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P2 :Brevets d'enseignement 1993 P3 : Lu pour vous - P.Moya P5 :La fièvre du siphon - P.Moya Pt5 :Techiiques: Les palmes "fondde troun W : Grotte des Estinettes (Ardèche) - EBadier B :Trou qui Souffie (Ishe) - S.G.CAF

P10:Fontaine St Georges (Lot)- CRPS Pl 1: Port-Miou: Le dkfi (Cassis - 13) CRPS P l 6 Le Durzon ( Aveyron ) - CRPS P18:Igue de Viazac (Lot) - J.P.Stefanato Pl 9:Grotte de Rerriéne No1 (Ard&che) P21: Ruisseau des Gorges ( Isère)

AUTO - COLLANT COMMISSlON PLDNGEE ( Voir P 21 )


BIU3VETS D'ENSEIGNEMENT 1993

La Commission Interfédérale d'Agrément (C.I.A.), réunie le 26 novembre 92 nommé Ies cadres pour l'enseignement de I'année 93.

MONITEUR$: ARNEFAUX Jean François BERNARD Patrick BIGEARD Philippe BRUNET Philippe DUS2 Jean Franpis FOUCART Hubert HAGEGE Ealc JASION Philippe LOUTELU Christian LOCATELLI Joelle MORIN Eric PONCIN Jean Marc ROSELU) Mathias ROUX Jean Michel SABLE Denis SOUNY Guy

Lyon à

INITIATEURS:

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STATICELU Marc STEFANATO Jean Pierre THOMAS Christian

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TOULOUMDJIAN Claude

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* + INITiATEURS STAGIAIRES:

BERNABE Pascal MONITEURS STAGIAIRES CAILERE Laurent 4 CESIELSKI Lucien *.

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BOLAGNO Pgtrick BOMPA Philippe + FARGES Nicolas * FINOT Didier * GACHIGNARD Line * MORE Christian * NEVOIT Frédbric * RENAUD Marc * SOULAYRES Jean Luc *

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Lu pour vous U ~ d e r w a l e rS p e l e , o l o g y L ' o r g a n e d e l a N.S.S.

2- Je posais la qiiestion de savoir pourquoi ils préconisaient Ia plongée à deux. Je leur donnais mon avis selon lequel plonger seul est plus responsabilisant et obligeait i planifier très sérieusement sa plongée au lieu de toujours compter sur un compagnon.

Cave Diving Section. P.O. Box 950 Branford, Florida U.S.A.

La réponse va en faire sans doute sourire plus d'un: le problème viendrait des organisations éducatives de plongke en mer. "Aux Etats - Unis les instructeurs mer pensent qu'ils savent tout, et qu'ils sont les meilleurs juges. "

Il s'agit d'un petit cahier imprimé au format américain de 22 x 28, d'une vingtaine de pages. Très bonne présentation illustrée de photos noir et blanc, de topos et de dessins humoristiques.

Cependant, "eux 'plongeurs des cavernes (qui aussi pensons que nous savons tout)' pensent que pIonger solo est acceptable, voire meilleur en certaines circonstances (visibilité pauvre, tunneIs très petits, ou pour pIonger en fond de trou (sump diving) ."

Beaucoup d'articles de foiid, quelques comptes - rendus d'exploration, un courrier des lecteurs, des ventes d'articles publicitaires et de livres. Une lecture intéressante pour tous ceux désireux de savoir comment cela se passe là bas. L'abonnement coûte $ 25, pour plus de simplicité il est possible d'envoyer directement l'argent dans l'enveloppe de la demande d'abonnement. Car en général l'envoi d'un chéque bancaire français est soumis à des taxes exorbitantes. ,

J'ai ecri $ la revue pour leur poser quelques questions concernant certaines particularités de la plongée aux U.S.A.

H.V. GREY secrétaire de la N.S.S.Cave Diving Section a eu la courtoisie de me répondre en français. Nota: J'ai légèrement arrangé ses tournures de phrases. 1- Je demande pourquoi ils ne mettent pas leurs Iampes sur des casques: ,

"Quelques plongeurs américains le font quand ils photographient ou dressent une topo. Mais ce système leur pose un problème: dans nos cavernes où la visibilité est très grande 50 a 100 mètres (je rêve) et où ils utilisent des phares de 50 a 250 Watts, s'ils regardent leur compagnon de plongée ils I'eblouissent. De plus les lampes montées sur casque n'éclairent que dans la direction où l'on regarde. Certains plongeurs fixent leurs lampes sur les avant - bras et ont ainsi les deux avantages."

(II apparalt également que la visibilité est meilleure avec un éclairage légèrement décalé surtout en eau chargée. P.M.)

3- Pourquoi ont - ils un détendeur de secours muni d'un tuyau de près d'un mètre cinquante de long ? Ils utilisent indifféremme~~t des scaphandres composes d'un bi mer ou de deux mono.

Le plongeur Bquipé d'un bi mer doit posséder un tel détendeur et plonger avec un compagnon, afin de pouvoir lui passer ce détendeur en cas de probléme. Ils estiment que le systhme des tiers sur plusieurs blocs skparés est compliqué (?).

En tout cas H.V.Grey a été très intéressé par la règle des tiers telle qu'elle est enseignée dans les stages F.F.S. et qui est appelée la règle de sécurité minimum, a savoir sur 200 b. au départ 60 b. aller, 60 b. retour resteiit 80 bars de sécuritk.

Pour comprendre ces différences il faut savoir plusieurs caractéristiques de la mentalité et des siphons américains: Tout d'abord, tout litige se règle au tribunal, il est parfois curieux pour un latin de voir à quel point il est facile de s'y retrouver.

Toute activité est soumise a des règles très strictes qui serviront à déterminer les responsabilit&s en cns de procès. II est donc clair que la plongée spéleo ne pouvait échapper à ce principe, devant les risques potentiels qu'elle fait courir a ses pratiquants.

La jurisprudence joue un rôle très important aux Etats - Unis. Il a suffi qu'un juge décide que les régles de plongée mer étaient les seules valables et voilà toute la plongée réglementée. Il y a eu ces dernières armées


beaucoup d'accidents en siphon, les causes semblent être Ies mêmes qu'en Europe; absence ou perte de fil d'Ariane, panique, inexphience.. ..

moniteurs comme étant les seuls a pouvoir monnayer leurs services dans les siphons et les sources.

A la décharge de la-technique spécifique américaine, il faut préciser que leurs siphons permettent de telles facilités. Les dimensions sont souvent énormes avec une visibilité supérieure à

Quel que soit ce résultat, il me semble que ce qui arrive aux U.S.A. ne pourra pas s'exporter ailleurs. Quoique !!! ( voir en fin d'article ). -

''le que rencontrons en mer' n'y a donc rien de choquant à ce q'uiiIsy aient introduit Ies règles de sécurité mer. Plongée à deux, phares à la main et bi-mer. Le problème est survenu lorsque après quelques annees, les plongeurs améiicains ont commencé à tremper leurs palmes dans des siphons plus étroits et a la visibilité médiocre. Peut - dtre que dans quelque temps ils finiront par adopter nos techniques, pourquoi pas ? Dernier volet sur la question, le "nerf de Ia guerre". Toute rbsurgenix importante est une source de revenus pour son propriétaire. Il faut voir les complexes hôteliers qui ont fleuri ces dernières années autour. Tout y est prévu pour le confort de l'aspirant plongeur touriste: location de combinaisons, de blocs, de detendeurs, d'appareil photo ktanches . Visites guidées avec un moniteur professionnel en général sous contrat avec l'hôtel et le magasin. Interdiction de plonger si Iton n'est pas accompagné de ce même moniteur (moyennant finances). Pontons de mise a l'eau, certains équipés de monte - charges pour mise à l'eau directe. Lampes étanches pour éclairer la vasque d'entrée pour les plongées de nuit, quand je dis vasques d'eiitrée, je devrais dire lac d'entrée. J'ai dit plongée de nuit et certains vont sans doute rigoler pour de la plongée spéléo ! détrompez - vous car seIon votre niveau, il iie vous sera possible que de vous balader dans cette vasque, pas question d'entrer dans le tunnel si vous ne pouvez pas prouver que vous en avez les capacités. Dans le siphon luim6me fil d'Ariane permanent vérifie périodiquement.

Et a la sortie, il vous sera proposé dans le magasin de l'hôtel les habituelles casquettes, tee shirts, bermudas, polos, photos, posters, montages diapos, cassettes vidéo etc. etc. les américains étant très friands de ce genre de souvenirs.

Vous commencez à comprendre pourquoi ,les diverses associations ne sont pas vraiment copines (qui a dit ?: "comme chez nous !"}. La grande question étant de savoir laquelle de ces associations va pouvoir étendre son pouvoir sur ces sources d'argent en imposant ses

Ces règles de plongte, le matériel qu'ils ont développé sont exclusivement valables chez eux, dans leurs siphons géants. Un américain qui en France ses règles menrait sa vie en grand danger. Par contre un Français, un Suisse, un Anglais, un Belge ou un Italien qui désirerait plonger aux U.S.A. n'aurait aucune difficulté. Nos règles, plus sévères, peuvent s'utiliser quel que soit le type de siphon où elles sont mises en pratique.

Il suffit pour s'en rendre compte de lire le petit manuel: Cave Diving Communication dans lequel on'ttouve tous les signes a l'usage di1 dialogue sous marin entre deux pIongeurs en siphon. II y a des signes pour tout, souvent compl&tement iiiutiles à mon avis. Par exemple I'index légèrement replié avec tous les autres doigts complètement ferrnts veut dire que l'on va poser une question. Suivi de: montrer le manomètre avec le doigt. Devinez ce que cela veut dire ? Vous ne voyez pas ? C'est très dur je le reconnais. Allez une autre, on commence par l'index replié, puis vous montrez voire montre, vous avez trente secondes. Voilà ! vous avez demandé l'heure à votre compagnon de plongée. Vous voyez tout de suite l'importance vitale de cette question, en effet vous avez mis trente dollars dans le parcmètre et iI va EaIloir bientôt sortir car le temps s'est écoulé. Quant au signe, je n'ai plus d'air, il impose impérativement de donner votre détendeur de secours à votre " Buddy " ou compagnon de plongée, et de faire demi - tour. Moi si un gars me fait ce coup là, sans me prévenir auparavent qu'il était sur ses tiers et fait demi - tour, je ne plonge plus jamais avec lui. Je pensais naïvement que le compagnon de plongée devrait prévenir bien avant d'en arriver à la fin de ses boutcilles, apparemment, cela n'est pas l'avis de tout le monde.

En conclusion, or1 s'aperçoit qu'il y a vraiment tout un monde qui sépare les deux techniques. Malgré tout, si quelqu'un veut m'emmener en Floride pour voir, je pars tout de suite, je promets même d'apprendre par coeur le bouquin sur les signes, afin d'arriver à dire à ma charmante compagne de plongée (ils ne pourraient pas faire moins a un Français ) : Puis


- je vous aider a tendre votre sous cutale ? Celui q ~ i iest capable de nous écrire pour nous dire cela se dit en langage des signesgagne nôtre plus profond respect. La réponse sera publiée dans Ie prochain Iiifo Plongée, ainsi que le nom du vainqueur.

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Philippe MOYA.

-----------------------------------------Il existe quand même un risque potentiel en France. Si la F.F.S. et la F.F.E.S.S.M. sont ~rnti~uernnit d'accord sur le antenu minimum d'un stage de plongée souterraine. II apparalt un troisième larron: P.A.D-1. qui n'enseigne que ses propres règles. J'ai assisté a un cours de plongk souterraine organisé par cette association et je dois avouer que j'ai été effrayé.

Sur huit Personnes, cinq plongeaient en mono. Sur les trois qui plongeaient en bi, seules deux avaient un casque avec dclairage dessus. Sur ces deux seule une #ait deux sources d'bclairuge indépendantes. Tous les autres avaienr leurs lampes à la main, une chacun. Ils ont rdussi a tirrr dew fis d'Ariane suppldrnentaires entre La vasque d'entrde et le "canyon" de la goule de la tannerie à Bourg Saint - Andéol.

---------------------------------Enftn voici une loi Américaine qui, j e le pense, serait bien utile à méditer. MURPHY'S LAW . ( Loi de Murphy )

........................ La FIEVRE du SIPHON J'ai toujours que la spélh - piongk n'&tait pas jusie une aventure, mais un style de vie. II y a différents de- de f i h m e1bIogique. et une fois que vous l'avez sttrapk, c'est fini. Elle défie la logique et la raison, tout comme les atteintes les plus fanatiques. Comment savoir si vous êtes infecté ? Voici quelques uns des syinpt8rnes: Vous possédez plus de cartes de gonflage que de cartes de crédit. 11 ne reste aucune prise de libre chez vous car vos chargeurs de batterie sont branchés partout.

Vous croyez a [a double sécurité et possédez tout en double si cela n'a aucun rapport avec la plongée VOUSpouvez tout réparer avec du ruban adhésif el de la chambre à air. Vous voyez vos camarades de plongée plus que volre famille. Vous gagez ce que vous possédez pour acheter un nouvel accessoire. Vous souffrez de surditd parlielle due ii la plongée. Les ailes de voire véhicule sont rayées par les branches d'arbre. Toutes les photos sur vos murs sont des photos de SPeIko. VOUS porlez su travail der T-shim spéléo el des gihis piscine. Votre conversation est iirnitée aux mots: dhmpressinn, tiers, phrhtique, bars, dévidoir, karst. Au bureau, vous Bcrivez vos mémos sur une ardoise sous-marine. Vous songez acheter une maison au bord de 1'Ardèche ou possédant sa vasque privée donnant sur siphon. La valeur de votre équipement de plongée est équivalent au dkficit national. lundi matin vous prévoyez la plongée du samedi. Vous portez au visage en permanence la niarque de votre wue. Vous Ctes toujours en train de voler les batteries argeables de enfants-

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* Vous pas vraiment commiquer plongeurs mer. Vous avez plus de p l o n g h a votre actif que d'argent sur votre compte. Vous semblez lés4 si vos bouteilles ne sont gonflées qu'A 200 bars. La signification de: etroii, profond, humide, et pdntuatian n'a pour vous rieil de sexuel. Il ne vous semble pas possible d'achekr un manométre qui ne peut pas indiquer plus de 300 ban. Quand vous calculezvos tiers, vos relais ou vos mélmges gazeux, vous regrettez de ne pas avoir été plus studieux en maths. Votre combinaison n'est jamais vraiment sèche, et la moisissure curnmence d pousser dessus. Vous éprouvez soudain un intdrèt pour la géologie et la physique. Votre définition d'étroit cliange après chacune de vos plongées.

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La plupart des spéhs plongeurs sont atteint à divers degrés. C'est incurable, la seule solution est de plonger le plus souvent possible pour ne pas être en m q u t. Vous pouvez également partager votre problème avec d'autres plongeurs dans la même situation que vous. Une aulre solution, une fois que etes affecte (ou infecté) c'est de le rester. Traduit et arrangé par Philippe Moya, d'aprh the Safety Lane de Wendy Short, dans Undenvater

Spelmlogy Vol:I9 No$;Juillet - Août 92.


TECHNIQUES LES PALMES " FOND DE TROU" Par Christian liocatelli Lors des explorations "fond de trou", le cornpactage du ma tbriel devient l'un des problémes primordiaux. h s palmes conventionnelles posent un gros pïobléme d'encombrement d e par leur conception. Dans un kit, le volume de la partie chaussante prend beaucoup de place, même si I'on en utilise llint&rieurpour y loger du matériel fragile: masque, instrurnenls de controle, etc.,. Si on les laisse à I'extdricur du kit ou sur soi, elles en profitcnt pour s'accrocher à toutes les aspérités, ce qui fait la joie des portages en cavité. Depuis quelques années, nous utilisons avec succès un type de palmes "fait maison" qrri donne satisfaction dans bien des cas.

Aprks quelques tatonnements et erreurs de jeunesse, nous sommes arrivés à un résultat correct permettant de passer des siphons de quelques centaines de mètres à des profondeurs de 30m, sans trop de pertes d'efficacité par rapport à des palmes classiques. Au début, nous avions taillé une palme dans une feuille PVC de 2mm d'épaisseur, sur laquelle nous avions collé des nervures pour la stabiIit&laterale au moment du paimage. Nous avions réaIisées des fentes dans celle-ci de façon à passer des élastiques de chambre à air (chers aux plongeurs spéIé~s), reliés entre eux par de la cordelette de fil guide de 2,5mm, le tout se fixant rapidement sur les bottes (voir croquis). Avec I'expériencc, nous nous sommes aperçus qu'il valait mieux employcr des voilures de palmes style Dessault ou similaires (certaines possédent deux petites nervures en bout très efficaces), et remplacer I'éiastique maintenant l'avant de la botte par unc sangIe rapide qui évite A la palme de se dkoller de Ia chaussure quand

le mouvement de ciseaux de la jambe revient vers le bas. L' avantage de ces palmes est de ne tenir que très peu de place dans un kit, et de protdger aussi le matériel qu'il contient des coups conire les parais de la cavité. De plus, cltes se rkparent très facilement avec le rnatkriel que le plongeur a toujours avec lui: F i 1 d'Ariane, élastiques. Leur inconvénient est leur tenue moindre qu'une palme normale el il faut tenir compte de leurs limites dans le type d'exploration & effectuer ( siphons très longs et profoiids oh ii faut palmer longtemps en pleine eau). Eilcs sont malgré tour une bonne solution à de nombreux problèmes d'accès et aux trajets post-siyhons où chaque plongeur porte tout son matériel.


Comme rendu d'exDioratlon GROTTE DES ESTINETTES LANAS (07) F. Badler, Janvler 93

Situde en bordure de I'Ardhche, cette cavité ne débite qu'en période de pluie les eaux tombées sur le bassin de I'aerodrome d'Aubenas. Le SI situé A 60 mbtres de t'entree est franchi en 1977 par D. Benard. La suite dans la trémie ne sera trouv6e que plus tard. En 1981, le S2 situé A 300 métres du S I est exploré par B. Legrand et J.M. Chauvet sur 75 métres. Arret B -18rn dans une diaclase ascendante et boueuse aprés franchissement #un point bas A -3Qrn. En Décembre 92, en compagnie de Pierre nous reconnaissons la cavit4 jusqu'au S2 aprbs franchissement du S I (25m,-3m). En janvier , c'est A trois que nous tentons une plonghe dans le S2. Le S I est désamorcé et nous atteignons le 52 aprés deux heures de progression dans la riviere souterraine de petites dimensions (section moyenne1.5m X 1m).

Suite a un problbme materiel, Pierre doit attendre notre retour pour plonger. Philippe en 2x9L et moi en 2x7L nous reequipons partietlement le S2. Le siphon de dimensions contortables descend A 4ijQ jusqu'h rejoindre un lit de gravier A - 18 m. De IA une Btmiture A -25m donne sur la suite du réseau, tandis qu'un depart est entrevu A droite.

L'étroiture donne sur une petite galerie

A -33m,puis progression jusqu'à -27m au pied de la diaclase prhedemment remontée jusqu'à -18m. Nous trouvons au pied de la diaclase une galerie de l m x 1rn qui recoupe le sommet d'une seconde diaclase etroite et paralléle A la premihre. Le bas de celle-ci est atteint A -43 m en méme temps que notre limite d'autonomie. La suite semble étre au pied de la diaclase dans une galerie descendante (vue A -50m) de dimensions plus confortables (1.5m x 1m). Le développement du S2 est p r l 4 A 120rn. La visibilité excellente (810m) A l'aller tombe a 50 cm dans certains passages au retour décourageant Pierre pour le deuxieme tour. Le portage combiné à la profondeur du S2 est la principale difficulté A surmonter pour poursuivre les explorations (Avis aux porteurs motivés) mais celles-ci restent envisageables . Frédéric Sadier Philippe Rinaudo Pierre Verdiell



Diverses plongées au Trou Qui SouMe. Méaudre Isère Spélhs Grenoblois du CAF

1. Plongée de la v-rés du siphon -220. oôt&salle Hvdrokarst. 14 09 91 Crwuis 1 Maigré une plongée m c i l e , liée A fa turbidit&de I'eay il ,semblerait qu'il n'y a pas de suite. Simple laisse d'eau qui s'enfonce de 3 m&tmsous la voûte. Plongeur P. Girotte. 2. Plongée du siphon de la galerie I dans le réseau C W 23 06 92 Croauis 2 Siphon en 2 parties, faiblement imrnergd (-3) de 40 rnhes. Deniére 40 m & galerie. Arrêt d m un méandre avec amont et a m i A continuer. Exploration en cours.Plongeur C Arndt. 3. Plongée du siphon 3 de Frangois Nord. 28 08 92 Croquis 3

La voQtemouillante livrant le passage aux galeries nord s'est désamorc6e pendant la semaine du 23 au 29 août. P Gilotte et C Arnoult ont pu tentk la plongée du S3, aidC par L. Landry et B. Lismonde pour Ie portage. 1La visibilité ciam le S 1 et S2 plongk en 1990 par C. Clary et B. Cruat, est rdiucre. Le cheminement entre le S2 et 53 est assez facile. P Gilotte plonge le premier et s'arrête sur colmatage d'=@le 4 dans le S3... la touiIle s'est installée est nous avons rat& la suite. Phillipe insiste et r k w i A trouver la suite aprés une étroiture vers -1 2. 11 s'arrête sur ses tiers. C.Arnoult prend la suite et dévide 1 10 mètres de fil enw -12 n -10. Arrêt sur les 113 dans un siphon de 1.5m de haut et de 5 m de large. Nous attendons un nouvel &age pour poursuivre les expiorations. Croquis materiahsant les premibres au TQS. Pour les échelles et le nord se reporter A une topographie du TQS.

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VENTE: - COMBKNAISONS DE PLONGEE RUSSES 500F Fabrication : Bielorussie - Description: Composées de 3 éléments. LR bas est une grande pontonniére qu'il convient de retrousser au niveau de la ceinture. Le haut est une cagoule Marboré qui vient recouvrir Ie bas. II faut rouler l'ensemble jusqu'à Ja taille. Un anneau de la même matière recouvre ensuite les 2 6lérnents. Des anneaux de chambre à air peuvent parfaire I'étanchéité. Utilisation: Cet ensemble, d'une solidilé remarquable, permet de franchir de courts obstacles noyés ou des passages aquatiques importants tout en gardant un considérable aisance. tJne bouteille de Vodka en prime pour la première demande. Palrick JOLIVET - 70, Rue de la Bellevue - 41 1 0 - Vendome - Tel: 54 80 23 08 - ,<,


CENTRE DE RECHERCHE ET DE PLONGEE SOUTERRAINE MARSEILLE

FONTAINE DE SAINT-GEORGES Monvaient-46

Camp de septembre 1992

(voir Info-Plongée no 5 , 7 , 10,23,24,26, 51,53)

Le temps est maussade, mais le débit est celui de l'étiage. Nous avons a o m e n c t par l'installation de la PLO#ELL d a siphons, un superbe. cgnteneur poubelle lâchement abandonné au bord d'une route de Provence, que nous avoiis recueillie avec amour. Un coup de pressing, un lifting, toutes options, siége biplace, barres de renfort, et la poubelle devient une cloche de décornpression dernier cri. Nous i'avons installee A -6 m moyen de4 chalncs par spi. clMc u,,e,

I1 ea qui r6ver les geursSm-GEoRGES9 une des de PADIRAC, n'en pas douter, fait partie de ceux-1A. Phénoméne accentué encore par les propos de Bertranduger, qui. en lgT6* a ~ * une pointe où il atteint le point 1045 m à 4 1 métres de profondeur :"Nous abandonnolis I'exploration qui nkessitera une nouvelle gknkration d'explorateurs".

Fort de notre expdrieiice du mois de juillet, nous prévoyons pour chacun des 2 ploiigeurs, I'équipemenl suivant :

Mais bien ayant cela, la possibilité d'une jonction humaine entre St-Georges et la fabuleuse rivitre de PADIRAC a attisé les espoirs et les déboires.

- 1 bouteille d'air pour les premiers 1000 inètres, - 1x 15 liires d'oxygène pour la décompression du retour, - 1 x 15 litres d'oxygène pour Ia décompression de i'autre cotd, - 1 x 18 Iïtres air pour progression et dtcampresde - 1 x 13'litressurox 50 % B -30 pour début de

1948, Guy de LAVAUR tente une première

incursion. De 1973 1975, St-Georges devient le fief de B. Léger et de son équipe qui remontent la rivihre en plusieurs tentatives jusqu'8 1045 in.

décompression au retour et cheminement jusqu'à la Lors du camp F.F.E.S.S.M.de Rocamadour ai vasque Genuee, 1979, F. E G U E N pousse l'exploration A -71 m. Les . - 2 x 20 Iitres en bidorsal avec 20 % d'hélium, sitisse reprennent le relais en 1982 et avancent A petits - I x 9 litres pour la plongk du 53, pas dans la zone. profonde. Et c'est ftnaIement Cyrille u ~ ikit de matériel post-siphon, boutTe, topo, BRNDT qui, en juillet 1987, franchit le siphon n02. En survie, etc., . octobre 1989, F. LEGUEN le franchit A son tour et s'arr& devant le S3. Le dimanche 6, nous déposons 8 bouteilles au totai, au sommet du puits A prks de 1000 m de l'entrk. Le Iundi, préparation des m&Iangeset du matériel.

Camp de juillet 1992

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Mardi 8. c'est le grand jour, sous la caméra de FrBddric Caen, Patrick et moi-mbme, nous nous mettons A b u vers 11 h, Nous avons SUT le dos un bi-20, une neutlitres, un kit, et un vmlral;

lnitiaiementph franco-miisse*ce camp se tenta m w '~-ocnarf nos suisses ayaiil découragés par le mawais temps du ddbut juillet, ils ont préfdrt des latitudes plus sûres e l plus ciérnentes pour leur camp d'M.

Nous avons pris contact avec cc siphon en faisant Ia lo~graphiede la mlie profonde, soit 130 de -70* avec un point A -78- Une lentativede chissemen4 échoua- Un pfisionnel des con~ ~ ~ m a u o n s optinÜsté, fit renoncerd'%us et nm n'en sommes que plus motivés, et c'est purquoi nous avons nos projets de sepkmbrc pur revenir A St-Gcorges. Nous avions déjà contracté le virus.

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Le trajet du S1 (390 m -30) se fait rapidement.

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Pour éviter la iraversée du lac et de la courte galerie s&he de la salle de LAVAUR, nous empruntons 1, shunt n& par Jaçques B O L L m en 1982, mis si passage nous évite l a désagréments aun portage pénible, il naus m m a 4 une éhiture en& 1e.s blocs. Nous perdoiis deux minutes pour la n&gocier, avant d'entainer le Sa,. Il est peu profond pendant les premiers 500 m (de -3 à -12). Arrivhs au soinmet de la pente

nous nous

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INFO-I'LX)KCiI-:II Y 5 9

attendons mutuellement et nous échangeons nos relaistrajet wntre 1 x 15 d'oxygène et 1 x 18 d'air, et c'est donc avec 5 boiiteilles cliacuri que nous attaquons la descente du laminoir. A -50 nous respirons le mélange hélium et continuons la descente jusqu'g 78. Nous franchissons la zone profonde rapidement, la sui te nous parnit pIus longue (environ 80 rn au-del8 de -40 et puis un peu p l u de 100 m au-deIA de -30): Enfin la rernonlde, nous cornmengons les paliers 6 -2 1 m. ,-

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1'1 1

derrière le S2. Le retour fut rapide et sans encombre. Il est un peu plus & 3 h du mi quand nous quittons la cloche pour rejoindre le bord de la vasque.

Plongeurs : PascaI BERNABE, Patrick BOLAGNO,. Marc DOUCHET, Bernard GAUCHE. Christian MORE, Michel PHILLIPS, Marc RENAUD, Jean-Pierre STEFHANATO.

Décompression totale : 2 h 10.

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A -3, il faut patienter encore pres de 100 m avaiit de faire véritablement surface. La sortie est des moiiis sympathiques. Nous cherchons en vain, une plage de débarcadère pour nous déharnacher. Mais. c'est eii opposition dans une galerie h i t e avec deux nièires de fond, que nous nous délestons de nos bouteilies. Nous les coinçons A ia surface de l'eau et nous continuons la progression .avec jwe nos kits, la recherclie d'un de de m ' le m'~lat au sec, nous sommes dans une diaclase inclinée large d'un mktre environ avec de 30 cm 4 1 m d'eau au fond. Malgré les lames d'kmsion coupantes comme des rasoirs, nous arrivons relativement vite au S3, il est superbe et nfatcend que nous. Nous sommes toujours en dé saturation, c'est pourquoi, ruius prenons notre lemps, en évitant les eEorts Lrap vioIents.

Nous decouvrons A deux métres de liaut, une marmite au sec, oh nous pourrons nous asseoir Iiorç de l'eau. C'est 18, que nous installons notre camp sans &toile.

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PORT-MIOU : LE DEFI Marseille/Cassis-13 (voir InfoPlorigée no 3 1 et 32)

Quand en 198 1, Bertrand LEGER ce grand pionnier de la plongee la & PORTTMIOujusqu'& -82 rn)tres quelques 1500 m&Ls du barrage, iI alleint iin cap j~igéiiifrancliissable avec les techniques classiques de plongk. La gageure, étant ici, d'associer la plongée profonde i un long parcours çuhaquatique,

Pourtant, Claude TOWLOUMDIIAN, A l'origine d'une grande 'partie des explorations de ia rivikre, n'a jamais abandonnd i'idée de poursuivre cette ionqu&te.Et son envie, il va peu a peu la transmetire 4 toute l'équipe marseillaise.

La sorlie de ce gand fleuve souterrain semble connue depuis la nuil des ieiiips, mais les premières nous sonunes Le partage jusqu'au S3 incursions par Haroun TAZEFF puis par l'équipe du ea volume et le terrain est dkhiqueté. je h c h i s le S3 datent des années 50. En (30 m -4), w,sa longueur. je retourne chexlier 1966, TOULOUMDJIAN parcorn 400 on Pavick qui ne se pas prier pour m'accam~a~er' rnliDire. B n h 1968 1972 les plongnirs Nous no* panagwns mon équipement : bouteilles, reprennent les explorations. 11s réa~isentune topo parpaùnes, klairages, etc...derrikre le S3, nous lielle de la rivière qui servira de base d'dtude pour la abandonnom Ics et conatnJctiOndu barrage. Une cloche est reperée d 530 m en méandre pondsnt une gdoric se du rivage et sert de relais pour la mite (1020 rn). de rnktres puis en lac sur 150 m. Nous nous sommes a&tés sur un beau 54 que nous nous prometto~isd'aller De 1972 A 1974, les &tudesdiverses et les travaux plonger très vite. du barrage oocup&ren(les plongeurs. En 1980 Bertrand

Sur le retour nous levons la topo entre S2 et S3 (205 m pour 2 m de ddniveld)). 'Our

éviter une 'longls

en

'OUge'

nous avons patiemment aitendu quelques heures avant de nous remettre A l'eau.Le bivouac &taitirh intime, un peu plus d'un mètre carré [oui au plus pour aménager notre lit Ia vertide et notre cuisine/salle manger. Au totaI nous avons pass6 un peu plus de 8 heiires

LEGER pousse l'explorationjusqii'h 1365 m. En 1981, "Touloum"organise une nouvelle campagne de plongées hm-suisse qui pork développement A 2100 m (-60).Le mois suivani B. LEGER atieint -82 rn le puits avec vue 00

-

,

DESClUPTION La ~ivitrede PORT-MIOU a j&ie dans la calan-


I

.

que du même nom 51 Cassis (13) par 12 métres de profondeur. Son dCbit est trés important de 3 A 100 m3ls suivant la pluuiomdtrie.

PORT-MiQü et BESTOUAN sant les sorties en delta citu.très gnnd fleuve routemiin qui prend sa source sous les flaris sud du massif de la Ste Baume. Ces réseaux se sont &s A l'air libre pendmt les dernières glaciations du Quamaire, c'est A dire au moment de ce que l'on appelle la "régression grimaIdienneMau cours de laquelle le niveau de la mer est descendu a 120 m. au- dessous de son niveau acluel. Mais bien des mystkres demeurent quant A la genèse et i la circuiatioii de l'eau dans PORT-MOU.D'autre part, malgré l'acharnement de tous les Sp&\Boslmiix, siucuiie liaison avec les gouffres du secteur n'a dtd réalisée a ce jour.

Sur les 500 premiers métres le conduit principal a une seciion irnpressionnsuile variut de 200 A 400 m2, pour 20 mètres de profondeur en moyenne.

LA , la Socide des Eaux de Marseille a construit un barrage en gaierie immpour empkher l'eau de mer de polluer i'eau douce de la rivibre. Les résultats ne furent pas exactement ceux escomptés. Pendant long-

temps le barrage a servi de laboratoire, maintenant c'est une vitrine du savoir-faire de la SEM,et aceessoiremeiit une mise A l'eau très confortable (ascenseur, éclairage), qui nous évite 530 m de siphon et les caprices du mistral.

Au-delh du barrage, la section devient encore plus importante, vers le point 850 (depuis le barrage), un décrochement mène A -42 et ce, pendant environ 300 m. La suite de la rivibre oscille entre -30 et -12 pour aboutir dans une h o m e salle. Dans son plafond, une cloclie #I T'air libre (dtcowerte par l a suisses en 1981) et a sa base un énorme puits-faille de plus de 15 rn de large s'enfonoe dans le noir.

Pendant les neuf3 premiers mois de I'aiinée 1992 nws avons effectué de nombreuses plongées d'értudes préliminaires pour :

-

ré-équiper avec un fil guide neuf les 1500 métres ttb m m du réseau, lever une topographie précise de la rivitre et ce jusqu'à 70 xn de profondeur A 1554 m du barrage, instailer des points d'ancrage fixes pour déposer les bouteilles relais,les scooters, le lest, etc... fixer les cloches immergées de dbmpression...

-

Soit plus de 200 plongées. Tout cela nous a permis de connaître la k i i r gence en détail, et nous a surtout appris les contraintes et

exigences de PORT-MIOU : courbe de plongée, profondeur, distance, temps de progression, consommation, temps de palier, tirant d'eau, courant, tempkature, etc.. Nous &ons p&ts pour le grand pas.

PLONGEES DANS L'EAU-DELA Trois grandes tentatives ont kt& progmmmées. La première avaii pour objectif la c6te -100. Celte plongh du mois de juin sera très instructive, elle nous aidera à l'infrastmcture des plongées profondes dans le puiis terminal, eIIe coiifirinera ce que nous avioiis pressenti avec Ies sondeurs portables dlectroniques, a savoir que Ie fond se situe bien audelh d a 100 inétres.

PLONGEE DU 27/9/1992 10 h 45 : c'est l'immersion, un dernier petit coucou aux cnpains avant de clipser ma bouteille de 20 litres

pour la progression horizontale. J'enfourche le scooier. Bottoin tiine : 2 iniriutes. Tout ce passe pour le mieux. ~ u o i ~ u eA . peine 10 mélres plus loin, je me demande ce qu'il se passe, la vislbiIité est réduite A un métre. Sonl-ce l a prémices d'une crue "Vaisonnienne"? Dehors, il y a tempête. Je songe renoncer. Soudain, arrivé au point 200 mètm depuis le barrage. la lumière se fait. Sortant du Iiuage de pariiniles d'argile en suspension, mes phares accrochent de nouveau les parois 10 ou 15 mhues plus loin. C'est parfait. Cette mauvaise visibilité des premiers rnttres est dut au ruissellement des eaux de surface. Je suis rassuré et j'enclenche la vitesse supérieure.

Les mètres défilent. Tous les cent mètres lors de la levte de la topographie du réseau, nous avons fixe & grosses étiquettes en plastique pour nous informer conLinuelleinent de la distance parcounie. J'ai l'oeil rivé sur le timer, en effet nous nous sommes fixt un minutage précis au-delh duquel la pointe sera annulée. Le temps & progression jusqu'i -80 m sert A calculer une équivalenmtemps A ma plongée profonde. J'ai quelques minula d'avana sur le prévisionnel, autant de gagnd vers la sécuri(6. Au sommet du puits. 4 un peu pIus de 1400 mttres de progression, je gare le n k p " 4 la dernière station. Une longue corde est en.pIacedepuis le sommet du puits et ce, jusqu'i -55 m pour permettre d'accrocher les bouttflles de gaz pour la d6-compression. Je vériiie la bonne disposition et le bon fonctionnement des cinq bouteilles de 18.litres dissCminées dans le puits. Je savoure la chance d'êlre au sein d'une équipe si performante qui a réaiÎst un travail préparatoire formidable.

- 80 mètres- 40 minutes de progression, jtencleri-


INI-O-PI,ORCiI:I: 2'3'1

che le timer A zéro, je change de déteiideur, je respire sur mon bi-dorsal le melange fond. Je me laisse "couler" le long du fil, quelques secondes. Moins 100, voilil mon prhédeni terminus. Je raboute le Cil d'Ariane et commence A dbrouler, je descends le long de la lèvre de faille : -105 m, -110 rn, j'aperçois le fond de la faille jo~icliede blocs et tapissé d'argile. Je continue ma progression droit devant (azimut 120" ), le sol est en pente douce. Mes profondimètres m'indiquent - I 19 m. Attention, ma plongée est pdwe pour 120 rn rnaximurn ( table et rnéIange ). Je dois faire demi-tour, je scrute autour de moi une aspérité, un becquet, de quoi amarrer la fil. Rien, je me résous à faire un noeud de cabestan sur mon touret et l'abandonne. Timer : 6 ininutes, j'entame la lenie remontée vers la surface. A -100, je fais un prélèvement d'eau pour analyser sa salinit6 . Au premier palier, à 6 5 rn, je savoure nioii exploration: 40 m de démuverte entre -100 et -119 m. Le fond du puits enfrn atteiiit. Nos espoirs sont plus que satisfaits et la longue procidure de d&-saturation ne me semble pas un prix excessif à payer pour une telle plongée. A -55 je change de intlange en récupéranl un premier relais, 4 -40 m j e passe au surox.

Bernard Gauche vient aux nouvelles, il reste cinq minutes avec moi, puis récupère une bouteille et retourne au barrage transmettre l a rkultats de la plongée A toute l'équipe qui attend en surface à quelque 1500 rn de 19 .

Les paliers s'enciiainmt jusquiA -21, IA , j e retrouve mon "Zeep" et 3 bouteilles de surox que je clampe sur mon bi pour prendre le chemin du retour. Nouvelles &ries de paliers à 350 rn de l'entrée, de -30 zl -21, avant de me diriger enfin vers le barrage ou j e reprends la dhmpression A -18. A -12 m,je passe A I'oxygkne pur. En haut, lean Pierre Imbert de la CO= veiIle, c ' a lui qui iious calcul6 les melanges gazeux et la proct dure de d h m pression.

Enfin -9 m, je quitte la pIeint eau, pour I'atmosphére feutrée de notre cloche souple. C'est le confort : assis,je quitte bouteilles masque et cagoule. Je clampe le groin du narguilt , la lempdrahire remoiite tout doucemen1 et se stabilise à 20'. Les visiteurs sont Ies bieiive nus et la conversation aisée. Je mrnmence A avoir faim et récIarne de quoi me restaurer. A 18 h, je quitte la cloche souple pour gagner la "PLOUBELL des siphons": notre poubelle, nolre nid douillet dorit nous soinmes particuiiérement fiers. LA m'attendent lecture et musique. Je regagne la surface après 8 h et 45 minutes d'immersion.

PLONGEE DU 1 1110/1992

-

1'13

L'objectif es1 de rester cinq minutes de plus dans la mne des 120 in de proforideur pour pousser l'investi. gation du puits encore un peu plus loin. Investissement financier et b~irnaiiiconsidérable pour quelques mètres de découverte. Mais iious les savourons a leur juste valeur.

L'équipe parfaitement rodée a su maîtriser les divers incidelits de matériel avec beaucoup de professionnalisme : paniie de scooters et de compresseur, etc... Bref, dirnaiiche malin vers 12 Li, je descends de nouveau les marches du déversoir pour une longue immersion. La progression dans la gaIerie horizoii(a1e se déroule sans incident. A -80 ni, dernière balle tecluiique, 40 miriutes d'immersion, c'cst mit je suis daiis les iemps prévisionnels, je décleiiclie le tinier. Je dispose d'un capilal de 10 minutes pour arriver à inon terminus préc&nL et pour faire l'exploration en "pointe".

Tous iiia sens so~itaiix agiiels coiiime les capteurs d'une machine, ils rerivoieiii l'information A une unité centrale qui essaie de détecter eii permanence l'anomalie : seiisation de pressioii, difficulté respiratoire, narcose, [rouble dc la vue, maux de fête, que sais-je encore 7 En un mot, et c'est nouveau, je suis un peu stressé. 100, 110, 120 m, voili moi1 touret, je defait le noeud qiii 1e retient dails le vide et je file siir une vingtaine de métres. J'eiiregislre uii niaxiinuiii de renseignements techniques sur' la topograpliie de la cavith. La faille orient& 300/120° semble reinonler Idgkremenl, j'amorce un virage A gauche, direciioii pleiii nord, le puits se vrille et continue 4 descendre par crans successifs. Dwant moi, c'est le noir, n i a puissants éclairages n'aacrodient pas les parois, Pour poursuivre, il faudra aller au rninimum A -130 m. Je ni'arrête b -123 m et ce, A 1660 m du barrage sur une lame d'érosion où j'amarre le fil d'Ariaiie. Bottom-Lime : 6 minuta 30, vite je remonte. Vers -100, j'ai I'agrhble sensation d'être presque A la maison, pourtant, la décompression reste A faire, dans 7 h e u w et 15 minutes, je serai dehors, une "simple" formalité. L'aventiire de PORT-MOU est loiii d'Eue finie, je dirais même qu'elle ne fait que commencer. Dans un premier temps (1993), iious envisageons de descendre jusqu'à -130, voire 150 si le puits continue à s'enfoncer dans les abysses. Pour cela, notre technologie suffira. Puis si telle est la volonté du profil de la rivière il faudra envisager plus compliqué.

AiTaire A suivre... Plongeurs : Frédéric BERNARD, Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET, Christian MORE, Marc RENAUD, Claude TOULOUMDJIAN.


RIVIERE SOUS- MARINE PORT MlOU CASSIS CRPS

- MARSEILLE

-

F F E S S M

13

-

MAI 1992

DEVELOPPEMENT

cloches Suisses

1 475 rn

point convergent

1 448

dernière stotion

1414

explo.

1 554

terminus



LE DURZON

NANT-12

Au terminus (980 m depuis la vasque), une nouvelle trémie bouche partiellement la galerie. Arrêt à 65, la suite certainement 5 à 8 mètres au dessus.

-

(voir Info-Plongée no 3 1,32,41)

EXPLORATION : La source du DURZON est une curiosité I d e , le prétexte A la balade dominicale. A 7 km du petit bourg pittoresque de Nani (12), au pied du Larzac, le site est paradisiaque, un véritable havre de paix. La vasque d'entrée au pied d'une falaise couverte de forêt et juxtaposant une clairibre d l'herbe grasse, invite A la baignade, tant l'eau est claire et semble avenante. Invitation perverse s'il en est, car a-t-on trempt la pointe des pieds que le froid nous saisit et coupe toute envie de mise A I'eau. La temperalure plafonne A 1O". Méchanceté gratuite du Durzon ou arme gtniaIe qui pdserve la virginité de ses antres et retarde le plus possible son exploration qui se fait finalemeril, mais lentement, petits pas et, non, sans y mettre le prix HISTOlUQUE: Plongée par Claude TOWUMDJIAN, puis par Françis LEGUEN, c'est Jean Charles CHOUQUET qui reprend le flambeau el fait passer le d&eloppment de ]a source de 500 m 4 780 in, puis Olivier ISLER tente a son tour cette exploration, il s'arrêtera, q w t A lui, vers 865 m A -72.

Pendant le week-end de Paques 1992, les plongeurs di1 Coinité Provence de la F.F.E.S.S.M. reprennent contact avec Ie siphon, en particulier, lors de ce weekeiid, FrédMc BERNARD a vérifié qu'il était possible d'utiliser le Zeep dans la galerie du fond, et je suis allé en remmaissarice voir le termiiius d'olivier, pour avoir quelques données précises sur les consommations et la durée des paliers (immersion de 8 h er 5', dont 6 1140' de palier) Le 9f0511992, F A . dquipe la cavité, il dépose uii Apollo A -9, une bouteille de surox à 3 10 rn de l'entrée, le Zcep en bas du laminoir vers 350 rn, et un reluis 20 litres A 20 % d'hélium vers 400 mètres. En fin de matinée, je francliis I'étroiture( d'entrée avec un bi-20 A 20 % d'héliurn el un relais 20 litres à I'air. Je rtcupkre l'Apollo, il me servira A faire le trajet jusqu'au laminoir de 3 10 m. Pour faiidur ce deriiier j'abaridonne le swoler. Je chevauche le Zeep 4 50. Vers 400 in j'éclidnge mon relais d ' a i ~conlre le relais trimix. Je quitte Zeep et relais au sommet de la Lrémie de Chouquet a -42 (htroiture trop sévère pour la passer ainsi

-

harnachd). DESCRIPTION :

L'eau sort entre les blocs et il a fallu beaucoup d'audace 4 Touloum, pour oser rentrer la premibre fois da& cet éboulis. L'dtroiture franchie, la rivière est une bdle galerie de 5 ou 6 m de seclion, de faible profondeur jusquiA 310 m (de -12 A -20). Là,un laminoir &talésur 8 A 20 rn de large plonge jusqu'à -50 et nous oblige, pour passer, A creuser un sillon dans le gravier.

Nous débouchons alors dans une galerie de belles dimensions (en moyenne 7 x 3). Le fond de la riviere alterne entre roche en place, blocs d'effondrement et dune d'argile, le tout oscille entre -50 el 40. Vers 600 m, une irémie barre le passage, J.C. Chouquct a trouvd un passage étroit dans les blocs au sommet de celle-ci, vers -42 (une suite plus aisde a ét6 entrevue en bas eii rive gauche vers -55). Puis la galerie descend lentement jusqu'd 60. L'eau profite iantôt d'une diaclase verticale, tant& d'un joint de strate horizonhi pour creuser le siphon. Nous avoiis donc, successivement un conduit en haricot de 8 m de large s w 2 é 3 de haut (termi~iusO Isler) et un conduit en trou de serrure A I'e~ivers,dans la partie supbrieure 1 rn de large e l 6 A 8 de haut et pour le surcreuseumenl inférieur 5 x 2 m de haut.

Arrivt au terminus d'olivier, je vérifie mes consommations et amarre mon fil au sien. Je déroule 125 m et fais demi-tour sur mes tiers au pied d'une trémie. Le diveloppement est porté a 980 m dont environ 650 m entre -50 et -72.

Retour sans encombre, 80' après mon iminenion, j'enhme mes paliers A -30 au surox-40 que j'écliange A -9 avec l'oxygène pur. Beninrd Gauche me rejoint ail Nier m'aide 4 changer de gants, il part chercher tout ce que j'ai laissé vers 300 rn : k p , Apolb, el relais. II fail ses paliers en ma ûimpagnie, mais le froid me gagne et je lie suis guère enclin A la conversation, même la musique de mon baladeur m'incammade. Bientôt Bernard regagne le soleil, moi, je gèle. Sept heures et quarante minutes après ma mise A I'eau, elifin, je sors rne récliauffer au coin du feu (merci Sylvie). Temps d'immersioii : 7 h 40 Temps de palier : 6 h 20 Temps de plongée audelh de -40 : 60 minutes. Parlicipants : Frédéric BERNARD, Patnclr BOLAGNO, Marc DOUCHET, Bernard GAUCHE, Alain KiLLIAN, Clirisiian MORE, Marc RENAUD, Claude TOULOUMDJIAN. '

"-


SOURCE DU DURZON NANT 12 terminus O.ISLER

865

300

- 60

-

-72 4

1 OOm

COUPE DEVELOPPEE CROQUIS D'EXPLORATION C.R.P.S F.F.E.S.S.M. MAT 1992



INFO - PLONGEE NO59 PI9 +

LA GROTTE DE ICEMENE N o l Par Thierry MARCHAND - La Rande - 07200 - St Sernin - S.C. AUBENAS Commune: Rosières - Plateau de Labeaume

X=75î,i5 Y=243,7 Z=215m Déve'o~~ement: To~ogra~hie: 1M8m. estimé:près de Sûûûrn, exploration en murs. Type: Perte résurgence temporaire recoupant une circuIation pérenne. NOd'identification:LA 0401

ACCES:

De rosières, prendre la D104, direction "Aubenas", remonter à l'est la route de Chapias. A m v é sur le plateau, prendre h droite une piste sur 2Kms qui conduit 21 la combe où 2% plus bas se sitiue la cavité.

HSTOWOUE: Mai 78:Pompage du SC JOYEUSE qui désam o m 50m de conduit. 19'" et J.M-MAnLm franchissent le siphon 1 et s'arrêtent sur une trkmie au bout de S m . Ils ne voient pas le départ de "CristalPal am " . 10/2./89: Sur les indications de Ph.DROUIN et A-BoNNFToN. je plonge le une heure de désobstmction, j e franchis la trémie mais m ' a dte, n'étant pas équipé de fapn adéquate (Porteur M.BERGE) 27/3/89: Avec D-BELLE, exploration jusqu'au S2 et de "Cristal Palace". 31/3/89: Avec J.M.CHAUVET, exploration de passages fossiles. Au retour, nous retrauvons le matériel topo perdu à l'aller dans le siphon! 8'4/89: Avec PmFLOUT'ERet ploiatioo du début de l'affluent et d'une chePar une bmtale. 'Ous 'Ortons de justesse! 2815189: Exploration en solo de la suite de l'affluent après désobstruction, passage en apnée du siphon "Marine",a d t sur siphon très étroit. Topographie du S 1 jusqu'au S2. 221UW: P.FLOUTIER comme sherpa jusqu'au S2, je plonge celui-ci et explore lûûm de galerie vaste jusqu'au 53;je laisse de cotd de nombreux le but de la étant de finir la topo entre les deux premiers siphons.

13/4/91: M.SONNET m'aide au portage jusqu'au S2, j'explore la suite et decouvre la salle "Céline";arrêt sur Mocs instables. 25/5/91: Avec M,COSTA, expl* de quelques passages supérieurs exposés entre S2 et S3. 2912192: Avec M.COSTA, B-CRUAT, et M.SONNEï, escalades entre S2 et S3, désobstruction tr&s dangereuse de la trémie terminale. Au deil, exploration en cours (Le S3 est impénktrable à -4m). DESCRIPTION: La cavité phsente jusqu'au siphon des dimensions de plus en plus importantes : galeries boueuses très marquées par les passages de groupes qui réalisent la traversée par le réseau inférieur I'étk. i~ S 1 (@ln, -6) garde des dimensions respectables sauf à ses extrémités; rarement clair A l'aller, il est franchement trouble au retour. On note de nombreuses cioclies parfois très vastes (air vicielet la sortie rune superbe coulh active prCcé...mer de boue! dée De suite, h droite, une remontée sur une pente donne acds une salle oa se rmarquent quelques beaux bouquets de fiSmleuses; deux supérieures rien donné.

Revenons la rivière: celle-ci s'écoule dans une petite conduite forcée aquatique et, au bout de Mm, une trémie absrne ment le passage; rechercher la suite par une lucarne au ras de l'eau sur la droite, puis par une escalade facile. Une série de passages entre blocs ( ne pas toucher! ) donne accés B une diaclase fossile. Au dessus, une galerie boueuse et ébouleuse se termine sur colmatages. La suite se prksenle par une grande faille ou moiils conçdtionnb oii on ne tarde a retrouver ,tactif, Après une progression aisée en opposition, on remonte le cours de la riviére au niveau de I'eau en négligeant les passages supérieurs.

La deuxième trémie se facilement par une petite escalade et plusieurs départs donnent dans des cheminées ou conduits supérieurs non termines. La rivière se pdsente maintenant comme un canyon haut de mètres quatique et concrétionné, puis comme une conduite forcée bien lavk oa I'eau cascade


- Nous préférons publier une fois que le travail a étA accompli dans ses grandes lignes (escalades, topo, 6tude scientifique...) et la fréquentation des grottes en Ardèche nous oblige à la discrétion pou~se protéger des indélicats ( voleurs notamment). -L t cavité est très désapéable d'exploration l'&té( passages assécb6s rendus très boueux, gaz carbonique ) et dangereuse par mauvais temps ( réaction très rapide aux orages ). AVERTISSEMENT: Merci dei respecter les explorations en cours et le maiériel en fixe. Les trémies sont dans le durassique s stémati uement dan ereuses car inLa suite est droite Par un laminoir em~nuiU stables ; le ]oqu'on par les e a u de crue: il donne accès à une porte du matériel. de plongée. grande. salle ébouleu se; une désobstmction est commencée, mais les risques d'éboulement Le post-siphon en Ardèche nécessite un équisont très présents et obligent à une prudence pement adapté losrque les siphons sont relaticonstante. Au delà, les explorations sont en vement cours et peu profonds; nous utilisons personnellement des biberons f Din) dans des cours... sacs "canyons" Expé, des combinaisons de QU ES: 4mm avec veste de planche à voile sans sousLa grotte de Reméne offre l'un des plus beaux cutale et capuche néop+ne. La température paysages souterrains de lfArd&che,très typique élevée oblige à une progression sans haut de néopréne ( servant de protection aux délendes cavités du Jurassique; sans la présence des siphons, la cavité aurait subi des dégradations deurs ). Une surcombinaison spéléo non étanche, des gants et des genouillbres de hocidmédiabl es ! key sont indispensables en raison de I'agressiviLes delais d'exploration peuvent sembler longs de ce ( une gantP sp61éo fait et s'expliquent pour 3 raisons: 3 sorties à Reméne! ) - Le SP''&-C'~' ''Aubenas p'vil'gie l'explo- 11 est illusoire de vouloir sans bontion, nous travaillons dooc sur plusieurs tillons eaou~c~ouca, Iféclairage acetylene fizônes très payantes pour l'instant. nit de rendre la sortie agréable.

sur des coulées. En rive gauche débouche le seul vrai affluent à ce jour: Etroi te au début, la galerie reprend des dimensions intéressantes jusqu'au siphon " Marine",impénétrable: C'est l'arrivke de l'Aven du Clos de Lorion, qu'il ne faut pas espérer relier à la grotte en plongge. 2Om apds l'affluent, une galerie fossile donne en balcon dans Ia iviére. Le second siphon est très court, on ressort dans une galerie haute entrecoupée de nombreux chaos ( le Girophare) ne gênant pas trop le passage. De nombreux passages supérieurs ont &téexplorés. Le S3 débouche sur la gauche: malheureusement, iI se colmate 4m de profondeur.

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3

RUISSEAU DES GORGES

-

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38680 CHORANCHE

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CIR D'EXPLORATIONS

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PLONGEURS:D.RELLE J.FAVRE NOVEL

UIC. SAINT MARCELUN

J-FAVRENOVEL

PORTEURS: J .PPOUCHOT, Y .PERRET. Y .ROUZIER.

N.GAUTFiiIIER

1 L

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f CROQUIS D'EXPUIRATIOH

H :6xl ,'Sn

Lammoir h :O ,4xSm Orn

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40m

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80rn

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f~~~~91:R~nnaisïan~aver:D.BELLE.leriphunwie<lui~~ur40m;il~uullanchirunlminoiràI'anglaise. Sur la drnile, le siphon descend (5m) dguliéremeni, passage entre quelques MW e l nous imuvons Ia suitc. A&t:80m, -1 lm. OCTOBRE 91 : Plongeur. J - F A V E NOVEL (2X7L)+IXGL.Je progresse dans une bile galerie (H: 2X6m) qui bute sur une (drnie. Luiigueur du siphon: lm,- I lm.

I

\

\

VENTES COMMISSION - Auto-collants "Commission Plongée" :10F + 5F de port. Port gratuit au dela de 10. - SIPHON 79:Les derniers exemplaires de cet ouvrage : 65F port compris jusqu'à épuisement du stock. - SECOURS SJPFJONS 91: Compte-rendu des communications de la réunion de Dijon.50F pori compris.

- SECOURS SIPHONS 91: Cassette vid6o de la rdunion secours de Dijon: lSOF port

compris.(VHS-SECAM, durée: 1H30, PIXEL VIDW) - PIEGES : Cassette v i d h réalisée par PIXEL VlDEO . Le film aborde 2t la fois la prévention des accidents en plongée souterraine et le raie du SSF dans ce type de secours. 150F port compris. (VHS SECAM, durée: 24mn). - RIVIERES SOUS LES CWRES: Cassette vide0 retrapnt les plongdes au Liban de la Mission FFS 92: l5ûF port compri S. (VHS SECAM, durée 33mn,PIXEL VIDEO). - IA DEMOISELLE EGAREE: Cassette didactique originale rdaiisée par Denis MOULIN, Jacky SOLE et Cyril TRICOT (SECAM, Durée: 7mn) Renseignements: BOUSTER PRODUCTJONS - 11, Rue des Tamaris - Villeneuve la Raho Tél: 6û 55 82 55. I

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