AVRIL 1996
P P P P P P
2: Grotte du Banquier ( P.Bolagno) 2: La Bueges (M.Douchet) 4: Event de Coudoulières ( C-More) 4: La Foux de la Vis (P.Bolagno) 7: Oeil de la Doux (P.Bolagno) 9: Gourneyras (M.Douchet)
P 12: Source de la Mittonière (J.M.Lebe1) P 14: Balkans 1995 (FFESSM) P 18: Slovénie 95 (F.Vasseur) P 20: Grèce: Dyros ( J.J.Bolanz et Cie) P 29: Sommaires 95 (P.Moya)
Emergence de BOURNE en crue ( Photo P.Bigeard )
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72 -
P2
avant de butter sur une faille impénétrable. Le branche siphonnmte du Banquier est, seinble-til,fini. Développement total des siphons pour aller au teminus 1015 mètres point bas -37. Plongeur de pointe : Patrick BOLAGNO, Christian M O N
GROTTE DU BANQUTEW ou Event de Rieussec ST ETTEmE DE GOURGAS 34 voir INFO-PLONGEE No 68
Exploration sous l'égide et avec le soutien finaiicier de la Commission Plongée Souterraine du Comité Provence de la FFESSM.
Plongeurs Sherpas : les mêmes plus, Jean Christophe AGNES, Marc DOUCmT, ck IMUGNER et tous du CRPS, aiiisi , Michel GUIS, Eric S et Marc RENAUD du CDS 83. Je voudrais remercier tous les spéléos et ploiigeurs spéléos qui ont participé de près ou de loin à toutes ces dernières opérations du Banquier, entre autres :
A 390 m de l'entrée, la galerie butte sur le SI (40 m -3) puis la galerie se poursuit sur 2000 mètres avant le S2 (200 m -3) et le S3 (125 m 3). Une rivière exondée mène 80 plus loin au S4 shunté par une galerie escarpée de 220 mètres et enfiil S5 (650 m -37).
Georges BALDY, Hubert CAMUS, Jean-Marie COLOM1[NA, Luc DOUCHET, Philippe PEDCOQ, Eric PUECH, Stan LEBRE, Didier S et Jean-Claude SALOT.
Septembre 1994 : Des pluies torrentielles, quelques jours après un portage en vue d'une pointe, nous priverons pendant quatre mois de iiotre inatériel. Nous avons perdus dans l'opération quelques kits, deux claies de portage et autres menus matériels flottants.
LA BUEGES LE MEJANELIPEGAEROLLDS DE BUEGES (34)
Juin 1995 : Nous remettons ça et décidons de passer le S5 à deux pour poursuivre 1' exploration post- siphon que j 'avais entrevue l'an dernier. Pendant ce temps MCichel GUIS et Patrick MUGNIER lèveront la topo entre S3 et S5. Le S5 sorti nous nous aidons mutueflement pour escalader une grande salle aux parois glissantes sans résultat. J9exploreuu conduit de belles dimensions, je force une voûte mouillante et m'arrête sur un passage hfianchissable. Cette salle et ce coliduit sont probablement semifossiles, l'actif se situe, à n'en point douter, entre les blocs de la trémie à la sortie du siphon. Déçus, sur le chemin du retour nous explorons un départ en siphoii sur quelque 20 mètres
Patrick BOLAGNO
Voir LNFO-PLONGEE NO68
En février 1995, nous avons joué un remake de "Je t'aime, moi non plus ". La source étant rebouchée nous n'avons rien trouvé de mieux que de la redéboucher. Deux jours plus tard, les plongeurs locaux, sur la demande pressante de la municipalité, démontaient ce que nous avions fait. De guerre lasse, nous avons pris contact les uns avec les autres et avons convenu d'une trêve le temps de l'exploration. En mars, j'ai ainsi pu poursuivre au-delà de mon ancien t e d u s (-100) dans un puits faille toujours étroit. A -1 11, j'ai préféré en rester là. Pour poursuivre, j'étais contraint de progresser de profil, en raclant les parois continuellement. De ce fait, la touille gagnait du terrain, et rendait cette plongée profonde trop délicate.
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72 -
P3
A~TNEE19%
-
INFO - PLONGEE No 72 -
P4
Camp National de la CNPS de la FFESSM. Ploiigeurs d'assistance et désobstruction : Patrick BOLAGNO, Michel GUIS, Christian MORE, Patrick MUGNIER, Marc RENAUD, Fraiiçois TOURTELIER.
palier. Je suis donc seul pour explorer 100 m de nouvelle galesie à la profondeur moyenne de 40 m. Le retour se fait sans visibilité, mais je n'ai pas le temps d'y penser, je savoure mon explo et prépare déjà mes nouvelles incursions.
Marc DOUCHET
Plotigeurs : Christian MORE, Eric PUECH, Marc RENAUD.
EVENT DE COUDOULIERES LE MEJANELI PEGAIROLLE DE BUEGE (34)
Porteurs : les mêmes plus, Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET, Michel GUIS et François TOURTELIER.
14 juillet 1995 :
Au cours du camp de la Vis, nous organisons une première visite de reconnaissance dans ce qui semble être l'amont de l'évent sur invitation d'Eric PUECH et de Jérôme DERRIJARD. L'ouverture de la galerie Parrot par le GERSAM facilite sensiblement la mise à l'eau. Toutefois, même court, le portage dans l'éboulis d'entrée reste une opération fastidieuse et délicate. En passant par la galerie Parrot, on évite la partie étroite du siphon et on gagne une cinquantaine de mètres en développement, en arrivant rapidement dans le "canyon ". Après eiiviron 100 mètres de progression on arrive sur le puits du collecteur. En profondeur la galerie de Toulouq probablement l'aval, eii tête de puits la nouvelle galesie découverte récemment par Ricquet de Jerry. Je suis accompagné de Marc RENAUD pour cette visite de reconnaissance où justement nous allons tout reconuaître pour cause d'erreur d'orientation malgré les bons renseignements. Chemin faisant, Marc rentre sur ses tiers, je poursuis pour arriver au termiuus de Ricquet (côte 400 mètres depuis l'ancienne entrée, une topo est en court pour connaître les nouvelles côtes). Parti pour une prise de contact, je ne peux me résoudre à rentrer sans dérouler 50 mètres. Je m'arrête à 450 m -40 dans une galerie de 2 x 3.
Christian MORE
LA FOUX DE LA VIS Vissec Gard Voir INFO-PLONGEE No 68
Camp d'exploration de la Vallée de la Vis de la Commission Nationale de Ploiigée Souterraine de la FFESSM. Cette année, le groupe à misé essentiellement sur les résurgences de l'Hérault avec 8 jours en juillet et 10 jours en août. A chacun des membres de l'équipe sa ou ses galères : de la première, de la topo, du portage, de la reconnaissance, etc. Pour moi l'objectif principal, c'est la poursuite de l'exploration de la Foux (arrêt 1994 à 440 m de l'entrée). Quelques bouteilles et quelques voyages en plus dans ce beau cirques de Navacelles devaient nous permettre un grand pas en avant dans l'exploratioii de la Foux.
Août 1995 :
Malgré la beauté du site, le portage est toujours aussi éreintant, surtout sous le soleil. Il sera effectué en plusieurs séances, le combinant avec celui de Goumeyras et avec les autres explorations locales. Pourtant ni soleil n i la marche d'approche ne réussissent à affecter le moral ou la motivation de tous, et ce, durant nos deux séjours.
Eiichanté de ma reconnaissance de juillet, je suis hyper motivé pour poursuivre l'exploration de Coudoulière. Je suis accompagné cette fois par iticquet, mais ne prenant pas le même chemin, iious ne sious verroiis qu'une fois arrivés au
La mise en action du dispositif de décompression reste relativement simple à mettre en place, malgré l'importance de la
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72 -
P5
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72 -
structure, et la coiifiguratioii des lieux. Uiie fois la cloclie en place à -6, le passage devient étroit, tout autant que I'étroiture de -15, naturelle, celle-ci. Jusqu'à 100 inètres de I'eiitrée (-48m) sont disséininés ça et là, des bouteilles d'air de surox 40 ou 50 %, mie cloclie, un narguilé, des bouteilles d'oxygèiie et ..., je les avais oublié, tnes bouteilles de tnélaiiges foiid. Je coiistate que tout le moiide ne suit pas ! Attetitioii, j'ai les iiorns !
P (1
sieiiiies : il lie s'ai~êteplus (1'I.L.S. est hors service). J'ai~êteiiéaiiinoiiis l'eiigiil par le biais du coinmutateur 12/24 volts. Un dileinme impoi-taiit se pose : demi-tour ou poursuite. Je perds du teinps à réfléchis inais je me suspreiids à poursuiwe. Aixivé à la dune, j'ai l'habitude de prendre le fil à la main pour le sortir des séditneiits. Ce faisaiit, je ine seiis tiré vers l'ai~ière.L'liélice du scooter s'est piise dails un inorceau de fil qui passait par la. Et vas-y que je tire, que je tourne, que je retouilie, que je ... Tout est prêt. Le fien à faire ! jour J est eiifi~ilà. Ciseaux Sept Iieures obligent. trente, dépai-t du J'asraiige tout camp. Sur la cela, et avaiice route, pour me de quelques mettre eii mètres pour coiiditioii, Marc sot-tir de la ine fait écouter touille avant de une inusique faire le poiiit étrange qui aux d'après lui est en instsumetits. vente libre cliez Uii regard sur tous les bous le cl~rono rne disquaires, enfin, fait fréinir, mon pourquoi pas ? (Il capital temps me fait préciser est bien qu'il s'agit de entamé, je dois DAO DAZI , a faire vite pour tes souhaits !), rester dans les Pendaiit ma temps des longue séance procédures. d'liabillage les Arrivé à tnoii léve-plus-tard de ancien l'équipe aillvent tesmhus, je ne sur les lieux. prends pas le temps de - Tu veux pas un déposer mes élastique ? relais. Parti - T'as du talc ? avec un touret - Tu veux un de 200 mètres coup de min et l'espoir de le pour mettre ton dérouler " Peiiiflot " ? intégraleineut, Portage à la FOUX Eh oui, leur je stoppe ma Chacun sa taille - A chacun sa peine inotivatioii est progressioti au telle que leur bout de 1 10 ln dévouernerit est salis limite. de première, pressé par le temps. Le retour se fait sans eiicoinbre, le Zeep a tenu. A tnoii Top départ, tout marche correctetneiit, je desceiids dails le puits quand à 120 mètres de premier palier, à -45, je me mets à l'aise, je l'eiitrée dails la pai-tie profonde le Zeep fait des déjjose tout le superflu. Je vide I'liéliurn de
ANNEE 1996
-
INFO - PLONGEE No 72 -
mon volume et le remplace par de l'air, histoire de réchauEer l'atmosphère. A -35, Marc DOUCHET vient à ma rencontre, plaquette à la inain : OK pas OK ? rayer les mentions inutiles. Fil déroulé ? profondeur ? etc. Sans compter les messages persoinlels qui sont beaucoup trop indiscrets, voire indécents. Tout le long de ma décompressioii, c'est Michel Guis et Clicistian MORE qui viennent me voir et me chouchoutent me délestant de tout le matériel devenu inutile. A mesure que les bouteilles vides sorteiit à la surface, les Sherpas les transportent jusqu'au véliicules sous le regard médusé des promeneurs. Août 1995 :
Peu de changement, nous repretions les mêmes, à peine un peu moins nombreux, pour un matériel à peine plus conséque~it..Cette fois-ci, aucun problème n'est venu me perturber. Pas de problème de timing, ni de coxisommation, pas rnêine le Zeep qui sort de révision, et pourtaiit au fur et à mesure de ina progression je peste contre le profondimètre qui m'indique une remontée régulière. A -41 je m'arrête sur paliers, j'ai déroulé, une fois encore, 110 m, à croire que je suis abonné à cette distance. A contrecoeur, je reiionce provisoirement à mon explo. Je reviendrai " foi d'animal, avant l'août ", avec les procédures et le gaz adéquat pour continuer. Arrêt à 660 mètres de l'entrée, directioii générale 330". Camp de la Coiilmission Nationale de Plongée Souterraine de la FFESSM avec le soutien des CDS 13 et 83. Plongeurs Sherpas :Jean-Christophe AGNES, Patrick BOLAGNO, Marc DOUCHET, Michel GUIS, Chistian MORE, Marc RENAUD, Fraiigois TOURTELIER. Sherpas : Eric PUECH, Michel PHILIPS, Claude TOmOUMDJLQN, sans oublier les deux benjamins Stéphane GUIS et Cédric MORE. Pati-ick BOLAGNO
P7
OEIL DE LA DOUE Martel (LOT) Voir INFO-PLONGEE NO65 p 25
Camp d'exploration du Lot de la Commission Nationale de Plongée Souterraine de la FFESSM. En août 1976 PEJOUT et VERLHAC eqloretit le siphon 2 sur eilvkon 300 m (lors des grandes sécheresses le siphon 1, 170 m -5, s'assèche). Quelques anuées plus tard c'est Claude TOULOUMDJIAN qui sort le S2 (350 m -10) et poursuit dans le S3 jusqu'à 700 mètres -5 1. En juillet 1993, Frédéric BERNARD poursuit l'exploratioii du S3 jusqu'à 1095 m dans le réseau de gauche ( le réseau de droite n'est qu'm shunte). Fred ne demandait qu'à poursuivre son exploration mais soli accident au Ragas en a décidé autrement et c'est moi qui ai hérité de son bébé. Deux tentatives furent nécessaires pour me familiariser avec le réseau. En juin 95, avec armes et bagages toute l'équipe se préparait chez les Lasvaux pour une pointe d'envergure quand nous apprenons que quelques jours auparavant Patrick JOLNET avait porté le développement du S3 à environ 1300 mètres (arrêt sur palier). Ceci ne gênant en tieii nos projets, au contraire, le possible fi-anchissement du siphon attise notre motivation. Simplement je change quelque peu mon équipement et mets au point avec Marc DOUCHET ma technique d'exploration (bouteilles, gaz, procédures, etc). La veille de la pointe, toute l'équipe s'investit dans le portage des charges et ce jusqu'à la dune périodiquement exondée à 150 m de l'entrée du S3. Le jour de la pointe, la visibilité est correcte mais le niveau de l'eau est bas, ce qui rend diicile les portages entre S2 et S3 ainsi que le franchissement de la dune ce jour-là exondée du S3. Chevauchant le Zeep, j'arrive rapidement au terminus de Patrick JOLlVET pour dérouler 40 mètres de fil avant de stopper sous un miroir de surface. Avant de faire demi-
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72 -
tour je inarque sur moi1 ardoise tous les reiiseignements coiicernant les temps de paliers pour fra~iclule S3 dès iria prochaine et toute proche tentative. Plongeur de pointe : Patrick BOLAGNO Plongeurs Sliespas : Jean Christophe AGNES, Marc DOUCHET, Cluistophe JUIN, Cfuistiaii MORE, Patrick MUGNIER, Claude TOULOUMDJLAN et François TOURTELTER, tous du CRPS et pour le CDS 83 : Nasser BENCHINA, Michel GUIS, Eric HAAS et Marc RENAUD. Patrick BOLAGNO Té1
do111 : 42/85/31/51 tra : 42/85/49/50.
GOURNEYRAS MADIERES-34 Voir INFO-PLONGEE No 32, 39 et 68
Avant de s'attaquer à l'Himalaya les alpinistes savent à quoi s'en teiUr, ils étudient à vue depuis la vailée les caractéristiques du sominet couvoité et peuverit préparer hommes et matériels en conséquence. Coiitrairement à eux, les Spéléonautes lie conuaisseiit rien des sources qu'ils envisagent d'explorer. Cachés dans les entrailles de la tesse, les siphons ne se dévoileiit que peu à peu au fur et à mesure de la ténacité de ses découvreurs. Goumeyras ne fait pas exception à la règle, j'espérais et me préparais à un très long parcours dans une zone inférieure à -70 et tne voici devant une galerie toujours énorme à plus de 100 mètres de profondeur.
COUP DE COEUR Nous sommes tombés sous le charme sournois de cette vallée de la Vis et de ses résurgences extraordinaires dès nos premières incursions en 1990. Ajoutez à cela l'attrait d'une série de ploiigées higli-tech, et c'est le plus iiaturellemeilt du monde que notre camp d'été 1995, pour la troisièine année consécutive, s'attelait à GOURNEYRAS
P9
Goui~ieyras est mie spectaculaire vasque bleutée eii rive droite de la Vis à quelques kilomètres en aval de NavaceUes sur la commune de Madières. Percliée une dizaine de mètres au dessus de la rivière et cachée par une barsière de tufs, cette résurgence est le centre d'un site paradisiaque bercé par le murmure d'me eau luripide. En crue par contre, la source crache son c actère impétueux et slîectaculaire Y jusqu'à 20 m /S.
Huit août, 9 heures : nous sommes une petite équipe de lève-tôt devant la vasque encore endormie. Michel, Kiki et Bobo sont là autant pour m'aider lors de ma mise à l'eau que pour m'assister lors de la longue décompressioil qui fera suite à l'exploration. L'atmosphère est lourde, je suis pour le moiiis angoissé, notre gralide crainte, l'accideiit de décoinpression. Nous avons pleine coliscieilce que ilos procédures lie soiit pas sans danger. Issues de la plongée professioni~ellenous les adaptons, les personnaliso~issans eri tnaîtilser tous les vices. in'irnmerge, Dix heures : enfin je instantanément, comne par inagie, l'estomac se dénoue, et je retrouve l'intégralité de ines moyens. Concelitré j'effèctue la check-list avec uuluutie. Je suis hai~acliéd'un tri-20 litres de tsimix (hélium, oxygène et azote). Je clipse une dernière bouteille de Nitrox (azote et oxygèiie), et j'entame la descende en respirant ce gaz suroxygéné qui retarde ma saturation. A mipuits, je laisse le Surox sur la corde de palier et me branche sur le mélange fond. A inoius cinquante, la lumière du jour disparaît, la galerie horizontale me telid les bras. Le "Zeep " m'attend, immobile dans le noir. Je I'eufourche. Uii dernier réglage pour m'équilibrer et me voici en selle. Les mètres défilent dans une superbe galerie carrée de quelque 10 mètres de section. Tout va pour le mieux et pou~tantje me peux m'empêcher de craindre l'incident qui m'obligerait à renoncer à cette tentative. Cela poursait être une panne de scooter, une lampe grillée ou un détendeur récalcitrant.
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72
-
P 10
La préparation du fil est une opération délicate
Douze iniiiutes après inon iinrnersioii, je suis au point 400, c'est inoii premier relais. La veille Patlick BOLAGNO y a déposé 3 bouteilles triinix et un Aquazeep. Le scooter et un des trois relais lie sont là que pour yennettre uu retour en sécutité en cas de panne. Je me charge des deux autres bouteilles salis oublier de rne délester de inon premier relais. Cette opération, vérification coinprise, m'a coûté trois précieuses ininutes. A cette profondeur, chaque ininute sera facturée à la soi-tie et payée en temps de décoinpression Je poursuis mon clieinin qui oscille entre -60 et -70. J'arrive bientôt au relais 11'2. Nous sommes à 720 mètres de l'entrée, ce point atteuit par Olivier ISLER est resté longtemps le tenninus des exploratioiis. Quatre tentatives furent utiles pour trouver la coiitinuité au-delà de ce chaos de blocs, tant la suite n'était pas évidente. Je m'allège d'une 20 litres et poursuis ma route. A 970 inètres, le fil d'Ariane s'arrête subitement je suis au terme de in011" e q l o " de 1994. Je pose le " Zeep " et le dernier bloc relais. Je raboute inoii touret a l'aiicieii fil. Je suis eiifin eli << première ". La galerie semble s'agraiidir au fùr et à inesure que je déroule moi1 fil. Je savoure le plaisir égoïste et solitaire de l'explorateur, mais
le profondimètre cliatouille déjà les 80 rnètres de pression et le siplioii coiitiiiue de desceiidre en puits. Eiicore quelques secoiides de progressioii en sommet de galerie et je dois tne rendre à l'évidence, il ine faut renolicer. La iivière se fait de plus en plus belle, plus graiide et plus profonde, elle se développe au-delà de 90 mètres. Un coup d'oeil sur les manomètres me fait pester plus encore : tnoii bi-dorsal est presque plein. Hélas le mélange et les procédures de décompressioii ont été calculés pour uii maximum de 90 mètres. Le halo de mes phares me permet d'admirer les galets blaiics roulés dans le couraiit et accumulés sur le sol. Il est 20 inètres sous mes palmes entre - 105 et 110 mètres de profondeur. A regret, je cherclie mi becquet roclieux pour stopper le £d'Ariane il quaiid moi1 touret dévoile l'étiquette notée 1100 mètres. Je fais demi-tour en essayant de mémoriser le plus de détails possibles conceinaiit la morpliologie des lieux. Le timer iudique déjà 35 miilutes, je n'ai plus de temps à perdre si je veux rester en deçà de mes tables. Après soixante ininutes d'iminersion, j'aperçois les lueurs bleutées du puits. J'entreprends ma
ANNEE 1996
-
-
MF0 PLONGEE NO72
longue remontée entrecoupée de paliers tous les 5 mètres. Parfaitement rodée et respectant scrupuleusement le timing, l'équipe d'assistance est exacte au rendez-vous. Ils vont se relayer régulièrement pour me tenir compagnie et vérifier le bon déroulement des opérations. Les minutes et les heures s'égrainent au rythme des visites et des changements de gaz. Enfin moins six, il me reste encore un peu plus de deux heures de palier, mais le moral est bon car je rentre dans le nid douillet de la cloche de décompression. Après 6 heures et trente minutes d'immersion je crève enfin la surface. Dehors les sherpas ont d6jà sévi, et ont remonté plus de la moitié du matériel, il faudra
-
Pl1
encore aller récupérer les charges à moins 400 m. Ce sera pour demain. Nous savons déjà que nous poursuivrons cette fabuleuse aventure l'année prochaine. Camp de la commission Nationale de Plongée Souterraine de la F.F.E.S.S.Mavec le soutien des CDS 13 et CDS 83. Plongeurs : J.C. AGNES, P. BOEAGNO, H. CHAUVEZ, M. DOUCHET, M. GUIS, C. MORE, P. MUCNIIER, M. RENAUD, C. TOULOUMDJIAN, F. TOURTELIER. Marc DOUCHET
ANNEE 1996
-
INFO- PLONGEE NO72 -
topo, Lagaffe... Quarante mètres après l'étroiture dans le S9 (aurais-je grossi ?) j'arrive à l'arrêt précédent, les bouteilles bien pleines cette fois. En fait à une trentaine de mètres, après un passage bas dans le gravier, j'émerge dans une petite vasque rotonde de cinq mètres de diamètre et de deux de haut environ. En face une cascatelle bruyante sur laquelle je prends pied et dépose mes blocs. Le changement de morphologie est alors flagrant : aux galeries ébouleuses de calcaire tendre, corrodé et jaunâtre succède une galerie méandritique d'un calcaire sombre et compact, ciselé de vaguelettes d'érosion.
Source de la MITTONIERE (ou bief des cailles) Roiichaux - Doubs La deiliière exploration nous avait conduit à une cinquantaine de mètres dans le 9éme siphon (cf historique et détails : h f o - Plongée n065 p. 18). Eii une plongée je rééquipe les sept premiers siphons en fil décamétré de 2,5 mm. et déséquipe une partie du fil. TPST 3 h. - 2 x 6 1. à l'Anglaise dorsal 6 1. - 12/02/94.
P 12
+ 1
Une plongée sera encore nécessaire pour finir le déséquipement, parfois acrobatique : deux fils à enlever du S1 au S3 tout en évitant de s'emmêler dans le troisième fil neuf.. TPST 2 h. - 2 x 6 1. - 06/03/94. Dixième à la Mitto ! consacrée à la topographie jusqu'à la trémie sortie S7. TPST 2 h. - 2 x 6 1. - 04/06/94.
On se retrouve à deux le 8 Avril 95 pour pousser un peu plus loin, assez chargé pour la cavité : 2 x 4 1. + 1 x 12 1. pour Steph, 2 x 6 1. + 1 x 10 1. pour moi - même, sans oublier nourriture, carbure , dérouleurs... Le point fastidieux est la trémie exondée entre S7 et S8 qui nous demandera une heure de va et vient dans les passages étroits pour faire transiter les scaphandres 4 1. et 6 1. en pièces détachées. Steph exulte en conteinplant enfin la galerie exondée de la première dent qu'il doit fouiller et topographies (mais il a oublié son carnet
C'est sans doute un changement de couche géologique, mais mon ignorance crasse eii géologie ne me fera pas aller plus loin...dans les déductions s'entend. Les dimensions ont changé : la galesie de type conduite forcée prend progressivement la forme d'un véritable méandre. On patauge ainsi dans un ruisseau sur cinquante mètres. L'eau provient alors d'un siphon de façon Vauclusieme à la base du méandre, tandis que celui-ci se poursuit, haut et étroit, au dessus. L'actif est alors perdu. Il est interrompu à vingt cinq mètres par un nouveau regard sur l'actif sous foime d'un puit noyé au fond du méandre. On reprend pied sur un ressaut de 1,s mètre ($eu aisé seul avec les bouteilles) pour buter enfui sur un puits noyé de cinq mètres de long au fond du méandre. Topographie au retour jusqu'à l'entrée du S9. TPST : 7 heures - Stéphane GUIGNARD - Jean-Marc LEBEL. La topographie fait apparaître un petit écart entre ce qui avait été publié précédemment sur la répartition des siphons. Ainsi le développement jusqu'à la trémie en sortie du S7 est ramenée de 455 m. (dont 3 15 noyés) à 400 mètres (dont 270 noyés). Le développement total atteint donc 700 mètres dont 385 noyés.
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72
-
P 13
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72
-
P 14
sites à plonger nous à été indiqué par cette entreprise avant notre départ de Marseille .
L'expédition BALKANS 1995 organisée par la Commission Nationale de Plongée Souterraine de la F.F.E.S. S.M. s'est déroulée du 7 au 22 Octobre 1995 et a conduit tout d'abord 5 plongeurs en Grèce pendant 5 jours puis 3 d'entre eux en Albanie pour le reste du séjour. La GRECE pour P. BOLAGNO , C. MORE , F. TOURTELIER , C. TOULOUMDJTAN , P. MUGNER du 7 au 12 octobre . La GRECE et l'ALBANIE pour F. TOURTELIER , C. TOULOUMDJHN , P. MUGNIER du 13 au 22 octobre. Après un voyage jusqu'à Athènes qui s'est foi%bien passé, nous dépensons une journée à rencontrer les dirigeants de l'organisme Grec (EYDAP) qui nous délivre les autorisations indispensables à toutes incursions en plongée dans les eaux Grecques. Nous profitons également de ce passage obligé dans la capitale pour déposer à Vouliagmeni le matériel de M. DOUCHET celui ci doit en effet participer à la prochaine exploration en pointe de JJ. BOLANZ dans cette résurgence prévue pour le 16 octobre. Ces formalités accomplies ~iousnous rendons illico sur le premier site de nos explorations. 11 faut noter que nous nous rendons en Grèce sur iiivitation de la société Hydrologic; entreprise qui a déjà réalisé de nombreux travaux et études sur les ressources hydrauliques de cette région, l'ensemble des
Nous voici rendu à JTEA ou nous trouvons sans problème les ruines d'un ancien moulin situé en bordure de mer dans le golfe d'ITEA. Au travers un éboulis dans ces ruines ,jaillit par un passage à peine pénétrable, un cours d'eau souterrain qui se jette immédiatement dans le golfe. Rapidement pendant que P. BOLAGNO et C. MORE s'équipent, nous explorons les très nombreuses sorties de ce qui semble être un immense collecteur souterrain; en vain, la seule entrée pénétrable est bien cet étroit passage dans les blocs . Après une journée de ploiigées à travers cet éboulis de blocs aux arêtes tranchanteç, dalis un fort courant et en décapelé P. BOLAGNO, C. MORE, F. TOURTELIER et P.MUGNIER ont déroulé 60m de fil et se sont arrêtés à la base d'un puits de 12m sur une étroiture encore lus sévère, débit estimé lors des plongées 2m /s .
'4
Nous rangeons nos équipements et fort déçus par ce qui devait être un objectif majeur, nous nous déplaçons vers Anavalos ou une énorme station de pompage prélève de quoi alimenter la région Est du Péloponnèse. Anavalos est situé sur la cote Est du Péloponnèse en bord de mer et comme à Itea de très nombreuses résurgences se trouvent en mer ou sur la bande côtière . P. BOLAGNO, F. TOURTELIER et C. MORE plongent et constatent que mêmes les plus importantes sont impénétrables soit en raison de leur étroitesse ou du trop fort courant qui interdit l'accès. Il est à noter que ce site avait déjà été étudié par JJ.BOLANZ en 1994 qui était arrivé aux mêmes résultats ; nous n'avons pas fait mieux . Nous nous rendons ensuite au Nord d'Athènes sur le lac d91LIKIcelui ci disparaît dès que la période estivale dure trop longtemps, par de nombreuses pertes dans son fond. Après une journée d'efforts et de recherches il est constaté la présence d'innombrables micro-pertes dont aucune ne
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72 -
P 15
laisse un passage assez grand pour un plongeur .
plus arrêt sur trémie ou éboulis sans suite évidente.
Devant notre déception grandissante quant à ces objectifs si prometteurs sur le papier, ut1 responsable local de I'EYDAP nous indique à proximité de la ville de THISTA soit un peu plus au Nord, l'emplacement de 3 résurgences nommées Les Trois Grâces qui alimentent une rivière en amont d'une ferme piscicole .
Pendant ce temps F. déroule 15m dans une autre proche profondeur maxi étroiture , le tout avec le bi casque qui passe juste .
Nous sommes déjà le 12 et pour P. BOLAGNO et C. MORE la date du retour approche ; rapidement nous rencontrons sur ce nouveau site M. P.DIMOU patron de l'élevage de truites qui nous autorise à plonger et nous iudique l'emplacement de la plus importante sortie d'eau . Aussitôt P. BOLAGNO C. MORE et F. TOURTELIER sont dans la rivière et constatent que le passage existe mais qu'il va falloir enlever 2 énormes rochers .
M. DIMOU après nous avoir apporté des échantillons de sa production nous propose son tractopelle pour le lendemain si nos tentatives manuelles s'avèrent ~ c t u e u s e .s Vous connaissez les plongeurs de cette équipe : P.l'vKJGNIER P. BOLAGNO C. MORE F. TOUKTELIER dans l'eau et en une heure la désobstruction était terminée et il ne restait plus qu'à trouver le moyen de forcer cette entrée de lm de diamètre laissant échapper 3 à 4 m3 1s . C'est P.MUGNIER qui ouvre la voie avec 15 kg de plomb et un bi 41 à la main 2 étroitures passées et vue sur le départ de la galerie dans le 210" . P. BOLAGNO prends la suite en bi 9 et déroule 20m dans ce qui semble être une faille encombrée de blocs d'effondrements sans voir de suite évidente arrêt à - 151x1 .
Il est tard et P. BOLAGNO et C. MORE décident de reprendre la route pour donner un coup de main à M. DOUCHET dans la préparation de l'exploration de Vouliagmeni mais ce sera l'objet d'un autre compte-rendu . Vendredi P. MUGNIER replonge cette source des 3 Grâces et trouve la suite jusqu'à 40m de profondeur et déroule 40 mètres de
TOURTELIER résurgence toute -3m arrêt sur 4 à la main et le
A proximité de ces sources nous effectuons un peu de première spéléo dans une vaste salle d'effondrement qui possède à sa base une arrivée d'eau temporaire malheureusement impénétrable . Nous décidons de rejoindre la ville de Naoca ou le maire nous attends ce samedi pour nous indiquer Pemplacement d'une grosse résurgence. Une fois sur place nous constatons effectivement la présence d'un 9 résurgence qui alimente pour environ 4m seconde un cours d'eau mais celle ci se trouve sous un éboulis gigantesque du même type que la source du pécher à Florac (48) et aucun orifice ne permet de déboucher dans le réseau .P. MUGNIER visite ensuite un réseau de galeries de tuf dans l'espoir de trouver un puits pouvant rejoindre l'actif en pure perte, nouvelle déception ! Nous sommes samedi 14 octobre et la décision de rejoindre l'Albanie est prise, en route ! Traversée Est-Ouest du Nord de la Grèce , Dimanche 15 Octobre , nous n'avons pas réussi à contacter nos amis Albanais aussi, c'est avec un petit sentiment d'insécurité que nous accomplissons les formalités de transit de notre matériel. Pour l'instant le fait de n'avoir aucun contact Albanais présent à la frontière ne pose pas de problème, 15$ us changent de mains et nous voici en Albanie . Le contraste est saisissant , peu de voies de communication en état, pas de téléphone, pas d'eau courante, peu d'énergie électrique, une impression d'après cataclysme plane sur ce pays qui ne demande qu'à recevoir tout ce dont il est privé depuis des décennies . Nous nous rendons rapidement chez le dirigeant local du parti démocrate à Gyrokaster , localité de 35.000 habitants
ANNEE1996
-
INFO-PZ
située à 50 kms de la frontière Grecque, avec qui nous avoiis des contacts depuis 1992.
cool , visite de F. TOURTELIER , photos , échanges d'informations bientôt dehors .
Accueil plus que chaleureux, hospitalité et invitation à dîner, dans ce pays ou tout fait défaut, le dîner qui nous a été servi représente à lui seul un tour de magie .
Dès la sortie conférence au sommet, C.TOmOUMDJVïN ,F. TOURTELIER et P. MUGNIER conviennent que le matériel disponible pour tenter d'aller plus loin n'est pas suffisant : pas de quoi faire de trimix, et pas assez d'O2 si nos autres objectifs ici sont tous aussi profonds .
Des le lendemah nous sommes sur le site d'une des plus belles sources d'Europe : I'oeii bleu : en Albanais Syri i Kaltër où C.TOULOUMDJIAN a plongé en 1994 et placé le terminus à -43 m ; à l'étiage le débit estimé est de 5 à 6 m3 par seconde d'une eau cristalline ou s'enfonce un conduit quasi vertical de 2 à 3 mètres de diamètre à l'entrée.
F. TOURTELIER effectue les premières plongées et rééquipe en corde jusqu'à - 40m, en eEet le courant est si violent qu'il est impossible de descendre ou de remonter en respectant vitesse et paliers sans cette assurance vie . P. MUGNIER place ensuite la gueuse à 65m ou semble démarrer une galerie de 1 m de haut sur 4 m de large dans le 180°, sinon le puits est quasi vertical avec des paliers rétrécis à - 25, -40,- 53 et - 65 l'eau à 13OC est toujours aussi limpide. La soirée se passe en gonflages et préparation des bi 20L avec un peu d'Helium pour le confort . De bonne heure le mardi matin, P. MUGNIER plonge pour essayer de placer le t e d u s un peu plus loin et surtout pour s'assurer qu'il s'agit bien de la galerie et non d'un replat plus long que les précédents . Arrivé à - 70 m en ayant déroulé 10 m de plus, il faut se rendre a l'évidence, le courant est trop violent et les cailloux de toutes tailles qui volent et se déposent en continu forment un obstacle qu'il est impossible de fianchir sans prendre des risques inacceptables à cette profondeur. ll est temps de remonter, déjà lh30 de décompression comme le temps passe Petit arrêt émotion à - 65m pour vider les cyclons 5000 pleins de graviers et retour vers le narghilé 0 2 en se freinant sur la corde à la remontée pour ne pas se faire expulser de cette cavité .Stop à -12, -9 et 0 2 à-6 tout est
Terminus de l'oeil bleu à -70m et 30 mètres déroulés de plus . Gonflages et dépait pour Viroi Gyrokastra ou Syri i Zezë résurgence située à la sortie Nord de Gyrokaster surnommée l'oeil noir car en période de sécheresse l'eau qui stagne dans la vasque est tellement chargée qu'elle est noire . Cette fois ci Peau est presque claire et F. TOURTELIER s'équipe pour vérifier le fil mis en place jusqu'à - 34m par un plongeur de l'expédition du CAF d'août 1995 . Il en profite pour dérouler 40rn jusqu'à -55 m, pendant ce temps P. MUGNIER se prépare et prends le relais pour dérouler jusqu'à -76% arrêt sur manque de fil dans un puits faille majestueux oriente dans le 300". Deux heures et quelques plus tard lorsque P. MUGNIER et F. TOURTELIER vantent la beauté de cette galerie, C.TOULOUMDJIAN se décide à placer le terminus encore plus loin et se prépare. Trois heures plus tard le verdict tombe : arrêt à -83 m vue à -85 m la pente devient moins violente sans se rapprocher encore de l'horizontal. Comme à l'oeil bleu les plongées sont maintenant trop sérieuses par rapport à l'équipement dont nous disposons aussi nous partons pour notre troisième source ou C.TOULOUMDJIAN a placé un fil en 1994 jusqu'à -53m. Nous sommes sur place à Shpelia Skhoteni le jeudi 19 octobre, F. TOURTELIER se glisse dans l'eau après avoir parcouru une centaine de mètres sous terre jusqu'à une immense salle encombrée de pompes en ruines et de plate formes
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72 -
P 17
I
l
effondrées .F. TOURTELIER vérifie le fil en place et installe les 15L d'O2 à -6 .
percolation lorsque le réseau se met en charge.
Lors de cette plongée, les bulles de F. TOURTELIER décrochent de gros blocs de glaise des parois et du plafond, retour dans le black complet.
Quelques minutes pour chercher une suite, rien d'évident; à sa base le puits fait environ 15 mètres de diamètre et rapidement la touille qui descend par paquets assombrit le tableau retour dans le shwartz total plus de deux heures de décompression à effectuer dans un amas de tôles et ferrailles; vestiges d'un passé si proche ou dans ce pays tout fonctionnait encore. La température de l'eau est toujours de 13°C' gare à la déchirure du vêtement sec !
P. MUGNIER se met à l'eau, parcours de 30 m dans le 210" dans la touille puis un puits géant de 15 à 20 mètres de diamètre qui s'enfonce dans les entrailles de la terre.
Dans le puits la visibilité est excellente tant que la touille n'est pas arrivée du plafond, les deux phares s'en donnent à coeur joie et l'impression de vide est saisissante. Il faut descendre jusqu'à -72m pour toucher le fond de galets et blocs bien propres et lisses qui semblent indiquer l'arrivée de l'eau par
Compte rendu à C.TOULOUMDJTAN sur ces 20 mètres déroulés de plus, rangement du camion et dès le lendemain retour vers la Frontière Grecque après avoir saluer nos amis Albanais.
Pour cette expédition, l'équipe de la Fédération Française d7Etudeset de Sports Sous-Marins était soutenue par : BEUCHAT
LE VIEUX PLONGEUR EVASION
AIR COMPRESSION
ANNEE 1996 -
1NFO- PLONGEE No 72 -
Expédition "PLANINA 95" La Slovénie est la province septentrionale de l'ex-Yougoslavie, frontalière avec l'Italie à l'Ouest, l'Autriche au nord, la Hongrie à l'Est et la Croatie au sud. C'est un petit pays de 20 256 km2 peuplé de 2 millions d'habitants, l'équivalent en superficie de quatre départements français. Politiquement, cette nation de l'ex-Yougoslavie fut la première a faire sécession dès 1989. Son indépendance fut officiellement reconnue en 1992. La jeune fédération de spéléologie Slovène compte 200 membres actifs et efficaces qui sont à l'origine de l'essor des récentes explorations d'envergure dans ce pays. Ils emploient le même matériel et utilisent les mêmes techniques que ceux en vigueur en France. Leur équipe de spéléo-plongeurs est également très active. Cette activité, pratiquée par quelques individus dès 1970, s'est développée depuis une dizaine d'années grâce aux subventions du gouvernement. De nombreuses explorations sont en cours, et les plus entraînés de l'équipe se forment actuellement à la plongée aux mélanges. Pour plonger là-bas la plus élémentaire des à les contacter politesses consiste préalablement, afin de respecter les explorations en cours. Nous avons eu d'excellentes relations avec eux et ils s'avèrent fort sympathiques et accueillants, pour peu que l'on se donne la peine de les respecter. L'expédition Planina 95 s'est déroulée du 07 au 29/07/1995. Elle comptait trois spéléosplongeurs de l'association CELADON (Christian BAGARRE, Gilles LORENTE et Frank VASSEUR) dont le principal objectif
P 18
était de plonger les siphons terminaux de la grotte de Planina. Toutefois, une période anormalement pluvieuse ayant précédé notre arrivée, cette cavité n'était pas praticable dans un premier temps. Aiguillés par nos hornologues du club de LjubljanaMiarn ERIC et Joerg PRESTOR, nous nous sommes d'abord attachés à Pajsarjeva jama, jolie rivière de la région de VRHNIKA, plongée et topographiée par Primus KRIVIC (Slo.) et son équipe en 1975, jusqu'à l'étroiture d'entrée du S.4 (400 mètres de l'entrée). Des plongeurs de Ljubljana avaient replongé depuis, mais la mauvaise visibilité les avait arrêtés avant le terminus. Une centaine de mètres de rivière souterraine conduit au lac long de 20 m. précédent le S. 1 (10 m.,-2). On palme ensuite dans une haute diaclase durant 40 m. jusqu'au S.2 (10 m.,-3) passé lequel la fracture aquatique se prolonge durant 30 m. Il faut escalader un ressaut (lm) pour accéder à la galerie chaotique parcourue par la rivière menant, 35 m. plus loin, à la trémie. Après avoir remonté un ressaut de 2 m., il faut reconditionner le matériel pour les 70 m. d'étroitures à venir. En effet, l'accès à la suite de la cavité est conditionné par le franchissement d'une zone broyée par la tectonique, où les étroitures, escalades, lacs et voûtes mouillantes complexifient la progression. Certaines étroitures nécessitent un décapelage de casque. Une fois sorti des "squeezes" on évolue dans une haute galerie, où le cours facétieux de la rivière est retrouvé. 40 m. plus loin, une cascatelle (lm.) précède la vasque du troisième siphon. Le S.3 (35 m.,-5) est déterminé par une fracture dont le sol est recouvert d'argile, Le fil avait été arraché par les crues, et seul subsistait quelques lambeaux épars. On émerge dans un beau lac suivi d'un seuil rocheux et d'un court chenal long de 10 m. pour atteindre la large vasque du S4 (140 m.,-20) . La plongée de ce dernier débute par une fracture étroite ponctuée d'un rétrécissement sévère à -6. ElIe descend progressivement jusqu'à - 12 le long d'un talus sablo-limoneux pour recouper une fracture plus vaste et très englaisée. A -15m., du fait de la mauvaise visibilité, le cheminement
ANNEE 1946 -
INFO - PLONGEE No72
est trouvé en suivant le sur creusement du talus d'argile qui accuse un brusque cran de remontée à 70 m. du départ (-12). Ceci n'est qu'un point haut et le conduit plonge aussitôt à -20. Après 25 mètres à cette profondeur, un talus d'argile et de blocs remonte à - 15, où une trémie obstrue quasi totalement le passage. Une lucarne exiguë dans laquelle on peut passer la tête autorise une vue sur la suite, dans une fracture confortable haute de trois mètres et large d'autant. Un décapelage délicat pourrait être tenté, mais la visibilité qui s'annule au moindre mouvement rend l'opération malaisée. Merci à Ignacij PAJSAR, propriétaire de la source, e t sa famille pour son autorisation et les copieux verres de l'amitié post-plongée, et tout particulièrement pour son Schnaps artisanal aux vertus calorifiques. A proximité de Koper, ville portuaire du littoral slovène, nous avons plongé le siphon terminal de Osapska jama. L cavité avait été explorée de 1929 à 1932 par la S.A.G., puis par un interclubs J.D.D.K., J.O.S.P.D.T.S., D.Z.R.J.L. entre 1981 et 1986. A cette occasion, plusieurs prolongements sont découverts et le siphon terminal est plongé (spodnji sifon) par Anton PRAPROTNIK et Joerg PRESTOR. L'entrée du trou se trouve au fond d'un immense porche, au milieu d'un site d'escalade de renommée internationale. Les 400 m. de galeries conduisant au siphon terminal sont accidentés, labyrinthiques et argileux. Nous errons quelques temps dans les diverticules fangeux avant d'atteindre l'objectif La visibilité n'est pas géniale (2 à 3 mètres au plus), et après 70 m; à -1 on retrouve des traces de pas au sol. C'est ici que nos prédécesseurs sont sortis de l'eau pour explorer un réseau latéral. Le siphon continue sur 20 m. (-6) et s'arrête dans une salle noyée où seul un petit départ est repéré, mais l'annulation immédiate de la visibilité rend aléatoire une investigation plus poussée. Nous garderons un agréable souvenir de Drago et de Joze, gérants du camping dfOsp, dont le petit vin blanc ne sera parvenu ni à nous décourager, ni à lever leur inquiétude face à nos projets subaquatiques.
-
P 20
Entre temps le niveau est descendu dans PIaninska jama, certes pas encore au niveau d'étiage, mais suffisamment pour envisager la plongée des siphons terminaux. La grotte de Planina est constituée de deux rivières souterraines : la Pivka et le Rak qui confluent en une rivière unique 480 mètres avant de retrouver le jour. Elle serpente ensuite dans un vaste poljé sous le nom de "Unica". Depuis la confluence souterraine, la Pivka qui se perd en amont à Postojna dans l'une des plus illustres grottes aménagée d'Europe, se remonte durant 1565m. vers le sud puis l'ouest, jusqu'au siphon terminal. Les pistes et ponts réalisés par l'armée italienne durant l'entre-deux guerres facilitent grandement le portage, bien que le canot soit obligatoire pour éviter certaines passerelles au délabrement avancé. Une première reconnaissance (J. STIRNA) jusqu'à -17m. eu lieu en 1962, puis en 1966, J. HASENMAYER et A. WUNSCH (R.F.A) y avaient progressé de 100m. Depuis les années 1980, Marko KRASEWC (Slo.) a plongé ce siphon sans découvrir de suite évidente. Lors d'une exploration peu fnictueuse, le lac est plongé jusqu'à -24m. en longeant durant 50 mètres une paroi jusqu'à un sol chaotique sans suite évidente. Une petite galerie exondée, en rive droite du lac donne sur un plan d'eau reconnu jusqu'à 6m. La visibilité n'excède pas 50 cm dans le meilleur des cas, du fait de l'importante concentration de pollution organique qui fait le bonheur des protées. Au niveau du confluent, le Rak provient d'une galerie orientée sud-est puis est, longue de plus de 2000m. Après une succession de lacs aux eaux limpides dont le plus long avoisine le kilomètre, et de plusieurs rapides tumultueux, deux immenses salles conduisent au siphon terminal précédé d'une succession de plans d'eau. En 1969 le club de Lujubljana (D.Z.R.J.L.) réalise une première plongée dans le Dotocni siphon en vue d'investir l'arrivée d'eau provenant du Javorniki. II s'agit d'une arrivée d'eau latérale, située au fond d'un lac précédent
ANNEE 1996
-
INFO - PLONGEE No 72
-
P 21
PLANINA-SLOVENI JA
OOTOCNI SIFON
-56
lJAVORNISKI TOK
TOPO: M - K R A E V E C GcLQRENTE F.VASSEUR
ANNEE 19% -
INFO - PLONGEE No72 -
le siphon terminal, provenant d'un massif particulier (Javorniki). VIC et Anton pionniers de la plongée souterraine slovène, descendent à -25 dans une fracture. En février 1989, Marko SEVEC (Slo.) prolonge ce conduit jusqu'à 64 m. arrêt à -48. II s'engagera également dans le siphon terminal sur 80m. (-6) mais butera sur un cul de sac. Début Août 1992, Jean Pierre STEFANATO (FR.) découvre le prolongement amont dans le siphon terminal et progresse de 195 m. (-15) dans une vaste galerie dénuée de courant. Lors de notre passage, le niveau de l'eau est supérieur de 2 m. à celui de l'étiage et la cavité siphonne dès le premier plan d'eau des lacs terminaux. L'accès au siphon est alors noyé sur une centaine de mètres. Le Dotocni sifon est prolongé de 123m. il mesure à présent 187 m. (-56). Après une descente rapide à -50 par un enchaînement de redans verticaux , le conduit oscille à cette profondeur avec trois points hauts à -40 et -45 m; Arrêt sur autonomie à -56 alors que la pente de la fracture s'atténue. L'eau provenant du Javorniki, contrairement à celles de la Pivka et du Rak, serait suffisamment salubre pour la consommation humaine. Des études préalablement menées ont été relancées suite à l'exploration et aux observations réalisées à cette occasion. Actuellement la recherche suit son cours et pourrait aboutir à un important captage. Dans le siphon terminal une plongée de reconnaissance est nécessaire pour retrouver le fil de J.P. STEFANATO dans la salle temporairement noyée. Le cul de sac dans lequel M. KRASEVEC s'était engagé est revu sans résultats. Au delà du terminus de 1992, le conduit conserve de vastes dimensions durant 150m. jusqu'à une vaste salle dans laquelle la suite n'a pas été trouvée. Arrêt dans un étroit conduit aspirant à 345 m. du départ (-16), qui n'est qu'un diverticule probablement en relation avec la source de Malnih. La suite de l'amont du Rak est certainement à rechercher en rive gauche, mais dans ces conduits d'une telle ampleur, nous sommes confrontés à une
P 22
nouvelle version de l'aiguille dans la botte de foin. La majorité des plongées précédentes ayant été effectuées à l'étiage, les longueurs des siphons plongés cet été ont été décotées dans ce compte-rendu, afin de correspondre aux distances réelles quand les niveaux sont bas. Nous visiterons également Predjama et le système de Postojnska jama, ainsi que divje jezero, le siphon "classique" du pays. Toutes les galeries explorées ont été topographiées. Elles seront publiées dans un "dossier CELADON" en préparation. Merci à Paul DUBOIS et Jean-Pierre STEFANATO pour leurs informations, Stan GLAZAR et Grégor PINTAR, présidents des clubs de Posojna et Ljubljana, pour leur accueil et leur sympathie, Miran ERIC et Joerg PRESTOR, plongeurs, pour les autorisations et indications, ainsi que Stanka SEBELA, scientifique de l'institut du Karst, pour les documents fournis. Une mention spéciale pour notre ami Stan GLAZAR pour les facilités qu'il nous a apportées sur le plan matériel et relationnel.
Frank VASSEUR Dit " Le plongeur célèbre " Les derniers "dossiers CELABON" sont parus : n05 : "Plongées dans le système des cent Fonts". On y trouve les rubriques habituelles concernant le système : historique, description, karstologie, matériel utilisé, ainsi que les topographies et plusieurs croquis d'exploration historiques. Attention : l'accès à ces cavités est réglementé. Contacter le C.D.S. 34. n06 : "Plongées dans le Boulidou des Rouquettes"(34). n07 : "Plongée dans le Barrenc de la Mousque d'Aze" (1 1). n08 : "Plongée dans la rivière aux sept noms" (Slovénie). Prix : 15 f. (frais de port inclus) Disponibles chez Frank VASSEUR 1278, route de Canges Rés. "Le Chêne gris" bat. A, no 20. 34090 MONTPELLIER
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No72 -
P 24
Grèce: explorations 1989-1995 à Glyphada (Dyros) Jean-Jacques Bolanz, Luigi Casati, Patrick Deriaz, Vassili Giannopoulos, 20.9.95.
Les deux premières expéditions, en 1989 et 1991 furent des prises de contact fascinantes d'une semaine, dont les participants étaient des plongeurs grecs, italiens ou suisses. Il y avait des siphons qui s'ouvraient
cependant rapidement été incapables de les positionner précisément sur la topographie existante, due à la Société Grecque de et datant des années 60. La multiplication et l'enchevêtrement des siphons exigeait une no'vel'e t o ~ o g r a ~ hde i e surface. En 1992, la troisième expédition était composée non seulement de plongeurs, mais surtout d'un fort groupe de topographes et d'un photographe qui ont travaillé près de deux semaines à établir une nouvelle topographie de la partie touristique de la grotte, ainsi que des galeries sèches et noyées .Au total, 6445m de topographie. Nous avions également observé des concrétions à 72 m. de profondeur, indiquant donc clairement que la différence des niveaux d'eau entre l'époque de la formation de la grotte et aujourd'hui est de plus de 72 m.
quelques années actuellement fermée au public sauf un petit musée récemment conçu. Le travail de recherche se poursuit de manière permanente à Alepotripa qui a été longtemps habitée par hommes du néolithique. Kataphygui n'a pas encore été fouillée systématique-
Historique des explorations : signalées depuis longtemps par des explorateurs locaux ou Btrangers, ce que dans les années 50 que la Société Sp~l~ologique Grecque (SSG) en a commencé llexploration systématique. II est admis que le premier explorateur aurait été un navigateur local, P. Arapakis, en 1900. A. et J. Petrochilos en ont explorés 1'600 m., dont 300 m. de galeries sèches entre 1939 et 1960. En 1966, un total de 3'100 m avaient été explorés. En 1970, les premières explorations sous-marines (E. Papagrigorakis) firent découvrir encore 300 m. de siphons, portant le développement total à 3'400 m. En 1982, 1'500 m. de galeries supplémentaires (galerie de la panthère) ont été découvertes, portant le développement aux alentours de 5'000 m. La première description de la cavité est due à E. Kapetanakos. A.
cavité, même en siphon.
Situation aéoaraphique: Pour trouver les grottes de Dyros, il faut aller en Laconie, au sud du Péloponnèse, dans la région du Magne oriental. dans le village de Pirgos Dirou. Les villes les plus proches sont Githio et Kalamata. cette dernière est atteignable par avion. Situées à côté de la plage du golfe de Dyros, ces grottes sont au nombre de trois, très proches les unes des autres: Glyphada (appelée aussi V1~chada)yA 1 e ~ o t n et ~ aK a t î ~ h ~ g uLes i . deux dernières sont fermées, contenant de très importants restes archéologiques. Alepotripa, après avoir été ouverte aux visiteurs pendant
durant toute l'année. Description globale sommaire de la partie exondee La plus grande partie des galeries présentent de dont la vane de quelques centimètres à plusieurs mètres de profondeur. Une autre partie sont des galeries sèches et le reste, qui tend à prendre de l'importance au fil des découvertes, sont des siphons. Le point haut est à + 34 m. et le point bas à - 75 m par rapport au niveau de l'eau, une dénivellation totale de m.
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72 -
Le circuit touristique constitue une première partie identifiable. Il est prolongé au sud ouest par la galerie de la panthère et à l'ouest sud, parallèlement à la panthère par la galerie des 4 disques suivi du siphon du même nom. Au sud de la partie touristique, près de la sortie artificielle on trouve la galerie des
Il y a des zones noyées un peu partout et dont certaines correspondent partiellement avec des zones exondées, ce qui ne facilite ni la topographie ni la compréhension. On peut pourtant reconnaître une première série de siphons dans la zone d'entrée, dont certains se dirigent vers la mer. Sous le grand océan se trouvent des siphons descendant jusqu'à 78 mètres de profondeur. A l'extrémité de la visite touristique, entre la galerie de la panthère et celle des 4 disques, se trouve un invraisemblable enchevêtrement de siphons. La galerie des 4 disques se continue par des siphons et une dernière zone se trouve sur le parcours aquatique menant à la galerie de la panthère: dont la salle des merveilles qui de profondeur pour des
Quelques résultats et constatations de l'expédition DenDyros 94 > 1'845 mètres de topographies ont été faits, portant à 8'300 m le total topographié. > 943 mètres de première dont 838 en siphon. Les 105 mètres de première exondée, dont une escalade, ont été topographiés. Des 838 m de découvertes en plongée, seulement 618 ont pu être topographiés. > Il a été trouvé sous l'eau trois dents d'animaux préhistoriques et quelques ossements. II est probable qu'il s'agissent d'une défense de sanglier, d'une dent d'hippopotame et d'un gros fragment de défense d'éléphant préhistorique. Ces spécimens sont à Athènes A.Petrochilos signale que des os d'hippopotame et de boeufs préhistoriques avaient été trouvés au fond du dernier lac avant la galerie de la panthère, c'est à dire à un endroit complètement différent et éloigné des endroits de nos découvertes. > Les températures relevées en plongées varient entre 16 et 19 degrés. A moins 70, une
P 25
série de mesures indique 17 degrés. Dans la région du grand océan, les longues périodes de décompression ont permis de remarquer 19 degrés à moins 12 m, 18 degrés jusqu'à 9 mètres et 16 degrés en eau plus douce à 6 et 3 mètres. Il est intéressant de constater que la température des eaux indiquée par A. Petrochilos en 1984 est de 12 degrés, température que nous n'avons jamais rencontrée. seconde cités par Richard Maire, près de l'ancien débarcadère. Par contre, dans le grand océan, à 3 et 6 m de profondeur, on peut observer un tout petit courant se dirigeant vers la mer. spécimens de petits animaux vivants trouvés dans ont été la recueillis à fin à l'extrémité de la galerie touristique a à reprise. > En dépit des pluies torrentielles (mais oui) le niveau de l'eau dans la partie touristique n'a pas varié de manière significative. Par contre les passages aquatiques conduisant à la galerie des mégalotchèques se sont transformés en siphons. > Il a été trouvé du sable, semblable à celui de la plage, au fond d'un des siphon allant justement en direction de la mer.
,
Perspectives A la lumière des découvertes et de la topographie actuelle, on peut émettre les hypothèses ci-après que les expéditions futures pemettront ou non de confimer: 1) Un axe principal constitué de la galerie des 4 disques et du grand océan a été creusé par une rivière souterraine avec enfouissement progressif jusqu'à plus de 70 m de profondeur. Llécoulement a du être rapide à époques, le super canyon de -70 est souvent bloqué par des éboulis à différentes hauteurs. 2) Un axe secondaire parallèle au premier semble se dessiner, constitué de la galerie Zorba, du début de la galerie touristique et de la sortie touristique. 3) Ces deux axes longitudinaux sont coupés par des axes transversaux: la galerie des Mégalotchèques qui se poursuit vers la zone d'entrée, la fin de la visite touristique constituerait le deuxième axe transversal et le siphon sans nom serait l'amorce du troisième.
ANNEE 1996 -
INFO - PLONGEE No 72 -
des parties noyées. Seule un topographie plus complete permettra d'avancer la connaissance et la compréhension de la cavité. Il faudra également prêter un oeil très attentif aux restes de la vie animale dans cette cavité. A terme, une étude plus systématique des températures sera également nécessaire pour la compréhension de la cavité, ainsi que l'étude systématiques des courants.
PETROCHILOS, J. (1953): Sur l'histoire du
PETROCHILOS, J. (1957-8): Paleontologika evrimata is to spileou Glyphada, 25, Bulletin de la Société Hellénique IV, 4, p 289-304 PETROCHILOS, J. ( 1958): Sp'leogikai erevnai is tin periochi Dirou Laconias, Athina PETROCHILOS, J. (1961): Recherches Hydrogéologique dans la région de Dyros en Laconie. III congrès intern. de spéléologie,
P 26
Athens, p 62 à 77. EXPEDITION SPELEOLOGIQUE HELLENO-TCHEQUE (1966): Résultats des travaux à la baie de Dyros. Bul. Soc. Spéléol. Grèce IX 5-6, p. 155 PAPATHANASSOPOULOS G. (1971): Spilea Dirou 1971. AAA, 4, p 289-304 PAPATHANASSOPOULoS G . (1972): Spilea Dirou 1971. Archaeol. Deltion (chronika), p 25 1-253 PETROCHILOS, A. (1984): Les Grottes de
BASSIAKOS, J.E. (1993): Dating of fossils from caves and speleothems: Evidence from electron spin resonance technique, the study of underground karst morphology and the relevant
Liste des penonnes ayant aux travaux Grèce: Sisi et Vassili Giannopoulos, Christo ~ g o u ~ i d~i ~ , ~ ~ k ~i ~ ~yannis. d Italie: ~ Beatrice d'el1 Oro, Luigi Casati. France: Sylvie Vettorato, Didier Cailhol. Suisse: Daniéla Spring, Patrick Deriaz, Alexandre Prélaz, David Christen, Roman Hapka, Pascal Schenker. François Bouret, Rémy Wenger, Stève Beuret, Jean-Jacques Bolanz.
VOLUME DESSAULT - Etat impeccable - Taille : 1,75m Prix:4000F DECO ALADIN BEUCHAT Prix : 1500 F Jean Louis FANTOLI : Tél: 79 7 1 15 02
~
l
Qiros-09.5000/4/-15(0/1) by toporobot
[)~OS en trois dimensions Echelle: 1 15'000 11.11.1994 JJB
Quelques siphons 1 siphon de I'ernbarcadère
2 siphon beat 3 siphon sans fond 4 zone de muitiples siphons enchevêtres 5 siphon des 4 disques 6 salle noy6e des merveilles 7 siphon 130/140 accrocheur 8 siphon sans nom
Alepotripa
-
mégalotchèques
ANNEE 19% -
INFO - PLONGEE No 72 -
P28
ANNEE 1996
-
INFO - PLONGEE No 72 -
P 29
SOMMAIRE DES PLONGEES PUBLIEES EN 1995 dans INFO - PLONGEE Type de cavité : N o m de la cavité : Grotte Giraudasse (de la) (Aude) Gourg Antre (de 1') (Aude) Source Doux (de la) (Aude) Résurgence Allens (des) (Aude) Event Brun (de) (Gard) Fontaine Nimes (de) (Gard) Aven Camélié (du) (Gard) Résurgence Chataigniers (des) ou de Font Vert (Hérault) Combe de Rastel (de la) (Hérault) Event Grotte Sergent (du) (Hérault) Aven Barnabé (Hérault) Boulidou Clamousse (de) (Hérault) Boulidou Matelles (grand - des) (Hérault) Grotte Dentelles (aux) (Hérault) Grotte Deux heures d u Mat. (de) (Hérault) Vieussan (artificiel de) (Hérault) Trou Grotte Montahuc (de) (Hérault) Mine Vivier (du) (Hérault) Source Lamalou (du) (Hérault) Puits Aven (de 1') (Hérault) Salgas (de) Event Peyraou Chadouillet (de) (07) Grotte Banquier (du) o u Event d u Rieussec(34) Source Buège (de la) (34) Foux Vis (de la) (Gard) Gourneyras (de) Emergence Exurgence Font de Baigne (de) Source Doubs (du) (Doubs) Source lzbuc (d') (ROUMANIE) Grotte Pestera de sus (ROUMANIE) Grotte Pestera Pepii (ROUMANIE) Grotte Pestera Coltului (ROUMANIE) Grotte Cotetul Dobrestilor (ROUMANIE) Source Thouries (de) o u de Thouryes (82) Source Bleue (81) lgue Viazac (dei (46) Gouffre Saint-Cassien (du petit) (84) Fontaine Monteils (des) (Gard) Grotte Pâques (de) (Gard) Source Font Canet (de) (Gard) lgue Goudou (de) Aven Combe du Buis (de la) (Hérault) Source Marnade (de la) (30) Sources Ecluse et du Bateau (de 1') (07) Syri i Zeze (l'oeil noir) (ALBANIE) Shpella Skhoteni (ALBANIE) Syri i Kalter (l'oeil bleu) (ALBANIE) Grotte Kelcyra (de) (ALBANIE) Les Courtils (Lot) Goule Sauvas (de) Tent. de jonction Sauvas-Pierre~al(07) Peyrol (Peyraou) Chadouillet (de) (07) Foux M a s de Banal (du) Grotte Madeleine (de la) ( 8 1) Font Truffe (del) à propos de ... Font Truffe (del) Grotte Brias (Exurgence du)(Aveyron) Emergence Gourgues (temporaire de)(Lot) Event Arbois (d') (1 3 ) Fontaine Dhuit (de lai(52) Fosse Cormont (la)(Aube) Fontaine Saint Martin (Meuse) Résurgence Dhuys de Soulaisnes Puits Soulaisnes (de) Trou Arnaud (26) Aven Autran (d') (Vaucluse) Source Marnade (de la) (Gard) Grotte Saint Marcel d'Ardèche (07) Grotte Planches (des) (39) Résurgence Gourdeval (Système souterrain de la - de) Fontaine Sichatel (de) Résurgence Rupt du Puits (de)
Auteurs : Christian DEIT, Michel FONT Bousquet, Deit, Font, Vasseur Christian DEIT, Michel FONT Christian DEIT, Frank VASSEUR CELADON Asso. Fontaine de NIMES SCSP CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON CELADON A.S.N. J.P. BAUDU & Patrick SERRET G.R.P.S. G.R.P.S. G.R.P.S. G.R.P.S. U.S.A.N. Jean-Jacques BOLANZ LALOU, CAILHOL et BOLANZ LALOU, CAILHOL et BOLANZ LALOU, CAILHOL et BOLANZ LALOU, CAILHOL et BOLANZ LALOU, CAILHOL et BOLANZ Jean-Pierre STEFANATO Pascal BERNABE J.-L. SIRIEX et J.P. STEFANATO G.R.P.S. A.S.N. A.S.N. Mathias ROSELLO A.S.N. Bruno FROMENT0 Francois BELUCHE G.S.M. Montpeyroux Frédéric BADIER Frédéric BADIER Alain COUTURAUD - SHAG Alain COUTURAUD - SHAG Alain COUTURAUD - SHAG Alain COUTURAUD - SHAG F. BROUSSOLE, T. MARCHAND CELADON Les gros NAINS Les gros NAINS Les gros NAINS Les gros NAINS Bernard GAUCHE U.S.A.N. U.S.A.N. U.S.A.N. U.S.A.N. U.S.A.N. U.S.A.N. U.S.A.N. U.S.A.N. Frédo POGGIA Frédo POGGIA Frédo POGGIA Frédo POGGIA Frédo POGGIA Dominique JACQUEMIN Dominique JACQUEMIN JACQUEMIN - PIOTROWSKI
lnfo Plongée no : 68 ô8 ô8 ô8 68 68 ô8 ô8 ô8 68 ô8 68 68 68 ô8 ô8 68 ô8 ô8 68 ô8 ô8 68 68 68 68 ô8 69 69 ô9 69 69 69 ô9 69 69 69 69 69 ô9 ô9 ô9 69 69 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70 70
Type de cavité Résurgence Gourg Event Trou Aven Puits Grotte Aven Source Grotte Event Source Aven Peyraou Peyrol (Peyraou) Résurgence Boulidou Event Aven Fosse Grotte Grotte Grotte Fontaine Résurgence Source Source Sources Source Exurgence Grotte lgue Résurgence Emergence Emergence Source Grotte Source Grotte Source Source Foux Boulidou Grotte Fontaine Fontaine Grotte Grotte Grotte Grotte Grotte Résurgence Grotte Fontaine Gouffre Event Goule Grotte Fontaine Puits
Source Font Font lgue Trou Foux Mine
SOMMAIRE DES PLONGEES PUBLIEES EN 1995 dans INFO - PLONGEE Trié par cavité Auteurs : N o m de la cavité : Allens (des) (Aude) Christian DEIT, Frank VASSEUR Antre (de 1') (Aude) Bousquet, Deit, Font, Vasseur U.S.A.N. Arbois (d') ( 1 3) Arnaud (26) Frédo POGGIA Autran id') (Vaucluse) Frédo POGGIA Aven (de 1') (Hérault) CELADON Banquier (du) ou Event du Rieussec(34) G.R.P.S. CELADON Barnabé (Hérault) Bleue (81) Pascal BERNABE U.S.A.N. Brias (Exurgence du)(Aveyron) CELADON Brun (de) (Gard) Buège (de la) (34) G.R.P.S. Camélié (du) (Gard) SCSP Chadouillet (de) (07) J.P. BAUDU & Patrick SERRET Chadouillet (de) (07) Les gros NAINS CELADON Chataigniers (des) ou de Font Vert (Hérault) Clamousse (de) (Hérault) CELADON Combe de Rastel (de la) (Hérault) CELADON Combe du Buis (de la) (Hérault) G.S.M. Montpeyroux Cormont (la)(Aube) U.S.A.N. Cotetul Dobrestilor (ROUMANIE) LALOU, CAILHOL et BOLANZ CELADON Dentelles (aux) (Hérault) Deux heures du Mat. (de) (Hérault) CELADON Dhuit (de la)(52) U.S.A.N. Dhuys de Soulaisnes U.S.A.N. Doubs (du) (Doubs) Jean-Jacques BOLANZ Doux (de la) (Aude) Christian DEIT, Michel FONT Frédéric BADLER Ecluse et d u Bateau (de l'i (07) Font Canet (de) (Gard) A.S.N. Bruno FROMENT0 Font de Baigne (de) U.S.A.N. Giraudasse (de la) (Aude) Christian DEIT, Michel FONT Goudou (de) Francois BELUCHE Dominique JACQUEMIN Gourdeval (Système souterrain de la - de) Gourgues (temporaire de)(Lot) U.S.A.N. Gourneyras (de) G.R.P.S. LALOU, CAILHOL et BOLANZ lzbuc (d') (ROUMANIE) Alain COUTURAUD - SHAG Kelcyra (de) (ALBANIE) Lamalou (du) (Hérault) CELADON Les Courtils (Lot) F. BROUSSOLE, T. MARCHAND Madeleine (de la) ( 8 1) Les gros NAINS Marnade (de la) (30) Frédéric BADIER Marnade (de la) (Gard) Frédo POGGIA M a s de Banal (du) Les gros NAINS Matelles (grand - des) (Hérault) CELADON Montahuc (de) (Hérault) CELADON Monteils (des) (Gard) A.S.N. Nimes (de) (Gard) Asso. Fontaine de NIMES Pâques (de) (Gard) A.S.N. Mathias ROSELLO Pestera Coltului (ROUMANIE) LALOU, CAILHOL et BOLANZ Pestera de sus (ROUMANIE) LALOU, CAILHOL et BOLANZ Pestera Pepii (ROUMANIE) LALOU, CAILHOL et BOLANZ Planches (des) (39) Frédo POGGIA JACQUEMIN - PIOTROWSKI Rupt d u Puits (de) Saint Marcel d'Ardèche (07) Frédo POGGIA Saint Martin (Meuse) U.S.A.N. Saint-Cassien (du petit) (84) G.R.P.S. Salgas (de) A.S.N. CELADON Sauvas (de) Tent. de jonction Sauvas-Pierrejal (07) Sergent (du) (Hérault) CELADON Shpella Skhoteni (ALBANIE) Alain COUTURAUD - SHAG Sichatel (de) Dominique JACQUEMIN Soulaisnes (de) U.S.A.N. Alain COUTURAUD - SHAG Syri i Kaltër (l'oeil bleu) (ALBANIE) Alain COUTURAUD - SHAG Syri i Zezë (l'oeil noir) (ALBANIE) Thouries (de) ou de Thouryes (82) Jean-Pierre STEFANATO Truffe (del) Bernard GAUCHE Les gros NAINS Truffe (del) à propos de ... Viazac (de) (46) J.-L. SlRlEX et J.P. STEFANATO CELADON Vieussan (artificiel de) (Hérault) Vis (de la) (Gard) G.R.P.S. Vivier (du) (Hérault) CELADON
lnfo Plongée no : 68 68 70 70 70 68 68 68 69 70 68 68 68 68 70 68 68 68 69 70 69 68 68 70 70 69 68 69 69 68 68 69 70 70 68 69 70 68 70 70 69 70 70 68 68 69 68 69 69 69 69 70 70 70 70 69 68 70 68 70 70 70 70 70 69 70 70 69 68 68
SOMMAIRE DES ARTICLES DIVERS (triés par nod'l NFO-PLONGEE) Technique, matériel, annonces, humour, humeur
.....
Journée de plongee souterraine de Paris (annonce) Stages de plongée souterraine (annonce) Cherche bouteilles Cherche remorque Sommaire des plongées publiées dans Info- plongée en 94 Liste des moniteurs et des initiateurs agréés par la C.I.A. pour 1995 Rencontre secours - plongee de Dijon (annonce) Planning des stages de plongée souterraine FFS et FFESSM en 95 A vendre combinaison de plongée Un livre : Bertrand Léger spéléonaute (vente) La mort de Vladimir Kisseliov (nécrologie) Expédition Abruzzes 95 (annonce) Tables longue durée MT 92 (vente) Jean - Luc Siriex (nécrologie) Le virus de l'hépatite A (médecine) Source de Landenouze (avertissement) Spéléo secours Français (annonce) Après moi le déluge ou diplômes ou non diplômes (humeur) Vincent Douchet (nécrologie) Vêtement sec (ventes) Bouteilles 18 litres Rencontre plongée spéléo-secours du grand sud ouest (annonce)
Auteurs :
C.P.I.D.F. Divers Bottazzi - Co. Plongee FFS Philippe Moya Christian Locatelli F. Poggia et J. Michel Divers F. Vasseur - A. Marandat G.S. la Tronche G. Sigalov et B. Delprat SDNO Co. Plongee FFS J.- P. Stefanato Catherine Brochard Frédéric Poggia Philippe Moya Marc Douchet G. Truffandier - P. Levoyet Frédéric Poggia
lnfo Plongée no : 68 68 68 68 68 68 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 70 70 70 70
SOMMAIRE DES ARTICLES DIVERS (triés par AUTEURS) Technique, matériel, annonces, humour, humeur
.....
Cherche bouteilles Cherche remorque Journée de plongée souterraine de Paris (annonce) Le vinis de l'hépatite A (médecine) Liste des moniteurs et des initiateurs agréés par la C.I.A. pour 1995 Tables longue durée MT 92 (vente) Stages de plongee souterraine (annonce) Planning des stages de plongée souterraine FFS et FFESSM en 95 Rencontre secours - plongée de Dijon (annonce) A vendre combinaison de plongée Spéléo secours Français (annonce) Rencontre plongée spéléo-secours du grand sud ouest (annonce) La mort de Vladimir Kisseliov (nécrologie) Vêtement sec (ventes) Bouteilles 18 litres Un livre : Bertrand Léger spéléonaute (vente) Jean - Luc Siriex (nécrologie) Vincent Douchet (nécrologie) Sommaire des plongées publiées dans Info- plongée en 94 Après moi le déluge ou diplômes ou non diplômes (humeur) Expédition Abruzzes 95 (annonce) Source de Landenouze (avertissement)
Auteurs :
Bottazzi - Co. Plongée FFS C.P.I.D.F. Catherine Brochard Christian Locatelli Co. Plongée FFS Divers Divers F. Poggia et J. Michel F. Vasseur - A. Marandat Frédéric Poggia Frédéric Poggia G. Sigalov et B. Delprat G. Truffandier - P. Levoyet G.S. la Tronche J.- P. Stefanato Marc Douchet Philippe Moya Philippe Moya SDNO
Info Plongée no : 68 68 69 68 69 68 69 68 69 69 70 69 70 69 69 70 68 70 69 69