P2: Planning des stages P3: R.tèger (D.Andrès, H.Lismonde) P3: Editorial (C.Locatelli) P4: La mort de 'k1Kisseliov (V.'Vissotsky) P5: Source du ~ 8 t i b (JJ.Ro1anz) s Fi: Scufundatores Transilvarîienses (JC .I.,alou) Pl 2: Source de Thouries (JI' Stefanato) P l 4 Source Bleue ( P.Bernabé) P14: Igue de Viazac ( JP.Stefanato) P16: Gouffre du Petit St Cassien ( M.Douchet) P18: FQntaine des Monteils (M.Rosello, P.F)
P20: Grotte de Pâques ( M.Rosello) P21: Source de Fond Canet ( B.Fromento) P22: Igue de Goudou ( F.Beluche) P25: Aven de la Combe du Buis (G.S.M.) P27: Source de la Marnade (F.Badier) P29: Sources de 1'Ecluse et du Bateau(F.Badier) P30: Virus de l'hépatite A (C.Brochard) P30: Source de Landenouze P30: Secours Plongée (F.Poggia)
Le Frais Puits - 1-Iatlte- Saône
PLANNI[NG DES STAGES DE PLONGEE SOUTERRGI[NE ORGANISES PAR LA F.F.S. ET LA FFESSM EN 1995 Région Est : - Perfectionnement premier niveau du 16 au 19 juillet, deuxième niveau du 15 au 17 septembre. Contact : Lucien Ciesielski au 88 61 52 60.
1 Région Normandie : -Découverte dans le Lot, en juin ou juillet. Contacter Patrick Bernard au 35 78 91 49.
Région Ile de France :
- Découverte dans le Lot du 3 au 5 juin. Contacter Denis Sablé au (1) 45 65 41 69.
- Découverte en Bourgogne en juin. - Autosecours plongée en Septembre. Pour ces deux stages contacter Philippe Brunet au (1) 43 29 72 62. - Mélanges dans le Lot du 24 au 27 novembre. Contacter Christian Thomas (1) 43 73 69 29. - Perfectionnement dans les Causses du 28 octobre au ler novembre. Contacter Frédéric Caen au (1) 30 71 54 70.
- Stage National FFS dans le Lot du 29 juillet au 5 Août. Contacter Jean-Marc Poncin au 74 25 02 7 3 . Région Atlantique-Sud :
- Découverte à Brive les 10 et 11juin. Contacter Jean-Pierre Stefanato au 49 24 01 24.
Région Provence : - Initiation 14 et 15 octobre à Cassis. Contact : Marc Douchet au 9 1 78 04 52.
Région Midi-Pyrénées : - Contacter Hubert Foucart au 61 73 19 54. I
Vous verrez, ici c'est très cool
A VENDRE A VENDRE A VE Haut de combinaison
dans les bouteilles, certains d'entr vous pourrons plonger.........
Semi-étanche 8mm. sans fermeture STARFRANCE taille 5
Manchons facial et poignets Très peu servi : 500 f. FRANK VASSEUR 67 54 11 O2 NDmAVENDrnAVENDR
Vêtement sec Topstar, fermeture dorsale, poche dorsale, état neuf : 4000F Alain Marandat - Chez Chardin Roullet - Tel: 45 66 48 62
-
1644&
EDITORIAL
BERTRAND LEGER Spéléonaute
-
Par Daniel ANDRES Baudouin LISMONDE Pourquoi un livre sur Bertrand LEGER ?
a
Bertrand n'est pas le seul s éléonaute, on peut en citer d'aussi prestigieux ou e plus méritants. Alors, pourquoi lui ? On peut dire qu'il a vécu une période ui est celle de l'éclosion des grandes explorations les conduits noyés (1964-1984). Son goût de la compétition l'a maintenu en permanence dans le peloton de tête, lui faisant rechercher les techni ues les plus avancées. Il vivait pour la gloire, a vraie, la seule supportable pour les autres, ceiie qui est basée sur l'action exceptionnelle, ceiie ui repose sur l'engagement limite de i'homme. 8ela suffirait sans doute àjustifier un livre. Mais, comment faire revivre une telle aventure ? Les témoignages vingt ans plus tard sont tellement déformés... Ce livre a été rendu possible parce que Bertrand tenait un compte-rendu minutieux de ses explorations. 11 y a des ~ c u I ~ bien ~ s ,Sûr, mais la matière est 1à.Les carnets se sont remplis au fur et à mesure des explorations. N~~~ pensons qu'il aurait été d'accord pour leur publication. Nous y avons donc uisé largement. Cet ouvrage est ainsi une sorte 'autobiographie. Nous avons essaye dans cette plaquette de montrer Bertrand sous différents aspects sans éviter les aspects désagréables de sa personnalité. Nous avons essayé aussi de ne pas le couper du monde de la plon Ge de son époque, puisqu'il avait un sens aigu de a compétition.
7
a
f
Contenu de l'ouvrage La première artie propose deux biographies de , a partir de témoignages et Bertrand L E ~ E R une l'autre écrite l'année de sa mort par lui-meme, sans doute à destination d'un journaliste. NOUSles avons complétèes par un portrait de Bertrand. La deuxième partie justifie la ré utation de Bertrand LEGER, ses grandes exp orations de plongées. Nous les avons regroupées en cinq périodes corres ondant grosso-modo à l'ordre chronologique. a première période est celle de la formation et ne contient pas de plongée e ~ ~ e p t i ~ n n e l lmais e, cette période éclaire les suivantes. Nous avons aussi un peu parlé de ses
f
L
Souscriptionjusqu'au 30 juin 1995
au prix de 90 F. port compris.
Ch.Locatelli Un début d'année bien rempli malgré une météo peu clémente sur l'ensemble de la France. Malheureusement, cette année débute par un grand nombre d'accidents , presque tous mortels.
~e 4 février, dans la source de la clautre, à Tou*oirac, en Jean Luc plongeur de pointe du Spéléo club de Périgueux, poursuit une exploration post-siphon en compagnie de trois coéquipiers plongeurs Peu Au retour, Annie FRANCE-MAIRE, en deuxième position dans l e S 1 (135m), s'emmèle dans le fil d'ariane; le suivant essaye de la le , retrouve par hasard la sortie, et déclanche les secours, Jean Luc ne sortant pas. Bernard GAUCHE retrouve Jean L~~ vivant derrière les siphons, mais celui-ci décède dans le S 1, d'une cause non éclaircie. Annie sera découverte noyée plus tard.
Le 21 février, Frédéric BOILEVE, qui poursuit I'exploration de la source de Landenouze en compagnie d ~ ~ ~FOUCARD b ~ r t et de paul BENOIT, meurt à 800111 de l'entrée suite à un mélange inadapté à la profondeur parcourue. Le 4 mars, c'est notre ami russe WSSELIOV qui disparait dans un siphon de l'Oural ( voir page suivante). Le 21 mai, Hubert CAMUS, du GERSAM, plonge dans ltEVentde la Coudoulière (Héraut) en compagnie de 2 coéquipiers. Au retour, dans Une visibilité nulle, il Se trompe de fil et se trouve prisonnier dans une cloche d'une galerie annexe. 11 sera tiré de sa fâcheuse position 22H plus tard par le SSF. Enfinle 24 Jean Claude CHAMPLAINE, se noie à la suite d'une tentative de décapelage
Espérons que cette série noire s'arrêtera là; il faudrait une analyse sérieuse de ces accidents afin d'essayer d'éviter leur reproduction. Nous nous apercevons au travers de ces cas que malgré une grande diffusion de l'information et des stages qui mériteraient d'être suivis par certains qui ont l'impression de tout connaître, que des notions de base non appliquées peuvent encore tuer. II faut d'urgence réfléchir à cette question si nous voulons pratiquer encore longtemps notre activité en toute liberté.
LA MORT DE VLADIMIR KISSELIOV V-VIÇSOTSKY - Gazette du Çp616o-Club "Bawière" - Moscou - 15/3/95 - No spécial Traduction du texte de 2èrne page par G.SIGALOV et Bruno DELPRAT Le 4 mars, une expédition de plongée est partie de Moscou Dour P i n e ~ a ,un ~ l a t e a ukarstiaue au nord &e la Russie, d a n s la région d'Arkhangelsk. En franchissant en première un siphon de la grotte JV-52, Vladimir Kisséliov a trouvé la mort. Un participant de l'expédition, le plongeur de Moscou Roman Prokhorov, raconte cette dernière plongée tragique de Viadimir: "Le but de cette expédition était l'exploration des cavités noyées du plateau d e BiélomorKouloï, dont la grotte JV-52. Cannée dernière, Vladimir Kisséliov avait exploré sur 190m le siphon de cette cavité." *-
"Le 8 mars à 13H45, Vladimir commença la plongée du siphon de JV-52. Il avait 3 bouteilles de 7 litres gonflées à 160 atmosphères, un dévidoir de fil d'ariane et 2 lampes sur le casque." "Quoiqu'un fil d'ariane ait été déposé l'année dernière, nous avons décidé d'en mettre un nouveau en parallèle avec l'ancien, parce que nous ne savions pas quel était son état. (au printemps, le débit augmente ici parfois considérablement et le niveau des eaux monte de plusieurs mètres)." "Deux bouteilles sur trois étaient munies de manomètres. Suivant son plan, Vladimir devait laisser la bouteille sans rnanomktres à 1OOm de l'entrée et plonger plus loin avec les 2 autres bouteilles montées à l'anglaise, sur les cotés, car à 190m de l'entrée, le passage se rétrécissait. Il avait l'intention de poser le fil le plus loin possible, prendre la troisième bouteille e n retournant et déboucher à la surface. Après celà, nous devions déplacer les détendeurs des bouteilles vides sur les pleines (nous avions 6 blocs et seulement 3 détendeurs). La deuxième plongée devait être effectuée par Roman Prokhorov, avec le but d'aller plus loin ou d'explorer des branches d e la galerie. Avec la réserve d'air que Vladimir avait, sa plongée ne pouvait durer qu'une heure." 3 heures passèrent, et Vladimir ne refait pas surface. Comme le deuxième plongeur n'avait pas de matériel pour plonger, on organisa les secours possibles dans d e telles circonstances, c'est à dire fouiller les cavités sèches voisines,
car il existait une possibilité que Vladimir débouche dans l'une de celles-ci. Les recherches ne donnèrent pas de r6sultats... Au village de Pinéga partirent 2 personnes pour appeler un hélicoptère a,,ec Iléquipement de secours necessaire et en particulier des scaphandres pour plonger le JV-52.
Le matin du 9 mars arriva l'hélico avec les sauveteurs d'Arkliangeslsk. Vers 14M environ, Roman Prokhorov, équipé de scaphandres flprodbodnisk-2M(plongeur-2), sa plongée de recherche. A 8Om du départ, il trouva une des palmes de Vladimir avec sa sangle de fixation ( derrière le pied) rompue. Sur une distance de 100m, on trouva 2 blocs, Un des deux était celui que Vladimir devait laisser là selon le profil de plongée prévu. Le deuxième étage du deuxième bloc était emmèlé dans le fil d'ariane que Vladimir avait posé. Les 2 bouteilles étaient vides, Le plongeur alla plus loin et observa jusquà la fin du fil d'ariane. Au point 220111, il trouva le dévidoir en position débloquée avec des restes de fil d'ariane. ~ r r i v au é point 250m où le fil d'ariane était accroché à une aspérité de la paroi, le plongeur fit demi-tour en rembobinant son fil. Sur l e chemin du retour, il collecta l'équipement (en démèlant la bouteille du fil), et à 60m du départ du siphon découvrit le corps de Vladimir, avec le troisième bloc au plafond de la galerie (haute de 3-4m). C e bloc était également vide. Selon le diagnostic des médecins, la mort survint par simple noyade, Sur le chemin de la sortie, se rompit la sangle de fixation d'une de ses palmes, ce qui fit chuter radicalement sa vitesse de progression, augmenta le stress et accentua d e façon correspondante la quantité d'air inspiré, qui en fin de compte ne suffit pas pour aller jusquà la sortie. (Chanson)
Et la fatalité apparut vivante, Ce qu'il pouvait, ce qu'il devait, il le fit, Le destin remporta la victoire ... Et alors, quoi, demûin nous continuons!
SOURCE DU DOUBS: 25 -MOUTNE
Galerie du fond Jean Jacques BOLANZ (Suisse) "Un premier siphon de 25m, -7, débutant par un puits noyé de 5m, débouche dans une cloche. Une deuxième voûte mouillante de 5m,-3, conduit à une autre cloche, d'où part un puits noyé en diaclase, exploré sur 51m de profondeur." (C.R. dans Spéléo Sportive dans le Jura Franc-comtois) Description d u fond: Le départ de cette galerie du fond se situe entre -51 et -54, à l'extrêmité inférieure du grand puits. Un éboulis occupe tout le fond, sans qu'un passage en profondeur n'ait jamais pu être découvert *. Une galerie encombrée de gros blocs constitue la suite, dont la profondeur ne descend jamais au delà de 60 m. Après 20 m, une première étroiture est contituée par un énorme bloc de 4-5 m de long. Il faut se glisser entre le plafond et le bloc. C'est cette étroiture, somme toute facile, qui avait découragé les premiers explorateurs du siphon. La progression, facile, continue entre le plafond et les blocs jusqu'à une étroiture verticale de 2 m, sorte de boîte aux lettres, qui permet le passage, palmes en avant, avec un 2 X 12 1 **. La progression se continue pendant une cinquantaine d e mètres dans une galerie toujours encombrée de rochers, avec encore quelques passages délicats. Au ravissement de l'explorateur, s'ouvre enfin une zone de galerie sans blocs d'une section de 4 m par 5m.
Après 8 0 m d e progression, on entre de nouveau dans une courte zone d'éboulis. On en ressort 20 m plus loin, dans une galerie libre de tout obstacle. Mais l'ivresse ne dure pas: 15 m plus loin on se trouve devant un sérieux rétrécissement de la galerie, barrée par un gros rocher plat. L'étroiture finale qui devrait être franchissable à l'anglaise ou en décapelé se trouve à 200 rn du fond du grand puits. Conditions dlexpIoration: A l'aller, la visibilité peut atteindre 10 m,mais au retour elle est presque nulle, à cause de la poussière détachée du plafond par les bulles. Il est toutefois à remarquer que la visibilité tend à s'améliorer au fil des plongées qui nettoyent le plafond. Lors d'une expédition (20.8.88), il y avait un fort courant à l'entrée et au S2, mais aucun courant perceptible dans la galerie du fond. La dernière pointe a eu lieu le 10 17/89, en solitaire. Le matériel comportait 2X 12 1 à 260 bars avec 8 % d'hélium, 1 X 18 1 à 280 bars avec 8 % d'helium, 1 X 10 1 d'air qui permet d'atteindre "la boîte aux lettres", oxygène pour la décompression. 215 minutes de plongée. Les paliers paraissent interminables, car l'eau est vraiment froide.
*: Il faut toutefois signaler que deux plongeurs italiens ont prétendu, il y a quelques années, avoir atteint plus de 70m de profondeur, sans doute sous un effet de narcose pervers. Leur dévidoir, abandonné au fond du grand puits, un article dans un journal italien et une demande de clarification que je leur ai adressée sont les seules traces de cet épisode farfelu. **:
Des plongeurs moins corpulents ont réussi
à passer avec un 2X20L!
EXPEDITION ABRUZZES 95 (Italie) La SDN0 recherche deux ou trois plongeurs spéléos supplémentaires pour son exploration 1995 de la grotte d'Infernilio, sur la période du 14 au 25 août. Camp près du trou, couchage sur pré, tout le confort dans la rivière ...Téléphoner à Christian Locatelli ( 74 77 16 01 )
TABLES LONGUE DUREE MT 92 Tables longue durée en version autocollante, 4 feuillets de 170 X 80 mm, jusqu'à 210mn à 12m, 180 à 15m, 150 à 18m, 150 à 21m, 140 à 24m, 150à 27m, 140 à 30m, 120 à 33m, 100 à 36m, 90 à 39m, 80 à42m, 70 à 4 5 , 7 0 à48m, 60 à Slm, 50 à 54m,40 à 5 7 m et 35 à60m. Réalisées à partir des tables du ministère du travail :J.O. 26-6-92. Chiffres: noir sur fond alterné jaune et blanc pour l'air, blanc et jaune sur fond noir pour l'oxygène à 6m. Prix: 30 F le jeu complet, 250F les 10 jeux. Vente à la Commission Plongée et chez les correspondants régionaux.
ANNEE 1995 - Il\QZO-PLONGEE NO69 - P 5
<<Scufundatores Transilvanienseç 94)) Jean-Claude Lalou, Didier Cailhol & Jean-Jacques Bolanz
La même équipe de trois plongeurs est repartie trois semaines (trajets compris) en Roumanie, en août afin de un Peu plus loin, voire lever, les points d'interrogation laissés dans quelques siphons roumains lors de l'été 1993 (voir Bolanz,J.J., Cailhol,D., Lalou,J.C. : <<ScufundatoresDacienses 93» dans 199372et une courte du même article dans Info-Plongée No 66 de mai 1994)' Nous concentré forces sur trois objectifs, ce qui semble un maximum pour obtenir quelques résultats. Nous ne reprendrons pas ici les présentations géographique et logistique faites dans notre précédent article car les régions visitées sont les mêmes que l'an dernier. On trouvera plus particulièrement toutes les indications de localisation des siphons plongés et la bibliographie. La nécessaire limitation des objectifs, évoquée ci-dessus, ainsi que la difficulté de des dates permettant la collaboration avec un plongeur roumain, nous ont fait renoncer à poursuivre cette année l'exploration de la grotte d'lsvema; ce n'est certainement que partie remise à 1995. 19943
Monts Padurea Craiului :Izbfndis Résultats Notre premier objectif était constitué par Izbuc lzbîndis-Pestera de la Izbîndis, près du village de Suncuius, dans les monts Padurea Craiului. Après nous être installés dans la grange du très accueillant Dumitru Bodea, nous avons repris contact avec l'lzbuc (source). Les choses avaient bien changé depuis l'an dernier : les épais dépôts de sable devant l'entrée témoignaient de la violence des crues du ~ r i n t e m ~ dont s, 0 '' allions devoir affronter les conséquences sous l'eau. Quatre plongées, dont une à deux plongeurs, ont été nécessaires pour déblayer quelques gros blocs, stabiliser l'éboulis d'entrée et fixer un nouveau fil d'Ariane jusqu'à la corde encore en place dans le couloir horizontal qui débute à -5.11 a fallu consacrer une plongée au déblayage d'une partie des vieux fils, plus ou moins emmêlés, qui encombrent le début du siphon et, plus particulièrement, l'endroit où a eu lieu il y a dix ans l'accident qui a coûté la vie à Gabor Halasi. Il reste encore un im-
portant travail de nettoyage à faire au-delà de 110 m. Trois plongées plus sérieuses ont à Jean-Jacques de dérouler 240 ensuite mètres de fil, en partie dans un nouveau conduit, et de topographier 214 mètres de galeries. Le atteint pas le même que celui de Laplongée unique de 1993 mais il entame une remontée qui se dirige très probablement vers le siphon de la Pestera de sus (grotte supérieure). Une autre plongée, dans la grotte cette fois, a également rencontré de grosses liées à Ilévolution d u siphon pendant écoulée. Didier pas pu y dernier, tant atteindre son terminus de l'argile s'est accumulée dans cette zone. L'eau boueuse qui a arrêté Jean-Jacques lors de sa remontée au fond du siphon de la source est, en plus des éléments topographiques, l'indice de la jonction proche entre ces deux terminus. Nous nous sommes également attelés a un traentre les deux entrées et vail dans la supérieure; cela permet de mieux situer les résultats acquis cette année. Les progrès résident donc principalement dans la réalisation topographie et dans la compréhension, encore bien schématique, de cet ensemble complexe. Ce n'est qu'à notre retour que nous avons pu prendre connaissance d'une synthèse des du Clubul travaux réalisés sous Speologilor Amatori de Cluj-Napoca dans les où les deux jonctions que nous années évoquons ci-dessus ont été effectivement réalisées. Mais nous ne sommes pas certains que le dessin ont publié soit une topographie en ce qui noyée. Notre travail concerne la à la complète le leur et nous pemet du système même conc~usion: la dlIzbîndis sera le fait de gens patients et tenaces. ..
Conditions d'exploration Si l'on excepte les plongées préparatoires et l'ultime tentative de cette année, les plongées ont été réalisées en vêtement humide trois pièces, avec un scaphandre de 2 X 12 litres gonflé à 250 bars. Pour la huitième et dernière plongée, le plongeur avait revêtu s a combinaison étanche et un 2X 15 litres a été utilisé, mais son encombrement a posé des problèmes dans l'étroit éboulis d'entrée.
Description du siphon de 1'1zbuc L'entrée est une brève descente quasi verticale, le plafond étant de la roche en place et le sol un éboulis instable, qui mène à un couloir plus ou moins horizontal de section variable et de 110 mètres de longueur, dont la profondeur varie entre 5 et 11 mètres. C'est à la fin de cette section que la topographie et les observations faites dans la grotte supérieure nous ont fait supposer une communication entre les deux cavités. Cela nous a été confirmé par Cristi Lascu quelques jours plus tard. Au-delà de ce point, le conduit gagne assez régulièrement en profondeur pour atteindre le maximum de 43 mètres à 185 mètres de l'entrée. A cet endroit, un conduit part sur la droite : l à est probablement la suite de l'actif. L'autre possibilité consiste en une remontée, topographiée jusqu'à -23, en direction évidente du siphon terminal de la grotte supérieure.
Description du siphon de la Pestera de sus Il s'agit d'une conduite forcée qui descend progressivement à -4 m en tournant vers la gauche. Un coude à angle droit vers la droite donne accès à un ressaut de 5 m. La galerie
30 m; profondeur atteinte : - 18 m). Cette année, à cause d'un important remplissage d'argile amené certainement par les crues printanières, la progression s'est terminée au bas du petit ressaut.
Perspectives Le principal objectif, en 1996, sera évidemment de poursuivre la remontée du courant principal dans le siphon de la source. La réalisation des deux ou trois jonctions envisageables entre la source et la grotte supérieure nous donnerait, par l'existence de boucles, la possibilité de confirmer notre topographie. Monts Bihor :région de Ic Ponor
Résultats L'installation dans le secteur de Ic Ponor s'est faîte avec les mêmes facilités que l'an dernier, grâce à la collaboration très amicale des spéléologues du club Politecnica de Cluj * : station de gonflage et de recharge des accus à Doda Pilii, au même endroit que l'an dernier, camp sous tentes dans une belle prairie au bord de la rivière qui sort de la Pestera CU Oase, les cabanes de bûcherons qui nous avaient protégés de la pluie en 1993 ayant été détruites entre temps. Nous n'avons pas perdu au change : le temps a été cette année très clément et la vie au camp était très sympathique, quoique parfois un peu nocturne eu égard à du lendemain !
Pestera de Sus (Grotte superieure)
Six plongées ont permis de prolonger l'exploration à l'amont de la grotte Pepii, en direction du siphon aval de Pestera Coltului, sans toutefois réaliser la jonction tant espérée par nos amis roumains et par nous trois; seules les bulles des plongeurs sont arrivées dans la cavité supérieure. La topographie douteuse de l'an dernier a été reprise dès l e début et complétée des prolongements de cette année (fig. 2 & 3, photo de l'entrée). Une plongée a été tentée dans le siphon amont de Pestera Coltului, sans y dépasser le de l'an dernier. Autres tentatives sans succès notoire dans la source d e Pestera CU Oase et dans le siphon amont de Pestera Rece. La visite des superbes cristallisations de Pietra Altarului a été un agréable intermède minéralogique et esthétique. Nous avons renoncé pour cette année à la plongée terminale amont d u grand réseau de Humpleu par manque de temps et de préparation spécifique.
*
Ce sont pnncipalernent Gigi Frâtilâ, Càiin Vodà, Sirnona Dragomlr, Cnsti Olteanu, Miha1 ~ o d o et s Tudor TLmas.
Conditions d'exploration Toutes les plongées à Pestera Pepii ont été réalisées avec deux bouteilles de sept litres, gonflées à 250 bars. L'éclairage était, le plus souvent, limité à deux lampes étanches (Superled et Aqualung) sur un casque spéléo. Cela était parfaitement suffisant et permettait des portages légers. L'eau froide du siphon, 4 ° C a rendu nécessaire l'emploi d e vêtements étanches, mais ceux ci étaient portés par les plongeurs dès l'entrée de la cavité afin d'éviter les difficultés d'habillage devant le siphon, rencontrées l'an dernier. Les bouteilles étaient facilement transportées le long des 500 mètres de rivière grâce à leur conditionnement en tubes Description du siphon de la Pestera Pepü La très belle vasque d'entrée est un ovale d e 3 mètres par 1,50 mètre qui permet d e descendre verticalement jusqu'à six mètres de profondeur le long de parois blanches d e mondmilch. La suite est un conduit peu spacieux a u profil en trou de serrure, qui descend jusqu'à 1 7 mètres de profondeur, où se trouve le passage le plus étroit du siphon, quoique sans difficulté sérieuse. La profondeur oscille ensuite entre 12 et 24 mètres jusqu'à une distance de cent mètres depuis l'entrée. Là, on s e retourne pour remonter presque verticalement dans la diaclase que l'on suivait auparavant à sa base et on arrive ainsi à l'étroiture finale, rigoureusement impraticable, à cinq mètres sous l e niveau de l'eau. Les bulles du plongeur ont été vues au
siphon aval de Pestera Coltului mais le phare étanche qui y a été immergé à deux reprises n'a été vu, ni par Jean-Jacques ni par Jean-Claude alors qu'ils étaient devant l'étroiture terminale. Nous devrons donc nous contenter d'une jonction hydrogéologique, confirmée par la topographie, et non spéléologique. du siphon amont de la Pestera Coltului Les trente mètres parcourus révèlent une conduite forcée pentue de 1,50 mètre d e diamètre remplie par du sable au f u r et à mesure de la en A une quinzaine de mètres sous la là où la pente de la un peu, le colmatage sableux ne laisse pas assez de place pour poursuivre.
Perspectives La liaison Pepii-Coltului est, à nos yeux, chose impossible. De nouvelles plongées, à l'anglaise, pourront être entreprises dans le siphon amont de Coltului pour y tenter Une désobstruction. L'exploration de l'extrême amont de Humpleu paraît un objectif intéressant mais difficile, tout particulièrement en ce qui concerne l'accès, long, froid et aquatique, au siphon. Nous espérons que le projet de réaliser cette plongée avec l'indispensable collaboration de deux clubs roumains de Cluj, Politehnica et Emil Racovita, se réalisera en 19%. Monts Bihar :région de Gîrda de Sus
Résultats Nous avons bénéficié hébergement rare qualité au dispensaire de Gîrda de Sus: non seulement les facilités matérielles étaient parfaites, mais la compagnie de qualité. A la source de Cotetul Dobrestilor, après une plongée préparatoire destinée à retrouver le fil posé en 1993 et à installer l'oxygène à -12, Jean-Jacques a atteint son terminus de l'an dernier, à 300 mètres de l'entrée et 68 mètres de profondeur. En deux plongées, dans des conditions de visibilité limitées et avec quelques défaillances d'éclairage, il a pu prolonger ce réseau noyé de trente mètres à la profondeur, terminale pour le moment, de 7.53 mètres. Les nouvelles découvertes n'ont pas été topographiées, la mauvaise visibilité ne le permettant pas dans de bonnes conditions. Enfin, une visite des plafonds dans la zone d'entrée a permis de localiser deux départs possibles, à -21 et 28.D1autre part, à la demande des amis roumains **, qui tenaient leur camp annuel tout près de Gîrda de Sus, nous avons tenté quelques plongées en fond de trou, sans succès une fois de plus. Les difficultés d'accès et le manque de
ANNEE 1995 - INFO-P1,ONGEE
-
P9
préparation sont, ici aussi, les causes de ces échecs. La première de ces deux tentatives a concerné le gouffre Sesuri, dont le siphon aval est situé à 200 mètres de profondeur, à un kilomètre de l'entrée. Didier n'a pas eu à y plonger, car une galerie, pas encore explorée par les Roumains, s'ouvrait juste au-dessus.. . De son côté, Jean-Claude a réussi à immerger ses bouteilles dans le lac terminal de Hoanca Urzicarului (gouffre aux orties) à -260, après avoir survécu aux nombreuses chutes de pierres et à
Conditions d'exploration
A Cotetu' DObrestilor' pour les plongées d'exploration, de plus grosses bouteilles que l'an dernier ont été utilisées : deux fois 20 litres en dorsal et 12 litres en relais, les bouteilles de fond contenant un peu d'hélium (entre 4 et 20%) et la décompression s'effectuant à l'oxygène (trouvé sur place) dès 12 mètres de profondeur. La durée des plongées étant de trois heures environ, le vêtement étanche était Pour les tentatives en fond de trou, ce sont des 2X 4 litres qui ont été utilisés, ou plutôt ...
Description du siphon de Cotetul DobrestiIor Le lac donne accès à un couloir incliné qui débouche sur un puits menant à une profondeur de 50 mètres. Une remontée en interstrate permet d'atteindre -19, puis une pente raide mkne à un ou horizonta1 entre 40 et 35 mètres de profondeur. Le puits qui suit descend jusqu'à un point bas à 687qui constituait le teminus de De là, une remontée quasi verticale de 7 mètres donne accès à un puits noir elliptique (2 mètres par 80 centimètres) dont le fond est à la profondeur de 75,5 mètres. La suite, pas plus large, paraît remonter faiblement. Pour le moment, on se contentera de fa topographie, publiée l'an dernier, comme complément à cette description. Perspectives
Il semble que les mauvaises conditions de visibilité étaient li6es cette année aux pluies des jours précédents. Le débit de la source était en effet environ double de celui de l'an dernier. La poursuite des explorations et de la topographie seront un bon motif pour revenir à Cotetul Dobrestilor l'an prochain. D'autre part, tout proche, Izbucul de la Tauz, dans lequel nous n'avons pas plongé cette année nous donnera aussi du travail lors de notre prochain passage.
** Plus particulièrement Viorel Lascu du club Cristal d'Oradea et Cristi Ciubotàrescu du club Focul Viu de Bucarest.
Pepii :siphon teminal
ANNEE 1995 - INF'O-PIBNGEE
-
Pl0
TOPO: POLITEHNICA-CLUJ & SCUF.TRANS-94
PESTERA PEPll
SOURGE DE TlBlOVRlES (ou TOUIRmS) (JP Stefmato, S.C. St Maixent)
Situa6on et historique : Située sur la commune de Cazals (82), en bordure de l'Aveyron, cette source captée a fait l'objet de plusieurs tentatives et ce dès les débuts de la plongée en grotte (Robert Lacroux en 1950, Michel Letrone en 1957). Des pompages effectués plus tard n'ont pas permis l'assèchement du siphon malgré la mise en oeuvre de moyens importants. Lors du camp FFESSM de 1978 Bernard Lebihan et Pierre Laureau franchtssent enfin cet obstacle après une traversée de 110 m à -6. Ils explorent ensuite et topographient les 380 m de galerie derrière le S1 et plongent le Siphon 2 sur 250 m jusqu'à -23. Deux ans plus tard Claude Touloumdjian progresse jusqu'à -53, à environ 700 m de l'entrée du S2. Reprise des ploagées : En juillet 1993, avec l'aide de Pascal Bernabé, je visite le S2 jusqu'à une cinquantaine de mètres du terrninus, en profitant pour remplacer une partie du fil. A la Toussaint 1993 nous sommes obligés d'annuier une nouvelle tentative, le CO2 rendant le portage impossible. Le 14 et le 15 juillet 1994, accompagné de Ludovic Giordano, Eric Morin et Philippe Rabatel, je rajoute 120 m de fil après le terminus au cours d'une plongée de 4 heures. La galerie continue à descendre progressivement jusqu'à 58 m avant de remonter brusquement à 48 m, mais replonge aussitôt : j'amarre le fi1 à 57 m. L'ordinateur Suunto prêté par Eric nous permet de restituer le profil de la plongée, qui sera bien utile pour planifier la prochaine pointe. Le matériel est ressorti le soir même avant l'heure de l'apéro, que nous prolongeons fort tard en attendant Philippe et aussi Cécile et Sabine qui l'ont accompagné se faire recoudre la jambe à Montauban (c'est la deuxième fois que cet
accident se produit à Thouriès : les jambières de foot ne sont pas un luxe en rivière souterraine). Du 21 au 27 août 1994, lors du camp de plongée organisé par le Comité Atlantique- Sud de la FFESSM, nous poursuivons l'exploration de cene cavité. Les participws sont : Pascal Bernabé, Jean-Claude Collette, Frédéric Swierczynski, Bernard Gauche, Ludovic Giordano, Gilles Jolit, Eric Morin et Jean-Pierre Stefanato. Après avoir envisagé plusieurs possibilités nous optons pour une plongée dans le cadre des tables Doris qui offrent de bonnes conditions de décompression (durée et sécurité) et un excellent confort en profondeur, compte tenu du temps de plongée prévisible. Les 22 et 23 nous acheminons tout le matériel au bord du S2 et Bernard part déposer des relais de surox à 300 et 350 m, de l'oxygène à -9, un Zepp à 50 m et ne déroule que 300 m de fil métré pour fa topo (c'était pas la forme?). Le 24 c'est la pointe; le Zepp me propulse dans un S2 que je n'avais jamais vu aussi clair. A -35 (environ 500 m) je pose le relais de surox 40% que je respirais jusque la. Sen profite pour m'affaler sur un banc d'argile qui me rend l'ambiance plus intime. Avant de repartir il me faut encore décapeler le casque pour démêler le fil pris dans le piézo. Je me laisse emmener en respirant sur la bouteille d'air du tri dorsal jusqu'au point bas de -58 à 750 m. Je continue ensuite à la palme et au mélange ternaire : après le précédent terminus la profondeur se stabilise entre 60 et 63 m dans une galerie de dimensions sympalhiques aux formes très pures. Saperçois au loin un magnifique becquet de roche vive qui devrait me permettre de faire un amarrage comme à l'école avant de poursuivre ma progression derrière le coude que semble faire la galerie. Hélas une fois sur place le coude s'avère être un cul de sac et le becquet surplombe un très beau puits lenticulaire dont la visibilité me permet d'estimer la profondeur à au moins 70 m. Je vole un instant au-dessus du vide mais la marge de sécurité dont je dispose ne m'autorise plus à descendre. Tai déroulé 125 m de plus, portant le terminus à environ 945m de l'entrée du S2. Je profite des paliers pour glisser une petite remarque didactique : la linérature spéléologique évoque souvent les "puits lenticulaires" (comme d'aucuns parlent II 1 ' detroitures sévères'y, et j'ai bien entend11 cherché à en savoir plus. C'est Jfimlement un spéléo de la Haute Loire qui m'a apporté
I'éqmologie la plus plausible de cette locution qui se référerait aux renommées lentjlles du Puy. La même littérature décrira sans doute bienfôt "l'étiage sauciforme" de la région de Morfe-Eau ou la "vire andouilleuse" (yourquoi
~ 4 ,
Pendant ce temps Glles, Jean-Claude et Eric refont la topo de I'exondé entre S1 et S2, puis Eric vient me rejoindre au palier de 9 m pour me débarrasser d'un peu de quincaillerie. Le 25 nous déséquipons (c'est là qu'on réalise qu'il vaut mieux être sur le Zepp dans l'eau que dessous dans l'air) pendant que Bernard utilise le surplus de gaz restant pour lever la topo du S2 sur 450 m (-35). Enseignements et poursuite des explorations : Ces plongées nous ont permis de constater que la cavité se développe à l'opposé de son alimentation supposée (la rivière de l'aven Toura). Dans ces conditions une coloration parait souhaitable pour confirmer ou infirmer l'hypothèse de cette jonction. De plus une à Thouriès, malgré nouvelle plongée l'investissement à consentir, permettrait de sonder le puits terminal et de vérifier la direction reprise par la galerie profonde après un éventuel changement de couche géologique. Blfin, dès que le taux de CO2 le permettra, il sera très intéressant de plonger le siphon aval de l'aven Toura. Bibffographie - Astruc et Soulé - Hydrogéologie du Quercy tome 3 (coédition BRGM et Quercy Recherche). - Cavaillé et Marty - Pompages et explorations en Quercy (Spélunca no 1 pp. 7 à 19, 1963). - Letrone - Plongées souterraines effectuées au cours de l'été 1957 (Spélunca pp. 54 à 58, 1957). - Lacroux - Plongées souterraines (Spélunca no 1 pp. 10 à 19, 1969 et M o Plongée no 61). Et un grand merci à Pierre Laureau qui a eu l'amabilité de me communiquer le compte-rendu inédit et la topo originale de 1978 qui m'ont permis d'enrichir historique et bibliographe.
S0UIRG-E BLEUE, (d'après Pascal Bemabé, ESDRS) Située en aval de Cazals mais sur la commune de Penne (81) cette source s'ouvre en bordure du lit de l'Aveyron, en rive droite, au niveau du lieudit Courgnac. L'entrée est constituée par un laminoir qui va en s'élargissant jusqu'à 5 mètres pour une hauteur de 1 à 4 mètres. La profondeur
varie entre -6 et -10 puis -15 à 150 mètres et -25 à 200 mètres où la galerie se dédouble. Vers la droite on accède à une grande faille argileuse qul remonte de -20 à -10. Vers la gauche la galerie se rétrécit et après avoir atteint la profondeur de -33 remonte par un laminoir étroit au sol de galets suivi d'une courte galerie qui rejoint la galerie principale. A notre connaissance cette cavité a été explorée par le CRSA (Seguin) dans les années 70 puis par Mllon et Apperce dans les années 80. La topo qu'ils en ont dressé a malheureusement disparu après le décès de Millon. Et bien qu'elle ait été à nouveau visitée par les provençaux en 88 nous avons souhaité, au cours du camp organisé par le Comité Atlantique-Sud de la FFESSM du 2 1 au 27 août 1994, vérifier les informations incertaines dont nous disposions. Nous l'avons donc rééquipée en fil décamétré sur 290 mètres et une dizaine de plongées nous ont permis d'explorer tous les diverticules et de fouiller minutieusement la partie terminale sans trouver la suite. Nous envisageons d'en lever prochainement la topographie. Ont participé aux plongées : Pascal Bemabé, Ludovic Giordano, Eric Morin, Frédéric Swierczynski. Par ailleurs Bernard Gauche et Jean Claude Collette ont fouillé le lit de l'Aveyron près du hameau de Serres de la Rivière à la recherche de I'exsurgence dite "la Boundo" mais aucune arrivée pénétrable n'a été repérée.
SlPHONS DE LA (supte) (JL Sirieix et JP Stefanato) Le siphon situé à -2 10 constitue l'alimentation amont de la rivière de Viazac. Sa description et l'historique des plongées figure dans les MoPlongée 54 et 59 (ne pas confondre avec le réseau de l'affluent du lac, exploré dans la même igue par les lotois et franciliens). Le siphon 1 (700 m -38) a été franchi le 23 mai 1992 puis le siphon 2 (90 m -20) le 12 septembre 1992. Ce n'est que le 10 décembre 1994 que nous nous décidons à y retourner. L'expé organisée par la commission régionale du Comité Atlantique Sud de la FFESSM réunit environ 25 spéléos. Cinq membres de SASC équipent la cavité, et une vingtaine d'autres, recrutés au SCP, à la SSPB, au SC St Maixent, en Corrèze, au CASC et à la
SSAPPO nous aident à acheminer le matériel (15 charges) et à le ressortir. Nous franchissons le S1 avec trois 10 litres en portant deux autres bouteilles pour le S2 et la suite. Le siphon 2 est magnifique, c'est un U parfait : descente directe à -20, 50 m à l'horizontale, remontée directe vers la surface. Je vois clairement Jean-Luc 20 m devant moi. Dans la vasque nous amarrons nos scaphandres sur un becquet rocheux. Jean-Luc commence par tenter le passage par un boyau actif au ras de l'eau qui devient impénétrable au bout de 5 à 6 mètres. Il faut donc escalader vers le départ que nous distinguons 8 mètres plus haut. La roche est très glaiseuse, Jean-Luc hésite un moment devant le dernier pas puis débouche sur un départ de galerie prometteur. II pitonne une corde qui m'est bien utile pour le rejoindre. Nous commençons par nous engager dans le fossile dont la section est en moyenne de 3 n~ sur 4. Au bout de 200 m vers le sud cette galerie se termine sur un boyau impénétrable et très gazé. Nous tentons alors notre chance dans l'actif. C'est un méandre de 1 m sur 2 qui est alimenté au bout de 100 m vers le sud-ouest par une cheminée puis 20 m plus loin par un siphon 3.
L'équipement du ressaut permettant de sortir de la vasque ne nous parait pas assez fiable pour monter les bouteilles : il nous faudra revenir avec une échelle avant d'envisager de plonger la suite. Nous sommes partagés entre la joie d'être sortis du S2 et la déception de nous retrouver dans un système beaucoup plus petit que les siphons précédents. Nous émergeons dans la vasque du S1 à 1 heure du matin. Jean-Luc m'apprend qu'il a fait une partie du palmage de retour en vomissant dans son embout. A peine déséquipé il s'allonge sous une survie. Il faudra toute la persuasion du Bon Docteur Gauche pour le remettre sur pieds. Malheureusement dans les puits ça bouchonne. Nous avons l'habitude de remonter tranquillement en moins de 2 heures, il en faudra 5, le temps de s'assoupir et de grelotter entre chaque puits. Nous ressortons juste à l'heure pour réveiller ceux qui ont judicieusement refait surface la veille au soir et qui sont donc frais pour redescendre chercher les kits restants. Le dimanche à 17 heures tout est ressorti, le trou déséquipé et le matériel restitué à chacun. Un grand merci à tous les participants, et surtout aux copains de I'ASC qui ont récolté en plus les cordes à nettoyer. Revenez quand vous voulez!
sous la voûte d'un siphon du Périgord derrière lequel il venait de réaliser une nouvelle première ; et c'est dur à admettre... C'est en mars 1986 que je l'ai rencontré : il s'était inscrit à un stage d'initiation que nous organisions à Niort. A 25 ans c'était déjà un spéléo accompli (10 ans de pratique) et il venait d'être nommé initiateur de plongée subaquatique. Ses motivations ne faisaient pas de doute puisque nous le retrouvions en mai en stage dans le Lot, puis au stage national en juillet de la même année. II a aussi fait partie des premiers initiateurs de plongée souterraine nommés en 1991. Sans perdre de temps il publie dès 1987 ses explorations systématiques de tout ce qui peut se plonger en Dordogne : 28 cavités explorées et publiées sur ce département. Par son enthousiasme communicatif, il réussit à m'entraîner derrière des siphons *mes (vite qualifiés de siphons à la Siriex) : Font de Cujes, puis le Bugne où nous explorons un kilomètre de galeries magnifiques Les choses sérieuses commencent en 1988 avec Glane, la plus belle première post-siphon à laquelle j'ai participé. Bernard Gauche se joint à nous : il attrape dans cette grotte la fièvre de la première. Nous vivons ensemble quelques belles explos : les Eaux Chaudes, la Finou, plus récemment Font del Truffe. Jean Luc participe aussi avec Bemard aux plongées à Padirac et en solo à la Quèbe de Cotch dans les Pyrénées. Viazac faisait partie de ses objectifs au long cours. De 1987 à 1994 nous y plongeons successivement, puis francbissons ensemble le siphon 1, il ressort ensuite seul le siphon 2 avant que nous y retournions explorer la suite : ma dernière explo, ma dernière pointe c'était avec Jean-Luc et je n'arrive pas à imaginer Viazac sans lui. C'était un type bien. Merci Jean-Luc pour tout ce que nous avons partagé. Jean-Pierre STEFANATO, février 1995.
Dans la galerie basse, nous effectuons des prélèvements de sédiments; nous trouvons à cet endroit une quantité d'ossements de castors fossilisés, ainsi que des bouteilles en plastique. Cela provient certainement de la source amont qui doit fonctionner en perte selon le niveau de la Cèze. La direction générale des galeries est Nord/ Nord-Est. PERSPECTIVES : Vers la fin du siphon il y a plusieurs départs possibles et l'on peut espérer que Fun d'eux nous permettra d'émerger dans une galerie plus importante. REMERCIEMENTS : Je remercie toute la famille Chereizy pour son accueil et ses encouragements. Je remercie Philippe Tonelli pour ces précieux renseignements et Roger GaRet pour son aide et ses conseils avisés, Je remercie plus particulièrement Bruno Fromento, qui a accepté avec bonne grâce et compétence, le rôle ingrat de Sherpa subaquatique. Sans lui je ne serais pas allé bien loin. A charge de revanche Bruno ! BIBLIOGRAPHIE :
+ Spéléo Darboun n04. + Spéluncan015page16. + "LaCèze",GSBM1981. + Cavités majeures de Méjanne le Clap. Tome 1 et 2, SCSP. + Atlas hydrospéléologique du Languedoc Roussillon feuille no1 Sud.
Collias - Gard
-
La grotte de Pâques est la plus importante résurgence du Gardon. Les explorations ont longtemps buté sur le quatrième siphon . En 1980, Bertrand Léger et Fredo Poggia
surmontent cet obstacle et iTanchissent le siphon d'une longueur de 1200m pour 30m de profondeur. Une véritable prouesse pour l'époque. Plus tard, Fredo Poggia aidé de Georges Bernieux réalisera une pointe jusqu' à un huitième siphon à 2500 m de l'entrée. Dans son récit d'exploration ( bulletin de I'ASN N012), Bertrand Léger signale la présence dans le S3 d'un renard d'aspiration. En septembrel987, avec Patrick Serret nous faisons une explo de reconnaissance dans le S4. C'est l'étiage maximum et le S3 est pratiquement vide. Nous en profitons pour aller jeter un coup d'oeil à ce renard d'aspiration. En fait, il n'est pas si petit que ça et j'envisage de le plonger à l'anglaise. Malheureusement, faute de temps et surtout à cause des pluies d'automne, le projet est reporté. Dès que les conditions sont à nouveau favorables, me voilà de retour à la grotte de Pâques. Bérengère m'accompagne. Elle en bavera des "ronds de chapeau" pour le portage. C'est vrai que nous sommes bien lestés : les scaphandres bi x 12 , les petits blocs 61 et même le matos photo. Le passage du S2 se fait sans problème. Il y a très peu de courant et l'eau est claire. Nous déposons nos scaphandres et nous nous dirigeons vers le siphon. Mauvaise surprise..! Il y a un fil d'Ariane.. j'enrage..je sangle mes blocs à l'anglaise et je pars. C'est un petit puit, pas très large, un mètre de diamètre, mais le rocher est propre et l'eau est limpide. Je descends de 5 m et je débouche dans un conduit très bas qui se passe bien à l'anglaise. Au bout d'une vingtaine de mètres, j'arrive au dessus d'un puit. Il descend jusqu'à la côte 18,5 m. La suite est à nouveau une galerie basse dont le sol est tapissé de nodules noirs. Peu à peu la galerie remonte et à 90 m , j'atteins le terminus de mon prédécesseur. je fàis quelques mètres encore et j'apergois du sable et des graviers qui semblent indiquer le point bas d'un puit remontant. A défaut d'avoir pu faire la première ,je vais peut être avoir la chance de sortir le siphon.. ! En levant la tête j'aperçois des blocs en travers de mon chemin. C'est une trémie suspendue.
Doucement, je m'insinue entre les blocs... mètre par mètre , je progresse...ç a y est..., plus que 5 m pour sortir..! Hélas , trois fois hélas, il me faut déchanter, gà ne passe pas. A travers un interstice, je regarde avec amertume, un chapelet de bulles, s'échapper et poursuivre seules l'exploration. Après enquête, c'est à Hervé Argenson que revient le mérite d'avoir fait la première et cela quelques jours après notre incursion l'année précédente. Moralité : Il ne faut jamais remettre à trop tard ce que l'on aurait du faire plus tôt Mathias ROSELLO
$@URCE DE FOND C A N H
I
La Cèze - Gard. Juillet, la belle saison, les arbres déploient lems branches au dessus des plages de sable et galets, ombragent des parcelies de terrain. La rivière glisse délicatement entre les rochers, havre de fiaîcheur au d i e u d'une végétation étouffée par la chaleur. Le temps s'écoule lentement.... Au pied d'une petite falaise, béante et mystérieuse, la source de Font Canet déverse ses eaux glaciales dans la Cèze. A quelques mètres de l'entrée, un siphon stoppe notre progression. La galerie est basse, tapissée de
cailloux, véritable conduit de fraîcheur. Nous désobstruons la galerie ainsi que le siphon, l'eau circule rapidement et déjà l'un d'entre nous, avec une bouteille de plongée, s'engage doucement dans le conduit noyé ; un rétrécissement oblige à la plus grande prudence. Au milieu d'une myriade de bulles d'air en suspension, nous débouchons dans une galerie au pied d'une cascade. Le bruit de la chute d'eau donne une l'atmosphère très particulière. Nous continuons à progresser, enthousiasmé par cette découverte, mais deux obstacles majeurs viennent limiter notre éphémère aventure. Délaissant la trémie, nous observons attentivement le deuxième siphon apparemment obstrué et étroit. Une seconde exploration nous permettra de désobstruer dans le siphon, l'exiguïté du départ contraignant à des contorsions peu commodes. Celui-ci présente les mêmes configurations que le précédent, m i s l'instabilité des blocs rend le passage angoissant, un éboulement nous bloquerait dangereusement. La suite semble compromise puisqu'un rétrécissement empêche de poursuivre notre exploration. Un peu plus loin, l'eau et la roche semblent se confondre forniant ainsi un troisième siphon. Nous reprendrons nos travaux après les crues.
(on est humains !), je m'équipe, et zou, à fond pour la première.
IGUE DE GOUDOU: OAH, GARS, GOUDOU ? Nous vous contâmes il y a peu (1), comment M Julien Nègre et moi même fûmes arrêtés devant un deuxième siphon dans l'Igue de Goudou, département du Lot. Il convenait donc d'y revenir derechef, afin de dresser un plan fidèle de nos découvertes, et continuer l'exploration. C'est ce que nous fîmes en cette fin de semaine pluvieuse du II novembre 1994. Pour nous aider, une trentaine de spéléos des clubs Terre et Eau, Abîmes, HS, et GSPCCDF; qu'ils soient bénis. Le portage est pour le vendredi, la plongee le samedi, la sortie le dimanche, la messe ratée. Le samedi 12, nous descendons le premier puits vers 11h, et à 14h30 nous immergeons dans le premier siphon aval, après une tentative avortée de soupe chaude par panne de gaz. Amvés de l'autre côté, mon matériel de plongee est réparti sur nos deux paires d'épaules, et nous attaquons le chemin hardiment en topotant. Le niveau de la rivière est haut, et les stations topo se font avec les poils de nez qui baignent. Amvés au "canyon" (ainsi baptisé parce que la galerie se resserre nettement annonçant une zone de rapides), ça devient sportif! La première cascade ne se remonte plus en libre tant le courant est fort (j'ai essayé, j'ai volé, j'ai plongé). Heureusement spit et corde éliminent ce problème. Mais par la suite, chaque obstacle nécessite que I'un de nous fasse d'abord un essai de le remonter, avant que de poursuivre. Pour I'un d'eux, Julien Le Malin coince son kit dans une faille avant d'attaquer la périlleuse escalade. A me voir en haut gesticuler comme un fou, il comprend: son crawi pour rattraper le sac qui file dans l'onde ajoute une page de gloire aux défuntes compétitions spéléo! Finalement, après quelques heures de cabotage, nous atteignons le S2. Une petite croûte
ANNEE 1995 - INFO
La rivière au niveau du siphon est profonde. Pour sûr, y'en a de la patouille, puisque c'est seulement après huit mètres de chute libre que je touche enfin le sol de la galerie... qui descend toujours. Amvé à -12, la voûte est très proche du fond de sédiments (moins d'un mètre) mais s'élève sitôt après; la galerie reste toujours aussi large, environ 3 à 4 metres. Je remonte alors un talus de gravier en forte pente et ressort bientôt de l'autre côté après 5 minutes de plongée et 50 metres de fil déroulés. Il est 22h30. La galerie est spacieuse, environ 3 mètres de large pour 8 à 10 de haut, mais nul bruit ne venant chatouiller mes oreilles, je devine la présence d'un S3 bien trop proche. L'air semble respirable (structure assez équilibrée, mais laissant deviner des tanins persistants; en bouche petits fruits rouges, cannelle, vanille, muscade et poivre. Mérite de vieillir un peu), ce qui n'empêche pas le CO2 abondant de m'essouffler un tantisoit. Une grande galerie fossile croise la rivière; je parcours cette dernière sur environ 70 mètres et après une voûte mouillante sous des concrétions, bute comme prévu sur le siphon. Je repart chercher les blocs pour tenter la plongée espérant que le siphon soit court. Pas mal essoufflé par le CO2 dès le départ, je ne me sens pas vraiment bien. La visi est bien sûr complètement nulle, et bien sûr je commence par m'emmêler dans le fil d'Ariane. Bref, après quelques mètres de progression à -21-3, j'ai fini par buter sur un bloc, et choisi de faire demi tour. Pas trop tenté de voir la grande galerie fossile à cause du gaz, je replonge le S2 dans la foulée. Retour une heure après mon départ. Julien, qui essayait de roupiller sur une banquette argileuse indinée (donc glissante), a perdu la notion du temps. On bouffe, on plie, on repart. Le retour sera beaucoup moins pénible et plus court (lh30 environ) que nous ne l'avions craint. A 2h, le dimanche matin, nous replongeons le SI, rangeons le matos, et départ vers la sortie. Nous ne ferons qu'une pause conséquente (outre le traditionnel néo -+ bury pipi au sortir de la rivière), en découvrant deux magnifiques bières (oah, gars, du goût !) dans la galerie Martel, laissées à notre intention par les poteaux (solidarité sainte des enfants de l'éthanol !). Sortie du trou vers 6h30; il pleuviote... Bilan des courses: la première n'est pas énorme, mais nous étions venu pour faire une topo précise et plonger le S2. Ce dont acte: les 850 mètres de rivière entre S I et S2 estimés en août font en fait 1005 mètres. Le S2 mesure 30m (horizontalement) pour 12 mètres de profondeur; c'est un U tout ce qu'il y a de plus classique. Demère, le S3 reste à franchir, et un gros fossile est à voir, ainsi que les affluents de la rivière
S)
-*
<L,*</$I
p.iéa,va&f FAui(
IGUE DE GOWOU Rivière Aval Topo Terre et Eau / GSPCCDF Nov 94 O
4 O0
LC
Ph
,.
fs
06% vPAi~s/
Tdl~F.5
SllS2. Toutes c e s galeries laissent espérer un futur accès direct au réseau.
(1) : lnfo Plongée no 67
C o r n DOUBLE dh 60U1>016T FDS de Pâques 1995 (15-16-17 avril ) (*) Aprés notre prestation du mois de novembre, il restait encore du taf dans l'Igue: la suite de la rivière à explorer en franchissant le S3, les trois afRuents entre S1 et S2 avec l'espoir que le méandre des vraies/fausses tuiles puisse nous réserver une bonne surprise. Entre S2 et S3, la galerie fossile était à voir (au moins vérifier s'il y avait vraiment quelque chose...). Partant du principe que tout ceci ne pourrait être réalisé en une fois par une seule équipe, nous avons logiquement pensé à en passer deux par le SI, en vue d'optimiser le rapport topolexplo. C'était aller certes au devant- de sérieuses difficultés pour le portage, mais le pari fut tenu. Et le résultat fut à la hauteur! Le samedi soir, la vingtaine de kits des quatre plongeurs était au S 1; le lundi après midi, tout était ressorti(**) ... Moralité: la prochaine fois, on plongera à six! Chapeau quand même. Côté plongeurs, quatre candidats à la galère: caporal Julien-toujours-prêt, Jérôme Bottollier, Jean le K m et ma pomme. Jean et Jérôme nous aideront à transporter notre matériel jusqu'au S2, puis iront au méandre des vraies/fausses tuiles finir l'exploration et lever la topographie. S'ils ont le temps, ils pourront toujours aller jeter un oeil sur les autres départs. Les deux autres zozos passeront S2 puis S3. Au retour, ils tâcheront au moins de faire la topo de la rivière entre S2 et S3, et de visiter la galerie fossile qui croise la rivière. Côté matériel, on s'est réservé un bi-7L pour le petit caporal, et un bi-9L pour mézigue, le tout pour la pointe au S3. L e premier siphon h t suffisamment court, des quatre litres suffisent à i'affaire. Sur un conseil avisé de Jean, nous plongerons le S1 en "hybride": bouteille de 4L (*) FDS: Fin De Semaine. Terminologie officielle de la R&rivée françaisejusqu'au 7 mai 1995.
**
( ) Pour le portage, on retrouvait en gros les mêmes que la demière fois: Terre et Eau, A b A m ,HS, MM§, CCDF, des Scouts (laïques), des beau-fières; en tout une trentaine de spéléos qui ont vraiment tous fait un boulot formidable.
couplée avec un 7 ou 9L, en ne respiran~que sur le 4L. Ce stratagème permettra de garder les blocs intacts pour la pointe, tout en laissant largement assez d'air pour un retour en bi-4L pour Jean et Jérôme Dimanche de Pâques 16 avril, 9h30; le curé sort ses fiches: il nous veut dans sa messe. Hélas pour son culte, on descent l'Igue - sans nos kits. Puits, éboulis, galerie Martel, etc. -jusqu'au siphon, on connaît. Equipement, il est midi: déjeuner. Nous plongeons le S1 vers 13h30 environ. De l'autre côté, déséquipement, répartition des kits: un gros sherpa par personne, et on file. C'est vers 18h, après une petite collation que nous nous immergeons dans le S2; de l'autre &é, l'air est nettement plus respirable que la fois précédente, mais du CO2 est encore perceptible. Bientôt, nous sommes devant le troisiènie siphon. Nous avons convenu que je l'attaquerais d'abord seul; si après vingt minutes je ne suis pas de retour, alors Julien plongera à son tour. Je pars d'abord dans la touille complète, et progresse à environ 3 mètres de profondeur. Point de vertigineuse descente comme pour le S2, celui-ci semble assez horizontal. L'eau s'éclaircit peu à peu, et au bout d'une cinquantaine de mètres, j'entrevois la surface libre au bout d'un talus de gravier.. Taratata plongeur impétueux! aurais-tu oublié que c'était Pâques? Ce n'est qu'une cloche et toi t'es chocolat ... Mais la sortie est juste derrière!? Deuxième cloche; et le siphon repart de plus belle. Une troisième cloche un peu plus loin aura quand même le bon goût de m'indiquer que la galerie tourne sur la gauche. Je continue donc, dans une eau de plus en plus claire (3 à 4 mètres de visi, ce n'est pas si mal), ce qui me laisse admirer une belle galerie d'environ 3 mètres de large, et de hauteur 1 à 2 mètres, parfois plus suivant les facéties de la voûte; le sol est constitué de dunes de sable. Mais les manos ont la dent dure, et i'en arrive maintenant à jouer l'épaisseur du trait. Force m'est, avec moult regrets d'arrêter le fil sur un béquet pointu: dernier coup d'oeil, mais non le siphon continue, sans indice aucwi de s'exonder à ma vue. Retour dans la touille; rencontre avec Julien à 60 mètres de l'entrée, et sortie. Sai déroulé 165 mètres de fil, ce qui fait environ 155 mètres de progression compte tenu de la distance de l'amarrage du fil au départ du siphon. Ma plongée a duré 27 minutes aller-retour, profondeur maxi atteinte 7 mètres. Un peu dépité, mais belle plongée quand même: à revenir crénom!
Bon c'est pas le tout, topo! Le relevé de la rivière est vite fait, la &stance S2-S3 n'étant que de 60 mètres. Maintenant, la galerie: Juju prend celle de droite, et moi ..celle de gauche. Alors que je m'avance en cette contrée inconnue, j'entend "ça queute!" retentir au loin. Et ici aussi sac à papier! Bon tant pis, retour vers la rivière. Julien me hèle: «-attend, au dessus de moi, tu vois rien? on dirait que c'est grand! -Ah parbleu oui, j'entrevois une galerie qui galerieoie! -J'vas voir. .(il gnmpe). .. Ça continue! -Sarrivoie!>> Effectivement nous avançons dans une galerie glaiseuse et spacieuse, montant en pente douce. Mais nous sommes rapidement arrêtés par des blocs qu'il convient d'escalader. En bas, des traces d'écoulement montrent que la galerie est active. Retour à la rivière pour récupérer la trousse à spits et la corde, judicieusement emportées. Un spit est planté, on se fait la courte: ça passe. En haut, nouveau spit pour amarrer la corde et redescendre de l'autre côté. Nous sommes dans une grande salle d'effondrement d'environ 6 mètres de large et autant de haut. Lui fait suite un petit méandre actif et boueux. En haut la galerie est plus spacieuse mais casse gueule. Bientôt ça se rétrécit en bas, et il faut gnmper de quelques mètres. Sentrevois le méandre actif qui continue plus loin et plus bas, mais on n'a plus de corde. Grimpant encore, j'arrive au plafond de la galerie: sur la droite arrive un méandre étroit, mais je ne vois pas d'autre suite évidente. Moralité:
retour et topo (cette dernière nous donne une centaine de mètres). Revenus de l'autre côté du S2 vers 2h30 le lundi matin, nous retrouvons nos deux compaings, sur une petite plage de sable, au bord de la rivière comme convenu. Leur balade a été fructueuse: ils ont continué le méandre jusqu'au bout, et atteint Lule grande salle de quarante mètre de long, et de section 6x4 mètres. Ils ont fait Ia topo au retour, qui donne en tout environ 3 10 mètres. Après s'être à nouveau chargé de nos chers sherpas, nous sommes rentrés tranquillement, ce qui nous a conduit à replonger le S1 vers 4h30 du matin et, après avoir rangé tout le matériel sommes sortis du gouffre vers huit heures le lundi. Bilan des courses: plutôt positif, même si le S3 n'a pu être franchi; il suffira d'y revenir avec plus d'autonomie. Mais 480 mètres de topo ont été ramenés, pour environ 400 mètres de première, dont 155 en siphon. Mais le résultat le plus important est sans aucun doute le report topographique du méandre des vraies/fausses tuiles, qui se pose maintenant plus en vraies qu'en fausses. Ii est désormais certain qu'il s'agit bien là de la suite de la galerie des tuiles. En outre, la topo situerait -compte tenu des imprécisions sur un bouclage de plusieurs kilomètres- les deux extrémités des galenes à moins de 20 mètres l'une de l'autre.
On a vu les yeux de docteur Boum-Boum se mettre à briller ... François BELUCZ-1E
G.S.M. MONTPEYROUX
HERAULT - AVENDE LA COMBEDU BUIS Commune du Causse de la Selle - Carte IGN 2642 Est Après les travaux réalisés par le S.C.A.L. de 1944 à 1971, le G.S.M. (Groupe Spéléologique Montpeyrousien) a poursuivi i'exploration par plusieurs plongées du siphon terminal. De 1982 à 1993, 5 plongées ont eu lieu, mais les plus significatives sont les deux dernières : 1986 : plongée de Rémi Lucas - longueur 650 mètres à la palme, passage au plus bas à - 54m., arrêt à - 18m. Combinaison humide. * 1993 : plongée de Daniel Baraille (dit Cachou) pour vérifier l'hypothèse d'une sortie du siphon. Longueur totale 690m. arrêt à - 12m. La continuation n'est pas vérifiée.
l'acharnement qu'on lui connait pour l'exploration des autres départs. En Décembre 94, une plongée d'exploration a permis de dépasser ce terminus. Le S1 a été franchi au surox à l'aide de propulseurs dans une eau limpide emportant avec nous les bouteilles de décompression nécessaire à la plongée profonde du S3. La traversée du SI avec quatre propulseurs (3 appolos et 1 aquazepp) restera un souvenir digne des dernières 24 heures du Mans. Le S2 a lui aussi été franchi avec les propulseurs et sous oxygène pour le plongeur de pointe.
SOURCE DE LA
ADE
Montclus (30) Située sur la commune de Monclus en bordure de la Céze, la source de Marnade est un point de résurgence important des eaux drainées sur le plateau de Mejeanne le Clap par de nombreuses cavités comme l'Aven des Caméliés. Les explorations ont été conduites par Bertrand Leger et Frédéric Foggia qui franchissaient tour à tour le S 1 long de 400m et profond de 33m puis un second siphon de 120m/-6m suivit de 400m de rivière souterraine de toute beauté. Une trémie donne alors naissance à un troisiéme siphon aux galeries tortueuses et complexes. De nombreux départs furent explorés par Fredo sans trouver la véritable suite du réseau tandis que Bertrand Léger s'arrêtait à -72 m. L'accident de Guy Peigney en 1992 a ralenti les explorations conduites par Fredo, c'est donc en accord avec Fredo que nous avons repris l'exploration en concentrant nos efforts sur la zone profonde. Jusqu'en Septembre 94, I'eau sourdait entre les galets et seul un petit orifice dans la falaise permettait un accés sportif au réseau noyé par un étroit exutoire de crue. Un gros travail de désobtruction a été réalisé en collaboration avec les plongeurs locaux sous l'impulsion de Claude Gilly, une vasque a été creusée à l'explosif et au tirefort. L'accès au site est maintenant plus aisé avec un portage réduit et une mise a l'eau confortable malgrè une légère étroiture à -2m (Ça frotte un peu en tri 20L et quelques relais, mais ça passe. .).
A l'automne 94, une première série de plongées dans le S3 a permis d'atteindre le point bas à 72m et de préparer une plongée plus lourde dans la zone profonde, laissant à Fredo le soin et
Les 400m de rivières ont pu être fait à la palme du fait d'un niveau haut. Chacun tirant son lot de bouteilles, le S3 a été atte.int rapidement malgré la probable présence de C02. Préalablement à la descente (si si c'est une pratique courante même pour moi...), Benoit installera les bouteilles de décompression (oxy et surox). La descente s'effectuera au surox jusqu'en tête de puit à -30m ensuite descente verticale jusqu'à -60m au trimix tout en rééquipant. Au bas du puit, une faille permet d'accêder à une galerie descendante à 45" sur un lit de gravier, peu à peu cette faille s'ouvre pour prendre une hauteur de 4m pour 2m de large. A -72 m, je largue un plomb au niveau du terminus de Bertrand et continue ma progression jusqu'à 88m, arrêt sur temps et profondeur limite après 250m (en utilisant le shunt) de progression dans le S3. A - 88m, le fil est amarré à un plomb, la galerie continue à descendre sur la même pente tandis que la galerie s'évase pour prendre des dimensions très confortables. La décompression s'effectuera sans aucune contrariété tout en baptisant allègrement mon tout nouveau systeme pipi. A ma sortie du S3, les compères s'envoleront vers la sortie avec les bouteilles de décompression me laissant une 15 litres d'oxy pour 2 h de décompression de surface (Pp02 acceptable, enfin j'espère.. .). Bernard courageux m'abandonnera son Appolo au retour pour sortir llAquazepp dont les batteries ont rendu l'âme. Sortie de I'eau apres 7h d'explo en compagnie de tout le matériel. Le lendemain préparation de la prochaine pointe...
Printemps 95:
Après notre plongée de Décembre, nous reprenons nos activités à la Marnade dès le printemps. Fin Avril a grand renfort de troupe, nous préparons la pointe. Le Samedi, installation des 5 blocs de décompression dails le S3, d'une corde dans le puits du S3 et d'un bivouac (Hamac) devant le S3 afin d'effectuer en tout confort les paliers de surface. Retour animé de
béneficier d'un propulseur au retour (et tu pensais que cela allait marcher .). Dimanche, nous découvrons au réveil Jean Marc dit "Pepin la Bulle", le bras en écharpe du fait d'un bend à l'épaule gagné sans doute lors de ses efforts en sortie de plongèe. Malgré cet incident, nous enchainons le programme. Mise à l'eau et départ dans les temps, je découvre le S 1 avec une visibilité médiocre puis le S2 avec une visibilité nulle Suite à 2-3 incidents supplémentaires je décide d'avorter la plongée. Seul le bivouac est déséquipé et la ligne de décompression est laissée en place dans le S3 pour le pont du 8 Mai. Pont du 8 Mai: Dès le vendredi, Francky ouvre les hostilités en allant contrôler la position et le fonctionnement des blocs de décompression en place depuis 3 semaines. Les pluies passées ont fait remonter le niveau de la source facilitant la progression dans la rivière au détriment de la visibilité qui reste moyenne.
Samedi, départ un peu en retard sur le timing en t r i dorsal 20L (2 trimix+ lair), en ventral un bi 9L Surox et un 7L oxy plus le Zepp, le tout en compagnie de Momo sur Appollo (casaque bleue, toque blanche). La visibilité est moyenne dans le S 1 et S2 mais reste bien supérieure à notre dernière plongée d'Avril, mon équipier arrive un peu en retard portant son destrier du fait d'une batterie capricieuse. Le départ dans le S3 s'est fait sous oxygène jusqu'au premier 20L de surox qui a été utilisé jusque dans le puits. De là, descente au trimix avec un arrèt Philippe MOYA dit "MOMO sur APPOLLO casaque bleue toque blanche" pipi nécessaire (Hydratez vous, Photo Michèle LE CHANTEUR Hydratez vous!) a -60m. toute la troupe après ce travail, avec la perte d'un A -8gm, je raccorde mon dévidoir et poursuis Appollo dans la touille et une prestation de toute dans la @lene qui s'élargit, A -96 mon beauté de notre ami Henri dit "MonoPalmus" qui la pente diminue et de nombreux de sable larguerasa palme dans le S2 sans doute pour jonchent le sol, plus lentement la profondeur
augmente tandis que les parois de la galerie s'éloignent. je stoppe à -108m sur une dune de sable à 3 10m de l'entrée du S3. La largeur est de l'ordre de 10-12 mètres et je ne distingue plus le plafond Il s'agit d'un très grand volume dont le sol est constitué de dunes de sable. La profondeur semble se stabiliser vers -1101115 m et au contraire du reste du réseau pas la moindre trace d'argle. Arrèt sur autonomie, temps et profondeur limite pour le mélange. Le fil est amarré sur un plomb largable, remontée lente avec une pause à -80m et -60m, premier palier a -45m.
A -40 m jonction avec Momo qui vient aux nouvelles: tout baigne, il me quitte après quelques propositions indekentes.. . La décompression se fera sans problème avec la visite de François venu me délester de quelques bouteilles de surox. A - 9 m, nouvelle visite de Philou qui m'apporte iua batterie pour le chauffage du volume. Paliers au chaud donc grâce à ce chauffage d'appoint, dommage que mon bouquin n'est pas supporté les 3 semaines d'immersion, je me serais cru dans mon salon... Sortie du S3 aprés 4h30 de plongée. De là je m'installe dans le hamac pour mes paliers de surface sous oxy avant de refranchir le S2 et S I . Visite pendant ces longues heures de Franck et Francky venus aux nouvelles et chercher les dernières bouteilles de déco. Francky en étanche attendra avec moi la fin de mes paliers de surlàce. Sortie en compagnie de Francky après 9h30 d'exploration. Au retour dans le S I , nous croiserons de près (la coupe au Zepp: bim dégagée autour des oreilles?), visibilité oblige, Philippe venu en soutien.
Plongk du GSPCCDF avec le soutien du COSJE.
SOURCES DE LTECLUSE ET DU BATEAU Saint Marcel d l r d è c k e (07) Une plongée d'exploration a été effectuée en Septembre 94 avec pour objectif de prolonger la galerie Giclette découverte lors du dernier camp. Malgré une panne de propulseur dès les premiers mètres, 160m de galerie supplémentaires ont été explorés dans cette galerie toujours aussi large. Arrêt dans une zone légèrement remontante à -52m, aucune jonction n'a encore été effectuée avec la galerie principale. Ce terminus se situe donc à 440m du bas du puits tandis que la galerie principale a été explorée sur 840 mètres depuis l'entrée de la cavité. L'exploration a été effectuée au trimix léger avec utilisation de Surox et Oxygène pour la décompression. La durée d'immersion a été de
3h30. Le camp d'exploration de la Toussaint a été annulé du fait des crues de l'Ardèche et une prochaine pointe est prévue en Juin 95. L'exploration de cette cavité reste pour nous un objectif prioritaire. Participants: Francois Beluche, Philippe Griffet, Philippe Moya, Frédéric Badier Plongée GSPCCDF
Tout mes remerciements aux nombreux participants pour leur soutien et leur patience fje les ménage pour la prochaine pointe...) ainsi qu'à Fredo pour son aide. Remerciements également a la Commision FFESSM Ile de France pour le prét de 2 propulseurs Appollo et l'aide matérielle. La troupe en vrac : (Qui a dit comme d'habitude ?): Bernard Glon, Franck Ichkanian (Francky) , Serge Cesarano, Francois Bertrand, Hain Juvenspan @donopalmus), Yannick Corneaux, Frédéric Badier ,Pierre Verdiell, Philippe Oriffet (Philou pour les intimes), Philippe Moya (Momo), Benoit Poinard, Franck Vasseur, Philippe Rinaudo, Philippe Bigeard, Jean Marc Lebel (Pépin la Buile), Alain Le Chanteur.
ANNEE 1995 - IYFO-PIBNUEE
-
P29
LE VIRUS DE L'WEPATITE A Catherine BROCHARD - 10, Rue des Mésanges - 33370 - ARTIGUES Le virus de l'hépatite A, très résitant, est principalement transmis par les aliments ou les eaux souillées. Le plongeur a deux risques: 1 : De contracter lui-même l'hépatite A dans l'eau dans laquelle il plonge. 2 : De l'attraper ou de la transmettre s'il y passage d'embout. Pour cette maladie, il n'y a pas de traitement spécifique, mais il existe un vaccin qui protège efficacement et qui se fait en deux injections avec une protection de dix ans. Pour de plus amples renseignements sur la maladie, le vaccin, votre correspondant local ou le prix proposé exclusivement aux plongeurs spéléologues (ou à leur famille), contacter le 57 80 24 88 et laissez voz coordonnées.
SOURCE DE LANDENOUZE ( LOT ) Suite à l'accident de Fiédéric BOILEW, la mairie de Cajarc demande aux plongeurs spéléos qui ne plongent pas dans la source dans un but d'exploration, de se limiter dans la zône des 600 premiers mètres, ceci afin de ne pas nuire au captage qui se trouve dans cette limite. Nous demandons à chacun de faire un effort de compréhension et de courtoisie, celà évitera l'interdictionpure et simple du site.
Fredo POGGIA CTN PLONGEE Depuis l'automne dernier, je succède à Benjamin ( Jacques Michel) au poste de Conseiller Technique National Secours Plongée. Je mesure la charge attachée à ce poste et l'importance de la fonction. Je dois tout d'abord rendre hommage à mon prédécesseur pour le travail qu'il a réalisé et le temps qu'il a consacré et qu'il consacre encore pour la mise au point de la civière. Je le remercie chaleureusement en mon nom personnel et en votre nom. Je me suis fixé modestement de poursuivre dans un premier temps les lignes d'action déjà engagées; je compte sur vos idées, vos suggestions et vos propositions pour fixer de nouveaux axes de Nous devons, en effet, faire face à une année 1995 déjà marquée par des accidents de plongée ( 4 décès depuis le début de l'année ) . Les 1 et 2 avril derniers à dijon, des Correspondants Plongée Inter- Régions ont été mis en place ( volontaires ou poussés par leurs pairs ). Leur mission consiste à animer une zône géographique inter-régionale ou départementale pour y aider les C.T.D. dans leur action locale et faire un état des lieux à transmettre au C.T.N. ou au S.S.F.
* Ci-joint la carte de France des C.P.I.R., si vous souhaitez en faire partie, n'hésitez pas à me contacter. Je vous ferais passer le cahier des charges correspondant. Pensez bien à envoyer à vos C.P.I.R., à moi-même ou au S.S.F. tout changement d'adresse ou de téléphone, de même que la mise à jour des fiches signalétiques qui vous ont été envoyées en juillet dernier par Benjamin. ( des formulaires sont à votre disposition à votre demande ). N.D.L.R. : CTN : Conseiller Technique National, CTD: Conseiller Technique Départemental . Ce sont les interlocuteurs directs auprès du Préfet et du Directeur de la Protection Civile en cas de secours spéléo, donc de disparition en siphon.
ANNEE 1995 - ISFO-PI,Oh'GI:,E - MO
SPELEO SECOURS FRANCAIS Equipes SSF en
A: Ile de France B: Bourgogne C: Rh么ne Alpes . D: Provence Corse E: Languedoc-Roussillon F: Midi-Pyrenees G: Aauitaine H: Ei?etagne Pays-de-Loire J: Basse-Normandie Haute-Normandie K: Nord-Pas-de-Calais Picardie Champagne Ardennes
ANNEE 1995 - INFO-PIX)NGEI2 - 131
Janvier 15
ABONNEMENT FRANCE: 50F
INFO-PLONGEE : NO70 à 73 INCLUS
AUTRES PAYS: 60F
NOM:. ...................................................
PRENOM:. ...............................................
ADRESSE:. .................................................................................................................................
..................................................................................................................................................... TELEPHONE:D: .....................................................T: ........................................................... A renvoyer à : Christian Locatelli - 94, rue Michelet - 01 1 0 0 - OYONNAX Chèques à l'ordre de: C o m m i s s i o n plongée FFS