Bulletin de liaison de la Commission Plongée FFS
Un peu de retard pour ce numéro malgré l'abondance de texte; que les auteurs qui n'ont pas été publiés ici veuillent nous pardonner, ce sera fait dès le prochain. Un plongeur a disparii dans une résurgence de Slovénie et les plongeurs spéléos français ont été sollicités pour participer au secours. Une équipe a été formée difficilement lin samedi matin au vil des difficultés concernant les disponibilités des gens incriminés et les capacités des plongées profondes à effectuer. La centralisation s'est faite sur Paris, certains sont montés de Toulouse avec 800Kg de matériel, pour s'entendre finalement dire que la DSC refusait de prendre en charge le secours, celui-ci ne concernant pas un plonUeur français, Ie dit plongeur étant considére comme décédé, malgré les doutes émis par les responsables du SSF. Il y a des choix qui sont fait au plus haut niveau et nous ne pouvons pas les discuter, mais au vu des bavures du passé où des victimes ont attendu vainement les secours derrière un siphon, nous sommes en droit de nous poser quelques questions ... Nous espérons aussi que les nombreux liens unissant les plongeurs français et slovènes ne seront pas affectés par cette décision, à l'heure où les expéditions mixtes dans différents pays d'Eitrope sont de plus en plus fréquentes. Pour terminer sur une note plus gaie, nous espérons que cette période estivale vous permettra à tous des explorations fructueuses, de quoi remplir les prochaines publications. Christian Locatelli
Dans ce numéro : Grotte de la Doye (Lebel) Gouffre du Grand Creux Fiot (TLebel)
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Peyraou de Chadouillet (CELADON)
P5
Event de Peyrejal (CELADON)
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Baume de Chazelle (CELADON)
P 13
Grotte des Estinettes (CELADON)
P 13
Hérault (CELADON)
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Event de la Liquisse (CELADON)
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Event des Ressecs (CELADON)
P 18
Peyraou de Chado~iillet(B. Poinard)
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Compte-rendu réunion C.I.A.
P 20
Listes moniteurs et iiiitiateurs 97
P 22
Règlement intérieur Commission Plongée
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Aven de Peyrejal par J.M. Baudu
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Le Peyraou de Chazelle par J.M. Baudu
P 26
Event de Peyrejal (CELADON)
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Fkdkration Frar~çaisede Spé1t;ologie 130 me Saint-Matrr 75011 Paris rél. O1 -13 57 56 54
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Madame SHAG, J'ai lu avec grand intérêt votre petite annonce dans InfoPlongée n075 concernant une tentative de record du monde de plongée en camion citerne. Je me porte candidat à nombreuses :
ce challenge. Mes références sont
- Ris long siphon plongé avec palmes noires et blanches ( à votre disposition pour authentification) : 1 0 0 0 m. - Plongée la moins profonde réalisée avec de l'Hélium : -47m. - Plus courte plongée sans palmes avec un tri 2xl8+1x41 : 2 mn. Ce record a été réalisé accidentellement par oubli. Il peut néanmoins être attesté par des témoins oculaires. Je souhaiterais si possible que, d'une part le circuit prévu passe au comice agricole de Coucouron (foire aux andouilles animé par Roland Chopinez et son orchestre) et d'autre part qu'un article de fond soit prévu dans Modes & Travaux, revue à laquelle ma maman est abonnée. Restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, veuillez croire, madame SHAG, en mes sentiments distingués. J.M. Le gros niais
Grotte A de la DOUE - LES NANS (J Les explorateurs étaient arrêté depuis 1980 daris wi quatrième siphon à 750 mètres de l'entrée (270m. noyés). L'exploration de 60 mètres de galerie noyée a permis de fraiichir le quatrième sil~hori,pour buter 10 mètres plus loiu sur mi ci~iquièmesipliori au départ apparemment étroit. Cette cavité atteiiit doiic le développement de 820 mètres, dont 330 iioyés.
En 0896, RENAULD; VIRE (et le curé du village) visitent la grotte jusqu'au siplioiri à 320 mètres de l'entrée. De 1968 à 1973, le S.C. du Jura explore jusqu'à 100 mètres dais le S.4 : S1 eii 68, S2 eti 69, S3 eii 72 et 73 (BARIOD, BERTIN, CESELSKI, DEVAUX, FRACHON, PETREQUIN, PROST). E I ~1980, P. TRESSE et G. CHORVOT explorent le S4 jusqu'à 120 mètres et lèvent la topographie jusqu'en sortie du S3 (se référer à l'article de syntlièse de ce deniier [Il). La seule difficulté du portage précédent le premier sipliori est la trémie à une centaine de
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Page 4 mètres de l'entrée. Le 23 février, étant seul, j'en profite pour faire une reconnaissance dans la cavité avec un bi-bouteille 2x4 litres. Les siphons sont splendides, vastes et limpides (exceptionnel par ici!), d'argile point de traces.. .Seuls ralentissent la progression : un passage rétréci au départ du S4 et un passage bas sur des dalles une vingtaine de mètres avant I'anêt des explorations précédentes. La suite semble être en laminoir derrière un talus d'argile. Je raboute mon dévidoir et le laisse en place. Temps passé sous terre : 3 heures. Le letidemain, je prépare au départ des siphons un 2x7 litres et une quatre litres de la veille à 120 bars pour relais. Départ le 24, de bon matiti (midi...). Le relais me pei-niet de fia~icliirles trois premiers siplions (en respectant la Saiiite règle des 40%, si si!). Au tenniiius précédent, rive droite, je plante un bâtori dais l'argile (emporté sur a i e bouteille en prévision) pour servir d'amarrage et éviter ainsi l'effet "fil dalis une motte de beurre". Hélas, deux mètres plus loiri se présente un laminoir argileux rigoureusement impénétrable. Vue à quelques mètres dans le même genre. Demi-tour donc pour tenter la chance ailleurs. Elle me souris eii rive gauche du large conduit, sous la forme d'une étroiture entre des dalles éboulées à -Sm Deux mètres plus loin, à -9, je suis sûr d'être dans une suite, le coriduit prend de l'ampleur, bien que de taille sensiblement inférieure à la branche connue du S4 (2 m de large par lm50 de haut en moyenne). Le sol est constitué de dalles éboulées, mais exemptes d'argile. Au bout de 60 mètres et après un passage d'une dizaine de mètres assez bas de plaforid, je fais surface dans une galerie elicombrée de dalles couvertes d'argile de décatitatio~i. Je dépose les bouteilles et fiariclri un passage entre les dalles et la paroi rive droite (impraticable avec les bouteilles) Derrière uri élargissement déclive (51x1 de large par 3 de haut) dori~ieaccès à la petite vasque d'un siphon au départ étroit, testé avec les pieds ex1 avant (pas les pieds devant...). Sur le clieiniti du retour je topograplie le siplioii 4. Sortie laborieuse en traînalit les quatre sacs. Temps passé sous tene 4 heures.
in est possible donc que le terminus précédent corresponde à une confluence : un laminoir impénétrable rive droite et la galerie nouvellement explorée. Ceci pourrait expliquer la diminution de celle ci. D'autre part il semble que l'on change de couche (calcaire!) dans cette nouvelle galerie les dalles effondrées sont extrêmement corrodées et abrasives alors qu'elles sont plutôt lisses et compactes dans la partie aval du S4. G. CHORVOT m'a d'ailleurs mentionné qu'une faille avec rejet existerait effectivement dans cette zone, orientée N-O. J.M. LEBEL 1 commission ploiigée de la LISPEL
- 1997
[11 Les grottes de la DOM!
- G. CHORVOT - Bulletin de
(
IIA.S.E.,n017, 1983.
Gouffre du Grand Creux Fiot Neuvelle les Croiiiary (Haute-Saône)
Regard sur le cours souterraui de l'Ermite, ce gouEe s'ouvre sous la forme d'une diaclase d'une dizaine de mètres de longueur pour trois à quatre mètres de large daris sa partie supérieure. Vingt mètres de verticale conduise~itau plai d'eau de moins de un mètre de large par dix environ de longueur. Une plongée d'une vingtaine de miiiutes tout au i long de cette diaclase étroite au milieu de branchages et dalis wie ambiance assez confidentielle (visibilité d'envirori vingt centimètres), n'a pas permis de trouver de suite intéressante : les palmes s'enfoncent dans l'argde à moins de quatre mètres. Néaiimoi~iscette ploligée constitue sans doute le nouveau record cornmurial de plorigée à Neuvelle les Cromary. A noter qu'elle a été réalisée selon les tecluiiques arctiaïques, à l'air! nous regrettons le peu d'intérêt qu'a suscité cet évéiiemeiit dans "Les échos de Vezoul". Remerciement à la cornmurie de Nancy pour l'air founii à notre compresseur et à nos doudoutes pour la salade oeuf durs 1 tomates. Les gros Niais : L. Osvald, J.M. Lebel / commission plorigée de la LISPEL
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ARDECHE Peyraou de Cliadouillet X=74S,S Y=226,1 ,Y= l62ni Coiiimune de Saint André de Cnizières HISTORIQUE: Robert De JOLY avait brièveiiient vu la cavité lorsque, a sa requête, les tiieriibres du SCAL (34) tentaient vairieriient de poursuivre l'exploration (septetiibre 1951 et 1952). "Des coiiditioiis atiiiospliériques des plus variables nous ont etiipéclié de nolis engager à fond dans cette cavité des plus dangereuses." Toujours en 52, l'équipe locale de la Société de Spéléologie et de Préliistoire Gard-Ardèche prend le relais des explorations en consacrarit plus de 10 séances de dy~ianiitage(5 Iieures cliacutie) au niveau de la preiiiière voûte iiiouillante. Les anliées 53 et 54 seront consacrées à une tetltative infnictueuse a la nioto-poriipe, sitivie d'tine opération d'envergure à laquelle la iiiunicipalité apporte soli concours. Elle durera trois joiirs consécutifs durant lesquels 1 800iii3 seront évacués Iiors de la cavité. Les résultats n'ont pas été précisés dans les publications. Les preinières incursions en plongée datent du 10/04/1955. Une équipe du S.C. Villeurbanne (Roger NERVA, Jean PEYSSON, Edouard PICCININI, Guy TISSIER) franchit le preriiier sipiion dès l'entrée (10ni;-1) et progresse audelà jiisqii'au siplion Nord. Ils recoiinaisseiit égalenieiit Lin étroit conduit aval sur 15111, et plongent le siplion Siid-Ouest (branclie Bertrand LEGER) sur 30111, jusqu'aux limites d'autononiie (R.NERVA). La seconde plongée dans cette branche (2410711955) sera tragiquenient marquée par la niort de E.PICCINNIN1 dit Dodu, troisième victiriie française d'accident en plongée souterraine. "Après uri siplion de 5111 et une cloclie d'air, deux plongeurs s'engagent dans Ie second siphon, assurés par un troisiéiiie ploiigeur. Ils parcourent une trentaine de iiiètres, lorsque E.PICCINNIN1 décide de ressortir pendant que soli coriipagnoii poursuit sa plongée. Au retour, ce dernier retrouve son coéquipier iiiort, à quelques iitetres de la siirface. Ses tuyaux soiit roiiipiis, soi1 détendeur cabossé. II reste de l'air &?ris ses bouteilles." Utte topograpliie des coiiduits éxoridés est levée en octobre 1973 par R.KLINGENFUSCH. En 1975, une équipe du F.La Tronclie (P.ACKERMAN, J.L.CAMUS, P.DUPILLE, B.LEGER) francliit les cinq preriiiers siphons dans la branche S.O. et bute sur un colrnatage de sable dans le sixièriie. Un iiiinuscule interstice de 5ciii sous la voûte laissait filtrer uii courant sensible.
Ce terminus restera longtemps ignoré. Les quelques découvertes effectuées depuis concernent une jonction avec la Fontaine de Peyrejal (P.SERRET-1990), niettant le S.5 à proximité immédiate de la surface moyennant un franchissement d'étroiture éxondée suivi d'un décapelage; ainsi qu'une seconde sortie dans le S.3 (G.PEIGNEY, P.SERRET- 1991). Décenibre 1994, nous prévoyons des explorations en comniun. J.P. BAUDU et P.SERRET sortent le S.6, francliissent le S.7 et butent sur le S.S. Il sera ensuite exploré alternativenient par G.LORENTE et F.VASSEUR, puis J.P.BAUDU et à nouveau par les iiéraultais qui lèvent a cette occasion la topographie intégrale de la cavité. Nous la baptiserons "branche Bertrand LEGER" pour rendre hommage à ce personnage magistral de la plongée souterraine et faciliter la description du réseau. Le siplion Nord, second aniont non actif, est défini coriime "iin profoiid piiits boueux qui se tertiiine par une étroiture infrancltissable" par R.LACROUX en 1969. Jean-Marie CHAUVET y plotige jusqu'à -40 en 1980, puis Frédéric FOGGIA poursuit jusqii'a 240111(-50) et 320111 (-53) eii 1986. Urie iiotivelle pointe en Janvier 1995 (F.VASSEUR assisté de G.LORENTE) porte iiioriieiitariiiéiiient à 366111 le terniinus (-48), prolongé en quatre plongées par Benoit POINARD jiisqu'à 460111(-75 après un point bas à -79). A cette occasion, le siplion de la galerie aval est frariclii (6111) par G.LORENTE, arrêt sur laiiiinoir inipEriétrable au-delà. Nous profitons de cette occasion pour saltier l'oeuvre considérable de Bertrand LEGER dalis le domaine de la plongée souterraine. " Si Bertrand n'avait pas existé, nous aurioris aujourd'hui 20 ans de retard" nous confiait derniérenlent Fred VERGIER. Nous tenions a confirriier l'exactitude des propos transmis par ses noinbreuses publications, que nous avons vérifiée ici iiiais égaleiiierit dans d'autres cavités. DESCRIPTION: Dans le cours asséché de la Claysse, une dépression de galets roulés dévale jusqu'à un modeste orifice baigné d'uiie eau cristalline. A demi-inimergé on peut entrevoir, vers le Nord, I'ariiorce d'un réseau étroit constitué de laniinoirs aquatiques et connu sur uiie centaine de niètres. Vers le Sud, après un seiiil iniiiiergé, oti recoupe un beau conduit (3x4111)actif dont l'origine provient d'un siphon: le premier de la branclie Bertrand LEGER, globaleri~erit orientée Sudsud-ouest.
- La branche BERTRAND LECER: Elle débute à une vingtaine de niètres de l'entrée par tir1 sipiion irititiie S. 1 (801ii;-2) préseiltarit uiie étroiture Sévère (décapelage obligatoire) à 2Sni du départ. Une cloclie d'air précède la sortie dans iitie courte vasque, de laquelle on reploiige itiitiiédiateiiietit dans le S.2 (80111;-5). Peu large au départ, il s'amplifie en un conduit agréable (2x2111) affecté de décrochetiients dans la partie finale. 11 faut ensuite énierger et parcourir 19111dans une galerie basse. Le S.3 (1 10111;-4) se développe essentielleiiieiit a -1111. Entrecoupé de cloclies d'air qui se prolongent parfois en ilautetir à la faveur de riiicro-fractures locales, il présente
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siphon temporaire .
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voutes mouillantes
lerio a c t i v e lnfcrieure
Nrn 95
FONTAINE DE PEYREJAL
SAINT-ANDRE DE CRUZIERES - ARDECHE
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Page 9 un passage exigue à 30m du départ et plonge ponctuellement à -4 pour émerger rapidement. Au point bas, un départ latéral rejoint un plan d'eaii secondaire dans le conduit qui suit. La fracture qui conduit à l'air libre est suivie d'une dizaine de mètres de progression raiiipée dans le lit du ruisseaii, puis on avance debout dans de longs biefs dont la profotideur croît progressivetiient. Après 58111 à ce réginie, débute le S.4 (65ni;-6) qui présente un profil en dents de scie et d'importants reiiiplissages sableux. Au sortir de I'eau, une escalade de 2111 défend l'accès à 5 1111 de progression aquatiqiie agrémentée de 3 voîltes ~iiouillantes. Un dernier lac peu profond connecte la fontaine de Peyrejal via un bref passage initiiergé (2111) à consentir en décapelé. Le S.5 (27111;-4) est tapissé de sable et sort dans ut1 volunie, incongni au regard du reste de cette portion de cavité. Un éiiornie bloc surploiiibe la vasqiie oii I'eau toitrbillorine et c'est au prix d'iiiie courte escalade par-dessiis une lame acérée, par une niodeste Iiicartie, qtie Son découvre la vasque suivaiite. Eii reriioiitant siir le cliaos, oii atteint iiiie fracture liaute de 6111 et décorée de iioiiibreiises raciiies. L'air y est péxiiblenierit respirable (C02, végétatix eri décoriipositioii?). Le S 6 (1 8111;-4) copieiiseiiierit sabloriiieux, débouclie daris iiiie vaste piscine suivie de Ilni de coiiduite forcée circulaire. Une courte glissade stir iiii boriibetiieiit et voici le S.7 (I l8iii;-6). Par iine fracture étriquée qiii coiistitue le poirit bas, on rejoint la coiitiiiiiatioii, iiiarqiiée par I'oiiiniprésence du sable et de cloclies jaloiiiiaiit le parcoiirs. L'une d'elles, Iiaute de 6m, augure Urie relatioii avec des pertes de surface. Peu avant I'extréiiiité, un diverticule éiiierge dans uii conduit niodeste où l'actif est reiiioiité durant 160111jusqu'à uii siphon. En poursiiivant daiis la branclie la plus large du siplion, on éiiierge pour parcourir une galerie supérieure, superbe conduite forcée ornée de cupules et de foriiies d'érosion. Des dépôts de sable attestent de l'itinéraire emprunté par les eaux en période de crue, et il faut progresser voûté durant 220111. 011 rejoint alors un puissant plari d'eau d'où I'écoulei~ient file dans une fracture pour s'engouffrer dans un siphon, dont on accède à l'autre extréiiiité par les 1GOni de galerie active, atteinte à partir du S.7. Le S.8 (63111;-18) évolue a -6, puis recoupe uiie fracture au faîte de laquelle iiii iiiiposarite cloclie d'air ~i'autorise aiiciirie coiitinuatio~i.A sa base, un redan plonge à -10 daiis uii élargisseiiieiit exceptioiiiiel pour le peyraou, avant de pincer en Urie fracture pliis étroite. Le degré d'ensableiiietit varie ici seloii les périodes jusqu'à obstnier partielleriieiit le passage, Eii glissaiit le loiig d'iiiie diiiie de sable fiil, on atteint 1111 replat à -14 d'oit uiie dune iiiiiorieiise retiiorite daris lin élargissetiient surriioiité de clieiiiiiiées étroites. Eii s'orieritaiit vers le Sud-Ouest, iiii talus de graviers grossiers devient itiipériétrable à - 18, juste avant urie amorce de galerie liorizotitale iiiodeste d'ou provient l'écoulenieiit. 011 est ici à 1004111de la dépression d'etitrée de la cavité. Revenus dans la gaierie aquatique d'entrée, si I'on suit I'écouleiiieiit, ori deiiietire dails cet agréable coridiiit riiajeur
INFO PLONGEE NO76 orienté N-E, que les eaux abandonnent subitement pour s'insinuer dans une galerie latérale, basse et argileuse.
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L'AVAL: Longue de 25ni, elle bute sur un étroit siphon de 6n1 qui émerge dans un laminoir impénétrable, apercu sur 6ni jusqu'à iine noiivelle voûte. Ail regard du calibre dii conduit, il semble que cette portion ne draîne que la branche Bertrand LEGER en période d'étiage. La nioindre montée des eaux coiiduit à la saturation intégrale du réseau, qui refoule alors ses eaux à l'air libre, daris le lit de la Claysse. En persistant dans cette galerie agréable à présent désertée par I'écoulenient, il faut parcourir une soixantaine de iiiètres pour découvrir une vasqiie argileuse précédée d'une rupture de pente "onctueuse".
- Le siplion NORD: Uiie série de puits eritrecoiipés de paliers coriduit à -50 à une centaine de i~iètresdu départ. La galerie conserve des proportioris iiioyeriries (2x2111) et présente çà et là, à la faveur de points bas ou de virages iiiarqués, des reiiiplissages d'argile surcreusés et gravés de cupules d'érosioti. Elle est affectée de deux points bas (-51 et -53) et d'lin coiirt laiiiitioir eii baïonnette avaiit de reiiioiiter à -5 1, puis -48. On est alors à 366111de la vasqiie d'eiitrée, au terme d'une balade de 250ni à -50. Ici, le pitits "illizarof' (I) plonge par paliers jiisqu'à -79, avec titi rétrécisseiiieiit sensible aux alentours de -60. Uii coiiduit horizoiital sensibleiiieiit ascendant est parcouru sur iiiie soixantairie de tnètres à cette profondeur, arrêt à 460111 de la vasqiie d'entrée, à -75 dans utle galerie lenticulaire d'eiivirori 3111 de diariiètre. Ce siphon est un ariiont parcouni par lin écoulement profond que I'on doit recouper à la cote -33, fonctionnant par extravaseiiient en période de crue ail profit du conduit principal éxondé. FONCTIONNEMENT: Le peyraou est situé en clieiiiiriée d'équilibre sur le cours souterrain de la Claysse, en aval du système SauvasPeyrejal-Cocalière et en ainont de la résurgence du Moulin. L'organisatioii de la cavité et1 deux branches principales distiiictes tetid a corroborer la tiièse de l'existence de deux proveiiances différentes en ce qiii conceriie l'origine des eaux. La branclie Bertrand LEGER, copieuseiiient alluvioiiiiée de dépôts sableux, aiirait pour origine one branclie de la Cocalière, alors qiie le siplion Nord draîrierait les galeries terriiitiales du réseau Est de Peyrejal. Les reports topograpliiqiies et les proxiriiités géograpliiques voiit daiis le seiis de ces Iiypothéses. Siiite à iiiie cariipagiie de plotigée dans les siplioiis terriiitiaux de Peyrejal, irolis avotis établi I'existetice d'un siphori, "tliéorique" car rioii parcouru, de 1500rii de long, doiit seules les extrémités sont conrities. En aval par le siphon nord du Peyraou de Chadouillet, et en amont daris les siplion aval de la galerie du lac de I'everit de Peyrejal. Merci à Jean-Louis CAMUS et Jean-Marie CHAUVET polir les précisioiis historiques et descriptives, Micliel CHABAUD qui iious a ouvert ce secteur de I'Ardèclie et
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Page 11 ses précieux documents, Maurice LAURES pour son inconditionnelle diligence à retrouver les renseignements bibliographiques. (1) Le professeur Illizarof est iin chirurgien soviétique qui mit ail point une méthode destinée à faire grandir les nains.
Evettt de Peyrejal X=745,5 Y=226,2 Z=1641ii Coiiiriiune de Saint-André de Cruzières Les pretiiiers explorateiirs, nienés en 1937 par R.De JOLY et DUJARDIN, butaient sur lin siphon à 330111de l'entrée. Une audacieiise plongée de ICHKANIAN et LACROUX en 1962 rapportait un kiloiiiètre de galeries vierges explorées pst-siplion. En 1970, le G.R.P.S.(69) explore irii klii de galeries dails un réseau stipérieur et dans la branche de Saiivas poiictiiée de pliisieiirs siplioris. Le perceriient d'une eiitrée pst-siplioii livre l'accès ail S.C.Varis (07) qui révèle, eii 1972, 25001iide réseau suppléiiientaire jusqu' ail siplioii terniinal dit réseati Matliieii. Ces plongées ont été réalisées dans le réseau Mathieu, le tcriiiinus dc Peyrejal le plus éloigné de l'entrée naturelle. Galerie dis lac de l'orage: Le lac de l'orage, sitiié au bas d'un puits de 9111,fiit atteint le 09/06/1972. Il s'agit d'une voùte pliis ou nioins ~iiouillatiteselon les périodes après laquelle une galerie secondaire s'e~iibrariche vers le nord-est. Après 150111 de galeries basses et argileuses, on recoupe titi petit actif ail niveau d'lin carrefoiir. Vers l'aval, 20111plus loin, un redan (2111)plonge &dans un siplioii. Celui-ci (250111;-48) débute par une descente a -1 1 dans tiiie fracture puis s'infléchit vers le sud-est par une conduite forcée (2,5x 1,5111). Un cran vertical engage le conduit à - 18 (1201ii),puis a 170111,une succession de redans plonge a 33 (192111). Ici, l'étroite fracture file verticalenient a -48, piiis une petite galerie circulaire (1,5~1,5iti)se développe jusqu'a iitie pente de galets ascendante (250ni). Une étroitiire (Ii40ciii) eiiipSclie la poursuite de l'exploration dans Ic graiid volunie asceiida~itqui suit. Participants: A.S.B.E.(30): Régis BRAHIC, Thierry GINESTE. S.C.S.P.(30):Cliristian BAGARRE, Lioiiel DURIC, Laiire NEUBON. Association CELADON: Bruno NARANJO, Frank VASSEUR. Individuels ardécliois: Micliel CHABAUD, Gérard DUBUC, Jean-Pierre FILOGRASSO, Micliel GAUZE.
INFO PLONGEE NO76 Exploration du 02/03/97: Grâce à toute l'équipe de portage motivée, l'arrivée au siphon est rapide. Enfin, c'est le départ: l'eau est claire et la galerie de diniension confortable (1,50 x 1,70m) continue son cheminement. La roche blanche n'est pas abrasive et présente peu d'aspérités pour amarrer le fil. Au bout de vingt mètres, la galerie atiiorce une remontée, c'est la fin de la zone noyée niarqiiée par un imposant talus d'argile. Un peu surpris de ne constater aiicun écoulement je nie deinande tout en déposant le Bi 4L, ou est passé l'actif. De toute façon ça continue et c'est à pied que l'exploration se poursuivra. Rapidement après le siphon, la gaierie aniorce une nette rertiontée de qiielques niètres, le sol est tapissé d'argile. 50 mètres après la fin du siplioii, le plafond qui se situait entre 1 et 3 niètres de Iiaut passe au niveau d'une iiiipsaiite coiilée stalagtiiitique a 5 tiiètres. Rapidenient la galerie s'élargit égaleriietit et dépasse les deux tiiètres. Environ 15 tliètres plus loin, on atteint une salle se teriiiinant en diaclase étroite. La siiite est bieii visible, elle se situe trois tiiètres pliis Iiaiit siir lin joint de strate. La, la roche est plus abrasive, la galerie est niainteriant débarrassée de toiit dépôt argiletix, qiielqiies gours de petites diiiietisiotis pcriiietteiit de rincer le niatériel tapissé d'argile. Le conduit est bieii large (2111) iiiais sa faible hauteur itiipose une déniarclie courbée. A 85 ~iiètresdu siplion une ciieliiinée, partagée à sa base par une arclie, reiiionte en se rétrécissant sur environ 8 à IOniètres de Iiaut. L'escalade y est itiipossible sans équipetiieiit et auciitie suite évidente n'est aperçiie. La galerie elle, continue. Sa largeur dépasse par endroits les trois iiiètres alors que le plafond varie entre 11ii50et 2ni. Enfin, 50 metres apres la cheniiné la galerie se divise en deux boyaux sans donner de suite. Le retour se fait en fouillant tous les coins pour ne pas oublier un départ ou un indice. L'actif a donc appareiiiilient été perdit dans le siphon. De retour dans la zone noyée, toutes les parties des parois du sol et dii plafond ont été exaiiiinées en vain. Seul une cloche non aperçiie à l'aller a 15 metres du départ a été reniarquée. Aucune arrivée ne s'y trouvait et aucun misselleriient ne semblait s'écouler. Je retrouve quelques instants plus tard Micliel et Thierry dont le seul désir est de se récliauffer, Christian arrive peu de tenips après, et entre quelques cris de joie tii'iiicite à presser le pas en vantant la douce température extérieure ... Participants:
A.S.B.E. (Bariac - 30) Régis BRAHIC (Ugolin I'ardécliois) Thierry GINESTE (Tii es sur qiie c'est
par la ?) Patrick JALIBERT Micliel VALENTIN
(Kesakoça
la
soubressade?)
S.C.S.P. (Ales - 30) Christian BAGARRE (Attend, il faut qiie je deiiiatide a Catliy...) Anne-Marie Claes et Pascal Vieules (A qui les boyaux boiietix rie font pas peur) Laiire Nebon (SiiperWoriiari) e Spéléo Cliib Alpin Larirriiedocien En aiiiont du carrefotir, iiiic quarantaine de iiiétres (Montpellier-34) dc coiiduits étroits coridiiisetit aii siplioii atiiotit. --
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Page 13 Cathy VAQUER (II est vraiment profond ce lac?) Association CELADON (34) Frank VASSEUR Gilles LORENTE Wéleveur d'eau avec latiipe Duo) Baiinie de Chazelles X=74S,8 Y=225,1 Z=175111 Coiiiriiune de Saint-ANDRE de CRUZIERES Développenient: >64001ii Les vestiges préliistoriqiies découverts dans l'entrée de la cavité attestent d'une occupation fort ancienne. Dès 1937, Robert de JOLY et DUJARDIN butent siir lin cliaos de blocs a plus de 10001iide l'entrée. En 1950, une équipe du S.C.A.L. (34) dépasse le précédent terniinus de 500ni et progresse jusqu'a une zone labyrintliique. La S.S.P.G.A.(07) atteint en 1965 le siphon anioiit et dévoile pliisieiirs conduits sirpérieiirs. La période de 1973 a 1975 voit le G.S.Vans (07) explorer des étages supérieurs: le "siip. Daiiièle" et le "siip. des 9 chatières". Eii 1982, Patrick PENEZ et Jean - Cliarles CHOUQUET franchissent les siplioris ariiotit. Le siphon aval est frariciii en solo par Patrick PENEZ en 1982, siiivi de 2001ii de galeries défendiies par iitie escalade de 7111. Arrêt sur colriiatage de blocs argileux. Motivés par Micliel CHABAUD et renseignés par Patrick PENEZ, nous organisoris ilne nouvelle plongée dans I'optiqiie de lever le poirit d'iriterrogatioii subsitatit entre ce siplion aval et le Peyraou de Cliazeiles. Après presque deux ans d'attente et huit reports du fait des aléas cliriiatiques, le teiiips se tiiet enfin ail beau ...et nous saiitons sur l'occasion. Dans ce riiagnifique siphon situé a environ -60111, trois points bas (-22, -26, -35) entrecoupés de deux reniontées en surface conduisent à environ 500111 du départ a une nouvelle tête de puits noyé (- 13). Sur la droite, vers le sud, une conduite forcée plus intinie (1,8~1,81ii)s'engage vers l'inconnu. Un rapide raccord de dévidoir et je progresse plein sud, dans iine eaii subitenient laiteuse (3n1 de visibilité). Après uiie chicane, on recoupe un grand puits, à -8, dont le diaiiiètre dépasse 8 niètres. Je descend à -15ni en avançant au-dessus du vide, lorsque j'apcrçois un fil reiiiontant presque verticalenient et le suis jiisqità la surface (73111 de fil tiré depuis le fil Penez). Un grand plan d'eau baigne une fracture Iiaiite de 12n1, flanquée de deux autres de iiioindre diriietisioris. Cette vasqiie n'est ni la sortie connue di1 siplioii, ni le récent terniinus de J.-P. BAUDU dans le peyraoii de Chazelles (voir article dans ce ~iriniéro).Patrick PENEZ rie se soiivient pas d'avoir renioiité utie clieiiiiriée de cette erivergure, et sa topograpliie n'en fait pas état. De plus, le report topo rie superpose pas la vasqtie découverte a la partie coririue dii siplioii. Nous avons cru, dans un preiiiier teiiips, avoir réalisé la joiiction avec le Peyraou de Cliazelles, niais cette Iiypotlièse a été détitentie par une plongée de vérification via le Peyraou, airisi que les reports topographiques. Quel est donc ce fil sur lequel je suis retoniik ? Le iiiystère reste entier. Faudra-t-il uiie nouvelle plongée pour I'éclaicir ? Participants: --
A.S.B.E. (Barjac -30) Régis BRAHIC, Thierzy GINESTE, Michel VALENTIN. Biotope (Saint-Anibroix 30): Philippe BENCE. S.C.S.P.(Alès - 30): Christian BAGARRE (Palala), AnneMarie CLAES, Pascal VIEULES. S.C.A.L. (Montpellier - 34): Cathy VAQUER (palalala lala lala). Association Celadon (34): Gilles LORENTE, Frank VASSEUR.
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Grotte des Estinettes X= 763,112 Y=249,725 X=145n1 Coniniune de Lanas Développenierit: 575111 Dénivellation: 73m (+ 12;-5 1) Doniinique BENARD, fondateur du Club Spéléo de Barjac, franchit en 1977 la preniière zone noyée longlie d'une vingtaine de tiiètres, et s'arrête devait une trériiie. En 1981, B.Legrand et J.-M. Chauvet, décoiivrent la siiite de la cavité jusqii'i la deuxièriie zone noyée et explorent le S2 jiisqu'a utie profondeur de - 18iii après un passage bas à -30111. En décenibre 1992, Fred Badier et Pierre Verdiel reconnaissent la cavité jiisqu'au detixièriie siplion, en vile de reprendre l'exploratioii. Un iiiois plus tard, ils revieniicnt accotiipagnés de Pltilippe Ritiaiido, dépassent l'ancien terriiiriiis et s'arrêtent au pied d'une diaclase étroite par riioins 43 itiétres. Le 27 Juillet 1996, nous organisons avec Régis BRAHIC, Tliierry GINESTE et Micliel VALENTIN, une reconnaissance jusqu'a -30 dans le S2. De nonibreuses portions de fil sont changées et rééquipées en vue de la reprise des explorations. Après deux plongées annulées pour cause de météo incertaine, nous retournons avec Frank VASSEUR le saniedi 24 Août aux Estinettes. Le terniinus de la dernière plongée est rapidenierit atteint. Cependant, I'équipetiient continue jusqu'au terniinus de Fred (-40ni). De là, trente rilètres de galerie sont explorés. La première partie est assez étroite et le passage est à négocier. Après itioins de 20 niètres à ce rytlinie, on accède a I'aplornb d'un puits dont les contours n'ont pu être aperçus. Le bas de celui-ci est atteint 5 niètres plus bas. Ici, la galerie descend encore et nous mène, moins de dix niètres plus loin, en riiêiiie teriips que la liniite de notre autononiie devant une étroiture à -51111. Une procliairie plongée devrait pcrtiiettre de revoir le terniinus, afin de poursuivre l'exploration. Je rejoins Fraiik après 140 riiiriutes de plongée dont 43 aux paliers. Nous retrouvons uri peu frigorifiés, les berges de I'Ardèclic au soleil couctiant, avec ses canards, ses détritus, ses piijols et ses culs nus.. . Matériel iitilisé: Polir les deux plongées uri bi IOL, iiii relais 9L ati surox 40% (ou pony bottle au Nitrox poiir les tekkies...) ainsi qu'uti harnais Bijeard ont été utilisé. Je tenais à reriiercier Régis BRAHIC, Tliierry GINESTE, Micliel VALENTIN du Spéléo Club de Barjac et tiiadatiie BRAHIC pour leur aide et leur accueil, Frank pour soli soutien lors de la dernière plongée, ainsi que Fredéric BADIER poiir ses précieuses iridicatioris.
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Une découverte date, non pas du jour où elle a été faite, mais dujour où elle a été publiée. Pitt-Rivers
NERAULT
Sotirce de l'éventail X= 698,l Y=158,52 Z=7 2111 Cotiiniutie de Puécliaboii - Gorges de l'Hérault. Repérée par Bernard GEZE, le 16/04/1935. Petite émergence connue sur 8111 (-2). Après une heure de désobstniction subaquatique, nolis constatons que le courant provierit d'lin orifice gros cotiitiie le poing dans la roclie eii place, situé derrière iiiie laiiie roclieuse. II faudrait faire parler la poudre sans tiiodératioii polir envisager d'liiituariiser le passage. Gilles LORENTE, Frank VASSEUR.
Goriffre NO2 de la foiisse X=709,58 Y=176,56 Z= 145ni Coiiitiiiiiie de Brissac - Montagne de la Séraiitie La cavité fut recotiriiie jiisqii'aii plan d'eau, au bas d'iiiie abnipte desetite de 15111 suivie d'un ressaut (Slii), par Edouard-Alfred MARTEL eii 1889. Une preiiiière ploiigée (G.E.P.S.-13) le 1811011970 periiiet d'investir le sipliori jusqii'à ilne tréiiiie à -71x1. Le 25/09/1983, suite à une lorigiie désobstniction subaquatique, Alain POUGET (C.L.P.A.-34) atteint la profondeur de - 15ni. Uri beau plan d'eau ailx parois verticales bute à -4 sur un côiie d'éboulis prolongé dans un conduit bas. 45 niinutes de désobstniction et d'étayage a -8 seront nécessaires pour débouclier dans un voluiiie (5x3111) irréinédiableriient coliiiaté par l'éboulis à - 18. A - 14, une peiite ébouleuse latérale s'enibranclie s-e jusqii'à - 17, surmontée d'une conduite forcée surcreusée qui bute sur rétrécisseinent à 30ni de l'entrée (-16). F. VASSEUR Eiiiergence dii virage de Barra! Coni~iiunedc Ganges - Gorgs de l'Hérault Lors des travaux d'élargissctiient de la D.999 entre Ganges et le Vigan, deux puits sont iiiis a jour. Des plans d'eau, colniatfs à -2 et -3111, baigtieiit ces excavatioiis. Participants: G.S.Gaiiges (34): Marc IVORRA, Cliarly NARCISSE, Alain SPENLE. F.VASSEUR. Aven de la Baraque X=7 15.72 Y=161,03 2=2271ii Coiiiiiiurie des MATELLES - Causse de Viols-le-Fort L'équipe de Maurice GENNEVAUX atteignait la profondeur de -801ii eii 1906, puis Robert DE JOLY descendait en 1938 à -120. Le S.C.Motitpellier reprend les explorations en 1944145 du réseau de galeries Iiorizotitales a la base des piiits pour buter eii aiiiont coiiiine eli aval sur
des siphons. L'aniont est franchi en 1983 puis 1984 par Henri BENEDITTINI (S.C,M) contraint de s'arrêter devant un S.2 peu après, et l'aval reconnu en juillet 1985. Plongée du siphon "aval" à -168 (30m;-10) : niise a l'eau sur descendeur (P.6) dans un vaste plan d'eau (4x6m) déterniiné par une fracture. Elle se prolonge jusqu'à -10 pour pincer irrémédiablement au s, et sur étroiture côté ne. Une lucarne à -6 perniet de la shunter par une passage étroit qui rejoint à -10 un prolongetiient. Le plafond pince à -5. Au sol, on renionte à -9 jusqu'à un redan vertical. A 8, iine conduite forcée biite sur étroiture en chicane à tenter en décapelé, à 30111 dii départ. Participants: Association CELADON: Bnino NARANJO, F.VASSEUR. S.C.Lodève: Didier CARAMEL. S.C.Montpellier: Jean et Catliy ABT, Christophe KOPIBIDA, Jane MARTIN. Aven Barnabé X=692,2 Y=165,087 Z=642tii Conitiiiine de La VACQUERIE et Saiiit-MARTIN-deCASTRIES - Causse dii Larzac (Voir INFO-PLONGEE NO68 et SPELUNCA N057) Indiqiié au SCM par uii berger en 1978, uii iiiéat terreux désobstrué donne sur iili piiits en 1982, prolongé jusqii'à 88 eii 1988, puis -297 en 1993. En 1994, le sipiion terininal est franclii (35111;-4) suivi de 35111 de galeries rejoignant un collecteur. Eii atiiont, après 180ni de conduits aquatiques et un S.2 (1051ii;-10) une série d'escalades débouclie dans la salle Maurice LAURES (80x 15x20ni), arrêt sur escalades. Le 08/06/96, le siphon aval (25in;-3) étroit plongé à l'anglaise livre l'accès à 160iii de galeries actives (111s) et méandrifortiies butant sur étroiture. Profondeur de la cavité: -3 I lni. Le développement atteint 2500111. Participants: Olivier HUTTEL, Olivier RIZBOLI (C.S.Lauret), Laure NEUBON (S.C.S.P.-Alès), Philippe ( CASSE, Hervé GALIGNE, Valérie GALLIA, Fabrice VALETTE (G.Aniane S . ) Sandrine BIAU, Hervé MALIGE, Régis PINEAU (G.S.U,Montpellier), Cyrile ARNAUD (S.C.Aubenas), J.-L. KOPIBIDA (S.C.Marne), Olivier VIDAL (G.S.Vulcains-Lyon), Etienne GIRARD (G.S.Valeiitinois), Jean et Catiiy ABT, Karel CROMBE, Sandriiie GAGNAGE, Christoplie KOPIBIDA, Bertrand MARIN, Cliristiati ROBLES (S.C.Montpellier), Gilles LORENTE (Associatioii CELADON), Patrick LABADIE, Christirle LEROCH, Claiide SARDA (Individuels). F.VASSEUR. Grotte de Lauzirias Coniniiitie de Saint Poils de Thotiiières. Plongée du "lac aux échos" (-130) eii vue de tenter une jonction Iiiirriaiiie avec le lac "de la régie" en aiiiont. Au fond de la vasque, a 1 1, une galerie basse (2x lira) suit un talus d'argile liquide en se réduisant jusqii'à devenir inipétiétrable, à - 15. Participants:
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GROTTE EXSURGENCE DES RESSECS COhlMWE DE
PUECHABON - HERAULT
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X = 702,46
Y = 161,05
Z = 90 m.
€aiEu€:
TOCO:
J.-L.GALERA F.VASSEUR
0
20
40m
150m SIPHON (300m;-59)
-59
Pane 18 S.C.M.N.E.: Georges ARMINGAUD, Jean-Michel ESCANDE, Denis MATARIN, Claude RAYNAUD, Marcel SCHMEISSER. S.C.A.L.: Patrick CANEDO, Serge GAUDISSON. Individuel: Michel PLESSIER. F. VASSEUR. Gouffre dlEuzèdes ou aven Caudine-Bascoul X=64 1,6S Y=133,3 Z=525ni Coiiiliiune de Riols L'entrée de l'aven est révélée sous une niaison du village, lors de travaux d'étanclieité. Explorée par le S.C.M.N.E. et le S.C.Saint-Polis en 1994, la cavité présente des volunies exceptiontiels pour la région et un fonctionnenient liydrogéologiqiie tenipraire. A la faveur d'un étiage estival, le développetiient est porté a 1353ni pour -136, arrêt siir siplioti. La ~iiisea l'eau s'effectue sur descendeur (piiits terriiinal de 15iii) dans titi vaste plan d'eau dont le riiveaii a baissé depiiis la séaiice de topograpliie. A partir d'une vasque coalesceiite, l i n piiits hélicoïdal plonge a -27 datis une galerie qiii déboticlie, après titi point bas à -30, dans iiii voluiiie noyé occiipé par une diitie de sable (-25). En gardant le cap sur l'axe iiiajeur du goiiffre, une iiiodeste galerie remonte après désobstnictio~id'une étroiture, pour éiiierger uiie cloclie (1i=3ni) sans contiiiuation. L'exaiiien de la topograpliie levée à cette occasion, indique qu'il serait iiiteressa~itde reprendre les iiivestigatiotis au niveau de la salle dunée, qui doit receler lin passage vers la grotte du Berdiaii voisine. Le siplioii totalise 140111(-30) et la cavité 15001ii(-170). Participants: Jean-Miciiel ESCANDE, Guy et Carine GEHIN, Serge GROCHOCKI, David PUJOL (S.C.M.N.E.). Frank VASSEUR Eveiit N o l de la liquisse X=719,16 Y=171,36 Z=225iti Coriiniune de Rouet - Causse de I1Hortus (voir Spélunca NO43 et Info plongée N06O) Cavité explorée par le S.C.Montpellier en 1948 jusqii'au siplion, plongé sur 120iii (Vincent DOUCHET) en 1983. En 1990, avec Michel ENJALBERT (S.C.A.L.) et MicIieI SARRAIL (C.R.A.S.P.), nous reiiioritons jusque dans le S.5, arrêt sur rétrécisseiiieiit argileux daiis lin laniiiioir. Un latiiirioir suivi d'un puits (14iii) conduit à une petite salle terriiiiiée par un S. 1 (160111;-1 1) eticliaînant avec le S.2 (35111;-6). Un lac de 40ni porictiié d'un seuil atteint iine escalade de 2111.351ii de galerie sèclie pour accèder au S.3 (8Oiii;-3), puis 40111de lac jusqu'au S.4 (65111;-11) suivi de 40111de rivière. La vasque dit S.5 (1 53111;-8) est surniontée d'une coiirte escalade (2111)dévoilant 116111de galeries sèclies recoupant le siplion. Il débute par iiiie succession d'étroites fractures rejoignant lin laminoir long de 851x1, franchi à I'anglaise et équipé en plotnbs largables. On éiiierge dans une fracture aquatique, eiicliaîtiaiit avec 75111de galerie accidentée ou oppositions,
INFO PLONGEE NO76 désescalades et laminoirs sont à franchir pour parcourir un superbe tronçon de rivière. Un redan (1,5ni) domine la vasque du S.6. Là, a 21x1 de haut, un boyau est remonté sur 20 mètres jusqu'a un colmatage. Le S.6 (35m;-3) débute par une vasque encombrée par une large dalle. Une fois contournée, deux options se présentent: - un méandre étroit et sinueux plongeant à -9 dans une galerie étroite, arrêt sur rétrécissenient argileux, - un laminoir de 22111, où un départ iiiipénétrable en laiiiinoir se~tibleniarqiier l'origirie du courant, suivi dulie baîonnette et d'un seuil étroit (diaclase) étiierge (35iii;-2) dans un laminoir aquatique long de 8ni. Après une courte vasque, un laliiinoir siilintarit un bref siplion setnble pincer. Le cotuplexe des events de la liquisse totalise a présent 1480111de développetiient. Gilles LORENTE, Fratik VASSEUR. Event des Ressecs X=702,46 Y=16 1,05 Z=9Oiii Cotiiiiiittie de Riécliabon - vallée de I'Héraiilt La cavité fiit découverte et explorée par l'équipe du SpéléoClub de Montpellier, eiiitiieriée par Maurice LAURES, entre 1947 et 1949. Ces pioiiiiiers régiotiaux découvraieiit alors 500111de galeries accidentées, dont plusieiirs galeries latérales, entrecoupées de puits verticaux, d'étroitiires et de clieniinées a retiioliter polir stopper irréiiiédiableriient sur 1111 siplioii. En 1981, le G.S.F.R.Moiitpeyroux plonge le siphon sur 1251ii. arrêt a -40. En 1982, Frédéric POGGIA, porte le developpenient noyé a 240111, arrêt à -36 après avoir passé un point bas a -54111, puis uri point haut a -26. Profitant d'une accaliiiie ~iiétéo,nous tiiettons a profit le iiiois de février (1997), avec le soutieti du Spéléo-Club Alpin Languedocien polir revoir le siphon. Une séance d'escalade artificielle sera nécéssaire pour équiper une clieniinée de 8m afin de faciliter I'aclieniiriernent du niatériel. Après une plongée de topograpliie jusqu'au preiiiier point j bas (-54), une nouvelle incursion periiiet d'explorer 60111 de plus datis une vaste galerie forteriient déclive, portant la distance explorée dans le siphon a 300111. Au terminus, après un passage d'étroitiire daiis des galets a -51 et une galerie horizontale a -56, je stoppe sur un nouveau cran vertical. Le faisceait du pliare se perd au-delà de -59111, tiiais je n'arrive décidénierit pas à faiitasriier sur les puits plongeant toujoiirs plus profolid, siirtout dans le cadre de plongées en derits de scie.. Participants: Association CELADON: Gilles LORENTE, Caroline et Paul MANHERTZ, Bnino NARANJO, Frank VASSEUR. S.C.A.L.: Eric AUBERT, Isabelle ADLER, Régis BRU, Patrick CANEDO, Stépliane CLAPIER, Micliel DUPIN, Yves FAVIER-ROUSSET, Patricia GIRARD, Jean-Paul HOULEZ, Pierre JACQUIER, Frédéric LECOQ, Denis MESTRES, Isidore MORENO, Laurent PAYROU, Luc ROMANI. Merci égaleriient à Maurice LAURES pour ses reclieches bibliographiqiies et la iiiise a dispositiori de ses dociiriierits, ainsi qii'à Cyrille BRANDT pour ses précieux conseils relatifs A la gestion d'une plongée au profil coniplexe.
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Page 19 Slovénie: Durant l'été 96, lors d'une reconnaissance sur le cours de "la rivière aux sept nonis", le siplion terniinal de Tkalca Jama est tenté sans succés du fait de l'obstruction de la vasque par un impressionnant tricounis de troncs d'arbres. A côté, la goule de Sauvas fait figure de jardin d'enfants. Une incursion dans Zeiske Jame perriiet de progresser, en plafond, de GOni au-delà du terniinus du fil. Arrêt dans une vaste galerie après avoir émergé dans une cloclie aveugle, puis replongé dans ilne fracture à 127111du départ (-17).
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p~inard ~nfo§ - -. A propos du Perraou de Chadouillet Ardèclie Nous en étions resté à -76m. pour 405m. de développement. En avril 96 j'atteins le terminus lors d'une pointe à moitié ratée à cause d'une panne de détendeur sur un relais et d'une portion de fil arraché par une crue (les derniers 50 mètres avant le puits terminal). Cette plongée m'a seulement permis d'accéder au fond du puits à -79m. et de voir une galerie partir à l'horizontale... Pendant l'hiver 97, trois Week-end sont consacrés au Perraou. Les 115 premiers mètres une très belle série de puits lenticulaires amenants au siphon à -50n1, se voit débarrassé du fil qui est remplacé par une corde. De même les 100 m. de conduit horizontal derrière l'étroiture (voir topo) sont rééquipés afin d'éviter les déboires de la pointe précédente. Ainsi lors d'un camp de trois jours, aidé de moult amis plongeurs, je me pemiets d'annuler une pointe après avoir atteins I'étroiture dans une "brume épaisse" (multipliant quasiment mes temps de parcours par deux). En effet la touille, levée par les plongeurs ayant installé la décompression, a contaminé tout le réseau en l'espace d'une nuit. 2h30 de plongée, de l'hélium gaspillé pour seulement ramener une bouteille relais posée la veille par Pascal Bemabé! .. Fort de la leçon apprise lors de ces trois jours productifs, je décide de changer complètement de tactique en revenant deux semaines plus tard uniquement épaulé de Ludovic Giordano. Nous sommes tout de même aidé pour le portage par Didier Chalain (sympathique propriétaire de notre gîte) qui a recruté quelques ados à St André de Cruzière.
Ce même siphon avait été plongé en 1992 par Frédéric BERNARD (C.R.P.S.-13)sur environ 150ni jusqu'à -35 en suivant le fond du siphon, puis en 1995 par Samo MOREL (club de Koper - Slovénie) sur 67111 en suivant la voûte. Dans des conduits noyés de plus de 10tn de dianiètre, l'exploration s'apparente plutôt a une course d'orientation, dont nous pratiquerons les joies lors d'un prochain canip. Participants à Tkalca Janra Christian BAGARRE, Anne JOHANNET, Gliislaine NOAILLES, Cathy VACQUER (S.C.S.P.-30).Frank VASSEUR.
Je me mets à l'eau dans ma foulée de l'installation de la déco par Ludo. Et déjà la touille a progressé d'une trentaine de mètres dans l'horizontal de 5Om. Je fais demi-tour en 38' après avoir exploré 55m. de galerie en forme de cond~iiteforcée creusée sur un joint de strate. Quasiment ronde, d'une section de 3 à 3,5 m., celle-ci remonte légère~iientpour atteindre la côte -75m. au terminus,-devant sur 10 à 15 mètres les choses ne semblent pas changer. Retour au bas du puits d'entrée en 53' de palniage intensif! j'enchaîne derrière 4 heures de décompression sans histoire dans une touille obéissant à la règle suivante :"l'intensité de la touille est inversement proportionnelle a la profondeur". Ce qui implique une jonction a taton avec le bon Ludo, ainsi que la lecture des tables et des instruments de plus en plus délicate...l'ambiance est propice à la réflexion (la prochaine pointe est déjà ébauchée!), pas de risque de bouquiner LUI mauvais SAS. Je tiens a remercier vivement tous les plongeurs m'ayant accompagnés lors des différentes sorties depuis deux ans. Pascal Bernabé, Ludovic Giordano, Xavier Clerc, Hervé Levano, Philippe Rabatel, Stéphane Roussel, Benjamin Biessy, Aurélien Daniel, Stéphane Mayor et bien sûr Frank Vasseur et Gilles Lorente qui m'ont <Qranché sur le c o u p .
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surox 40%
(3 litres argon tout le long)
(
PROFIL de la PLONGEE 2 x 20 1,
Trimix 20 Oz40 He
4
2 x 201.surox 50% 2 18 1, surox 40%
2 x 8 1. surox 30°h
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dorsal:
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2 x 20 .1 Trimix 18 Oz45 He
Benoît Poinard
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COMMISSION INTERFEDE
LE D'AGREMENT
Délégué FFS Joëlle Locatelli 4 rue Claude Bernard 0 1100 Bellignat
Délégué FFS JP Stéfanato 244 avenue de Limoges 79000 Niort
Compte-rend~ide la réunion du I I janvier 199 7 à Paris (compte-renctu diffusé aux moniteurs) 1) Participants: P. Bernard, Ph. Bigeard, Ph Brunet, F. Caen, L. Caillère, L. Ciesielski, H. Foucart, Ch. Locatelli, J. Locatelli, JM. Poncin, D. Sablé, M. StaticeIli, JP. Stéfanato, Ch. Thomas. C. Toiiloumdjian est retenu à Marseille pour une réunion de la FFESSM et M. Douchet absent lui aussi nous a adressé une lettre d'excuse. 2) Journées d'eiicadremerit 1996 : Moniteurs : Arnefaux n'était pas agréé en 96, 3 jours en 96 : OK pour 97. Jasion pas agréé en 96, pas de nouvelles : Joëlle lui écrit ( pour savoir s'il désire se maintenir sur la liste. Roux ne souhaite pliis encadrer, non agréé en 96.
Initiateurs : Leveau non agréé en 96, OK pour 97. Le Kens non agréé en 96, pas de nouvelles, Joëlle lui écrit. 3) Nouveaiix cadres : Moniteurs : Pascal Bernabé et Gilles Morieux proposés par H. Foucart, Nelly Boucher, Philippe Moya et Philippe Buiré proposés par Joëlle. Ceci porte à 29 le nombre de moniteurs agréés pour 1997. Initiateurs : Didier Bonis proposé par JP Stefanato, Michel Guis proposé par M. Douchet, Michel Lévêque proposé par D. Sablé, Benoît Poinard proposé par H. Foucart, Laurent Mestre et Marc Beltrami proposés par J. Locatelli. Ceci porte à 25 le nombre
d'initiateurs agrées pour 1997. 4) Actiotis à entreprendre :
La discussion porte ensuite sur divers axes de réflexions. Pour chaque thème une ou deux personnes sont chargés de centraliser les informations et de recueillir vos réflexions pour en faire une synthèse. L'objectif est de pouvoir en difiser une première version fin mai (1997!). n iSecozrrs :La CIA n'a pas vocation à gérer les secours ; c'est bien le rôle du SSF. En revanche les moniteurs peuvent émettre un avis sur l'organisation des secours. Hubert Foucart et Christian Locatelli sont chargés de centraliser cette réflexion. Adressez leur vos idées (grandes ou petites). h / Respot~.snbil~iS n~rcotrr.s des srnges :Les brevets de cadres en plongée souterraine ont été reconnus par les deux fédérations FFS et FFESSM. Cependant notre autonomie n'est pas clairement exprimée en ce qui concerne les exercices en eau libre par lesquels débute généralement un stage. L'encadrement en eau libre est codifiée dans la réglementation de la plongée de même que l'évaluation des plongeurs de niveau 2 (je vous rappelle que nous acceptons généralement les plongeurs qui ont le niveau d'autonomie du niveau 2 sans obligatoirement être breveté). Il sera intéressant de recenser ces questions d'ordre juridique et de s'appuyer sur les conseils d'un expert en méthode de sécurité. Christian Thomas et Joélle Locatelli sont chargés de cette réflexion. c / iléférentiel de formnriott, synthèse des contenus de stages, questionnaires d'évaluation en début et en fin de stage : communiquer vos pratiques à Dominique Mariani. d/hfdhode J'etl.seigtrernenf:voir Philippe Bigeard. e/ Recornmatldnfiotts concertlari/ In prafiqlre de In plotjgc!e sorrterrnitje : Un texte a été élaboré par la commission plongée FFESSM. Il est joint en annexe. Hubert Foucart attend vos critiques et suggestions pour le compléter si nécessaire f / Ufili.snfiotldes rnilatlges : La commission technique de la FFESSM a élaboré des qualifications de plongeur et d'instructeur Nitrox et nous propose des équivalences. II ne nous parait pas souhaitable d'entrer dans le jeu de ces diplônies compte tenu de nos contraintes d'utilisation des mélanges (par exemple les taux d'O2 sont optimisés en fonction des conditions de plongée donc rarement standards). En conséquence il nous faut poursuivre la réflexion sur notre pratique des mélanges entamée en 1996. Hubert Foucart se charge de formaliser un document sur la préparation des mélanges et Christian Thomas fait le point sur l'enseignement de la plongée aux mélanges : lui envoyer vos comptes-rendus de stages. g/Secorrrisnie :La décision prise en 1995 est maintenue. La possession du CFPS par les cadres en plongée souterraine sera exigée à partir de 1998. D'ici là il faut s'arranger pour le passer dans vos régions. h /Sessi011nllégée de rtiveair J (ancien 22me échelot~,):Lucien Ciesielski se charge de reprendre des contacts avec la commission technique de la FFESSM en février.
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N O PLONGEE NO76
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MONITEURS AGREES PAR LA C.I.A. ANNEE 1997 (29 pour l'année 1997) No 1
Depuis 1991
NOM Prénom ARNEFAUX Jean-François
31
1997
BERNABE Pascal
2
1991
BERNARD Patnck
3
1991
BIGEARD Philippe
25
1994
BOMPA Philippe
32
1997
BOUCHER Nelly
4
1991
BRUNET Philrppe
30
1997
BUIRE Philippe
26
1994
CAEN FrBdéric
21
1993
CAILLERE Laurent
22
1993
CIESIELSKI Lucien
23
1991
DOUCHET Marc
6
1991
FOUCART Hubert
24
1993
GAUCHE Bernard
7
1991
HAGEGE Eric
27
1994
HAUTEVOINE Jean-Michel
8
1991
JASION Philippe
9
1991
LOCATELLI Chnstian
1O
1991
LOCATELLI Joelle
28
1996
MARIANI Dominique
33
1997
MORIEUX Gilles
11
1991
MORIN Enc
29
1997
MOYA Philippe
12
1992
PONCIN Jean-Marc
ADRESSE 6 avenue Lavoisier 92500 Rueii Malmaison 01 4 9 5 2 1 8 4 6 7 allée de Quimperlé 31770 Colomiers 0561788820 Bâtiment H5 -rue du Bois du Pnnce 76410 Cféon 02 35 78 91 49 24 rue Dumenge 69004 Lyon 0478295341 Les Cdtes d'Ott 461 40 Parnac 05 65 20 16 46 11 rue Robespierre 27000 Evreux 02 32 38 50 53 21 rue Louis Sablet 94200 Ivry-sur-Seine O1 46 72 03 62 20 rue Louise Michel O1 1O0 Bellignat 0474735559 14 avenue GBnBral Sarrail 78400 Chatou O1 30 71 54 70 1 rue Philippe Bellocq 67450 Mundolsheim 0388202010 13 avenue GénBral de Gaulle 67000 Strasbourg 0 3 8 8 6 1 5260 103 rue Sainte Cécile 13005 Marseille 04 91 78 04 52 9 rue Léon Viala 31520 Ramonville-St-Agne 05 61 73 19 54 9 rue Carrére 33500 Libourne 0 5 5 7 5 1 11 96 13 rue des Fauvettes 16340 L'Isle d'Espagnac 0545689717 6 place Paul Eluard 30900 Nlmes 04 66 64 O1 34 8 résidence du Plein Air 78700 Conflans-St-Honorine O1 34 21 64 22 94 rue Michelet 01 100 Oyonnax 04 7 4 7 7 1 6 0 1 4 rue Claude Bernard 01 100 Bellignat 04 74 73 42 43 9 avenue Victor Hugo 83700 Satnt-RaphaBI 04 94 83 86 21 30 rue Magressolles 31780 Castelginest 0561 7085 80 33 rue de la Croix Chauvin 79390 Thenezay 0549631 145 Chemin de Bressac 26780 Allan 04 75 46 62 36 Le Village 01250 Jasseron 04 7 4 2 5 0 2 7 3
Agrément 1997 1997
1997 1997 1997 1997
1997 1997
1997 1997
1997
1997
1997 1997
1997
1997
NON AGREE 1997
1997 1997
1997
1997
1997 1993
INFO PLONGEE NO76
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INITIATEURS AGREES PAR LA C.I.A. - ANNEC 1997 (25 pour l'année 1997) No 8
Depuis
1992
NOM Prenorn JAMBERT Henri
9
1991
JUVENSPAN Henri
10
1992
LEVEAU Frédéric
15
1993
BOLAGNO Patrick
17
1
1996
18
19
1993
/
1993
/ FINOT Didier GACHIGNARD Line
1 MORE Christian
20
1993
RENAUD Marc
21
1993
SOULAYRES Jean-Luc
22
1993
LEFEVRE Claude
23
1993
LE KENS Jean
24
1
1994
1 ICHHANIAN Franck
ADRESSE
Agrément 1997
Genissac 33420 Branne
0557244902 2 rue Mlley 14600 Honfleur 02 31 89 00 20 12 rue Graffard 41260 La Chaussée St-Victor 46 avenue Langevin 13130 Berre I'Etang 1 04 42 85 49 50 / 94 rue Jean Rostand 10450 Bréviandes 03 25 75 17 75 106 rue Baril 79270 Saint-Svrnphorien 1054909537i '
1997
1997 1997
1997 1997
1 Rue Romain Rolland
1997
13130 Berre I'Etang 04 42 74 02 97 30 rue des savres St-Victor 83190 Ollioulles 0494627075
1997
La Boule
1997
46140Luzech 056520 1415 5 nie du 18 juin 1940 59230 St Arnand les Eaux 0327484209 2 rue du Clos du Roi 9531 0 St Ouen L'Aumone 1 O1 30 37 06 74 1 6 allée St-John Perse
1997
NON AGREE
1
NONAGREE
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I W O PLONGEE NO76
Page - 23 33
1994
ROUCHETTE Laurent
35
1996
JOLlT Gilles
36
1996
BELON Cynl
37
1996
MUGNIER Patrick
38
1997
BONIS Didier
39
1997
MESTRE Laurent
40
1997
BELTRAMI Marc
41
1997
GUIS Michel
42
1997
LEVEQUE Michel
43
1997
POINARD Benoit
43 bis rue de I'lngdnieur Brossard 19100 Brive-la-Gaillarde 05 55744541 46 rue Montaigne 79000 Niort 0549736444 6 rue des Rosiers 86110 Craon 0549504655 6 allée des oliviers 13700 Marignane 04428851 13 35 hameau des prés - Tujac 39100 Brive 0555871634 6 rue de la Fraternité 69700 Givors 04 78 07 26 38 Caquet 01 130 Echallon 04 74 76 47 88 194 parc de Sainte-Claire 83160 La Valette 04 94 75 75 33 31 boulevard Carnot 41700 Cheverny 0254792833 4 allée des Briéres 31700 Colomiers 0561 78 11 56
1997
1997
1997
1997
1997
1997
1997
1997
1997
1997
1
Comité du centenaire Norbert Casteret 1897 1997
-
Célébration nationale (1997) Fédération Française de Spéléologie Manifestation du centenaire : camp sur la Coumo Hyouarnedo Date : du 12 juillet au 20 août 1997 Organisé par : CDS de la Haute-Garonne sous l'égide de la FFS. Ouvert à tous les membres de la Fédération Française de Spéléologie. Partie concernant plus particuliérement les plongeurs : - reprise des topograpies en plongée des siphons du "Goueil" - Prospection et plongées dans trois grottes ornées paléolithiques, organisées par Yanik le Guillou, Technicien de Recherche charge des Grottes Ornées au S.R.A. Midi-Pyrénées. Grotte de Massat (09), Grotte de Marsoulas (31), Grotte de Montespan (31). Une opération de plongée est programmée dans chacune des trois grottes ornées. Chacun de ces sites présente une voûte mouillante ou un siphon qui n'a jamais été franchi. Pour chacune de ces opérations, un responsable de l'équipe de plongée sera nominalement désigné et sera l'interlocuteur de Yanick Le Guillou. Les plongeurs intéressés sont priés de se mettre impérativement en contact avec le CDS 31, allée de Bigorres - 31700 Colomiers - tel. 05 62 74 0 1 48 - ---
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INFO PLONGEE NO76 REGLEMENT INTERIEUR DE LA COMMISSION PLONGEE
Pour être en conformité avec les nouveaux statuts, les règlements intérieurs des commissions ont été modifiés. Celui de la commission plongée a été accepté par le comité directeur de la FFS lors de sa réunion du 16 mars 1997.
ARTICLE 1: La commission "Plongée Souterraine" de la Fédération Française de Spéléologie est une des commissions fédérales prévues par les statuts de la FFS.
- Servir de lien entre les plongeurs spéléos de la F.F.S.
- Etudier et promouvoir tous les aspects matériels, techniques et scientifiques de la plongée souterraine. - Enseigner et promouvoir les règles de sécurité en matière de plongée souterraine. - Servir d'interlocuteur, au nom de la F.F.S. et avec l'accord de son comité directeur, auprès des fédérations ou groupements à but similaire, en France et à l'étranger. - Etablir un lien entre les plongeurs et les besoins d'autres commissions de la F.F.S., et notamment le S.S.F. - Centralisation des données de toute nature concernant Ia plongée souterraine. - Information de ses membres par circulaires et publications. - Tenue de réunions, colloques et activités nationales et régionales. - Organisation de stüges spécialisés en plongée souterraine, en accord avec le bureau F.F.S. et en collaboration avec 1'E.F.S. - D'une façon générale, toute action propre à assumer le rôle de la commission défini plu haut. A: La commission Plongée est une structure interne de la F.F.S. B: Elle est dirisée par un Président élu pour 4 ans par le comité directeur de la F.F.S., après appel de candidature. Ce Président devrü obligatoirement avoir l'expérience de la plongée souterraine. C: Le Président aura la possibilité de proposer, en même temps que sa candidature, celle d'un Président adjoint chargé de le remplacer en cas d'absence ou d'indisponibilité. D: Le Président est chargé d'appliquer la politique de la F.F.S. dans le domaine qui le concer-
ne; il est responsable du fonctionnement de la commission devant le comité directeur de la F.F.S., auquel il est convoqué obligatoirement au moins une fois par an, avec voix consultative. - Il présente un budget prévisionnel et un bilan financier pour chaque exercice - Il siège de droit avec voix consultative aux assemblées générales de la F.F.S. Le personnel salarié pouvant être mis à la disposition de la commission est embauché par la F.F.S., sous la responsabilité de son Président. ARTICLE 2 : La Direction Nationale: La Direction Nationale comprend un Président, un Président adjoint, un Secretaire et un Trésorier. Elle comprend également un membre du comité directeur de la F.F.S., conformément à ['article 19 des statuts de la F.F.S. La Direction Nationale est l'organe exécutif de la commission. ARTICLE 3: Le Conseil technique de la Commission Plongée souterraine. Ce conseil technique est composé: - De la Direction Nationale. - Des correspondants régionaux. - De responsables techniques spécialisés de la commission ( enseignement, secours, publications, matériel, audiovisuel). Son mode de désignation est différent suivant les spécialisations: - l'enseignement est sanctionné par des brevets d'enseignement intedédéraux, conjointement avec la Fédération Française d'Etude et de Sports Sous-Marins, renouvelables annuellement. Ces brevets comportent 2 niveaux: initiateur et moniteur. Un comité interféréral d'agrément (CIA), composé de tous les moniteurs, gère cet enseignement et nomme les moniteurs et les initiateurs au cours de la réunion annuelle. - Le responsable secours plongée est nommé par le Spéléo Secours Français, en accord avec la Commission Plongée.
i
(
Page 25 -Des Correspondants Plongée Inter- Régionaux (CPIR), nommés par le S.S.F. en accord avec Ia Commission Plongée, assistent le conseiller technique secours en cas d'accident en siphon. Il se réunit au moins une fois par an, de préférence pendant le rassemblement national F.F.S. Il définit les propositions d'orientation et les objectifs de la commission qui seront soumis au C.D. F.F.S., puis à l'assemblée générale. Les décisions seront votées à la majorité simple, avec voix prépondérente du Président en cas de partage des voix. ARTICLE 4: Correspondants régionaux et départementaux. Les correspondants régionaux sont élus par leur comité régional en accord avec la direction nationale de la commission. Ils doivent avoir une connaissance précise de la plongée souterraine. Leur rôle est celui défini par l'article 1 du présent règlement. Il doit être en accord avec la ligne de conduite de la Commission Plongée Souterraine. Pour être correspondant régional, il faut être résident et fédéré dans la région, membre de la F.F.S. et licencié depuis au moins un an. Etre agréé par la Direction nationale de la Commission Plongée. II ne faut pas être sous le coup d'une sanction disciplinaire. II ne peut y avoir qu'un correspondant régional par région. Ses moyens financiers sont assurés par son comité régional, sauf exception définie expressément par le Président de la commission. En cas de vacance de poste dans une région, Iü commission nationale devra tenter de susciter des vocations parmi les plongeurs de cette rdgion. Les correspondants départementaux sont élus par leur comité départemental. Pour être correspondant départemental, il faut être résident et fédéré dans le département, membre de la F.F.S. et licencié depuis au moins un an. Il ne b u t pas être sous le coup d'une sanction disciplinaire. Il ne peut y avoir qu'un correspondant départemental par département.
INFO PLONGEE NO76 Ses moyens financiers sont assurés par son département, sauf exception définie expressément par le Président de la commission. ARTICLE 5: Chargés de mission: Les chargés de mission sont agréés par la direction, pour une période donnée et pour une action précise ( groupe de travail, animation permanente ou temporaire, publication, travaux administratifs, etc...). Ils seront choisis en fonction de leurs compétences à gérer le travail demandé. Leur budget sera défini par avance par le bureau de la commission. ARTICLE 6: Moyens: La commission plongée dispose d'un budget annuel attribué par la F.F.S. Elle dispose d'un compte ouvert à la banque de la F.F.S., à l'exclusion de tout autre banque. ( compte B.F.C.C. N02102480430t ). Le payement des dépenses est assuré uniquement par le président, le Président adjoint et le Trésorier. Exceptionnellement, le Président peut nommer une personne pour subvenir aux depenses d'une action donnée. Les chargés de mission ne peuvent engager aucune dépense concernant la commission s'ils n'en n'ont pas reçu l'autorisation écrite par le Président. Le papier à en tête de la Commission Plongée ne peut être utilisé que par la direction de la commission, et les chargés de mission avec désignation de l'envoyeur si ce n'est pas le Président. Son utilisation devrü se faire en accord avec le Président de la commission. ARTICLE 7: Le présent règlement intérieur de la Commission Plongée, adopté par le conseil technique de la Commission P l o n ~ é eF.F.S., annule le précédent et toute disposition prise antérieurement concernant le fonctionnement de ta commission. Ce règlement a été approuvé le 16 mars 1997, par le Comité Directeur de la F.F.S., après avis favorable de la commission statuts et règlements fédéraux, conformément à I'article 21 du règlement intérieur de la F.F.S.
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I W O PLONGEE NO76
AVEN DE PEYREJAL
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SAINT ANDRE DE CRUZIERES ARDECHE (Jean Pierre BAUDU - CESAME)
Le 22.02.1997, avec l'aide de copains du CESAME, nous partons explorer la zone terminale de Peyrejal (informations JM. Chauvet et P. Serret). A partir de l'entrée supérieure No 2, nous faisons le portage du matériel (bi 7 L) jusqu'au siphon No 1 du réseau Mathieu. Surprise, celui-ci n'est plus vierge. J'ai dû louper un chapitre, Franck Vasseur est passé par là. Je franchis le SI puis porte mes bouteilles jusqu'au S2 que je passe rapidement. Je débouche dans une grande salle. Je laisse l'escalade a droite pour plorigei- le S3. La sortie est haute. Les doigts plantés dans la glaise, je me hisse hors de l'eau. Je progresse daris une galerie assez confortable. Je ni'arrète devarit un ramping (en explo par F. Vasseur) et fait demi-tour pour revenir dans la grande salle. La montée du talus de glaise me permet de rejoindre des escalades. II y a pas mal de traces. Après quelques mètres de dénivelé, il n'y a plus qu'un seul type d'empreintes (JM. Chauvet, sans doute). Puis les marques dans la glaise disparaissent. La dimerision de la galerie m'oblige à pro@esser accroupie. La suite est composée d'une succession d'escalades et de galeries basses. Mon temiinils se situe dans une cherninée où 8 in plus bas, je trouve un monticule de coquilles d'escargots. La surface n'est pas loin.
i'
La distance depuis i'arrèt des traces de JM. Chauvet est d'environ 100 m pour une dénivelé de 25 m soit depuis le S2, 200 m de progression pour 45 m de dénivelé. Remerciements aux porteurs (équipe CESAME) : Catherine Baudu, Dominique Berthomieu, Philippe Monteil, Carine Sapet et Olivier Vidal.
LE PEYRAOU DE CHAZELLE (Jean Pierre BAUDU - CESAME) SITUATION
X=748,7- Y=225,3 - Z = 155 Le hameau de Chazelle est situé dans la cuvette de Saint André de Cruzières. Parmi des maisons et en contre bas de la route, on trouve une petite vasque d'aspect plus ou moins engageant selon les saisoris. Au bord, la formation d'un talus de sable et de gravier, haut de 5 m atteste de la violence des crues de cette résurgence.
1953 : Tentative de pompage, sans resultat. 1973 : B. Léger, JC. Dobrilla, P. Ackerman et JL. Camus passent I'étroiture et progressent de 40 m, -13 m. 1989 : Nouvelle tentative de pompage, échec. 01.10.1989 : P. Serret et C. Roy rééquipent le siphon jusqu'au terminus de 1973.
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INFO PLONGEE NO76
08.10.1989 : Les mêmes portent le déveIoppement à 85 m, -21 m. 1992 : F. Badier, C. Gilly, JM. Barbe, JM. Hautevoine et M. Bernard rouvrent I'étroiture d'entrée et portent le terminus à 1 10 m, -26 m, arrêt sur autonomie.
Mars 1997 : J'effectue 6 plongées et atteins une trémie impénétrable. Développement total 440 m, -36 m dont 340 m noyés (2 siphons). Le terminus est estimé à une dizaine de mètres du réseau de la Baume de Chazelle.
EXPLORATIONS
Le 22.02.1997, P. Serret m'indique qu'il vient de franchir I'étroiture d'entrée du Peyraou de Chazelle. Il me recommande d'y plonger rapidement avant qu'elle ne se rebouche. Le 01.03.1997, avec l'aide de Catherine, je m'équipe d'un bi 10 à I'anglaise et utilisons une 7 litre avec un narguilé pour le passage de I'étroiture d'entrée. Je m'engage dans le réseau et force doucenient le passage (sur les 6 plongées que j'effectuerai, il me faudra toujours entre 5 à 8 minutes pour passer cette étroiture particulièrement délicate). Enfin, je débouche dans un méandre où je retrouve le fil des précédentes explorations. Je rééquipe partiellement le siphon. La galerie semble de plus en plus grande (5 x 5 m). Cependant, il est dificile de se faire une idée, la visibilité étant de 3 à 4 m. Je passe le terminus de P. Serret et C. Roy (passage bas) et arrive au terminus de F. Badier, marque 110 et fin du fil. Je suis à -26 m. J'accroche mon fil. J'amorce une remontée progressive puis tourne sur la gauche. Je me retrouve dans une zone chaotique. Je suis à mes tiers. J'attache nion fil à la base d'une cheminée et laisse sous mes palmes un ressaut de 2 m. Je suis à une profondeur de 15 III et la distance parcourue depuis le point 1 10 est de 80 m. Le retour s'effectue sans problème. La visibilité est de 2 m. Bilan : 80 m de première, le réseau continue. Le 02.03.1997, je repars avec un relais de 7 L supplémentaire. Je rejoins le point 190 et commence une remontée dans une faille. Je bute à -5 m. Mais où est la suite ? Je perds du temps (et de Pair) à chercher. Découragé, je décide d'aller voir dans le ressaut de 2 m. Surprise, par des effets d'optique, le sol n'est qu'un mirage. Le ressaut se transforme en un puits. J'amorce la descente pour me retrouver à -33 m. Là, une conduite forcée s'ouvre face a moi de 5 x 3 m. Je m'y engage et franchis un point bas à -36 m. J'attache mon fil devant un éboulis. J'aperçois un passage possible à travers les blocs. Bilan : 80 m de fil déroulé dont 10 m dans la cheminée. Le 08.03.1997, je plonge dans I'espoir de jonctionner avec le siphon Penez de la Baume de Chazelle qui se trouverait à environ 150 m de inon terminus. J'utilise une 12 L pour le narguilé, 2 relais de 10 L et mon baudrier anglais avec un bi 12 L. Le narguilé nie permet de réaliser des paliers à -6 m puis à -3 m au niveau de I'étroiture, la tête dans les graviers. Je retrouve mon terminus et m'engage dans la trémie. Celle-ci franchie, j'arrive dans un gros volume. Je suis une pente de glaise et après 30 m de remontée impressionnante, je fais surface dans une grande salle (25 x 15 m). Le plafond est à 15-20 m de hauteur. J'aperçois une galerie qui part au plafond. II n'y a pas de possibilité d'escalade. Les parois sont lisses et verticales. Je prends le temps d'explorer le puits noyé. La visibilité est réduite. Je ne vois pas de départ. Bilan : la dimension du SI est portée à 3 10 m, -36 m, pour un développement de 320 m. Le 09.03.1997, le but de cette plongée est de lever la topographie du réseau. Je m'équipe avec un bi 10 à I'anglaise, d'une 7 L en relais et une 7 L sur le narguilé. Bilan : le relevé topographique confirme que ce siphon se dirige droit vers le réseau Penez. Le 16.03.1997, Franck Vasseur plonge le siphon Penez par la Baume. Il parcourt 75 m de nouvelle galerie (voir compte rendu de F. V). II réalise une liaison. Celle avec le Peyraou de Chazelle, semble-t-il ? Le 21.03.1997, je décide d'aller voir le passage que j'aurais raté afin de faire une incursion dans le réseau Penez. Equipé d'un bi 10 à I'anglaise, de 2 relais de 7 L et d'un fond de 12 L pour le narguilé, je franchis le siphon et me retrouve dans la "salle Cat". Là, je ne trouve pas le fil de Franck. En faisant le tour de la salle, je découvre une chicane qui me permet de sortir de l'eau. Une galerie de 10 x 10 m encombrée de blocs énormes couverts d'une iniportante couche de glaise s'ouvre devant moi. II me faut ramper à travers ce chaos. Les blocs deviennent de plus en plus modestes au cours de la progression. Des traces de glaise sont visibles à plus de 8 m du sol. L'éboulis rejoint le plafond sans passage pénétrable. Seule une diaclase très propre perniet de rejoindre un plan d'eau de 3 x 5 m. Il nie faut une corde pour descendre les bouteilles. Le retour est humide dans un volume percé. Bilan : 100 m de galerie exondée débouchant sur un S2. Vive les combinaisons étanches en néoprène !!! Le 22.03.1997, je pars pour une ultime pointe, je l'espère. L'étroiture commence "à me sortir par les yeux". Je laisse mon bi 10 dans la "salle Cat" et commence le portage d'un bi 7 découplé.
INFO PLONGEE NO76
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Arrivé à la diaclase, je fixe une corde et descends les bouteilles. L'eau est limpide contrairement au S1. La plongée est brève. En réalité, le S2 est une grande diaclase en partie noyée sans continuité. Le retour dans la "salle Cat" est pénible... Bilan : S2 de 30 m, -16 m.
CONCLUSION D'après les relevés topographiques, la trémie terminale de la grande galerie serait la même que celle qui fait suite au réseau Penez (200 m apres le siphon). Cette trémie est constituée de blocs de 1 à 2 m3 maintenus par un affaissement du plafond. Une désobstmction me parait assez dangereuse. Eventuellernent, la liaison entre le Peyraou de Chazelle et le réseau Penez pourrait se faire à la voix ...
Event de Peyrejal Commune de Saint-André de Cruzières
iphon terminal ifli résearc Mathieu (siphon Boissel) :Ce siphon constituait l'un des principaux terminus de la cavité lorsqu'il fut atteint le 26/08/1972. JeanMarie Chauvet (SC Vans-07) le franchit (50m / -6m) en 1978 et explore au delà un grand volume présentant des amorces de galeries prometteuses. Le 14/01/1989, Thierry Marchand (SC Aubenas-07) et Philippe Moya, partis pour l'exploration post-siphon, doivent consacrer plus de 30 minutes à désobstruer le fond de la vasque et reéquiper le siphon. Derrière, un talus argileus remontant leur oppose de sérieuses difficultés. Sur le conseil de Michel, qui languit de savoir ce qu'il y a demère ce siphon depuis 23 ans, une plongée est organisée le 25/06/1995, apres 6 reports de date consécutifs du fait des aléats climatiques. Un siphon, shunté par des fractures glaiseuses s'avère la bonne option pour accéder au teminus, car après 85 m (-5) de superbe conduite forcée (4x2 m) comme Peyrejal en a le secret, on émerge dans une galerie exceptionnelle de beauté ("le couloir blanc") qui conduit au siphon Boissel. Ce dernier est court (50m, -5) et sort par un rétrécissement dans une salle argileuse. A l'aplomb de la vasque en rive droite, une prometteuse lucarne (1,5x2 m) en hauteur avait été explorée par J.M. Chauvet. Elle se prolonge par une galerie butant sur un siphon. En rive gauche, on remonte d'une dizaine de mètres vers le sommet de la salle, défendu par une escalade de 4 métres ponctuée d'une étroiture verticale. Un joli balcon domine alors le volume, prolongé par une galerie qui bute 10 mètres plus loin sur une coulée. Une escalade exposée a permis à Jean-Pierre Baudu (CESAME - 07) d'explorer récemment (1997) un conduit ascendant. Revenu au siphon, je jette par acquis de conscience, un regard en apnée dans une petite vasque attenante peu engageante au premier abord. A nouveau équipé pour la circonstance, cela semble continuer le long d'un talus de galets, et après un
passage étroit, on rejoint une belle galerie (4x3 m) qui émerge ensuite (45m, -5) au pied d'un ressaut argileux. Un boyau latéral (orienté sud puis est) est reconnu sur une dizaine de mètres. Suivent 180 mètres de galeries exondées, explorées en 1995 et 1997, d'abord confortables puis progressivement ramifiées en diaclases et conduits bas. Des traces d'écoulement temporaires sont visibles aux divers terminus. Après un laminoir et une étroiture, un puits de 12 mètres marque la fin du réseau.. A la base, un entonnoir de sable propre s'engage dans une fracture impénétrable obstruée par deux blocs consécutifs. S'il est incontestable que l'écoulement actif transite en ces lieux (roche lavée, sable propre, bruits de siphon qui se vide), il est par contre impossible de poursuivre au delà, par cette voie là tout du moins. Participrrnts : i ASBE (Barjac - 30). Régis Hrahic, Dary Champiarrx, Thierry Gitteste, Frédéric Gret~ottiller,hfichel Valetlfiti. SCSP (Alés - 30) : Christiatt Bagarre, Atare-Marie Claes, I ~ t r r eNeubon, Cathy Vacqlrer, I'a.scal Vierrles. Associatiotl Celadort (34) :Gi1le.s Lorotrte, Fratrck Vassertr. Plutrgeurs :Régis Braitic, ÏIlierry Gitresie, f h t t c k Vasserrr. Utr nterci torr/ partrcrrlier O fk@.s Brahic, pour ses séat~ce.s d'eqttiyemerr/ troctrrrtres el sa mo/ivatiotr c i totr/e épreuve, aitai qtt 'à Michel (:i~aharrdpo~rr sa mitre Je rerrserpternettfs. Merci égafemerr!O Jeczït-Marie Chartvet et Th~erryMarchotid poirr les dotu~éesdescriptrves et hi.storiql(e.s. Franck Vasseur - Association CELADON.
1350 francs /pièce
t12
l Term~nus LEGER B 10m.-13m
Term~nus SERRET P 85m.-23m
Terminus BADIER F. 110m.-26m
Terminus BAUDU J P
PEYRAOU de CHAZELLE St ANDRE de CUZIERES (07) (Croquis d'explorolion JP BAUDUl mars 1997
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INFO PLONGEE NO76
INFO PLONGEE - Bulletin édité par In Conimissioii Plongée Soiiterraine Adresse : 94 rue Michelet, 01100 Oyonnax, tél. 04 74 77 16 01 O
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Directeur de la publication : Ont collaborb ii ce numéro : Philippe Moya, Christian Locatelli, Doininique Edon Dessins : Mise en page, réalisation : Philippe Moya, Dominique Edon
O FFS Coinmission Plongée 1997 - IA reproduction des textes et illustrations, même partielle et quel que soit le procbdk utilisé, est soumise d autorisation --
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