Septembre 2005
N°92
Bulletin de liaison de la Commission Plongée de la Fédération Française de Spéléologie Au sommaire de ce numéro : Page 3 : Editorial – Bernard Giai –Checa. Vos explos – comptes rendus – récits : Page 5 : Expédition Internationale Fontaine de Lussac – Jérôme Meynié Page 10 : La grotte du Coutal – Frank Vasseur Page 12 : Le Coiron occidental – Judicaël Arnaud Page 14 : Coloration du système du Coiron – J.P. Baudu Page 19 : Grotte du câble – Judicaël Arnaud Page 21 : Pompage de la grotte du câble – Raphaël Pierre Page 22 : Exploration des siphons de la grotte du câble – J.P. Baudu Page 25 : Baume de Chabanne – J.P. Baudu Page 28 : Event des Estugnes nord – J.P. Baudu
Page 30 : Les puits noyés les plus profonds du Monde – Olivier Knab Page 33 : Les plus longs siphons du Monde – Olivier Knab Informations fédérales : Page 35 : Stage en plongée sousterraine – J.P. Baudu, vente des anciens numéros d’Info – Plongée – BGC. Fiche signalitique concernant les plongeurs susceptibles de figurer sur nos listes secours. Pages 36 – 37 et 38 : la fiche signalétique plongeur Page 40 : encore des images du Congrès International de Bourg Saint Andéol
Le congrès International de Bourg Saint Andéol : quelques images, d‛autres en 4ème de couv. (photos Ph.Moya)
Bernard GLON et les recycleurs JOKI
Jérome MARTIN et son recycleur de fabrication personnelle J.P. BAUDU parle de secours
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Réalisation : Tirage / Assemblage : Laurent MANGEL, Monique ROUCHON Achevé d’imprimé en septembre 2005 Sur le photocopieur de la Fédération Française de Spéléologie Ce numéro a été tiré à 420 exemplaires
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Risque et Sécurité Le régime sans sel, la nourriture sans épices, quelle horreur ! Un peu de piment ne peut pas faire de mal… d’ailleurs ce pseudo condiment ne déclenche absolument pas les crises d’hémorroïdes !!! (dixit notre vénéré médecin d’expédition) La rigidification et l’américanisation galopante de notre société réduisent peu à peu nos espaces de liberté. Au sein de notre commission nous en sommes pleinement conscients, car beaucoup de notre temps libre est consacré à des luttes incessantes et parfois courues d’avance… sommes nous des idéalistes ? Des naïfs? Des rêveurs? Des rebelles ? Peu importe la réponse en fait. Nous assumons parfaitement cette image. Par contre il est important de vivre pleinement cette passion de l’activité qui nous anime tous et à travers laquelle nous nous accomplissons. Le récent Congrès International de Plongée Souterraine (27 et 28 mai 2005) à Bourg St Andéol est une preuve de notre capacité à partager une passion : un grand rassemblement entre amis spéléos et plongeurs. Nous remercions l’équipe organisatrice et nous espérons que les gaillards vont récidiver... C’est en partie grâce à l’outil informatique que cette aventure est née. Au 21ème siècle l’ordinateur est devenu un banal animal domestique, nous rêvons devant nos écrans et la plongée souterraine virtuelle berce doucement nos journées. Ne nous laissons pas entraîner dans cette spirale, où certains déversent leurs énergies potentielles. Sortez de la matrice ! C’est bien sur le terrain que se trouvent nos siphons ! Mais là c’est une affaire d’énergie cinétique et de palmage… Loin de ces dérives, le site internet de la commission plongée FFS est né (http://efps.ffspeleo.fr). Sous l’impulsion initiale de Joëlle Locatelli nous avons maintenant à disposition un outil de travail et d’information efficace. A une époque où la pensée humaine transite quotidiennement par des canaux électroniques, cette évolution était nécessaire et elle va nous permettre d’accélérer toutes nos procédures. Bien entendu nous n’oublions pas les inconditionnels du papier et de la plume. Je tiens d’ailleurs à encore rappeler que notre Info-Plongée international reste en version papier. Mais revenons à nos piments. Notre ministère Jeunesse et Sports garant de la sécurité du citoyen français impose des règles et définit précisément le cadre de notre pratique à travers une politique qui a tendance à éradiquer la notion de prise de risque. Loin de vouloir initier une rébellion, il est important que l’esprit critique ne soit pas anesthésié par l’assistanat sans cesse proposé. De la même manière que dans nos siphons, restons autonomes dans nos choix. C’est à ce prix que l’exploration survivra. Je ne suis pas là pour donner des leçons, mais je vibre toujours à l’idée de faire de la première dans un environnement inconnu et incertain. J’espère juste que vous vous reconnaîtrez... Le risque du milieu est présent et nous l’acceptons. Aujourd’hui nous travaillons sur plusieurs dossiers fondamentaux qui sont des conséquences de l’évolution de notre société et de ses règles. Je vous livre mon analyse sans retenue. L’arrêté Mélanges du 4 juillet 2004 est le premier grand classeur. A travers lui, l’état nous demande des garanties de sécurité dans la pratique et dans l’enseignement de la plongée souterraine (article 27). Le déroulement contestable de la rédaction du document ne nous a pas permis de réagir en amont. Aujourd’hui nous négocions en proposant un texte alternatif. Une logique de brevets définissant chaque compétence est en effet inacceptable pour le plongeur de notre fédération. Par contre et encore plus aujourd’hui nous nous devons de réagir en continuant nos actions de formation. Beaucoup de plongeurs sont perdus dans cette toile législative géante. A travers nos stages, nos recommandations, nous vous protégeons. Mais nous attendons aussi un échange constructif. Vous êtes motivés par l’enseignement ? Rejoignez nous et tissons à notre tour notre toile… Nous avons besoin de vous. Matures, réfléchies, axées sur l’expérience et la curiosité, les formations de cadres, dont Nelly Boucher est responsable, vous feront découvrir une autre facette de l’activité. La pratique expérimentale des recycleurs est aussi un sujet brûlant. A l’heure actuelle l’utilisation de recycleurs non homologués nous met d’office hors la loi. Nous (bricoleurs, tourneurs, artisans du PVC et des sacs à vin, etc.) savons tous que l’homologation d’une machine ne garantît pas
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forcément la sécurité dans notre environnement spécifique en particulier en ce qui concerne la redondance. C’est bien parce que nous aurons dessiné et pensé notre recycleur pour notre activité que notre sécurité sera assurée… A ce stade l’état doit reconnaître notre rôle moteur et fondamental dans l’évolution des techniques : nous sommes des spécialistes du terrain et des experts. Notre activité nous impose de nous adapter sans cesse. La richesse qui en découle est inestimable vis-à-vis de simples règles édictées par des cols blancs. Aujourd’hui la commission écrit de nouvelles recommandations fédérales pour soutenir la pratique expérimentale. La norme sur les EPI (Equipements de Protection Individuelles) est le dernier dossier dont je voudrais vous parler. Il concerne tous les spéléos, plongeurs ou non. Pour nous bouteilles, détendeurs, masques, palmes, combinaisons, etc.… font partie de la grande liste. Globalement chaque EPI au niveau des clubs et des commissions est astreint à une gestion systématique et rigoureuse (contrôles, révisions, registres, etc.…) qui va faire de nouvelles vocations chez les responsables matériels !! A l’heure actuelle seule la norme existe, mais un décret nous imposant légalement cette norme pourrait voir le jour en 2007. Nous voulons éviter ce nouveau barreau à notre fenêtre de prison. A nouveau en écrivant des recommandations fédérales et en vous responsabilisant, on espère pouvoir éviter le pire. Alors, certains par dépit me lanceront que la plongée fond de trou reste le seul dernier domaine de liberté et qu’à -500m les règles de l’humanité se résument à ne pas pisser sur le voisin… je les comprends, mais comprenez aussi que j’ai besoin de votre soutien. Ne vous coupez pas de nous, publiez, communiquez et buvez des bières à notre santé ! Dans le cas d’un secours par exemple on aura besoin de tous sur place. Ce sont en effet les compétences des plongeurs souterrains qui définissent les intervenants dans le cadre d’une opération gérée par le Spéléo Secours Français (SSF). Je voudrais d’ailleurs profiter de cet éditorial pour vous annoncer la nomination officielle de JeanPierre Baudu au poste de Chargé de Mission EFPS pour les secours en plongée souterraine. Je n’oublie pas Catherine Baudu, sa femme, qui travaille assidûment à ses côtés sur ce dossier. Elle mérite autant d’égards et de considérations. Depuis plusieurs mois maintenant nous nous concentrons avec Jean-Pierre sur l’élaboration d’un Plan Secours Plongée National. Ce travail de longue haleine est réalisé en collaboration étroite avec le SSF National avec qui nous entretenons des relations privilégiées. Notre Benjamin National en est une des forces vives. Ce travail est une ‘première’ et je tiens à rappeler que ce dossier est une affaire de spéléos de terrains, dont nous faisons partie et que chacun peut venir rajouter sa pierre à l’édifice. Vous avez pu vous en rendre compte lors du rassemblement ‘Secours et Sécurité’ des 16 et 17 avril 2005 à Bourg-St-Andéol : aujourd’hui beaucoup ont commencé à nous rejoindre... Un récent secours à Bourg-St-Andéol nous a permis de démontrer notre volonté et notre ouverture. Mais au fond que faudra-t-il retenir de cette opération si ce n’est la perte d’un plongeur… Ce numéro d’Info-Plongée est entièrement dédié à Vladzimierz SZYMANOWSKY. Nous nous battons pour la liberté du plongeur responsable, mais la sécurité dans un monde sans saveur ne me motive pas : Protégeons l’exploration !!!!!!!!! BGC Président Commission Plongée FFS
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Expédition Internationale Fontaine de Lussac 18-22 Août 2004 Chef de projet et coordinateur gestion de surface: Frank Walter Circuit Ouvert (France) Plongeurs profonds: Jérôme Meynié CCR Biomarine Mk15.5 (Angleterre), Matthieu Darroman Circuit Ouvert (France) Stéphane Girardin SCR EDO04 (Suisse) Jean-Pierre Stefanato SCR EDO04 (France) Plongeurs d'assistance: Michel Delage , Philippe Tisseuil, Agnès Olivier , JeanChristophe Dubois, Daniel Guinouard, Jean Luc Armengaud, Pascal Poingt, Thierry Benoist, Yves-Maurice Allongé C.O. (France) Un grand merci pour leur soutien financier au Crédit Agricole Caisse Locale de Ruelle-surTouvre, au Conseil Général de la Charente, la Mairie de la Ville de Touvre, au comité CIAS de la CNPS de la FFESSM; ainsi qu'au président Pascal Giraud du GESMA et leurs membres pour leur aide journalière et leur soutien logistique. Merci aussi a Marie Walter pour son charmant accueil et ses coquillettes de grand matin ! Jeudi 19 Aout 2004 Départ sous un ciel orageux mais les prévisions météos ne prévoient que des averses, pas de crues en perspective, ça vaut mieux car je pars pour au minimum 8 heures de plongée. Philippe, Daniel, Michel, Agnes, Matthieu m'ont installés la veille mes bouteilles relais de secours au cas ou je soit obligé d'abandonner le circuit fermé du recycleur pour une rentrée en circuit ouvert, je dispose d'heliox 50/50 (-22m) 30/70 (-42m) 15/85 (-72m) Jean Luc m'aide en surface à attacher mes deux relais 20 litres d'heliox 7/93 et 12/88, puis c'est partis, descente rapide (20 m/min) avec le scooter sous marin Silent Submersion Deep Version UV27 NiMh, c'est le deuxième jour de l'expédition il n'y a pas eu trop de trafic la visibilité est encore correcte: une dizaine de mètres. A -45m j'abandonne ma gourde de 2 litres et le tube contenant la batterie Li Ion d'alimentation du gilet chauffant pour la remontée. A -75m je tourne à main gauche dans la galerie horizontale et plein pot le nez au
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guidon sur une trentaine de mètres, puis enfin le grand puits presque vertical, je dois me décaler de la paroi plusieurs fois car cette dernière prend doucement un angle. A-125m je dois abandonner pour quelques mètres le fil mis en place en 2002 par mon collegue Domi Victorin, il était parti a l'horizontale rechercher la fameuse galerie des -125m de Frank Walter, puis après avoir accroché la corde sur un piton rocheux il l'avait laissée déroulée a la verticale. Frank Walter il y a deux semaines avait lesté a -130m cette corde sur un plateau touilleux. En utilisant un ascendeur j'y accroche le relais 20 litres d'heliox 12/88, je continu donc plus léger pour l'exploration. Puis suivant les indications données par Ludovic Giordano je pars à main gauche (quand descente tête en bas) suivant son ancien fil de 3mm ou plutôt celui du haut car un deuxième fil part aussi à main gauche mais légèrement plus en dessous. Apres une vingtaine de mètres j'arrive vers -140m à un piton rocheux où Ludo a accroché son dévidoir (a la Parisienne) De ce piton rocheux part à la verticale un autre fil finissant sur un deuxième dévidoir posé sur une pente de touille (sédiments) vers -143m (210m). Je décide de remonter à -140m et d'accrocher mon dévidoir au niveau du piton rocheux aux fils en place via un mousqueton, et c'est parti pour de l'exploration en territoire vierge vieux de plusieurs millions d'années, c'est avec un certain respect que je m'y aventure, je m'y sens tout petit tellement c'est grandiose. Pour éviter un risque de SNHP (Syndrome Nerveux des Hautes Pressions) et parce que cette supposée galerie est gigantesque, je décide de scooteriser tout en longeant la paroi gauche en descendant doucement, la galerie ou plutôt la falaise parait sans limite, pas de plafond, pas de plancher, pas de paroi à droite malgré les 66 w HID (+/- 250 w halogène) elle tourne légèrement à gauche. A -150m je trouve un nouveau piton rocheux, j'y amarre mon fil en le tendant puis continue toujours en descente oblique, toujours le grand vide à part cette paroi a main gauche, 5 minutes après mon départ des -130m je décide d'arrêter l'exploration je suis déjà à -160m (260m) avec 50 mètres d'exploré depuis l'ancien terminus de Ludovic Giodano de 1997 (-143m 210m). Je dépose le dévidoir sur
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un petit becquet rocheux et fais demi tour face à la paroi, trouvant le moyen avec le scooter ou mon coude de bousculer le dévidoir qui dégringole quelques mètres au dessous de moi le long de la falaise, heureusement j'ai le fil en main et remonte à l'attache des -150m; le dévidoir doit se trouver maintenant vers 165m. Retour en 3 minutes 20 secondes au premier palier a -129m en bas du grand puits. De là suivra une longue remontée tous les 3 mètres La remontée se fera sans problème avec la compagnie des collègues venant aux nouvelles et s'assurant que tout va bien. -54m en farfouillant entre les blocs rocheux et fossiles je retrouve la fausse grenade de 2002 qui était un poids de lestage. En 2002 je l'avais filmée et laissée en place car elle servait de lest au fil du puits des -115m. Un mauvais garçon dénommé Patrick M. l'avait décrochée et avait essayé de la remonter tout en l'égarant dans sa remontée ... comme quoi il faut toujours tout laisser en place ... -45m je branche mon nouveau gilet chauffant Icebreaker de chez Typhoon et c'est le bonheur intégral, ça chauffe intensément et on ne s'en lasse pas. L'avantage de la Font de Lussac c'est que l'on ne s'embête jamais au palier, toujours quelque chose à découvrir d'un point de vue géologique ou archéologique. Seul petit problème sur le chemin du retour dans la galerie entre -18m et -12m je me retrouve sans air pour insuffler mon vêtement étanche, la batterie du gilet chauffant est à plat, psychologiquement le palier des -15m sera un peu dur, je n'aurai qu'une hâte: rentrer dans la cloche de décompression a -11m !!! Quelques heures après mon départ ce sera donc l'entrée a -11m dans la cloche (poubelle inversée) de décompression oú je serai au chaud, presque au sec, et surtout en communication avec la surface via un syteme d'Interphone tout simple et pas cher. Matthieu Darroman ainsi que Frank Walter aidé de ses deux fils Vincent et Pierre seront mes interlocuteurs pendant 3 heures. Nourriture et boissons chaudes me seront envoyées et je retrouverai mon San Antonio laissé en place il y a deux semaines. Les tables me donnant 2h30 a -11m je rajouterai 30 min pour augmenter le conservatisme et continuer à dessaturer (déja en vue d'une prochaine plongée). Daniel après de multiples
aller/retour entre la surface et la cloche m'accompagnera lors de ma lente remontée a 4 minutes par mètres. Sorti heureux, sans fatigue, avec déjà une idée en tête: Y RETOURNER ! Plongée de 9 heures (sortie a 23 heures) effectuée avec un CCR Mk15.5 et scooter Silent Submersion Deep Version NiMh, PpO2 1.2, héliox 7/93, décompression dans un habitat à -11m à l’oxygène pur, CNS total 20.000%, table calculée avec V-Planner coef +4 VPM-B Consommation: 80 bars d'une 3 litres de diluent 6/94 du recycleur à circuit fermé Biomarine Mk15.5 70 bars d'une 3 litres d'oxygène du recycleur à circuit fermé Biomarine Mk15.5 300 bars d'une 3 litres d'air pour insuffler le vêtement étanche et la wing 170 bars d'une 50 litres oxygène via le Narguilé dans la cloche à 11m pendant 210 min Samedi 21 Aout 2004 Malgré, les pluies des jours précédents, un peu de pression sur les épaules, et 36 heures après la -160m, on remet ça. Avant la mise à l'eau un pack de batterie d'une lampe sur le coté du Mk15.5 sera malencontreusement cassé, une réparation de dernière minute s'imposera, ayant chaud avec mes multicouches de vêtement je transpirerai un peu et le regretterai lors de la descente, le froid se faisant sentir. En route à 11h40 du matin avec le CCR Biomarine Mk15.5 en set point électronique de 1.2 bars de PpO2 avec de l'Héliox 6/94 comme diluant. Tables calculées au préalable avec le logiciel VPlanner coef +4 VPM-B en successive (intervalle 36 heures) de la plongée du jeudi à -160m. Passage à -20m et vérification de ma 15 litres d'héliox 50/50 à 240 bars laissée en place le jeudi. Descente tête en bas pieds en haut assez rapide grâce au scooter Silent Submersion malgré une visibilité très réduite: 2-3 mètres Passage à -40m devant la 15 litres d'héliox 30/70 à 230 bars. -75m je tourne (tête en bas) à main gauche (corde verte) pour scooteriser les 30 mètres de galerie avant d'arriver en tête du grand puits,
INFO – PLONGEE n° 92 la visibilité est vraiment mauvaise et je me demande si je ne vais pas plutôt faire demi tour ... mais bon j'y suis et j'y reste, ce sont des mois et des mois de préparation matérielle et psychique, et la découverte de cette galerie profonde du Jeudi me laisse l'espoir de trouver un os de Dinosaure peut être sur le fond, si ce dernier existe ... Descente à vitesse réduite dans le grand puits la visibilité n'étant déjà pas bonne je dois faire attention de ne pas soulever la touille (sédiments) accumulé sur les paroi. -130m bas du grand puits, c'est parti je scooterise à main gauche le fil de Ludo pendant une vingtaine de mètres, puis mon fil mis en place Jeudi, ces 50 mètres de descente en oblique me paraissent une éternité ça n'en finit pas, puis enfin le becquet rocheux vers 150m et descente à la verticale vers -165m ou je récupère mon dévidoir et son fil laissé Jeudi. J'ai le choix entre continuer en descente oblique le long de cette superbe immense falaise sans plancher ni plafond ou descendre à la verticale, j'opte pour cette dernière. Je descends donc à la verticale le long de cette falaise qui par endroit s'évase sous moi je dois utiliser le scooter parfois pour m'en rapprocher, puis vers -175m je freine ma descente car j'aperçois un fond ??? moi qui commençais à prendre un malin plaisir à me laisser glisser dans cette immensité sans fond ... je freine trop lentement, j'utilise uniquement mon étanche pour m'équilibrer et je sais que je vais m'écraser sur le fond, je m'attend à soulever un nuage de poussière, mais non, j'atterris tout en douceur sur un sol moelleux en légère pente de sable fin, je regarde sur les cotés mais ne vois toujours pas d'autre repère que ma falaise à main gauche et maintenant cette pente sableuse, cette dernière est ondulée comme le fond de la mer scultpé par les courants, je suis bien sur une galerie active il n'y a pas de doute. Mais il ne fait pas bon s'attarder à -180m de profondeur, le compteur tourne et les heures de décompression aussi, je ferme mon dévidoir non sans difficulté avec mes gros gants et le dépose sur le sable pour l'année prochaine, il reste une centaine de mètres de fil dessus, à 180m de fond ça laisse de quoi faire !
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Les trois cellules O2 du recycleur indiquent 1.2 bars de ppo2 chacune, le set point électronique joue bien son rôle et encore une fois les cellules IT Gambert se comportent parfaitement quelle que soit la profondeur, je suis à 280 mètres de la sortie, 20 minutes depuis le départ et à 6 minutes depuis les 130m, il est temps de rentrer. En remontant à la verticale de mon dévidoir je trouve le moyen d'emmêler le fil dans ma jambe gauche et surtout dans ma bouteille relais gauche, j'essaye tranquillement au début de demmeler tout ce petit monde mais en vain, à -168m je ne vais pas faire de coupage puis raboutage de fil comme je le ferai à -20m je coupe donc le fil et suis sa partie amont jusque mon premier palier d'une minute de décompression à -153m. Le dévidoir laissé en place à -180m se trouvant à la verticale du becquet rocheux des -150m il sera facile de le retrouver l'année prochaine sur la pente de sable. Retour tranquille entre -153m (palier d'une minute tous les trois mètres) et -130m en bas du grand puits, peu de fossiles mais des concrétions de marne comme celles observées vers -50m. Stephane Girardin m'attends à -103m mais déjà vers -130m le léger bruit d'injection à chaque cycle respiratoire de son recycleur semi fermé EDO04 se fait entendre. En plus il a essayé de m'assommer: j'entends un bloc rocheux dégringoler avec une certaine anxiété, puis je le vois passer à 1 mètre de moi sur le coté ... quand ont vous dit que le casque est obligatoire !!! Stephane me donnera ma caméra vidéo qui me permettra de m'occuper pendant la remontée, après une poignée de main il entamera sa remontée quand j'entamerai ma série de paliers de deux minutes tout les trois mètres vers -108m. Galerie des -75m en vitesse lente 3 sur 9 du scooter, car la visibilité est de maximum 1 mètre, mais bon j'ai 3 minutes de paliers à cette profondeur ça me laisse du temps pour parcourir les 30 mètres de la galerie. -69m j'augmente manuellement la ppo2 à 1.4 bars tout en restant sur ma table de décompression faite pour 1.2 bars, conservatisme avant tout !
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-50m ma 3 litres d'air à 300 bars est vide, remontant et étant équilibré ça ne posera pas trop de problème, un ascendeur sera quand même le bienvenu au cas ou ; - ) Viendront à ma rencontre une anguille à -56m mais surtout plusieurs collègues à des profondeurs différentes. De gauche à droite: Michel Delage, Matthieu Darroman, J-P Stefanato, Agnès Olivier A -30m je retrouverai la 4 litres d'air à 200 bars pour gonfler mon vêtement étanche me permettant à certains endroits de le gonfler à son maximum créant une importante couche d'isolation thermique d'air entre mon corps et l'eau froide à 13 degrés celcius, pour cela une gueuze (6kg) sera plus que nécessaire pour équilibrer l'ensemble. Pascal Giraud viendra me tenir compagnie pour la dernière ligne droite entre -21m et la cloche de décompression à -11m, ce dernier habitué des lieux me fera faire une visite archéologique des bords du puits à -21m dans la zone la plus dense en fossiles. L'habitat de décompression ou "Ploubelle" commencera à se déformer, depuis 15 jours à -11m cela provoquera une legère fuite qui se fera entendre mais finalement ça aidera à vider mon gaz expiré. L'interphone tombera plusieurs fois dans l'eau, mais fonctionnera parfaitement, Matthieu Darroman (les pieds dans l'eau) gardera le contact via l'interphone pendant les 3h1/2 ou je serai dans la cloche à -11m, malgré mes sautes d'humeur !!! Le temps dans l'habitat passera assez vite, lecture de bande dessinée puis boisson et nourriture: la première heure avec une soupe au poisson, la deuxième avec une soupe de volaille "à la Jean-Pierre". La troisième heure finira moins bien: thé à la menthe, manque de chance la menthe me donne généralement des nausées et ici après 210 minutes dans la cloche ça n'a pas manqué.
La question que je me suis bien évidemment posée fut "nausées" dues à la menthe OU intoxication a l'oxygène ??? Un passage sur air pendant 10 minutes n'ayant rien changé, c'était donc bien la menthe ... j'ai mis toute la nuit à la digérer ! Frank Walter notre Grand Organisateur ne laissera rien au hasard, une équipe aussi importante nécessitera un maître d'oeuvre gardant un oeil sur chacun et une oreille sur l'interphone. Je le mettrai plus d'une fois à l'épreuve, et surtout 10h30 après mon départ quand je commencerai mes nausées dues au thé à la menthe et lui demandant deux plongeurs d'assistance d'urgence !!! Matthieu Darroman et Daniel Guinouard viendront m'aider de la sortie de la cloche de décompression jusque la surface. Sortie vers 22h47 trempé et légerement hypothermique après la prise d'eau dans ma combinaison étanche (presse étoupe du fil de chauffage dévissé) lors de la remontée entre 11m et la surface, mais heureux ! Le potentiel est énorme dans cette galerie profonde, elle part dans la même direction que la galerie profonde du Bouillant, cela nous laisse donc du travail d'exploration pour les 10 ans qui suivent. Consommation: 100 bars d'une 3 litres de diluant 6/94 du recycleur à circuit fermé Biomarine Mk15.5 130 bars d'une 3 litres d'oxygène du recycleur à circuit fermé Biomarine Mk15.5 300 bars d'une 3 litres + 100 bars d'une 4 litres d'air pour insuffler le vêtement étanche et la wing 200 bars d'une 50 litres d'oxygène via le Narguilé dans la cloche à 11m pendant 210 min 180 bars d'air d'une 12 litres en circuit ouvert dans la cloche à 11m pour rincer (20 min O2, 5 min Air) Photos et anciennes topographies sur www.snoopyloop.com
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La Grotte du Coutal Par Frank Vasseur La grotte du Coutal, sous le causse de Sauveterre, développe 7 700m. Elle a été découverte dès 1905. Une monographie très complète a été publiée par le Spéléo-Club de la Lozère dans leur revue Speloufi n°4 - 1983. (contacts : speleoclub.lozere@wanadoo.fr). Elle débute par un petit puits suivi de 150m de progression repto-quadrupédiques. De splendides galeries variées et labyrinthiques conduisent au lac "de la pissette", à environ 1500m de l'entrée. C'est le S.1 (95m;-10) plongé en 1980 par P.Barthas et P.Rouillon sur80m. Jean-Charles Chouquet et Patrick Penez le sortent le 19/04/1981 et explorent dans la foulée 350m de splendides galeries actives jusqu'au siphon suivant. Le 13/06/1981, ils franchissent ce siphon (55m;5)remontent quarante mètres de rivière écumante au-delà et plongent le dernier siphon sur 130m (48). Début octobre, l'exploration a été prolongée de 105m dans un puissant conduit noyé, digne des plus belles résurgences des Grands Causses. Le siphon remonte à -33 puis replonge à -40 (vue à 45) à 233m du départ. Plongée frigorifique en humide dans l'eau à 11°C avec un trimix 20/30. Organisation : Jean Bancillon et le S.C.Lozère.
S.C.Lozère (48) - BANCILLON Jean et Yohann - BOULOT François - FANDARD Alain - GAUTHIER Fabrice - GRAIA Serge - GRAIA Sylvie - PONOMAREFF Nicolas - ROQUES Bernard, Sylviane, Cédric et Fabien - VIDAL Serge Spéléo Club de Meyrueis (48) - ANDRE Daniel - CLUZEL Francis - SAHUQUET Marc SC RESSAC (07) Hélène Vermont David Brillot GS TNT (48) Cécile Dufort Gilles Dufort Olivier Blanc Chalvet Laurent Taupes Palmées (30) Romuald Barré Le Beluga (34) Frank le cancre
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Avancement sur la connaissance du Coiron (07)
Les quelques pages qui suivent traitent de façon fort complete du massif du Coiron Occidental situé en Ardèche
LE COIRON OCCIDENTAL Judicaël ARNAUD : S.C.Aubenas
Le karst occidental du Coiron est constitué de calcaires jurassiques, mis en place il y a 150 millions d’années environ. Etroite bande s’étirant entre l’Escrinet et le village de Vogüé, le plateau calcaire présente un léger pendage vers l’est et est entaillé au nord par deux ruisseaux temporaires : Louyre et l’Eyrolle. L’originalité provient de la présence de coulées de basalte datées de 6 à 7 millions d’années qui recouvrent aujourd’hui les calcaires. Les eaux provenant des Coirons se perdent sous terre au contact des calcaires grâce aux nombreuses pertes des ruisseaux de Louyre et de l’Eyrolle. Après un parcours de 16 km pour un dénivelé d’environ 600 m, l’eau rejoint l’Ardèche par les Sources du Pontet à Vogüé, ce qui constitue la plus importante percée hydrologique du département.
poursuivre l’exploration jusqu’à -130 m de profondeur. Découvert en 1972, l’Abîme Valérie (StLaurent) est, semble t-il, un regard sur le cours souterrain de Louyre. Les explorations ont permis de découvrir 1,2 km de galeries pour 65 m de profondeur. La Grotte du Câble (Lussas) est elle aussi une résurgence temporaire mais, à la différence de la Baume de Chabannes (située juste en aval), une rivière souterraine parcourt cette cavité. L’exploration n’est possible qu’après avoir pompé le siphon d’entrée, objectif réalisé par le club en 75, 78, 83 et 95. La Grotte du Câble développe 2,1 km de galeries. L’Aven de la Combe Rajeau (St-Laurent) est la cavité la plus importante du secteur. Découverte en 1978, son exploration a permis de mettre en évidence plus de 12 km de galeries dont 4,5 km de rivière souterraine, pour une profondeur de 250 m, ce qui fait d’elle la plus profonde du département.
Les connaissances actuelles sur ce secteur sont le fruit de quarante années de travail bénévole effectué pour l’essentiel par les membres du Spéléo Club d’Aubenas. Ces cavités comptent parmi les plus importantes du département.
En 1984, dans le but de connaître l’organisation des cavités entre elles, Robert Courbis effectue différentes colorations des rivières souterraines qui prouvent la relation hydrologique entre l’Aven des Blaches - la Combe Rajeau - la Beaume de Chabanne et les Sources du Pontet (Vogüé). Enfin, un inventaire spéléologique sera publié en 2001 par Thierry Marchand : « Les Gras, du Coiron à la Beaume ».
La Baume de Chabannes (Lussas), connue depuis le siècle dernier, est une résurgence temporaire située sur l’aval du ruisseau de Louyre. En 1974, un pompage du siphon d’entrée a permis d’explorer 800 m de galeries.
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LES PRINCIPALES CAVITES
La découverte, en 1966, et l’exploration de l’Aven des Blaches (St-Laurent), d’une profondeur de 100 m, avec la présence d’une rivière souterraine, marquent le début des recherches spéléologiques sur le secteur. L’entrée s’effondre en 1988, et il faut attendre 1993 pour qu’une autre entrée, la Perte du Grand Pré, soit découverte et explorée. Malheureusement, cette entrée s’effondrera, elle aussi, après que les spéléologues aient pu
Le CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ET SRUCTURAL DES PLATEAUX JURASSIQUES A L’OUEST D’AUBENAS CARTE DE SYNTHESE P. AUDRA, H. CAMUS, P. ROCHETTE (bull Soc. Géol France, 2001) D’après Elmi (1996), Marchand (1992), Sanitas (1967)
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COLORATION DU SYSTEME DU COIRON Jean-Pierre BAUDU (commission plongée souterraine du CDS 42-CESAME)
Des colorations ont été effectuées en 1982, travaux dirigés par R. Courbis. Certaines relations entre les divers réseaux ont été mises en évidence mais beaucoup d’interrogations restent en suspends. L’association CERGA, sous l’impulsion de J. et R. Oddes, a proposé de réaliser une étude hydrogéologique effectuée par des professionnels, avec la participation du SCA et de quelques indépendants. Je ne reviendrai pas sur la géologie du secteur, mais je décrirai seulement les colorations et les hypothèses de circulation. PETIT RAPPEL : (Tube N° 17, 1982, p 43-44, par R. Courbis) • Premier traçage à partir de l’aven des Blaches. L’injection d’un kilogramme de fluorescéine avec des fluo-capteurs installés dans toute la vallée de la Louyre a donné les résultats suivants : positif : résurgence de Chabanne 1 et 2 (dûe à une crue) et passage par la Combe Rageau négatif : source de Louyre (ce système est indépendant) • Deuxième traçage réalisé en deux fois à la combe Rageau (espacés de 6 mois). Deux puis quatre kilogrammes de fluorescéine sont injectés. positif : Chabanne 1 et 2, le Pontet (à Vogüe) négatif : source en face Chabanne et toutes les sources de la plaine d’Aubenas, résurgence de l’Echelette, des Estugnes (à Vogüe) La conclusion de cette campagne est la mise en évidence d’une relation entre les Blaches, la Combe Rageau, Chabanne et le Pontet. CAMPAGNE DE COLORATION LORS DE L’ETIAGE EXCEPTIONNEL DE L’ETE 2003 Ces informations sont relevées d’après le rapport préliminaire de la CERGA.
Mesures préliminaires : Nous avons mis en place en début d’été, une série de mesures de température sur certains points d’eau : Estugne Nord, Estugne Sud, Pontet Nord, Pontet Sud. Ces mesures ont été surveillées sur 45 jours ainsi que la hauteur des vasques. Globalement, les Estugnes présentent une température très stable, dans une moyenne de 14 degrés + ou – 0,1 degré. Les Pontets sont de 0,2 degré plus frais avec une variation de + ou – 0,2 degré. A noter un phénomène intéressant dans les Estugnes Sud, il existe une vasque, à l’entrée, sur la gauche dont la température est de 12,9 degrés. En parallèle, début juillet, nous avons mesuré le débit de la source du Pontet : jaugeage chimique différentiel au traceur artificiel : utilisation de 10 grammes de fluorescéine avec deux fluorimètres enregistreurs (système optique par spectroscopie). Le principe est de déterminer le débit en amont du Pontet et en aval, la différence donnant le débit du Pontet. Mais comme la fluorescéine se dégrade au soleil, la détermination est peu fiable. jaugeage chimique par traceurs naturels : les mesures de la température et de la conductivité ne s’avèrent pas des plus précises. Seule la méthode physico-chimique donne une valeur exacte. Les éléments pris en compte : calcium, magnésium, sodium, potassium, bicarbonates, chlorures, sulfates et nitrates. L’analyse a été réalisée le 30 juillet 2003 et un jaugeage chimique a été évalué en amont dans l’Ardèche à 1,91 m3/s et comparé par le débit de la DIREN de 2,21m3/s. Pour rester simple, le jaugeage permet d’obtenir un débit du Pontet de 141+ ou – 34 l/s pour la journée du 30 juillet. Il faut rappeler que l’étiage est considéré comme exceptionnel. Coloration La CERGA a investi pour l’occasion dans l’achat d’un fluorimètre enregistreur. C’est un système optique constitué d’un spectroscope analysant chaque spectre restitué par chacun des colorants. L’instrument est géré par un boîtier électronique permettant de mesurer trois colorants simultanément et de faire des mesures de turbidité ainsi que de température. Les
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l’Ardèche, les premières traces de colorant vert apparaissent. En fait, ils vont assister au début de la sortie de la fluorescéine. En prévision d’une crue exceptionnelle au niveau de Chabanne, nous avons utilisé une quantité importante de fluorescéine afin d’être certain de mettre en évidence ce colorant au Pontet. Le Pontet résurge vert pendant un mois de façon très perceptible. Heureusement, la saison touristique est terminée. Sur la courbe de restitution du fluorimètre, nous pouvons observer que les pics de la turbidité correspondent aux précipitations. Ils engendrent alors, une légère détérioration des mesures de la fluorescéine. En ce qui concerne les fluo-capteurs, les résultats sont surprenants. La Grotte du Cable (siphon amont) est négative, la source des Poubelles est positive à la rhodamine et négative à la fluorescéine, les Estugnes Nord est faible en rhodamine et en fluorescéine et les Estugnes Sud ont des traces de Fluo en 1982 Fluo en 2003 Rhodamine en 2003 fluorescéine. Le reste Les Blaches Coloration 1 des fluo-capteurs est La Combe Rageau Coloration 2 Coloration négatif. La Grotte du Cable Négatif Coloration J’émettrai juste une Chabanne 1 et 2 Positif 1 et 2 Négatif Négatif réserve sur les traces La source des Négatif Positif de fluorescéine dans Poubelles les Estugnes Nord et Les Estugnes nord Positif (faible) Positif (faible) Sud. Nous avons fait l’hiver précédent, une Les Estugnes sud Traces Négatif coloration dans les Le Pontet Positif 2 Positif Positif Estugnes Nord (100g), pour éventuellement découvrir un lien entre les Deux colorations se feront pratiquement cavités nord et sud. Il est possible que certaines simultanément : particules fixées dans la glaise peuvent - dans la partie aval de la Combe Rajeau, contaminer les deux vasques. Mais il y a tout de injection de 13 kg de fluorescéine, le 03/08/2003 même de la rhodamine en faible quantité dans à 1h l’entrée nord ? ? ? ? Il faut vérifier cela. - dans le siphon aval de la grotte du Cable, injection de 3kg de sulforhodamine, le Le dernier fluo-capteur du Câble a été récupéré 03/08/2003 à 13h30 in extremis avant les crus de la fin septembre alors que le siphon d’entrée était en voûte Toutes les précautions ont été prises pour ne pas mouillante. contaminer les écoulements éventuels. Donc, le Avec l’équipement en place, il m’est possible à nettoyage du matériel des personnes ayant versé l’étiage et sans pomper de rejoindre le collecteur. les colorants s’est fait en aval des points de Le débit de la rivière ne doit pas dépasser mesures. environ 50 litres/seconde, si je veux passer la Il faudra attendre presque un mois pour voir dernière voûte mouillante dans le but de faire de apparaître les premiers résultats. Après une nouvelles colorations pour mieux comprendre le précipitation moyenne, J. et R. Oddes se rendent système. à la résurgence du Pontet. A première vue, rien. mesures peuvent être espacées de 1 minute à 1 h. Nous avons choisi une incrémentation de 5 minutes lors de nos mesures. Les données sont stockées sur une carte mémoire (type Compact Flash) et restituées par un ordinateur. L’autonomie est de 15 jours mais nous avons préféré changer de batterie et de carte toutes les semaines. La sonde étanche a été installée dans le siphon du Pontet sur un câble positionné dans le courant, au milieu de la galerie. Seul l’accès en plongée est possible. Le boîtier est fixé hors eau, dans un placard fermé à clef. Les relevés d’informations peuvent se faire aisément. Bien sûr, des fluo-capteurs ont été disposés dans plusieurs cavités. Nous profitons de l’ouverture par pompage de la Grotte du Câble. Position des fluo-capteurs : source du Pontet (afin de pallier une panne du fluorimètre), les Estugnes Nord et Sud (deux dans le sud), source des Poubelles, source face à Chabanne et le Cable.
Au retour de leur inspection sur le bord de
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Déduction R. Courbis déjà soupçonnait la présence de deux gros réseaux parallèles au niveau de la grotte du Câble. La confirmation nous a été donnée en colorant la Combe Rageau et en installant des fluo-capteurs au niveau des différents siphons du Câble. Alors comment peut fonctionner ce système ? Il semble y avoir deux drains, la Louyre avec ces pertes et l’Abime Valerie, puis L’Eyrolle avec la Combe Rageau. D’après les différentes observations, la Grotte du Câble appartiendrait à la branche de la Louyre. Ce qui est troublant, c’est la faible largeur de bande calcaire au niveau du Câble (environ 400 mètres ). Et que peut-on dire de la présence de fluorescéine venue de la Combe Rageau et de la rhodamine au niveau de la source des Poubelles ? Il est probable que la fluorescéine sorte seule (lors d’une crue) parce que la rhodamine est déjà sortie, (sachant que la source des Poubelles est plus en aval que Chabanne) ? Avec R. Oddes, nous avons observé un écoulement pérenne découvert lors du camp topo. de Chabanne. Une fissure proche de la vasque du S2 de Chabanne en rive droite est active. Cette fissure méritera une coloration. Pour ce qui concerne le plateau de Lavilledieu, nous ne connaissons pas de regard actif, juste quelques beaux volumes et un accès à une zone noyée très courte dans la Grotte du Chasseur. Puis, nous arrivons à Vogüé. Il est clair que pratiquement tous les colorants sont passés au Pontet. Mais la rhodamine injectée en quantité quatre fois moins importante que la fluorescéine sort 4 jours avant, sans étalement de ce composant, alors que la fluorescéine met plus d’un mois pour disparaître. Pourquoi cette différence ? Elle est sans doute due à une succession de zones noyées et exondées différentes. Il est probable que la fluorescéine s’est diluée dans des gours lors de la descente dans la Combe Rageau, puis elle a peut être rencontré une partie noyée importante proche du siphon amont de la grotte du Câble (mais parallèle), puis à nouveau une zone exondée pour retrouver une grande partie noyée (les précipitations ont fait le reste). Alors que la rhodamine a été injectée directement dans la grande partie noyée liée directement au Pontet (voir courbe des colorants).
En ce qui concerne la température, les précipitations réchauffent l’eau de la résurgence. Entre le début des mesures (l’instrument était déjà en place depuis un mois) et la fin, des variations d’au moins 1 degré sont observées. Il est probable que des écoulements plus rapides se font pendant les périodes de précipitation (perte de l’Auzon et infiltrations sur le plateau). Avant les premières précipitations (tout le mois d’août), les valeurs de températures relevées par l’instrument n’ont jamais varié plus de 0,01 degré. Bien sûr, cette hypothèse sera à confirmer en hiver. Conclusion Notre travail est loin d’être terminé. Nous ne devons pas nous reposer sur les différentes découvertes aussi bien spéléologiques, qu’hydrogéologiques mais continuer à avancer et profiter de nos infrastructures installées. Je voudrais terminer en soulignant le rôle de J. et R. Oddes et de leur association CERGA. Le but de cette structure n’est pas d’exploiter l’eau du Coiron (comme certains peuvent le penser), mais c’est une histoire de cœur, un travail commencé par le père de Jocelyne Oddes (Mr Avias). La proximité de leur lieu d’habitation (le hameau de la Louyre) est un facteur supplémentaire d’intérêt. J’ai participé, parce que pour l’instant tout est possible pour la protection de ces eaux. Mais je suis spéléologue et comme mes camarades une éventuelle réglementation d’accès sur ce secteur me chagrinerait. Que doisje faire, ne rien dire, tenir secret nos découvertes et s’il y a pollution, je ne serai plus là pour le voir. Ou prendre le risque et être un acteur dans cette protection et me dire que l’intérêt de l’eau est plus importante ? ? Je vous laisse le choix, moi j’ai choisi et c’est critiquable comme toutes décisions (j’admets mes éventuels erreurs). Mais quand je me retrouve seul face à ces galeries, la nature m’appelle au respect et je ne peux que m’incliner face à cette nature que nous aimons tous et qui implore notre aide. Remerciements Un grand merci à la CERGA à travers J. et R. Oddes (financement de l’étude hydrogéologique et location du matériel pour le pompage du Cable), à Hydrokarst par l’intermédiaire de Raphaël Pierre pour le prêt de matériel ainsi qu’à
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tous ces garçons et ces filles qui ont participé aussi bien au pompage qu’à l’infrastructure : P. Arlez, C. Baudu, Jeanne Beaujar, T. Belin, J.P. Figeyreido, R. Helck, R Oddes, J. Oddes, R. Pierre, P. Souvignet.
Câble une cavité dangereuse en crue car les échappatoires sont rares et inconnues. Fait rare sur le Coiron, les galeries supérieures ont sûrement pour origine des actifs (d’un faible débit à l’étiage) et dont la provenance reste encore inconnues.
GROTTE DU CABLE
L’information apportée par les dernières colorations nous indique que l’origine de la rivière du Câble n’est pas celle de la Combe Rajeau ! On peut donc l’expliquer par un réseau souterrain de Louyre indépendant de celui de l’Eyrolle jusqu’au Câble. Si le potentiel à l’amont laisse rêveur (plus de 2km / +80m) avec le siphon terminal de l’Abîme Valérie, la morphologie du siphon amont laisse entrevoir une zone noyée entre les deux. Vers l’aval, la proximité de la Baume de Chabanne, la trémie et le CO2 à la sortie du siphon, ainsi que les mises en charge du réseau laissent augurer un franchissement problématique.
Judicaël ARNAUD : S.C.Aubenas SITUATION X=768.250 Y=3260.370 Z=255 Commune de Lussas (07) Développement topographié : 2 005 m Dont (310 m de siphon) Dénivelé : 85m (+40m / -45m) ACCES De Lussas, suivre les panneaux indiquant le site d’escalade de Chabanne. Parvenu au parking, poursuivre à pied sur environ 200 m. Prendre le sentier à droite (pas celui d’accès aux voies d’escalade) qui mène directement au fond de la vallée de Louyre, au niveau d’une grande marmite. Le petit orifice s’ouvre en rive gauche 50 m en amont. KARSTOLOGIE La Grotte du Câble est une résurgence temporaire fonctionnant comme trop plein. Les galeries d’entrée peuvent aussi jouer le rôle de perte du ruisseau de Louyre. A la différence de la Baume de Chabanne toute proche, la Grotte du Câble est parcouru par une rivière, alors que la résurgence pérenne (le Pontet) est encore distante d’environ 9 km pour une centaine de mètres de dénivelé. C’est par la proximité du niveau de base (l’Ardèche) atteint par le ruisseau de Louyre et par l’approche de l’Oxfordien (marnes étanches) que l’on peut expliquer la présence de nombreuses résurgences temporaires ou permanentes dans cette zone. De plus, la bande à fort potentiel « karstifiable » se rétrécit au sud, ce qui forme un entonnoir dans les écoulements souterrains provenant de la partie supérieure du système. Le réseau d’entrée suit le pendage du massif (nord/ouest - sud/est) alors que le collecteur s’est creusé à la faveur d’une fracture nord-sud. Lors d’un fonctionnement en trop plein, la mise en charge du réseau (25 m) atteint le départ des galeries supérieures ! Ce qui fait de la grotte du
HISTORIQUE Découvert en 1972. Le Spéléo Club d’Aubenas désobstrue le boyau d’entrée pour s’arrêter sur un siphon. La présence de courant d’air incite à rechercher une entrée supérieure. Un pompage est entrepris au cours du mois de mai 1975 : le niveau baisse de 4 m seulement ! En juin, le GRPS poursuit le siphon en plongée sans le sortir. En juin 1976, un second pompage est entrepris. Le siphon est vidé au bout de 20h : un important courant d’air est amorcé. La désobstruction d’une chatière verticale permet la découverte de 500 m de galerie donnant accès au mythique collecteur parcourus sur 50 m à l’aval (arrêt sur siphon) et plus de 500 m sur l’amont (arrêt sur siphon) avec la découverte de galeries supérieures. En septembre 1979, un troisième pompage est effectué. Le siphon est vidé en 9h ! Un groupe électrogène est démonté et remonté au niveau du laminoir ! De là, 170 ms de ligne permettent la désobstruction d’un boyau sur 4 m au niveau de la coulée avale. Une nouvelle entrée est recherchée grâce à la poursuite des explorations dans le réseau supérieur et à l’emploi de fumigène dans le réseau d’entrée. Mais tout cela est sans résultat positif. En 1983, après le pompage obligatoire, 750 m de lignes sont posés pour permettre la poursuite de la
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désobstruction du boyau aval. Ce travail pénible permet de découvrir un méandre actif très étroit (communiquant avec la surface ?). Mais les conditions de travail et le matériel alors nécessaires poussent à l’abandon de cet objectif.
courant d’air parcourt le fond qui se présente sous la forme d’un boyau horizontal impénétrable ! Depuis les crues de décembre 2003, la Perte des Vieux s’est entièrement rebouché !
En juin 1995, un pompage est effectué. Le siphon amont est reconnu sur une quarantaine de mètres par Thierry Marchand. Une escalade permet l’exploration de 200 m de galerie dans le réseau supérieur. De plus, la recherche d’une nouvelle entrée est toujours à l’ordre du jour (Trou supérieur du Câble et aven des Mines), mais sans résultat.
DESCRIPTIF Le seul accès possible oblige à un pompage intégrale du siphon situé à 30 m de l’entrée (80m / -8m). La plongée est possible, mais la sortie est plus qu’aléatoire ! L’orifice d’entrée donne sur un court boyau encombré de blocs et entièrement agrandi. Une petite salle avec une vasque précède le départ du siphon qui une fois désamorcé se présente sous la forme d’une conduite forcée (1m x 1m). Au bout de 100 m, une escalade étroite permet d’accéder à une galerie. La branche sud donne sur la sortie du siphon alors que le boyau nord rejoint après trente mètres de progression dans la boue une cheminée remontante (+2 m). Revenons dans la galerie principale. Pour accéder au collecteur, il faut continuer à grimper (sortie très étroite) pour enfin arriver dans une galerie aux dimensions raisonnables. Une escalade de 5 m fait suite et permet d’atteindre la côte 0 et de poursuivre dans la « Galerie Debout ». Longue de 150 m, avec parfois une présence de CO2, cette galerie est de dimension confortable, mais la présence de boue au sol fait que la progression peut y être parfois hasardeuse (attention aux bottes) ! « L’Ami Noir » long de 80 m fait suite et oblige à la reptation. On accède ainsi au collecteur après avoir passé une voûte mouillante. Nous sommes là à la côte -22 m. Le collecteur butte rapidement à l’aval sur un siphon (70 m /-5 m) qui, une fois passé, donne dans une grosse trémie avec une importante concentration en CO2. Juste avant le siphon, en rive droite, une coulée stalagmitique permet d’accéder à un boyau, élargi sur quelques mètres, d’où sort un courant d’air fortement concentré en CO2 lui aussi. Vers l’amont, il faut passer une seconde voûte mouillante sur la gauche pour pouvoir continuer la progression, la galerie se redresse brusquement et prend de l’ampleur (3 m x 10 m), la progression s’effectue sans difficulté sur 500 m. Vers la fin, on remonte un joli canyon agrémenté d’une cascade (2 m) avant d’arriver dans une salle. L’accès au siphon amont (247 m / -27 m) se fait par un passage bas.
EN 2003 Roland Oddes (membre de l’association CERGA), évoque son projet de pompage au Câble pour poursuivre les études scientifiques notamment avec une coloration. Le club y voit là une occasion de retourner dans ce réseau et d’en poursuivre son exploration. Les 1700 mètres de galerie sont entièrement topographiée au cours de quatre séances (Arnaud Judi / Dohin David / Etienne Gilles / Helck Rémy / Marchand Thierry). Un balisage radio magnétique est effectué dans le collecteur et au niveau de la galerie supérieure. Les résultats donnent une distance au versant de plus de 90 m depuis la galerie supérieure ! Une escalade de 40 m dans le réseau supérieur est entreprise par Jérôme Jouret et Jean-Pierre Figueiredo (à finir). Côte atteinte : + 40m, soit une distance au versant de 50 m. Toujours dans le réseau sup., la désobstruction d’une l’étroiture à courant d’air est entreprise par Philippe Roux et David Barbe. L’obstacle est passé, mais ils butent sur une seconde étroiture ennoyée. Jean-Pierre Baudu (CDS 42) plonge et topographie, dans un premier temps, le siphon amont (240m / - 27m) qu’il ne sort pas. Le siphon aval est sorti (70m / - 4m) et il débouche dans une trémie dont l’air ambiant est fortement chargé en CO2. En parallèle, une coloration est entreprise par Pierre Sauvinet qui effectue une maîtrise de géographie. De plus, une perte du ruisseau de Louyre, en amont du Câble, est signalée par Roland Oddes. Après de nombreuses séances de désobstruction, la Perte des Vieux, d’un diamètre de 1 m, atteint la profondeur de 12 m. Un léger
INFO – PLONGEE n° 92 Dans la salle, une escalade évidente permet d’accéder aux galeries supérieures après un passage dans une trémie. Nous sommes ici à la côte 0 ! De là, une vire revenant sur le siphon permet d’accéder à une escalade de 10 m puis à une seconde de 30 m : A poursuivre. En continuant la galerie supérieure on parvient rapidement à un premier carrefour. La remontée à droite permet d’accéder à une salle d’où provient un petit actif (à l’étiage). Un boyau sur la droite continue (présence de courant d’air). Revenons au carrefour pour prendre à gauche. La galerie spacieuse qui fait suite se divise encore rapidement. A gauche, la galerie continue sur une centaine de mètres et s’arrête dans une salle avec des blocs calcifiés et une petite vasque. Au sol (au niveau de la vasque), une étroiture avec du courant d’air a été élargie et permet d’accéder à la suite qui butte rapidement sur une autre étroiture. En poursuivant à droite lors du précédent carrefour, une diaclase oblige rapidement à une escalade de 6 m réalisée en 1995. Le réseau se développe sur 200 m. La galerie, d’abord basse puis plus vaste et de nouveau basse, butte sur un colmatage d’où provient un petit actif. Celui-ci se termine à mi-parcours (du réseau 95) sur un petit siphon après un surcreusement dans le méandre et un puits de 5 m. BIBLIOGRAPHIE TUBES (bulletin du CDS 07) : n°8 (1973) p33 n°9 (1974) p26 n°10 (1975) p28 à 31 n°11 (1976) p15 à 17 n°13 (1979) p13 à 15 n°17 (1982) p39 Inventaire spéléologique - tome 1 : « Les Gras du Coiron à la Beaume", pp.32 à 35.
POMPAGE GROTTE DU CABLE Raphaël PIERRE : S.C.Aubenas MATERIEL MIS À DISPOSITION - 1 pompe immergée de 35 m3/h - 150 m de câble électrique - 150 m de tuyaux souple (Ø 45 mm) - 1 groupe électrogène de 7 kwa - 60 l d’essence
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HISTORIQUE DU POMPAGE 2003 Jeudi 24 Juillet 2003 Pour accéder à l’entrée du trou, on emprunte un sentier raide d’environ 400 m, ce qui a rendu le portage très dur surtout au retour. Il a donc fallu démonter le groupe électrogène en deux parties et les monter sur une barre de portage. La pompe ne faisait pas moins de 45 kg (c’est Roland qui l'a descendue sur une claie de portage).Trois à quatre allers et retours chacun et tout était en bas : matos, bouffe, bivouac, un colis nous a même été descendu par un touriste belge (on le remercie beaucoup). Patrick, Jérôme, Roland et Rémy, surmotivés, rentrent dans le trou pour installer la pompe, les tuyaux puis le câble. Pendant ce temps, à l’extérieur, on installe le camp pour la nuit car on sait que ça va être long. Patrick, équipé d’une néoprène, pousse la pompe le plus loin possible dans le siphon. Il est 17h30, le groupe électrogène se met en route, les tuyaux se gonflent et l’eau jaillit à l’extérieur. Nous sommes d’abord surpris par le fort débit et nous nous disons que ce pompage ne va pas traîner. Quelques minutes plus tard, nous apprécions de voir comment la rivière de Louyre est belle quand il y a de l’eau qui coule, surtout par ces grosses chaleurs. Jocelyne a prévu le ravitaillement pour tout le monde, ce qui est bien agréable quand on sait que l’on va passer la nuit à bosser. En fin d’après-midi, Guillaume arrive avec juste son casque sous le bras et il décide d’aménager le méandre de l’entrée à grands coups de massette. Bilan : il se fait très vite mal au dos mais il a été quand même efficace, le passage est beaucoup plus confort. Plus tard, le P1K arrive pour faire une rotation "poussage de pompe" suivi de JP qui restera avec nous toute la nuit. Vendredi 25 Juillet 2003 La suite du pompage est rythmée par les pannes d’essence du groupe et par l’avancement de la pompe environ toutes les deux heures. La nuit fut longue car remettre la combinaison mouillée devient de plus en plus dur surtout à la rotation de 5 h du mat. Au petit matin, un bruit d’outretombe sort de la galerie du siphon. S’amorce alors un courant d’air à décorner les vaches du Coiron. Le bruit est dû aux cloches d’air qui se
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libèrent : cela fait vibrer les parois du tube. Ca y est, le siphon est désamorcé mais il reste encore quelques heures de pompage pour que l’on puisse passer à sec. C’est l’heure du petitdéjeuner pour reprendre des forces : café, thé, brioches et Nutella (le P1K nous fait remarquer qu’il faudra s’y habituer au Nutella car après le siphon, c’est tout Nutella partout !!). Patrick et Roland rentrent dans la galerie pour installer la petite pompe d’appoint "vide-cave" en fixe afin de maintenir le siphon sec pendant tout l’été. Nous espérons qu’il n’y aura pas de grosses crues au mois d’août. Ils raccordent cette pompe à un tuyau rigide qui est resté en place au cours des anciens pompages. Ca y est, il est 14h15, le siphon est vide. Thierry BELIN arrive frais et motivé, il saute dans sa combinaison et nous ressort la pompe, les tuyaux, et le câble pratiquement sans aide (penser à l’inviter plus souvent !). L’heure est au nettoyage, nous profitons de la vasque fraîchement remplie pour astiquer un à un les tuyaux et tout préparer pour le redouté portage retour. Heureusement, Rémi et Jeanne sont de nouveau là. Il nous a fallu 1h30 pour démobiliser le matériel de pompage. Nous laissons le bivouac en place pour les explos. CONCLUSION Pour résumer l’intervention, le siphon représentait un volume de 525 m3 d’eau. Il a fallu 14 h de pompage sans interruption avec une pompe de 35 m3/h. Les données de la pompe nous annonçaient 40 m3/h, mais avec les pertes de charge dues à la longueur des tuyaux, les baisses de tension du groupe électrogène et le dénivelé, le débit a atteint 35 m3/h . Nous avons consommé environ 30 l d’essence et l’opération a duré en tout 26 h, portage compris. PARTICIPANTS PIERRE Raphaël (RAFF), ODDES Roland et Jocelyne, HELCK Rémy, HARLEZ Patrick, JOURET Jérôme, POLIOL Guillaume, FIGUEREIDO Jean-Pierre (JP), MIGNOT JeanPhilippe (P1K), BELIN Thierry, SAUVINET Pierre, XXXX Jeanne
Exploration des siphons de la Grotte du Cable Jean-Pierre BAUDU (commission souterraine du CDS 42-CESAME)
plongée
Préambule Il faudra une rencontre avec R. et J. Oddes pour continuer une aventure commencée lors du camp de Chabanne. La grotte du Cable compte 3 siphons. Le premier situé à quelques dizaines de mètres de l’entrée Il interdit l’accès au réseau. Le second et le troisième sont un amont et un aval. Le siphon amont a été exploré sur 20 mètres (profondeur :10 mètres) par T. Marchand. L’aval est considéré comme colmaté par une grosse coulée de calcite (info R. Courbis). Le pompage du siphon d’entrée est organisé fin juillet sous l’impulsion des Oddes et du SCA. EXPLORATION Le samedi 26 juillet 2003, nos camarades n’ont pas beaucoup dormi. Le siphon est vide depuis 12 heures seulement. Nous retrouvons une équipe réduite. La période estivale ne favorise pas la présence de « forces vives ». L’objectif est l’exploration du grand siphon amont. Je pars en configuration polyvalente (étroiture noyée, exondé, portage post-siphon, longue exploration…). Nos charges sont réparties en 6 kits de matériel (un bi-bouteilles de 10 litres) et de deux kits de matériels de confort pour mes camarades. Jérôme emporte un kit pour une éventuelle escalade. Nous ne sommes que six avec Pierre qui fait sa première sortie souterraine. Qu’importe, nous sommes motivés malgré une fatigue visible pour R. Oddes et T. Belin (pompage et portage du matériel). C’est pour beaucoup la découverte d’un réseau surprenant. Le collecteur est impressionnant et malgré l’étiage exceptionnel, l’eau débite à environ 10 litres / seconde. Enfin au siphon !!! Nous aurions pu le surnommer le siphon des Maldives, superbe lac de 10 mètres de long. Mes camarades s’installent pour le « spectacle » de mon équipement et de mon départ. Catherine, fidèle au poste, sort méthodiquement le matériel des kits et me le
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passe. Equipé en déstructuré avec mon bi 10 litres et 450 mètres de fil, je m’enfonce doucement déroulant mon guide. La galerie part en une pente douce vers la droite. La section est en forme de laminoir. Après une zone basse à – 20 mètres, la galerie remonte, puis, c’est à nouveau, la grande descente. Un grand puits bouché par un talus de sable et une petite voûte permettent de continuer l’exploration. J’atteins le point bas maximum de –27 mètres. Après quelques dizaines de mètres, je suis contraint à faire demi-tour sur mes tiers. J’ai déroulé 240 mètres. Seulement, je ne vois pas d’issue ! Les possibilités sont soit dans le grand puits sous le sable, soit en haut du puits ou soit dans la zone de mon terminus (mais je n’ai rien vu). Je retrouve mes camarades qui viennent de dévaliser le repas gargantuesque de Jérôme. Nous rangeons seulement les bouteilles et le petit matériel. Puis, nous nous dirigeons vers le siphon aval. Ce siphon est considéré comme bouché par une grande coulée de calcite. Notre circulation dans la rivière a transformé la vasque en une mare aux canards, la visibilité est nulle. Je décide tout de même de faire une reconnaissance. Je ne vois vraiment rien. Je bute rapidement contre la paroi opposée. Je tâte, je longe, puis j’entends que mes bulles ne font plus le même bruit. Je continue et mon fil est tendu. La visibilité me permet de voir la longueur de fil déroulé 25 mètres (5 cm de visibilité). La galerie est haute de 1 mètre et le sol est un calcaire lisse. Le retour se fait dans la bonne humeur avec des perspectives intéressantes. Nous retrouvons la canicule sept heures plus tard. Le 3 août 2003, nous sommes nombreux. Au programme, nous souhaitons réaliser la plongée du siphon aval, la coloration de ce même siphon et le balisage de deux cheminées. Nous « interdisons » toute circulation dans l’actif tant que je n’ai pas plongé. Nous passons seulement à quatre pour éviter de troubler l’eau. Je m’équipe sur la coulée de calcite et pars dans une eau chargée (20 cm de visibilité). Après 20 mètres parcourus, la visibilité est de 5 mètres. Je distingue la section, c’est un laminoir de 1 à 1,2 mètres de haut par 5 mètres de large. Le sol est lisse, sans un gravier. 70 mètres de progression en pente très douce (- 4 mètres) et je me retrouve devant un gros éboulis. La galerie semble continuer sur le même pendage, mais une cheminée s’est effondrée et m’oblige à trouver
un passage entre les blocs. Par une chatière, je progresse et sors la tête de l’eau. J’arrive péniblement à enlever mes bouteilles (positionnées en relais). Je rampe entre les blocs, la figure dans l’eau, la bouche de travers, je pousse les palmes encore aux pieds. Après 5 mètres, je peux me redresser et enlever mes palmes. Après quelques escalades et quelques étroitures, une seule conclusion, la suite est bouchée et infranchissable. L’exondé est saturé et extrêmement gazé. Le retour jusqu’à mes bouteilles est pénible. Mon compas est arraché dans le passage d’une étroiture. Je replonge. Dans le fond de la galerie noyée, je cherche un éventuel passage sans succès. Je sors du siphon, tout de même très affecté par le gaz (commun en Ardèche). Pierre colore le lac (4 Kg de rhodamine). Une partie de l’équipe ressort le matériel. Pendant la plongée, Roland agrandit le laminoir. Nous sommes restés huit heures sous terre, pour une progression de 80 mètres dans une nouvelle galerie. Le 21 septembre 2003, je fais une dernière incursion pour l’été dans le Câble. Nous avons un dernier fluo-capteur dans le siphon amont. Il a plu dans la semaine et le siphon semble amorcé. Je tire mon bi 4 litres dans la galerie d’entrée. Le tuyau de pompage me gêne dans ma progression. Après cette reptation pénible, je retrouve le siphon encore assez bas. En fait, juste une voûte mouillante ponctuelle m’oblige à utiliser mes bouteilles. Je prends, j’avoue, un plaisir extraordinaire. Je suis seul dans ce collecteur de belle dimension. Le laminoir se passe facilement maintenant ceci malgré un débit de 20 litres / seconde. Les voûtes mouillantes sont basses. Il me faudra 3 heures 30 minutes pour faire l’aller-retour. CONCLUSION Il reste un point obscur, c’est le terminus du siphon amont. Il faudrait une nouvelle plongée pour revoir les trois possibilités évoquées plus haut. Mais, les grosses trémies sont légions dans le système du Coiron. Maintenant que le siphon d’entrée s’est de nouveau rempli, les explorations sont freinées. Il est possible d’accéder au collecteur mais la sortie du S1 est très délicate, voir jugée par certains sucidaire (l’avantage est de l’avoir visitée vide).
INFO – PLONGEE n° 92 Faire attention au gaz dans la galerie d’accès du collecteur avant le laminoir. REMERCIMENTS J. Arnaud, D. Barbe, C. Baudu, T. Belin, S. Cotte, G. Etienne, R. Helck, J. Jouret, T. Marchand, J.P. Mignot, J. Oddes, R. Oddes, R. Pierre, G. Poliol, P. Roux, P. Souvignet.
BAUME DE CHABANNE Jean-Pierre BAUDU (commission plongée souterraine du CDS 42-CESAME) SITUATION GEOGRAPHIQUE Carte : I.G.N. 1/25000 2938 Ouest "Aubenas" Commune : LUSSAS (07) Coordonnées : X : 768.59 – Y : 260.11 – Z : 230 Développements : > 1010 m - Dénivellation : 60 m - Réseaux noyés : 435 m ACCES Un vaste porche (10 x 12 m) s’ouvre en rive gauche de la Louyre. Pour le trouver facilement, il suffit de remonter la rivière sur 1800 mètres, en amont du pont de la route de Saint-Privat à Lussas. La cavité est pointée sur la carte. Pour plonger, il est préférable d’accéder par en haut. Du même pont, prendre la direction de Lussas, puis au deuxième lacet à droite, prendre la piste qui longe les gorges. La suivre sur environ un kilomètre et se garer au niveau d’un poteau d’information sur les départs de sentier. Un sentier mal marqué descend dans les gorges. Arrivé à la rivière, suivre le sentier sur 150 m en aval. Remonter sur la gauche un petit affluent qui conduit sous le porche. EXPLORATION - En 1950,une tentative de pompage s’avère infructueuse. - 1963, R.Lacroux plonge le siphon sur 30 m et émerge dans une cloche. - 1972, le G.R.P.S progresse de 80 m dans le même siphon. - 1973, la même équipe débouche après 150 m
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de galerie noyée au pied d'une escalade de 5m. - 1974, le S.C. Aubenas pompe le S.1 et le G.R.P.S soutenu par une puissante équipe de porteurs, plonge le S.2 sur 180 m, –18m. - 1978, F. Leguen plonge le S.2 sur 230 m, –25 et s’arrête sur vaste diaclase remontée jusqu'à –9 m. - Quelque temps après, J.M Chauvet et F. Poggia replongent le S.2 et rajoutent 10 m dans la trémie terminale. - Le 13 et 27.07.1979, J.C. Chouquet, F. Vergier et P. Penez portent le terminus du S.2 à 360m, 25, arrêt sur étroiture impénétrable à –6 m (2 cloches seront repérées). - Le 27 et 28.04.2002, C. Baudu, J. P. Baudu et F. Vasseur organisent un camp topographie. DESCRIPTION La cavité s’ouvre sous un immense porche. La présence de gros blocs de basalte est de bon augure. Plusieurs dizaines de mètres de galerie confortable conduisent à un superbe siphon. Ce verrou noyé est en forme de conduite forcée. Elle peut être admirée à l’air libre sur 20 mètres. La partie noyée fait 140 mètres. La galerie est en pente douce jusqu'à un incident géologique. Un ressaut nous entraîne au point bas à –9 mètres. Puis, c’est la remontée pour déboucher dans des volumes confortables, hauts de 5 à 10 mètres. Une première escalade de 5 mètres, équipée, permet d’atteindre une plate-forme avant une nouvelle escalade en opposition de 3 mètres. La suite est facile, la progression se fait dans un beau couloir, parfois aquatique. Deux gros éboulements ralentissent la progression. Il faut trouver un passage sur la base à droite entre les blocs. Après 300 mètres de progression en exondé, le passage d’une voûte mouillante s’impose. Puis, on enchaîne dans une galerie toujours aussi grande. Encore une centaine de mètres avant de trouver une cheminée active, bien concrétionnée (escaladée sur 35 mètres). Quelques mètres plus loin, on entend le bruit d’un actif. En fait, c’est un aval qui s’échappe dans une fissure étroite (sans doute en liaison avec la grotte des Poubelles, confirmation en cours). 500 mètres nous séparent de la sortie du S1. Le départ de ce nouveau siphon commence dans la touille, puis rapidement le sol fait place au gravier. La galerie en partie remplie permet d’imaginer la forme d’une conduite forcée. La largeur visible est de 6 mètres. Le pendage
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semble le même que le S1. Le réseau en s’éloignant de l’entrée a des sections de plus en plus importantes. Le point bas est atteint, 25 mètres pour plus de 200 mètres de progressions. Même phénomène que précédemment, une fracture importante décale la galerie. Cette fracture peut être remontée jusqu’à –6 mètres avec un pincement sans suite possible. Après le point bas, la remontée se fait rapidement, les blocs (énormes) obligent à faire un grand tour pour retrouver rapidement une galerie de 10 mètres de large. Là, nous sommes face à une trémie immense. Seuls quelques passages permettent de progresser sans suite dans cette trémie. Mais un passage plus technique dans l’éboulis nous conduit au terminus à – 6 mètres.
détruites lors du pompage de 1950 par les gaz d'échappement de la moto-pompe.
CAMP TOPOGRAPHIQUE
SITUATION GEOGRAPHIQUE
Nous organisons, Catherine, Frank et moi, un camp sur ce secteur peu fréquenté par les plongeurs. J. M. Lebel avait repris les explorations pour vérifier les différents terminus, mais il nous a quittés trop tôt. Nous avions prévu de faire ce camp tous ensemble.
Carte : I.G.N. 1/25000 Commune : VOGUE (07) Coordonnées : X : 765 - Y : 252 - Z : 140 Développements : 135 m - Dénivellation : 10 m - Réseaux noyés: 65 m.
En un week-end, nous réalisons la topographie complète avec une vision des terminus et des cheminées noyées. Nous sommes 12 plongeurs et deux porteuses. Nous passons une échelle en aluminium de 6 mètres dans le S1 pour monter le puits de 5 mètres (moment de rigolade inoubliable) et deux photographes tentent de faire quelques clichés (eau très chargée). La cavité est réequipée et nettoyée complètement de ses anciens fils. Participants : C. Arnaud (FFS), C. Baudu (FFS), J. P. Baudu (FFS), F. Beluche (FFESSM-FFS), D. Bianzani (FFESSM-FFS), M. Hanin (FFESSM-FFS), R. Huttler (FFESSM-FFS), C. Marchal (FFESSM), X. Meniscus (FFS), P. Metzger (FFESSM), K. Passevant (FFESSMFFS), F. Vasseur (FFESSM-FFS), D. Vignoles (FFESSM-FFS) et L. Ylla (FFESSM-FFS). Merci à Catherine pour cette super intendance. FAUNE Une colonie de chauves-souris demeurent à quelques mètres avant le 1er siphon. Leur présence est citée depuis 1936 par R. Dejoly. A noter qu'elles avaient été temporairement
DIVERS Prévoir des agrès pour l'escalade en sortie de S.1 (échelle et corde neuves en place, mais les crues n’épargnent rien, merci de replacer les agrès hors crue).
EVENT DES ESTUGNES NORD Jean-Pierre BAUDU (commission souterraine du CDS 42-CESAME)
plongée
ACCES Dans l’agglomération de Voguë, prendre une petite rue qui longe l’Ardèche. Deux tunnels séparés de quelques mètres permettent de rejoindre les Estugnes nord et sud. Les Estugnes nord est l’entrée la plus en amont. HISTORIQUE En 1974, R. Courbis et le SCA tentent de pomper le siphon, sans résultat. En 1975, P. Akerman, J.L Camus et B. Léger explorent la cavité, B. Léger ira le plus loin. En 1984, T. Marchand retourne au terminus. En 2003, J. P. Baudu découvre et plonge le S2, s’arrêtant sur une trémie impénétrable. DESCRIPTION La cavité s’ouvre sous le village de Voguë. Pour y accéder, il faut emprunter un long tunnel. L’eau résurge lors de fortes pluies. Un éboulis permet l’accès à la partie naturelle. De section réduite (2,5 x 1,2 m), la galerie est très horizontale. Par fort étiage, il est possible de s’avancer d’une vingtaine de mètre sans se mouiller. Là, pas d’autre solution que de
INFO – PLONGEE n° 92 s’immerger. Dans le cas le plus favorable, c’est une voûte mouillante (0,8 x 0,5 m). Puis, la galerie est en forme de faille verticale en partie noyée. Ensuite, dans la salle l’orientation change ponctuellement. A noter que la suite est noyée, mais habituellement, la zone immergée commence au début de la voûte mouillante. Dans la zone profonde de la salle (au début), on peut observer une perte pénétrable sur plusieurs mètres (s’orientant vers l’Ardèche mais probablement en liaison sous jacente avec les Estugnes sud). Donc la plongée en période d’étiage se fait dans le S1 sur 20 mètres avec un point bas à –2 mètres pour ressortir face à un gros éboulis donné pour être impénétrable. La suite n’est pas sur votre gauche (contrairement à ce qui semble évident, c’est très vite impénétrable) mais entre les blocs en face et audessus de la tête. Une étroiture verticale puis horizontale se termine dans une superbe salle de 15 x 3 mètres. Il faut chercher dans le prolongement de la fracture d’écoulement, une petite lucarne au sol, donnant sur un ressaut de 2 mètres, c’est le S2. Ce nouveau siphon promet une suite intéressante mais après 45 mètres et un
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point bas à –6 mètres dans une jolie conduite forcée de taille humaine, la galerie s’arrête net sur un éboulis sans possibilité de poursuivre. EXPLORATION Dans le cadre d’exploration systématique des réseaux du Coiron, nous décidons de réaliser la topographie de cette cavité. Une confusion est née dans l’esprit des gens et souvent les Estugnes Nord et Sud sont confondus. Certains chiffres sont avancés, 130 mètres de développement voir plus de 300 mètres. En fait, le développement était de 55 mètres. Après une étroiture et quelques contorsions dans la zone terminale, j’atteins une salle. C’est après une recherche cm par cm que je découvre un trou sous de gros blocs. En un quart d’heure de désobstruction, le S2 m’est offert. Avec l’aide de R. Oddes, je passe le matériel entre le S1 et le S2. La suite est sans difficulté, une plongée facile dans une très jolie conduite forcée. Le terminus semble être un éboulis de cheminée, donc dangereux à désobstruer.
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Les puits noyés les plus profonds du Monde (plongeurs)
à la date du 29.5.2005
par: Oliver Knab Im Tiergarten 50 8055 Zürich, Switzerland oliverknab@freesurf.ch 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 a 18 b 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 a 28 b 29 30 31 32 33 34 35 a 35 b 35 c 35 d 36 a 36 b 37 a 37 b 37 c 38 39 40 41 42 43 a 43 b 44 a 44 b 45 a 45 b 46 47 48 49 50 a 50 b 51 a 51 b 52 53 54 55 56 57
Pozzo del Merro (Merlo), Italie Zacaton,Mexique Fontaine de Vaucluse,France Bushmansgat,Afrique du Sud Lago Azul,Brésil Crveno jezero, Yougoslavie Hranicka Propast,Rép. Tchèque Nacimiento del Rio Mante,Mexique Kauhako Crater,Hawai Lagoa Misteriosa, Brésil Goul de la Tannerie,France Deans Bluehole, Bahamas,USA Chimney Cave,Hurgada ,Egypte Sorgente Elefante Bianco,Italie Agua Milagrosa,Brésil Font de Lussac,France Goul du Pont,France Font d Estramar ,France Foux de Mas de Banal,France Divie Jezero,Yougoslavie Komati Springs, Afrique du Sud Ceito Core Cave, Brésil Le Bouillant (Touvre) France The Abyss,Lighthousereef,Belize Cenote Sabak Ha, Mexique Port Miou, France Red Snapper Sink, Florida,USA Source de la Chaudanne,Suisse Fontaine des Chartreux,France Grava di S.Giovanni ,Italie Source du Diable,France Source de la Marnade,France Lake Guinas, Namibie Sorgente Gorgazzo , Italie Trou des Fees,France Green Banana Sink, Florida,USA Olhos de Agua de Alviela,Portugal Lighthousereefbluehole,Belize Pearse Resurgence , Neuseeland Sorgente del Mulino , Italie Cenote Xkolak,Yucatan,Mexique Grotta dei Fontanazzi, Italie The Pit,Yucatan, Mexique Luscas Breath,Bahamas, USA Sinjaz , Yougoslavie Mystery Sink, Florida,USA Finike Suluin, Türkei Cenote Ucil,Yucatan,Mexique Le Ragas, France Twin Dees , Florida,USA Vouliagmeni ,Griechenland Sorgente Pollacia , Italie Source de St.Antoine,France Source du Durzon,France Diepolder 2 ,Florida,USA Source de la Bueges,France Amberjackhole, Florida,USA Source de Glavas, Yougoslavie Eagles Nest, Florida, USA Milasevo Jezero , Yougoslavie Izvir Mrzlek,Yougoslavie Su Cologone , Italie Resurgence de Lili , Grêce Source de Gourneyras , France Boiling Hole, Bahamas, USA Sinoia Cave , Zimbabwe,Afrika Grotte de Motiers,Suisse Notre Dame des Anges , France Salt Spring, Florida ,USA Greath North Road,Bahamas, USA
- 392m / - 1286 ft. - 329,1 m / - 1080 ft. - 315 m / - 1033 ft. - 282,5 m / - 927 ft. - 274 m / - 898 ft. - 270 m / - 885,8 ft. - 267 m / - 876 ft. - 264 m / - 867 ft. - 248 m / - 814 ft. - 220 m / - 721,7 ft. - 209 m / - 685 ft. - 202,1 m / - 663 ft. - 190,5 m / - 625 ft. - 186 m / - 610 ft. - 182 m / - 597,1 ft. - 180 m / - 590 ft. - 178 m / - 584 ft. - 164 m / - 538 ft. - 164m / - 538 ft. - 160 m / - 524,9 ft. - 154 m / - 505,2 ft. - 152 m / - 498,7 ft. - 148 m / - 485,5 ft. - 147,8m / - 485 ft. - 147,2 m / - 483 ft. - 147 m / - 482,3 ft. - 146,9m / - 482 ft. - 140 m / - 459,3 ft. - 138 m/ - 452,7 ft. - 138m / - 452,7 ft. - 137 m / - 449,5 ft. - 136 m / - 446 ft. - 132 m / - 433 ft. - 131 m / - 429 ft. - 130 m / - 426 ft. - 128,3m / - 421 ft. - 125 m / - 410,1 ft. - 125 m / - 410,1 ft. - 125 m / - 410,1 ft. - 125 m / - 410,1 ft. - 121 m / - 397 ft. - 121 m / -397 ft. - 119 m / - 391 ft. - 119 m / - 391 ft. - 119 m / -391 ft. - 118,9 m / - 390 ft. - 118 m / - 387,1 ft. - 117,9 m / - 387 ft. - 117 m / - 383,8 ft. - 115,8 m / - 380 ft. - 115 m / - 377 ft. - 115 m / - 377 ft. - 112 m / - 367,4 ft. - 112 m / - 367,4 ft. - 111 m / - 364,2 ft. - 111 m / - 364,2 ft. - 110,9 m / - 364 ft. - 110 m / - 360,9 ft. - 109,7 m / - 360 ft. - 109 m / - 357 ft. - 108 m / - 354,3 ft. - 108 m / - 354,3 ft. - 105 m / - 344,5 ft. - 105 m / - 344,5 ft. - 104 m / - 341,2 ft. - 102,1 m / - 335 ft. - 102 m / - 334,6 ft. - 101 m / - 331,4 ft. - 100,5 m / - 330 ft. - 100 m / - 328 ft.
Telenaute ROV Prometheus (Lotung) Telenaute (F) N.Gomes G.Menezes (Lotung) (Lotung) S.Exley (Lotung) G.Menezes S.Redoutey J.King A.Kamal L.Casati G.Menezes J.Meynie J.Meynie C.Brandt P.Bernabe L.Casati G.Maude G.Menezes O.Isler A.W.Matthes A.W.Matthes M.Douchet J.King C.Brandt L.Giordano / B. Poinard L.Casati L.Casati X.Meniscus B.Scheun J.J.Bolanz L.Giordano C.Bowen / F.Richardson L.Giordano A.Falco / A.Laban D.Apperley L.Casati A.W.Matthes / A.Pitkin A.Cavedon D.Lins / St.Bogaerts R.Palmer L.Casati (Lotung) T.Kincaid/ J.Jablonski A.W.Matthes J.J.Bolanz (Div. USA ) L.Casati L.Casati J.J.Bolanz M.Robson D.Clesi,L.Green,J.King,G.Watkins M.Douchet D.Clesi / S.Exley (Div. CS / Y) (Div.USA) L.Casati T.Vrhovec O.Isler J.J.Bolanz R.Buchaly / M.Waldbrenner S.Exley R.Nyman,I.Robertson,Walt Brothers J.J.Bolanz S.Redoutey (Div. USA ) S.Clough / R.Palmer
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(Bibliographie)
à la date du 29.5.2005
par : Oliver Knab 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 a 18 b 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 a 28 b 29 30 31 32 33 34 35 a 35 b 35 c 35 d 36 a 36 b 37 a 37 b 37 c 38 39 40 41 42 43 a 43 b 44 a 44 b 45 a 45 b 46 47 48 49 50 a 50 b 51 a 51 b 52 53 54 55 56 57
Pozzo del Merro (Merlo) ,Italie Zacaton,Mexique Fontaine de Vaucluse,France Bushmansgat, Afrique du Sud Lago Azul, Brésil Crveno Jezero , Yugoslawien Hranicka Propast,Rép. Tchèque Nacimiento del Rio Mante,Mexique Kauhako Crater, Hawai Lagoa Misteriosa, Brésil Goul de la Tannerie,France Deans Blue Hole,Bahamas , USA Chimney Cave, Hurghada,Egypte Sorgente Elefante Bianco,Italie Agua Milagrosa,Brésil Font de Lussac , France Goul du Pont,France Font d Estramar, France Foux de Mas de Banal,France Divie Jezero,Yugoslawien Komati Springs, Afrique du Sud Ceito Core Cave, Brésil Le Bouillant (Touvre), France The Abyss,Lighthousereef,Belize Cenote Sabak Ha, Yucatan , Mexique Port Miou,France Red Snappersink,Florida , USA Source de la Chaudanne,Schweiz Fontaine des Chartreux,France Grava di S.Giovanni , Italie Source du Diable,France Source de la Marnade , France Lake Guinas , Namibia Sorgente Gorgazzo , Italie Trou des Fees, France Green Banana Sink,Florida,USA Olhos de Agua de Alviela,Portugal Lighthousereefbluehole,Belize Pearse Resurgence, Neuseeland Sorgente del Mulino ,Italie Cenote Xkolak,Yucatan, Mexique Grotta dei Fontanazzi , Italie The Pit ,Yucatan, Mexique Luscas Breath,Bahamas,USA Sinjaz, Yugoslawien Mystery Sink, Florida , USA Finike Suluin, Türkei Cenote Ucil,Yucatan , Mexique Le Ragas , France Twin Dees , Florida,USA Vouliagmeni , Griechenland Sorgente Pollacia , Italie Source de St.Antoine, France Source du Durzon , France Diepolder 2 , Florida , USA Source de la Bueges ,France Amberjackhole, Florida ,USA Source de Glavas ,Yugoslawien Eagles Nest, Florida, USA Milasevo Jezero , Yugoslawien Izvir Mrzlek,Yugoslawien Su Cologone , Sardinien , Italie Resurgence de Lili , Griechenland Source de Gourneyras , France Boiling Hole, Bahamas, USA Sinoia Cave , Zimbabwe,Afrika Grotte de Motiers, Schweiz Notre Dame des Anges, France Salt Spring,Florida, USA Greath North Road , Bahamas ,USA
Personal Communication G.Caramanna Imersed V3 / No. 4, 1998, p.44 Info Plongee 45, p.11 + 12 Deep Tech, Issue 8 , p.14 – 16 www.silent-submersion.com NSS News, May 2000, p.141 – 149 Pestery Scufundate, 1987, p.162 Underwater Speleology, V 16, No 3, 1989 , p.3 Advance Diver Magazine 6, p.16 Nachtrag The darkness Beckons, M.Farr www.plongeesout.com Underwater Speleology,Volume 19, Nr.6 , p.6-12 Imersed V4, No 4 , p.13 + 16 Stalaktite,No.1, Juni 2004, p.4-10 Deep Tech 13 , 1998 , p.13 www.plongeesout.com www.silent-submersion.com Deep Tech 13 , 1998 , p.13 Deep Tech 13, 1998 , p.13 Info Plongee 86 , p.18 + 19 Dir Quest, Vol 4, Nr. 1 Winter 2003, p.28-30 Imersed Volume 6, Nr.1 , p.46 – 54 Info Plongee 57 , p.16 NACD 1997, Winter Issue, p.6-9 Underwater Speleology, Volume 27 , Nr. 1 p.6-11 Info Plongee 62, p.3 Underwater Speleology, Volume 18,Nr.4. p. 5 + 6 Info Plongee 51, p.7-11 + 29 Info Plongee 79, p. 12- 14 Personal Communication J.J.Bolanz, L.Casati Info Plongee 74 , p. 15 + 16 www.silent-submersion.com stalactite 1990 , Nr. 1 , p.56 Personal Communication J.J.Bolanz , L.Casati www.plongeesout.com Underwater Speleology,volume 21,Nr.5, p.6-13 www.plongeesout.com J.Y.Cousteau,Calipso 1973, p.171 Imersed volume 6,Nr.2 , p.22 – 27 Personal Communication J.J..Bolanz, L.Casati Underwater Speleology, Volume 27, Nr.1 p. 6 –11 Personal Communicatin J.J.Bolanz, L.Casati Imersed Volume 5, Nr. 3, p.30 –40 Deep Tech 7, p. 26 –31 Personal Communication J.J.Bolanz , L.Casati Underwater Speleology, Volume 13, Nr.1 Personal Communication T.Kincaid Underwater Speleology, Volume 27, Nr. 1 , p. 6-11 Info Plongee 53, p.13 + 14 Immersed Winter 2000 , p.46 Personal Communication J.J.Bolanz , L.Casati Personal Communication J.J.Bolanz , L.Casati Info Plongee, 53 p.15 Dir Quest Underwater Speleology,May,June 1991,Vol 18,Nr.3 ,p. 7 –12 Info Plongee 72 , p.2 + 3 Underwater Speleology, Sept/Oct 1993, p.17 Info Plongee 86 , p.29 Immersed Winter 2000 , p.46 Personal Communication J.J. Bolanz , L.Casati Info Plongee 77 , p.11 Personal Communication J.J.Bolanz , L.Casati Stalactite 1990 , Nr. 1 , p.56 www.ekpp.de Stalactite 1990 , Nr. 1 , p.56 The Darkness beckons 1991 , p.259 + 260 Reflector 3 / 1985 , p.8 Info Plongee 90, p.12 –13 Immersed Winter 2000 , p.46 The darkness Beckons 1991 , p.279
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INFO – PLONGEE n° 92
Les plus longs siphons du Monde par : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9)
Doux de Coly ,Frankreich Wakullasprings , USA (C) Cathedralsink,Florida,USA Cal`s Cave,Chips Hole Cave System,USA BigDismalsink-Cherylsink, USA Wakullasprings,A-Tunnel, USA Manateesprings, USA Cenote AkAlChe-Cenote Sosook, Mex. (A) Kingpot-Keldhead , England
5675m/18618ft. 5486m/18000ft. 5218m/17119ft. 4299m/14104ft. 4267m/14000ft. 3828m/12558ft. 3375m/11074ft. 3129m/10266ft. 3050m/10006ft.
10) 11) 12) 13) 14)
Source de Bestouan, Frankreich Turnersink, USA Cogol dei Siori (fossil part) Italien Pitch,Yucatan, Mexico Sullivansink-Cherylsink, USA
3000m/9842ft. 2804m/9199ft. 2700m/8858ft. 2650m/8694ft. 2590m/8500ft.
15)
Indiansprings, USA
2499m/8198ft.
16) 17) 18)
Cogol dei Veci, Italien Cenote Moonpod- Cenote Victoria , Mex. (A) Cenote CocaHa-Cenote Crack, Mexico (A)
2370m/7775ft. 2332m/7652ft. 2329m/7640ft.
19) 20) 21) 22) 23) 24)
Cenote Perla-LostTwin Cenote, Mexico (A) Source de Gourneyras,Frankreich Cogol dei Siori (active part),Italien Luraville-Telfordspring ,USA Hornsbysink, USA Cenote Spidge-Cenote Luz, Mexico (A)
2248m/7375ft. 2210m/7250ft. 2200m/7217ft. 2194m/7200ft. 2055m/6743ft. 2047m/6715ft.
25) 26) 27) 28) 29) 30) 31) 32) 33) 34)
Cenote XunanHa, Mexico Emergence de la Bourne, Frankreich (G) Emergence de Ressel, Frankreich Keldhead-Kingsdalemastercave, England Madisonbluespring, USA (D) Cocklebiddycave, Australien (G) Cenote Tikim Chi –max.P.LSD-Section (F) Port Miou, Frankreich (E) Atlantidatunnel, Lanzarote Source de la Loue, Frankreich (B)
1918m/6292ft. 1880m/6167ft. 1865m/6118ft. 1830m/6003ft. 1828m/6000ft. 1790m/5872ft. 1752m/5749ft. 1700m/5577ft. 1618m/5308ft. 1580m/5183ft.
à la date du 29.5.2005 Oliver Knab R.Buchaly, M.Waldbrenner G.Irvine,B.Scarabin,J.Jablonski T.Leonard,B.Knudsen R.Sankey,B.Scarabin T.Cole,G.Irvine,J.Jablonski J.Jablonski,B.Scarabin,G.Irvine T.Kincaid,J.Jablonski St.Bogaerts, B.Phillips R.Carter,G.Yeadon,J.Cordingley G.Crosley,R.Skorupka M.Douchet B.Gavin,G.Irvine L.Casati Ph.Brunet B.Main,B.Gavin, L.English,P.Turner G.Irvine C.Mc.Kinlay B. Gavin, J. Jablonski R.Stanton B.Phillips,B.Birnbach,Ch.le Maillot B.Phillips, Ch.le Maillot, St. Bogaerts B.Birnbach R.Buchaly,M.Waldbrenner L.Casati T.Morris,W.Jasper,L.Hires S.Exley,C.Pitcairn B.Phillips,St.Bogaerts B.Birnbach,Ch.le Maillot Ch.Depin O.Isler O.Isler O.Statham,G.Yeadon B.Mc.Guire H.Morrison D.Lins,L.Conlin M.Douchet O.Isler O.Isler
Renvois communs aux quatre tableaux : (A) (B) (C) (D) (E) (F) (G)
Partie du système noyé de Ox Bel Ha De l’entrée à la première cloche dans un passage latéral (la longueur du siphon quant à lui est de 1720m) Tunnel 0 De l’entrée au terminus actuel Du Barrage SEM au terminus actuel (-145m) Fait partie du système noyé de Dos Ojos Siphon 3 Actuellement le système noyé de Nohoch Na Chich ne possède aucun passage noyé sans cloche ou surface libre dont la longueur soit supérieur à 1500 metres / 4921 feet.
INFO – PLONGEE n° 92
Les plus longs siphons du Monde
page 33 à la date du 29.5.2005
Par : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9)
Doux de Coly ,France Wakullasprings , USA (C) Cathedralsink,Florida,USA Cal`s Cave,Chips Hole Cave System,USA BigDismalsink-Cherylsink, USA Wakullasprings,A-Tunnel, USA Manateesprings, USA Cenote AkAlChe-Cenote Sosook, Mex. (A) Kingpot-Keldhead , Angleterre
5675m/18618ft. 5486m/18000ft. 5218m/17119ft. 4299m/14104ft. 4267m/14000ft. 3828m/12558ft. 3375m/11074ft. 3129m/10266ft. 3050m/10006ft.
10) 11) 12) 13) 14)
Source de Bestouan, France Turnersink, USA Cogol dei Siori (fossil part) Italie Pitch,Yucatan, Mexique Sullivansink-Cherylsink, USA
3000m/9842ft. 2804m/9199ft. 2700m/8858ft. 2650m/8694ft. 2590m/8500ft.
15)
Indiansprings, USA
2499m/8198ft.
16) 17) 18)
Cogol dei Veci, Italie 2370m/7775ft. Cenote Moonpod- Cenote Victoria , Mex. (A) 2332m/7652ft. Cenote CocaHa-Cenote Crack, Mexique (A) 2329m/7640ft.
19) 20) 21) 22) 23) 24)
Cenote Perla-LostTwin Cenote, Mexique (A) Source de Gourneyras,France Cogol dei Siori (active part),Italie Luraville-Telfordspring ,USA Hornsbysink, USA Cenote Spidge-Cenote Luz, Mexique (A)
2248m/7375ft. 2210m/7250ft. 2200m/7217ft. 2194m/7200ft. 2055m/6743ft. 2047m/6715ft.
25) 26) 27) 28) 29) 30) 31) 32) 33) 34)
Cenote XunanHa, Mexique Emergence de la Bourne, France (G) Emergence de Ressel, France Keldhead-Kingsdalemastercave, Angleterre Madisonbluespring, USA (D) Cocklebiddycave, Australien (G) Cenote Tikim Chi –max.P.LSD-Section (F) Port Miou, France (E) Atlantidatunnel, Lanzarote Source de la Loue, France (B)
1918m/6292ft. 1880m/6167ft. 1865m/6118ft. 1830m/6003ft. 1828m/6000ft. 1790m/5872ft. 1752m/5749ft. 1700m/5577ft. 1618m/5308ft. 1580m/5183ft.
Les plus long siphons du Monde
R.Buchaly, M.Waldbrenner G.Irvine,B.Scarabin,J.Jablonski T.Leonard,B.Knudsen R.Sankey,B.Scarabin T.Cole,G.Irvine,J.Jablonski J.Jablonski,B.Scarabin,G.Irvine T.Kincaid,J.Jablonski St.Bogaerts, B.Phillips R.Carter,G.Yeadon,J.Cordingley G.Crosley,R.Skorupka M.Douchet B.Gavin,G.Irvine L.Casati Ph.Brunet B.Main,B.Gavin, L.English,P.Turner G.Irvine C.Mc.Kinlay B. Gavin, J. Jablonski R.Stanton B.Phillips,B.Birnbach,Ch.le Maillot B.Phillips, Ch.le Maillot, St. Bogaerts B.Birnbach R.Buchaly,M.Waldbrenner L.Casati T.Morris,W.Jasper,L.Hires S.Exley,C.Pitcairn B.Phillips,St.Bogaerts B.Birnbach,Ch.le Maillot Ch.Depin O.Isler O.Isler O.Statham,G.Yeadon B.Mc.Guire H.Morrison D.Lins,L.Conlin M.Douchet O.Isler O.Isler
bibliographie à la date du 29.5.2005 par:
01) 02) 03) 04) 05) 06)
Doux de Coly ,France Wakullasprings , USA (C) Cathedralsink,Florida,USA Cal`s Cave,Chips Hole Cave system BigDismalsink-Cherylsink, USA Wakullasprings,A-Tunnel, USA
Oliver Knab
Oliver Knab
www. ekpp.de NSS News, May 2000 p. 138 E-mail Communication B.Oigarden E-mail Communication B.Oigarden NSS News, May 2000 p. 140 Nachtrag Darkness Beckons.
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INFO – PLONGEE n° 92
Manateesprings, USA Cenote AkAlChe-Cenote Sosook, Mex. (A) Kingpot-Keldhead , Angleterre Source de Bestouan, France Turnersink, USA Cogol dei Siori (fossil part) Italie Pitch,Yucatan, Mexique Sullivansink-Cherylsink, USA Indiansprings, USA Cogol dei Veci, Italie Cenote Moonpod- Cenote Victoria , Mex. (A) Cenote CocaHa-Cenote Crack, Mexique (A) Cenote Perla-LostTwin Cenote, Mexique (A) Source de Gourneyras,France Cogol dei Siori (active part) Italie Luraville-Telfordspring ,USA Hornsbysink, USA Cenote Spidge-Cenote Luz, Mexique (A) Cenote XunanHa, Mexique Emergence de la Bourne, France (G) Emergence de Ressel, France Keldhead-Kingsdalemastercave, Angleterre Madisonbluespring, USA (D) Cocklebiddycave, Australie Cenote Tikim Chi – max.P. LSD-section (F) Port Miou, France (E) Atlantidatunnel, Lanzarote Source de la Loue, France (B)
Underwater Speleology V 22, N 1, p. 6 - 9 E-mail Communication B. Phillips CDG – Newsletter Nr. 100, July 91, p. 14 - 24 Info Plongee 58, p.7 – 9 www.wkpp. Org E-mail Communication JJ.Bolanz,L.Casati Pers. Communication Ph.Brunet NACD V 20, N 1, p. 1 Underwater Speleology E-mail Communication JJ.Bolanz,L.Casati E-mail Communication B. Phillips E-mail Communication B. Phillips E-mail Communication B. Phillips www. ekpp.de E-mail Communication JJ.Bolanz,L.Casati NACD V 21, Nr. 6, Nov. 1989, p. 69 Pers. Communication S.Exley E-mail Communication B. Phillips Pers. Communication Ph.Brunet Info Plongee 54, p.23 + 24 / Info Plongee 29, p.4 Info Plongee 55, p. 9 - 12 CDG – Newsletter, Northern sump Index, p.54 NACD V 23, Nr. 2, p. 35 Info Plongee 47, p. 19 – 21 E-mail Communication Jim Coke Info Plongee 63, p. 11 / Info Plongee 59, p. 11 – 15 Info Plongee 47, p.4 Info Plongee 45, p.5
Définitions et commentaires: Les listes des siphons et des puits noyés respectent les critères suivants : Les distances données, en mètres, sont mesurées depuis le point d’immersion jusqu’au terminus ou jusqu’au point de sortie de l’eau. Des fils d’Ariane en diverses matières nylon, perlon, ou matières synthétiques, voire en acier inoxydable ont été utilisé pour mesurer les longueurs des siphons. Il est entendu que les distances données sont déterminées par le fil d’Ariane qui idéalement doit avoir été posé au milieu de la galerie (mais pas nécessairement). Tous les passages immergés nommés dans les tableaux ne possèdent aucune cloche d’air ni aucune sortie intermédiaire. Toutes les longueurs ont été mesurées par les plongeurs ayant personnellement franchi ces siphons. Les départs (ou galeries) vu(e)s mais non exploré(e)s ni topographié(e)s ne figurent pas dans ces listes. Les traversées ont pu être effectuées depuis les deux entrées par un plongeur ou une équipe de plongeurs, ou deux équipes effectuant une jonction à partir d’entrées différentes (comme pour Kingpot-Keldhead). Dans les systèmes noyés souterrains, la longeur d’un siphon est mesurée du point où la galerie s’ennoie jusqu’au point le plus proche où la galerie emmerge, ou bien jusqu’au terminus connu actuel. La même règle est appliquée dans les siphons en forme de T possédant deux sorties différentes à l’extérieur. Formules de conversions utilisées : 3.2808 x (longueur en mètres) = Longueur en pieds 0.3048 x (longueur en pieds) = Longueur en mètres
INFO – PLONGEE N°
Stage Secours en Plongée Souterraine Thème : brancardage en siphon, en post-siphon, communication et ASV Dates : 26 et 27 novembre 2005 (arriver le vendredi soir 25 novembre 2005) Lieu : Vallon Pont d'Arc – Ardèche Objectifs : La journée du 26 sera consacrée aux techniques de brancardage en grotte. Le soir nous aborderons la communication ( TPS-Nicolas) et nous ferons une présentation de la nouvelle civière dite ‘light’. La journée du 27 sera consacrée aux techniques de brancardage en siphon et à l’ASV au minimum.
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Niveau demandé : Ce stage est destiné au spéléos et plongeurs confirmés. Il doit être capable d'équiper une cavité (-300m mini), de faire de l'explo en puits (planté des spits à la main) et avoir un très bon niveau de plongée spéléo (manipulation de charge sous l'eau). Ce premier stage peut être ressenti comme sélectif, mais le but est de pouvoir avoir des compétences ressources rapidement et de pouvoir être, par la suite, capable d'étendre l'information et la formation. Un exercice avec le CDS 07 fera suite en janvier 2006 Nombre de place : 12 spéléos Contact : Jean-Pierre Baudu 4, allée du Serpolet 42000 St Etienne 06 11 40 63 57 – ssf-plongee@voila.fr
Anciens numéros d’Info-Plongée (bulletin de liaison de la Commission Plongée de la Fédération Française de Spéléologie) Les anciens numéros sont compilation de 10 numéros.
vendus
par
Compilation des numéros de 1 à 10 : 10 euros Compilation des numéros de 11 à 20 : 10 euros Compilation des numéros de 21 à 30 : 10 euros Compilation des numéros de 31 à 40 : 10 euros Compilation des numéros de 41 à 50 : 10 euros Compilation des numéros de 51 à 60 : 10 euros Contacter Bernard Giai-checa (bernard.giaicheca@ffspeleo.fr) pour une commande
Fiche signalétique concernant les plongeurs susceptibles de figurer sur nos listes secours Cette fiche a été élaborée principalement par la Commission Plongée FFS (Jean-Pierre & Catherine Baudu) en collaboration avec le SSF National. Nous remercions chacun de bien vouloir en assurer largement la diffusion. Cette fiche sera téléchargeable sur les sites du SSF et de la Commission plongée FFS. Elle sera publiée dans le prochain n° d'Info-SSF. Une fois les fiches rassemblées et après avoir validé les informations recueillies nous pourrons constituer une première liste nationale de plongeurs-spéléos sauveteurs. Cette liste sera évidemment évolutive et régulièrement mise à jour. Ce travail est le fait d'une collaboration étroite entre les commissions SSF et Plongée de la FFS. Merci à tous de vos efforts pour recueillir ces infos. L’équipe EFPS/SSF
Fédération Française de Spéléologie
Réf. SSF 183
Spéléo
MAJ du 07/06/05
FrançaiS
FICHE SIGNALETIQUE PLONGEUR
Remplir ce questionnaire marque une étape dans votre volonté de participer à l'organisation des secours en plongée-spéléo. De l'exactitude de vos réponses dépendra notre fiabilité, notre efficacité et également notre crédibilité. Nous vous demandons de tenir compte de ces considérations et de penser régulièrement à la mise à jour de ce document. Cette fiche peut être utilisée en cas de réquisition pour une intervention en plongée souterraine. Seul, le SSF peut en disposer et il s'engage à ne pas en communiquer la teneur sans l'accord du soussigné.
NOM
PRENOM
DATE DE NAISSANCE ADRESSE TELEPHONE
PORTABLE
TELEPHONE PRO
E-MAIL PROFESSION (si qualification particulière en rapport avec un secours)
AFFILIATION FFS - N° CARTE
AFFILIATION FFESSM – N° CARTE
MEMBRE D'UN CLUB DE SPELEO, LEQUEL COORDONNEES ET NUMERO DE VOTRE ASSURANCE si autre que FFS ou FFESSM
BREVET DE SECOURISME
DATE DE RECYCLAGE
AUTRE QUALIFICATION (médicale ou paramédicale)
DEPUIS QUAND FAITES-VOUS DE LA SPELEO QUEL TYPE DE SPELEO FAITES-VOUS (classique, explo…) PRATIQUEZ-VOUS DES CAVITES VERTICALES QUELLE PROFONDEUR
COMBIEN DE FOIS PAR AN POUR CETTE PROFONDEUR
SAVEZ-VOUS EQUIPER UNE CAVITE
PLANTEZ-VOUS REGULIEREMENT DES SPITS A LA MAIN
FAITES-VOUS PARTIE D’UNE EQUIPE SSF (spéléo sèche)
DANS QUEL DEPARTEMENT
Fiche SSF plongeur - 1/1
Fédération Française de Spéléologie
Réf. SSF 183
Spéléo
MAJ du 07/06/05
FrançaiS
FICHE SIGNALETIQUE PLONGEUR
DEPUIS QUAND PLONGEZ-VOUS
DEPUIS QUAND PLONGEZ-VOUS SOUS TERRE
FREQUENCE DES PLONGEES SPELEO PLONGEE PROFONDE (donnez quelques exemples, dates, objectifs) PLONGEE PROFONDE EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention) PLONGEE RESURGENCE (donnez quelques exemples, dates, objectifs) PLONGEE RESURGENCE EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention) PLONGEE AU MELANGE (donnez quelques exemples, dates, objectifs, type de mélanges) PLONGEE EN RECYCLEUR (donnez quelques exemples, dates, objectifs) PLONGEE EN RECYCLEUR EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention) PLONGEE EN MULTI-SIPHON (donnez quelques exemples, dates, objectifs) PLONGEE EN MULTI-SIPHON EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention ) PLONGEE FOND DE TROU (donnez quelques exemples, dates, objectifs) PLONGEE FOND DE TROU EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention) PLONGEE EN ETROITURE (donnez quelques exemples, dates, objectifs, dimension) PLONGEE EN ETROITURE EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention) PLONGEE SANS VISIBILITE (donnez quelques exemples, dates, objectifs) PLONGEE SANS VISIBILITE EN SECOURS (donnez votre objectif raisonnable lors d’une intervention)
Fiche SSF plongeur - 2/2
Fédération Française de Spéléologie
Réf. SSF 183
Spéléo
MAJ du 07/06/05
FrançaiS
FICHE SIGNALETIQUE PLONGEUR
EQUIPEMENT D’UN SIPHON EN FIL D’ARIANE (donnez quelques exemples, dates, objectifs) COMBIEN DE FIL D’ARIANE DEROULEZVOUS PAR AN FAITES-VOUS DE LA TOPO EN SIPHON (donnez des exemples de topographies et publications) PLONGEZ-VOUS HABITUELLEMENT OU PLUSIEURS PERSONNES (précisez qui)
REGULIEREMENT
AVEC
UNE
OU
ETES-VOUS COMPETENT DANS L'UTILISATION D'EXPLOSIF EN POST SIPHON ETES-VOUS COMPETENT DANS L'UTILISATION D'EXPLOSIF SOUS L'EAU AVEZ-VOUS UNE EXPERIENCE DE LA DESOBSTRUCTION OU TRAVAUX EN SIPHON AVEZ-VOUS DEJA PARTICIPE A UN EXCERCICE DE SECOURS EN PLONGEE DATE, LIEU, ORGANISATEUR AVEZ-VOUS PARTICIPE A UN SECOURS REEL EN PLONGEE DATE, LIEU AVEZ-VOUS UNE BONNE CONNAISSANCE DE SIPHONS PARTICULIERS (précisez lesquels) EVALUEZ VOS POSSIBILITES ET VOS LIMITES ACTUELLES EN CAS DE SECOURS REEL (en tenant compte de vos aptitudes, de votre expérience, de votre entraînement, de votre disponibilité.., remplissez suivant la liste ci-dessus) ZONE LIBRE (commentaires, réflexions personnelles et observations diverses)
Je donne mon accord pour faire figurer mes coordonnées sur les listes de secours du SSF national (y compris sur un serveur informatique si nécessaire).
Fait à :
Le :
Signature
Retourner ce dossier de préférence par mail à : ssf-plongee@voila.fr ou C. Baudu 4 allée du Serpolet 42000 Saint Etienne (Tél : 06 11 40 63 57) Fiche SSF plongeur - 3/3
Yves Billaud nous montre les récentes découvertes archéologiques en siphon
Philippe Audra nous explique la formation des siphons de la région PACA
De nombreux auditeurs lors des conférences recycleurs
La magnifique vasque du Goul du Pont Lampes grenades, palmes tek ???
(Photos Philippe Moya)