AVERTISSEMENT Le contenu de la présente brochure ne reflète pas nécessairement la position de la direction générale des entreprises. En ce qui concerne les mesures de soutien aux entreprises visées dans la présente publication, il convient de noter que de telles mesures ne sont acceptables que si elles sont conformes aux dispositions du traité CE (et notamment les articles 87 et 88) concernant la compatibilité des aides accordées par les États avec le marché commun. Les aides accordées aux entreprises par les États doivent respecter les conditions établies, dans le cadre de la politique de concurrence de la Commission, par les règlements, les lignes directrices, les communications et autres documents se rapportant à différents secteurs (véhicules à moteur, industrie des fibres synthétiques, etc.) ou couvrant divers objectifs horizontaux (subventions en faveur des PME, recherche et développement, environnement, etc.). Les lignes directrices communautaires pour les aides d’État au sauvetage et à la restructuration d’entreprises en difficulté (JO C 288 du 9.10.1999) peuvent en particulier être applicables aux aides accordées par les États aux entreprises en difficulté financière. Autres brochures traitant des mesures de soutien aux entreprises: Aider les entreprises en phase de démarrage Aider les entreprises à surmonter leurs difficultés financières Pour plus d’informations: Commission européenne Direction générale des entreprises Unité B.1 «Amélioration des mesures de soutien aux entreprises» SC 27 3/4 B-1049 Bruxelles Fax (32-2) 296 62 78 E-mail: Entr-Business-Support@cec.eu.int Internet: http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/support_measures/index.htm
De nombreuses autres informations sur l’Union européenne sont disponibles sur l’internet via le serveur Europa (http://europa.eu.int). Une fiche bibliographique figure à la fin de l’ouvrage. Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 2002 ISBN 92-894-3143-1 © Communautés européennes, 2002 Reproduction autorisée, moyennant mention de la source Printed in Italy IMPRIMÉ
SUR PAPIER BLANCHI SANS CHLORE
Erkki Liikanen Membre de la Commission européenne Chargé des entreprises et de la société de l’information
Une économie dynamique doit être alimentée par de nouveaux apports sous forme d’idées, de produits et de procédés nouveaux ainsi que par l’enthousiasme et le talent des créateurs d’entreprise. Encourager la création de nouvelles entreprises constitue donc une facette importante de la politique d’entreprises de l’Union européenne et des États membres. Une économie dynamique exige aussi la croissance continue et fructueuse de ces nouvelles entreprises ainsi que le développement harmonieux des entreprises existantes. Il faut utiliser l’expérience accumulée et les ressources des entreprises existantes pour aider à la création de nouveaux marchés, véhiculer l’innovation sous toutes ses formes et procéder aux changements organisationnels nécessaires afin de répondre aux défis de l’économie moderne. Lors du Conseil européen de Lisbonne, qui s’est tenu en mars 2000, les dirigeants européens se sont fixé un objectif bien défini pour les dix prochaines années: faire de l’Europe «l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique au monde». Pour réaliser cet objectif, de nombreux changements et améliorations doivent être apportés au mode de fonctionnement de notre économie et de notre société, mais un domaine où les autorités et les organismes publics peuvent avoir une influence majeure est l’environnement dans lequel les entreprises voient le jour et développent leurs activités. C’est en créant l’environnement propice que l’on
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offrira aux entreprises la meilleure chance de démarrer leurs activités et de prospérer par la suite. Cela signifie qu’il faut disposer du cadre législatif approprié mais aussi des structures et des organismes de soutien correspondants et les faire fonctionner de manière efficace tout en rendant leur accès facile. Les organismes de soutien aux entreprises jouent un rôle d’une importance vitale. S’ils fournissent effectivement et efficacement les informations et les conseils dont leurs clients ont réellement besoin, ils peuvent apporter une contribution déterminante aux résultats et à la réussite d’un grand nombre d’entreprises. Telle est la raison pour la quelle la charte européenne des petites entreprises (1) contient un engagement à fournir un «soutien de première qualité aux entreprises». Il existe partout en Europe de très bons services de soutien aux entreprises. Notre objectif est d’aider à ce que l’ensemble des prestations se hausse au meilleur niveau existant. À cet effet et en accord avec les autorités des États membres, la Commission a lancé un projet sur les services de soutien aux entreprises dans le cadre de la procédure BEST établie par le programme pluriannuel pour les entreprises et l’esprit d’entreprise (2). Ce projet a abouti à une série de conclusions donnant des orientations quant à la manière de créer les services de soutien du plus haut niveau de qualité mentionnés dans la charte européenne. En publiant cette suite à notre publication précédente «Aider les entreprises en phase de démarrage» (3), nous rassemblons des cas de bonnes pratiques qui ont été présentés ces dernières années lors de diverses manifestations organisées par la Commission et les États membres. Ces bonnes pratiques sont à la base des conclusions de la Commission sur l’amélioration des services de soutien. Elles ont
(1) Texte disponible sur l'internet (http://europa.eu.int/comm/enterprise_policy/charter/index.htm). (2) Décision 2000/819/CE du Conseil du 20 décembre 2000 relative à un programme pluriannuel pour les entreprises et l’esprit d’entreprise, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) (2001-2005). (3) Commission européenne, Aider les entreprises en phase de démarrage — Un guide de bonnes pratiques pour les organismes de soutien aux entreprises (ISBN 92-828-9316-2). Le texte est aussi disponible dans toutes les langues communautaires sur l'internet (http://europa.eu.int/comm/ enterprise/entrepreneurship/support_measures/start-ups/helping.htm).
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également le mérite de montrer d’une manière évidente et visuelle comment certains des principes énoncés dans les orientations peuvent être mis en œuvre directement. L’Union européenne utilise de plus en plus les échanges de meilleures pratiques comme un instrument souple de sa politique pour améliorer les performances générales de certains aspects de l’économie européenne. J’ai le plaisir de recommander la présente publication aux organismes de soutien aux entreprises et à tous ceux concernés par la politique d’entreprise; elle constitue une démonstration pratique de ce que nous pouvons apprendre des diverses expériences des professionnels sur tout le continent, dans l’intérêt de tous.
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Aider les entreprises en phase de croissance
Un guide de bonnes pratiques pour les organismes de soutien aux entreprises La nature changeante de la prestation de services de soutien Aider les entreprises à développer leurs activités, en particulier à des moments cruciaux de leur cycle de vie, est la tâche centrale des organismes de soutien aux entreprises. Les services qu’ils fournissent sont nombreux et variés, mais dans la plupart des cas, ils concernent essentiellement la prestation d’informations et de conseils aux chefs et aux cadres d’entreprise. Il semble bien qu’un soutien efficace aux entreprises puisse apporter une contribution quantifiable à la compétitivité et au dynamisme d’une économie moderne. De nombreuses entreprises peuvent témoigner du fait que l’assistance fournie par les organismes de soutien a constitué un apport décisif à leurs opérations commerciales en des moments cruciaux de leur développement. Il s’ensuit que la politique des pouvoirs publics vise de plus en plus à rendre le soutien aux entreprises aussi efficace que possible. Parmi les engagements pris dans la charte européenne pour les petites entreprises, ratifiée par le Conseil européen de Feira en juin 2000, figure un appel à la promotion de services de soutien aux entreprises du plus haut niveau de qualité. Ces dernières années, les organismes de soutien aux entreprises en Europe ont engagé un processus de changement qui transforme radicalement la nature des services fournis et la façon dont ils sont fournis.
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Ces changements sont régis par des évolutions économiques et politiques capitales, parmi lesquelles l’impact de l’économie de la connaissance, de nouvelles applications des technologies de l’information et de la communication ainsi que les pressions sans cesse croissantes de la mondialisation. Par ailleurs, dans une situation où les pouvoirs publics sont constamment appelés à réexaminer leurs dépenses et à estimer leurs actions, on apprécie mieux l’ampleur des ressources consacrées aux mesures de soutien et on attend davantage des prestataires qu’ils démontrent l’efficacité et la rentabilité de leurs services. Il convient de noter cependant que les changements apportés aux services de soutien sont aussi alimentés par le zèle et le professionnalisme du personnel qui les exécute. En règle générale, ce personnel est tout à fait disposé à développer des idées et à tirer parti de sa propre expérience et de celle des autres.
Échanger les bonnes pratiques La Commission européenne et les autorités des États membres ont suivi ces changements lors de plusieurs forums et séminaires au cours desquels les bonnes pratiques en matière de prestation de services de soutien ont été examinées. À l’origine, dans le cadre du programme d’action concertée (1994-2000), et plus récemment dans celui du projet de procédure BEST sur les services de soutien aux entreprises, diverses manifestations ont rassemblé les professionnels des services de soutien et les autorités ayant des responsabilités en ce domaine au sein d’un programme structuré qui a examiné la nature changeante des services fournis, en s’appuyant sur une présentation systématique des bonnes pratiques. Les premiers résultats de ce processus ont été décrits dans un rapport au Conseil et au Parlement européen (4). Durant la phase initiale du travail, la priorité a été accordée au soutien aux entreprises en phase de démarrage, ce qui a donné lieu à un premier regroupement de cas de bonnes
(4) Rapport sur l’action concertée avec les États membres dans le domaine de la politique d’entreprise [COM(1999) 569 final du 9 novembre 1999].
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prenuiatdf»,qs’àVäxjöenSuèd. pratiques, publié sous l’intitulé «Aider les entreprises en phase de démarrage» (5).
Un forum à Baden, près de Vienne, en septembre 1998, a lancé les travaux sur les entreprises en phase de croissance. Cette première manifestation a dressé un tableau général du soutien de la croissance, en examinant les problèmes de formation et d’accès au financement et en encourageant la constitution de réseaux grâce à la coopération entre entreprises. Les manifestations ultérieures se sont penchées sur des problèmes plus spécifiques. Un forum s’est tenu à Helsinki en septembre 1999 sur le thème «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité». Différents séminaires très ciblés ont été organisés pour étudier la façon dont les services de soutien s’adaptaient aux aspects spécifiques de l’économie en mutation. Les thèmes traités étaient les suivants: ■ l’impact de l’internet (Paris, janvier 1999); ■ les services de soutien et la mondialisation (Copenhague, janvier 2000); ■ une conception plus stratégique des entreprises et des services de soutien (Athènes, mai 2000).
Plus récemment, en mars 2001, les réactions aux aspects plus généraux de la «nouvelle» économie ou de l’économie «de la connaissance» ont été étudiés lors d’un forum sur l’«entre-
Finalement, les conclusions générales de tous ces travaux et un ensemble d’orientations ont été élaborés pour un forum qui s’est tenu à Cardiff en octobre 2001 sur le thème des services de soutien de première qualité aux entreprises. Les rapports sur toutes ces rencontres se trouvent sur le site web de la Commission (http://europa.eu.int/comm/enterprise/ entrepreneurship/support_measures/reports_studies.htm).
Les résumés (en anglais) des cas particuliers présentés lors de ces rencontres figurent également dans une base de données sur les bonnes pratiques accessible sur l'internet (http://europa.eu.int/comm/enterprise/ entrepreneurship/support_measures/index.htm). (5) Voir note 3.
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Les cas de bonnes pratiques décrits dans la présente brochure visent à attirer l’attention sur l’abondance de bonnes pratiques en ce domaine, même si, bien sûr, ils ne représentent qu’une petite proportion de ceux présentés dans les rapports. Cette publication ne peut également donner qu’un bref résumé de chaque cas. En conséquence, il est indiqué pour chaque bonne pratique une référence à des informations plus détaillées, dans les rapports sur les forums et séminaires spécifiques et dans les sites web de l’organisme concerné. Cependant, les vingt-six cas présentés ont pour but de donner une vue d’ensemble représentative des problèmes rencontrés lors du déroulement des échanges. Ils sont aussi étroitement associés aux orientations pour la création de services de soutien aux entreprises du plus haut niveau de qualité, publiées par la Commission (6).
Identifier les problèmes Dès le début de la recherche de bonnes pratiques, il est clairement apparu que l’aide aux entreprises en phase de croissance n’était nullement comparable à l’aide systématique dont bénéficient les entreprises en phase de démarrage. Le forum de Baden, par exemple, a montré la nécessité de développer fondamentalement l’offre de formation théorique et pratique, notamment pour les chefs d’entreprise confrontés à des problèmes de croissance. Néanmoins, au fur et à mesure de l’évolution des travaux, on s’est rendu compte que des changements considérables étaient apportés pour combler des lacunes particulières et, plus généralement, pour développer une approche plus systématique de la prestation de services de soutien qui couvre toutes les phases du développement d’une entreprise. En fait, dans de nombreux États membres, les services de soutien faisaient l’objet d’une importante réorganisation leur conférant des structures plus cohérentes et reflétant, dans la plupart des cas, une approche plus rigoureuse sur le plan théorique. Ce premier aperçu fut complété par des précisions fascinantes sur la façon dont les organismes de soutien abordaient des problèmes particuliers, notamment ceux ayant
(6) Document de travail de la Commission «Créer des services de soutien aux entreprises du plus haut niveau de qualité» [SEC(2001) 1937]. Texte disponible sur l'internet (http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/support_measures/index.htm).
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trait à l’application des technologies de l’information et de la communication et à d’autres aspects de la «nouvelle» économie. Il était souvent fait référence à des problèmes rencontrés lors de manifestations précédentes et il en ressortait une certaine cohérence dans les réponses retenues. Afin de rendre compte de l’interdépendance des problèmes soulevés et de la cohérence des réponses des organismes de soutien et des pouvoirs publics, les cas présentés ciaprès sont classés par thème plutôt qu‘en fonction de la manifestation où ils ont été présentés. Les messages forts qui émergent des thèmes récurrents lors des différentes rencontres peuvent ainsi être exposés avec plus de vigueur. Un premier enseignement est que les entreprises en phase de croissance ont des besoins différents à bien des égards de ceux des entreprises à d’autres phases de leur développement. Il leur faut identifier les déficiences des pratiques établies et y remédier. Elles doivent identifier de nouvelles opportunités et les possibilités offertes par les marchés nouveaux ou en expansion. Il leur faut souvent mieux prendre en compte les pressions de l’économie moderne, les implications de l’évolution des technologies, les processus de concurrence mondiale et les complexités des relations avec les partenaires commerciaux ainsi que les autres influences agissant sur leur environnement. Elles doivent généralement définir une approche beaucoup plus stratégique de leur gestion. Les exemples de bonnes pratiques mentionnés ci-après illustrent la façon dont de nombreux organismes de soutien aux entreprises fournissent des services qui peuvent aider les entreprises à gérer des problèmes se posant particulièrement durant la phase de croissance. Cependant, lors de l’identification des bonnes pratiques, il a été fait constamment référence à une approche ou à une méthodologie sous-jacente qui s’applique d’une manière générale aux services de soutien, quelle que soit l’entreprise. Cette approche souligne l’importance accordée à l’offre d’une aide cohérente et homogène qui privilégie le développement par les entreprises de leur propre capacité à gérer leur croissance. Autrement dit, les conseillers d’entreprises travaillant pour ou avec les organismes de soutien doivent endosser un rôle qui se rapproche davantage de celui de tuteur ou de formateur que par le passé. Cela implique également d’avoir une vue d’ensemble de la «santé» de l’entreprise plutôt que de se concentrer exclusivement sur les problèmes immédiats. En conséquence, un certain nombre de cas présentés, en particulier dans la section 1, illustrent ces nouveaux services de base qui mettent l’accent sur le développement de la capacité de gestion.
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dévelopm ntrgia,squelotfçnd Il est toutefois évident qu‘avec les changements majeurs dans la nature et la structure de la «nouvelle» économie moderne, plusieurs des cas illustrant des bonnes pratiques se rapportent à des problèmes très spécifiques que les entreprises modernes et prospères doivent aborder et qui vont de l’usage effectif des TIC (technologies de l'information et de la communication) à une mise en réseau plus efficace. Il convient cependant de noter l’intégration réelle, en ce domaine aussi, des services de base et des services spécialisés. Finalement, les organismes de soutien considèrent de plus en plus leur activité dans le contexte du développement économique général, notamment au niveau régional. À certains égards, leur rôle se rapproche de celui des agences de cela est perçu — comme le montrent les cas de la dernière section —, les organismes de soutien aux entreprises ont certainement un rôle à jouer dans la promotion du développement économique en coopérant efficacement avec les autres agences de développement.
Le défi lancé aux organismes de soutien aux entreprises
Les cas exposés dans la présente publication sont délibérément présentés comme des «bonnes pratiques», c’est-à-dire des pratiques qui semblent illustrer une approche du développement actuel du soutien aux entreprises qui mérite l’attention et l’intérêt des professionnels. Ces cas ont été sélectionnés par les gouvernements des États membres ou par d’autres professionnels et ont été analysés par un public avisé lors d’une des rencontres organisées dans ce but. Il ne s’agit pas forcément de «meilleures pratiques» au sens de pratiques évaluées selon des critères communs qui surpassent objectivement toutes les autres. Leur objectif est, en vérité, d’inspirer de nouveaux changements et des «pratiques meilleures» aux professionnels du soutien aux entreprises qui prennent davantage conscience du fait qu’ils doivent évaluer leurs propres résultats en considérant par delà les réalités locales, voire les frontières nationales, les résultats obtenus par leurs homologues dans d’autres régions du monde. Améliorer ses performances en les comparant constamment à celles des autres, tel est le défi lancé aux organismes de soutien aux entreprises. Le présent document a pour objet d’aider à relever ce défi.
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Vingt-six exemples de bonnes pratiques Le développement de services de soutien apportant une aide réelle aux entreprises en phase de croissance commence par l'amélioration des services de conseil et d’information de base des organismes de soutien. De plus en plus, les conseils s'appuient sur une approche plus systématique et cohérente qui vise à aider les entreprises à renforcer d'une façon permanente leur propre capacité de gestion. Cette aide est confortée par la fourniture d’informations mettant en œuvre les technologies les plus récentes. L’étape suivante consiste à s’assurer que le développement de l’entreprise peut être épaulé par une formation adéquate et que l’accès au financement est possible dans les conditions appropriées. Les organismes de soutien doivent ensuite veiller au suivi de l’évolution de l’environnement des entreprises. À cet effet, il leur faut développer de nouveaux aspects de leurs services qui peuvent aider leurs clients à affronter la concurrence dans des domaines caractéristiques d’une économie moderne tels que l’utilisation efficace des technologies de l’information, la constitution de réseaux ou l’examen de la question des actifs incorporels. Enfin, pour être efficace, l'aide aux entreprises en phase de croissance nécessite de plus en plus que soient reconnus les aspects bénéfiques de l’interdépendance des entreprises dans les relations de la chaîne d’approvisionnement, par exemple, ou dans les grappes d’activités. En développant des services destinés à des groupes d’entreprises, les organismes de soutien contribuent fondamentalement au développement économique général, surtout au niveau régional. Les exemples suivants rencontrés dans l’ensemble de l'Europe illustrent concrètement la façon dont les organismes de soutien aux entreprises relèvent le défi de la fourniture de services de soutien cohérents et de grande qualité aux entreprises en phase de croissance dans les quatre domaines qui viennent d’être présentés.
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Diffusion des résultats des bonnes pratiques
Développer les services de base des organismes de soutien aux entreprises Les cas de bonnes pratiques présentés lors des manifestations organisées par la Commission européenne et les gouvernements des États membres ont montré que les services de soutien d’un certain nombre de pays européens faisaient l’objet d’une restructuration visant à leur permettre de fournir de manière plus systématique un ensemble de prestations plus cohérentes. Cette restructuration repose sur l’idée que ces services doivent s’efforcer d’aider les entreprises à développer en leur sein même la gamme complète de compétences de base nécessaires à la bonne gestion d’une entreprise moderne. Dans le même temps, la fourniture d’informations qui représente l’autre activité clé de nombreux organismes de soutien aux entreprises fait de notables progrès. Dans un monde où l’information aux entreprises est à la fois plus nécessaire et plus abondante, fournir un accès efficace à des sources exactes d’information s’avère être une tâche d’une importance considérable.
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1. Services de soutien intégrés Thème
Les prestataires de services de soutien dépassent le cadre du «guichet unique» pour offrir une intégration réelle et cohérente de la gamme complète des services de soutien aux entreprises, fondée sur une perception plus stratégique des besoins des clients et sur la volonté d’offrir des solutions globales à leurs problèmes.
Bonne pratique Depuis 1998, Enterprise Ireland a rassemblé les fonctions de trois anciens organismes nationaux pour offrir un service intégré aux PME. Les clients sont encouragés à développer une vue globale de leurs opérations en analysant toutes les dimensions de leur entreprise (marketing, finances, ressources humaines, aspects techniques, etc.) de manière exhaustive. L’accent est mis sur l’identification et l’apport de solutions en acquérant des compétences plutôt que sur l’offre d’une assistance au coup par coup. Un personnel spécialisé en relations humaines, marketing, ingénierie, etc., joue un rôle complémentaire dans l’obtention d’une solution globale. La démarche est renforcée par des liens étroits avec d’autres organismes et des établissements d’enseignement au niveau régional ainsi que des mesures stratégiques visant à améliorer localement l’environnement des entreprises. Organisation Enterprise Ireland Pour en savoir plus Rapport: «The Irish Experience» (l’expérience irlandaise) Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME» Internet: http://www.enterprise-ireland.com
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Coordonnées Ms Lisa Vaughan Enterprise Ireland Glasnevin Dublin 9 Irlande Tél. (353-1) 808 27 23 Fax (353-1) 808 26 62 E-mail: Lisa.vaughan@enterpriseireland.com
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2. Application cohérente de l’approche axée sur le développement des capacités de gestion Thème
L’amélioration des capacités de gestion doit se poursuivre dans le cadre d’un processus continu. Bonne pratique Coordonné par l’Institut espagnol pour le commerce extérieur (ICEX) et par le conseil des chambres de commerce espagnoles, le projet PIPE 2000 est une initiative de grande envergure qui bénéficie de subventions de l’État et des autorités locales. Ce projet vise à améliorer les résultats des exportations espagnoles en aidant les nouveaux exportateurs à renforcer leurs capacités de gestion dans le cadre d’un processus continu. Les entreprises qui souhaitent participer au programme font l’objet d’une sélection rigoureuse. Le projet prévoit, dans un premier temps, un planning de formation basé sur un programme d’autoapprentissage assisté et sur l’échange d’expériences avec d’autres entreprises. Dans une deuxième phase, un conseiller est attaché à l’entreprise pour une durée totale de 80 heures réparties sur huit mois afin d’encourager le développement de la capacité stratégique de l’entreprise. Durant la phase finale, les entreprises s’emploient à augmenter leurs ventes sur le marché international. Organisation Institut espagnol pour le commerce extérieur (ICEX) et conseil des chambres de commerce espagnoles Pour en savoir plus Rapport: «The Pipe 2000 Programme» (programme PIPE 2000) Rapport final du séminaire de Copenhague «Les services de soutien aux PME face à la mondialisation» Internet: http://www.icex.es/pipe2000.html
Coordonnées Mar Castro Instituto Español de Comercio Exterior División de Programación y Análisis Paseo de la Castellana, 18, 5a planta E-28046 Madrid Tél. (34) 913 49 63 35 Fax (34) 914 31 71 38 E-mail: mar.castro@icex.es
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3. Services ciblés pour certaines catégories de PME Thème
Une assistance complète n’est pas synonyme d’assistance standardisée. Au contraire, elle permet de mieux cibler les services pour tenir compte des situations différentes selon le type de PME.
Bonne pratique Technologisk Innovation, soutenue par l’agence danoise du commerce et de l’industrie, gère un projet de pépinière technologique au Danemark, qui aide les entrepreneurs innovants à créer et à développer rapidement leur entreprise. L’assistance apportée se concentre surtout sur les besoins de ce type d’entreprises en offrant une gamme complète de services, y compris des conseils commerciaux et techniques, l’accès au financement approprié aux différentes phases de développement, des possibilités importantes d’interconnexion, des formations spécialisées et des actions de tutorat. Organisation Technologisk Innovation A/S Pour en savoir plus Rapport: «Technology incubators» (pépinières d’entreprises technologiques) Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME» Internet: http://www.tekinno.dk
Coordonnées M. Soren Kielgast Gregersensvej-Indgang 1a DK-2630 Taastrup Tél. (45) 72 20 28 00 Fax (45) 72 20 28 02 Tél. (portable) (45) 22 70 57 40 E-fax (001) 81 53 52 90 67 E-mail: Soren.Kielgast@technologisk.dk
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4. Les bénéfices de la restructuration des services Thème Une restructuration cohérente des organismes de soutien peut résulter en un meilleur ciblage des services fournis, une amélioration de leur image de marque, une plus grande utilisation des services offerts et une meilleure efficacité, mais le processus doit être soutenu par des ressources adéquates pour la reconversion du personnel. Bonne pratique En Finlande, les centres TE (centres pour l’emploi et le développement économique) ont fusionné les services de soutien aux entreprises de trois ministères (ministère du commerce et de l’industrie, ministère du travail et ministère de l’agriculture et de la sylviculture), réduisant le nombre d’agences de 77 unités régionales à 15 centres régionaux. Ils ont pu ainsi réorganiser leurs services en fonction des besoins et de la segmentation de la clientèle et atteindre un taux d’utilisation plus important. Les centres s’efforcent également de réaliser des économies substantielles. Un programme intensif de formation du personnel a été entrepris en vue d’introduire ces changements. Organisation Ministère du commerce et de l’industrie, Finlande Centre pour l’emploi et le développement économique de Pirkanmaa, Tampere, Finlande Pour en savoir plus Rapport: «Business Service Points in the Employment and Economic Development Centres (TE-Centres) — The case of Finland» (points d’accès aux services aux entreprises dans les centres pour l’emploi et le développement économique — le cas de la Finlande) Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME» Internet: http://www.vn.fi/ktm/ http://www.te-keskus.fi/pirkanmaa/
Coordonnées Riitta Varpe, directeur Employment and Economic Development Centre for Pirkanmaa Pirkanmaan TE-keskus PO Box 467 FIN-33101 Tampere Tél. (358-3) 256 57 01 Fax (358-3) 256 57 39 E-mail: riitta.varpe@te-keskus.fi Conseiller ministériel Marjukka Aarnio Ministère du commerce et de l’industrie PO Box 230 FIN-00171 Helsinki Tél. (358-9) 160 37 20 Fax (358-9) 160 26 66 E-mail: marjukka.aarnio@ktm.vn.fi
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5. La veille économique en tant qu’instrument de la concurrence Thème
Dans une économie fondée sur la connaissance, la veille économique constitue un instrument de concurrence essentiel, surtout pour les entreprises à croissance rapide. Les organismes de soutien doivent la promouvoir et modifier radicalement les services qu’ils proposent en la matière.
Bonne pratique L’assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie a mis en œuvre une stratégie visant à intensifier la veille économique dans différents secteurs de haute technologie. Les informations visées concernent surtout les progrès techniques en matière de produits et de procédés, les profils commerciaux des clients et des concurrents ainsi que d’autres aspects d’ordre commercial, économique ou stratégique. Des systèmes régionaux de veille économique ont été mis en place en collaboration avec l’Agence pour la diffusion de l’information technologique (ADIT), les autorités nationales et locales, les chambres régionales de commerce et d’industrie et des experts privés; ces différents intervenants ont également encouragé le lancement de programmes destinés à sensibiliser les entreprises en la matière, à évaluer les informations nécessaires aux entreprises, à dispenser des formations appropriées et à aider les entreprises dans les secteurs cibles en y détachant des experts chargés de les accompagner durant la phase de mise en œuvre. La fonction traditionnelle de diffusion d’informations des chambres de commerce et d’industrie acquiert de cette façon une image plus dynamique. Organisation Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie
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Pour en savoir plus Rapport: «Business Intelligence as a Competitive Tool» (la veille économique en tant qu’instrument de la concurrence) Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.acfi.cci.fr
Coordonnées M. Philippe Clerc Directeur de l’intelligence économique Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie 45, avenue d’Iéna F-75116 Paris Tél. (33) 140 69 38 87 Fax (33) 140 69 39 51 E-mail: p.clerc@acfi.cci.fr
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6. Adapter les informations disponibles en ligne aux besoins des PME Thème
Les entreprises en plein essor ont grandement besoin d’informations de qualité, qui doivent leur parvenir de manière efficace et être adaptées à leurs besoins spécifiques.
Bonne pratique À l’origine, le projet suédois Smelink avait pour objectif d’améliorer l’accès à l’information aux entreprises en structurant les données disponibles sur l'internet. Le projet, financé par la fondation Wallenberg, repose sur une étude approfondie des besoins de quelque 700 entreprises suédoises. Le système offre désormais un accès structuré à quinze catégories d’informations. D’une part, le site comporte un portail donnant accès à de précieuses sources d’informations disponibles ailleurs sur le web; d’autre part, il propose également une grande quantité d’informations accessibles directement. Des milliers d’entreprises suédoises ont bénéficié d’un programme d’accompagnement assuré par des étudiants afin de les aider à intégrer l’utilisation de Smelink dans leur gestion stratégique. Organisation Smelink AB Pour en savoir plus Rapport: «Smelink» Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.smelink.se
S 5 3 1 8 Jö kp ig n Coordonnées M. Werner Hilliges Smelinks Huvudkontor Gjuterigatan 9
Tél. (46-36) 34 96 20 Fax (46-36) 34 96 11 E-mail: werner@smelink.se
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7. L’intégration de nouveaux services Thème
L’importance accordée au design est reconnue depuis longtemps. Son influence croissante dans le cadre de l’économie de la connaissance est aussi communément admise. Cependant, les mesures en faveur de sa promotion auprès des entreprises sont encore souvent dissociées des services généraux des organismes de soutien. Cela compromet l’efficacité des services de soutien et la promotion des fonctions de design et de conception. Lors de l’élaboration de nouveaux services pour répondre aux besoins des entreprises dans une économie moderne, il faudrait réellement les intégrer à la prestation existante.
Bonne pratique Bien que dans le passé le British Design Council ait eu la tâche de promouvoir directement la conception au sein des entreprises, un certain nombre de business links (réseau d’agences de soutien aux entreprises) au Royaume-Uni embauchent maintenant des conseillers en design dans le cadre de leurs services de soutien. Le Design Council exerce ainsi un rôle plus stratégique en étant à la fois une organisation militante, un organe consultatif et un centre de nouvelles réflexions. À Business Link Essex, par exemple, la gestion du design est proposée sous la forme d’un service spécialisé, afin de compléter efficacement le soutien et les conseils de base fournis par les conseillers personnels d’entreprises. Des conseillers généralistes orientent souvent leurs clients vers les conseillers en design concernant des questions dans ce domaine et, à l’inverse, l’examen de problèmes liés au design peut faire ressortir des questions concernant la stratégie générale de gestion d’une entreprise. Les clients sont encouragés à considérer la gestion de la fonction design comme une partie intégrante de la gestion d’une entreprise. L’analyse de cas montre que l’attention accordée à la résolution des questions de design et de conception peut aider à clarifier les objectifs et les aspirations des entreprises et aussi contribuer à motiver le personnel. En substance, des dispositions orga-
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nisationnelles intégrées dans les organismes de soutien peuvent aider à aborder la nature interdépendante des problèmes considérés. Organisation
Business Link Essex Design Council
Pour en savoir plus
Rapport: «Design Policy in Great Britain» «Entrepreneuriat du futur»
Internet: http://www.essex.businesslink.co.uk http://www.designcouncil.org.uk
Coordonnées
Sally Brazier Business Link Essex Redwing House Chelmsford CM2 5PB Royaume-Uni Tél. (44-1245) 39 37 02 Fax (44-1245) 39 38 37 E-mail: Sally.Brazier@essex.businesslink.co.uk Andrew Summers Directeur général Design Council 34 Bow Street Londres WC2E 7DL Royaume-Uni Tél. (44-20) 74 20 52 02 Fax (44-20) 74 20 53 01 E-mail: info@designcouncil.org.uk
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8. L’évaluation des services de soutien Thème
Le développement de services de soutien de première qualité aux entreprises nécessite une évaluation continue.
Bonne pratique L’agence suédoise ALMI Business Partner Ltd et ses vingt et une succursales régionales offrent aux entreprises nouvelles ou en développement des services qui combinent l’accès au financement avec des conseils et une assistance au développement. Des enquêtes annuelles auprès des clients et des évaluations ont révélé des résultats bien meilleurs pour les clients d’ALMI que pour des groupes comparables, en termes de survie, de croissance du chiffre d’affaires et de création d’emplois durables. Organisation ALMI Business Partner Ltd (ALMI Företagspartner AB), Suède Pour en savoir plus Rapport: «The Swedish Agency, ALMI Business Partner Ltd» Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME» «Customer 99» et «Customer 2000», les enquêtes ALMI sur l’attitude des clients, sont disponibles sur demande. Internet: http://www.almi.se http://www.naring.regeringen.se/tillvaxt/ avtal/inenglish.htm
Coordonnées M. Göran Ekström ALMI Företagspartner AB Box 47631 S-117 94 Stockholm Tél. (46-8) 709 89 03 Tél. (standard) (46-8) 709 89 00 Tél. (portable) (46-70) 593 46 47 Fax (46-8) 406 06 31 E-mail: goran.ekstrom@almi.se
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Diffusion des résultats des bonnes pratiques
Faciliter l’accès à la formation et au financement La majeure partie de la formation destinée aux PME est centrée sur la phase de démarrage. Un bon démarrage est certainement important, mais il est également nécessaire de mettre en place une formation axée sur les besoins des entreprises en phase de croissance. Une telle formation peut être particulièrement importante durant les premières années suivant le démarrage, période pendant laquelle les risques d’échec sont les plus grands, mais où les taux de croissance peuvent également être les plus remarquables. Le développement des compétences entrepreneuriales reste cependant indispensable tout au long du cycle de vie d’une entreprise. Bref, il est nécessaire d’adopter une approche d’apprentissage continu. Si ce concept doit couvrir davantage que l’organisation occasionnelle de séminaires destinés aux PME en phase de croissance ou de maturité, il faut mettre au point des méthodes nouvelles et fortement novatrices. Les cas présentés au forum de Baden et ultérieurement illustrent les progrès accomplis en ce domaine. Les agences de soutien travaillent souvent en étroite collaboration avec les organismes qui fournissent des financements. La coopération peut être encore renforcée en travaillant notamment sur les éléments qui affectent la demande des différentes formes de financement qui sont de plus en plus fréquemment proposées aux entreprises. La capacité de gestion financière efficace est de toute évidence une des compétences principales que les organismes de soutien aident à développer dans les entreprises.
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1. Démarrage précoce de la formation pour la croissance Thème La formation pour la croissance devrait commencer dès que l’entreprise est créée. Bonne pratique La chambre de commerce de Vienne propose, en liaison avec d’autres chambres autrichiennes, une série de services destinés aux jeunes entreprises et aux entreprises en développement. Le programme «Conseil aux jeunes entrepreneurs», qui est un programme de consultance orienté sur les problèmes rencontrés par les jeunes chefs d’entreprise, offre, par exemple, jusqu’à 40 heures de services de conseil subventionnés aux entrepreneurs durant la première ou la deuxième année suivant la création de leur entreprise, afin de les aider à résoudre leurs problèmes, qu’ils soient d’ordre général, économique, commercial ou organisationnel. Le programme «Encadrement des jeunes entrepreneurs» leur fournit une aide en matière de planification, de contrôle, de financement, de comptabilité analytique, d’informatique, de marketing et de gestion du personnel. En outre, une aide est apportée aux jeunes entrepreneurs afin de leur permettre de participer à des cours de formation externes ou de développer leur propre formation interne par l’intermédiaire du service de formation interne (Firmeninternes Training — FIT). Organisation Wirtschaftsförderungsinstitut Wien (WIFI Vienna) Wirtschaftskammer Österreich (chambre de commerce autrichienne) Pour en savoir plus Rapport: «Soutien aux jeunes entrepreneurs par la formation et le conseil» Rapport final du forum de Baden «Les PME au cours de la phase de croissance — Les facteurs clés pour améliorer leur compétitivité» Internet: http://www.wifiwien.at/uns http://www.wifiwien.at/fit
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Ö fW iä h k h t r s c a m e r c G ü l9 7 n g Coordonnées
Mag. Erwin Marx Wi Wiedner Hauptstraße 63 A-1045 Vienne Tél. (43-1) 501 05 31 10 Fax (43-1) 501 05 13 107 E-mail: wifi.weiterbildung@wko.at
Mag. Christine Schilling Wirtschaftsförderungsinstitut Wien (WIFI Vienna) A-1180 Vienne Tél. (43-1) 47 67 74 62 Fax (43-1) 47 67 74 59
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2. Importantes possibilités d’amélioration de l’offre en formation pour les entreprises en phase de croissance Thème La formation offerte aux entreprises en phase de croissance doit aller au-delà d’un système consistant pour l’essentiel à organiser des séminaires occasionnels. Il convient d’adopter l’approche de l’apprentissage tout au long de la vie. Celle-ci implique une réflexion novatrice et la fourniture de services plus «personnalisés». Il peut s’agir d’initiatives telles que l’autoformation via des réseaux, la coopération entre des fournisseurs aux savoir-faire différents dans des «centres de compétence régionaux» et une meilleure coordination ou intégration avec d’autres services de soutien aux entreprises. Bonne pratique En Italie, le projet TEMA (développement technologique et du marché des entreprises artisanales) a été mis en œuvre par un réseau régional de quatorze centres spécialisés créés par des task-forces locales, qui organisent leurs services, selon une approche «du bas vers le haut», en coopération étroite avec les entreprises et organismes locaux. Les entreprises et associations d’entrepreneurs agissent en fait en tant que concepteurs conjoints des projets de formation, adaptant le contenu des cours aux caractéristiques de l’activité artisanale concernée. Elles travaillent en liaison avec les autorités locales, les fédérations d’entreprises, les centres de recherche et les universités et sont intégrées dans d’autres initiatives. L’analyse des retours d’informations a joué un rôle fondamental dans la révision et la réorganisation continues des interventions.
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Organisation Istituto Guglielmo Tagliacarne Pour en savoir plus Rapport: «Les politiques de mise en réseau visant à soutenir les petites et moyennes entreprises — Politiques et programmes d’aide en Italie» Rapport final du forum de Baden «Les PME au cours de la phase de croissance — Les facteurs clés pour améliorer leur compétitivité» Internet: http://www.tagliacarne.it
Coordonnées Alfonso Feleppa, directeur général Istituto Guglielmo Tagliacarne Via Appia Pignatelli, 62 I-00178 Rome Tél. (39) 06 78 05 21 Fax (39) 067 84 21 36 E-mail: igt@tagliacarne.it
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3. Améliorer la visibilité et les compétences des formateurs Thème
Développer les compétences des formateurs et améliorer leurs moyens revêt une importance cruciale pour le perfectionnement de l’offre globale de formation aux entreprises en phase de croissance. Ces mesures doivent être accompagnées d’une promotion effective des actions de formation et de soutien auprès des groupes de clients ciblés.
Bonne pratique Au Danemark, le programme pour le management, l’organisation et les compétences (LOK), fruit d’une coopération entre quatre ministères (ministère du commerce et de l’industrie, ministère de l’éducation, ministère de la recherche et du développement et ministère de l’emploi) et soutenu par des représentants des entreprises, du marché du travail et des milieux universitaires, vise à promouvoir la flexibilité dans les entreprises danoises. À cet effet, des sousprogrammes ont été établis qui visent à soutenir le développement de services de conseils de qualité par l’organisation de cours de formation destinés aux consultants, de «guichets uniques» locaux pour la formation interne et d’un forum (un espace ouvert) de recherches dans le domaine de la gestion et de l’organisation. La création de réseaux d’entreprises, susceptibles d’intégrer aussi des institutions publiques, est encouragée en vue de favoriser le développement de la gestion, des compétences et de l’organisation interne des PME. Enfin, un soutien est accordé aux campagnes d’information et aux systèmes d’information s’adressant aux utilisateurs des services de consultance. Organisation Agence danoise pour le commerce et l’industrie
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Pour en savoir plus Rapport: «Les petites et les moyennes entreprises au Danemark — Stratégies et programmes» Rapport final du forum de Baden «Les PME au cours de la phase de croissance — Les facteurs clés pour améliorer leur compétitivité» Internet: http://www.efs.dk
Coordonnées Mr Nils Agerhus Ministeriet for Videnskab, Teknologi og Udvikling Bredgade 43 DK-1260 Copenhague K Tél. (45) 33 92 97 00 Fax (45) 33 32 35 01 E-mail: nag@fsk.dk
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4. Assurer l’accès au capital-risque Thème
L’accès aux capitaux propres est vital pour les entreprises désireuses de se développer. Les problèmes liés à l’accès au capital ne devraient cependant pas seulement être abordés sous l’angle de l’offre, mais également sous celui des capacités de gestion, de la réticence actuelle envers l’augmentation de capitaux propres sous forme d’actionnariat et des difficultés en matière de flux d’information et de communication.
Bonne pratique Le projet «Capital d’amorçage et capital-risque» d’Enterprise Ireland a largement contribué au succès de l’économie irlandaise (taux de croissance annuel supérieur à 9 %). Ce projet, qui comprend aussi des financements européens, a pour objectif d’accorder des fonds propres aux PME sur la base d’un financement 50 % privé-50 % public. Les fonds privés proviennent de sociétés de capital-risque et de banques. Les fonds sont gérés par des gestionnaires du secteur privé, selon des critères strictement commerciaux. L’une des caractéristiques intéressantes réside dans l’adoption d’une approche double visant à la fois l’offre (accroître le flux de capitaux) et la demande (convaincre les PME). En ce qui concerne l’offre, les sociétés de capital-risque ont été incitées à accepter des opérations à petite échelle. En ce qui concerne la demande, Enterprise Ireland a fait appel à ses conseillers pour signaler aux entrepreneurs les possibilités d’actionnariat et d’emprunt pour l’augmentation du capital social et pour répondre aux problèmes de gestion et aux perceptions erronées. Organisation Enterprise Ireland, services investissement
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Pour en savoir plus Rapport: «Capital propre — Un accès ambitieux?» Rapport final du forum de Baden «Les PME au cours de la phase de croissance — Les facteurs clés pour améliorer leur compétitivité» Internet: http://www.enterprise-ireland.com/ services-details.asp?section=solutions& subsection=solutions-finance&id=101
Coordonnées Denis Marnane, directeur Services investissement Enterprise Ireland Wilton Park House Wilton Place Dublin 2 Irlande Tél. (353-1) 808 28 27 Fax (353-1) 808 29 92 E-mail: denis.marnane@enterpriseireland.com
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5. Accès en ligne au capital-risque Thème
L’accès au capital-risque est souvent considéré comme un problème permanent pour les entreprises de pointe. La mise en œuvre de systèmes innovants destinés à faciliter cet accès peut constituer un grand pas vers la résolution de ces problèmes.
Bonne pratique
La plate-forme internet de services de gestion du risque (Venture Management Services) mise en place en iederaufbau (KfW), en collaboration avec la Bourse allemande et avec le soutien du ministère fédéral de l’économie et de la technologie, vise à créer des marchés de capitaux plus efficaces et à faciliter l’accès aux sources de capitaux informelles. Un marché virtuel permet aux investisseurs et aux PME de se présenter et d’entrer en contact facilement. Un volet du site en particulier — le Business Angel Forum — offre aux entreprises nouvelles et innovantes la possibilité d’entrer en contact avec des investisseurs privés (business angels). Ce système rapide, facile à utiliser et peu coûteux contribue à accroître la transparence d’un marché des capitaux réunissant des sources d’investissements formelles et informelles.
Organisation
KfW Kreditanstalt für Wiederaufbau
Pour en savoir plus
Rapport: «Venture Management Services» (services de gestion du risque) Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.venture-management-services.de
Coordonnées
M. Marcus Walter KfW Kreditanstalt für Wiederaufbau Charlottenstraße 33/33a D-10117 Berlin Tél. (49-30) 202 64 52 37 Fax (49-30) 202 64 51 92 E-mail: marcus.walter@kfw.de
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3 Diffusion des résultats des bonnes pratiques
Aider les PME à exercer leur activité dans une économie moderne L’objectif visant à développer des services de soutien plus cohérents doit être réconcilié avec celui d’aider les entreprises à répondre aux circonstances de l’économie moderne. Il existe de nombreux exemples où cette harmonisation s’est réalisée, en particulier dans les cas où une approche à plus long terme et plus stratégique de la gestion de l’entreprise est encouragée. Cela facilite l’intégration de services répondant à un éventail particulièrement large de défis engendrés par une économie moderne, allant de l’utilisation effective des TIC à une meilleure compréhension de l’importance de la mise en réseau ou de l’impact potentiel de la comptabilité des aspects intangibles des activités d’une entreprise.
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1. Une approche stratégique de l’aide aux PME via l’utilisation des TIC Thème
L’utilisation efficace des TIC est un élément essentiel de toute stratégie moderne de croissance. Cela requiert toutefois des compétences techniques qui font défaut à bon nombre de PME et pour lesquelles elles ne peuvent se permettre d’embaucher des spécialistes. Il convient d’analyser de manière systématique les problèmes engendrés par cette situation et de trouver des solutions imaginatives.
Bonne pratique Le projet Prisme du Centre luxembourgeois de recherche public Henri Tudor a progressivement rassemblé différents services d’aide à l’innovation en vue d’encourager l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les PME qui n’emploient pas de spécialistes des TIC. Sur la base d’une analyse évolutive des besoins des PME en la matière, ces services aident dans un premier temps les chefs d’entreprise à intégrer les applications TIC dans leur stratégie d’entreprise. Dans un deuxième temps, des formations sont organisées à l’intention du personnel et des spécialistes des TIC sont détachés dans les entreprises. En collaboration avec des prestataires de services TIC, le Centre a aussi mis au point des solutions innovantes adaptées aux PME, dont des téléservices tels que la télémaintenance et la mise à disposition en ligne de contrats types, d’études de cas et d’exemples de réussite. Des systèmes de type «extranet» aident également les PME à travailler en réseau. Organisation Centre de recherche public Henri Tudor Pour en savoir plus Rapport: «Prisme — Platform: a Set of Public Teleservices to Help SMEs Entering the Information Society» (plate-forme Prisme:
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un ensemble de téléservices publics pour aider les PME à entrer dans la société de l’information) Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.cordis.lu/lux/src/tudor-en.htm
Coordonnées M. Bruno Cornette Centre de recherche public Henri Tudor 6, rue Coudenhove-Kalergi L-1359 Luxembourg Tél. (352) 425 99 11 Fax (352) 43 65 23 E-mail: bruno.cornette@crpht.lu
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2. Combler le déficit d’information entre les prestataires de services TIC et leur clientèle de PME Thème
Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour combler l’écart en matière d’information entre les petites entreprises et les prestataires de services TIC en établissant un cadre de référence permettant aux PME d’obtenir des conseils commerciaux avisés. Bonne pratique Au Royaume-Uni, un réseau de conseillers d’entreprise spécialisés en matière de TIC a été créé avec le soutien du ministère du commerce et de l’industrie afin de pallier le fait que les consultants et les prestataires de services TIC ne donnent pas toujours des conseils objectifs et avisés en la matière. Les PME sont assurées de la compétence et de l’impartialité de ces conseillers grâce à un mécanisme d’accréditation relevant de l’institut de gestion (Institute of Management). Ce système impose aux conseillers de posséder des connaissances à la fois en matière de TIC et dans le domaine du développement des entreprises ainsi que de justifier d’un certain nombre de compétences appropriées. Organisation Fondation pour le développement des PME, université de Durham Pour en savoir plus Rapport: «Standards and Training/Accreditation for Business ICT Advisers» (qualifications et formation — système d’accréditation de conseillers d’entreprises en matière de TIC) Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.dur.ac.uk/ted.fuller
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Coordonnées Ted Fuller Fondation pour le développement des PME Université de Durham Mill Hill Lane Durham DH1 3LB Royaume-Uni Tél. (44-191) 374 22 37 Fax (44-191) 374 37 48 E-mail: ted.fuller@durham.ac.uk
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3. De nouveaux services TIC proposés par les chambres de commerce Thème
Les services proposés par les organismes de soutien traditionnels tels que les chambres de commerce et d’industrie s’adaptent rapidement aux progrès en matière de TIC.
Bonne pratique Mediamit est une initiative de la DIHT, l’Union nationale des chambres allemandes de commerce et d’industrie, réalisée en collaboration avec les 82 chambres régionales et locales, ainsi qu’avec des agences de développement régional, des organismes financiers, des médias et des fournisseurs de solutions TIC. Il s’agit d’une action globale et coordonnée visant à encourager les PME allemandes à utiliser les TIC. Le projet met en place une structure pour sensibiliser les entreprises et promouvoir la simplification et la prise en compte des besoins des utilisateurs. Il soutient également l’élaboration de formations adaptées aux besoins des PME ainsi que les démonstrations d’exemples concrets des meilleures pratiques. Les thèmes abordés sont notamment le commerce électronique et le marketing en ligne, la banque électronique, le télétravail et l’accès aux services et aux bases de données en ligne. Si certains de ces services sont présentés directement aux entreprises par des systèmes basés sur le multimédia, la plupart font intervenir les chambres de commerce locales et leurs partenaires. Ainsi, les organismes locaux de soutien aux entreprises sont-ils aidés à moderniser les services qu’ils fournissent à leurs clients. Organisation Promotion Mediamit Pour en savoir plus Rapport: «Mediamit — A Networking Initiative to Transfer New Business Co-Operations and Technology throughout Germany»
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(Mediamit — un réseau pour la diffusion à travers l’Allemagne de nouveaux modes de coopération et de nouvelles technologies en faveur des entreprises) Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.ihk.de http://www.mediamit.de
GeslchaftürM d uim Coordonnées
Dr Jörg Scheinpflug Mediamit-Promotion
Anwendungen mbH Adenauerallee 148 D-53133 Bonn Tél. (49-228) 104 16 27 Fax (49-228) 104 16 33 E-mail: scheinpflug.joerg@dihk.de
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4. Essaimage au départ d’une entreprise existante Thème
Essaimer à partir d’une entreprise existante, c’est créer une nouvelle activité sur la base d’une idée innovante, d’une technologie ou d’un produit, qui ne sont pas exploités commercialement alors que les potentialités de développement existent. Les organismes de soutien peuvent soutenir activement ce type de processus.
Bonne pratique Les centres européens d’entreprise et d’innovation de Wallonie (groupés en réseau) proposent une aide à tout organisme, entreprise ou laboratoire de recherche, qui souhaite exploiter un projet «dormant». Cette démarche d’accompagnement personnalisé fait l’objet d’une convention. L’accompagnement fourni comprend: l’évaluation des compétences managériales des personnes créant la nouvelle entité, la mise en place d’un partenariat de type «win-win» entre l’entreprise d’origine et la(les) personne(s) entreprenante(s), l’élaboration d’un dossier crédible (projet d’entreprise: analyse stratégique, plan marketing et financier), la formation à la gestion d’entreprise et la recherche de financements. Plus de la moitié des projets aboutissent à la création d’une nouvelle activité commerciale. Organisation Centres européens d’entreprise et d’innovation de Wallonie Pour en savoir plus Internet: http://www.ceeiwallons.be/ http://www.socran.be
Coordonnées Mme Alix Housiaux Socran Parc scientifique du Sart Tilman Avenue Pré-Aily B-4031 Angleur-Liège Tél. (32-4) 367 83 11 Fax (32-4) 367 83 00 E-mail: info@socran.be
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5. Promouvoir la création de réseaux entre entreprises de pointe Thème
La création de réseaux entre entreprises de pointe encourage les échanges d’idées entre celles-ci et leur permet de gagner en efficacité et en compétitivité, principalement sur les marchés internationaux.
Bonne pratique Au pays de Galles (Royaume-Uni), le réseau des «Fast Growth Fifty» a été constitué pour aider des entreprises, souvent actives dans des secteurs différents, à nouer entre elles des liens de collaboration sur les plans commercial et économique. L’initiative vise à mettre en place des structures modèles destinées à encourager d’autres entreprises galloises à se développer. Les activités de réseau comprennent la recherche des meilleures pratiques, le tutorat, le perfectionnement du personnel et l’accès aux idées et à l’expertise d’universitaires et de spécialistes du secteur privé. Cette action est un bon exemple de partenariat entre une institution universitaire (université de Wales Bangor) et le secteur privé (KPMG, BT et Trinity Mirror Newspapers) travaillant en collaboration au développement d’une économie régionale. Organisation Centre pour le développement des entreprises et du territoire, université de Wales Bangor Pour en savoir plus Rapport: «How to Support Rapid Growth within Indigenous Businesses — The Fast Growth Fifty Project» (soutenir la croissance rapide des entreprises locales — le projet «Fast Growth Fifty») Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.fg50.com
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Coordonnées Prof. Dylan Jones-Evans Centre pour le développement des entreprises et du territoire Université de Wales Bangor Bangor Gwynedd LL 57 2 LJ Royaume-Uni Tél. (44-1248) 38 38 79 Fax (44-1248) 38 29 40 E-mail: tcs802@bangor.ac.uk
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6. Interconnecter les marchés nationaux des technologies Thème
Les mécanismes nationaux d’aide à la science et aux technologies doivent être adaptés afin de tenir compte de l’internationalisation de la recherche et des réseaux transnationaux d’entreprises qui en exploitent les résultats.
Bonne pratique Fraunhofer est l’organisation de référence en matière de recherche appliquée en Allemagne. Elle rassemble cinquante-six instituts distincts qui conduisent des activités de recherche sous contrat pour le compte de l’industrie, du secteur des services et du gouvernement. Des solutions de pointe, immédiatement applicables, rapides et économiques, sont proposées aux clients confrontés à des problèmes techniques et organisationnels. Jouant un rôle actif dans la promotion du secteur privé, l’organisation participe à la constitution ou prend des participations dans de nouvelles entreprises, filiales axées sur les technologies (spin-offs). Par l’intermédiaire de Fraunhofer TEG (groupe de développement technologique), Fraunhofer assure un relais privilégié entre la recherche et l’application pratique en jouant le rôle de médiateur pour les autres institutions et en réunissant chercheurs et entreprises. Fraunhofer TEG a récemment étendu son champ d’activités à d’autres pays et fondé un centre au Royaume-Uni où l’approche et la méthodologie du TEG sont appliquées afin d’ouvrir l’accès à l’expertise allemande et de découvrir de nouvelles possibilités d’applications basées sur des recherches antérieures avec des partenaires britanniques. Organisation Fraunhofer TEG
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Pour en savoir plus Rapport: «Linking National Technology Markets» (interconnecter les marchés nationaux des technologies) Rapport final du séminaire de Copenhague «Les services de soutien aux PME face à la mondialisation» Internet: http://www.teg.fhg.de http://www.fhg.de
Coordonnées Harald Egner Directeur adjoint Fraunhofer TEG Nobelstraße 12 D-70569 Stuttgart Tél. (49-711) 970 36 00 Fax (49-711) 970 39 99 E-mail: hae@teg.fhg.de Royaume-Uni c/o PERA International Innovation Park Melton Mowbray Leicestershire LE13 OPB Royaume-Uni
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7. La gestion des actifs incorporels Thème
Rendre les actifs incorporels plus visibles peut constituer un véritable problème pour les entreprises et en particulier celles qui exercent leurs activités dans les secteurs les plus dynamiques de l’économie de la connaissance. Les organismes de soutien doivent proposer des solutions innovantes pour aider les plus petites entreprises à aborder ce problème.
Bonne pratique
Le ministère néerlandais des affaires économiques s’est associé à l’organisation des comptables pour mettre au point MKBalans (comptes PME) — instrument interactif disponible sur l’internet. Celui-ci permet aux entreprises d’évaluer différents aspects de leur activité, y compris la valeur de facteurs de production immatériels, par rapport à d’autres sociétés et par rapport à leurs propres résultats antérieurs. Un rapport est automatiquement généré, qui identifie les points forts et faibles, aide les entreprises à développer leur information financière sur les biens incorporels et leur permet de produire des données comparatives, donc plus substantielles, qu’elles peuvent utiliser lors des démarches auprès des institutions financières, par exemple. L’organisme de soutien Syntens offre également une assistance et des conseils aux entreprises pour qu’elles améliorent leurs performances. Organisation
Le ministère néerlandais des affaires économiques Organisation royale des comptables des Pays-Bas (NIVRA) Pour en savoir plus
Rapport: «The SME-Account-Discover Your Hidden Capital» (les comptes PME — découvrez votre capital caché) «Entrepreneuriat du futur»
Internet: http://www.mkbalans.ez.nl http://www.nivra.nl
Coordonnées
Pieter Waasdorp Ministère des affaires économiques PO Box 20101 2500 EC La Haye Pays-Bas Tél. (31-70) 379 68 41 Fax (31-70) 379 66 56 E-mail: p.m.waasdorp@minez.nl
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4 Diffusion des résultats des bonnes pratiques
Promouvoir le développement économique Les organismes de soutien aident les entreprises à se développer mais fournissent aussi de plus en plus de services à des groupes d’entreprises, voire à des pans entiers de l’économie locale. Leur rôle tend en conséquence à se rapprocher de celui des agences de développement économique avec lesquelles ils coopèrent de plus en plus étroitement. Cette coopération inclut le soutien aux activités d’étalonnage des performances, la promotion du développement des relations à l’intérieur de la chaîne d’approvisionnement et des grappes d’activités ainsi que l’aide à la résolution des problèmes liés aux mutations industrielles.
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1. Étalonnage des performances des petites PME Thème Les organismes de soutien peuvent aussi aider les PME, même petites, à conduire des exercices d’étalonnage des performances et à améliorer leur compétitivité. Bonne pratique L’Ecipar (Italie) a réalisé une analyse d’étalonnage des performances portant sur un échantillon de 101 microentreprises dans deux grands secteurs: textilebonneterie (47 %) et habillement (53 %) dans la région de Carpi-Modène. Un outil «microscope» d’étalonnage des performances a été appliqué au sein d’un consortium européen «Benchmarking for Success» (B, DK, IRL, S, UK) avec le soutien scientifique et technique de la London Business School et d’IBM Consulting. L’outil, basé sur une banque de données au niveau européen, examine des aspects de la production dans un cadre qui évalue la qualité totale, l’organisation et la culture d’entreprise. L’analyse des pratiques et des performances fait ressortir les atouts et les faiblesses des entreprises de la région. L’excellence ressort principalement des aspects organisationnels, par exemple la capacité de fabriquer des petites quantités, la souplesse de production et une vision spécifique de la qualité ainsi qu’une bonne écoute des clients. Organisation Ecipar/CNA d’Émilie-Romagne, Bologne, Italie Pour en savoir plus Rapport: «The textile-Clothing district in CarpiModena (Italy): a benchmarking analysis» [le secteur du textile et de l’habillement à Carpi-Modène (Italie): une analyse d’étalonnage des performances] Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien aux PME» Internet: http://www.ecipar.it http://www.benchmarking.it
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Coordonnées Mme Daniela Magni Ecipar/CNA d’Émilie-Romagne Viale Aldo Moro, 22 I-40127 Bologne Tél. (39) 051 60 99 94 42 Fax (39) 051 37 57 60 E-mail: magni@ecipar.it
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2. Promouvoir le développement de la chaîne d’approvisionnement Thème
En matière de développement de la chaîne d’approvisionnement, il se dégage un consensus sur la méthodologie. Il est possible d’aider les PME à acquérir une perception stratégique des tendances et des évolutions dans leurs secteurs d’activités, mais il faudrait aussi s’assurer qu’une assistance concrète est fournie aux PME afin de les aider à améliorer leur compétitivité. Cela peut souvent se faire en coopération avec d’autres PME. Bonne pratique Des projets de développement de la chaîne d’approvisionnement menés aux Pays-Bas, y compris l’initiative «Outsourcing and Supply» dans la région de Twente, réalisée par Syntens (le réseau néerlandais de centres d’innovation) et TNO Strategy, Technology and Policy, ainsi que des travaux plus récents dans la région de La Haye et de Delft ont défini un schéma. Celui-ci comprend des phases caractéristiques: analyse de la branche ou de la chaîne d’approvisionnement, lancement d’un programme de sensibilisation, réunion des entreprises (fournisseurs et sous-traitants), mise au point de solutions au sein de chaque entreprise ou par des alliances, groupements, associations, etc., et, finalement, phase de mise en œuvre. Pour faciliter le positionnement stratégique des entreprises, on utilise un outil analytique qui met en évidence les compétences requises pour une ou plusieurs des différentes fonctions au sein d’une chaîne d’approvisionnement. Une fois que les lacunes en matière de compétences ont été identifiées, elles sont traitées soit par l’investissement et la formation soit par le développement d’alliances avec d’autres fournisseurs. Organisation TNO, Delft, Pays-Bas Syntens, La Haye, Pays-Bas
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Pour en savoir plus Rapport: «Strategic positioning in supply chains; region The Hague/Delft, the Netherlands» (positionnement stratégique dans les chaînes d’approvisionnement; région de la Haye/Delft, Pays-Bas) Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME»
Coordonnées M. Gert van Duren TNO Industrial Research Postbus 6235 5600 HE Eindhoven Pays-Bas Tél. (31-40) 265 08 55 Fax (31-40) 265 03 05 E-mail: g.vanduren@ind.tno.nl
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3. Coopération et coordination dans le développement de la chaîne d’approvisionnement Thème Le développement de la chaîne d’approvisionnement doit être coordonné avec d’autres mesures de développement économique. En particulier, de bonnes relations et une bonne coopération doivent exister entre les organismes de soutien aux entreprises mais aussi entre régions. Les organismes spécialisés dans le développement de la chaîne d’approvisionnement doivent intégrer leurs activités pour offrir des services généraux de soutien aux entreprises. Bonne pratique Au Royaume-Uni, depuis un certain nombre d’années, les «Regional Supply Offices» (RSO) aident les entreprises à développer des relations au sein de la chaîne d’approvisionnement. Cela consiste à identifier des opportunités pour les fournisseurs et à les aider à renforcer leur compétitivité ainsi qu’à améliorer les pratiques des acheteurs en matière d’approvisionnement. Avec le lancement du service aux petites entreprises et la création d’organismes de développement régional, cette activité est de plus en plus intégrée à la conception stratégique du développement de la région, mais aussi à l’offre directe de services de conseil aux PME par l’intermédiaire des «business links». Organisation Regional Supply Offices (RSO), Royaume-Uni
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Pour en savoir plus Rapport: «Exploiting Supply Chains to Drive up Competitiveness» (exploiter les chaînes d’approvisionnement pour accroître la compétitivité) Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME» Internet: The Business Links: http://www.businesslink.org.uk Supply Chain Service: http://www.rsn.org.uk
Coordonnées M. Simon Ash RSN East Office 45 Grosvenor Road St. Albans AL1 3AW Hertfordshire Royaume-Uni Tél. (44-1727) 81 35 99 [ou (44-20) 83 40 87 02] Fax (44-1727) 81 34 63 E-mail: simon.ash@rsneast.co.uk
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4. Constitution de grappes d’entreprises Thème
Grâce à leur regroupement en grappes d’entreprises, les PME peuvent acquérir et conserver un avantage concurrentiel sur des marchés en mutation rapide.
Bonne pratique Le ministère grec du développement a contribué à la création de la grappe d’entreprises Athina, formée de petites sociétés d’édition multimédia, en les encourageant à coopérer dans les domaines du développement technologique, du marketing et de la distribution. Ces entreprises ont aujourd’hui développé un haut degré de synergie dans leurs activités et sont parvenues à améliorer la qualité et la conception de leurs produits, ainsi qu’à asseoir leur présence sur la scène internationale en conjuguant leurs différents domaines de spécialisation. Organisation MLS Laserlock International Inc. Pour en savoir plus Rapport:«A Cluster related to Multi-media Activities» (une grappe d’entreprises dans le domaine du multimédia) Rapport final du forum pour les PME de Helsinki «La technologie au service de la croissance rapide et de la compétitivité» Internet: http://www.laserlock.com
Coordonnées Tatiana Stefou MLS Laserlock International Inc. 17 Noemvriou Street 79 GR-54623 Thessaloniki Tél. (30-2310) 90 72 22 Fax (30-2310) 93 72 22 E-mail: tatiana@laserlock.com
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5. Répondre aux changements structurels des économies régionales Thème
Les pouvoirs publics peuvent jouer un rôle critique en apportant des réponses aux changements structurels ou aux modifications des marchés, en encourageant fournisseurs et acheteurs à se rencontrer, à développer une vision plus stratégique des forces en jeu et en créant la possibilité pour les fournisseurs de se regrouper et de s’engager dans des activités de réseau.
Bonne pratique Dans la région de Bordeaux, en France, les autorités publiques, soutenues par deux groupes de consultants spécialisés, ont aidé des fournisseurs à s’adapter aux changements de spécifications techniques d’une grande entreprise fabriquant des moteurs. L’initiative des pouvoirs publics avait été déclenchée par la menace de voir disparaître un nombre substantiel de fournisseurs locaux. Toutefois, une analyse de la situation a prouvé qu’il y avait une ample possibilité pour les fournisseurs de réagir de manière positive, pour peu que les compétences et expériences de ces derniers soient mises en commun. L’organisation de réunions entre les parties a contribué à l’émergence d’une vue plus stratégique et à la mise en place de cinq groupes de travail différents. Les faiblesses au niveau des performances (qualité, besoins en formation, etc.) ont été identifiées et gérées à l’aide d’une agence spécialisée, sur la base d’un plan arrêté en commun. Les progrès réalisés au niveau de la compétitivité des prestations ont permis non seulement de faire face aux spécifications du client d’origine, mais aussi d’exploiter de nouvelles opportunités commerciales, auprès d’autres partenaires. Organisation DRIRE Aquitaine (direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement)
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Pour en savoir plus Rapport: «Regrouper des PME fournissant des travaux de maintenance en grappes d’entreprises» Rapport final du séminaire d’Athènes «Meilleures pratiques dans les services de soutien stratégique aux PME»
Coordonnées M. Jacques Vanhove DRIRE (direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement), Aquitaine 42, rue du Général de Larminat F-33035 Bordeaux Tél. (33) 556 00 04 97 Fax (33) 556 00 04 98 E-mail: jacques.vanhove@industrie.gouv.fr
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6. Aide à la relance des industries traditionnelles Thème
L’économie de la connaissance ne consiste pas seulement en un développement des nouvelles industries fondées sur la connaissance. Certains aspects de l’économie de la connaissance peuvent aussi aider à inverser la tendance au déclin industriel et à revitaliser des industries plus anciennes, lorsqu’ils sont mis en œuvre dans le cadre d’actions coordonnées prévues par des politiques d’accompagnement. Cela confère un rôle important aux organismes de soutien.
Bonne pratique L’industrie du verre de Marinha Grande au Portugal a été revitalisée par les efforts concertés d’un certain nombre d’acteurs. Après des années de déclin, la plupart des verreries de la région ont pris part à une initiative centrée sur un partenariat public-privé sous le nom de Vitrocristal ACE, grâce auquel les carences en matière de technologie, de marketing, de conception et de finance ont été examinées. Vitrocristal a conçu et développé cette initiative, se fixant pour traits caractéristiques la promotion de la qualité et de la conception. La définition de normes pour l’utilisation d’une marque déposée et l’organisation de campagnes de sensibilisation au design et à la qualité des produits ainsi que la formation ont permis d’atteindre ces objectifs. Le centre portugais du design a collaboré à des activités ayant trait à la conception et incluant la formation. Avec le soutien de l’Iapmei (institut des petites et moyennes entreprises), de la DGI (direction générale de l’industrie), de l’ICEP (institut de l’investissement, du tourisme et du commerce) et des agences locales, d’autres aspects du management et de la finance ont été étudiés, créant ainsi une nouvelle identité et de nouveaux marchés, alors que le chiffre d’affaires de cette branche d’activité a commencé à progresser sensiblement.
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Organisation
Vitrocristal ACE Centre portugais du design Pour en savoir plus
Rapport: «Design Policy in Portugal» (la politique en matière de design au Portugal) «Entrepreneuriat du futur»
Internet: http://www.vitrocristal.pt http://www.cpd.pt
Coordonnées Jorge Moctezuma Vitrocristal ACE P-2430 Marinha Grande Tél. (351) 244 56 18 60 Fax (351) 244 56 18 99 E-mail: vitrocristal@ip.pt
Maria José Nogueira CPD-Pólo Tecnológico de Lisboa Lote 8 P-1600-485 Lisbonne Tél. (351) 217 12 14 90 Fax (351) 217 16 59 17 E-mail: info@cpd.pt ou mnogueira@cpd.pt
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Pour en savoir plus sur la DG Entreprises On peut obtenir d’autres informations utiles sur le travail du commissaire Erkki Liikanen et de la direction générale des entreprises par le biais des publications imprimées et du web. Erkki Liikanen, membre de la Commission européenne, responsable de la politique d’entreprise et de la société de l’information: http://europa.eu.int/comm/commissioners/liikanen/ index_fr.htm DG Entreprises: http://europa.eu.int/comm/dgs/enterprise/index_fr.htm CORDIS (service d’information sur la recherche et le développement communautaires): http://www.cordis.lu Programme de travail de la DG Entreprises: http://europa.eu.int/comm/dgs/enterprise/ work_programme_2002.htm Publications imprimées de la DG Entreprises: http://europa.eu.int/comm/enterprise/library/index.htm
Bulletins d’information Entreprise Europe est un bulletin d’information gratuit, à parution trimestrielle, publié dans les onze langues de la Communauté par la direction générale des entreprises. Il couvre tout l’éventail des travaux de la DG Entreprises, annonce les nouvelles initiatives et fournit des renseignements pratiques. http://europa.eu.int/comm/enterprise/library/enterpriseeurope/index.htm CORDIS focus est publié deux fois par mois en allemand, anglais, espagnol, français et italien. Il présente les principales informations sur tous les aspects liés aux activités d’innovation et de recherche de l’Union européenne, y compris les grandes évolutions politiques, la mise en œuvre du pro-
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gramme, les appels d’offres et les résultats, les manifestations, les activités législatives et bien d’autres sujets. http://www.cordis.lu/focus/en/src/focus.htm Innovation et transfert technologique est un magazine publié six fois par an en allemand, anglais, espagnol, français et italien par le programme «Innovation et PME» du cinquième programme-cadre de recherche de la Commission européenne. Le programme «Innovation et PME» a pour objectifs de promouvoir l’innovation et d’encourager la participation des PME au cinquième programme-cadre. L’accent est mis sur les questions d’actualité en rapport avec ces objectifs et sur les études de cas détaillées des projets couronnés de succès. http://www.cordis.lu/itt/itt-fr/home.html Euroabstracts est publié six fois par an en anglais par le programme «Innovation et PME» du cinquième programme-cadre de recherche de la Commission européenne. Le programme «Innovation et PME» a pour objectifs de promouvoir l’innovation et d’encourager la participation des PME au cinquième programme-cadre. http://www.cordis.lu/euroabstracts/fr/home.html Le Tableau de bord européen sur l’innovation présente des instruments pratiques à l’intention des décideurs européens. Il vise à collecter, à mettre à jour régulièrement et à analyser les informations sur les politiques de l’innovation aux niveaux national et communautaire. Ce bulletin d’information est publié tous les trimestres en allemand, anglais et français.
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Contacts Commission européenne Direction générale des entreprises Unité «Information et communication» Centre de documentation B-1049 Bruxelles Fax (32-2) 296 99 30 Internet: http://europa.eu.int/comm/enterprise/mailbox/ request_form_fr.htm Commission européenne Direction générale des entreprises Direction «Innovation», unité «Communication» EUFO 2295 Rue Alcide de Gasperi L-2920 Luxembourg Fax (352) 43 01-32084 Internet: innovation@cec.eu.int Les publications en vente sont distribuées par l’Office des publications officielles des Communautés européennes au travers d’un réseau d’agents. La liste la plus récente est disponible sur le site: http://publications.eu.int/index.htm.
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Commission européenne Aider les entreprises en phase de croissance — Un guide de bonnes pratiques pour les organismes de soutien aux entreprises Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes 2002 — 68 p. — 16,2 x 22,9 cm ISBN 92-894-3143-1