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Bulletin de liaison de la Commission Plongée FFS -----

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Editorial Dans ce ~runzkro:

La Fontaine de Vauclrise vient de faire sa première victime, Denis Sirven, qui était beaucoup pliis coririii dans le milieu "'I'cck" que dans celui de la plorigéc soliterraine, étarit Iiii rnênie rcpréseri tant de 'T.D.1. cri France. L'article de Paul Poivert dalis sa revue Octopiis me laisse lin pcu perplexe siir sa coricliision dans ce drarnc:"Ce récit relate les faits tels qiie l'équipe les a vécus sur placc, lors de ce week-end tragique, toute affirriiatioii différente, iliterprétation oii tciitative d'explication ne serait que pure spéculation, voire diffamation." Je trouve celà dornniage qu'il soit iritcrdit de penser différerninent et d'écouter d'autres sons de cloches qui sont émis par d'autres amis de la victime présents eux aussi sur place, et qui pourraient servir d'arguments poiir tenter d'enrayer ce type d'accidctit. Sylvain Redoutey avait te~itéquelque temps auparavant de battre le niytliique record de Jocherl Hascrirnayer, avec lin certain renfort de publicité dans la ~ ~ r e s sete par voie d'affiche annonçant par avancc celui-ci. I I a dû renoncer à -70in sur ennuis matériels, ct il faut une certaine sagesse poiir savoir faire marche arrière dans ce coiitexte . Le jour de l'accident de Denis, Pascal Bcrriabé dcsccndait à 240m? pour "tiettoyer dii fil gciiant poiir les ROV", profondeiir esti~iiécpar Pascal, ses profondimètres étarit en panrie ... Certainement clii'iiri plongeur profond va bientôt atteindre le fond! Sans rapport avec cc phénomène, trois plongeurs siibaqiiatiqiies français viennent de se perdre dans une cavité noyée près de Cadaquès, en Espagne, sans fil d'ariarie, en monobouteille 12L, et avec une seule lampe ... Le cadavre du moniteur a été retrouvé, les 2 autres sont toujours portés dispartis. Celà s e passait aii cours d'un stage organisé par un club FFESSM, malgré les niiscs en garde nombreuses piibliées daris Subaqua. Pourquoi faisons nous souvent figure de vieux radoteurs? Cli.Locatelli

P2

Espéditiori Vouliagrneni 1996 ( Grèce )

1'6

Grotte de Iri Baline ( Isère ) --

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Gouffre de la Fenêtre, suite.

1'8

Grotte Sarrazine ( Doubs )

..

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1'9

Expédition Nostranjska ( Slovénie )

Pl4

Grotte Jaskiriia Niznia ( Pologne )

Pl5

SSF: Exercice à St Marcel ( ArdCcIi e)

I'1G

SSF: Nouvelle des CPIR

1'18

Gouffre de I'Oule ( Lot )

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Trou Madame ( Lot )

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Activité SIXAG

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Le Lirou ( Hérault )

1'24

Festival de plongée souterraine ( Paris )

1'25

Stage iriternational FFS ( Lot )

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Col I'loiigée Languedoc-Roussillon 1TdGruliot1/'j.ut~çai.se dde ,Sl)kliologie 130 rire Sait,[-Maur 7501 1 lJaris tel. 01 43 57 56 54


I W O PLONGEE NO77

Résumé des expéditions précédentes. C'est en 1989, à l'invitation de Vassili Giannopoulos, responsable du département de spéléologie au ministère de la cultiire qiie commencent, sur un coup d e coeur, les expéditions à Vouliagmeni. Elles se continuent en 1990 et 1992. En 1993 et 1995, elles prennent iine dimension plus importante, à la fois lorsque nous réalisons l'énorme potentiel de cet ensenible de cavités réparties autours du lac de Vouliagmeni et par l'intérêt et le soutien matériel accordé par le maire de Vouliagmeni. Lorsque les explorations ont commencé, nous n'avons troiivé aiicun fil en place et auciine topographie. Des plongeiirs riori spéléo s'y étaient noyés. Les profondeiirs atteintes se situaient aux environ de 4 0 mètres. 11 faut aussi dire que la plongée spéléo en était à se: balbutierrients: le premier stage pour plongeiirs spéléo en Grèce a été organisé par V Giannopoiiios eri 1989. A fin 1995, i i r i total de 1 1 siphotis atteignarit iine longiieur de 2618 n~ avaient été explorés, dorit 242 1 rn topographiés. La profondeur maximum atteinte est de 88 rn au plafond. La concrétion la plus profonde est repérée à 88 m de profondeur. La direction des 5 galeries principales est plein nord, c'est à dire en direction de Vouliagmeni. Le point le pliis éloigné se situe à 813 rn de I'entrée. Nolis siipposons que nous sommes, non pas dans des galeries différentes, mais plutôt dans une gigantesque salle dont les dimerisions dépassent ce qui est connu à ce jour (650 X 50 X30). Les températures de I'eau commencent à être mesiirées, ainsi qiie des prélèvements dont nous n'avons pas encore actuellement les résultats. Les autorités de Vouliagmeni s'interrogent sur les dangers que courent les constriictions placées sur le chemin de la cavité. Le maire envisage un moratoire pour les noiivelles constructions dans ce sectetir.

Indications techniques L'expédition proprement di te a eu lieil du 1 1.10 ail 2.1 1 1996. Les participants à un titre ou à 1111 autre ont été: Vassili Gia~~riopoiilos, Christos A g o u r i d i s , A d o n i s Kavalieros, Lakis Kondrolosos, Marc Douchet, Christiari More, Liiigi Casati, Roberto Barbierato, Julio Dagiat Patrick Deriaz, Jean-Claude Lalou et JeanJacques Bolanz. S'y ajoutaient quelques accompagnants. Une excellente atmosphère, très internationale, avec qiielques difficultés de cornmiiniquer aiitrcmetit que par signes de

plongée pour quelques-uns. II y a eri un total 139 plongées dont 23 ont duré entre 2 et 7 heures, 6 plongées topo (274 m) et 7 plongées d'exploration ( 5 0 5 m). Les combinaisons étanches avec sous-vêtements légers n'ont été utilisées que pour les longues plongées, l'eau étant à une température de 24 à 26 degrés. Des mélanges hélium légers (giclettes avec 10 à 30 % d'hélium) ont été utilisés pour la presque totalité des 23 plongées conséqiientes ne dépassant pas 80 n-i de profondeur etloii 700 n1 de longueiir. Pour les deux pointes de L. Casati et M. Douchet, des mélanges avec 5 0 % d'héliiim ont été iitilisés. Des bouteilles secours orit été placées à 300, i 450 et 750 m de l'entrée. L'eaii extrêmement corrosive de Voiiliagmeni e t les dépôts piilvérulents ont posé quelques problèmes aux bouteilles secours dont le fonctionnement a été vérifié régiilièrernent. Le câble d'acier gainé de 500 m posé en 1995 a par contre très bien résisté. Nous disposioris de quatre propulseiirs, dont lin pouvait descendre à - 170. Uri petit propiilseur était laissé en secours à 450 m. Une cloche était installée dans la vasque d'entrée, à - 6. Les décompressions se sont faites au surox et à l'oxygène. On disposait d'iine deuxième cloche de réserve. L'installation de la cloche a pris pas mal de temps, les amarrages ayant rompu par deux fois. Un caisson monoplace de recompression était installé, mais n'a pas eu à servir. La première pointe a eu lieu après 9 jours de préparatifs et quelques contretemps.

Résultats 1996 1: 5 0 5 mètres de nouvelles explorations portent la longueur totale explorée à 3123 mètres. Le point le plus bas se trouve à 105 m de profondeur. Une partie de ces nouvelles explorations se situent en prolongation de la grande salle, I'aiitre partie étant l'exploration de la paroi gauche de la grande salle. Le point extrême atteint se trouve à 933 m de l'entrée. En réalité, après avoir effectué, la topographie, on a pu coiirt circiiiter une partie di1 trajet. Le poirit extrême se trouve donc maintenant ramené à 788 m de l'entrée, eri trajet direct. 2:

325 m de galeries ont été topographiés,

t


INFO PLONGEE NO77

Page 3 portant le total à 2746 m. Alors que nous pensions avoir dépassé le début d'une doline de surface (une barre rocheuse imposante), nous avons dû nous rendre à l'évidence que nous avions fait un tour complet (360") autour d'un gigantesque pilier de 145 m de circonférence. Une des exploration change complètement de direction, se dirigeant maintenant parallèlement à la barre rocheuse. L'autre exploration revient même en arrière, du côté de la grande salle. La morphologie de la grande salle n'est donc pas encore clairement établie. A 728 m de l'entrée, au point le pius bas de 3: la grotte, on trouve des stalagmites, dont l'une de 4 à 5 m de hauteur qui mesiire 150 cm de diamètre au sommet. C'est actiiellement la concrétion connue la plus profonde de Grèce et du bassin méditerranéen, proiivant qtie la différence de niveau entre le temps de la formation de la grotte et aiijourd'hiii est pliis important que toiit ce qui a été écrit. Sur les 200 derniers mètres, on trouve également des concrétions trBs fines, très friables de qiielqiies centimètres qui resseinblerit à de l'herbe calcifiée oii di1 varech. Nous en avons rapporté quelques spécimens à des buts d'analyse, ainsi qu'une concrétion de 20 cm. 4: Les prélèvements d'eau ont été continiiés de manière systématique. Leur analyse sera faite par des spécialistes de l'université d'Athènes. 5: Le relèvement des températures a également continué. Il faut d'ores et déj2 constater qu'elles sont toutes plus froides de 1 à 2 degrés que les températures prise aux mêmes endroits en 1995. 6: Une plongée dans la grotte de Germanica a permis de porter la profondeur du siphon de 30 à 40 mètres. La suite est étroite et nécessite de plonger en décapelé. Un spécimen d'eau a été prélevé pour analyse, C'est de l'eau douce alors que l'eau de Vouliagmeni est saumâtre. Selon la topo, le sommet de la nappe semble 6 mètre en dessous de la surface di1 lac de Vouliagmeni. La liaison entre Germanica et Vouliagmeni n'est donc pas prouvée. 7: Il faut également mentionner la fin du tournage d'un film vidéo qui documentera toute l'exploration et qui permettra aux non plongeurs spéléo de se faire iine idée du siphon. Le tournage a été réalisé jiisqii'à 6 0 m d( profondeur. 8: 11 est prévu de présenter les résultats actuels de l'exploration ail Congrès International de Spéléologie (UIS) qui se tient en Suisse

durant le mois d'aoçit 1977.

Autres résultats 1: Suivant son idée de l'année passée, le maire de Voutiagmeni a obtenu un moratoire d'une année pour toitte nouvelle construction sur un important périmètre de Vouliagmeni. Dans iine zone pliis circonscrite, le moratoire inclut également tout travaux de réparation. La zone entourant le l a c d e Vouliagmeni est inconstructible polir le moment, donc n'a fait l'objet d'aucun moratoire ou interdiction supplémentaires. L'idée du moratoire est de donner plus de temps pour étudier et apprécier les éventuels dangers coiirus par les bâtiments existants et à construire sur le parcours de la grotte, afin d'être en mesure, par la suite, de prendre les décisions de protection adéquates. 2: Ces mesures ont été annoncées dans une conférence de presse très animée, de plus de deux heures et rassemblant télévisions, presse écrite, opposants et écologistes, au total plus de 60 personnes. Nous y avons présenté l'état actuel des explorations et les données géolog.iques dont nous disposons. Le débat s'est poursiiivi avec le maire et les représentants de 1'Etat. 3: Noiis avons été assaillis par les journalistes sur les lieux de plongée, mais n'en avons pas trop souffert, les plongeurs et responsables grecs ayant,.. cette année, pris en charge le plus gros du travail. 4:

Un certains nombre d'habitants ayant leur maison sur le trajet de la grotte sont également venus nous voir afin de savoir quels dangers ils courraient. Il a été relativement facile de les rassurer. Le maire prévoit iine réunion d'information des habitants du quartier pour le mois de janvier 1997 à laquelle il désire notre participation. 5:

Des baigneurs habitués à venir nager à Vouliagmeni se sont aussi approchés de nous. La presse ayant dit tout et n'importe quoi. sur les dangers courus en venant se baigner, Nous avons pu les rassurer quant à la qualité présente de l'eau et aux dangers d'effondrement.

6: Enfin une autre polémique a étt déclenchée par I'inénarrable Kostas Thoktarides* qui a une fois de plus saisi l'occasion de se mettre en avant. Après avoir prétendu, il y a quelques années avoir été l'explorateur de Vouliagmeni et publié des plongées et des découvertes qu'il n'a jamais faites*", il prétend maintenant que c'est impossible de plonger si loin et si profond et que la topographie est fausse, que la grotte ne passe pas sous les


Page 4 maisons de Vouliag.meni. Kostas n'est pas pris au sérieux par les milieux de la plongée, mais il a fait le bonheur des médias. Le maire s'est chargé de lui répondre, étant accusé par Kostas d'avoir essayé de l'acheter. Conclusions et perspectives 1: L'idée d'une zone de protection autour d e cette grotte est excellente. Cela permettrait de préserver la qualité de l'eau où viennent finalement se baigner un nonibreux public qui v i s i b l e m e n t lui a t t r i b u e d e s v e r t u s thérapeutiques. Les analyses en cours, tant par l'université d'Athènes que par l'lnstitute for Geology and Mineral Exploration donneront plus de renseignements dans un futur proche. Le moratoire d'une année décidé par la commurie de Vouliagmeni est une mesure provisoire adaptée. Il est probable qu'il faille encore pliisieurs années avant que I'exploration soit en mesure d e produire iine représentation globale de la grotte. Pour le moment, si la zone d'entrée est bien connue, il reste à explorer, topographier et comprendre la partie gauche de la grande salle. 2: La connaissance morphologiqiie plus précise de la cavité et les résultats des analyses d'eau devraient nous permettre de formuler les premières hypothèses gériétiqiies 3: Il est également important de bien situer sur une carte de surface la position de la grotte aujourd'hui noyée, afin de la protéger des infiltrations qui ne pourraient être que néfastes pour la qualité de I'eaii, y compris l'eau du iac de Vouliagmeni utilisée par les nageurs et les curistes. 4: La suite de I'exploration sera double: d'une part continuer les deux explorations du fond entamées par Casati et Douchet ainsi qu'une troisième exploration dans une direction opposée. Ce seront des plongées au delà des 100 m de profondeur, nécessitant des mélanges avec 50 % d'hélium et plus. D'autre part, il s'agit de reprendre I'exploration et surtout la topographie systématique de la partie gauche de la grande salle.

5:

Les topographies des siphons du parking, du canyon et du tonneau sont à revoir. 6: Il serait bon d'avoir des renseignements historiques sur les explorations ayant eu lieu à Vouliagmeni, ainsi que des renseignements pliis anciens sur l'histoire du lieu lui-même. 3 7: Les explorations de surface, la collecte et l'utilisation des renseignements sur les grottes de la région, la recherche d'éventuels éléments

INFO PLONGEE NO77 archéoIogiques doivent prendre place de manière intensive pendant les mois qui nous séparent de l'expédition 1997. 8: Le recensement exhaustif des travaux géologiques, tout particulièrement dans le domaine de la néo-techtonique, effectués dans la région est nécessaire à l'interprétation de nos observations. 9: Au delà des éléments d'exploratior souterraine et des éléments géologiques que nous sommes en mesure de fournir, la collaboration de spécialistes compétents de la sécurité dans le domaine de l'urbanisation ayant l'habitude de traiter de pareils problèmes. est nécessaire. 10: II est important d'obtenir les résultats des analyses des prélèvements d'eau faits en 199.5 par llInstitiite for Geology and Mineral Exploration, car certains prélèvements ont été pris très loin de l'entrée. En outre, des comparaisons entre les prélèvenients faits en 1996 et ceux de 1995 petit s'avérer intéressante, si l'on pense aux différences de températures de l'eau constatées entre 1995 et 1996. *** 11: La reprise de I'exploration de la grotte à courant aspirant dans la mer, à 1500 m de Vouliagmeni, et aiderait à la compréhension du fonctionnement du système.

Lonay, le 21.12.1996, J-J Bolanz

* Plongeur professionnel, Kostas a étii renvoyé du stage de plongke spélko que nous avions organisé en 1989. 11 a été le représentant de Plan& Bleue cn Grèce pour quelques mots. II a organisé la r6cupération des corps de deux soldats plongeurs morts à Vouliagmeni en 1993, faisant appel à F.Le Guen, M.Douchet et P.Bolagno. Alors qii'il a été parfàitcment incapable de trouvcr et de sortir les corps lui mênie, il s'est attribud le mérite d ~ travail i dcs français, reçcvant mCme une mddaille de I'armdc pour ce haut fait. Kostas sait parfaitenlent manipuler les médias et a la confiance de l'armée. Il a aussi des sommes importantes à la clb.

** Cave Diving Magasinc, Volume 5 , 1993 *** Dans ce domaine, une aide de nos amis grecs est indispensable. Ce travail doit être entrepris imm6diatemcnt et les riisultats doivent être disponibles p<)iirfin juillet 1997.


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Siphons du lac Vouliagmeni Grèce

1 Siphon du visionnaire 2 Colonne du tourniquet 3 Siphon du varech 4 Au bonheur des devidoirs 5 Siphon du maire 6 Parcours du compromis 7 Siphon Jijibo 8 Siphon aux stalactites 9 Siphon de la confusion 10 Giratoire Vadja 11 Siphon Luica 12 Siphon de l'horloge 13 Siphon des ambricairis 14 Siphon du parking 15 Siphon du canyon 16 Siphon du tonneau 17 Grotte Germanica 18 Lac Vouliagmeni

5

17

3

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Plan au 1 13000 Echelle

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50

1O0

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Topo: J-J Bolanz, L Casati, V Giannopoulos, P Deriaz, 15.5.1997


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Topographie et Plongée sous terre MJC - 38390 La Balme Les Grottes

La Grotte de la Balme (Isère) Situation :Ln grotte de. In Balme se srille ci 40 knl cie Lyorr, ti01.s /'île de Crénrreu, irtl ylnrenu tirr Jrrrrr mtrrdrotrni qrrr crrlntrire à 427 mètres d'nltrtir~ie.BesfCIlc~~~es t'1i marqtrent le cotrtour. IJti A s p«rt?/sptrrtrcrrlrers cie ce y lateau est ~ I ''1I se sftrre dntts irtre boircle dtr IUrôr~e.La grotte est clnvrrte arr yirhlrc dq111si1806.iJtr lcrc, tlAtersorr d'tiric. rfivère ,sorrtn.raitle, tr lorgorrr5 sorifei~c; irri nystère qrrntlt à l'orrgtre t/e ses enrrx.

Exploration de la zone noyée : En 15 16, François ler fut le premier "clief d'espédi tiori" pour recotiriaitre l'amont de la rivière. Il envoya deux condamnés à mort remonter la rivière avec pour récompense leur grâce si entre temps "les nionstres ne les avaient pas dévorés". Ceci revinrent et racontèrent ce que le roi voulut entendre : le lac est peuplé de créatures démoniaques ! Si depuis des siècles, naturalistes, géologues puis spéléologues ont essayé de percer le mystère des eaux du lac long de 135 mètres, seuls les plongeurs ont pu pénétrer le réseau. De 1950 a 1955, les Tritons de Lyon avec à leur tète Michel Litrone explorent le premier siplion de 80 mètres et progressent de 120 niètres dans le second ce qiii pour l'époque représente un exploit. 1958 : Georges Galiani, de l'Union Subaquatique Rhodanienne se tue dans le premier siphon à 40 metres de l'entrée, (Causes psychologiques et non matérielles). 1969 : Jochen Hasenmayer plonge et découvre la salle Barbara (du prénont de sa femme) à 440 mètres et s'arrête à 567 mètres de l'entrée. 1970 : Retour d'Hasenmayer. II parcourt 870 mètres et s'arrête au pied d'une salle qu'il baptise "la salle du commencenient". Les journaux de l'époque titrent "record du monde de plongée souterraine". 1976 : Spéléo Club de la Tronche : Le siphon est franchi par Bertrand Leger le 22 février. 915 mètres de siphon sont

franchis. Il découvre la salle des frères ennemis. Cette salle est reconnue jusqu'au siphon 3 le 7 mars par Daniel Andres et Bertrand Léger. L'exploration est arrêtée car les moyens de I'époq~ieétaient insuflisants pour progresser au delà. 1980 : Le 15 janvier, après une séance épique de portage de bouteilles à la salle des frères ennemis, Bertrand Léger et Frédo Poggia franchissent le troisierrie siphon et explorent la galerie Léger-Pogogia pour s'arrêter après 700 mètres devant un nouveau siphon Le 27 jativier, les deux plongeurs franchissent 3 siphons et parcourent 400 mètres de noiivelles galeries. 1984 : Jean-Louis Camus et Christian Locatelli entreprennent au mois de février une nouvclle campagne pour aller au delà du terminus de 198 1 et pour effectuer la topo du grand siphori Les relevés ne pourront pas être exploités à cause d'lin problème de boussole. Mais c'est Frédo Poggia qui le 3 mars effectue une exploration en solitaire Il va au delà du temiinus de 1981. Dans la branche de gauche, il ne trouve pas de suite, dans la branche de droite il parcourt 300 mètres de méandre et s'arrête au pied d'un ressaut à escalader. 1995 : Le Spéléo Club de la Tronche, dans le cadre d'un projet nommé BALME 95 effectue des escalades dans la salle Barbara et la salle de la Présidente La topographie jusqu'à la salle de la présidente est réalisée. Au delà elle est fausse. (Daniel Andrès, Jean-Louis Camus, Marc Cottiri, Jean-Louis Dabenne, Régis Damault, Xavier Dorrel, Jean Godard, Pierre Jolly, JeanClaude Pinna. Le 18 août Franck Vasseur doit plonger en solitaire et effect~iela topographie de la salle des frères erinemis. 22 septembre, 15 octobre, 22 octobre : TPST refait la topographie à partir de la salle de la Présidente et jusqu'aux siphons 6 et 6 bis (Daniel Andres, Franck Vasseur).

1996 : Le 6 mars Gilles Lorente et Franck Vasseur franchissent I'étroiture des papys et s'arrêtent au pied de la cascade Claudette au dessus de la salle de la Présidente La topographie est relevée Durant la nuit du dimanche ail lundi de Pâques, Daniel Andrès et Frédéric Poggia remontent la cascade Claiidette et découvrent plus de 200 mètres de galeries Arrêt sur siphon Une partie du réseau est topographie La municipal craignant de trouver des bouteilles hors normes comme en août 1995 interdit les plongées pendant la saison touristique Les explorations d e la zone noyée reprprinent donc cette ailtornne L'été a été mis à profit pour découvrir grâce à des escalades et franchissenients d'étroitures, de nouvelles galeries dans l'entrée de la grotte et au delà du siphon de la galerie des chauves souris Mais ceci est plus de la spéleo que de la plongée souterraine Après la nouvelle campagne de plongée vers le fond, des articles de synthèses seront publiés ainsi qu'un ouvrage qui racontera en détail et avec de noinbreuses pllotographies l'exploration de cette cavité. Un musée de la plongée souterraine( être également crée près de la grotte eii --

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Siphon kngueur

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Total riseau cntrcc départ siphon 6 : 1690 ni Total réseait à p'aitir du lac : 2885 m Total grotte : 4207 m


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Rebondissements dans l'affaire drr gouffre de la Fenêtre !

r A propos de la Touvre : 1

ou l'arroseur arrosé et comment je ne vais pas me gêner pour nie traîner dans la boue, le moins que puisse faire un spéléo...

Comité départemental de spéléologie de la Charertte

Rappel des faits : Dans le dernier info-plongée votre serviteur s'était permis quelqiies traits d'humoiir siir la topo de Bébert de 1982 Elle montrait le puits noyé butant à -41 mètres sur un sol d'argile avec un bloc en son milieu alors que lui-même avait pu poursuivre la descente jusqu'à -51 sans rencontrer d'obstacle et avait suivi, aii fond, une galerie subhorizontale jusqu'à -58 métres Une réaction vive d'une plongeuse, revenue par la bande aiLx oreilles de l'auteur, l'avait conduit a repréciser a Bébert que le petit délire n'avait qu'un but hiirnoristiqiie et qu'il n'avait pas le manque de recul prétentieux de croire q~i'ils étaient PLUS meilleurs pour avoir fait un petit bout de preniikre en s'app~iyantsur les travaux antérieurs et les voies ouvertes par letirs prédécesseurs Rébert lui avait repondii, non sans magtianimité, que le plongetir n'était même pas lui mais Jean-Jacques Bolaritz (qui iie iùme pas la pipe de St-Claude 1) L'article joint (Bulletin de l'AS St Claude 1984 n02), dont votre infame n'avait même pas eu connaissance, expliquait que celui-ci était desceridii palmes en avant et qu'un nuage d'argile avait annulé toute visibilité à 41 mètres, lui laissant juste entrevoir un gros bloc et PEUT-ETRE UN DEPART. Il conseillait même à son successeur d'arriver tète en bas et lui souhaitait bonne chance Dire que je suis confus est loin de la vérite le goudrorl et les plumes 1 La suite est encore plus savoureuse, jugez-en

Lettres aux plorigeurs spéléologues du CDS 16

Coup de tliéâtre du 9 juin ou comment l'auteur s'enfonce encore un peu plus.. . IJne nouvelle plongée est réalisée ce jour : votre eriiplui~ié arrive au soit-disant fond à -51 mètres et découvre, avec une ironie certaine, que ce FOND là n'existe plus ! L'hypothétique effet "Destop" avait-il encore frappé ? Son propre tabac avait-il été sournoisement élaboré dans une fabrique parallèle des Pays-Bas ? Toujours est-il qu'il pu poursiiivre sa descente dans la continuité du puits et n'a t-il rencontré de fond qu'à -67 mètres. Une trentaine de mètres de galerie déclive l'a conduit à -69 mètres, en direction de la source de la Saine (-90 mètres par rapport à l'entrée de la Fenêtre). T. Baritaud (poète / ornithologue) - D. Biloque (lapin / hornnie simple) - J.M. Lebel (gros niil / interdit de séjour dans l'Ain). La poursuite des explos est prévue incessamnierit ainsi qu'une synthèse des observations spéléos. Ici, nous tenions surtout à nous confondre en plates excuses auprès de cetix que l'on aurait pu froisser et souhaiter que tout se termine par un banquet, conirne l'a proposé Bébert. Que de querelles d'honneur se règlent en croisant le ... verre. Commission plongée de la Ligue Spéléologique Lorraine J.M. Lebel, 7 rue du Gl Clinchant, 54000 Nancy.

Suite a l'aménagement du site des résiirgences de Touvre, l'accès n'est pliis aiitorisé. Mais il est possible, et seulement dans le cadre des explorations souterraines d'accéder auprès de l'eau avec les véhicules. Afin de gérer au mieux ces plongées : a

une clé est à disposition auprès de Doniiniqiie Berguin (président CDS) et de Eric Hagège (secours plongée) ; Lin minimum de véhicule restera auprès de l'eau ; un niaxiniiim de discrétion rious est demandé sur le site ; la gendarmerie doit toujours impérativement etre prévenu.

L'ensemble de ces contraintes s'applique aux autres plongeiirs spéléologues, lesquels devront contacter DB et EH.

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Grotte Sarraziize - siphon "vauclusien" Nans-sous-Snint-Anne (Doubs)

Curiosité locnle siticée (i 300 mètres (le la sortrce (lu Lisoti clont elle est le principrrl c~utoire(le crue, I« grotte Snrrncine s'ortvre à Irr base if'rirt nrnjç*stuerrvporchede 911 rn2tres cie hnut : le nrnntetlu (le St-Cliri.stoplre. Un résenri pnrticulièrerrretit llbyrintliiqrce rie 4130 mètres Itt i fuit suite. Sit~dé(i 650 niètres (le l'entrée d I'evtrét~ritéde In galerie (1e.sntrrrniites, itn vaste sblron en puits noyL n été t~tylorépar Ir1 SHA (;(J.I, Cnniits) en 19 76 jrrsqrc 'à -15 (1) on -30 îtiétre,. (2).

Une reconnaissance le 12 avril 97 permet de reconnaître le parcours jusclii'aii siphon, d'équiper divers passage délicats comme la cheminée de la découverte et surtout d'installer une corde depuis la galerie supérieure (+20 m) à la cascade d'entrée, évitant ainsi pour la suite la fastidieuse progression par la galerie inférieure (+15 m). Temps sous terre : 4 heures. (G. Chorvot, J.M. Lebel). Une plongée légère est organisée le lendemain : scaphandre 2x7 litres, combinaison huniide. le fond du puits est atteint à -15 mètres. Un petit passage donne accès à une pente d'éboulis déclive. Jusqu'à -18 mètres, je repère des restes de vieux fil d'Ariane. La profondeur de -29 rnètres est atteinte rapidement. La visibilité médiocre et les formes tourmentées de la "galerie" noyée oblige à une progression lente. Arrêt à 80 niètres du départ sur aiitononiie en air. Le froid intense qui m'a gagné, nie fait renoncer à topographier au retour. Les irrépressibles grelottements au cours du palier à 3 metres seront à peine atténués par une méthode antihygiénique qui consiste à injecter dans la combinaison uri produit tout a fait naturel mais peu odorant (suis pas sùr que ça soit hi-tech tout ça...). Tenips

sous terre : 5 heures 30. (GSD : P. Bourgoin, G. Chorvot, D. Jung, M. Koob, E. Plancq. CLRS : J.M. Lebel). Eii vue de faciliter le portage pour une plongée plus lourde, l'équipement de divers passages est amélioré en une sortie de 4 heures, le 20 avril. (CLRS : J.M. Lebel. USAN : L. Osvald). L'après midi dti 14 juin voit une bonne équipe se diriger vers la cavité. Le matériel est acheminé, installé et testé pour le lendetnain. Tablant sur un niveau de base à -29 : plongée précédente et poirtt bas du réseau du Lison noyé, j'ai pris l'option d'lin surox 40% afin de gagner en autoriomie (peu ou pas de palier à prévoir). J'ai quelques doutes maintenant : et si la galerie plongeait au delà de -30 metres ? Temps sous terre : 5 heures. Départ de botine heure le lendemain. Je suis assez vite rassuré : la progression se poursuit à l'horizontale après l'arrêt précédent, toujours à -29 metres. Deux emmêlages consécutifs du dévidoir me font perdre de précieuses minutes. La progression est hésitantes car, alliée à la visibilité médiocre, on n'est manifestement pas dans une galerie bien nette : plutôt un réseau de diaclases noyées dans les culs de sac desquelles je bute deux fois. Cette morphologie pourrait attester d'un creusement en régime noyé : réseau maillé, diaclases transversales (d'après J. Choppy (3). A cent metres du départ, devant un pincement, j'amorce une remontée progressive pour sortir a 155 mètres dans une queue de diaclase étroite. Après avoir amarré mon fil, je passe une voûte mouillant qui me conduit sur un lac profond long de 55 mètres sans issues exondées. Vu les nombreux changenier~ts de direction observés pendant toute ta progression dans la zone noyée, je n'ai pas d'idée à ce

moment sur une direction privilégiée à suivre si je tentait une suite sous l'eau Je ne sais même pas si le lac n'est pas tine zone exoridée au dessus du chetninenlent noyé que j'ai suivi auparavant Plutôt qiie de vouloir "dérouler du fil" je choisi donc de garder mon air lever une topographie correcte afin de tenter de savoir où il semble tnteressant de chercher une suite dans le parcours noyé ou a11 fond du lac 7 A quand la topographie automatiqiie laser en progression avec affichage sur niini-écran subaquatique Le collecteiir di1 Lison n'est pas pour cette fois 1 Plongée de 50 minutes aller 1 retour interrompue par 30 mlnutes d'intervalle d e surface (sur le lac) Temps sous terre 5 heures CLRS T Baritaud, J M Lebel GSD G Chorvot SCM D BiIoque SCP 1 SCS J S Ghirardi, A Guyot, P Morverand USAN L Osvald ( Ligue Spéléoiogique Lorraine, corn. plongée - J.M. Lebel, 7 rue du CI Clinchant, 54000 Nancy.

(1) Inventaire spéléologique du Doubs, tome 3, GIPEK, 1996. (2) Enfonçure n03, SHAG, 1977. (3) Discours au plongeurs, Sifon n024 pl 1-15, J. Choppy, 1995.


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Expédition " N O m N J S K A 97" en Slovénie. Cette expédition de plongée souterraine, orgauisée par l'Association CELADON et parrainée par la F.F.S., s'est déroulée di1 4 au 24 juillet avec Tliieny BARITAUD et Frank VASSEUR pour la France et Jariko BRkTNIK et Samo MOREL (J.D.D. de Koper) pour la Slovénie. Une équipe familiale estampillée "Vasseur and girl-fiiends" a ensuite vécu intensément la séquence canyoii durant une semaine. L'objectif initial était d'explorer, coinjointemeiit avec les équipes locales, plusieurs siphons et résurgences préalablement définies. Pour des raisoiis professionnelles, l'équipe initiale (pour la France) s'est trouvée réduite de 5 à 2 membres au moment du départ. Côté slovène, l'un des membres de l'équipe avec laquelle nous devions plonger est porté disparu depuis le 17/06 dans Divje jezero, un siphoii profond. Aussi, toute l'équipe slovène était mobilisée sur l'opération de secours, tout le programme est annulé et nous recomposons en fonction des disponibilités et motivations de chacun. Plusieurs plo~igées sont néanmoins réalisées. Zelske jame: siphon amont terminal à 600m de l'entrée. Dans ce siphoii considéré comme terminé, j'avais trouvé la suite lors d'une plongée de reconnaissance en 1996 (127111;-17). Une plongée (180m;-33) ~ious permet de constater qu'une équipe slovène a poursuivi l'exploration uri tnois avant notre amvée. Renseignements pris, ils poursuivent leurs explorations et ne souhaitent pas collaborer, cet objectif est donc abandonné. Tkalca jama: Malgré les pluies, les niveaux restent bas et tétiage prorioticé rend accessible le siphon

aval et son réseau post-siphon, à 400m de l'entrée. Plongé sur 50m (-15). L'ampleur de la galerie et la mauvaise visibilité ne permettent pas de retrouver le passage. Disje Jezero: A la demande du responsable du spéléo-secours slovène, nous donnons un coup de main au déséquipement des Lignes de décompression, installées lors du secours, de -50 à la surface. Markov Spodmol: Siphon aval à 400m de l'entrée, déjà exploré par A.PRAPRO'I'NIK et RSMERDU (-23 en 1978), puis B.GAUCliE (165111;-41 en 1992). Nous le sortons (240~11;-41) pour buter sur un 8.2, 1Om plus loin. Izvir BILPA: Après le S. l(170m;-17) et 400m de galeries exondées, nous explorons le S.2 (90m;I l ) en chercliant vainement la sortie, qui doit se trouver en plafond. Un nombre importarit de protées agrémente les reclierches. Suite à ?éditorial du dernier numéro de notre irrégulomadaire préféré, je me sius permis de traduire deux articles parus en 1996 dans "Nase jame" (Nos goufies), la revue spéléologique et scientifique slovèlie. Je ne ferai aucun commentaire, seulement une remarque, relative à l'aspect un tantinet exclusif de l'historique de la plongée souterraine dans cette contrée. De belles plongées, pour l'époque, furent réalisées par les précurseurs tels Primoz KRINIC, Anton PRAPROTNIK, et d'autres ainsi que des expéditions étrangères. Ces dernières ont été quasi occultées.

LA PLONGEE SOUTERRAINE SLOVENE Ciril MLNAR: "The development of cave diving in Slovenia" Nase Jame n038, 1996. Dès le début du 20" siècle, les spéléologues slovènes ressentirent le besoin de développer les techniques de plorigée. Pour l'époque, certaiiis résultats en plongée fùrent considérés comnie de véritables performances, même à l'échelle moxidiale. Mallieureusement, les informatioiis relatives à ces explorations ne dépassèrent pas les frontières du pays. Cet article présente clirotiologiqueine~it le développement des tecluiiques de plongée soutenaine, les conditions dif5ciles d'exploratioii souterrairie et leurs résultats.


INFO PLONGEE NO77 Dans les années 20, l'institut de recherches de la grotte de Postojna achète le premier vêtement de plongée qui, du fait de son emcombrement, s'avère peu adapté à le plongée souterraine. 1933: A.SELISKAR plonge avec un équipement de plongée dans Stirne (Poziralnik 1Pod stenami), le poljé de Planina. 1939: D. et 1. KUSCER plongent dans les sources de la Ljubljanica. Dans Veliko okence (la grande fenêtre) ils passent UII premier siphon de 10m. Dans le siphon de Ma10 okence (la petite fenêtre), ils atteignent la profondeur de Sm. Pour ces plongées, ils utilisent du matériel artisanal, fabriqué par leurs soins. Pour respirer, une pompe à air manuelle actionnée depuis la surface founiissait l'air au plongeur via un tuyau de caoiitcliouc tenu dans la bouclie. 1954: Plongées en vêtement de plongée dans Pivka jama jusqu'à - 16. 1955: La D.2.RJ.S. (Société d'exploratio~i spéléologique slovèrre) foride une section de recherclies subaquatiques. Ses membres plongent à plusieurs reprises dans Veliko okence ail moyen de vêtements de plongée légers et de pompe à air manuelle, jusqu'à 25m de l'entrée. 1957: Première plongée dans Divje jezero (le lac sauvage) par B.RUPNIK et M.STRAUS. Au fond du lac, ils découvrent une large entrée de galerie ~ioyéeexplorée sur 10m. Dans la grotte Ukovnik, ils fiancliissent un siphon de 25m de loiig. 1959: Les membres de la D.2.RJ.S. fiancfiissent leur premier siphon de 25m de long. J.MUSIK fait les premières photograpliies en siphon. 1966: Uri nouveau groupe de plongée souterraine est fondé. M.O. A D M C et U. FONDA plongent un siphon de 12m entre deux grottes du système de Postojria. 1969: Les membres de la D.2.RJ.S. progressent jusqu'à 90m (-38) dans Divje jezero. 1972: Dans Divje jezero, P.KRIVIC et A.PRAPROTNIK portent à 1301n (-50) la lotigeur de la galerie noyée. 1974: Premier accident en slovénie: J.PETKOVSEK ne ressort pas du siphon de Tkalca jama. Pendant les recherches, B.SKET et A.PRAPROTNiK franchissent le siphon (147m;26).

A la £in des années 70, les membres de la section plongée de la J.Z.S.( Association spéléologique de Slovénie) explorent 1800m de conduits postsiphon dans Tkalca jama. M. KRASOVEC fiancbit un second court siphon pour buter peu après sur un troisième. 1975: Dans une eau très fioide, P.KRIVIC et M . V O G R ~explorent un siphon de 102m (-25) et UII second, latéral, de 80m B.SKET et M. KRASOVEC passent le S. 1 (170m;-30) dans Pivka jama. 1980: M. KRnSOVEC et D.BERNIK fiancliissent deux courts siphons entre Magdalena jama et Cma jama et les raccordent au système de Postojnska jama. 1981: Dans Divje jezero, P.KRNIC ed A.PRAPROTNIK progressent jusqu'à 200111 (83). Dans Veliko okence, les plongeurs de la D.Z.R.J.L. (Société d'explorations souterrai~iesde Ljubljana) stoppetit à 270111 de l'entrée. 1982/83: Le D.J.P.Proteus (club de ploiigée souterraine "Proteus") développe la vidéo souterraine. M. KRASOVEC et C.MLINAR tourrierit le premier film slovène en siphon (à l'époque le premier film yougoslave). Ce film présente les premières prises de vues de Protées dans leur élément naturel. La médaille d'or du festival iriteniational du film souterrain "Hais Hass medal 1986" récompensa ces travaux. 1983: M. KRASOVEC et C.MLINAR passerit trois siphons et progressent de 875m dans Pivka 1 jama. 1984: Sur la côte dalmate et dans la province du Montenegro, M. KRASOVEC et C.MZINAR explorent plusieurs siplions jusqu'à 40m de profondeur et dépassent des longueurs de 170m. 1985: Dans une eau très fioide (5") A.PRAPROTNIK et J.PRESTOR desceiide~ità 47 dans la grotte de Govic. A l'époque, ce siphon est le second plus profond de Slovénie. Au terme des années 80, des sections de plongée soliterrainne sont créees dans trois autres clubs: à l'étranger par le J.O.S.P.D. de Trieste (Section spéléo du club alpin slovène de Trieste), et en Slovétlie par le J.D. Dimnice (société spéléologique de Dimnice) de Koper et le J.K. Zelemicar (Club spéléo de Zelezriicar) de Ljubljana.


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Page 11 1989: une équipe secours en plongée est créee sous l'égide du J.RS. J.Z.S. (Commission secours de l'Association Spéléologique Slovène). 199111992: Deux plongeurs du J.D. Dbmice (Janko BRAJNIK et Samo MOREL) franchissent un siphon de 60m dans Skocjanske jame (Mrtvo jezero) en collaboration avec les plongeurs de la J.O.S.P.D. de Trieste (M.DESCEIR/IANN et M.OTA). Ils explorent 680m de vastes galeries post-siphon. 199311994: Les équipes du J.K. Zeleznicar et du miiséuru slovène d'histoire naturelle explorent le siphon dans les récentes galeries de la "nouvelle" f i s n a jama. Diirarit ces plongées, C.MLINAR atteint la profondeur de -70m. Dalis Jama za slapo~nSavice, C.MLINAR explore 560rri de galerie, dont wi siphon de 300m fiaiiclii. Ce siplion "P.M.S." est actiiellemeiit le plus long siphon fiaichi en slové~rie. 1995: Durant les reclierches pour retrouver iin plongeur noyé dans Divje jezero, T.VRHOVEC (Club de plongée No& Siib) descend à - 101,3. Lors d'une plongée ultérieure, I.VRJ3OVEC installe ui fil d'ariatie dans wi proloiigement tiorizontal du passage à lOOm de profondeur, et T.VRHOVEC poursuit jusqu'à -112 , à 300m de l'entrée. Cette profondeur, atteinte avec des techniques de plongée classiques est considérée comme l'un des plus grands succès à l'échelle mondiale! 1996: Dans Divje jezero, le plongeur suisse Olivier ISLER plonge avec son recycleur et des c né langes gazeux à base d'hélium jusqu'à 335111 et atteint la profondeur de - 122m 1996: T.VRHOVEC descend à -82 dans le siphon de Govic. Cette année, les plongeurs slovènes se sont engagés dans la préparation de plongées avec différents mélanges gazeux afin d'envisager des plongées en sécurité, plus longues et plus profondes. Avarit tout, ces nouvelles tecliniques recquièrent des plongeurs un sérieux irréprocliable, des connaissaiices tliéoriques approfondies, ui rneilleur entraînement, une organisation dracotiriie~irie et wie coopération (dans ce cadre-là) avec les plongeurs qualifiés en la matière. La mise en oeuvre de ces nouvelles tecliniques de plongée devrait permettre d'iml>ortaxitesdécouvertes.

Les meilleurs résultats en plongée souterraine en Slovénie d'après C.MLINAR (1996), mise à jour juillet 1997 par Franjo DROLE et Frank VASSEUR. Les plus profonds siphons franchis:

Les plus longs siphons fiancliis: Savica (deuxiènie siplion) Markov Spodniol (siplion aval) Vélika Boka (quatriènie siphon)

300111 (1994) 240m (1 997) 230111 (1996)

Ciril MLINAR (Slo) Frank VASSEUR O;) (1)

Siplions les plus profonds:

Govic

Siphons les plus longs: Planinska jama Divje Jezero Savica

345m (1995) 335m (1996) 300m (1994)

Gilles LORENTE (F) Olivier ISLER (H) Ciril MLINAR (Slo)

ANNONCE: (sérieuse) L'expédition "ZIVJELI 98" organisée par l'associatioli CELADON et paraimée par la F.F.S. cherclie deux plongeurs. 11 s'agira d'une expé commune avec l'équipe plongée de la H.S.D. (Association Croate de Spéléologie) qui devrait se dérouler du 8 au 25 juillet 1998. Au prograrnme, du post-siplion, des réseaux multi-siphons, quelques profondes au-delà de 50m, éventuelleme~it quelques petits fonds de trou. L'objectif est de topograpbier systématiquement les galeries explorées, dans la même optique "sl~éléologico-hitégriste"que celle que nous avons en France.


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Page 14 Aussi, des références en matière de topographie souterraine sont exigées, ainsi que quelques notions d'anglais (de quoi se faire comprendre). Il ne s'agit en aucun cas de spéléo "far-west" ou de gesticulations en profondeurs, aussi plongeurs de résurgences et autres "tek-divers" s'abstenir. Contact avant le 15/12/1997: Frank VASSEUR 3 impasse des jardins 34 130 MUDAISON tel.: 04-67-87-94-37

ANNONCE CONJONCT (non sérieuse : de l'humour quoi !!! )

Fort jaloux des performances de notre impitoyable concurrent J.-M. LEBEL, nous avons nous aussi établi récetnrnerit mi record, dont l'exclusivité est réservée à Info-Plongée. Il s'agit d'mie performance exceptionnelle (ça va de soi) d'un gelire nouveau. Nous avons le mérite, et nous n'en sommes pas peu fiers, d'avoir établi le record de vitesse au retour, dans la résurgence de Gounieyrou : 37dminute de moyenne.

INFO PLONGEE NO77 Ceci sans propulseur, ni substance dopante, et avec des palmes disponibles dans le commerce. Toutefois, par orgueil et pour conserver notre titre, nous garderons sous le sceau du secret la technique employée pour atteindre ce haut degré de compétitivité. Une nouvelle tentative aura certainement lieu cet hiver dans la fontaine de Nîmes, qui se prête parfaitement à nos challenges et aisément accessibles aux médias (pourvu que le pape ne meure pas cette semaine-là!). Le sieur LEBEL (avec un nom comme celui-là, on est prédestiné à le "taikdauewlg") se trouvant un peu éloigné de nos contrées de prédilection, nous cherclions actuellement utle équipe concurrente avec qui nous pourrions nous lancer des défis, dont nous pourrions dire du mal à loisir, et qui' pourrait essayer de nous battre avant cliacune de nos tentatives. Plongeurs iriteressés, contacter T.Di.A.N.Tekky (E~iglisli spokeii), présent daris toutes les manifestations branchées.

Tous les clubs polonais se sont succédés dans ces siplions. Ils constituaient une grande classique en Pologne.

GROTTE de JASKWIA NEZNLA Motits TATRAS ZAKOPANE - POLOGNE

Cette grotte est active une partie de l'année, elle lie comprend des galeries sèches qu'en hiver. L'exploration des quatre premiers sipliotis permanents a commencé il y a une vingtaine d'années avec un matériel simple et inadapté : mono bouteille et détendeurs Mistral. Ils se trouvent à une heure de progression de l'entrée.

Deux accidents heureusement non mortels ont eu lieu dans ces siphons, cela donna un coup d'arrêt à( leur exploration. Alors que je recherchais des informations en vue de reprendre leur exploration auprès des anciens plongeurs, tous les renseignements que j'obtenais à l'époque étaient tous convergeants sur un point : Le siphon était terminé et aucune suite n'avait été entrevue alors. J'effectuais mie plongée avant de participer au stage International de Cabrerets, celle ci fut pour moi extrêmement intéressante et excitante.

NOVEMBRE 1996 : Seffectuais ma deuxième expédition dais ces siphons alors que je venais de participer au stage de Cabrerets et j'avais alors mie vision très différente et nouvelle de la plongée spéléo.


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Pendant 7 jours, j'ai avancé pas à pas. A l'aide d'un de mes très bons amis, j'ai exploré chaque jour un peu plus, en venant chaque jour avec des bouteilles pleines et en repartant chaque soir avec les bouteilles vides.

Spéléologie, en hommage à votre fédération qui m'a permis, grâce à sa formation, d'explorer cette grotte su une telle longueur qui est 6 fois plus importante que la plus grande longueur plongée en Pologne jusqu'à ce jour.

Sai effectué la dernière plongée avec quatre bouteilles de 10 litres de surox 40%.

Krzysztof Starnawski (1) orthographe polonaise.

J'ai baptisé le dernier siphon : SYPHON F.F.S. , Syphon (1) de la Fédération Française de

Secours

EXERCICE SPELEO SECOURS REGIONAL Aven d e Despeysse ST. MARCEL - ARDECaE 26 et 27 Octobre 1996

L'exploration en plongée souterrairie pratiquée de plus eii plus loin de l'entrée des cavités, pose le problème du secours post-siphon. Lorsque les victimes sont légèrement blessées, les évacuations peuvent se réaliser en auto-secours. Par contre, pour une victime sérieusement blessée et suivant avis médical la civière plongée, spécialement mise au point par les Dijounais grâce au concours du S.S.F., peut s'avérer itidispeiisable. L'objectif de cet exercice a été de tester cette civière en fond de goufEe, afin de parfaire son condition~iemetit, connaître au mieux les contrailites liées à soli transport, et sa mise en ceuvre en situation réelle. Pour cela la grotte de St. Marcel type ((traversée" s'avérait être une cavité idéale, avec un réseau annexe se terminant sur irn siphon à 170 m, à près de 3h. de l'entrée.

Plus de 200 sauveteurs pour la partie spéléo ont répondu à l'appel, provenatit de 4 zones différentes, chapeautées par le C.LR.C.0. S.C de Lyoii. La Sécurité Civile a assuré le transport aller par liélicoptère de la civière plongée. Les rnoyelis mis en place par I'Admiuistratiori ( corps constitués - alertes - transport - etc.) oiit parfaitement forictiolirié. Vu l'irnportaiice d'une telle organisatioii, le S.S.F. a décidé de mettre au point cet exercice complet, nécessitait tous les types d'évacuation (post-siplion, siphori, liorizontale, verticale) eri même temps. Sur le plan de la gestion, de nombreux spéléos se sont relayés pour la tenue des plariiüngs, diagrammes, main courante. La saisie en double sur ordinateur a contribué à fournir des renseignements encore plus rapides. En complémentarité, la gendarmerie a assuré les missions de circulation et d'ordre public, les pompiers ont assuré les moyens radio et téléphone extérieur, médicaux, logistique nourriture et approvisionnement en eau, plus nettoyage du matériel. La partie souterraine a engagé les spéléos civils, pompiers, gendarmes nécessaires pour assurer l'équipement du goufltie, les liaisoris téléphoniques sous terre, les points assistance aux victimes, le transport du matériel de plongée, la plongée et l'évacuation. Le C.T.D. a organisé et contrôlé la gestion du personnel engagé sous terre. Cet exercice aura eu à gérer un problème lié au gaz malgré sa prise en compte dès le début de l'opération. Des dispositions immédiates et efficaces ont été prises ; mallieureusement diaisées de marrière alarmiste par les médias (et certains spéléos.. .).


Page 16 En fait, après la plongée, certains sauveteurs regroupés pour les besoins du sauvetage dans les galeries proches du siphon terminal, ont signalé une gène respiratoire due à un excès de gaz carbonique dans l'air, La température extérieure était ce week-end là, proche de la température intkrieure, ce qui diminuait la ventilation naturelle. Ce phénomène est fréquent dans les cavités ardéchoises. Il a été amplifié par le nombre de sauveteurs et par un séjour prolongé d'environ 7h. au fond. En plus, l'usage d'acéto comme éclairage entraîne une consommation d'oxygène. Même si l'évacuation du blessé par civière traditionnelle à partir du siphon n'a pas pu être réalisée, le bilan de cet exercice de 2 jours a été largement positif Les principaux objectifs ont été atteints: - l'alerte interdépartementale a été efficace - les équipes engagées ont fait preuve de compétence technique - la partie plongée s'est bien déroulée. Bref, une sympatliique rencontre où les conditio~is particulières rericontrées sont riches d'enseignemetits pour d'éventuelles opérations de secours. Nouvelles des C.P.I.R.

- Tout d'abord leur appellation a changé. Il s'agit désormais de Coordonnateur Plongée Inter Régions au lieu de correspondant. En effet, l'image du coordonnateur colle plus à la réalité du terrain, car son rôle est d'assister et seconder le Conseiller Technique Départemental. Il induit aussi une dynamique entre les plongeurs dans le but de rendre les secours plus efficaces. Leur mission consiste donc à animer une zone géographique inter régionale ou départementale, et faire un état des lieux à transmettre au C.T.N. ou au S.S.F.

INFO PLONGEE NO77 - Certains coordonnateurs admettent mal l'absence de pouvoir réglementaire. Pour autant, les coordonnateurs compétents ont une autorité naturelle fondée sur leur expérience et leurs qualités relationnelles qui se sufEsent souvent à elles-mêmes.

- Suite au questionnaire que j'ai

envoyé en début d'année à chaque C.P.I.R, afin de faire l'analyse de leurs actions, vous trouverez la nouvelle répartition géographique nationale des C.P.1.R

- A partir de cette année, chaque C.P.1.R

a reçu image

un badge, afin d'accroître son administrative fédérale. En outre leur nomination et validation apparaissent sur le listing national S.S.F. au mêmei titre que les autres responsables Fédéraux. Ces éléments nouveaux aideront les C.P.1.R à apparaître, comme des interlocuteurs à part entière dans la structure S.S.F. plutôt que simples consultants.

- Les accidents en résurgence noyée profonde ou à longue distance, impIiquent des procédures de mise en œuvre de gestion en surface, complexes et délicates, qu'il faut en plus diriger rapidement et sans droit à l'erreur. Aucun stage n'existe pour le moment. Mais dans cet esprit, il serait peut-être utile au C.P.1.R de passer un classique stage S. S.F. " Gestiori de surface "

- E h , pour tout ce qui concerne la plongée il est demandé à chaque C.T.D. de travailler en étroite collaboration avec les C.P.1.R de leur département ou région en particulier l'établissement du fichier plongeurs et stock du matériel.


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Liste C.P.I.R.

- Septembre 1997 -

Wuben

F O U C ~

@) 05.61.73.19.54 (T) 03.61.18.29.84

I

Franck VGSEUR @) 04.67.73.43.58

( ~ ~ t r 07.67.64.86.0s e)


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Gouffve de Z'Oule (Loo A 4 km rie la contmune (le Suint-Jean rie Laur, nu ntns "delpetii" se situe fe gouffre de I'Oufe, coordonnées X = 561,jI ;Y = 267'20 ;Z = 212 ni. Ce g o u m d'où I'eau jaillit ternporuirettieng s'ouitre tlrrns [es culcaires oolithiques et grttveleru: du Bajocien stcpérieur. II tzpparticnt nu syst2tne karstique rie Lantoicy. Le bassin d'alimentation concerne la partie Nord-Orientale d ~ i Caiisse de Limogne (fig. 1). Sa superficie d'environ 200 km2 est drainée principalenient par 2 exutoires : La résurgence pérenne de Lantoiiy ; plongée jusqii'à la cote -5 1 m arrêt sur 3ènie étroiture ensablée (fig. 2), et le gouffre de I'Oule jouant un rôle de trop plein. (fig. 3). L'Oule étyniologie occitaiie : la niariiiite (celle utilisée pour cuisiner la soupe, pendue à la crémaillère) ; est explorée le aout 1894 par E.A. Martel. Dans le même temps il réalise un sondage au gouffre de Lantouy et met en relation les deux cavités. Dans "la France ignorée" tome II page 96-97 il nous dit : "A dix kilomètre au Nord-Ouest de Limogne, I'Oule et Lantouy sont particulièrement instructifs. A la limite de l'Aveyron ils rendent les eaux engouffrées au NordOuest de Villefranche dans huit pertes marquées sur le 80000 e et dont nous ne connaissant rien pas plus que les nombreuses liguer de ces parages. A 3 km au sud de ~ a j a r c ile gouffre de Lantouy est un bassin ovale d'eau bleue de 15 mètres sur 10 de diariiètres, une source de fond ou abîme éinissif. On le disait insondable : au centre un tourbillon y engloutissait tous les objets jetés ; les cloches sinistres d'un couverit engouffré par l'effet d'une malédiction céleste résonnait parfois sous les eaux profondes : légendes que tout celà. Le sondage m'a fourni 8 mètres au point le plus creux (1 l août 1894). Le Lantouy donne de I'eau toute l'année et gonfle beaucoup beaucoup après les pluies et la fonte des neiges. Alors ce bassin reçoit qiielque fois, comme aflliient aérien, un torrent issu de 3 km au sud et 50 mètres plus haut, d'une gueule de caverne à ouverture horizontale comme un aven de 7 mètres de diamètre, inais de 7 mètres

Figure I . C~zrleL s f ~ ~ c t zcil/ ~ rhizssitr ~ ~ I e de ~ ~ r r l o 1t y:faille. . 2 :axes syr1c1irin1r.r.3 : axes at7ficlinair.r.4 :limites tir! hcrssit~versatlt. 5 :rr1atioti.s hydro1ogiclue.sprouvies par colorcifion. 6 : relatiotrs hydro1ogiqrre.s .ni/~/>osie.s. 9 : allrrviota rkcetries. 8 : calcaires du IJogger. 7 :mart~e.~ et mlcaires drr Lins (I,irnargre).

de profondeur seulement. C'est i'Oule, un trop plein temporaire dont les jaillissements irrégulier et subits dépendent uniquement du réyiine des pluies. L'exploration fort pénible ( 1 1 août 1894 avec Rupin, Lalande, K. Pons, Pradines et Aymard frères, recornmencée par ceux-ci à diverses reprises, sans pouvoir l'achever) a fait reconnaître dans l'intérieur de I'Oule un réseau de trois étages au moins de galeries, de siphons désamorcés, de puits verticaux ou aven intérieurs,

mesurant 500 mètres de développement et expliqiiant son fonctionnement. Au fond nous avons tous été arrêtés par un bassin d'eaii dont le niveau s'est trouvé différent a chaque visite, mais n'a jamais pernlis au bateau démontable de dépasser ses voùtes trop basses : il faudra sans doute user ici de scaphandre. En octobre 1895, le siphon final était complètement obstrué par du sable et il y avait eu des déplacemettts ou éboulements d'argile. Le niveau est très rapproché de celui


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Page 19 de Lantouy, dont I'Oule n'est que l'évident trop plein, la soupape de sûreté. Une petite sortie a laissé voir son curieux agencement très démonstratif Non seulement on y remarque les dispositions siphonnantes les plus complexes, mais encore on se rend compte comment lorsque les avens débouchant dans les voûtes amènent les eaux de pluies violentes la pression hydraulique provoque "des mises en charges" considérables. Alors de brusques amorçages peuvent donner lieu aux rares mais rapides jaillissenients de I'Oule, parfois hauts de plusieurs niètres et qu'on n'avait janiais pu expliquer". Les décennies passent, les visites plus oii nioins infornielles se niultiplient et il faudra attendre août 1975 pour avoir Line nouvelle topographie des lielis. En effet le Grot~peSpéléo de

Rennes (GSR) réalise certaines jonctions sans toutefois dépasser le terminus de E.A. Martel à 37 metres sur un siphon. La cavité développe alors 395 mètres. En 1980 sur invitation de Alain Larfaguette et de Pierre Boissard spéléologues Villefranchois de 17ilLPA, P. Penez et F. Vergier explorent le SI (80 mètresi -6n1) et s'arrêtent après avoir parcouru 1000 mètres de galerie, devant une très belle vasque verte de 6 mètres de diamètre située au bas d'un puits de 5 niètres : le S2 Juillet, août, septembre 1982 : les deus spéléologiies de I'ALPA, aidés par une équipe de soutien, franchissent le S 1. Ils topographient la galerie, font de nombreux clichés et rie résistent pas devant la vasque du S I . Plusieurs dizaines de niètres sont explorés. Août

C O U F F R E D E LANTOUY. C A JARC,

LOT,

FRANCE.

E L E V A I I ON.

1983 : P. Penez accompagné de P. Ragot revient sur le site. Ils portent un bi 7 litres au S2 et ont la surprise de découvrir un fil d'Ariane mais celui-ci s'arrête au bout de 35 niètres. L'eau est assez trouble mais la progression reste aisée en suivant une paroi. Le S2 est franchi (260 mètres 1 -1 1 ni), y succède un lac de 250 mètres de long suivi du S3 (40 m 1-3 m). A la sortie de ce siphon un autre bief de 40 mètres de long puis S4 (170 m 1 -4 m), un autre bief de 50 mètres puis S5 (40 m 1 -3 ni) pour déboucher dans une salle boueiise ou l'on retrouve l'actif (60 litresls environ). 20 mètres plus loin, le S6 est exploré sur 120 nl / -5 ni, arrêt à -4 niètres par manque de fil et d'air. Matériel utilisé : 2x7 litres à 300 bars + 2x2,7 litres pour le S I . Total exploré 980 mètres dont 730 mètres d e siphon. En 1986, l'équipe des plongeurs niarseillais guidés et soutenue par le SCLQ (Spéléo du Catisse de Limogne en Quercy) font ilne série d'explorations sur le causse de Liniogne. 80 niètres de preniière seront réalisés au delà des 750 mètres de siphon précédemment découvert. L'équipe étaient cornposée de Jérôme Derijard, Claude Touloumdjan, Philippe Bigeard ... Après cet épisode, les siphons de I'Oule ne seront troublés qu'exceptionnellernent 1 8 2 fois par l'an, par les crues impétueuses qui giclent I'exédent des eaux souterraines de Lantouy. 10 ans plus tard, ce rythme est bousculé. Du 22 au 30 ouût 1996 une équipe veniie d'Angleterre mène une canipagne d'exploration. Elle est composée de Rupert Skorupka (rencontré en 1995), Jason Mallinson, Rick Stanton, Andy Goddard, Chris Danilewilz, Jonathan Sims et Richard Hudson. Le 22 août, Ruppert donne la cadence, il rééquipe en fil d'Ariane les siphons 2 à 6. Jason M. part quelques instant après puis dans le siphon 6 ajoute 110 mètres portant la longueur totale à 1 10 metres. TPST : 7h15. Matériel : Rupert : 2x91 -t-2x41pour S 1 Jason : 2x 101 t 1 x61 + 2x61 pour S 1 27 aoîit 1996 : Rupert plonge le S6 et ajoute 90 mètres de fil. Rick le talonne et prolorige la plongée de 70 metres. II débouche alors dans une galerie fossile de belle dimension qu'il explore sur environ 400 mètres et s'arrête devant une marmite profonde de 4 mètres.


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Il quittera les lieux après avoir écouté le son proche de la rivière. Sur le chemin du retour, il explore la galerie active et bute rapidement sur un siphon, le S7. TPST 9 h. Pvfatériel : 2x1 51 + 2x71 (S 1). 30 août 1996 : Jason et Rick passent le S6, topogaphient la galerie fossile, descendent la marmite pour rejoindre rapidement la rivière qui vers l'aval se jette certainement dans le S7. Vers l'amont, le siphon SS met un terme au 200 mètres de galeries actives. TPST : 1 O heures. Les journée intermédiaires furent surtout consacrées aux rotations du niatériel, ail gonflage des bouteilles. La réussite de cette campagne d'explorations est liée au travail collectif de cette équipe assistée pour la partie exondée de 3 niembres du SCLQ : William Wallas et surtout Nadir Lasson et Guy Bariviera. Déveioppenient total de la cavité : 4505 m dont l O60 noyés.

GOUFFRE de L ' O L ~ L E

E.A. Rlartell : La France ignorée - tome II, p 9697. ALPA : Article de presse villefranchois Spéléologie : exploration d'une importante cavité derrière le siphon du gouffre de I'Oule Quillet 1982). Thierry Pelissié : Le système karstique de Lantouy p 39 à 46 dans "Recherches sur les karst du Quercy et du sud-ouest de la France", Commission scientifique Midi-Pyrénées et Comité d e Spéléologie Régional 1986.

SPELUNCA : n015 jtiillet-septembre 1984 D'après les notes de Rick Stanton et de Rupert Skorupka pour la campagne de plongée 1996 et la topographie.


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Trou Madame (Lot)

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escalade et butent sur un nouvel obstacle d'environ 10 métres de haut. Début juin 1997, Jason Mallison et Richard I-fudson franchisserit ce dernier obstacle, progressetit d'environ 200 métres et terminent l'exploration sur une trémie

Information recueillis par Nadir Lason (SCLQ)

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En août 1995, Rupert Skonipka sort de l'eau pour réparer le fil d'Ariane cassé et remarque le départ d'une galerie entre le le S5 et le $6, soit a environ 850 mètres de l'entrée Le 30 aoùt 1996, après avoir effectué une recorinaissance la veille, Rupert Skonipka et Richard Hudson emportent le matériel nécessaire pour escalader la cheniinée qui les avait arrêtes Ils recorinaissent une cinqilantairie de mètres après cette

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Activité SHA G

Fuit de Fondermu f Villars-sous-ecot 25 ) :

Suite aux explorations menées par la SHAG en 1975 ( cf. Enfoncure no 3 ) et celles réalisées par le SGHB ( W. KEUSEN ) en 1980 ( cf. O. KNAB 1980 ) nous avons réalisé la topographie précise des 80 premiers mètres ( do 4 BCRA ) afin de localiser le puit en vue d'un forage pour une station de pompage . Cette topographie a été réalisé en installant un câble électrique alimentant un électroaimant placé dans le puit pour Lin repérage en surface par magnétornétrie ( sociétés KEC et ARPE ) . En parallèle une lourde tentative de pompage conduit par le GSML ( Héricourt ) avait été réalisée et avait nécessité l'aménagement explosif de I'étroiture d'entrée et réussi à désamorcer les 30 premiers mètres . A cette occasion il faut noter que le puit estimé à 130 m de l'entrée ( D. BERTIN et G. CHORVOT ) est en fait situé à 80 m , encore un siphon qui a rétréci au lavage ! Lors de ces relevés nous n'avons pas pu résister à rééquiper complètement le siphon car le fil du SGHB avait été rembobiné en pied de puit ce qui nous a conduit à dépasser le terminus précédent ( 200 m , -30 ) d'une vingtaine de mètre ( Exploration Marc CHOCAT , 2" 12 1 200 b ) . Une exploration solitaire le 19/5/93 en 3*12 1 s'est soldé par un solide coincement dans le puit à 80 m de l'entrée , et quelques minutes dans la touille à écarter calmement les parois de la cavité ! Le 13/8/93 une exploration solitaire ( Marc CHOCAT ) réalisée en 2*12 1 200b dorsal et un relais 2*9 1 200b laissé au puit pour les paliers de décompression a permis d'atteindre un rétrécissement de la galerie lié au dédoublement de celle-ci à 300 m -34m . NB : Compte tenu de l'absence de visibilité lors de l'amarrage au terminus du fil il y a lieu de se méfier de la solidité de cet amarrage pour les futurs explorateurs .

Ont participé aux explorations , topos , mise en place de l'électroaimant et prises de vue sousmarines : Alain COUTURAUD , Claude SCHMITT , Marc CHOCAT , Jean-Marie UBBIALI

Plusieurs plongées ont été réalisée en vue de dépasser le terminus atteint dans le S4 ( 500m -33 ) . Une nouvelle visite de la trémie le 15/8/93 en 3*12 1 dorsal et 2*9 1 ventral laissé à 400 m dans le S4 a conclu à l'unique possibilité de passage dans le centre de la trémie terminale par une étroiture verticale a -30 . Une nouvelle tentative ( Marc CHOCAT ) le 14/8/94 en 2*12 1 Nitrox 30% technique anglaise plus 2*12 1 ventral Nitrox 35% plus un relais 2*9 1 Oxy à -9 pour les paliers n'a malheureusement pas permis de franchir I'étroiture verticale dans une touille complète . Avis aux amateurs ! Il convient de noter que le temps de progression dans le S4 ( 40 minutes aller ) identique à' minute près à chaque plongée dans cette galerie ne présentant aucune difficulté de progression laisse penser que l'estimation de 500 m pour le S4 faite sur la base des compte-rendus Magma et Shag est peut-être à revoir à la hausse ( 700 m ? ), la topographie en cours nous le dira . Ont participé aux explorations et acheminements des relais : Claude SCHMITT , Alain COUTURAUD ,Bruno THERY , Marc CHOCAT Creau Jean d'Achey ( Filair1 - 70 ) :

Lors d'une visite de routine le 12/6/94 nous avons été surpris de constater que , au delà des 100 m publiés du siphon aval ( ASE no 18 : D. DEBARALLE et G. GRIME en 1980 ) c'est en réalité 320 m de siphon qui avaient été explorés dans une


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complète discrétion . Lors de cette visite 80 m supplémentaires fwent rajoutés pour atteindre 400 m -8 dans une galerie de section quasi-constante de 2 mètres de large par 1.5 m de hauteur . Tl convient de noter pour atteindre le terminus actuel 5 fils différents sont utilisés dont un fil de moins de 2 d m de section ( !!!) sur 190 m avec 2 passages bas ( étroitures ) avec une visibilité niille au retour ( comme tous les siphons de HauteSaône ? ) . Plongée ( Marc CHOCAT ) réalisée en 2*9 litres 200 b . Participants : Yves AUCANT , Claude SCHMITT, Alain COUTURAUD, Laurence RASSENEUR, Marc CHOCAT .

exemple serve de référence lors d'expéditions lointaines ( ... en Chine ? ) . Participants ( entre autres ) : Claude SCHMITT , Bruno THERY , Patrick JOLIVET , Jean-Marie BLONDEAU , Marc CHOCAT , Alain DELCAMBRE ,...

Ln Drngortnière ( L n Bastide de i'irnc-07) :

I,e 13/10/89 une reconnaissance de Patrick JOLIVET permettait de confirmer les dires d'olivier ISLER : Très gras , peu engageant mais intéressant "

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Sortrce de Saitzt Snriijerrr ( Cnlis-46 ) :

Rappel des épisodes précédents : 93 voyait lin nombre important de plongées d'équipement réalisées ; le passage dans la trémie était trouvé et nous nous arrêtions alors à -65m dans lin gros volume remontant ( P. JOLIVET ) . 94 : après avoir franchi la trémie , Hubert FOUCART puis Patrick JOLIVET émergeaient tour à tour dans l'immense cheminée d'équilibre . Mais la suite était trouvée ...en bas . 95 : 70 m supplémentaires permettaient de retrouver les dimensions imposantes du conduit jusqu'à environ 520m polir -85m . Dans le même temps le bout du câble atteignait 400m , gage de sécurité pour les explorations futures . Hubert FOUCART prolongeait à son tour l'exploration en atteignant -90m. 96 : le 3/2/96 , déposant le zeep à 400m , P. JOLIVET poursuivait la lourde tâche de tirer le câble jusqu'à 5OOm . L'autonomie du 4*201 lui permettait dans la même plongée d'atteindre à 580m le terminus actuel : une paroi rocheuse à -93m qu'il faudra franchir par le dessus ou ie dessous . II faut remarquer que cette exploration a été faite en bonne entente par 2 équipes indépendantes pour le plus grand bien de la connaissance de cette magnifique source . Il serait intéressant que cet

Il fallait y retourner, ce qui fut fait le ... 11/05/97 par Patrick JOLIVET en compagnie de Marc CHOCAT. Les vieux fils trainent un peu partout là où il ne fait pas bon se poser. Après le terminus ( environ 20011-1pour -65m ) la zone est un peu tourmentée ,avec de gros blocs . Le conduit est subhorizontal et semble prendre du volume. Arrêt à -68m ( environ 300m de l'entrée ) . Le fil n'a pas été laissé en place et il convient de reprendre calmement l'équipement en câble si possible de cette cavité . Nous remercions le personnel du Château de Gau pour les facilités d'accès aux gorges de l'Ardèche .

Participants : Patrick JOLIVET ,Marc CHOCAT


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LE LIROU Grand Bo~ilidoudes Matelles Commune des Matelles 34 Hérault

Après avoir pris contact avec Fred. POGGIA qui en détient le terminus depuis des années avec environ 350 mètres parcourus et un point bas à -78 mètres, j'ai décidé d'essayer de continuer l'exploration de ce réseau : ce faisant, j'apporterais ma modeste contribution à l'énorme travail de F. VASSEUR sur l'inventaire des cavités de cette région. Le 2511011997, me voici donc à pied d'oeuvre en compagnie de F. TOURTELIER avec qui j'ai déjà sévi à de nombreuses reprises ( Grèce, Albanie, Fontaine de Vaucluse, Font-Vive.. ..), pour une plongée de reconnaissance et de

rééquipement du siphon amont. A l'issue d'un portage peu difficile d'environ 400 mètres dans un réseau quelque peu glaiseau, nous arrivons au départ de ce siphon. Surprise ! ! le plan d'eau est en contrebas de plus de 4 mètres et si la descente est jouable, la remontée le sera beaucoup moins. Nous équipons donc la mise a l'eau et rapidement les séquences déballage du matériel, préparation de la plongée s'enchaînent. Cette plongée indispensable avant d'envisager une reprise des explorations en pointe, est mise à profit pour réequiper en fi1 neuf jusqu'à 50 m. de profondeur. Visibilité aller environ 5 mètres et retour moins de 1 mètre. L'état de destniction des précédents équipements montre que les montées en charge doivent être particulièrement violentes et qu'il sera certainemd- nécessaire d'utiliser du fil plus solide pour la suite. Teinps passé sous terre 4 heures, plongée de 40 minutes, température de l'eau 14°C' assistance François 'TOURTELIER c'est mieux que porteur ou sherpa non ?? ( Mais c'est le même effort ) Plongeur P. MUGNIER équipé par " L E VIEUX PLONGEUR " à Marseille. , . ......a suivre.......

FESTIVAL, DE PLONGEE SOUTERRAINE EN ZLE DE FZWVCE 1997 -

Salle jean IlAME

17, Rue Léopold Bellaiz

75009

Z'ARZS

Métro Sentier 6 décembre 1997 Ce festival a pour biit de rassenibler les personnes intéressées par la pratique de la plongée en spéléologie. Le thème retenu cette année " A la Recherche de 1'Eaii PureMrecentrele festival sur la connaissance de la cavité afin de prendre des distances avec le phénomène de "Teh" plongée quelqiie peu envahissant. L1invitC"vedette" sera le siiisse Cyrille BRANDT. iin des pionniers de la plongée spéléo proLe mot "vedette" ne liii plaira d'ailleurs certainenient fonde dans lin biit iiniqiie: I'ex~~loratiori. pas ... Un historique de la ploiigée souterraine sera présenté à cette occasion.


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INFO PLONGEE NO77 STAGE INTERNATIONAL F.F.S. - 2 au 9 août 1997 -

Joëlle LOCATELLI Le stage s'est déroulé, traditionnellement, au gîte dfEspinières-Orniac (Lot), où une fois de plus, Christiane et Serge Rasseneur ont été fidèles à leurs réputations. Qu'ils en soient irnmédiatement remerciés. Malgré le changement, en cours d'année, de responsable de stage, et l'absence de certains de nos moniteurs (Lulu en Chine, Bibige indisponible), nous avons menés à bien la "lourde tâche" qui nous incombait ... Stage relativement peu important, en nombre d e stagiaires, entre 9 et 10. En effet un des stagiaires a été préserit seulement deux jours, et a fait du "tourisme plongée"; Cette formule est absolumerit incompatible avec l'enseignement, e t ne sera pliis acceptée : mobilisation d'un cadre pendant deux jours tiniqiiement pour de Ia ballade - Dorévavant, stage complet ou pas d e stage. Donc 9 stagiaires à temps plein et 6 moniteiirs .+ 1 initiateur stagiaire. Et comme en plongée souterraine on n'est pas misogyne, il y avait, même, parmi les moniteurs, deux femmes : Si ! si ! ... Parmi les stagiaires, stage international oblige, 2 ressortissants Hollandais et bien sûr, un Helvète. Notre ami Suisse ne nous a évidemment pas posé de problème de language, nos amis Hollandais non plus. D'accord, les traductions simultanées pendant les cours, lorsque cela ne s'effectue pas en sourdine dans le creux de l'oreille, quelquefois, c'est ... "curieux", mais notre commission ne dispose pas des finances ndcessaires à l'acquisition des moyens techniques, aussi un grand merci à ceux qui parlaient anglais, d'avoir traduit a Arjan, qui lui retraduisait en Hollandais sa compagne de plongée. Cette année, pas de chance, un de nos terrains d e travail préféré, le Ressel, était l'objet de grands travaux préparatoires à un futur pom-

pape : si nous avons eu la chance d e voir des "plongeurs pros" à l'oeuvre, de voir transporter iine énorme pompe, ainsi que des mètres de gros tuyaux au-delà du shunt, il y a eu aussi quelques émotions : déclanchement d e l a pompe et de son bruit infernal juste au passage de Neily et Philippe, par exemple. Et puis, le pliis ennuyeux, aucune visibilité sur au moins 160 mètres, donc peu de travail dans le Ressel cette année. Les plongées se sont effectuées sur Trou Madame, Font del Truffe, Caboiiy, Landenouze, Saint Georges. (Le détail des plongées et des exercices est piiblié dans le rapport de stage). Suivant scrupiileusement les recommandations de la CIA, riolis avons plongé 1 rnoniteur et 1 stagiaire, ce qui est particiilièrement éprouvant, les immersioris allant quelquefois jusqu'à 2 ou 3 heures, inirnobiles, en observateur des démélages, éqi~ipements,etc ... Ce stage a été lin EXCELLENT stage, dont je suis trés fière; 011aurait pli déplorer l'absence des "grandes fêtes" du soir, des "bonnes histoires", dti repas d e fin de stage sous les trombes d'eau ... Il n'en est rien, nous avons vécu ce stage, en harmonie, jusque dans les nuits, pas perturbées par les jets de bouteilles dans les dortoirs, même si nous avons refait les fédérations, souvent très tard. Cette année, le hasard a voulu que stagiaires et cadres soient des gens calmes, mais attention, ce stage n'a été ni triste, ni morose. On a bien plongé, on a bien rigolé, et je conclurais en remerciant chaleureusement I'kquipe d'encadrement pour sa présence sans faille, son soutien et sa bonne volonté, en vrac, sans préférence, et même pas par ordre alphabétique : Nelly Boucher, Jean-Michel Hautavoine, Patrick Mugnier, Philippe Brunet, Marc Beltrami, Dominique Edon.

Le Stage International de Plongée Souterraine F.F.S. 1998 se deroulera du samedi 1 au samedi 8 aoQt , toujours à Espinières-Orniac. Les dossiers de candidature peuvent être demandés au siège de la commission dès janvier.


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COMMlSSlON PLONGEE - REGlON LANGUEDOC ROUSSILLON Gilles LORENTE 3 2 Rue Louis Figuier 34000 Montpellier Tél:0467650653

Franck VASSEUR 3, Impasse des Jardins 34130 Mudaison Tél:O467879437

Le 21 septembre dernier, la rencontre régionale de la commission plongée F.F.S./LangiiedocRoussillon s'est déroulée à la résurgence de Gourneyrou (St Maurice de Navacelles - 3 4 ). Initialement prévue dans le Gard, cette journée dont le thème était le secours en plongée souterraine a été modifiée en dernière minute. En effet, des problèmes d'accès à la grotte de Pâques( gérés par le CDS 30 dont nous sommes sans nouvelles ) et iine visibilité médiocre à la Fontaine de Sauve, nous ont contraint à trouver Lin autre site, et à modifier l'organisation et le thème originel. La résurgence de Gourneyrou est l'une des sources les plus fréquentée de la région. l'éqi~ipementd e très mauvaise qualité ( pas moins de trois fils par endroits!! )représentait Lin réel danger. Cette journée fut mise à profit pour revoir et modifier intégralement cet équipement. Une corde remplace maintenant les fils guides (800m déséquipés sur 280m de galerie ...) mal équipés, que chaque crue détériorait un peu plus. Elle est installée sur une distance de 280m jusqu'à -40m de profondeur, afin de pérenniser la qualité de l'équipement et de sécuriser la progression ( les plongeurs pouvant se tracter ). Un ruban armé fait suite jusqu'à la profondeur de -45m (470m de l'entrée ) après le point bas de -85. Enfin, en aval de chaque amarrage, un élastique fixé en tête d'alouette sur la corde indique la direction de la sortie. La journée du 21 permit de terminer la mise en place de cet équipement en plaçant à chaque frottement rine gaine protectrice ( tuyau d'arrosage ), dont le système de fixation est à revoir. Malgré un problème d e transmission de l'information ( la région n'a pas circularisé les C.D.S., aiissi seuls les participants à la précédente journée régionale et ceux qui s'étaient déclarés intéressés ont été prévenus par la commission. Les disnositions ont été prises Dour que ce problème Ge se reproduise ), 12'

plongeurs étaient présents, attestant si besoin était, la dynamique régionale. Autarit de personnes ne peuvent progresser en tolite sécurité en niême temps dans une mênie galerie noyée. Nous avons d o n c afin d'optimiser les plongées et permettre aux participants de mieux se connaitre, constitué des équipes de deiix ou trois personnes. Cinq équipes se sont succédées: - Christian Bagarre et Claude Gilly sont partis

les premiers pour équiper les prerriiers frottentents et déposer des bouteilles d'oxygène dans la zône des paliers. - Richard Hiittler, Régis Rrahic, Patrick Labadie ont suivi afin de poursuivre l'équipement; notons ati passage la formidable performance de Richard et Patrick, ils ont en effet battu le record d'attente de leur coéquipier dans la vasque de Gourneyrou. - Jean Pierre Baudii et Franck Vasseur ont installé les marques indiquant la sortie jusqu'à -50 et déposé une bouteille d'air vers 25Om de l'entrée, pour fa dernière équipe aux objectifs plus ambitieux. - Gilles Lorent trainant une angine, a, en suivant les conseils de docteur Cathy, plongé seul afin de ne pas contaminer tout le monde. - Jean Louis Camus, assisté de Christophe Hemery, a poursuivi l'équipement à l'aide d'un ruban armé jusqu'à -45m et 470m de l'entrée. Une fois le portage terminé, nous nous sommes tous retrouvés autour du sanglier préparé par la maman de Régis. Ce fut l'occasion d e discuter des explorations de chacun, des secours en plongée souterraine, et de définir d'autres dates afin de se retrouver de nouveau. Trois objectifs ont été fixés pour 1998:

- Janvier ou février : Exdoration de l'évent du Mas Neuf (34). - Mai : Camp de topographie sur le système Remejadou- Bourbouillet- Espeluches (07). - Septembre: Organisation d'un exercice secours avec réalisation d'un point chaud post-siphon dans le Gard. Même si le site retenu pour cette journée fut

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redéfini quelques semaines avant, et que l'information eu du mal à être transmise, le bilan de cette journée est amplement positif.

CAMP TOPO DANS L'ARDECHE

12 plongeurs ont fait le déplacement, l'équipement de la cavité a été entièrement refait, les incursions en profondeur et derrière le point bas ont permis d'affiner la topographie. Liste et adresses des participants à la journée du 21 septembre:

Il y a longtemps que cette idée trottait dans plusieurs têtes. Certaines se sont rencontrées et proposent, sous l'égide de la commission plongée du C.S.R.E. (Languedoc-Roussiflon), de s'unir à elles. Du 08 au 10 mai 1998, l'objectif sera de topographier le système Aven du Remejadou Event du Bourbouillet - Event des Espeluches, sur lequel nous ne disposons que de quelques croquis fragmentaires. Afin de ne pas se disperser, aucune exploration ne sera programmée diirant le camp. Pas de pression, pas de tensions. La configuration du système et son ampleur permettront à plusieurs éqiiipes de se relayer chaque jour dans chacune des cavités. Le C.D.S. 07 s'est également impliqué dans l'opération. 11 se chargera du raccord topographique entre les trois entrées, di1 relevé depuis les entrées jtisqu'ai~x premiers siphons et du traitement informatique des données. II n'y aura donc ni diplôme, ni gloriole à la clé, seulement un travail collectif à mener pour l'intérêt commun. Si le coeur t'en dis, contacte au plus tôt et avant le 15 mars 1998: Philippe BIGEARD 24, Rue Dumenge 69004 LYON Tél: 04 78 29 53 41

Christian Bagarre et Cathy Vaquer Rue i 9 mars 1 x 3 30580 Brouzet Les Ales (3466x3 1533 Régis Brahic 30330 0466345371

St Privas de Ch:impclos

Jean Pierrc et Catherine Baudii Ai'.dcs Acacias 42 140 Fontanes 04 77 70 74 53 Jean Louis Camus 136, Rue Paiil Eluard 04 76 OS 83 13

3W-0 Crolles

Claude Gilly 7677, Ch.tcr~csde Rouvi5rcs 30000 Nîmes 046621 6354 Christophe Hcmcry 45, Rue Yves Fuges 0.1 76 37 20 80

386ûû Fontaines

Richard Huttler 18, Rue Bénédictc la cochonc 3fXXX>Nîmes 0466762100 Patrick Labadie 4, Rue Hector Bcrlicx

34770 St Mathieux de Tréviers

0467650653 Gilles Lorente 33, Rue Loiiis Figuier 04 67 65 0 6 53

3 4 0 Montpellier

Jdrame Martin 17. Rue Max Raphel W 66 23 67 87

30900 Nîmes

Alain Spenlc 576, Ch.Monplaisir 0467736996

341%) Laroqiie

Franck Vasseur 3, Iri~passcdes Jardins 0467879437

34130 Mudaison

Franck VASSEUR 3, Impasse des Jardins 34130 MUDAISON Tél: 04 67 87 94 37 (NDLR) La commission nationale F.F.S. s'impliquera aussi dans cette action qui est exemplaire pour redresser les dérives actuelles de la plongée souterraine qui consistent à établir des records pour l'exploit personnel au lieu de privilégier la connaissance du milieu, en fournissant le fil d'ariane, l'oxygène et l'assistance en air.


Dernière info: Les deus plongeurs disparus en Espagne ont été retrouves noyés. Ils s'étaient perdiis dans les dédales de galeries sans fil d'ariane. Avec l'accident sunrenu prt's d'Antibes en juin 97, cela porte au nombre de 6 les déces de plongeurs "mer" sumenus cette annee à cause du non respect ou l'ignorance des règles de sdcurite en plongée soiiterraiiie, ceci mdgré une bonne information par voie de presse ...

TEKKIES BY TI-IE SEA Tttny Lorente, Rick Htittler, Jack Yves Martin

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