P2 :Joiiniées de plongée souterraine (Paris) 1'3 :Grotte de la Giraudasse (C.Deit) Gourg de l'Antre (C.Deit) P4 :Source de la Doux (C.Deit) Résurgence des Allens (C.Deit) Event de Brun (F.Vasseur) Asssociation Fontaine de Nimes (C.Gilly) P7 :Aven du Camelie (C.Bagarre) Résurgence des Chataigniers ( C h r e n t e ) P8 :Event de la Combe de Rastel (F.Vasseur) P9 :Grotte du Sergent (F.Vasseur) Aven Barnabé (F-Vasseur) Y10 :Roulidou de Clamouse (F.Vasseur) Grand Boulidou des Matelles (F.Vasseur) Pl1 :Grotte aux DenteHes (F.Vasseur) Grotte de Deux Heures du Mat' ( F.V.)
I
Pl2 :Trou Artificiel de Vieussan ( F.Vasseur) Grotte de Moritahuc ( F.Vasseur ) Mine du Vivier (C.Lorente ) Pl3 :Source du Lamalou ( CLPA ) Puits de L'Aven (GSFR Montpeyroux ) Event de Salgas ( M.Rosello ) Pl4 :Le Peyraou de Chadouillet (J.P.Baudu ) Pl5 Grotte du Banquier ( P.Bolagno ) Pl6 :Source de la Bueges ( M.Douc1let ) Y17 :Foux de la Vis ( P.Bolagno ) Gourneyras ( M.Douchet ) PZ0 :Stages P21 :Exurgence de la Font de Baignes(J.M.L) PZ5 :Sommaire des plongées 94 ( P-Moya ) P28 :Liste des cadres 95 ( J.Locatelli ) P29 :Rencontre Secours Plongée ( SSF )
Exurgence de la Font de Baignes ( Haute
-
Saône )
ee
PI
3 2
mars
1995 à
Paris
sa1 le Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan (Zème), métro Sentier JOURNEES
DE
PLONGEE
SOUTERRAINE
"Les séjours de longue durée sous l'eau"
organisé par les commissions plongée souterraine Ile de France La plongée souterraine joue un rôle de laboratoire dans le développement des techniques nouvelles. Les 7ème journées rencontres de plongée souterraine réunissent les plongeurs spéléos de toute l'Europe. Au programme : Samedi I I mars 1995
10h/12h
: accueil des participants
13h/17h
:
conférences : "Le rêve e t la réalitéw - le plongeur de l'an 2000 - les grandes plongées souterraines des 5 dernières années - la plongée téléguidée - le système de topographie automatique - les risques de la plongée souterraine - le "Stop Program"
18h/22h l
f
1
FESTIVAL D'IMAGES
1
INVITE VEDETTE : MIKE MADDEN -
films de plongée souterraine et d'épaves
- le plongeur américain Mike Madden nous montrera la plus lonque grotte noyée du monde !23 km) au Yucatan. Dimanche 12 mars 1995
10h/12h
: conférences "Les derniers progrès en physiologien
-
hyperoxie
- accident de décompression - essouflement - le mental en plongée
14h/17h
:
conférences "Les séjours de longue durée sous l'eau" se protéger du froid - les cloches de décompression - les tables, les logiciels et les ordinateurs - les mélanges suroxygénés - les mélanges à l'hélium - l'organisation des plongées de longue durée
-
(1) informations et dossier disponible auprès du secrétariat du symposium : Yann Chevollot, 9 domaine Chateau-Gai llard, 94700 Maisons Alfort. tel : (1) 43 68 75 19
Dans le cadre des activités de la commission plongée de la région E que anime, voici le compte-rendu des ex~lorationsréa isées ces dernières années war les ploÎigeurs de la rSgion Lmguedoc-Roussillon. '
r"
D ' autres explorations, inenées sur le même secteur g é ~ g r a p h ~ eont , été effectuées par d'autres équipes. lles ont été ou seront publiées par leurs soins. Frank Vasseur enchaînant avec 50111 de rivière. Dans le S.4 (loin;-8) ils butent sur une fracture étroite précédée de deux étroitures ensablées.
AUDE ROUSSILLON-EVASION d'après C.DEIT: /Bulletin"Soélé-Or "-CDS 66)
GROTTE de la GIRAUDASSE ou du Presbytère Commune de SOULATGE Explorée dès 1909 (R.JEANNEL. E. RACOVITZA), la cavité oppose un siphon après 250m de progression. Ce dernier (30m;-3) est franchi le 23/02/1956 ou 10107/1957 par Mr OLIBO (ESRoussillon). Une tentative de pompage aurait eu lieu en 1972. En 1990, 50m de conduits découverts postsiphon butent sur une étroiture, shuntée pour mener à un second siphon 40in plus loin. La vasque serait accessible après franchissement d'un méandre étroit, encombré de banquettes. plongeant dans le plan d'eau où le conduit s'élargit ensuite. Participants: M.RODRIGUEï.
Y .LEGUILLON.
Plongeurs: Christian DEIT, Michel FONT.
GOURG DE L'ANTRE Une jolie vasque est située sur le parcours du Verdouble souterrain, d'où s'embranchent deux conduits en amont et en aval.
Amont: commune de CUBIERES En 1971, un pompage du GEK permettait d'investir le conduit sur une trentaine de mètres. Les 04-05/09/1981 (Info-Plongée NO321 une équipe du SCParis (V. BOREL, J. KROWICKI. E . et F. LE GUEN) sort le S.1 (30~1:-6) puis nage sur 38m jusqu'au S.2 (85m;-12). llOm de galerie aquatique rejoignent le S .3 (58m;-3)
De récentes tentatives (199 1 et 1994) à 1' anglaise n'ont pas permis de progresser au-delà de ce terminus. Développernent:368m Teil~pérature:13O .
dont
173
noyés.
Plongeurs: Jacques BOUSQUET, Christian DEIT, Michel FONT, Frank VASSEUR (CELADON).
Aval: Commune de SOULATGE En 1971, le GEPS (13) franchit le S. 1 (55m;-6) et annonce avoir progressé de 190m. Les 040510911981 (Info-Plongée N032) une équipe du SCParis (V. BOREL, J. KROWICKI, E. et F. LE GUEN) parcours 40m de biefs jusqu'au S.2 (1 18111;-8), puis 70m de rivière avant le S.3 (3m). Un joli tronçon actif, long de 10m. conduit au S.4 (10m;-3) passé lequel 1.5111 de galerie mènent à un ressaut, terminus de leur exploration. Suite à plusieurs sorties consacrées au réequipement et à la topographie (1991-92) le ressaut (2m) est descendu et la galerie parcourue une diaclase sur une trentaine de mètres -iusqu'à , plus étroite. Développement: 363m. Température: 19O .
dont
203
noyés.
Plongeurs: Christian DEIT, Michel FONT A noter la présence de gaz irrespirable (Essoufflement, vestiges après seulement trois inspirations) en aval du S.2, contraignant à progresser détendeur en bouche au-delà. La décomposition de matière organique pourrait expliquer cette dangereuse concentration, de prélèvements
précédemment est en
t-'
SOURCE D E L A DOUX Commune de SOULATGE Il s'agit de la résurgence du Verdouble souterrain qui transite par le Gourg de l'Antre. Vu sur 20rn en apnée (GEK-1970), puis sur 37m en scaphandre (MARTY-1990). En 1991 et 1992, le S. 1 (125m;-10) est sorti, suivi de 80m de conduits aquatiques où escalade (3m) et voûte mouillante sont à franchir pour atteindre le S.2 (44m;-3). 15m de galerie basse conduisent à une voûte mouillante passé laquelle deux conduits se présentent:
* vers le Nord, 40m de progression mènent au S.3 bis en cours d'exploration
* à l'Ouest, un S.4 serait accessible par un laminoir étroit. Développement: 363m dont 203 noyés.
explorés dès 1861 par les autochtones, puis Félix MAZAURIC (1909) et Robert DE JOLY (0811929). Le S.1 (80m;-12) est reconnu par Marc DOUCHET puis franchi par Claude TOULOUMDJIAN en 1983. L'exploration postsiphon est menée par le CRPS (J. DERIJARD, V. DOUCHET, R. JAMAIN) qui plonge le siphon terminal, 600m après le S. 1. A 350m du S.1, dans une branche active parallèle, 250111 de galerie aquatique plus modeste conduisent au S.2 (360m;-13) plongé en 1988 par M.DOUCHET. Le siphon sort dans une fracture aui in ce au bout de 100m. En 1991, nous' explorons 120m de galeries parallèles dans le S.2 à partir d'un beau départ, pour rejoindre finalement le conduit principal. Portage : GSR (Sumène-30) et SCSP (Ales-30) Plongeurs : Christian BAGARRE (propriétaire terrien), Frank VASSEUR
Plongeurs: Christian DEIT, Michel FONT. La source, captée par la municipalité pour l'alimentation en eau potable, est fermée. Toute incursion est subordonnée à autorisation particulière. Résurgence des ALLENS Commune de PADERN
Le siphon de cette petite grotte fut pompé en 1966 par 1'E.S .R (66). 150m de conduit auraient été dénoyés à cette occasion jusqu'à un frêle barrage d'argile retenant une masse d'eau conséquente. Une récente plongée dans le siphon ne permet pas de progresser sur plus de 12m dans une galerie basse et graveleuse. Arrêt à -7 sur un abaissement de la voûte (h = 30cm), vue sur 3m dans des dimensions similaires. Participants: Laurent DOURBOIS, Hervé et Pierre PICARD. Plongeurs: Christian DEIT, Frank VASSEUR (Céladon).
GARD ASSOCIATION CELADON par F.VASSEUR: EVENT DE BRUN X=696,76 Y = 185,68 Z=390m Causse de Blandas
ASSOCIATION FONTAINE DE NIMES par Claude GILLY: Suite au succès du pompage de la Fontaine de Nîmes en 1991 et pour continuer les explorations, une association loi 1901 est créée par une poignée d'irréductibles. Six mois après, elle compte déjà plus de 35 membres dont 6 plongeurs. En plongée, ont été découvertes et topographiées de nouvelles galeries (plus de 800m) dans la branche Ouest, dont une de plus de 300m renferme des poteries des époques romaine à médiévale (pégan). Des ossements de boeuf d'époque romaine ont été ramenés, provenant probablement d'un aven. Deux avens, situés sur le bassin d'alimentation de la Fontaine, ont été désobstrués. Le premier, "Belles Roses", est en attente. Le second a été ouvert jusqu'à -23m avec arrêt sur gaz. A ce jour, les membres de l'association curent et pompent un puits artificiel ouvert et réagrandi, datant de la fin du 19" siècle, et situé à l'aplomb du terminus de la branche Ouest. Tous les espoirs sont permis. Les résultats obtenus par notre jeune association sont prometteurs par leur importance et pour la compréhension du fonctionnement compliqué des réseaux d'alimentation de la Fontaine. Ils nous laissent espérer de nombreuses plongées et désobstructions.
350m de vastes conduits entrecoupés d'un superbe lac et ponctués de ressauts furent
ANNEE 1'995 - INFO- P1,ONGEE NO68 - P 6
SCSP (Alès) par C.BAGARRE:
AVEN DU CAMELIE X=762 Y =213,23 Z=261m Commune de LUSSAN
Manon MOREAU, Fred RODRIGUEZ, SALVADO, Pascal Saint-LEGER, Claude ETIENNE. SCEMA (école des mines d'Alès): JeanChristophe et Stéphane.
Plateau de Méjannes-le-Clap. HERAULT
Plongées des 26/03 et 07/05/1994
Le but des explorations est de plonger le siphon aval de la rivière, situé dans le réseau inférieur à la cote -124 et à 1500m de l'entrée. Cette rivière, colorée par le G .S .Bagnols-Marcoule (30), a mis en évidence la relation avec Ia résurgence de la Marnade qui se trouve dans les gorges de la Cèze en aval de Montclus (80001n à vol d'oiseau pour 50m de dénivelé). Le siphon amont du réseau inférieur a été plongé par J.C.CHOUQUET (Ragaie). II a exploré environ 500m de réseau (Voir topo dans le Tome 2 de 1' inventaire des cavités de Méjannes-le-Clap). L'accès au siphon n'est pas simple, car entre les galeries fossiles et la rivière, se trouve une zone transitoire assez basse et labyrinthique. Et c'est grâce à des équipes motivées que les bouteilles (41) sont amenées au siphon. A noter que les deux sorties se sont terminées au coin du feu, le verre bien rempli et vite vidé. Mais rentrons dans le premier siphon: celui-ci est de bonnes dimensions (3x2m) et clair comme tous les autres siphons du réseau. Un lac puis un deuxième siphon, le plus profond -10m. A sa sortie débute une jolie rivière où le débit est assez important: estimé à plus de 20 11s le 26/03. Sur la droite une belle cheminée remontante, sur la gauche part un réseau bas et boueux reconnu sur 70m. Revenons à la rivière, S.3 (20m;-2), lac S .4 (60m;-5), lac, S.5 (55m;-5). Puis de nouveau belle rivière, ici on est toujours debout et la galerie est très propre: gravier, roche lisse. Un S.6 (20m;-2), lac, S.7 (30m;-3) et arrêt sur S.8 sur fatigue et manque d'air. 11 est à noter que cette partie de la rivière est beaucoup plus importante par les dimensions et le débit que la partie connue jusqu'alors. D'après le report topo nous sommes encore sous le poljé. A.S .B.E: Thierry GINESTE, Régis BRAHIC, Michel VALENTIN, Danny CHAMPIAUX, Patrick JALIBA, Frédéric GRENOUILLE, Arnaud FLANDIN. S .C.S .P: Dominique BERTIN, Anne JOANNET, Thierry MONGES, Patrick PRAT, Jean-Michel BARBE, Anne AUBERT, Antoine
ASSOCIATION CELADON par G.LORENTE et F.VASSEUR: RESURGENCE DES CHATAIGNIERS ou de Font Vert Commune de SAINT-MARTIN DE LONDRES Vallée du Lamalou En 1964, une équipe du SCM explore 60m de galerie accidentée jusqu'à un plan d'eau, passé lequel une étroiture noyée révèle un siphon de dimensions modestes, reconnu sur 80m par le GSFRM (1981). Daniel BARAILLE poursuit l'exploration en 1982 (Info-Plongée NO36 et 39) et en deux plongées atteint une cheminée remontée jusqu'à 14, après 220m de progression et un point bas à -28 (Info-Plongée NO36 et 39). Un voile d'argile décroché par ses bulles le contraint à la retraite sans trouver la continuation. Durant le mois de Janvier, bénéficiant d'une brève accalmie météo, nous revisitons ce superbe siphon jusqu'à -20, où le compte-rendu de Daniel annonce un départ à voir. Il s'agit d'un sous-écoulement interne au siphon et orienté vers la sortie, pénétrable sur 10m. Un décapelage serait nécessaire pour poursuivre plus avant dans ce conduit peu prometteur. Cependant, l'attrait qu'exerce sur nous ce très beau conduit nous motive pour revoir le terminus, au-delà duquel nous progressons de 30m jusqu'à la vasque de sortie, à 250m du départ. 235m de conduits exondés ordonnés en deux branches sont ensuite explorés: - une galerie active étroite (Réseau Tabata), succession de boyaux et laminoirs, est explorée sur 70m. Elle ponctuée de courts siphons franchis en apnée: S.2 (8m;-2), S.3 (5m;-l), S.4 (10m;-2). Arrêt sur passage étroit dans le sol de la galerie, à revoir en tenue spéléo, la combinaison néoprène ne se prêtant guère à ce type de gymnastique, à moins d'un
hNNEE 1995 - INFO- PLONGEE ET68 - P 7
entraînement intensif au Centre Chrisa de Perpignan. - Par un redan vertical nous accèdons, au prix d'escalades, à un conduit fossile ascendant (Réseau Hélène, je m'appelle Hétttne, je suis une chienne) remonté sur 57m de dénivellation depuis le siphon.
En 1970, une reconnaissance du GEPS tourne court (12m;-5), arrêt sur étroiture, franchie en décapelé par l'équipe du CLPA en 1972, qui progresse de 70m dans une galerie corrodée jusqu'à un laminoir exigue plongeant à 45". En 1982, Daniel BARAILLE (Groupe CABUS) franchit en décapelé le laminoir pour atteindre le bas d'un puits à -16, puis poursuit en 83, toujours en décapelé, en explorant 35m de galerie étroite jusqu'à un rétrécissement sévère à -22, qu'il dépasse de quelques mètres. Le 12/03/1994, alors que le niveau est supérieur de 3m à celui d'étiage, I'étroiture terminale (-25) est franchie à l'anglaise, suivie d'une fracture ascendante explorée jusqu'à -12, arrêt sur étroitures verticales à répétition et rideau d'argile tombé avant la fin de l'acte. A 40m de la vasque d'entrée, un conduit latéral (D .BARAILLE-1983) émerge dans une fracture que nous remontons sur 10m jusqu'à un rétrécissement impénétrable, présence de racines. Il est fort probable que ce siphon (140m;-25) soit un jour franchi. Nous laissons ce privilège aux générations futures.. .en leur souhaitant d'être sveltes.
De nombreuses concrétions et une circulation d'air sensible y agrémentent la progression. Arrêt sur étroiture en hauteur à tenter sans néoprène. Au point bas du siphon (-281, un départ étroit descend à -30 dans un cul-de-sac argileux, derrière une étroiture franchie en décapelé.
Portage: Gilles LORENTE (grenouille dans le bocal), Dominique MAS (porteuse du pantalon à la maison).
La résurgence fonctionne temporairement et constitue, avec la grotte-exsurgence des Fontanilles, l'un des points de réapparition des eaux du Lamalou. Ce puissant point d'émergence des eaux transitant sous le causse de 1'Hortus est absorbé par une zone de pertes après un bref parcours à l'air libre. Plongeurs: Gilles LORENTE (laissez-moi!), Bruno NARANJO (Pinausaurus Erectus), Frank VASSEUR.
EVENT DE LA COMBE DE RASTEL X=707,37 Y = 166,38 Z = 100m Comune de Saint-Martin de Londres Vallée de l'Hérault
Le SCM découvre la cavité en 1963 et explore les quelques mètres qui séparent l'étroiture d'entrée du siphon.
ANNBE 1995 - IWO- PIBNGEE K068- P 8
Plongeurs: Bruno NARANJO (urineur précoce), Frank VASSEUR.
beaucoup plus d'air pour poursuivre au-delà du précédent terminus.. .
Merci à Daniel BARAILLE et Jean-Louis VERNETTE pour les renseignements concernant les explorations antérieures.
Participants (SCAL): Régis BRU, Claude DELMAS, Raymond DIET, Christophe FERNIQUE, Jean-Paul HOULEZ, Pierre JACQUIER, Marc JUPIN, Isidore MORENO, François PRIGENT, Luc ROMANI, Laurent VILLARET, Etienne.
GROTTE DU SERGENT X=698,23 Y = 162,07 Z = 190m
Commune de SAINT-GUILHEM LE DESERT Monts de Saint-Guilhem La Grotte principalement recoupe l'actif son extrémité plans d'eau.
du Sergent est composée de deux branches. Celle qui remonte vers le Nord et bute en (1150m) sur une succession de
En 1949, Alex BOURNIER (SCAL) franchit en apnée le siphon du grand lac Nord (5m;-1) et explore ensuite avec une équipe du SCAL 350m de galerie active jusqu'à un nouveau siphon, baptisé siphon Nord. Le GSFRM en 1985 le plonge sur 175m (-36), arrêt à -20 dans une fracture ascendante. D'importants travaux entrepris par le SCAL rendent abordable une plongée conséquente. Les 16 et 1710411994 Michel ENJALBERT progresse jusqu'à 215m et sort dans une cloche borgne, puis Frank VASSEUR prolonge le siphon jusqu'à 500m, par une superbe galerie peu profonde ponctuée d'imposantes cloches d'air. Arrêt sur fissure impénétrable au sortir d'un lac.
Plongeurs: Christian BERGER, Michel ENJALBERT, Patricia GIRARD, Bruno NARANJO (Peaudoucien), Roger PRADEL, Frank VASSEUR. AVEN BARNABE X =692,2 Y = 165,087 Z=642m
Commune de La VACQUERIE et SaintMARTIN-de-CASTRIES Causse du Larzac Un nléat terreux, indiqué au SCMontpellier par un berger en 1978, fut désobstrué pour mettre à jour un puits en 1982. Depuis, de nombreuses et laborieuses campagnes d'exploration et de dynamitage ont mené ce club à -88 en 1988, puis -292 en 1993. Là un siphon, reconnu en apnée par Bertrand MARIN et Jean-Michel SALMON, stoppe les investigations. Plongée du siphon terminal le 0210711994 (351x1;-4), vaste (3x4m) et argileux, dont la sortie est précédée d'une étroiture. Suivent 35m de galerie se greffant sur un collecteur aux dimensions supérieures (6x4m). L'eau ne circule pas en raison de la sècheresse qui affecte la région, et c'est en observant les ripple-marks sur les dunes de sable qu'il est possible de discerner l'aval de l'amont. En aval, d'importants remplissages de sable obstruent partiellement le conduit et il faut désobstruer pour atteindre une vasque. Une reconnaissance en apnée permet d'entrevoir la continuation, au-delà d'une étroiture franchissable en décapelé. Vers I'acnont, 180m de galerie argileuse alternant avec de superbes lacs précèdent le S.2 (105m;-IO), limpide à l'aller et de dimensions exceptionnelles pour le secteur (4x5m).
Bien que proselytes du fair-play, et tout particulièrement en matière de publication, nous ne pouvons que déplorer la mauvaise foi du plongeur précédent qui annoncait fermement avoir parcouru plus de 300m à -50. Ceci dit, cela peut présenter certains avantages, dans la mesure où l'autonomie prévue est largement supérieure aux besoins réels. On dispose donc de
On émerge dans une vaste salle où il faut consentir une escalade (3m), pour atteindre une galerie intime et parfois basse, affectée d'une escalade (7m) suivie d'une vire glissante et d'un passage en opposition au-dessus du vide. Un ultime redan vertical (3m) débouche dans un magnifique volume (80xl5x20m) au sol chaotique, terminé par des escalades à réaliser
ANNEE 1995 - 1NF;O- PLOXGEE NO68 - P Y
aux deux extrémités. Nous baptiserons cette salle Maurice LAURES, en hommage au spéléologue et à l'homme de coeur qui demeure une référence incontournable dans nos recherches et travaux actuels. Total exploré: 550m, la cavité atteint -303m. Cette exploration met en évidence l'existence d'un niveau d'écoulement sous cette portion du Larzac, plus de 300m au-dessus de la grotte de Clamouse, point d'émergence des eaux transitant par la cavité. Je profite de l'occasion pour souligner le travail remarquable et exemplaire qu'effectue le SCM sur cette cavité (désobstruction, élargissement, aménagement, équipement, topographie, coloration) et dans ce secteur (prospection, relations avec le propriétaire), qui illustre parfaitement les possibilités d'entente, d'efficacité et de gestion raisonnée d'une cavité.
Ce boulidou, busé pour résister aux crues d'automne et alimenter un moulin juste en aval n'avait à notre connaissance jamais été plongé. Le 17/08, première incursion: la galerie, diaclase profonde, mène après 10m de progression à -7 dans une petite salle (3nl de haut pour 2 de large). Le sol est jonché d'un éboulis instable qui obstrue partiellement un départ en laminoir, dans le fond de la salle. Le 30108, une désobstruction (25 min) révèle un prolongement dans le laminoir qui présente des dimensions plus humaines. Le 09/09, une tentative à l'anglaise pour franchir le rétrécissement se solde par un échec malgré des tentatives réitérées (sur le ventre et sur le dos) et vue sur une continuation, malheureusement impénétrable. Plongeur: Gilles LORENTE Surveillants de baignade: Eric RAVEL et Frank VASSEUR.
Participants: SC Montpellier: Jean et Cathie ABT, Franck BRECI-ION, Karel CROMBE, Lionel FREI, Sandrine GAGNAGE, Christophe KOPIBIDA, Bertrand MARIN, Christian ROBLES (Pilou), Jean-Michel SALMON. CS Lauret: Olivier HUTTEL, Olivier RIZBOLI. SCSP (Ales-30): Thierry MONGES, Laure& NEUBON. Jean-Louis GALERA (individuel) Plongeur: Frank VASSEUR Et de tout coeur avec nous: Henri BENEDITTINI, Maurice LAURES, Jane et Louis MARTIN et Arthur SAFON.
BOULIDOU DE C L M O U S E X-698 Y=157 L=66m Commune de Saint-Guilhem le désert vallée de l'Hérault En 1945, profitant de la grande sècheresse, le SCMontpellier entre dans la Clamouse pour y découvrir une des principales merveilles spéléologique de notre pays. A la demande de Paul DUBOIS, dans le cadre d'un programme de recherche sur les niveaux de formation de la Clamouse, nous explorons une petite résurgence située à l'aplomb de l'entrée naturelle de la grotte.
Dans la même optique, nous topographions les gorges de 1'I-Iérault sur 700m sous la grotte de Clamouse, jusqu'au Pont du Diable. Une importante émergence est localisée mais semble colmatée par les alluvions draînés par le fleuve. La visibilité nulle nous contraint à reporter nos investigations vers une période où les conditions seront meilleures. Plongeurs: Gilles LORENTE, Frank et Hervé VASSEUR (roberto). Participante: Eugénie NEBRARD
GRAND BOULIDOU DES WTELLES X=717,8 Y=160,4 Z=107m Commune des Matelles
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ANNEE 1'995
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1NlF.O- P1X)NGEE N o C i - P 10
TROU ARTIFICIEL DE VIEUSSAN X=651,94 Y =137,78 Z = 120m Commune de VIEUSSAN Vallée de l'Orb Découvert par le SCBAM au début des années 60, qui descend une modeste galerie calquée sur un pendage évident, s'aminçissant jusqu'à une étroiture verticale. Une fois le rétrécissement franchi, on découvre un court tronçon de rivière souterraine. Il faut traverser l'écoulement, remonter un étroit ressaut et passer un laminoir incliné pour atteindre une voûte mouillante. Une plan d'eau offre alors plusieurs possibilités: - un siphon étroit et rapidement trouble (10m;-3) fut franchi en décapelé par le SCBAM. On émerge dans une fracture où il faut escalader un bloc pour rejoindre la vasque exigue du S.2. Nous plongeons en apnée jusqu'à -4, pour entrevoir un éventuel élargissement derrière un agrégat de blocs et lames d'érosions.
Il est possible de communiquer à la voix avec l'autre côté du siphon (diaclase impénétrable).
- en rive gauche, un interstrate plongeant est reconnu en décapelé sur 4m (-1) jusqu'à un rétrécisement. Les limons noirâtres se mettent instantannément en suspension malgré le courant qui parcourt la cavité. Dans la rivière, à la base de la galerie d'entrée, le siphon amont est remonté en décapelé sur 5m jusqu'à une trémie. Le courant est plus sensible ici que dans les passages noyés situés plus en amont dans la cavité. En aval, on émerge rapidement dans un plan d'eau accessible depuis les galeries sèches, alors que i'écoulement poursuit vers la résurgence, à quelques dizaines de mètres de là. Température de l'eau: 20". Portage: Gilles LORENTE (Challenger) Plongeur: Frank VASSEUR (Defender) GROTTE DE NI;ONTAHUC X=642,90 Y = 135,77 Z=290m Commune D' ALBAGNAN
de
SAINT-ETIENNE
Avants-Monts Découvert et exploré, après désobstruction, sur une soixantaine de mètres de conduits étroits par le SCMNE en 1985, qui reconnait le siphon terminal. Nous franchissons le passage noyé (50m;-7) argileux et intime, pour explorer ensuite 180m
de réseau débutant par un conduit argileux, ascendant jusqu'à une escalade de 2m. On recoupe ensuite perpendiculairement une galerie. Vers l'Ouest, il faut progresser à quatre pattes sur un sol de galets jusqu'au passage bas descendant dans une modeste salle. La galerie se poursuit encore jusqu'à une salle d'éffondrement dans laquelle on remonte sur un chaos. Un départ en hauteur est observable et de jolies coulées de calcite massives agrémentent ici l'exploration. Après être redescendu, une étroiture livre l'accès à une galerie basse ramifiée en passages impénétrables à son extrémité. Depuis la salle chaotique, la cavité est déterminée par une fracture affectée d'un pendage évident et de nombreux départs pourraient y être désobstrués. Revenus à l'embranchement, l'autre conduit se développe vers l'Est en forte pente remontante. Le plafond, puis progressivement les parois, se couvrent de bouquets d'aragonites et d'excentriques d'une rare beauté. Arrêt sur puits de 4m surplombant et débouchant dans une grande salle (15~20xlOm) où la suite semble évidente. Un moustique a été vu à cet endroit. L'eau qui circule par la cavité est captée par la municipalité au niveau de la résurgence de 1'Andous. En période de hautes eaux, le niveau du siphon monte de plus de 8m, jusqu'au point haut de la cavité. Les contacts sont établis avec les clubs locaux pour envisager l'ouverture d'une entrée postsiphon. Portage: Gilles LORENTE @etit candide) Plongeur: Frank VASSEUR MINE DU VIVIER X =726,425 Y = 153,625 Z =77m Commune de CLAPIERS La mine du Vivier se trouve à proximité d'un Mas du même nom, sur la route d'Assas au Nord de Montpellier. Cette galerie, inondée jusqu' à l'extérieur, s'ouvre non loin de deux sources pérennes. Le site avait été repéré préalablement par Margot (tringlosaure chronique, actuellement en orbite à plus d e dix mille).
Le 12/05/1994 une plongée est organisée dans ce qui ressemble étrangement à une galerie de mine, confirmée par la présence de marches d'escalier immergées.
Le conduit est parcouru sur 30m jusqu'à -8m, arrêt dans un cul-de-sac.
GSFRMONTPEYROUX d ' a ~ r è s~ubiications locales:
Participante: Dominique MAS (T'es sùr que c'est pas une mine?) Plongeur minier: Gilles LORENTE.
PUITS DE L'AVEN X=711,05 Y = 143,30 Z=62m
Un grand merci à Jacques LORENTE et Gilbert CHAMBON (Plongée Evasion-FFESSM) pour leur appui matériel et leurs précieux conseils. Une pensée spéciale est adressée aux délicieuses créatures du centre Chrisa (Perpignan), auxquelles nous pensons pour nous réchauffer lors des frigorifiques paliers de décompression et pour nous échauffer.. .dans d'autres circonstances.
Commune de COURNONTERRAL Causse d' Aumelas En juillet 1991, suite à d'importants pompages réalisés par certains clubs locaux (CRASPignan, SCAL, SCCournonterral, SCFrontignan) visant à assècher les premiers siphons, l'exploration est poursuivie jusqu'au S. 14, à 1290111 de l'entrée. LOZERE A. S.Nîmes par Mathias ROSELLO
SOURCE DU LAMALOU X=717,57 Y = 170,48 Z= 196m
EVENT DE SALGAS
NOTRE DAME DE LONDWS
Commune de SALGAS
Causse de l'Homs
Causse Mejean
Découvert durant la guerre par le GSGanges, puis revu après plongée par le GEPS (Philippe JATTEAU et Claude JANODET), le siphon terminal est plongé par HYDROKARST (Bertrand LEGER et Roger BRETSCHEN) en 1977 puis 1979 en diverses branches, dont la plus importante jusqu'à 380m (-43) (InfoPlongée N025).
Cet évent se situe sur la bordure Est du Méjean, dans une combe audessus du village de Salgas, près de Florac. Il est découvert en Septembre 1989, par Julien NADAUD (ASN).
CLPA d'aprhs Cardabelle Nol (Bulletin de club-1991): Ce siphon amont est franchi en 1990 (670m;-43) suivi de 50m de conduit exondé jusqu'au S.2 (80m;-7) où la suite est à rechercher.
16-17112189: Après une rapide désobstruction, nous butons dès l'entrée sur un siphon. Alain ALONSO plonge ce premier siphon. Il s'agit d'une toute petite vasque donnant sur un conduit étroit et débouchant, quelques mètres à peine plus loin, dans un gour au sein d'une salle basse. Alain trouve la suite au plancher de la salle; une étroiture donnant sur un puits d'une dizaine de mètres, d'un volume confortable et aux parois calcifiées. Au fond de ce puits, il aperçoit un nouveau plan d'eau. 6-7101190: Bruno FROMENT0 plonge le S.2. Il fait une quinzaine de mètres pour une profondeur de quatre metres. Celui-ci débouche dans un superbe gour géant. Au-delà, Alain et Bruno explorent deux cent mètres de belles galeries (bien que plutôt boueuses par endroits). La galerie principale se termine sur une grande diaclase occupée par un magnifique plan d'eau de 2Ox3m aux eaux bleutées.. .le rêve quoi! 27-28/01/90:Alain et Bruno plongent ce siphon de rêve.. .horreur! aux premiers coups de palme, l'eau cristalline se transforme en véritable purée de pois. Ce siphon de m...est exploré sur cinquante mètres à une profondeur moyenne de neuf mètres, dans une galerie de section rectangulaire de 3x1.5m au sol et aux parois tapissées d'argile et de limon.
ANNEE 1995 - INFO- PLONGEE NO68 - P 13
EVENT
DE
Topographie Aout 93
I Couoe develoooée
Plan
oroieté
SALGAS ASN
1 1
dérouler quelques mètres avec Kiki (Christian More) qui m'aide à passer les ressauts entre 52 et S3 et la galerie entre S3 et S5 Plongée du 4/06/1994 Une deuxième pointe se fait avec du matériel un peu plus conséquent. Cette fois-ci, c'est Patrick Mugnier, le parisien de l'équipe qui m' aide.
GROTTE DU BANQUIER OU EVENT DE RIEUSSEC CAUSSE DU LARZAC COMMUNE DE ST-ETIENNE DE GOURGAS (34)
La grotte fut explorée par Paul Rudel et Joly en 1933 jusqu'au siphon 1. En 1971 Claude Touloumdjian et Michel Lopez franchissent cet obstacle et poursuivent sur environ 300 m leur progression. En 1974 et 1975 le GERSAM pompe le premier siphon et topographie l'essentiel du réseau exondé en s'arrêtant sur le S2. Un peu plus tard J.M. Colomina et Marc Debatty franchissent le siphon 2 et reconnaissent le S3. En août 1982 Daniel Baraille le franchit et plonge le S4 qui lui fait suite. Un an plus tard Marc Douchet s'attaquera au S5 et y déroulera 220 m. 11 recoupera rapidement le fil de Daniel et réalisera la jonction S4/S5. Marc passera la main à un de l'équipe. une loterie sera organisée au sein du CRPS et super, je gagne le gros lot ! Dans la foulée une partie de l'équipe reconnaîtra le passage dans le "labyrinthe" qui n'est pas évident.. .pas vrai Touloum ? LES EXPLOS : Plongée du 29/08/1993
Cette première plongée va me permettre de calculer mes consommations, j'en profite pour
Une centaine de mètres après mon terminus de 1993 à -37, je remonte un canyon de 8 x 6 m. Superbe ! Mais je butte rapidement à -15 sur un tas de blocs. La continuité se trouve dans le sens de mes bulles. Un palier est nécessaire pour sortir. Je m'assois sur une grande dalle et attache mon fil. Malheureusement ma tenue vestimentaire ne me permet pas de continuer dans cette galerie post-siphon pleine de lames rocheuses. Et oui ! Mauvais calcul. Je suis en volume. "Tout le monde petit se tromper". De retour au S2, toute l'équipe est là. Enfin presque ! il y a un resquilleur dont je tairais le nom, mais je peux vous donner ses initiales pour vous mettre sur la voie : M.D.
Un portage est effectué et la pointe prévue pour deux jours plus tard, cette fois-ci, l'humide est au rendez-vous, comme les vrais. Mais pas de chance, la pointe est annulée car des pluies torrentielles dans la région engloutiront tout le matériel.
A 390 mètres de l'entrée, la galerie butte sur le S1 (40 m - 3) puis la galerie se poursuit sur 2000 m, avec de passage labyrinthique, avant d'arriver au siphons terminaux. S2 200 m -3, S3 125 m -3, 80 plus loin c'est le départ du S4 d'où sort l'actif, mais celui-ci est shunté par une galerie exondée de 220 mètres qui nous amène devant le S5 (650 m -37). Arrêt sur rien dans la galerie exondée, exploration en cours. Développement total des siphons pour aller au terminus : 1015 mètres. Plongeur de pointe : Patrick Bolagno (Bobo) Plongeurs Sherpas : Jean Christophe Agnès,
Rémy Couderc, Marc Douchet, Michel Guys, Richard Jamin, Cliristian Moré, Patrick Mugnier, Michel Philips, Marc Renaud, François Tourtelier, Claude Toulourndjian.
Patrick BOLAGNO
SOURCE DE LA BUEGES
LE MEJANELIPEGAIROLLES DE BUEGES (34)
C'est une superbe vasque qui a fait rêver plusieurs générations de plongeurs, par son potentiel d'exploration et son eau claire. Mais cette source avait la solide réputation d'être impénétrable. L'eau sortait entre les graviers et les blocs et ne laissait aucun espoir aux spéléonautes . Pourtant deux utopistes ont eu le nez fin en s'attelant à sa désobstruction. Après quelques séances, à deux mètres de profondeur Jérôme
h\
Derrijard et Eric Puech entrevoyaient une entrée étroite du siphon. Le lendemain, à grand coups de renfort du GERSAM, ils réussissaient à franchir en décapelé 1'étroiture d' entrée. Ils s'arrêtaient à -51 à la base d'un puits à crans. Quelques jours plus tard, Jerry, suivi de prés par Ricquet s'arrêtait à -72 avant de me donner le relais. Après une plongée de reconnaissance, j'ai exploré la cavité jusqu'à -100. Çà continue à descendre (vue vers 110). Par contre le conduit est toujours étroit (de 1 à 2 mètres de large) et déchiqueté. Le grand collecteur, tant espéré, qui rejoindrait Fourmi-Perdreaux, Coudouliéres et même la Leicasse reste encore peu engageant malgré une eau cristalline. Assistance : Patrick Bolagno, Marc Renaud, Christian More.. A noter que l'accès est réglementé par la municipalité. Il est même probable que dans un futur très proche la cavité soit purement et simplement interdite pour cause de pompage. Marc DOUCHET
T e r m i n u s Derri.icir-d.
LA FOUX DE LA VIS
m'attendait pour exploration.
Commune de Vissec (Gard) 692,05 / 178,50 / 352 Défendue par un canyon encaissé et desservie seulement par un sentier de mulet, une plongée à la Foux se mérite. Un trajet simple voiture / grotte demande de 20 à 30 minutes suivant la charge et la générosité du soleil. Pour l'occasion, c'est une tonne de matériel répartie en une trentaine de charges qui fut acheminée sur le site à dos d'homme. De 1967 à 1978 la Foux n'a été bravée que par une poignée de plongeurs, mais seuls les premiers mètres avaient été reconnus. A partir
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Pendant le camp du mois d'août 1994, devant l'oeil inquisiteur et médusé des touristes, nous déposâmes peu à peu le matériel aux abords de la vasque. Contrairement à Gourneyras, ici, la mise à l'eau est très inconfortable. 11 faut se faufiler sur une trentaine de mètres entre les blocs au dessus de la source avant de trouver un regard de 2 x 2, qui permet le passage des plongeurs. Trois jours furent nécessaires pour amener sur place tout le matériel, pour installer les bouteilles relais et la cloche de décompression. Le jour tant attendu arriva enfin. Comme
DE L A V I S
t terminus Aout $4 440
de 1980 Claude Touloumdjian entama une série de plongées qui le conduisirent, cinq ans plus tard, à 360 mètres de l'entrée, à 78 m de pression. Depuis 1992, je lorgnais ce siphon avec la bénédiction de Touloum. Mais avant de me lancer dans cette plongée, il me fallut apprendre à maîtriser l'emploi des mélanges à l'hélium et m'entraîner aux paliers longs dans une eau relativement froide (12"). Quelques plongées de rodage plus tard, je savais parfaitement ce qui
Marc quelques jours auparavant à Gourneyras, je connus une certaine angoisse dont celle de ne pas être à la hauteur d'une telle logistique. En fin de matinée, harnaché d'un quadri-20 litres de mélange ternaire, je me faufilais entre les blocs avant de retrouver une galerie spacieuse où je chevauchais le scooter. Quelque 10 minutes plus tard, arrivé à l'ancien terminus de Claude je déposais ma machine. Promptement, j'explorais 80 m de conduit nouveau à la profondeur de 80 m avant de
m'obliger à faire demi-tour. Le siphon était toujours aussi beau, l'eau aussi claire et l'envie de poursuivre aussi grande. Pendant le trajet du retour, je consultais mes tables de palier en même temps que je prévoyais et organisais mentalement ma prochaine tentative. Les paliers furent longs et froids, mais j'étais trop heureux de ma réussite pour me plaindre. Pendant ce temps, l'équipe vint aux nouvelles, ressortit les bouteilles devenues inutiles et organisa le retour du matériel aux voitures. Exploration en cours sous l'égide de la Commission Nationale de Plongée Souterraine de la FFESSM. Plongeurs d'assistance et Sherpas : Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET, Michel Philips, Christian MORE Patrick BOLAGNO
GOURNEYRAS Voir INFO - PLONGEE No 32, 39.
Commune de St Maurice de Navacelles (Hérault) L'émergence de Gourneyras se situe en rive droite de la Vis à quelques méandres en aval du cirque de Navacelles. L'histoire de la conquête de Gourneyras commença en 1950 avec Henri LOMBARD, un pionnier en la matière. A 24 ans, il réussissait ici une de ses plus belles plongées en atteignant la remarquable profondeur de trente mètres. Ce n'est que 19 ans plus tard que Claude Touloumdjian et Jean Armand dépassèrent son terminus de quelques mètres. En 1972 des plongeurs locaux atteignirent le début de la galerie horizontale au fond du puits. Puis, Gourneyras devint essentiellement le fief de C. Touloumdjian qui porta peu à peu le développement de la cavité à 560 mètres. Enfin en 1983, Olivier Isler s'arrêta à 800 mètres dans une zone cllaotique et argileuse sans trouver Ia suite.
Pendant plusieurs années, la combinaison longueur et profondeur de Gourneyras découragea les explorateurs potentiels et ce n'est qu'en 1990 que les provençaux se sont préparés à aller voir le terminus mythique. Lors de ma première reconnaissance, je suivais le fil mis en place par Olivier en remontant dans un affluent de taille modeste, partiellement comblé d'argile. La suite n'était visiblement pas par là, même si la remontée -20 m était séduisante. Je caressais -jusqu'à secrètement l'espoir de franchir un tel siphon, long et profond. Rebroussant chemin jusqu'au point le plus bas (-72), je cherchais la continuité. La galerie semblait stopper net devant un mur. En face de moi un énorme puits remontant promettait. Je l'explorait jusqu'à -50, et faisais demi-tour sur mes tiers. En août 1993, je poursuivais alors la remontée jusqu'à moins 35 mètres et là, une grande dalle stoppa tout espoir de poursuite. La continuité de la rivière était ailleurs. Je redescendais à la hauteur de mon Zeep, là où les différents fils d'Ariane tissaient une curieuse toile. Après un examen minutieux, je m'aperçut que le mur qui stoppait la galerie, était en fait un énorme bloc de prés de 10 m de section. Et &..Et si la suite était derrière ? Ca passait ! Une fenêtre très discrète de 2 sur 2 entre les rochers permettait le passage. J'avançais droit en gardant le cap au compas. Après 70 m de "première" le doute n'était plus possible. J'avais trouvé la suite du réseau dans une galerie toujours aussi vaste. Mais mon autonomie s'amenuisait rapidement, il me fallut faire demi-tour et attendre le camp d'été 1994 pour retourner à Gourneyras. Lors du camp national de la FFESSM dans la Vallée de la Vis en août 1994, nous avions projeté l'installation de la cloche, mais la nature de la roche trop friable ne permit pas l'emploi des Spits et je dus renoncer à ce grand confort pour cette fois. Pendant le trajet en voiture qui nous amenait du camping à Gourneyras, j'avais l'estomac noué. Le silence était tacitement imposé. Etaitce une manière de me concentrer ou était-ce le "Syndrome de Fred" ? Cette peur des plongées exposées que nous connaissons depuis l'accident de Frédéric Bernard, l'été dernier au
ANNEE 1995 - INFO- P L O N G E N0G8 - P 19
Ragas des Dardennes.
long de mes quatre heures de décompression.
Vers 11 heures, je m'immergeais et oubliais toutes mes craintes. Vingt minutes après mon immersion, je fus à mon précédant terminus. Je me délestais de mon deuxième relais et du Zeep. Minutieusement je raboutais mon touret au fil en place. J'étais en "première". Je déroulais. Oubliées les incertitudes du départ, oubliées les journées de portage. Régulièrement, j'attachais le fil à un becquet. L'oeil rivé sur les manomètres, je savais qu'il fallait déjà envisager de rentrer, Je m'arrétai à contrecoeur à 890 m de l'entrée (-65), dans une galerie proinetteuse de 7 à 8 m de section. Le retour fut sans encombre. Je débutais les paliers à 50 m de profondeur. Parfaitement synchronisés, les plongeurs d'assistance, Bobo, Kiki et Bernard vinrent me rendre visite tout le
Le 10 septembre, je portais le développement à 970 m, arrêt dans l'eau à 65 mètres de profondeur. Exploration en cours. Exploration sous l'égide de la Commission Nationale de Plongée Souterraine de la FFESSM. Plongeurs : Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET, Bernard GAUCHE, Christian MORE Plongeurs Sherpas : Patrick MUNIER, Michel PHILIPS, Marc RENAUD, François TOURTELIER, Rémy COUDERC.
MARC DOUCHET
STAGE NATIONAL DE PLONGEE SOUTERRAINE 1995 Le stage national 1995, organisé par la commission plongée FFS, se déroulera comme les années précédentes à Espinières- Orniac, d u samedi 29 juillet au samedi 5 août. Il sera dirigé par Jean Marc Poncin - L e Village - 01250 - Jasseron - Tél: 74 25 02 73 Les actes de candidature peuvent être demandés dès maintenant chez Christian Locatelli 94, Rue Michelet - O1100 - Oyonnax.
AUTRES STAGES STAGES REGIONAUX STAGES RHONE - ALPES 10-11 FEVRIER : Belleydoux - Ain - Initiation - Joelle Locatelli - 4, Rue Claude Bernard "Les Primevères" - 01810 - Bellignat - Tél: 74 73 42 43. 2 MARS, 4 MAI, 10 JUIN : Dortan, Cize - Ain - Découverte Perfectionnement - Christian Locatelli - Tél: 74 77 16 01 Du 25 a u 28 MAI : Belleydoux - Ain - Initiation Perfectionnement - Joelle Locatelli.
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STAGES COSIF : FEVRIER : Cote d'Or - Découverte - Philippe Jasion Conflans Ste Honorine - Tél: 39 19 41 22.
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8,Résidence "Plein Air"
10-11 JUIN : Cote d'Or - Découverte- Yves Chevelot - Cosif ns
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78700
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130, Rue St Maur - 7501 1 - Pa-
Du 3 a u 5 JUIN : Lot - Découverte- Perfectionnement - Denis Sablé - 91, Rue Barrault - 75013 Paris - Tél: 45 65 41 69 Du 28 OCTOBRE au l e r NOVEMBRE : Perfectionnement - Philippe Brunet - 43, Bd St Michel - 75005 - Paris - Tél: 43 29 72 62 Du 24 a u 27 NOVEMBRE : Plongée aux mélanges - Lot Vincennes - 75020 - Paris - Tél: 43 73 69 29
18,19FEVRIER : Topographie - Côte d'Or
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Christian Thomas
Christian Thomas.
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27, Cours de
faire tout de même une reconnaissance le jour même (13-5-94).
!!UNE VAUCLUSIENNE ENCORE VIERGE !!
Exurgence de la Font de Baignes Haute Saône. Superbe source Vauclusienne aux crues impressionnantes, le Font s'ouvre au pied d'un petit cirque, dans un cadre enchanteur. Ses eaux ont été utilisées par une industrie locale de fonderie qui a fermé ses portes en 1961. Une murette court autour de la vasque côté est et sud. Des traces d'aménagement plus anciennes sont visibles à un mètre sous la surface de l'eau côté ouest : de massifs blocs taillés, érodés forment une banquette horizontale. Les eaux, régulées par des vannes nouvelles, filent à l'intérieur d'un bâtiment de l'ancienne fonderie. Un canal de déverse parallèle, à l'extérieur, recueille le trop plein.
Je aussitôt muni d'un reste de bi 6 litres, sans même prendre de dévidoir de fil d'Ariane. La visibilité ne dépasse pas deux mètres. Je descends sur un éboulis côté est et atteins le fond de l'entonnoir à dix mètres de profondeur. La paroi ouest de pleine roche est quasiment verticale. A sa base un mince espace obscur en laminoir horizontal s'étend sur cinq mètres entre la roche et l'éboulis. A l'extrémité sud je déniche un passage un peu plus praticable : l'éboulis est tenu en respect par quelques gros blocs. Je m'enfile avec précaution dans la chatière. Ma lampe à bout de bras n'accroche aucune paroi, seul un vide obscur alléchant... Je Çanchis le laminoir en reptation pour me retrouver dans une vaste galerie au plafond plat de cinq mètres de large sur 1,5 de haut, profondeur - 15m Sans fil d'Ariane, je suis contraint (vraiment !) de faire demi-tour. Sensible aux résultats prometteurs de cette visite M. Tiquet, propriétaire, me donnera le feu vert pour poursuivre les explorations. 18 juin - bi 61., relais 61. laissé en sécurité derrière l'étroiture, cric de voiture pour maintenir le bloc en force à l'entrée.
La topographie montre que la galerie d'alimentation se dirige vers le Sud Sud Ouest sur un axe 210°, strictement parallèle à une faille située à 500 mètres environ [ 1 1.
J'amarre mon fil à quelques mètres de l'entrée à l'intérieur a& qu'il ne me gêne pas dans l'étroiture...erreur. La profondeur de 30 est atteinte à 60 mètres de l'entrée, à cours d'autonomie air. La visibilité est très réduite au retour, le courant a charrié l'argile soulevée à l'équipement. Aussi si le retour se fit sans difllculté, le nez sur le fil dans la grande galerie ( 4 x 1,5 m de haut ), la sortie par l'étroiture me demandera quelques minutes de recherches en aveugle pour retrouver le bon passage. Je poserai minutieusement un fil longeant le passage exact lors de la prochaine plongée, le soir même. Plongée de 26 minutes.
Renseignements pris auprès de son propriétaire, la Font aurait regu la visite de quelques plongeurs de Vesoul quelques années auparavant, mais sans résultats. Sans conviction, il m'autorise aimablement à y
Toujours en 2 x 6 1. je poursuis au delà de 60 m. La profondeur se maintient à -30, la galerie conserve la même morphologie : plafond plat, sol de gravats mêlés d'argile. Arrêt à 90 mètres à la base d'un talus d'argile
Des colorations [ 1 ] ont prouvé la relation avec trois phénomènes situés sur un axe Nord - Sud à l'est de la Font , du nord au sud : la perte des égouts, le creux de l'abAme et la perte de la grande fontaine respectueusement distant de 3,2 , 3 et 5 km. Ces trois pertes sont cependant très loin d'équilibrer le bilan des eaux de la source, aussi ne peut -on parler de résurgence.
ANNEE LCB5 - I N I D PLON端I?l<Nom-- P 22
remontant, sur autonomie en air. Plongée de 42 minutes. 19 juin. Je joue mon atout : 2 x 12 1. à l'anglaise plus sécurité à l'entrée. Il faut viser à la manière d'une clé dans la serrure mais çà passe. Le talus d'argile à 90 mètres remonte jusqu'à -20 en 40 mètres. Demi - tour à 130 mètres devant une pluie d'argile impressionnante, due aux bulles qui dont devancées. Plongée de 41 minutes. Courant très sensible.
14 juillet ! méforme totale ! 15 mètres de plus malgré un courant faible, une relativement bonne visibilité ( 3 à 4 mètres ). Plongée de 52 minutes ( 32 minutes aller retour depuis l'étroiture ). 2 x 12 litres.
15 juiUet. Progression sur relais 6 litres jusqu'à 60 mètres -30, puis 2x12 1. jusqu'à 185 mètres -14. Les dimensions sont telles
que mes lampes 2 x 20 Watts n'ont plus rien accroché : ni paroi, ni plafond. Plongée de 1 heure 14 minutes ( aller - retour étroiture en 50 mn ). 17 juillet. Scaphandre 2 x 12 1. et deux relais ventraux 6 litres. Le passage de l'étroiture devient amusant. Pour faire bonne mesure un détendeur me délivre moitié air, à un démontage et moitié eau,
nettoyage du premier étage derrière l'étroiture. Le premier relais 6 litres sera utilisé jusqu'à 60 mètres -30, le deuxième jusqu'à 120 mètres. Le terminus est atteint en 47 minutes à 185 mètres. A 200 mètres, dans la salle noyée, le fil est soudain lâche derrière moi. Savale le mou mais il vient toujours...intéressant ! Samarre et revient en arrière dans une eau opaque. Le fractionnement précédent, un béquet avait lâché. A 2 10 mètres la salle se poursuit par une galerie en joint de strates, analogue à la galerie initiale. Je progresse sur 70 mètres vers le sud / sud ouest à une profondeur moyenne de - 15 mètres. Arrêt à 275 mètres 17. Topograpliie au retour. Plongée de 2 heures 02 minutes ( Aller - retour étroiture 1 h 17, 40 mn de paliers à l'air). 23 juillet. Départ sur relais 4 Litres laissé à l'étroiture pour les paliers au retour.
Progression sur relais 6 1. jusqu'à 90 mètres 29, puis sur deuxième relais 6 1. jusqu'à 160 mètres. Je poursuis ensuite sur 2 x 12 1. jusqu'à l'arrêt précédent à 275 mètres. Séquipe ensuite sur 85 mètres supplémentaires. La direction S/SW reste constante. Autant que j'ai pu en juger, car la visibilité était mauvaise ce jour ( 2 m.) le joint de strate se poursuit jusqu'à 300 mètres. On arrive alors à un élargissement encombré
liaut ) à 330 mètres de l'entrée. Je l'équipe sur trente mètres pour retomber sur...mon f 3 principal au point 360 mètres ! Cette galerie shunt correspond en fait à un cheminement en rive droite dans la galerie principale, qui a dans cette zone, une large section en laminoir.
de blocs. On reprend ensuite un joint de strates (rétréci sur une dizaine de mètres entre 330 m et 340 m : 1 x 3 m.). Plongée de 1 h 48. 25 juillet. Steff ( Stéphane Guigriard ) est venu me prêter main forte. Pour son premier contact avec la Font, je lui passe deux relais de 6 litres derrière l'étroiture, qu'il transportera en 2 x 10 1. jusqu'à 125 mètres, quand même.. .
Plongée de 1 h 50 minutes dont 30 minutes de paliers à l'air. La suite de la cavité semble donc être à rechercher dans la salle tesminale à 420 mètres...en cours !
26 Juillet. Muni d'un scaphandre principal 2 x 12 l., je progresse sur un relais 10 litres jusqu'à 125 mètres. Dépose de celui - ci et poursuite sur l'un des deux relais 6 litres récupéré. A 230 mètres, -15 dépose de la première 6 litres, à 26 minutes du départ. A l'aide du deuxième relais 6 litres, j'atteins le terminus précédent situé à 340 mètres de l'entrée. La galerie, en joint de strates, se poursuit dans la même direction sud - sud ouest. Vers 370 mètres le plafond s'abaisse pour former un laminoir de moins de un mètre de haut. Parvenu à 390 mètres, à une profondeur de 17, la galerie s'élargit pour former une sorte de salle noyée. Je tente une remontée dans une belle diaclase, celle-ci se pince à -12. Depuis une dune d'argile à 395 mètres, je rayonne dans la salle afin de trouver la suite. Le plafond en diaclase se pince là encore à 13. Je déniche enfin un laminoir en bas de la salle qui me conduit à 420 mètres par -22 de profondeur. Le passage est assez étroit depuis la salle et se poursuit par un méandre en trou de serrure encore plus étroit. Sarrête là et fait demi - tour afin de chercher dans la salle une suite plus raisonnable. Hélas mes recherches précédentes ont annulé toute visibilité. Il est temps de rentrer malgré une réserve d'air encore confortable. Retour à 1 h 01 minute du dépalt, arrivée à l'étroiture à 1 h 39, sortie à 2 h 30 dont 45 minutes de paliers à l'air. 4 septembre. Lors de la précédente plongée, il m!avait semblé entrevoir un départ entre les côtes 250 et 350 mètres, en rive droite. Equipé d'un 2 x 12 et de deux relais 6 litres, je vais revoir cette zone. Je découvre effectivement un laminoir bas ( 50 cm de
Remerciements à M. Tiquet et à sa f a d e pour leur chaleureux accueil ( et le petit Whisky réconfortant au bord de la vasque), ainsi qu'à M. et Mme Vernier. [ 1 ] Inventaire des circulatioiis souterraines reconnues par traçage en Franche - Comté - SRAE / SHAG 1987.
'
Avertissement : Cette cavité est située sur une propriété privée dont le propriétaire souhaite préserver la quiétude... Seules les plongées ponctuelles d'exploration ont été autorisées. Elles n'ont d'ailleurs aucun caractère touristique : étroiture très sévère à l'entrée, mauvaise visibilité, argile fréquent... 1
Jean - Marc LEBEL
Cherche
- Deux blocs 20 litres, neuf ou occasion Jean BOTTAZZI Saint Martin 73340 LESCHERAINE Remorque p l u s d e 250Kg, roues "auto", pour transport compresseur 20 M3 Commission plongée - 94, Rue Michelet - 01100 - Oyonnax. -
Sommaire des plongées publiées en 1994 dans lnfo - Plongée ( triées par numéro d'lnfo - Plongée ) Type de Cavité lgue de Source de la Trou du Gouffre du petit Grotte du Résurgence de 1' Pozzo Exurgence de Exurgence de la Exurgence de Gouffre de
Nom de la Cavité
Viazac (Lot) Mittonière (25) Jalleu (Haute Saône) Saint-Cassien (831 Mouret ( 8 3 ) Oeil de la Doue (Lot) Pozzo dei Colornbi (Italie) Touthennamon (1 3 ) Fountarasse ( 0 5 ) Saint-Sauveur (Lot) Hranicka propast (Tchécoslovaquie) Pestera Pepii (Roumanie) Coltului (Roumanie) Pestera Cu Oase (Roumanie) Cotetsul Dobrechtilor (Roumanie) lzbucul Tauz (Roumanie) lzbuc Izbîndis (Roumanie) Source d' lzverna (Roumanie) Grotte d' lnfernilio (Italie) Source de Vouliagmeni (Grêce) Brunnecker (Autriche) Baume du Pêcher ( 0 7 ) Event de Veyrières (Lozère) Siphon terminal Cuves de Sassenage (les)(38) Trou Souffleur - Affluent de l'arpenteur (84) Grotte-Résurgence de Salgas (Tarn) Aven Saint Joseph Foux du Mas de Banal Gouffre du Terrefort (Ariège) Résurgence Baylou (pérenne du) Aven Gras Grotte de Fondremand (Haute-Saône) Siphon amont Baume Saint Anne (25) Grotte de Thaïs (26) Grotte de la Madeleine (Tarn) Siphon aval Mesjannes ( P l des) (Ariège) Gouffre de Terrefort (Ariège) Baume de Néoules (83) lgue de Goudou (Lot) Grotte de la Source (Aveyron) Source du Castor ( 0 7 ) Source de L'Ecluse et du Bateau ( 0 7 )
Jean-Marc Lebel Jean-Marc Lebel Marc Douchet Marc Douchet Marc Douchet Marc Douchet Marc Douchet Marc Douchet Houplain & Establié Michel Pauwels J.Jacques Bolanz & Didier Cailhol & Jean-Claude Lalou J.Jacques Bolanz & Didier Cailhol & Jean-Claude Lalou Christian Locatelli Jean-Jacques Bolanz
Pascal Bernabé Pascal Bernabé Pascal Bernabé Pascal Bernabé Jean-Marc Lebel Jean-Marc Lebel Pascal Bernabé Pascal Bernabé Pascal Bernabé Pascal Bernabé Thiery Saint Dizier Francois Beluche Frédéric Badier Frédéric Badier
Sommaire des plongées publiées en 1994 dans lnfo - Plongée ( triées par Cavités ) Type d e Cavité
1
N o m de la Cavite
I
Auteur i
1
-
Source d u
Siphon terminal Grotte d e Exurgence de la Aven Gouffre d e Grotte d'
Source d' Trou du Source d e Grotte de la Foux du Siphon aval Source d e la Grotte d u Baume d e Résurgence de 1' Baume d u
Pozzo Aven Gouffre d u petit Exurgence de
ondremand (Haute-Saône) ountarasse (05)
ranicka propast (Tchécoslovaquie) nfernilio (Italie) zbuc Izbîndis (Roumanie)
alleu (Haute Saône) 'Ecluse et d u Bateau (07)
eil d e la Doue (Lot) estera Cu Oase (Roumanie) estera Pepii (Roumanie) ozzo dei Colombi (Italie) aint-Cassien ( 8 3 ) aint-Sauveur (Lot) ouffleur - Affluent de l'arpenteur (84) ource (Aveyron)
Trou Grotte d e la Gouffre d u Gouffre d e Grotte de Exurgence de Event de
outhennamon (1 3 ) eyrières (Lozère)
Source d e
ouliagrneni (Grêce)
1 n o Info-Plongée
Jean-Marc Lebel
Fredo Frédéric Badier Didier Cailhol & idem Fredo Jean-Marc Lebel Marc Douchet Francois Beluche Pascal Bernabé Michel Pauwels Christian Locatelli Didier Cailhol & J.Jacques Bolanz & Jean-Claude Lalou Jean-Marc Lebel Fredéric Badier Pascal Bernabé Pascal Bernabé Pascal Bernabé Jean-Marc Lebel Marc Douchet Thiery Saint Dizier Marc Douchet Fredo Jean-Claude Lalou J.Jacaues Bolanz & Marc Douchet Fredo Marc Douchet Houplain & Establié Fredo Fredo Céladon Pascal Bernabé Pascal Bernabé Pascal Bernabé Marc Douchet Fredo Denis Sablé Jean-Jacques Bolanz
Sommaire des articles divers ( triés par nod'lnfo-Plongée ) Technique, matériel. humour, humeur ........, A propos des extincteurs (mise au point) Avertissement concernant les dévidoirs et les protections Drame de la mer (humeur) Exercice de style, démelage (technique) Liste des cadres en plongée souterraine Sensibilité aux problèmes de décompression (médecine) Topstar (humeur) Préparation de deux livres (publication) Recherches à Vouliagméni (secours) Rubrique d u Niphargus masqué Un caisson à Montélimar (Infos) Apprenez à réduire post-luxation e t entorses (médecine) Ces siphons dont l'accès est réglementé (info) Eclairages à vendre (vente) Grotte de la trémie (secours) lnventaire des siphons (publication) L'histoplasmose (médecine) La grotte aux tortues (réflexion) Proposition de matériel, dévidoirs et prot. de robinets Secours plongée actualité (secours) Soirée Bertrand Léger Sur les palmes de Henri Lombard (lu pour vous) Sur les palmes de Henri Lombard (vente)
Auteur
1 no Info-Plongée
Thierry Tissot Jean-Pierre Stefanato Philippe Moya Philippe Bigeard Christian Locatelli C.A. Ward Philippe Moya Henri Salvayre Marc Douchet Niphargus masqué Philiooe Mova , Chantal Soultan Frank Vasseur Bernard Glon Marc Douchet Henri Salvayre Agnès Deleron Philippe Moya Jean-Pierre Stefanato Benjamin Fredo Philippe Moya Frank Vasseur
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Sommaire des articles divers ( tries par Auteur ) Technique, matériel, humour, humeur ......... L'histoplasmose (médecine) Secours plongée actualité (secours) Eclairages à vendre (vente) Sensibilité aux problèmes de décompression (médecine) Apprenez à réduire post-luxation e t entorses (médecine) Liste des cadres en plongée souterraine Ces siphons dont l'accès est réglementé (infol Sur les palmes de Henri Lombard (vente) Soirée Bertrand Léger Préparation de deux livres (publication) lnventaire des siphons (publication) Avertissement concernant les dévidoirs et les protections Proposition de matériel, dévidoirs et prot. de robinets Recherches à Vouliagméni (secours) Grotte de la trémie (secours) Rubrique d u Niphargus masqué Exercice de style, démelage (technique) Drame de la mer (humeur) Topstar (humeur) Un caisson à Montélimar (Infosf La grotte aux tortues (réflexion) Sur les palmes de Henri Lombard (lu pour vous) A propos des extincteurs (mise au point)
Auteur
/ no Info-Plongée
Agnes Deleron Benjamin Bernard Glon C.A. Ward Chantal Soultan Christian Locatelli Frank Vasseur Frank Vasseur Fredo Henri Salvayre Henri Salvayre Jean-Pierre Stefanato Jean-Pierre Stefanato Marc Douchet Marc Douchet Niphargus masqué Philippe Bigeard Philippe Moya Philippe Moya Philippe Moya Philippe Moya Philippe Moya Thierry Tissot
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1
66
67 67 65
8
1
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1
( 1 11
14
BERNARD Patrick
1991
BIGEARD Philippe
1991
BRUNET Philippe
1991
FOUCART Hubert
1991
HAGEGE Eric
1991
JASI ION Philippe
1991
LOCATELLI Christian
1991 ILOCATELLI J&llc
1
1991
/
20
21
1991
1
MORIN Eric
23
1993
1
1993
I / 24
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I /
IDOUCHET /
/ 1994
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1994
1994
l
CIESIELSKi Ltlcien
Lucien
1993 /GAUCHE Ekrnard
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1
1995
l01810 BELLIGNAT 74 77 42 43 33, ~e dc la crpoix chauvin 79390 THENEZAY 49 63 1145
01250 JASSERON 74 25 02 73 9, nie Emile Kahn 30000 NIMES 66 29 23 69 1991 /ROUX Jean Michcl 13, rue Gai Pol Dupuy . . 16000ANGOULEME 45 61 53 69 SABLE Denis 91, rue Barrault 75013 PARIS 16145615369 SOUNY Guy 18, a w ALsace Lorraine 19100BRlVE LA GAILLARDE 55 74 27 95 STATICELLI Marî 22 allée des granges 73000 CHAMBERY 79 33 26 53 STEFANATO Jean P i e m 244, ave de Limoges 79000 NIORT THOMAS Christran 27 Cours de Vincennes 75020 PARIS 16143726929 1991 TOUWUMJIAN Claude 125, rue Jaubert 13005 MARSEILLE 19142 98 07 1993 ~CAILLERELaurent Il, rue Philtppe Bellocq
1 22
92500 RUEIL MALMAISON 16149521846 Batiment D. Bols du Prince 76410 CLEON 35 78 91 49 24, rue Dumenge 69004 LYON 782953 41 43, B o u l e ~ r dSatnt Michel 75005 PARIS 16143297262 9, rue Lcon Viala 31520 RAMONVILLE STAGNE 61 73 19 54 13, nie des fauvettes 16340L'ISLE D'ESPAGNAC 145 68 97 17 18. réstdence du plein air 78700 CONFLANS St HONORINE 16134216422 94, rue Michelet O1100 OYONNAX 174 77 16 01 14, rue Claude Bernard
27000 EVREUX 32 38 50 53 Genissac 33420 BRANNE 57244902 -9, place f ê t a 75019 PARIS 16142026666 12. rue Graffard 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
1992
JAMBERT Henri
1991
JUVENSPAN Henri
1992
LEVEAU Frédéric
19%
MARIANI Dominique
Lot du lacST esprit 10 83600 LA TOUR DE MARE
1993
BOLAGNO Patrick
1993
IF~NOT
1993
MORE Chnst~an
1993
RENAUD Marc
1993
SOULAYRES Jean Luc
1993
LEFEVRE Claude
Le Trident nie E. Zola 13130 BERRE L'ETANG 142 85 49 50 194, rue Jean Rostand 10450 BREViANDES 25 75 17 75 Rue Romain Rolland 13130 BERRE L'ETANG 94 62 70 75 30, rue des sams St Victor 83190 OLLIOULLES 94 62 70 75 La Boule 46140 LUZECH 65 20 14 15 5, rue du 18 juin 1940 59230 St AMAND LES EAUX
1993
LE KENS b a n
1994
ICHKANMN Franck
1994
AUBER Franck
1994
I
1994
BUIRE Philipe
1994
CEZARANO Scrgc
Didier
BERNABE Pascal
1994 IDEQUIN Charlcs
1
/
2 rue du Clos du Roi 95310 St OUEN L'AUMONE 16130370674 6, allée St 3hon Pcrsç 95120 ERMONT 16 130724984 46330 CABRERETS 65 31 22 53
1995
1995
1995
1995
I
10 rue des primevères 31240 SAINT JEAN 6 1 74 72 33 20, nic Louise M~chel 01810 BELLIGNAT 74 73 55 59 6, a w des Bmtagnes 93500 PANTIN 40, rue Rappas 131300 TOULOUSE
1995
1995 1995
1
1995
1
88 20 20 10 13, a w Ga1 de Gaulle 6 7 W STRASBOURG 188 61 52 60 1103, rue sainte Céc~le
1995
1
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1995
1
1995
1994
ROUCHEïTE Laurent
1994
ROUCHETfE Launnt
1
113005 MARSEILLE 191 78 04 52 19, rue ~ a c r è r e
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133500 LIBOURNE 575111% BOMPA Philippe Les cotes d'Olt 46140 PARNAC 65 20 16 46 CAEN Frédéric 14, avc Ga1 Sarrail 78400 CHATOU 16130715470 HAUTAVOINE Jean Mich6, rue Paul Eluard 30000 NIMES
1995
1995
1995
-
Ann6e 1995 INFO
- PLONGEE No 68 - PAGE 28
131780 CASTELGINEST 161 70 85 ô0 30, rue Magressolles 31780 CASTELGINEST 61 7085 80 43, bis m e de L'ingénieur Brossard 19100 BRIVE LA GAILLARDE
1 1995
Frédéric POGGLA - 12, rue Turgot - 38 100 - GRENOBLE - Té1 : 76 24 43 85 Jacques MICHEL - 30, rue Clément Janin - 2 1 000 - DIJON - Té1 : 80 63 81 63