IP55 by FF Spéléo Commission Plongée Souterraine

M A I 1991

No55

SOMMAIRE , , ,

EDITORIAL

Î APPEL AUX PLONGEURS CONCERNES PAR LE,S SECOURS

i.A=aart'e : EXPLPRATiOMS : - Fred FOGGIA - Frank VASSEUR

- Jean Cleude TARDY

Olivier ISlER GROUPE SPELEOLOGIQUE DES GAVES

2-9

eeirtie-: LES BREVETS..DE CA,DRES

C . V . INITIATEURS & MONITEURS

EDITORlAL : Christian LQCATELLI

Vous avez kt$ nombreux A vous inquièter de la parution de cet Info-Plongée. 11 s'est en ef' fci écoulé pfesqlie un an depuis la sortie du No_%. et ce n'est pas faute de matière pour l e numéro suivant qui expliqiie ce retard.l,e manque dj disponibiliié de la rédaction pendant les heures de travail duranr lesquelles celui-ci étai1 frappé et monté. aggravd par la panne d'ordinateur avec rétention des docu ments a l'intérieur expliqueni en grande pariie ces faits. la commission a décidé de franchir un pas en s'informatisant el le même. ce qui permct!ra une parution régulière ainsi qu'un rneilleiir traitement des données de toutes sortes: Tichiers divers. documents. finances. ('erte année voii naître les breve~sd'enseigne meni de l a plongée souierraine. après un accouchement long, el difficile. e i nous prions

les plongeurs qui pensent correspondre a i i r critères définis.dans ce numéro. presque un "Spécial brevetsn et désirant Caire de I'enseignemenl. de bien vouloir renvoyer leur curriculum vitae afin de les insérer dans l a l i s i e des candidats potentiels au tiire de monitciir. ( ' C S brevets étant validés annuel lemeni. l a commission interfédérale d'agrément se réu nira ensuiie pour donner son avis sur les lisies

proposees.par chaque ,fddéralion. Divers point$ importants restant a traiter, nous proposons une réunion de La cotnmi* shn pendad'le congi4s de MantpUier, en principe le samedi à -14 'haur.es, sauf conh-ordre. + . Nous espirons que vous serez nombreux P y.'

paniciper.

J'espère qiie ce numéro rencontrera beaucoup d'indulgence. parceque sa qualité n'est pas super. mais jiapprend à utiliser le matériel . et j'ai encore iellement de choses a découvrir ... Que les plongeurs ayant cnvoyts des articles qui nt figurent pas dans !rrT' cc*:.nupéro prenncnt patience. il en son un autre tres &pidemeni

[environ 1 mois ! 0 1 J I I!!). la matière est Ii. rccornmencer à envoyer VOS ariicles. l a rédaction es1 de nouveau disponi ble. Malgré son iM,gularitd. I nfo Plongée es[ Ic seul organe officiel de la commission . LIje vais faire en sorte qu'il reste A l a hau!ciir ., de sa réputaiinri. et vous pouvez

16 et 17 NOVEMBRE 1991 ION - 21 - FRANCE -

RENCONTRE INTERNATIONALE DES SAUVETEURS EN PLONGEE . SOUTERRAINE .

+ % .

Sous la direction de JACQUES MICHEL Responsable de la plongée au spéléi>secours français.

APPEL AUX PLONGEURS CONCERNES PAR LES SECOURS:

en forme de dossier i n d ~ v ~ d u eal et4 établi et tous les p l o n g e u r s spél8ologues(info plongde ne 54)ainsi q u ' A tous les C T ( ? n f o SSF nQ 17).Nous vous demandons de bien v o u l o i r relancer les coll&gues plongeurs de votre departement a f i n qu'?ls n o u s r e n v o i e n t c e s questionnaires le p l u s rapidement possible,ou de remplir le vbtre s i ce n'est pas d 4 j b U n questionnaire

diffuse

fait...! vous rappe 1 ons que ce fi c h i e r s e r a ut i 1 ise A des f ins d'exploitation opBrationnelle et s t a t i s t i q u e et que nous f e r o n s redescendre l'essentiel de ces informations a v o t r e CT s u r se demande et avec v o t r e accord.

Nous

besoin,des f i c h e s reclamant A J.HICHEL.

vierges

peuvent

être

obtenues

les

certain nombre de dossiers nous s o n t parvenus et je t i e n s h r e m e r ~ i e r ceux qui se s o n t donnés la p e i n e de les remplir et les CT qui o n t f a i t leur t r a v a i l . C i dessous cette liste a f ~ n que vous puissiez a g i r a u p r é s des absents (ou vous sentir concernd! 1.

...

C.BAGAARE-JF.BALACEY-L.BARBIER-H.BENEDITTIHI-P.BENOIT-B.8ERNARD P.BERHARD-S.BOS~M.CAILHOL.CHOCAT-F.CUR~IEL-E.DAVID P.OE130UVE-O.DESPLATS-M.DMICHE-V-DURAND-CART M.FRANCOIS--P.FROUSSAR~U.GA&LICE/RHYNER-A.MRHERET-JL.OONIN

F.GOST-JJ.GRENAUO-JP.GUARDfA-Y.GUIVARCH-Y.QUIVARCH-~.~UYEtAND E.HAGEQE-JM.HAUTAVOINE-H.HUBERt-O.ISLEREMIN-F.JACQUI€R

P.JOLIVET-PH.LANCE-S1LAfAPfE-M.LAUGA-R.LAVOIONAT-8.LEBIUAN F.LEQUEN-R.LE PENNEC-C.LOCATELlI-JF.LOEILL0T-H.MALLART.MARCHAND T.MRCHAND-B.MAURICE-F.MENU-J .MICHEL-E.mIN-PH.F1OYA-G. PEIGNEY

A.PERRE-JL.PERRIN-M.PHILIPS-J.PIOTROWSKI-F.POGGIA-G.~€VOT P.RENEUX-R.nORATO-JM.RWX-C.ROY-O.SABLE-çC.SANCLAUD1EN-P.SERRET G . SWNY-JP. STEFANATO-8-THERY-G. TRUFFANDIER-F. VASSEUR P. W P Y SZYNSKI

****~*****%***%***********%*************** 4

* * a *

POUR TWTES AUTRES QUESTIONS RELATIVES AUX SECOURS EN SIPHON ET POST-SIPHON

* a

UNE SEULE ADRESSE Jacques MICHEL SPELEO SECOUAS FRANCAIS 3 4 , A v . d ~ Lac 21000 DIJON 80 4 3 6 2 15

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- INFO 55

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* * * 4 * ir * *

rli

- AVEN DESPATATES

VAUCLUSE

TAlISSE NOIR (AVEYKON) Exploré par le SC Alpina de Millau ei le SC MJC de Rodez, ce gouffre sympathique e i original s'arrête sur un vaste lac en aval. a . 255. C'esi en fait une satle noyée déclive d'un diamètre de -9 m eriviron et haute d'une bonne trentaine de métres. avec des blocs énormes au sol ei de la boue. ,IJ,ne diaclase plongeante (-35) serait h revoir. mais des banquettes très argileuse rendent I'explo dangereuse.

LAS dépôts de mises en charge avant le lac ne t aissent guère d'espoir de continuation. I.'amont. en revanche, a été exploré sur W) métres au total. affluents ei galeries divers.

dont 3-Sûmétres de siphon plongé sur ! 55 metres (point bas - 2 3 . sfarr&tesur une trkmie à -20. dans une salle noyée d'une quinzaine de mètres de diamétre.

AVEN DE PUECH NEGRE

CAUSSE NOIR AVEYRON Plongée organisé par le SC. Atpina qui a d i dynamiter deux passages éimits pour facili ier Ic transport du matériel ... Et du plon-

geur. Le siphon de - 400 oii se perd la rivière csi irnpénktra ble.

IRsiphon terminal du réseau Cossile aval de la rivière inaccessible ( . . 3 8 0 ) n'est quant à lui qu'une vasque d'oh par( unc. galcric noyée impéneirable.

Ilne petite galerie de cette vasque a éie

- TROU SOUFFLEUR

De nombreuses plongées oni eu lieu depuis la découverle de ce gouffre magnifique. Le si. phon amont. 100 mttres - 16, situé à . 530 a éié franchi par Vincent DOIJTHET qui s'est arrêté devant une cascade de 12 mètres. après avoir parcouru 1 60 mhtres de galerie. D'abord seul. puis avec Sléphane GIRARD, nous- avons poursuivi Ite,xplop s t siphon escaladant la cascade de 12. puis une autre,

jiisie au-delà de 8 mètres pour d é b u c h e r au pied d'un énorme puits-diaclase avec au fond, une cascade qui semblait remonter sur au moins 40 rnktres (débit minimum. environ 100 litres I seconde 1.

Nous escaladons encore une dizaine de mètres en libre. La reprise de I'explo devait se faire par équipe de deux fois deux plongeurç en se relayant. mais de rnutiples péripéties matérielles ont fait que ce sont Alain rOIiT1JRAIID ei Daniel WO1,OZAN qui oni escaladé le puits de 13mètres en a r t i f . soit + 27 mètres depuis le pied de la cascade.

M a i s celle-ci monte encore à perte de vue (soit environ 30 métres) e i en plus. elle s'enfonce dans un canyon obligeant les prochains grimpeurs à faire une traversée de plus de 30 m&tres.pour se rapprocher d'elle ii la mêine aliitudc. aval du eouffre. à - 610 la rivière se jette dans une diaclase étroite, haiite de -3 a 4 mètres. Des blocs apparaissent au pied de la diaclase. mais toute l a rivière les recouvre. 1

la galerie paraît ètre basse. ('ette zone doii s'engorger mème à débii moyen.

cir

piorée jusqu'a un siphon à passer en d é c a p lé. Mais il est de plus en plus crmii. l'longée sous l'égide de la commission plongée souterraine de la FFESSM du S3 et S.3 bis terme des précédentes explorations. siiués à environ 2700 métres du regard de POU MFSSENS. au total. 330 nièires de fit ont été dérriulé dans une Lone trés complexe. Poini bas - 16. 1 2 s deux siphons débucitent dans rinc salle d'un diamétn: de .3O mètres environ

TPST : 22 heures.

ci haute d'une doiizaine de mètres avec de gros b l w s au sol et de la houe. II faudrait revoir en amont dc cette salle de - 6 h - 14 des

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-.&uLT ,

11 s'agit ici de la résurgence située A UKi m en amont du village de Laval de Nize, en remontant le misstau de Nitc, dont I'entk aménagee en cave A fromage tsk actuellement fermée. et qui n'a rien A voir avec la cavité m c n t i o ~ i e sous ce nom dans le n u m h 26 d'info plongée. il semble qu'il y ai eu confusion sur la toponymie, la cavitb explorée par patrick PEN= et F d VERGIER btant en fait la source de la MAUOUZIE, déj8 mentionnée par Bernard G E E dans la &rie dcs Spdluncas ' De Jaty' de 1936.

La résurgence de Lavai de Nite débute par 250 m de jolies galeries actives, doublées de d e v étages supérieurs, dont le plus haut bute sur un boyau semi-noyd, colmaté en son extrémité Itenlé en plongée). Après une g m d e saiie, l'aqif'sortd'un preyin siphon (Hl m - merrière lequel une trentaine de métres de galefies exondks ( progression quatre pattes) méwnt au second,psage noyé ( m m- 15). Ce dernier ressort dans une pwhe d'air Iongue de 20 métres, condû& de deux vastes bassins où l'air un goQtbizarre, pouvant occasionner une légére @ne respiratoire. C'est 18 que le terminus de Grégoire PmUK (SC Lodévt) est mathialid par le fil d'aria= a c m h 6 sur un bloc. Le 2710 1/9û : I R S3 est reconnu sur 280 rn p u r une profondeur de - 12 m maxi , amêt sur autonomie. Le 4103EW ;lors d'une nouvflle exploration. le terminus wt po& h 530 m aprés un point bas h 24 m ci un passa@ m laminoir. An& à - 14 sur manque de fil et fin d'autonomie, o l la galerie amorce une remontée. A noter d'importants dépots d'argile dans tous les siphons rtndant la visibilité nulle lors du retour, et certains p s a g e s 6troits oh les b u teilles ncltnt Lt ddveloppcmcni du réseau passe 1470 m, dont NKl noyés. Portage, exploraiions et topographie di& par le CRAS Pignan. Phmgmm : Michel SARRAIL Frank VASSEUR.

Cette. cavité si tu& s.~rs1; monts & llbcandor gue est connuc~al~uis -fort.longtemps. Ces derniares a n h k s , le 'spélb--kliibdes-causses, (Millau) r t p y d lcs]expforati~set, suite à plusieurs remonth, augmenk-~onsidérablcment le

développement du -rii Dims ce ,cadre, deux plong+,ont &é orgahis8es afin de prolonger les -espToai@oiisau -dei8 du, siphod aval situ6 21 - 128 me.res, au conflient de deux écoulements actifs venant s'y perdre. . -

Le 07IW1~ : Suite h de violents orages, la ca-

vité en crue est parcourue par des flots " marron%tres" du plus belle effet. LR premier siphon (27 m - 3) est franchi h tâtons, et dans la vasque de sortie, une galerie exondée affiutntc est remootSt sur 200 métres (méandre argileux}, arrêt sur trémie impén0trable s'où sort 1'écoulement W n n e . Le S2 (35m - 2 ) débute dans la vasque où ressort le SI, puis débouche dans une galerie aclive , I'aval du résesu, entrecoupée d'une cascade, (2 ml. puis d'une grande &le. Après 150 méires de galeries méandre, une cascade de 9 m arrête. pour cette fois. i'expldon. te. a@ équipement , de la cascade qui débouche b s une salle oh débute le S3 (100 m - 4). La galerie exondée qui fait suite " queute" sur dcs puits remontants d'où p t e viennent des anivCes d'eau. L'aval du réseau doit se perdre au niveau de la vasque d'entrée du 53, encombr6e de gros blocs et déterminte par une fail le îr& nette. LR repOrf t o p permet toutefois de constater la proxirnitd de I'évent de Soudan-lahaut (info plongée No%), avec lequel la relation hydrologique est évidente, et une jonction parai? probable. Ces explorations, orgrnids par le s @ l h club des Causses, ont pennis de déoouvrir 655 rnhtres de galeries vierges, dont 162 mètres noyés. et de porier le développement de la cavité h 2600 mèaes, pour - 140 m & profondeur. :SC CAUSSES - CAS PIGNAN Pbmgemm : Gilles CONE Frank VASSEUR

SIPHON DE PAOUES (Résurgence de la Foux 1 Saint Cezaire (Alpes Mariiimes) Jeqn Claude TARDY Le 24.09.89,une action CDS m'avaii permis dc plonger le siphon terminal de la grotte dc Paques. A u point extrême alteini par Frédéric POGGIA,j'avais pu trouver une sui te non active se développant vers le sud [ V o i r Spélunca NO37 et lnfo plongée No%). Cette année. une nouvelle action CDS me permettais de reprendre l'exploration de cet important réseau hydrologique.

le remercie vivement le CDS pour sont organisalion ct son cfficaci té. Mille merci aux nombreux spileos venus partic i p r il iin portage long et pénible. Clubs ayant particigs a la plongée :

- G m u p Modgasque de rcchcrches spéléolo gi q lies Groupe spéléo Vençois - Aven club de Cirasse C-luh Maflel (C'.A.F.) Abîme club Niçois - Spéléo club azur - ('accl - Ciroupc spilto MJT espace Magnan -

14juillet 90.portage de 20 kits en fond de trou. Cette année, j e bénéficiais d'un loco plonyeiir " AKILLI)". Comme en û9. j e partirais avec cinq 9 litres. ( l n nouveau fil d'ariane métré sera mis cn place dcs te départ.

Après un bivouac passk sous terre dans Ic réscaii blanc. le l fi juillet à 1 1 h 30. j e m'immerge dans le siphon. A 710 métres, j'atteins l e point extrême atteint en 89, et donné pour aSO mètres. II est clair que pour des raisons de sécuiit et d'cixactitude, un fil d'ariane mdtrd doil êtrc utilisé systématiquement pour route exploration de s i phon.

Ilne leciure claire et aisée doii apporter au plongeur l'indication d e Ia distance parcourue. et une flêche indiquera le sens du retour. A cette distance. j e progresse au sud. laissant derrière moi la grande salle c l Ic réseau aciif. L;i visibilité se reduit à 6 mètres ct j e ne discerne plus la paroi de droite.

A 810 mktres. j e crève la surface. Facc à mai. uri beau déparl de galerie semblc m'inviter à uiic belle exploration. Malheureusement. la fatigue ei l a progression en volume variable m'inierdironi de pousser plus avant mes investigations.

A contre coeur j ' i n t t m m p s I'cxploration .

Après 10 minutes de repos. j e prends l e chernin du reiour . sur lequel j e prcrcéderai aii relevc dc

35 points de mesures différents (profondeur. distance. orientation). permettant ainsi l a rkaliutinn d'une topographie acceptable. 2 hOS auront étk nécessaire pour réaliser la pose du f i l d'ariane e i Ic rclevk topographique.

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VAR Ne me soiivenant pas des clrihs respectifs . j e re:

mercic. ious ces pariicipaznts. Merci à C . <-HAREKT et à A .FRANCO , organisateurs de la sect i o ~ ivar.

Jc dcdic cettc plongdc ii la mçmoire dc Frédéric RA1,FSTRA qtii vivait ce jour là sa demiére incursion souterraine. Des liens sincères d'amitié taieni iissés entre nous. et sa présence discréte acctimpiipncrn mes fulures ex plowtions.

PS : Honnc expla Fredo .... -

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également a galvaniser notre désir de progression.

EMERGENCE DU RESSEL

1982. première tentative au pri.niemps avoriec rapidement. car si. l'cati est clai-re. Ic coura-ni v i o l e n t est un ohstacle trop

conskqucnt .

Marcilhac-sur; C416 r

Dimancbe 12 aoiit 15 b 50, le SI du Ressel est franchi : unc étape importante dans son exploration et I s fin d'une longne période de reven et d'obstination.

Petit retour sur le passé En aoQl 1W.Claude Magnin ci moi-mêmc atteignions 1000 mètres dans des conditions de visibilité moyenne Imoins de 10 m i pour la source. Ceci en 2 jours d'exploration. avec un bi 2 x 20 1 sur le dos et I relais ventral. lm propuiseur Ctail utilisé jusqu'au terminus précédent. puis on déroulait a la p l m e .

Huit mois plus tard (voir lnfo 31 + Spclunca no 4). Jochen Hasenrnayer réussissaii en 2 plongées à atteindre 1755 m ( 201 Sa seconde immersion reste certainement ta plongée la plus performante de l'époque c i nous n e pouvon*s que l u i l i r c r rétrospectivement un grand coup de chapeaii p u r cet authentique expioit.

la barre était donc placée irès haut. inutc continuation ne pouvant s'effectuer que sous paliers: ce siphon ne devenai i en aucun cas l e lieu de prédilection des obsédrs de première faci le, Alors pourquoi tant d'énergie à ï o i i l o i r continuer ? Pour l a beauid du siphon toui d'abord. Ia r q u e les condiiions sont hoiines. l a vtsion de la galerie profonde esi un ~peciaclcd'iint. rare qualitt. De plus le pysagc es1 tr?s vanc au cours d'une plongée (puits ressaul. galeries d'aspeci changeam i. I'i'auire parr . nous désirions poursuivre I'cludc de c e réseau commencée en 1979.

J'ajouierai enfin qu'un article "grand public" d'un certain plongeur parisien ctinlrihiia

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h é 1982. 15 jcicirs sur place. 1 2 visibilité suffisante les 2 premiers jours ( 10- 1.5 m se dkgmde rapidement avec la venue dcs orages. I x s conditions lirniies qui s'ensuiveni gênent considérablement les opérations. Dépassani 1000 m. ('laude Magnin s'engage dans l a siiite du conduii. A 1 130 m. le carrefoiir: des 2 ealerics ('laude choisit celle qui logiquement devmit 2tre la bonne. A 1400 m. demi -ioiir. Après discussion. noiis avons l a ceniiiide qiie le conduit n'est pas le bon. ('onfi rmaii on l e lendemain par ilne plongée au dkpri de &Y3 m qiii pmet de récupérer le dévidoir 200 rn pliis loin. 'I'out est i rcprcndrc et nous n'aurons plus assez de temps. Eie 1985 condiiions excellentes. mais échec faiite de pariicipanis en pairilc r capiihlc d'kquiper à plus de MO ml. it nouveau.

k;lé 1987. Fié poum. Visibilité de 4 à 5 m au débiit. descendant en 2 à -3-joursa moins de 2 rn a cause des pluies qui n'en f~nissentpas. CXi replie une nouvelle fois. i-;té l m . la décision de réatraquer l a source en jiiillet ne semble pas ~ r t i n t n t ecar nous ii'avons mernt pas k s o i n de descendre sur place. l a criic du Kessel nous ecr~nomisantIc dcplaccmcni . C 'ondusion . F commence A bien faire!!

Noiis décidons après rnouli hésitations d'cffcciucr unc iiliime tentative en lm.

Exploration du ler au 12 août 1990 Mis i pari les 100 premiers mètres irèc, irorihlcs par l'irruption des eaux turpides di1 E'éIé. Ics conditions dc visibilité sont citcellentes I sécheresw eexirême 1. 1 2 s déhiits sont plutfit laborieux (canicule) avec des tcmpératiircs de plus de -35 degrés sur le causse retardant les plongées et rendant toure n i i s A I'eaii éprouvante. Depuis le point 470

de moi.

Commence

I'inierminable

décompression (75') a cette profondeur. Les 30 derniéres minutes paraissent écoiirtées suite A l a vision des ébats d'un beau spécimen diaselle? ("queue en éveritai 1 ressemblant à l a nageoire caudale d'une langouste). Et c'est la fin des paliers. Remontée ires lente. Trois minutes d'arrêt a 3 m. puis j e créve l a surface 4 h 9' après le départ. approximativement 110 m au delà du terminus de Hasenmayer. Le plan d'eau. plus large que long mesure environ 8 m par 5. L sommet de l a pente ébouleuse se situe approximativement 2 m au-dessus de la surface, alors que le plafond culmine à 4 rn de hauteur, La galerie exondée n'est donc pas très haute. env. 2 m vu l'encombrement de sa partie inférieure. lie siphon 2 commence-t-il rapidement plus loin ? Une " gueulanie" semble me démontrer que le volume aérien est relativement important. Alors ? Hydratation et sustentation rapides (raisins secs + pâtes de fruits). dans une position inconfortable, car I'ébulis insiable ne permet pas de se poser sur un quelconque replai. Départ 16' aprés l'émersion. Curieuse impression d'avoir de la peine 21 me "remettre dans le bain". Ce n'esr qu'à -42 m où j e reprends le ventral RI et enfourche le Zepp que j e retrouve la concentration nécessaire à la suite des opérations. LR haut du puits esi un peu tou~llé13 m de visibilité) par nos allées et venues. Passage a u mélange ternaire. Au bas du puits. j e dois m'écarter du fil et la mauvaise visibilité complique l a manoeuvre. Je descends un peu bas et effleure le sa1 d'une palme en remontant sur le scooter. Profondeur : 79.4 m. IA plancher est donc à plus de 80 m de profondeiir. Départ ei retour sans probléme. Emersion après 10 h 35' de plongée. Malgré I'hetirc tardive. il y a du monde ei dc l'ambiance a la sohe !

Données t&boiqws ( plon gke poinir i Scaphandre : RI dorsal "dvoliiiion 2' tventral (voir pdsenration du RI 200U) avec h

bouteilles. soit : mélange fond 2 x 20 I r I R et 30 % He) + 1 x 12 1 4 0 % Hc (secours. problème

Paliers :

INFO 55

l x 121sumx48CTr 2 x 4 1. 02 piir

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remarque que l a sécuriié porte sur l e mélange fond ( 3 lmuteifles iitilisables). En cas de pépin avec une bouteille palier cela s i g n i f i e évidemment un retour sans possibi lilé de poursuivre l a décompression

amont.

nérbulernent de l a ploneée Dépari sur 02 pur jusqu'h 200 m. Prise du 2epp et continuation- sur les différents mélanges [aucun relais en d e p i ou secours). dé@{ du RI ventral a 1730 m (-42 rn). A u reiour. décompression réalisée presque intégralemeni sur le R I dorsal (20' d'O2 a u narghilé à la sortie ). Bilan - rwrs~ectivesfutures L a réussite de l'exploration est due A lin ensemble de facteurs dont l'utilisation di1 RI 2000 constitiie le plus dcterminent. Le franchissement du Ressel auraii-il pu se réaliser en plongée classique? (En calciilani juste. la décompression arnoni par exemple .xige 6 rn-3 lsumx + oxy en circuit ouvert). Sans être impensable. I'i nvesiissement humain aurait été considérable : relais jusqii'à plus de 1000 m + secours. quititibouieillts. double Aquazepp (qui ne prcsentc ici d'autre avantage que celui de l a sécuriié). II est à remarquer également que le temps de plonote 9 jusqu'à l a zone de paliers amont aurait eié notablerneni augmente par les changements de relais et découplages-recouplages multiples di1 double Zepp, d'ol influence siir ta durée de ces paliers. On noiera enfin les problèmes de sécurité au n i v e a u consommation (une plongée 3 fois plus longue ttait possible en théorie avec le K I et de pries caloriques respiratoires (fortement diminuées par Ic recyclage). La suite de I'cxploraiion semble donc ires difficile à imaginer en plongée classique. Je déconseillerais également a un plon geiir solitaire de I'effeciuer. ceci pour deux raisons. kemicrerneni. la sortie sur l'éboulis instable ne sera pas une sinécure. De plus. l e mciindre incident peui s'avérer gravissime de par scs conséqiiences ( longue imrnersinn de retour i Seconde raison: l a présence d'une siirfacc. ('cla signifie qii'en cas de problème amoni. iine opkration en secours sera lancée. d'où prise de risques par une équipe qui devra lutter contre l a montre pour une réussite très aléatoim.

Ceci dit, à 2. en s e m i - f e ~ éau fenné (iype Cis-Lunar) la suite promet de ne pas êirti

Ouelanes mots sar le RI 2000

triste !

C'ei appareil recycleur de gaz fonctionne selon le principe du circuit semi-fermé. II diffkre en cela du Cis Lunar MKIl mis au point par Bill Sione et son équipe. Cette

Angleterre

RusselClarrer John Cordingley Malcolm Foyle Murray Knapp

France

Philippe Bompas Patrick Froussard Georges Grime Jean-Michel Roux Jean-Liic Soiilayres Jean-Pierre Stephanato Gérard Tmffandier Maurice chimn

Suisse

Cyrille Brandt Pascal Despl and

Guihcrm de Gendron Olivier lsler

Remerciements à Gkrard L ~ w i r zpour s o r i assistance eirtérieure.

option différente est sistrncnt explicable. Avec nos moyens limités. l e semi-fermé était une voie plus facile a mettre en oeuvre. De plus. notre confiance en un "toul éleclmnique" n'ebii pas totale. II en résulic un appareil dbja performant. bien qu'améliorable car encorc au stade de

prototype. Lx r i s ttlnar he peur certainement pas lui être comparé ('onçu dans un laboratoire, de manière très professionnel le. le budget dont il a bénéficié est lui aussi incomparable. Cet appareil es1 d'ailleurs conçu pour être I n i s bientôt commercialisé. Le seul point de supériorite actuelle du R I 2000 réside, semblc.i-il. en l a possibi tit4 d'utiliser 3 systèmes entièrement séparés alors que le Cis 1,unar n'en c o m p r l e que 2. reci dit. nous ne regrettons pas une option q i i i a déjà prouvé de belles pssihilités à 3 reprises ei qui nous apportera encore. espérons-lc. quelques joies en plongée souremhe. l.'article paru dans Spelunca no 39 dtvraii répondre h l'attente de ceux qui désireni en savoir pliis sur son

fonctionnement.

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3 1 C a d e de KAKOUEITA ('ommiine de St Engrace :

Fiuipement jiisqu' à l'entrée du troisième si, phon. par la commission plongée dii TDS a.

28 rue du château - M l 4 0 LONS 1 Plongées h la grotte Castct ( vallée d'Ossau. Pyrénées Atlantiques) : JI s'agit d'une émergence issue probablenterii du massif du Jaout. L'objectif de rios deus plongeurs. Olivier <;ASPE er Alain PERRE . était de lever la t o p et de poursuivre l'exploration ail-delà du icr. minus (LARRIBEAII ? ) - 55. LRs relevés se sont déroulés au cours de plusieurs plongces. Au-delà de . 3. la diaclase. ( 1 . -33x 2 m )des. cend toujours. et les problèmes de narcose sont de pliis en plus présents. Nos deux ropographes prkf&rent stopper lcur exploration ;i . 72 m. Dans l a zone des 60 m, la galerie devicni plus ctroitc ( O . 8 x 0,8.5 m 1. puis s'élargit ;i nouveau à partir de 70 m. La galerie se développe dans du schiste noir, Température de l ' a u : 9".

2 ) Explorations en murs à l'émergence de Iii "pisciculture" sur la commune de REBE NACQ (Pyrénées Atlan tiques ). Exploptions jusqu'h - 33. [ln laminoir obsirué par du sable fait alors suite au puiis d'enirkc (diadase de 1 rn de large llne désohstruciion rapide sera nécessaire. Visibilité : I m - Tern+rature de I'caii : 1 1

5 ) Rkurgence Drillamina: K e p r i . ~des explorations de Jean Ilaniel LAR RlBEAll par la commission plongée du ('DS W.

Présideni dc la commission plongée du I'IIS M : Alain PEKRE

27 t h i i l c v n r d dc la paix " Ixs hoiilcnux" h401K) ? A l 7 'I'éli.phone : 59 KJ 2.5 B. .

VENTES I dércndciir HE1 I('HA'r étrier : MK).(K) Frs

2 hi 12 litres SPIRO 88 - éprouvées 90.(monréc meri : 1 3 f 3 I . O FE chaqiie. 1 hi 15 litres BE.:IJCHAT . Din I .KW).00 FE ,

I detcndeiir Rf-~'.1IC'HA-Pcompensé . avec maDin - I000.MFrs

iio

I dccciniprcssiméirc SOS : -SOC1.00 brs O .

I'iilmcs " C;OI.DFIN "

~ c i nchaussantes

Frs

3 iEmergeace du pont d 'enfer : Commune des Eaiix C'haiides t f'yrcnées Ai lanliques 1.

.i(K}.IK)

Lacommission plongeediiC'DSMaéquipé les trois siphons plus l'entrée du quaiiirièmc .

I miinodesurfaceREIII'HA1'.200.~Frc;

Hack-pack avec ~iiiglage: 2(M).IK) Frs

Fat

grande crinienance : 200.00 Fm

I prof'oridimitre : 2

0 E'rs

Au cours d'une reconnaissance dans Ic quatrième siphon. 01i vicr GASPF, Mathias RC)SEI,I,O Emiic ('(;sG) est descendu jusqu'à - 33 m : la galerie remonte alors. II s'arrête b - 20 30000 NIMES - Téléphone :66 29 33 69 m à cause de la règle des t i e n . II noic

qu'un fil d'ariane est en place. ( 'Iicrchc ctiriiprtsseiir .?Onhan - 4 ni.i/H nous souhaiterions connaître les nerr - Frs sonnes qui ont réalisé celle cxploraiion. Moierir essence pnr maxi . -.OC) afin d'avoir pius de renseigncmcnt sur h j r c ofrrc cetie rivicre. Prière de contacter 01i t.icr PIOTWOWSKI Jean <;ASPE - 5 avenuc Foucher -MO00 17, nranly PAL1 - Téléphone : 59 62 39 90 le soir. 5i000 CmLoNS, '

Merci d'avance.

- CONTENU DES BREVETS

B - CRITERES D'ENCAD-

DES STAGES

- COMMISSION D'AORD - DLSPOSTTIONS TRANSITOIRES E - PETAIL DES CV C

- DETAIL DES

DIXAIL DES PREACQUIS C没WlTENCES PEPAGOGIQUES

A N N E X E A - C O N T E N U PES BREVETS

1 - INTRODUCTION:

brevets de, cadr,es...déc r i ts,.. c i ;das.s o u s s o n t r e c o n n u s p a r 1es f édérati--6'~s'.françaises:dr Etudes e t S p o r t s Sous Marins e t d e S p é l é o l o g i e ( F F E S S M .et F F S ) . Les

deux

I l s seront

e x i g é s p o u r l ' e n c a d r e m e n t des s t a g e s agrées p a r

ces

fédérations. .

p . , .

Dans l a s u i t é ' ker$te l o s Commissions Régionales et N a t i o n a l e de P l o n g é e S o u t e r r a i ne d e c h a q u e f e d é r a t i o n seront n o t 6 e s r e s p e c t i v e m e n t CRPS et CNPS. ,'

..' ,.

2 - BREVET D' 1 NI TI ATEUR: 2 . 1 - Prérogatives:

L1 i n i t i a t e u r assure 1' encadrement dans l e s s t a g e s o r g a n i s é s sous l a r e s p o n s a b i l l t é d 1 u n mon1 teur. 2. 2

dl L n i t i a t i o n

C o n d i t i o n s de c a n d i d a t u r e

Etre l i c e n c i é à l a F F S . Etre â ? ? d ' , ? y , . .moins 1 8 +.ns a u moment d e c a n d i d a t *ire. '' '

présentation

Etre proposé par u n m o n i t e u r ou p a r un président d e régi o n a l e .

des compétences e n plongée a u m o i n s celles d u Plongeur N i v e a u 2 d e l a FFESSM. . Avoir

commission

equi valentes

Présenter u n c e r t i f i c a t rnédi'cai d e n o n c o n t r e - i ' n d i c a t i o n à l a p r a t i q u e d,e. l a p l o n g é e s u b a q u a t i q u e d e m o i n s d' u n a n , d é l i v r é par u n rnéd'é=in a g r é é p a r l a FFESSM ou t ~ t u l a l r ed 1 u n C E S d e m é d e c i n e d u s p o r t o u d e médecine h y p e r b a r e . Présenter u n C u r i c u l u r n - V i t a e attestant de s a pratlque de plongée souterraine, v a l i d e p a r u n moniteur ou p a r p r é s i d e n t d e CRPS.

2. 3 . 1

la un

Mode dl évaluation:

Les préacquls é n u m é r é s m o n i t e u r agréé:

dans

sont

cgntr6lés

par

- t e ~ h n a q u e : au m o i n s une plongée de test,

~ n s ut ie ,

t h b r i e : c o n t r ô l e o r a l ,ou é c r i t ,

secourisme: contrôle oral et p r a t i q u e .

los

apti tu4es pédagogiques

sont évaluée$

moins 5 j o u r s [ c o n s é c u t i f s ou n o n ) d l e n c a d r s m e n t qu' i n i t i a t e u r - s t a g i a i r e d a n s des S t a g e s agréés. 2 . 3 . 2 - C o n t r ô l e des prkacquis

fors en

d' au tant

( v o i s d 8 t . a i l Annexa FI:

I l p o r t e r a sur

Les connaissances pratique6 et théoriques ( c e l l e s du Plongeur Niveau 2 de l a F F E S S M ) .

- LI e x p é r i e n c e en -plongée s o u t e r r a i n e , - Les n o t i o n s é l é m e n t a i r e s de secourisme. 2. 3 . 3

Pédagogie ( v o i r d é t a i l Annexe G.):

L ' i n i t i a t e u r d o i t être c a p a b l e d e f a i r e pgsser une information t h é o r i q u e et p r a t i q u e et d e répondre aux q u e s t i o n s l o r s d' un s t a g e dl i n i t i a t i o n ou d' u n baptême. 2 . 4 - Mode de d é l i v r a n c e :

Le brevet di i n i t i a t e u r est d é l i v r é sous la signature m o n i t e u r s , agréés pour 1' année en c o u r s .

deux

I l es.t d e Slus. soumis a un agrément a n n u e l . .

2 . 5 - Agrément a n n u e l :

1 1 e s t ' a c c o x d 6 , p a rl a Commission I n t e r f é d é r a l e d ' A g r é m e n t , a partir d e s a c t i v i t é s dl encadrement d e I ' année {participation c o n c l u a n t e à a u m o i n s 3 jours d' e n c a d r e m e n t dans des s,tages de p l o n g é e s o u t e r r a i n e organisés par les f edératf on6 ou l e u r s i n s t a n c e s r é g i o n a l e s 1. Sur

Annexe C.

f o r m a t i o n et l e r 6 l e de l a commission d1agr4ment,

voir

3 - BREVET DE MONITEUR: 3. 1

Prérogatives:

Organisation, responsabilité et encadrement dee s t a g e s de tous niveaux, Y

- F o r m a t i o n et s é l e c t i o n des 3. 2

ni t i a t e u r s .

conditions de c a n d i d a t u r e :

Etre l i c e n c i é à l a FFS.

Etre i n i t i a t e u r depuis au m o l n s un an. E t r e proposé par un m o n i t e u r ou par u n p r é s i d e n t de CRPS, ou e n f a i r e l a demande a u p r è s d e l a C N P S .

P r é s e n t e r u n certificat médical d e n o n contre-indication à l a p r a t i q u e d e l a p l o n g e e subaquatique d e moins dt un an, d é l i v r é p a r un médecin agréé p a r l a FFESSM ou titulaire df un CES de médecine d u s p o r t ou d e mgdecine h y p e r b a r e . p r é s e n t e r un ' C u r i c u l u m - V i t a e a t t e s t a n t de s a p r a t i q u e d e plongée' souterrai ne, 'validé par un moniteur ou par p r é s i d e n t de CRPS.

la un

3 . 3 - Evaluation: 3 . 3'. 1

Mode d' é v a l u a t i o n :

Le c a n d i d a t doit p a r t i c i p e r , en t a n t que moniteur-stagiaire, a 1' encadrement d' un (ou p l u s i e u r s 1 s t a g e d e p e r f e c t i o n n e m e n t e n plongée s o u t e r r a i n e c u m u l a n t a u moins 7 jours, sous le c o n t r a l e d' a u moins 2 m o n i t e u r s agréés e x t é r i e u r s à l a r é g i o n du c a n d i d a t . s u r ces 7 - j o u r s , - 2 --seront consacrés 1' enseignement . . . es , l a p l o n g é e s o u t e r r a i ne.

une

reflexiori, sur

3 . 3. 2 -

Le.

. : I >,.

CV d o, i t

- ' ' b n t r a l è 'des préacquis: être conforme a u x c o n d i t i o n s de 1' a n n e x e F .

,<!

Les préacquis f o n d a m e n t a u x sont a c o n t r o l e r s é c u r i te, 6ecourisme, n e t t o y a g e et r é e q u i p e m e n t connaissance d u m a t é r i e l . . . 1.

(règles de de siphons,

3 . 3 . 3 - Pédagogie ( v o i r détail a n n e x e G):

Le moniteur d o i t ê t r e capable d e d i s p e n s e r des cours théoriques et p r a t i q u e s lors d' un s t a g e d e perfectionnement de p l o n g e u r s ou d e f o r m a t i o n d' i n i t i a t e u r s .

3. 3. 4

A u t r e 6 compétences:

Organisation:, le ,poniteux 4 9 i t être capable des plongées répondant' a u x ' a s p i r a t i o n s des e t a g i a i r e s , tout en r e s p e c t - a n t l e s réqles be s é c u r i t é . df o r g a n i s e r

- Aptf t u d e à 1' é v a l u a t i o n : il doit f a i r e p e r t i n e n c e et de j u s t e s s e dans 1' appréciation des et des i n i t i a t e u r s .

3. 4

preuve 49 ctqgiaires

Mode de d é l i v r a n c e :

Le brevet de moniteur e s t délivré I n t e r f é d e r a l e df Agrement ( , v o i r annexe C 1 .

par

Commission

LI agrément e s t renouvelé t o u s l e s ans par cette même commission au vu d ' u n rapport d l a o t i v i t e $ m e n t i o n n a n t au mojns 5 jgurs d t encadrement en s t a g e s , a i n s r que la p a r t i c i p a t i ~ n 4 la v i e da une commissi on r é g i o n a l e ou n a t i o n a l e (tâches admi ni a t r a t i ves, e x p l o r a t i o n s , publications. 1 ,

Encadrement stages d'initiation.

~ e s ~ o n i a b i l i tstages é ts niveaux.

Formation. $ & l e e t i o n i n i t i a t e u r s . . . .

2 moniteurs.

Plongeur niveau 2 (avec ou sans brevet 1 . Technique plongée' gouterraine.

Commission interfederale d'agrément.

Initiateur depuis

de 1 an,

Technique plonge@ s o u t e r r a i n e e t spélt5o.

Sécurité.

Pédagogie.

Encadrement e t organisation. Secourisme.

Secourisme. Animation commissi~n.

Certificat médical.

C e r t i f i c a t médical.

Test par rnoniteut a g r e P . 5 j w r s encadrement en double.

' jours encadrement stages de perfectionnement sous contrôle d ' a u moins- 2 moniteurs.

Annuel par commission d'agrément,

Annuel par commission d'agrkment.

3 jours encadrement.

5 jours encadrement en s t a g e s . ',

~ n i a i a E L ncommission.

.. .

GENERALITES:

initiation

L1 agrément f é d é r a l des s-tagee e s t soumls au respect copditione énumérées ci-deeeous. I l e s t d d l i v x 8 par Commission ~ n t e r f é d e r a l edtA9r6ment.

des

Deux niveaux de perf eetionnement.

stages

sont

envisag6e:

s t a g & d o i v e n t être organi,eé's dans l a respect des e é c u r i t é en plongée s o u t s r r a i n e et des réglementatione en -:- -v-igueur:. c o n c e r n a n t notamment les 'aucès aux si t e s de plongde, le g o n f l a g e des bouteilles. ,,

,Le@ de

1 NI TIATION:

C i e s t une première approche de l a plongée

Elle 2

adresse

souterraine.

a des p l o n g e u r s s u f f i s amment autonomes

(nivesu

de l a FFESSM ou é q u i v a l e n t ) .

Ell,e comprend-:. ..

une p r é p a r a t i o n technique e n eau libre,

une information s u r l a p l o n g h s souterraine destinée a p r é s e n t e r 1' a c t i v i t é et l e s principes de sécurité,

un* prqmiere i n c u r s i o n en siphon-école,

q u e l q u e s plongées supplémentaires. !

Le siphon-école d o i t être

peu profond, s a n s d i f f i c u l t é s d' accès et sans parcours pos t -siphon,

s u f f i s a m m e n t large e t c l a i r pour permettre l a s u r v e ~ l l a n c eet 1' a s s i s t a n c e à un plongeur,

s i possible l o n g d t u n e c e n t a i n e de mètres, b i e n équipa et parfaitement cbnnu de 1' encadrement

PERFECTI ONNEMEHT:

Le perfectionnement. a pour but l ' a c q u i s i t i o n de l 1 a u t ~ n o m f i dans des c o n d i t i o n s vari 608, ou L 1 approf ondiasement d' un t h h s

Il oonoerne des plongeurs ayant unk dizaine de terre, ou ayant e u i v i un stage d ' i n i t i a t i o n . 1

5 ,... --i :' -

-, . . ..

.i,

. ,

COMPOBITION DES STAGES: . . . ,-!... ,*

- ,

, ,,

8,.

- '

,._.

. ,. "

-5:"

4 -

, r

sous .

.. - .

ReemM-ableorganiosteur

> -,

I n i t i- a t i o n

Perfeotionnement

.I 'I

. ,.

Stages de: .,- -. * ,:.. .. ..., ,- :.. i

plong4es

'1. Moniteur

,i Moniteur-Dl recteur

Cadres

1d t i a t e u r s

Moni t euri

Cadres -stagiaf rei

I n i t i a t e u r s -stagiaires

Moniteurs -8tagiai rei

, ,

Stagiaires * . * . ., .?,

Plongeurs niveau 2 ,.

Plongeurs i n i t i e s

siphon le nombre de stagiaires oneidr8i d6pend à la fois l e u r niveau et de@ d i f f i c u l t d ~ :

un cadre pour deux staqiai<ee en o o n d i t i o n s Pavo'rabl es,

un cadre pour un s t a g i a i x e chaque fois que les condi~tiona'l" bmpm ent; -notamment pour l a première plong6e souterraine. . . ,

En conditions dt enseignement, maximum 3 plongeurs.

une

Bquepe

comprend

donc

Pour pr6mérvar l a q u a l i t 4 de l 1snrsmi:gnaaent e t des Bchanges, un stage ne devrait pas comporter - p l us de 15 etagiaf r.es.

aadres -o t a g i s l r e e doivent corraspondant A leur niveau. Les

pomoéder

préacquis

lei

1 lo peuvent avoir l e i m0mei prérogatives que t i t u l s i r e a , aprbi aaoorél du reeponmable du etage.

lei

cadres

un marne otage il set recomm&nQ/ que las aidras-aitergiaires ne * 'i6i-ent p&m pkuo nombmux que; ler eadrma t i t u l a i r e a . ! Dam

DI FFUÇI OH PB6 LISTES:

La l i s te -des cadres agreei pour, lr ;à.mbe est2 d i f i

l a CIA: i 11eri~embla. del aux f8dérations,

p.r

par

lei:CPPS:

de:

caag*n,',aux cams et .

aux pr6,uidents d i a CBPS,

par les f6ddration8: aux Comit6s rdgioniux.

MODI FI CATI ON$ DES CONDI TT ON$

DrAGREMENT:

. .

modification apportde aux conditions d'agriment doit approuvoe .par une majoritd des 2 / 3 de l a C I A , avant d 1 Gtre soumise aux féd8rations.

Toute être

A N N E X E ,D - DI SPOSI TI OFJS TRANSI TOI RES

Les plongeurs qui s a t i s f o n t aux c o n d i t i o n 8 d e candidature knumérees d u 3 . 2 de 1' annexe A (hormis l e brevat d' initiateur) et dont l e CV est conforme aux c o n d i t i o n s de l ' a n n e x e F peuvent ë t r e nommés m o n i t e u r s - s t a g i a i r e s pendant un an au maximum. P a r m i ceux-ci, ceux dont les compétences o n t d B j à Qté c o n s t a t e e s d u r a n t ' , au .moi.nG 5 jours d' encadrement dans des a t a g e s reconnus p a r l e s CNPS p e u v e n t ê t r e promu6 moniteurs par l e Prési-dent de l a FF-S', sur proposition d u Président de l a CNPS.

Les a u t r e s r e s t e r o n t m o n i t e u r s - s t a q i a i res t a n t qu' i l s n' a u r o n t pag s a t i s ' f a i t . . aux c o n d i t i o n s d' g v a l u a t i o n d é c r i t e s au 3 . 3 d e 1' annexe A.

attendant

l a m i s e en p l a c e d e l a Commission I n t e r f é d é r a l e les c a n d i d a t u r e s d o i v e n t ê t r e adressées aux commissions n a t i o n a l e s , s o i t par l e s i n t é r e s s é s , s o i t par les présidents des CRPS. En

d r Agrément,

Les

CONDI TI O N S D' AGREMENT D E S PREMT ERS I NT TI ATEURS:

c a n d i d a t s d o i v e n t remplir l e s conditions d e c a n d i d a t u r e a n n e x e A.

2 . 2 de 1'

Après c o n t r ô l e des préacquis par un m o n i t e u r , nommes i n i t i a t e u r s - s t a g i a i r e s .

ils peuvent

Si l e u r s compétences en encadrement s o n t a t t e s t é e s moniteurs i l s p e u v e n t ê t r e promus i n i t i a , t e u r s .

être par

ANNEXE .F

DETAIL DES PREACQUIS

Environ 40 plongées dane 10 c a v i t h s d i f fdrentes. Une des plongees d o i t comporter un parcours noyé. d'au moins 400 m ( d i s t a n c e aller).

Profondeur a t t e i n t e e n siphon au moins 40 m.

- Le c a n d i d a t doit Otre autonome en plongee

souterrai ne: - m a t é r i e l personnel complet, - utilieation du d é v i d o i r , - progression sans v i e i b i l i t 6 , recherche d u fil en cas de perte, - utilisation de l a boussole.

1. 3

I l doit maxtriser l a s e c u r i t d et les procddures d' assistance: - surveillan6s, communication, - cünnaieeance de l a c a v i t é , - retour d 2 e u r un scaphandre, - ressortir un r ÿaaopi.

Notions é16mentsires de ~ecourisrne: - A n a l y s e d' une situation c r i t i q u e ,

Ventilation artificielle, Massage cardiaque externe,

Déclenchement des secours

2. 1

MONITEUR:

Expérience en spé1eo:- Autonome j u s q u t

réseau v e r t i c a l .

Visite d' une c a v i t é s u r 1000 m.

D e s c r i p t i o n des 5 e x p l o s l e s plus marquantes.

t o n n a i s s a n c e des techniques df équi.pernent ( facul t d t i f ) .

2. 2

- 1 0 0 en

Expérience en. plongée s o u t e r r a i n e :

E n v i r o n 100 p l o n g é e s dans 30 c a v i t é s d i £ f e r e n t e s .

C o' n d i t i o n s v a r i é e s : - faible v i s i aller et retour, - visi n u l l e a u r e t o u r , - é t r o i t u r e en décapele, - g r o s volumes ( p l e i n e e a u ) . ,

~ r o b d n d e u ra t t e i n t e en siphon: a l s à n c e dans l a z o n e

des' 50 m.

parcourues: - 1000 m de zones noyées, - 5 0 0 m en u n s e u l t r o n ç o n , - 300 rn post-siphon.

D i 6 tances

urée d' immersion: une p l o n g é e df a u moins 2 h e u r e s .

- Fond d e c a v i t é : - siphon a - 1 0 0 e n gouffre, - s i p h o n a 500 rn d e 1' e n t r é e e n g r o t t e - Quelques e x p l o s e n première

T e c h n i q u e s utilisées et m a i t r i s é e s : - é q u i p e m e n t et d é s é q u i p e m e n t de siphon, - progression a v e c r e l a i s , - décompression oxygène, - v e t e m e n t humide et é t a n c h e , - u t i l i s a t i o n et e n t r e t i e n compresseur,

topographie.

T e c h n i que6 abordées: - t r i ou quadri bouteilles, - bouteilles à 1' a n g l a i s e ,

secours en siphon, - autres ( a préciser).

Ventilation artificielle.

~ a a a a g ecardiaque ' externe.

2. 4

Prdvention, d i a g n o s t i c et-traitement de premier secours des p r i ncipsux s e c i d e n t q de p l ongde (accidents de d8comprension, esbouf f l p m e n t , narcose, barotraumatismes 1 .

~ r d v e n t i o ne t traitement de premier éecours des accidents s p é c i f iques au m i l i e u souterrain (chute, hypothermie, épuisement, a s p h y x i e . . . )

Expérience en encadrement:

A u moins un s t a g e

encadre avec succas en t a n t

qu' i n i t i a t e u r t i t u l a i r e .

p o i n t s ne s o n t pas tous des passages obligés, mais p e r m e t t e n t de tracer le profil d u candidat qui doit posséder une expéri ence su£f isamment p o l y v a l e n t e .

Cea

ANNEXE G

DETAIL DES COMPETENCES PEDAGOGIQUES

XHITIATEUR

+ ' . Lt29'nItkd~~eu k .'d'89.f r . Ocre capable d e f a i r e paeeez une information thdorique e t pratique e t d e répondre aux queetions lors 8' un stage d 1 i n i t i a t i o n ou d t un baptême. '

;O:

..- . > '

Dans ce but, il d o i r maitriser l a thèmes s u i v s n t s , pour leaguels il est e u s c e p t i b l e de renseigner un s t a g i a i r e (dans l a l i m i t e des bdnnei8eances t h é o r i q u e s du Plongeur de Niveau 2 ) :

- '

Les l o i 8 physique^ de l a plonqde, La p h y a i o l o g i e de l a plongée, ,

.. .

Lee a c c i d e n t s de plongée, Le matériel utilisé en plongée eouterraine,

Les t a b l e s de plongée et leur utilisation en plongée souterrai ne, La double séeuri té,

La g e s t i o n du s t o c k d ' a i r , La progression s u r le f i l , Les s p h c i f i t é s et les dangers du m i l i e u ,

Notiona s u r l a plongde fond de t r o u e t s u r l a p l o n g é e prof onde, Notiona s u r le karst,

Notions de topographie, Noti on8 s u r 1' organisation a d m i n i i t r a t i v . 0 FFS, FFESSM et SSF (limitees pour ce dernier proc8dures de d6clenchement d' un aecoura ) .

aux

MOMTEUR: !

doit Qtrm capable de d i s p s n i e r des cours thdor+queii et pratiques l o r s d' un i tage de psrf ectionnement de plongeuE8 ou de f o r m a t i ~ nd' i n i t i a t e u r e .

moniteur

I l d o i t posedder une bonne cultura en plong6e iouterraine, mala e u e s i en spdléo et en plong6e subaquatique. I l d o i t pouvoir thèmes s u i v a n t s :

a s a u r e r la formation des o t a g i a i r e s

les t a b l e s de plongée et leur utilisation,

la physiologie de la plongde,

l e s règles de s d c u r i t 6 en plongde s p d l d o ,

le matériel utilisé en plongde spdldo,

les accidents de plonghe,

l a progression et 1' Bquipement en siphon, post-siphon et fond de trou,

l e s risques s p é c i f i q u e s à la plongée s p d l d o ,

pouvoir

le8

les l o i s physiques de la plongde,

Il doit 8 ui v a n t s :

sur

fournir

des.informations s u r

les

e ~ j e t s

le m i l i e u ( k a r s t o l o g i e ) , l a phyeiologie e p o r t i v e et la d i d t d t i q u e , les technique8 de secoure e n siphon, l e s notions de secourisme,

le matériel et le8 techniques utilisés en s p é l é o ,

les risques en spélGo,

l e s melanges gazeux.

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