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Juillet > Ao没t 2011
Ah ce qu’on est bien sur la toile doucement dorlotés par le cliquetis des souris et des rafraîchissements de sites internet. As de Pixel continue d’évoluer, découvrez la nouvelle rubrique intitulée « News » qui permettra de partager des infos et du contenu de qualité plus régulièrement ! Au menu de cet été dans As de Pixel #04, des stars en pagaille se livrant à l’objectif du photographe Arnaud Baumann, une odyssée fantastique menée à coups de crayon par Mokë, le tout porté par les balades électro-pop du groupe Oops. Habillons-nous à la mode de Léon Rose Magma et regardons le paysage se métamorphoser avec les Motion Fighters. L’agence de design Achille s’occupe de vous dessiner un lieu de rêve pour vous reposer pendant que le collectif du 9ème concept vous dessine un tatouage sur mesure sur une épaule tendrement devêtue. À cela, imaginez rien que pour vous une déco signée Albert Boton. Ça serait la classe, non ? C’est les vacances d’été, bon vent à vous, visiteurs en tous genres venus de terres artistiques et de tous horizons !
AS de PIXEL #04
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ARNAUD BAUMANN P/06
4 SOMMAIRE
MOKË
P/20
OOPS
P/32
ACHILLE
P/40
THE MOTION FIGHTERS P/52
LÉON ROSE MAGMA P/62
ALBERT BOTON
P/72
BLEU NOIR À LIRE ! À ÉCOUTER ! À ; ) !
P/82 P/92 P/94 P/96 AS de PIXEL #04
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6 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann avec Ciné Culture
« LA CHAMBRE BLANCHE » D’ARNAUD BAUMANN Arnaud Baumann a débuté ses premiers clichés en 1973 et ne cesse de renouveler son regard. Son travail se caractérise par l’expérimentation de techniques et de supports variés comme l’argentique puis le numérique, ainsi que la «vidéo-capture» (plusieurs vidéogrammes mis au service d’une idée ou d’une narration). Il crée des concepts photographiques qui réunissent aussi bien des anonymes que des stars qui se prêtent volontiers au jeu de ses différents projets. Par exemple, « la Chambre Blanche », un studio éphémère qui se déplace d’évènement en évènement pour immortaliser les personnes sur un lieu choisi ; ou dernièrement un verre d’eau versé symboliquement sur plus de 300 personnes pour clamer l’importance du problème de l’eau dans le monde. Reconnu dans plusieurs galeries et auteur de nombreux ouvrages édités, son travail fourmille d’idées novatrices toujours encrées dans la réalité par la présence d’acteurs de leur époque. Sites internet : www.lachambreblanche.com www.baumann-photo.net Photos : © Arnaud Baumann
Mathias Malzieu - Dionysos
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n artiste connu qui vous inspire : U Un seul ne suffit pas à ma gourmandise… Eisenstein, Brueghel, Satie, Céline, Avedon… Une liste absurde et sans fin. L’inspiration ne peut se contenter d’un seul artiste à moins d’en être le copieur. Quelle pourrait-être ta devise ?
n artiste moins connu U qui mérite de le devenir : C’est l’oeuvre qui mérite d’être connue… Quand l’artiste est sincère et qu’il y consacre sa vie, il n’y coupe pas un jour, mort ou vif. ne personne qui a U beaucoup compté pour vous : Le dessinateur Gébé, parmi quelques autres… ne phrase culte : U NO CULTE ! Voici donc ma propre devise : Le culte n’est pas la culture. Il pousse à l’admiration. Les idoles produisent des fans… qui conduisent au fanatisme. ne chanson : U C’est celle qui pourrait me faire pleurer même quand je suis heureux, « Avec le Temps » de Léo Ferré. n film : « Le caméraman » de Buster KeaU ton. Quand je l’ai vu à l’âge de quinze ans, j’ai pensé : c’est ça que je veux faire. Puis je suis devenu photographe à mon insu… n livre : Difficile d’isoler un livre parmi U ceux d’une vie de lecture… J’en prends deux appréciés récemment. « Je, François Villon » de Jean Teulé qui m’a fait voyager dans le quinzième siècle,
8 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann
Les Hush Puppies
SUITE ...
Philippe Katerine AS de PIXEL #04
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10 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann
... SUITE mieux qu’au cinéma et « L’homme qui arrêta d’écrire », le meilleur livre de Nabe, pour son écriture et sa vision caustique de notre société fourbe et branchée, y compris sur le net. n voyage : 1000 km en auto stop et U taxi brousse à Madagascar quand j’avais trente ans, en concurrence avec un autre voyage en Colombie britannique, une semaine sur un bateau pendant le tournage d’un reportage en pleine nature avec des gens formidables, il y a 15 ans. n rêve : Construire une maison à ma U mesure. Faire l’œuvre unique de l’architecte que je n’ai pas voulu devenir. n cauchemar : Ne pas arriver à trouver la U sagesse de vivre en paix dans ce monde en guerre perpétuelle..
n projet de livre aux éditions Hoëbeke, U deux projets de courts-métrages, plusieurs séries de photographies qui répondent à une envie de plus en plus incontournable de créer des images qui me ressemblent. En août, je donne un stage aux Rencontres d’Arles : «Images en pages : de l’idée au livre»
Little Rabbit
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Ko & Joséphine
12 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann
Jean-Marc Barr avec le groupe de performers Le Grand Bizarre & Velvet d’Amour
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Mc Jean Gab1 & Charles Aznavour
Kevin Bacon
André Dussollier
Viggo Mortensen & David Cronenberg
14 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann
Jacques Higelin
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Nicolas Ullmann en Anthony Kiedis
16 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann
Noémie Lenoir
Felipe Sanguinetti
Louise Bourgoin
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FAITES UN ( BEAU ) GESTE POUR HAÏTI …
Tiken Jah Fakoly – L’AFRIQUE AU CHEVET DE HAÏTI
Samuel Le Bihan – DE L’ARGENT ICI, C’EST DE L’EAU LÀ-BAS
18 PHOTO / « La Chambre Blanche » d’Arnaud Baumann
Shurik’N - IAM – SOURIRE
Jamel Debbouze – ON DOIT ( ENCORE ) RIRE !
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20 ILLUSTRATION / Mokë
MOKË Raphaël Chabassol est illustrateur et réalisateur de films d’animation. Il travaille dans la production de dessins animés, pour des séries télé ou des films de commande. Membre du collectif d’artistes «GM», il participe à de nombreuses expositions sous le pseudonyme «Mokë». En 2007, il signe les illustrations de l’Odysée d’Ulysse, récit en 2 volumes aux éditions de La Martinière. Il participe à la revue collective « CocoCreed » sur plusieurs numéros et dessine régulièrement pour la presse jeunesse. En 2009, il réalise un pilote de série chez Normaal Animation, puis co-réalise différents spots publicitaires ainsi que le clip « Lollipop » de Mika chez Passion Pictures. Site internet : casamoke.blogspot.com
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Quelle pourrait-être votre devise ?
n artiste connu qui vous inspire : U Didier Super Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Didier Super Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Didier Super...ah non, Michael Jackson en fait ! Une phrase culte : « Qu’est ce que c’est bien de se mettre bien quand on est bien avec ses copains » (Wako, Bmf) Un film : « La pierre et le sabre » de Eiji Yoshikawa Un livre : Doraemon de Fujiko F. Fujio Une chanson : « Ladies of the World » des Flight Of The Conchords Un voyage : l’Indonésie, Amed sous l’eau Un rêve : Etre interviewé dans AsdePixel, Yes! Well done! Un cauchemar : Manger du riz au lait
22 ILLUSTRATION / Mokë Mokë + Luce
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L’Odyssée d’Ulysse
Les illustrations des deux livres, « Le voyage d’Ulysse » et « La vengeance d’Ulysse » écrits par Katia Wolek,. Couleur par Sébastien D’Abrigeon Publié par les éditions de La Martinière.
24 ILLUSTRATION / Mokë
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Dessin de personnages pour la série télé «Avez-vous déjà vu?» Chez Wam Production
26 ILLUSTRATION / Mokë
Dessin de mascottes pour magazine et web Milan Presse
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28 ILLUSTRATION / Mokë
Clip vidéo de Mika - « Lollipop » Passion Pictures Production
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Jeanspezial (Nico, Jean-Michel & Seb) // Rue de l’hermitage // Paris 2011
Swiming pool // Sanary/mer 2008
30 ILLUSTRATION / Mokë
Mokë + Sebio + Ju
Je prépare actuellement une BD avec Julien Zanesi, un road movie qui oscillera entre aventure et fantastique. On travaille ensemble le dessin et le scénario, et notre ami Olivier Deresseguier nous aide pour les dialogues ( notre gros point faible ! ) Je réalise en parallèle un pilote de série avec Wilson Dos Santos et écrit avec Elodie Hiolle un court métrage d’animation... En attendant d’aller faire de la plongée ! Mokë – Angoulême 2005
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32 MUSIQUE / Oops
OOPS Formé il y a deux ans par Mikey-G et Nellio, le groupe Oops a sorti récemment son premier album intitulé « Pitch & Toss ». Leurs débuts musicaux ont été conçus dans leur homestudio, puis c’est en mettant leurs premiers titres sur internet qu’ils commencent à prendre confiance dans leurs productions grâce à de bons retours et décident de se lancer dans l’aventure de l’autoproduction. Leur musique électro-pop teintée de différents autres registres musicaux n’est pas sans rappeler la musique de groupes comme Chromeo ou Air. Un son clair et frais qui vous transportera ailleurs grâce aux 10 pistes que compte leur premier opus. Sites internet : www.oops-sound.com www.facebook.com/Oops.sound
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« Pas de c*******, pas de gloire ! »
Un artiste connu qui vous inspire : enjamin Biolay, sa musique est sublimeB ment arrangée, réfléchie et sensible avec ses côtés sombres ! Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : The Vaccines, un groupe de rock suèdois qui tourne bien en Suède et en Angleterre. Une personne qui a beaucoup compté pour vous : L’un et l’autre Une personne connue que vous admirez : Madonna, elle a toujours tout donné pour son public avec une vraie recherche de performance, son succès, elle le mérite !
SUITE...
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Photos : Nicolas Esposito
Mikey-G et Nellio AS de PIXEL #04
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Clip / I’ll try Réalisatrice : Pauline Goasmat
36 MUSIQUE / Oops
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...SUITE
ne phrase culte : U Mikey-G : « We were on a break » ( référence à la série « Friends » ) Nellio : « Oh my God ! » Un film : Mikey-G : « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo 2 Nellio : « Funny girl » de William Wyler Un livre : Mikey-G : « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley Nellio : « Les liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos Une chanson : Mikey-G : « Telegraph road » des Dire Straits Nellio : « Les cerf-volants » de Benjamin Biolay Un voyage : Mikey-G : San Francisco Nellio : Cuba Un rêve : Que les Black Eyed Peas jouent en première partie de nos concerts ! Un cauchemar : Chanter sans vocoder (instrument pour digitaliser la voix) Une cause à défendre : La lutte contre l’exclusion, particulièrement des personnes âgées !
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Nous venons tout juste de finir l’autoproduction de notre premier album intitulé « Pitch & Toss » sorti le 16 juin dernier sur notre site et dans les grandes enseignes de téléchargement comme la FNAC et iTunes Store. Notre premier clip « I’ll try », réalisé par Pauline Goasmat, a été mis en ligne précédemment et nous avons le projet d’en réaliser un second pour septembre, ainsi que de débuter nos premiers concerts.
L’album est sorti le 16 juin, il est disponible en format numérique sur toutes les plateformes de téléchargement et en physique en commandant sur le site www.oops-sound.com/shop Morceaux, clips et news à suivre sur le site : www.oops-sound.com
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2004 - 454 Projets pour Paris 2012
40 DESIGN / Achille
ACHILLE Tous deux diplômés de l’école Camondo avec les félicitations du jury, les architectes d’intérieur Emmanuel Bénet et James Tinel sont les co-gérants de l’agence parisienne Achille. Travaillant sûr beaucoup de projets à la fois, que ce soit en architecture, aménagements d’appartements ou encore design, Achille est une agence qui excelle dans plusieurs domaines. Entrez dans leur univers et découvrez une sélection de plusieurs de leurs projets ! Site internet : www.achille.fr
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2004 - 454 Projets pour Paris 2012 Maîtrise d’ouvrage publique / Concours International d’architecture pour la réalisation du Repère Olympique Lauréat 3ème Prix
42 DESIGN / UC Unlimited Creation
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Quelle pourrait-être votre devise ?
n artiste connu qui vous inspire : U Daniel Buren Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Guillaume Bresson Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Achille Castiglioni (à l’origine du nom de l’agence et qui nous a autorisé à le faire avec une incroyable bienveillance) Une personne connue que vous admirez : Glenn Murcutt qui parvient à faire un seul projet à la fois, avec constance et exigence... Une phrase culte : « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche » (P.Soulages, 1953) Un film : « El aura » de Fabian Bielinsky Un livre : « American Death » de James Ellroy Une chanson : « Comme un Lego » d’Alain Bashung Un voyage : Le Mexique, en particulier la ville de Mexico Un rêve : Nous aurions bien quelques questions à poser à Luis Barragan Un cauchemar : Traverser l’Atlantique sur un bateau de 6m Une cause à défendre : Une réelle égalité des sexes 2007 - Closerie des Lilas
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Maîtrise d’ouvrage privée / Restaurant - Aménagement des epaces extérieurs du restaurant, décoration et mobilier
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46 DESIGN / Achille
2007 - Chaï Maîtrise d’ouvrage privée Restaurant rapide Architecture d’intérieur complète, décoration et mobilier
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48 DESIGN / Achille
Achille est sur beaucoup de projets à la fois, des ambassades à l’étranger, des aménagements d’appartements à Paris, une maison sur une île, des projets d’hôtels...
2009 - Baccarat Dubaï Maîtrise d’ouvrage privée / Palace Pour et avec l’agence Nuel, Jean-Philippe Nuel Architecture d’intérieur complète, décoration et mobilier
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avec «H» DE PIXEL
50 ENTRACTE / avec «H» de PIXEL
http://graphismeettracas.blogspot.com
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52 MOTION / The Motion Fighters
THE MOTION FIGHTERS Ils se sont connus à l’école des Gobelins à Paris et depuis, les Motion Fighters ne se quittent plus. Leur talent n’a d’égal que leur productivité ! Thomas Bernon et Rémi Unger, 25 ans chacun, font partie de ces personnes créatives et décalées qui aiment leur travail et ne comptent pas leurs heures. Demandezleur leur profession, ils vous répondront qu’ils sont «dresseurs de vidéos», une passion à plein temps qui, à n’en pas douter, les mènera haut et loin. Site internet : www.themotionfighters.com
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Images extraites de la vidéo « Things », réalisée pour Logitech Réalisation : Henri Bouvand, Samir Senane, Rémi Unger / Son : Fabrice Levasseur
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56 MOTION / The Motion Fighters
Images extraites de la vidéo « Little Big Planet », réalisée pour Burton
Réalisation : Thomas Bernon & Rémi Unger / Son : Fabrice Levasseur & Maurin Zahnd
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n artiste connu qui U vous inspire : Universal Everything Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Kyle Cooper Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Gandhi Une personne connue que vous admirez : Tom Sawyer (il est la liberté) Une phrase culte : (passage de « Tape Cul » de J.R. Lansdale) « - Je chevauchais de gros chiens sur une petite selle rouge. J’avais aussi des numéros avec les chimpanzés. Ces salopards passent leur temps à forniquer ou à déféquer partout, j’vous promets. Humiliant. Ca m’a donné dès le départ une mauvaise opinion de la vie. Ca et avoir tout le temps les yeux à la hauteur de l’entrejambes des gens. - Je m’en tamponne que vous ayez été forcé de porter des
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couches, d’enculer un canard et de bouffer de la merde de singe, dit Brett.» Un film : « Blade Runner » de Ridley Scott Un livre : « Rant » de Chuck Palahniuk Une chanson : (sujet à désaccords, ça s’est mal terminé, le Duo s’est transformé en Uno) Un voyage : Orléans et Pau Un rêve : Faire des films pour rendre heureux les gens et qu’ils se disent « Ah ouais, wooah, pas mal du tout, j’y retournerais bien avec ma belle-mère pour la tester… » Un cauchemar : Manger les pissenlits par la racine, il parait que c’est pas agréable. Une cause à défendre : « Pour des hommes de chambre au Sofitel » & « Les pigeons, ça craint !»
Images extraites de la vidéo « All Dried Up! », réalisée pour Malongo
Réalisation : Rémi Unger / Son : Fabrice Levasseur
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Plus sérieusement, nous avons imaginé The Motion Fighters sur les bancs de l’École des Gobelins, et c’est au début 2010 que la chevauchée a commencé. Initialement, nous avions envie de monter un de ces studios dans lequel on y met des guitares, des RED, des beaux Macs tout neufs et une rampe de skate park… Mais nous nous sommes rendus à l’évidence, ce n’est pas pour tout de suite, même si on n’abandonne pas l’idée. Nous pouvons résumer notre philosophie assez simplement, là où se trouvent des gens cool qui ont des projets tout aussi cool (même impossibles) nous ne sommes pas loin et c’est tant mieux.
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En général on dit « même pas peur » ou encore après « même pas mal ». Nous avons la chance de travailler pour des studios ou des personnalités toutes plus compétentes les uns que les autres et ils nous font confiance pour notre plus grand plaisir. Nous espérons sincèrement que vous apprécierez nos réalisations, sinon écrivez à : tesnul@themotionfighters.com Nous ne sommes pas grand-chose, ni personne en particulier, mais nous aimons la perspective d’évoluer et de créer, et qui sait, un jour on finira peut-être par l’avoir cette belle rampe de skate.
Images extraites de la vidéo « Life Catcher », réalisée pour Pentax
Réalisation : Rémi Unger / Son : Jean-Réol Bonnerave
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LÉON ROSE MAGMA Une mode fraîche, décalée, mêlant élégance et humour ; vous les connaissiez peut-être sous le nom de « Morgane & Salomé», marque parisienne fondée en 2009, les deux jeunes créatrices se sont rebaptisées depuis « Léon Rose Magma », anagramme de leurs deux prénoms. Morgane Bellefet et Salomé Brussieux se sont d’abord fait connaître grâce à leurs « bijoux de vêtements », des pièces qui se portent par-dessus les vêtements et les mettent en valeur. À la frontière entre l’Art et la Mode, elles créent aujourd’hui des modèles qu’elles mettent en scène dans des vidéos, photos, performances et installations. Prix créateur Who’s Next en 2010 et primées au Festival International des Jeunes Créateurs de Dinard en 2011, entrez dans l’univers aquatique d’«Abysse», leur nouvelle collection. Site internet : www.leonrosemagma.fr Photo : Ramzy Bentrad
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Collection Abysse été Photographe : Ramzy Bentrad Make-up et coiffure : Julie Gaillard Stylisme : Morgane Bellefet et Salomé Brussieux Modèle féminin : Sadie Modèle masculin: Quentin Brussieux Créations : LEON ROSE MAGMA Lieu : La Pépinière – La Jarry, Vincennes
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Un artiste connu qui vous inspire : Morgane : Riccardo Tisci (actuel directeur artistique chez Givenchy). Salomé : Matt Pyke (art numérique, vu en mai à la Gaité Lyrique). Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Morgane : Alex Grein (photographe) Salomé : Anne Horel Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Morgane : Mes grands-parents. Salomé : Ma famille, elle compte toujours. Une personne connue que vous admirez : Morgane : Soeur Emmanuelle. Salomé : Michel Gondry, parce que c’est un artiste complet, il est doué dans beaucoup de domaines artistiques. Une phrase culte : Morgane : «- Sainte Vierge c’était quoi c’truc là? - Sucre - Jamais vu du sucre faire ça...» (Men in Black - Edgard et sa femme après le crash d’un vaisseau spatial dans leur ferme.) Salomé :« On s’est jamais vu d’proche », Momo dans le « Péril jeune » de Klapish Un film : Morgane : « Into The Wild » de Sean Penn Salomé : « J’ai tué ma mère » de Xavier Dolan
Quelle pourrait-être votre devise ?
SUITE ...
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... SUITE Un livre : Morgane : « Bye Bye Blondie » de Virginie Despente Salomé : « Petit suicide entre amis » d’Arto Paasilinna Une chanson : Morgane : « L’eau à la bouche » de Serge Gainsbourg Salomé : « SchubertALaMode » de SomethingALaMode Un voyage : Morgane : Le désert des Bardenas, au nord de Madrid dans la province de Navarre en Espagne. Salomé : Traverser l’Autriche en vélo en suivant le Danube. Vienne parait d’autant plus grandiose après 500km à vélo ! Un rêve : Morgane : Devenir écrivain. Salomé : Voler sur la ville pour voir tout ce qui se passe en-dessous. Un cauchemar : Morgane : Voir souffrir ceux que j’aime. Salomé : Dans la cour de l’immeuble de mon enfance entouré de lions, ou les escaliers de mon immeuble qui s’effondrent sous mes pieds. Une cause à défendre : Morgane : le FLNJ (front de libération des nains de jardin). Salomé : Les accidents de vélo à cause des portières de voitures qui s’ouvrent brusquement sur la route.
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Collection Abysse été AS de PIXEL #04
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Nous sommes sélectionnées pour faire une robe en chocolat pour le Salon du Chocolat en octobre 2011, en collaboration Patrice Chapon, un artisan-chocolatier français. Le thème : Cabaret burlesque et pâtisserie… Un régal pour les yeux !
Collection Abysse été
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Extraits de la vidéo de la collection « Abysse » Avec : Amélie Glenn Mise en scène : Léon Rose Magma Réalisation, montage et lumière : Marine Durand 70 MODE / Léon Rose Magma
Assistante réalisation et lumière : Elsa Boudot Conception : Marine Durand, Léon Rose Magma
Costumes : Léon Rose Magma Assistante costumes : Ségolène Morlot Maquillage et coiffure : Salomé Brussieux et Morgane Bellefet
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72 PORTRAIT / Albert Boton
ALBERT BOTON Prédestiné à devenir ébéniste, c’est dans les années 1950, alors qu’il est encore adolescent, qu’Albert Boton se découvre une passion et un métier qui ne le quitteront plus : la typographie. Elève du célèbre typographe suisse Adrian Frutiger à l’école Estienne à Paris, il est devenu à son tour un personnage incontournable du monde typographique. Créateur notamment d’une trentaine de typographies disponibles dans le monde entier pour lesquelles il a travaillé en tout premier lieu sur la lisibilité du caractère, Albert Boton s’est à présent lancé dans le jeu inverse : la « désintégration » des lettres. En effet, en retraite depuis 1997, il crée, sous le nom de la marque Kakeboton, des motifs présentés sur des kakémonos et autres supports, laissant place à des éléments graphiques où seule l’estéthique compte. Nous nous sommes rencontrés aux Puces Typo en mai dernier, Monsieur Albert Boton nous fait l’honneur d’être présent dans AS de PIXEL et de répondre à nos questions. Site internet : www.kakeboton.com
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As de PIXEL : Bonjour Albert Boton, nous avons eu l’occasion de vous rencontrer aux Puces Typo le mois dernier, votre passion pour cet art a-t-elle toujours été aussi forte ? Albert Boton : Je suis effectivement toujours épris de cette discipline, certes austère mais combien valorisante. As de PIXEL : Vous avez un parcours qui ressemble à un coup du destin, pouvez-vous nous raconter comment vous avez choisi cette voie plutôt qu’une autre ? A.B. : En effet, mon père m’a appris son métier de menuisier ébéniste en 1949 pendant 4 ans. Lors d’un chantier où je réparais les fenêtres, en haut de l’immeuble il y avait un studio de dessin. Entre deux coups de rabots j’allais voir ce que faisaient ces hommes en blouses blanches sur leurs tables à dessin. Et là j’ai été subjugué, car on manipulait le papier canson, la gouache et la typographie au pinceau. En fait, c’était un studio de dessin publicitaire. Ma décision était prise et j’ai fait part de mon enthousiasme à mon père qui l’était beaucoup moins car il me voyait reprendre l’atelier par la suite. Moi, je voulais dessiner avant tout et je ne me voyais pas finir dans le bois, malgré un grand plaisir à travailler cette matière noble. Si mon père avait été facteur en instruments de musique, clavecin, orgue, etc... mes choix auraient été différents. En effet, transformer du bois et du métal en instruments de musique est plus noble que de faire chanter un placard sous évier. Ceci se passait donc en 1952. J’ai été me présenter au patron de l’atelier qui m’a proposer d’occuper pendant deux mois l’une des tables libres, (on était en juillet) et je commençais la carrière de ma vie. Suivirent dix huit mois de service militaire pendant lesquels je restais en contact avec l’équipe, prenais des cours du soir aux Arts Appliqués et continuais à dessiner pour le plaisir. Après le service, j’ai intégré l’Atelier Troy comme dessinateur free, le patron fournissait les clients et les fournitures, les graphistes facturaient leurs productions tous les mois. Je suivais également les cours de calligraphie à l’École Estienne, d’Adrian Frutiger.
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As de PIXEL : Elève de ce célèbre typographe à l’école Estienne, vous avez connu l’époque rêvée des écoles parisiennes de typographie, gardezvous un oeil aujourd’hui sur les élèves qui sortent de ces écoles ? A.B. : Le fait d’avoir pris des cours avec Adrian Frutiger m’a donné envie de voir de plus près son activité chez Deberny et Peignot. Il venait de rentrer en tant que Directeur artistique dans cette noble maison et cherchait du personnel pour dessiner les lettres matrices destinées à créer les fontes métal et photo pour la Lumitype. L’Univers était le caractère qu’avait créé Frutiger à l’époque mais beaucoup d’autres aussi. J’ai travaillé sur l’Univers 45 et le 55 entre autres. As de PIXEL : Vous êtes ensuite devenu enseignant en typographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, qu’avez-vous ressenti en passant de l’autre coté du banc de l’école ? A.B. : Ce n’est que vers 1967 qu’Adrian Frutiger me demanda de poursuivre son travail d’enseignant aux Arts Déco. J’y ai enseigné une trentaine d’années ainsi que plus tard à l’Atelier National de Recherches Typographiques, créé par Jack Lang. Evidemment, le fait d’enseigner 30 ans crée des liens, des amitiés, certains élèves que j’ai eus à l’ANCT sont maintenant dans l’enseignement et produisent des fontes de qualité. Il n’est pas évident d’enseigner au début, surtout quand on n’a pas fait d’école. Je me suis remémoré mes différentes observations sur l’école Helvétique et je me suis constitué un programme progressif sur la calligraphie, le dessin d’exécution sur carte à gratter concernant les règles optiques, et l’exécution d’un certain nombre de lettres d’une hauteur de 12 cm. Ces trois disciplines sur un cursus d’un an. As de PIXEL : Y a-t-il des typographes contemporains que vous suivez particulièrement ? A.B. : Oui bien sûr ! Des gens comme Jean-François Porchez, Olivier Nineuil, Puifouliou, Xavier Dupré, Christophe Badani... pour ne citer que les français.
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As de PIXEL : Avec l’arrivée d’internet et la mondialisation des typographies, comment voyez-vous le métier de typographe aujourd’hui ? A.B. : Le métier de typographe est dans l’ensemble plutôt sinistré, car dans les écoles de graphisme on a remplacé les cours de calligraphie et de dessin de lettres par des cours sur les logiciels. Or notre métier de communication passe par l’image et le texte. Ce qui ne veut pas dire que la lettre soit complètement oubliée, certains professeurs de formation classique sont conscients de cet état de fait et font travailler, dans la mesure du possible, leurs élèves dans ce sens et les jeunes sont demandeurs. D’autre part, le fait que n’importe qui ait la possibilité d’ouvrir Font Lab et d’aborder la création de caractères est très inquiétant dans le sens où il n’y a pas de formation classique à la base. Du fait que tout le monde fasse tout et n’importe quoi dans son coin, ne rend pas forcément compte des différentes productions. Seuls des gens comme Jean-François Porchez et quelques autres éditent sur leurs sites des catalogues conformes aux besoins des professionnels. Sans parler bien sûr des sociétés ayant pignon sur rue, comme Linoype, Fontshop, Emmigré, ITC, etc. As de PIXEL : Justement, vous qui avez travaillé dans une fonderie typographique, que pensez-vous des fonderies numériques comme Fontshop ? A.B. : La fonderie Fontshop est constituée de gens sérieux. Monsieur Spickerman est un excellent professionnel, graphiste, créateur de caractères, typographe et homme d’affaire. Les royalties versées sont très correctes sans arnaque, comme chez Monotype.
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As de PIXEL : Parmi vos créations, quelle est la typographie dont vous êtes le plus fier et pourquoi ? A.B. : Le caractère qui me plaît le plus est le prochain à venir! Cette boutade étant dite, je pense aux caractères pris d’ailleurs par Fontshop : le Cellini et le Tibère. J’en suis fier car ce sont des dessins d’un grand classicisme et qui ne vieilliront pas. Il y en a d’autres, car j’ai toujours aimé butiner parmi les différents styles mais j’ai toujours aimé la lettre souple et construite, de toute façon. As de PIXEL : Désormais en retraite, vous vous consacrez à des compositions typographiques imprimées sur différents supports, notamment sur des kakémonos qui sont devenus vos objetsphare, expliquez-nous votre concept et pourquoi avoir choisi ce support ? A.B. : Il m’est venu un jour l’idée sur une commande, de créer un graphisme complètement destructuré. L’idée ayant fait son chemin, j’ai appliqué cette démarche sur un kakémono (qui veut dire « qui est suspendu » en japonais), la solution paraissant intéressante je l’ai étendue sur d’autres supports. As de PIXEL : Pour finir, si vous aviez une devise, quelle serait-elle ? A.B. : « En typo (et en dessin de lettre bien évidemment), c’est le blanc qui doit gérer le noir ». As de PIXEL : Et vous l’écririez avec quelle typographie? A.B. : En Tibère, la capitale Romaine, la plus belle source de nos lettres majuscules. 2000 ans av.JC.
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BLEU NOIR C’est au coeur du XVIIIème arrondissement parisien que Jeykill et Veenom, tatoueurs et membres du collectif 9 ème Concept, ouvrent le Bleu Noir Tattoo Artshop. Ils vous proposent une séléction d’œuvres exclusives, des installations temporaires et la résidence d’artistes peintres, tatoueurs ou illustrateurs. Ce lieu rassemble au rez de chaussée un espace d’exposition et un mini-store qui présente des productions récentes ou des éditions limitées et à l’étage un studio de tattoo. Loin des codes habituels, Bleu Noir met l’accent sur l’aspect singulier et unique de ses créations. Le conseil, le choix d’un dessin et l’élaboration d’un tatouage implique un savoir-faire et une rigueur professionnelle acquise par 10 années d’expérience. Si vous cherchez à vous faire tatouer une pièce qui sort de l’ordinaire et vous ressemble, contactez-les ! Site internet : www.bleunoir.com Photos : © Éric Malavergne
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AS de PIXEL : Bonjour Jeykill, en tant que co-fondateur du Tatoo Artshop, raconte-nous ton parcours et ce qui t’a amené à ouvrir cet espace. Jeykill : J’ai commencé en freelance en tant que graphiste avec des commandes puis à travers le 9ème concept, j’ai rencontré Veenom avec qui j’ai monté cet espace il y a un peu plus d’un an. Avant de me lancer dans le tatouage, j’ai débuté il y a 11 ans avec un maître tatoueur sur Paris, il m’a appris les règles fondamentales de cet art avec comme première règle : l’hygiène, ensuite vient le reste. Une fois que j’ai maîtrisé les techniques de base, j’ai commencé à faire des tatouages de manière privée sur commande puis j’ai voulu professionnaliser la chose. AS de PIXEL : Cet endroit est unique de par son concept, peux-tu nous expliquer quelle était votre idée avec Veenom ? J. : Nous faisions beaucoup d’expositions avec 9ème Concept, nous voulions garder cet esprit au rez-de-chaussée, nous l’avons donc pensé comme un lieu vivant, un lieu d’exposition qui se renouvelle au gré de la programmation et reste entièrement professionnel au premier étage. Les évènements comme « Carnets de croquis », où nous avions invités des potes comme Alëxone, Olivia De Bona, Mast, partaient d’une idée simple : pouvoir acheter des dessins à un prix abordable tout en discutant avec les artistes qui les produisent. Nous en programmons deux par an. AS de PIXEL : Vous rencontrez un succès grandissant, quelle est votre recette ? J. : Nous nous faisons plaisir, et nous le faisons sincèrement, en tirant l’art du tatouage vers le haut ! Les gens viennent nous voir pour notre « patte » et par le bouche-à-oreille. Nous réalisons aussi bien des travaux d’exécution avec des clients qui ont une idée précise et d’autres qui viennent spécifiquement pour notre art et nous leur faisons des créations originales adaptées à leurs goûts.
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Notre travail est beaucoup basé sur le dialogue. Ensuite, on dessine au stylo sur la peau pour bien prendre la forme du support et ensuite on repasse avec l’aiguille. AS de PIXEL : Tu as commencé avec des outils et des supports conventionnels tels que la peinture et le papier, ton approche est-elle différente avec un support vivant ? J. : Tout d’abord c’est l’hygiène qui est primordiale. Le support ne change pas trop mis à part qu’il faut gérer le facteur humain : les courbes, les muscles et il y a des endroits plus difficiles que d’autres à tatouer, par exemple les côtes, car la peau doit toujours être tirée pour permettre au matériel d’avoir constamment un trait net et parfait. AS de PIXEL : Comment arrives-tu à un tel niveau de détail sur tes tatouages ? J. : Ah c’est la pratique !! La maîtrise des fondamentaux et ensuite avec l’expérience on découvre des manières de tatouer bien à soi avec des gestes associés à l’aiguille qui permettent des traits plus nuancés. AS de PIXEL : Vous êtes les deux seuls à tatouer ici ? J. : Oui, et de temps en temps «Supakitch», un artiste français qui vit à New York, tatoue avec nous quand il est de retour en France. Et l’année prochaine, d’autres tatoueurs devraient nous rejoindre. AS de PIXEL : Et pour finir, quel serait votre cri de guerre ? J. : « SUPPORT YOUR LOCAL TATTOO ART SHOP ! » On revendique le XVIIIème arrondissement , nous avons plein de potes dans le quartier et on l’aime. Bleu Noir Tattoo Artshop 25 rue Durantin 75018 Paris / Métro Abbesses - Blanche du Mardi au Samedi 14h - 19h. Le dimanche 16h - 19h SUR RENDEZ VOUS jeykill@bleunoirparis.com veenom@bleunoirparis.com
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Affiche réalisé pour le art shop
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DESIGN
PHOTO
HumanKind
Design commercial
No Skateboarding
Auteur : Tom Bernardin et Mark Tutssel Editeur : Leo Burnett Langue : Anglais
Auteur : Lynne Mesher Editeur : Editions Pyramyd Date de paution : 30 juin 2011
Éditeur / Auteur : Mathias Fennetaux Langue : Anglais
« HumanKind, c’est ce qui fait gagner des années aux marques en trouvant plus vite le chemin du cœur des gens. » Cette phrase est de Maurice Lévy, président de Publicis groupe, présentant la sortie en France du livre “HumanKind” de Tom Bernardin et Mark Tutssel, respectivement président et directeur de création de Leo Burnett Worldwide (Publicis groupe). HumanKind se présente, non comme une philosophie d’agence mais comme une histoire de « gens d’agence », de projets et de changement de comportement. Pour leurs auteurs, c’est une ode à la créativité et un message d’optimisme sur la capacité de la communication à changer le monde.
Le premier titre de la série, Design commercial, se penche sur la conception des espaces de vente. Examinant la relation entre l’intérieur d’un magasin et son environnement, il mène une enquête approfondie sur l’aménagement, la circulation et le rythme au sein des espaces commerciaux. Il présente les procédés permettant de repousser les frontières du design et d’enrichir l’expérience des clients. En outre, il aborde au fil des chapitres l’impact de l’industrie du bâtiment sur l’environnement. Brassant les notions de marque, d’intérieur, de clients et d’aménagement, cet ouvrage fonde son analyse sur des exemples d’espaces commerciaux caractéristiques. Du grand magasin à la petite boutique, de la vente de vêtements à celle de voitures, il propose une plongée passionnante dans l’univers du design commercial.
Source : www.e-marketing.fr
Source : www.pyramyd-editions.com
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«No Skateboarding » est le premier ouvrage à regrouper autant de portraits des skaters les plus mythiques des années 90 à nos jours. Loins des séances photo élaborées en studio par de grands photographes, Mathias Fennetaux a réalisé ces portraits de skaters posants simplement, directement dans la rue. Shootés entre 1998 et aujourd’hui, entre la France et la Californie, ils sont classés par ordre chronologique et commentés en anglais. L’auteur français qui a reussi a rassembler les photos des legendes du milieu peut être fier de son projet. A noter qu’il participe à l’exposition Public domaine à la Gaité Lyrique (18 juin au 7 août 2011). Source : www.thelazydog.fr
GRAPHISME
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ROMAN GRAPHIQUE
L’intelligence des affiches
D&ad: The Copy Book
PACO
Auteur : Pierre Fresnault-Deruelle Editeur : Editions Pyramyd Date de paution : 31 juillet 2011
Auteur : D&AD Editeur : Taschen Date de paution : 15 juillet 2011
Dessinateur : Les Frères Chien Scénariste : Zaffiro Édition: Manolosanctis
À travers plus de vingt exemples d’affiches, traversant les époques depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à la création contemporaine, Pierre Fresnault-Deruelle nous montre la richesse visuelle et sémantique de ce moyen d’expression. Il nous présente des exemples illustres d’affiches vantant des produits de marque ou des spectacles et nous amène ainsi à la rencontre de quelques-uns des plus grands affichistes (Lautrec, Cassandre, Savignac, Bundi, etc.). Dans son texte foisonnant et savoureux, Pierre Fresnault-Deruelle allie la description à l’interprétation, la référencepointue au trait d’humour et l’analyse sémiologique à l’enthousiasme du simple « regardeur ».
En 1995, D&AD a publié un livre sur l’art d’écrire pour la publicité. Bien qu’il ne soit plus vraiment d’actualité, cet ouvrage à succès demeure une référence incontournable, une bible pour les directeurs de la création. D&AD et TASCHEN ont uni leurs forces pour vous livrer une édition actualisée et remodelée de cette publication, en y incluant des travaux de ces 15 dernières années. Considéré comme le champ d’action le plus difficile de l’industrie publicitaire, le rédactionnel est généralement réservé aux professionnels les plus doués — souvent les dirigeants ou gérants des agences eux-mêmes. Le livre propose un choix éclairé de projets et des articles signés par 48 grands noms de la publicité, parmi lesquels des vedettes comme David Abbott, Lionel Hunt, Steve Hayden, Dan Wieden, Neil French, Mike Lescarbeau, Adrian Holmes et Barbara Nokes.
La bonté est une seconde nature pour Paco Estevez : ses pizzas sont pétries d’amour, son film « A ninja in the Dark» un témoignage d’amitié et sa carrière de détective un testament à la gloire de la camaraderie. Sous sa moustache espiègle et son poncho chatoyant, Paco cache un cœur gros comme un bol de chili. Trop gros, peut être, pour franchir les portes de la gloire qui s’ouvrent en grand devant lui. Car si Paco fait tomber le sombrero pour endosser une multitude de rôles, il porte toujours son cœur sur la main
Source : www.pyramyd-editions.com
Source : www.bdnet.com
Source : www.taschen.com
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ROCK
ELECTRO-HIP HOP
AMBIENT
Red Hot Chili Peppers
M.I.A.
Thievery Corporation
I’m with you
Maya
Culture of fear
Après 5 ans d’absence, le tant attendu nouvel et 10ième album des Red Hot Chili Peppers « I’m with you » sera disponible le 30 Août et contiendra 14 chansons, toujours produit par Rick Rubin (qui au passage s’est bien planté avec le dernier Linkin Park). Presque dommage de ne pas pouvoir l’écouter sur la plage pendant les vacances ! Il ne reste plus qu’à patienter sagement, le premier single «The Adventures of Raindance Maggie» sortira le 18 Juillet, et on devrait tous se retrouver dans les salles pour la tournée mondiale !
Le nouvel album de M.I.A. conforte son statut de Neneh Cherry des années 2000 : sexy, urbaine, ethnique, et pratiquant une pop d’avant-garde juste ce qu’il faut. Passée de la gloire hype à la notoriété globale par le biais de la bande originale du film Slumdog Millionnaire (son oscar afférent et l’impact planétaire de « Paper Planes »), la Londonienne revient en force et ses producteurs Diplo et Switch sont désormais aussi superstars qu’elle.
Les DJs Eric Hilton et Rob Garza se décrivent comme des artisans de «paysages sonores musicaux», une description qui résume parfaitement leur genre musical. Avec leur nouvel album « Culture of Fear », le duo nous oriente vers un mélange entre ambiances sonores et paroles engagées. Thievery Corporation a fait appel à différents artistes, le rappeur Mr. Lif, invité sur la chanson du même nom que l’album, médite par exemple sur la vie de l’après 11 septembre.
Source : music-story.com
Texte : As de Pixel
Parution : 30/08/2011 Label : Warner
Source : slappyto.net
94 À ÉCOUTER !
Parution : 13/07/2010 Label : N.E.E.T / XL
Parution : 28/06/2011 Label ESL Music, Inc.
REGGAE
ELECTRO-POP
ROCK
Alborosie
Yuksek
Sting
2 times Revolution
Living on the edge of time
Symphonicities
Le rasta italien revient avec un nouvel album très riche sur lequel il démontre encore une fois sa science du reggae. Le timbre par ticulier d’Alborosie, apprécié par beaucoup, teinté rub-a-dub sur des morceaux comme « Rolling like a rock » peut prendre également des accents très soul sur des morceaux comme le bien nommé “Soul train”. Mais Alborosie sait moderniser les sons traditionnels avec «What if Jamaica» ou « Rude bwoy love », morceaux sur lesquels il utilise à mer veille les voix féminines.
Après avoir fait souffler un vent de fraicheur sur une scène électronique française étouffée par ses clichés, Yuksek et son électro polymorphe est de retour avec un Living on the Edge of Time définitivement tourné vers la pop ! Si « Living on the Edge of Time » s’affiche définitivement comme un album electro-pop, ce n’est pas comme si nous n’avions pas été prévenus, « Away From The Sea » avait en son temps apporté son petit lot de sonorités pop habillant des productions aux contours déjà moins abruptes que par le passé.
L’album Symphonicities regroupe les plus grands titres de Sting et de Police, arrangés pour orchestre symphonique. Parmi eux figurent les titres-fétiches tels que Roxanne, mais aussi des chansons remarquables dans la carrière solo de Sting comme Englishman in New York. La tournée européenne débutera le 3 septembre.
Source : rootsandculture.net
Source : adnsound.com
Parution : 21/06/2011 Label : VP Records
Parution : 13/06/2011 Label : Barclay
Parution : 13/07/2010 Label : Deutsche Grammophon
Source : zikeo.com
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;) FUN
Les glaces créatives du collectif Stoyn Dans le cadre de leur soirée « Stoyn Ice Cream », STOYN, une agence indépendante russe spécialisée dans la communication et le marketing, a proposé des glaces aux couleurs acidulées et à la forme inspirée de quelque unes des plus grandes icônes de la Pop Culture comme Mickey, Donald, Mario, Dark Vador ou encore Maryline Monroe. Un vrai coup de cœur original et décalé! Texte : As de Pixel
FESTIVAL MUSICAL
Rock en Seine L’édition 2011 accueillera notamment les Foo Fighters, The Kills, Arctic Monkeys et Interpol. Le festival n’étant pas exclusivement rock, retrouvez aussi parmi nos groupes favoris les brésiliens de CSS (Cansei de Ser Sexy), l’electro envoûtante de Trentemøller, le hip hop de Kid Cudi, l’electro-pop de Yuksek et la chanteuse nigériane Nneka. Rendezvous donc à Saint-Cloud (92) du 26 au 28 août. En attendant réservez votre pass ! Texte : As de Pixel
EXPO
Les invités du festival vus par Jérôme Bonnet Initiée en 2008, l’exposition « Les invités du festival vus par Jérôme Bonnet » s’installe à nouveau sur le parvis du MK2 Bibliothèque, et cette année, sur le parvis de la BnF. Chaque jour du festival, le photographe Jérôme Bonnet immortalise la venue des invités, imprimés la nuit même sur des affiches (120x160cm), les clichés sont installés dès le lendemain dans du mobilier urbain laissant aux passants le loisir de découvrir tous les matins de nouveaux portraits. Un détournement artistique étonnant des fameuses « sucettes » JCDecaux pour une exposition photographique en plein air et « work in progress ». Source : pariscinema.org
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CINÉMA
ÉVÈNEMENT
Chico & Rita
Festival Paris Cinéma
Auréolé du Goya du meilleur film d’animation de l’année, Chico & Rita, en salles aujourd’hui, retrace l’histoire de la musique cubaine à travers la passion d’une chanteuse et d’un pianiste. De la Havane à New York, en passant par Paris et Las Vegas, les héros font revivre, à travers leur histoire d’amour contrariée, l’histoire de la musique cubaine. Pour ne pas dire son âge d’or… Porté par la voix suave d’Idania Valdès (fille de l’un des musiciens rendus célèbres par le Buena Vista Social Club), le film entraîne le spectateur dans un univers sensuel et voluptueux.
Comme chaque été, le festival Paris Cinéma propose plus de 350 films dans une quinzaine de lieux. Des invités prestigieux dont Michael Lonsdale, Jerzy Skolimowski, Michel Ocelot et Gael García Bernal accompagneront les temps forts. Au programme : des avant-premières, un hommage au Mexique, des films en compétition, une rétrospective Don Siegel. Les 12 et 13 juillet, le festival déploie son dispositif de projection sous la halle Aubervilliers du CENTQUATRE pour deux soirées d’exception.
Source : gala.fr
Source : 104.fr
EXPO
Pierre Culliford, dit Peyo : La vie et l’œuvre d’un conteur merveilleux L’Hotel Marcel Dassault accueille, jusqu’au 30 août prochain, l’exposition «Pierre Culliford, dit Peyo : La vie et l’œuvre d’un conteur merveilleux». Un évènement organisé en parallèle avec la sortie au cinéma du film Les Schtroumpfs en 3D. Le créateur des Schtroumpfs, Peyo, a donc droit à une exposition inédite sur sa vie et son œuvre. Plus de cinquante ans après la naissance des petits lutins bleus, Artcurial organise une rétrospective offrant plus de 150 oeuvres originales, de nombreux documents d’archives et des objets personnels. Source : mensup.fr
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www.asdepixel.com
Directeurs associés : Jean-Noël GAUTHIER Romain HACQUARD Directeur de la publication : Romain HACQUARD romain@asdepixel.com Directeur artistique : Jean-Noël GAUTHIER jn@asdepixel.com Webmaster : Mathias FREY
98 OURS + REMERCIEMENTS
Couverture : Mokë Artistes AS de PIXEL n°4 : Arnaud Baumann, Mokë, Oops, The Motion Fighters, Albert Boton, Léon Rose Magma, Achille. Remerciements : Mathias Frey (again and again !), Poursuite, Julien Bellot, Clément Duquenne, Emmanuel Hacquard, Cécile Cette, Harold Moreau, Netta Margulies d’Excuse My French, Albert Boton, Bernadette Vitrac, Nadine Gravelle de Radio Nova, Morgane Bellefet, Salomé Brussieux, Thomas Bernon, Rémi Unger, Alexandre Follain et Mokë. AS de PIXEL est publié tous les 2 mois et est généré par issuu.com Tous les droits d’auteur appartiennent exclusivement aux artistes. Les visuels présentés dans ce magazine ne seraient pas utilisés sans permission. AS de PIXEL n’est pas responsable des droits d’auteur des œuvres présentées. Aucun visuel ou texte, ou tout autre contenu, ne peut être altéré ou modifié. Tous droits réservés. © AS de PIXEL 2011
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