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Christian LOCATELLI

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Voici le dernier numéro de l'année, assez important avec ses 30 pages bien remplies. Philippe Moya, qui effectue un travail énorme de rédaction et permet à notre bulletin d e liaison de paraître régulièrement, l'avait prévu beaucoup plus gros. Les impératifs financiers fixés pour ce numéro nous ont obligés une fois encore à reporter des articles sur le prochain. Une pape de plus et le tarif postal doublait, sans compter le prix du tirage. Le coût total des quatre numéros dépasse largement les 50F d'abonnement, qui sont surtout une aide aux frais d'envoi. Le but n'est pas d e faire du bénéfice avec cette publication, dont la vocation premikre est I'information des plongeurs spéléos de notre fédération . Nous sommes victimes du succès de cette formule de diffusion, qui permet de faire passer rapidement l'information dans notre milieu, ce qui est une bonne chose et qui prouve l'intérêt des plongeurs spéléos à communiquer leurs techniques et décoiivertes, C'est aussi, avec le bulletin "Sifon" (Organe des commissions plongée FFS et FF%SSM d'Ile de France), dont nous reproduirons les articles chaque fois qu'il nous sera possible d e le faire, les deux seuls fascicules traitant uniquement de plongée souterraine, en langue frangaise. Dans le prochain "Info-Plongée", vous trouverez donc des articles de fond, comme les techniques de dégagement lorsqu'on est pris dans le fil d'ariane, testées au cours des stages, ainsi qu'un article de C.A.iVard, professeur à l'riniversité de Toronto, sur la sensibilité aux problèmes de décompression ( traduction de Philippe Moya, corrigé par le Dr Michel Mallard ). Vous trouverez comme d'habitude des compte-rendu d'exploration, des topos, des informations diverses sur les stages et les brevets d'enseignement 1994. Nous espérons que le budget qui sera alloué à notre commission cette année pourra nous permettre de poursuivre toutes ces actions entreprises, tant au niveau des stages que des publications. Nous aurions dû publier dans ce numéro la liste des stages prévus pour 1994, mais ils ne nous ont pas été communiqiiés par les responsables, qui devront prendre la responsabilité de leur diffusion à l'avenir.

Le stage national de la Commission Plongée aura lieu comme chaque année à Espinières-Orniac (Lot). Il se déroulera d u samedi 30 juillet au samedi 6 août, sous la direction de Marc STATICELLI . Le coût du stage est de 2600F pour les membres FFS, 2900F pour les autres ( prix inchangé depuis 93).Les actes de candidature peuvent être retirés dès janvier auprès de Ch.Locatelli- 94, rue Michelet-O1 100-Oyonnax. Le stage régional Rhône-Alpes aura lieu dans l'Ain, du jeudi 12 au dimanche 15 mai. Renseignements et actes de candidature auprès de la responsable: Joelle Locatelli - 19,rue Castellion O1 100- Oyonnax - Tél: 74 73 42 43.


A noter peu avant le fond la présence d'une cheminée trés corrodée, haute de 20-25m. (alimentation de surface). Plongeur: Jean-Luc Sirieix.

Ruisseau soutterrain de "Beaussac" (24-Beaussac)

Résurgence du "Martinet" (46-Catus) Au cours d'un stage régional d'initiation à la plongée spéléo, nous avions obtenu l'accord auprès du club local pour aller jeter un coup d'oeil dans le S2. Non loin du terminus de la cavité, ce S2 est situé en amont du petit ruisselet traversant la grande galerie exondée. Une desob y avait été entreprise, mais le siphon ne semblait pas avoir été franchi, le fil s'arrêtant au bout d'une quinzaine de mètres. Passage en décapelé en bi-41. Le siphon émerge après une trentaine de mètres, puis une large galerie encombrée de blocs mène au bout de cinquante mètres sur la vasque d'un siphon 3 malheureusement impénétkble. Plongeur: Jean-Luc Sirieix.

Beau méandre actif de 600m. se terminant sur un siphon. Plongée du siphon terminal très vite impénétrable (-2) Spéléo-Club de Périgueux plongeur: Jean-Luc Sirieix.

"ouvre du ""Roc de Corn" (46-Miers) Nouvelle plongée dans le réseau aval, en direction de la résurgence de la "Finou". Malheureusement le terminus du S3 est constitué d'une grande salle noyée à -10rn. dont la continuation ne semble être qu'un large laminoir remontant, mais impénétrable. Recherche d'éventuels départs en vain. Deux spéléos périgourdins + Plongeurs: Jean-Pierre Stéfanato, Jean-Luc Sirieix.

Ruisseau souterrain de la "Borie de Theves" (24-Naussanes)

TERMINUS !!!!

Exurgence de "Mady"

Petit ruisseau long de quelques 200m. butant sur un siphon, après passage d'une courte voûte mouillante. Plongke du S1 de 20m. (-1,50m.) suivi d'une galerie concrétionnée et trois petites salles successives. Au bout d'une cinquantaine de mètres, arrêt sur un S2 argileux et étroit. Retour sur problème technique. Spéléo-Club de Périgueux + Plongeur: Jean-Luc Sirieix.

(46-Vers)

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Il s'agit d'une petite résurgence temporaire dont le siphon terminal est situé à quelques 150m. de l'entrée. Plongée de deux petits siphons peu profonds d'une vingtaine de mètres chacun entrecoupés d'une galerie basse de 40m. Suite au S2 la galerie s'élève en une belle diaclase qui malheureusement au bout de 130m. vient butter sur un ancien siphon entièrement ensablé.

Emergence de la "'Dragonnière'" (46-Cabreret) Contrairement à certains bruits annonçants que le siphon aurait été franchi, il semblerait que le terminus soit toujours le laminoir ensablé au bas du puit noyé (1lm.) Plongeurs: Bernard Gauche, Jean-Luc Sirieix.


Sohlrce captée de la "Douch" (24-Le Bugue) II s'agit en fait du captage de la ville du Bugue ainsi que d'autres communes environnantes, ayant un débit de quelques 400 à 600 m3/h. à l'étiage. Dès l'entrée et ce en de nombreuses séances, nous retirons plusieurs mètres cubes de pierres obstruant complètement le passage. Une galerie est alors ouverte, qui nous permet de pénétrer enfin dans le réseau noyé. Et ce par une étroite chatière entre les blocs. Après un premier effondrement désobstrué à quelques dizaines de mètres de I'entrée, une grosse trémie bloque complètement le conduit. Distance parcourue = 100m. (prof -1lm.). Travaux de désobstruction en cours. A noter le danger d'effondrement omniprésent dans toute la partie terminale du siphon, ce qui freine considérablement nos ardeurs. Plongeurs: Philippe Marchives, JeanLuc Sirieix.

d'enlevé5 je pense que

nous allons bient6t paaser !!!

Gouffre de la "Quèbe de Catche'' (64-Les Eaux Bonnes) Situé sur le massif de Ger (Gourette) à l'altitude de 20 1Om., ce gouffre froid et arrosé se termine sur un siphon aval à la côte 494m. (+ZOO, -294m.). Par contre vers -1 50m. un réseau restait à explorer. Le réseau actif du " 14 Juillet" finissant par un siphon. Il y a de nombreuses années, une coloration avait démontré, qu'un autre goufie s'ouvrant à 2450m. d'altitude (gouffre des Trois Dents -450m.) était en relation directe avec la Quèbe de Cotche. Une jonction était donc à faire entre les deux réseaux. En l'espace d'une vingtaine

d'année nous y fimes de nombreuses séances de désobstruction et d'escalades, en amont de la Quèbe (dont trois grosses remontées de puits en artif. de 50m. chacune). Mais en vain .... Une dernière possibilité de jonction restait la tentative de plongée d'un minuscule siphon, réputé impénétrable jusque là. Ainsi lors d'un camp d'été, aidé d'une solide équipe de spéléos ardéchois (CASC), nous décidions de tenter une plongée au fond du réseau du " 14 juillet". Dès le départ, une désobstruction dans les graviers est nécessaire, pour pouvoir s'engager dans ce ridicule siphon. Température de l'eau 5 à 6'. Ensuite, les pieds devant, en décapelé de casque et de bouteilles, franchissement dudit siphon long de 5 mètres à peine. Petite galerie d'une dizaine de mètres, puis un S2 de 1Om. suivi d'un conduit exondé de 40m. et nouveau S3 de 10m. (toujours en décapelé). Au delà, le ruisseau prend des proportions plus sympathiques avec 21n de large pour 1,50 à 2m. de haut. Remontée du collecteur sur 80m (après un très beau passage en baïonnette), puis une courte voûte mouillante, pour venir buter sur un siphon 4. Je m'y engage sur 60m. (-6m.), mais un laminoir dans le sable empêche tout passage. Vue sur cinq mètres de mieux, toujours le même calibre. Au retour, petite frayeur à cause du décapelage + touille complète + débit constant du au froid. A revoir peut-être pour désob. Sur le chemin du retour, entre S3 et S4, découverte d'un petit boyau actif, puis d'un méandre (avec gypse sur les parois) suivi sur 50m. arrêt car le passage est assez étroit et la quincaillerie plongée ne facilite pas la progression. Mais à revoir également de ce côté, car le sommet du méandre semble plus large. D'où toujours pas de jonction malgré une grande ressemblance avec le fond du gouffre des trois dents, mais quelques 250m. de première. Participants: CASC (Spéléo Club de la vallée de la Conche) dont Y. Carfantan et S. Rocheil. Plongeur: Jean-Luc Sirieix.

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XNNEE 1993 - INFO- I'IdONGEI:

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"QUEBE de COTCIIE" suite: Avec l'aide de mon club (Spéléo-Club Périgueux), nouvelle incursion dans le "réseau du 14 Juillet" à l'occasion du 4oème anniversaire du Club sur le massif, et au cours d'un nouveau camp estival. Cette fois ci le but n'était pas d'aller pIonger Ie S4 dans lequel je m'étais arrêté à 60m.(-6), arrêt sur laminoir plongeant très bas, mais plutôt, replonger S1, S2, S3 et poursuivre I'explo du boyau reconnu la fois dernière sur une cinquantaine de mètres. Donc franchissement des trois siphons et je me retrouve de nouveau en post siphon dans llinf"ame boyau argilo-shisteux. Le conduit en question prenant peu à peu la forme d'un étroit méandre parcouru par un ruisselet. La dernière fois je m'étais arrêté au bas du méandre, mais il m'avait semblé que ce dernier était plus large en hauteur.

Aussi cette fois, dès la sortie du boyau, je grimpe tant bien que mal au plafond du méandre sensiblement en trou de serrure. Puis après quelques mètres, les dimensions deviennent assez sympathiques avec un mètre de large pour 7 à 8 mètres de haut. Et

toujours ce gypse qui recouvre les parois, quelques départs seront explorés mais sans grand intérêt. Par contre la galerie principale débouche maintenant dans une petite salle dont une extrémité comporte une magnifique niche concrétionnée avec entre-autre un gour orné de "dents de cochon". Plus loin, le méandre se poursuit pour finalement arriver sur une deuxième salle (6x6) d'où arrive du plafond une grosse cascade d'au moins 20 mètres de haut. Quant au sol en forte pente, cela n'est autre que le "socle" imperméable rencontré par les anciens au gouffre des "trois dents". En amont, un méandre très étroit (d'où j'arrive), mais impénétrable par le bas. Seule possibilité de continuation: en hauteur dans le méandre, ou bien encore au plafond de la salle, d'où se jette la cascade. Mis à part cela, quelques petites galeries reconnues en aval donnant sur siphon étroit. Soit quelques 300 à 400m de nouvelles galeries, mais toujours pas de jonction prouvée avec le gouffre des "trois dents". Car bien que certains secteurs du fond des trois dents (-500) semblent correspondre avec ce que je viens de trouver, aucunes traces visibles. Du moins rien qui permette d'affirmer la liaison physique entre les deux gouffres. Ce qui est certain c'est que les galeries que je viens de parcourir ne ressemblent en rien au réseau "pourri" du 14 Juillet de la Quèbe, ici c'est grand (c'est relatif). actif et concrétionné.




D'où une nouvelle explo qui s'impose! La descente au fond du gouffi-e des trois dents, avec peut-être une arrivée dans la "salle de socle", et donc une jonction tant attendue. A voir prochainement; explo en cours. Portage: Spéléo Club de Périgueux (9 personnes) Plongeur: Jean-Luc SIRIEX

Source captée de ""SAINT LAURENT SUR MANOIRE" 24 - Saint Laurent / Manoire Il s'agit en fait d'un ancien captage romain d'où partait un aqueduc vers Périgueux. Plongée dans le réservoir du captage en longeant la paroi. Mais vers -4 tout est bouché, aucun départ n'est visible. O

Source captée de la "MOUSS!DIERE1' 24 - Sarlat Après avoir obtenu les nombreuses autorisations nécessaires. Plongée dans la salle noyée située au dessus du captage proprement dit. Malheureusement cette salle (pas toujours noyée), malgrès ses dimensions 25mx 1Om, ne laisse pas entrevoir de suite pénétrable.

le premier siphon cette fois ennoyé. Ils s'engagent dans le deuxième siphon et l'explorent sur 170 mètres par une profondeur maximum de 15 mètres. JeanLuc en tête se voit stoppé sur autonomie dans une galerie qui ne fait pas moins de 3 mètres de largeur pour 6 à 8 m. de hauteur. Ce réseau semble donc bien prometteur au vu des dimensions des conduits noyés. Le 16 Septembre 1989, J-L Fantoli continue l'exploration et déroule à nouveau 30 m. de fil d'Ariane, mais bute sur une diaclase qui l'oblige à chercher la continuation du siphon. Il topographie au retour les 200 mètres de siphons explorés. Le 17 Septembre 1989, J-L Fantoli et J-L Siriex découvrent le passage en laminoir qui permet de découvrir la suite du réseau. J-Luc Siriex en pointe, déroule à nouveau une centaine de fil et se voit stoppé d'une nouvelle diaclase étroite qui demande le décapelage. Jean-Louis Fantoli topographie au retour et explore le siphon 2 bis en apnée sur 5 mètres par -2. Le siphon 2 mesure 3 10 mètres pour une profondeur maximum atteinte de 15 mètres. Le développement total de la cavité passe à 475 mètres pour 390 mètres de siphons.

Exurgcsnce du "BiAL" X: 410,375 Y: 938,150 Z: 180m.

Sainte Eulalie - Lot. Cavité connue de longue date comme source bleue par les riverains du Célé. La vasque qui occupe le fond de cette belle grotte fut pompée par les clubs: A.S.F. et S.C.C. de Figeac en 1976. Ceux-ci arrivent à pénétrer dans le premier siphon par 6 mètres de profondeur et sur 75 mètres de longueur. Ils topographient au delà une courte galerie qui conduit au siphon 2 et le petit diverticule menant au siphon 2 bis. La cavité développe alors 160 mètres. L e 23 Juillet 1989, JeanLuc Siriex et Jean-Louis Fantoli dégagent l'éboulis d'entrée et reconnaissent à nouveau

Perte de "BEAUMONT" 24 - Beaumont du Périgord Petite perte active connue sur 200m. et buttant sur un siphon aval. Cavité à tendance horizontale et même franchement rampante (très sympa pour le transport du matos). Plongée du siphon terminal; reconnu sur 160m. (dont deux petites cloches à midistance). Arrêt sur touille complète et manque d'air. Cependant la résurgence lavoir n'est qu'à quelques dizaines de mètres de là. D'où un intérêt réduit.


date). Ce fléau de la mythologie grecque, friand de sacrifice humain, semble revenu. Comme par le passé, il réclame son tribut, et l'exige du monde des plongeurs souterrains, ces impertinents qui perpétuent le souvenir de son cuisant échec face à Thésée en idolâtrant Ariane et son fameux fil. II jette tout d'abord son dévolu sur tous les intrépides, les inconscients et les imprudents qui dépassent librement les frontières de la sécurité. Mais si son quota n'est pas atteint, il s'abat sans discernement suivant son bon vouloir, pour prendre de nouvelles vies en delà des frontières établies. Si les spéléonautes admettent sans trop rechigner de rester dans les limites fixées par ce despote, ils refusent celles du hasard. Et c'est avec la peur au ventre que l'on continue à plonger, une fois que le fléau a frappé prés de soi. Sournois, celui-ci utilise des stratagèmes pervers, ainsi, il enivre, paralyse ou essouffle ses proies avant de les emporter avec lui.

Dimanche 29 août 1993 Sur invitation des spéléo du CDS 83 les plongeurs provençaux se rendent au Ragas des Dardennes prés de Toulon pour chercher une éventuelle suite du réseau au niveau de la grande salle en sommet de la diaclase exploree en profondeur par Claude Touloumdjian et Jean-Jacques Bolanz audelà de - 100 mètres. Le programme d'aujourd'hui est une simple prise de contact avec le siphon. Frédéric Bernard mettra en place un équipement neuf jusqu'au point convergent (-601-701 soit environ 150 mètres de fil à dérouler. H sera accompagné de Marc Renaud , qui lui, un peu en retrait, explorera les plafonds en chemin et déséquipera les vieux fils au retour. A une heure d'intervalle Patrick Bolagno et moi-même nous commencerons à lever la topographie. Les spéléo locaux ont, au préalable équipé la cavité pour permettre la descente et la remontée du matériel de plongée jusqu'au plan d'eau (environ -40 mètres à cette

Nous nous étions fixé rendez-vous vers 10h 30 sur le parking du lac. Discussion faisant, nous nous occupons du gonflage des bouteilles, du conditionnement et du portage du matériel jusqu' à l'entrée du trou. Le soleil est généreux et nous suons quelque peu pendant la marche d'approche qui dure environ 10 minutes avec une charge sur le dos .Fred a droit à deux tours, mais il a emmené une gourde avec lui et boit prés d'un litre d'eau avant d'enfiler son volume. (Cette précision pour éliminer partiellement l'idée que son accident serait du à une déshydratation. Somme toute, un portage éprouvant, certes, mais non éreintant outre mesure et qui reste bien inférieur à tout ce que nous avions l'habitude de réaliser avant une plongée de ce type). Vers 13 h 30 tout le matériel est au bord du gouffre. Les spéléo le prennent immédiatement en charge pour le descendre au bord de la vasque. Pendant ce temps, la première équipe, Fred et Marc R, descend et se prépare. Vers 14 h ils s'immergent. Fred déroule son fil depuis le départ, il attache le fil dans la salle terminale vers -50. N'ayant rien vu de concluant, il pousse son exploration préliminaire vers la diaclase plongeante et ce, jusqu' à -80 m. Là il relie son fil au vieux déjà en place et entame sa remontée à la vitesse de 15 mlmm (temps passé audelà de -50 m inférieur à 5 mm). Vers -45 il retrouve Marc R occupé à nettoyer le siphon , échange rapide de signes : R A S. Fred poursuit sa remontée et commence ses paliers à I'air à -24 m où Marc le dépasse (paliers différents car profondeurs différentes et gaz utilisés différents, Fred a utilisé un trimix à 15 % d'hélium et Marc a plongé à I'air). II attaque la procédure de décompression : 3' à -24, 3' à -21, 3' à -18, 3' à -15. En changeant de palier, un peu avant -12, Fred perçoit des douleurs dans les bras qu'il met sur le compte d'un mauvais brelage de son bi-20. II reite 4' à -12 puis 4' à - 9, en arrivant à -6, la douleur dans les bras est très vive et il ressent une sensation de chaleur généralisée. il redescend à -12, ce qui a


Coupe

ANNEE 1993 - INW- RX)N(iEE No&- Pl0


le recomprimer au plus vite. Nous interrogeons les spéléos pour savoir combien de temps il faudrait pour faire venir la civière: au minimum 112 heure; trop long, il remontera comme çà. Nous demandons à la surface un kit d'oxygène. Moins de 10 minutes après avoir signalé son malaise, les spéléo II est prés de 15 heures, Bobo et moi somcommencent à le hisser depuis la surface. mes dans I'eau, harnachés d'un bi-20, en Lorsqu'il arrive à la hauteur du premier retrain d'échanger les dernières consignes dan nous nous paniquons, car il ventile de avant l'immersion quand Fred émerge. II plus en plus mal. Nous stoppons sa remonnous explique avec beaucoup de sang-froid tée et l'allongeons sur qu'il est "peut-être en une dalle, nous détrain d'accrocher". Un coupons immédiatement peu surpris et sans la collerette et les manréellement comprendre chons de son volume. ce qui se passe du fait Kiki, prêt à lui faire le de sa relative aisance, à bouche, exabouche nous l'invitons à redesmine ses pupilles et cendre, accompagné de nous rassure. C'est à ce l'un d'entre nous, faire moment que nous récuun palier thérapeutique pérons l'oxygène des à -12. A tout hasard, pompiers de Toulon. nous demandons à Instantanément, Kiki met Christian Moré chargé Fred sous le masque à de l'assistance, d'aller oxy, il essaie même de chercher de l'oxygène lui mettre une canule, aux voitures. Fred esqu'il rejette violemment. saie en vain de replonEn moins de cinq minuger, il dit être trop léger tes Fred reprend conpour cela. A cette miscience. Bobo et Marc R nute, nous n'avons touFrédéric jours pas conscience de se sont déséquipés et la gravité de son accident de décompresnous ont rejoints. Personne ne se concerte, sion. J'essaie de fixer une corde sur lapourtant chacun de nous souffle un peu, nous savons que Fred va vivre, le quelle il pourra se tracter et descendre enfin à -12. Minotaure ne l'emportera pas. Par contre Mais quand je refais surface 2 minutes plus une autre peur s'empare de nous : nous sommes en présence d'un accident de type tard, Fred est en train de sombrer. Marc R, entre temps a fini ses paliers et II et nous pensons à tous les récits de plonaide Bobo à tenir la tête de Fred hors de geurs paralysés, à Hasenmayer... Qu'avons l'eau. Maintenant, nous savons : c'est un nous fait ? Si le sauver c'est le condamner à la chaise roulante ! ... et puis non ! Ce accident grave, très grave. Chacun de nous va vite retrouver sa place et son efficacité. n'est pas possible ! Pas Fred; il faut faire vite et demain il n'y paraîtra plus. Kiki n'a pas attendu, il est parti immédiatement avertir la surface. Les pompiers sont Fred revient tout doucement à lui, il ne peut que difficilement communiquer avec nous. prévenus, le caisson de i'hôpital militaire de De plus il semble touché au niveau des Ste Anne aussi. Je me déséquipe rapidement et remonte sur le replat quelque huit oreilles, il entend très faiblement nos promètres au dessus du plan d'eau. Les spépos. La rapidité nous obsède. La vitesse est léo, sur place, confectionnent un torse de primordiale pour une recompression efficace. Partout nous avons lu qu'elle devait Fortune pour Fred, heureusement, il a gardé intervenir le plus tôt possible, et en tous son cuissard. Maintenant Fred a perdu connaissance. Nous savons que nous devons cas, dans les deux heures au grand maxipour effet de le soulager sensiblement, il réitère alors la décompression. Arrivé de nouveau à -6, il constate que la situation ne s'est pas améliorée et il décide de remonter en surface pour prévenir l'équipe.


Les spéléo, très au point et maîtrisant parfaitement la technique du spéléo-secours, font diligence pour remonter Fred à la surface. Suite à un mouvement inconsidéré, du à sa perte partielle de l'équilibre, Fred se cogne violemment la tête apparemment sans bobo; nous lui mettons vite un casque. Vers 16 heures Fred est sur la dalle d'entrée du Ragas, un médecin du SAMU l'examine. Là, nous sommes agacés par des propos personnels de certains pompiers. Les uns veulent évacuer Fred en hélico d'autres prennent leur temps, trop de temps, et, les plus terribles à supporter sont ceux qui ne veulent en aucun cas reconnaître leurs lacunes dans le traitement d'urgence des accidents de décompression. Be discussion en insulte, les mains sont à deux doigts de s'exécuter et le temps passe et passe encore. Fred est enfin dans l'ambulance, il y reste, à l'arrêt plus de vingt minutes interminables. Enfin le convoi se met en route calmement puis prestement aux abords de l'hôpital. Aux environ de 17 heures Fred arrive aux urgences, il est pris en charge rapidement par les internes de service, mais la recompression n'est toujours pas imminente. (Renseignements pris I'hôpital Ste Anne dispose des installations et du personnel adéquats mais il n'était pas de garde ce dimanche et il a fallu "biper" le personnel spécialisé). C'est finalement vers 19 heures que Fred sera examiné par le Docteur Quinot, qui immédiatement prescrira une C l 8 de 5 h 30 à l'oxygène pure. Son diagnostic initial trés réconfortant nous parlait d'un accident central sans gravité apparente. Malheureusement, et comme nous l'avions pressenti et redouté, l'accident de Fred évolua tout au long de la nuit. A sa sortie paraplégique.

du

caisson

Fred

Le lendemain le docteur Quinot parle alors d'un accident neurologique médullaire et prescrit une autre C18. S'en suivront trois semaines de traitement hyperbare à raison de deux séances de caisson par jour Jean Pierre lmbert (COMEX) nous a parlé de nombreux accidents de ce type chez les plongeurs professionnels. Sans explication rationnelle pour le moment, le phénomène est très connu. II s'agit d'un dégazage massif de micro-bulles au niveau des poumons en profondeur. Beaucoup de causes ont été avancées, sans grande conviction, par les uns et les autres, comme la vitesse de remontée, une fatigue accumulée, un coup de chaleur, un stress insidieux, une relative déshydratation Fort possible qu'il faille chercher dans une combinaison de plusieurs de ces facteurs, ou dans une tout autre direction. La procédure semble avoir été respectée, et I'accident de Fred entre dans la trop longue liste des accidents dits "immérités". Sans vouloir polémiquer, sans vouloir incriminer qui que ce soit, je me demande tout de même quelle aurait pu être l'évolution de l'accident de Fred, si celui-ci avait pu 6tre recomprimé dans les deux heures. Chose au demeurant très possible puisqu'il a fallu moins d'une heure aux spéléo pour le remonter en surface, environ 114 d'heure aux pompiers pour le transporter jusqu' à leur ambulance et que l'hôpital de Toulon est à moins de 15 minutes du parking du Ragas.

A près deux mois, Fred est toujours dans une clinique de rééducation où il récupère peu à peu la motricité de ses membres inférieurs, par contre la sensibilité profonde semble beaucoup plus longue à se manifester. Le professeur Bergmann spécialiste des maladies de décompression à l'hôpital Salvator a néanmoins déclaré que "le fauteuil n'était pas pour Fred". Souhaitons tout de même que la récupération soit rapide et intégrale, même si la plongée est d'ores et déj 2 sortie des projets aventureux de Fred.

était

ANNEb 191.3 - INEO- I'1X)NüEE No(+

Marc BOUCHET

1'12


Bruxelles le 11/04/1993 La nuit des héros et autres marches dc la gloire.... Billet d'humeur

Héros: s.m. Terme d'antiquité. 1. Nom donné dans Homère aux hommes d'on courage et d'un mérite supérieur, favoris particuliers des dieux, et dans Hésiode à ceux qu'on disait fils d'un dieu et d'une mortelle ou d'une déesse et d'un mortel. 2. (Fig.) Ceux qui se distinguent par une valeur extraordinaire ou des succès éclatants à la guerre. 3, Tout homme qui se distingue par la force du caractère, la grandeur d'âme, une haute vertu. 4. Terme de littérature: Personnage principal d'un poème, d'un roman, d'une pièce de théâtre. Depuis la création par antenne 2, et plus encore après son plagiat par la concurrence, cette émission me met mal à l'aise. Et quoi ? Ne met-on pas en valeur des honnêtes gens, comme vous et moi, et qui plus est, amenés par le hasard à commettre un acte de bravoure ? Soyons clairs: je ne retire rien à I'acte accompli, ni à ceux qui l'ont accomplis; ce qu'ils ont fait est un bel acte, souvent de courage et - à des degrés divers- en prenant des risques pour euxmêmes. Bien que j'estime que le terme "héroïque" soit employé à la légère et que tout homme normal aurait agit de même dans des circonstances identiques à celles racontées ici, le problème n'est pas là. L'acte héroïque a valeur d'exemple; il doit donc être connu pour être exemplaire. De plus nous avons tous besoin de modèles. Consciemment ou non ifs nous donnent des références, des directions guide. Saint-Exupéry, Lionel Terray ou, plus proche de nous, Norbert Casteret, sont des personnalités qui ont laissé leur marque dans nos esprits. Ce sont nos héros, dans le sens littéraire du terme. Mais dans ce qui nous occupe, je pense que, si I'acte accompli est beau en soi, il est dénaturé

par la présentation qui en est faite; la mise en scène grandiose, l'effet volontairement dramatique pour cause d'audimat enlève la pureté, la générosité instinctive qui s'étaient révélées lors de l'événement initial. Les besoins de la (re)présentation nécessitent de mettre l'accent sur le spectaculaire, le dramatique. Le "héros" n'est plus que l'acteur de son histoire, il en devient un protagoniste, tout comme la victime. De plus, la recherche de plusieurs "hauts faits" par semaine amène à inclure des faits plus banals, néanmoins présentés comme exceptionnels. Je ressent cette présentation comme indécente. Voilà mon malaise. Ils en font trop et c'est une questioii d'ambiance. Je ne m'étendrai pas sur les raisons du succès de telles émissions auprès du grand public, pas plus que sur les dérives d'une surenchère télévisuelle, mais je regretterais que notre commuriauté spéléologique se laisse entraîner dans une aventure médiatique de ce type. Hormis de la fausse gloire, nous n'aurions rien a y gagner. Jean Marc Mattlet Paru dans U.B.S.-Info Mai 93

Du mêtne, nous recevons un autre texte que nous publions à la suite. Toujours sur le même thénze, mais cette fois en réponse à 1' article intrtulé "Nicolas Hulot fait de la Plongée,Spéléo ':.paru dans le n061. Ph. Moya

Du bon usage des médias

....

L'article de Philippe Moya est intéressant à plus d'un titre: non seulement Philippe SE pose honnêtement des questions sur sa participation à un tournage télévisé mettant en exergue le monde souterrain (oui ou non, pourquoi, comment ?), mais plus largement sa publication révèle clairement le malaise que les spéléologues vivent ces dernières années, à devoir assumer de nombreux aspects nouveaux dc leur activité.


Je crois que nous, les belges, avons le dur privilège de vivre le plus intensément les menaces qui pèsent sur notre activité: la surpopulation des cavités les nombreux tours-opérateurs proposant la spéléologie, même la plongée spéléo ! ... nous ont amené -entre autre- a rédiger un code de déontologie, à ne plus promouvoir l'augmentation du nombre de pratiquants la spéléologie, et à gérer l'accès à la majorité de nos cavités ! Les préliminaires de problèmes semblables se posent d'ailleurs partout où se développe la pratique de la spéléologie. Les médias sont comme l'argent, la meilleure et la pire des choses, selon la façon dont ils sont employés. De tous temps, les spéléologues ont publiés à destination du grand public: Martel dans "La Nature",..., Casteret, qui en vécu presque exclusivement, les équipes de la Pierre, qui ont financé leur secours en vendant du sensationnel... Le premier à fait connaître un monde encore inconnu, le second a suscité de nombreuses vocations et je pense que nous portons encore le poids des images tragiques exploitées trop souvent depuis l'accident de Loubens. Les reportages des "Marches de la gloire" et autres " Nuits des z'Héros" ne feront que renforcer cette perception négative de la spéléologie. (voir texte précédent). Quant à U~liii;iia,je trouve que I'irnage "d'an~ouret de bearite" qu'il veut donner dc la nature cil générai ne nuit cn ricn à la spé~éoiogic. L'émission a évoluée depuis ses débuts et l'exploit individuel n'en est plus Singrédient principal; les sujets sont traités plus longuement -et donc moins sommairement-. II me semble que ces messages renforcent l'image de respect du milieu que nous voulons donner, et nous aident lorsque nous voulons être des interlocuteurs obligés dans les questions qui touchent le monde souterrain. De plus, j'ai apprécié la lecture du livre récent de Nicolas Hulot -"Etats d'âmesM-(Ed. J.C. Lattès, 1991). Je me suis senti en phase avec ses émotions: il a de la chance de vivre comme le souhaiterait beaucoup d'entre nous et je ne pense pas que l'image qu'il donne de lui soit fausse et fabriquée. Je continuerai cette réflexion en vous parlant d'un projet en cours de réalisation: la série télévisée intitulée "l'EUROPE SOUTERRAINE" à laquelle je collabore. L'appui de l'Union Belge de Spéléo, de la F.F.S. et la participation de plusieurs de leurs membres ont fait l'objet d'une réflexion préalable, avec des garanties sur la sécurité, le respect des sites et le message qui sera véhiculé par les images. Le maintiens de notre participation est soumis à ces engagements. Le présent texte n'est donc pas de l'autosatisfaction, mais le témoignage des questions qui nous préoccupent aussi.

A titre de comparaison, nous pensons que les films de Cousteau servent fortement la cause de la protection de la mer et de la nature. et qu'elles n'incitent plus de façon significative i la pratique de ta plongée sous-manne. En conclusion, je dirai que nous participons parce que nous sommes d'accord avec la philosophie de 1' émission, et bien sûr parce que nous y trouvons notre plaisir: la fréquentation du matériel sopliisliqué de Télévision Haute Défi~iition,l'accès à des cavités importantes, éclairées comme jamais, l'intendance confortable... et tous les ingrédients humains qui nous font participer à ces expéditions.

Jean Marc Mattlet

JJç'IiARIliY .. . .%,

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Résurgence du M I Cipière Alpes-Maritimes N t : 750 m. Eau Soc. Plongeur: Jean Claude Tardy Résurgence très rarement active. En 1991, nous localisions le point de résurgence. D'accès pénible, l'eau sort par un puit vertical, encombré de blocs, situé à la base d'un pierrier. Début 92, l'Aven Club de Grasse entreprend la désobstmction. Le 3 mai, nous débouchons par moins 15 m. dans un laminoir au delà duquel une galerie donne accès sur un P 10.


A la base de ce puit, une petite galerie donne accès sur un départ de siphon plutôt engageant. Le 30108192 je m'engage dans le siphon. Mal équipé, je m'arrête au bout de quarante mètres, à la côte -15m. complètement refroidi. Le 01/08/93 équipé en 7mm. et d'un bi 91. je reprends l'exploration. Départ dans une eau cristalline; à mon terminus, je progresse dans un laminoir où je dois déplacer quelques blocs pour avancer; je débouche dans une petite salle. La suite semble être au sol, entre des lames d'érosion. Le temps d'attacher mon fil d'Ariane et la visibilité est réduite à néant: trop étroit pour avancer à taton. Sorti du laminoir, j'en découvre un autre situé 5m. en dessus du premier. Derrière une étroiture je perçois un vide prometteur. Je m'engage et butte sur la même configuration que la galerie du dessous. De retour à I'étroiture, je me bagarre pour sortir sans décapeler; le "bi" racle très fort. Devant mon masque je devine les flocons de boue qui tombent du plafond. Noël sans les cadeaux!. .. Je ressorts après avoir rajouté 40m. Arrêt à -20m. Ce réseau devrait nous conduire à un collecteur du plateau de Calerne. Un pompage est à I'étude. Porteurs: Dominique Mariani Pierre Mil10 Thierry Saint Dizier

Grotte de L a u r o ~ Roquefort les pins Alpes-Maritimes Eau 14"c. Plongeurs:

Dominique Mariani Thierry Saint Dizier Jean-Claude Tardy

Résurgence temporaire pouvant débiter 800l/s. A l'étiage, cette cavité est pénétrable sur une soixantaine de mètres, ou un court siphon, interrompt la visite du spéléo occasionnel. Ce siphon a été franchi le 8/12/57. Au delà, une escalade et un siphon étroit avaient mis un terme à cette exploration au développement prometteur. Le 21/03/93, l'Aven Club de Grasse reprend l'exploration. Nous franchissons le siphon et découvrons une corde équipant le puit. Le sigle d'un club de Cagnelslmer signe cette secrète exploration. Nous redécouvrons un peu de galerie, et une belle salle de 25x20m. aux parois joliment concrétionnées. Une galerie au sol recouvert de sable fin, nous conduit à l'actif, ou nous buttons sur un siphon resté vierge. Le 23 mars Thierry plonge le siphon 2 (L.75m. prof.4,5m.) et découvre 6Om. de grosse galerie. Arret sur S3. Le 21 Juin, assisté de J.C, Thierry plonge le S3 en décapelé. Arrêt au bout de 1$m. sur faille impénétrable. Une désobstruetion nous permettra de shunter le S3. Quelques dizaines de mètres de galeries nous amènent à la rivière qui paisiblement glisse dans son lit de sable clair. Arrêt sur S4 et puit remontant de 1Om. +25m. Tentative de plongée du S4 par J.C., qui, après 10m., butte sur un laminoir au parcours sinueux et boueux. Arrêt à 15m. profSm. décapelé pour le laminoir. Thierry escalade 25m. de puits, sans parvenir à établir de jonction. D'autres tentatives sont à l'étude pour trouver la clef du passage.


Cr.



cosquérisée le 9 Juillet 1991 du

ernard Franco": si les deux

ouvrage leur découverte aux yeux cosquérisés des foules

nt écrit: on est tenté de lire

Autrement dit voici le discret récit de la découverte quasianonyme d'une grotte sousmarine dont les ornements préhistoriques ont fait déjà couler beaucoup d'encre médiatique, et provoqué la mort de trois plongeurs imprudents! Sur la couverture de son chef d'oeuvre, le vaillant Cosquer n'apparaît qu'à sept exemplaires. Quel dommage, un si bel homme: calvitie élégante, rondeurs aimables, poitrail velu, regard vif, pose statuaire. A l'intérieur, je n'ai pas compté précisément, mais son omniprésente combinaison bleue donne au livre son unité iconographipellicule monochrome. Mais tout cela n'est que médisance et envie, me direzvous. En cherchant bien, on peut trouver une autre présence humaine sur trois photographies; il s'agit d'une femme du nom de pascale: Henri Cosquer est donc un être social et peut être pas misogyne. C'est en plus un spécialiste de l'autodéclenchement temporisé puisque non content d'apparaître sur la moitié des images, il signe quasiment toutes les photographies "avec l'aide de Fanny Broadcast", mais aucune Fanny

correspond

son équipement aux normes de

livre qu'on n'y donne pas aux

entrahé, suivi en surface par une équipe d'aide, combien de plongeurs amateurs chercheront à réaliser des exploits aussi inutiles que dangereux, en s'enfonçant le plus loin possible!" Et c'est le même homme qui alors qu'il en est déjà à la quatrième visite de la grotte qui le rendra célèbre, se fera prendre par I'extinction de ses deux d'éclairages (il a épuisé sa lampe principale par la durée de son exploration et sa lampe de

cette critique. Lorsqu'un asteret nous raconte ses

cours de cette plongée, ne fonctionne pas), retrouvera la mer libre avec beaucoup de chance: Ie jour de L'accident, personne ne savait exactement où se trouvait le trompe-lamort, et ce n'est que plus tard

ort", "la sueur coule le long de on visage, roule sur mes

agacement enfin: rovocante de cet rend un si malin ettre lui-même en scène. Même s'il lui apporte quelques nuances à un autre

1 qu'il nous est apparu dans

ANh'f% IF).?- 1Nf;O-l'L,ON(il<I N'(A- 1118

graphie mérite qu'on s'y arrête:


"Dans le passage vers la deuxième salle, le plafond accueille ce que appellerai toujours le "manngouin" Un surnom q u ~m'est venu a I'idee 1 parce que je trouve que ce drôle d'animal ressemble a la fats a un oiseau et a un p~ngouin'" Ayant apprls que le pingouin appartient à la classe des oiseaux, et que le martngoutn est un moustique du Canada, j'ai quelque peine a m'y retrouver .. Et les photograph~es7' On a déjà parie de la monotonie introduite dans les images par l'obsédante présence du Tartarin de l'histoire n'y

revenons pas. A part cela, les photographies sont très nombreuses, et. sans être exceptionnelles sont plutôt belles h puls, elles ont une qualité inégalable elles existent et nous donnent un aperçu probablement significatif de cette fabuleuse decouverte Je ninsisterai pas ici sur I"mportance de cette grotte. qui comble le "vide tnexplieablei3e la Provence en art rupestre paleolrthique et diversifie le catalogue du bestraire parlétal connu jusqu'a lors On n%ertt pas autant sur un livre sans interêt ce bouquin est exaspérant mais précieux. Dans sa bibliothèque, on le

1

UN P A M PASCALIEN, ECT Fontaine St Georges - Monvalent - Lot Plongées de juillet 1993 (Voir Info-Plongée No 5, 7, 10, 23, 24, 26, 51, 53 et 59)

La météo du début de l'année 1993 fut pour l'ensemble des plongeurs souterrains une calamité. Le planning prévisionnel a été constamment revu et corrigé pour cause d'intempérie. C'est ainsi qu'initialement pré-

classera plutôt au rayon "sensationnalisme" qu'au rayon '"réh~stoire" Jean-Claude LALOU Paru dans Spélunca n051 Septembre 93, avec l'aimable autortsation de son auteur. Et bien voilà qul prouve quiInfo-Plongée n'est pas sectarre. Après l'article d1Henr1 Juvenspan, vorcr celur de JeanClaude Lalou. Ce quz prouve au mozns que Cosquer ne larsse pas mdflérent. A force de parler de lui, les ventes de son bouquin vonl augmenter Phlllppe MOYA

vue lors du week-end de 1' Ascension. nous avons reporté la poursuite de I'explo de St Georges à la semaine du 14 juillet. Quelques jours avant notre départ, il était tombé 40 mm d'eau en 1 heure sur Rocamadour. Toutes les résurgences lotoises crachaient une décoction dont la coloration variait de la tisane au chocolat. Pourtant le jeudi précédant notre départ, la Fontaine St Georges avait un débit et une visibilité raisonnables. Les derniers renseignements auprès de la météo locale annonçaient une série d'orages pour le vendredi et samedi, suivie d'une période relativement ensoleillée. Notre dernier conciliabule avant le départ, opposait les inconditionnels des vacances lotoises (atmosphère feutrée, petits plats, pieds sous la table ...) aux inconditionnels de l'exploration en pointe qui jugeaient plus raisonnable de nous rabattre sur le Gard et l'Hérault où une multitude de siphons clairs attendaient nos visites. La gent féminine ayant pesé lourdement dans notre choix, nous avons décidé de maintenir le camp du Lot en pariant que la source se prêterait à notre explo, et si, par hasard, nous perdions, nous gagnerions tout de même une semaine chez les Lasvaux.


Les hésitations du plongeur de pointe avant le grand plouf dans St Georges.

Vendredi 9 juillet, à notre départ, le soleil de l'après-midi était assommant, mais, arrivés à Montauban les choses se gâtaient. C'était le déluge ; pluie, éclairs, bourrasques. Nous étions blottis dans nos duvets en espérant trés trés fort une rapide accalmie. A près la pluie ...patati, patata. A peine quatre heures plus tard, le calme était revenu. Mon intention première f i t de faire demi tour sur Marseille. Pourtant, nous nous sommes tous retrouvés au petitdéj à Mages. Nous avons passé la journée à constater l'importance des dégâts de la nuit en visitant toutes les résurgences "classiques". Les escaliers de Pou-Meyssins n'existaient plus, la porte du ponteau de Gabouy était à moitié noyée, le Lot, la Dordogne, le Célé sortaient de leur lit, le parking en bas de Rocamadour s'était transformé en lac alimenté par 1' Alzou, même St Sauveur la plus sage de tous habituellement, crachait en bouillonnant son eau sale, Font del Truffe idem. St-Georges était montée à peine d'un mètre au dessus de son

étiage, et sa couleur n'autorisait aucun espoir. Seule l'Oeil de la Doue nous surpris agréablement, elle coulait certes, mais d'une belle eau claire. Dés le dimanche, nous commencions Ia campagne de plongée en nous attaquant à l'Oeil de la Doue. Nous regardions avec grimace les prévisions télévisées et prenions malgré tout la décision de maintenir la tentative de l'explo en pointe, en misant sur une sensible amélioration de la visibilité. Elle fut fixée au vendredi. Le mercredi, entre deux averses, nous avons fait le portage avec une visibilité inférieure au mètre.

Vendredi matin : pari à moitié gagné, la vasque s'est éclaircie (2 à 3 mètres). Nous nous mettons à l'eau Bobo, Bernard et moi vers 11 heures, nous sommes harnachés d'un bi-20 litres avec giclette d'hélium pour le passage profond, de 2 bouteilles de 9 1 d'air montées en quadri articulé sur le bi-20


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pour l'exploration post S2, d'un relais 20 1 de surox à 50% pour la progression jusqu'au sommet de la descente vers 1000 mètres, et d'un kit dans lequel nous avions mis, entre autre, un vêtement humide. Arrivés en tète de puits, nous récupérons une 20 litres d'air et une 15 1 oxy pour la première décompression. Dans la descente nous chevauchons chacun un Zeep pour diminuer le temps en zone profonde et réduire considérablement les temps de palier. Bernard et Bobo n'ont ainsi eu qu'une heure de déco (calcul Aladin), pendant que j'abandonne le Zeep sur des incidents techniques et m'oblige ainsi à 130 minutes de paliers. Bernard, sorti le premier du S2, trouve immédiatement ce que nous avions vainement cherché l'année précédante, à savoir, un camp confortable (un couloir qui shunte la rivière à 4 ou 5 mètres au- dessus de la vasque de sortie). Lieu idéal pour installer des hamacs, nous fait remarquer, à juste titre, Bernard, en pestant d'avoir hésité plus finalement renoncé à prendre le sien.

Une fois les volumes échangés contre des combinaisons humides, nous entreprenons la remontée de la rivière, constatant que le portage n'est pénible que dans la galerie entre S2 et S3, deux cent mètres de rivière déchiquetée. Nous fkanchissons rapidement le S3 (30 m - 5) puis les 230 mètres de galerie et de lac qui mène au S4 (terminus de notre dernière exploration en 1992). Entre temps, Patrick Jolivet a poussé l'exploration de la rivière jusqu'au départ du S6. Le S4 (60 m - 5) est suivi par un lac de 80 m, puis du S5 (1 10 m - 5) lui même suivi d'un lac de 50 m (terminus Jolivet). Trés rapidement nous plongeons dans le S6, Bobo en tète, le touret à la main. Le S6 franchi (45 m -4), la rivière se poursuit par une belle galerie (230 m, topographie levée) avant de buter sur le S7 qui s'arrête sur une trémie noyée infranchissable, 75 mètres plus loin. Au retour, nous examinons, tous les trois les moindres recoins du siphon en espérant découvrir un départ prometteur. Rien n'y fit. L'explo du

S7 était terminé. Heureusement, nous avons découvert un départ intéressant dans la galerie entre S6 et S7. Cela commence par une galerie fossile qui recoupe des actifs amont et aval terminés par plusieurs siphons dont un amont plongé par Bernard. Nous sommes certainement en présence d'un bras parallèle de la rivière. L'addition des estimations des débits de la rivière du réseau "Bis" et de la rivière principale au niveau du S6 correspond approximativement au débit de la rivière au niveau du S3. Le réseau "Bis" résurge probablement dans la rivière par conduit noyé au niveau d'un lac entre 53 et S4 (départ entrevue inais non plongé). Derrière le 58 (40 m), Bernard progresse environ de 150 m avant de buter sur une salle en sommet de puits avec circulation d'eau.

Sur le moment, nous étions fort déçus de notre exploration qui tournait court, mais à la réflexion, si jonction il y a avec Padirac, elle ne pourra que se faire par des moyens détournés. La rivière de Padirac se perdant dans des suites impénétrables. Ores, Bernard, celui qui a poussé I'explo de Padirac le plus en aval, nous affirme que la fin de Padirac est dans le même style que le réseau "Bis", une zone accidentée où il est difficile de cerner l'aval de l'amont et où actifs et fossiles s'entrecoupent sans cesse. Nous envisageons donc d e nouvelles explos à St Georges pour poursuivre le réseau "Bis" pour terminer la topographie en cours et continuer à rêver d'une jonction StGeorges Padirac.


Avec 800 mètres de galerie nouvellement explorée, nous avions de quoi nourrir la conversation en poursuivant notre désaturation avant la plongée du S2 retour. Bernard repart le premier quelque 10 heures après le franchissement du S2 aller. Bobo et moi le suivons à une heure d'intervalle. Nous le rattrapons dans la zone de palier où il payait quelques incidents techniques survenus en profondeur. Vers trois heures du matin, nous sortons enfin à la lumière des phares de voiture des copains qui avaient veillé pour nous assister à notre sortie. Plongeurs de pointe : Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET et Bernard GAUCWE. Plongeurs Sherpas : Christian MORE, Marc RENAUD, Michel PHILIPPS, Jean-Pierre STEFANATO, Eric MORIN, Jean-Michel ROUX, Jean-Luc SIRIEX, Jean-Claude COLETTE. Marc DOUCHET C.R.P.S.

.Dans l'article EXPEDOUiT061WS @@NilUOde Mathias Rosello, les pages 5 et 6 ont été inversées. II faut dégrafer 1'Info-Plongée n063, retourner la page 5-6, agrafer le tout et rebaptiser la page 6; page 5 et la page 5 ; page 6 et le tour est joué! génial non ? Mille excuses à Mathias

RIVIE=

DU SAUT DE LA PUGElLLE (Lot)

Le 30 juillet 1993, à l'initiative du MIERS, assisté du Spéléo Club de SOUILLAC, de l'association découverte et de l'association des AMIS du CELE, un portage bouteille est effectué jusqu'au fond du saut de la Pucelle. Deux plongeurs: Laurent Sirieys et Emeric Beaucheron. A cette occasion, le siphon terminal est franchi à la deuxième tentative (30m,-3m. visibilité nulle et conduit étroit). Environ 100m. de galerie exondée mènent à un deuxième siphon de belles dimensions (2x3). Exploration à poursuivre en Septembre. Pour le CDS 46 Emeric Beaucheron



l

Compte rendu d'explomtions

SOURCES DE L'ECLUSE ET DU BATEAU (07) F. Badier, Juillet 93 L'exploration de la résurgence se poursuit avec assiduité. La saison 93 a été riche tant en premiere réalisée qu'en expérience acquise... Depuis l'exploration de juin portant le terminus à 530m, deux nouvelles tentatives ont été faites portant le terminus à 730m de l'entrée. Au cours d'une pointe en Juillet dernier, 4h de plongée ont permis d'atteindre le point 730m à une profondeur de 56m. La progression a été éffectuée avec un tri 20 1 à 18% d'He et l'aide d'un propulseur, un ventral a été utilisé pour pallier à une panne éventuelle du propulseur. Arrét sur autonomie. Aucune difficultés particuliéres ne furent rencontrées, la température de l'eau était de 15°C au fond et la zone des paliers était aux environs d e 18°C: le confort . Nous songions déjà à la prochaine plongée ... La cavité se développe toujours à une profondeur quasi-constante (54-58 m ) avec des dimensions confortables qui tendent à croître (10m x 7m). La direction de l'axe de la oalerie reste inchangé. La visibilité reste 9 limite, génant la progression du fait des volumes rencontrés. A la suite de cette exploration nous nous sommes trouvés confrontés à une nouvelle difficulté qui est la longue exposition à soixante mètres et donc le calcul de décompression associé. L'utilisation des tables du Ministère du travail (1974) étant limitées à 60 minutes pour une profondeur d e 60 mètres en plus de leur non-adaptation à l'utilisation d'Hélium (giclette), il a été nécessaire d'envisager d'autres tables. Les Tables US Navy n'étant pas fiables au vu des conditions de la plongée ( je ne parlerai pas des ordinateurs...), une majoration du temps fond a été envisagée. Celle-ci apporterait sans doute un gain de sécurité mais relève toujours de la cuisine à la sauce giclette, de plus le temps de décompression devint alors comparable aux tables ternaires beaucoup plus fiables. C'est donc avec une table Doris et l'abandon de la technique "giclette" que fut effectuée la dernière tentative de l'année.

ANNEE 19%

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Les crues plus les difficultés d'organisation de la plongée ont repoussé la tentative a la Toussaint. La pointe tout d'abord prévue pour 90 minutes à -60m nécessitait 16 blocs pour la deco et la progression fond. Durée prévue de décompression : 4h30, soit une plongée de 6h. Samedi, au programme: mise en place d'un relais secours(panne propulseur) à 450m, rééquipement de la zône d'entrée (cordei-spi t, signalisation) , rééquipement du fil à 300 m (Fil en plafond), mise en place des bouteilles de rleco. Bilan de la journée: la moitié des bouteilles de deco n'est pas en place, la corde dans la 2eme partie du puit n'est pas installée,le relais secours n'est pas en place. De plus la température de l'eau (1 1°C) et une visibilité réduite nous font revoir les objectifs à la baisse. La pointe est donc limitée à 6Omin fond avec une progression au Zepp jusqu'à 730m, le secours étant assuré par une sécurite supplémentaire sur le ventral et le dorsal. Dimanche, après mise en place des dernières bouteilles de Deco, départ en tri 20L + ventral 18L (@%He), un 71 surox70% est également utilisé jusqu'en tête de puits. En bas du puit je récupère le Zepp déposé par Pascal et m'engage dans la galerie, La visibilité est de 2-3 m malgré le lOOW monté sur le Zepp et le pilotage est difficile, résultat: à 300m, premier incident, le fil est dans l'hélice, je démèle et repars. Abandon du ventral à 350m. A environ 650m, nouvel incident:perte du fil, visibilitéde 1-2m dans une section de lOX7m, ambiance... 5 minutes de recherches ne donneront aucun résultat, je commence à m'interroger sur ma position par rapport au terminus: y a t il encore un fil à chercher? Je refoule mon envie de m'enfuir au compas vers la sortie et entreprends d'appliquer la technique lasso à partir du Zepp et en m'aidant du compas, la visibilté est maintenant inférieure à lm. A la premiere tentative, le fil est retrouvé: vive le stage de Cabreret! Les 10 minutes d e recherches du fi1 pénalisant la suite d e l'explo associées à la peur de reperdre le fil me font faire demi tour. La première sera pour une autre fois... Le retour sera laborieux, à 4 reprises jeperdrais le fil , la progression main sur le fil étant délicate avec le Zepp. Finalement en reprenant

I N b 0 - PL,C)NGEL: No(+

1'24


le ventral je perds le Zepp (pourtant posé sur le fil) la tentation de m'enfuir a la palme fut grande mais en bon fainéant j'investirai 3 min pour le retrouver. Arrivé au bas du puits, bonne surprise je suis dans les temps: 55min depuis mon départ, je dépose te propulseur , recupère un 151 air et remonte au premier palier à -35m. Pas d e plongeur de soutien du fait de mon avance sur le timing, la peur rétrospective me fait perdre mes moyens et j'ai des difficultés à gérer ma décompression. Philippe Moya et Pierre Verdiell me rejoignent à -30m et me trouvent un peu paniqué, incapable d'expliquer mes problèmes (eux aussi ont eu peur, y a pas de raison que je sois tout seul dans la M...). Philippe m'assistera jusqu'à -21m dans ma décompression tandis que Pierre récupère le Zepp en bas du puits. Ce n'est qu'à -18m avec l'arrivée de Pascal que je retrouve mon autonomie. Ensuite des visites régulières de Phillipe Rinaudo et Pascal qui sortent les bouteilles m'aident à passer le temps. Sortie finale après 4h30 de plongée .

Quelques réflewons:

L'utilisation d'un ternaire 40% He prends toute sa saveur e n cas d e problème. La lucidité apportée par une technique "giclette" n'aurait peut ètre pas éte suffisante pour palier au stress ... Vive les plongeurs d'assistance qui sont indispensables et pas seulement pour porter des blocs ... Les techniques de désemmelages, ça marche, mème quand on a une boule dans l'estomac qui monte ... La source de I'Ekluse: on y retourne bientot en force non mais!

Pascal Bernabé, Philippe Moya, Philippe Griffet, Philippe Rinaudo, Pierre Verdiell, Christian Bagarre, Claude Gilly, Frank Vasseur,Frédénc Badier.

Fred, quelques minutes avant son départ


Septembre 92, F.Badier C'est avec un peu de retard que nous publions ce compte-rendu d'exploration que nous espérions complèter depuis. Le Peyrol de Chazelle est depuis toujours connu pour être une cavité à fort potentiel d'explorations, cependant la trémie d'entrée et la turbité de l'eau (visibilité nulle) refroidissent les ardeurs. Une première plongée en Janvier 92 ayant permit de vérifier l'instabilité de la trémie et de la difficulté de passage (surtout au retour...), nous décidons de reprendre les explorations sur des bases saines. Une désobtruction à la suceuse (6-7 h) a permis la mise en place de deux fûts de 200L pour "tuber" I'étroiture. Dès le début des travaux de désobtruction, la visibilité est tombée à 0 cm. Le passage a été ouvert et dans la foulée, un courte exploration a été effectuée en 2x7 L à l'anglaise. Le franchissement des futs a été effectué à l'aide du narguilé. Après 30 mètres de progression la visibilité redevient normale (10 m ). Un nouveau fil a été tiré en suivant l'ancien (toujours en place). Le terminus du précédent fil a été atteint à 70 m de la sortie dii passage étroit après descente d'un puits de 12 m qui débouche sur une galerie imwortante (SmxSm).

Un léger dépot de glaise est présent sur le fond de la galerie, des dépots d'hydrocarbures semblent présents. L'axe de cette galerie est Nord-Sud. et se développe à une profondeur de 25 m. Le point extrème a été atteint à 110 m de l'entrée (prof -26m), au delà la galerie continue. Arrèt sur autonomie. Durée de la plongée :42 min du fait de la difficulté de progression sur les 20 premiers mètres (étroiture + visibilité nulle).Contents de cette première exploration nous avons sagement attendu le week-end suivant où ... les pluies torrentielles dans le sudest ont provoquées une montée de l'eau de 1Om dans la vasque du Peyrol emportant les futs et refermant la cavité, dans le même week-end Vaison la Romaine subissait des dégats plus conséquents ... La difficulté de nous procurer un compresseur de chantier pour la suceuse et les occupations de chacun ne nous pas permit de reprendre les explorations. Les projets d e reprise de l'exploration ne sont pas établis, tout juste un vague projet de camp. Partielpalion: Claude Gilly , Jean Michel Barde, Jean Michel Hautavoine, Marc Bernard, Frédéric Badier

QUELAQUESVISITES DE L'IEQUIPE SPELEXPE "toujours plus au sud" Nous pouvons disposer maintenant, notamment en ce qui concerne les vêtements étanches, d'un matériel un peu plus performant; mais celà ne va pas sans mal ... Dans ce cadre, quelques plongées ont été effectuées, toutes à la palme, pour se familiariser et reprendre contact avec quelques siphons. Nous voulions reprendre les explorations sur de bonnes bases. 17 plongées furent nécessaires pour rééquiper sérieusement (cable + spits) les 210 premiers mètres jusqu'à -74m; un exemple que devraient suivre les nombreux plongeurs qui

parcourent les belles classiques pour le plaisir de la visite. Hubert Foucard prendra ensuite le relais pour l'équipement de la partie profonde.

Mars 93: Lors de la première plongée d'exploration, je suis surpris de voir le fil d'Hubert partir dans un shunt modeste rive gauche. Je joue la sécurité en empruntant la galerie principale, mais me rallonge de près de 50m. Grace au croquis d e Cyrille Brandt, je franchis rapidement la trémie ( à environ 420m de l'entrée, mesuré par le shunt ) en rive droite et remonte par crans successifs entre les blocs. A -65m, chrono 38', je suis à l'entrée d'un im-

ANNEE lC)9_3- INFO- PLONUEE No@- 2'26


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pressionnant volume noyé qui remonte à perte de vue le long d'une colassale pente de limons. Suivant les dires d'Hubert, il suffit de remonter en surface; le siphon émerge à 540m. Je lui laisse le soin de raconter sa belle plongée. Je prendrais le shunt pour le retour; celà m'évitera de dépasser les @ ' d e progression pour une plongée totale de 6H45. Mais la suite n'étant pas là, tout ne fait que commencer.. .

Avril 93: Profitant du week-end de Pâques ( à ce sujet, je vous signale que sur des cordes de diamètre 9, il faut utiliser des noeuds en n'oeuf ) nous décidons de visiter ce siphon un peu plus loin, et puis il faut dire que j'ai été très déçu de payer pour visiter Padirac. Pour une reconnaissance sérieuse, il faut partir tôt pour être au meilleur de sa forme. Donc, comme d'habitude: petit déjeuner à 12H et départ plongée 19H30. A 23H30, la grosse zône noyée est franchie. J'en profite pour constater devant ce formidable S2, (qu'il fallut beaucoup de mérite à franchir en première ), que le débutant que je suis ne pourra pas faire autre chose qu'une petite explo et ne rapportera pas de topo. Déposer le quadri 20L ne pose aucun des énormes problèmes auquels je m'attendai. pour l'organisation de la suite de I'explo, je décide de dormir lorsque je n'aurais plus d'air ( on ronfle moins quand on dort sans air!! ). L'accès au S 4 (205m, S3 : 30m, -4, 200m ) n'est pas sorcier; seulement un peu chaud avec l'étanche et les fourrures polaires. S4: 70m, -3, puis 100m de galerie, S5: 110m, -4, 60m de lac et S6? et ça

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fait 2300m et toujours pas de Padiracois, dira rien ...Mes biberons sont asthmatiques et je retourne dormir quelques heures en pointillé entre S2 et S3. 7H30: S2 : Le retour ... Après le désaturement, je trouve pénible de suivre l'équipement du S2 avec tout le barda et j'en profite pour ramener soit 3 x 1 2L et 1X7L. Je connecte avec mes amis dans le S 1; pas de poubelle, pas de paliers et j'émerge pour le repas de midi. Dans la partie profonde du S2, j'ai pu observer un pigeon sur le fil d'ariane. Après une approche scientifique, j'ai bien vu qu'il s'agissait d'un petit bloc très curieusement érodé.

La municipalité souhaite que les plongeurs réalisant la visite ou l'exploration signalent leur présence. C e petit geste permettra de préserver ce patrimoine spéléonautique et touristique. Mai 93 : 73' de progression dans la partie profonde nous permettent de reconnaitre Ia cavité sur 95ûm. Malheureusement, une multitude de petite défaillances techniques dont la perte d'Il4 de la capacité du quadri ont limité cette immersion à 7H05. Ce siphon, par son caractère exceptionnel et sa beauté mérite une exploration d'envergure qui peut s'effectuer intégralement au propulseur. Les plongeurs suivants qui ont participé à ces explorations seront en mesure, après quelques tests supplémentaires, d'envisager l'exploration des sources sous-marines les plus importantes. "Toujours plus au sud" Marc Chocat, Alain Delcambre, Dominique Faduilhe, Patrick Jolivet, Christophe Thery.

Ensemble de transvasement eomplet ,comprenant: - Flexible haute pression avec 2 raccords din ( purge à vis sur un des raccords) - Adaptation pour manomètre avec raccord rapide sur un des raccords. - Livré avec 3 manos diamètre 63, classe de précision 1%, propreté oxygène: 25bars,100b et 400b. Les plongeurs intéressés sont priés de contacter SPELEXPE - 70, Rue de la Bellevue - 41 100 VENDOME - Tél: 54 80 23 08 . Pour une demande de 25 ensembles, le prix doit s'établir audessous de 2ûûûF.


Sommaire de

(Par ordre alphabétique des cavités)

Nom de la cavité

Type de cavité Abismo Gouffre de Perte de Ruisseau souterrain Gouffre de Emergence du Ruisseau souterrain Grotte de la Peyrol de Gouffre du Grotte du Source captée de Emergence de la Sources de Sources de Grotte de Event des Source aux (la) Gourp de Trou du Résurgencede Grotte de Ruisseau des Event de Source du Fontaine noire de Jonction Grotte de Grulta do Aven des Grotte de Rivière souterraine Ruisseau de la Event n o l de la Event n02de la Event de la Event de la Résurgence de Résurgence du Exurgence de Font du Gruta do Lagoa Source de Scialet des Résurgence du

Emergence de Gouffre de la Gouffre du (le) RBsurgence du Nascente do Gouffre de Source de la Event de Aven de Aven du Source captée de Fontaine Rivière du Calaven de la Aven du Event de la Event de Igue de

;Anhumas (Brésil) j Baatara (Liban) iBeaumont (24) Beaussac (de) (24) iBédelbourg (34) i Bestouan (le) (13) j Bial (46) ;Bone de Theves (de la) (24) jcalernaium (Alpes-Maritimes) amb bise (Isère) iChazeiles (07) iCouey Lodge (rect~ficatif)(64) ;Creux-Billard (25) i Douch (la) (24) i Dragonnière (46) :Duden Aghsi (Turquie) iEcluse et du bateau (i')(07) iEcluse et du bateau 1' (07) iErmoy (l') (Haute-Savoie) i Espeluches (07) iFées (64) ;Feneyrols (82) Fond de la Souche (Vosges) i Fourbanne (25) f~houaouit (Liban) !Gorges (38) jGornies (Hérault) :Grouin (Ain) ;Guiers (Isère) !Guiers Vif-Trou des flammes(Chartreuse) Handos Magarasi (Turquie) ;Jeita (Liban) iKarapinar (Turquie) :Lago Azul (Brésil) j Lauriers (34) i Lauron (Alpes-Maritmes) ;Laval de Nize (34) iLiquisse (Hkrault) iLiquisse (Hérault) ;Liquisse (hérault) f Magnanerie (Gard) :Magnanerie (Gard) :Marina del Este (Espagne) iMartinet (46) Matty (42) ihnéjanel (Hérault) iMimoso (Brésil) :Mistériosa (Brésil) ;Naboa el Labane (Liban) :Nuits Blanches (Vercors) iPerrier (07) Pott-MIOU(13) i Port-Miou (13) ;Qachqouch (Liban) iQuèbe de Cotche (64) j Ragas (Var) :RAI (Alpes-Maritimes) ;Rio Formoso (Brésil) Roc de Corn (46) i Rochette iRodel (34) !Rogues (Gard) :Ruisseau de Carle (07) ;Saint Laurent sur Manoire (24) j Saint-Georges (Lot) !Saut de la Pucelle (Lot) iSéoubio (Hérault) :Sotch de la Tride (Aveyron) iTuilède (Gard) iveyrières (34) iViazac (Lot) i YK 397 (Turquie)

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i ~ u t e u de r l'article

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Info-Plongée no:

j~athiasRosello :Ch Locatelli j Jean-Luc Siriex i Jean-Luc Sirieix iCéladon !Marc Douchet iJean-Luc Sirieix ;Jean-Luc Sirieix i Fredo jFr6déric Badier iStéfanato iG.S.D. i Jean-Luc Sirieix i Jean-Luc Sirieix iCéladon ;Frédéric Badier j Frédéric Badier i Fredo iFredo i Michel Lauga iStéfanato i Jean-Marc Lebel iG.S.D. !ch. Locatelli f Favre Novel i CBladon fJ.L. Camus i Fredo i Fredo iCéladon :Ch. Locatelli :Céladon iMathias Rosello !Céladon JJ.C Tardy icéladon i Céladon Céladon ;Céladon ;Céladon :céladon f Fredo ;Jean-Luc Sirieix i Jean-Luc Sirieix iCBladon :Mathias Rosello :Mathias Rosello ;Ch. Locatelli j Fredo iPatrick Serret :Marc Douchet !Marc Douchet ;Ch. Locatelii i Jean-Luc Sirieix ;Marc Douchet JJ.c. Tardy :Mathias Rosello !Jean-Luc Sirieix iJean-Marc Lebel i Céladon !Céladon iPatrick Serret i Jean-Luc Siriex ;Marc Douchet Emeric Beaucheron j Céladon i Fredo :Céladon iCéladon iDenis Sablé iCéladon

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Sommaire de !%année 1993: Nom de la cavité

Type de cavité Gouffre de

Ruisseau de la Event n a l de la Event n02de la Font du Gouffre de Grotte de Grotte de Source de Emergencede Ruisseau des Trou du Source de la Résurgence du Aven du Gouffre du Event de la Grotte de la Event de Aven des Rivière souterraine Event de Aven de Calaven de la Event de la Event de Grotte de Event des Fontaine noire de Jonction Résurgence de Scialet des Aven du Gourp de Event de la Igue de Sources de Grotte du Résurgence de Source du Source aux (la)

Abismo Gruta do Grutta do Lagoa Nascente do Grotte de Résurgence du Ruisseau souterrain Emergence du Ruisseau souterrain Source captée de Emergence de la Résurgence du Exurgence de Gouffre de la Gouffre de Source captée de Perte de Gouffre du (le) Fontane Rivière du Sources de Peyrol de

Bédelbourg (34) !Duden Aghsi (Turquie) ;Handos Magarasi (Turquie) iKarapinar (Turquie) i Liquisse (Hérault) i Liquisse (Hérault) iLiquisse (hérault) iMéjanel (Hérault) ~YK 397 (Turquie) :Baatara (Liban) iGhouaouit (Liban) iJeita (Liban) iNaboa el Labane (Liban) iQachqouch (Liban) iGorges (38) Fond de la Souche (Vosges) i Rochette iPerrier (07) Ruisseau de Carle (07) iCouey Lodge (rectificatif) (64) i Magnanerie (Gard) i Cambise (Isère) iGornies (Hérault) i Lauriers (34) ;Laval de Nize (34) ;Rode1(34) i Rogues (Gard) Séoubio (Hérault) iTuiléde (Gard) iveyrières (34) icalernaium (Alpes-Maritimes) i Ermoy (l') (Haute-Savoie) j Espeluches (07) j Guiers (Isdre) Guiers Vif-Trou des flammes(C:harireuse) ;Marina del Este (Espagne) iNuits Blanches (Vercors) ;Sotch de la Tride (Aveyron) i Feneyrols (82) ;Magnanerie (Gard) iViazac (Lot) j Ecluse et du bateau (1') (07) Creux-Billard (25) Fourbanne (25) i Grouin (Ain) iFées (64) i Port-Miou (13) ;Bestouan (le) (13) :Anhumas (Brésil) iMimoso (Brésil) !Lago Azul (Brésil) jMistériosa (Brésil) !Rio Formoso (Brésil) iPort-Miou (1 3) i Lauron (Alpes-Maritimes) :RAI (Alpes-Maritimes) Beaussac (de) (24) iBial (46) i Borie de Theves (de la) (24) j Douch (la) (24) i Dragonnière (46) :Martinet (46) !Marty (42) :Quèbe de Cotche (64) ;Roc de Corn (46) i Saint Laurent sur Manoire (24) Beaumont (24) Ragas (Var) i Saint-Georges (Lot) :Saut de la Pucelle (Lot) iEcluse et du bateau 1' (07) Chazelles (07)

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(Par Numéro) :Auteur de l'article :Céladon ;céladon icéladon icéladon i CBladon :Céladon ;Céladon iCéladon ;Céladon ;Ch. Locatelli :Ch. Locatelli !Ch. Locatelli :Ch. Locatelli :Ch. Locatelli :Favre Novel iJean-Marc Lebel j ~ean-MarcLebel j Patrick Serret !Patrick Serret istéfanato iCéladon ;Céladon iCéladon ;Céladon ;Céladon !céladon ;Céladon !Céladon :Céladon :Céladon ;Fredo iFredo ;Fredo !Fredo * iFredo j Fredo i Fredo iFredo istéfanato ;Céladon f ~ e n i sSablé !Frédéric Badier jG.S.D. iG.S.D. iJ.L. Camus :Michel Lauga ;Marc Douchet !Marc Douchet ;Mathias Rosello ;Mathias Rosello ;Mathias Rosello iMathias Rosello ;Mathias Rosello !Marc Douchet iJ.C. Tardy :J.C. Tardy ;Jean-Luc Sirieix i Jean-Luc Sirieix j Jean-Luc Sirieix j Jean-Luc Sirieix iJean-Luc Sirieix i Jean-Luc Sirieix i Jean-Luc Sirieix ;Jean-Luc Sirieix i~ean-LUC Sirieix ;Jean-Luc Siriex Jean-Luc Siriex :Marc Douchet :Marc Douchet iEmeric Beaucheron :Frédéric Badier ifrkdéric Badier

i Info-Plongée no:


Divers: Technique, matériel, Humour, Humeur....

Auteur

info-Plongée no

(Classement par numéro) Dévidoir à manivelle (vente) Protection de robinet (vente) Panneaux pour siphons Transport de matériel en plongée souterraine Plonger au mélanges (commentaire) Nicolas Hulot fait de la plongée Spéléo Robert Lacroux: premières bulles sous la terre Exurgence de Brive (accès à 1') Exurgence de Brive (humeur) Rencontre d'automne de Montpellier lnfo sur les robinets D.I.N. Opération 1 fiche=lsiphon Congrès de Montélimar Etude psycho-sociologique (humour) Du bon usage des médias (reflexion) La nuit des héros et autre marches de la gloire...(humeur) Secours dans les grottes de Remouchamps (belgique)

J.P. Stéfanato J.P. Stéfanato Ph. Moya Ch. Locatelli Dr. R. Sciarli Ph. Moya Ph. Moya R. Le Pennec Koland Gillet C.A.F. Paris Hervé Levebvre Jacques Michel Ph. Moya Henri Juvenspan Jean-Marc Mattlet Jean-Marc Mattlet S. Cuvelier

Plongée dans ia préhistoire (humeur)

Jean-Claude Lalou

Divers: Technique, matériel, Humour, Humeur

....

Auteur

(Classement par sujet) Congrès de Montélimar Dévidoir à manivelle (vente) Du bon usage des médias (reflexion) Etude psycho-sociologique (humour) Exurgence de Brive (accès à 1') Exurgence de Brive (humeur) lnfo sur les robinets D.I.N. La nuit des héros et autre marches de la gloire ...(humeur) Nicolas Hulot fait de la plongée Spéléo Opération 1 fiche=lsiphon Panneaux pour siphons Plongée dans la préhistoire (humeur) Plonger au mélanges (commentaire) Protection de robinet (vente) Rencontre d'automne de Montpellier Robert Lacroux: premières bulles sous la terre Secours dans les grottes de Remouchamps (belgique)

Ph. Moya J.P. Stéfanato Jean-Marc Mattlet Henri Juvenspan R. Le Pennec Roland Gillet Hervé Levebvre Jean-Marc Mattlet Ph. Moya Jacques Michel Ph. Moya Jean-Claude Lalou Dr. R. Sciarli J.P. Stéfanato C.A.F. Paris Ph. Moya S. Cuvelier

Transport de matériel en plongée souterraine

Ch. Locatelli

ANNliE, lW3 - INEO- I'LONGEh N°C+ 130

Info-Plongée no


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