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Editoriat: C-Locatelli Soirée Bertrand Leger L'histoplasmose... A.Deleron Réduire les entorses...C.Soultan &lairages à vendre: B.Glon Explos (Fondremand..) :J.M.Lebel Baume St Anne: J.M.Lebe1 Grotte de Thais: P.Bernabé Gouffre du Terrefort: P.Bema& La Grotte aux Tortues: P.Moya Secours plongée actualités: J.Michel

Sur les palmes de FI.Lombard: P.Moya Baume de Néoules: T.St Dizier Igue de Goudou:F.Beluche Grotte de la Source: Celadon Ces siphons dont I'accès est réglementé Grotte de la Trémie: M.Douchet Source du Castor: F.Badier Source de l'hluse et du 3ateau:EBadier Inventaire des Siphons: H.Salvayr-e Proposition de matériel: J.P.Stefanato

Chauve- Souris Bigeard, comme c'est bizarre!

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EDITORIAL Ch. Locatelli Cet Info à pris un peu de retard, dû à un manque de matière pour le remplir correctement. Il est vrai que les conditions atmosphériques n'ont pas été propices aux grandes exploraLe stage national du mois d'août s'est déroulé dans une bonne ambiance traditionnelle, sous la houlette de Marc StaticeIli. Nous sommes réconfortés par le fait que des plongeurs subaquatiques, pratiquant la plongée siphon de un peu anarchique, fassent IIeffort de se remettre en question pour venir apprendre les techniques de sécurité, et les répercuter sur leurs clubs respectifs.

Franck vient de le de I'lnventaite Spéléologique des siphons Héraultais : "Sur les palmes d'Henri Lombard". Cet ouvrage est agréable à lire, bien documenté et bien construit. Un livre écrit par des plongeurs spéléos pour les plongeurs spéléos. Disponible chez l'auteur: 1278, Route de

Ganges - Rés. Le Grand Chêne - 34090Montpellier. Les nouvelles bbles de décompression gue durée", tirées d'après les MT 92, sont sous presse, toujours dans la version autocollant. Elles vont être disponibles dans le courant décembre. Vous pouvez déjà les mander à mon adresse au prix de 30F le jeu. De même, Hubert Foucart une version immergeable des tables complètes, pour 1OOF. Son adresse: 9, Rue Léon Viala 31520 - Ramonville. Pour les chargeurs de batteries CadmiumNickel de marque Voltcraft, type Unilader NO24 20 71 ( 1,2,..12V - 0,05.,.1,4A), la COmande est à effectuer chez CONRAD ELECTRONC Gmbh -8452-Hirschau- Allemagne. La commission va en commander 30 pour les plongeurs intéressés ( pas d'envois postaux). Le prix devrait avoisiner les 300F,

SOIREE BERTRAND LEGER Pour commémorer les 10 ans de sa disparition, nous vous invitons le samedi 3 décembre, à 20H30, à une présentation des films qu'il a réalisé:

DANS LE SANG DE LA TERRE A LA RECHERCHE DE MITHRA Quelques photos provenant de ses archives seront également projetées. Soirée organisée par le Spéléo Club de La Tronche (F.L.T.) et Frédo Poggia. La projection aura lieu à la Salle Polyvalente - Chemin de La PaIue - 38700 - La Tronche Le CDS 38 et le FLT annonce également la publication début décembre d'une biographie sur "Bertrand LEGER" par Daniel A N D E S et Baudouin LISMONDE. (ouvrage de 120 pages avec nombreux compte-rendus, croquis, photos et topographies de Bertrand LEGER )

poly v a l e m t e

Avenue du Maquis du Gr&çiuaudan Grenable


L'EIISTOPLASMOSE ET NOTRE ACTIWTE D'après les renseignements fournis par Agnès DELERON - Médecin Comed W S

L'histoplasmose est une maladie ancienne ( malédiction de Tout-Ankh-Amon) dévelop-

pée surtout dans les zônes tropicales ou équatoriales. Surtout rencontrée en Amérique, quelques cas en Afrique Centrale, Océanie, Asie du Sud-Est. Quelques cas rares en Europe: Italie, Portugal, Roumanie, Bulgarie (Dans les poulaillers, pas les trous!). L'histoplasmose est un champignon que l'on trouve dans la terre, que l'on peut trouver dans

d'hygrométrie important. Il est véhiculé par les chauves-souris qui sont des porteurs sains. Il l'est aussi par des oiseaux: Merles, étourneaux, pigeons, volailles, guacharos ... On l e retrouve dans le guano et les détritus organiques, et peut rester dans le sol plusieurs années ( jusqu'à 10 ans) .Il est transmis par voie aérienne, rarement digestive ou cutanée. L'histoplasmose peut être transmise au cours d'une seule visite de grotte; elle est d'autant plus grave que la quantité de spores inhalée est importante, elle passe inaperçue dans la plupart des cas, et peut être contractée plusieurs fois. Elle est moins importante la deuxième fois que

En Amérique, la zône de plus haute endémicité est IfArnéfiquedu plus particulièrement les états du Middle-East aux USA (le long des grands fleuves: Mississipi, Missouri, Ohio), c'est à dire le Kentuky, le Missouri, le Mississipi, I'Illinois, l'Indiana, l'Ohio, le Tennessee ... On retrouve aussi l'histoplasmose en Fioride et en Arizona. La P"P~" de 1' ~ o ~ u l a t i oa n6' contaminée ( jusqu'à 90%). Même dans les cavités dont le plus grand développement est noyé, comme en Floride, les chauves-souris peuvent être présentes dans les parties exondées et contaminer le spéléo. On retrouve l'histoplasmose dans les pays d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud

Les pays où sont rapportés le plus de contamination de spéléos, à ma connaissance, sont les Antilles (Jamaïque, Guadeloupe, Martinique,

Cuba, République Dominicaine, Haïti), le Mexique, le Pérou. Dans les autres pays, le risque n'est pas exclu, mais bien moins documenté. La contamination se fait par voie aérienne, par inhalation des spores en dans ifair. Ces spores sont émises par le mycélium qui se développe dans le guano des chauves-souris ( les chauves-souris rejetant des levures avec leur guano) .Le spéléo se contamine en ram-

exondées avant de plonger. D'autre part, la levure reste viable dans l'eau, de quelques jours à quelques semaines, selon la température de I,eau... Les cas de contamination cutanée sont rares, et seulement décris dans les laboratoires. Cependant, en cas de plaie, les levures peuvent contaminer directement le spéléo. Il existe aussi une contamination digestive (si on mange des chauves-sou~s,ou si on boit de mais de la même fapn, jamais été décrit chez les spéléos. Au niveau prévention, si les grottes sont très risquées, on peut recommander: - d'éviter les zônes à guano, les rampings ... - de porter un masque bucco-nasal: efficace, mais difficile à supporter ( problèmes de et de - de prendre du NIZORAL, ou du SPORANOX qui sont des médicaments antifongiques efficaces, ayant déjà été utilisés en préventif, mais Celà nécessite en théorie de faire pas une prise de sang tous les 15jours ( toxicité hépatique). Certains disent que ce n'est pas nécessaire, car la maladie guérit seule neuf fois sur dix, et le traitement est efficace la plupart du temps ( sauf en cas d'immuno-déficience). En conclusion, les plongeurs peuvent attraper

sant d'avoir des médicaments à portée de main pour commencer à tmiter de suite une infection pulmonaire en cas de doute.

ANNEI 1994 - INFO- PLONCiEE NO67 - 1' 3


Chantal SOULTAN - Etiopathe - Praticienne en Thérapie manuelle

Installée en région Rhône-Alpes depuis une dizaine d'années, j'ai été amenée à soigner de nornbreux sportifs et intervenants du plein air, et par conséquent à m'intéresser aux problèmes liés à la pratique de leur sport d'élection aussi bien pour eux même que pour les groupes qu'ils encadrent. Cette expérience m'amène à vous proposer la formation suivante: Vous projetez une expédition, une exploration, une aventure ... Exploration post-siphon par exem-

- Retarder la progression de votre expédition - Vous faire renoncer à vos objectifs et h votre projet - Vous contraindre à recourir à des moyens de secours disproportionnés

Je vous propose d'apprendre LES GESTES SIMPLES qui vous permettrons de faire face à ces problèmes, et ainsi augmenter votre propre autonomie et celle des groupes qui vous sont confiés. Ces techniques issues du patrimoine traditionnel du REBOUTAGE ou celui plus récent de I'OSTEOPATHIE ou de 1'ETIOPATHIE s'apparentent à une forme de secourisme. Leur mise en application nécessite les mêmes qualités d'observation et de respect des limites d'intervention. Leur apprentissage vous permettra d'intervenir en cas d'entorse et de subluxation du SY STEME PERIPHERIQUE: MEMBRE I N E R I E U R et SUPERIEUR à l'exception de la colonne vertébrale. La formation se fera sous forme de module de deux jours. Il sera étudié une articulation par module. Chaque module est donc indépendant et l'inscription pourra se faire séparément pour chacun d'eux. Les frais de formation sont fixés à 500F par personne et par module. Pour plus de précisions sur ces formations, veuillez me laisser vos coordonnées ,c'est avec plaisir que je vous contacterai pour en fixer avec vous les modalités. Chantal SOULTAN- 1,Rue Mouton - 26100 - Romans sur Isère - TéI: 75 02 86 39

ECEAIRAGES A VENDRE Ne cherchez plus, de super-éclairages sont en vente par Franck Ichkanian et Bernard Glon. I l s'agit de boyons avec lampes de casque en alu anodisé. Le contact se fait sur le boyon grâce à un bouton largement dimensionné qui permet la manipulation même avec des gants. Les accus sont fixés entre deux flasques isolantes, sur la flasque inférieure se trouve la prise de charge, le cordon mâle est livré avec. Tout comme sur les modèles Subatec, une vis est soudée sur le corps du boyon pour ceux qui veulent y fixer une poignée (non livrée). Boyon avec accus Cd-Ni 7Ah et sa frontale : 28ûûF sans le chargeur. Phare à main 175W : 3500F. Possibilité de vendre les éléments séparément : Boyon seul sans les accus, frontale seule. Packs éclairage vidéo, et toute pièce dont vous auriez besoin, Bernard et Franck sont des pros du tour et de la fraiseuse et sont prêts à vous rendre service. Par exemple: Raccords Oxy-Din: 150 F (qualité Pour commander et pour tous renseignements: Bernard Glon (1) 47 29 07 90 Eclairage complet:

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mand. La grotte ne sert plus d'exutoire de crue à l'heure actuelle ( plus d e lit extérieur ). La galerie aval en rive droite à 50 mètres de I'entrée canalise l'actif en direction des sources pérennes captées, situées en aval de la grotte en bordure d e la vallée. Les 25 premiers mètres de la ~ a r t i enovée constituent un bras mort comme tion à cet endroit.

Grotte d e FONDREMAND

Siphon amont Baume St Anne

Haute-Saône

Sainte Anne-Doubs

A une trentaine d e mètres de I'entrée débute la galerie noyée explorée par la SHAG sur 40m. en 81 puis par Marc Chocat sur 70m. en 86. Arrêt sur stalagmites. (Info-Plongée n045-1986-p.4). 4/4/94 : Rééquipement en fil d'Ariane. Progression d e 15 mètres derrières I'étroiture "des stalagmites", terminus précédent, dans une galerie étroite. Demi-tour s u r rétrécissement. Au retour j'aperçois un départ rive droite en bas d'une petite salle, une dizaine de mètres avant le terminus de mon prédécesseur : c'est la suite véritable d e la galerie principale. J e progresse de 40 mètres et m'arrête faute de fil. 10/4/94 : Les pluies diluviennes ont fait monter le niveau, le boyau d'accès au siphon est amorcé s u r 15 mètres. La visibilité a chuté de 1Om. à 2m.. J e progresse au delà d e mon arrêt précédent dans la galerie principale sur 15 mètres jusqu'à une bifurcation, la galerie a sérieusement rétréci. J e m'engage dans la branche d e droite, la moins étroite et avance de 5 mètres. Le demitour devenant plus qu'acrobatique je m'arrête là. 13/5/94 : niveau bas, visibilité normale, donc très bonne. A l'aller j'aperçois un petit départ rive droite. C'est l'aval actif : les particules en suspension me précèdent. Le couloir déjà peu large ( 1 m. ) se divise en deux au bout d'une quinzaine d e mètres pour devenir étroit à gauche et impénétrable à droite. Après cinq mètres de progression dans la branche de gauche, retour à reculons. Au delà d e mon arrêt du 414, 15 mètres après I'étroiture des "stalactites", je gagne encore 10 mètres. Arrêt sur étroiture très sévère sur talus d'argile où la visibilité s'annule. Topographie de la cavité. Le développement exploré passe de 95 mètres ( 70 noyés ) à 200 mètres ( 175 noyés ). Le concrétionnement important atteste d'un creusement en régime libre. L'ennoement semble être dû à un comblement alluvionnaire d e la petite vallée en bordure d e laquelle s'ouvre la grotte et où s'écoule le ruisseau issu des sources romaines de Fondre-

Au bas du cône d'éboulis à -1 17, la remontée d'une cascatelle se jetant dans un petit lac permet d'accéder à un méandre actif. A 180 mètres en haut d'une petite salle un boyau d'une vingtaine de mètres méne au siphon. Celui-ci a déjà été plongé comme l'atteste un fil d'Ariane d'age respectable. N'ayant pas trouvé trace écrite de cette exploration...je l'ai refaite. Si VOUS avez ....... L'immersion se fait dans une vasque argileuse mais d'une clarté engageante. On descend rapidement à -8 dans une diaclase en forte pente. Un passage en étroiture conduit à 10, la galerie s'élargit alors pour être basse de plafond. Le sol est tapissé d'argile. Une dizaine de mètres et on remonte progressivement pour atteindre la base d'une diaclase remontante. Celleci sort dans une petite salle exondée basse de plafond. On replonge aussitôt dans une nouvelle diaclase noyée moins profonde que la précédente et après un parcours d'une vingtaine de mètres on émerge moyennant une étroiture à -2 mètres La sortie se fait les mains et les palmes sur un talus d'argile par un laminoir étroit. On peut ensuite se mettre debout dans une salle en diaclase encombrée de blocs. Une petite arrivée d'eau en pluie est visible à son sommet et à son extrémité basse se trouve un boyau étroit et argileux Ces hypothétiques suites, peu prometteuses, nécéssiteraient de se déséquiper. Le développement en fil d'Ariane est d'une cinquantaine de mètres. A mentionner deux incidents originaux : En atteingnant -10 au départ, un de mes sinus a laché lors de l'équilibrage du masque. Un nuage de sang a brusquement obscurcit celui-ci. Toute visibilité s'est annulée instantanément, à la fois dans le masque et à l'extérieur également vu que je m'étais arrêté sur une bonne couche d'argile. NE PAS LACHER LE FIL.. .!!!



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D'autre part dans la diaclase derrière les siph on^, un bloc de plusieurs centaines de kiloss'est effondré sous mon poids. Il ne tenant plus que par une mince lame de roche...Séquence adrénaline ! TPST 4 heures (plongée 314 d'heure) le 19/2/94. Avec l'aide de D.Drumetz - L. Osvald - E. Slomiany.

L'émergence de Thaïs, débitant environ 200lh. à l'étiage, s'ouvre dans le village même( X = 829 Y = 310,75 Z = 162m. ) Historique des exolorations : En 1957, Michel Letrone franchi le S I (40m.), en 1965, le GRPS reprend l'exploration avec une technique lourde ( plate formes entre les siphons, téléphone) et progresse en 10 ans de 300 mètres, franchissant 5 siphons ( 180 mètres noyés ). Un S6 en diaclase étroite marque alors le terminus. En 1973, Jean-Louis Camus et Robert Jean en atteignenet le fond à -25, sans trouver la suite. En 1975, Jean-Louis Camus et Bertrand Léger poursuivent alors dans le S6 jusqu'à -47 ( 120 m. ). En 1979, Bertrand Léger prolonge le S6 jusqu'à -70 m. ( 195 m. )(P. Rousset et P. Dupille en soutien). Puis Frédéric Poggia le plonge à -78 ( 205m. ). Enfin Bertrand Léger en 2 plongées au Trimix prolonge el S6 jusqu'à -87m. ( S6 : 425m. ), en 1984, peu avant sa disparition. Description de la cavité :

CDS 81 CR Plongée Souterraine Midi Pyrénées FFS et FFESSM. Clubs H20 et ESDRS (FFS)

Grotte de THAIS

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Pour ceux qui n'auraitent pas les Info-Plongée n043 et 44. (Mais que celà ne se reproduise plus :NDLR) 300 mètres de galeries fossiles, bien concrétionnées (touristiques) conduisent au siphon terminal. Suit alors une zone noyée comprenant

( St Nazaire en Royans Drôme )

Une partie de l'équipe en pleine préparation : Benoit, Philippe, Frank, Frédéric, Pascal........



5 courts siphons (1O à 50m.) peu profonds (maxi -1lm.), entrecoupés de courts plans d'eau et d'un seuil rocheux entre 53 et S4. On arrive alors dans le S6. Celui ci débute par un puits / diaclase étroit qui amène à -25m. La suite est par un laminoir. Une galerie en interstrate (profondeur moyenne -30) conduit au bout de 60 metres à un puit. A sa base à -40 une galerie large de 4 m. par 6 de haut conduit en pente douce jusque dans les -501-55 en tête d'un puits lenticulaire qui amène à -70, puis par un long ressaut à -78, la suite est après un laminoir : une galerie horizontaie (3x2) à -80 (point bas -84) pendant 100 mètres, à laquelle succède une faille fortement inclinée, haute de 5 m, large de 1,50m. au début et de soixante centimètres au bout de 60 mètres. C'est alors à 375m. le fameux passage de "la limande" (15m.)(entre -74 et -80). Suit une étroite galerie ( I x l ) , puis une suite de ressauts qui arrive finalement à -87 m. à une vaste galerie (5x4), au sol argilo-sableux), souvent occupé de grosses dunes, et qui descend en pente douce (arrêt à -91m., à 470 mètres de l'entrée du S6). La zone noyée mesure 755 m. en tout, ce qui porte à plus de 1 km. la longueur totale de la grotte. Récit des plonqées : Depuis l'été 93, nous avons décidé de reprendre l'exploration et l'étude de ce magnifique siphon. Début Août, nous faisons donc une première reconnaissance des 5 premiers siphons et du sixième, jusqu'à -65 à l'air. Puis une plongée un peu plus lourde nous permet de reconnaître le S6 sur 370m. (5 heures de plongée dont 3h15 de décompression). Du 4 au 7 mars 94, nous revenons dans i'intention de pousser la reconnaissance un peu plus loin. Les conditions sont limites (très fort courant) et rendent le portage épuisant, l'eau est à 10 degrés. Le samedi 5 mars, tout est en place : une dizaine de grosses bouteilles de décompression (surox, oxygène et argon). Je passe les 5 premiers siphons sous oxygène pur, progresse jusqu'à -40m. où m'attend le propulseur et les deux relais de trimix. Le courant est sensible partout et freine ma progression, surtout dans les puits. Enfin j'arrive devant le "passage de la limande" : je suis au milieu d'une faille fortement inclinée et je perds du temps à chercher à amarrer le propulseur et les relais. Après quelques minutes je franchis le passage plus ou moins à "l'6gyptienne" et m'arrête peu après sur temps limite.

Après trois quarts d'heure passés à -80 (point bas -86), j'entame mes paliers de décompression vers -50, pour une durée totale de 6 heures.

Les plongeurs : F. Badier, F. Beluche, Y. Billaud, Ph. Moya, B. Cucquel, C. Deit, L. Garnier, Ph. Griffet, B. Naranjo, B. Poinard, Ph. Rinaudo, F. Vasseur et P. Verdiel sans oublier des "porteur" locaux. Remerciements à la Co. Nat. FFESSM pour son aide financière pour cette plongée (gaz). En juillet 94, nous reprenons comme prévu l'exploration du S6. Les premiers jours nous équipons le S6 avec les grosses bouteilles d e décompression (oxygène, surox 40% et 50 %, air), avec les relais (trimix, air) : une dizaine au total entre -6 et -55 mètres et une cloche de décompression à -6, Steph nettoie de vieux fils dans les puits jusqu'à -80. La veille de la pointe, le bi 201. de trimix est amené devant le S6 et le Zeep déposé à -30. L e mardi, je m'immerge (enfin !), accompagné par Hervé qui m'aide à échanger devant le S6, le bi 101. d'air contre le bi 201. de trimix. Je pars au surox 40%, échangé à -30 avec de t'air et à -55 avec le trimix (50% d'He - 18% d'O2). Le propulseur est pris à -30. Descente lente dans le puits jusqu'à -80m. (200m.), puis en Zeep jusque devant I'étroiture de la "limande" (375m). Je gare le Zeep, dépose les deux relais et passe I'étroiture puis arrive à mon terminus (400m.). J'équipe donc dans une série de puits étroits où je retrouve des bribes de fil de Bertrand Léger et débouche à -87 dans une vaste galerie (dunes de sable) -terminus d e Léger en 84. Je continue à explorer la galerie sur plus de 45 mètres jusqu'à -91m. Au terminus, l'aspect de la galerie reste identique : 5x4 m. de section et sol argilo - sableux en pente douce avec dix metres de visibilité et une vue sur -92 m. Arrêt


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sur panne de manomètre, tiers et temps limite...Bref, il est temps de rentrer !

Frank Vasseur, Philippe Griffet, Robert Jean (ROY). Un grand merci à la famille Stéfanato pour leur accueuil, ainsi qu'à Roy.

- 200 m. de galerie entre -40 et -57 ont été explorées à la grotte de la Magdeleine (tarn). Arrêt à -57 à 450 metres de l'entrée du S2. Gros problèmes de visi au retour et aux paCDS 81 : Bernabé Pascal, Poinard Benoit, Rabatel Phil. TA i) !

Retour sans histoire. avec peu de visibilité et 6 heures de paliers plutôt agréables. sans meme utiliser la cloche. Soit 8 heures de plongée dont 7 dans le S6 qui mesure donc à présent 470m. dont 270 entre -80 et -90, zone dans laquelle j'ai séjourné plus de 40 minutes. Une plongée plus lourde est déjà en préparation. Plongeurs : Pascal Bernabé, Yves Billaud, C. Chaslain, L. Garnier, L. Giordano, H. Levano, G. Lorente, Benoit Poinard, Jean-Pierre Stéfanato,

- 50 metres dedes galerie ont été explorés au siphon aval du (ariège), entre intermitences ! (+ ou 31.

d.eau). Arcet

a-

- Clubs SC Plantaurel et ESDRS ; plongeurs : Pascal Bernabé, L. Giordano, Ludovic et Fred. Swierczyns. Explos et topo en cours, à paraitre .... Pascal BERNABE

Pascal, après sa pointe, semble parfaitement dominer la situation. (Photos Philippe Moya)



La grotte aux tortues L a Caiyp.w s'éloigne de la côte de Bornéo et cingle vers I'île de Sipadan. Enfin la jungle verte qui cou\'re I'île a p p a r a î t . Les plongeurs se m e t t e n t à l'eau pour explorer le récif de corail qui borde la côte Une grosse t o r t u e verte semble surgir de Ia paroi. D'ou vient-elle? Les plongeurs découvrent une cre\,asse qui s'enfonce dans le ventre de I'île ! Ils se faufilent dans l'étroit passage. Le l o n ç c o u l o i r s'évase bientôt en une immense nef. Soudain, au détour d'une arête de pierre : un crâne aux orbites vides! Dans la lumière des lampes. les plongeurs découvrent. stupéfaits. une carapace de tortue, puis une autre, une autre encore ... Un cimetière de tortues ! Les squelettes posés sur le fond émergent A peine du linceul de vase -rcw blanchâtre. Pourquoi toutes ces tortues Q sont-elles mortes au fond de 0 la caverne? Pour résoudre g l'énigme, l'équipe revient à la nuit tombée. Elle suit cSn une tortue qui cherche un creux dans la falaise pour F s'y reposer à l'abri des requins. Elle pénètre dans la grotte ... et les plongeurs a comprennent tout Le dédale des couloirs est Lin piège mortel p o u r le reptile qui doit remonter I cgulièremenr à la suriàce pour respirer Les piongeurs parviennent heureusenlent a rattraper la tortue affolée qui riaFe f~éitetiqi~t.U>

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rnent en tous sens. Ils I'empoignent et la guide vers la sortie. Arrivée à l'air libre. la rescapée respire bruyamnient ... EIle reste u n long moment à flotter sans bouger, puis s'enfonce dans la ~ i t iti de l'océan.

Ce qui prouve que les tortues aussi sont victimes de l'absence de fil d'Ariane. Phiiippe Moya

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Conununication par ardoises insuffisantes.

ACTUALITES CIVIERE PLONGEE:

La recherche sur le sac étanche est justifiée par le développement des explorations post siphon, d'où un risque statistique d'accident et d1éventualité d'une pathologie interdisant l'immersion et le froid. D'autre part il n'existe actuellement sur le marché aucun matériel adapté. Les samedis 7 mai (Bêze - 21) et 18 juin (Petit ~ o u l- 07); le Spéléo - Secours de Bourgogne a présenté aux plongeurs des départements : 21 - 89 - 25 - 26 - 71 - 58 - 01 - 38 - 69 les modifications du sac étanche :

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- Adaptation du cadre métallique et logement des bouteilles. - Montage d'un masque facial (') - Nouvelles purges pour l'usage d'une pompe à vide. - Remaniement complet du système de lestage. - Nouveau mode d'installation de la victime sur le dos. - Conditionnement du matériel pour le transport post - siphon. Un certain nombre de difficultés sont encore à résoudre :

- "Mise en sac" peu commode pour la victime ... - Equilibrage des sinus du blessé. - Emplacement des brancardiers et procédure de progression. ( l ) L e m a s q u e f a c i a l C o m e x - pro a été o f f e r t au S . S.??. par LICATI ( R. GOMEZ ) 6 4 4 7 0 TARDETS.

Par ailleurs, comme le souligne J-C. Frachon, la mise en oeuvre de ce matériel est complexe, et ne peut s'improviser. Actuellement, seule l'équipe dijonnaise est opérationnelle. Un objectif à prendre en compte est donc la formation au maniement de cet engin d'une ou plusieurs équipes régionales. Cela va au delà d'une simple démonstration et suppose plusieurs séances de manipulation, en piscine, en siphon, de la part d'équipes structurées. Dans cet esprit F. Poggia et J. Michel sont prêts à recueillir vos demandes. INFOS DIVERSES :

F. Poggia travaillera désormais avec J. Michel sur les problèmes de secours en plongée. Il vient de reprendre plus particulièrement le dossier "Un siphon / un plongeuru, vous devez donc vous adresser à lui pour ce fichier (F. Poggia 12, rue Turgot 38100 Grenoble). Des fiches signalétiques vierges sur les coordonnées des plongeurs sont toujours disponibles, pensez à les remplir ou à les mettre à jour (sur demande : J. Michel 30 rue Clément Janin 21000 Dijon). Un récent constat fait apparaître que des CT non plongeurs ont tendance à négliger les problèmes de secours en plongée. Nous leur recommandons vivement de s'entourer d'adjoints ou d'assistants PLONGEURS qui les conseilleront dans l'élaboration des listes, ainsi que dans la constitution et la gestion de matériel spécifique à ces interventions. Benjamin


"SUR LES PALMES DE HENRI LOMBARD"

J'ai lu pour vous

Le premier tome de l'inventaire spéléologique des siphons héraultais et des secteurs limitrophes est P-. Une première parîie est consacrée à l'historique des explorations dans ce ddpartement : H ~ M Lombard - 1949 1993 : 44 ans de plongée souterraine dans ce département

"Sur les palmes de Henri Lombardn de Frank Vasseur

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11 concerne les secteurs suivants :

- 7 cavités sur le plateau du GUILHAUMAF33 - 14 dans le Monts de I'ESCANDORGUE

- 25 dans la vallée de la VIS - 13 dans la région de GANGES - 16 dans les Avants -Monts et le Saint - Ponais - 4 en secteurs divers

Au total 92 cavités prBsentées, dont 56 avec fiche descriptive et topographies. 285 pages, dont 8 en couleur sur lesquelles sont présentées les "figurdayant participé à l'exploration des siphons du département. Disponible pour la somme de 170 F (+ 25 F de frais de port) chez :

Association CELADON 1278 route de Ganges résidence "le grand chêne" n034 34090 MONTPELLJER

Baume de NEOULES NEOULES 83 Voici quelques premiers renseignements concernant le S3 de la baume de néoules. Distant d'un peu moins de 800 mètres de l'entrée, le départ se fait au bas d'un petit puits en lapiaz de trois à quatre mètres de haut. Malgré une visibilité moyenne ( 5 mètres), la galerie laisse imaginer de belles dimensions (6x4). On

Quand j'ai reçu son annonce à faire paraître dans ce numéro d'Info-Plongée, j'ai immédiatement cornmandB mon exemplaire. D e u jours plus tard ce fut le CHOC !! Un pave de presque 300 pages 21 x 29,7 dans ma boite aux lettres que je me suis empressé de lire en mangeant. Pour bientôt le dévorer en laissant mon déjeuner refroidir. Que dire sur cet ouvrage, ce monument, cette bible ; c'est Bpoustouflant, complet, documenté et surtout fort bien présenté. Frank a pensé A citer tous les plongeurs grands et petits qui ont trempé leurs paimes dans ces siphons, ils ont chacun leur photo et ce petit geste vous montre l'état d'esprit de l'auteur. Il a découpé son terrain en zones hydrologiques, chacune de ces zones est expliquée et illustrée par des intervenants compétents : Daniel CAUMONT, Claude VIALA et Paul DUBOIS. Les cavités principales sont toutes accompagnées de leur t o p . Les textes sont clairs, intéressants, c'est beau. Tous ceux qui ont un jour essayé de faire un livre savent ce que cela coûte de travail sur le terrain et d'écriture. Ce qu'il faut de courage, de rencontres, de déauragement, de coups de fil, de kilomètres, de discussions. Pour souvent, ne pas aboutir. Frank, lui, a réussi, son enfant est là, et il n l en a que 250 exemplaires, alors précipitez - vous, il n'y aura que des remords et des regrets pour les retardataires. Frank est dCià sur le tome 2, çà va être mandiose. dit ! tu m'en mets un de côté, d<accord ?

suit l'ancien lit de la rivière entrecoupé d'effondrement de la voûte avec des variations de profondeur assez constantes. Arrêt à moins quatre sur les tiers. Parti pour reconnaître les lieux et l'état du fil, je suis tombé sur un fil d'Ariane "métré" selon un code (secret) indéchiffrable. Le croqujs d'explo étant basé sur le timing et une vitesse de progression estimée, les données n'ont valeurs que d'informations. C'est toujours mieux que rien.... Temps de progression 40'. Plongée faite sur 2x20 litres au nitrox 37% d'O2 (merci Eric). Paliers à l'oxygène. P.S : Dernière minute, la suite aurait été trouvée au delà de la trémie par Marc Renaud (VAR). Nous avons projeté de joindre nos efforts afin de poursuivre l'explo et la connaissance du réseau. Donc explo en cours.. .. Thien Saint-Dizier



IGUE DE GOUD08J: UN ETE A LA TOUSSAINT C'est Edoiiard Alfred soi mê~ncqui explora (jadis, en 1892) le premier cette bclle cavité sise près Labastide-Murat, département du Lot. Une série de puits et de galeries fossiles permet d'accéder à la rivière de la Toussaint, visitable sur environ un kiloinètre. Elle bute sur des siphons à l'amont et à l'aval. Grâce aux plongées entreprises à l'arnont de 1977 a 1991, 400 mètres de galeries supplémentaires ont pu être explorées jusqu'à un rétrécissement dans le 3" siphon. Deux plongées au siphon aval (1965 et 1973) avaient permis de le reconnaître sur une cinquantaine de mètres; arrêt sur une cloche d'air, la suite n'ayant pu être repérée dans la toiiille. Profitant du report d'un tournage vidéo sur cette cavité, l'équipe Terre & Eau1 GSPCCDF à l'origine de ce projet a eu la bonne idée de le remplacer par une ultime plongée du siphon aval. Et c'est airisi qu'en ce 29 juillet 1994, François Beluclie, équipé d'un bi 7L, s'enf(i)onçait dans les eaux glauques du verrou liquide qui etc etc ... Arrivé au niveau de la cloche, icelui a eu la chance de bénéficier d'une bonne visibilité (4-5m) et de repérer sur sa droite le prolongemelit de la galerie, celle-ci faisant un coude à angle droit. Un talus de gravier qui remonte à 45", et c'est la sortie, 20 ~nètres plus loin, dans une galerie d'environ 4-5111 de hauteur pour presque autant de large. Le siphon mesure donc environ 70 mètres de Iong avec un point bas à -5. Ce jour là, environ 350 ~nètres de belle rivière ont pu être parcourus (relevés= boussole de plongée + pif), avant de s'arrêter au sommet d'une petite cascade.

Trois jours plus tard (lei' août) Le inêinc et Julien Nègre élaient de rctour. Finalement, la cascade SC franchit aisément, mais une seconde (H= 2m) 20 mètres plus loin nécessite un spit. Puis, la rivière se remet à couler trariquillemeiit~dans des galerics de largcur moyenne 3 à 4 mètres, la hauteur atteignant parfois 15 mètres, jusqu'à un deuxième siplion estimé à 850 mètres du S1 (toujours la mênle méthode pour Ics relevés). Au retour nous explorons un méandre affluent sur une centaine de mètres (on en a repéré d'autres, mais pour çui-là y'avait pas besoin de s'baisser). Ail total, nous estimons donc à presque un kilomètre de neuf notre petite proiiienade de santé. Une nouvelle expédition est bien sûr d'ores ct déjà progranimée en vue de lcver une topo précisc ct suriout de plonger le S2 M a i r e à suivre Plongeurs: Julien Nègre - François Beluche Porîage: les mêmes + Denis Ariial, Jérôme Bottollier Depois, Charles Dequin, Remi Baulard, SICplianc Galiné, Geoffroy Diiitiay, Domiriiquc Chausse. Alain Vitrouil. NOTA1 : Un ouvrage intitulé "Igue de Goudoii 100 ans d'explorations" a été publié récemment. Dispoiiible chez Terre & Eau; Denis Arnal, 8 nie du général Créiner, 92700 Coloiribes. Prix: 140 FF + 22 F de port. NOTA2 : Les auteurs - qui tenaient tant à lcur scoop - regrettent la publication anticipée de lcurs explorations dans "la lettre du Spéléo Cliib de Paris" 11'127 de septembre 1994, sans q~i'ilsen aient été infortnés au préalable. Si les paparazzi font de la spéléo maintenant, on se demande bien où on va mon brave n~onsieur.

Aux Siplions de C0UZ)OU Plongez léger ! ! Photo G. Marchand


LES EXPLORATIONS DE L'ASSOCIATION:

GROTTE DE LA SOURCE Commune de Saint-Jean et Saint-Paul - AVEYRON Vallée de la Sorgues X=659,56 Y=181,09 Z=650m Louis BALSAN et E.M.ROUSSEL, pionniers de la spéléologie caussenarde, avaient, dès la première moitié du siècle, exploré les cavités occidentales du cirque grandiose de Saint-Paul des Fonts. En 1951, le SC Saint-AFFRIQUE franchit la première voûte mouillante de la Grotte de la Source, et progresse sur 150mjusqu'au premier siphon. Une première coloration effectuée en 1969 met en évidence la relation avec les Avens de la Vialette, situés sur le causse. En 1974 la première plongée dans le siphon terminal permet d'entrevoir une galerie horizontale, laissant présager une possibilité de franchissement rapide. Pour s'en assurer, un premier pompage couronné de succès est entrepris en 1976. Le passage est vidé (20m;-2) et 50m de galeries modestes sont reconnus jusqu'à un second siphon. L'année suivante, la source des Fadarelles, dont la grotte de Ia source est le trop-plein, reçoit la visite des plongeurs du SCMontpellier qui franchissent un premier siphon étroit et s'arrêtent dans le S.2 sur des étroitures. En 1978, l'équipe plongée du SC Saint-Affrique (Jean-Pierre CALDER et Bernard PARODI) revoit cette exurgence et lève une topographie. Devant l'impossibilité de progresser plus avant par cette cavité, les efforts des Saint-Affricains vont se reporter sur les avens de la Vialette où d'importants travaux de désobstruction sont réalisées jusqu'en 1983. Mai 1984 voit J,P.CALDIER et Jean-Denis LACAN franchir à nouveau le S. 1 de la grotte de la Source pour découvrir après le S.2 (20m;-3), une importante galerie doublée de conduits secondaires. Des résultats si prometteurs ne sachant le rester trop longtemps, un pompage de grande envergure fut programmé pour le mois d'Août, au cours duquel le conduit principal est parcouru sur lOOm jusqu'au troisième siphon, et la galerie &luente de la boue remontée intégralement sur 195m. Profitant des facilités d'accès offertes par la vidange des deux premiers siphons, Jérome DERIJARD (CRPS) aidé des membres du SCSaint-

Aifrique franchissait le 16 Août le troisièn~esiphon (480m;-11). Au-delà, 73m de galeries actives butent sur un quatrième siphon, précédé de "l'affiuent du Purgatoire" remonté sur une cinquantaine de mètres. Malheureusement pour cette opération fructueuse et pleine de bons augures, un violent orage (nuit du 22 au 23 août) venait noyer tout le matériel dans l'eau boueuse et annihiler tous les efforts consentis jusqu'alors. Toutefois, loin de s'avouer vaincues, les deux équipes organisent une nouvelle plongée l'année suivante (21/08/1985) durant laquelle Philippe LANCE, accompagné de J.DERIJARD, reconnaît le S.4 sur 130m, l'afiluent du Purgatoire est remonté sur 8Om au prix d'une progression particulièrement pénible, et une cheminée découverte à partir du plan d'eau. D'après publication "Pompage de la rivière souterraine de la Source-Réseau des Fadarelles" Août 1984.

Spéléo-Club de Saint-Urique/ G.E.K Perpignan Durant l'hiver 1993, solidement assistés par le SC Saint-Affrique nous franchissons le S.4(290m;-5) puis 50m de rivière jusqu'au S.5(130m;-3) et parcourons 270m en deux branches au-delà, arrêt sur S.6 étroit d'un côté et manque de corde devant un redan vertical de l'autre L'affluent du Purgatoire est remonté et topographié sur 135m jusqu'à une fissure impénétrable. Le développement total de la cavité passe à 2100m dont 940m noyés. Une inversion d'écoulement est a noter entre le S.2 et le S.3. Un amont provenant de la galerie de la boue coule vers le S.3 où il confiue avec l'amont principal de la cavité. Dans les trente premiers mètres, les deux écoulements s'évacuent vers la source des fadarelles et l'on poursuit dans le S.3 avec un courant frontal parfois sensible. A l'heure où la compétition fait des émules dans nos tribus trogloxènes, nous proposons un "challenge" (attention à Mr TOUBON) qui consisterait à lever la topographie du S.3, tortueux et biscornu à souhait, devant lequel nous avons renoncé à nos crayons. Toutes les directions y sont représentées, certes dans des proportions différentes, et la diminution de la visibilité vient pimenter cette tâche qui reste néanmoins réalisable. Le défi est lancé, à vos palmes et carnets! Participants: Spéléo-Club de Saint-Affrique: Jean-Denis LACAN, André LAVIELLE, Fernand MAUREL, Howard MORGAN et Caniou, Bernard et Jean-Louis POUJOL, Richard RIVZERE. Plongeurs Christian BAGARRE, Frank VASSEUR Nous remercions la municipalité pour les autorisations de plonger accordées.


Cet article est un constat de la situation actuelle dans le département de l'Hérault. De nombreuses sources sont captées pour l'alimentation en eau potable et l'augmentation, somme toute relative, de la fréquentation des sites, conjuguée aux soucis de salubrité et aux phobies induites par l'activité, induisent un durcissement des modalités d'accès. Si nous voulons continuer à explorer les réseaux, il faut envisager, et cela ne comporte pas que des désagréments bien au contraire, de développer les

contacts avec les personnes et autorités qui gèrent dorénavant l'accès aux cavités. Au prix de démarches soutenues et de contacts multiples, il a été possible d'obtenir les autorisations, dans le cadre de plongées d'étude et d'exploration, et parfois sous certaines conditions (nettoyage des combinaisons à la Javel). Même dans le cadre d'opérations ponctuelles, il faut obtenir les autorisations nécessaires, sous peine de fermeture définitive et imperméable, car l'accès à la caverne est déterminé par notre comportement. Tout manquement à cette discipline élémentaire pourrait avoir pour conséquence des interdictions radicales.

FREOUENTATION LIMITEE: Tolérée si modération pour des raisons de proximité et d'usage (captage d'eau potable, irrigation, terrains à usage spécifique...) Foux du MAS DE BANAL Foux de POMPIGNAN Event de SOURLAN

Propriété privée Propriété privée Propriété privée

CAVITES REGLEMENTEES: Autorisation impérative à obtenir préalablement Source du LEZ Event de VEYRIERES Rivière souterraine de LAVAL DE NIZE Event de SOUBES Gouffre et Résurgence des CENT FONTS Grotte-exurgence des FONTANILLES Event de GORNIES VERRERIES Aven du ROUET Source du JAUR Event du MAS NEUF

Mairie de Montpellier Mairie de LUNAS Propriété privée Mairie de SOUBES Propriété privée Mairie de PUECHABON Mairie de FERlUERES-lesMairie de ROUET Maine de Saint-Pons de Thomières Propriété privée

ACCES INTERDIT: Source de LAMALAOUZIE Source du LAMALOU Grotte de la MADELEINE Source du PAYROL

Propriété privée BRGM Société de chasse locale Municipalité de LODEVE

La commission plongée du CDS 34 est l'interlocuteur reconnu de certains propriétaires et municipalités, et demeure disponibIe pour tout renseignement.


GROTïE DE LA CALANQUE DE PORT-MIOU CASSIS 13

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Dimanche 7 avril, 17 h 45, de retour d'une plongée à PORT-MOU, j'ai juste le temps de m'affaler sur un canapé, le tee-shirt maculé de boue, que le téléphone sonne : 3 plongeurs suisses ont disparu dans la grotte de la Trémie au cours de l'après-midi. Toute l'équipe se donne immédiatement rendez-vous à Cassis. Quarante cinq minutes plus tard, Patrick Bolagno, Christian Moré, Marc Renaud, Richard Jamin, Claude Touloumdjian et moi-même sommes rendus, les uns au PC de la PresquYle, les autres à la caserne des pompiers pour organiser le gonfiage des blocs. A mon arrivée, je constate l'absence du Conseiller Technique Départementai. Renseignements pris, il n'a pas été averti. Je le fais prévenir par un spéléo de passage sur les lieux. L'accueil officiel n'est pas des plus chaleureux. Nous avons la désagréable impression de venir prendre un morceau de "gâteau" destiné aux sauveteurs déjà présents. Henri Cosquer nous le dira plus tard : "Nous sommes venus dans le jardin des gens de la mer". Oui, mais voilà, les grottes sous-marines ne sont pas leurs plates-bandes et si elles l'étaient, ils les ont fleuries de pierres tombales. Premier incident quand le chef des opérations de secours, Mr Martini, nous dit avoir suspendu les recherches, jusqu'à nouvel ordre, en ajoutant, et c'est là où le bât blesse : " Ils sont en immersion depuis plus de 3 heures, maintenant il n'y a plus lieu de se presser". D'où ma colère mal contenue sur un air connu : " Jusqu'à preuve du contraire, les disparus sont vivants. .." La première suspension des opérations a eu de fâcheuses conséquences, l'Armada de navires (pompiers, Société Nationale de Sauvetage en Mer, Clubs locaux ou curieux) qui mouillait aux alentours de la Trémie a cru bon d'abandonner le site pour se réfugier dans le port de la Calanque (environ 1 km) en attendant de nowelles directives. Mais, vers 19 h 15, un promeneur essoufflé arrive au PC pour signaler qu'un plongeur est en perdition à la pointe de la Caianque. Présent lors de son témoignage et ne voyant pas de vives réactions au niveau des pompiers, je lui emboîte le pas, avec Marc Renaud. Bizarrement nous sommes les seuls à l'avoir suivi. Après quelque cinq cent mètres au pas de course jusqu'au bout de la Presqu'île, le chemin s'arrête net sur la mer. J'y vais ? J'y vais pas ? A 250 mètres de là, un plongeur lutte en surface dans une mer agitée. Nous entraînant mutuellement et ne voyant aucune embarcation pouvant lui porter secours, nous nous jetons h la mer en tenue de ville pour une traversée longue, fraîche et salée. A mi-chemin, nous voyons le plongeur accoster et prendre pied sur un rocher A environ 200 mètres de l'entrée de la Trémie. Il nous

dira avoir nagé prés d'une heure, en l'absence de bateau d'assistance. A 30 m du rocher nous voyons enfin arriver un canot rapide. Il se porte à la hauteur du plongeur. Promptement, les sauveteurs engagent un dialogue avec lui et vont vite rejoindre le bateau de la SNSM qui fait route vers le site pour transmettre les informations. Pendant ce temps nous accostons sur le rocher. Le plongeur est bien un miraculé de la palanquée des 3 suisses disparus depuis 15 h. Nous le rhnfirtons, nous aussi, et l'assaillons de questions. Ses premiers propos sont rammnts pour ses amis disparus, mais à mieux y regarder le mal est très certainement déjà accompli. Quand il les a quitté (une heure avant, dit-il), ils étaient vivants, mais inconscients. 11s sont restés tous les trois pendant 3 heures, suivant ses dires dans une cloche. Ses renseignements étaient peu précis et le reste de ses propos fort incohérents. Stéphane Lacassagne était en état de choc (intoxication au C02, fatigue, abandon de ses amis, etc.. .). Sa sortie inopinée et son témoignage a fait l'effet d'une bombe chez les pompiers. Tout s'est accéléré. Bobo et Kiki qui étaient restés à terre se sont vite préparés amenant avec eux chacun un bloc de 9 litres pour l'offrir aux disparus le cas échéant. H ~ M Cosquer qui connaît bien le site pour y amener régulièrement des plongeurs en visite, nous a conseillé d'axer les recherches dans la petite salle concrétionnée en suivant le fil d'Ariane qu'il a lui même posé lors de la première tentative de secours vers 16 h 45. Rapidement ils ont exploré le pourtour du fil dans une visibilité nulle. Au terminus, à tout hasard, ils ont vidé une bouteille pour alimenter en air frais l'hypothétique cloche où pouvaient se trouver les suisses. Entre-temps, M.R et moi-même sommes retournés à terre pour nous équiper et sommes venus renforcer la première palanquée. A 20 h 10, Bobo et Kiki bredouilles et atterrés de l'être, nous font un rapide point de la situation, Nous décidons d'investir la grotte immédiatement pour une recherche plus méthodique. Bobo et moi formons la deuxième &pipe. Pendant une heure, nous allons fouiller toute la grotte en insistant sur la salle concrétionnée, soit plus de trente minutes dans un peu moins de 150 m2 mais, un peu plus de 500 m3, et c'est lh le problème la troisième dimension est de trop, sans compter celle du temps. Rien, rien ! nous sommes agacés par notre impuissance ! Chaque seconde qui s'écoule nous retire un peu plus d'espoir de les retrouver vivants A peine le temps de faire le point qu'une troisième équipe, Claude Touloumdjian et Marc Renaud, poursuivent les recherches en vain. A leur sortie, vers 22 H 15, Henri Cosquer se propose très pressant de faire une nouvelle tentative. C.T,sans mettre les formes qu'imposaient les circonstances, le lui interdira au nom de la sécurité et de l'eficacith. Dans


les grandes lignes, H.C plonge dans les mêmes conditions que les accidentés (techniques et équipement mer). Tous les plongeurs spéléo donnent fermement raison à Claude sur le fond et nous mettrons un terme catégorique en faisant intervenir le Conseiller Technique Départemental Daniel Martinez, qui, en tant que responsable des opérations souterraines refusera le risque du sur accident.

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Cette altercation nous vaudra une polémique écarté des médiatique où H.C blessé d'avoir opérations de sauvetage devant les cameras de TF1 nous traitera entre autre de "Rarnbo".

Un peu après minuit c'est au tour de Christian Moré et Richard Jamin de poursuivre les recherches. Ils sortent sans plus de succès vers 2 heures du matin. Nous étions en face d'un cruel dilemme, soit continuer les piong&s avec une visibilité zéro et des chances de réussite trés réduites, soit abandonner quelques heures les recherches pour laisser la grotte décanter. Ce qui a pesé le plus dans notre décision fut à n'en pas douter les propos du rescapé à sa sortie du caisson, qui nous a alors clairement dit qu'à l'heures où il avait quitté ses deux amis ils étaient inconscients et ne respiraient plus sur les détendeurs mais directement le gaz de la cloche. Ce qui ne nous laissait quasiment plus d'espoir. Nous nous sommes donc donné rendez-vous A 6 h 30 pour une nouvelle série de plongées. Oubliant les avis des uns et des autres qui avaient polarisé nos recherches sur le coté gauche de la petite salle nous avons plongé cette fois ci au feelling. De ce fait, nous d b w r o n s rapidement les deux corps. Ils étaient dans une cloche sous pression A -5 mètres de profondeur. De 4 m sur 2 environ, sa hauteur ne dépassait pas les 20 cm. Les deux corps étaient côte à côte, seule la femme avait encore sa bouteille (vide) sur le dos, puisque le survivant avait utilisé une StTUATlON

DE LA G R O T T E

DE LA

deuxième bouteille pour tenter sa sortie désep&&. Fin des opérations sur le terrain vers 10 h. Les causes de l'accident sont évidentes : onze plongeurs en équipement "mer" sont rentrés en même temps dans une cavité sans fil d'Ariane, huit ont eu la chance de ressortir rapidement du piége où trois personnes se sont égarés dans une eau sans visibilité. Croyant fermement que leur absence déclencheraient rapidement une assistance et faisant confiance aux organisateurs de cette plongée catastrophe, les trois plongeurs suisses se sont réfugiés dans une cloche exigue. LA, ils ont pu se parler et décider d'attendre sagement de l'aide. Décision qui aurait pu être payante, d'autant qu'environ deux heures plus tard ils ont aperçu les lueurs des lampes des premiers intervenants (dont Henri Cosquer) venus à leur recherche. Malheureusement, malgré le marthlement de leur bouteille, les lumières sont passées, puis reparties sans s'arrêter comme dans les plus angoissants des films catastrophe. La topographie des fils en place nous montrera que seuiement 2,60 métres les séparaient du fil d'Ariane. Les secours officiels semblent avoir été pdvenus tardivement (vers 17 h) et le SSF encore plus tard, 17 h 45. Trop tard certainement, pour avoir eu la possibilité d'intervenir avant l'irréparable. Bien sûr un certain nombre d'enseignements pourront être tirés de cette opération, en particulier la procédure de déclenchement de l'alerte SSF n'a pas été respectée, et la diversité des structures de secours en présence (Pompiers, gendarmes, SNSM et spéléo) ont rendu les communications très difficiles entre personnes qui ne se connaissent pas. Mais cela n'a pas eu de véritables conséquences, sinon qu'une certaine tension entre les divers intervenants. Cela s'explique aisément par le fait que nous étions à cheval entre le monde de la mer et le monde souterrain. Marc DOUCHET

TREMIE

efugs d u R a s c a p e


COUPE DEVELOPPEE Cheminement jusqu'Ă la cloche des. Suisses

G R O T T E de la T R E M I E Calanque de P o r t - Miou CASSIS

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F. Badier Deux semaines de camp durant le début du mois de Mai ont permis de poursuivre les explorations en cours de la source de L'Ecluse et également de revoir la source du Castor toutes deux situées dans les gorges de l'Ardèche.

Cette plongée a donné lieu à l'utilisation d'un logiciel de calcul de décompression prenant en compte les multi niveaux et les différents mélanges tant en saturation qu'en désaturation. Celui ci basé sur le modèle Bulhman, est similaire à celui utilisé dans les ordinateurs Alladin et fonctionne sur n'importe quel PC (sauf dans l'eau...).

Cette résurgence sous fluviale émergeante en rive droite de IrArd&he a fait l'objet de nombreuses explorations dans les années 80 par les frères LeGuen puis par Olivier Isler qui franchissait le siphon long de 640m avec un point bas à -68m. La surface vue ne semblait ètre qu'un évidement sans réelle continuation alors qu'une galerie au pied de la remontée se deveioppait sur quelques dizaines de mètres jusqu'à une trémie.

La première portion du siphon longue de 250m a été réalisée au surox 40% et à l'aide d'un propulseur, suite à la palme en tsi 201 à I'air pour la zone -30ml-55met puis au trimix 78% pour le point bas à -68m. La plongée a été fractionnée en 4 niveaux: -30m , -60m, -68m et -40m, pas de décompression prévue sur la partie amont, l'objectif étant de revoir la trémie terminale. La d&ompression a été effectuée au surox 40°/o et oxy pur. La décompression dépendant du profil de compression, il a été nécessaire d'attendre quelques minutes en haut de la zone profonde du fait d'une avance sur le timing.

C'est donc sans prétention aucune que nous avons voulu revoir le terminus d'olivier, qui quelques 10 ans plus tard avait pu évoluer. Pretexte sans aucun doute pour un exercise de style technique dans cette magnifique résurgence sous fluviale. Une plongée de reconnaissance réalisée pendant l'hiver (à dos d'homme, tu t'en rappelle Phillipe!) avait permis de tracer les grandes lignes d'une plongée plus appuyée tandis que les propriétaires des lieux: deux castors, nous avait accompagnés sur les premiers mètres.

Passé le point bas (-71m au sol) la galerie remonte presque verticale puis se sépare en deux par une fine lame dentellée pour se rejoindre à -35m où une galerie horizontale très d&oupée conduit à un puits remontant.Sur la droite,en bas du puits, une galerie de dimensions plus modeste (3x2) conduit au bout de cinquante mètres à la Trémie après un virage à 120G.

La Trémie, quand à elle, est toujours ISi, infranchissable. Difficile il est vrai de se En mai, avec le soutien des frères Guerrier faufiler en tri 20L entre les blocs mais meme propriétaires du camping des Templiers (tous en bi 9L celle ci ne semble pas pénétrable. nos remerciements pour leur gentillesse), Demi tour donc mais pas vraiment déçu de la nous avons pu, en utilisant téléphérique et ballade. Sur le retour une visite expresse canoés , descendre du matériel plus (profondeur plafond déco à -1 5m) dans le conséquent et reconnaitre à I'air, la source jusqu'au point bas. La plongée a été réalisée puits jusqu'à -12ma été faite sans entrevoir en 2x201 + ventral 1x201 et oxy pur aux paliers la surface. Sortie sans histoire malgt-6 une eau moins cristalline après 3h40 de 9,6 et 3m en suivant I'Alladin. Le profil de plongée ainsi que les consommations ont été plongée, petite inquiétude en sortie concernant la fiabilité de la décompression determinés pour les plongées suivantes. mais pas la moindre puce ou bend malgré Quelques jours plus tard, enthousiasmés par mon sentiment d'etre un cobaye. la beaute de la source (surtout pour la zone L'utilisation d'un logiciel de calcul de d h a profonde...Hips! ), nous avons entrepris la permis de réduire de façon sensible la duree navigation dans les gorges en canoés de décompression tout en prenant en chargés au maximum avec des 20 litres compte les différents mélanges (pénalisant jusqu'à la source pour une plongée d'explo. ou non) et notamment un trimix 18% qui est souvent négligé. Cette utilisation impose néanmoins une très grande rigueur et un plan de plongée très précis.



Quand est il de la fiabilité d'un tel outil? Similaire à une table selon les auteurs. On peut en douter du fait du manque de tests à grande échelle. L'utilisation de facteurs de sécurité (utilisation de surox non prrs en compte dans la décompression, majoration du temps fond, ...) et une comparaison avec des méthodes plus conventionnelles (conversion de profondeur et tables) me semble être un minimum pour son utilisation. Toujours est il que l'après plongée a été une période d'écoute de soi-même manquant de sérénité.

Le puits parallèle reconnu jusqu'à -26m a été descendu jusqu'à -60m par Pascal et Philippe R., où il jonctionne avec le puits principal, tandis que 2 heures de plongée ont permis d'installer la cloche en haut de puits. La fuite installée avec la cloche n'a elle pas permis l'utilisation de la cloche et les paliers ont été effectués avec de l'argon dans le vetement. Cependant sa présence a égaillé le décor pendant les paliers...

La galerie principale a été topographiée de la surface jusqu'à -59m et de 130m à 240m par la bande des "Philippes". Dans la galerie du Finalement ce n'est pas une plongée sur un fond, Benoit a pu remonter les puits en individu, un jour donné qui nous permet de plafond jusqu'à -44m où ceux ci pincent conclure, prudence donc quand à une empechant tout passage, retour sur le fil utilisation aveugle d'un tel outil! avec une visibilité (trés) réduite. A noter egalement la prestation de Pierre dit la "taupe barbue" qui nous déblayé le Bateau permettant des mises à Seau plus facile. 1. 1 / ~ t m i+a k - ~ r&>lk ' 393~in~t4s Pascal en partance pour voir un départ, entrapercu précedement dans la zone des 500m, reviendra aprés une longue séance de désenfouissement du fil enterré par les crues hivernales un peu déconfi de l'éfficacité de sa giclette et moins entoushiasmé par la cavité du fait d'une visibilité euh! moyenne dirons nous! (Ben alors Docteur Giclette !). 1

SOURCES DE BATEAU (07)

L'ECLUSE

ET

DU

C'est avec un peu d'émotion mais avec une motivation certaine que nous avons repris les explorations après notre dernière tentative (Gulp!) du mois de novembre 93. Au programme, beaucoup de topographie et quelques plongées de pointe. J'oubliais également la mise en place d'une cloche de décompression souple brillamment testée en carrière sur une &pave de voiture qui decollee du fond , pu ainsi faire son dernier voyage ... La présence d'un AquaZepp nous faisant cruellement défaut ..., nous nous sommes rabattu sur I'Appolo et nos mollets. Coté blocs nous avions réunis 16x20 litres et autant de blocs de 15,12,9 et7 1. Pierre nous ayant abondament pourvu en Hélium, de nombreuses plongees avec de l&ger ternaires (Giclette vous avez dit Giclette!) &tait prévues.

Profitant du ménage fait par Pascal, je tente une pointe au delà du point 730m. Départ en tri 20L et un ventral 20L de trimix 0 2 210/0/He 40% avec I'Appolo jusqu'à 480 m de rentrée et suite à la palme après dépose du relais. A 530 m, le fil est cassé ou plutôt le noeud de jonction est défait, obligeant un reéquipement partiel. J1at&int le point 730 et raccorde mon dévidoir , la galerie continue ensuite sans changement de physionomie toujours à -561-57m dans la même direction. La visibilité de 4-5m ne permet pas de voir la section complète de la galerie. ArrCSt A 840m sur fin d'autonomie partiellement due à une fuite sur un direct system. Retour sans histoire aprés une explo de 65 minutes. Durée totale de plongée:Sh avec des Surox 50% et 40% plus oxy pur 2i -9 et -6 m pour la déco. Je suis sorti un peu déçu pas le peu de fil déroulé mais heureux d'avoir exorcisé la précédente pointe. Pendant ce temps Pascal a recherché sans succes un départ au fond du puits à I'air, la giclette ne lui apportant pas un plus! Benoit descendra un troisième puits (le "Petit Puits") de petites dimensions qui jonctionne à -27m avec le puits principal.


Deux jours plus tard en giclette, je trouverais une seconde galerie au fond du puits de dimensions similaire à la premiere (Et toc Docteur Giclette, t'aurais pu tirer un peu de fil...). Appelions cette galerie: la galerie Giclette, pour la clarté des explications uniquement. La galerie Giclette donc, a 6té reconnue sur 1OOm (depuis le bas du puits) et se développe à -58m, parallélement à la galerie principale, la visibilité semble meilleure. Une seconde plongée en Juin a oermis de wrter ce terminus à 280m. Un camp sur I'Ecluse fructifieux donc, le développement total de la cavité étant de l'ordre de 1300m placant la cavité au premier rang des siphons Ardbchois et une topographie qui prends forme avec une id6e de plus en plus précise de la zone (complexe) d'entrée. L'Ecluse tient donc ses promesses avec un potentiel d'explorations toujours aussi attrayant et une cornplexit6 de réseau qui nous tient en haleine (Arf! Arf! ...).

INVENTAIRE

Les Explorations continuent en se concentrant pour le moment sur la galerie Giclette qui nous pensons devrait recouper la galerie principale vers le point 500m. La suite des explorations dans la galerie principale ne pourra se faire qu'avec l'aide d'un AquaZepp (en petite vitesse pour ne pas perdre le fil!) et des relais plus nombreux ou éventuellement en circuit fermé si ceux ci se démocratisent un peu (on peut toujours &ver!) Partici~ation: Pierre Verdiell. Benoit Poinard, Pascal Bernabe, Christian , Philippe Griffet, Philippe Moya, Philippe Rinaudo, Francois Beluche, Bernard Cuquel, Frédéric Badier Et Surtout le GSPCCDF! J'en profite pour indiquer mes nouvelles coordonnées en région parisienne, le mauvais sort m'aillant contraint à une migration vers le nord.., F.Badier 1 allée des Toits de Buc 78530 Buc 16(1)3956 1938

NATIONAL DES SIPHONS PAR ET PAR COMMUNES

DEPARTEMENTS

Henri SALVAYRE Plusieurs collègues ont eu l'amabilité de bien vouloir participer à la réalisation de cet inventaire en apportant leurs corrections et des compléments aux données de base que j'ai recueillies dans les collections de Spélunca, Info-Plongée, Annales et autres documents. Leurs noms figureront dans la liste des CO-auteurs e t je les remercie très vivement. Je cherche de nouvelles bonnes volontés pour revoir les inventaires des départements suivants: 05,06,08,1 Ill2,14,19,21,23,25,27,30,32,36,41,45,52,65,70,71,76,79 81,82,86,88,89,90. Vous pouvez m'appeler au : 68 57 34 9 2 ou 6 8 57 13 69. Fax: 68 57 37 73. MERCI! Quelques bouteilles de bon vin du Roussillon vous aiderons à digérer par la suite le franchissement de ces siphons de papier!


PROPOSITION DE MATERIEL (COMMANDE GROUPEE)

Le matériel livré l'an dernier ayant donné satisfaction, je vous propose de relancer une nowelle commande groupée de dévidoirs et protections de robinets. DEVIDOIRS A MANIVELLE Ils permettent de rembobiner le fil sans risque d'emmêlage grâce à l'ajustage des flasques sur les guides. Légers, esthétiques et complètement inoxydables ils sont même utilisables en mer. Matière : polycarbonate transparent (indestructible, indéfomble) bouionnerie, entretoises et guides en inox, bagues métalliques pour l'axe du tambour (pas d'usure). Toutes les pièces détachées sont disponibles. Sur la version 94 la poignée et la manivelle sont en inox. Capacités :

Modèle D300 : 300 m de fil de 2,s

mm (idéal pour fond de trou ou dévidoir d'explo; tient dans un kit). Modèle D600 : 600 m de fil de 2,5 mm (résurgence ou déséquipement ou gros fil). Prix en baisse (dans la limite du stock déjà fabriqué) D300 :450 F, D600 :500 F.

PROTECTlONS DE ROBINETS 2 modèles : PDIN pour robinets type Hervé Lefebvre ou Poseidon, PINT pour robinets à sortie latérale. Les deux sont en acier inox de 20x4 mm, livrés avec boulonnerie inox et démontables avec la clé de 13 du spéléo, sans enlever le robinet. Elles sont prévues pour des cols de bouteilles de 40 mm (standard de 7 à 20 litres). Nouveauté 94 : PMINI pour biberons de 4 litres avec col de 37 mm, en inox de 20x3 mm, même principe que PDIN mais plus légère et moins encombrante. Prix (en baisse aussi, dans la limite du stock) PDIN : 180 F pièce, PINT :200 F pièce, PMINI : 150 F pièce.

Ce matériel est en dépôt à la Commission Plongée : adressez vous à Christian Locatelli. Si vous préférez le recevoir à domicile (fiais de port en sus) contactez Jean-Pierre Stefanato 244 av de Limoges, 79000 NIORT ID 49 24 01 24, T 49 73 85 81.


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