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P2 - Editorial : C.L,ocatelli P2 - Christian Roy : M-Nambotin

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- Expéditions Bonito: M.Rosel1o Pl 1 - Système Port- Miou 1 Bestouan: CRPS P l 4 - Grotte de Trabuc : GRPS

Pl5 - La gloire d'un obscur: H.Juvenspan Pl 7 - 1 .es explorations de l'association Celadon P2 1 - Sauvetage aux grottes de Remouchamps P25 - Ouvrage sur les siphons: H.Salvayt-e

Photo de Thierry Saint Dizier : Siphon 4 di1 Lauron ( Roquefort les Pins) Plongerir : Jean Claude 'l'ardy Article dans le No 64


Votis avez dans les mains le numéro 63, dans les temps impartis, grace à Philippe MOYA qui réalise la presque totalité de l'impression; nous avons atteint le bon rythme de croisière qui voiis permet d'avoir des nouvelles fraîches sur les dernières explorations. Nous avons tenus compte des remarques de certains qui se sont plaints que certains articles n'étaient pas signés, ou simplement par des initiales( P.M. n'est pas Pierre St Martin), nous mettrons tous les noms, c'est promis. Les articles qui ne sont pas passés dans ce numéros vont I'être avant la fin de l'année dans le suivant, déjà bien avancé,et nous nous en excusons d'avance auprès de leurs auteurs ( j'en fais partie, d'ailleurs ). Pour les topos que vous nous faites parvenir, c'est bien de les envoyer sous format A4, ce que vous faites la plupart du temps. Essayez aussi de faire en sorte que les caractères soient lisibles en photocopie et tout sera parfait, merci d'avance, Le stage national de plongée souterraine, à l'instar des autres stages, a connu une participation

moins nombreuse cette année, malgré la pré sence de trois suisses et un hollandais. Lx cru n'en n'était pas moins bon et l'ambiance excellente, même un peu trop poussée parfois ... Encore un directeur de stage qui va passer au tribunal pour tapage nocturne, dix ans après le premier! Nous ferons en sorte de calmer le jeu l'an prochain. Nous avons rendu visite atix Bourguignons qui tentaient de pomper la Douix de Chatillon, tel des Shadoks, vainement pendant quelques jours. Nous avons aussi participé à l'opération "Spélénaute" dans la Fontaine de Vaucluse, les 17,153 et 19 septembre, organisée par la Société Spéiéologique de Fontaine de Vaucluse. Nicolas Hulot s'est greffé sur celle-ci pour présenter le fil conducteur de son émission "Ushiiaïa" du 17 décembre. Fred Badier a joué le rote de f'interlocuteur et goûté aux joies du masque facial. Nous dirons quelques lignes de ces opérations dans le prochain numéro, je ne vais pas vous embêter plus longtemps avec ma prose. Bonne lecture... Christian Locatelli

Christian ROY

Le 9 janvier 1993, Christian n'a pas réussi à sortir du Perthuis pour fêter sa première avec nous. Son nom s'ajoute à la liste déjà grande des spéléos, plongeurs ou encore montagnards, célèbres ou moins connus, disparus lors d'expéditions. Peu d'accidents se produisent, dans ces milieux hostiles où nous évoluons, sans qu'il y ait une erreur, matérielle ou humaine, iin facteur oublié, un grain de sable quelque part qui entrainent parfois l'irrémédiable. Christian savait ce qu'il faisait et à ce titre on ne peut douter ou faire douter les autres sur les comwétences d'un homme connu entre autres. pour sa sagesse, même si ce joiir là il n'a pas tout maitrisé. C'est une question de respect pour tous ceux, qui

comme lui, ont laissé leur vie dans une galerie ou un siphon à fa recherche d'un idéal, qui s'apelle la passion. Même si cette passion peut paraître dérisoire à côté de la mort, il faut rester digne et accepter le choix qu'avait fait Christian de sa vie. Le seui reproche qu'on peut lui faire, c'est cette lourde absence qu'il nous fait subir désormais. Merci à tous ceux qui l'ont aidé, de près ou de loin.

Marc NAMBOTIN Président Association Sport Nature Education

Into - l'longée No 63 - P 2


L e Brésil. ''terra incognita" des spéléonautes, recèle un formidable potentiel de cavités noyées et de résurgences. Augusto AULER, hydrogéologue, membre du groupe spéléo Bambui de Belo Horizonte, s'est initié à la plongée souterraine en Floride. Depuis, il poursuit le bu? de monter une solide équipe de plongeurs. En vrai brésilien, son idée est de mélanger les techniques américaines et européennes en prenant ce qu'il y a de mieux dans chacune d'elle. Pas si bête...-

BONITO 9 1

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JUIN 1991

c'est par un beau matin du mois de juin 91 que j'atterris pour la première fois au Brésil. Je suis seul et je traîne avec moi soixante kilos de bagages. Le matos plongée, le matos photo, et pour mon confort, un jean et un pull... "Augusto AULER I presume ?". La célèbre formule de Stanley reste d'actualité. Augusto a fait ses études aux Etats-Unis et comme je ne parle pas un mot de portugais, c'est en anglais que nous communiquons. Plus tard, mes connaissances en espagnol et les acquis de mon séjour me permettront de pratiquer un dialecte baptisé par les brésiliens "portugnol". J e fais bientôt la connaissance de notre équipe. Ezio, jeune architecte, Adrian, étudiant en biologie et José, ingénieur, futur président de la Sociedade Brasilera de Espeleologia. Ibe lendemain de mon arrivée. nous partons pour Bonito. Qonito est une petite ville de l'ouest proche de la frontière du Paraguay, dans I'Etat du Mato Grosso do Sul. Elle se situe en bordure du massif de la Serra do Bodoquena au sud du Pantanal. Augusto a choisi cette région car dans un rayon de 40 km de nombreuses cavités noyées ont été signalées, et, surtout, il y a une grotte fort connue des spéléos brésiliens, la Gruta d o Lago Azul. Nous traversons le pays d'est en ouest. Un voyage de 1800 km. Après les collines du Minas Geraïs, les plantations de I'Etat de Sao Paulo, ce sont d'interminables lignes droites à perte de vue, aux travers de maigres pâturages où paissent d'innombrables troupeaux de zébus. Le Mato Grosso, c'est le far west brésilien ...

Après deux jours de routes et de pistes nous arrivons enfin à Bonito, couverts de poussière, et établissons nos quartiers à l'hôtel ... Bonanza. Avant tout, il nous faut à partir du matériel récupéré à droite et à gauche essayer de constituer quatre equipements de plongée à peu près acceptables. C'est ici que le système D, le "jeto" comme on dit ici, entre en jeu. certains instruments sont étalonnés en mètres, d'autres en pieds, en bars ou en PSI. Nos equipements sont de purs produits brésiliens issus du métissage des normes européennes et américaines. L a Gruta do Lago Azul n'est qu'à 17 km de Bonito. Au milieu de la végétation luxuriante, l'entrée béante de la cavité s'ouvre au sommet d'une gigantesque salle richement concrétionnée dont le fond, soixante dix mètres plus bas, est occupé par un lac aux eaux d'un bleu azur intense. Sur un sentier escarpé, lentement, dans la chaleur moite, nous commençons à acheminer le matériel. L'eau est à 20" et ne parvient pas à nous rafraîchir e n 1983, une équipe de plongeurs mer de Sa0 Paulo tenta d'explorer le lac, mais un accident mortel coupa court à leur projet. Le plongeur serait mort d'un traumatisme crânien. II n'aurait pu contrôler une remontée à la fenzy et, sans casque, se serait assommé sur une concrétion immergée... n

bLa première plongée sera consacrée à l'évaluation des connaissances techniques des brésiliens. Pas de problème, nous pouvons reconnaître le lac jusqu'à -30 mètres. La vision est absolument irréelle ...Nous évoluons en totale apesanteur au milieu de blocs cyclopéens, Le halo de nos lampes se perd dans l'immensité bleu-nuit. cette année. par mesure de sécurité, nous limiterons nos investigations à 50 mètres de profondeur. Toutefois, la présence de sédiment à cette profondeur semble indiquer que le niveau de base n'est guère plus bas. deux kilomètres à peine à vol d'oiseau de la Gruta do Lago Azul, se trouve I'Abismo Anhumas. II s'agit d'un gouffre débouchant au


plafond d'une salle incommensurable, entièrement occupée par un lac. La descente s'effectue par un puits de soixante dix mètres plein vide. C'est la deuxième verticale absolue du Brésil. Bien sûr, nous n'avons pas de corde assez longue et il faut en nouer deux bout à bout pour obtenir la longueur suffisante ... Après la vision du Lago Azul, je pensais être blasé, mais après quelques mètres de descente, j'exulte, je pousse de grands cris de joie. Pendu à mon fil arachnéen, tout autour de moi c'est le vide. Tout en bas, la surface du lac scintille de mille reflets. Hous n'avons prévu qu'une seule plongée car la remontée du matériel s'annonce comme une épreuve terrible. C'est AuguSto qui plongera; il reconnaîtra le lac et descendra dans un puits jusqu'à 45 mètres.

pluies des jours précédants n'ont rien arrangés. II faut palmer ferme pour avancer et surtout ne pas s'arrêter. Malgré tout, nous progressons sur 200 mètres dans le collecteur principal recoupant par endroit d'autres conduits secondaires. Nous nous arrêtons sur nos tiers à 45 mètres de profondeur. Devant nous la galerie se poursuit en conduite forcée, en pente faible, sur une section de 2x3 mètres. Quel dommage de ne pouvoir continuer. Un vrai supplice de tentale ! A v e c des moyens matériels limités, nous avons obtenus de bons résultats. Nous avons confirmé l'existence de gigantesques systèmes noyés, exploré et topographié 800 mètres de conduits à une profondeur moyenne de 45 mètres.

outre I'explo, nous nous sommes aussi intéressés à la collecte de cavernicoles. k a Gruta do Mirnoso est une cavité de dimensions plus modestes. On dirait un Lago L e s gouffres noyés. du type cénotes, Azul miniature. Elle présente surtout un énorme avantage : il n'y a pas de portage. Elle plonge régulièrement et prend raO& pidement des dimensions imposantes. Le sol est recouvert de sable blanc provenant de la décomposition de la calcite. Doucement, Ezio et moi planons dans cet univers liquide à la recherche d'un GRUTA DO MiMOSO point de repère. Enfin la lumière de nos lampes met en évidence une colonne blanche contrastant au milieu de ce grand vide noir. Nous nous en approchons et découvrons un spectacle hallucinant. Une multitude de stalagmites immaculées nous offrent la vision d'une forêt de sapins pétrifiée. présentent de nombreuses similitudes avec Ibe point bas est atteint à 40 mètres et aucune ceux explorés par les suisses en Afrique du possibilité de continuation ne s'offre à nous. Sur sud. Impression qui sera confirmée par la le f'etour r~ousémergeons dans une galerie découverte d'un crustacé cavernicole dont le sèche, mais la qualité de l'air nous paraissant seul spécimen connu jusqu'alors fut trouvé en douteuse, nous devons renoncer à l'explorer. Afrique du Sud. Un nouvel élément en faveur La fazenda do Rio Formoso est Un vrai decor de la théone de la dérive des continents et qui de carte postale : une ferme modeste entourée nous rappelle qu'en un temps lointain de prairies verdoyantes et d'arbres tentaculaires l'Amérique et l'Afrique ne formaient quiun seul qui se détachent en contre-jour sur l'horizon. continent. CONES SUBMERSOS

D a n s la propriété, à 12 km du ranch, jaillit la source de la plus importante rivière de la région, le Rio Fornoso. Cette résurgence n'a pas la démesure des lacs explorés jusqu'alors et nous rappelle les siphons de chez nous. Son débit en temps normal est déjà important et les


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El LAC33 AZUL

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E n raison des pluies diluviennes beaucoup de pistes sont impraticables, et, il est déjà tard, mais nous n'avons qu'une hâte, c'est d'arriver à Bonito. Nous décidons de tenter le coup. Dans la nuit noire, sous une pluie battante, Augusto nous fait une démonstration de conduite à la Senna. Tard dans la nuit, nous voici enfin à pied d'œuvre. flous sommes accueillis comme des rois. La municipalité a mis à notre disposition un local s~acieux Dour entre~oser le matériel. un camion et 'une voiture avec chauffeur. Nous n'avons qu'à demander et nos voeux sont exaucés. Pascal, qui a vécu une expérience malheureuse lors d'une expé au Mexique, m'a maintes et maintes fois mis en garde contre les promesses d'aide des autorités. II n'en revient pas ! Notre principal pôle d'intérêt cette année sera la Gruta do Lago Azui. Les pluies incessantes ont rendu le sentier de la grotte glissant et vu le poids de nos charges, il serait dangereux de les descendre à dos d'homme. Nous décidons de mettre en place un long téléphérique qui permettra d'acheminer

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- 1. Kormnnn lpti 83NiTO 92 (W.921 : A . A J A.&ler - 9DYSZ. P Q c A B Loboubquc . M Rosei!o

tout le matériel sans encombre kgan passé nous nous sommes arrêtés devant une paroi. Est-ce le terminus ? Sommes-nous en présence d'une immense salle noyée ou existe-t-il un départ de galerie ? Etant données les dimensions du site, il est difficile de se faire une idée. Nous devrons en priorité réaliser une topographie pour nous éclairer sur ces points. Nous procéderont en longeant la paroi à partir de chaque extrémité du lac. Nous pourront ainsi rapidement reconnaître tout le périmètre.

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léger courant est perceptible à la surface du lac


BONITO 92

- SEPTEMBRE

1992

Après plusieurs mois de longs préparatifs, me voici de retour au Brésil. Bérengere, Gus et Pascal sont du voyage. Si 91 avait été I'expé "ultra light", 92 sera I'expé "super lourd". Tout notre matos a été expédié par bateau et est attendu au port de Rio le lendemain de notre arrivée. Tragique erreur! Les délais de dédouanement sont de un mois et plus! On est loin des deux jours annoncés par le transporteur. Les locaux de la Comex Brasil deviennent notre quartier général d'où nous lançons nos appels au secours. Tous nos contacts sont mis à contribution et l'affaire montera jusqu'au ministère de la culture du Brésil... Enfin, au bout d'une semaine, après maintes péripéties et contre toute attente, nous récupérons notre matos. Sans l'aide de nos amis de la Comex et du Gouvernement du Mato Grosso do Sul, cela n'aurait jamais été possible. cette semaine d'attente forcée est mise à profit pour visiter Rio. Ses plages, le Pain de Sucre et le Corcovado rédempteur. Du Rio coupe-gorge dont nous étions quotidiennement mis en garde, nous ne souffrirons pas. Mais, Pascal frisera l'infarctus lorsqu'il se retrouvera à terre, un fusil à pompe dans les reins, son short sur les chevilles, prêt à être embarqué dans une voiture par quatre gaillards armés jusqu'aux dents. Ces policiers en civil trouvaient l'attitude de Pascal suspecte, en train de photonraphier dans la rue' un vendredi soir jour de paye...Seule l'intervention des employés de la Comex, témoins de la scène, tirera Pascal de ce mauvais pas. Gardez-moi des flics, les voyous je m'en charge!

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L e s gens du Mato Grosso do Sul ont bien fait les choses. Le jour dit nous avons vu arriver un camion avec de superbes bâches décorées d'un magnifique logo et portant les noms de tous les partenaires. La classe ! Outre notre matos, nous récupérons une vingtaine de cylindres de gaz et, en place de caméras, la Comex nous prête un robot téléguidé, Achille.

En tout nous chargeons plus de deux tonnes de matériel. L e dernier jour à Rio, nous l'avons passé dans la poussière du port, et notre matos chargé, nous sommes allés directement à la gare routière prendre le bus pour Campo Grande. II s'est mis à pleuvoir et je ne reconnais pas les magnifiques paysage de l'an passé.

&notre l arrivée, 24 heures plus tard, nous sommes accueillis par Celso. II est détaché par l'office du tourisme pour nous aider à réaliser l'expédition. C'est lui qui a fait réaliser les bâches, et , surprise, il nous donne à chacun un magnifique tee-shirt frappé du logo. "Dépêchez-vous de prendre une douche, dans une heure nous sommes attendus pour une conférence de presse". Je retrouve Augusto et Adrian qui sont arrivés la veille et toute I'équipe enfin réunie, nous nous prêtons de bonnes grâce aux questions d'une douzaine de journalistes. Celso nous a prévenu que l'un

d'entre eux a annoncé que nous étions l'équipe Cousteau. "Drôle d'idée" me dis-je. Et pourquoi ça? Ça y est, j'ai compris. Dans notre dossier d'expé, il y a une lettre de la société qui devait faire le film : Calypso Production! Malgré un démenti formel, le journaliste retombera Sur ses pattes :il écrira qu'il s'agit bien de l'équipe Cousteau, mais celui-ci malade n'a pu accompagner le groupe et est resté à Rio... Ils leur sera tout aussi difficile d'admettre que nous ne sommes pas des professionnels grassement appointés, mais de simples amateurs payant de leurs deniers pour monter l'opération.


et nous rêvons de trouver une grande galerie. Hélas. il nous faudra déchanter. Seuls auelciues . . petits 'départs entre les blocs seraient à revoir, sans grande possibilité de continuation. Les premiers relevés topographiques que nous ramèneront soir après soir mettent à jour une immense salle noyée qui s'étend sur plu de deux hectares, en grande partie occupée par un éboulis gigantesque et dont le point bas se situe à soixante mètres de profondeur. L a Gruta do Lago Azul ne serait donc qu'une immense salle d'effondrement que la remontée du niveau de la nappe phréatique a en grande partie noyée.

pas de l'impact de découverte.

l'annonce

de

cette

Grâce à nos photos et aux images d'Achille, le CARTELE, éminent professeur Castor paléontologue brésilien, identifie ces ossements comme étant ceux d'un EREMOTHERIUM. Un paresseux géant d'un type assez rare, qui pouvait atteindre six mètres de haut et pesait autant qu'un éléphant. II identifiera aussi des os de tigres à dents de sabre, de petits cervidés et de tatous géants. Un véritable bestiaire préhistorique.

si

une telle découverte n'est pas chose rare dans les grottes du Brésil, la quaniité des spécimens et la qualité de conservation sont tout à fait exceptionnels. N a i s surtout c'est la première et à ce jour la seule découverte de ce genre faite dans I'Etat du Mato Grosso do Sul. Certains scientifiques pensaient qu'au quaternaire le Pantanal était une mer intérieure, d'autres au contraire pensaient qu'il s'agissait d'un désert.

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p o u r mettre en oeuvre et piloter le robot, Achille, un technicien de la Comex s'est joint à l'équipe : Maxwell, "comme le café de chez vous !" nous dit-il dans un grand sourire en guise de présentation. Sa bonne humeur n'a d'égal que son sérieux et sa compétence aux commandes d'Achille. A u départ de Rio nous n'étions pas convaincu de l'utilité d'un tel appareil dont la mise en oeuvre était assez lourde et délicate à gérer. En fait ce fut une très bonne chose. Cela permit à tous nos amis en surface, qui se sont dépensés sans compter, de vivre l'exploration et de partager avec nous l'émotion de la découverte. Nous n'aurions su trouver meilleur moyen de les remercier de leur aide. la deuxième plongée, Adrian et Gus découvrent sur un fond de sédiments des os de taille respectable. Adrian pense qu'il peut s'agir d'ossements de paresseux géant. II ne se doute

&a présence de cette faune typique d'une végétation arbustive apporte un éclai-rage décisif sur cette question. Durant des millénaires, les eaux du lac riches en magnésium et en calcium ont conservé le secret de ce sanctuaire. Nous ne sortirons aucun échantillon, nous laisserons tout en place, le temps pour les scientifiques de trouver les fonds pour organiser une opération de collecte dans les meilleurs conditions possibles. L'histoire aussi aura droit de cité. Un jour Bérengère trouve un talon de botte orné de son éperon, prolongé d'un tibialpéroné et d'un fémur humain. Sergio, guide local, féru d'histoire, nous raconte que dans les années quarante, la région fut le théâtre de violents affrontements politiques. L'un des protagonistes disparu soudainement. En fait il fut pendu et son corps jeté dans le lac. v u l'accueil et l'aide qui nous ont été apportés, nous avons eu à coeur d'obtenir des résultats.


Nous avons réalisé la topographie, exploré la salle et découvert les ossements. Voilà maintenant douze jours que nous sommes sur le site, nous commençons à saturer, il nous faut changer d'air.

escalades sur des coulées de calcite, sans grand succès. Le fond du lac s'incline vers l'est, à l'aplomb du puits d'entrée jusqu'à une plateforme vers -35 mètres. Là s'ouvre un puits d'une section de 3x4 mètres, aux parois , couvertes d'argile noire. Augusto descendra jusqu'à soixante trois mètres sans apercevoir le fond.

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l'avenir, seule une plongée aux mélanges permettrait d'atteindre en toute sécurité le fond qui doit se situer à quatre vingt dix mètres. Mais vu les moyens à mettre en oeuvre, il y a mieux à faire pour l'instant ...

Phalange avec ongle dlErémothérium (la main d e Mathias donne l'échelle) Photo J.F. DUSZ p o u r nous reposer nous nous rendons à la Gruta d o Mimoso. Nous avons réalisé l'essentiel de l'exploration l'an passé, la seule possibilité de continuation réside dans la partie sèche post siphon, si l'atmosphère est respirable. Nous émergeons dans une vasque de trois mètres de diamètre au pied d'une remontée d'une dizaine de mètres d'où semble partir une galerie. L'air, chaud et moite, est difficilement respirable. Nous avons amené avec nous un Dragger pour effectuer des prélèvements de C02. La concentration est de plus de 3% et dans ces conditions il serait dangereux d'entreprendre une exploration. De plus d'autres gaz que nous n'avons pu analyser sont susceptibles de se trouver dans cette atmosphère. Nous revenons sur nos pas et contemplons à loisir l'image irréelle de la forêt de cônes. L'exploration de la Gruta do Mimoso est terminée pour nous. k a descente du puits, plein gaz d'Abismo Anhumas, est toujours aussi belle. La majeure partie du lac est profond de dix à vingt mètres et est occupée par des concrétions comparables à celles de la Gruta do Mimoso. A l'ouest, nous prenons pied et tentons quelques

Nous ne vouions pas quitter la région sans nous être aventuré dans le Pantanal. C'est une région marécageuse presqu' aussi vaste que la France. C'est le refuge de la plus grande variété d'oiseaux au monde, et aussi, le domaine des alligators appelés ici "jacaras", du fameux anaconda qui peut atteindre dix mètres et des féroces piranhas. Deux jours inoubliables.


Sao Paulo où il effectuera un séjour d'un mois en chambre de recompression. A ce jour il serait rétabli et sans séquelles ?... II existe un bon dieu pour les plongeurs fous ! c'est en raison du fort débit de la source Nascente do Rio F o n o s o l'an dernier au mois de juin, que nous avions opter pour le mois de septembre, mois d'étiage maximum. En fait, nous avons eu droit à des précipitations exceptionnelles. Inondations et crues centenaires. La saison des pluies étaient en avance...

pendant ce temps, nos amis brésiliens réalisent seuls l'exploration du Lagoa Misteriosa. II s'agit d'une vaste dolline dont le fond est occupé par un profond lac bleu. Elle est si-tuée sur la com-mune de Jardin à quarante kilo-mètres au sud de Bonito. En 91, nous avions re-connu le site, mais n'avions pas pu plonger. Cette année Augusto effectuera seul deux plongées profondes. mètres de profondeur s'ouvrent deux puits bien distincts. Le premier, d'un diamètre d'environ trois mètres, est descendu jusqu'à soixante six mètres. A cette profondeur le conduit semble s'incliner et devenir presque horizontal. ki dix

L e second puits est un peu plus large, cinq mètres de d~amètre et parfaitement vertical. Augusto descendra jusqu'à soixante dix sept mètres sans apercevoir le fond. II lui semble que le puits s'élargisse, qu'il y a un grand vide, mais il convient que les effets de la narcose aient pu altérer son appréciation. u n mois plus tard, un plongeur de Sao Paulo (lui aussi initié à la plongée souterraine en Floride) plongera à Lagoa Misteriosa. II atteindra la profondeur de quatre vingt deux mètres et narcosera. Quand iI reprendra ses esprits, il aura tout juste assez d'air pour atteindre la surface. Victime d'une embolie gazeuse, il sera évacué par avion sur

A u terminus 91, vers -50, le conduit semble se stabiliser et nous ca-reçsons l'espoir de faire une longue progression. Bien que la pluie se soit calmée depuis quelques jours, la source est tout juste plongeable. La progression se fait en s'accrochant aux parois. Péniblement, la galerie est prolongée de trente cinq à la profondeur de cinquante et un mètres. 11 semble qu'à partir de ce point la galerie remonte. Nous sommes enthousiastes à l'idée de progresser à moindre profondeur et qui sait, peut-être même de sortir le siphon. Nous programmons les plongées du lendemain. Tout le matériel est prêt, au bord de la vasque. Hélas, les dieux ne sont pas avec nous ! Dans la nuit un nouvel orage encore plus violent

NAsCENTE do r i o FORMOSO

s'abat sur la région. A la fazenda nous devons I N 1 0 PIaOSüIIE Noa

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quitter précipitamment nos hamacs pour nous réfugier dans l'habitation principale hors d'eau. Augusto et Adrian sont inquiets. Ils ont laissé leur matériel au bord de la source et ils craignent qu'il ne soit emporté. Comble de malchance, nos véhicules sont retournés à Bonito pour la nuit. Nous sommes à pieds. Augusto et Adrian décident d'y aller malgré tout. Au petit matin ils sont de retour, vingt quatre kilomètres allerlretour. Ils ont sauvé de justesse leur matériel qui flottait autour de la vasque.

&n deux expéditions nous n'avons fait que lever une infime partie du voile sur le formidable potentiel que recèlent les karts brésiliens. C'est un début ... Bous espérons en quelques années amener nos amis brésiliens à pratiquer la plongée souterraine dans les meilleurs conditions. Plus tard, nous auront grand plaisir à lire leurs comptes-rendus d'explo. Sûr qu'ils nous feront rêver, eux qui ont des kilomètres de siphons à explorer en première. Mathias ROSELLO

Remerciements à : Toute l'équipe :Celso ARAKAKI, Augusto AULER, Adrian BOLLER, Paulo-Cesar BOGGIANI, Jean-François DUSZ, Denise ENGLERT, Sergio GONZALES, Pascal GRENET, Jose-Aynton LABEGALINI, Bérengère LABOUTIQUE, Mathias ROSELLO, Ezio RUBBIOLI, Maxwell DE SOUZA, Ministère de la Jeunesse et des Sports Compagnie Générale Maritime Gouvernement du Mato Grosso do Sul Fédération Française de Spéléologie Comex do Brasil Sociedade Brasilera de Espeleologia Air France / Défi Jeunes Le Vieux Plongeur, Beuchat, AirdiF, Iechnic Direction Dépantementale Jeunesse et Services, Sports Espace Kronenbourg Aventure, Rede Globo, Hôtel Méridien Copacabana Calypso Production Mairie de Bonito Conseil Général du Gard Oxygenio do Brasil Vivance nos amis de Bonito et tous ceux qui ont contribué à la réussite de ces expéditions.

INFO- PI,ONCiFiF: K063 - Pl0


ET DE PLONGEE SOUTEIUMINE POR T-MI0U SYSTEME PORT-MIOUBESTOUAN

LEPOINT DES EXPLORATIONS EN 1993 LE BESTOUAN (voir Info-Plongée no 12, 3 1, 50, 52,56, 58) Laissé en l'état depuis la plongée de Claude Touloumdjian en 1983 à 2050m depuis la mer. L' équipe des plongeurs provençaux a repris l'entraînement et l'étude de la rivière du Bestouan en 1988. Entre temps Françis Leguen a porté le développement connu de la source à 2290mètres. De 1990 à 1991, nous effectuons une série de pointes qui portent le développement à 2990m (point bas -31). Les plongées oscillent suivant l'assistance ou non des scooters et la force du courant entre 5 et 10 heures d'immersion (palier compris). A ce point extrême nous devons admettre notre incapacité à franchir les différentes conduites forcées étroites d'où vient le courant. En 1992, nous reprenons avec minutie l'exploration à partir de 2000m (zone très large environ 10m). Et c'est ainsi que l'on découvre une grande galerie (la galerie du FLOU) vers 2450m. depuis la mer. Cette galerie est un bras parallèle de section moindre (moyenne 4x4), mais avec un courant tout aussi violent. A 2640m elle fait surface à l'occasion d'une trémie sur une dizaine de mètres où if est difficile de nager, des blocs affleurent à quelques centimètres de la surface. Mais le réseau replonge aussitôt jusqu'à la profondeur de -30. Vers 2950m, une nouvelle trémie est difficilement franchie et une autre à 3000m de la mer empêche le plongeur encapelé de continuer sa progression (arrêt à -18). Les différents bras explorés du Bestouan totalisent un développement d'environ 4000mètres.

( voir Info-Plongée no 3 1, 32, 59)

UN GRAND FLEUVE COTIER

A 12 Kin au SIE de Marseille-centre, sur le flan Ouest de la calanque de Port-Miou, la rivière débouche en mer à environ 12 mètres en dessous du niveau de I'eaii ( et ce à 1800m à vol d'oiseau du Bestouan). Son débit varie suivant la pluviométrie locale de 3 à 100 m3 par seconde. Le conduit principal a unes section impressionnante de 200 à 400 m2, pour une profondeur moyenne de 20m au barrage de la SEM à 530m de la mer. Au delà, les dimensions peuvent être encore plus importantes. Vers 850m, un décrocliement mène à -42 sur un peu plus de 300m, la suite de la rivière oscille entre -30 et -15 pour aboutir à une grande salle. Dans son plafond, une cloche d'air libre et à sa base, un puit faille énorme s'enfonce dans le noir. Longue d'environ 100m, large d'environ 20m, cette faille descend jusqu'à la profondeur de 120n1, là une galerie, dans la direction générale de la rivière (N, NIE) fait suite. Elle descend à 45" sur 40 mètres, puis l'angle de pente semble se réduire. Terminus atteint le 12 Juin 1993, le développement est porté à 1700 mètres depuis le barrage de la SEM soit 2230 m depuis la mer pour 145 mètres de profondeur. Plongée de 60 minutes, suivie de 10 heures de paliers entre -90 et -3 (dont 3 heures passées dans la cloche de décompression immergée dc -9 à -6).

Les découvertes En fait de découvertes, nous avons surtout découvert des interrogations. S'il ne fait aucun doute qu'une partie du réseau a fonctionné à l'air libre ( présence de concrétions jusqu'à -40 mètres de profondeur ), nous n'avons recueilli aucune certitudes quant à la genèse et au fonctionnement actuel du réseau. La rivière s'est -elle formée en partie en conduit noyé ? Pourquoi Port-Miou ne réagit -il pas de la même manière que sa voisine la rivière du Bestouan aux précipitations ?


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Parallèlement à tout cela, il nous fallait choisir la composition des gaz avec le meilleur compromis: le plus d'oxygène possible et un grand confort quant à la narcose du à l'azote. Nous avons donc calculé nos mélanges à partir des pressions partielles d'oxygène et d'azote pour la profondeur niasiinum. Nous avons utilisé trois profondimètres différents, à savoir: O un profondimètre à aiguille traînante, gradué jiisqu'à -150 mètres. s l'Aladin Pro qui ne servait ici que de profondi~nètreet de limer, n'ayant que deus digits pour indiquer la profondeur, après 99, il se remet à zéro. O le profondimètre électronique Beuchat, qui lui, possède deux digits plus le 1, il indiquait normalement 145 mètres. Les trois appareils variaient leur mesure entre -145 et -147 mètres, ce qui est très rassurant pour la suite des plongées profondes.

Seule certitude, à -140m les prélèvements d'eau, ont permis de constater la même salinité que sur l'ensemble du parcours de la rivière à partir du barrage, soit plus ou moins 7 gramriles par litre. Il s'agit bien de sels marins, d'où la certitude que l'eau douce vient bien du fond, et se mélange avec un grand volume d'eau de nier. Par ou vient cette dernière ?...

Port-Miou et Bestouan

Au cours d'une plongée d'exploration, Michel Phillips découvre dans un bras mort de la rivière (galerie Tuppenvarus à 330m du barrage) 1a présence de petits crustacés. Après maints problèmes liés à leur taille (2mm) nous réussisso~is à en capturer un pour le montrer au professeur Ledoyer de la station d'Endoume qui a pu l'identifier comme étant un thermobenacé, ce type de "crevette" était jusqu'à lors inconnu eri France. D'autres prélèvements vont se faire pour de plus amples études.

Les scooters sont indispensables pour des développements aussi conséquents. Ils économisent la fatigue, les réserves en gaz et diminuent sensiblement les temps de progression donc, d'une manière très significative, les temps de déconipression. L'Aquazeep nous a conquis, même si quelques modifications s'imposent pour une plus grande sécurité.

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ZEEP

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A Port-Miou: La structure d'une plongée profonde donne travail et souci à toute une équipe. Le temps de la plongée en pointe parait vraiment dérisoire par rapport au temps passé à l'étude technique du projet. Le problème le plus délicat que nous avons rencontré reste la courbe de plongée. Conscient que la "plongée carrée" à cette profondeur est une utopie. Il nous fallait faire un calcul théorique du chargement des gaz inertes. Avec un timing précis, nous avons calculé une équivalence temps à la profondeur maximum.

tous à vouloir un


La Ploubell des siphons Le problème physiologique le plus contraignant qui se pose aux spéléonautes est la décompression. Les paliers sont le prix souvent exorbitant de la plongée. Leur durée est sans conteste, la plus importante limite des explorations en plongée souterraine. Plusieurs facteurs font de ces désaturations une véritable épreuve de force: le froid, la faim, la soif, l'isolement, etc.... De la même façon que les plongeurs professionnels réalisent leur décompression en 'tourelle et ce au sec, nous avons imaginé à moindre frais, un habitacle subaquatique pour les paliers les plus longs de -9 et -6. Déjà en 1981, pour I'exploration de la Fontaine de Vaucluse, Claude Touloumdjian avait réalisé une partie de ses paliers dans des parachutes installés entre -12 et -6. La forme oblongue de notre Ploubell, un container réformé, permet à deux plongeurs de s'asseoir en vis à vis entièrement au sec. Avant de rentrer dans notre nid douillet, nous retirons bouteilles, casque, masque et même cagoule. La chaleur humaine faisant oflice de radiateur, c'est au chaud, au sec avec de la musique, de la lecture, de la nourriture et en bonne compagnie que nous terminons nos paliers "new-look". Pour les siphons aux accès étroits comme le Bestouan, nous avons conçu la même chose e11 toile avec une armature souple. A Port-Miou lors de la dernière pointe, nous avons fait un essai concluant avec une pastille généphone qui permettait au plongeur en décompression de communiquer avec la surface.

Une équipe soudée Devant un projet d'envergure, le sentiment d'impuissance que chaque individu seul, peut éprouver, laisse penser que la réussite ne petit passer que par la mise en commun des compétences et en se regroupant, unanime autour d'une même volonté. Cette nécessité dc groupe a donné naissance a notre équipe. Tous les plongeurs du Comité Provence de Plongée Souterraine ont participés de près ou de loin à cette grande aventure humaine. Mais quelques uns de ces membres se sont particulièrement investis dans cette entreprise, faisant de Port-MiodEIestouan leur objectif prioritaire. Il s'agit de: Fréderic BERNARD, Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET, Christian MORE, Michel PHILLIPS, Marc RENAUD et Claude TOULOUMDJIAN.


PLONGEE du 22/08/93

GROTTE de T UC Mialet-Gard Entrée artificielle: 729,9 15/3202, 17513051n. Plongées dans les siphons de la rivière Aubaret, il s'agit de I'a~nontdu systè~iieactif de la grotte de Trabuc. PLONGEE du 1/8/93 Sur invitation de Mr. Granier, exploitant de la grotte anlénagée, nous envisageons tinc recorinaissance dans le sipiion Golenvaux, en mie d'une plongée future au delà du terriiinus de J.C. Chouquet. Le portage di1 inatériel était organisé par une équipe de spéléo locaux dirigée par Ainié Mallet. Sans recoriiiai~sancepréalable du réseau, nous n'avions qu'une vague idée de ce qui nous attendait, tant au niveau du portage, qu'au niveau des siphons. Et c'est avec un matériel peu adapté que nous nous sommes immergés Patrick et moi. Le premier siphon, soit le S28 dans la nomenclature du trou (40m, -3) a été franchi pour la première fois par Lucienrie Golenvaux en 1965. Quelques 50111. plus loin le deuxième siphon (soit le S29) a été reconnu par la même plongeuse belge jusqu'à -40, puis par Gil Vessière jusqu'à -52 en 1982, en 1986, Pliilippe Nouza rajoute une cinquaiitai~ie de mètres, et enfin en 1988, JeanCharles Chouquet en deux tentatives porte le développement de ce siphon à 400 niètres avec un point bas à -52. Partis pour aller loin, nous étions équipés d'un hi-20 et d'un relais 20, nous franchissons aisément le S28, avons quelques suées pour nous mettre à l'eau dans le S29, niais une surprise de taille (d'ailleurs de très petite taille) nous attendait au bas de la diaclase vers -28. Une étroiture en laminoir s'étant sensiblement ensablée. Après quelques tentatives, quelques remplissage des deuxièmes étages des détendeurs non en bouclie et quelques coups de "Caterpillar", soit 10 minutes plus tard, je réussi à franchir l'obstacle niais sans mon relais. Patrick, quant à lui ayant peu apprécié ce passage délicat et ayant eu le temps de prendre froid alors que je m'exitais sur l'étroiture, préféra renoncer et m'attendit entre les deux siphons. Je suis arrivé au terminus de Chouquet, et là, j'ai eu juste le temps de dérouler une cinquantaine de ~nètres entre -3 5 et -40 avant d'arriver à mes tiers. Temps de plongée dans le S29: 50' + 50' de paliers soit 100' d'immersion dans une eau à 13", la prochaine fois: volume.

Ce jour, nous étions à nouveau cordialement reçus par Mr. Granier, pour ilne tentative plus sérieuse. Les porteurs n'étaient pas aussi ~iombreuxque la fois précédente, mais nous étions venus en force de Marseille (Bobo, Fred, Touloum, Kiki et moi) pour porter le matériel de plongée, soit, pour la pointe 3x20 litres d'air, une 101. d'O2 pour la décompression et 2x41 pour le plongeur d'assistance qui a aidé au portage entre les deux siphons et qui en a profité pour faire quelques travaux d'assistance sur une pompe dans le S28. Le portage daris la partie aménagée se fiait à vitesse grand V, l'autre demi-moitié du parcours est un peu plus longue et plus fatiguünte avec quelques rétrécissements et une descente d'une trentaine de mètres dans une diaclase étroite Patrick iii'a aidé à porter mon matériel dans le S29, il a déposé l'O2 à -9 et mon relais derrière l'étroiture. Le siplioxi Golenvaux cotn~nencepar un puit en diaclase assez étroit (moins d'un mètre de large), à sa base, un larninoir de gravier en pente raide rétrécit la section (3 à 4 mètre de large sur 50 cm. de haut) il faut creuser son passage pour franchir l'étroiture. Puis la galerie prend une fornie verticale de 5 à 8 mètres de haut pour 1 à 2 de large au profit d'une diaclase légèrenient inclinée. Au fond de la galerie, des marmites sont remplies de graviers et de galets. La direction générale fluctue entre Nord et nord-est. Depuis l'étroiture, le siphon descend en pente douce jusqu'à -52 et progresse entre cette profondeur et -45 jusqu'au point 170. Là un décrochement de faille nous remonte jusqu'à 35. Puis la galerie remonte en pente très douce jusqu'à -18 vers le point 350 avant de redescendre à -30 à 400 mètres de l'entrée du siphon au terminus de Chouquet. Jusqu'au point 530m, la rivière nc change pas d'allure, elle oscille entre -40 et -35. A cet endroit, la diaclase se rétrécit jusqu'à devenir impénétrable. Pourtant, à -40, un départ permet la poursuite de I'exploration, il s'agit d'une galerie partiellenient comblée d'argile, la section est de l'ordre de 1 à 2 mètres, avec parfois des amo~icellementsde petits blocs qui obstrue~itpartiellement le conduit Arrêt à 590 m. de l'entrée à -35 L' exploration peut se poursuivre, mais la section étroite, voire très étroite et les dépôts d'argile rendent le retour très long et tres dangereux ( visibilité nulle au retour). Immersion 110' paliers compris. Merci à tous les porteurs, à Mr. Granier et à toute la famille Paloc pour leur aide.


Réflexions à propos de

LA GLOIRE D'UN OBSCUR (Etude psychosociologique du microcosme spéléonautique) par Henri Juvenspan "Que chacun se rassure, il y en aura pour tout le monde". Depuis de nombreuses années que je fréquente ce milieu j'ai appris à le connaître et à l'apprécier comme il se doit. Je vais d'emblée poser les questions essentielles: Qui sommes nous? Que fait-on? Où allons-nous? Aussi étonnant que cela paraisse, j'ai les réponses! Je sais bien que la plupart d'entre vous (ceux qui pensent, les autres ayant une tête ne leur servant que d'élément décoratif) vont dire "ça y est, il fait sa crise", je sais bien aussi qu'avec cet article je ne me ferai pas que des amis; mais si certains ne sont pas suffisamment astucieux pour comprendre que je n'en veux à personne et que cet article sans prétention n'à d'autre but que de distraire en assénant quelques vérités et pensent être visés, ils n'ont qu'à prendre un verre d'eau pour faire passer la boulette (ou un peu de vaseline pour ceux qui sont restés gaulois et en auront mal au fion et qui pourront utiliser cette page de "sifon" dans leurs toilettes ou dans la nature). J'aurais voulu signer cet article d'un "pseudo" mais la rédaction de "sifon" refuse les écrits anonymes. Les motivations "officielles" des spéléonautes: Quand on s'adresse à un large public on dit que le plongeur "mer" veut diversifier ses sites de plongée et que le spéléo veut pousser plus loin ses explorations. Ainsi on est modestes et on se glorifie facilement, la plongee spéléo ayant une réputation de discipline difficile sur laquelle on insiste lourdement d'ailleurs. En fait, ça c'est pour la galerie (notez cette jolie association d'idées). On n'est pas tous comme çà, loin s'en faut. Puiqu'on est entre nous et que les non spéléonautes ne nous lisent pas on peut dévoiler les motivations réelles et non officielles. Les motivations réelles:

- parmi ceux qui viennent de la mer: certains essaient la spéléo pour dire "j'y suis allé", si c'est pour eux-mêmes, s'ils considèrent qu'ils sont venus, qu'ils ont vu, qu'ils ont vaincu (qu'est-ce que j'cause bien!), s'ils deviennent spéiéos en y prenant plaisir, s'ils ne se vantent pas et ne méprisent pas ceux qui n'ont pas osé et ne sont restés "que mer'', ils deviendront peut être "bons".

Ceux qui ne sont jamais revenus, qui se sont fait promener sous terre pour se glorifier auprès des autres de leurs clubs, sont des "petits", ils sont légions. Ceux qui ne sont pas revenus, qui restent discrets parce qu'ils n'y ont pas vu d'intérêt ou ont eu peur et ont eu la sagesse de ne pas renouveler l'expérience, ceux-là ont droit à notre respect qui devrait être unanime ce qui de la part de certains n'est pas le cas. Ils sont "louables" d'avoir essayé. Certains ont apprécié, plongent pour leur plaisir, ce sont des "touristes", ils ne cherchent pas l'exploit, ils sont quelquefois incompris ou pire méprisés des "pionniers", ceux dont le but est la première ou rien, on les prend pour des parasites des siphons, ceux qui encombrent et qui troublent l'eau. Mes frères, nous sommes nombreux, n'ayons pas honte. nous trouvons dans cette activité, un loisir, une thérapie du stress, une philosophie de la plongée, une façon d'apprécier l'existence, de voyager. Ceux qui ne comprennent pas qu'on puisse aimer à la fois le tourisme spéléonautique et la plongée mer avec les petits poissons, le confit de canard et le pastis (sans alcool) et d'autres choses encore ont une vision étroite de cette discipline et du monde en général. Je ne dirai presque rien de ceux qui courent après les diplômes, les titres, la gloire, ils parlent assez pour eux-mêmes. Parmi ceux qui viennent de la spéléo: Certains s'étant arrêtés devant un siphon alors qu'ils étaient en premiere se sont mis à la plongée uniquement pour que les copains qui plongent déjà n'aient pas la joie de reprendre "leur première". Plus loin plus caché, plus important est le trésor! Quand ils font une découverte, ils retiennent l'information jusqu'à ce qu'ils soient sûrs qu'il n'y a plus rien à découvrir dans "leur" trou, pour que les petits copains qui ne sont pas de leur équipe n'aillent pas y mettre leurs gros nez, ceux là sont les "cachottiers" Ceux qui ne veulent pas être en reste, qui ont besoin d'être cités pour la gloriole, qui courent après les titres, qui veulent être calife à la place du calife, ce sont des "lznogouds" (certes, ils ne sont pas nombreux, j'en connais même de sympathiques et compétents). II y a Le professionnel, celui qui a réussi à faire de sa passion son moyen d'existence et que beaucoup critiquent quant à la façon qu'il a de présenter notre activité aux médias. Celui-là fait rêver et frissonner des millions de téléspectateurs, il a dû adopter un certain style, c'est le métier qui veut ce style, que ceux qui peuvent faire mieux le fassent. J'invite ceux qui n'ont pas encore lu "scaphandriers du désert" à ne pas avoir honte d'acheter le livre, c'est très bien écrit et chacun s'y retrouvera. Continue Francis à écrire ainsi.

JNFO- I'1,ONGEE N O O - 1'15


mais parmi les découvreurs, il y a ceux qui font ça naturellement, pour le plaisir, parce qu'il sont bons et n'ont pas besoin de gloire, parce qu'eux seuls ont la force morale et physique de le faire, qui ne se mettent pas toujours en avant, qui sont copains avec tout le monde, qui sont restés simples et parlent au plongeur de base, qui ne méprisent pas mais qui ont des égards envers le plus modeste de leurs équipiers, ceux qui vont chercher les touristes en perdition, ceux-là sont les "grands". II reste deux grandes raisons pour lesquelles nous plongeons: - pour les "freudiens" nous recherchons dans l'eau des siphons la sécurité du ventre de notre mère. Rassurez vous la plupart des psychiatres considère aujourd'hui que Freud a dit beaucoup de conneries (moi aussi d'ailleurs je le pense et j'en ai dit, je ne me fais pas d'illusions et j'en suis conscient). - LA Grande Raison, LE Grand Fantasme: Le premier qui me contredit, je le traite de menteur. La chasse au tresor, la recherche d'un jardin secret, la quête du paradis perdu, la voilà la grande motivation pour beaucoup d'entre nous. Chacun d'entre nous espère, avec un regard sur la cavité qu'un autre n'a pas eu, trouver quelque tresor extraordinaire, que lui seul est le premier à découvrir, c'est sans doute ce qui motive les amateurs de "première" à tout prix; la grotte ornée, les concrétions qu'il est le premier à éclairer, la grotte géante (40 km de développement), un nouvel aven Armand, un nouveau Lascaux! Quelle joie extraordinaire a dû ressentir le découvreur de la tombe de Toutankamon! Henri Cosquer a dû avoir la même impression. Nous y voilà, c'est là où je voulais vous amener. Le Grand Fantasme, un parmi nous (il est des nôtres) l'a réellement vécu, c'est Henri Cosquer. J'en ai entendu des jaloux, certains ont même dit "c'est un scandale, ce n'est même pas un plongeur spéléo!, il ne méritait pas une telle découverte", et même comble du mépris: "il n'est qu'un plongeur mer". C'est le privilège des grands personnages que d'être admiré par certains, détesté par d'autres; les "célèbres" ne laissent pas indifférent. Un jour, un obscur plongeur ("mer" de surcroît, c'est tout dire) voit un "trou". Sa curiosité, le pousse à le visiter. Ce jour là, après avoir vaincu sa peur (il le dit lui même qu'il a eu peur) et avoir parcouru quelques mètres dans la galerie, il est devenu spéléonautes.

II lui en a fallu du courage pour vaincre ces quelques dizaines de metres avec l'espoir de découvrir un post siphon exondé! II n'est pas un géant de la spéléo, il n'en a que plus de mérite. II a eu l'intelligence de se taire pendant des années, il a mis des années pour explorer quelques dizaines de metres! La plupart pensent que c'est ridicule, à mon sens c'est d'autant plus méritoire! II a découvert une grotte exceptionnelle, un vrai tresor, il l'a fait "protéger", nous en étions tous malades, mais en y réfléchissant bien, cette cavité ne nous est pas réservée, c'est un patrimoine national et il a parfaitement agi. La grotte, tout le monde peut la voir, il a livré tous ses secrets, il a écrit un très beau livre dans lequel il nous raconte ses émotions, ses joies. C'est très bien écrit, les photos sont splendides. Finalement peu devrait nous importer de ne pas pouvoir y aller, admirons les photos et rêvons...nous savons que cela existe. (j'foutrais bien quand même un bâton de dynamite pour faire sauter le bouchon que ces cons ont installé, à l'ouverture, bordel!) Un jour, un ami non plongeur (j'ai aussi des amis qui ne plongent pas, étonnant non?, j'en ai même qui sont plongeurs "merU),croyant me faire plaisir, m'a offert ce livre que j'aurais eu honte d'acheter personnellement à l'époque. Je l'ai ouvert par respect pour mon ami. J'ai été captivé par le style et les photos, j'ai découvert la grotte, j'ai changé d'avis sur son auteur, j'ai honte de ne pas avoir eu l'idée de l'acheter moimême avant. Je vous engage à dépasser vos préjugés et à posséder dans votre bibliothèque ce magnifique livre d'art et je remercie ici son auteur de l'avoir fait. Ceux qui le critiquent d'avoir tiré profit de sa découverte en auraient fait autant et il n'a rien fait de répréhensible. "Sa" grotte, il aurait peut être pu l'appeler "grotte de Morgiou" et être plus discret mais il a lui aussi voulu laisser son nom dans l'Histoire, im sbecun de nous il y a un mégalomane qui sommeille, ne lui reprochons pas d'être resté humain. Henri Cosquer n'a fait qu'une "première" dans sa vie, mais quelle première!, il était un obscur, il a maintenant la gloire. Les vrais "grands" ne sont pas ceux qui se montrent le plus et qui collectionnent les titres à la recherche de la gloire, Cosquer tu es toi aussi un grand! Mes amis et chers collègues, arrivé presqu'au terme de mon propos (rassurez vous ce ne sera plus long), je pense que vous vous êtes tous reconnus et catégorisés. bien sûr on peut faire partie de plusieurs catégories a la fois, la liste que je viens d'exposer par le détail ne saurait également être complète. A part les catégories citées: les bons , les petits, les louables, les touristes, les pionniers,


les chasseurs de diplômes, les cachottiers, les Iznogouds, le professionnel, les grands, les célèbres, les obscurs, les glorieux; On peut citer en vrac: les touilleurs, les intellectuels, ceux qui ont rajouté un mètre de plus, les onk-onk, les soudards, les fêtards, les gaulois, les fonceurs, les timorés, les piqueurs de premières des autres, ceux en qui on a confiance, ceux avec qui on ne plongerait pas, les érudits, les délicats (rares en spéléo), ceux qui ne sont pas spéléo, ceux qui ne sont pas plongeurs, ceux qui ne sont même ni I'un ni l'autre, ceux qui ne sont bons que pour faire les courses, celui qui pourrait servir de sandwich en cas de coup dur, celui qui a un tibia dans la tête, celui qui est énorme, ceux qui aiment le matériel, ceux qui ont peur de Joëlle, ceux qui sont sympas, ceux qui ne le sont pas, sans oublier ceux qui sont belges, ceux qui sont suisses etc ...jfen oublie sans doute mais c'est la faute de la rédactrice en chef qui me presse pour livrer à l'heure mon article.

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... par contre, je devrais remercier plus

Pour conclure cette première libre opinion, pour une fois qu'on peut s'exprimer librement dans un journal de qualité, je tiens à souligner ceci: Ne croyez pas que je crache dans la soupe!, la soupe je l'aime, telle qu'elle est. Le microcosme spéléonautique est composé comme toutes les sociétés de gens divers et variés, ce qui en fait sa richesse et son charme, j'y compte Ije l'espère) quelques amis, je ne pensais pas y compter d'ennemis à ce jour et j'espère qu'il en restera ainsi. Vive le spéléonautisme et les spéléonautes!

Ce texte paru dans Siphon /le de France nous a bien fait rigoler. Nous le publions ici avec f'aimable autorisation de Christine Thomas, sa redactrice en chef, et de son auteur Henry Juvenspan

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souvent mes porteurs, j'aurais I'air moins bêcheur.......Si je ne rajoute qu'un mètre, vaut mieux ne rien dire....et d'ailleurs je n'ai pas de diplômes.. a part le certif....j e n'ai jamais piqué de première, sauf à XXX mais il n'avait qu'à pas tomber malade à ce moment là......Au fait c'est ce Week-end là que Sophie n'a pas pu venir pour aller chez sa mère....si ça ce trouve elle n'y est pas allée chez sa mère.....Attend un peu.........samed il n'est pas venu et comme par hasard, elle a du aller à son cours de danse.... Le SALAUD....... il me pique ma femme..... pendant que je fais sa première......

LES EXPLORATIONS DE L'ASSOCIATION:

HERAULT GROTTE DU MAIRE commune de LAROQUE-HERAULT Plateau du THAURAC X=712,23 Y=180,58 Z=156m La cavité présente deux entrées, dont une inférieure par laquelle Robert DE JOLY s'aventurait en 1931. Par la suite, le SCMontpellier, le GSGangeois et plus près de nous le GERSAMontpellier réalisaient la jonction entre les deux orifices et portaient le développement de l'ensemble a plus de 600m. Sur les indications de Claude CHANTEMESSE et Patrick MARTIN, propriétaires de l'Aven des Lauriers aujourd'hui aménagé, nous plongeons le siphon terminal à partir de I'un des plans d'eau terminaux.

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Située à 16Om de l'entrée inférieure au terme d'un parcours tant ludique (ressauts, lacs, toboggans) qu'esthétique et copieusement argileux, la vasque se dissimule dans une zone tectonisée. Dès la mise à l'eau un puits plonge à -13 pour rejoindre une galerie (3x2m) qui se développe vers l'Est. Après avoir traversé deux salles où la continuation se trouve chaque fois en profondeur (-21) à la faveur de décrochements Nord, on atteint un grand volume noyé dont l'une des ramifications sort dans une cheminée sans suite apparente (140m). Une inspection minutieuse mais gênée par une visibilité altérée n'a rien donné d'encourageant. Revenu à la galerie (1AOm), un prolongement est découvert à la boussole en longeant rive droite. Un laminoir débouche dans une salle modeste (-1 1) d'où un talus d'argile liquide remonte à -3 jusqu'à un interstice impénétrable, à 155m du départ. Un passage potentiellement franchissable en décapelé est partiellement occupé par un bloc. Le siphon totalise 210m (point bas -21), et constitue un regard sur le Rieutord souterrain qui réapparait dans les gorges de l'Hérault par un delta de griffons impénétrables (les sourcettes). Participants: la terrible bande à Margot qui fait trembler les filles et pleurer les gamins dans tout l'ouest Montpellierain Antoine De ASTRUC (triple anal intruder310 Volts), Christian BAGARRE (Don JuanCasanova), Sébastien DETMAR (c'est du bon), Angélique MARTINEZ (Et en plus je sers à rien!), Charles MODOCK (YVON, batteur de Pow-Wow). Plongeurs: Bruno NARANJO (SuperMargot), Frank VASSEUR.

Je n'ai pas saisi la grosse perche que vous me tendiez avec le surnom d' Antc roi",,, " I,M

P O w f n ; ~

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/---( Moi je sais à quoi Elle pourrait servir la petite Angélique ! !

/r7< Et mon poing ! t u sais

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GROTTE AURELIE Commune de LAROQUE-HJZRAULT Plateau du THAURAC X=712,31 Y=180,63 Z=156m Un boyau désobstué début 1973 par JeanMarie COLOMINA (GERSAMontpellier) révèlait une succession de salles joliment concrétionnées et un siphon à la côte -20, plongé dans la foulée jusqu'à -16 (Gilbert FRANCZIAKIS-CRPS). 20 ans plus tard à quelques semaines près, nous prolongeons la galerie noyée qui, à la base de la fracture d'entrée (-20) s'engage en un conduit bas au sol tapissé d'argile. Passé le point bas (-22) on remonte dans un méandre sinueux (le méandre Arthur) opposant plusieurs baionnettes jusqu'à -4, où un dernier angle droit franchi, un boyau se rétrécit encore. Siphon (60m;-22). A noter de nombreux rostres de Belemnite saillants et des parois d'une blancheur étonnante, similaire à celle de la grotte du Maire. L a température élevée du siphon (14") et la rencontre avec un sympathique poisson attestent une relation avec l'Hérault voisin, qui doit remonter dans les bras affluents (Delta du Rieutord) lors des étiages prononcés du Rieutord.


GOUFFRE DES CENT FONTS

EVENT DU MAS NEUF

Commune du Causse de la selle-HERAULT Vallée de l'Hérault X=703,99 Y=162,82 Z=91m

Commune de GORNIES-HERAULT Causse de Blandas X=700,98 Y=175 Z=225m

La section Montpellieraine LanguedocMéditerranée du CAF explorait en 1945 une centaine de mètres de galeries corrodées butant sur plusieurs plans d'eau, puis, après une tentative de l'aimable Jacques DU CAILAR, Henri LOMBARD (SCMontpellier) progressait de 35m (-15) dans le siphon principal, vaste conduit tapissé d'argile, durant l'été 1950. Peu après le précédent terminus, une étroiture est atteinte en 1961 par Michel LETRONE, puis par Daniel BOSC et Yves GILLES (CLPA) en 1972 qui plongent aussi un autre plan d'eau communicant avec le principal. En 1982, Eric SEGOND (SCParis) franchit cette boîte aux lettres et progresse par une succession de redans à -60, où la galerie débouche dans le puits où il trouvera la mort en 1984, après être descendu à -93. Juin 1984 voit Claude TOULOUMDJIAN (CRPS) atteindre la cote -95, revue en 1993 par Fredéric BERNARD (CRPS). En 1985, Dominique GOUJON (GSFRMontpeyroux) réalise la jonction gouffre-résurgence depuis cette dernière, par un conduit rejoignant le puits terminal à -65m. Après avoir consulté un croquis d'exploration (Spéléo Secours Hérault1984), nous remontons la partie sommitale du puits terminal que l'on recoupe à -60. Une lame d'érosion s'impose en proue au milieu du conduit qui remonte ensuite jusqu'à un plafond cul de sac très propre (54)' sans possibilités de continuation. Portacle: Christian BAGARRE,Sébastien DETMAR,Angélique MARTINEZ. Plonqeurs: Bruno NARANJO, Frank VASSEUR.

Les vingt premiers mètres de conduits étroits furent explorés en 1949 par le SCMontpeHier, qui butait sur le premier siphon (145m;-9), franchi en 1968 par les plongeurs de 1'ASNîmes (G.BERNIEU, A.CAMUS, R.LIENI-ImT). Georges BERNIEU parcourait ensuite les 35m de galeries exondées et explorait le S.2 sur environ 70m jusqu'à -40. En 1982, Patrick et Daniel (Cachou) B A W L L E du groupe CABUS désobstruent une trémie post S.l révèlant une petite salle borgne, puis indiquent la cavité à leur cousin Patrick PENEZ. Ce dernier accompagné de Jean-Charles CHOUQUET dépasse en 1983 le précédant terminus (-40), et après un point bas à -45 remonte jusqu'à un pincement de la fracture à 120m (-27) dans le S.2. En 1990, Christian BAGARRE et Alain SPENLE découvrent au cours d'une plongée dans le S.2, un départ à -40 après le point bas de -45 qu'ils reconnaissent jusqu'à -30. Fortement motivés par un éventuel franchissement du siphon, une incursion en 1991 nous livre 160m de conduits supplémentaires, superbe galerie harmonieusement sculptée, mais qui plonge à -45 passé le point haut de -30 et se developpe ensuite jusqu'à -5 1. C'est alors qu'un voisin du terrain sur lequel s'ouvre la cavité, subitement "dérangé" dans sa retraite mystique, abuse de sa mitoyenneté pour prétendre à la propriété de la source et nous en interdire l'accès. Il faut dire que nous venons de révéler une importante réserve aquifère, venue fort à propos pour satisfaire à ses projets de construction de piscine particulière, dans une commune où les affres de la sécheresse préoccupent la municipalité.


Il faudra consulter le cadastre pour connaitre la véritable propriétaire, laquelle consent à nos explorations qui peuvent enfin reprendre après de longs mois d'interruption. En 1992, la topographie du terminus Chouquet-Penez nous livre, au-delà du terminus du fil, une courte galerie qui rejoint le conduit découvert en 1990. Une ultime pointe en aout 1993 prolonge de 45m notre précédent terminus (-5 1) arrêt à la côte 325m (-46) sur diaclase étroite. Le passage y est possible mais serait à négocier à la faveur d'élargissements ponctuels.

qu'entrevu, au voisinage encourageant de l'évent de Bergougnous (SPELUNCA n050). Une échelle est équipée en fixe afin de faciliter les escalades en sortie de siphon. La topographie a été communiquée au CLPA afin de faciliter l'ouverture d'une entrée supérieure. Affaire à suivre ... Portage: Laetitia ABADIE (Cosette). Plonaeurs: Bruno NARANJO (Mais t'es sùr que c'est bien de la première ?). , . Frank VASSEUR.

Nous remercions Mme CAUSSE, propriétaire de la cavité, pour son assentiment ainsi que Dominique GOUJON (GSFRMontpeyroux) pour son soutien matériel lors des premières plongées. Portage: Charles MODOCK. Plongeurs: Christian BAGARRE, Bruno NARANJO, Alain SPENLE, Frank VASSEUR. EVENT DU CAMBON Commune de Saint Maurice de NavacellesHérault Causse du Larzac X=693,15 Y=177,20 Z=340m Au début de années 1970 le CLPA, mené par Daniel CAUMONT, puis le GERSAM en 1975 désobstruent un petit cratère en bordure de la Vis qui livre, après une étroiture, une vasque vierge. Une tentative de plongée en 1985 (Claude JORDAN-CLPA) ne dévoile que Sm de conduit exigue, et un pompage (CLPA) est abandonné après avoir rabaissé le niveau de 6 centimètres. Les 24 et 29 aout 1993, nous franchissons le siphon (41m;-7) en décapelé et technique anglaise, puis explorons 110m de galeries exondées au prix de deux escalades consécutives (2 et 7m) dès la sortie du siphon. La cavité se développe sur une belle fracture S.E et présente des remontées conséquentes (20 et 8m) au faîte desquelles escalades et désobstructions sont à poursuivre. Par ailleurs les conduits exondés sont ventilés, laissant présager un beau réseau que nous n'aurions

GARD FOUX DE POMPIGNAN Commune de Pompignan-GARD Causse de 1'Hortus X=721,94 Y=176,29 Z=218m Henri LOMBARD (SCMontpellier), pionnier de la plongée souterraine, remontait le conduit noyé sur 65m (-10) le 07/10/1950, à la veille de sa tragique disparition. "Une équipe de plongeurs courageux vaincra peut-être un jour ce siphon long mais relativement facile" concluait Maurice LAURES en 1952. Par la suite, M.POUXDEVICNE (AsNimoise) poussait l'exploration jusqu'à 92m (-16), puis le GEPS après avoir reporté la plongée de 1970 du fait de l'instabilité de la vasque, poursuivait en 1972 jusqu'à une étroiture. En 1979, Patick PENEZ et Fred VERGIER franchissent plusieurs zones d'étroitures, découvrent un shunt et parviennent à 160m de la vasque dans une cheminée-diaclase remontée jusqu'à -8 où la mauvaise visibilité les contraint au retour.


Pour connaitre les passages délicats de la partie terminale de la source et les avoir négociés à I'anglaise, nous tenions à exprimer notre admiration pour Patrick et Fred qui avaient réalisé cette exploration lors de leurs débuts en plongée, avec de lourds bi-IOL, des ceintures d e plomb et des éclairages "relatifs". L e 2010311993, après une plongée de reconnaissance à l'anglaise consacrée au réequipement d e la zone terminale, le fkanchissement d'une étroiture au faîte d e la cheminée permet de trouver une sortie à l'air libre. Une petite vasque se prolonge en hauteur par une fracture, qui grimpe par redans successifs d'une quinzaine d e mètres. Un étage horizontal est ensuite colmaté à

S. CUVELIER, responsable secours plongée de l'Union Belge de Spéléologie, nous envoie un article ainsi que les topographies correspondaiites décrivant le secours qui s'est déroulé cet été dans la grotte de Retnouchamps en Belgique. Heureusenrent tout s'est bien terininé, et son héros involo~itaire (au sens littéraire du ternie), Michel Pauwels a etr la lucrdité de prendre la bonne décision au bon ttionrent. Mais je laisse la parole aux plongeurs Belges.

SAUVETAGE PLONGEE AUX GROTTESDE REMO UCHAMPS (BELGIO UE) Le dimanche 8 août 1993, a eu lieu un "incident" en plongée qui n'eut pas de conséquences facheuses, mais qui aurait pu devenir très rapidement catastrophique.

Bref historique. Après les explorations d'il y a plus de 10 ans, R. Gillet avait déjà exploré le siphon sur plus de 150m. jusqu'au "col" à -13m. Michel Pauwels et Luc Funcken ont travaillé ensemble depuis des années sur le siphon 2 aux grottes de Remouchamps après l'accident mortel de Ph. Landuyt. Après plusieurs dizaines de séances d'équipement, il fut franchi en premier par M. Pauwels. Un réseau de 1200m. de galerie de belles

chaque extrémité par l'argile et une dangereuse trémie suspendue, au-delà de laquelle le conduit semble se prolonger. Une corde équipant les escalades est laissée en place.

P l o n ~ e u r s Christian : BAGARRE(tétard musclé), Gilles LORENTE dit "gilou d e pompignou" (Plongée Evasion-FFESSM), Bruno NARANJO (la terreur des crapauds), Frank VASSEUR. Nos remerciements vont à Christophe SEBASTIEN du magasin BLEUE MARINE (Nîmes) pour son soutien matériel, ses précieux conseils techniques et ses apéritifs bien dosés.

imensions est découvert en amont. Un 3ème siphon de 20m. est franchi et la galerie continue au delà. La topographie est levée en solitaire durant plusieurs séances par L. Funcken dans le siphon et entre les siphons 2 et 3. Le siphon 2 est le plus long de Belgique et probablement le plus difficile et le plus dangereux. Long de 450m, profond de 48m, il est tapissé tout au long par de la boue et des dunes de sédiments. La visibilité est souvent NULLE. De plus, la présence de passages surbaissés à -48 dans la boue ne facilite pas les choses. II n'a été franchi que par les deux plongeurs. La longueur importante et la profondeur obligent en principe l'emploi de 20 1. et d'unc bouteille relais en ventral. Au w de la profondeur, il faut dans la plupart des cas, surtout si l'on effectue un "travail' dans la zonc basse, effectuer des paliers pour sortir en amont. L'emploi de bouteilles pour les paliers au retour est donc plus que vivement conseillé !

Les faits Le dimanche 8 août 1993, M. Pauwels plonge dans le siphon pour tenter de le refranchir. En effet depuis quelques temps, il ne parvenait pas à franchir le laminoir à -48 (encombrement par des alluvions). Michel emporte avec lui: - 2 bouteilles de 12 litres à 190 bars au dos (4,56 m3 d'air) -1 bouteille de 20 litres à 190 bars en ventral ( 3,80 m3 d'air). - pas de bouteilles de palier. -pas d'éclairage carbure, ni de nourriture pour le post-siphon.


A l'aller, il laisse, sans la fermer, sa bouteille ventralc de 20 1. à -40m. Il franchit l'étroiture, avec le bi 12 au dos non sans mal, pieds devant en "bourrant" dans la boue. Il émerge côté amont. Au retour, il ne parvient pas à franchir le point bas à -48m, bouteilles au dos. Après environ une heure, toujours bouteilles au dos, mais sans décapeler il ne parvient toujours pas à franchir le passage. Ses réserves d'air, très faibles, sérieusement entamées par la première tentative et le passage aller l'obligent à faire demi-tour. Il émerge donc peu après en amont et se réfugie dans la salle avant le siphon 3 et attend les secours, ne sachant même pas si lc deuxième plongeur capable de franchir le siphon est en Belgique ! Le dimanche 8 août 1993 a 22h15, L. Funcken (qui cst de retour d'expé spéléo en Suisse 4 heures plus tôt) reçoit un coup de téléphone de l'amie de M. Pauwels qui lui dit que Michel a plongé à 13h00 et n'est toujours pas de retour. L'alerte est rapidement déclenchée. S. Cuvelier est responsable secours plongée. R. Gillet, R. Cossemyns, M. Van Espen et P. de Canière sont appelés en renfort aux grottes. Le lundi 9/08 à 3h50, L. Funcken plonge (après que R. Cossemyns eut déposé une bouteille 0 2 à - 9m pour les paliers retour). Il emporte avec lui: -2 bouteilles de 20 1. à la taille à 250 bars (10m3) -1 bouteille de 18 1. en ventral à 250 bars (4,5m3) -2 bouteilles de 3,3 1 alu à 250 bars, fixées aux 20 litres (pour éventuellement passer le siphon 3). - 1 kit spéléo a la main contenant: couverture de survie, un peu de bouffe, trousse de premiers soins, 1 détendeur de secours, 1 générateur Ariane, du carbure dans deux bananes, 3 lampes de plongée, piles de 4,5V. pour la lampe frontale (secours). -1 dévidoir de secours -tout fe petit matériel dont deux ordinateurs de plongée différents. Le siphon est franchi en visibilité nulle (max 5 cm.). La bouteille relais de 18 1. est laissée fermée à -40. L'étroiture à -48 doit êtrc négociée à cause du matériel emporté. 112 heure de palier est nécessaire pour sortir en amont. A la sortie du siphon, ne trouvant pas Michel, Luc prépare le matos spéléo et sa lampe à carbure. Il part en "hélant" dans la galerie, sachant Michel avant le siphon 3 car ses détendeurs et ses palmes étaient à la sortie du siphon 2. 11 retrouve Michel dans la salle avant le siphon 3. Luc replonge peu après, ayant pris connaissance du problème. 1/2 heure de palier à 1'02 au

retour est nécessaire avant de ressortir côté aval à 8h00. La journée du lundi est mise à profit pour préparer la suite des opérations. Un plongeur Suissc J. Moine est appelé en renfort au cas où ! Les Anglais et les Français sont en préalerte. C. Grandmont plonge pour porter 1 bi 12 1. à 250 bars à -40 (destiné au retour de Michel). Les bouteilles sont équipées de cerclages pour pouvoir les fixer à la taille. Claude ressort la mono 20 1. de Michel laissée ouverte a -40 m (impossibilité de lire le mano vu la visibilité nulle). R. Gillet plonge pour reporter la bouteille relais de 20 1. à 250 bars à -15n1. peu après "le col" dans la descente vers -40m. L. Funcken replonge (visi "O") le lundi à 23h00 en emportant: -1 bi 20 1. à 250 bars -1 18 1. à 250 bars - 2 bananes contenant de la nourriture et des médicaments - 1 frontale carbure -1 ceinture de plongée ( pour fixer les bouteilles à la taille préparée au préalable par B. Van Espen). A -15m, il prend au passage la bouteille relais de 20 1. pour Michel. Il l'abandonne ainsi que la 18 1. à -40m. Peu après, il se charge du bi 12 et continue tout Ie cheminement entre -40 et -48. Le laminoir est franchi en tirant le bi 12 à côté. II émerge côté amont après 20' de paliers. Il prépare les bouteilles dc 12 1. à la ceinture pour Miche1 et après l'avoir sustenté, il rcplonge pour ressortir. Paliers 0 2 au retour. Michel parvient quand même a refranchir le laminoir à -48 avec le bi 12 à la taille. II sort une heure après Luc en effectuent les paliers au narguilk 02. Conclusions. Dans un tel siphon, profond et avec une aussi mauvaise visibilité, il nous parait plus opportun de plonger en respectant la règle des 115 plutôt que des tiers, surtout en l'absence de bouteilles palier. Un point positif Michel a "osé" faire demitour n'arrivant pas à refranchir le laminoir. Cet incident aurait pu être catastrophique si quelques éléments avaient été différents. Que les plongeurs spéléo tirent les leçons de cet incident dans leurs explos pour éviter de rester coincés comme des chats sur un arbre. Ce sauvetage a permis de vérifier que en cas de coup dur, il était possible de compter sur un soutien et une collaboration efficace avec des plongeurs étrangers. Ce en quoi les plongeurs sauveteurs les remercient vivement.


Sall e d e s OTARIES m-4



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UN OUVRAGE EST EN PREPARATION SUR LES SIPHONS: Par HENRI SALVAYRE Mas Sarragosse Route de THUIR 66 170MJLLAS %if68 57 34 92 Les artères de la terre Siphons des rivières souterraines de FRANCE Les Artères de la terre: POURQUOI ? Le Siphon: Théorie du siphon, siphons et fontaines intermittentes, siphon inverses des spéléologues, siphons et lacs temporaires ou d'extravasements. L'assèchement des siphons par pompage: Creuser, siphonner, pomper: la méthode, dangers et événements surprenants. Résultats et observations à l'issue des pompages: Spéléologie, morphologie des conduits noyés, hydraulique, réserves d'eau, météorologie souterraine, paléontologie, archéologie et histoire. Ainsi font ...: Au pays des Dragonnières, l'affluent souterrain de la Jonte, un siphon derrière une chapelle, le "Gourb", "Boundoulaou" le cri du siphon... Le siphon majeur: "LA FONTAINE DE VAUCLUSE" : Premières explications où l'on avance dans la compréhension du système, l'avis des géologues, les preuves, "pieds lourds, hommes grenouilles et robots" dans les eaux de la Fontaine. SIPHONS MARINS ET GEANS MEDITERRANEENS: Font Estramar, Font Dame et le "marais flottant", Port-Miou et le fleuve souterrain des Romains. Le

Lez et l'alimentation en eau de Montpellier, la Fontaine de Nîmes. SIPHONS ET SOURCIERS. SIPHONS ET RIViERES SOUTERRAINES DE FRANCE: DE PLONGEES QUARANTE ANNEES SOUTERRAINES EN FRANCE: Premier coups de palmes dans les siphons, une avance liée aux techniques, le prix de la découverte, aujourd'hui et demain ? SIPHONS DES RIVIERES SOUTERRAINES DE FRANCE: Inventaire national des siphons à partir des publications: 1225 siphons, 54 départements, la description est faite par département avec: - une introduction par département sur: Situation et appartenance géographique des massifs calcaires du département considéré. Eléments sur sa géologie: age des calcaires, pétrographie, structure et fracturation, hydrogéologie, bassin versant de rattachement, réseaux souterraine dominants, énumération des groupes et des plongeurs ayant travaillé sur les siphons du département. - Un inventaire alphabétique avec: Nom, commune, région naturelle, description: nombre de siphons, caractéristiques, nature de l'arrêt de l'exploration, incidents, plongeurs, bibliographie, avec des coupes et des plans des siphons publiés. CONCLUSION: BIBLIOGRAPHIE GENERALE. Parution envisagée fin 1994 l'auteur souhaite entrer en rapport avec les auteurs des inventaires départementaux des siphons. Les spéléologues intéressés par cet ouvrage peuvent dès à présent se faire connaître. Ils bénéficierons par la suite d'un tarif privilégié. Je recherche également des photographies de plongeurs.


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