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SOMWIRE: P2: Robert LACROUX P3: Nicolas I-IULOT fait de la plongée spéléo P6: Plonger aux mélanges P'7:Les explorations du groupe CELADON

P12: Gourp de Feneyrols - J.P. STEFANATO P14: Explorations - F.POGGIA P19: Problèn~esd'accès aux résurgences P20: Transport de matériel en plongée souterraine


ROBERT LACROUX Nous sommes en automne 1944, dans la grotte du THOURElS dans le Tam et Garonne. Deux jeunes garçons sont assis par terre, l'un d'eux tient dans sa main une corde, pas un mot; pas un geste. Leurs regards sont f&s sur une large flaque d'eau devant eux, la câble y plonge. Le silence est oppressant, soudain le filin bouge, une secousse.... un mètre file dans l'eau, puis un autre. De nouveau c'est le silence. N'y tenant plus le plus jeune demande: «Ca fait combien ? », «Une minute, environ...». Leurs quatre yeux essayent de percer la surface de l'eau pour deviner ce qui se passe à seulement une dizaine de mètres d'eux. A la lueur du jour à laquelle leurs yeux ont fini par s'habituer, ils arrivent à suivre la corde sur un mètre environ. Au delà c'est le mystère. De Iégèreç volutes brunes s'enroulent doucement autour du cordage, au delà, que se passe -t-il ? Ils ne peuvent que se i'imaginer. Une nouvelle secousse et cette fois le filin s'enfonce dans l'eau doucement d'une dizaine de mètres. La tension monte, le grand regarde sa montre. Pemvant son geste le plus jeune ne peut s'empêcher de redemander. «Et maintenant çà fait combien ?», «Pas tout à fait deux minutes...)). Soudain le bout se tend, mais ne file pas, d'instinct le grand a reçsed ses doigts dessus, puis aussitôt les a relâché, et s' il fallait du mou ? et s' il y avait un problème ? Peut être faudrait il au contraire tirer ? Voyons qu'est ce que nous avions convenu, un coup je laisse filer et deux coup je tire, mais là il n'y a pas eu de coup sur la corde. Allez, je tire doucement, on verra bien, s'il faut du mou, il tirera. Allez doucement, dou ou ou ce e ment... A quelle étrange pêche sommes nous en train d'assister ? il est vrai qu'en cette période troublée, toute source de ravitaillement est la bienvenue, mais quelles espèces peuvent bien vivre dans une grotte ? Patience...... Mètre par mètre la corde ressort de l'eau, le petil s'esi levé et l'enroule à plat par terre. Soudain un bruit surprenant s'échappe de la flaque: Glouglouglou !!, glouglouglou !!, serait-ce un animal d'une espèce inconnue qui tente désespérément de se dbager de cette code ? Le grand arbore un large sourire: «Ca y est, il amve !». En effet, quelque chose amve, soufflant et gesticulant on peut apemvoir la lueur jaunâtre de son oeil unique. Dans un dernier sursaut, l'animal marin est rejeté sur le bord de la flaque. II est ruisselant, une peau sombre qui semble trop grande pour lui, un gros oeil rond au milieu du visage, un regard, comment dire, un regard vitreux. Un appendice spécial au bout duquel se !trouve un organe inconnu qui émet

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quelques rayons lumineux, un peu comme une luciole, mais de couleur jaune. Une grosse mandibule noire relie son thorax à sa tête. Dans son dos six groboules. Soudain la mandibule noire se détache de la tête et retombe sur le thorax, et, miracle de la n a t u ~ , la bête émet un son: « Ouf ! mais qu'est - ce qu'il fait froid !je gèle ! vite, je sors me i4chauffer au soleil ! ». Un touriste qui passait par là, surpris par l'étrangeté de la scène prit une photo de cette pêche miraculeuse. «Alors Robert ? c'est comment là dessous, raconte !» mais Robert ne répond pas tout de suite. II sort de la grotte en grelottant et va en plein soleil s'asseoir sur une large pierre plate. Là, il soulève son hublot, l'enlève et le pose à côté de lui. Enlève son béîE3f qu'il s'était enfoncé j u s qu'aux oreilles. II frisonne, le grand lui tend une serviette. II se fndionne énergiquement les cheveux et s'essuie le visage. «C'est super ! l'appareil marche bien! mais par contre la lampe n'éclaire pas beaucoup. Je voyais juste à un mètre devant moi ! çà descend un peu, trois mètres à peu près. L'eau est très froide ! j'ai avancé sur environ.......»(*) Pour comprendre la scène qui vient de vous être décrite , il faut revenir quelques mois en amère. Nous sommes sur l'aérodrome de Toulouse Blagnac. Les soldats Allemands ont, dans leur débâcle, abandonné beaucoup de matériel, dont un Messerschmit accidenté. C'est sur cette carcasse que nous retrouvons Robert Lacroux accompagné d'un camarade. Nos deux compères ont repéré quelque chose d'intéressant. II s'agit du respirateur d'oxygène dont il est équipé. Les avions de l'époque pouvaient grimper à très haute attitude. Le ME 109, probablement une des dernières versions: G ou K, grimpait allégrement à 6 ou 7000m. Ce respirateur comporte une résewe d'oxygène, composée de s u sphères d'acier gonflables à 300 b. trois dans chaque aile de part et d'autre de la cabine. Un détendeur primaire envoyait l'oxygène à un régulateur secondaire réglable. Sur celui-ci un levier à trois positions: 0,4 et 6 correspondant probablement à fermé, 4000m. et 6000m.. De là un tuyau annelé injedait l'oxygène dans le masque facial du pilote. Une fois démonté, un copain bricoleur tranç forma cet ensemble hétéroclite en scaphandre de plongée. Les six spheres furent montées sur une planche équipée de bretelles par Maman Lacroux. Le manomètre de ce fait était dans le dos du plongeur !!! sur le ventre était positionné le régulateur secondaire. de là le tuyau annelé au bout duquel fut focé un embout de tuba arrivait à la bouche du plongeur. L'appareil prévu pour l'air libre des très hautes attitudes fonctionna parfaitement bien sous les eaux souterraines sans aucun incident pendant une b n n e vingtaine de plongées. Heureusementque le matériel Allemand était fiable !!! Pour éviter les entrées d'eau 4


Automne l944, Grotte du Tourieys, à Cazals, en Haute- Garonne. Nos trois amis se dirigent vers la sortie de la grotte. Au centre, Robert LACROUX ; il tiend encore dans sa bouche l'embout de tuba ! Sur sa poitrine, le deuxième étage du respirateur. Notez la corde attachée à son poignet. Ci-dessous, l'ensemble d u scaphandre. Les six boules avec ie manomètre, le deuxième étage avec sa manette de réglage.


par l'orifice de sortie d'air expiré, il y fut fixé un p b r v a t i i fendu à son eMmité. A l'inspiration la pression écrasait le préservatif. Aucune fuite n'eut lieu ! L'habillage lui aussi p h n t e un intégt: Un caleçon de laine, un chemise par dessus laquelle if avait enfilé un gros pull-over, un foulard, une paire de baskets et un béret enfoncé jusqu'aux oreilles, c'est ainsi que s'était habillé notre spéléo-plongeur pour sa première tentative. Ilne fallait pas craindre te-froid. Ensuite, la seule sécurité prévue était une corde de chanvre de trente rn&s de long. Lourde et peu pratique elle fut bientôt abandonnée pour une corde de nylon plus légère et de cinquante mètres. C'est donc avec ce matériel que s'effectua la première plongée siphon dans la grutte du THOURYEIS par Robert Lacroux en Octobr~1944. Avec le recul, Robert L a m u considère lui même qu'il lui a fallu beaucoup de chance pour s'en être sorti avec Saccumulation d'autant de ce qu'aujounf'hui nous appellerionsdes erreurs. A la décharge de cette technique on peut remaquer plusieurs choses. Premièrement l'habillement était un gage que le plongeur ne chercherait pas à rester trop longtemps sous Seau. Deuxièmement la longueur de la corde limitait toutes ses tentatives à quarante, quarante cinq mètres. Mais ce n'était pas un problème, car comme il me l'a dit lui-même: «II suffisait pour faire de la première en ce temps là de plonger les pieds dans l'eau, si celà ne passait pas, pas de problème. II y avait des dizaines d'autreç siphons qui m'attendaient juge à côté ». Enfin, la règle des tiers et la double sécurité. (d'aurai pratiquement pu sortir en apnée de mes siphons en me tractant sur la corde, si mon scaphandre avait eu un problème », pense Robert Lacroux. Le cas ne s'est jamais Sa plus grande découverte reste sans aucun doute le réseau de Piemjalle (07) où après avoir franchi un siphon d'une quarantaine de mètres, Robert Lacroux découvre plusieurs kilomètres de galeries sèches. Aduellement ce siphon est courtcimité par un puit artificiel qui permet d'acceder directement aux galeries. C'est paradoxalement dans ce même siphon qu'il failli se noyer quelques années plus tard et ne devra la vie sauve qu'à son fils qui, sentant que quelque chose d'anormal se passe, le tractera ayec la corde et lui pmdiguera les premiers soins. Cet incident l'incitera à renoncer à la spéléo - plongée. (*) Récit très romancé d'après I'entretien que j'ai eu avec Robert Lacroux durant I'été 92 dans sa maison de campagne à Ruoms. P. M.

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uand cet article passera dans fnfo Plongée l'émission de la Fontaine de Nîmes aura été vue par bon nombre d'entre vous, je pense que cela aura suscité des réactions. La majorité de ces réadions seront I d e s et doivent leur origine à des histoires vieilles de plusieurs années. Je ne vais pas essayer de démêler cet écheveau. Mais pour les autres spéléos que cette émission aurait interpellés, voici comment celà c'est déroulé.

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Nicolas Hulot ayant eu quelques problèmes avec son dirigeable lors de sa tentative de traversée de I'AtIantique, il lui a manqué un sujet. Ii s'est trouvé que Gilles Sourice pouvait lui en proposer un très rapidement. Ce dernier a contacté Bérengère et Mathias qui ont acceptés de participer à cette émission et la chose a été réglée. Mathias m'a demandé si je voulais lui donner un coup de main. J'ai posé une condition et une seule: je refusais de participer si un seul des plongeurs n'était pas correctement équipé. Il y eu d'abord une journée de repérage, Mathias, Gilles et Henri Cosquer, qui est l'éclairagiste de Gilles ont effectués une plongée de repérage jusqu'à la cloche qui se trouve à une centaine de mètres de l'entrée a l'étiage, la cloche avait été agrandie en faisant baisser le niveau de la Fontaine grâce à l ' o w e m e de la vanne du batardeau. Là, Bérengère a signalé à Henri que son scaphandre mer n'était pas adapté à la plongée spéléo, il promit d'en changer. Et le jour du tournage il est arrivé avec un bi 15 spéléo D.I.N.

La visibilité n'étant pas très bonne une reconnaissance à Bourg Saint Andéol fut faite, le niveau extrêmement bas y fit renoncer.

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Entre temps une journée de pluie sur la région Nîmoise fit augmenter la visibilité, qui, le jour du Tournage, sera de cinq à six mètres pour les premiers et de un mètre pour le dernier. Le jour J est arrivé, je suis sur place à 8 h 05, cinq minutes après arrivent des véhicules Renault Espace et un fourgon des,pompiers de Nîmes: ce sont eux.

Nous déballons: c'est une véritable caverne d'Ali Baba, quelques minutes après il y a plus de 1 million de nouveaux francs de matériel en tout genre étalé autour des deux hémicycles de la vasque. Deux caméras terrestres et une caméra sous - marine, système Béta Broadcast...je bave ! Un caisson étanche COMEX, le viseur est une petite télé couleur Sony à cristaux liquide, placé derrière le panneau arrière en plastique épais transparent du caisson.

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Le son sera enregistré sur micro magiétophones numériques, format Dictaphone. C o r n e me dira un

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technicien ce n'est pas la perfection, c'est l'absence pure et simple de défaut. Pendant ce temps je pose mes petites affaires dans un coin, en les vendant toutes je ne pourrais même pas me payer un de ces petits bijoux de magnétophones... enfin ! Les bouteilles de Nicolas Hulot sont là, un bi 15 prêté par le Vieux Plongeur, comme les robinets sont étriers, Mathias les vire et pose deux robinel D.I.N. cela n'aurait pas été absolument nécessaire car il y a encore beaucoup de spéléos qui plongent en étrier, mais nous sommes pariis avec l'objectif de la sécurité maximum et ni lui ni Bérengère ne veulent laisser passer le moindre détail.

La seule concession sera le masque facial qui va empêcher de respecter la règle des tiers intégralement, en effet il n'y aura pas d'échange de détendeur au bout de dix bars. Mais malgré cela Nicolas et Bérengère qui vont plonger en facial ne dépasseront pas 140 bars à l'aller sur la bouteille qui l'alimente. En cas de problème Nicolas Hulot assure qu'il peut enlever le casque et le masque en une fraction de seconde et mettre en bouche son détendeur de secours. Il me dit qu'ii Sa déjà fait. Nous lui précisons quelques points importants: le fil d'Ariane, le petit aven dans lequel se trouve la pompe immergée qui sert à arroser les jardins l'été, et de respirer dans son détendeur de secours dans la cloche. Je ne m'attendais absolument pas à ce type d'homme, je le croyais imbu de lui même un peu "m'as tu vu", et je rencontre une espèce de Tintin reporter, la mèche en bataille, docile, très concentré, veillant sur tout, ayant l'oeil à tout, sans jamais élever la voix, en deux mots très professionnel et ce qui ne gâche rien très sympathique. Décrire plan par plan tout ce qui a été filmé ce jour là serait trop long, mais sachez que la sécurité a toujours été notre principal soucis, le N d'Ariane est une corde spéléo. Des bouteilles secours étaient prévues. Des plans des mains de Nicolas Hulot se halant sur la corde pour bien montrer l'importance du fi1 d'Ariane ont été tourné à plusieurs reprises. Quels sont les plans qui auront été conservés pour l'émission? il est impossible de le dire aujourd'hui. Mais je sais que Maihias et Bérengère ont à chaque fois que cela était possible glissé un mot pour parler des règles de &pité de plongée siphon. Maintenant vous allez me dire, si Nicolas Hulot et Bérengère se halaient sur la corde, ce n'était pas le cas de Gilles et de Henri, le cameraman et son éclairagiste. C'est vrai,et j'étais chargé de les suivre pour les assister éventuellement en cas de besoin, nous avons parlé de ce problème. Gilles et Henri avaient en permanence soit Nicolas, soit Bérengère dans leur champ de vision, et au cas où ? Gilles m'a simplement éclairé la galerie complètement touillée avec les 400 Watts que tenait Henri, et là: Surprise! éclairée sous un' angle de 45" environ la touille s'est pratiquement effacée et la corde

est apparue éclatante de blancheur au milieu de la galerie, il n'y avait plus qu'à tendre la main. Et il fallait voir ces deux lascars se glisser comme des anguilles avec tout leur matériel et ils en triniballaient, pour être complètement rassuré, sans exagérer, ils assuraient un &mum. . Entre chaque plongée, et il y en eut trois, le pompier de service, José Rosello, chargeait les blocs et les emmenait au centre 04 grâce à des bouteilles tampon, le gonflage était assuré en quelques secondes. L'aller retour prenant moins d'une heure. Nous avons été soignés comme des coqs en pâte, qu'un membre de l'équipe aie une petite fiingale; et une caisse de chocolats, gâteaux, boissons apparaissait quelques minutes après. Une petite faim: distribution de sandwiches. Le repas fut pris en commun dans le restaurant du Parc, qui fut bientôt envahi par des jeunes venus faire signer des autographes à Nicolas. Le matériel pendant ce temps là était surveillé par un garde champêtre, assisté l'après - midi de deux policiers municipaux. Que vous dire de plus, que Nicolas a pissé dans son volume lors de la deuxième plongée. Qu'il s'est caché lorsqu'un car de touriste est arrivé près de la vasque et que l'un des visiteurs l'a reconnu. Ce fut une très bonne journée, que je suis prêt à recommencer.

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Pour finir, certains vont poser LA QUESTION: En quoi cela peut il servir la cause de la spéléo - plongée ? franchement je n'en sais rien. Par contre la plupart de ceux qui vont faire des remarques seraient venus si on le leur avait deniandé. Les plongeurs - spéléo contactés me l'ont confirmé. Nicolas Hulot a déjà fait appel à des plongeurs Suisse pour le même type d'émission a Bèze. Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu des remarques à cette époque. Mathias et Bérengère ont essayé dans ces conditions de faire en sorte que rien dans les images ne soit douteux au niveau de la sécurité. ( Maintenant que j'ai VU l'émission je peux rajouter qu'ils y sont parvenus ) Le Spéléo Secours Français a pris une décision de non participation officielle aux "Marches de la gloire". Rien n'a été dit au sujet d' Ushuaïa. Les deux émissions ne se ressemblent pas, il est vrai. Lulu m'a même dit que nous aurions dû en profiter pour parler de la commission plongée. Les avis sont très divers et parfois totalement opposés, mais en général il n'y a pas de refis systématique. En fait, un débat peut être lancé: faut - il oui ou non participer à ce genre d'émission ? Exprimez vous ! nous publirons les réponses les plus significatives.

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INFO- PLONGEE N0GI

Philippe MOYA

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curieux et compétents, mais dont les applications, répétons le relèvent de quelques très rares initiés. L ~ mélanges S synthétiques ne sont pas des cocktails où les composants fruités sont magnifiés par leur seule présence et un peu de Ricard: malgré leur nom, il ne cerneront jamais la totalité des ennuis rencontrés à la suite d'une mauvais inspiration..... " En plongée sportive, une joie partagée est une joie sans mélangef'. Dr R. Sciarli Conseiller scientifique de la F.F.E.S.S.M.

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PLONGER AUX MELANGES a lecture techniques nous apprend qu'il existe deux sortes d'auteurs: ceux qui recopient, en imaginant des situations subaquatiques en fonction de leur acquis quotidien hydrophobe, et ceux qui connaissent vraiment leur sujet pour l'avoir vécu et travaillé. Plonger aux ntélanges relève de cette dernière catégorie. Si I'on excepte quelques bévues d'impression, force est de constater que les auteurs possèdent pleinement un sujet qu'ils exposent clairement, à savoir les bases et les développements actuels de la plongée aux mélanges, ses avantages et ses dangers. Pour cela et pour compléter l'information reçue des autres ouvrages, ce livre mérite d'être lu par le plus grand nombre. Mais malgré toutes ces qualités, celui ci présente un aspect ambivalent dangereux: si, comme l'écrit J.L. Le Péchon dans sa préface, son texte démontre indirectement les dangers inhérents à la plongée à l'air au delà de soixante mètres évidence que beaucoup veulent encore ignorer il n'en demeure pas moins que son contenu est tellement démonstratif que le plongeur " Tout le monde " risque d'y trouver une vocation et se croire autorisé à réaliser des mélanges synthétiques, modulables propres à soutenir ses ambitions. Il existe là uri danger bien réel, danger d'autant plus grand que ce dernier se trouve masqué par l'intitulé même de l'ouvrage publié sous la jaquette "Plongée Sportive", rubrique représentant à mon sens une aberration. Me référant à un passé presque proche, j'évoquerai Claude Touloumdjian à la Fontaine de Vaucluse. Ce plongeur internationalement connu pour son courage et ses qualités physiques avait à l'époque jugé indispensable de s'entourer du concours de spécialistes de la Comex pour le soutenir dans une entreprise hasardeuse, avec la confection de mélanges respiratoires collant au profil particulier du parcours subaquatique et la mise en oeuvre, sur le site, de moyens d'assistance avec caisson de recompression. Cet exemple démontre s'il en était besoin, que la plongée aux mélanges doit être strictement réservé à des spécialistes professionnels et à l'élite consciente des très rares conquérants aguerris d'espaces quasi interdits à l'homme du moins jusqu'à présent. Il faut souligner et insister sur le fait que, eu égard aux dangers encourus, la plongée aux mélanges n'entre absolument pas dans le cadre de la plongée sportive ( exception faite, bien sûr, de l'oxygène aux paliers, à la remontée en pleine eau, lorsque les circonstances l'exigent ). Pour conclure, un livre hautement didactique, qui doit figurer dans la bibliothèque des plongeurs

Avec l'aimable autorisation de la F.F.E.S.S.M., de SUBAQUA et du Docteur Sciarli. Il est vrai que ce livre peut inciter des plongeurs mal itfontiés à bricoler leurs mélanges sans avoir auparaiwnt pris cor~naissa17cedes tables Doris qui restent a notre avis le seul ttloyen à peu près sûr et Jable de plonger aux mélarrges. Si tant est qu'un tel D.L.R. ) moyen existe. (N.

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/Suite aux numéros 59 et 601

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Panneaux spéciaux pour siphons:

Nous avons reçu quelques réponses, mais pas en nombre suffisant pour pouvoir y donner suite. En effet nous obtenons un prix prohibitif avec le nombre de panneaux que I'on nous a demandé. II nous faut donc y renoncer. Tant pis et toutes nos excuses à ceux qui avaient témoigné de l'interêt pour cette idée.

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@ Devinette concernant les sianes de plongée Le bide total: personne ne s'est manifesté, alors je garde la réponse pour moi.



En Janvier 93, après une plongée préalable de reconnaissance pour "fouiller" le fond de la vasque, seule une étroiture sévère qui exhale un courant sensible laisse entrevoir une continuation. Elle sera franchie à l'anglaise, en décape16 de casque, après avoir grignoté quelques précieux centimètres dans la roche poreuse et délitée. On rejoint ensuite une large fracture qui présente une cloche d'air, puis une dune de'sable plonge à -16. Après une étroiture ponctuelle sur un lit de graviers,. un laminoir (1,5x5) se développe à -18 jusqu'à une nouvelle fracture chaotique qui remonte verticalement dans un volume noyé. Par une courte galerie ascendante, on sort le S.4 140m;-18) dans une vasque bordée de parois abruptes se rapprochant à une dizaine de mètres de haut . Le calaven de la Séoubio qui occupe une position intéressante sur le causse de I'Hortus, est proche de la bordure orientale où sourdent les sources de Lauret et Beaugrand. Les galeries amont se dirigent vers une zone de la Foux de Lauret où une diffluence alimenterait éventuellement et partiellement la Séoubio. Une plongée dans Lauret est envisagée, une fois les autorisations nécessaires obtenues. Portage : Charles MODOCK Plongeurs : Christian BAGARRE, NARANJO, Frank VASSEUR.

En 1972, Jean Louis VERNETTE (GEPS) accompagné de spéléos locaux reconnaissait le premier siphon (1 1Om;-5). Il faut attendre les hivers 1984 et 85 pour que Grégoire PERLIK (SCLodève) rééquipe la cavité et sorte le S.2 (210m;-15) immédiatement suivi d'une belle vasque prometteuse. En 1990, deux plongées à l'initiative du CRASPignan portaient à 530m (-24) Ie développement du troisième siphon , arrêt sur autonomie et possibilités du moment (Info-Plongée NO55 ; SPELUNCA n039). Courant janvier, nous progressons de 210m supplémentaires dans des conduits modestes et tapissés d'argile, fidèles à l'ambiance générale de la cavité. A la côte 700m dans le S.3 (740m;-44) un volume plonge en s'amenuisant à -42, arrêt sur autonomie après une étroiture ponctuelle à -44. Merci à Mr et Mme BARASCUD , propriétaires de la cavité pour leur assentiment et leurs encouragements, Charles MODOCK pour son hospitalité et Dorni GOUJON (GSFRMontpeyroux) pour son soutien matériel lors des explorations de 1990. Portage : Charles MODOCK Plongeurs: Christian BAGARRE, Bruno NARANJO, Frank VASSEUR.

Bruno

EVENT DE VEYRIERES Lunas-Monts de 1'Escandorgue X=671,31 Y=158,5 Z=367m

RIVIERE SOUTERRAINE DE LAVAL DE NIZE Lunas-Monts de 1'Escandorgue X=672,98 Y=156,75 Z=397m Les 250m premiers mètres , parcourus par une rivière enchanteresse ,avaient été explorés dès les années trente par les lodèvois du Groupe Vallot, qui découvraient des vestiges Néolithiques dans les deux étages supérieurs.

L'évent de Veyrières ou des Indiens, sortie d'eau majeure de I'Escandorgue, est aujourd'hui captée par le village de Lunas. Une première tentative de désamorçage, effectuée par le SCLodève dans la vasque d'entrée (1971) ne donnait pas de résultats suffisamment probants pour justifier leur persévérance. En 1974 , ce même club invitait les plongeurs de la Fédération Spéléologique de l'Hérault (Jean-Louis et Yves GILLES , Pascal PARROT) qui sortaient le S.1 (90m;-3) , puis découvraient 200m de conduits exondés jusqu'au S.2 (25m;-5) sorti l'année suivante. Passé ce dernier , ils progressaient encore de 110m pour atteindre le S.3 reconnu sur 150m. Patrick PENEZ et Fred VERGIER particulièrement actifs sur cette région franchissent , en mai 1979 , le 5.3 (210m;-8) suivi du S.4 (240m;-26). La galerie principale est


ensuite remontée sur 1250m , arrêt sur cheminée évaluée à une vingtaine de mètres. A la sortie du S.4, une galerie latérale longue de 260m les mène au S.5 plongé sur 300m, arrêt à -12 après un point bas à -27 (InfoPlongée n026) Depuis 1990 , le GSFRMontpeyroux a effectué un remarquable travail de rééquipement pour revoir en détail la galerie exondée post S.4. Fin Février , nous progressons de 'l80m supplémentaires dans le S.5 (480m;-30). Le siphon débute par une succession de salles dunées entrecoupées de passages bas , puis passé le point -27 , remonte jusqu'au terminus des progressivement explorateurs précédents (-12). La galerie , aux dimensions plus modestes, devient très argileuse et plonge à -30 après une étroiture dans l'argile liquide. Les cinquante derniers mètres s'effectuent dans un conduit de section similaire jusqu'au laminoir, au terme duquel une étroiture ponctuelle (-24) serait franchissable en décapelé

AVEN DES LAURIERS Laroque-Plateau du Thaurac X=712,15 Y=180,66 Z=218m

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Plongeurs: Christian BAGARRE NARANJO , Frank VASSEUR

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Bruno

EVENT DE RODEL Gorniès-Montagne de la Seranne X=705,02 Y=177,62 Z=200m Le siphon, situé à 150m de l'entrée, fut plongé par 1'ASNimoise en 1968, puis revu par le CLPA (1973), Daniel ANDRES (FLTronche) en 1976 puis le Comité Provence après pompage du GSRieutord. Ce sont finalement Patrick PENEZ et Fred VERGIER qui franchissent l'étroiture située à 145m (5) et portent le développement à 320m (-17) en 1979 , arrêt sur trémie. La diaclase à voir en décapelé , signalée "pr ces derniers (Info-Plongée N024) et située à 140m du départ ,est remontée en décapelé jusqu'à -1. Un décapelage de casque serait nécessaire pour sortir au sommet de la fracture , qui ne semble pas se prolonger beaucoup plus haut que la surface entrevue. Portage: Charles MODOCK Plongeurs: Bruno NARANJO ,Frank VASSEUR

Le siphon terminal de la cavité , découverte et explorée par Robert De Joly (1931) puis le GSGangeois et le SCAL (escalades en 1967) jusqu'à -109 , avait été reconnu en 1974 à l'initiative du CLPA (Jean-Louis GILLES). La vasque (5x2m) , encombrée de gros blocs , n'avait laissé entrevoir aucun départ significatif et la visibilité s'était trop rapidement annulée pour aviver l'opiniâtreté du plongeur. Aujourd'hui la cavité est aménagée pour le tourisme (ce qui facilite grandement le portage) , et c'est à ses propriétaires , qui n'ont pas oublié leurs aventures en siphon , que l'on doit cette nouvelle plongée. Le fond de la vasque est à nouveau inspecté en détail pour trouver le passage sous l'un des nombreux blocs. En décapelant on glisse le long d'un talus argileux qui bute, au bout de IOm, sur une étroiture (-4) d'où provient un puissant courant. Cette circulation , peut-être accentuée par les fortes pluies de la nuit précédente (l'Hérault est en crue), établit sans équivoque la relation de l'aven avec le Rieutord souterrain. Portage: Bruno NARANJO (Céladon) , Claude CHANTEMESSE et Patrick MARTIN. Plongeur: Frank VASSEUR Nous tenons à remercier tout particulièrement Claude et Patrick propriétaires et gérants de I'aven des Lauriers , qui n'ont pas hésité à fermer la cavité, mettre la main au portage et faire parier la poudre pour permettre le passage du matériel et du (gros) plongeur.


GARD Nous publions ici le résultat d'une campagne de plongées ayant pour objectif le système Aven de Rogues-Events de la magnanerie et de la Tuilède , sous le Causse de Blandas.

AVEN DE ROGUES Rogues-Causse de Blandas X=698,63 Y=177,40 Z=545m Dans la suite logique des plongées au réseau du Hasard (Info-Plongée N054) la Société Cévenole de Spéléologie et de Préhistoire (ALES) organisait une plongée dans le "Grand Collecteur", autre partie active de cette prestigieuse cavité , déterminée en amont et en aval par des siphons. En amont , le conduit noyé émerge au bout de 20m dans la partie connue , à la grande surprise du plongeur qui , entendant les voix d'une équipe de portage s'était cru atteint du même mal que Jeanne d'Arc "Va!Va! Et tu jonctionneras avec la Tuilède!". L'écoulement provient d'un laminoir étroit qui pourrait être tent6 avec de petites bouteilles par un plongeur maigre. Le siphon aval avait été plongé en 1984 par Henri BENEDITTIN (SCMontpellier) et Jean-Yves BOSCHY (AsNimoise) jusqu'à un talus de galets remontant (140m;-6). Au-delà , le siphon remonte sensiblement jusqu'à une diaclase haute de 30m et longue de 40 ,puis plonge à -30 ,arrêt sur autonomie à 250m du départ. La morphologie de ce siphon et son orientation sont semblables à celles du réseau du Hasard qui pourrait se situer en aval. Jonction probable. Portage: SCSP(A1es) , GSUMontpellier et Association CELADON Plongeur: Christian BAGARRE (cri-cri d'amour)

EVENT DE LA MAGNANERIE Rogues-Causse de Blandas X=696,76 Y=173,43 Z=239m Voir INFO-PLONGEE NO60 (P.16). Rectificatif : la première plongée eut lieu en 1970 (GEPS) au murs de laquelle le siphon était exploré sur 73m (-22) , le SCMontpellier ne devait plonger qu'en 1971. Merci à Daniel CAUMONT pour la localisation de fa cavité , ainsi qu'à Jean-Louis VERNETTE pour les renseignements historiques.

EVENT DE LA TUILEDE Rogues-Causse de Blandas X=697,77 Y=173,77 Z=253m Depuis l'incursion de Robert DE JOLY en 1932 , de nombreuses et fructueuses campagnes d'exploration s'y sont succédées , voire recoupées , en plongée :Henri LOMBARD (SCM 1949 et 1950) , Jean GOUZES (SCM 1970) , GERSAM et Comité Provence (1974) , DARBOUN et RAGAIE (1978-82) , CELADON (1990-9 1) , CRPS (199 1) , CELADON et Frédo POGGIA (1992-93) ; ainsi qu'en spéléo lors d'étiages prononcés : SCM (1948-50) et GERSAM (1989-92).

Le S. 1 (75m;-11) , situé à lOOm de l'entrée, enchaîne par un lac avec le S.2 (25m;-5). Dans le volume qui fait suite (salle Lombard) on remonte pour trouver la galerie qui shunte le S.3 (10m;-2) et rejoint le S.4 (120m;-14). Depuis la vasque de sortie , un ressaut ascendant s'embranche vers le S.5 Bis (200m;-36) distant de 150m , alors que la galerie principale devient plus accidentée sur 160m. Le S.5 (31m;-4) sort dans un lac communiquant avec le S.6 (30m;-4) qui débouche dans un conduit fortement remontant. Passé une salle , on redescend sur le R.5 précédant le S.7 (20m;-3). Un dernier tronçon de galerie active rejoint la superbe vasque du S.8 (430m;-50). Nos récentes incursions dans ce réseau ont prolongé certaines branches et approfondi sa connaissance: * Au cours de l'hiver 1990-91 , le quatrième siphon (120m;-14) est fouillé en détail: deux diaclases sont remontées pour sortir dans les galeries supérieures connues (la plus étroite est déséquipée) , ainsi qu'un système de conduits annexes , en rive gauche @oint bas -19) , qui converge par trois sorties


dans une section exondée , ascendante à la faveur de diaclases étroites. 260m de conduits sont ainsi parcourus , dont 120m qui semblent avoir été explorés auparavant (lambeaux de fil). Le S.4 toîalise à présent 7 sorties , vasque d'entrée exceptée , pour 305m de développement et 19m de profonde-ur. Plongeurs: Christian BAGARRE, Frank VASSEUR.

GROTTE DE LA CAMBISE Saint Pierre de Chartreuse-Grand Som X=869,35 Y=344,80 Z=920m Découverte en 1958 par le C.S.Cartusien puis explorée avec le SGCAF jusqu'au siphon terminal l'année suivante. En 1969 , les plongeurs des tritons de Lyon franchissent trois siphons et butent sur trémie. Surlnvitation de David WOLOZAN , nous plongeons à nouveau les siphons terminaux de cette sympathique cavité , situés à 560m de l'entrée. Le S.l (9m;-1) s'enchaîne avec le S.2 (20m;-9) puis 30m de méandre mènent au S.3 passé lequel une trémie stoppe les explorations. Entre le S.2 et le S.3 , 225m de galeries exondées ascendantes sont découvertes , arrêt sur trémie ventilée. Travaux en cours.

* A partir d'une galerie annexe (exploration GERSAM 1989) située en sortie du S.4 , nous avions reconnu le S.5 Bis sur 108m jusqu'à -34 (Spélunca N039-1990). Octobre 1991 , une dizaine de mètres de fil ont été rajoutés au terminus-, jusqu'à -36. La galerie remonte ensuite par un passage dédoublé dans une superbe fracture , qui émerge et se prolonge en hauteur sans suite apparente.S.5 Bis (200m;-36). Plongeurs: Christian BAGARRE , Alain SPENLE , Frank VASSEUR.

* Dijon Novembre 91 , rencontre SSF: Nous trouvons suffisamment de bonnes volontés pour permettre à Frédo POGGIA d'envisager une pointe dans le siphon terminal de la branche principale (295m;-50). La galerie y plonge directement à -50 ,puis remonte a -36 au bout de 220m et se stabilise à -39. Lors d'une première exploration (Février 1992) , le conduit bute 15m après le précédent terminus sur une trémie (310m) , mais un départ en plafond est aperçu lors du retour. Une seconde pointe au printemps ,alors qu'en cette saison les idées vagabondent plutôt vers les jupons que les siphons , permet de shunter la trémie par le passage entrevu la fois précédente et de progresser de llOm supplémentaires dans des conduits modestes , ponctués d'étroitures et de dépôts sableux. Arrêt à -35 après un point haut à -25. Portage: Gilles BRODU , Marc IVORRA , Paul SZOSTAK (GSGanges) et Richard VILLEMEJEANNE (SCSP Alès).

Plongeurs: Frank VASSEUR , David WOLOZAN (ADEKS)

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I Plongeurs: -Les Catalans : Michel FONT , Christian DEIT , . , Denis MOULIN -Ceux du nord (Isère-Drôme-Adèche): Abdel BEN ALILOU , Philippe MOYA , Franck MICHEL , Thierry PICON, Frédéric POGGIA ,Patrick SERRET David WOLOZAN -Les Celadoniens : Christian BAGARRE , Alain SPENLE, Frank VASSEUR

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ANNONCE : Certaines de ces plongées sont détaillées dans de petits fascicules (8 pages) sans prétention , à destination des personnes concernées par ces explorations et qui ne sont pas nécessairement spéléos , mais qui gèrent ou géreront l'accès aux cavités. Les "Dossiers Céladon" (c'est leur nom) , ont pour but de présenter sommairement la cavité concernée , l'historique des explorations. , la topographie , un aperçu karstologique , l e tout assorti d'une introduction rédigée dans un style volontairement "écolo" , qui passe bien auprès des propriétaires et des élus locaux.

quelques centaines de mètres de aérien.

parcours

Historique des explorations: La source a été visitée dès 1957 par Michel Letrone, puis revue par d'autres plongeurs.Mais il a fallu attendre juillet 1987 pour que Roland Gillet et Patrick Jolivet parviennent à franchir en décapelé les étroitures qui avaient arrêté leurs prédécesseurs à 45 m de l'entrée à -24. En 4 plongées ils dépassent la cloche à 265 m et s'arrêtent à 360 m (voir lnfo Plongée No 49).

Actuellement disponibles : Nol NO2 NO3 NO4

Event de GORNIES(34) Rivière souterraine de LAVAL de NIZE(34) Grotte de La SOURCE(12) Historique des plongées dans l'Hérault (en préparation)

I l s sont disponibles au prix unitaire de 10 Frs (+5 Frs de Iiais de port) chez :

Bnino NARANJO 3 Bis nie du Gal Claparède 34000 MONTPELLIER 67 92 84 27

Frank VASSEUR 1278 Route de Ganges Res. Le Grand Chêne N"34 34090 MONTPELLIER 67 54 11 02

En décembre Jolivet franchit le siphon et progresse dans la rivière (Info Plongée No50).

Reprise des explorations:

En 1992 Pascal Bernabé (ESDRS), jeune débutant plein d'enthousiasme et avide de premières, tombe amoureux de la vasque mythique du Gourp. Après quelques laborieuses tentatives de séduction des étroitures en décapelé, il se décide à prendre des cours puis finit par me convaincre de le chaperonner. Le 12 décembre je m'initie donc au franchissement à l'anglaise des fameuses étroitures pendant que Pascal rééquipe jusqu'à 190 m. Le 2 janvier 1993 je termine le rééquipement du siphon (420 m -31): en fait, à partir des étroitures le vieux fil ,était resté intact (145 mn de plongée). Le lendemain (Pascal soigne toujours son otite) je lève la topo du siphon (155 mn de plongée).

GOURP DE FENEYROLS

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(Article JP Stefanato, GS Vulcains, mai 1993)

Situation: Située sur la commune de Féneyrols (T'am et Garonne), la vasque du Gourp s'ouvre en contrebas de la Route Départementale 115. Le ruisseau qui en sort alimente l'Aveyron après

Le 10 janvier nous franchissons le siphon dans d'excellentes conditions (juste le bon courant et 10 m de visi), en humide avec 2x15 l à l'anglaise. Nous explorons et topographions 300 m d'un canyon confortable bien qu'encombré de blocs, jusqu'au siphon 2. A mi-parcours nous remontons un affluent fossile qui s'arrête sur colmatage au bout de 180 m. Après nous être attendris devant un cavernicole non identifié (isopode?) nous nous engageons dans un infâme boyau glaiseux qui, au bout de 100 m nous amène à un autre actif de taille modeste (2m x lm), non topographie, qui est peut-être t'affluent impénétrable résurgeant en rive droite quelques mètres après la sortie amont du SI. Cet actif I



bute sur 2 siphons plongeables: S2.1 amont et S2.2 aval (7 heures d'explo). Je passe sur 2 tentatives onaniques de Pascal qui essaie empiriquement d'adapter les techniques traditionnelles de portage à la morphologie de' ce siphon somme toute particulier. Le 13 mars nous plongeons, toujours en humide, avec cette fois 2x20 litres à l'anglaise, en portant qui un 2x7 litres, qui un 2x3,5 litres et quelques accessoires pour plonger la suite. Le S2 est franchi (10 m -2) par Pascal qui débouche dans une salle. II s'arrête à -12 dans le S3 au bout de 50 m, sur un laminoir, prédisant un décapelage. Je plonge à mon tour, négocie le laminoir en écartant les graviers puis atteins -17 m avant de buter sur une trémie, prudemment franchie; la surface n'est plus très loin (90 rn -17). Suit une galerie assez rectiligne dont la rive gauche semble constituée par un miroir de faille. Je traverse encore une trémie avant d'arriver à une salle ornée en son centre d'une grosse méduse de concrétions. Au bout de la salle l'eau sourd à la base d'une trémie qui s'avère cette fois impénétrable. J'ai parcouru environ 200 m depuis la sortie du S3 (7h30 d'explo). Le 9 mai (entre temps il a plu) je termine la topo (il manquait les 50 premiers metres) pendant que Pascal va explorer la cloche de 265 m, baptisée "le lac de Féneyrofs" en hommage à la sagesse paysanne qui avait prédit son existence.

Fin du premier mouvement; suite probable: plongée des siphons de la rivière aveugle.

été aidées Ces explorations ont financièrement en partie par la commission plongée souterraine Languedoc-Roussillon MidiPyrénées de la FFESSM, en partie par le CDS du Tarn. e

Renseignements auprès de JP Stefanato, 10 rue Goudouli, 31130 QUINT-FONSEGRIVES.

FRANGE: . LE SCIALET DES NUITS BLANCHES : -688

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Décrit par Gilbert BOHEC du S.C. VEYMONT dans "Scialet" n020 comme étant la suite aval du collecteur du CLOT d'ASPRES, une plongée au fond de ce gouffre semblait s'imposer. D'autant plus qu'en aval, il restait plus de 200m de profondeur pour 6500m de distance jusqu'à la résurgence de GOULE BLANCHE. Comme d'habitude, dans l'espoir d'une exploration post-siphon, j'emportai dans mon sac à dos , avec les deux bouteilles d'air de 4 litres, quelques dizaines de metres de cordes et de quoi amarrer. Et, comme trop souvent, ce siphon s'avère être une zone noyée complexe, dans laquelle l'exploration impose le transport d'un matériel de plongée conséquent. DESCRIPTION : La galerie noyée, en forme de conduite forcée rectiligne, de 4 à 5m de diamètre, descend par toboggans successifs jusqu'à -25 environ. A 80m de l'entrée, le conduit recoupe une haute faille perpendiculaire et déclive, explorée jusqu'à -34 dans la branche de droite puis jusqu'à -30 dans celle de gauche. Une conduite forcée d'l à 2m de diamètre, explorée jusqu'a 10, débouche au plafond de la galerie principale à -20 environ. -Visibilité réduite sur une cinquantaine de mètres due au portage dans le gouffre. Visibilité excellente au-delà. -Total exploré 135m. Point bas -34. Avec leur aimable et non moins efficace participation : B.Bruyère, C.Clary, B.Cruat, C.Hernery, S.Jaillet, S.Keller, P.Roth, C.Sabatier, A. et A .V\/aedel.

INI'O- PLONGEE NO61

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JONCTION GUIERS VIF-TROU DES FLAMMES.

Historique et description C'est en juin 76 que je franchis avec D.Andres le siphon terminal du Guiers-%f, long de 205m point bas -20, exploré par le G.RP.S.(Groupe Rhodanien de Plongées Souterraines) juqu'à 150 mètres. L'émersion au pied d'une cascade de 8m est rendue délicate, car aucune plate-forme ne permet le stockage du matériel. En novembre 76 J.-L.Fantoli l'équipe et bute, 20 mètres au-delà sur un second siphon. En juillet 77 je rééquipe la cascade, mais une fausse manoeuvre brise mon masque. C'est avec beaucoup d'appréhension que je replonge le S1, sans masque. Peu après J.-L.Fantoli et P.Licheron franchissent le S2 long d'une soixantaine de mètres, et plongent sur 50m le S3, après avoir parcouru 30 mètres de galerie active en conduite forcée. En août 77 je franchis le S3 long de 1lOm (-3). J'explore 35m plus loin, un quatrième conduit noyé étroit, de 40m de long (-3), puis un cinquième long de 95m (-7). Je découvre aussi un réseau fossile permettant de shunter le S4 et le S5, ainsi qu'un anluent remonté jusqu'à la base d'un vaste puits remontant. En septembre 77, lors d'une dernière pointe de 6 heures, aidé par J.C.Dobrilla, je franchis le dernier siphon long de 210m pour une profondeur de -20 et presqu'aussi vaste que le S1. Au-delà, je découvre enfin une véritable rivière souterraine et explore 450m de galeries agrémentées de cascades tumuitueuses, de larges méandres au calcaire clair et de vastes cheminées remontantes. Je m'arrête sur une cascade semblant jaillir d'une fissure, haute de 10 mètres et presque totalement surplombante. Depuis le SI, 1600 mètres de galeries dont 720m de siphons ont donc été explorés en 1976 et 1977 (Réf : Scialet 1106-1977). Puis, d'autres explorations, réalisées dans divers réseaux, me détournent du Guiers-Vif, jusqu'à 14 réception d'une lettre, en automne 91, du C.D.G. (Cave Diving Group) et de la U.L.S.A. (University of Leeds Speleogical Association) m'invitant à prendre part à la poursuite des explorations en vue d'une grosse expédition durant le mois d'août 92. Ces Anglais ont, les années précèdentes, rééquipé l'ensemble du réseau et escaladé une cheminée remontante qui les conduit au sein d'une galerie fossile, de 3 à 4m de diamètre, très ventilée :

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en aval, elle leur permet de shunter d'un coup le S6, S5 et S4, et de rejoindre l'actif par un vaste puits nommé "Tower of Power".

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en amont, la rivière est vite rejointe, audelà de mon terminus 77. L'été 92, la poursuite de l'exploration du "Ticket Collecteur", au coeur du massif, ralentie par quelques petites cascades nous conduit sur un siphon d'où sort la rivière. En rive droite un gros affluent fossile, remonté sur une centaine de mètres jusqu'au pied d'un énorme puits remontant : le "Secret Aven", constitue I'amvée probable du gouffre cavernicole. Quelques mètres au-dessus du siphon terminal, un petit réseau fossile, long de quelques centaines de mètres, débouche sur une énorme salle déclive. Descendus sur le cône d'éboulis terminal, 2h 30 de féroce désobstruction nous permettent, par un puits de 3m, la jonction avec le Trou des Flammes au niveau du réseau fossile aval. Remarques : Vers la fin de leur camp, en traversant en artif le vaste puits "Tower of Power", les Anglais ont découvert un réseau shuntant le S3 et le S2. Je pense qu'ils ont débouché, entre le SI et le S2, par un fossile assez étroit, délicat à atteindre, que j'avais remarqué en 76 et situé une dizaine de mètres audessus de l'artif. Le débit à cet endroit de la rivière ne présente même pas la moitié de celui qu'on retrouve à la sortie; ce qui prouve une arrivée d'eau potentielle quelque part au début de la grotte, d'autant qu'il n'existe, à priori, aucun départ dans le premier siphon. Conclusion : Les Anglais avaient commencé i'exploration du Trou des Flammes en 1973. Pour ma part, j'avais commencé celle du Guiers-Vif dans l'actif en 1976. L'été dernier, nous nous retrouvons malgré nos techniques d'exploration propres à chacun de nos deux pays et malgré nos langues différentes (!...), pour réussir cette jonction tant attendue. La traversée la concrétisant représente 3951n de dénivellation pour une quinzaine de kms de développement.

GROTTE DE L'ERMOY

-HA UTE-SAVOIEUne nouvelle plongée au fond de cette grotte située au pied du massif du Criou, n'a rien apporté de nouveau. Le siphon terminal, boueux et étroit, plongé sur quelques mètres, ne m'a pas permis de trouver un passage qui devait se passer à l'anglaise, paralt-il. A revoir peut-être lors d'un pompage. h

Cette grotte, explorée par les Vulcains puis par

1hFO- PLONGEE N"61 - Pl5


le groupe Aven d e Lyon en grande partie, débute par un beau méandre. Un ressaut qi'il faut escalader permet l'accès à un P l 0 suivi d'un P50 . Une descente au fond d e la diaclase bute sur un boyau étroit. II débouche dans une salle déclive qu'il faut remonter sur une soixantaine d e mètres. Une lucarne donne accès à un P 2 5 suivi d'un pan très incliné. On descend dans une conduite forcée jusqu'à -85, puis on remonte ainsi jusqu'à la salle à manger (-55). Un passage étroit amène à une conduite forcée plus importante que l'on descend. De là, on remonte d a n s d e vastes galeries jusqu'à +55m, d'où un laminoir au plancher sablonneux redescend jusqu'à I'étroiture du Sirocco. Le vent est tel qu'il est chargé d e sable. Au delà, deux puits remontants d e 17 et 2 5 metres précèdent une conduite forcée qui remonte régulièrement jusqu'à +IOO. La galerie redescend encore jusqu'à un P30 incliné, suivi d'une galerie très pentue qui mène au siphon terminal (il 5). Plongée organisée par le CAF d'Aix en Provence, le S C Aubagne et Chaville. Logistique assurée par R. Maire.

EVENT DES ESPELUCHES.

Historique : R.Lacroux est le premier plongeur dans les années 60 à "s'attaquer" avec des moyens rudimentaires, au S1 long de 20 à 50m suivant l'étiage. Il franchit un court S2 et reconnaît le S3 sur une trentaine de mètres. L'exploration de ce siphon est ensuite poursuivie par le groupe rhodanien de plongées souterraines sur 80m. J.M.Chauvet reprend le terminus, puis E. et F.Le Guen, H.Lefebvre et J.Sorin en 79, franchissent enfin ce siphon long de 160m et profond de 8m. Le suivant est aussi franchi par les mêmes explorateurs qui pensaient réaliser une éventuelle jonction avec le Bourbouillet. Mais l'axe des galeries se dirigeant plein nord, cette jonction devenait de moins en moins probable. Le cinquième siphon est plongé par J.M.Chauvet sur une soixantaine de mètres jusqu'en haut d'un toboggan impressionnant plongeant à 45 degrés à perte de vue. 11 n'en fallait pas plus, pour nous attirer avec B.Léger sur ce terminus allèchant, et poursuivre l'exploration de ce siphon en février 80, sur 195m, point bas -39, arrêt à -12 dans une faille très argileuse. Dix ans plus tard, je découvrais très étonné, %asuite de ce siphon long de 245m, et explorais 115Om de belles galeries actives jusqu'au 56. Avec D.Wolozan, nous le franchissons pour

buter peu après sur le septième siphon encombré de blocs dès le départ. Une dernière tentative en solitaire pour franchir à l'anglaise ce passage n'apporta rien de nouveau. Description : Cette grotte offre une succession de siphons faciles et de jolies galeries exondées. 30m de galeries permettent d'atteindre un siphon long d'une cinquantaine de mètres en hautes eaux, bas et concrétionné. On parcourt alors une centaine de mètres de méandre actif jusqu'au S2 long de 15m, suivi par 50m de rivière jusqu'au S3. Celui-ci est long de 160m (-8). Un ressaut haut de quelques mètres précède 50m de galeries qui échouent sur un court S4 (20m), après lequel 25m de larges galeries conduisent à un cinquième siphon long de 245m. Celui-ci est dangereux au retour dans la partie du point bas, en joint de strate, à cause de deux étroitures à -35 et -39 à franchir sans aucune visibilité. Audelà, une zone de broyage a formé une faille peu large encombrée de blocs. La sortie de ce siphon est magnifique car des cascades de calcaire pétrifiées jaillissent du haut de la galerie active pour s'écraser quelques mètres plus bas, au pied de la vasque d'une dizaine de mètres de diamètre. 150m de galeries des plus agréables à parcourir, conduisent sur un beau S6 long de 10m. Mais audelà une zone de broyage, marquée par une faille longue d'une vingtaine de mètres, rend impossible la suite de l'exploration sans dégager la trémie située sur le S7, d'où sort la rivière. Une vaste salle fossile est située audessus de ce siphon, mais tous les départs de galeries butent sur des étroitures ou des trémies. Le développement total de 1'Event des Espeluches dépasse les 1lOOm dont 500m de siphons.

AVEN DU SOTCH DE LA TRlDE -CAUSSE NOIR-AVEYRON-

Cette cavité s'était ouverte lors du violent orage du 20 septembre 1980. Les deux entrées du trou (la deuxième ayant été découverte par le bas puis signalée avec une balise d'avalanche) permettent, après le cheminement d e 500 metres entrecoupé d e deux puits, d'atteindre, à -1 34m, un collecteur. En aval 2130 metres d e galeries variées conduisent a u siphon terminal, à la cote -274. -Ce gouffre (sans doute affluent d e l'Aven des Patates) exploré par le âpéléo-Club Alpina d e Millau et la M.J.C. d e Rodez, développait au 31 jarhier 91, 1 5 658 mètres d e réseaux.


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INFO- PLONGEE NO61 - Pl7


-Au-delà du siphon terminal 1200 mètres de galeries dont 920 mètres noyées ont été découvertes en 6 siphons (voir topo) dont le dernier : 620 mètres -54. Ses 60 derniers mètres se développent au-delà de 50 mètres de profondeur, ce qui explique le temps passé sous terre d'une vingtaine d'heures lors de la dernière exploration. Un petit affluent en rive gauche avant le siphon teminal a aussi été exploré. II arrive par un siphon de 15 mètres et devient impénétrable à cause d'une trémie 90 mètres plus loin. Plongeurs : Le regretté David Auterive, Christian Bagarre, Fredo Poggia et David Wolozan. Merci aux clubs qui ont participé aux portages: Alpina Millau M.J.C. Rodez G.S.U.M. Montpellier S.C.S.P. Alès '

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LE CALERNAÜM. -Cauc;sols-ALPES MARITIMES-

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Plongée du siphon terminal du Réseau 2 à 400. Une rivière de 3 à 4 Ils se jette dans ce siphon qui mesure 25 métres pour 5 mètres de profondeur. 150 mètres de belles galeries actives avec quelques ressauts conduisent au S2. Des galeries fossiles pemettent de le shunter mais l'exploration s'arrête à -430 environ sur siphons étroits S3 et S3bis, avec des traces de mise en charge importantes. T.P.S.T. de 14h 30. Plongée réalisée grâce au Spél6o-Club Laurentin et le S.C. Vallauris.

FONTAINE NOIRE DU GUIERS.

Drainant vraisemblablement le massif du Chaos de Bellefond, l'émergence de Fontaine Noire est une puissante sortie d'eau pouvant débiter 1300 Us en période de crue. Le S1 s'étend sur 75 mètres (un départ à gauche donne 20 mètres de galerie et un second sur la droite débouche sur une trémie. Au-delà.une cloche exondée donne accès à une sevère étroiture noyée (seule véritable obstacle) à laquelle succède une diaclase étroite d'où il faut s'extirper avec le matériel (E 6). On débouche dors dans une salle concrétionnée où confluent deux rivières, dont le débit est égal. Celle de gauche, après deux cascades, siphonne très vite; le S2 a été exploré sur 310 mètres (point bas à -30m). Estorique des explorations :

Le S1 est plongé et franchi en 1975 par Ph.Ackermann, B.léger et P.Dupille. Ils explorent une partie du réseau exondé, s'arrêtent sur le S3 dans Ia rivière de droite. B.Léger plonge le S2 de la rivière de gauche sur 70 mètres (-Hm). L'émergence est fermée en 1976, à la suite d'un captage en eau potable. En 1984, B.Léger prolonge le S2 sur 200 mètres avec un point bas à -30m. Quelques années plus tard, aidé par P.Floutier et T.Marchand, je poursuis l'exploration du S2 jusqu'à 3 10 mètres -20 et m'arrête dans des petites conduites forcées ensablées.

RDSURGENCE DE lMARINA DEL ESTE.

Situé à l'ouest de Motril sur la Costa Del Sol, cette résurgence marine a été découverte, par hasard, lorsqu'un camp de prospection spéléo sur un proche massif calcaire décevait de plus en plus. L'entrée, haute de 10 mètres et large d'autant, est au pied de la falaise à quelques mètres de profondeur. De la salie noyée d'entrée une vaste cloche d'air tapissée de calcite, laisse apparaître une autre entrée en conduite forcée d'un mètre de diamètre, située au coeur de la falaise. L'impression est saisissante lorsque l'on sort en pleine eau dans cette cloche. Au pied de la salle d'entrée une arrivée d'eau douce importante sort d'un départ impénétrable. Le siphon mesure 60 mètres pour -16 de profondeur. 11 est rectiligne. On débouche dans une haute salle dénoyée. A l'amont, des départs en faille et méandre avec cloche d'air sont tous impénétrables. On sent à cet endroit le mélange caractéristique eau douce-eau de mer. Une petite galerie en rive droite avant la salle termina1e.a été explorée sur une cinquantaine de mètres; elle rejoint la mer au niveau d'un autre porche. La rencontre avec de gros mérous est toujours saisissante. D'autres porche et faille sans suite, tout proches daris la mer ont été visités. Plongeurs : C.Locatelli, M.Beltrami, M.Chiron, G.André, N.Lefebvre, Jérôme , F.Ichkanian, Enzo, F.Poggia.. a


EXURGENCE DE BRIVE ( JURA1 Vu la fréquentation de plus en plus grande par les plongeurs, le propriétaire interdit de rouler sur son champ avec les voitures et la plongée de la source. II n'est ni hostile à l'exploration, ni à l'étude de la source. Toute plongée dans la résurgence ne pourra se faire sans l'autorisation de l'Association Spéléo de Saint Claude, et en particulier de Robert LE PENNEC, qui délivrera l'autorisation par écrit

en mentionnant le nom des plongeurs et le dégagement de toute responsabilité de la part du propriétaire. Les plongeurs devront obligatoirement être assurés par une fédération. Robert LE PENNEC 11, rue du Belvédère 39200 - SAINT CLAUDE Tél: û4 45 20 92

TOUJOURS A PROPOS DE BRIVE

Roland GILLET 17/19, Rue Wauters 1030 BRUXELLES -

BELGIQUE

Suite à l'article paru dans Info-Plongée NO59 P 18: LEITEE A BEBERT : Salut, Avis à Bébert, et autres plongeurs hexagonaux: Ce n'est pas parce que vous avez été victimes des élucubrations d'un cas psycho-pathologique notoire que vous faites de la première... Ce cas très particulier, déjà tristement célèbre chez nous a déjà' fait l'objet de nombreuses considérations très négatives, sans pour cela qu'une suite évidente ait été trouyée. Les critiques ont été déséquipées à chaque fois. Il serait aussi peut être judicieux et sympathique de ne pas faire d'amalgame douteux en ces temps troublés où la médisance raciale prend trop souvent le pas sur une épuration technique qui serait préférable ... Roland Gillet Association Spéléologique des Seins de Claude

PS : Chez vous comme chez nous, il existe beaucoup de spéléos qui pratiquent la caverne en y trouvant une jouissance pure et saine grâce à une colliision totale avec celle-ci ... Et qiielques autres qui s'y masturbent.

Plongeur hexa~onal


( TRANSPORT DE MATERIEL EN PLONGEE SOUTE

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C.LOCATELL1 - Référeilces: Robert LE PENNE32 1992

INTRODUCTION: Le transport du matériel en plongée souterraine est toujours une affaire délicate. Il ne doit pas entraver la progression du plongeur, ni nuire à sa sécurité. L'hydrodynamisme doit être conservé au maximum pour ne rien ajouter à la fatigue du palmage. INLBERATIFS DE SECURRE: - Attacher sur une sangle. - Attacher avec les deux sangles sur la poi-

trine. - Porter sous le ventre (avec des tendeurs) - Fixer sur les bouteilles (pas pratique) - En bout de longe (risques d'accrochages) 2- FIXATION: - Avec des mousquetons. - Avec du fil électrique rigide ou du fil de fer. - Avec des élastiques de chambre à air (risques de casse) - Avec des sandows fixés aux bouteilles dorsales, pour le portage en ventral.

3- LIMITER LES RISQUES D'ACCROCHAGE: - Kit-bag: tendre Ies bretelles et les fixer avec des élastiques de chambre à air.

Bouteilles: tendre les sangles ou les enlever. Si le détendeur est monté, fixer les tuyaux avec des élastiques contre la bouteille. -

4- EQUILIBRAGE: Quelque soit la charge, elle doit toujours être neutre. - Trop Ièger : Plombs, cailfoux, etc... - Trop lourd : Polystirène expansé ou Sagex fixé avec des élastiques ou des sangles. - Pour les grosses charges: bouées ou ballasts bricolés.

MOmNS DE TRANSPORT : 1- PETIT R.LATERIEL - Ne craint pas l'eau : transport sur soi ou dans un mini kit. - Craint l'eau : transport dans un sac étanche avec protections contre la déchirure de celuici (extérieure et intérieure). Dans un boitier étanche style boitier de décompressimètre ou similaire. - Problème particulier du carbure: te passer dans une enceinte rigide car il craint la pression ( la calebombe peut suffire à condition de la faire fuser légèrement pour la mettre en surpression ). 2- MATENEL IMPORTANT: - Cordes, matériel de progression: directe-

ment en kit bag avec équilbrage. - Matériel craignant l'eau ( Perfo, duvet, etc..) dans sac étanche avec protections d'usage. - Les bouteilles alu déclassées de 3 3 3 L ou de 7L font de très bons containers en les taillant à la longueur désirée et en réalisant un bouchon fileté avec joint torique pour l'étanchéité. (certains mécaniciens ne prennent pas très cher pour cette modification) Idéal pour le matériel médical ( préférer cette solution au container plastique, moins résistant) - Bruno Maurice construit un container en inox nervuré de très bon rapport capacité volume. Son prix élevé le réserve à des cas bien spécifiques. - Pour le transport des grosses bouteilles relais, Jean Louis Camus a imaginé un système pratique: l'auto équilibrage de celles-ci grace à une succession de petits sacs (ceux qu'on jette,de marque "Pénilex", quand on fabrique la "purge pipi") fixés sur la bouteille, et qu'on gonfle avec un direct-system issu de celle-ci. Tout matériiel transporté doit poavoir ê b déposé mpidement et EaePle-ient en eas de problème. Il y va de la surMe du plongeur.

1hT-O-PLONGEE NO61

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