e f a i r e que 160 m suppléremontant qui donne accès à une mentaires, mais ça continue. trémie où aucune suite pénêEn janvier 1990, toujours accompa trable ne put être localisée. gné par la même équipe, je tente Siphon 3 : ( 4 0 m 10). Puits de le siphon aval. Il ne fait que 15m de long, suit 40 m de galerie 10 m où l'on descend entre les puis un deuxième siphon. Celui-ci lames d'érosion donnant accès à une belle galerie qui 20 ou 3 0 m a de grosses dimensions (10 x 10) La cote - 3 8 m est assez v i t e plus loin, se d i v i s e et se transforme en laminoir. A revoir atteinte, puis la profondeur se stabilise. Arrêt s u r manque d'air en décapelé. Vu le débit de la rivière en crue Siphon 4 : (6m - 11.Boueux donne et la taille importante des siphons, il semble que le réseau accès à une petite salle où du hasard soit le principal coll'eau se perd dans un méandre l e c t e u r de Rogues. très étroit.
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Pour le verifier, il serait i n t é r e s s a n t de faire une topographie précise et complète de l'aven, pour mettre en l i a i s o n et comprendre tous l e s diffesents réseaux actifs de c e t t e importante c a v i t é du causse de Blandas. d
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TROU -DU -FOUR GROTTE PERRET St Christophe la Grotte (73). Roland TIRARD-COLLET G.S.M. FONTAINE ( 3 8 )
POINT BAS'OE ROaUES % - 2 l O m
SIPHON AU41 170" -381
CROQUIS O EXPLORATION RESEAU OU HASARO AOGUES
Siphon de Lamiable : Le siphon de 400m - 2 8 , exploré par J . L . Fantoli et F. Poggia en 1980, alimente un actif qui se perd à nouveau dans un siphon (+Il). C'est ce s i p h o n que,nous avons exploré et topographié lors de deux sorties.
IL e s t long de 250 m, avec un point bas à - 6 m. De section régulière, conduite forcée de 2 m de diamètre, il rejoint à 150 rn (d'après la topo), un boyau l a t é r a l déjà connu. A partir de l a , le plafond se rabaisse, la galerie n'a plus qu'un mètre d e h a u t e u r , 100 m p l u s loin, on débouche dans une partie connue (regardsur le collecteur). Lors de la deuxième sortie, la branche de d r o i t e du siphon temporaire de + 12 a été plongée sur 10 m, confirmant la jonction avec un puits noyé. 19/02/89 : Assistance technique Marie HENEQUET Yvan PENATONE Pierre MILLE. PLongeurs : Thierry ODIENNE Roland TIRARD-COLLET
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20/01/90 : Coopération technique
Marie
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PLongeurs : G u y ANDRE - Thierry ODIENNE - Roland TIRARD-COLLET
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INFORMATIONS OLIVIER ISLER Morges - SUISSE
AL Anciennes explorations : 1 - EMERGENCE DE BOURME -Fidèle à la décision prise en 1980 (Cf info N 0 2 9 ) , je n'ai rien publie juaqu'ici de c e t t e exploration qui date de l a pentecôte 1982. Je pensais en effet reprendre celle-ci par la suite. Comme il y a fort peu de chance que cela se r é a l i s e pour les raisons énumérées en f i n de compte-rendu, je me décide à parler de c e t t e expérience a vrai dire un peu traumatisante !
En 1981 (Pentecôte) B. LEGER dé passe mon terminus de 1980 en plongeant le S6 sur 140 m. (Cf Info 32). A u départ de ma plongée, je dispose d'un quadri 20 1 avec 3 bouteilles de surox et une d'oxygène pur, en plus des r e l a i s h a b i t u e l s . J' ai modifié mon Aquazepp pour qu' i l m e t i r e , comme un loco-plongeur amélioré, ( l e chevaucher avec un quadri bouteilles serait très délicat vu les i n c e s s a n t s changements de profondeur 1
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Après dépôt du dernier relais à 1500 m, j ' arrive sans encombre aux paliers amonts du 53. Dans la s a l l e précédent le S6, commence une interminable séance (90') de respiration en oxy pur. Puis départ tant attendu dans le S6. Malheureusement, le niveau est celui d'étiage (pire que l'&te 1980). Je dois franchir un seuil encombre de blocs (profondeur 20-30 cm), ce que je réussis à faire de justesse, ayant risqué de percer ma combinaison. A u terminus de B. Léger, la galerie remonte progressivement. E l l e est grande mais assez argileuse. Belle poche d'air atteinte 120 m plus loin, soit à 2340 m de l'entrée, '
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dont 2250 m de siphons. Je veux continuer p l u s l o i n . Pas question : Mon oreille gauche ne veut plus passer. Retour à la poche où je me mouche consciencieusement, puis r e t o u r au départ du S6 où jfeffectue un palier sous oxy. En surface, refranchissement du seuil. Je retrouve mon Aquazepp et me vaporise une grande rasade de décongestionnant dans le nez. Je suis inquiet, sachant que mes oreilles seront mises à rude épreuve sur le retour. Et ce n'est pas fini ! En replongeant le S5, la visibilité est de moins de 20 cm. J'ai donc wtouilléflle siphon lors de man a r r ê t oxygène (peu confortable) et du franchissement du seuil, Le retour se fait à tâtons, en tenant 1'Aquazepp d'une main ; ce n'est qu'a - 30 rn dans le S3 que la visibilité renaissante permet enfin de réutiliser le propulseur Retour pas t r o p difficile, et sortie après 8 H 2 5 ' de plongée totale. Pour continuer l'exploration, il est nécessaire de t e n i r compte de c e r t a i n s facteurs : Eviter de plonger en é t i a g e si l'on ne veut pas revivre ma mésaventure. essayer e n s u i t e de respirer un mélange surox dont la P . P . 0 2 s o i t le plus près possible de 1,5 bar, car ce siphon e s t l'un des plus beaux exemples de la plongée "Yoyol' ( changement constant de la profondeur).Tous les spécialistes sont unanimes a reconnaître que ce type de plongée est très néfaste physiologiquement parlant La décompression d e v i e n t d'ailleurs un véritable casse-tête. Que faire après une troisième ou quatrième s u c c e s s i v e ? Il faudrait se desaturer plusieurs heures, mais un bivouac est difficilement envisageable.
Je souhaite bonne chance à ceux qui désire continuer et les i n v i t e à prendre contact pour de plus amples informations.
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Un grand merci (tardif ! ) à toute l'équipe franco-suisse q u i m ' a s o u t e n u lors de l a pointe, soit Joëlle LOCATELLI, Robert LE PENNEC, Jean-Jacques BOLMZ et Claude MAGNIN,
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DE GUTGONNE (Gorges de L'Ardèche).
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Après son exceptionnelle réussite de l'automne 1984
(liaison Midroy-Guigome)., j'espérais un compte-rendu de la part de Jean-Charles CHOUQUET. A la suite de sa tragique disparition, je me permet donc de relater le peu de première que nous avons f a i t e a v a n t qu'il n e retombe s u r n o t r e f i l .
Janvier 1984 : Claude MAGNIN franchit la branche gauche du S 4 où F. LEGUEN s'était arrêté a 2 m. Suivent 40 m de s u r f a c e jusqutà un ressaut avec petite cascade bloquant sa progression,
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Avril 1984 Plongée à 2 avec -Jean-Jacques BOLANZ. Après la :
cascade, siphon N05, j e pars seul , avec un bi 20 1, e t un 8 1 oxy pour la décompression. Le S5 fait 28 m , p u i s surface. Je sors péniblement. Nouveau s i p h o n 5 m p l u s l o i n ? Non, simple voûte mouillante. La sortie e s t à nouveau pénible. La s u i t e n'est pas engageante. Je t e n t e une escalade avec t o u t mon a t t i r a i l sur le dos. Un bloc que je détache entaille ma combinaison. Je pose tout, et continue à p i e d . Jtarrive assez rapidement sur un nouveau siphon. Fatigué par les portages précédents ( f a i t s a 2 d e p u i s l e camp des Templiers) et doutant d e ma combinaison, je décide de remettre c e t t e plongée à une autre fois. L a s u i t e , on l a connaît. .. Durée de l'expédition : 10 H 30 dans l a g r o t t e . Remerciements a Jacques Guerrier pour son aide.
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Explorations récentes :
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EXPEDITION SARDAIGNE et$ ,1988
Grotte Locoli : ( S i n i s c o l a , Nu) But premier : Prolonger l e temi-nus. ~ h o u q u e t Penez 705 m 80 dans le S3 par utilisation de mélanges. Résultat : Bien maigre (-86 et 720 m dans le S 3 ) vis à vis des efforts consentis.
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L e s explications de ce p i è t r e résultat sont m u ' l t i p l e s . Première-
ment, une expé reconnaissance a u r a i t dû s e faire au préalable. Vu l'ampleur de la tâche, cela aurait d'ailleurs signifié Ifabandon de l'objectif. Ensuite, le portage qui ne pose pas de problèmes trop importants pour un équipement léger devient rapidement dément pour une expédition Le siphon : grosse déception. La merveilleuse clarté de l'eau (pas 1 gramme d ' argile ! ) annoncée ne correspond plus à la réalité ( p o l l u t i ~ n7 ) . Visibilité de 8 10 m et descendant a 20-30 cm aux p a l i e r s ! Quand au p r o f i l , un passage à - 18 à 450 m du départ augmente considérablement la complexité d e la decompression lors d'une plongée au mélange.
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Cette expédition a tout de même apporté une meilleure connaissance de La grotte. Hutch (Patrick Jolivet) a repris l'exploration des siphons bis. 52 b i s prolonge de 10 m jusquvà une trémie dans la branche gauche. Dans celle de droite, 30 m de première avec arrêt sous une surface ( - 6m). Jacques BRASEY a exploré un SI t e r de 25 m et a débouché dans une belle salle très concrétionnée, après 30-40 m de progression en galerie exondée. De plus, le SI a été topographié: Bilan donc assez mitigé. Une autre c a v i t e nous a heureusement apporté des satisfactions d'une
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a u t r e qualité, ne serait-ce que par le bonheur que nous avons eu à plonger dans des eaux véritablement limpides (compterendu dans un prochain info). Participants : Belgique : Roland GILLET SCB France : Patrick JOLIVET - CLAC Alain RONJAT - ASD S u i s s e : Jacques B U S E Y SCF O l i v i e r ISLER
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Et un grand merci à ftDédé'qet t o u t e l'équipe du G.G.N. pour leur aide efficace. 2
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GROTTE
PISSIEU (Savoie)
Invité par Jean-Louis FANTOLI qui avait poussé l'exploration jusqufà 525 m de l'entrée (-30).
Une première reconnaissance permet d'atteindre le point bas ( -30). Une première reconnaissance permet d'atteindre le point bas ( -54 m ) du puits où Jean-Louis s'était arrêté, et de progresser jusqufa - 48 m dans une belle galerie. Une plongée plus sérieuse, en automne 1988, permet d'aboutir à 6 m en suivant la galerie qui, par paliers successifs, remonte progressivement. En décembre d e la mème année, une cloche d'air e s t atteinte à 810 m du départ, puis c e l a replonge s u r 50 m environ et on débouche dans la galerie exondée qui est remontée en palmant sur 220 m environ. A r r ê t sur continuation. A c o n t i n u e r a deux (C'est plus amusant). Une particularité de ce siphon : la présence de concretionnements (plancher stalagmitique dans les zones peu prof ondes ) Un grand merci a Jean-Louis, Agnès et tous les sympathiques porteurs qui l'on " r o t é 1 ' pour acheminer le matériel au bord du siphon.
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D O U' D ECOLY (Dordogne) -3 - L'objectif N o-1-de 1989.
Après 5 a n s d'efforts (un peu moins de 4 000 heures de travail) vais-je voir mon rêve de prolonger le point t e r m i n a l , avec mon circuit semi-fermé, se réaliser ?
Le handicap de départ e s t que je n'ai jamais eu l'occasion de l'utiliser e n siphon et que plusieurs points restent a résoudre. A u d é b u t , quelques problèmes de f u i t e dû a la quantité incroyable de sable en suspension dans 1 ' eau. Sur place, bricolage au tour de protection "anti-sable et le problème se résout. Chevauchement d'un Aquazepp : Aucun problème. Chevauchement des Aquazepp coupl6s : La galère ! ! Le positionnement des sacs respiratoires provoque une irrkmédiab l e remontée au plafond à chaque accelération. Suivent 5 jours d'essais ininterrompus avant que ce problème ne se r6solve a peu près. Puis, c'est la série noire avec... les Aquazepp évidemment ! Ceux-ci tour à t o u r décident de ne plus s'arrêter lorsqufon coupe le contact. Le carénage du semifermé s'avère tres u t i l e pour amortir les chocs q u i en r é s u l t e n t . Apres mûre réflexion, il est alors décide d'abandonner l'idée d'une pointe dans de telles conditions. S e u l e plongée réalisée avec mon nouveau scaphan dre : La reprise du dévidoir à 1540 m d'un r e l a i s à 800 m. Plongée E incident : Une bouteille du quadri se d é t a c h e lors d'un tres leger choc contre une paroi, au retour (goupille cisaillée par les nombreux chocs lors des essais ? ! l m Totalement desgquilibre, je dois me t o r d r e s u r mes scooters pour avancer. Beaucoup d'efforts en profondeur et t e s t implacable t r e s positif de la souplesse respiratoire de mon engin.
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Bilan final : Echec dur à avaler si on en analyse les causes. Echec tout de même riche e n expériences " i n v i v o f t e t trcs instructif. Prochaine expédition prévue : 1991.
Participants
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Anqleterre : R-CARTCHER J-GORDINGLEY Belgique : R.GILLET G.FROU France : M.CHIRON P.FROUSSARD - G-GRIME P.JOLIVET A.RONJAT Suisse : J.BRASEY G.FAVRE G. d e GENDRa O.KNAB 0-ISLER - U.RYHNER -
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DEI VECI -4( O l iCOGOL e r ~ ,Valstagna, ITALIE) Très grosse émergence (plus de 60 ~3/secondeen crue)
du conduit. Grâce à 2 lampes de 250 W , je peux trouver la s u i t e sans trop d'hésitations. Point a t t e i n t : 820 m ( - 4 0 ) . 5 H301 de plongée ( a cause de l'utilisation de mélange e n p r é v i s i o n d ' u n e plongée profonde), Remarque " i n t i m e f 1 : A u cours de cette plangée, première utilisation du "Pis leau" ( système permettant d l uriner a i l l e u r s que dans sa combinaison ! 1 ,
Février 1989 - : Conditions nettement supérieures. Le fil cassé à plusieurs endroits est remplacé sur 650 m par du câble gainé qui parait ridiculement petit vu le conduit Deux pointes sont effectuées : Jacques BRASEY ( t r i 2 0 1 + r e l a i s
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Aquazepp) va a 1020 m (-30-1. En quadri et 3 relais, je porte ensuite le terminus à 1650 m (-15 Les 1 5 m de profondeur sont atteint dès 1300 m.
plongeable presque uniquement en hiver (bassin d'alimentation recouvert de neige e t eau nettement moins polluée).
F i n décembre Vendredi 29.12.
Premières plongées après prise de contact avec le Circolo Sommozatori Trieste (CST) e n fcvrier 1988. Sergio SATTA et Massimo HALUPCA, deux sympathiques membres de ce club avaient exploré 320 m de ce tr@s gros siphon (galerie littéralement proche de 10 M de diamètre, voire beaucoup plus par e n d r o i t . Première pointe e n l e u r compagnie : p o i n t 405 m ( - 55)
Première pointe de Jacques BRASEY (quadri + 3 r e l a i s + double Aquaz e p p ) . Le premier zepp e s t pose à 800 m pour cause de conduite t r o p délicate vu- la visibilite. A 1560 le fil est cassé ce qui oblige Jacques à dérouler depuis ce point. De plus, une erreur regrettable (ampoule de 50 W au 100 dans la lampe à main) lfoblige à progresser très lentement avec ce qui n test qu'un -"guigneculw a cause des grandes dirhènsions. Point atteint 1850 m ( - 1 3 ) Plongée de 6 H50.
a t t e i n t . Cela correspond malheureusement aux limites de leurs possibilités matérielles et physiologiques. Après 2 h dans de l'eau à 8 degrés, en combinaison humide, les d e r n i ères minutes de paliers ne sont qu'un interminable tremblement !
Deux jours plus tard, pointe en quadri à l a palme. Visibilité 6, 7 m, soit l i m i t e vu l a grosseur
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e/Dgbut
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janvier
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Dimanche 31.12. Ultime préparatif du RI 2000. Les variations importantes de profondeur m'obligent à emporter 2 mélanges différents. J'ai 20 M3 sur le dos, aucun relais n'est prévu. Nouvelle combinaison POSEIDON enfilGe sur un nombre impressionnant de sous-vêtements
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( à cause du froid). Au dernier moment un Aquazepp déclarg hors course & cause d'une épaisse fumée q u i en sort lors de Ifenfilage des batteries (cours circuit provoqué par la r u p t u r e d'une gaine d'isolation à cause du froid). Ç a commence bien ! 3e pars donc en chevauchant un seul scooter. En 49 minutes, jtatteins le point final. Dépose du Zepp et je commence à dérouler. Belle galerie, visibilité (8-10 m ) j u s t e suffisante pour ne pas hésiter. Trois points d'attache de fil plus loin, surprise : A 1940 m j e retombe sur le fil de Jacques. Après hésitation, je réenroule, car couper ici compliquerait passablement l'interprétation des distances. Je dois redetacher les 3 points d'amarrage. Retour enfin a la case départ, plus de 2 0 ' apres l'avoir quittée. L'angle brusque qu'à fait mon fil m'indique que je dois chercher la suite sur l'autre paroi. Je f o u i l l e avec mon l'misérablett 100 W et découvre un autre départ. Fixation au minimum ( j e me mefie). Très belle galerie de forme variable et toujours énorme.'Profondeur oscillant entre 12 et 15 m. Je dois souvent chercher en me déplaçant latéralement. 2 300 m - 10 ; 2 3 3 0 m 6 m. J'atteins la limite hypoxique de mon mélange. A 2 340 m (-4 m), j'attache précipitamment mon fil (apres rinçage pour éviter l'hypoxie), sachant que j'ai dépasse mon s e u i l de palier. Au-dessus, une surface. Il me faudrait au moins 3 5 ' sous oxygène pur pour percer. Mon phare 10 W (la lampe 100 W est épuisée depuis 1 0 ' ) ne me permet pas d'entrevoir la suite. La remontée du plancher n ' a pas l'air de se poursuivre (simple poche d'air ou s u r f a c e amont du siphon ? ! ) Impossible de le dire. Chrono a 141 ' . Retour rapide jusqu'à 12 m de profondeur, puis
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plus lent jusqu'au Zepp. A 2 3 6 ' , je suis à - 4 0 , m (80 m de la sort i e , ) où m'attend mon tanneau avec ,bouteilles,paliers. Gros choc thermique : L' air du detendeur me parazt glacé apres pres de 4 H de r.espiration confortable en semifermé; Sortie sans problëme, à 10 H du soir (8H 12' de plongée). J 1 a i conscience d t a v o . i r réal-isé la plus importante ,plong&e de mon existence ; non pas pour sa longueur ou s a durée, mais car, à ma connaissance, il s'agit de la première plongée en siphon avec un circuit semi-fermé conçu pour cet usage. L e s copains s o n t un peu écoeurés
en r e l e v a n t l e s pressions des manomètres. Les 3 boutei.lles utilisées pour alimenter le RI a f f i chent 2 0 0 bars de moyenne. Ma consommation a été de 3 M3 environ. Par la suite, cette consommation devrait baisser de 1/3 environ. Cela correspond en réalité à une fourchette de 21 à 2 3 M3 en circuit ouvert (profondeur moyenne du siphon 25-27 m).
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janvier 1990 :
Plongée topo dans la zone profond e . 100 m de fait entre 540 et 640 m. Lors des prochaines expé-
ditions, nous espérons pousser la topo jusqu'à 1000 m, ce qui ne sera pas f a c i l e , l'exploration p r e n a n t évidemment beaucoup de temps.
participants ( 3 expes confondues) B e l g i q u e : R . GILLET
France : B.ALLIEV1 - F.AMEYG.FROU - P.JOLIVET -G.GRIME I t a l i e : L.GASPARIN1 -M.HALUPCA E.LAZZARQTO - S . SATTA Suisse : J. BRASEY - P. DESPLAND O. ISLER Un grand merci à Ennio L a z z a r o t t o pour son accueil sur place, et a la municipalité de Valstagna pour l ' a u t o r i s a t i o n de plongée q u ' e l l e nous a accordée.
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Olivier Isler : spéléonaute Le MoFpien a récemment uartici~éi une émission d'Ushuaia. Ses inventions, son expérience, le désignent comme l'un des meilleurs plongeurs-spéléolopues
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AWCrn barbt et SC$ p d e s enjimbCp, Wvim kltr iccnmpignc prlois ses é I k w du Ceilégt de Chpivnnnca la
dc trouver .1 lovc Mirnia grau4 sur un mur!. Olivier i iorcé les seners dt h source du Doubs cr du svphon de
montque. *Un peu I w n m m u r m . l'Orbe. .4 panir d i 1978. Ic Morgicno Sourire pour anise. A 40 ins. le Mor. s'invesrit plus sérieusement: il achtic pltn mnsmcre mison temps libre a un du m i r t r i t l t n Iialia el s'en r i percu aquarium nich4 dins les vcinm d t l n 1'6mrcc Irançaist. AU hi ~%d-Outsr], haut lieu dt I i tcrrt. Olivier Isler esr spCl&naure. Son plonge sous-teiraine. Olivier lrler dtunivcn bleu csr peuple de r!phma. de couvre de!. svphom moina pmknds, cevernu. da boutciller d'oxvgent. mais plus lonps. Miis en Ardkhc ns I'eiu. Son decrin? A f a i r libre, le plon. comme en 11alit. les ~ ~ p b d i ~ i aCOU. p tut ne rcmue p i s imp Ion Ics r o u ~ ~ c -ienr cher. -En Sulsse. on nc irouuc p u n i n d'talincc: *J'ai Cre inirit par m m de souiicn hnincier. a moins de K join. pcrc, en Erpngnc, J me icnnii Ii :erc dre a une exptdirim menrifique. M P prolessior; nc m'accorde pas de longuu E ~ U LII s u d a c ~ ,en mc iaiiini respirer dam un jerrycan, Miis j'sirniis la voiit. ibatnrea ,.. Plonger rime a\.ec fmsrrt? I'apnte. J'mi eHemf m i prcmicre plen- - J e ne cherche pas a me lai^ c ~ n n a i trc. La mtdiaiisarion esi dangcrcuçe. n. & c i l3ins.. Lin m p de foudre hirponnc Oiivier P0unar.i. Oiiiviw csi pn5. Caprure par liler L Inusse apcsuiicur. le milieu l'mil de la camcra. .4 JP Dmbde-Col!.. marin. les imigcr dc C~usiesu.il es1 t;, Dordo~ne.oi8a; ors ami*. LI~ i m k w piu. ,OIE 1: ., puin!c Ci: ~vpncr,i i PIFI ~ cr:.vilnm : "Mais il Iau: airriIr une ;c;. :rine minirir.4. une discipline perron. Iony Eurt>pt,3100rn; c: Fcmri s I n !ournaliric de passape de ramener dei neilc. pour plonger. A 2 1 ans. il pan RY;IIO JC kR mIm : Faleises de Riiaa. pnu* ilc vues lanrar~iquec. Le r e p r . C':illo& Miillcria, bntceu dc I'Hiron- iapc a reçu un prim. notre nom n'a pas tc!le. *Une bonne h l c , les ronditionl t i e ni+ritionne Mauvaise txpenencc. L n ?ln ioi?mc ûincr i'h~drtipcologut sr .évéltni difficiles: froid. ivese. alh c n ;oaau. Ccraid Favre. stincreii* ~ J S Io poussière, 10 nuit i.. .+ BerrIor. a Lacta:oie (Iler Canane,, Xoui prts d t Toulon, le brevet no ? rcn:rc avons suivi un iuht: de 1ai.e uniquc si1 plus Iademcni dnns s i poche. Oui: monde: huii cspeces tndhniqup Icmv w 1 love Mimi iacé5) peuplent 1620 rnerr- de lecric. Dern o p d m sc pr6scnraicni: In Que les batiements voie a r t h ~ o l a ~ a ou u t le nloncte souirrriint. J'ii <ire choisi la p ~ l c i cîqwde .. rmur .. .. . tut ' Tmp grnnd pur suivre !es aprie. :.13?,CIi EP,,qUiF ralsa2,r L!: "O:~:C,;' pris decemis pa; !cl !~.::-:2,- rot ;~r<tcn: :A% XI : X - - I ~ I ~ +'Cil. ,:! mOuYcmenu le longdes ver Is:ei in $4 :i ;uidc ! tuii:?? 6%. inorid&, Er li. il a main,
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mahufré pour plonger^ (Photo E. M o m )
Olivier Isler: a i i faut uae &ne
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b.
4iicolns Hui01 I U ~ h u a ia~ la l source de BCzc iDi)oni. Une Kcondt expdiiion a\.ec Gerild Favre csi gachte par der p r o b l t m ~iethniques. Coup@z!Il resic
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w pionpct souierraint c'esi 10'.. de rpon ci SOU+ de technique. de rrneuion. Pour resicr lonpempr rni. meryc. i c i~elcnnauredoil prendre d'innornbrabics nesures dc rcCvntc ecia:raqc, ;i~inaliib. il:.trer~e! 3u :n:iii. mum doufie. i i d'.4r:r;rie. Car Bans rt,i; biphon. l'homme-poisron es1 seul ..En cas de prpn, commeni reapir? II esr lm. pussiblc dc mnir un poids dc 100 kilo? rrnaienel cnmpns!i hors du irou. On ne FUI qu'aSandonner son compagnon nu :rrrer 2: ::ns;:e: sver :;II. . .4pres qu-iquc' 5cïrer i r r ~ n r d10 ~C>I:!C? L i L ,: . ? = i r i a c :nt hm!?? Ci!,. :c- Ir.c: J r.i.i ;: cmaoui .ic .Y.!: %::r : ::ar.:v. 2: >l>!T? >CS e,.k,x:#<l!!*
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B ~ ~ T O ~ Ce~ monde C T .nieneur. cc relugc coum~tuxqui ne rcr,. ~ u i cque des baritrnenu de cavr en eclio. Nathilit GERBER
Recycler l'oxygène
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vite
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reconnue comme e t a n t seul moyen d ' a 7 7er plus 707n sous t e r r e la p Jongée souterraine s'est imp7antée dans les c 7ubs Spé léos et Subaquat jques sous 7es r e g a r d s p a r f o T s i n q u i e t s des responsab 7es d'associations.
k p r & s une époque h&ro 7que ja 7onnée h é l a s d ' a c c i d e n t s , 7es plongeurs spé7éo7ogues o n t m i s au p o i n t des t e c h n i q u e s f i a b J e s et une structure a d a p t k e B 7eur a c t i v i t 4 . F o r t heureusemer?t, les a c c i d e n t s sont assez rares mais i 7 s e x i s t e n t , et avec eux apparajt f a n o t i o n de
Secours. Dans ce doma ine 7eç sp8 7éo 7ogues o n t t o u j o u r s . f a i t p r e u v e d ' u n e grande maturite en o r g a n i s a n t eux-memes 7 e u r s s a u v e t a g e s . Les p o u v o i r s publics ne pouvant i n t e r v e n i r dans ces s i t e s s i particu7iers,i7 restait a l o r s aux plongeurs 7e s o j n d ' o r g a n i s e r 7es é q u i p e s d'intervention qui jusqu'A ce j o u r se s o n t montrées très e f f i - c a c e s . Mais aucune structure ne peut s'avouer p a r f a i t e et-7'4vo7ution r a p i d e des techniques,du matérie1,et des homrnes,n&cessite une remise en cause permanente>> . Ce t e x t e ' e x t r a i t du p r é a m b u l e de la premigre r e n c o n t r e s u r les Secours en Siphon et p o s t - s i p h o n , r e s t e A ce jour parfaitement d'actualité puisque les d e r n i e r s s a u v e t z g e s o n t d & r n o n t r & une
grave
pénurie
de
Spéléo-plongeurs
capables
d' intervenir
en
secours.
le SPELEO SECOURS FRANCAIS(SSF) conscient de sa responsabilit6 en matihre de p r é v e n t i o n m e t en place un programme de sensibilisation et d'incitation la formation dans ce domai n e .
Aussi,
P l u s i e u r s a c t i o n s ont étB retenues:
-la c r é a t i o n d'une é q u i p e pluridisciplinaire r ~ g r o u p é eau s e i n du SSF et compcsée de m e ~ b r e sdes Commissions. Pl~ngée,MBdicaleet Assurance de la FFS at de l a F F E S S M , a i n s i que de p a r t i c i p a n t s aux dernières i n t e r v e n t i o n s . Cette équipe s e r a coordonnée par J . M I C R E L , en é t r o i t e col l a b o r a t i o n avec C h . L O C A T E L L I . , -Un a n n u a i r e précis sous f o r m e d e f i c h e s signaiétiques d o s s i e r s techniques'des plongeurs capables d ' i i i t e r v e n i r .
dkfinition des zones à risques avec l ' i m p l a n t a t i o n é q u i p e s opératiotinelles et des é v e n t u e l s responsab:es.
-Une
et dss
-Une 4tude à l ' e c h e l o n des r é g i o n s , ~ t leur demande,de programne de f~rmatior7,d'entrainement;,ddmise à n,iveau e t d ' i n f o i - m a t i o i ; .
3ar 1,'équipe SSF,des firacédures d e contrôle d ' c b j e c t - i f s Géf i n i s p a r dss équipas d s j a existanlcs.Ces
-Ges po'ssibilités d 2 réülisar
a u d i t s s e r a i e n t f a i t s sur p l a c e et a
i a demande.
-L1ot-gani sation de r e n c o n t r ~ srégionales, r é a l i s é e s par le S S F , s u r p r o p o s i t i o n des CT e t des plcngeurs,ainsi que d e s contacts avec 1 es a u t o r i t e s . -Une
senai h i 1 isati on auprès dés p l o n g e u r s subaquati ques. plongée dans- les revues I n f o -
i n s e r t i o n "réservée" Secours SSF,Info-Plong4e,Subaqua,etc
-Une
-Des conseils sur la réalisation,le stock,l'acquisition,la xaintenance,du matériel s p é c i f i q u e a ces interventions.
SSF,dans les réunions et a c t i v i t é s organismes concernés, q u i en f e r o n t 1 a demande. -Une
présence d u
-Une ligne b u d g é t a i r e dans les comptes du SSF,pour de ces p r o j e t s . .
.
de t o u s les
la réalisation
-Plus,les p r e s t a t i o n s habituelles d u SÇF: Une b i b l i ~ g r a p h i e ~ d e s rapports,des c o n l a c t s , d e s conseits,des statistiques ,des traductions,des r e f & r e n c e s , d e s tests de r n a ~ é r i e 1 , u n a n n u a i r e informatisé,etc.
.................................................................
E x t r a i t DATE
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etatistlquea
des
CONMUNE
-------
-
-
A
-
-
-
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P r 8 t . d ~S S F .
CAVITE
ACCIDENT
- - * - - -
- - m e - - - -
------
--------
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DRWANS(25)
CHAUVEROCHE
1
1 7 . 0 3 . 8 6
SOREZEIBI)
Aven
Blocaga
30.03.86
CfiLES(46)
3ee.de
03. 0 0 . ô 6
i4OUTHE (23)
9 a e . d ~D O U B S
2 8 . 0 9 . 86
tmifiLAU9SENE(06) G r a t t e
1 1 . 1 0 . 8 6
ORLEAHS(45)
Sce. du
2 9 . 3 5 . 87
IIAVACELLES ( 3 4 )
0 7 . C 6 . 87
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POLYPHEME
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1
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1
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1
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RESSEL
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2 1 . 0 2 . 88
CEt4EVIERES(46)
Trou
Q I . 0 5 . 88
TONl4ERRE(89)
FOSSE
1 0 . 0 6 . 8 9
CUSANCE(Z5)
Sce. BLEUE
2 6 . 1 2 . 8 9
13. 01. 90
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cot.l8ES(25)
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1
M'ADAME
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DIABLE
-
pulmonaire
Blocage
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Blocage
pst-Siph.
L 6 û i on
pu1 a o n a i r e
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Vos i d é e s , suggest ions et cf i t iques c o n s t r u c t i v e s sont 7es b i e n v e n u e s , n ' h é s i t e z P a s a flous 217 f a i r e p a r t : Jacques MICHEL. SPELEO SECOURS FRANCAIS. 3 4 , A V du Lac. 21000 D i j o n . 80 43 6 2 15.
DES NOWELLES DU S.S.F....
PETITES ANNONCES
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A vendre :
Un questionnaire sous forme de dossier e s t j o i n t à cet e n v o i d'Info Plongée. Le SSF demande à t o u s les
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plongeurs (FFS/FFESSM) m o t i v é s par les interventions en siphon et volontaires pou-r figurer sur ses listes de secours., de bien vouloir le remplir avec soin, et le retourner a :,
Jacques MICHEL 3 4 avenue du L a c 21000 DIJON,
...
P a t r i c k JOLIVET 9 r u e de la Cloche rouge 41 000 VENDOME
Bon de souscription pour la
réédition du document t'secours et prévention en spéléologie". Thèse du docteur Michel MALLARD (version corrigee et m i s e a jour). La dâte limite de commande est repoussée. Mais ceux qui d é s i r e n t récupérer ce document a CARPENTRAS d o i v e n t faire vite
qu'opérationnel et statistique.
Le S.S.F. tiendra sa r é u n i o n a CARPENTRAS, le samedi en f i n d'après m i d i . "
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avant l'été si possible Nous sommes conscients de l'aspect t q f o u i l l & lde l ce document et nous vous remercions d'avance de l'effort que vous voudrez bien consentir a sa rédaction. Nous e s p é r o n s egalement que vous comprendrez l'importance qu'il y a de rassembler un t e l f i c h i e r et une telle documentation. Il va de soit que l'usage de ses renseignements ne sera
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Tous les plongeurs sont les bienvenus.
Trouvé à BOURG ST ANDEOL : 1 flash étanche S'adresser à : Thé0 WOHLSCHLEGEL 3 rue de l a petite mine 57 130 ARS sur MOSELLE
Un article précisant la politique et les objectifs du SSF en matière de plongée e s t egalement i n c l u s dans ce numéro.
La commission plongée tiendra également une r é u n i o n pendant le congrès de CARPENTRAS. Pour en connaître le l i e u , nous vous donnons rendez-vous au stand de la commission.
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