Du 16 septembre au 1 er novembre 2009
Du 9 dĂŠcembre 2 0 0 9 au 28 janvier 2010
SOMMAIRE PRÉ SENTATION DES 2 TEMPS
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PROGRAMMES MENSUELS
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LES TEMPS FORTS DU CYCLE
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« PRENDRE LA PAROLE », LE SÉMINAIRE ÉVÉNEMENT
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NUIT BLANCHE
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INFOS ACCÈS
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INFOS TARIFS
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P R É S E N TAT I O N DES DEUX TEMPS PREMIÈRE PARTIE DU CYCLE PAROLE du 16 septembre au 1er novembre 2009
DEUXIèME PARTIE DU CYCLE PAROLE du 9 décembre 2009 au 28 janvier 2010
PREMIÈRE PARTIE DU CYCLE PAROLE DU 16 SEPTEMBRE AU 1ER NOVEMBRE 2009 C’est a v e c l a n a i s s a n c e d e l a p a r o l e q u e nous quittons la prem i è r e e n f a n c e ( i n - f a n s , q u i n e p a r l e pas…). C’est par l’app r e n t i s s a g e d e l a p a r o l e q u e l ’ E n f a n t s a u vage de Truffaut doit r e j o i n d r e l a “ c i v i l i s a t i o n ” . C ’ e s t p a r l a parole que dieux et pr ê t r e s s ’ a d r e s s e n t à l e u r s f i d è l e s . D a n s une scène de L’Éva n g i l e s e l o n S a i n t - M a t h i e u d e Pa s o l i n i , Jésus maudit le figuie r s t é r i l e e t l e d e s s è c h e p a r l a s e u l e f o rce de ses mots. Ce n ’ e s t p a s l a f o i q u i d é p l a c e l e s m o n t a g nes, mais bien la paro l e .
Les révoltes sont rarement m u e t t e s Pendant des heures, le naïf mais sincère Mr Smith vient défendre sa cause devant le Sénat américain et finit par triompher (Monsieur Smith au Sénat de Frank Capra). On peut définir la démocratie comme le régime de la parole. La parole se prend - les révoltes sont rarement muettes. Mai 68 est ainsi resté dans la mémoire collective comme un événement de parole, 3
et le cinéma en a conservé les échos sonores. Qui peut oublier les mots de colère terribles de la jeune ouvrière des usines Wonder à la reprise du travail ? Paroles si fortes, si justes, si universelles qu’elles ont conduit Hervé Le Roux à partir, trente ans après, à la recherche de celle qui la portait (Reprise).
Du sans-voix au t y r a n Et puis il y a tous ceux qui n’ont pas la parole. Parfois, les films la prennent en leur nom : aussi bien Buñuel avec Terre sans pain que Pedro Costa avec Dans la chambre de Vanda. C’est le tabou que l’on brise (Festen de Thomas Vinterberg). Ce sont les paroles enfermées que le cinéma porte vers nous (L’Ordre de Jean-Daniel Pollet ; 9 m2 pour deux de Joseph Cesarini et Jimmy Glasberg…). Ce sont les travaux d’Armand Gatti, dont l’oeuvre littéraire et cinématographique (Le Lion, sa cage et ses ailes) s’est écrite et se compose avec et depuis la parole de l’autre. Mais si parfois la parole libère, soigne, guérit, elle peut aussi être violente, tyrannique.
“Ce dont j’avais toujours eu la prescience se trouvait aujourd’hui confirmé : je savais parler”, écrit Adolf Hitler dans “Mein Kampf”. Phrase terrible, que Charlie Chaplin, dans Le Dictateur, illustre puis retourne magistralement. Il y a donc parole et parole. Parole de Dieu, parole du tyran, parole du juge, conversation, aveu, confidence, discours, harangue ou conte… c’est cette polysémie du mot parole que la première partie du programme explore en septembre et octobre. Avant de proposer, en décembre et janvier, une riche polyphonie, où voisinent l’éloquence, l’oralité, le chant… mais aussi le silence.
Les idoles invisi b l e s Le film peut bien être parlant ou muet, il y aura toujours, à l’écran ou dans la salle, une parole. Car si le cinéma est une sorte de “conservatoire de la parole”, il en est aussi un déclencheur. C’est aussi ce à quoi ce cycle vous invite. Pour donner tort à la terrible vision de l’écrivain Valère Novarina : “Voici que les hommes s’échangent maintenant les mots comme des idoles invisibles, ne s’en forgeant plus qu’une monnaie : nous finirons un
jour muets à force de communiquer ; nous deviendrons enfin égaux aux animaux, car les animaux n’ont jamais parlé mais toujours communiqué très très bien. Il n’y a que le mystère de parler qui nous séparait d’eux. À la fin, nous deviendrons des animaux : dressés par les images, hébétés par l’échange de tout, redevenus des mangeurs du monde et une matière pour la mort. La fin de l’histoire est sans parole.” 4
DEUXIèME PARTIE DU CYCLE PAROLE DU 9 DéCEMBRE 2009 AU 28 JANVIER 2010 “Qu’e s t - c e q u e l e s m o t s n o u s d i s e n t e n s ecret ? Quel est le se c r e t q u e n o u s n o u s p a s s o n s l e s u n s les autres en parla n t ? ” C e s q u e s t i o n s , l ’ é c r i v a i n e t d r amaturge Valère Nova r i n a l e s p o s e d a n s u n c o u r t m a i s g r a n d texte, “Devant la pa r o l e ” , p l a c é e n e x e r g u e à c e t t e d e u xième partie du cycle Pa r o l e . Le 1 2 d é c e m b r e , e n s a p r é s e nce, le comédien Louis C a s t e l i n t e r p r è t e c e t e x t e q u i e s t davantage qu’un éloge d e s m o t s . C e n ’ e s t p a s s e u l e m e n t l a langue qui est en je u d a n s l a p a r o l e , m a i s b i e n t o u t l e r é el : “C’est sur la parol e q u e l a m a t i è r e r e p o s e . ( . . . ) C ’ e s t u n autre monde que nous v e r r i o n s d e n o s y e u x a v e c d ’ a u t r e s mots. Le visible est u n r e n o u v e l l e m e n t p e r p é t u e l d e p a r o l e s . Rien n’est sans voix.”
Il était une fois
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“Il était une fois…”. La sensation que provoque cette phrase, ou ses équivalents, est probablement universelle. Car il semble que le besoin d’entendre raconter des histoires, et de les raconter soi-même, soit une constante dans les cultures humaines. Notre organisation sociale moderne est rarement encline, excepté dans l’enfance, à écouter les conteurs. Le cinéma aurait-il pris la place du conte pour satisfaire ce besoin universel ? Gageons plutôt qu’il accompagne aujourd’hui le théâtre et le conte
pour nous faire entendre des voix et des histoires. Ainsi, le programme de décembre donne-t-il une grande place à des comédiens et conteurs, qui font entendre leurs voix autour des films et avec eux. Car des histoires, le cinéma nous en raconte, qu’il puise dans l’immense répertoire du conte (Le Voleur de Bagdad, Les Baliseurs du désert, Le Joueur de flûte…), de la littérature (Le Décaméron) ou qu’il invente ses propres imaginaires (Big Fish, Le Roi et l’oiseau…).
Conservatoire de l a p a r o l e Les mots de Shakespeare (Macbeth, filmé par Orson Welles), l’accent de Raimu (Marius d’Alexander Korda), les dialogues de Marcel Pagnol (La Femme du boulanger), les alexandrinsd’Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau), la poésie solennelle de Jean Cocteau (Les Parents terribles), la faconde des comédiens du Carrosse d’or de Jean Renoir, le théâtre Nô (Le Château de l’araignée de Kurosawa) : le cinéma
est un “conservatoire de la parole”. Il garde la mémoire des mots, des expressions, des accents, des discours. Il transmet dans l’espace et le temps toute une diversité de paroles. En écoutant les dialogues d’Éric Rohmer, se livre tout un art de la conversation et du dialogue amoureux, à la fois inscrit dans une époque et profondément intemporel. Collaboratrice des Cahiers du cinéma, Charlotte Garson vient en parler le 13 décembre.
Laboratoire de l a p a r o l e Parce que s’y inventent sans cesse de nouvelles façons de la prendre, le cinéma est aussi un laboratoire de la parole. Ingmar Bergman met magistralement en scène les dialogues de songe et du réel, du passé et du présent (Après la répétition). Sacha Guitry filme avec légèreté les pirouettes verbales du vaudeville (Quadrille). Marguerite Duras cisèle les mots obsédants de la mémoire et de l’enfance (Des journées entières dans les arbres). Et ce laboratoire s’adresse ainsi à nous, spectateurs. Cette exploration permanente de la parole que propose le cinéma est
une invitation qui nous est faite à être ce “spectateur critique” dont parle Jean-Louis Comolli, dont le séminaire “Prendre la parole” se poursuit tout au long de ce cycle. Dans une guerre qui ravage aujourd’hui notre monde, et que nous impose l’empire des médias, “guerre dans les formes de parole, dans les formes d’écoute, dans les formes de transmission”*, Comolli nous rappelle que le cinéma peut être notre allié. Extrait de la première séance du séminaire “P rendre la parole”, au Forum des images le 23 septembre 2009. 6
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PROGRAMMES MENSUELS LES THèMES DU CYCLE PAROLE MOIS PAR MOIS septembre 2009 octobre 2009 décembre 2009
LES THèMES DU CYLE PAROLE MOIS PAR MOIS SEPTEMBRE 2009
Naissance de l a p a r o l e “Il est permis de prendre le langage pour la vraie différence entre les hommes et les bêtes”, a écrit Descartes à la suite d’Aristote qui, quelques siècles plus tôt, pensait que “L’homme, seul de tous les animaux, possède la parole.” Grand mystère et mythe originel, la naissance de la parole est un passage, celui de l’animal à
l’homme (L’Enfant sauvage) et celui de l’enfance sans mots à la société des parlants (Miracle en Alabama, Ce gamin-là). Avec Koko, le gorille qui parle, c’est bien la frontière troublante entre la communication animale et la parole humaine qui se cherche et questionne. Et aussi Human Nature et La Ferme des animaux.
Le verbe et le s a c r é Pendant sept ans, tous les soixante ans, les Dogons de la falaise de Bandiagara au Mali commémorent la révélation faite aux hommes de la parole orale (Sigui de Jean Rouch). À travers les rites ou la prière (Ordet), l’interprétation de la Torah (My Father, My Lord) ou la construction d’une mosquée (Dernier maquis) se joue la relation 9
à la parole transcendante, scellée au monde divin, transmise par le sage bouddhiste (Printemps, été, automne, hiver et printemps), révélée à Moïse (Moïse et Aaron) ou incarnée par le Christ (L’Évangile selon Saint Matthieu). Et aussi Les Onze Fioretti de saint François d’Assise et L’Annonce faite à Marie.
Jeanne d’Arc Personnage fascinant habité par la parole, Jeanne d’Arc a reçu sa vocation de la voix de Saint Michel qu’elle n’a jamais cessé de prier. Femme iconoclaste, bergère et chef de guerre, sainte et sorcière, sa parole a affronté tous les préjugés et le pouvoir de son temps (Jeanne la Pucelle de Jacques Rivette) jusqu’au tribunal qui la conduira au bûcher. Les récits des historiens (Michelet,
Peguy) comptent aujourd’hui avec les mises en scène de cinéma : la sainte parole de Jeanne d’Arc crève l’écran et habite le silence (chez Dreyer), sa foi et son combat -dépouillé de tout héroïsmes’incarnent dans une Jeanne “plausible”, comme disait Maurice Pialat à propos du film de Jacques Rivette.
Allo ? Le XXe siècle a vu apparaître les machines parlantes comme le téléphone et la radio qui portent ou plutôt transportent la parole. Le cinéma, depuis ses débuts, met en scène ces objets parlants en jouant de leur médiation, de la présence et de l’absence de celui qui parle ou de l’interlocuteur auquel on s’adresse, le téléphone devenant
parfois un véritable personnage. De Cocteau, avec Le Bel Indifférent et La Voix humaine - adapté par Rossellini -, à Radio Days de Woody Allen, la communication moderne apparaît tour à tour impuissante ou socialisante, avant de devenir omniprésente jusqu’à l’absurde dans Denise au téléphone. Et aussi Faisons un rêve. 10
La parole au p o u v o i r Les jeux de parole et de pouvoir rythment la société démocratique et médiatique (Network), lors des rivalités électorales (1974, une partie de campagne ; Flamme de mon amour), des rassemblements et ralliements autour d’un porte-parole (Lumumba) et dans les assemblées représentatives (Mr Smith au sénat). C’est aussi dans la rue
que s’expriment les revendications oubliées et le refus du pouvoir (Chats perchés) et dans d’autres assemblées spontanées – grève générale de mai 68 (Grands soirs, petits matins) - que se réinvente la société et les luttes pour un autre partage du pouvoir (Le Dos au mur ; Les LIP, l’imagination au pouvoir).
LES THèMES DU CYLE PAROLE MOIS PAR MOIS OCTOBRE 2009
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Au tribunal La justice est un sujet de prédilection du cinéma notamment à Hollywood qui a fait du film de procès un genre à part entière. Les personnages du tribunal, des témoins (Témoins à charges) aux avocats (Madame porte la culotte), des accusés (Le sergent noir) aux jurés (Douze hommes en colère) confrontent leur parole devant
la loi pour rendre justice à chacun. Se joue et se rejoue, selon les rituels de la procédure, toute une dramaturgie de l’éloquence et de la vérité que le cinéma documentaire approche et montre, avec une autre distance, depuis les coulisses (Muriel Leferle) ou devant la justice en train de se faire (Juvenile Court).
La voix du peup l e Entre nuit et jour (Les Mains négatives), au petit matin, Jacques Krier rencontre les femmes de ménages qui nettoient les bureaux de la capitale (Les Matinales). Nicolas Klotz filme les sans papiers à Roissy (La Blessure) et Pedro Costa
suit Vanda dans un quartier pauvre de Lisbonne. Autant de chemins vers le silence d’où surgit la voix du peuple, à ses heures, en ses lieux et avec sa mémoire vivante parlée par les habitants d’aujourd’hui (La Commune).
L’aveu Mensonge ou vérité ? Avouer la vérité de sa pensée, de ses pratiques et de ses actes est une exigence sociale, sur laquelle repose la sécurité et la justice (Moi, Pierre Rivière …), la santé et la thérapie
psychanalytique - la « talking cure » inventée par Freud - (La maison du Dr Edwards) et plus généralement l’usage commun de la parole, ses mœurs (Chaînes conjugales) et ses tabous (Festen).
La parole enferm é e A l’écart de la société vivent dans l’isolement les prisonniers qui purgent leur peine (9m2 pour deux), certains malades (La Maison est noire ; L’Ordre) et fous (La Moindre des choses ; La Toile
d’araignée). Invisibles, ils sont aussi isolés du concert des voix de la société : comment le cinéma franchit-il la frontière de l’isolement, et les écoute-t-il pour qu’ils prennent la parole ? 12
LES THèMES DU CYLE PAROLE MOIS PAR MOIS DéCEMBRE 2009
L’ar t du conte Du conte, le cinéma hérite des images (soirée “Conteurs d’images” avec Abbi Patrix) et des fables (Le Cheval venu de la mer) qu’il raconte et colporte à son tour. La variation et l’enrichissement des récits propres à la tradition orale (Les Baliseurs du désert) se poursuivent en cinéma par des adaptations (Le Voleur
de Bagdad) et des remakes (Les Trois Couronnes du matelot) qui traduisent à l’écran la parole des contes traditionnels. La transmission culturelle, la filiation et l’éducation par la fable (Big Fish) se rejouent en cinéma comme se rejoue après le film, en parole et entre spectateurs, la projection partagée.
Du théâtre au c i n é m a Au cinéma, les métamorphoses de situations théâtrales existent dès les films muets, particulièrement chez les auteurs burlesques, de Linder à Chaplin, grands héritiers de la tradition de la farce. Elles se poursuivent avec le parlant quand le cinéma détient enfin les moyens de respecter le texte parlé d’une pièce et de souligner – gros plan, montage – les structures théâtrales*. Le théâtre, son drame, son âme, la
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force du texte classique (Othon, Macbeth) ou contemporain – de Guitry à Pagnol, de Cocteau à Duras – est mis en scène par les moyens du cinéma au service de la parole dramatique et théâtrale (Quadrille, La Femme du boulanger, Des journées entières dans les arbres). *André Bazin, Théâtre et cinémas, 1951, Esprit, in Qu’estce que le cinéma ? (Éd. Le Cerf, 1985)
La voix La fiction n’a jamais cessé de se réinventer par des récits racontés en voix off, logée au centre de l’écran. Dès les années 30, Fritz Lang explore toutes les possibilités d’association de parole et d’images en attribuant une seule et même voix aux différents corps du Dr Mabuse (Le Testament du Dr Mabuse). Omniprésente, la voix off du narrateur – Welles apparaissant
devant un micro à la fin de la Splendeur des Amberson ou Guitry assis à la terrasse d’un café racontant Le Roman d’un tricheur – habite et porte le film tout entier. Avec India Song, Marguerite Duras met en scène quatre voix extérieures au récit*, voix du souvenir de l’histoire que le spectateur est invité à se raconter. *Préface à “India Song”, Marguerite Duras (Éd. Gallimard,
Les dialogues d’ E r i c R o h m e r “[Le commentaire off et les dialogues] sont des choses que je filme, au même titre que les paysages, les visages, les démarches, les gestes”, écrit Éric Rohmer, dont les personnages comptent pourtant parmi les plus volubiles du cinéma français. Six films du cinéaste, de Ma nuit chez Maud à Triple agent, sont programmés sur grand écran entre décembre et janvier. L’oeuvre de Rohmer est également visionnable sur écrans individuels en Salle des collections. respecter le texte parlé d’une pièce et de souligner –
gros plan, montage – les structures théâtrales*. Le théâtre, son drame, son âme, la force du texte classique (Othon, Macbeth) ou contemporain – de Guitry à Pagnol, de Cocteau à Duras – est mis en scène par les moyens du cinéma au service de la parole dramatique et théâtrale (Quadrille, La Femme du boulanger, Des journées entières dans les arbres). *André Bazin, Théâtre et cinémas, 1951, Esprit, in Qu’est-ce que le cinéma ? (Éd. Le Cerf, 1985) 14
LES TEMPS FORTS DU CYCLE LES TEMPS FORTS DU CYCLE PAROLE MOIS PAR MOIS En septembre, ne manquez pas ! En octobre, ne manquez pas ! En décembre, ne manquez pas !
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LES TEMPS FORTS DU CYLE PAROLE MOIS PAR MOIS EN SEPTEMBRE, NE MANQUEZ PAS !
Soirée d’ouve r t u r e d u c y c l e Pour ouvrir le cycle Parole, Capra offre avec Monsieur Smith au Sénat une satire hilarante de l’idéal démocratique américain. Au programme également, Ko riez de ki d’Omar Sharits, un court
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métrage burlesque surprise. Soirée présentée par Laurence Herszberg, directrice générale du Forum des images. Mercredi 16 septembre à 19h30
Conférence «Des o r i g i n e s d u l a n g a g e à l’ém ergence d e l a p a r o l e » Caroline Masson, docteur en Sciences du langage, questionne l’origine de la parole en comparant les systèmes de communications des animaux et des hommes et en décrivant l’apprentissage
du langage chez le petit enfant dont les capacités cognitives sont propres à l’espèce humaine. Entrée libre. Vendredi 18 septembre à 19h
Conférence «Le cinéma donn e l a p a r o l e a u s a c r é » Jean Collet, universitaire et critique, intervient sur la relation du cinéma avec la parole sacrée à partir d’extraits de films, dont Le soleil brille pour tout le monde de John Ford. Jean Collet a publié plusieurs
ouvrages sur le cinéma, notamment “John Ford : la violence et la loi” (Éd. Michalon, 2004). Entrée libre. Vendredi 25 septembre à 19h
Ciné-concert «La p a s s i o n d e J e a n n e d ’ A r c accompagnée à l a h a r p e » Hélène Breschand accompagne à la harpe acoustique et électrique La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Theodor Dreyer. Musicienne et harpiste au large répertoire allant du jazz à
la musique contemporaine, elle a notamment travaillé avec Luciano Berio, Pascal Dusapin et Bernard Cavanna. Samedi 26 septembre à 21h
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LES TEMPS FORTS DU CYLE PAROLE MOIS PAR MOIS EN OCTOBRE, NE MANQUEZ PAS !
Nuit blanche Dans le cadre de la 8ème édition de la Nuit Blanche, le Forum des images et la Maison du conte vous invitent à partager en parole le
cinéma que vous aimez. Samedi 3 octobre 2009 de 21h à 2h Entrée libre
Hommage à A r m a n d G a t t i Ecrivain à l’œuvre protéiforme, Armand Gatti est aussi l’auteur d’une œuvre cinématographique et vidéographique singulière et singulièrement tournée vers la rencontre et les autres. Entre 1975 et 1977, à Montbéliard, il
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réalise Le lion, sa cage et ses ailes avec six communautés de travailleurs immigrés, co-écrivant chacune un volet du film. Jeudi 1er octobre à 19h
« Les voix de la c o m é d i e a m é r i c a i n e (poétique, politiq u e , p h i l o s o p h i e ) » En étudiant la comédie américaine de l’ère Roosevelt, Marc Cerisuelo, professeur à l’Université, souligne l’irruption nouvelle des voix féminines. Car le passage au
parlant - véritable tournant historique du cinéma - permet enfin aux voix des minorités de se faire entendre. Jeudi 8 octobre à 19h
La parole du tyr a n José-Maria Berzosa présente son film Pinochet et ses trois généraux tourné dans les années 1976-77 à la suite d’un voyage dans le grand sud chilien, et
récemment remonté. Le cinéaste recueille la pensée et les confidences de la junte au pouvoir dans un documentaire au courage irrévérencieux.
Accusé, rêvez-vo u s ! Les avocats et improvisateurs de la Ligue d'improvisation du barreau de Paris jouent une nouvelle version de leur spectacle fantaisiste en restant toujours strictement fidèles aux règles de la procédure pénale.
Une occasion rêvée de découvrir les arcanes du monde judiciaire lors de procès ponctués de clins d’œil au cinéma ! Samedi 31 octobre à 20h
L’usage de la pa r o l e Quelle politique de la parole peut-on imaginer aujourd’hui? Et comment se constituent le sujet de cette parole et le sujet de cette politique ? Le philosophe Didier Eribon interroge l’usage contemporain de la parole en relisant, plus de 30 ans après leur publication,
quelques pages célèbres de La volonté de savoir de Michel Foucault qui mettait radicalement en question le caractère libérateur de l’«aveu». Jeudi 22 octobre à 19h Entrée libre 20
“Co nter, mentir, s é d u i r e : les dialogues d ’ É r i c R o h m e r ” À l’occasion de la programmation de six films d’Éric Rohmer – de Ma nuit chez Maud à Triple agent –, Charlotte Garson parcourt les dialogues rohmeriens pour écouter
comment, d’un film à l’autre, la parole circule constamment sans jamais se figer en préceptes ou en bons mots. Jeudi 17 décembre à 20h
Séminaire de J e a n - Lo u i s C o m o l l i “Prendre la pa r o l e ” Jean-Louis Comolli poursuit son séminaire en parcourant l’histoire du cinéma et commente, à l’issue de la projection, des films qui prennent la parole. Deux nouvelles séances en décembre : l’une sur la
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quête de la parole directe (Moi, un Noir), l’autre sur l’art du cinéma documentaire face à l’épreuve du flux de paroles (Ghorba-légende). Mercredi 9 décembre à 19h Mercredi 16 décembre à 19h30
LES TEMPS FORTS DU CYLE PAROLE MOIS PAR MOIS EN DéCEMBRE, NE MANQUEZ PAS !
Soirée Conteurs d ’ i m a g e s En partenariat avec la Maison du Conte Bien avant le cinéma et sans lanterne magique, les conteurs ont parlé les images et projeté en parole les fables colorées, merveilleuses, et les récits mystérieux, ombrageux. Mais que deviennent ces images et
que devient la parole contée à l’âge de l’écran qui raconte ? Abbi Patrix et ses invités nous répondent en contes et courts métrages, et avec le spectacle “Le Rire du roi” d’Achille Grimaud. Jeudi 10 décembre à 20h
Carte blanche à Va l è r e N o v a r i n a Le Forum des images donne carte blanche au metteur en scène, écrivain, dessinateur et peintre Valère Novarina : son texte “Devant la parole” est joué lors d’un “précipité théâtral” de Louis Castel. Il est suivi d’une “conférence éparpillée” de
l’auteur et d’une projection de L’Âge d’or de Luis Buñuel. La pièce “L’Acte inconnu”, filmée à Avignon en 2007, est programmée sur grand écran. Samedi 12 décembre à 19h30 Dimanche 13 décembre à 14h30
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« PRENDRE L A PA R O L E » LE SéMINAIRE éVèNEMENT «PRENDRE LA PAROLE», UN SéMINAIRE DE JEAN-LOUIS COMOLLI
«PRENDRE LA PAROLE», LE SÉMINAIRE ÉVÈNEMENT «PRENDRE LA PAROLE», UN SÉMINAIRE DE JEAN-LOUIS COMOLLI Jean- Lo u i s C o m o l l i p a r c o u r t l ’ h i s t o i r e d u c i n é ma en présentant des f i l m s q u i p r e n n e n t l a p a r o l e . La s é a n c e e st une projection comm e n t é e , s o u v e n t e n r i c h i e d ’ e x t r a i t s e t de citations. Le sémin a i r e d e J e a n - Lo u i s C o m o l l i s e p o u r s uit les 14 et 28 octob r e , 9 e t 1 6 d é c e m b r e 2 0 0 9 e t l e s 6 , 20 et 27 janvier 2010. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Durée approximative de la séance 3h.
A visionner en salle des collections : Les films de Jean-Louis Comolli A lire : Le nouveau livre de Jean-Louis Comolli «Cinéma contre spectacle» (éditions Verdier) L’Action parlée (format pdf) «L’Acteur de passage, esquisse d’une renaissance» (extrait), à paraître (éditions Argos)
Mercredi 23 sep t e m b r e à 1 9 h 24 City de Jia Zhang-Ke avec Joan Chen Chine / fict. vostf 2008 coul. 1h52 (35mm) En Chine, à Chengdu, une cité ouvrière est réhabilitée en résidence moderne renommée “24 City”. Jia Zhang-Ke interroge d’anciens ouvriers
de la cité et de nouveaux habitants dont il assemble les témoignages à des improvisations d’acteurs. Le cinéma de Jia Zhang-Ke inaugure ce séminaire avec 24 City où le présent se parle à la frontière du documentaire et de la fiction.
Terre sans pain (Las Hurdes : Tierra sin pan) de Luis Buñuel Esp. / doc. vostf 1936-1965 n&b 27 min (35mm) Le film le plus violent de Buñuel. La misère des habitants des Hurdes est décrite en détail, loin de toute pitié, sans compassion ni bons sentiments. Le cinéaste noircit délibérément le tableau, et le parti-pris tragique des images est renforcé par la puissance du commentaire, l’un des plus autoritaires de toute l’histoire du cinéma. C’est ici la voix du maître qui
nous guide. Et nous ne lui échapperons pas plus que n’échappent à leur destin funeste les malheureux Hurdanos. Il s’agit pour Buñuel de dénoncer – sur le ton d’une rage froide – l’hypocrisie sociale qui tolère la misère en feignant de la combattre. Occasion pour nous de réfléchir au rôle et à la place des ces voix off qui pendant longtemps ont été les seules voix possibles dans les documentaires. Mais Terre sans pain estil un documentaire ?
Mercredi 28 octo b r e à 1 9 h Toni de Jean Renoir avec Charles Blavette France / fict. 1934 n&b 1h25 (35mm) Comment entendre la voix de l’étranger, les mots qu’il porte avec lui ? Toni, émigrant italien, vient chercher du travail dans le Sud de la France. Cela se passe deux ans à peine avant le Front populaire. Le fascisme mussolinien règne en Italie. Toni va trouver en France l’amour et la mort. Jean Renoir choisit de tourner le film en extérieurs (« décors naturels ») et en son direct, peu praticable encore à l’époque. Pour cela, il emprunte à Marcel Pagnol le camion-
son qui a servi à tourner Angèle. Le son direct, si délicate que soit encore sa mise en œuvre, a l’immense avantage d’enregistrer la voix du comédien saisie dans la vérité du lieu et de l’instant où elle se fait entendre. Le son direct restitue la vérité même de l’énonciation : le comédien est traité à la fois comme personnage de fiction et comme corps documentaire. Et le drame est vécu au vrai par ceux qui le jouent. Par la force réaliste du son, le film s’ouvre à l’imprévu. Le tournage devient un événement du réel. 26
Mer credi 9 dé c e m b r e à 1 9 h 3 0 Moi, un Noir de Jean Rouch avec Oumarou Ganda France / fict. 1958 coul. 1h10 (35mm) Moi, un Noir est tourné en 1958. Il n’est pas encore possible à Jean Rouch de filmer en son direct la vie ordinaire d’Oumarou Ganda, dit E.
G. Robinson , docker à Abidjan. Pourtant, Robinson et ses amis, Eddie Constantine et Dorothy Lamour, vont prendre la parole – non sans vigueur et fantaisie. Le commentaire en direct imaginé par Rouch leur ouvre la bande-son du film.
Mer credi 16 dé c e m b r e à 1 9 h De 1960 à aujourd’hui, triomphe du son direct et questionnement de la parole – au cinéma. Nous sommes dans un temps où le flux des paroles est de plus en plus désincarné. Comment le cinéma direct nous met-
il à l’épreuve du désordre majeur du corps pris dans la passion du langage ? Nous verrons Ghorbalégende, de Amal Khateb (2008) et Scènes de chasse au sanglier, de Claudio Pazienza (2008).
Ghorba-légende d’Amal Kateb France / doc. 2007 coul. 27min (vidéo) Youssef et Zamiich arrivent en France clandestinement.
Pour vivre, ils vendent des cigarettes dans la rue. Le soir, ils se retrouvent, blottis dans une chambre minuscule, partageant leur rêve et leur espoir.
Scènes de chasse au sanglier de Claudio Pazienza avec Jacques Sojcher, Carlo Pazienza France / doc. 2007 coul. 46min (vidéo) Claudio Pazienza filme une chasse au
sanglier et pointe sa caméra sur la mort de l’animal comme le fusil luimême, tel un prédateur. Il en ressort une méditation sur l’art de garder une trace de ce qui a vécu.
Mer credi 6 jan v i e r à 1 9 h
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Ernesto Che Guevara, journal de Bolivie de Richard Dindo France / doc. 1994 coul. 1h40 (35mm) Les acteurs et les témoins d’un moment d’histoire en font le récit des années plus tard, dans un film. Le cinéma documentaire suscite et crée cette parole d’après-
coup ; il en fait aussi un outil de justice et de vérité quant à ce qui a été vécu dans l’aveuglement. L’absence redonne présence. Exemples : Che Guevara, Journal de Bolivie de Richard Dindo (1994) ; et une séquence de S21 de Rithy Panh (2004).
Mercredi 20 janv i e r à 1 9 h La frontière censée séparer fiction et documentaire est bien poreuse. La parole unie à l’image (Une sale histoire, Jean Eustache, 1977) ou séparée d’elle (Disneyland, mon vieux
pays natal, Arnaud Des Pallières, 2000) vient encore brouiller cette frontière. Articulée dans un film, la parole est en même temps document et récit, performance et fiction.
Disneyland, mon vieux pays natal d’Arnaud des Pallières France/ doc. 2000 coul. 46min (vidéo) Réalisé à l’occasion d’une
commande d’Arte pour la série «Voyages, Voyages», un film original qui prend pour cadre et pour sujet le parc de loisirs de Disneyland Paris.
Une sale histoire de Jean Eustache avec Michael Lonsdale, Jean Douchet France / fict. – doc. 1977 coul. 49min (35mm) La même histoire de voyeurisme dans un café de la Motte-Picquet, racontée à deux
reprises, d’abord avec perversité par Michael Lonsdale, au milieu d’une assemblée d’hommes et de femmes réunies dans un salon; puis avec naturel par Jean-Noël Picq, qui a effectivement vécu cette aventure.
Mercredi 27 janv i e r à 1 9 h Le temps est à la croyance que la parole est libre. Illusion. La liberté en paroles comme en images est l’enjeu d’une bataille entre le modèle disciplinaire du marché, qui standardise tout, et les puissances d’effraction que sont la souffrance, la pudeur, la retenue, la dignité, le désir lui-même. Au travers des oliviers de Abbas Kiarostami (1995)
raconte comment on ne parle pas pour rien dire. Au travers des oliviers (Zir e Darakhtan e zeyton) d’Abbas Kiarostami avec Hossein Rezai, Iran / fict. vostf 1994 coul. 1h43 (35mm) Une équipe de cinéma s’installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l’Iran qui vient d’être dévasté par un tremblement de terre.
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NUIT BLANCHE 3 OCTOBRE 2009
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NUIT BLANCHE 3 OCTOBRE 2009 Pendant la Nuit Blanche, le 3 octobre 2009, le Forum des images et la Maison du conte vous invitent à partager en parole le cinéma que vous aimez. Conteurs et guitariste vous accueil ent en récits et en musique vers un parcours de projections bavardes qui discutent avec un écran blanc doué de parole : De La Rose pourpre du Caire à Fahrenheit 451, les films s’animent - tous projecteurs éteints - grâce au talent et à la verve des conteurs. Sur les rythmes improvisés du bondissant Mathias Castagné (alias Jacky Lebeuf), guitariste du groupe « La Crevette d’acier », le public et les conteurs partagent récits, images et répliques de films – les oreilles grandes ouvertes et les paroles pleines d’appétit. En salle, les courts-métrages bavardent et se racontent tout azimuts, les films de nos collections permanentes – tous genres confondus - débattent toute la nuit ! En scène, à chaque heure, un conteur raconte pendant le sommeil du projecteur un long métrage devant l’écran blanc : La Rose pourpre du Caire de Woody Allen raconté par Christian Tardif à 21h Fahrenheit 451 de François Truffaut raconté par Marien Tillet à 22h La route de Madison de Clint Eastwood raconté par Jacques Combe à 23h Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot raconté par Christèle Pimenta à minuit
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A 1h du matin, « chacun son film » donne rendez-vous à tous les conteurs et au public pour un festival de films, de scènes et de répliques racontés !
Contes, projectio n s , Salle des c o l l e c t i o n s
l e 3 o ctobre 2009 de 2 1h à 2h Entrée libre
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ACCèS ET HORAIRES RETROUVEZ ICI LES INFORMATIONS PRATIQUES POUR VOS VISITES AU FORUM DES IMAGES !
ACCÈS ADRE S S E
Forum des Halles / 2, rue du Cinéma / 75045 Paris Cedex 01
MÉTR O
Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet, lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)
RER
Châtelet-Les Halles, lignes A, B et D (sortie Rambuteau puis Forum - Place Carrée)
BUS
67, 74, 85 arrêt Coquillière les Halles
STATI O N S V É L I B ’
29, rue Berger - 1, place Marguerite de Navarre Allée André Breton - 91, rue Rambuteau
VOIT U R E
Parking Saint-Eustache (entrées rue Coquillière, rue du Louvre, rue du Pont-Neuf)
ACCÈ S H A N D I C A P ÉS
ascenseur dans le jardin des Halles, au croisement des allées André Breton et Federico Garcia-Lorca, niveau –3, sortie Place Carrée.
La nouvelle rue du Cinéma Le Forum des images trouve sa place dans la nouvelle rue du Cinéma (anciennement nommée Grande Galerie), inaugurée le 2 décembre
2008 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris. Elle regroupe le Forum des images, la bibliothèque du cinéma François Truffaut et l’UGC Ciné Cité des Halles.
HORAIRES D’OUVERTURE
DE 12H30 À 23H30 DU MARDI AU VENDREDI ET DE 14H00 À 23H30 LE WEEK-END
LE 7 e BA R situé en mezzanine du Forum des images, propose entre autres la cuisine de marché naturelle et équilibrée de Lemoni Café.
Ouvert de 12h30 à 21h en semaine et de 14h15 à 21h le week-end
HORAIRE S D E L A S A L L E D E S C O L L E C T I O N S de 12h30 à 22h du mardi au vendredi de 14h00 à 22h le week-end Accès gratuit à partir de 19h30 tous les jours de la semaine (sauf Petits salons) dans la limite des places disponibles
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I N F O S TA R I F S ET ABONNEMENTS DÉCOUVREZ LES DIFFÉRENTS TARIFS ET FORMULES D’ABONNEMENT PROPOSÉS PAR LE FORUM DES IMAGES Pour les projections, séances de l’académie, menus courts et la consultation en salle des collections...
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TARIFS BILLET C I N É M A ( 1 ) Tarif normal : 5€ € - vente en ligne Tarif moins de 12 ans : 4€ (donnant accès à une séance de cinéma et à 2 heures en Salle des collections), 3,50€ sur présentation de la carte imagine R Ciné-concert : 9€
BILLET AC A D É M I E Les Cours de cinéma : entrée libre La Malle aux trésors, les débats Caméras subjectives la Master class : 5€ - vente en ligne
BILLET M E N U S C O U RT S Une séance + un menu au 7e Bar : 8€ Une séance : 1€ - vente en ligne
CHÉR I E S - C H É R I S FESTI V A L D E F I L M S G AY S L E S B I E N S T RA N S & +++ DE PARIS En vente à partir du 10 novembre 2009 Tarif normal : 8€ - vente en ligne Tarif réduit : 7€ - vente en ligne Soirée Lupanar (séance 1 et 2) : 10€ (en caisse uniquement) 35€ : Carte 5 films, sauf soirées d'ouverture, de clotûre et Lupanar (en caisse uniquement) 65€ : Carte 10 films, sauf soirées d'ouverture, de clotûre et Lupanar (en caisse uniquement) Carte Tirelire : 6,50€ Gratuit pour les abonnés dans la limite des places disponibles
BILLET S A L L E D E S C O L L E C T I O N S Tarif normal : 5€ Tarif moins de 12 ans : 4€ (donnant accès à 4 heures en Salle des collections) L’accès à la Salle des collections est gratuit à partir de 19h30 tous les jours de la semaine (sauf Petits salons) dans la limite des places disponibles Billet Petit salon Salle des collections : 15€ - durée 3 heures (maximum 7 personnes)
OFFRE D É C O U V E RT E ( 1 ) 9€ (valable pour une journée et donnant accès à toutes les séances de cinéma, à la Salle des collections -durée 2 heures- et 1 café au 7e Bar) (1)Hors Festivals et séances à tarification particulière
ABONNEMENTS LE PASS E P A RT O U T Valable un an pour toutes les séances de cinéma dont les festivals et la Salle des collections (durée limitée à 4 heures par jour) Tarif plein : 132€ (payable en 4 fois) Tarif réduit (étudiants, + 60 ans, demandeurs d’emploi, enseignants, intermittents du spectacle - sur présentation de justificatif) : 96€ (payable par mensualités) Tarif jeunes (12-25 ans) : 84 € (payable par mensualités)
LE PASS E C O L L E C T I O N S Valable un an en Salle des collections avec un accès 4 heures par jour Tarif unique : 45€
LE PASS P E T I T S C U R I E U X
Carte donnée à chaque enfant spectateur : 1 invitation offerte pour Abonnements à souscrire sur place (à l'accueil du Forum des images) ou par correspondance (envoyez le formulaire d'abonnement et le formulaire de prélèvement complétés à l'Accueil / Service communication du Forum des images, 2 rue du cinéma, Forum des Halles, 75 045 Paris Cedex 01). Les chèques vacances, chèques culture, et tick'art sont acceptés
A partir du 16 septembre 2009, le Forum de s i m a g e s d é v e l o p p e u n e programmation o r i g i n a l e a u t o u r d ’ u n e q u e s t i o n qui lui tient partic u l i è r e m e n t à c œ u r : l a Pa r o l e . R encontres, déba t s , p l a i d o i r i e s , c o n t e s p a r l é s . . . Découvrez sur g r a n d é c r a n l e s t h è m e s d e l a parole sacrée ( O r d e t , l e s S i g u i ) , l a j u s t i c e (Témoins à charg e , D é l i t s f l a g r a n t s ) , l a p a r o l e au pouvoir (Mr S m i t h a u S é n a t ) , l ' é l o q u e n c e (Guitry, R ohmer), l e p a r l é - c h a n t é ( D e m y ) , l e s chants (Bollywoo d ) e t c o n t r e - c h a n t s ( M a 6 -T v a c r a c k - e r ) . . .