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INFO 57 - FEVRIER 1992

SOMMAIRE LI'ITIERATURE AUTOPSIE D'UN ACCIDENT

RENCONTRE INTERNATIONALE DES PLONGEURS

EXFXOFUTlONS DIVERSES

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MEDECINE L'ASPIRINE (EN BREF) INFOS EN V M C

HISTOIRES VRAIES ET ... AUTRES ... VENTES

BRTCOLAGE : LA POCHE DORSALE


LITTERATURE ANGLAISE

Depuis quelques temps, nos collkgues anglais reviennent en force pour les publications de qualité concernant la pIongke souterraine, avec trois livres majeurs: DEEP INTO BLUE HOLES, de Rob Palmer, CAVE DIVING, le manuel technique du Cave Di ving Group, et enfin une nouvelle mouture de THE DARKNESS BECKONS, de Martyn Farr. A quand de semblables ouvrages en langue française, qui racontent non pas l'exploit utopique d'un seul homme, mais le réel travail effectué par toute une génération?

DEEP INrCO BLUE HOLES Ce livre retrace les péripkties de ltexp6ditionanglaise dans les "Trous Bleus1'des Bahamas, près de I'ile dfAndros.L'histoire d'une équipe de plongeurs et de scientifiques, relativement bien sponsorisée, rtalisant un travail exemplaire .Ce livre de 160 pages se lit comme un roman d'aventure moderne, avec quelques photographies "historiques",et beaucoup de croquis de cavités.

CAVE DXMNG Le livre technique de qualité qui nous fait encore defaut en langue française. 268 pages, avec de nombreux croquis, de belles photos, tous les sujets abordés clairement, des consignes strictes de sécurit6, des explications sur plusieurs sujets tabous, tel les m6langes et beaucoup de petites astuces. Le jour oh nous pourrons sortir un livre équivalent sera & marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de la plongée souterrai ne française. THE DARKNESS BECKONS Martyn Farr reprend une partie de son premier 1ivre et y ajoute une sui te logjque, là oh il s'était arrêté dix ans plus tôt dans son histoire de la plongée souterraine. Il en raconte les péripéties sans complaisance et mérite d'être lu par tous ceux qui ont parfois l'impression d'être des surhommes et ne sont en fait qu'un maillon plus ou moins petit de Ia chaine ...S'il est normal que chacun doit se surpasser à certains moments de la vie, i l faut surtout le faire par des actes et non pas uniquement par la parole. I l y a dans ce livre de nombreux exemples à méditer! DEEP INTO BLUE HOLES est édité par UNWIN HIMAN LIMITED, 15-17, Broadivick Street, London, IV 1 V 1FP, Angleterre.

CAVE DIVlNG est édité par MENDIP PUBLISHING, Casle1 Cary Pi-ess,High Street, Castel Cary, Somersei, BA7 7AN. THE DARKNESS BECKONS s'achète chez HODDER AND STOUGHTON LTD, Mill Road, Dunton Green, Sevenoaks, Kent, TN13 2YA. IHFO H O 5 7

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Autopsie d'un accident:

rée de la plongée 14 mn. Les pompiers n'étaient plus Ià. Je les ai attendu. Ils étaient dans une calanque B 1 km500 de 18. Une demi-heure aprh un hélico est

Lundi 219 8h00 sur R.M.C.: "3plongeurs grenoblois om frouvk 1~ mura à Cacsis dans t 'explorcu:ion d'une grofte sous-man'ne. Pourlani ils avaiem fkfappel aux services d'un moniteur". Le mtme jour parait dans le Dauphine Libéré le premier articIe intitulé :" trois plongeurs se noient dans une galerie

venu tourner autour de iious, pour rien. Quarante mn. après les pompiers sont ar-

rivés pour récupérer le corps. Cinq heures aprks les spélbs sont arrivés , Claude Touloumdjian et son équipe. J'ai plonge avec un des gars de Touloum. Je savais que dix métres eoviron après l'endroit oh j'avais trouvé le deuxiéme plongerir il y a un couloir qui part sur la gauche. Et quand nous y sommes arrivés j 'ai daiin6 un coup de lampe dans le couloir de gauche, le troisiéme gars était lh. Il était Bquipé d'un bi mer ( N.D.L.R.:2x9 en général) et d'un P.A. ( type fenzy ): 11 n'avait pas de lampe sur lui de même que le ddeuxiéme. Je pense qu'ils ont du les perdre dans la panique. Je ne les ai pas cherché , elles doivent encore y 6tre. L'cntrée de la grotte est a moins 36 m.. Le dbveloppement est d'environ 250 m.. 11 y a de la vase moue au fond , iIs

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Joeile me demande de faire une petite enqugte sur ce drame. Mardi 319. Je téléphone & Jod dlArrigo pour avoir quelques précisions. J'apprends qu'un deuxiéme d c l e va sortir :" Les trois plongeurs isérois auraient d é à la panique ". Le joumaiisie y émet quelques réserves quant au niveau de l'un deux. 11 me donne l'autoisation de publier ses deux articles dans Znfo-Plongée. R.M.C. diffuse une d é c h d o n d e Henri Cosquer , plongeur professionnel , moniteur C.M.A.S. 2 étoiles de Cassis. C'est hi qui a sorti le deuxiéme et le troisième plongeur. Tout d'abord j'asaye toute la journée d'avoir des renseignements des autorités locales: Gendarmerie, police, magistrature. Ils me renvoient de l'un & l'autre et en fin de compte on m'oppose le secret de l'instruction. On me propose un rend&-vous avec le procureur de la république, mais j e ne me vois pas me rendre A Marseille pour un résultat très aléatoire. S'appelle Henri Cosquer et voici ce qu'iI m'a déclare: h pompiers de Marseille ont sorti le premier plongeur. Comme je connais très bien le coin j e silis allé sur place. Il était aux environs de 15h00. J'ai plongé, j'ai trouvé le deuxième plongeur 5 50m. de l'entrée. 11 n'avait ni montre ni profondimetre, il était équipé d'une mono 121. et d'une shbilizing jacket. Je I'ai Quilibré avec sa stab. et je I'ai sorti. Du-

INFO

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ont du faire les bulldozers au fond et n'y ont plus rien vu. Avec la panique ils ont perdu leur lampe et se sont cognés de partout . II restait 50 b. dans le bi du troisiéme plongeur. Je n'ai pas vérifié la pression du deuxiéme. Je ne sais pas grand chose pour le premier. Quelques rumeurs que je n'ai pas pu vérifier : -Le premier plongeur avait largué sa bouteille ( contrairement à ce qui est dit dans l'article ). -Les quatre pIongeurs avaient I'intention d'explorer une grotte facile où il n'y avait pas besoin de fil d'ariane , ils se seraient trompés de grotte. -Enfin quel est le niveau véritable de ces quaires plongeurs , je n'ai pas eu Ie

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Notre offre de service fut accueillie avec enthousiasine, et madame le juge nous demanda de lui adresser un courrier officiel. Ce que Lulu fit aussit6t, (comment çà c'est pas possible !). Nous lui donnions rendez-vous pour le Week- end du 26 et 27 Octobre. Une semaine avant toujours pas de réponse de sa part, je télephone pour avoir des nouvelles, et la revirement de situation. Le juge me dit qu'elle ne fait plus appeI à nos services mais à ceux de 1' INPP de Marseille. Je n'insiste pas mais suis assez amer et surpris. José d'Amgo l'est autant que moi. Comme journaliste il ne comprend pas bien pourquoi le juge préfère faire appel à une socibté qui quoique compétente n'a peut-être pas toute les quaiifications pour intervenir en milieu souterrain, et qui va mater très cher, alors que nous lui faisions le mgme travail pour rien. Nous apprenons en meme temps que Henri Cosquer est un petit cachottier et qu'il vient de déclarer la découverte d'une grotte préhistorique équivalente h Lasquaux. Et bien devinez ? allez encore un effort... vous y &tes:

survicourage ou le culot d'appeler Ie vant pour lui poser la question. Conclusions: Elles sorit hidentes pour tout plongeur spéléo. Mais si quelques plongeurs mer lisent ces lignes , il est important de répéter : -Pas de plongée spélb sans fi1 d'arime , ceci est vaiable aussi pour les kpaves quand elles sont importantes. Les

risques sont les mêmes. -Pas de plongée spéléo sans double sécurité : deux blocs indkpendants minimum équipks de manos. -Lampes efficaces fixées au plongeur A l'aide d'un casque ou Li dkfaut aux avant- bras. -Régie des tiers au minimum voire des 115. -Se fixer des limites coh6mEes avec

son niveau de plongée et aussi avec son équipement . Descendre à -36 m. sans fenzy me semble un risque supplkmentaire d'essoufflement et de touille. -Plonger avec un @lBo compétent si on n'est pas silr de soi. -Des palanquéa de quatre me paraissent trop importantes, sauf dans quelques siphons trés clairs il vaut mieux plonger à deux , voire tout seuI; c'est une question de goGt. Je ne prétends donner de l e q n à personne, mais si ces quelques lignes pouvaient faire réfléchir des plongeurs mer désirant pratiquer notre activité favorite, ce serait ma seule excuse.

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LRÇ deux grottes n'en font qu'une.

Ceci explique ceIa. Toujours est-il que pour l'enquéte, point- mort. Philippe MOYA.

Post- Scriptum et Epilome: Sachant que le juge d'instruction, qui en fait est Madame Gaudinot, avait beaucoup de mal h se faire une idée de cette affaire, nous l'avons contacté par l'intermédiaire du journaliste José d'Arrigo, pour lui offrir les services de la F.P.S.

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Dessin de Jean Franรงois MATiAUER dessinateur au journal l'ALSACE et au JOURNAL DES ENFANTS avec l'aimable autorisation de Franรงaise ITAMARD du JOURNAL des ENFANTS

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FAITS DIVERS

Membres du club de plongée' Grenoble-Dauphiné, Gilbert ' ~ u l l e rChristophe , Veihoff et Jean-Mate Ortoloni ont trouvé+lamort dans une calanque proche de Marseille. ragique accident de plongea sousles conditions - climatiques étaient idéales marine hier A midi dans une calanque pour la pratique de la plongée. Gilbert,, Chrisproche de MarseiIle où trois isémis,, tophe et Jean-Marc, qui n'&aient pas des membres du Club. de l o n g b Grenoble- : ' dhbutsnts, ont plongb, é q u i p k de leurs ' Dauphin&, ont trouvé e mort dans u n e . bouteilles, B moins cinquante matres. galerie subaqustique. M. G i l b r t Muller, cin uante et un ans, oiiginaire de Saint- - . ' Egr ve, Christophe Veihofi, trente deux ans, , Oue.s'est-il pas& entre onze heures trente et demeurant 4 Claix,' et Jean- Marc Ortoioni, domicilie B Grenoble, profitaient. de leurs .'.midi, heure A laquelle le moniteur est revenu seul B la surfece? Nul ne le sait avec vacances pour se livrer B leur sport favori : la prbcision pour I'instant et I'enqu&te en cours sp4l6ologie subaquatique. . Tous trois

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adoraient explorer les cavitbs naturelles et les

s'efforeerrt de dbterminer les circonstances de

glottes sous-merines dont certaines ,sont . splendides entre Cassis et Marseile. Ils sont psrtis vers onze heures dans u n bateau, nantis d'un Bquipement complet de plongbe et accompagnes par u n moniteur du a Club de la Merr B Sormiou. Ils avaient formé le projet d'explorer les galeries de la poinre de la Voile. entre leç calanques de Sormiou et de Mor iou, distantes d'une dizaine de kilon-dtres l'en de Marseille. En dépit des violents orages qui avaient M a t é durant la nuit, un soleil radieux Btait revenu et les conditions climatiques étaient idbales

cette triple esphpie. Anomalie dans I'alimen tation d'oiryghne 7 Levée subite de vase dans la galerie ayant provoque une panique des trois plongeurs 7 Toujours-est il que les trois hommes ont péri dans la galerie, privés d'oxygbne. Selon certains temoigneges, ils auraient plonge sans fil d'Ariane, ce fil qui permet de ne pas s'égarer dans les labyrinthes et d'btre toujours d i 8 avec le bateau de surface. Les habitues de la calanque de Somiou, un des lieux privilbgik de p l o n g h A Marseille, ont mis en avant la méconnaissance des lieux.

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a Lorsqu'il pleut, comme ce fut le ces la nuit

derniAr@.les cavitbs deviennent trbs sablonneuses et on n'y voit plus rien. Mdme avec un fil d'Ariane, il est tr8s difficile de s'en sortir, II est donc possible qu'ils se soient perdus B. a expliqu4 i'un d'eux. En tout cas. il a fallu tout I'aprhs-midi eux sauveteurs, aidés par des spblbologues amateurs, pour retrouver les trois corps dans la galerie et les hisser A la surface. II Btait trop tard pour tenter quoi que ce soit, les trois Isbmis avaient ces& de vivre. Le premier SOS a Bté lancé A onze heures quarante. Les marins-pompiers de Marseille et le ûoçsmed ont tout mis en œwre des cet instant pour sauver les trois passionnbs de plongée, sans succès. Le lieu de l'accident étant trhs escarpé et accessible seulement par la mer, il a fallu faire intervenitun hélicopthre pour hélitreuiller les trois corps qui ont &té conduits aussitdt B la morgue. Ce dramatique accident a suscite une vive émotion dans le monde des plongeun ai parmi les nombreux touristes de Sonniou.

J. D'ARRIGO.


plongée souterraine. A savoir quand est-on capable de plonger seul ?. Vaste d6bat qui n'est pas prêt d'étre clos.

Rencontre Internationale des

Sauveteurs en PIongke Souterraine de Dijon.

Très contesté, Francis Leguen eut déjà le courage de venir, ensuite de prendre la parole sur un sujet qui lui avait kt6 communiquk 2 la dernière minute. Et ma foi il s'en est très bien sorti si j 'en juge par les applaudissements qu 'il récolta.

Pendant le congé de fin de semaine des 16 et 17 Novembre c'est tenu une rencontre interna tionale des secours en plongée souterraine. Le temps n'élait pas radieux, mais comme nous nous sommes réunis dans un amphithéâtre cela n'a eu aucune importance.

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Pour terminer nous avons eu droit à la prestation d'un grand bonhomme qui a su nous présenter sa passion avec ses mots simples et directs, sans aucune forfanterie. A Michel qui lui demandait si parfois il pensait au moment où il failait qu'il fasse demi-tour, en progression post-siphon. Il a simplement répondu: tant que j'ai de l'éclairage, j'avance. Enfin,'. il a eu quelques mots légkrement amers pour certains qui lui

Tout d'abord un grand coup de chapeau h Benjamin pour ces deux jours quasiment parfaits: Respects des dblais, temps des interventions, repas et couchage sur pIace, ce fut très impressionnant.

Bien sQr lout n'était pas parfait, et je manquerai à mon devoir d'objectivité si je me contentais de passer de la pommade.

causaient en ce moment beaucoup de tracas aprés la disparition de Guy Peigoey. Un grand moment d'tmotion que de voir cette force de la nature s'expliquer, la voix cas*, en se dandinant d'un pied sur l'autre. Vous l'avez peut-être reconnu il s'agit de Fredo.

Mais dans l'ensemble tous les points négatifs ne sont pas de sa faute, alors en vrac. La noumture très moyenne, mais pour le prix que demander d'autre, peut être qu'avec queIques dizaines de francs de plus aurait-on pu avoir nettement mieux. La soirée au Cap Vert fr6lant ia grande kermesse. Certaines interventions praque commerciales. E t les secours dans tout -çà se sont demandé quelques uns.

Nous avons, pendant ces deux jours, pu acheter les publications habituelles: Posters, cassettes, calendriers, livres, matériel d'occasion et du matériel neuf présenté par les A.G.P. Deux jours bien remplis, alors si les voeux des organisateurs sont la volonté de la majorité, à dans deux ans.

J'ai, par contre, beaucoup apprkik les présentations de nos amis Suisse qui ont su avec humour, concision et philosophie nous présenter leur façon d 'apprkhender Ia plongée spélwlogique, ses tenants et surtout son avenir, qui nous avons pu le voir, n'est pas tout rose. Olivier Isler fidéle à lui même nous a présenté son fabuleux R.I. 2000, puis son concurrent américain le Cis-Iunar, sa cloche à plongeur démontable, Ie tout agrémenté de jeux de mots dont il s'est fait le spécialiste. Jean-Jacques Bolanz nous a fait partager sa vision de l'autonomie en IHFO N O 5 7

Le compte-rendu de ces deux journées sera disponible vers la fin de l'année. Gratuit pour les participants qui en ont fait la demande, environ 60 frs. pour les autres. Des précisions dans Ie prochain InfoPlongée. PhiIippe MOYA.

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prolonge sur plusieurs métres. Arrët: a 60 m. Hutch le 31/7/90.

COMPTE-RENDU

D'EXPLORATION

Résurgence Ain Danou de Oued Farda:

Patrick JOUVET

et Patrick MANIEZ

30mn. de piste permettent d'atteindre le barrage de Talembotti. 2h 40 de portage dont 40mn. dans le l i t de l'Oued conduisent a l'entrée de la grotte. En 73 un court siphon est franchi mais la suite n'est pas explorée. Après le franchissement en apnée de l'obstacle (15m,-3). quelle n'est pas notre surprise de nager dans le plus gros collecteur du Rif, En compagnie de F. Bernard le 1/8/90 puis de A. Bellanger le 9/8, il m'est permis de porter le développement à 1,Zkm. après avoir parcouru natations, gours, chaos, salles, canyons, tout un programme.

MAROC

En Aoüt 90, 10 jours d'expédition permettaient au comjté spéléo région centre d e lancer une nouvelle campagne d'exploration de la dorsale calcaire du Rif. Quelques objectifs plongée ont pu etre vu.

Cette cavité, longtemps la plus profonde d'Afrique, butte sur un siphon 1 -697 m. au bas d'un P.6 terme d'une modeste galerie fossile, l'actif de la cavite disparaissant dans une faille siphonnante impénétrable un peu plus haut. Il faut s'equiper sur descendeur: la suite est peu engageante et le conduit est tapisse d'argile. A 100 m. -25, une hésitation devant un abaissement du plafond: touille totale; trop tard ! arrêt là sans retrouver le clair. La profondeur du gouffre s'établit à - 722 m. Ballade de 33 h. grdcc au S.C. BIois. Hutch le

Le plongeur alIemand F.G. Krieg avait partiellement reconnu en 1988 cette importante résurgence. Sept 9 1 Retour a l'oued Farda avec cette fois-ci un camp de base à 20mn.de la cavité. Nous portons le développement à 2,8km. environ plus 15Om. le franchissement du S.2 termina1 permet à Roland Gillet de parcourir une nouvelle grande salle dans laquelle la suite n'est malheureusement pas évidente. Le S.2 est à 1,6 km de l'entrée

6,7/8/90.

(90m-4m).

Il y a peu de chance de recouper l'actif du systérne, la résurgence de ce gros réservoir noy4: "Cherafaten est quant à elle irnpPnétrable.

Nota: Une palanquée de "Scubaba' conduite par D.Sabié s'est empressée de parcourir quelques galeries neuves peu avant la reprise de nos explorations. Ce groupe de "Subatord' n'a pas hésité de marquer d'un tag leur passage de Franco- FolIes dans cette magnifique cavité qui n'avait jusqu'alors aucune trace de pénétration ...

....

lh. de piste, 2h 30 de portage, gorge magnifique.

Pendant ces trois jours d'exploration (2'3 et 4/9/91) notre équipe a pu, sans parler d e la plongée , mieux connaître le réseau, rkaliser d e nombreuses prises d e vue photo et vidéo et lever toute la topographie

Cette belle Vauclusienne avait fait l'objet d'une reconnaissance dans les années 70. La galerie d e dimension modeste ( 6 3 4 descend sensiblement. A -27m. le point bas est atteint. L'intégralité du débit provient d'une diaclase étroite sur la gauche (env.500 ]/S.). Quelques mètres plus loin, il faut se rendre à l'évidence la progression est impossible et le joint d e strate é t r o i t s e INFO H a 5 7

Participants: Patrick Jolivet, Patrick Maniez, Roland Gillet, Patrick Jullien, Alain Delambre, Maurice Chimn,

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Michel Chassier, Jean- François Hazon. Dominique Fadhuile.

Résurdence

de

SU

Colozone

(Nuoro- Oliéna)

Suite à I'exp4dition Locoli 88 (infoPlongée 54) nous commencions l'étude d e cette résurgence, une des plus belles qu'il nous a été permis d e plonger. Historique des explorations: 2/8/88 Jacques Bracey (Tom Pouce) longe le miroir de faille pour phnétrer moins 76m. dans une galerie compliquée: celleci queute un peu plus loin sur étroiture à moins 82m. mais vers le fond une galerie remontante est entrevue...

Le 3/8 j e ne peux retrouver la suite et c'est Olivier Isler qui lors d'une ultime plongée le 4/8 poursuit jusqu'h 245rn. arrêt à -60m. Avril 91: RGequipement de la source avec des conditions tout juste satisfaisantes mais le passage en bi- 201. dans le miroir de faille s'avère plus évident que lors des premieres expIorations.

Le 4/4/91 Olivier Isler poursuit È 300m.-87m.la conduite principale semble retrouvée.

Le 5/4/91 'Je suis en IBmn. au précédent terminus; 90m la galerie prend de l'ampleur et la vision devient formidable, j'évofue en pleine eau et passe au dessus d'une arche rocheuse, puis .je plonge vers le fond 5 i~ 10m. plus bas. Quelques mètres plus loin h -104m. je stoppe aux tiers devant cette caverne fantastique a 360m. de l'entrée. Mais que m'arrive-t-il, j'ai du mal à respirer, j e suis pourtant calme, j e n'arrive pas à comprendre !! Doucement j'entreprends mon retour; après changement de Maximum, tout s'explique, un d e mes embouts silicone est coupé à la limite d u plastique et d e la vapeur d'eau s'introduit a chaque inspiration. Et oui il en faut peu. Tous mes embouts silicone sont

systématiquement changés embouts caoutchouc !!

par

des

Immersion 5h. et la suite s'annonce savoureuse car i l faudra envisager le passage en tri- 201, slalom en perspective pour les futures explos de 92.

FRANCE Aven de Latride ( Aveyron 2,3/11/90.Hutch.

') le

Fredo projette de plonger le siphon terminal dans 15 jours et le trou est en crue. Mais une galerie aval vers le fond est également intéressante, la galerie des "reinsn de 480m. est déplaisante; passage aquatique et boue liquide et enfin siphon exigu de 1'5 x l m . plongé avec 2 biberons: il faut aller vite et c'est clair (40m.-2) plus loin le siphon émerge dans une petite sdle; la circulation d'eau se perd rapidement dans une goulotte impén8trable et c'est un amont qu'il est possible d e suivre superbement tail14 & coups de gouges, le total exondé est d'environ de 250m. de galeries tout a fait modestes. Portage de 20h. Alpine et S.C. Blois.

Résurgence du Pissieu

Révision: le S.l '(81Orn.-55) est franchi par Olivier Isler, suivent 50m. de lac, S.2 (50m.-4),de nouveau 50 de lac, c'est 18 que Patrick Maniez reprend l'exploration dans cette source plu t6 t froIde.S.3 (400m.-15)' lOOm de lac, 3.4 (170m.-9)et c'est la que tout se gâte, 800m. de galerie jusqu'au S.5 (explo de ah.). On verrait une plongée des deux intéresses (F.M. et 0.1.) mais là Olivier devra savoir faire marcher sa carbure.... Pour ma part je ne trouve pas judicieux de garer sa Toyota juste devant le S.5 alors prudence et à suivre.

Grottes

de

Pâaues:

(Saint-

Cézaire).

Encore la grotte de Pâques !! Après le passage du siphon (810111.-30), Fredo stoppait a 550m. sur ,Trémie. Derrière celle-ci Patrick Maniez, à l'occasion, parcours 1,Zkm. d e belles galeries. La


suite parait amateurs.

moins

facile, avis aux

Grotte- Exurgence Le B r i s .

P. Penez (tient un Patrick!!) stoppait dans un S.12 impénétrable. Onfo no 38) a environ 2km. d e l'entrée. En rdalité l'actif provient d'un S.13 un peu avant. Pour atteindre celui-ci seul le franchissement de 420m. de siphon peu profond est necessaire. Après le S.13 (200m.-15)Patrick Maniez poursuit par 20m. d e portage, S.14 (10m.-1); portage Zorn., S.15 (Born.-6) portage 20m. ...encore... et dans le S,16 au bout de 30m.c'est étroit. mais ça doit continuer. Développement env.4000m.

EAUX-CHAUDES:

La riviére des ARCIZETTES B.GAUCHF, H. JAMBERT

Contre toute espérance, nos découvertes de ces derniers mois viennent de porter à prés de llkm. le développement total de la grotte des eauxchaudes. De plus nous connaissons maintenant le principal bassin d'alimentation.

Gouffre Pleurachat Doria.

Ce réseau est constitué d'une grande faille qui traverse d'est en ouest le massif calcaire, que dominent le Pic de CEZY et les pics des ARCIZETTES, au sud de LARUNS dans les Pyrénées Atian tiques. Son aspect généra1 est celui d'un canyon étroit mais de plusieurs dizaine de mètres de hauteur. Dans son fond coule un torrent qui dévale de mut tiples cascades, sépar8es de temps à autre par des lacs. Le débit est très variable, d e 1001/s & plus de 2m3, essentiellement en fonction de la quantité de neige sur les plateaux sup4rieurs.

A -250m. le passage du siphon Ie S.? du &eau (100m.-12) permet de porter ses bouteilles sur 100m.( çii c'est super) le 3.8 (80m.-3) livre Ikm. de galerie environ oh il faut se répéter sans cesse: je ne suis pas un scubaba...le S.9 plonge un peu trop pour des petites bouteilles 41 180m. et manque d'air pour Patrick Maniez. amont;

Gouffre de Combe Albert ( G d ) A -353111. le siphon terminal avait fait l'objet d'une reconnaissance sur quelques mgtres? Patrick explore quelques 200m. de conduit en 3 siphons; la suite n'est pas trouvee. Nota: certains passages doivent se négocier I'anglalse.

Un siphon ( 120 mètres, -10 m) si. tué & 1650m. de l'entrée naturelle avait stoppé la decouverte de Ia grotte jusqu'en 1981, année oZi le siphon avait étB franchi par J.P. CALDIER et B. PARAUDY. Les années suivantes, la SSPB avait realisé l'exploration post- siphon de 4300rn. de galeries. ( InfoPlongée n0:43,44,45,46,47).

Enfin les deux Patrick reviennent avec en prévidu Caucase (Abkasie) sion de nombreux objectifs plongée, ils ont pu également et çà leur fait bien plaisir équiper une verticale de 410m. sur le massif Brib. Nous parlerons dans un prochain info d'un projet de permis d e spélëo plongeur permettant aux plongeurs de la fédération subaquatique d'effectuer des plongées en grotte ou en gouffre nécessitant un transport sou terrain de matériel.

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A 2,4 km post- siphon, se trouve un croisement de faille où convergent deux torrents. Celui qui vient de la d r ~ i t e en remontant le réseau, en direction sud- est, avait été exploré sur 1,7km. (I.P. n047). considéré initialement comme le cours principal, son exploration avait été stoppée par une étroiture située sous le plateau des

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Mines de cuivre à quelques centaines de m&tresdu rPseau CEZY.

voote mouillante et surtout trois cascades @m.,7m. et 6m.) dont I'escalade a été difficile en raison de la qualité

La branche de gauche qui suit la direction principale Est- Ouest n'avait pu être explorée que sur 18Orn. en raison d'une trémie. Lors de sa découverte, il avait &té estimé qu'il s'agisçai t d'un affluent.

du rocher. Le dénivelé franchi en cascade et rapides, est de 245m., en tenant compte du pendage, l'altitude du terminus est estimé a 1750m.soit 800m. au dessus d e

l'exurgence. Ainsi depuis décembre 87, lorsque nous avions franchi la derniére étroiture pénétrable c6t& CEZY, nous pensions que l'exploration sou terraine des EauxChaudes était terrnhée et que son histoire se limitait & un axe plateau du

Le report en surface de la topographie que nous avons réalisée au fur et a mesure, nous r8véle que nous sommes parvenus sous la cuvette des ARCIZETTES situé au nord- est du plateau du CEZY. entre 1800 et 2000m. d'altitude. Ce lapiaz constitue donc I'essentiel de l'alimentation des EAUXCHAUDES, alimentation qui avait toylours posé question car le plateau du CEZY qui était le seul amont connu avec cerîitude, n'a qu'un faible débit.

CEZY- exurgence des Eaux- Chaudes. Mais en 1989, au cours d'expéditions pour topographie, l'obse,rvation plus attentive des d&bits, nous a convaincus que ce que nous appellions L'affluent, était en fait le réseau principal. Nous avons alors porté nos efforts sur le franchissement d e la trémie, d'abord par voie directe puis par escalade en svaL

Le terminus actuel est une grande cascade d'un quinzaine de mètres de haut, Inaccessible en escafade libre, qui vient apres un parcours très ascendant puisque nous gagnons 5+6m.sur les 300 derniers métres de progression. Ceci tend à montrer que nous sommes parvenus au niveau des couches calcaires qui se verticalisent en se rapprochant des crêtes des

Après plusieurs tentatives, lors d'une expédition de 3 jours (I3.G et HJ. du 23 au 25/09/89), une escalade de 25m. nous donnait accés & une grande salle fossile, puis tout un réseau permettant de retrouver le torrent, 350m en amont de la tremie. Nous avons ainsi pu progresser de 1,6km.

ARCIZETTES. Ainsi pour l'avenir, le gain de progression attendre est faible- alors que les difficultés pour remonter vers l'amont sont majeures. La prospection de surface est donc d'actualité dans Pespoir de réaliser la traversée du massif. Dans c sens, d'importants travaux de déblaiement ont été entrepris par la SSPB sur les plateaux supérieurs.

Lors des cinq autres expéditions, accompagné tour B tour de J.L. SIRIEX, de 9.P. STEPHANATO et de E. MORIN nous avons remonté le torrent sur plus de trois km. supplt5mentaires, portant à 4900m.le développement des nouvelles d4couvertes et ii 9200m. le total du réseau post- siphon des EAUX-

CHAUDES. Les nouvelles galeries gardent la mEme conformation générale avec une alternance d e cascades et de lacs. dans un réseau dont !a largeur ne fait que quelques mètres mais dont la voûte est invisible. Par contre le rocher est le plus souvent très friable contrastant avec la

B. GAUCHE

dureté du calcaire plus en aval.

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principaux obstacles Les rencontrés o n t é t é des trémies. u n e

IHFO N o 5 7

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H. JAMBERT


permit d'atteindre le S.2, qui avait arrêté les premiers plongeurs : PenezChouquet: arrêt sur siphan impénétrable.

LFS NOUVE-S

D'ARDECHE Un portage en solo et la plongée me conduisent dans une gderie d e

par SERRET Patrick

section identique a celle qui conduit au

S.2 !.. 30m. de progression et arrët d e nouveau sur 3.3 oii l'on retrouve l'actif perdu avant le S . l !....

(N.D.LR:ç& fait beaucoup de Patrick)

Résurgence du Pontet IVomé. 07) C'est alors que nous retournons pour plonger le S.3 que nous constatons que celui-ci est désamorcé... nous abandonnons notre matériel et franchissons le siphon sans le plonger...(l5m.) nous découvrons alors un magnifique collecteur sur 160m. arrêt sur S.4 amont et S.4 aval (escalade avec courant d'air !...)

Désobstruction au narguilé d'une source pérenne dans le lit de l'ardèche Progression de quelques mètres dans un boyau tres &oit, arrêt sur un monstre marin, une truite de 1,20m. de long, 30cm.de diametre...

Participants: Yan GUIVARCH et SERRET Patrick.

Participants: Serret Patrick.

Explo abandonnée. Résurgence du Moulin Andrk de Cruzl&res-07)

(Saint-

Guivarch

et

Développement 1605111.

Une topographie et uri article déraillés seront publié dans Spélunca.

Les séances de désobstruction subaquatique ont ét4 abandonnées.

Pevraou de Chadouillet (SaintAndré de Cmdères-07)

C'est bizarre de taper un compte- rendu quand on sait que le copain avec qui j'ai fait la plongée vient de nous quitter. P.M.

Apr4s la jonction avec la fontaine d e Peyrejal, les explorations sont reprises depuis le Peyraou de Chadouillet, la traversée int6grale est réalisée en solo @ortage + plongée). Ainsi plus de 500m. de réseau peuvent être shuntés dans la branche amont "Sud- Est".

Participants: Guy PEIGNEY, SERRET Patrick, Philippe MOYA.

La topographie, suit son cours: P. Serret et P. Moya.

En outre la boucle plongée dans le S.4 Bis (lOm. -5) retour dans le S.3 a été réalisée6par Guy PEIGNEY et Patrick SERRET. Résurpence du Perrier (Banne 07) Le relevé de la topographie derrière le S . l de la brznche droite a I N F O NO57

Yan

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JONCTION BERCER - FROMAGERE Freddo POGGlA

retrouvé côté Berger par un groupe anglais il y a quelques années. Cependant, les 205 mètres de siphon reliant le Berger à la Fromagere, furent explorés a la limite des réserves d'air et surtout du fil guidc.

L'automne dernier, la jonction BergerFromagère a Cté réalisée par le plongée d'un siphon à - 842, cÔté'Berger, long de 205 Mètres et profond d'une douzaine de mètres.

b gouffre Berger totalise désormais 1271 mètres de denivelé et 25975 mètres en déveIoppement.

Deux explorations préalables avaiest échouées. Un grand merci a tous pour les portages. Une pensée aussi pour les deux spéIéos du S.G.C.A.F. de Grenoble, Jacques VEY et Daniel LEPAGE, qui ont trouvé la mort en décembre 79 dans le P 17 de la cote - 80, victimes d'une crue de fonte des neiges. Le but de leur expédition était justement de trouver, par escalade, un shunt du siphon terminal de la

Une crue subite mit un terme à la première, avant même de pénétrer dans le siphon d'où sort

I

la rivière - 1000. Rappelons qu'on l'atteint depuis Ia " Vire Tu Oses " à - 952 m, en remontant une grande coulée stalagmitique en rive droite. On arrive alors dans une salle ébouleuse, qui se proionge par une diaclase étroite, conduisant, 'par un puits de douze métres, à la rivière - 1000. En amont, on débouche sur une grosse galerie chaotique et concrétionnée : La galerie Ded, qui bute, au bout de 150 mètres, sur un miroir de faille. En paroi de droite, la rivière jaillit de deux metres de haut en cascades, provenant d'une galerie de plus faible dimension et coupée de rapides et cascades. On la remonte ainsi sur une centaine de mètres, jusqu'au siphon actif, cote - 842.

Fromagère.

Une mauvaise interprétation entrc le plongeur, à la recherche de la suite dans ce siphon étroit, et un portcur, à l'entrée de la vasque, devait interrompre la seconde tentative. En effet, inquiet d'apercevoir mon dclairage principal toujours A la m6me piacc queIques métres en dessous de lui, il m'envoyait cn secours, une corde lestée entre autres, d'une lampe à carbure. C'était sana compter l'étroitesse du conduit et la turbidité de l'eau, qui rendaient encore plus dangereuse cette situation. ;

La troisième exploration fut donc la bonne, mais pas par le siphon actif. En effet, une diachse fossile située 15 mètres plus haut et longue d'une centaine de mètres, débouche par un P7 sur un vaste lac profond. Deux départs, l'un aval, l'autre amont, le sens du courant, les mises en charge, tous ces éléments indiquaient qu'il fallait plonger dans ce regard. Rien n'entravait plus la jonction jusqu'à la Fromagère, si ce n'est queiqucs départs, heureusement sans prolongement, dans la galerie noyée au cheminement agréable. En plus, servaient de fi1 conducteur au sol, quelques détritus si souvent décriés à juste titre, amenés là par les crues successives de Ia Fromagère. Du reste, un canot laissé par le Spélto Groupe du CAF de Grenoble à la Fromagére Iors des explorations a été

INFO Ho57

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Comrïte rendu d'expioratlon FONT VIVE F. Badier

Gros~lerres(07)

La résurgence de Font Vive situ4e au coeur de L'ardeche n'a rien de comparable avec ses soeurs arddchoises. La beauté de la vasque la clarté de I'eau et la iaille des galeries en font un site exceptionnel.

La galerie de grande dimension (4 m x 2 m) évolue entre - 15 et - 9 m ; a 110 m du départ, j'entrevoie une galerie annexe sur la gauche. Je conlinue ma progression dans la galerie principale dans une eau toujours aussi limpide. A 150 m de I'entrde, un puits Prolégee des le fond de la vasque par un remoniant me permet de faire surface au étroit laminoir de 20 m de long, Font Vive a pied d'un toboggan glaiseux. été délaissée ces 10 dernieres années Depuis les explorations de J. M. Chauvet, Apres 3 tentatives, je parviens A sortir de seuls queiqu es plongeurs ont tente I'eau et m'engage dans la galerie. Un premier l'aventure mais ont été vite refroidis par le ressaut de 3 m me permet d'acchder dans un d4capelé sévère de l'entrée. méandre long d'une centaine de métres ; une série de ressauls dont un d'environ 8 ni En janvier, je plonge ta vasque et m'arrete permet d'accéder a un troisiéme siphon. Le après 2 rn de progression dans I'étroiture d&veloppernent entre le S2 et le S3 est obstruée par des galets. Un mois plus tard, environ de 200 métres avec le renlorl de Pierre, le passage est dégagé et je parcours le S I jusqu'a la lere Lors de mon retour, je m'engage dans la cloche. Le SI est magnifique, l'un des plus galerie annexe du S2 de faible dimension beaux d'ardeche, proche cousin de Font Del (1 m x 1 m) et hmerge au bout de 140 m dans Truffe. Nous décidons de revenir des les une petite galerie boueuse. Ce rkseau beaux jours pour voir ce S2 qui défie les secondaire n' a pas 4th exploré. plongeurs depuis 10 ans. Le retour a I'air libre se fera aprés 8 heures d'exploration dont 2 heures de plongée. Avril, nous Bquipons I'étroiture avec un narguild pour faciliter la remontée du Le développement total de la cavit6 passe laminoir, Philippe, Pierre et moi, paftons de 800 métres 3 1,3 km dans une direction reconnaitre le post siphon. Nous sud-sud/est quasi constante exceptée la franchissons le SI, mais inquiets pour le branche est du S2. Le collecteur de la retour du fait de la visibilité nuite des 100 résurgence des Laurents (s'il existel) n'est derniers metres et de la précarité du lil, la toujours pas atteint, le franchissement du 53 visite post siphon est reportde. t e permettra peut-etre de faire la jonctlon. lendemain. je parcours 150 m en solo en pos t siphon et m'arrete au pied de la Un grand remerciement a J.M. Chauvet pour première escalade. Le SI est alors les renseignements fournis. apprivoisé ! Plongeurs : Mai, Patrick et mol équipons les deux Frederic RADIER Spéléo Club Lapiaz IFFS premiers puits et ta premidre escalade. Nous FFESSM nous arretons sur manque de cordes au pied Philippe RINAUDEAU FFESSM d'une diaclase. Le réseau particuliérernent Patrick SERRET individuel FFS ' sportif, avec une sévkre etroiture verticale Pieme VERDIEU FFESSM protège le $2. Deux jours plus tard, Pierre et Participation : moi escaladons la diaclase sur 12 rn et Isabel FERNANDEZ FFESSM progressons jusqu'au S2. Une rapide estimalion nous confirme les dires de J. M. Renseignements : Chauvet : le S2 est suspendu, cela doit Frederic BADIER passer ! 6 bd Pasteur - 42100 Saint-Etienne

.

Le 2 juin, Pierre, Patrrck et moi. partons pour une plongée de pointe dans le S2 ; laissant un relai dans le SI. Nous rejoignons en 3 heures les deux 7 litres p r i é s la veille au dépari du S2. Je m'équipe et pars dans le S2 déroulant rnon fil derriére moi. Ide siphon plonge tout de suite A -12 m puis part dans une direction constante Sud-Sudlfst.

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COGOL DEI VECI Valstagna, Italie

INFORMATIONS Olivier ISLER

Lors de la plongée inaugurale du R.I. (3 1-12-89], le franchissement n'avait pu être envisagé.

TOWRE D'ANGOULEME (BOUILLANT) Octobre 1990

i.e 16 octobre 1990, nouvelIe plongée

Remplaçant CyriIIe, aprh le test d'une collerette " révolutionnaire" (étanche h l'eau et semi-&tanche au flux sanguin !), j'y effectue une plongée le mercredi 10 octobre 1990. Départ dans i'eau aux environs de midi. A -12 m, dépbt du mono oxygène et passage sur l'air. GrAce à l'aide de Jean Michel, la négociation de l'étroiture se fait sans trop de problème, avec le quadri sur le dos. Repassage au surox 45 % à -21 m. Courant sensible, mais progression relativement rapide jusqu'au haut du puit h 30 m. Montre réglée sur le temps zéro et départ sur le dorsal. Au départ de la descente (-45m) passage sur le 50 % HE et progression jusqui8 -85 m oh j'utilise le mélange fond (70 % HE). Je suis la cordelette fluo (récente car posée l'année passée par Cyrille) et atteins 100 puis 120 rn au cours d'une descente moyennement rapide car ralentie par le courant et les ressauts successifs. A - 128 m, terminus du fil. Mousquetonnage rapide - puis la descente continue.

-133 m (terminus Cyrille 1989). Au delh, le courant devient rapidement sensible et je dois palmer pour desceridre. Vers 140 m, galerie large mais pas très haute (env. 2m). Aprés un nouvcau ressaut, h v & sur un "fond" (-147 m). Je dkroule quelques mbtres. Cela semble continuer A 1' horizontale, du moins c'est l'impression que cela donne. Arrêt à -148 m, 25 30 m au del& du terminus de Cyrille, 2' avant le temps limite. Le pIancher est recouvert d'une bonne couche d'argile qui gêne un peu le retour (turbidilé). En rive droite, vers 140 m, très belle lame d'érosion. Remontée lente et petit palier à - 75 rn, puis début de la décompression. Après l'intéressante zone du récif corallien, le palier à - 18 m est ardu, collé par le courant contre un bloc. Sortie 8 h 02' après le départ.

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en R.I. évolution 11. Malgré la prksence de la surface je continue vers le fond, au cas où

le siphon se déciderait à replonger. 35 m plus loin (2375 m de l'entrée), sortie obligatoire, car le siphon s'arrête sur blocs et paroi. &[le salle de dimensions respectables, soit 70 m de long (jusqu'au réamorçage aval du siphon, point 2300 rn enviroii) par 6-8 rn de large et 4 h 5 m de haut. Une galerie de 2 m par 3 apparaît dans la paroi. Elle devrait correspondre à la continuation à sec du &eau. Plongée de 6 h 55'.

Une exploration post-siphon à deux plongeurs est prévue dans un avenir proche.

N O T R E D M des ANGES France Reconnue jusqu'h -34 m en 1989 (voir Info-Plongée no 53) par mon ami Patrick Jolivet. Avril 1990, l'expédition tourne au drame, endeuillée par le d e de David Hauterive.

Ascension 1991 (23-26 mai) : plongée en R.I. de 8 h 05'. Rbulîat mitigé. L'espoir

de remonter t h haut, voir de franchir 6ventuellement ce siphon en a "pris un coup". A partir de -34 m, la gaierie remonte toujours. Le faible dégagement gazeux du R.I. et la courte durée des paliers profonds c r h n t un trks léger trouble nullement gênant. Amvé à -23 où la galerie après un S redescend en pente douce sur une quinzaine de métres, puis remonte brusquement aprés passage A -26.

5' après Ie paiier à -21, une touiIle impressionnante commence à me tom ber dessus. Ne voyant plus qu'A 20 cm, je ri'ai même pas le temps d'attacher convenablement avant de décider à contre coeur un retour précipité où j'accroche de

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16


Marc

-

CHOCAT

nombreuses fois à cause du sol tréç tourmenté de Ia galeric.

Plongeurs : SCHMITT.

La touille constitue vraiment un obstacle de taille. Dans une galerie horizontal, un déplacement en fin de paliers assurerait une amélioration d e la visibilitb au bout de quelques mètres. Ici la galerie remontant A près de 30" de pente dans Ia partie extrême, les quelques bulles (10 fois moins qu'un plongeur classique !) suffisent à troubler certainement loin devant. Une dernière tentative est envisagbe, à savoir : Faire tous les paliers de - 24 à - 15 au point haut précédent la descente à - 26, puis remonter h - 12 et continuer (après deux ou trois rinçages du sac) en circuit fermé. C'est Ia seule méthode laissant espérer une progression dans ce siphon beau mais vicieux.

ie 01/07/91, après de nombreuses tentatives avortées pour conditions de visibilité insufhante, une plongée de groupe est organisée. Alain C O W R A U D et Claude SCHMIïT amènent A I'entrée du S4 un 2 X 9 litres q u i sera utilisé par le plongeur de pointe. Celui-ci franchit les trois premiers siphons à l'aide d'un mono 4 litres de manière à économiser le 3 X 12 Litres dorsai. Marc CHOCAT plonge dans le S4 avec le 3 X 12 Litres (200bars) en dorsal et le 2 X 9 Litres (200 bars) en ventral. Ce dernier est déposé au terminus de décembre 90 (400 m - 27). Malheureusement, 80 m seulement d e fil sont déroulés jusque sous une étroiture dans une trémie a - 30 (Point bas - 33). Visibilité : 5 mètres. TPST : 3 heures dont 2 beures dans le S4, incluant 40 minutes de palier. Développement total : Environ 700 mètres. Point bas 33. Plonneurs : Marc CHOCAT - Alain COUTüRPrUD - Claude SCHMITï.

ACTIVITES SHAG IBesançon). SOURCE DU DESSOUBRE (CONSOLATION,-MAISONNETTES- DOUBS 25 1 Quelques séances ont été nécessaires pour nettoyer la toile d'araignbe laissée par les preicédentes équipes dans les trois premiers

siphons. Une reconnaissance systématique des fils en place (plus ou moins) dans le S4 a été effectuée avec précaution et a débouch6 au niveau du terminus ERlS (1980) à environ 200 mètres dans le S4. (Point bas - 24). 86/90: Plonneurs : Marc CH-T - Alain COUTURAUD - Patrick PELAEZ - Claude

SCHMITT.

IR 19/12/90 une plongée solitaire (Marc CHOCAT) a permis de dépasser l t terminus ERIS de 200 mètres, dans une galerie de section généralement homogène (6 A 8 m de large par 2 h 4 m d e hauteur, à l'exception des cheminées non explorées). L'exploration mende par condition moyenne de visibilit6 (4m) a été réalisée en suivant les légers dépôts de sable au centre de la galerie (veine de courant principal). Cette technique, couramment utilisée par mauvaise visibilité, et quand elle est possible,présente l'inconvénient d'une progression en fond de galerie (augmentation de la consommation d'air), mais permet une augmentation très sensible de la vitesse de progression en exploration et évite surtout de se perdre dans des culs de sac idiots, voire imaginaires. h r ë t sur manque de fi1 à 400 m du départ du S4 (point bas - 27 au terminus). Bouteilles : 2 X 9 litres i- 1 X 12 litres (200bars). IHFO H O 5 7

'

Claude

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GROTT'E DE FONTENY ( GULLLON-LESSAINS - DOUBS - 25).

En septembre 91, sur les indications de Jean Marie P R O S W D , qui a découvert avec son club, la GSML (Héricourt), cette magnifique cavité, dont la topographie minutieuse est en cours par Ie GSML, nous organisons une plonghe du siphon temiinal. b portage d'un 2 X 9 litres est effectué en 1 H 30, le plongeur devant maIheureusement participer à ce portage (mais où sont les traditions ?) LR siphon est plongé sur f ûû métres (point bas I lm) jusqu'à une galerie dont la section limite beaucoup les ébats du plongeur (.. .).

Plon~eurs:Marc CHOCAT Porteurs :Y.AUCANT - A. COUTURAUD - R. GUILLET - L. RASSENEUR - Claude SCHMITT. TPST : 6 heures.

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VENTES :

d'Aquitaineu, qui n'en interdit pas i'accès, mais qui demande aux plongeurs de faire désinfecter auparavant leur matériel i la pisciculture, afin de protéger l'alimentation des bassins. Pour ce faire, il faut téléphoner au 65 99 33 50 (heure des repas) ou au 65 99 37 97 (pisciculture) et demander M.DE L'HERMITE ou M.

COMPRESSEUR PLONGEE 300 BARS SERVICE. 8 m3/H Moteur neuf 8 CV HONDA

-

30.000 Frs (A discuter). S'adresser JoElle LOCATELLI

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Cette mesure permettra de plonger longtemps dans cette trés belle source.

VOLUME TAiLLE 2 - MODELE 3B. -Très bon état 2.000 Frs. S'adresser Frédéric BADIER 6bd Pasteur 42100 SAINT ETIENNE

HISTOIRES VRAIES :

Francis LEGUEN remercie le plongeur courageux qui a récupéré à 850 mètres de l'émergence de la Bourne a Beaufort sur Gervanne son scooter (Aquazepp long - couleur orange fluo - porteur de deux Subattc), abandonné à la suite d'une crue. Qu'il veuilIe bien se mettrc rapidement en contact avec Planète BIeue pour restitution,, moyennant dédommagement. Té1 : (1) 42,39 60

CHERCHE : Blocs 7 litres (bi ou tri). Faire offre à Frédéric BADIER RAPPEL STAGES 1) STAGE NATIONAL PLONGEE

SOUTERRUNE DU 1 au 7 AOUT 1992 " Il reste quelques places ! Peu... "

60. Robert LE PENNEC remercie le plongeur courageux (et con) qui a réussit A sortir la bouteille de 12 litres et le détendeur qui dormaient dans Ie premier siphon de la Grotte des Planches depuis 17 ans, au moment oii il aIlait prendre une photo d'archives. II n'espére pas que celui-ci la rapportera (il ne rêve pas), mais il pense au pauvre plongeur qui va la racheter et qui aiirnentera la revue nécrologique après avoir essaye de la gonfler Aucune récompense n'est prévue !

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2) STACE REGIONAL RHONE ALPES Du 28 au 31 MAI 1992

...

M A W A I S GOUT : Cherche chargeur d'accus pour propulseur de marque étranghre. Ecrire à la commission qui transmettra...

ANNONCE DE

ANNONCES v r u r ~ s: La commission plongée relance une opération "CHARGEURS" de marque VOLTCMFT : 1 à 12V, O, 1 A 1,4 A. 250Frs. Comme la dernière fois, envoyez vos chèques à la commission au non de : Commission p1ongédC. Locatelli, ils seront encaissés au moment de la commande groupée.

La commission recherche des volontaires (et bénévoles) pour traduire certains articles et réaliser une compilation pour Inio Plongée : Anglais, Italien, Espagnol, Allemand, au choix. Beaucoup d'arlicles ne passent pas par manque de temps a réaliser une traduction correcte.

IlFo M O 5 7

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Soucieux d'assurer sa sécurité Le plongeur-spéléo e s t systdmatiquement amené ti utiliser des matériels l u i permettant d'assurer son dquilibre. Le gilet stabi l isabeur, bien qu'efficace quant a I'equilibre potentiel. ne s'avére p a s toujours adapte au milieu (étroitures difficiles a f r a n c h i r a v e c un gilet stab.) et au reste du matériel (bouteilles multiples et d i v e r s ) . Quant l a "Fenzy". e l l e s'avère fort peu confortable lorsque l e plongeur est amen6 h utiliser un scaphandre important ( e x : bis 201 plus

relais).

La

poche dorsale quant elle semble apporter un confort suffisant tout en permettant un équilibre correct. 1 1 p e u t donc ê t r e intéressant d ' e n posséder une s u r sa combinaison humide a i n s i , que s u r son volume é t a n c h e . L'air contenu dans celui-ci ne devant en aucun cas contribuer seul l'équilibre du plongeur. cet air n'est 18 que pour assurer une aisance suffisante quant à la mobilité bu plongeur ainsi qu'une isolation thermique.

Exemples : - Colle CONTINENTALE. v e n d u e . e n t r e autre. p a r : SPELEMAT 102. rue BOILEAU 69006 LYON - Col l e BOSTIK r&f 6 6 2 . vendue par : Ets BAUDON. Av J. Jaurés 75019 PARIS.

* Feuil l e de n é o ~ r é n e : Choisir une feuille de n k o p r e ne d'une épaisseur de 3 ou 4 mm. Ne pas p r e n d r e d e f e u 1 1 l e plus épaisse car e l l e obligerai, avec un scaphandre léger, h surcharger ie plongeur d e plomb pour maintenir son équilibre. I l est hélas excessivement difficile de s e procurer ces f eui 1 les de néoprene . Pour remédier ce probléma i l e s t p o s s i b l e d ' u t i l i s e r une souris e n néogréne dont l e dos e s t d é j h découpé suivant la forme désirée: le devant pouvant toujours servir a confectionner une poche sur la jambe . Remarque : S'i l s'agit d ' u n e souris e n néopréne tranché. 1 1 faut préalablement enduire d'une pellicule de c o l l e la face t r a n c h d e afin d'éviter t o u t e amorce de déchirure ( h long terme) d e c e t t e face trés fragile.

*

Coude : rkcup6ration d'un coude de "Fenzy" ou de g i l e t s t a b i l i s a t e u r reste l a s o l u t i o n la plus simple. La

Matériel necesaaire

* Col l e neopréne

:

:

composantes (colle e t durcisseur) . Ce type de colle, A deux composantes. semble etre inaispensable a la bonne résistance mécanique la pression de l a future poche tout en assurant une bonne souplesse du velement ainsi A

deux

modifie. Quantité

de

400 a 600g.

colle nécessaire

Tuyau annelé : La recupération d ' u n t u y a u annelé de détendeur "Mistral" est la solution la p l u s s i m p l e . 11 convient de s e méfier des tuyaux a n n e l . 4 ~de "Fenzy" qui peuvent e t r e t r o p courts. Prévoir deux colliers en plastiques pour la fixation d u t u y a u annelé sur l e coude e t l e " d i r e c t system".

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* "Direct svstem" : Tous les "direct system" fiables s o n t les bienvenus. 1 1 Peut être judicieux d'utiliser le meme que celui de la poche dorsale Su volume étanche. s i celui-ci e n possede d é j b u n e . Ceci a f i n de n'avoir p a s à démonter. d u détendeur. le flexible du "direct s y s t e m " a chaque changement de cornhina i s o n . Remayaue : L'ensemble Coude. Tuyau ec "direct system" 1Beuchat) e s t en v e n t e notamment c h e z SPELmAT. (En c a s -de commande ?ar correspondance i l est conseillé de têlephoner. auparevent. pour préciser c e dont i l s'agit).

* Latex

:

de matériel de plongée; et disponible de f a ç o n rdgulibre AU VIEUX CAMPEUR 48. rue des Ecoles 75005 PARIS.

de

la

Remaraues : - Si une souris utilis6e corne feuil l e de néoprbne. découper le dos de cetle-ci.pius 2 cm. aux Bpaules et de chcaue c o t é du d o s . Ne pas hésiter prendre une souris trop g r a n d e . -La poche,dorsale sur une combinaison humide se trouve p l a ç é e p l u s h a u t e que sur un volume étanche. En e f f e t i l e s ï primordial que celle-ci n'altére pas la souplesse de la combinaison humide donc 1 'aisance Drogresser du plongeur Inotamment e n post-siphon) . La p o c h e

1-1 D é c o u ~ a u ede l a poche pour un volume étanche :

Positionner la feuille de n é o p r é n e environ 5 cm sous l a fermeture éclair du volume étanche. Découper la feuille en prenant soin de suivre l e c o n t o u r d u bras. Une longueur totale de 65 cm. soit jusqu'au ras des fesses semble convenir. !a largeur étant de 4 5 cm a u m i l i e u d u dos. Volr figure 1. Ces valeurs numériques sont données t i t r e indicatif. elle doivent ëtre adaptées en fonction de la morphologie de chacun.

NO57

Pour un vêtement humide. découper l e c o n t o u r des bras et du cou. Positionner la poche et limiter la longueur ti c e 1 le correspondant au bas du dos soit environ 65 cm u e p u i s le creux de l'encolure. l a largeur sera. e l l e . de 45 cm. Voir figure 2 , est

poche

IHFO

:

1 - 2 D é c o u ~ a a ed e l a ~ o c h eo o u r u n e comblnaiscn humide :

Pot de lntex liquide vendu dans tous les points de vente

Construction dorsale :

Fiqure 1

p l a c é e sur un volume é t a n c h e devra. q u a n t k e 1 le. supporter donc soulager l e plongeur de scaphandres souvent p l us lourds. C'est pour cela qu'elle a é t é p l a c é e l é g é r e ment p l u s bas.

-

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Fioure 2

:

\

]

3 Precollaqe de l a poche et de la combinaison :

2 Positionnement d u coude

:

L'emplacement d u coude dépend de l a position des bouteilles. En effet. celui-ci ne doit en a u c u n cas gëner le portage des blocs. Le coude devra donc être positionné sur l'axe central de l a poche p l u t o t qu'a droite ou a gauche où i l pourrait géner un détendeur, ou un bloc. Voir figure 3. Pour une poche p l a c é e sur un volume étanche. sa position e s t limitée vers le b a s p a r les bouteilles et vers l e h a u t par l a fermeture éclair. Il p o u r r a etre p l a c e a 5 cm d u bard supérieur de l a poche soit a 10 cm de la fermeture éclair. Voir figure 1. Pour u n e poche p l a c é e s u r une combinaison humide seule la contraite liée aux blocs existe. L'emplacement du coude pourra etre 10 cm du creux de l'encolure. Voir figure 2.

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Positionner soigneusement l a poche sur l a combinaison et marquer la craie ou au f e u t r e l'emplacement e x a c t de la poche dorsale. Préparer environ 200 ml de colle n 6 o p r é n e . I l peut intéressant d'utiliser des sering u e s . v e n d u e s e n pharmacie . pour d o s e r prbcisement col 1e e t durcisseur). Enduire : - Les 2 cm extérieurs de l a poche dorsale, (face interne de c e l l e - c i l . - Les 2 cm intérieurs de l'emplacement de la poche sur l e d o s du v e t e m e n t . - Les 2 cm, face i n t e r n e et externe de la poche. autour de l'emplacement. du coude a i n s i que 1 ' épaisseur de n e o p r è n e situé en l e s deux f a c e s . Cette operation h pour but de permettre l a fixation du coude sur une surface "plastifiée" et dure plutbt que sur l e tissu plus fragile. Voir figure 4 . Laisser sécher au moins 48 h . Ce pr6collage permet de f a i r e pénétrer l a c o l l e au coeur de la feuille de néoprbne et notammant sous le tissu. Ceci permettra un collage néopréne c o n t r e n é o p r é n e plutbt qu'un collage de surface tissu contre tissu beaucoup moins resistant .


4 Fixation du coude :

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Le coude doit e t r e p l a c é e t orienté en direction de I ' é ~ a u l e gauche ou droite. 11 peut e t r e judicieux de fixer le tuyau annel4. p a r un c o l 1 ier. sur le coude avant son montage s u r l a poche, cette operat ion pouvant s' avérer dé1 î c a t e u l . t é r i s u r e m e n t . Afin d'assurer une bonne étanchéité de 1 ' ensemble coude-poche, enduire légérem e n t l e s piéces en c o n t a c t de graisse aux silicones. Enduire d e colle n é o p r é n e l e f i l e t du coude a f i n , non pas de réaliser l e collage de l'écrou. mais d'assurer un "frein de filet" qui empéchera t o u t desserrage ultérieur. Ces opérations doivent ê t r e assurées avec soin et s u r des pibces propres pour n i altérer ni l'étanch6itk ni le "collage".

Enduire d'un filet de colle le bord de l a poche e t r a b a t r e celui-ci sur l e vetement a f i n d'éviter t o u t e s u r f a c e pouvant s'accrocher e t se déchirer.

Finition de la poche dorsale,

Après avoir laissé sécher, recouvrir l e raccord ainsi obtenu d ' u n e bande de 2 cm de 1arge de latex. afin d'eliminer définitivement tout point d'accrochage donc de dbchirure. Le restant du latex pourra B t r e déposé en filet sur l'ensemble des coutures du vêtement, ce qui empbchera celles-ci de s'effilocher avec le temps.

7- Information

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5 Fixation de la aoche dorsale

Positionner celle-ci sur l a combinaison. Maintenir la moit i é e inférieure en place h l'aide d ' u n poids. Enduire de colle néopréne l e s 2 cm i n t é r i e u r s de l a moitié supérieure de l'emplacement de Ta poche s u r la combinaison. (Emplacement précollé). E n d u i r e de c o l l e les 2 cm extérieurs de l a rnoitie supérieure de l a ~ 0 c h edorsale. (Emplacement précollé). Laisser secher l a colle afin qu'elle n'adhére plus au toucher puis plaquer la poche sur la combinaison ( u n e seule tentative est possible). Assurer une jointure parfaite des deux pieces en t a p a n t avec u n maillet sur le joint de colle. Procéder de la meme manihre pour la moitie inférieure. La poche e s t maintenant f i x é e . Laisser sécher au moins 24 h.

INFO No57

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Du soin apporté sa réalisation dépend l a qualite de la poche donc la s&curi té du plongeur. I l est imperatif d'effectuer des essais en lac a f i n de s'habituer h manipuler cette poche et vérifier son bon état de fonctionnement. La qualit4 des produits e s t tout aussi importante; ne p a s utiliser de feuille d e n d o p r e n e pourrie, recuperée s u r un vieux vetement. ni de colle au rabais, en tube notamment, qui n'assurerait pas une resistance suffisante. C e t t e méthode de réalisation. sans pour autant etre la s e u l e . a f a i t l'objet d'essais de la part de plusieurs plongeurs e t les poches ainsi confectionndes sont utilisées depuis plusieurs années. E.i-iAGEGE : 2, a l l é e de F o n t a i neb 1eau 93300 AUBERVILLIERS

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