SOMMAIRE:
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1-
r m
P2:Panneaux-P.Moya
P4 :Plongées au Liban - C.Locatelli et Cie Pl 1: Nouvelles dfArdèclie - P.Senet P t 2: L ' A I W ~souterrain T~ - USAN
P 13: Turquie - CEUDON P 15: Hérault - F.Vasseur
P 19: In Mémoriarn (J.Brasey - C.Roy) P20:Résurgence du Perthuis - C.R.Accident P21:Matériel - J.P.Stefanato
Tout d'abord, je me joins a l'équipe de rédaction pour présenter mes meilleurs voeux pour l'année 1993. Que celle - ci soit fertile en plongées agréables, en premières et tout ce que vous pouvez souhaiter de
Ces panneaux sont prévus pour être spités à quelques mètres sous la surface de l'entrée des siphons concernés. A i'extérieur ils seraient trop facilement dktruits, voire enlevés.
bon.
Les quelques spéléos contactés sont tous interréssés et nous ont fait des remarques fort judicieuses. Certains pensent que le panneau est trop explicatif et risque d'être une caution pour celui qui aura le bon équipement et qui pensera: je peux y aller j'ai tout ce qui est dit sur le panneau. D'autres sont contre toute pubIicité faite autour de la Fédération. Nous avons l'esprit ouvert; n'hésitez pas a nous faire part de vos remarques constructives.
Ensuite, je donne un coup de main à JoëIle pour taper certains articles d'Info Plongée et je m'aperçois que de nombreux auteurs ont la possibilité de taper leurs textes sur ordinateur. Qu'ils contactent Joëlle ou moi - même pour savoir s'il ne serait pas possible d'envoyer directement une disquette, ce qui nous éviterait d'avoir à les recopier. Nous travaillons sur des P.C. compatibles et utilisons le traitement de texte Word ( toutes les versions ), Nous disposons de la possibilité de convertir certains fichiers écrits avec d'autres logiciels en format Word. Nous contacter dans ce cas là aussi pour savoir ce que l'on peut ou ne pas faire. Vous allez trouver ci - après une page sur laquelle est reproduite un panneau que nous soumettons à votre réflexion. C'est une idée qui, si elle reçoit l'approbation des spéléo - plongeurs, c'est à dire d e vous tous, abonnés ou non, nous permettra d'attirer l'attention des casse - cous qui chaque année se risquent, de plus en plus nombreux, dans les siphons Français.
Elle se présenterait sous la forme d'une plaque 21 x 29,7 en plastique de 1,s mm. d'épaisseur sérigraphiée, garantie 10 ans. En une deux trois ou quatre couleurs au choix. Le prix évolue en conséquence bien sûr. Nous pensons que cette plaque serait achetée par les clubs ou individueIs qui en ferait la commande pour les fixer dans les siphons qu'ils auraient 'assez de voir fréquentés par des plongeurs visiblement non - formés.
II est inutile d'équiper tous les siphons Français, je pense @e;t :être à tord) Que le siphon à -1000 du gouffre Berger n'en a pas besoin. Chaque Club a quelques siphons de prédilection, sfiI estime que ce panneau serait utile à leur entrée il lui suffira de commander ces panneaux.
Pour vous aider voici quelques questions autour desquelles pourraient tourner les critiques Ce panneau vous semble -t-il intéressant? Pourquoi ? que la réponse précédante soit oui ou non:
Pensez - vous en acheter ? - Combien ?
Les prix vous semblent - t - il convenir à ce panneau ? Vous semble - t - il intéressant en deux, trois ou quatre couleurs ? Le texte vous convient - il ? sinon que désirez - vous y voir figurer ?
Les croquis vous conviennent - t - ils, sinon que voulez - vous voir dessiné ? Les prix maintenant:
139,OO Frs pi& si nous en achetons 50 et 86,00 Frs piece si nous en prenons 100. Si les réponses sont négatives ou que les prix ne vous conviennent pas et bien pas de problème, on en parlera plus.
Mes coordonnées: Philippe MOYA Chemin de Bressac 26780 ALLAN
W
75 46 62 36
AVERTISSEMENT WARNING ACHTUNG La Spéléo - Plongée est un sport dangereux. 11 ne se pratique qu'apres une formation adaptée dispensée par la Fédération Française de Spéléologie ( F.F.S .). Le matériel utilisé doit se composer absolument en fonction de la rsgle de la double sécurité. Il est aventureux voire très dangereux de dépasser ce panneau.
La même chose en anglais
NON-HO-NEH
OUI-ES-Yb-SI
La même chose en allemand
etc....
-
W H -HO HEIN
.
MON - HEIN HO
OU-YES-YI-SI
OUI-YES-YA-SI
PLONGEES AU LIBAN L'expédiiion nationale F.F.S. 92 s'est déroulée au Liban, principalement dans la région de Beyrouth, du 2 au 23 aoilt, sur l'invitation de Sami KARKABI, un des fondateurs du Spéléo Club du Liban. Un de ses objeciifs était de réaliser des plongks communes avec les spkléos libanais, dans le siphon amant terminal de la grotte de Jeita, la plus langue grotte du Moyen Orient, ainsi que dans la source de Qachqouch, toute proche de la sortie de Jeita, mais sur l'autre versant. Une autre source dela région de Tripoli est aussi au programme: Ghaouaouit, et nous plongerons aussi Ia résurgence de Nabaa el Labane, près de notre village de base, Faraya. Notre coéquipier suisse Jean Jacques BOLANZ était sur place 15 jours avant pour préparer la logistique: logement, achat de véhicules, contacts avec les libanais, ce qui était indispensable a la bonne marche de notx expédition. L'équipe de plongeurs &taitconstituée, otrtre Jean Jacqires, de Christian LOCATELLI, responsable de l'expédition, Robert LE PENNEC, Patrick et Sandrine DEGOUVE. L'équipe purement spéléo, qui souvent nous réalisa de beaux portages, Ctai t cornposke de Fabien DARNE, Laurence TANGUILLE, Frédkric ROUX,Patrice TORDJMAN et Damien D U N G H E . f
GROTTE DE JEITA
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SIPHON TERMINAL L ,' L'accès se fait par iin tiinnel de 5de maximum de 2 mètres, j e ne vois pas long pour 14ûm de dénivelé, construit grand chose d'autre pendant les 60 avant la guerre dans le but de capter l'eau. premiers mètres. Le fond est sablonneux La route qui améne ii ce tunnel a été déga- et arrangé en vagues que le fil traverse gée les premiers jours de notre arrivée par perpen diculairernen t. Une premi &re des spéléos libanais, une décharge sau- descente 3 22 rn de profondeur est balayke vage la traversant sans complexe. par un fort courant qui a même totalement dbgagé le rocher sous le sabIe. C'est le Ce avait été plongé Par seul endroit de la où le courant se Michel MAJDALANl jusquia -mm3ce qui constituait un exploit pour l'époque vu fait sentir de cette manière. krdûnes se succèdent en une remontée légère, jusqu'à la turbidit6 de l'eau. 5 août. C h - h a - une profondeur de 15m, à 85 telli et R. Le Pennec rkdquipent le siphon malgré le peu de visibilité, en se fiant au atteint et équip6 par B6bert lors de sa '"'an', ef '''lisent une ~iong'e avec plongée du matin même, quelques auparavant 11 faut to utefoi 'eux spélhs libanais. Hugues BADA'' mentionner un passage bas, i 1 reste 70 et André BECHARA' Les trois cm d'espace entre les rochers dii plafond suivantes sont rkalisées par J J.Bolanz. et le sable. Il subsiste également des vieux Plongée siphon terminal de Jeita, le fils guides de 5 ou 6 mm qui finissent 6/8/1992 attachés à un rocher à environ SO m du Organisation et portage: Spdléo-club du départ. Liban. Pour moi l'inconnu commence par 10 m de montée sablonneuse en pente douce, PIonoeurs: K.Le fennec et J-J Bolaiiz. pour atteindre à - 12 rn, ce qui s'avère être Description de la plong6e. le début de la desceiite décri le par Michel Magdalani, qui l'a suivie jusqui& - 40. Le fil installé le jour précédant par R Le Avant de engager, jtai une Pennec. C Locatelli el Hugues Badaoui admirative Michel qiii a découvert part du lirnnigraphe. La visibilité dtarit au cette partie avec un matdriel et des
ressaut passi, culminant à la profondeur de 46 m, qui ne sera pas dépassée dans les derniers 10 m de progression. Ma marge d'autonomie étant atteinte, j'ai quelque peine à attacher le fil, les parois étant lisses et les seules aspéritds ddpassaiit le sable sont eli fait de la glaise. Je finis par trouver un béquet, en revenant en arrière, où je peux amarrer le fil et le couper, à 275 m du point de départJe prends l'azimut d e la suite qui est nord-est.(oii serai t-ce nord-ouesl: j'ai un léger doute). Rentrée sans histoires, récupérant au passage ma bouteille de 8 1. Je suis au premier palier d e 9 m indiqud par IlAiadin mn de plongée* Les 51 mn de dont m 7l4 6 rn et 34 mn à 3 m sont très vite passes.
Ce n'est que dans la longue montée d u t.unnel artificiel, alors qiie je n e porte qu'un sac contenant mon étanche que je ressens aux épaules et au cou les premières douleurs d'un incident de décompression. Je me trouve ridicule d'avoir écrit if y a quelques années un article sur la manière sûre d'employer le Décobrain et autres Aladins et de ne l'avoir pas mis en pratique. Concrètement. j'aurais dû prolonger mes paliers d'un grand tiers, rester plus longtemps sans trop m'agiter au fond de la grotte, litre d'eau prendre aspirine. avant de remonter trés lentement vers la sortie, sans porter de sac. Pas brillant pour un vieux renard! J'en serai quitte h mal dormir la nuit prochaine et ne pas plonger profond pendant une semaine. Matériel utilisé: 2 x 20 1 A 240 bars, 1 x 8 1 à 240 bars, combinaison étanche, éclairage cyril (2 x 10 waits) + 100 watts 3 Bébert, pal mes courtes, 10 kg de plombs, Aladin pro et profondimètre Uwatec, boussole. Plongée Jeita du 14B11992 Organisation: Spéldo-dab du Li ban, aidé par Fred et Gogol Plonneur: J-J Bolanz Description de la plonnée: En arrivant en bas du tunnel artiii ciel, alors que j e m'attendais h une visibilité améliorée,
c'est tout le contraire: à peine 1,5û m alors que le niveau est pourtant descendu et qu'à l'extérieur la rivière ne coule plus. Même Sami n'y comprend rien. Je me mets quand mdme h I'eau: on n'a pas fait tous ces préparatifs et ce portage pour rien. Le premier objectif est de remoliter contre le courant, à gauche , au premier point bas dans le siphon. Le deuxi*me, s'il reste assez d'air est de poursuivre la plongke depuis le point haut en explorant les plafonds et non en descendant 2t moins 66. Je ré-iilise imrnkdiatemenl que le 20 courantesta beaucoup diminukmA encore el je débute la recherche, attachant mon fil sur l'ancien, à 42 rn de I'entrbe. Je tombe immédiatement sur une paroi rocheuse sur ma gauche sans courant perceptible. La paroi, à une profondeur de 14 rn en moyenne me force à obliquer sur la droite, et au bout de 40 m,je retombe sur le fil, h la cote 83.
Poursuivant mon deuxième objectif, je rattache mon fil sur I,ancien à la cote goen si,ivant la paroi de gauche, eii plafond. La roche en place est de limon sur deux ou trois cm d'épaisseur. La progression, très handicapée par le manque de visibilité et les se &tachant des plafonds se poursuit a des profondeurs entre 6 et IO m.Je fais finalement sudace dans une cloche qui doit faire 20 m par 8, dont le plafond est A 3 m de l'eau. Est-ce le lac 3 ?, je le saurais aprés avoir reporté la topo. Retour en faisant la topo, avec quelques surprises quant aux directions prises à l'aler. cache de Is
Jeita
Portage de bouteilles pour Patrick D E GOUVE alin de plonger ce siphon ainont de l'affluent de la rivière principale. Prernibrc plongée dc désobstruction à -5m. Puis deuxième portage folklorique et plongée avec arrêt: sur une nouvelle CtroiLure à 25m, profondeur de 9m,II faudrait encore d6sobstriier el nous décidons de laisser celà aux $nérations futures.
EmRGENCE DE QACHQOUCH Cette résurgence avait étt plongée en vain
par membres du 'lub Rhodanien de 'long'' S''t'mine en 67:Jacques 'HA'ALET et Georges qui plongés sur une faille i rnpénétrahle dans la rivière,.. 12 ans plus tard, 3 plongeurs du S.C.Liban trouvent le passage dans la grotte toute proche, passent le premier siphon, découvrent une sallerecélant des vestiges archéoIogiques et font une incursion dans le second siphon. Nous reprenons les plongées de celui-ci le 13 aoik Palrick, Sandrine, Bébert, Lulu, Jean Jacques, Andre Bechara, Michel Magdal mi. Après avoir passé les postes de l'armée, nous nous retrouvons au deuxième sous sol du parking soutemain de la Grotte de Je''', "truit ~ar'i''"me" pendan' la guerre. La grotte est sur l'autre rive, en contrebas du parking' La Part en partie 21 l'intérieur, et pour éviter qu'elle ne g h e 1'' long"'* '0'' d'vi'" '0' '0''s en ddpiacant des rochers et en consimisant un barrage de rochers devant l'entrée. Patrick plonge le $1, 30m, -9, puis le s2 sur 60m, amêt à -22, ce n'est:pas très clair. présence de nombreuses anguilles et poissons de bonne taille. Bkbert plonge et ne trouvant pas de passage en bas assez large pour lui, tente une remontde sur 1Om. Vendredi 14 août : Patrick, Sandfine, Lulu et Bébert. Nous passons le siphon I les quatre, Sandrine et Patrick font la topo du S i et de la salle suivante, tandis que Bébert photographie les poteries et les restes humains sur le sommet de celleci. Plongke de Lulu dans le S2, une fois pour prolonger la galerie en face du t.errninus de Bébert, sur 4ûm et dans le sens du courant, avec arrêt dans un puits descendant, puis une seconde fois pour regarder si la partie basse avant le terminus Bébert continue, ce qui es!
-&iisable.
Puis Patrick plonge et ne peut descendre le plein "ide par manque de bouée, et retourne mettre un bout de fil dans le passage bas, et comme ca semble descendre plein pot, fait demi-tour. Retour en surface, et départ pour une plongée en mer avec Andrb, à laquelle Patrick et Sandrine se défilent, par connaissance du terrain ... Des m8duses, des chenilles urticantes, et de l'eau 3 30" 21 -20, oui oui...Nous nous arrêtons A Jounié pour acheter des tuyaux de manomètres explosés b Nabaa el Labane, et se rafraichir avec des mdga jus de fruits pressés. Au retour, Patrick confie le volant A Bkbert...Ona peur. Samedi 15 aoQt: Jean Jacques, Lulu, Bébert. ~ ~ ~ ~ ~ ~ l ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 3 l ~ militaires qui pêchent A I'electricitk (super Béb* &lise la première pointe dans le S2, lepetit bout de puits et se ped dans une zane plus vaste i1 a Ilimpression de tourner en rond. Puis plongk de Lulu qui tente le passage par le fond et bute sur des dtroitures un peu partout.,puis essaye de trouver la suite du cotd terminal Bdbert sans résulta West enfin le tour de Jean Jacques qui retrouve le sens du courant et la suite à la boussole, la visibilité ne permettant pas des exploits. II finit par buter sur une zône d'éboulis et retourne eu réalisant la topo. Pendant ce temps, B ébe* continue ses foui] les ses photos et prélève des objetss caractkristiques pour Sami. Retour sans encombre.
SOURCE DE NABAA EL LABANE La Source d e Nabaa el Labane, qui signifie "dsurgencedu Yaoud", sort au dessous de la station de sports d'hiver de Faraya-Mzar, 1700rn d'altitude. Son eau trés froide (4°C) est dûe h la fonte des neiges qui se termine exceptionnellement en ce mois d'août. Elle contraste franchement avec celle des autres sources dont la température est géneralement voisine de 14"C,par contre, sa clart6 est plus fréquente, bien que variable au cours de la journée. Elle avait ddjh plongke par Michel Majdalani et son équipe sur une ving'''ne de m''es> une #*ode Peu fa''rable, trés troubIe. Nous l'avoris replongk le 6 aoIit dans de bonnes conditions: Equipement sur 70m par C.bcatelli pour travail avec les plongeurs libanais, mais en tenue humide, les plongées n'excèdent pas les trente minutes! Nous y retournons le 8, la visibilité est tombke à Sm,ce qui complique I'exploratioa. Aprés des essais dans des dive~licules, Ch.Locatelli amarre le fil à la cote 90m, dans une galerie où l'on retrouve le courant, face A une trémie. Deuxième plongke de J.J.Bolanz, aussi en humide, qui fera quelques rnbtres de plus dans deux petites galeries sans trouver de pas,
sage.
Plongée du 12 aofit Organisation: Spéléo- club Liban, aidé par S.Karkabi, C-Locatelli et R.Le Pennec
Plongeur: J-J Bolanz Descrbtion de la plon~ée:la plongée se déroule à l6h00, et à notre grande surprise I'eau est plus claire que la veille: 5 m de visibiIité. J'en profite pour nager au centre de la galerie en forme de trou de serrure, repérant tous les passages kveiituels avec le 100 watts. A envirori trente mètres de I'entrke je vois sur la droite une galerie de la même taille et qui part parallèlement à la galerie principde. Je pose 10 m de fit et rejoins le fil
principal. Je continue à poser du fil dans une galerie q u i part sur la gauche , paraliiilement A la galerie principale. Après 40 m, elle retombe sur le fil de Lulu, en vue du terminus à 90m de l'entrée. A gauche, 2 90 degrés, une petite faille rernoniante semble devoir se terminer trés vite: on voit le fond se pincer. Et poutant, après un ressaut de 2 m., elle continue en tube ovale de Sm par 1 m,dans un joint de strate, reprenant la direction du fondJe n'ai plus de fil et fait donc demi-tour. Siir le chemin du retour, je Vois un couloir qui part à 90 degrés sur la gauche, de Zrn par Juste sous la sortie il y a encore une faille sur la gauche qui ne devrait rien donner. Je raméne h Sami une des boîte de coca trouvée à 30 rn de l'entrée. II pense qu'elle a kt6 jetke de la source. Même sans courant, j'imagine difficilement qu'elle puisse venir dfailIeurs que du fond.
Plongée de 27 minutes, point bas 29,3, eau $4.8 degds avec un fort courant: la margelle de dkpart est recouverte de 5 cm d'eau. Etanche et 2 x 12 à 230 bars. Plongee du 13 aoDt Ornanisa tion: Spélko- club Liban, aidé par C-Locatelli et R.Le Penntx J-J
Description de la plongée: C'est bien 18 h quand nous arrivons à la source. La visibilitb n'est plus que de 3 mètres et Je courant aussi fort que la veille. Je tire 42 rn de fil dans la galerie ovale aperçue hier. Au début elle est ovale, de 2 m par 1, mais rapidement elle diminue de taille pour atteindre lm par 0,80.Le passage est loin d'être aisé, car Ie rocher est hérissé d'aspérités qui vous accrochent partout. De plus, le faible courant n'est pas suffisant pour évacuer la touille provoquée par les bulles. Je fais péniblemeiit demi-tour à un endroit où la hauteur n'est plus que de 60 cm, avec un fond d e glaise, mais sur une largeur de 3 m. A plonger à l'anglaise. Cela semble s'élargir aprés ce passage &oit qui doit
faire 5 m. Au retour, j e ne vois rien jusqufh la galerie principale. Je ramasse 3 géodes de calcite que je croyais être des fossiIes.
principale en 45 mn, et il a ddjA froid durarit les 4 petites minu tes de paiier. Promenade sur le plateau au dessus du site, qui nous montre plusieurs dolines encombrées de dttritus, ce qui nous P l o n g k d e 2 5 m n e n 6 ~ c h e , a v e c u n b i infornesurlapollutiondu réseau. 12 1 h 240 bars et la 100 watts. 21,22 aofit: Dimanche 18:J.J.B.,R.L.P., C.L. Plongée de Jean Jacques de 5ûmn dans avec première phase de 'longée une eau assez claire pour faire ta topo, le photos avec Bébert , puis exploration de 21*Le 22, uliime plongée de Lulu pour a. 70mysur la droite' la galerie explorer la cheminde entrevue par Jean b u t dc 22m.un rétrécissement interdit le la veille. Celle-ci ne au point Passage, même a Itanglaise' Dommage, donne pas grand chose et bule sur une c'était une galerie bien carrde et trémie; puis Jean Jacques fait la topo du prometteuse, et il suffirait peut être de siphon la16raldu point 70, sur la droite casser un petit peu la roche friable pour ( il perd la feuille en rentrant). passer... à -30m. Jean jacques execute la topo de la galerie
GROTTE DE GHAOUAOUIT Située dans le nord du Liban, dans la région de Douma,cette grotte donne ac&s A deux plans d'eau dont la jonction d'une douzaine de mètres a kt6 réalisée en 91 par Hugues et André. Ce plan d'eau est vraisemblablement un regard sur les circulations souterraines résurgeant plus bas dans la valMe, par des sources impént-
trables. Plongée du 17 ao8t: Patrick arrive sur un puits au bout de ne Peut descendre au-de1a de lZrnpar manque de bode. La visibilitk est désastreuse, lm tour et maximum' Bdbe* plonge à teint un petit palier 15mP puis avec le sac anivesur un palier a 26m*sans voir la suite. qui parait descendre tout droit. Plongée des 18 et 19 aofit: Ch.Locatelli et J J .Bolanz. Ddcouverte du siphon en deux parties en suivant le fil posé par Patrick Degouve, Bébert et finalement Lulu. Cette première partie n'est guère encourageante car la visibilité est très mauvaise, proche de 50 cm. Le dévidoir est posd sur une petite plateforme A 30 m de profondeur, et Lulu qui vient de sortir m'explique que ça a l'air de continuer tout schuss. Je n'ai pas 30m3
fait un mètre que je sens le sol sous moi et que je souI&ve un nuage de boue. Quelques tâtonnements m'indiquent une direction possible, et j e commence $ dérouler du fil dans ce qui me semble être une galerie relativemeilt horizontale et qui me donne la sensation de revenir en anière, sensation que Lulu et moi avons également eue en descendant le puits. La visibiIité s'améliore un peu et j e vois maintenant a m.. Au trcnhine de rnMres, la se ferme et je ne vois plus de suite. C'est de la roche en place, un demi-cercle avec un fond plat sur lequel est deposé 20 cm de boue. Hauteur lm, largeur, 1,30 suis oblig( de revenir un peu en pur attacher le fil, car non seulement je ne vois même plus mes instruments, mais il n'y a pas dfaspérit4s sur les parois. Je m'en retourne peu rassuré, car j'ai dG attacher sur un minuscute renflement, et me suive... je crainsque la Je fais une deiixiéme tentative dans I'après-inidi. La visibilité est de lm.. J'attache un deuxième fil en haut du puits et essaie de trouver un autre passage en descendant contre la paroi opposée. C'est peine perdue, car j'entraîne avec moi toute la boue de lous les ressauts, ia
Exploration en cours.......
Nouvelles d'Ardèche
Résurgence du PERRIF,R 07 BANNE Il est bon de rappeler que cette cavité est située sur une propriété privée et que la source fait office de captage depuis cette année. Vu les bonnes relations qui se sont instaurées entre Mr et Mine Tatlang et les spéléos, il est bon que ceci reste un exemple. Ce qui aujourd'hui se fait de plus en plus rare, même en Ardèche. Août 91
Les beaux jours revenus, nous avons pu refkire une pointe jusqu'a notre point extrême reconnu en juillet 91 " branche de droite ". La journée semblait ml partie, retard accumulé le matin, mise en route ralentie par divers problèmes matériels, sans oublier les difficultés naturelles de la cavité et ces caprices " les crues de l'hiver modifient les dépôts sableux et les trémies bougent '. Si bien qu'il nous a fallu abandonner notre camarade Michel qui n'a pas pu franchir un de ces passages, quant à Bruno il a préféré nous attendre cinq heures devant le S. 1. Mais nous n'étions pas au bout de notre surprise quand voulant utiliser le matériel de topographie on s'aperçut qu'il était inutilisable. Et se fût au tour de Yann de rester bloque par l'étroiture du S.4. Ce fut donc seul que je plongeais le S.4 amont en 2 x 7 1. S.4: 10m. -4, 15 mètres de galerie et
S.5 . Une escdade de 15 m. permet d'atteindre le sommet de la diaclase et de progresser de 15 m. de la on entend un fort bruit de cascade. S.5: 15m. -2, abandon du matériel. Escalade de plusieurs cascades actives, au sommet de celles - ci le franchissement d'une étroiture me permet d'atteindre un S.6 suspendu. S.4, S . 5 et S.6 sont des siphons actifs. Temps passé sous terre 10 heures.
La topographie et la description des deux réseaux d'environ 1700m. n'est toujours pas prête, mais pour tous renseignements 75 39 36 65 "répondeur". Remerciements a Yann Guivarch, Michel et Bmno Origlia, sans oublier l'équipe de surface et les propriétaires. Aven du ruisseau de CARtE 07 Saint PAUL LE JEUNE
Historique: Cette ancienne perte, perdue dans les bois et les rochers du ruisseau de Carle, a été découverte il y a huit ans par Jean - Marie CHAWET.
Avec une petite équipe composée d'Alain PIEDOIT et de Thérèse SALVADOR il entreprit quelques légeres désobstructions, qui leur livrent l'accès a la riviere souterraine active.... ( arrêt sur siphon avai et amont )
Hydrologie:
Vraisemblablement liée avec la perte de Saint - PAUL le JEUNE et l'amont de PEYREJAL ( coloration effectuer )/ Portage - ~ I o n ~ 1992. ée C'est alors qu'en entendant parler de cette cavité depuis plusieurs années, je résolu Jean - Marie à me montrer l'entrée de l'Aven que j'avais grand peine a trouver, rapidement dans les jours suivants j'effectue une reconnaissance en compagnie de Jean - Pierre PHILOGRASSO pour un éventuel portage, le parcours muni de quelques passages étroits et de nombreux ressaut nécessitera plusieurs personnes.
Quelques semaines passent, le retour du soleil depuis plusieurs jours me décide a fixer la plongée pour le Dimanche, grâce au soutient du Spéléo - Club des Vans, la plongée sera réalisable....
Dimanche 29/11/92, c'est a quatre porteurs et trois assistants que nous nous
mettons en chemin Petite marche d'approche de 15 rnn. suivie d'une heure et demie de progression et nous atteignons la rivière souterraine. Je m'équipe au bas du toboggan d'argile et me dirige vers le siphon aval. Malheureusement I'eau est deja trouble, malgré une progression a talon sur plusieurs mètres je dois renoncer par manque de visibilité, , le retour me prendra un peu de temps pour retrouver les passages les plus larges de ce laminoir noyé.
Ce siphon serait a revoir à l'étiage ou lors d'une grande sécheresse de façon à ce que I'actif ne s'écoule plus.?. ... En revanche le siphon amont parait plus prometteur, car il sera déjà plus clair. S. 1 : 1 Om.-3 : 10m.de diaclase active ( on p u t communiquer dlin c&t& à l'autredu S.1 ) S.2: 15m.-3: petite salle chaotique. S.3: 10m. -2: 60m. de galerie active. Le départ du S.3 est une étroiture. S.4: 10m.-2: 10m.de rivière. La sortie du S.4 se fait en décapelé
S.5 non franchi I ! ! Puit noyé de 4m.,lucarne a -3 d'ou part un boyau étroit suivi en décapelé sur plusieurs mètres, arrêt par manque de visibilité.
Le fond du puit est obstrué par des galets mais laisse espérer une suite probable, j'attaque une désobstniction de 10mn. me permettant de franchir l'obstacle mais la visibilité a disparue et je dois renoncer, malgré une attente d'une demie - heure en surface, il me faut faire demi - tour.. renonce donc a la suite de I'exploration de ce réseau malgré une suite probable. Je
Développement rajouté: environ 130 mètres Temps passé sous terre: 6 heures.
Temps passé en exploration: 1 heure et demie. Matériel de plongée: 2x71. à 200b, et "humide". Equipe de soutien: Elise et Jean - Pierre LOMBARD,Chloé SCHENETZLER.
Equipe de porteurs: René et Stéphane KLEINMAN, Jean - Pierre PHILOGR4SS0, Dominique SCHENETZLER Plongeur: Patrick SERRET. Remerciement a Jean - Marie CHAUVET
Patrick Serret dit Belum9
TRAVAUX SUR LtAROF'FESO-.
( Vosges - Meurthe & Moselle )
Le ruisseau d'AROFFE prend naissance en Meurthe et Moselle puis se perd dans le département des Vosges a Gémonville. Le trou du Fond de la Souche constitue actuellement l'unique regard pénétrable d'importance sur le réseau karstique de I'AROFFE souterrain. La principale résurgence de ce système de la ROCHOTTE située a 25 Km des pertes. est la source
Trou du Fond de la Souche: ( Harmonville - Vosges )
Le siphon aval, situé a I100m. de I'entrée et à la côte -30m.environ, avait été plonge par A. Moritz en 1972. Trois plongées, les 11 et 18 Septembre 2 octobre92 nous ont permis de paner l'exploration de ce siphon à 280m. La morphologie générale est très similaire a la partie exondée du collecteur: galerie en joint de strates large et basse ( 3m.x Im,),à plafond presque plat, Le sol est constitué de banquettes d'argile latérales et d'une rigole centrale jonchée de galets ( filet principal ). Ce conduit est entrecoupé de nombreuses diaclases dont certaines forment des cloches d'air.
Aprks 40m. de progression en interstrate à faible profondeur (-Tm.), on atteint une diacIase formant une surface libre de lm. sur 10.A sa base un laminoir trks bas ( 0,4 x 4m.) redonne après une vingtaine de mètres dans un joint de strate. Celui - ci est interrompu par deux petites diaclases dans l'axe du conduit à 80 et 90m, puis perpendiculaires à 130 et 135m.( celle - ci est vaste: 2 x 5m.) et enfin a 210 et 275m. De cette dernière diaclase s'ouvre un Iarninoir tr&sbas exploré sur 5m. Arrêt de I'explo sur touille totale, amarrage du fil à 275m. L'orientation générale du conduit, nord ouest, varie peu.
exondées deviennent impénétrables aprks quelques mètres de progression. Travaux en cours.
Participants: J. LEBEL - OSVALD - C. PIERRAT - D. PREVOT ( contact propriétaire ).
Plongées: S. GUIGNARD
-
J.M.
LEBEL. ( Tous membres de 1'U.S.A.N.)
LES EXPLORATIONS DU GROUPE:
La profondeur reste modeste mais accuse une pente constante: -1 a 40m, -4 à 110m,-6a 200m,-8a 280m. Observation de Caescophaeroma en très grand nombre. La visibilité est de 2m. environ à l'aller, de quelques dizaines de centimètres a nulle ( le plus souvent ) au retour. L'argile étant omniprésente et les dimensions faibIes. Exploration et topo cornpréte en cours.
Expédition "MANAVGAT92" (Turquie)
Portage: S. GUIGNARD- L. OSVALDJ.M. LEBEL.
Plongée: J.M. LEBEL. Source de la Rochotte
( Pierre la Treiche. Meurthe et Moselle )
D'un débit variant autour de 150 Vs. i'hiver ( 112 rn3 en crue ) pour se tarir presque complètement l'été, l'eau est issue d'une diacIase formant une vasque, murée par les fondations d'une chapelle, construite au dessus. Un modeste orifice, siphonnant en moyenne eaux, donne accès a cette diaclase.
En Avril 92, nous avons entrepris la désobstniction subaquatique des gravats au fond de la diaclase d'où sourdait I'eau (-2m.). En Juillet ( 40 heures, 5 m3 de pierraille déblayés ), nous avons pu explorer...3 mètres de conduite à -3,5m.(!), nécessitant un sérieux décapelé. II aboutit dans une diadase parallèle a la première avec surface libre et de dimensions similaires. Les extrémités noyées et
Lors d'une première expédition "Yorük 91", organisée par les clubs d'Aies (3 O)(SCSP et SCEMA), plusieurs résurgences avaient été repérées, définissant 1'0 bjectif plongée de Manavgat 92.
Les résurgences explorées sont situées à 160 kms au nord - est d'Antalya, station balnéaire renommée du S.-O., dalis les gorges amont de la Manavgat, 12 kms à I'Ouest d'Akseki sur la route dlIbradi ( Aydickent ), aux alentours du village dlUzumdere.
*YK- 397: (205111;-36) température = 10" 4500m.au N.-E. d'umrndere, en amont d'un pont rambardes métalliques, un talweg chaotique en rive gauche précède le porche d'entrée.
La cavité se développe a la faveur d'un superbe miroir de faille orienté N.-E. - S .-O. Une jolie vasque de mise a I'eau se prolonge par un conduit qui traverse une
grande salle, puis revient à des dimensions plus modestes ( 2m.x2m.) en descendant progressivement. A 190m. (-31m.) de gros blocs encombrent la fracture, ponctuellement réduite dans le sens de la largeur. Une succession de passages étroits mene a moins 36, ou un conduit horizontal semble se dessiner au delà d'une étroiture qu'il serait nécessaire de dksobstmer. KARAPINAR ou Karamiyar Menbai: ( 80m;-18 ) température = 8,5". 3000m. au N.-E. d'ummdere, cette puissante émergence vauclusienne ( 3m31s. à l'étiage ) sourd en rive gauche, a la base d'une importante falaise du crétacé supérieur.
DejA plongée en 1968 par des Anglais, puis en 1978 par J.-L. Fantoli, nous revoyons la source, parcounie par un puissant courant, jusqu'à 80m.de l'entrée. Les 20 derniers mètres sont explorés en dkcapelé, dans un faisceau de diaclases butant sur un cul de sac. A Som, une remontée jusqu'au pincement de la fracture ne peimet pas de remonter au dela de -6m. La résurgence se développe sur une fracture principale jusqu'h 60m.,où un raiseau de micro - fissure à travers lesquelles le courant se diffuse marque le terminus du conduit pénétrable.
HANDOS MAGARASI ( 1050 m.; 69m., 14")
500m.en amont du pont (sahap kdprii), un ravin en rive droite grimpe par crans verticaux successifs jusqu'au grand porclie d'entrée (15 x 30m.).
DUDEN AGHSI: (500m;-2 13m.) 1500m. avant Akseki en venant d'Antalya, dans un fond de Poljé a droite de Ia route, une Ouvala terreuse précède la petite dépression chaotique au fond de laqudle se trouve l'entrée de la perte.
Une succession de petits ressauts alternant avec des passages aquatiques mène au S.1 (2m,-1) A 100 m.de l'entrée. Passé celui - ci un système de voûtes mouillantes étagées et de galeries beses butent sur le S.2 (4m,-2). Deux autres vofites mouiilantes permettent d'accéder au prolongement de la cavit6 jusqu'à -213m, arrêt sur manque de cordes et de temps. (Fin de l'expédition). Plongeurs: Christian BAGARRE, Claude G U Y , Frank VASSEUR.
Toutes les cavités explorées ont été topographiées et seront publiées dans un bulletin en cours de réalisation.
Des prélèvements d'eau et de faune cavernicole ont été effectués au YK-397, KARAPINAR et HANDOS MAGARAZI, dans le cadre d'une étude sur Ies eaux méditerranéennes menée par Planète Bleue. Mentionnons aussi quelques découvertes en spéléo sèche, et tout particulièrement l'exploration de B U C m A N Magara ( -345m.)où deux puits parallèles de 192m. et 305m. nous ont ramenés aux plaisirs du descendeur et à l'ambiance aérienne des grands voIumes verticaux.
Nous tenons à remercier Ies entreprises qui nous ont aidé, sans lesquelles cette expé n'aurait pu voir le jour:
m. de galeries descendantes ont été explorées en 1966 par le S.C. Orsay Faculté
PLUX SARL ( éclairages sous marins ) pour nous avoir permis d'aborder Ies siphons sous un éclairage enfin digne de ce nom.
jusqu'au siphon reconnu en 1968 sur une soixantaine de mètres ( Tim Gilbert ).
Le service municipal de la Jeunesse de MONTPELLIER.
Apres avoir franchi le passage noyé (12Om; -18), 880m. de vastes galeries entrecoupées de trois puits remontants et de nombreux ressauts sont explorés, arrêt sur siphon dans un petit conduit actif.
La société RYOBI ( perforatrice à essence ) dont la perceuse nous a aidé i faire du vide dans les passages délicats.
50
DELMAS PHOTO - ALES (30) grâce à qui il aura été possible de coucher sur la
pellicule des fragments de ce fabuleux pays qu'est la TURQUE.
1
CEVENNES SPORTS
-
GANGES
fins. Un interstice de 30cm. de haut permet toutefois d'entrevoir une continuation. Lors du retour, exploration d'un boyau ( rive gauche ) sur 5m.,arrêt sur pincement latkral. Le fil est déséquipéjusqu'à 430rn. Il semblerait que les violentes crues de 1986 et 1988 aient eu pour effet de colmater certains passages, par agglomération de galets sur les ruptures de pente préexistantes. Portage: GuiIhem ESPERT PIGNAN )
Plongeur: Christian VASSEUR.
(
BAGARRE,
C.R.A.S.
Frank
Ruisseau souterrain de la LIQUISSE:
!
Commune de ROUET- Causse de I'Hortus Hérault.
-
L' entrée de la cavité fut indiquée au spéléo -
Commune de PEGAZROLLES de BUEGES Hérault.
club de Montpellier par un autochtone, au crépuscule des années 40. " On y entendait un bruit de courant d'eau apres les pluies ".
XI s'agit du regard protégé par un grillage, situé
Aprks une courte désobstruction, deux puits (6 et 12m.)livraient l'accès à une salle recoupant un écoulement pérenne.
En amont, un siphon très étroit devient émissif en période de hautes eaux. 80m. de galeries basses, ponctuellement étroites ou accidentées débouchent sur un beau siphon, exploré sur SOOm. environ (-1 1) par Jérôme DERIGEARD ( F.F.E.S.S.M.-Provence ) en 1985.
Vers
'I
Source de la BUEGES ou Font du MEJANEL.
l'aval,
Reprenant Ies explorations, nous remontons plusieurs diaclases perpendiculaires à 50 et 100m.qui sortent dans des cloches borgnes. A 250m. un diverticule latéral émerge aussi, 70 mètres plus loin dans une fracture sans continuation apparente. II faudra deux séances de désobstmction ( au piochon ) pour franchir en décapelé la " boite aux lettres " située au terminus du fil amarré sur plomb largable à
370m. I5m. pIus loin, on retrouve le vieux fi1
sectionné en plusieurs endroits qui se prolonge jusqu'à 480111. Arrêt sur colmatage de galets
sous la route, 40m. en amont de la résurgence. Une plongée antérieure ( comité F.F.E.S.S .M. - Provence ) au début des années 80 avait permis de reconnaître partieIIement cet étroit conduit.
Après dynamitage préalable de la vasque d'entrée et nettoyage des poubelles de touristes, le boyau étroit et sinueux est parcouru sur 22m. en décapelé, arrêt à -8,5 sur "Yena marre de ce trou a rat qui devient de plus en plus htroit". A noter des dépats d'argile annulent la visibilité dès le passage aller. Participants:
S.C . RATAPENADA ( Nîmes - Gard ): Serge et Claude GILLY. S .C. LASSALLEN ( Nîmes - Gard ) : Jean Michel HAUTAVOINE. CELADON ( Montpellier - Hérault ): Frank REYNIER, Frank VASSEUR.
Plongeur: S .C .RATAPENADA:Marc BERNARD.
Gouffre de BEDELGOUR Saint THOMERES.
- Pons de
L'enthousiasme des spéléos Saint - PONSOIS a motivé une nouvelle plongée, prévue initialement pour la saison prochaine.
Un conduit étroit ( h= 0,80m.) plonge progressivement a -34 ( terminus ENJALBERT - S.C.A.L. 1989 ) puis remonte -23 avant de redescendre à -27 ( 285m.), côte du précédent terminus ( SPELUNCA 11'45 Mars 92 ). La cheminée entrevue à 260m. lors de la dernière exploration se termine 2m. plus haut. Au dela la galerie devient plus spacieuse ( 1= 1,8rn, h= 2m.j et s'englue d'épais dépôts d'argile molle. De fréquentes oscillations de profondeur se conjuguent à la sinuosité soudaine du conduit qui remonte sensiblement. A -10, un bmsque cran veitical permet d'atteindre la c6te -5m.rnatbialisee par une arrete argileuse, prolongée vers le Sud - Est en un puit au fond indiscernable. Arrêt sur autonomie a 4001n.de I'entrée et retour en aveugle jusqu'au point 250m. Une lampe et diverses boites de conserve (cassoulet, Pilchards, butagaz ) trouvés à 190m.de I'entrée seront ressortis.
La poursuite des explorations s'avere a présent délicate du fait de l'emploi obIigatoire de la technique anglaise ( bouteilles disposées latéralement sur Ies cuisses ) qui nécessiterait des bouteilles de capacité supérieure à ceIles utilisées ( 2x101. + 1x91. en relais ). Participants: Speléo - Club de Saint PONS: Christian CONNART, Antoine GALLARDO, Patrick GIRO ( le blond ), Manu PINTO.
C.R.A. S. PIGNAN: Angélique MARTINEZ, Bruno NARANJO ( Margot ).
Plongeur:
CELAD0N:FrankVASSEUR.
Et de tout coeur avec nous: Gabriel RODRIGUEZ ( S.C.Saint - PONS ) et mes amis du S.C.A.L. ( MONTPELLIER ), à
l'origine des plongées dans cette majestueuse cavité. Event de la MAGNANERIE ou du PrunairoIs. Commune de BLANDAS - GARD.
Situé dans une zone de tuf en bordure de la Vis, cet évent est l'un des exutoires de I'aveii de ROGUES,sur le causse de Blandas. Après une quarantaine de mètres de galeries basses, une petite salle se termine sur le siphon, plongé sur 70m. par Jean GOUZES en 1971, puis jusqu'à 250m.au début des années 80 ( comité F.F.E.S.S.M. - Provence épaulé par le C.L.P.A.- 34 ).
Le laminoir d'entrée se franchit en décapelani, puis débouche en tête d'un puit - diaclase qui plonge a - 17m. La galerie s'élargit ensuite, et après un point bas a - 27 remonte i -17 puis se divise en deux branches.
- Un départ latéral redescend a -17 aprés un point haut a -10m.Au delà du terminus du fil,
une diaclase est suivie sur 30m.(-22 ) arrêt sur trémie suspendue.
- Le conduit principal après un passage dans un laminoir surcreusé, plonge a - 25 par un petit puit et remonte rapidement à -20m.A la côte 240, le fil s'insinue dans une lucarne latérale sous- jacente menant après un passage bas au terminus du fil ( 250m.)passé loque1 on bute sur un cul de sac. Un boyau revient après un coude de la galerie au point 240 m. La suite se trouve en fait quelques mètre avant l'ancien terminus vers 245m. Une courte galerie donne dans un volume, à la base duquel un passage sous un gros bloc recoupe une belle diaclase plongeant à - 43m. Un court tronçon de vaste galerie ( 4x3 ) bute sur une diaclase. Arrêt sur autonomie à 3 10m. de I'entrée (-44m.) vue sur la suite par la lucarne, derrikre laquelle une pente de gravier continue de plonger. Portage: Bruno NARANJO ( Margot ) Plongeurs: Christian BAGARRE et Frank VASSEUR
Manavgat
4
COUPE
KARAPINAR Uzundere. Akseki, Antalva. TURQUIE
PLAN
terminus Fantoli U
juillet 1992
RECTIFICATIFS sur le COUEY LOTDGE Article paru dans Info-Plongée No% - Par Jean Pierre STEFANATO - Topo et expfo de la cavite par CDS 79 ( Deux Sèvres ) et [ion CDS 73. - Franchissement du S 1 par CDS 79 en 198 1 ( Voir Info - Plongée NO33 )
EWNT Nol DE LA LIQUISSE
EWNT NO2 DE LA LIOUISSE
Commune du Rouet (Hérault) X= 719,16 Y=171,38 =220 En 1948, le SC Montpellier descendait le P l 4 et butait sur un plan d'eau au bas d'iin petit ressaut. Par la suite, le GERSA Montpellier et le Comité FFESSM de Provence (1985) réalisaient la jonction (plongée) avec l'évent N02,situé en aval, et remontaient le SI sur iine centaine de mètres. A l'initiative de Michel ENJALBERT, nous reprenons les explorations en 1990. Au temiinus du fil, nous remontons une jolie et le (larn' -12)' dans modeste d'où le S2 (Mm,-6)aux dimerisions plus modestes. Un lac long de 4ûm se divise ensuite en deux branches dont une, après une courte escalade (2m),inene auS3 (80m,-3) qui débutepar une etmiturc. On sort ensuite dans une belle fracture aquatique ~~~~~~g~~Par le S4 (65mv
Commune de Rouet ( Herault) X=719,15 Y=17134 X = 2 2 h L'orifice d'entrée, désobstrué en 1962 par Jean Paul LIAUTAUD et le " Central Air Pur", débouche sur une succession de ressauts étroits, suivis d'un laminoir menant au plan actif, aprés un R6. Dans Je fond de ta vasque débule la galerie ktroite qui jonctionne avec lfEvent No1. eri amont, alors qu'en aval, apds 3ûm de rivière pérenne, on bute sur un siphon. Ce dernier avait &té partiellement reconnu ( lambeaux de vieux fil). 11 se parcourt intégralement en decapel (30m,-2), avant de sortir dans une galerie laterale partiellement abstni,4e de ?lets Suivent ensuite 35m de condut t aux dimensions modestes, ponctuellement étroites, au terme duque1 on retrouve écoulement filtrant entre les blocs avantdesejeterdansleS2(185m,-58). La diaclme d,cntrde contraint a nouveau au déCapelage! et une baionetle 3 -Sm on rejoint une jolie galerie (I:4m, h: 1,5m)longiie de 120m (-10). Un cul de sac marque par un elargissement est immédiatement précédé d'un puits-diacfase, plongeant d'un seul jet à -57 où un coufi tronpn horizonta\ arrive en tête dqun ressaut, à -58m.Le conduit fait un brusque coude vers l'Est. Arrêt sur profondeur et auto-
-1 1).
Passé ce dernier, une superbe conduite forcée active rejoint le S5 (1 10m, -7). Après un parcours exigü en diaclases et laminoirs, u n laminoir étroit, sinueux et argileux, d'où provient le la progression. Le decapelé serait jouable, mais la touille est ga-
rantie.
.
Portages: Spéléo Club Alpin Languedocien et
nomie.
CRAS Pignan. PIongeurs: Michel ENJALBERT (SCAL), Michel "Ceausescu" SARRAIL (CRASP), Franck VASSEUR.
Plongeur: Frank VASSEUR.
VENTES - 2 combinaisons étanches 25ûûF pièce.
CKL,T3, fermeture tour de cou, purge et inflateur Poséidon:
- 2 bouteilles 12 litres Spiro, année 88, rt5éprouvées 90,jamais utilisées. robinetterie avec réserve : 1000F pièce. - 1 bouteille 1% Beuchat, année 88 : lOOOF - 2 bouteilles 12L Cavalero aiilCe 81, saris robinet: S#F pièce.
-
3 détendeurs Beuchai VSI compensés: 7ûûF pièce.
Mathias ROSELLO - 9, Rue Emile Kahn - 30000 - Nimes. Tél: 66 29 23 69 - 1 Vgternent à volume variable "VIKING",taille (lmWIm75), pointure (38/42), usagé, mais correctement réparé ( manchettes latex neuves), 2 inflateurs avec direct-système: 2ûûûF. Possibilité de règlement différé. J-MICHEL- 4, Rue de h n g v i c - 21000 - Dijon - Tél: 80 63 81 63
1%5 - 1992
Pour un p'rit homme que l'on appelait tous " TOM POUCE " ou " JACQUES BRASEY "
Du jour où je suis arrivé en Suisse, j'ai indissolublement attaché le nom de Jacques BRASEY ii celui de Tom Pouce. Pour le spéléologue que je suis, I'histoire de Tom est une marche en avant continuelle, sinon il n'y a pas d'histoire... Son sourire, sa gentillesse, sa compétence, son
plongées ensemble... J'ai eu la chance de rencontrer votre petit groupe de " Dzodzet " , auquel tu venais de prendre tête; vous m'avez fait partager vos joies, vos premikes et aujourd'hui votre peine A tous! ...
Aujourd'hui, Tom, tu viens de rejoindre
Son départ subit laissera un vide dans notre milieu spéléo, sa famille et ses amis. Il m e reste cette image de lui, ici, en Ardéche, il y a un mois et demi, c'est le dernier souvenir que je garde de notre dernière rencontre! A celle-ci,j e rattache nos explorations en commun au Morthey, ou nos premières
Adieu TOM...
Un ami, " Belii ". Pahick SHIRIT
1957 - 1993
Christian ROY Spéléo acxompli, formé à l'école des "Vulcains",de Lyon, Christian avait &té initié aux joies de la plongée souterraine par Philippe BIGEARD, qui l'avait t r a i d dans tous les du Baset que'ques uns plus jolis ... Prudent, il avait suivi le stage national de plongée souterraine de Cabreret,découvert les vastes siphons clairs du Lot, et les longs exposés nocturnes de son ami Bibige sur le materiel invente et restant à inventer, exposés largement ponctués de breuvages divers permettant de revoir tous les calculs de narcose de surface... Au retour, avec son coéquipier Henri DESPORT, il a poursuivi son enseignement en s'entrainant 3 rédquiper pIusieurs siphons 'lassiquesdu poursuivre les explorations en plongée sur le réseau de la Moilda, qu'il explorait depuis de nombreuses années avec son club, et dont la
résurgence principale est la Grotte du Per-
huis.
Un effondrement dans la grotte
MoiIda,
de la infrao-
chisoab,e dans une trbmie, mis court aux expiorations du siphon terminal de la cavité, et ses efforts se portèrent sur Ia résurgence, qui avait d6jA été plongée jusquedans un S5 par les pIongaurs genevoix.
Dès lors, i l organisa de nombreuses seances d,equjpement dans In du pc*uis, ainsi le de mal&*cl au S5, d'accés Ca"se boueuse de 18m et d'une galerie déclive lui faisant suite, encore plus encombrée par la
glaise ormiprésente. Quand tout fut prêt, accompagné de
hmMichelVALLON,sondemieramlyfe,et Henri DESPORT, il dans ce i l ne jamais revenir vivant.
S5
r
RESURGENCE DU PERTHUIS Lhuis ( Ain) - Compte-rendu du secours du samedi 9 janvier 1993
Christian, mais il ne se passe rien ... C'est la premiére fois que ce dernier utilisait un tridouze Iitres lourd, sans avoir fait l'essai auparavant, et il n'avait pas d'autres moyens de sustentation que ce vieux volume plein de fuites. II s'es1 probablement mis en essoufflement au retour. B r n o coupe alors le sangIage el le rambne la sortie du S5. L'équipe fait demi-tour Aussi tôt, Christian WCATELLI contacte les ramène le au du P17, puis resmembres de 'On 'lub et 'Out le dans une zône noykc fafiement troublée monde se rejoint au P.C. des secorn, installk sort par l a b b e temps, 2 plongeurs spesur la route au-dessus du trouet Bruno' 160s pompiers grenoblois feront une navette de qui s'appfiiaient A fêter t'anniversaire de Chanmatk~risl, pendant que difige les operata1 à Dizimieu, reviennent en ramenant Vinan chaud dans le vChiculede de qui Pour faire la suite 5 une providentielle fete! le brouillard est dense jusquf&Uuis. sciatique, II est décid6.d'envoyerdans le trou nos 6 plon- puis tes dijonnais, amvés fort ontenis purs; nous sommes inquiets car Jean Michel (II y a MICHEL, est retoum6 dans le trou LEBIHAN,Patrick DEGOUVE et deux petits va tenter de nouveaux) plongent avec un vieux brancard du et sa femme pense retrouver Christisn avec un lais& près SS 01 p u r ramener le corps au pied du P17. du S5. Jean Michel BOURCIER et Marc Eux aussi vont avoir une vraie partie de plaisir aideront la manoeuvre de mon- dans ce transport, et seront bien contents de th dans le des deux 15Let du 9L emporressortir une fois leur mission terminée. Enfin, au puis ce sera au tour des deux pompiers Grenoblois, Vincent et Jean Marc PONCIN (qui a fait une de Jean Louis CAMUS de Robert LE PEN-60 la Source lejour m'me) porteront N E de ressortir branCBrde< les deux 1% au les pour jusqutau travers de siphons rendus opaques par les pas$5. Ils sont tous en étanche, sauf Vincent qui a sages rtpdt6s. 22H30le dimanche, Christian été habillé en humide avec des affaires pises B utressorti de la groüe du pour ladroite et à gauche. quelle il avait consacre une grande partie de LRs siphons sont passés facilement; par contre son temps de plongeur sp&IBo. 1' mon''' du m'"'el dans le PU'^ mal 4uipC du plus pmnd deux bonnes heures* des tard, hormis le hi 1 2L qui fera 1 tobj et d'une excoéquipiers de Christian qui ressortent de la pedition spéciale atin voir jusqu,oh Chriseavité(J'M-VALLoN n'a pas de plontian est al]d dans le SS, et psut-&tred'en savoir ger)*lagL au Bnino ne veut pas plus sur les difficultda qu'il a rencontre au s'en encombrer. Puis l'accès au S5, qui se fait cours sa expCdition. par une galerie fortement glaiseuse et en pente au-dessus du vide, est un vrai cauchematd avec les blocs et la fatigue de la nuit. 5H seront ndcessaires depuis l'entrée dans la cavitd pour l'atteindre. A pied d'oeuvre, Bruno plonge dans une eau pas trss claire, et retrouve Christian au bout de 15ûm, h la profondeur de -30m,sans vie. Il est placé dans le sens du retour, son profondimhtre indique -38m. Bruno tente de gonfler le vieux Poséidon de Samedi, 2OH30, Jean Charles VALENTIN, conseiller technique, téléphone pour nous avertir d'une alerte A la résurgence du PerLhuis:Jeaa Michel VALLON, qui avait effectué le portage pour Christian ROY en compagnie d'Henri DESPORT, ne l'ont pas vu ressortir dans les temps impartis.
'
3' '
*
PROPOSITION
< COMIMANDE
DE
MATERIEL
GROUFEE 1
DEVIDOIRS A MANIVELLE: Permettent de rembobiner le f i l sans risque d'emmelage grace l'ajustage des flasques sur les guides. LBgers, esthetiques, completement inoxydables (utilisation possible e n mer).
MatiBre: polycarbonate t r a n s p a r e n t (indestructible. indeformable) boulonnerie et entretoises en i n o x , guides en a l u , bagues métalliques pour l'axe du tambour ( p a s d'usure). Capacitks:
-
Modble D300: 300 m de f i l de 2 , 5 mm (idéal p o u r f o n d de trou ou dévidoir d e secours, tient dans un kit. - Modele D600: 600 m de f i l de 2 , 5 mm (résurgence ou dés4quipement ou gros f i l ) .
Prix: D300: 500 F ( 5 2 0 F franco), D600: 550 F (580 F f r a n c o ) . Une présér3e de 10 appareils a Bté testde lors de plusieurs plongees en rdsurgences (Timavo, Slovénie, S 3 S4 S5 de la Finou...).
avec
et
satisfaction fond de trou
Disponibles avril 93, selon la demande.
PROTECTIONS DE ROBINETS: Pour robinets type Hervd Lefebvre ou Poseidon (d'autres modeles peuvent & t r e réalis65 s,i l a demande l e justifie: préciser la réservation). Col de l a bouteille diametre 40 mm (standard). Démontable avec clé de 13 sans enlever le robinet. Acier inox 20x4 mm. Boulonnerie inox fournie.
Prix: 23Q F piéce + 20 F de port p a r colis. Disponibles mars 93, selon la demande.
Nota: ces deux fabrications sont réalis8es par des professionnels (garantie l4gale) en quantité limitée; i l est donc nécessaire de rkserver d è s maintenant l e matériel qui vous i n t & r e s s e , afin d'etre servis au moment où i l sera disponible.
FICHE DE RESERVATION: ( A renvoyer h 3P Stefanato, 10 r u e... Goudouli, 31130 QUINT)
Nom : Adresse : Dévidoirs: D300, quantité: D600, quantité:
Frotections: t y p e Poseidon, quantité: autre t y p e (prdciser), quantité :