L’équilibriste Travaux
works / [wɜːks]
Arnaud de Palange
L’équilibriste Travaux
works / [wɜːks] 2006-2014 Arnaud de Palange www.arnauddepalange.com arnauddepalange@gmail.com
les équilibristes Bon sens-fiction pour une sobriété heureuse Projet de fin d’étude Anciens salins de Villeneuve-lès-Maguelone, 2014. Projet de fin d’étude encadré par Chris Younes, Didier Rebois et Thibault Barbier, Milieux habités, ENSA Paris la Villette. Des équilibres Dans ce passage du local au global, la terre, de menaçante est devenu menacée. La planète connait une nouvelle ère géologique dans laquelle l’influence de l’homme sur le climat est devenue prédominante : l’anthropocène. Nos milieux connaissent de profonds déséquilibres. Nous, Terriens, sommes ainsi appelés à jouer les équilibristes, à trouver dans chacun de nos actes, la juste mesure, les justes “à-corps”.
Bon sens-fiction
Il s’agit là d’un projet futuriste qui voudrait réactiver l’ancestral. Une fiction cherchant l’équilibre, entre science et bon sens. Ce qui suit n’est pas de la science-fiction. C’est une bon sens-fiction. Ce projet de fin d’études prend la forme d’un livre. Le récit d’un village urbain fondé ex-nihilo, qui souhaiterait débattre de nos futurs modes d’habiter, et de la manière dont nous pourrions retrouver une complicité avec nos milieux ambiants. extraits choisis... ( livre consultable en ligne www.arnauddepalange.com )
mémoire
« Les dessins d’architecture et les photographies sont peut-être sans importance, néanmoins le projet lui-même représentait la volonté de ne plus dessiner l’architecture mais de l’extraire des choses elles-mêmes et de la mémoire. »
Aldo rossi, Autotbiographie scientifique, 1988. Editions Parenthèses.
Giuseppe Penone. Tree of Versailles. 2002.
Gilles Clément. Dessins pour la biennale d’art de Melle, 2009. L’évolution des sociétés envisagée comme une réécriture des principes de vie au sein d’un même espace (recyclage). Ambrogio Lorenzetti, L’allégorie du bon et du mauvais gouvernement. Palais communal de Sienne, 1339. (à droite)
Gilles Clément. Dessins pour la biennale d’art de Melle, 2009. L’évolution des sociétés envisagée comme une expansion progressive des habitats au détriment de l’espace libre. (Où) suis-je ? Série photographique de Julien Chapsal. 2007-2010. (à droite)
L’Éveil du crépuscule Tables et chaises de camping sont sorties. Au calme. On est pas bien là, paisible. Après une journée ensoleillée. Dans un champs à l’odeur du blé fraîchement coupé, tandis que la terre, elle, restitue une douce tiédeur. On est en manches courtes. Le village est tout près. Et l’on devine le lointain. En effet, tandis que le soleil offre ses derniers frémissements, apparait l’immensité d’une constellation de mondes dans le monde, et dans laquelle les petites choses ont tant d’importance. Les petites choses, ces instants qui nous tiennent en éveil.
Collage sur une illustration de Anton Von Hertbruggen, Memoires of a suburban utopia, 2012
Second jour
Un centre d’art à Bayonne
Quartier Rive droite Adour, Bayonne, 2013.
enceinte
Bayonne connaît tout au long de son histoire les destinées militaires d’une place forte. Depuis l’époque Romaine et jusqu’au dispositif défensif imaginé par Vauban au 17 ème siècle, la ville était contenue par ses remparts. Ce n’est qu’à la fin du 19 ème, avec la disparition progressive des contraintes militaires, que de nouveaux quartiers apparaissent hors les murs. Bayonne présente différents systèmes de limites. A commencer par les fortifications de Vauban. Le cloître de la Cathédrale, ou encore les arènes fabriquent également des espaces dans l’espace, des mondes en soi, des paysages intériorisés. Le projet prend place sur la rive droite de l’Adour, face au vieux Bayonne, investissant une friche portuaire peu hospitalière. En effet le site est contenu par le fleuve, l’avenue Henri Grenet (l’une des principales entrées automobiles de la ville), et la future ligne ferroviaire grande vitesse. Dans ce contexte, une des premières intentions est de reconstituer une limite défensive, une enceinte définissant un monde dans le monde.
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ville de Bayonne - Quartier Rive droite Adour
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AMPHITHEATRE
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diagramme programmatique
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Donjon du ch창teau de Gisors, Eure.
SECOND JOUR
Un centre d'art pour la ville de Bayo
onne - Quartier Rive droite Adour
mur habité
L’enceinte du projet abrite dans son épaisseur certains éléments programmatiques. Le musée, l’auditorium et la bibliothèque s’affirment quant à eux comme des éléments autonomes.
second jour
Longtemps contenue par ses remparts, la ville de Bayonne s’est construite sur elle-même. L’essor démographique du 19 ème siècle a entraîné une forte densification du cœur historique, notamment de ses cœurs d’îlots. Cette densification a donné naissance à une typologie typiquement bayonnaise : les maisons dîtes “sous deux clefs”. Deux corps de bâti, l’un sur rue et l’autre en cœur d’îlot sont réunis par un atrium central, desservant les appartements et éclairant certaines pièces des logements en second jour. Cette notion de second jour guide le projet. L’image de droite (le restaurant) témoigne d’un dispositif récurrent. Les locaux sont abrités des rayonnements solaires directs et sont éclairés par une lumière amortie, réverbérée par le mur de l’enceinte.
typologie “sous deux clefs”
SEC
COND JOUR
l’auditorium
L’auditorium et la bibliothèque se présentent comme Un volume Un centre d'artdeux poursystèmes la ville gigognes. de Bayonne - Quartie unitaire enveloppe les éléments programmatiques, en favorisant des éclairages en second-jour.
La bibliothèque
Le musée
Ce musée vertical s’organise autour d’un vaste atrium central. Une peau de verre sablé éclaire en second jour les plateaux d’exposition. Donjon du Château de Gisors, Eure. Donjon, coupe et plans
L'appartement “sous deux clefs”
épaisseur exposée
L’épaisseur des plateaux d’exposition est percée par des “poches de lumière”. Elles donnent on, coupe et plans L'appartement “sous deux clefs” ponctuellement une vue sur le paysage lointain, tout en mettant en scène le vide central de l’édifice.
Coupe du donjon du château de Gisors, Eure.
SECOND JOUR
Un centre d'art pour la ville de Bayonne - Quartier Rive droite Adour
” Donjon du Château de Gisors, Eure. Donjon, coupe et plans
L'appartement “sous deux clefs”
de Gisors, Donjon, coupe et pla uâteau de Gisors, Eure. Eure. Donjon, coupe et plans Donjon du Château de Gisors, Eure. Donjon, coupe et plans
L'appartement “sous deux clefs”
paysage modulaire village vertical imaginaire Nanterre, 2012
Studio encadré par Edouard Ropars, architecte, Stéphanie Nava et Jacques Julien, artistes plasticiens. (projet en équipe avec Côme Tardy) Imaginez un module, un motif, une pièce destiné à être répété. Répétez. Assemblez. Générez une forme, un principe. Adaptez le tout à une parcelle de 90 x 20,5m. Adaptez le module à un usage, en produisant un bâtiment. Par exemple, un village vertical imaginaire.
Exposition collective “Cavernes linéaires”, Salle d’exposition de l’ENSA Paris la Villette, mars 2013.
“le vert traverse au rouge”
Intervention artistique “présences discrètes”, quartier des Beaux-Arts, Montpellier, 2011.
ensemble
30 logements collectifs passifs Quartier du nouveau St Roch, Montpellier, 2012.
Deux volontés ont guidé la conception du projet: conserver un maximum d’arbres (le site est un bois remarquable) et proposer des logements systématiquement traversants et orientés Nord/Sud. Le projet met ainsi en place des principes thermiques vernaculaires: inertie, gestion des apports solaires passifs, et ventilation naturelle. La division des locaux d’activités en RDC en plusieurs socles organise des perméabilités visuelles entre la rue, le bois et le paysage Montpelliérain en arrière plan. Le projet présente une variété de 12 typologies (du T2 au T5) toujours organisées autour d’un même espace de vie générique et librement appropriable. Leur flexibilité et la multiplicité des accès aux appartements visent à injecter les qualités de l’habitat individuel dans le logement collectif, mais également à favoriser une adaptation aux évolutions des modes de vie et des structures familiales.
SN CF
N O E S
31.0
0
sol béton bouchardé
boîtes aux lettres porte pliante planches sur cadre a
colonne lumineuse éclairage de la sous fa platelage bois 31.5 32.0
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H18_L27 14ma.
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activités 250 m2 26.2
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clôture poteaux inox colonne d'éclairage sous-face poteau B.A. H18_L27 14ma.
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H18_L27 14ma.
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tourelles de vent HAUTEUR ABSOLUE +50.00 NGF
22,5°
49.00 ngf
façade rideau ossature bois 43.60 ngf
1427
plancher loggia (déconnecté de
1904
250
plancher bois me 477
LIMITE PARCELLAIRE
69
activités
30.50 ngf
parking pente 2%
tilation
49.15 ngf
LIMITE SEPARATIVE
9.5°
B.A. e la dalle intérieure)
activités
365
29.60 ngf 29.00 ngf
240
local vélo
2065
1700
/2 L=H
ezzanine
platelage bois sur plots extra plats
brise soleil mobile tasseautage bois sur montant acier garde corps acier thermolaqué brun pâle (RAL 8025) menuiserie bois coulissante simple vitrage
SERRE banc en bois
prise d'air grille metal
suspente prise d'air (air préchauffé en hiver) faux-plafond bois éclairage intégré
SERRE menuiserie bois double vitrage mur rideau ossature bois filant indépendance des dalles B.A.
béton lissé 10mm chape de mortier 60mm film résiliant 1mm dalle B.A. 230mm
effractions maquette expérimentale
d’après Essais de Psychanalyse de Sigmund Freud. 2011 Extraits choisis: “ Ce qui suit est spéculation, une tentative pour exploiter de façon conséquente une idée, avec la curiosité de voir où cela mènera (...) On peut attribuer au système Pc-Cs une situation spatiale. Ce système doit se trouver à la frontière de l’extérieur et de l’intérieur, être tourné vers le monde extérieur et envelopper les autres systèmes psychiques (...) Nous admettons que tous les processus d’excitation qui se produisent dans les autres systèmes y laissent des traces durables qui constituent le fondement de la mémoire, donc des restes mnésiques (...) Le système nerveux central provient de l’ectoderme (embryon, qui par division donne l’épiderme, réceptacle des excitations, et le neurectoderme, lieu de la mémoire) (...) ainsi s’est formée une écorce qui, a force d’avoir été perforée par l’action, par la brûlure pour ainsi dire, des excitations et est incapable d’être ultérieurement modifiée. (...) Ce petit fragment de substance vivante est plongé dans un monde extérieur chargé des énergies les plus fortes (...) succomberait sous le coup des excitations s’il n’était pourvu d’un pare-excitations (...) comme une enveloppe ou une membrane spéciale qui tient l’excitation à l’écart (...) Nous appelons traumatiques les excitations externes assez fortes pour faire effraction dans le pareexcitations (...) ”
red cedar, acier, or, sciure de ch锚ne, br没lures, perforations.
Proximités Studio de danse passif Montpellier, 2011
Le sujet consiste en la création d’un lieu dédié à la danse contemporaine. Le projet prend en compte les problématiques thermiques et acoustiques. Le bâtiment est pensé pour subvenir à ses besoins en chauffage et rafraîchissement de manière passive. Un bâtiment passif pour des utilisateurs actifs, une compagnie de danse contemporaine. Il s’agit également de proscrire toutes tâches solaires dans l’espace de danse, afin d’éviter les phénomènes d’éblouissements. La forme architecturale découle de cette nécessité : éclairer naturellement sans rayonnements solaires directs. Le traitement acoustique de la salle s’emploit quant à lui à matifier le son et à diminuer le temps de réverbération.
30
B
49
5
82.00 83.00
90 0
60
12
5
00
22
tapis d'entrée enduit blanc taloché fin sur isolant gradins bois massif béton teinté anthracite
12
plancher bois sur triple lambourdage
0
revêtement feutrine plissée wc 4,2 m2 27 21
0
0 90
vestiaire 3,8 m2
84.00 D
37
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gradins 36 m2
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accueil 25 m2
pin existant
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ventilation transversale nord/sud en plénum (vestiaires-sanitaires) ep
tapis d'entrée
danse 225 m2
pin existant
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"poche lumineuse" 14 m2
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vestiaire 22 m2 24
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dgt./accès scène 30 m2
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vestiaire 22 m2 0
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espace capteur 18 m2
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D
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porte bois coulissante espace planté
mur b.a. capteur peinture bleu foncé (proche IKB) protection solaire verticale b.a.
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15 30 60 60
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cheneau encaissé menuiserie alu pente 15%
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accueil public
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22,5°
danse
COUPE CC
danse
cf. détail n°2
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cheneau encaissé menuiserie alu pente 15%
cf. détail n°2
90
accueil public
danse
COUPE CC
toiture végétalisé (extensive) revêtement feutrine plissée
module absorbant plaque de platre + fentes + laine minérale module absorbant velour plissé sur cadre bois costière métal
lampes à décharge (xenon) orientables. module motorisé pour manutention skydôme + protection solaire faux plafond modulaire suspendu
bande stérile 40cm (graviers)
dalle b.a. précontrainte
peinture blanche réfléchissante
béton "plié" béton "plissé"
69.5° cf. détail n°1
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45°
22,5° caillebotis acier brise-soleil vertical b.a. brises-soleil orientables parquet sur triple lambourdage
danse
COUPE DD
hameau hameau sur les anciens salins
de Villeneuve-lès-Maguelone, 2011.
Un jeu des 7 familles sur le thème du vivre ensemble. A l’image du paysage qu’elles habitent, ces 7 maisons constituent un ensemble dont les singularités mêlées créent l’unité. Le projet est une réflexion sur des séquences sensibles entre le public et l’intime. Une alternance de dedans dehors et de dehors dedans, favorisant un dialogue simultané entre une intériorité et le paysage des salines.
Parenthèse
concours pour 25 logements sociaux basse consommation
collaboration avec Marie Orssaud, Architecte DPLG Castelnau-le-Lez, 2011
Situé sur une parcelle étroite plantée de pins, le projet s’installe parmi eux en se divisant en 4 plots. Ces plots comprennent 6 appartements sur deux niveaux, tous traversants, orientés Nord/Sud et articulés autour d’un noyau central. L’écriture architecturale se veut profondément méditerranéenne, des volumes blancs simplement a n i m é s p a r des éléments de protection solaire.
Cristallisoir pensoir
anciens salins de Villeneuve-lès-Maguelone, 2011.
Un site marqué par le travail de l’homme. Hier, la pêche du sel. Aujourd’hui, le silence. Invitation à faire le vide. Habiter le vide. Laisser ses idées cristalliser.
2010 Palladio workshop international Vicenza, 2010.
Workshop danse et architecture, autour de l’œuvre de Palladio, encadré par Frédérique Villemur, historienne en art et architecture, Johana Baticle, architecte DPLG, Patrice Barthès, chorégraphe et plasticien.
L’équilibriste ou le paradoxe du lâcher-prise extrait de 2010 Palladio, éditions de l’Espérou.
L’équilibriste est perméable Laissant s’échapper le dedans dehors Invitant le dehors dedans Il est paré À se mettre à nu
L’équilibriste pratique l’escalade Il lâche prise Sans lâcher prises Conscient que sa vie ne tient qu’à un fil Il s’efforce d’être souple sur une corde raide
L’équilibriste pratique la danse Mettant son corps à l’ouvrage Parfois saisit par le désœuvrement Il œuvre à trouver la juste mesure Le juste “à corps”
L’équilibriste aime la nage papillon Parfois la tête sous l’eau Parfois se sentant pousser des ailes Il touche le fond pour mieux changer d’air Fait le vide pour refaire le plein
L’équilibriste oscille Sur le fil de la vie Bravant la gravité avec légèreté L’esprit en apesanteur Il engage tout son poids en la balance
L’équilibriste se laisse parfois entuber Au bout du rouleau Mais soutenu de parts et d’autres Il laisse le temps suspendre son vol Décolle du sol de temps à autres
L’équilibriste étudie l’astronomie Les pieds sur terre mais la tête dans les étoiles Toujours concentré sur l’essentiel Parfois déconcentré pour un rien Il cherche un sens en ce ciel
L’équilibriste pratique l’architecture Il traverse l’espace les semelles filantes Tout en gardant corps Sonde ses points porteurs Sait ce qui le porte à fou
Vient de paraître
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PROTÉE (Limites, frontières et porosités entre les a architecte. Chaque étudiant a découvert l’architec lieux, décliné la mise en espace de sa promenade in sa perception de l’architecture. Une bibliographie sélective complète cet ouvrage r
Ouvrage collectif, sous la direction de Frédérique Villem Format : 15 x 21, 128 pages, illustrations quadri Prix : 15 € ISBN : 978-2-912261-60-1 Pour toute commande s’adresser à : Françoise Antoine / éditions de l’espérou francoise.antoine@montpellier.archi.fr Tel 04 67 91 89 64 / Fax 04 67 91 89 79
ensam - éditions de l’espérou / 179 rue de l'esp
amphithéâtre 10 logements intermédiaires Quartier St Clément, Montpellier, 2010.
Les 10 logements s’organisent en amphithéâtre par rapport au soleil. Ils proposent une déclinaison typologique du Sud au Nord, allant du RDC au R+6, et permettant ainsi de préserver l’ensoleillement de chacun. L’accès aux logements s’effectue par une rue intérieure piétonne.
dedans dehors et dehors dedans Le projet comporte 6 typologies différentes, allant du T3 au T5. Ici, l’exemple d’un T3 sur 3 niveaux, ou 6 demi-niveaux. Un même volume abrite des espaces extérieurs et intérieurs offrant ainsi une variété de situations climatiques. Dans un environnement urbain dense, les logements présentent une double peau offrant un rapport filtré à l’environnement, et facilitant la gestion des apports solaires.
si près du ciel Pavillon d’observation jardin des plantes de Montpellier, 2010
Cette tour s’insère dans une majestueuse allée de cyprès. Elle offre un belvédère sur l’ensemble du jardin. Ses deux façades rideau sont entièrement vitrées. Une sérigraphie évoque l’aspect du verre des anciennes serres présentes sur le site. Un verre usé, dépoli, calcaire, nuancé de verts. Les deux pignons sont habillés d’un revêtement miroir qui prolonge visuellement la rangée de cyprès. L’ascension se fait par le biais d’une rampe, un paysage vallonné artificiel, qui s’enroule autour d’un vide central. La promenade est ponctuée par des assises en bois massif, également destinées à “polliniser“ le jardin des plantes.
ligne de flottaison pavillon de surveillance Plage de Palavas-les-flots, 2009.
Ici la plage. Au loin le port. Les mâts des bateaux. Ils vibrent à mesure que le spectateur se déplace. Cinétisme. Les lames du pavillon s’en inspirent, organisent un périmètre ombragé et ventilé. Le programme quant à lui se fragmente en différents volumes, flottants entre les lignes.
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maison S1 Montpeyroux, 2009.
Le terrain est une pente orientée au Nord. La maison s’implante en douceur le long d’une courbe de la topographie. Sa volumétrie fragmentée favorise des continuités intérieur/extérieur, multiplie les transparences et les ventilations traversantes. L’habitation est un entre-deux. Pincée entre le grand paysage, au Nord, et la course du soleil, au Sud.
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les enjambées architecture textile pour l’événementiel
Promenade du Peyrou, Montpellier, 2008.
L’aqueduc conçu par Pitot ponctue sa course sur la promenade du Peyrou. Cet élément fort dans le paysage Montpelliérain est à la fois colossal et transparent. Traversé par les gens et par leur regard. Le projet est un clin d’œil à l’aqueduc, il rejoue ces successions de pleins et de vides, ponctué par plusieurs volumes sérigraphiés qui, au fil des enjambées, composent et décomposent le paysage.
L’équilibriste Travaux
works / [wɜːks] 2006-2014 Arnaud de Palange www.arnauddepalange.com arnauddepalange@gmail.com