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Editorial
from architrave 203 FR
by architrave
revue professionnelle des architectes
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En association avec l’Union Wallonne des Architectes
Abonnement et changement d’adresse Isabelle Dewarre – tél. +32 (0)4 383 62 46 id@architrave.be
Directeur de publication Robert Treselj r.treselj@architrave.be Conseil de direction Hubert Bijnens Gaëtan Doquire – André Posel André Schreuer – Robert Treselj Comité de rédaction redaction@architrave.be Bruxelles Ludovic Borbath (AABW) – Gérard Kaiser (UPA-BUA) Flandre Hubert Bijnens, Roel De Ridder Wallonie Robert Louppe (AAPL) – Eric Lamblotte, André Schreuer, Robert Treselj (SRAVE) Conception graphique et pré-presse www.stereotype.be Traduction, rédaction bvba Redactiebureau Palindroom Impression Moderna Printing nv Photogravure sprl Goeminne Photogravure Régie publicitaire Gilles Manette – tél. +32 (0)473 19 40 88 marketing@uwa.be Isabelle Dewarre – tél. +32 (0)4 383 62 46 id@architrave.be Guy D’Hollander – tél. +32 (0)475 60 35 31 guy.dhollander@architraaf.be
La revue est éditée à 13 150 exemplaires (8 150 NL + 5 000 FR), elle est distribuée de façon dirigée. Gratuit, ne peut être vendu.
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ISSN 2295-5801
Habitat groupé, bâtiment circulaire, neutre en énergie : marketing ou choc culturel ?
Le monde de la construction est actuellement inondé de nouveaux mots et appellations qui font rêver d’une manière d’habiter écologiquement responsable. Un nouveau paradis sur terre, loin des influences néfastes de la construction et des dérives consuméristes du passé. La solution par excellence au réchauffement climatique et à toutes les conséquences d’une consommation débridée des ressources naturelles. Nous nous laissons entraîner par une marée de superlatifs. Comme si la solution au problème désormais identifié était déjà connue. Du moment que nous satisfaisions aux exigences fixées pour les émissions de CO 2 et aux autres méthodes de calcul inventées par l’homme.
Nous ne savons pourtant pas avec certitude si la direction prise se révèlera être la bonne. Les décideurs ont-ils une vision suffisamment claire des conséquences des exigences qu’ils fixent? Nous en sommes réduits à des spéculations pour savoir si les normes d’isolation, l’abandon du diesel, le stop à l’étalement urbain et de nombreuses autres mesures auront l’effet escompté.
Qu’il nous faille quitter le chemin emprunté par le passé, ne fait aucun doute. L’espèce humaine, et non la nature, n’est plus capable de faire face aux conséquences de sa propre façon de consommer. Si l’homme continue à exploiter l’espace et la matière comme il l’a fait jusqu’à présent, il mettra en danger le fragile équilibre qui garantit sa survie sur la planète bleue. Une évolution se produira, qui mènera à un nouvel équilibre. Un nouvel équilibre dans lequel la nature s’adaptera – soyons sans crainte à ce sujet. D’autres espèces, une évolution de la flore, et probablement plus d’espèce humaine sous sa forme actuelle. Qui peut le dire? Ne nous voilons pas la face. Notre peur et notre volonté d’agir n’est pas motivée par le besoin de sauver ’la nature’ – le malheureux ours polaire, les pollinisateurs, etc – mais par le désir de sauver notre propre peau. C’est de la survie de l’humanité dont il est question.
En tant qu’architectes, nous n’améliorerons certainement pas la qualité de l’air de Sydney. Nous ne pourrons pas non plus avoir un impact direct sur le biotope de l’orang-outang. Notre rôle et nos possibilités consistent à agir dans l’environnement bâti pour le transformer, afin d’influencer les habitudes de vie de ses utilisateurs. Pousser ceux-ci à adapter leur consommation en respectant les ressources. Il nous faut donc engager nos moyens mais aussi notre responsabilité dans la matérialisation d’un environnement bâti plus respectueux. Nos modes de vie ne sont plus tenables ni justifiables. Il revient notamment aux architectes de faciliter des comportements mieux adaptés.
Qu’on lâche des termes comme neutre en énergie, zone de basse émission, habitat groupé, construction circulaire, etc… ne peut pas faire de mal. Mais faisons surtout en sorte que le nouvel environnement bâti soit une incitation au changement de comportement en matière de consommation de biens, d’espace et de matières premières. Une épaisseur supplémentaire d’isolant pour nos logements a certes du sens, mais un pull d’hiver bien chaud fait aussi des merveilles.
Cette réflexion sur de nouveaux modes de vie, sur le partage des ressources, sur la surface minimale requise pour disposer d’une certaine intimité, sur les limites de la propriété privée, etc, doit constituer la base sur laquelle l’architecte tourné vers l’avenir livre sa contribution à la solution du défi écologique.
Fenêtres, portes et murs rideaux de Reynaers Aluminium dans tous vos projets.
©Philippe Van Gelooven
BSARC bourguignon siebenaler Les Ponts & Chaussées – Le bois comme élément intégrateur p 22 Photo © Lukas Roth
Sommaire
03 Editorial
06 Nouveautés
203 | NOUVEAUTÉS
Fenêtre de toit électrique à projection VELUX INTEGRA ® Wall-Connect pour la connexion entre un couvremur et un système Etics . Fixscreen Minimal avant-corps
Fenêtre de toit VELUX STUDIO. 3 x plus d’avantages dans une seule fenêtre.
Plus de lumière du jour grâce aux profi lés fi ns.
10 L’architecte invité Open Architectes
Moins cher que 3 fenêtres séparées.
Pour une vue panoramique. La fenêtre de toit à projection VELUX INTEGRA ® est conçue pour être facile d’utilisation. Une commande murale sans fil permet d’ouvrir la fenêtre électriquement sans effort. Cette nouvelle fenêtre de toit est également entièrement compatible avec le système smart-home VELUX ACTIVE with NETATMO. Son fonctionnement peut être contrôlé via l’application VELUX, ou encore via Apple Home et l’assistant Siri. Equipée d’un capteur de pluie et disponible en 8 tailles différentes, cette nouvelle fenêtre est polyvalente et peut participer à une stratégie de ventilation intensive valorisée dans la PEB. Référence: GPU 007021/GPU 006621. Prix àpd de 1146 euros HTVA. Les détails architecturaux des maisons contemporaines sont de plus en plus nombreux, la jonction perpendiculaire d’un mur d’acrotère avec la façade de la maison faisant partie des plus courants. L’étanchéité de cette jonction entre couvremur et système Etics constitue un détail essentiel afin d’assurer la durabilité du système isolant. Le système Wall-Connect proposé par Knauf se compose d’un ensemble de différents accessoires en aluminium à combiner pour assurer cette étanchéité. Les différentes configurations donnent la possibilité de s’adapter à chaque situation. Peu importe la largeur du couvre-mur ou la nature et l’épaisseur de l’isolant, les profilés Wall-Connect offrent la solution idéale grâce à une étanchéité performante et une finition durable. Avec le nouveau store Fixscreen Minimal, Renson met la barre encore plus haut au niveau design et intégration discrète. Un caisson plus compact (Small: H 100 x D 90 mm / Medium: H 120 x D 110 mm) pour des surfaces jusqu’à 18 m², une barre de charge réduite (35 mm de hauteur) et des coulisses d’à peine 20 mm permettent un impact minimal sur la façade. Même en cas de pose ultérieure, la finition très épurée permet à ce store de protection solaire de se fondre discrètement dans l’architecture du bâtiment. Les plaques de base sont disponibles au choix avec une inclinaison de 0 ou 5°, pour une parfaite jonction avec le seuil de la fenêtre. La résistance au vent jusqu’à 130 km/h et la garantie de 7 ans sur la technologie Fixscreen restent d’application pour le Fixscreen Minimal.
VELUX Belgium www.velux.be – tél. +32 (0)10 42 09 09
Knauf www.knauf.be – tél. +32 (0)4 273 83 11 Renson www.renson.eu – tél. +32 (0) 56 62 71 11
Reynaers Aluminium Masterline 8 – La gamme s’enrichit de portes pivotantes innovantes
Ancrée dans le sol et dans le plafond, une porte pivotante tourne autour de son axe propre. Cette technique se prête particulièrement aux portes hautes et larges, auxquelles elle confère sobriété et élégance. Reynaers Aluminium enrichit sa gamme Masterline 8 de nouvelles portes pivotantes. Elles possèdent un coefficient d’isolation élevé (Uf ≤ 1,5W/m²K), tandis que le profilé de sol se charge de l’étanchéité à l’air, au vent et à l’eau. En termes de prévention des effractions, les portes font partie de la classe RC2, autrement dit une protection efficace. Dans le courant de 2020, la marque présentera aussi une porte pivotante « XL » avec des profilés apparents plus étroits, capables de supporter 500 kg et 10 m² de vitrage. Le fabricant annonce par ailleurs une porte pivotante Landscape, offrant la possibilité d’enchaîner un nombre illimité de portes interconnectées.
Reynaers Aluminium www.reynaers.be
Installation simple et rapide grâce à son cadre unique standard.
Projets d’architecture 12 Trait de caractère 18 Commissariat Bruxelles-Ouest : visage accueillant pour la police
Elignia, la collection de briques de parement au look linéaire et intemporel
Wienerberger sa www.wienerberger.be Wienerberger lance une toute nouvelle collection de briques de parement : Elignia. Le concept élégamment épuré et le format allongé (±288x90x48 mm) de cette brique accentuent l’horizontalité. Avec son jeu de lignes moderne offrant une grande liberté architecturale, la collection Elignia constitue le choix rêvé pour des concepts épurés au caractère légèrement détendu. En mettant les briques en œuvre avec un joint fin, le jeu de lignes horizontal dans la façade sera encore renforcé. La texture fine légèrement nervurée ajoute encore du caractère à chaque projet d’architecture contemporaine. La collection Elignia est disponible dans les teintes Blanc Arctica, Blanc Nordica, Gris Nebula et Gris Magma. Wienerberger sa www.wienerberger.be concept élégamment épuré et le format allongé (±288x90x48 mm) de cette brique accentuent l’horizontalité. Avec son jeu de lignes moderne offrant une grande liberté architecturale, la collection Elignia constitue le choix rêvé pour des concepts épurés au caractère légèrement détendu. En mettant les briques en œuvre avec un joint fin, le jeu de lignes horizontal dans la façade sera projet d’architecture contemporaine. La collection Elignia est disponible dans les teintes Blanc Arctica, Blanc Nordica, Gris Nebula et Gris Magma. NOUVEAUTÉS
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26 34 Fenêtre de toit VELUX STUDIO : la dernière idée lumineuse de VELUX. Plus de lumière, plus de vie, plus de plaisir. Telle est la promesse de la dernière innovation des ateliers VELUX. Avec un cadre a né au maximum et comprenant 3 fenêtres, la fenêtre de toit STUDIO vous o re une véritable vue panoramique sur l’extérieur le tout pour un prix super avantageux. Possibilité de les installer en combi pour un e et baie vitrée impressionnant. Découvrez tous les avantages de la fenêtre de toit STUDIO et faites l’expérience de la lumière absolue sur velux.be/studio. VELUX. L’ouverture vers l’extérieur qui change tout à l’intérieur.
Velux_AnnonceMagazine_Architrave_A4_FR.indd 1
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Lumineuse renaissance de la Maison de la Culture Balise brutaliste Noblesse naturelle – Chai intégré dans le paysage
203 | PROJET D'ARCHITECTU RE
46 Construire une maison de rang pour habiter plus sobrement
Balise brutaliste
OOA | Office O architects Réalisation à Oostduinkerke
Dans un quartier résidentiel composé de ‘villas-bungalows’ du début des années 60, ponctué de dunes, OOA | Office O architects a réalisé cette Villa CD, une balise brutaliste à un jet de pierre de la côte belge. L’habitation longiligne reprend la typologie du bâti environnant mais en lui donnant un touche contemporaine particulière.
Urbanisme 30 Îlot Fontainas – Recoudre le tissu urbain
Union Wallonne des Architectes 44 Comment accélérer la rénovation des logements wallons ?
PROJETS
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203 | URBANISME
Îlot Fontainas Recoudre le tissu urbain
B612 associates Réalisation à Bruxelles ( rue Van Artevelde, rue Six Jetons, place Fontainas)
Au cœur de Bruxelles, l’espace indéfini de l’îlot Fontainas résultait de la démolition des usines Phillips. La question urbaine portait sur sa valorisation en parc et l’intégration de fragments urbains décousus tout en réalisant un complexe bâti mixte et ambitieux. Plutôt que des fronts bâtis enclavants, le projet urbanistique propose une articulation ouverte, par des volumes singuliers atypiques agissant comme marqueurs urbains et paysagers qui ponctuent la morphologie de l’îlot suivant ses nécessités propres.
57 logements sociaux et moyens dont 35 studios pour étudiants avec espaces communautaires s’implantent dans les différents bâtiments ainsi que 2 espaces co-accueillants (20 enfants). La salle omnisports est semi-enterrée et sa toiture crée un plateau sportif intégré au relief du parc compte tenu de la rareté d’espaces récréatifs dans le centre-ville. Un café-restaurant, réalisé sur deux niveaux, articule le plateau sportif, le parc et le piétonnier du centre-ville. Une grande salle polyvalente isolée acoustiquement au-dessus du café-restaurant est accessible par un escalier monumental menant également les sportifs et le public à la salle de sports en contrebas.
Cette vision de renforcement des liens entre projet, contexte et habitants a été enrichie et développée au cours de nombreux workshops organisés en amont des différentes phases clés du projet en un processus participatif continu avec les habitants qui s’est poursuivi sur plusieurs années, depuis l’élaboration du masterplan jusqu’à son inauguration.
Le langage architectural contemporain et dynamique reflète le programme varié et ouvert du projet et les changements de la société vers plus de flexibilité, de mixité sociale, urbaine et paysagère afin de stimuler la vie de quartier et la cohésion urbaine. La forme des bâtiments s’inscrit dans cette énergie. Ainsi les murs en biais des bâtiments permettent de cadrer et agrandir les vues et perspectives, de créer des ouvertures par des fenêtres et des balcons sur la ville. Ils maximisent le foncier disponible pour le parc. Le détail des matériaux et des couleurs est soigné: ardoises calepinées sur un rythme graduellement resserré vers le ciel, tôles perforées jouant avec les ombres et la lumière, tonalités lumineuses fondues dans le parc… La continuité urbaine est générée non par le construit mais par les espaces ouverts engendrés. L’îlot poreux est traversé par le parc constitué de différentes ambiances végétales et systèmes écologiques accompagnants ses différentes activités: aires de promenade, de potagers, de jeux, terrain multisports, équipements de fitness, … avec les ombres et la lumière, tonalités lumineuses fondues dans le parc… La continuité urbaine est générée non par le construit mais par les espaces ouverts engendrés. L’îlot poreux est traversé par le parc constitué de différentes ambiances végétales et systèmes écologiques accompagnants ses différentes activités: aires de promenade, de potagers, de jeux, terrain multisports, équipements de fitness, … URBANISME
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203 | Le cahier de la PIERRE
www.pierresetmarbres.be asbl créée le 16 février 1990 pour assurer la promotion des pierres ornementales de Wallonie, avec le soutien actif de la Wallonie. rue des Pieds d’Alouette 11 – 5100 Naninne – tél. +32 (0) 81 22 76 64 – fax +32 (0) 81 74 57 62 – caroline.perindejaco@pierresetmarbres.be – www.pierresetmarbres.be
Pierre naturelle et économie circulaire La boucle n’est pas bouclée…
La thématique économie circulaire, sous l’angle de son application aux pierres naturelles, a déjà été abordée plusieurs fois en nos chroniques (n°180 en 2014 et n°189 en 2016), pour souligner combien les produits lithiques régionaux s’intègrent parfaitement dans cette perspective de réemploi. On pourrait donc croire la situation idéale et le créneau en plein développement. La réalité des projets et des chantiers nous prouve hélas qu’on est encore loin de cette vision optimale. La branche bruxelloise de la Confédération Construction a développé ces dernières années de nombreuses activités autour du réemploi des produits de construction, qui s’inscrivent dans le vaste programme be circular be.brussels, géré par Bruxelles Environnement. On trouve notamment en ligne une feuille de route des acteurs de la construction à Bruxelles, sous le titre Vers une économie circulaire, qui comporte beaucoup d’éléments très intéressants de réflexion – sur le cadre logistique et réglementaire, et sur la stratégie de développement des filières de matériaux de réemploi. Parmi les propositions pour mieux adapter offre et demande figurent des projets d’inventaires des matériaux les plus fréquents, de prescriptions de clauses pour les cahiers des charges et de conseils techniques pour les nouvelles mises en œuvre. La question que l’on sait délicate de la qualité des produits et de son contrôle est développée, ainsi que les aspects pragmatiques, budgétaires et fiscaux. Le tout amène bien évidemment en amont aux concepts d’écoconstruction et en aval de déconstruction sélective. Comme nous l’avons déjà souligné, les produits standards et surtout modulaires semblent les objets idéaux pour ce genre de pratique, en particulier ceux destinés aux sols extérieurs et aux voiries, plus spécifiquement encore les pavés. Or, s’il est un sujet débattu ces dernières années à Bruxelles, c’est bien celui de la fameuse Avenue du Port, bordée de platanes et couverte d’un grand pavage routier. Depuis 2008, la question oppose défenseurs des pavés et des arbres (parmi lesquels on compte Inter-Environnement Bruxelles, l’ARAU et l’association Bruxelles-Fabriques), et tous les pouvoirs politiques successifs – au point que le sujet figurait précisément dans la dernière déclaration de politique régionale. Un nouvel acte de cet interminable feuilleton vient d’être posé le 24 décembre 2019, par la délivrance du permis d’urbanisme autorisant l’éradication des pavés, par le secrétaire d’état concerné. Le refus d’une procédure de classement de l’avenue, notifié au printemps précédent, avait souligné la ferme volonté politique d’en finir avec ce dossier. Mais les opposants ne s’avouent pas vaincus et espèrent toujours sauver ces 1 100000 pavés de porphyre en excellent état et quasi inusables – les problèmes de circulation étant liés à la déformation globale des fondations et couches de pose, causée par la lourdeur du trafic. Sont avancés de nombreux arguments environnementaux mais aussi d’économie sociale (formation de paveurs et d’équipes de maintenance et de réparation) et de mobilité – l’avenue étant reprise dans le périmètre des voiries apaisées où l’on veut en région bruxelloise limiter la vitesse à 30 km/ heure. On attend avec impatience la suite de la saga. cellent état et quasi inusables – les problèmes de circulation étant liés à la déformation globale des fondations et couches de pose, causée par la lourdeur du trafic. Sont avancés de nombreux arguments environnementaux mais aussi d’économie sociale (formation de paveurs et d’équipes de maintenance et de réparation) et de mobilité – l’avenue étant reprise dans le périmètre des voiries apaisées où l’on veut en région bruxelloise limiter la vitesse à 30 km/ heure. On attend avec impatience la suite de la saga. CAHIERS
Le cahier du ciment et du béton
08 architrave – février 2020 – n° 203 > 35
Bel-étage bruxellois revisité
Le cahier juridique 16 Accès à la profession : avant-dernière nouvelle
Le cahier du bois 22 Les Ponts & Chaussées – Le bois comme élément intégrateur
Marchés publics
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architrave – février 2020 – n° 203 > 31
Nouveautés pour l’année 2020 Nouveaux seuils et dématérialisation
Le cahier de la pierre 50 Pierre naturelle et économie circulaire La boucle n’est pas bouclée…
Evénement 49 Cycle de conférences – Architecture en Pierre