Mai 2001
Bulletin de liaison de la Commission Plongée de la Fédération Française de Spéléologie Au sommaire de ce numéro : Page 2 : Editorial - Une nouveauté l'option couleur Page 3 : Laneuville sur Bayard - Jean Luc Carron. Page 5 : Une belle source d'inspiration - GEK Page 10 : Sylvain Redoutey et son recycleur. Page 11 : Robei-t Lavoigiîat nous écrit. Page 11 : Compte rendu de la réunion FFESSM / FFS du 20 février. Page 14 : Les activités du SpCléo - Club de Dijon
Page 15 : Bihor 200 1 - Wiltor Bolek. Page 16 : Yucatan 2001 Page 18 : Luigi Casati en Slovénie Page 20 : Petit Goul suite et fin - GEK Page 23 : Un plongeur en hiver - Infidélités Bulles inaniacs. Page 25 : Compte-rendu de la réunion C.I.A. Page 28 : Liste initiateurs 1 Moniteurs Page 29 : Des nouvelles du Monde ., .
Sylvain son 1
~ u t e yet leur
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INFO - PLONGEE No 86
EDITORIAL :Joëlle Locatelli Etant un peu à court d'idées pour réaliser cet éditorial, je vais simplement vous « montrer » l'évolution des relations entre la Commission Plongée de la F.F.E.S.S.M et celle de la F.F.S. Assemblée générale FFESSM 2001
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HISTORIQUE DES PLONGEES A LA SOURCE DE
07 mars 1999 :Bayard encore et toujours, il pleut, il pleut bergère, la visibilité est quasi nulle et le courant encore plus fort. 80 mètres sont ajoutés, ce qui porte à 350 mètres le rééquipement. A noter un passage bas entre les points 270 et 320 ( plus ou moins 50 cm), ça racle fort, voir parfois ç a coince
4 Avril 1999 : nous revoilà. Sagement nous avons attendu la décrue. Visibilité :1.50 mètres. Courant, force 4.Tout est pour le mieux. 230 iilètres supplémentaires sont équipés, soit désonnais 500 mètres. A noter 2 cloches situées aux points 440 et 460 mètres.
Jean-Luc CARON Participants : J.L. CARON, O. CASPE, C. EMEL, J.M. LEBEL, C'est en septembre 1998, sur une information de spéléos locaux, que nous nous rendons à la source de Laneuville. Explorée au début des années 90 par Yann Guivarch sur une longueur de 850 mètres, elle était depuis tombée dans l'oubli. Plongée difficile par sa configuration, nous l'apprendrons au fil des explorations (visibilité nulle au retour, nombreux passages bas et une zone étroite en fin de parcours ), cette résurgence offre tout le panorama des plongées typiques de la haute inarne. Octobre 1998 : première plongée à Bayard et première surprise, le fil d'ariane n'est pas marqué. Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons ce genre de chose et comme en pareil cas, la prudence s'impose, ! Evitons donc les coups de palmes laboureurs, de ceux qui transforment en quelques secondes l'eau cristalline en infâme cloaque opaque. Ce jour là 600 mètres seront parcourus, juste assez pour avoir un aperçu de la cavité. Un seu1 avis émerge de la vasque au retour, BEURK ! 14 Février 99 : retour a Bayard. Apres avoir vainement tenté de contacter le premier explorateur ( yann Guivarch )pour obtenir quelques renseignements, nous décidons de rééquiper la cavité en vu de sa topographie. Travail long et fastidieux s'il en est. Jean Marc Lebel s'est joint à nous et c'est donc en ce début d'année que nous commençons vraiment l'exploration. Enlever l'ancien fil, repérer les cloches, les départs, les pièges etc. , voilà tout l'essentiel des plongées pour les quelques mois à venir
Ce jour là 350 mètres de l'ancien fil seront enlevés. 28 Février 99 : nous attaquons l'équipement. pas de chance, il a fortement plu ces derniers jours, la visibilité a franchement baissé (1 mètre) mais surtout, le débit de la résurgence a a~nplernent augmenté ( plus du double )
Nous réequipons ce jour là 270 mètres de galerie
11 avril 1999 : Jean Marc est passé luer et a topographié les 500 premiers mètres. Quant a-nous, c'est 170 mètres que nous ajoutons, soit 670 iuètres en tout. Les premiers problèmes surgissent, nous sommes au bout de nos tiers et la galerie a plongé depuis le point 500 mètres, il nous faut absolument d'autres bouteilles pour aller plus loin. A noter : iious avons repéré une gande cloche au point 670 avec un départ de galerie exondé, et une branche parallèle à la galerie principale entre les points 465 et 500.
18 AVRPL 1999 : nouveau jour et nouveau inatérrel ( 2 * 18 litres). Cette fois, nous devrions parvenir au bout. Je pars en tête, Cluistophe suit 150 inèlres derrière pour prendre la suite. J'équipe jusqu'au point 710,laisse le dévidoir et fais demi-tour A cet instant je sais déjà qu'il sera dfiicile pour Cluistophe d'aller plus loin, la hauteur de la galerie a franchement diminué. Je croise Christophe et lui signale le problème, il continue. Pour lui la suite sera beaucoup moins plaisante, arrive au point 730, il tente de forcer le passage et se coince méchaminent. La touille est désormais omniprésente et 11 lui faut faire demi-tour. Alors doucement mais sûrement, centimètres après centimètres il recule et enfin peut repartir vers la sortie. OUF ! quelle chaleur !
C'est sûr maintenant, pour aller plus loiil, il nous faudra partir à l'Anglaise ou en relais avec de plus petites bouteilles ( solution moins intéressante de par sa mise en œuvre -beaucoup de temps et beaucoup de monde ) Début juillet 1999 : Cluistophe et Jean Marc sont présents, prévenu par nos soins Jean Marc est venu avec son baudner à l'Anglaise. Programme du jour : topo jusque 710 et reconnaissance au-delà. Pour Christophe, exploration des cloches
Résultat : Jean Marc a sorti le siplzoi~,topographié jusque 710, mais pour lui la fin de la grotte est proche, il n'a pas trouvé de suite. Pour Christophe, un coup pour rien, il n'a pu escalader les parois de la grande cloche A noter la zone étroite mesure 100 mètres de long et les parois sont tapissées de boue. Dans ces conditions, pas questions de décapeler 19 septembre 1999 : retour à Bayard. Je n'ai pu me résoudre au résultat de juiIlet, pour riloi la suite est forcément dans la salle. Nous repartons donc avec cette intime conviction. L'étiage est très prononcé en
INFO - PLONGEE No 86 ce mois de septembre, aussi au point 400 nous ressortons de l'eau et découvrons, ô surprise ! , grâce a cette absence d'eau, une belle gaierie qui part plein ouest, Christophe s'en charge et je continue le ramping jusqu'au point 500. 30 minutes plus tard et les jambes lessivées, je parviens enfin au départ de la « nouvelle » vasque. Replouf, et c'est reparti pour 35 minutes. Arrivé dans la salle, j'ôte les 80 kg qui me pèse et ô surprise ! pour la deuxième fois de la journée, je découvre la suite derrière le talus qui sépare la salle en deux. Mais pas question de plonger, je suis au bout de mes tiers. 20 octobre 1999 : topographie de la branche ouest, longueur 80 mètres, arrêt sur passage bas
31 Octobre 1999 : le temps est à peu prés cléments. La visibilité pas trop mauvaise, le niveau de l'eau haut mais le courant pas trop fort, on tente le coup. C'est reparti pour 1 h 30 de paimage. Point 400,u.n détendeur fait des caprices, je répare et je repars. Point 560,le deuxième détendeur fait des caprices, mais impossible de réparer, j'attendrais donc la fin du siphon. Point 700, je m'emmêle dans le fil qui s'est rompu. Je raboute et je continue. Point 850, ouf enfin sortie du SI, je répare le deuxième détendeur mais je commence à avoir de sérieux doute sur sa fiabilité. Un petit temps de réflexion, c'est décidé, je fais demi-tour. Criiick, je viens d'accrocher ma réserve de Bottabilité en enjambant un rocher. ET MERDE ! le retour promet d'être folklorique, bonjour la galère ! Bon, gardons notre calme et tachons d'être prudent. Retour, point 800 et l'un des détendeurs vient de s'emmêler dans le fil, arrêt, desemmêlage (c'est pas toujours facile lorsque la visibilité atteint les 0.5 cm) mais bon c'est pas la première fois. 5 minutes de détricotage et c'est reparti. Point 570, mon éclairage vient de diminuer bmtalement, une lampe est H.S. et la deuxième batterie est sur le point de rendre l'âme Point O, je suis dehors et c'est FINI !
Y'a des jours comme ça ! 4 mai 2000 : pour la première fois depuis 6 mois il y a eu 2 semaines sans pluie. La visibilité est toujours aussi mauvaise mais la force du courant a largement diminué. Des conditions idéales pour tenter d'explorer le conduit exondé dans la grande cloche. 40 minutes et moult coups de palmes, nous voila dans la cloche, armé de pitons, spits, et cordes pour tenter l'escalade. Quelques coups de marteau, quelques mouvements de bras et hop dans le conduit. C'est parti pour I'expio. IO mètres, 20 ,30,50,60, 100 mètres ouah ! quelle première ? La galerie est concrétionnée, des gours de-ci de-là et ça continue ! 140 mètres et nous débouchons dans une autre cloche.
Un petit coup d'ail, juste assez pour nous apercevoir que nous sommes revenus au point 450. Une petite déception mais finalement vite oubliée devant l'ampleur de la tache s'il avait fallu porter des bouteilles ici.
PAGE no 4 25 juin 2000 : retour a Bayard pour la nième fois. Olivier s'est joint à nous, sa tache rectifier l'équipement qui s'est dégradé depuis les cnies hivernales. De notre côté, nous allons tenter I'exyloration du second siphon. Jean Inarc est parti, je le suis a un quart d'heure. Point 350 un détendeur vient de lâcher, je tente une réparation mais rien à faire, il inarclie épisodiquement désormais La mort dans l'âme, je fais demi-tour, c'est plus prudent !
Dehors Olivier m'attend, mallieureusement pour Jean Marc la météo s'est détériorée, l'orage gronde. Nous pensons à lui, s'il pleut, la visibilité va chuter et plus question de poursuivre l'exploratioti. Il pleut ! c'cst foutu . 2 heures plus tard, nous voyons ressortir Jean Marc un tantinet agacé par la pluie qui n'en finit plus de tomber. Une nouvelle fois tout a été réduit à néant. 11 septembre 2000 : Bayard encore. le courant cst fort mais la visibilité est correcte à l'aller. On tente le coup. Olivier m'accompagne pour passer le matériel entre le S1 et le S2 sans remuer la boue. 1 11 30 de palniage et nous voilà devant le S2. C'est maintenmt ou jamais, des pluies sont annoncées pour la semaine prochaine. 30 minutes et me voilà réequipé pour attaquer le deuxième siphon. Hop c'est parti, je déroule .IO, 20, 30,40,50, . .IO0 mètres, le siphon remonte doucement, j'aperçois un beau miroir. Je fais surface et surprise ! une belle galerie de diniension humaine s'étale là devant moi. Le temps d'enlever l'équipement, je pars pour de nouvelles aventures aériennes, cette fois. 20 minutes d'explo et toujours la rivière qui continue, il faut songer à faire demi-tour, Olivier doit s'inquiéter derrière. Mais quelle joie, cela fait des mois que nous attendions cela. 17 septembre 2000 : nous revoilà pour la topo. A l'eau pour quelques heures ! . .. . .. .... . .. . . .
Il est 5 heures de l'après midi, nous sommes aux anges, dans notre escarcelle, c'est 300 mètres de topo et autant de galeries non topographiées, et ça continue toujours. Ouah, quel pied !
A ce jour, c'est 1900 mètres de développement dont 1050 mètres de galeries noyées et un fabuleux réseau qui commence.
- Soutien financier : Comité Régional de Plongée Nord 1Pas-de-Calais Note : La topo de la zone noyée seule (avec le CR de ces plongées) est publiée pour I'instant. Les explos et la topo post-siphon se poursuivent. En préalable, nous rééquipons de façon très fiable le siphon 1 car à plusieurs, dans ces conditions délicates couplées avec cette distance, les retours devenaient parfois . . . spatiaux. JML
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G R O U P E
PETIT GOUL DE BOURG ST ANDEOL : UNE BELLE SOURCE D'INSPI Plonger profond, les lecteurs d 'Info-Plongée le savent bien, n'est pas chose facile. Mais quand en plus vous faites cela sous terre à plus d'un kilomètre de l'entrée, ça devient trèsformateur !c'est ce que vient de réaliser l'équipe GEK / YIEUX PLONGEUR en atteignnnt -170172 à Bourg Saint Andéol dans l'Ardèche. En voici le récit, vu par les participnnts, à Z'occasion d'un sfage de forlnation aux techniques de pointe qui s'y est déroulé du 26 au 30 novenzbre 2000.
Petit Goul - Eourg St A&~d&ol (07) -17trn 11~~. LCCCi
-+
-15m fe~f.XT~l+
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Le cadre de la vallée de la Tourne est vraiment magnifique ; il a été classé en 1934. Entre une fiesque antique dédiée au Dieu Mithra et un somptueux lavoir du XIXè siècle dans le plus pur style grec, s'ouvre à flanc de falaise la résurgence du Petit Goul encore appelé Goul de la Tannerie. Cela fait déjà plusieurs mois que l'opération se prépare. L'objectif est de regrouper des plongeurs spéiéos expérimentés afin de partager les connaissances des uns et des autres et de les mettre en œuvre sur une plongée afin d'améliorer encore la sécurité lors de plongées dites complexes qui pourront être faites ailleurs. Il est vrai qu'à Bourg Saint Andéol les conditions sont réunies pour se former à de nombreux aspects de la plongée souterraine : Il faut tout d'abord progresser durant 700 mètres dans un réseau noyé plutôt étroit, descendre un puits en escalier jusqu'à - 75m, progresser à nouveau sur 300 mètres entre -80 et -100m pour atteindre un second puits qui a été exploré, en 1996,
jusqu'à - 165m par le plongeur suisse Olivier Isler. Avec une telle configuration nous avions donc tout loisir de nous perfectionner et d'affiner le mode d'organisation général de ce type de plongées. Il est clair que les différentes techniques à mettre en œuvre nécessitent, d'une part, d'être déjà un plongeur souterrain autonome et, d'autre part, de maîtriser les techniques pour la plongée aux mélanges. Parmi les 7 personnes présentes dont un médecin se trouvaient deux scaphandriers professionnels, les autres ayant presque tous participé à des expéditions internationales ou à des opérations de plongées profonde dans la zone des 135m. Nous nous sommes ainsi retrouvés sur place des le dimanche soir dans la salle mise à notre disposition par ea restaurant le Jardin de Tien à Pierrelatte pour commencer à parler matériel. Et du matériel il y en avait : une trentaine de bouteilles de plongée de 4 à 20 litres, deux compresseurs, lyre de transfert et analyseurs de gaz, ordinateurs
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portables, pour faire tourner les logiciels de -. décompression, ..
Pour conduire de telles plongées dans des conditions de sécurité optimales, une préparation rigoureuse est essentielle. Raisonnant sur la base d'une plongée permettant d'atteindre le puits terminal, chacun se voit attribuer un rôle : Patrick effectuera la plongée profonde, François aura la responsabilité de l'organisation en surface, David, Claude, Fred et Xavier travailleront sur la mise en place de la ligne de décompression et l'assistance, Jean-Louis supervisera les aspects médicaux. Bref, les échanges sont riches et l'ambiance
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excellente. Tout cependant n'est pas rose : le niveau des eaux est important et nous ne parvenons à faire des portages de bouteilles jusqu'au puits qu'à partir du lundi après midi. La visibilité est très moyenne et le courant sortant assez fort. Il faut compter 50 à 60 minutes pour parcourir les 700 premiers mètres et moins de 25 minutes pour effectuer le retour. Par contre, nos connaissances sur la réaction de cette source nous permettent d'envisager sereinement la suite. Le niveau baisse et la turbidité s'améliore rapidement. Nous savons que si les prévision météo sont exactes, dans un jour ou deux, les conditions seront redevenues normales. Les plongées s'enchaînent et tout se passe à merveille. On améliore chaque détail, et nous nous refusons à banaliser les plongées de portage jusqu'au premier puits : l'objectif est d'apprendre et non de prendre des risques. Le soir de longues discussions s'engagent sur les expériences des uns et des autres et la manière de procéder de chacun. Toujours le même leitmotiv : ne faire aucun
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compromis avec la sécurité. Dans cette optique, par exemple, aucun d'entre nous ne devra descendre à l'air en dessous de 50m. Sous terre, si loin de l'entrée, c'est risqué et puis la qualité de la dépose d'un bloc peut s'en ressentir. Dès le mardi soir nous constatons que tout est en place et que les bouteilles de décompression ont été vérifiées. La profondeur maximum envisagée est de 170m. La décompression a été élaborée à l'aide d'un logiciel (GAP, mis au point par Kees Hofivegen) et les conseils de JeanPierre Imbert. Nous prenons la décision, , d'effectuer la plongée profonde le mercredi 29 novembre. Patrick partira équipé d'un bi 20litres sur le dos (auquel sont accolées deux 4 litres Derniers instants avant le départ (Fred Pinna)Arrivé au sommet du premier puits, une heure plus tard, il troque son nitrox contre deux blocs de 18 litres de trimix 9/70 et une bouteille de trimix 20150 qui va lui permettre de descendre à -70m. A cette profondeur là un nouveau changement de mélange est indispensable. Il respire alors du 12/60. Deux difficultés sont à gérer en plus de la profondeur : le courant est encore sensible et les fils mis en place lors de précédentes explorations forment de nombreux pièges dans la galerie profonde. II faut y faire extrêmement attention et éventuellement les couper en petits bouts.
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d'argon et d'air) et de deux bouteilles relais de nitrox 65. Après une longue séance d'habillage, il peut enfin s'immerger à 13h15.
La progression jusqu'à -1 0 1m est rendue pénible à cause du courant et par le fait que la galerie est passablement tortueuse. Il n'y a pas plus de 20m sans changement de direction ou de pente. Une remontée à 92m, encore 40 mètres de progression ( la seule portion horizontale et quasi rectiligne) et le puits terminal se présente enfin. Cela fait 20 minutes que Patrick a quitté le sommet du premier puits, et le deuxième s'ouvre enfin sous lui. Contrôle des manomètres, passage sur le mélange 9/70 et la descente peut commencer. La galerie fait environ 3m sur 6m. Il remplace le dévidoir laissé en 1996 par Olivier par un
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plomb et continue jusqu'à 170m. Un coup d'œil plus bas avant d'entamer la remontée. La pente de la galerie semble continuer avec la même inclinaison . Patrick nous décrira plus tard :" imaginez la première partie du réseau dont vous agrandissez la hauteur et que vous placez verticalement ou presque". Cela contraste d'ailleurs avec la portion comprise entre -50 et - 101 ou la morphologie du tube est fortement tourmentée. Le premier palier est à -90m. Entre temps comme prévu François est parti aux nouvelles. Ils se rejoignent à -51m. Tout est OK. En plus de l'échange classique d'informations temps table ? 25 minutes, profondeur rnax. ? 170m, besoins ?, il est visible que Patrick sourit dans son détendeur.
Nous attendons tous avec impatience le retour de François. Le second plongeur est équipé et prêt à partir au cas où... Nous partageons tous la joie de savoir que le déroulement est conforme à notre plan élaboré collectivement. Il faut néanmoins continuer à le suivre scrupuleusement et toutes les 30 minutes un plongeur part pour aller au premier puits car Patrick doit obligatoire ment faire ses paliers là bas dans l'eau, loin de l'entrée, ce qui ne simplifie Pas les choses. Nous en profitons pour sortir les blocs utilisés. A 20h30, après 7h15 d'immersio II,
L'attente (Xavier Méniscus)
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fait surface, un peu fatigué bien sûr mais heureux. Nous terminons le rangement du matériel, il ne reste dans le réseau que 3 bouteilles qui
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seront récupérées le lendemain. Tous réunis autour d'une table, la discussion s'engage, les questions fusent. Nous pensons aux améliorations qui pourront encore etre apportées, à tout ce que nous avons appris sur la planification de ce genre de plongées et déjà aux projets futurs.
individuelle et collective. Cela permet aussi de réduire considérablement la pression existante lorsqu'une opération est organisée dans l'unique but de faire de la première. C'est surtout cela que nous retiendrons tous de ces quelques jours passés dans ce site magnifique de Bourg Saint Andéol.
Cette optique de mise en pratique sur un "stage" des savoirs faire les plus techniques des participants permet indubitablement de renforcer l'efficacité
Patrick MUGNIER et Frédéric PINNA pour l'équipe GEK / VIEUX PLONGEUR
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mais je pense que çà en vaut la peine, en effet,
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son système est entièrement mécanique. L'injection des gaz dans les faux pouinons se fait par l'intermédiaire de détendeurs COMEX PRO au niveau du premier étage et des injecteurs de la même marque. L'inconvénient, il pèse 97 kg ce qui ne l'empèche pas d'être maniable dans l'eau car au cours de 4 heures de test, je l'ai décapelé, fait passer une étroiture et recapelé sans problème. Néanmoins dans quelques mois je compte lui faire quelques rnodifs qui devraient lui permettre de perdre une bonne vingtaine de kg ! ! !
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ROBERT LAVOIGNAT nous écrit :
« S u i t e à l'article paru dans le dernier numéro (84-85) d'Inf0 plongée, l'utilisation du 220 volts en plongée, j'aimerais apporter mon expérience acquise jusqu'à ce jour par plus de 10 ans de travaux subaquatiques dans le domaine. Travaux ayant consistés à l'installation et à Ilentretien dans une rivière souterraine (aménagée pour le tourisme) d'une centaine de projecteurs étanches dont une cinquantaine immergés, et de plusieurs kilomètres de câbles, immergés également. Ceci afin d'éviter de graves accidents et aussi bien des ennuis judiciaires aux (( installateurs )) que ne manqueraient pas de leur faire les familles des victimes. En effet, les règles de sécurité sont claires et peuvent être fournies par le bureau Véritas.
1) Dans la notice d'utilisation d'un groupe électrogène, il est bien stipulé que la première chose à faire est de relier la borne de terre à une prise de terre aux normes. Donc, c'est en contradiction avec la théorie de l'article (isoler le groupe du sol). De plus, l'utilisation d'une simple rallonge N.F, pourvue de 3 conducteurs (P.N.et Tene),dont une extrémité sera branché sur le groupe, et l'autre dans le meilleur des cas va traîner sur les graviers au bord de la source
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pour ne pas dire dans l'eau, va mettre le groupe (isolé) à la terre. Ce cas de figure est inévitable donc accident! y a encore bien possibilités ou le groupe va se retrouver intemDestivement à la terre l'électricité est bien et sournoise. 2) D'autres normes concernant les installations étanches 220 volts immergées sont aussi contraire à I'a*icle. a) Les installations étanches doivent être protégées par un différentiel 30 mA (ce n'est pas le cas d'un groupe), b) La présence d'un plongeur est interdite à proximité des installations étanches sous tension. Avec une installation au contact de l'eau, ce n'est pas difficile d'imaginer les problèmes vitaux et juridiques qui pourraient en découler. Loin de vouloir engager une polémique, je suis seulement persuadé que le jeu n'en vaut pas la chandelle, pire, il est MORTEL ! 1 ! )) Robert LAVOIGNAT
- Joël POSSICH, Président de la Fédération Française de Spéléologie - Joëlle LOCATELLI, Présidente de I1EcoIeFrançaise de Plongée Souterraine - FFS - Nelly BOUCHER, Présidente-Adjointe de I1EcoleFrançaise de Plongée Souterraine FFS
- Claude ROCHE, Directeur Technique National pour la FFS - Claude TOULOUMDJIAN, Président de la Commission Nationale Plongée Souterraine - FFESSM -
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Jean-Pierre STEFANATO, Président-Adjoint de la Commission Nationale Plongée Souterraine - FFESSM René CAVALLO, Directeur Technique National pour la FFESSM
Nelly BOUCHER est chargtSle de la rkdaction du compte-rendu de cette rencontre.
- Coordination d'un certain nombre de points concernant les fédérations FFS et
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FFESSM Réunion mise en place à la demande de la FFESSM, qui a proposé l'ordre du jour cijoint.
- Joël POSSICH, Président de la FFS ouvre la séance en souhaitant la bienvenue à nos hôtes de la FFESSM.
- Claude TOULOUMDJIAN présente l'ordre du jour et les points qu'il souhaite voir abordés en priorité, à savoir les points 1 - 2 et 3 : 1 - Rappels 2 - Création de I'EFPS et questions à la FFS 3 - Souhaits de ta FFESSM René CAVALLO, DTN de la FFESSM rapporte l'organisation de la CMAS au plan des commissions qui se compose en 4 délégations dont Ia Commission Technique Nationale, elle-même composée notamment de 4 commissions parallèles , dont la Plongée souterraine. Par ailleurs, il rappelle les termes de l'arrêté de juin 1998 à savoir que les deux activités (( Plongée souterraine )) et (( archéologie )) , sont sorties de l'arrêté. En effet, ces activités prennent en compte un environnement particulier pour la première et d'autres institutions, à savoir les ministères de la Culture et du Travail, pour la seconde. Il précise notamment que ces 2 mêmes disciplines sont également sorties du nouvel arrêté concernant les mélanges. Les deux DTN rappellent que nos deux disciplines fédérales principales (la spéléologie et la plongée) sont classées disciplines à risques (environnement spécifique). Jean-Pierre STEFANATO rappelle que les origines de la création de la CIA - Commission Inter fédérale d'Agrément - avaient été, à l'époque, motivées par la nécessité de cadrer un certain nombre de choses et d 'écrire des recommandations concernant 1' enseignement en plongée souterraine. 11 évoque, par ailleurs, le flou concernant la notion (( d' équivalence niveau 2 ». Une commission mixte ou inter fédérale
La discussion entre tous, semble faire ressortir que (( t'interfédéralité >) jusqu'alors défendue est menacée et qu'il convient probablement de faire évoluer la CIA, actuellement cantonnée a la cooptation des cadres et à l'enseignement, vers un élargissement de ses missions afin de coordonner les actions de nos deux fédérations en matière de plongée souterraine et de présenter u11 front uni vers l'extérieur et en particulier vers notre ministère de tutelle. Pour ce faire la discussion amène le groupe présent à préciser que le recentrage des missions pourrait donner naissance à une commission technique du type (( Commission Mixte OU Inter- fédérale ».La composition de cette commission serait paritaire entre les deux fédérations et son fonctionnement s'appuierait sur une convention. Composition
Elle comprendrait 8 personnes, à savoir :
- Les 2 DTN de la FFS et de la FFESSM - Les 2 Présidents des Fédérations : FFS et FFESSM - Les 2 Présidents des Commission et Ecole Plongée Souterraine : CNPS de la FFESSM et EFPS de la FFS
- Les 2 Présidents-Adjoints des Commission et Ecole Plongée Souterraine : CNPS de la FFESSM et EFPS de la FFS
- Ou leurs représentants
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* Axes et champ d9intementlonde cette commission mixte OU interfédérale
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Enseignement
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Validation de la liste nationale Plongée Secours
- Réglementation et sa prise en compte : Exemple le Certificat médical (1). . . - Prévention (1) : Le Certificat Médical va devenir obligatoire à la FFS pour pratiquer et enseigner ; il l'est déjà à la FFESSM
Elle aurait pour but de recevoir les propositions finalisées et acceptées par chacune des Commissions Nationales, suite aux résultats provenant des croupes de travail . Après examen et modifications éventuelles, chacune des fédérations recevrait les propositions définitives pour q
l
.
La C M : Commission Inter fédérale d'Agrément L'actuelle CIA serait un groupe annexe, qui conserverait son identité et son rôle actuel, à savoir l'agrément (validation) des cadres et I'agrément des stages ( la validation des actions de formation).
Le Groupe de Travail Enseignement de la FFS conserverait son identité de groupe de réflexion, qui propose avec un groupe similaire de la IFFESSM des projets à la Commission Mixte Interfédérale. Dans ces conditions, il serait possible également de faire un groupe de travail inter fédéral de réflexion, en amont de la Commission Mixte OU Inter fédérale. Organisation
Une convention qui définit le fonctionnement inter fédéral serait établie entre les deux fédérations FFS et FFESSM. Claude ROCHE propose de s'occuper de rédiger la convention et de la proposer. Divers
- Réunion de CD Plongée Souterraine FFS Jean Pierre STEFANATO, précise son souhait d'une impartialité en ce qui concerne les invitations au Comité Directeur de 1'Ecole Française de Plongée Souterraine. II est en effet le représentant plongée souterraine FFS pour sa région.
- L' Ecole Française de PIongée Souterraine Pourquoi une Ecole Française de Plongée Souterraine à la FFS ? Il s'agit d'un souhait de la FFS.auprès de ses plongeurs.
- Licence FFS ou de la FFESSM Pour participer à un stage il est obligatoire de prendre la licence de la fédération organisatrice
- Référentiel FFS sur l'Enseignement de la plongée souterraine La disquette contenant le référentiel sur l'enseignement de la plongée souterraine, élaboré par le Groupe de Travail Enseignement de la FFS est remise par J. LOCATELLI à J.P. STEFANATO, afin d'être éventuellement repris, puis revalidé en commun et sorti sous le double label FFSFFESSM.. Rédigé par Nelly BOUCHER GUICHAINVILLE, le 6 mars 2001
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ACTIVITES
PAGE no14 reconnue à tâtons sur une dizaine de mètres (-5m environ). A poursuivre par quelqu'un de motivé. Développement topo : 340m. (19/08/2000), plongeur : P.Laureau, assisté de D.Blanchard, D.Bruchon, L.Guillot, S.Marte1. (07/09/2000), plongeur : P.Laureau, assisté de P.Durlet, B .Pernot. Source de la Goutteuse (Saint Boil - Saône et Loire)
Année - 2000
(Pierre Laureau - 3 rue Vercingétorix - 21000 Dijon) Cette année, le S.C.Dijon fête son cinquantenaire (dont 47 ans de plongée souterraine !). Notons dans le domaine administratif, l'organisation d'un congrès sur les secours en plongée sous la houlette de notre ami J.Miche1 et surtout 3 kilomètres de nouvelles découvertes en siphon et en post-siphon dont voici les principaux résultats : Grotte de Neuvon IPlombières les Diion - Côte d'or) Quatre nouvelles séances au delà du siphon d'entrée (long de 200 m), nous ont permis d'explorer plus d'un kilomètre supplémentaire, dans ce vaste réseau qui dépasse maintenanl: les 20 kilomètres denière siphon. Les découvertes ont été réalisées eil particulier dans l'aftluent de l'oasis (400 in de plus) où il est nécessaire de franchir un deuxième siphon étroit (5 m ) à 2850 rn de l'entrée, avant d'atteindre une zone de jolis puits remontant à 3 800 m de l'entrée. D'autre part, une légère désobstmction sous la galerie fossile aval (3200 m de l'entrée) nous a livré un petit conduit semi-actif de 600 m de développement dont le devenir reste inconnu. Développement topo : 20 400m. Plongeurs : P.Brenu, D.Bruchon, P.Laureau (910912000) ; D.Bruchon, D.Cailho1, P.Laureau (23/09/2000) ; D.Bruchon, P.Laureau (11 10 et 26110/2000). Gouffre de Nonceuil (Francheville - Côte d'or) (Entrée aval du réseau de Francheville). Topographie de 1501nde conduits derrière le siphon amont (180in, 23x11 ) et poursuite de la topo du siphon aval jusqu'à 1000 m de l'entrée. Développement topo : 28 200m. Plongeurs : F.Dieudonné, B.Lebihan. Perte du Vannon (Tornay - Haute Marne) Petite rivière souterraine nouvellement découverte par le S.C.Dijon après désobstruction d'une perte en mars 2000. Cette tête de réseau prometteuse s'arrête en différents points sur des siphons. Nous en avons plongé deux. Le premier se présente sous la forme d'un plan d'eau glauque, aux berges abruptes, sans suite apparente (-2 à -31n). Fond tapissé d'argile. Le second, beaucoup plus intéressant, (siphon aval de la rivière) démarre par une diaclase étroite descendante:
Durant le troisième pompage de cette source (2, 3/09/2000), organisé de main de maître par le CDS 7 1, l'amoiit de la rivière a été prolongé d'environ 300 m, au delà du siphon N03. Puis une nouvelle zone noyée barre la progression : S4 (20 m) et S5 (15 m). Arrêt sur rétrécissement. Développement : 1500m environ. Y.Kubiak, Y.Letrange, C.Perrin Plongeurs: (Musaraigne), D.Bruchon, P.Degouve, L.Guillot, P .Laureau. Grotte de Maras CDrama - Grèce) Superbe grotte - résurgence doni: les 500 premiers mètres sont aménagés pour le tourisme. Un vaste poljé sihié dans une zone montagneuse (10 h s à vol d'oiseau ) alimente la rivière souterraine dont le débit avoisinait encore le mètre cube par seconde, après trois mois de sécheresse dans le Nord du pays. Depuis près de vingt ans les groupes «Magma )t, puis « Eris >) et « Spiteurs fous )) poursuivent l'exploration de cette artère souterraine où il n'est par rare de rencontrer ici et là, des petits poissons dé pigmentés. En 1997, après un long parcours en rivière, ponctué par quelques voûtes mouillantes, les Francomtois s'arrêtent dans deux branches différentes sur des siphons situés respectivement a 6075 m et 7790 m de l'entrée : c'était le but de notre expédition du mois d'août 2000. Le siphon le plus éloigné s'est révélé bien décevant. Il plonge selon un fort pendage par un laminoir étroit et ébouleux. Arrêt à -8m environ. En revanche le siphon situé à 6075 m s'est montré à la hauteur de nos espérances. Malgré une eau trouble dans laquelle il n'est pas bien facile de s'orienter, nous avons eu la chance de le franchir dès la première tentative (longueur 30 m environ). Derrière, après une salle de décantation argileuse, nous avons reinonté la rivière sur 400 mètres, par de longs plans d'eau, avant de recouper une galerie fossile de grand volume où nos éclairages ne nous permettaient pas toujours de discerner le plafond. Après 600 mètres de progression en montagnes russes sur un sol de dalles effondrées, dans des largeurs de 25 a 40 mètres, nous avons repris le cours de la rivière circulant plus bas, dans des rapides bruyants sur encore 400 mètres, avant de stopper devant un nouveau siphon (coté à 7475 ln de 1'entrée). Développement topo derrière siphon : 1500 inètres. Développement total de la grotte : 10 050 mètres Plongeurs : P.Duriet, P.Laureau, P.Rei1e (S.F.) Participants : D. et S. Cailhol, E.Filipi, D. et M. Langlois, S.Marte1, L.Nicod, D.Sordoillet et G.Trouillot (G.C.P.M.,S.F., S.C.Dijon).
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En février 2001, le club spéléo SC Wroclav a organisé une expédibori de plongée spéléo à Valea Girda Seaca dans les montagnes de Bihor (Roumanie). Cinq plongeurs spéléo ont participé : Wiktor Bolek - chef d'expé, Maciej Czykierda, Rafal Garski, Rafal Gorecki et Norbert Ziober.
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Bien qu'étant en plein hiver il n'y avait pas de neige en montagne, les températures diurnes étaient positives, le niveau de l'eau dans la source était relativement haut. Toutefois il était possible de plonger dans les deux plus grandes resurgences de la vallée : Cotetul Dobrestilor et Izbucul de la Tauz. De plus Izbucul était accessible en voiture. La plupart des plongées furent effectuées dans Tauz. Celle résurgence fut plongée par les Tchèques en 1988. Le premier siphon mesure 40111 de long et 13m. de profondeur, Dans le second siphon ils atteignirent la profondeur de 70111 et signalèrent la présence d'étroitures vers -60 ct 70m. Il ne restaxt pas de fil d ' h a n e de nos prédécesseurs. visibilité était réduite à 0,50m.
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Le courant ne fut pas un facteur important pendant les plongées. Les deux premières plongées permirent de faire le point de la partie connue des siphon, jusqu'à -35 dans le siphon 2. Ensuite les plongées furent effectuées au trimix, la profondeur de -72m. fut atteinte. Jusqu'à ce point aucune étroiture ne fut rencontrée. Vers -50 la galerie se pince des deux côtés mais reste relativement confortable au milieu. Avec cette mauvaise visibilité, si l'on évolue sur un des deux bords il se peut en effet que l'on aie l'impression de se trouver dans une étroiture. Poser le fil au milieu de la galerie est la difficulté principale. Le sol est recouvert d'une épaisse couche de graviers et de sable, ne présentant aucun point d'amarrage. La seule possibilité est de larguer des plomb. Mais ces plombs ont tendance à glisser et se retrouvent dans la zone étroite. Pendant ce temps il se mis à geler la nuit; le courant diminua et la visibilité s'améliora. Au cours de plongées de préparation Maciej Czykierda et Rafal
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Garski atteignirent la profondeur de 60m. et Rafal Gorecki -66xn. La dernière plongée fut planifiée au triiiux et avec décompression à l'oxygène. Vers -75 la galerie s'abaisse sur toute sa largeur. Une excroissance orne le plafond. Mais il reste assez de place pour passer. Grâce au trimix je gardai l'esprit clair et put gérer ce problème. J'essayai palmes en premier et me laissait glisser doucement dans le passage. Je tentais de passer par la gauche, quelques mètres plus loin le plafond s'abaisse à gauche mais s'ouvre à droite par dessus une dune de sable. Le fil à cet endroit n'est pas parfaitement posé, je n'avais le temps de poser qu'un plomb. A la profondeur de 79,4m. je fis demi-tour, je fis surface après une déco de 1 heure. II s'agit de la plongée spéléo la plus profonde en Roumanie Wiktor Bolek
Un réseau majeur laissant espérer 20 km se dessine maintenant clairement avec corntne colonne vertébrale Pitcli (6100 m) et Xunan ha (5 300 III). Un cénote intermédiaire idéalement placé e les deux terminus lie donne pas encore accès a nsemble car très effondré. Un cenote déjà plongé une fois, que l'on nous a indiqué dans la jungle, surplombé d'un temple en ruine donne pour l'instant 600 mètres, deux autres vierges dans le même secteur sont arrêtés sur zones étroites. Les jonctions sont toutes très proclies. Ces cénotes sont accessibles par des brèches dans la jungle et pas du tout fréquentés. Voilà le compte-rendu de l'expédition de plongee-souterraine qui s'est tenue au Mexique en février dernier, dans la péninsule du Yucatan, province du Quintana Roo, à une petite centaine de kilomètres au sud de Cancun: Retour en France (ou en Russie, Portugal, voir Kosovo) après 21 jours de Mexique, des 15 plongeurs de YUCATAN 2001, c'est à dire Frédéric Bonacossa, Philippe Brunet, Philippe Cabrejas, GilIes Carmine, Odile Curie Champart, Christophe Depin, Bruno Delprat, Pedro Ivo, Bernard GIon, Pedro Lage, Eugenia ...ov (russe), Joao Neves, Marco Rotzinger, Manuel Soares et Christian Thomas notre chef d'expédition. De bons résultats encore cette année même si le début s'est englué dans la jungle à la recherche de cénote donnant accès à l'amont de Pitch : plusieurs cénotes indépendants et éloignés de la zone recherchée donnant quelques centaines de mètres. Au total, un bilan honnête avec environ 8 km de premières et 12 km de topos.
Pitch ----- L'amont de Pitch a donné difficilement que 500 mètres de plus dont 100 rn au fond, près de 600 mètres ont été rajoutés à l'aval. Des plongées longues (3 km et jusqu'à 61130 de durée) et sources de surprises : robinets usés, bloqués par les frottements, tuyaux usés jusqu'à la corde! dues au ramping dans les nombreuses étroitures qui jalonnent le parcours. Une nouveauté cette année avec un deuxième étage qui se démonte au cours du trajet et qui fait défaut à 2,6 km. Cela enrichit les données pour le calcul des règles d'autonomie. Le terminus amont, atteint par Philippe Brunet, est donc désormais à 2700 m de l'entrée. Félicitations aussi a Ph. Cabrejas qui a sorti près de 500 In de première à l'aval de Pitch là ou plusieurs avaient déjà fouillé.
Xunan ha -------- Ce magnifique réseau, situé en aval de Pitch, était connu sur un peu plus de 2 km par les américains et les mexicains qui l'esploitent pour la formation des cave diver. Nous avons topographié l'intégralité du réseau et porté le développement à 5,6 km. Coté amont le terminus, atteint par Christophe Depin, est à 2 krn de l'entrée.
INFO - PLONGEE NO86 On se trouve à une centaine de mètres du cénote Palomita. La jonction risque d'être très difficile car la zone est très chaotique et effondrée. Coté aval Juan Neves est ressorti dans un cénote en pleine jungle après un parcours de 800 m.
Altar Maya ---------- Un cénote qu'un mexicain nous a invité à explorer en bord de mer dans une zone possédant de nombreux vestiges archéologiques a une entrée couverte de sculptures Maya et comporte des poteries sous l'eau. Ce réseau, magmfique a donné 2 km de plus (et 3 km ont été totalement retopographiés). L'une des grottes d'entrée est encore aujourd 'hui utilisée pour des baptêmes mayas. Deux nouveaux réseau ont été ouverts dans la jungle, l'un vers Akumal, dans une zone abordée l'an dernier. L'autre à Playa del Carmen . Les deux réseaux sont éloignés de la côte et confirment l'existence de grottes a faible profondeur, loin du rivage. Bien sur l'accès est compliqué par l'absence de routes. Genia, notre Iocomotive russe a facilité la première plongée (ou plutôt le portage). Bernard qui est de toute les expés n'a jamais vu de plus belle grotte, exondée ou siphon, tout est immense. Il est justice que celui qui débroussaille le plus souvent les cénotes en pleine jungle est pu faire cette superbe première. L'autre réseau comporte à son extr&nité une grotte aménagée ou des cérémonies mayas ont régulièrement lieu. Plusieurs membres de l'expé (deviné lesquels!) ont participé à une cérémonie de purification! La suite est vers le Nord, toujours plus loin dans la jungle.
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Si cette jungle est toujours jugée gentille, nous trouvons de plus en plus d'empreintes toute fraîche de "tigre" traduire jaguar, au fur et à mesure qu'on s'éloigne des zones fréquentés. Cet été un des spéléos est revenu avec le paludisme et les mayas nous proposent du serpent à manger. Ajoutons les moustiques et araignées, les guêpes qui défendent les entrées de cénotes ou les hordes de singes roux, et l'aventure devient intéressante! Et ce d'autant plus que les portages s'auongent. Bien sur, Gilles nous a fait de supcrbes photos dans chacun des siphons explorés, ainsi que Christophe, Genia et (un peu) Philippe. Des images seront projetées en avril lors d'une soirée spéléo. En complément, les habitués noteront la présence comme chaque année de nouveaux noms (et de nouvelle nationalité) autours du noyau. Bravo a Jenia qui est passé de l'eau a 2 degré des fond de gouffres russes au labyrinthe cl~auddes caraïbes (plusieurs centaines de m de première). On notera que l'informatique prend une place prépondérante dans la recherche des suites potentiels dans ces réseaux labyrintkiques. Fred a remarquablement avancé sur le positionnement GPS des cenotes et le report sur des fonds de carte. Nous avons pu disposer pendant l'expé d'un réseau de 4 ordinateurs pour la saisie des topos et le calcul. Nos expés deviennent de plus cn plus denses avec des journées de 17 heures (pour la plupart), bien remplies entre les explos, les topos, les préparations du matériel et des fils d'Ariane. Heureusement, la complémentarité des participant et la connaissance des lieux liés a une vraie reconnaissance de nos explos par les locaux facilitent les choses. L'équipe.
Supplement photos couleur (suite) Nota : Les auteurs des photos devront avoir donné feur accord. Nota : Les.at.rteursde.photos ou de dessins recevront gratuitement les fichiers .pdf pour l'année en cours. Nota :pour lire un fichier .pdf il faut avoir dans son ordinateur un logiciel gratuit téléchargeable sur internet qui s'appelle Acrobat reader. Pourquoi cette solution artisanale ? 1 - photocopier en couleur lnfo - Plongée rendrait son coût prohibitif. Pourquoi l'utilisation de Acrobat ? 1 - Nous avons choisi de distribuer les photos en fichier.pdf pour assurer les photographes que leurs œuvres ne seront pas utilisées par des personnes peu scrupuleuses. En effet ce format empêche quiconque de modifier la taille de l'image à des fins personnelles ou de faire des copier - coller, II oblige à imprimer page par page comme elles ont été reçues. Pour récupérer les photos à des fins personnelles il faudrait imprimer et scanner , avec les pertes de qualité que cela entraîne, la garantie est suffisante.
2 - Enfin un fichier . pdf est trois a quatre fois plus petit que le même en . jpg ce qui n'encombrera pas vos boites aux lettre électroniques.
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PAGE 18 Mais l'Italien Luigi CASATI, avec l'assislance de soli vieux coinpagnoii de ploiigée, le suisse Jeai-Jacques BOLANZ est desceiidtt encore plris profond. Eii 25 min~~tes, il est arrivé à -160i11. à ewiroii 450111. de l'eiitrée. II a utilisé un scooter sous-III& et de iioilibreuses bouteilles d'air et de Triiiis (iiiélaige coiiiposé dlHeliuiii, d'oxygène et d'azote).
Le ploiigeir souterraiil Liiigi Casati (Italie) vieiit de réussir ime plongée à -160 dails le siphon "Divjak". Le "lac sa~lvage"(Divje jezero) près de la ville d'Idrija, eii Slovéiiie, est bien coi1nLie des plongeurs souterrains. Il y eut plusieurs tentatives pour ploiiger le plus profoild possible dans le siplioii et trois ploiige~rsy sont décédés. J~isqu'àpréseiit, la profoiideur de - 136 mètres avait été atteinte par le regretté Toiiio Vrliovec, Oliver Isler qui avait atteint -122, avait fraiclü Habillage avec Jean Jacqiies eii bonnet pénivieiz Il a passé eiis~ute8 lieures eii décoiiipressioii. Il a passé les denuères 3 lieures et demies daiis Lule cioclie de décoiiipressioii, au sec, reliée à la s~irface par uii téléphoiie. Le problèiiie priilcipal, expliquera Luigi plus lard. était l'eau très froide et la iiim~aisevisibilité. 011 lie peut rester aussi loiigteiiips eiz décoiiipressioii dails uiie eau à 6"c qu'a~recuil cliau£Fage sous la coiiibiiiaisoii étmclie et une cloclie de décoiiipression.
Luigi seriible peqlese devait sa cloche .. . la cote -100.
Pour iiiîormatioii, liistorique des esploratioiis de Divie Jezero: 1957: Preiiiière plongée dails Divje jezero (le lac sauvage) par B.RUPNIK et M.STRAUS.Au foiid du lac, ils découvreiil tuie large entrée de galerie iiojiée explorée sur 10iii. 1969: Les ~nenibres de la D.Z.R.J.S. (Société d'esploratioiis souterraiiles de L.jubl.jaiia) progresselit ~ L I S 90111(-3 ~ U ' ~ 8). 1972: Priiiioz.KRIVIC et Anlon PRAPROTNIK portent à 130111 (-50) la Ioilgeur de Ia galerie noyée. 1981: P.K£UVIC et A.PRAPROTNIK progresseizt jusqu'à 200111 (-83). 1995: Driraiit les reclerclies pour retrouver uii ploiigeur iiogé daris Divie jezero, T.VRHOVEC (Club de plongée Norik Sub) descend à -101,3. Lors d'une ploiigée ultérieure, I.VRHOVEC iiistalle LUI fil cl'ariaile dans LUI prolongei~ieiit liorizoiital du passage à 100111 de profoiideur, et T.VRHOVEC poursuit jusqu'à -1 12 . à 300111 de l'entrée.
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W O - PLONGEE NO86 1996: Le plongeur suisse Olivier ISLER plonge avec son recycleur et des mélanges gazeux à base d'hélium jusqu'à 3 3 5m et atteint la profondeur de -122111. 2000: Tomo VRHOVEC alteint -135. Ii décède deux jours plus tard dans une source italienne.
Aujourd'hui, suite aux accidents mortels survenus ces dernières années, les plongées dans la source sont règlementées, encore plus strictement pour les étrangers.
Photos avec l'aimable autorisation de l'agence de presse Slovène I.P.A. www.ipak.org ilpla Pm§§, Ljubljana Office Metelkova 6,1000 Ljubljana, Slovenia tel.: 1-386 1430 83 40 fax: t386 1 430 83 44 e-mail: i~ak@,i~ak.org
Je ne sais pas vous, mais moi, les pays du "original karst" n'ont pas fini de me faire rêver.
Traduction et historique Frank Vasseur.
dans la cloche, c'est un aquarium à l'envers . . .
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PETIT GOUL DE BOURG ST ANDEOL : SUITE . ....ETFIEN????
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Poursuivant la réflexion engagée au cours de 1 'année 2000 sur la nzise en guvre de plongées qu'on peut qual$er de « complexes >) (atteindre la profondeur de 170m à plus d'un kilonzètre de 1 'entrée d'une résurgence semble pour le moins mériter ce qualificatiJ), 1 'Equipe GEWIEUX PLONGEUR, forte des enseignenzents tirés au mois de novembre dernier est retournée début février 2001 a Bourg Saint Andéol.
L 'objectiJicette fois ci, était d'évaluer quelles pouvaient être pour nous les limites pratiques en circuit ouvert dans la zone des 180-200m de profondeur. Dès le dimanche 4 février au soir, les premiers membres de l'équipe arrivent à Bourg pour préparer le matériel. Dans la salle mise à disposition par le restaurant « le Jardin de Tien » à Pierrelatte, une quantité impressionnante d'équipement s'accumule. La pièce maîtresse en est le quadri-bouteilles (2x201 -t 2~181+1~31itres) qui sera utilisé en dorsal et dont le poids avoisine les 120kg une fois assemblé.
Dans la zone profonde, le plongeur fond y adjoindra 2 bouteilles relais supplémentaires de 18 litres, elles aussi gonflées à 250 bars. Ceci est indispensable car l'étalonnage des consommations effectué lors de la précédente incursion implique de prévoir pour le point extrême une quantité de gaz utilisée de presque 1000 litres par minute. Parmi les nouveautés, cette fois, on notera la présence de 4 nouveaux membres de
l'équipe et l'obligation d'effectuer une dépose de bloc de déco à -65m au trimix. Dès le lundi les plongées de préparation commencent. Elles se déroulent encore mieux que prévu et sans forcer le moins du monde de l'avance est même prise sur le planning. Patrick en profite aussi pour effectuer les derniers réglages lors d'un essai dans la vasque avec le quadri. Compte tenu du volume impressionnant qu'il représentera, bouchant parfois presque tout le conduit de la galerie, qui décidément n'est pas très vaste, certains d'entre nous s'attellent à la dure tâche d'élargir les étroitures là où c'est possible en repoussant le lit de gravier. Ce travail réalisé notamment par Laurent, Stéphane et David, s'avérera absolument indispensable lors de la pointe. La journée de mardi sera tout aussi productive. Les blocs les plus profonds seront, bien entendu, déposés en dernier pour que les plongeurs qui s'en chargeront puissent bénéficier pour leur sécurité de ce qui a déjà été mis en place. C'est Frédéric qui ira poser à -65m la bouteille en utilisant un ternaire 20150130 afin de respecter la règle que nous nous sommes fixée de limiter à -50m les descentes à l'air. Comme à notre habitude, sa déco a été calculée avec un logiciel. Le paramétrage utilisé a permis d'avoir une durée de décompression plus courte que celle proposée à l'air par un ordinateur type Aladin Pro.
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En fin d'après-midi tout est en place. Mais, et c'est le cas de la dire, un nuage vient perturber nos prévisions : Météo France annonce des pluies pour la journée de mercredi. Cela pourrait gêner la pointe ou pour le moins nous empêcher de profiter des conditions optimales de courant et de visibilité dont nous disposons. Après avoir fait le point sur la disponibilité des membres de l'équipe et notamment de Jean-Louis, notre médecin attitré, nous prenons la décision d'avancer l'opération d'une journée puisque tout est prêt. Pour éviter une sortie de nuit, tout le monde est sur le pont dès 6h30. Les derniers préparatifs ont lieu sur le bord de la vasque aux alentours de 8h00 tandis que Patrick se concentre.
T-1 minute (F.Pinna)
Les répétitions effectuées pour la mise en place du quadri s'avèrent payantes car 30 minutes plus tard notre pointeur est prêt à partir. Afin de faciliter sa progression le long des 700 premiers mètres, David 1' accompagnera.
Et c'est parti ! Alors commencent 60 minutes de progression pour David et Patrick, et l'attente pour nous jusqu'au premier retour
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d'information. François opérations en surface.
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dirige
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David ressort en nous confirmant l'heure exacte de départ du haut du premier puits. Cela permet de caler au mieux les horaires de visites qui auront lieu pendant la déco
Patrick perce la surface à 17/13 0, soit après 9h00 d'immersion, sans aucun signe d'accident de décompression mais en étant bien gelé. Tout est en place pour l'accueillir et même une équipe de télévision.
Frédéric part le premier aux nouvelles avec comme consigne des autres de faire le plus vite possible pour ramener des infos, et ressortir deux 181. La jonction se fait à 40m. Patrick montre ses profondimètres : il est descendu jusqu'à -190m ! ! Le précédent terminus fut atteint sans encombre (sauf une panne de phare). La galerie qui est de forme elliptique prend une allure plus lisse et verticale à partir de -180111 sans changer de dimension. Pour ceux qui connaissent le Goul, imaginez la première partie du siphon, plus haute et placée quasi verticalement. Les dimensions sont estimées à 4mx8m. Ca continue à descendre sans qu'on arrive à voir le plancher. Les hydrogéologues du CNRS avec lesquels nous sommes en contact estiment que les réservoirs principaux alimentant le Petit Goul se situeraient aux alentours de 300m. Quelles perspectives ! ! A la remontée, un problème : un accroc à un manchon. Cela annonce une fin de décompression T E S difficile à cause du froid (l'eau est à 13OC), mais il n'est guère possible, vue la configuration des lieux de faire autrement que de prendre son mal en patience.
Le ballet des plongeurs d'assistance se met en place afin de sortir des blocs et de veiller sur Patrick. C'est Xavier qui conservera le record pour se rendre en haut du premier puits (22 minutes seulement pour parcourir les 700m du réseau malgré son étroitesse ; il est vrai qu'il utilise une technique un peu personnelle en marchant tout le long du chemin après avoir enlevé ses palmes. Mais bon, c'est un scaphandrier professionnel !
Le soir, au tour de la table, la discussion s'engage comme d'habitude. Il semble difficile de repousser les limites de cette résurgence dans Ies conditions actuelles. En effet, comment emporter deux blocs en plus des six que Patrick avait déjà sur le dos afin d'avoir une autonomie suffisante ? il n'y aurait guère que les recycleurs quand ils auront atteint la fiabilité indispensable que réclame la plongée souterraine. Les tentatives qui ont eut lieu sur ce site précis avec ce genre d'appareil n'ont pour l'instant pas abouti notamment à cause de la configuration étroite de la première partie du siphon.
A cela s'ajoute à partir de cette profondeur de 190m les problèmes dus au S N H P (syndrôme nerveux des hautes pressions) qui impliqueraient le recours à un mélange contenant de l'hydrogène dont la manipulation s'avère extrêmement délicate (hydrogène i. 4 % d'oxygène = explosion paraît il...). Bref, si les limites sont faites pour être repoussées, il nous semble plus sage de laisser la suite de l'exploration aux (( générations futures ».
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UN PLONGEUR EN HIVER.. . . ! Depuis le début de l'année, nous sonxnes descendus trois fois dans notre source préférée. Nous avons pris une sorte de rythme de croisière ou notre migration mensuelle nous éloigne des effluves et des miasmes de la capitale. La plongée de janvier nous a emmenés vers un nouveau point bas à -49 mètres. Une descente quasi verticale à partir de 320 mètres de l'entrée emmène à un passage étroit (encore un !). La descente coiîtinue sur une belle pente d'argile. Et là, la tête un peu dans les étoiles, grisé par l'azote et par la fièvre de cette découverte, après 350 in de ballade, nous accrochons le fil. La galerie pas très haute ressemble à une conduite forcée, à cet endroit. Conduite dont plus de la moitié du volume est rempli par de l'argile, bien évidement. Dans un sens c'est assez moelleux et confortable pour se poser.. . . Enfin, quelle surprise à la sortie d'une faille très étroite, 80 centimètres de se retrouver dans un volume vertical si important et de dégringoler à cette profondeur déraisonnable. Comme d'habitude, demi-tour sur autonomie et dans la touille totale (à -49 m, c'est coton... ) Donc Cul Froid s'enrichit d'un nouveau trait de caractère, après les : touilleux, merdique, étroit, sinueux, vallonné, chiatique, la voilà profonde.. . ! Et ben, mon gars, va falloir faire avec ! En février, nous avons installé une corde dans le puits d'entrée. A nous les bonnes décompressions confortables. Si ça continue, nous allons poser la télé câblée et une cloche de déco, avec chauffage ! Y a pas de raison que nous aussi nous n'ayons pas notre petit confort.
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Et puis impatient et curieux, nous y sommes retournés. Toujours le fameux syndrome du kavatck qui se dilate et du fil qui frétille ! La glissade recommence, à nouveau le point bas, toujours aussi bas, nous n'avions pas rêvé. Et encore des surprises. Au lieu de continuer coinme ça à la même profondeur ou de descendre encore, la galerie remonte à nouveau. Nous avons tiré modestement 30 inètres de nylon et nous nous sommes arrêtés à -40 ln sur une montagne d'argile, genre dune du Pila. ..La dessus pas de surprise, c'est une constante. Et non contente de nous agacer avec ses variations altimètriques, Cul Froid nous réserve à ce point une salle avec de belles proportioiis. Car a part la dune et Ie bout de caillou où nous avons accroché le fil, rien n'est visible. La roche semble avoir disparue ? ! Nous apercevons le sommet de la colline, la suite doit se trouver derrière, plus bas certainement. De toute façon maintenant nous nous attendons à tout ! En mars, nous avons sagement topographié cent mètres de galerie. Quelle conscience.. . . ! Le profil se précise et pour compliquer les choses, (et peut être les rendre encore plus excitante.. . ?) au retour de cette zone profonde, nous devons reinonter et passer par un point haut à -9 m. Ce qui risque de iious contraindre d'ici peu à effectuer la déco loi11 de l'entrée (à 280 m) avant de s'enquiller le reste du siphon. A moins de traverser les montagnes d'argile. Au passage, nous en avons profiter pour élargir deux étroitures, un bon moyen pour se réchauffer et pour gagner des secondes ou des minutes précieuses. La complexité (toute relative, on va pas sur la Lune.. . tout de même.) s'accroît de plongée en plongée. Mais loin de nous décourager, elle attise au contraire notre intérêt et notre envie de déflorer un peu plus cette résurgence atypique. Pour info, la France entière pataugeait dans l'eau et toutes les sources vomissaient des torrents de liquide boueux. Cul Froid, calme et paisrble nous accueillait sans difficulté. Le courant un peu plus marqué, tout de même, nous a ralentis dans notre progression mais sans néanmoins nous interdire la plongée. Voilà qui ne va pas ilous aider à percer les mystères hydrogéologiques du réseau. Et en plus le problème est au retour de persuader les copains, restés chez eux à regarder dimanche Martin que vous pauvres crétins de
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parisien, vous êtes tout de même parvenu à tirer du fil à trois heures de chez vous.. . ! Prochain épisode, fiil Avril ! Les gentils plongeurs : P Wohrer (et oui il plonge encore.. .), M Ferrante (et oui il rentre encore dans la combard des copains...), M Dessenne (et oui, en plus du 4x4, il plonge aussi..), PE Deseigne (et oui, il est enfin parvenu à vider son masque.. . . ) Compte rendu BULLES MANIAC. Mars 200 1.
INFIDELITES..... ! Non content de pourfendre à grands coups de premières lilliputiennes le joyau de l'Indre, nous inspectons systématiquement toutes les marres, flaques et autres points d'eau croupie du département et de la région. Nous, on trouve ça mieux que de regarder Foucault à télé, et alors ! Voici sommairement le résultat de nos prospections agricoles et rupestres.
Source de l'Abbaye à Fongaubault. Cette source se situe dans le lit de la Creuse, face au domaine de l'Abbaye. Malgré nos espoirs, rien à voir avec le Ressel. Si entrée il y a, elle est totalement obstruée par des cailloux. Nous avons entrepris une petite désobstruction, mais le courant de la rivière ne facilitait pas nos affaires. Une tentative plus sérieuse sera entreprise cet été au niveau le plus bas. Nous n'aurons sans doute pas besoin de nous accrocher avec une corde. Source du Manoir a Villedoin. Imaginez notre surprise lorsque le propriétaire du gîte où nous passions la nuit entre deux séances de désobstructions dans une résurgence voisine, nous annonce la présence d'une source sur son terrain ! Naïfs et plein d'enthousiasme juvénile (même pour les anciens du groupe..), nous voilà flanqué d'une érection cérébrale démesurée. La source joliment maçonnée par le grand-père au siècle dernier, est retenu par un muret, Un réservoir en partie arrière est accessible par une trappe. L'eau vient de là et elle s 'écoule ensuite vers la Bouzanne, quelques mètres plus bas. Alors, accroché à son narguilé, notre plongeur méritant et filiforme se glisse dans l'ouverture.
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L'eau est recouverte par un tapis de racines. Les bulles éclatent dans la boîte de béton, dans uii bruit de WC flatulent. Sans suite ! Encore uii coup de poignard dans le cœur.. . Si galerie il y a, elle se situe derrière la maçonnerie laborieusement dressée par me Grandpère. Merci Papy !
Source du Pont de Tendu à Prunget. La encore, l'espoir faisant vivre, nous vérifions sans grands regrets, l'impénétrabilité de cef3e vasque d'une belle surface, mais d'une profondeur inoyenne de 25 centimètres.. . ! Parfais pour l'initiation. Le fond sableux et vaseux, laisse passer entre une poignée de cailloux l'eau pourtant si claire. Mais ici point de première ne sera faite ! Source de la Nationale à Chitray. A la sortie du village, sous la route, un ouvrage d'art abrite et protège une petite source. Prise entre trois murs, le débit alimenté par les pluies de ces derniers jours reste soutenu. Là encore, nos espoirs frétillant vont se transformer eii frustrations inconsolables. Sous le mur, une belle roche blanche, laisse entrevoir à travers uii espace minuscule une suite. Ouais, ça y est ! On en tient une. Mais le passage, si large, laisse passer avec un peu de difficulté le casque, sans la tête ! ! ! ! Hélas car derrière une galerie de taille humaine, semble se profiler. Pour la désob, si désob il y a ? Les solutions retenues sont soit l'explosif, soit le marteau piqueur. C'est la DDE qui va être contente que l'on fasse cela sous son pont.. . ! Deux roches imposantes encadrent l'entrée et elles interdisent l'accès. Bon nous allons retourner à Cul Froid, au moins nous sommes certains de plonger.. . ! Un grand merci aux spéléos locaux, sympa et accueillant. Ils nous ont non seulement ouvert leurs mines d'information mais aussi leur table bien garnie. Merci à Yvan Gillard et à Thierry Masson. Plongeurs : P Wohrer et PE Deseigne. Bulles Maniacs Avril 200 1.
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FEDERATION FRANCAISE D 'ETUDES ET DE SPORTS SOUS - MRINS FEDEMTfON FRANCAISE DE SPELEULOGIE
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Compte rendu de la réunion de la Commission Interfédérale d'Agrément du Samedi 10 mars 2001 au Pôle Technique F.F.S 28, rue Delandine 69002 LYON
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La programmation très tardive de cette réunion est due au fait que nous avons choisi d'attendre la réunion FFESSM I FFS du 20 février 2001. 25 plongeurs présents , dont :
d7 Moniteurs : Nelly Boucher, Jean Pierre Stéfanato, Patrick Mugnier, Laurent Mestre, Philippe Bompa, Franck Auber, Denis Sablé, Marc Douchet, Serge Cesarano, Philippe Brunet, Philippe Moya, Marc Beltrami, Jean Michel Hautavoine, Christian Locatelli, Marc Staticelli, Claude Touloumdjian, Joëlle Locatelli. 5 initiateurs : Daniel Nouaillac, Patrick Bolagno, Michel Philipps, Christian More, Alain Germain. 3 plongeurs hors encadrement : Franqois
Tourtelier, Claude Martin et Philippe Bigeard (venu en voisin) Absents excusés : L.aurent Caillère Lucien Cieselski - Frédéric Caen L'ordre du jour a été un peu bouleversé en fonction des arrivées et des sujets à traiter.
- Point sur les jours d'encadrements initiateurs :
- Line Gachignard et Freddy Leveau ne souhaitent plus encadrer. - Jean Luc Carron, Claude Lefèvre, Jean Christophe Agnès (pas de rapport
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de stage les concernant, et aucun des moniteurs présents ne pouvant valider des jours d'encadrement pour ces 3 initiateurs, leurs agréments sont suspendus pour I'année 2001. A charge pour eux de valider des jours d'encadrement pour retrouver leurs statuts. mous les augr@%initiati~?urssont valid&% poaor !"an&@ 200q *
- Point sur les iours d'encadrements moniteurs :
- Christian Thomas, non validé pour l'année 2000 et sans jours d'encadrement n'est plus moniteur. Tous iiies autres MoniPeaors .a;on"iialéd6$ pour B9aaniroO@ 200f. Création statut officiel « initiateurstasiaire » :
Celui-ci est refusé par l'ensemble des moniteurs : Un initiateur stagiaire est de fait un stagiaire qui postule pour devenir initiateur, et qui encadre sous la responsabilité d'un moniteur. Un dossier d'initiateur doit être remis au moniteur responsable du stage qui en vérifie la conformité , avant le stage prévu. Ce dossier sera présenté à la prochaine réunion de CIA, avec accord du moniteur qui le propose. La CIA rappelle que tant qu'un dossier n'est pas validé, le postulant doit obligatoirement encadrer avec un moniteur à ses côtés dans l'eau . Ceci pour éviter que des plongeurs soit cc initiateurs stagiaires à vie )) au gré des besoins des stages.
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Pour permettre de vérifier les jours d'encadrement effectués, le compte rendu de stage devra mentionner la participation en tant que cadre-stagiaire. Nous rappelons également que le statut de moniteur stagiaire n'existe pas : if s'agissait de disposition transitoire : Un postulant au monitorat est un initiateur qui présente un dossier de moniteur. II conviendra de réajuster en ce sens le contenu du Référentiel formation
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s'adressant spécifiquement aux pompiers, par conséquent sans intérêt pour la formation des plongeurs fédérés , ainsi que les jours des moniteurs les ayant encadrés, ne seront plus comptabilisés dans les stages fédéraux FFESSM et FFS, Les moniteurs concernés encadrant par ailleurs des stages fédéraux, cela ne remet pas en cause leur statut.
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Compte rendu de la réunion du 20 février 2001 :
Nomination des initiateurs :
Deviennent initiateurs, sous réserve que les dossiers soient complets : Frédéric Pinna, Alain Caritine, Joël Raimbourg, Cédric Darolles, Serge Gilly, Philippe Imbert, Pierre Boudinet. Après examen de la candidature d'Alain Bourin l'assemblée estime trop récente son expérience en plongée souterraine. Nominations des moniteurs :
Deviennent moniteurs en présentant des dossiers complets et des jours d' encadrement avec au moins 2 moniteurs de régions différentes : Frank Vasseur, Ludovic Giordano, Gilles Jolit, Daniel Nouaiflac, Yannick Guivarch, Philippe Radet. Position CIA sur la formation des sapeurs pompiers :
Marc Staticelli explique clairement le cursus de formation des pompiers en « surface non libre )) (prérogatives et limites). II rappelle que les cadres fédéraux peuvent intervenir à titre individuel en tant qu'experts, mais ne sont pas des formateurs, la plongée souterraine étant en fait très loin du domaine d'activités des pompiers (parking inondé, bus et voiture dans les rivières, bateau retourné etc.. .). De plus les stages de formation professionnelle ne sont pas de la compétence des fédérations. A l'issu d'un long débat, il est admis par l'ensemble des moniteurs que les stages
Après les remous suscités par l'élaboration du référentiel formation , une réunion a eu lieu entre la FFESSM et la FFS. Etaient présents : Président FFS - Président et Président Adjoint CNPS - Présidente et Présidente Adjointe EFPS - DTN FFESSM et FFS. Le compte rendu intégral de cette réunion sera disponible dès qu'il sera validé. Le point le plus important étant sans conteste la création d'un organe (commission ? comité ? ) inter fédéral qui devra entériner toutes les décisions avant qu'elles ne soient soumises à nos comités directeurs fédéraux respectifs. Un projet de convention entre les 2 fédération sera également proposé. Cet organe sera politique et devrait resserrer les liens bi-fédéraux entre les plongeurs spéléos. Certificat médical annuel pour les cadres :
II sera contrôlé lors des stages : II est OBLIGATOIRE que chaque organisateur de stage, demande un certificat médical de non contre indication à la pratique de la plongée, pour t'année en cours - et ceci pour les STAGIAIRES et les CADRES. Les responsables doivent respecter et faire respecter cette règle dans tous les stages. Travaux des commissions :
CNPS :
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Edition des recommandations pour la pratique de la plongée souterraine aux mélanges
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: ce document pourra être diffusé aux personnes intéressées après sa réactualisation en fonction de l'arrêté de 2000 sur la plongée aux mélanges. - Groupe de travail constitué pour étudier trois logiciel de déco (Gap, Decoplanner, Abyss). Frédéric Pinna est chargé de centraliser les retours d'utilisation de ces logiciels. Une fiche standard sera élaborée. EFPS :
- Edition du référentiel formation : à réactualiser en commission interfédérale.
SSF et CPlR Joëlle LOCATELLI précise que la proposition sera faite afin que la liste des CPlR soit établie par I'Ecole Française de Plongée Souterraine en bifédéralité (CIA) et transmise au SSF. Cette demande sera proposée au prochain CD de la FFS de mars 2001. Point sur les stases :
Rappel pour que soit respecté le contenu des stages en formation et en nombre de jours : il est rappelé qu'un "stage de perfectionnement" de 2 jours ne peut s'entendre que comme 2 jours d'un cycle de perfectionnement qui doit en compter au moins 4. Attestation de staqe :
une discussion animée a porté sur ta délivrance d'une attestation de stage : celle-ci doit-elle mentionner les capacités démontrées par le stagiaire, ce qui équivaudrait à la délivrance d'un diplôme ? Après débat nous réaffirmons la position de la CIA qui est de ne délivrer, sur demande du stagiaire, qu'une attestation de participation au stage mentionnant clairement son caractère non
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qualifiant. Ceci ne dispense pas du nécessaire bilan oral à faire au stagiaire. A cet effet, il est entériné par les moniteurs présents que l'attestation de fin de stage délivrée doit comporter la mention :
c Aeestafion de présence au stage
Initiafion ou perfectionnement du JMA >) . Cette même attestation devra comprendre absolument la formule : a En aucun cas ceiie agestation ne donne lieu à une reconnaissance de niveau ou a une prérogative quelconque d'encadrement ou de secours ,1 Contrôle des prérequis staciiaires :
t e s stagiaires doivent posséder le niveau 2 de plongée ou un niveau admis en équivalence par la réglementation. En l'absence de ce niveau, seul un moniteur de plongée subaquatique est habilité à vérifier les compétences en plongée du stagiaire. Le problème des responsabilités (mise en danger d'autrui) est aussi évoqué. Les cadres de plongée souterraine doivent être conscients de ces risques mais il n'est ni possible ni souhaitable d'aboutir à une réglementation trop précise qui n'aboutirait qu'à condamner notre activité et à encourager la pratique sauvage. Remplacement des délésués CIA :
Point non abordé (à la charge de chaque commission fédérale). Questions diverses :
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Agrément des stages : Dans le but de comptabiliser une seule fois les cadres et les stagiaires, il sera fait une proposition d'agrément commun aux 2 fédérations. Cela devrait également faciliter la parution des dates de stages au divers calendriers de formation.
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INltlATEURS AGREES 2001
381 1997 1 BONIS Didier
MONITEURSAGREES 2001
135 Hameau des Prés TUJAC
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2001
N F 0 - PLONGEE No86
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Des nouvelles du monde eommmiquées par Frank Vasseur
Communiqué de I'équlpe GE: PLONGEm
En Croatie, une équipe tchèque ou slovaque a plongé
FONT (Grospierre- Ardèche) Exploration en pointe.
la souce de Glavas jusqu'à -1 10 (déjà connue jusqu'à -102 par Tonci NAJEV et l'équipe plongée du club d p h croate) et a remonté la galerie jusqu'à - 102. Arrêt sur vaste galerie. (info Tonci RADJA)
Le 28/04/2001 le troisième siphon du réseau est plongé. Longueur 22 mètres, Profondeur -2 m, ûrientation 110" ExpIoration de 700 mètres de galeries après le S3. Asrêt de l'exploration sur puits de 4 mètres avec laisse d'eau au fond. (S4 ?) La conduite principale présente de très nombreux changements de niveaux. Elle se développe en diaclases entrecoupées de portions de conduites forcées, Ce nouveau réseau est baptisé réseau Petit Paul.
Au Mexique, une expé anbricaine accueillant, entre autres des b r i t d q u e s , a poursuivi l'exploration des résurgences Cheve & I-luautla durant 4 semaines. lls ont exploré un siphon de 1OOOm de long jusqu'à une cloche d'air, point bas -65. Selon, les britanniques, "comme nous utilisions des recycleus Gis-Lunar, il n'y avait pas de problème" et "comme ça continue, nous de devons y retourner". (bfo. Rick STANTON).
Le nouveau développanent de Font vive est maintenant d'environ 2000 mètres. Teinps passé sous terre (tpst) : 1lh40 Plongeur de pointe : François TOURTELIER Plongeurs d'assistance : Claude MARTIN et Patrick MUCNIER A bientôt pour de nouvelles aventures.
Moi, ça me fait rêver.. ... Frank.
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1 REUNION : La traditionnelle réunion de la Commission Plongée aura lieu au rassemblement national F.F.S. Cette année il se déroule il AILLON le JEUNE en Savoie, les 2 3 et 4 juin .
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Devant la difficulté à obtenir une salle et une heure de réunion, nous donnons rendez - vousaux plongeurs intéressés sur le stand de la commission :
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Samedi 2 ià 16 H 30. Nous trouverons bien un coin de salle ou de peiouse pour nous accueillir.
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2 STAGE WTERNATIONAL :L'année 2001 nous voit changer nos traditions : Le gîte d7Espignièresn'étant plus disponible, notre stage aura lieu (( Aux b i s du Célé >> - Liauni Cabrerets. Les dates : Du samedi 28 juillet au samedi 4 août inclus -
Il reste 3 places disponibles - les retardataires doivent se dépêcher.
Renseignements et inscriptions : Joëlle Locatelli
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