Planning des stages. Moniteurs 1994. Initiateurs 1994. Dégagement sur Fil d'Ariane - 13.Bigeard Igue de Viatac - D. Sablé Sensibilité à la décompression - C.A.Ward Source de la Mittonière - .f.M.L~bet Trou de Jalleu - J.M.Lebel Dévidoirs, protections - J.P.Stefanato
P22: Gouffre ciu Petit St Cassien - (IKPS P24: Grotte du Mouret - CRPS P25: Oeil de fa Dorie - CRPS P26: Pozzo Dei Colombi - CRPS P26: Exurgerice de Touttiennamont - GRPS P26: La Founlarassc - GRPS P27:St Sauveur -E.Establie, E.iioup1ain P27: Drame de la Mer, Topstar - P.Moya P29: Congrès, lettre GSL>
Commission interfkdérale d'agrément F.F.S. - F.F.E.S.S.M. Planning des stages plongée souterraine année 1994 Ile de France ( C. Thomas, 27 cours de Vincennes 75020 Paris): 25 janvier, 5 et 6 février à Châtillon sur Seine. Découverte : 26 et 27 Mars à Châtillon sur Seine. du 2 au 4 avril dans le Lot. 4 et 5 juin à Châtillon sur Seine. 7 et 8 Mai (topographie). Perfectionnement : du 2 1 au 23 mai dans le Lot (fond de gouffre). du 29 octobre au le' novembre dans le Lot. du 11 au 13 novembre dans le Lot (mélanges). Est (L. Ciesielski 13 ave du Général de Gaulle 67000 Strasbourg): 26 mars, 7 et 8 mai à Strasbourg et Châtillon. 17 et 18 septembre dans le Doubs. Perfectionnement : du 14 au 16 juillet dans le Jura.
Découverte :
Rhône - Alpes (J. Locatelli 19 rue Castellion 01 100 Oyonnax): du 12 au 15 mai dans l'Ain. Découverte : Atlantique Sud (E. Morin 33, rue de la Croix Chauvin 79390 Thenezay): 19 et 20 février à Libourne. Découverte : 25 et 26 juin en Charente. Perfectionnement : du 1 au 4 avril dans le Lot. Midi Pvrénées Lan~uedocRoussillon (H. Foucart 9, rue Léon Viala 3 1520 Rarnonville Ste Agne): 4 et 5 février, 19 et 20 Novembre dans le Lot. Découverte : du 2 au 4 avril dans le Lot (fond de gouffre). Perfectionnement : 4 et 5 juin dans le Lot.
Provence (C. Touloumdjian 125, rue Jaubert 13005 Marseille): Découverte : 17 avril, 15 et 16 octobre à Cassis.
I
Pour plus de renseignements sur ces stages (surtout ceux dont les dates ne sont pas dépassées), il est conseillé de contacter au plus tôt les responsables régionaux. Les stages de perfectionnement ne sont accessibles qu'aux plongeurs déjà familliarisés avec la plongée souterraine. Certains peuvent nécessiter des conditions d'accès plus restrictives ; c'est le cas des stages fond de gouffre, mélanges et topographie.
LISTE DES CADRES EN PLONGEE SOUTERRAINE AU 2711 1/93 MONITEURS : Année 1991
Nom
Prénom
Adresse
ARNEFAUX Jean-François 6 avenue Lavoisier, 92500 RUEIL MALMAISON BERNARD Patrick Batiment D, Bois du Prince, 76410 CLEON BIGEARD Philippe 24 rue du Menge, 69004 LYON BRUNET Philippe 43 boulevard Saint Michel, 75005 PARIS DUSZ Jean-François AGEY, 21410 PONT de PANY FOUCART Hubert 9 rue Raymond Viala, 31520 RAMONVILLE St AGNE HAGEGE Eric 13 rue des Fauvettes, 16340 L'ISLE D'ESPAGNAC JASION Philippe 8 rés. du Plein Air, 78700 CONFLANS Ste HONORINE LOCATELLI Christian 94 rue Michelet, 01100 OYONNAX LOCATELLI Joëlle 19 rue Castellion, O 1 1O0 OYONNAX MORIN Eric 33 rue de la Croix Chauvin, 79390 THEZENAY PONCIN Jean-Marc Lot. 5 le Village, 01250 JASSERON ROSSELLO Mathias 9 rue Emile Kahn, 30000 NlMES ROUX Jean-Michel 3 rue du Général Pol Dupuy, 16000 ANGOULEME SABLE Denis 91 rue Barault, 75013 PARIS SOUNY Guy 18 avenue Alsace Lorraine, 19100 BRIVE STATlCELLl Marc 22 allée des Granges, 73000 CHAMBERY STEFANATO Jean-Pierre 244 avenue de Limoges, 79000 NIORT THOMAS Christian 27 cours de Vincennes, 75020 PARIS TOULOUMDJIAN Claude 125 rue Jaubert, 13005 MARSEILLE CAILLERE Laurent 1 rue Philippe Bellocq, 67450 MUNDOLSHEIM CIESIELSKI Lucien 13 avenue du Général de Gaulle, 67000 STRASBOURG DOUCHET Marc 103 rue Sainte Cécile, 13005 MARSEILLE GAUCHE Bernard 9 rue Carrère, 33500 LIBOURNE
Agrément 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994
Année
Nom Prénom Adresse BERNARD Frédéric 1 3 1 0 0 LE THOLONET BOUCHER Nelly 11, Rue Robespierre 2 7 0 0 0 EVREUX CAEN Frédéric 14, Avenue Sarrail 7 8 4 0 0 CHATOU HAUTAVOINE Jean Michel 6, Place paul Eluard 3 0 0 0 0 NIMES JAMBERT Henri Génissac 3 3 4 2 0 BRANNE JUVENSPAN Henri 33, Rue des Alouettes 7501 9 PARIS LEVEAU Freddy 12, Rue Graffard 41 2 6 0 LA CHAUSSEE ST VICTOR MARIANI Dominique Lot du Lac St Esprit 1 0 83600 LA TOUR DE MARE MATHAT Frédéric 12, Rue du Sergent Maginot 7501 6 PARIS SIRIEX Jean Luc Lot de la Résidence Route de Bassy 24400 MUSSIDAN TALON Joel 91, Rue St Louis 7 9 2 7 0 VALLANS BOLAGNO Patrick Bat A2 Lou Triden 1 3 1 3 0 BERRE L'ETANG BOMPA Philippe CGtes d'Ok 46 14 0 PARNAC FINOT Didier 94, Rue Jean Rostand 1 0 4 5 0 BREVIANDES GACHIGNARD Line 91, Rue St Louis 7 9 2 7 0 VALLANS MORE Christian 30, Bd Anatole France 1 31 3 0 BERRE L'ETANG RENAUD Marc 8, Bd Blancarde 1 3 0 0 4 MARSEILLE SOULAYRES Jean Iuc La Boule 4 6 14 0 LUZECH LE KENS Jean ICCHANIAN Franck
Agrément
7 994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994 1994
EXERCICE DE STYLE Philippe Bigeard
Je vous propose ici un exercice de style ayant pour but de résoudre de manière très sûre I'emnêlage sur fil d'ariane tendu. Comme pour tout exercice qui se veut "de style", la situation est la plus extrême envisageable, à savoir : accrochage sur robinetterie et palme sur ligne tendue, le tout évidernent dans la touille la plus totale (la vie est moche...)
En 89 je fais quelques essais, et utilise honteusement mes stagiaires du stage national pour voir "si ça marche". Sur fil lâche c'est comct, mais sur ligne tendue c'est pas très sûr, et surtout il n'est pas possible d'en extraire un méthode. Stage national 93 : entre temps Eric IIagege et Franck Ichkanian reprennent le problème et font des essais, Eric alors responsable du stage nous propose une méthode, après l'avoir couchée sur le papier, les stagiaires sont encore de corvée...L A aussi, ça reste perfectible, mais leur travail a le grand mérite de créer une émulation sur une technique de base, voir fondamentale. Une inconnue reste à resoudre, de toute les methodes proposées lors de nos essais et discussions, aucune n'est en mesure de ne pas faire perdre un des brins du fil principal lors de la réalisation du shunt, Ch.Locate1li propose l'utilisation d'un nœud autobloquant pour faire le raccord sur le fil tendu. Le même jour réception d'une bouteille de calvados envoyk par Patrick Bernard. Partant du principe que la gestation d'une grande id& se fait avec un minimum de neurones en service, le soir même je m'endort lesté d'un demi litre du dit breuvage, et d'autres... Le lendemain, la gestation est en cours, je suis "enceint",je sens clairement les coups de pieds du petit... dans la tête!, l'id& est IL la méthode claire (l'auteur pas encore). L'apres midi corvk des stagiaires pour tester (un suisse et un hollandais pour le label C.E.E.), tout fonctionne parfaitement, la manip est simple, sûre, et peut être codifiée.
La manœuvre consiste à établir un shunt de la "zone d'accrochage" à l'aide du dévidoir, le problkme du nœud sur fil tendu et du contrôle des brins est rksolu par l'utilisation de deux anneaux en fil d'ariane, fixés sur la ligne par des prussiks. Le prussik a 6té adopté pour sa facilite de réalisation avec une boucle de fil, de plus il exerce son blocage dans les deux sens, ce qui n'est pas le cas des autres
neuds autobloquanis, il est dc ce fait le seul utilisable.
Pour droitier : Le dévidoir doit être sûr et comporter un frein, il sera assuré directement à la main gauche par un anneau de chambre à air, sécateur en main droite assuré par une ficelle courte, deux anneaux en fi1 de 2mm seront glissés sous les élastiques de maintient du sécateur, prêt 2 1' utilisation. Important : les anneaux de fil doivent être d'un diamètre l au fil d'ariane pour la bonne tenue des prussiks.
CONCLUSION : Cette rnanip est intéressante du fait qu'elle permet une grande marge de mouvement, on peut se déplacer à loisir pour faire le raccord aval, après confection de celui ci il suffit de rembobiner pour recréer la ligne et faire le dernier raccord, tout en éliminant le risque de perte d'un des brin ou un nouvel emrnêlage. De plus on retrouve à coup sûr le brin accroche, ce qui permet de I'éli~nirier.Unseul défaut : le fil nécessain: à ia manip ne doit pas comporter d'étiquette, il se bloquerai dans la boucle amont. A mon avis le fait de maîtriser cette technique apporte un confort mental nécessaire en cas d'incident sur le fil, la sérénité acquisse fera que dans la plupart des cas on aura pas recours il cette solution extrême. Ohervation : Cette méthode est plus facile en siphon que sur le papier ou en exterieur, temps moyen inférieur à 3 minutes au bout de deux essais.
INSTALLATION
1 - Verif. compas (sens sortie), preparation devidoir, sécateur 2 - Installation du ler prussik (Fig 2) devant soi avec une boucle (boucle arnont), le serrer en tirant vers soi, passer le fil du devidoir dans la boucle amont (Fig 3), puis l'assurer par des tours morts sur la main travaillante (Fig 1). 3- Installation du 2kme prussik vers soi avec une boucle (boucle aval), le serrer en tirant devant soi, passer le fil du devidoir dans la boucle (Fig 4, a) puis l'assurer par des tours morts sur la main travaillante. 4 - Couper le fil entre les deux boucles (Fig 4, b), avec le brin libre restant faire une clé (ganser) sur le prussik amont (Fig 5, a).
5 - Reculer en donnant du mou au devidoir pour acceder au fil en aval de l'em~nêlage(Fig 5, b). 6 - Attacher le brin du fil devidoir sur fil aval (Fig 6, a), couper en amont, assurer le naeud, se décaler sur le cote si possible.
7 - Rembobiner au devidoir, on se retrouve sur la boucle amont (Fig 6, b), faire nœud sur celle ci, couper fil devidoir, le fil guide est répare (Shunt). DEGAGEMENT
8 - Eliminer le fil d'emmêlage (il pend sur la boucle aval (Fig 6, c)). 9 - Vérif. cornpas (sens sortie)
Double tour mort main/pouce : permet une grande liberte de la main avec un très bon contrôle du brin.
Compte rendu d'exploratioim p a r Denis Sablé Les dernières explorations de l'Igue de Viazac remontaient à décembre 1991, septembre 1992 et mars 1993 (voir Info Plongée no 58 et 62). Une nouvelle exploration a eu lieu sur 14 journées réparties entre le mois d'août et le mois de décembre 1993 .
1 ) Les moyens engagés: Les clubs suivants : H20, - Spéléo club chausséen, - Recherche spéléologique carducienrie, - Epia, - Sup Aero, - INSA, - et Frank
-
ont acheminé le matériel. Il y avait entre autre les scaphandres de plongée, une caméra vidéo, des tuyaux de PVC pour siphonner le S1. Plus de 75 descentes et remontées ont été nécessaires pour mener à bien le pro-jet.
2) Le déroulement: Nous avions plusieurs objectifs à atteindre : a) rechercher la continuité du réseau à partir di1 puits descendant avec une diaclase étroite où nous nous étions arrêtés lors de notre derniCre exploration. b) réaliser une topographie précise notamment des nombreuses galeries aperques lors de notre progression. Après plusieurs portages plus ou moins laborieux du matériel, le siphonnage du S I a été rendu possible. Ce sont entre 150 m3 et 200 m3 d'eau qui ont été refoulés dans le grand lac. Cette opération nous a permis d'économiser l'air des bouteilles et de faciliter le portage jusqu'au S2. Un bivouac sérieux a été installé et plusieurs franchissements du S2 ont permis d'obtenir les résiiltats suivants : - la topographie précise d e toutes les galeries connues et découvertes (matériel utilisé : shiinto, décamètre) - soit 2400 mètres de galeries.
I'exploration de divers départs : * la galerie remontante longue de300i~iètresremonte de 9 0 mètres par rapport air grand lac et se terrniiie sur uncolmatage de terre. -
* le P30 permet de shuiltcr la salle du C02. * près dri terminus, la vire Michel redonne dans la suite du réseau. - I'exploration du fond qui a duré 15 heures (départ et retour au bivouac) nous a permis, après avoir descendu plusieurs puits, de trouver un actif : iine belle rivière coiile dans ilne roche corrodée. La présence d'iine qiiaritité importante de 032,les vasques profondes et les voutes basses ont rendu cette progression difficile. Une fois de plus, riotre progression a été arrêtée par 1111 obstacle : cette fois c'est un 3ème siphon qui nous a obligé à rebrousser chemin.
3) Coriclusion: Ide regroi~pemerit et les efforts de tous les participants permettent à c e jour de mieux comprendre ce nouveau réseau. C'est une galerie fossile évoluant entre 10 et 50 niètres au dessus du lac. A l'étiage, l'eaii de percolation traverse directement le plancher par infiltration. En cas de crue (pluviométrie > 150 mm) le niveau du lac remonte de 45 à 50 mètres jiisqu'à la salle du p~iitsd e la boue (pour situer le puits de la boue, voir la topo générale de l'Igue de Viazac). Notre nouveau réseau joue alors un rôle de déversoir pour le trop plein du lac ce qui n'a rien à voir avec un affluent! L'eau de crue à tendance à décanter dans le début du réseau (boue, sable, C02). Elle deirient il11 torrent dans le secteur du canyon et se perd à travers les blocs un peu avant le S3. Ce S3, qui nous arrête actuellement, sera riotre objectif pour une prochaine exploration bien que la distance à parcourir commence à être un sérieux handicap. DENIS SABLE SPELEO CLUB CHAUSSEEN 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
IGUE DE VIAZAC
TOPOGAPHIE - NOVEMBRE 1993 Développé entre lac et S 3 2400 rn
GALERIE 77
ÉCHELLE 1/5000e
Nous avons examiné la crédibilité de cette hypothèse en déterminant si ces variations de sensibilité peuvcnt être produites chez l'animal en manipulant ses protéines complémentaires. II est prouvé qu'elles peuvent l'être.
SENSTBlLTTE AUX
C.A, WARD , Laboratoire d e Thermodynamique et de Cinétique, Département de génie mécanique , Université de Toronto.
Comme explication des troubles de décompression (DCS), il a été proposé que la production de bulles dans le système circulatoire était le résultat de l'activation du complémentaire et que la conséquence de cette activation est le DCS. Cette hypothèse suppose qu'il y a une corrélation entre les variations de sensibilité individuelles et les variations de sensibilité naturelles à l'activation complémentaire. Cette hypothèse explique la réduction de la sensibilité des individus subissant des cycles répétés de compression - décompression ( c.à.d. acclimatation ) par l'épuisement de protéines complémentaires qui se produit quand le complémentaire est activé par l'introduction de bulles dans le système circulatoire quand un individu subit des cycles de compression décompression. Et cette hypothèse suppose que le retour à une sensibilité normale quand l'individu n'est plus exposé à des cycles de compression - décompression ( c.à d. déacclimatation ) dépends de la tendance naturelle du corps à assurer le retour des protéines complémentaires à leur concentration normale, une fois que l'épuisement des protéines complémentaires par les bulles circulantes a été stoppé.
A N m E 19W - IWO-
Si un groupe d'individus subit le même cycle compression- décompression. Tous ne vont pas produire les synlptômes de problèmes de décompression (DCS). Dans une étude portant sur IO2 1 hommes dont 397 développèrent des DCS, il fut noté que 4% des hommes rcprésentaient 49% des cas de DCS (1). Dc plus, il y a à l'évidence une acclimatation quand un homme subit des expositions répétécs à de hautes pressions. Golding et al. fait mention d'une diminution exponentielle des incidences aux DCS grâce à des expositions répétées aux hautes pressions dans le mêinc groupe d'individus. il y a un second changement dans les sensibilités individuelles qui résulte de la perte de l'acclimatation. Le pourcentage des DCS résultants d'une exposition aux pressions élevées a doublé après deux jours sans subir de cycles de compression -décompression et ce pourcentage a quadruplé quand la périodc sans cycles d'exposition fut supérieur à six jours. Une surveillance par système Doppler à ultrasons de sujets ayant subit un cycle de con~pression- décompression a mis en évidence que des bulles autochtones sont présentes dans le système circulatoire; quoi qu'il en soit la présence de bulles ne provoque pas les DCS parce que des bulles ont été repérées dans le système circulatoire d'individus qui n'avaient aucun symptômes de DCS. Ainsi trois caractéristiques des DCS doivent être étudiées pour comprendre l'explication que nous proposons de ce syndrome : 1") La variation de sensibilité au DCS des individus, tous ont des bulles dans leur système circulatoire. 2") La diminution de la sensibilité au DCS qui découle d'expositions répétées à des cycles de compression - décompression c.à d. l'acclimatation des sujets. 3") Le retour à une sensibilité normale des individus acclimatés quand ils ne sont plus soumis aux cycles de pression. Une hypothèse a été émise qui prétend que les protéines complémentaires favoriseraient les symptômes de DCS qui apparaissent après avoir été exposé quelques jours aux pressions élevées (3,4,5). Elle prétend que plus
fragmentées dans le processus complémentaire, elles sont détruites et doivent être remplacées pour retrouver lcur taux de concentration nonnal . Pour déterminer si l'activation du complémentaire résulte de la présence de bulles dans le système circulatoire et si il y a une quelconque relation entre le niveau de I'activation complémentaire dans le plasma des individus et leur sensibilité aux DCS, une série d'expériences fût faite sur des êtres humains.
les individus sont sensibles à l'activation de leur complémentaire, plus ils seront sensibles aux DCS, et explique la variation des DCS dcs individus à travers leur sensibilité aux stimuli de leur complémentaire. Nous allons examiner l'hypothèse dc l'influence du complémentaire pour détcrnlincr si clle peut expliquer: Io) La variation de sensibilité des individus aux DCS. 2") L'acclimatisation. 3O) la dé- acclimatation. Nous allons montrer que ces caractéristiques peuvent être produites chez l'animal en manipulant ses protéines complénientaires comme le pr6tend cette hypothèse.
Activation du complémentaire par les bulle.^ d'air Quand des bulles de gaz sont introduites dans du plasma, une couche de protéines se forme autour (6,7,8). Si les protéines ainsi utilisécs sont détournées de leur état naturel, conune on peut raisonnablement le penser(9), alors les mécanismes sanguins de défense sont supposés répondre comme ils le veulent à cette présence de surface 6trangère. Un des systèmes dc défense qu'ils sont susceptibles de mobiliser en réaction à la présence de cette surface protéinique est lc complémentaire du plasma sanguin. II y a au moins vingt protéines associées dans cette action, le système des enzymes du plasma. Quand le complémentaire est activé par une surface étrangère, certaines de ces protéines se fragmentent. Un morceau se fixe sur la surface étrangère et l'autre retourne dans sa phase liquide. En particulier, C3 et C5 se divisent pour former les composants de la phase liquide C3a et C5a. Comme ces protéines sont
On a prélevé du sang sur quinze hornmes. Après que le plasma fut séparé, I'échantillon fut divisé en deux lots. Un lot fut incubé à 37"c. pendant 30 minutes et servit de témoin. Des bulles d'air furent introduites dans le second lot, qui fut incubé de la même façon (3,5). Le niveau de l'activation complémentaire fut ensuite évalué en mesurant la concentration de protéines C3a, C4a et C5a dans les deux lots de l'échantillon. Il fut concluant que les bulles d'air avaient effectivement activées le complémentaire de certains sujets, et que I'activation était (5) c.à d. que I'activation de la séquence est C3,C5,C6 .....C9. D'autres individus du groupe ne montrèrent aucun signes d'activation complémentaire suite a l'incubation de leur sang avec des bulles d'air. Si un individu produit moins de 25 nglml, il est classé comme insensible à I'activation compl6mentaire et ceux qui en produisent plus sont classés comme sensibles. Les mesures de la concentration de C5a pour les deux groupes est résumé dans le tableau 1. Pour le groupe sensible I'activation complémentaire ( au vu de la concentration de C5a ) était significativement plus grande dans le contrôle, mais il n'y avait pas de différence significative entre les échantillons pour le groupe insensible.
Tableau Nol Concentration moyenne de la C5a en mglm1 Contrôle Sujets Sensibles
25+4,0
Bulles d'air Valeur moyenne 43+6,0
Sujets Insensibles
5,5+1,4
6,0+1,4
Dans la seconde série d'essais, les sujets furent soumis à une série de 25 plongées à l'air, et furent décompressés en respectant les tables DCIEM pour la plongée à l'air. Le profil de la plongée à laquelle un sujet était soumis n'avait
Séries de plongées
Différence
Degres de sévérité
2,s
Total des P(DCS) 0,504
DCS constatés 511 1
Différent p<O,Ol Pas différent
3,1
1,014
0114
aucun rapport avec le fait que le sujet était sensible ou pas. Toutes les plongées étaient assez sévères pour produire des bulles qui puissent être détectées par effet Doppler. La probabilité de DCS survenant avec chacun de
ces profils, P(DCS), avait été calculé sur les bases d'une évidence historique en utilisant la méthode de probabilité nlaximurn (5,ll). La sévérité des profils de plongée auxquels les sujets, qu'ils soient sensibles ou insensibles, ont été soumis peut être jugée par la valeur totale des P(DCS) pour chacune des deux séries de plongées. Comme on peut le voir à partir des résultats exposés dans le tableau no 1, on constate que les sujets insensibles furent soumis aux plongées les plus sévères. Une autre méthode pour juger la sévérité des plongées consiste a noter la différence des niveaux de production de bulles détectées à l'aide de l'effet Doppler (2,5). En se basant sur ces résultats également on constate que les sujets insensibles furent soumis aux profils les plus sévères.
Comme on peut le voir dans la dernière colonne du tableau nOl, le groupe de sujets insensibles ne subit aucun cas de DCS. a l'opposé du groupe sensible qui subit des DCS au cours de 45% de leurs profils de plongées, même quand les profils de plongées auquel le groupe sensible fut soumis était moins sévère Que les profils que le groupe insensible subissait (33.
t'implication simple de ces résultats est que lo complémentaire est resporisable des probtènies & dhmpressioit. La prisence de bullts dans le s y s t h circulatoire des individus n'est à l'évidence pas sufisant pour provoquer des problèmes de décompression Si le compléinmîaire d'un tndrvidu est seiaiblc a I'activation par des bulles d'air et sr des bulles d'air sont produites dans lc système circufatotre d'un sujet, alors le cobaye sera sujet aux DCS ct prksentera une b u t e probdifrté d'etfe mlade. II en découte que fa variation dc sensibiliti de sujets aux DCS résulte dc lcur sensibilité innée i I'activatran du wrnplétnentairc
Changements rfa~ls /a sensibilité a u x BCS Acclimatation.
Puisque les bulles peuvent activer le con~plémentaire et que les protéines cornplémentaires sont divisées dans le processus, les bulles qui circulent vont détruire les protéines complémentaires tout en activant le complémentaire. II faut au corps un certain temps pour remplacer Ics protéines complémentaires une fois qu'elles ont été épuisées, les effets d'une production répétée de bulles dans le système circulatoire sera la décomplémentation du sujet. Ainsi donc les résultats précédents indiquent que le complémentaire provoque les DCS, l'épuisement des protéines complémentaires par des bulles circulantes pourrait être responsable de l'acclin~atationdes plongeurs. Pour étudier cette possibilité, une série d'expériences a été effectuée sur des lapins, certains d'entre eux furent artificiellement décornplémentés (4) pour que la concentration in-vivo de certaines de leurs protéines cotnplémentaires clés soient réduites à une petite fraction de lcur concentration normale. Un échantillon de plasma fut recueilli de chaque lapin et chaque écliantillon fut divisé en trois parts; la première fut incubée avec des bulles d'air, la seconde avec du zytnase et la troisième servit de contrôle. Le zyinase est obtenu à partir des cellules des parois du yeast (levure) et est connu pour être un activateur puissant du complémentaire par le chemin alternatif. Sur chaque part de chaque échantillon du plasma incubé on releva la valeur de l'activité complémentaire en utilisant le test de l'agrégation neutrophile (4). Et comme avec les cobayes humains, on trouva que selon que te complémentaire d'un lapin était suffisamment sensible, l'incubation de son plasma avec des bulles d'air se traduisait par une activité complémentaire. Un lapin était classé comme sensible si le degré d'activité complémentaire de l'échantillon de son plasma incubé avcc du zymase était au moins trois fois plus important qu'avec son échantillon de contrôle. Les résultats obtenus pour les lapins sensibles ou insensibles sont résumés dans le tableau n02. L'activité complémentaire est exprimée en pourcentage de ce qui fut relevé dans les échantillons de plasma incubés avec 5 mg de zynlase par ml de plasma. Pour les lapins sensibles, une activité significative Eut relevée après l'incubatioii de leur échantillons de plasma avec des bulles d'air; quoi qu'il en soit il
n'y eut pas d'activité compl6n1entaire significative dans les échantillons de plasma des lapins insensibles incubés avec des bulles d'air. Dans ce tableau nous voyons aussi les résultats obtenus avec des lapins décompléinentés (4). On administra à chaque lapin de ce groupe une drogue dérivée du venin du cobra le facteur naja n. naja, c.à d. le CVFn. Cette substance est connue pour être un puissant convertiseur des deux protéines C3 et C5 (12).
Cela a été déinontré avec une sonde inlunoélectrophorèse qui a administré cette drogue trois fois à un lapin à 24 h d'intervalle ce qui réduisit la concentration de C3 à une petite fraction de sa concentration normale (4). Si ce composant du complémentaire avait été rcnouvelé complèteinent il n'aurait pas été possible d'activer le con~plémentaire par une autre méthode.
Tableau n02 Activité Complémentaire dans le plasma de lapin incubé avec des bulles d'air
Après que les lapins eurent été décoinplémentés de cette façon, leur plasma fut prélevé et des échantillons furent incubés de la mEme façon que les lapins normaux (4). Pour les lapins décomplémentés, il y eut très peu d'activité complémentaire mesurée dans le plasma incubé avec le zymase, les bulles d'air ou dans les échantillons de contrôle. Les deux derniers produisirent a peu près le même niveau d'activité complémentaire, et les échantillons incubés avec le zymase à peine plus. Ces résultats indiquent quc quelques lapins ont un complémentaire qui peut être activé en incubant leur plasma avec des bulles d'air, ce sont lcs lapins sensibles. Les autres ne montrent aucun signes d'activité complémentaire dans le même cas, se sont les lapins insensibles. Ainsi
donc les lapins peuvent devenir insensibles si on les décomplémente. Puisque décoinplén~entcrun lapin ln vivo réduit fortement ses capacités d'activation complémentaire, l'étape suivante sera de déterminer si décomplémenter des lapins les protègera contre les problèmes de décompression (13,14). Une chambre fut construite pour permettre à un lapin d'être soumis à une pression pouvant aller jusqu'à 2 ATA, et baisser jusqu'à 0,2 ATA, pendant qu'il pourrait marcher sur un tapis roulant en respirant de l'air ou de l'oxygène pur. Chaque lapin fut soumis à différentes pressions et à des séries d'exercices selon un protocole décrit dans le tableau n03.
TABLEAU N03 Protocole des pressions et des exercices pour les lapins 1-
23-
Avec un lapin dans la chambre et respirant de l'air, la pression est augmentée jusqu'à 2 ATA et maintenue pendant 30 minutes. Le lapin marche sur le tapis roulant pendant une minute, suivi de cinq minutes de repos. Le tapis roulant avance a une vitesse de 1,3 dmimute. La pression est réduite a 1 ATA et on lui fait respirer de l'oxygène pur. Il est maintenu dans ces conditions pendant 5 minutes. Toujours sous oxygène pur on réduit la pression à 0,2 ATA. Si aucun signe de DCS n'est observé, le lapin est maintenu pendant 30 minutes maximum dans ces condiGons. Le cycle des exercices est changé: une minute de mouvement suivie de une minute de repos.
Si au niveau trois de la procédure on observe des signes de DCS, l'animal est irnrnédiatement soun~isà la pression atmosphérique. On entend par signes de DCS des mouvements erratiques sur le tapis roulant, comme traîner des
pattes arrières ou une façon très inhabituelle de se comporter suivi d'une perte de conscience. Tous les lapins qui subirent des DCS recouvrirent immédiatement leurs esprits après être revenu à une pression normale.
Chaque lapin étudié fut soumis à des pressions associées à des exercices comme décrit dans le tableau 3 en trois occasions. Tous les lapins développèrent des symptômes de DCS à la première et à la deuxième tentative. La seconde eut lieu au moins cinq jours après la première. Une moitié des lapins fut décomplémenté avant d'être soumis aux exercices pour la troisième fois.
Les résultats sont illustrés par le tableau n04. Il faut noter que tous les lapins normaux (c.à d. ceux dont le complé~iientaireoriginel n'avait pas été manipulé) présentèrent les symptômes de DCS à la troisième série d'exercices tout comme ils en avaient présentés aux deux autres tentatives selon le protocole décrit au tableau n03. A l'inverse, aucun des lapins qui furent décomplémentés ne présentèrent de troubles au cours de la troisième expérience, alors qu'ils en avaient eu au cours des deux premières.
Tableau 11'4 Effets de la décomplémentation sur les troubles de la décompression du lapin. % de DCS au Préparation du lapin * troisième essai Aucune (lapin normal) 100% (n-3) Décomplémenté 0% (n=3) * TOUS LES LAPtNS PRESENIZRENT DES TROIJûI>ESDE DECOMPRESSION AU COURS DES DEUX PREMiERS ESSAIS. fibrinogène. Le nombre de globules blancs est Au moins cinq jours après que les lapins très peu élevé, de même que le nombre de furent soumis à la procédure d'exercices et de plaquettes. Les réactions des plaquettes entre les lapins décomplémentés et les lapins norpressions pour la troisième fois, leur pIasma fut prélevé et leur sensibilité à l'activation complémaux sont comparées pour obtenir les résultats mentaire par le zymase et les bulles d'air fut de la 5ème colonne du tableau n05. Quatre mesurée en utilisant le test d'agrégation neutrolapins furent décomplémentés comme décrit phile (4). Tous les lapins se révélèrent être précédemment. On leur préleva du sang et on en sensibles selon les critères décrits précédemfit des suspensions de plaquettes, dans ces suspensions la concentration de plaquettes se ment. trouvait dans une fourchette comprise entre 450 et 550 x 103 plaquettes / pl. Des prélèvements de chaque suspension fut introduit dans un aggromètre et là l'agrégation (la coagulation ?) fut provoquée par l'adjonction d'ADP. Le niveau d'agrégation (de coagulation ?) des plaquettes fut mesuré trente secondes après l'adjonction d'ADP. A ce moment là la différence d'agrégation (coagulation ?) entre les lapins normaux et les lapins décomplémentés fut déterminée. Le niveau mesuré de coagulation des plaquettes des lapins décomplémentés est exprimé en fonction du niveau des lapins normaux. Comme on peut le voir dans le tableau 5, les plaquettes des animaux décomLa conséquence claire de ces résultats plémentés n'arrivent (ne réagissent à I'ADP) est que décomplémenter un lapin réduit sa qu'à une valeur de 45% par rapport aux plasensibilité aux troubles de la décompression. quettes des lapins normaux. Une question qui se pose avec force est : est-ceque la déeomplémentation n'a pas d'autre influence sur d'autres paramètres de base. Les valeurs de trois autre paramètres ont été étudiées (14). Ces valeurs comparées à leur niveau normal figurent dans le tableau n05. Comme on peut le constater, l'animal décomplétnenté a sensiblement la même concentration de V
ANNEE 1'934 - IMO- I'IDNGEE NO65 - P 14
Tableau n05 Effets de la décomplémentation sur les paramètres sanguins des lapins in-vivo Lapin
Fibrinogène
Globules blancs 103 par pl ~oyenne 1O7lrt0,27 (n=8) 11,7=t0,24 (n=3)
Moyenne Normal 2,6i0,1 (n=8) Décomplémenté 2,84-1-0,O1 (n=3)
Il est douteux que la réduction de la réactivité des plaquettes soient responsable de l'absence de DCS chez le lapin comme le montrent les résultats du tableau 4. Par exemple Philp et associés (15,16) ont inontrés qu'en injectant du thrombocytophénia à des rats on ne les protégait pas contre les DCS. Les plaquettes sont impliquées dans la pathophysiologie des DCS; quoi qu'il en soit il n'y a aucune preuve qui indique que les plaquettes favorisent les DCS . Le seul paramètre sanguin que nous avons identifié comme ayant été notablement modifié par la décomplén~eiitationest la concentration de la protéine C3 (4). D'autres ont montrés que la CS est également réduite par la décomplémentation que nous avons pratiquées (12). Avec deux de ces protéines supprimées, les deux premières protéines de la séquence menant à l'activation complémentaire par le passage alternatif sont supprimées dans le plasma des animaux in vivo .Ainsi I'activation du complémentaire par des bulles sera empéchée pour les animaux décomplémentés, et comme on le voit dans le tableau 4 protège les lapins contre lcs DCS. Les lapins décornplémentés se comportent tout comme les plongeurs acclimatés dans le sens ou tous les deux semblent "immunisés" contre les DCS.
Plaquettes coagulation 1 O3 par pl des plaquettes ~ o ~ & n e ~oyerrti; 362A19 100% (ri-8) 493i28 45&2% (n=3) (n=4) On étudié un groupe de cinq lapins. Le premier jour, un échantillon de sang fut prélevé de chacun d'entre - eux, le plasma fut séparé et stocké à -70" C pour des examens ultérieurs et ensuite on injecta à chaque lapin sa première dosc dc CVFn. Vingt quatre heures aprCs, on refit la même chose et quarante huit heures après on recommença une troisième fois. On ne fit plus d'injections à aucun des lapins. Un des lapins fut sacrifié approximativement 48 h après la première injection, et sa sensibilité à l'activation du complémentaire fut alors déterminée en incubant séparément chaque échantillon de son plasma, pris aux trois différentes étapes, avec du zymase et un contrôle. Quatre lapins furent conservés le troisième jour et un échantillon de plasma recueilli pour chacun d'entre - eux. Trois des lapins furent sacrifiés et leur sensibilité à l'activation de leur complémentaire mesurée dans chacun des échantillons de leur plasma qui avait été prélevé. Le dernier lapin fut gardé un quatrième et un cinquième jour tout en lui prélevant des échantillons de plasma chaque jour. Il fut alors sacrifié et sa sensibilité à l'activation de son complémentaire mesurée pour chacun des jours dc l'étude.
Dé - Acclimatation Et enfin comme prétendu dans I'hypothèse du complémentaire, reste la dé - acclimatation dont nous parlons page 1 qui est sensée arriver quand un sujet arrête de se soumettre aux expériences sous pression, parce que son corps va reconstituer les protéines de son plasma sanguin. Cet aspect de l'hypothèse du complémentaire peut être examinée à différents degrés pour déterminer si le temps nécessaire au corps pour reconstituer ses protéines complémentaires correspond au temps requis pour se dé - acclimater.
ANNkil; 19'94
-
Les résultats sont réunis dans la figure nOl , ou la valeur moyenne du rapport de l'activité complémentaire de leurs échantillons de plasma incubés avec du zymase par rapport
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aux échantillons de contrôle on été tracés en fonction du temps. Quand ce rapport est supérieur à trois pour UII lapin, il a été précédeinment démontré que le compléme~itaircde ce lapin est activé par des bulles d'air, ce que veut dire que le lapin est sensible. De même il a été également montré pour ces lapins qui avaient été décompléincntés que le rapport dans ce cas avoisinait l'unité, et qu'ils ne présentaient aucun symptômes de DCS quaiid ils étaient souniis aux profils de pression décrit dans le tableau n03. Comme on peut le voir dans les résultats de la figure no], les lapins étaient sensibles avant leur première injection; vingt quatre heures après on pouvait les classer cominc insensibles. Ils étaient coinplètenient décomplémentés entre la deuxiCme et le troisième injection. A ce stade les lapins correspondaient à un être humain complètement accliniaté.Après que les iiljectioiis de CVFn furent arrêtées, il fallu approximativement deus jours avant que les lapins ne fussent à nouveau classés comnie sensibles. Cette période correspond bien à ce qui a été observé par Golding ct al pour les être humains. AprCs un intervalle de deux jours sans avoir subit de pression, ils trouvaient que la sensibilité était approximativement la double qu'avant cette interruption. Pour des intervalles progressivement de plus en plus longs sans subir de pression, les sujets présentèrent des sensibilités proportionnellement plus élevées. Conclusions
1 - Les êtres humains prédisposés aux DCS peuvent être identifiés avant de plonger en leur faisant un test de sensibilité à l'activation complémentaire après leur avoir fait une prise de sang. Les individus sensibles à l'activation de leur complémentaire par des bulles d'air sont susceptibles de subir des DCS. La variation de sensibilité aux DCS est proportionnelle à la variation de sensibilité du complémentaire. A l'heure actuelle ces affirmations se basent sur une série de 25 plongées effectuées par 15 sujets.
2 - Les lapins peuvent être protégés contre les DCS en étant décomplémentés avant de subir les effets de la pression. 3 - Après que certaines de ses protéines clés aient été fragmentées par le processus d'activation du complémentaire un animal devient décomplémenté, c'est à dire dépourvu de ces protéines, résultat de ces activations répétées. II a été montré que les bulles activaient le complémentaire; ainsi donc des expo-
sitions répétées à des pressions qui produisent des bulles dans le système circulatoire décomplémenteraient un sujet et par conséquent réduiraient sa probabilité de subir des problènies de décompression, il serait acclimaté. La dé - acclin~atation résultant d'un arrêt de ces expositions à la pression pour un temps. Le temps nécessaire avant qu'un lapin décomplémenté retrouve son état sensible est compris entre un et trois jours. Donc l'hypothèse concernant le complémentaire nous donne une explication pour la dé - croissance de sensibilité qui suit des cycles répétés de compression décompression et le retour à une sensibilité normale qui apparait quand un sujet acclimaté n'est plus soumis aux cycles de compression décompression. Références:
1 - Golding FC, Criffiths PD, Paton, WDM, Walter DN, Hempleman HV, problèmes de décompression pendant la construction du tunnel de Danford. Br. J Ind. Méd. 1960; 17: 167-180. 2 - Nishi RY, Kisnian KE , Eatock BC, Buckingham IP, Masure1 6 , Répartition des profils de décompression et des plongeurs par monitoring ultrasonique Doppler. Dans Bachrach AJ et Matzer MM, eds. Compterendu du 7' Symposium de Physiologie sous marinc, Bethesda, MD: Undersea Méd. Soc., 1981: 717-728. 3 - Ward CA, Mc Cullough D, Fraser WD. Relations entre l'activation complémentaire et la prédisposition aux problèmes de décompression.. J Appl. Physiol. 1987; 62: 1160-1166. 4 - Ward CA, Koheil A, Mc Cullough D, Johnson WR, Fraser WD. Activation du complémentaire au contact plasma - air ou sérum air chez le lapin. J.App1. Physiol. 1986; 60:1651-1658. 5 - Ward CA, Weathersbury PK, M c Cullough D, Fraser WD, Identification des sujets sensibles aux problèmes de décompression. A paraître dans le compte-rendu du 9" Symposium International de Physiologie sous marine et hyperbare. 6 - Philp RB, Inwood MM, Warren BA. Interactions entre tes bulles de gaz et les composants sanguins: implications dans les problèmes de décompression. Aerosp. Méd. 1972;43:946-953. 7 - Warren BA, Philp RB, Inwood MM. La morphologie ultrastructurale d'une embolie
gazeuse: l'adhérence des plaquettes sur I'interface et les dommages endothéliaux. Br.J.exp. Path. 1973;54:163-172. 8 - Letho VP, Kantola 1, Tervo T, Laitinen LA. Ruthenium red staining à la surface des bulles dans les graves problèmes de décompression chez le rat. Bioméd. sous marine Res. 1981; 8: 101-1 11. 9 - Ward CA, Stanga D. Activité biologique des fibrinogènes absorbés par des matières synthétiques. J Colloid et interface sci. 1986; 114:323-329. 10 - Lauckner GR, Nishi RU, Eatock BC. Evaluation du modèle de 1983 de décompression pour la plongée à l'air comprimée. Institut civil et militaire de médecine de l'environnement. Downsview Ontario, Canada, 1984; Rapport No84-R-72. 11 - Weathersby PK, Homer LD, Flynn ET. Sur les probabilités de problèmes de décompression. J. Appl. Physiol.:Respirat. Environ. Exercise Physiol. 1984; 57%15-825. 12 - Zabern 1, Hinsch B, Przyklenk H, Schmidt G, Vogt W. Comparaison entre les facteurs du venin de cobra Naja n. naja et Naja h.Haje: corrélation entre l'affinité liante du cinquième composant du complémentaire et la médiation de son clivage. Imnlunobiologie 1980;157:499-5 14. 13 - Ward CA, Yee D, Mc Cullough D, Stanga D, Fraser WD. Les protéines complémentaires intewiennent dans les problèmes de décompression du lapin. Recherche biomédicale sous-marine (supplément) 1987; 14: 16. 14 - Ward CA, Yee D, Mc Cullough D, Stanga D, Fraser WD. Facteurs contrôlant les problèmes de décompression chez le lapin. A paraître. 15 - Clark ML, Philp RB, Gowdey CW. Changements pour les plaquettes et les lipides dans des embolies aériennes (gazeuses) et des bends. Médecine aérospatiale. 1969;40: 10941098. 16 - Philp RB, Gowdey CW. Les plaquettes sont un facteur explicant les problèmes de décompression. J. Occupational Med. 1969; 11:257-258.
A dresse: Professeur C. A. Ward Laboratoire de Thennodyiamique Cinétique. Département Génie mécanique. Université de Toronto 5 rue du Collège Royal Toronto Canada M5S 1A4.
et
de
Professor C.A. Ward Thermodynamics and Kinetics Laboratory Department of Mechanical Engineering University of Toronto 5 King's College Road Toronto, Canada M5S 1A4 Traduction de Philippe Moya Corrigé par le docteur Philippe Mallard.
Ce travail a été possible grâce au soutien de l'institut civil et militaire de la médecine de l'environnement. Downsview, Canada.
ANNH: 19% - IWO- l>I,ONCiliEN W - 1' 17
Source de la MITTONPERE. Ronchaux (Doubs) Cette résurgence, captée par la commune de Ronchaux a été explorée par le G.S.D. et le S.C.J. en 1970 (Sl,S2) puis par la S W G en 1973-74 jusqu'au S7, arrêt devant un huitième siphon au delà de la trémie à 455 m. de l'entrée dont 3 15 m. noyés. On se reportera à la coupe schématique reproduite ici pour un aperçu de la cavité et à la bibliographie pour une description plus précise de la partie déjà explorée. Une première plongée de visite en mars 92 m'avait conduit en sortie de S7. Une rapide recherche dans la trémie ne m'avait pas permis de trouver le S8. Retour en renfort en février 93 avec Manoël et Stéphane. Un plongeur à la Mitto ça va, trois bonjour les dégâts : la visibilité se transforme en confidentialité... Mano nous confiera qu'il trouve ça très différent du trou madame. Stéphane agrandit l'étroiture du S5 au bi 101 puis arrivé à la trémie en sortie de S7, se précipite dans la première étroiture venue. Il revient un moment après : "Par là, il y a une belle petite vasque, c'est pas là le S8 ?" Bon c'est tout, on va y jeter un coup d'oeil en apnée et on rentre à la maison. En mars 93 avec Mano (alias "j'aime VRAIMENT PAS le S7") on amène au S8 un bi 41 que l'on passe dans la trémie moyennant deux étroitures "gentilles". Le S8 se révèle être une diaclase noyée au début puis une galerie ébouleuse (2 x 2m.) ensuite. Après un parcours de 45m. avec un point bas à 7m., on sort dans une vaste salle formant lac (salle de la Roseinonde). Suit une galerie exondée, ébouleuse et érodée d'une centaine de mètres (1,5 x 3m. de haut) oii coule le ruisseau (galerie de la première dent). On bute sur un 9ème siphon. Celui-ci est également en forme de diaclase qui se pince au bout de 25 m. et forme cloche. La suite se trouve au fond à -5m. sous la forme d'une
étroiture. Arrêt sur autonomie en éclairage (panne 20 W.). Nous revenons à trois en mai 93. Au départ du S8 on constate qu'une 41 est à 100 bars à cause d'une petite fuite. On est content!!! Quarante mètres de plus derrière l'étroiture, sévère, du S9. Arrêt sur touille et autonomie air. Le développement atteint donc 670 métres pour 420 m. noyés. L'orientation générale est plcin sud et se dirige donc vers la perte dc la grange Beaujard distante d'l Km environ. Nous envisageons de rééquiper toute la première partie avec du fil neuf et costaud, décamétré. Ceci afin d'améliorer la sécurité et de dresser une topographie correcte. Nous poursuivons bien sûr l'exploration. C'est sans doute fait à l'heure ou paraîtrons ces lignes. Remerciement à monsieur et madame BertlietTissot de Ronchaux pour leur accueil, leur apéro et...la tronçonneuse. Manocl COCHE (bouteilles à fuites - CAF Cha1onlMarne) Stéphane GUIGNARD* (Lagaffe -USAN), Isabelle LEBEL (Miss logistique - USAN), JeanMarc LEBEL* (Le boss - USAN), Laurent OSWALD (comité d'accueil - USAN), Catherine PIERRAT (Tintin reporter - USAN). * Plongeurs - USAN : Union Spéléologique de l'Agglomération Nancéenne. Biblio : - Inventaire des plongées souterraines département du Doubs. SHAG 1977 n03. - Inventaire spéléologique du Doubs tome 2.
TROU DE JALLEU Champlite la Ville (Haute-Saône) Robert LAVOIGNAT, P. CHAPPOTTET, M. HUTTEAU de la société Dijonnaise de Plongée Souterraine ont débutés les explorations sur cette source Vauclusienne en 1976 1 77. A la base du puit d'entrée (25m.), la désobstruction d'une série d'étroitures les avaient conduit à la profondeur de moins 3 2 mètres (Info-Plongée n013 et 1 6 - 1977). En 1981 Eric et Francis LEGUEN reconnaissent la base d'un puit noyé jusqu'à moins 28, derrière les étroitures (Info-Plongée n031 - 1981). En Juillet 1993, en trois plongées les 17 et 18, Mano et moi-même reconnaissons la
zone étroite jusqu'à -29, après dégagement de la deuxième étroiture. Le 11 septembre, nous rééquipons la zone étroite jusqu'à -32 mètres. Le 12, le puit entrevu par les frères LEGUEN est remonté avec la jubilation qu'on imagine (on fait surface, on passe les bouteilles, on reconnaît allez 500 mètres...de galerie exondées!). En fait on remonte jusqu'à -19 mètres sans découvrir de suite pénétrable. C'est moche la vie , parfois. La mise à I'eau s'effectue dans une vasque d'une dizaine de mètres de diamètre environ. Un puit en diaclase étroite (1'5 x 5m.), touillant sur les dix premiers mètres, conduit dans une petite salle au sol sableux et argileux à -25. De là débute l'ABOMINABLE UMINOlR d'une quinzaine de mètres, au sol de galets de 10 à 40 cm de diamètre, dans le plus pur style FONT-VIVE pour les fins connaisseurs : après passage de la première étroiture "gentille" à -25, une deuxième sévère à -27 donne accès à un laminoir plus sympathique (pas plus de 60 centimètres de sympathie tout de même). Enfin une dernière galerie, laminoir vraiment bas de plafond de -29 à -32, permet d'aboutir dans une petite salle basse. Au sol un talus d'argile, au plafond la base béante d'un beau puit en diaclase ocre foncé (oxydes?). De dimensions voisines du puit d'entrée, il est très corrodé : nombreuses lames d'érosion. Celles-ci sont recouvertes Jean
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d'une fine couche d'argile sur le dessus. Le puit se referme complètement à sa partie supérieure pour former un véritable plafond comportant de petites marmites d'érosion. Ces observations ainsi que la disparition du talus d'argile à la base du puit donnent à penser que I'eau pourrait provenir du prolongement pincé de la diaclase constituant le puit dans sa partie supérieure, impénétrable (voir coupe schématique). A vérifier avec un débit plus important que ce jour. Les deux diaclases sur lesquelles sont construit les puits sont orientés à 210". Elles sont alignées sur une faille de même orientation, dont m'a fait mention monsieur KORNPROBST géologue et maire de la commune. Nous tenons à le remercier ainsi que son épouse pour leur intérêt et les quelques gouttes d'huile dans les rouages. Merci également à la famille VOISIN, propriétaires, pour leur bienveillance. J'en profite d'ailleurs pour transmettre les griefs dont monsieur VOISIN m'a fait part vis à vis de quelques OSTROS-CONS qui, non contents d'investir les lieux en hordes de 4x4 sauvages (sur prairie non fauchée), laissent les portes des parcs à bêtes ouvertes, voir leurs déchets, et tout ça ..."sans même dire bonjour!" (dixit monsieur VOISIN). Un cadenas est maintenant en place... Plongeurs : Manoël COCHE - Jean-Marc LEBEL.
Pierre STEFANATO nous communique:
AVERTISSEMENT IMPORTANT concernant l'utilisation du matériel ci-joint. DEVIDOIRS:
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Rembobinage: Attacher le fil à rembobiner sur le fil amorce prévu à cet effet. Tourner la manivelle de préférence dans le sens des aiguilles d'une montre en maintenant une tension suffisante et en répartissant le fil sur toute la largeur du tambour. - Dévidage : Contrôler la bobine en laissant un doigt sur un flasque du tambour pour que le fil reste tendu. A l'arrêt, bloquer la manivelle avec l'élastique. - Contrôler périodiquement le serrage des divers écrous. - En cas d'usure excessive, les bagues peuvent Gtre remplacées. PROTECTIONS DE ROBINETS :
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Ne pas assurer la bouteille par l'arceau (la longe doit être nouée directement sur le - Si la sangle est attachée par un collier faut la retirer de ce collier et la passer de fixation de l'arceau.
lors du halage dans les puits robinet). au goulot de la bouteille, il directement dans la demi bague
ANNEG 1924 - INFO- f'LONGEE NO65 - P 21
GOUFFRE DU PETIT SAINT CASSIEN NANS LES PINS - 83 (Voir INFB-PLONGEE No 34, 38,58) Décembre 1993 Quelques explorateurs se sont usés et ont laissé tomber la conquête de la rivière du St Cas comme Touloum, Rousset de Pina, Vergier, Penez, Duley etc, mais avant de raccrocher les palmes/descendeurs, ils ont eu le temps de transmettre le virus à d'autres qui ont pris la relève et ont institué une charmante tradition qui amène kits et plongeurs au St Cassien en décembre. Maintenant, c'est inexorable, le St Cas en décembre est devenu incontournable comme le muguet au premier mai, la dinde à Noël ou la vignette en novembre. L'amont étant terminé dans ses grandes lignes, c'est vers l'aval que se dirigent cette année toutes nos forces. Une fois de plus le CDS 13 a été mis à contribution pour l'équipement du trou et le portage. Après bien des péripéties et 3 descentes pour les plus courageux, 16 kits se sont amoncelés au bas du gouffre à -310 m de profondeur.
de sable profond de quelques centimètres. Nous enchaînons sur le S2 (150 m -9), une fois celui-ci franchi, nous abandonnons chacun un relais avant d'emmerger dans une courte galerie très déchiquetée. Nous effectuons trois trajets allerretours pour amener notre matériel devant le S3. Celui-ci est le plus profond du réseau (420 m -25), nous avons la mauvaise surprise de consommer plus que nous l'avions calculé sur le papier. Seuls mon bi-9 et un relais sont intacts. La galerie des marmites qui fait suite, longue de 150 m, reste un point noir, tout le portage y est pénible. Devant le S4. nous faisons la chasse aux Gremlin's. ces petites teignes qui m'avaient caché mon tburet l'an dernier pour me priver de pointe. J'abandonne Bobo qui va camper ici en m'attendant. Après l e ' s 4 (40 m -k), un petit ressaut de 50 cm est juste là pour ennuyer son monde. Le S5 est le siphon le plus large du réseau, de 5 à 10 m de section. Les mètres défilent, oubliés les séances de portage, les méandres trop longs et trop étroits, ici, je savoure le St Cas. Je repense à l'opération échouée de l'année passée, et ne peux m'empêcher de vérifier régulièrement que mon précieux touret est bien accroché à m a ceinture. Au terminus de Patrick Penez, après 1050 m de siphon, j'abandonne mon relais. J'arrive rapidement à mon terminus de 1991 (1200 m de siphon) ou je raboute mon fil. Le conduit fait 5 x 5 et mon éclairage a du mal de percer I'eau laiteuse (3 à 4 m de visi). Je cherche mon chemin la boussole à la main, azimut 260°, tout droit sur la Grande Foux de Nans. Vers le point 450 m du S5, le siphon devient plus accidenté, ici et là de grosses dalles que je contourne, des failles qui remontent, des coudes qui semblent être autant de départs. Tout cela avec une mauvaise visibilité à près de 20 m de profondeur, les mano descendent vite, trop vite.
Le 11/12/93 , Bobo et moi, nous nous sommes retrouvés à pied d'oeuvre harnachés l'un et l'autre de 5 x 9 litres pour essayer de dépasser mon précédent terminus de 1991 dans le S5.
L'oeil rivé sur le compas j'entame une remontée à 45". Je "lis" le milieu pour être sûr d'emprunter le cheminement de I'eau, les ripplemarks me donnent le sens du courant. Je remonte le talus laminoir classique, à savoir de gros gravier en bas qui se transforment au fur et à mesure de la remontée en sable fin puis en argile. Bientôt -6, puis -3 m, je m'offre un petit palier de principe en lorgnant le miroir de surface. Je sais que je vais sortir. Mais où ? Dans quoi ? Je dois attendre, décompresser, je suis pressé, je veux savoir. Après 3 minutes qui me paraissent un siècle, j'emmerge enfin.
La vasque du S I est comme à l'accoutumée opaque. A la sortie du S I (220 m 15), c'est la galerie des Pénitents qui nous attend, près de 50 m de procession à genoux sur un fond
La galerie est de bonnes dimensions ( 5 x 8) et semble se poursuivre. Je retire délicatement l'embout de mon détendeur, je retire mon masque : pas d'odeur suspecte, je respire, il ne se passe
Notre ami Fred s'est une fois encore illustré par son absence, le bougre refuse de descendre aux abords du siphon prétextant quelques certificats médicaux, nous lui pardonnons pour cette année, mais que cela ne se reproduise plus.
rien d'anormal (syndrome Pierre Boissard). Rassuré, je sors de l'eau, trouve une plage pour déposer le matériel. j'ai légèrement dépassé mes tiers, quoique je puisse découvrir au delà de cette galerie, je ne pourrai envisager de poursuivre l'exploration en plongée. il ne me reste qu'à espérer une belle et longue rivière immergée. La galerie est certainement un trop plein, car malgré des traces d'actifs, aujourd'hui rien ne coule. Je remonte sur un sol de roche un mètre de dénivelé, et 30 m plus loin, je redescends sur un plan d'eau (probablement de même niveau que le S5). t'enthousiasme s'amenuise à mesure que la voûte descend, descend encore. Le siphon 6 est déjà la : une belle vasque taillée dans la roche sans dépôt argileux. La galerie développe environ 50 mètres. C'est dûr de dire non, c'est dûr de remettre çà à plus tard. Rendez-vous déjà pris pour décembre 1994 dans un S6 vierge. Total des siphons : 1380 m Développement du S5 : 540 m Développement total depuis l'entrée du S I : 1620 m Plongeurs : Marc DOUCHET et Patrick BOLAGNO PLONGEE DANS LE PUITS PARALLELE
Côte -300. Nous en parlions tous les ans, il fallait plonger ce siphon encore vierge, profiter du matériel et de l'équipement pour y jeter un oeil. Lors de la dernière séance de remontée du matériel, Bobo, Marc R, Michel, Kiki et moi nous équipons le dernier puits pour amener un bi-9 et le matériel d'un plongeur au pied de ce siphon. C'est Michel Philipps qui s'y colle et explore tous les recoins de la vasque sans succès. L'eau semble s'écouler entre les blocs.
mètres plus loin. le robinet, quant à lui, sans fuir pour autant, était hors d'état de marche. Nous avons été surpris et rassurés de voir qu'une bouteille "bien gonflée" ait pu résister à un tel choc. Pourtant notre courage n'écoutant que notre peur, nous avons préféré faire exploser la bouteille plutôt que de la remonter dans l'état. Christian Farrando et Richard Jamin se sont occupé de l'opération. Ils ont entouré le goulot de la bouteille avec du cordon détonnant et ont cisaillé le robinet. Résultats : un bruit d'enfer, un kit pulvérisé et une bouteille enfin vide. Portage et équipement : Les plongeurs du CRPS et une dizaine de spéléo du CDS13. Marc DOUCHET
GROTTE DU MOURET Commune de Cltiateaudouble (83).
Cette grotte bute sur un siplion aprés 300 M. Le S1 (80 M, - 8) débouclie au pied d'une série de cascades, suit alors 2 km de belles galeries actives avant d'arriver sur le S2 (410 M, -18). Puis S3 (220 M, -10) et belle galerie accidentée (150 M), et enfin S4 (270 m -17). A la sortie du siphon 4, on perd l'actif dans une grande galerie d'effondrernent (direction générale 60") avec deux niveaux :
- en bas une galerie trés propre avec quelques traces d'actif - au dessus, de grosses dalles ( diinension moyenne de la galerie 4 x 8). Une galerie parrallélc siphonante (S5) part sur la gauche a 200 M de la sortie du S4. Vers 800 M Patrick Maniez s'était arrété sur un S6
Plongeur : Michel PHlLLlPS PLONGEE DU 31 JANVIER 1993.
L'équipe décide de plonger le S6 et éventuellement le S5. LE POIDS DES CHARGES, LE CHOC DES BOUTEILLES
Lors du portage, un kit mal brellé, s'est échappé sournoisement de la vigilance d'un Sherpas. II s'est offert un P30 sans descendeur avec atterrissage sur le flan suivi d'une chute d'un ressaut de 10 m avec rétablissement sur la tète. La protection inox de la robinetterie a explosé sous le choc et a été retrouvée deux
Aprés une marche d'approche qui met en jambe, le portage dans la grotte jusqu'au S1 est symphatique et facilitée par l'équipement en fixe (échelles, mains courantes...) Le transport du matériel jusqu'au S2 s'est fait le weekend précédant. C'est Frédéric BERNARD qui m'accompagne jusqu'aux siphons terminaux. Arrivés à la sortie du S4, un sérieux portage commence, nous mettrons quarante minutes pour arriver au S6. Le départ est une belle vasque de 3 m de diamétre. Je
ANNGE lm- INFO- I'LONGEE NO65 - P 23
déroule 20 m de fil et fais surface. La galerie change complétement d'aspect, je me retrouve dans dans un actif de quelques litres/seconde avec, au dessus de ruai de grosses dalles. Je nage environ 10 m avant d'atteindre une voute mouillante, aprés l'avoir franchie, je me retouve dans une salle modeste ou arrive ilne riviére active sur la gauche. Au bout de quelques nlétres, le plafond sc baisse, la riviére sort d'un joirit de strate. La suite n'est pas praticable (peut-étre un plongeur ri- Kiki). Déçu par une exploration trop rapidement stoppée derriére le Sb, je décide de plonger le S5 malgré l'heure tardive et en ayant une pensée pour les sherpasplongeurs qui nous attendent devant le S2 depuis pliisieiirs heures. Je déroule 230 métres (-6) dans uii boyau de 3x3 trés clair à l'aller conlme au retour. Je m'arréte par manque de fil.
PLONGEE DU 23 NOVEMBRE 1993 Enthousiasmés par les allures pronietteuses du potentiel du S5, il nous tardait de poursuivre cette exploration. Mais notre calendrier étant trés chargé, il nous a fallu attendre le mois de novembre pour poursuivre. Cette fois-ci c'est Marc RENAUD qui m'accoinpagne jusqu'au S5. Dix bouteilles de 9 litres seront nécessaires. Le portage, comme à l'accoutumé, s'est effectué le week-end précédant. Ce portage avait un goût amer, il nous nlanquait quelque chose ou plutôt quelqu'un : Fred. Espérons qu'il soit rapidement en état de porter nos bouteilles (toutes les excuses ne sont pas bonnes pour tirer au flan). Je pars dans le S5 avec un tri-9 et 300 métres de fil. Hélas, aprés 100 m de fil déroulé, je fais surface et me retrouve à quelques métres du départ du S6. Le S5 est un shunt (330 m -6) qui relie rapidement le S4 au S6. Déception collective.
OEIL DE LA BOUE RESURGENCE DE LUEIL DE L A DOUE (LOT)
Au cours du camp de juillet dans le Lot, à cause d'une météo défavorable qui rendait impossible toute exploration préalablement prévue, nous sommes allés jeter un oeil sur celui de la Doue. Heureuse surprise qui nous attendait : une vasque trés claire où une eau limpide coulait; condition optimale, pour une premiére visite de reconnaissance de l'équipe qui est resortie enchantée et hyper-motivée pour une poursuite. Aprés un dur combat en régle pour écrasser les opposants, c'est moi qui fut désigné volontaire à "i'humanité". Quand la riviére coule, ce qui était le cas, le siphon d'entrée fait 170 m (-5) avec quelques cloches le long du parcours, s'en suit une galerie de 150 m pour arriver au S2; terme du portage des sherpas-plongeurs qui ont amené ici un Zeep, les bouteilles relais et I'oxygéne pour la décompression. C'est seul que je continue en chevauchant le scooter, arnaché de 5 bouteilles. Le S2 (350 m -10) débouche sur un dune de sable que j'évite sur le coté pour plonger dans le S3. Celui-ci a été exploré sur 700 métres par Claude Touloulmdjian, arrét à -51 m à la base d'un puits en colimaéon. Arrivé à son terminus, la galerie se poursuit sur 60 m, remonte à -39 m, puis un nouveau palier améne à-25 pour arriver à un carrefour. La branche de droite retombe dans la galerie de -39; par contre, j'ai pu parcourir 220 m dans le réseau de gauche dans un superbe conduit sinueux de 4 x 4 avant de faire demi-tour sur autonomie. Les paliers ont été fait à la sortie du S3. Développement du S3 : 1095 m, point bas -52.
Développement total des siphons : 1100 métres. Plongeur de pointe : Patrick BOLAGNO. Plongeurs "sherpas" : Frédéric BERNARD, Luc DOUCHET, Christian MORE, Marc RENAUD, Marc DOUCHET, Michel PHLLIPS, Patrick BOLAGNO
Développement total des siphons pour aller au terminus : 1615 m. Plongeur de pointe : Frédéric BERNARD Plongeurs-Sherpas : Patrick BOLAGNO, Marc BOUCHET, Bernard Gauche, Christian MORE, Michel PHILIPPS, Marc RENAUD, JeanLuc SIRIEX, Jean-Pierre STEFANATO. Frédéric BERNARD
ANNEE 19% - I N K - PI,ONGI:G NO65 - 1' 25
POZZO DEI COLOMB1
méme puits à -40 métres et s'arréte sur autonomie.
REGARD DU POZZO DEI COLOMB1
Le 22 mai 1993, avec la méme équipe de porteurs, nous descendons aux abords de la vasque un bi-9. A -56 je touche le fond de ce puits qui semble bouché. Dans la foulée Fred jette lui aussi son regard avisé, il descend à -58 métres et apercoit un passage étroit peut-étre jouable en décapele. La profondeur et la visibilité médiocre le décourage d'une tentative osée. Avis aux amateurs de sensations trés fortes.
ITALIE - REGION DE TRIESTE Au fond de ce gouffre, vers - 30 1x1, il y a un plan d'eau avec sipllori amont et aval. Par l'aval, la jonction avec le Ti~navoa été réalisé par Bernard Gauche. Le développement du siplion entre Tirilavo II et le Pozzo est de l'ordre de 500 métres. Pour I'exploration de l'ariiont, on dcscctid iiri puits noyé jusqu'à -36. En 90 111 la galeric descend jusqu'à -57. Cinquante métres plus loin, la galeric atteint le point -84 (terminus des années précédarites). Cette année une unique tentative m'a perriiis de progresser contre un courant extrémenierit violent sur 40 k entre -84 et -86 m, avant de faire demi-tour sur panne de détendeur. La visibilité i~iférieureà 3 métres ~ i permet c pas de dicerner les dimensioris de la galeric qui semble énorme. Cette plongée qui a duré 4 heures, paliers compris, a permis de porter le développement alnont à 230 métres. Frédéric BERNARD
EXURGENCE DE TOUTHENNAMON
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AURIOL 13 Exurgence temporaire, fraichernent Ouverte par le Club d'Aubagne, un peu au-dessus de la riviére des Encanaux, en bas du massif de la Ste Beaume. Elle descend par des étroitures succéssives jusqu'a -20 aux abords d'un siphon. Sur invitation du club d'Aubagne et avec leur aide, nous avons descendu un bi-4 pour une premiare reconnaissance du siphon. Aujourd'hui c'est moi qui m'y colle. Le siphon est un puits noyée de 4 à 6 métres de section. Avec un matériel peu adapté, et sans voir le fond malgré une trés bonne visibilité, je préfére en rester la et remettre A plus tard. A ma sortie, Frédéric BERNARD se propose de jeter un oeil un peu plus profondément. C'est ainsi qu'il descend dans ce
Retour à la surface désolé et désolant. Plongeurs : Christian MORE et Frédéric BERNARD Porteurs : Clubs Spéléo d'Aubagne et CRPS. Christian MORE
EXURGENCE DE LA FBUNPARASSE ST JULIEN EN BEAUCHERE (05) Aprés un cheminement souterrain d'une quinzaine de minutes, un puits de 15 m, et une voûte mouillante, on arrive sur le siphon terminal. Celui-ci avait été plongé par Philippe BERTOCCIO sur 330 m (arrêt à -39). A son terminus le conduit remonte jusqu'à 28 en pente douce et redescend dans un grand puits jusqu'à -39. A la base de ce puits un gros bloc obstrue partiellement la galerie (le décapellé serait possible quoi que particuliérement téméraire à cause de la profondeur et de la visi trés médiocre). Le développement est porté à 410 m (point bas -46 m). A noter la visibilité trés réduite au retour et une eau trés froide (70)qui rend les paliers pénibles, Temps d'immersion : 80 minutes dont 40 minutes de palier. Plongeur : Frédéric BERNARD Porteur : Patrick BOMGNO. Frédéric BERNARD
Compte Rendu d'Exploration:
l'entrée a été faite pendant l'été 93 par Laurent Rouchette et a demandé 16 heures de plongée à 2. En l'absence de toute autre information nous l'avons baptisée: "LA VIERGE NOIRE DE ST SAUVEUR" en souvenir du retour.
HOUPLAIN Emerick: Club de I'X (Paris). ESTABLIE Eric: C.A.S.C.A.D.E. (Nice). Le 6 décembre 1993, lors de la remontée d'une ploniiée - .photos à St Sauveur (Calès, Lot), Rous remarquons, à -12 dans la La trémie terminale doit pouvoir se passer vasque, une étroiture par laquelle s'écoulait avec des bouteilles de très faible volume à une eau plus trouble et plus fraîche de Io l'anglaise ou en décapelé .... à suivre. que l'eau de la vasque. Nous décidions de replonger le lendemain avec des bouteilles plus petites: 2 * 9 1 pour Emerick.et 2 * 12 I pour moi. DRAME DE LA MER L' entrée se présente sous la forme d'une Le Monde de la Mer disparaît corps et biens dans étroiture d'environ 50 cm de hauteur qui I'OCEANS. impose un décapelage sur un sol Officicllemei~tils ont fusioiin8s. sablonneux. Après 1,20 m d'étroiture, la La lecture du nouveau numéro "fusionné" laissc hauteur du plafond augmente très apparaÎtre que toute l'équipe du MONDE DE LA rapidement. Nous pouvons ainsi recapeler. MER a disparu. Mais, hélas, le sol n'est plus sablonneux Cela ressemble donc plus à une absorption. mais recouvert d'une épaisse couche La disparition d'un titre ayant pour sujet la d'argile. Les 60 premiers mètres de la plongée ne peut qu'én~ouvoirdésagréablement le galerie, orientés aux 90"' sont entre 12 et monde des plongeurs, souterrains ou non. 10 mètres de profondeur. Au delà Cette réduction de notre accès à l'information commence le remontée avec un plongée est regrettable. changement d'orientation aux 120" et continue sur une trentaine de mètres. Nous Il nous reste: Apnéa, Océans et Subacqua pour émergeons alors dans une cloche dont les les grands; Info-Plongée et Sifon pour les parois sont recouvertes d'argile jusqu'au "Fanzines". Qui sera le prochain ? plafond. Philippe MOYA Le niveau d'eau dans la cloche est d'environ 1,20 m. Après avoir parcouru 20 mètres dans la cloche, nous nous réimmergeons dans un 2ème siphon de 5 TOPSTAR n'est pas au TOP, ni une STAR. mètres de profondeur et de 65 mètres de ou la Saga d'un volume. long dans une galerie similaire au S I . La J'ai commandé un volume sur mesure avec sortie se fait dans une deuxième cloche fermeture tour de coup asymétrique et bottes plus petite que la précédente. caoutchouc, le ler Décembre 93. La pose du fil d'Ariane et le relevé topo Fin Décembre je suis prévenu qu'il n'y a plus de nous ayant fait perdre beaucoup de temps, bottes caoutchouc, ni de fermeture asymétrique Hémerick, arrivé aux tiers, décide Pour du sur mesure cela ressemble à de la d'attendre là pendant que je continue dans confection. Ne pensez pas pouvoir discuter avec le S3. le patron, j'en connais une qui a essayé demandez Le S3 ne fait qu'une vingtaine de mètres de long avec une cloche très basse de plafond lui pour voir. (50 cm) situé à 200 m de l'entrée. Début Janvier, le patron part aux Etats-Unis pour Je m'engage dans le S4 mais, au bout de 15 jours. Comme il est le seul à couper les quelques mètres, je bute sur une trémie volumes.... on attend son retour. A son retour il dans laquelle je ne parviens à progresser n'y a plus de fermetures en stock ....on attend. que de 20 m avant de faire demi-tour. Enfin fin Février je reçois mon volume, je l'essaye La visibilité à l'aller était de 4 m et nul au et ..... et ...... et bien je vous rassure, il va bien, retour. Le décapelage et la sortie dans la même très bien. OUF ! !! vasque se font dans le brouillard le plus Moralité, si vous désirez un volume et que vous total. n'êtes pas trop fixé sur les options et si trois mois D'après les renseignements que nous de délai ne vous font pas peur, vous pouvez avons obtenus, cette galerie a déjà été penser à TOPSTAR. plongée par Michel Seguin en 1972 sur 50 Philippe MOYA mètres. La récente désobstruction de
l
CONGRES NATIONAL F.F,S. 11994
ORTHEZ
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PYWENEES ATLANTIQUES
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211,22,23 M M
A l'occasion du congrès, la commission tiendra une réunion à laquelle nous espérons vous voir venk nombreux. Un défrayement partiel des frais de route sera accordé à cette occasion aux correspondants régionaux et à ceux qui désirent Be devenir; il sufffat de prévenir à l'avance Ghnstian Locatelli (Tél:74 77 16 01). Nous aurons aussi un stand de S a m , organisé par Philippe Moya, avec piscine attenante pour baptèmes et essais de petit matériel .Ne pensez pas faire des profondes, ça doit être un truc de Jardin! Ce stand devrait être complet, avec panneaux de présenlration, mannequin, vidéo et vente de revues et petit matériel. Nous recherchons des bonnes volontés pour nous aider à le tenir, toute proposition sera la bienvenue.
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Nous publions ici la lettre que nous avons reçu suite à l'article de Jean -François Loeillot. Nous rappelons que les articles sont publiés sous l'entière responsabilité de leurs auteurs et que, à moins que quelqu'un ou qu'un organisme soit mis en cause directement dans un article, il n'y a pas lieu à droit de réponse. Si nous devions publier @US les avis et humeurs de tous les plongeurs sur tout ce qui parait sur la plongée, Info-plongée ne serait plus que polémiques. Nous publions pour cette fois, mais nous engageons les personnes concernées à se mettre en relation et à s'expliquer de vive voix. Nous rappelons que suite à I'articIe était paru un encadré dans lequel nous donnions notre avis sur le rnatériel utilisé dans ces plongées. La Rédaction Besançon, le 22/12/93 Char Collègue,
Jean-François Loeillot, membre de notre association, a écrit un article sur les explorations des plongeurs du GSD dans le NO62 d'lnfo-plongée, bulletin de la commission plongée de le Fédération Franpise de Spéléologie. Un paragraphe de cet article décrivant le matériel ainsi que les techniques utilisées lors de ces explorations a fait bondir à juste titre d'ailleurs un certain nombre de spéléologues (pour l'instant). Ces critiques parues entre autre dans le dernier magazine SPELEO associent notre club à ce genre de pratiques. C'est pourquoi ilme semble souhaitable de darifier certains choses: - Cet article étant l'oeuvre d'une seule personne, I'aMeur est donc seul responçable de ses propos. L'appellation "les plongeurs du GSD" n'est en rien représentative d'un groupe au sein de notre club. Je crois qu'il était nécessaire de préciser notre point de vue afin d'éviter les amalgames nuisibles pour le GSD. Cordialement. Thierry Tissot Prkident du GSD
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