Journal l'Éveil - Édition Avril 2017

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Table des matières Éditorial Par Éric Fournier, rédacteur en chef

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Agathe veut savoir… Par Agathe Fortin

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Les pensées du cœur Par Marc Landry

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5 astuces pour… un équilibre de vie Par Cindy Fortin,

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Chronique Cinéma Par Sébastien Tremblay

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La page détente Par Mélanie St-Amand

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Parler pour parler Par Stéphanie Claveau, éducatrice spécialisée

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Par Éric Fournier Rédacteur en chef Il est incontestable que bon nombre de personnes ayant subies un traumatisme craniocérébral se sentent faussement amoindries au sein d'un monde illusoirement attardé par le matérialisme et «l'image». Par contre, au cours de l'histoire, un grand nombre d'individus, que le milieu sociétaire jugeait comme «anormales psychologiquement», ont apportés des changements plus que notoires dans notre monde moderne. Qui ne connait pas Ludwig van Beethoven (compositeur et interprète musical) qui, malgré ses troubles bipolaires, a changé le monde de la musique classique par ses frasques musicales frôlant le génie? L'allemand Albert Einstein (scientifique), qui devait lutter contre des troubles schizophréniques sans cesse constants, nous a apporté, rien de moins, que la force nucléaire. Je pourrais aussi vous nommer Vincent van Gogh (artiste peintre), Isaac Newton (théorie de la force gravitationnelle) et j'en passe.

En 2010, certains chercheurs ont dirigés une étude* examinant la présence de récepteurs à un neurotransmetteur (la dopamine) chez des personnes saines et créatives. Ils avaient remarqués que, comme chez les personnes souffrant de psychose, ces mêmes récepteurs manquaient dans une zone ciblée du cerveau nommée le thalamus. C'est ce déficit qui pourrait d’ailleurs expliquer un certain problème de filtrage chez les T.C.C, mais qui, dans certains cas, mènerait à des idées novatrices (chez les personnes créatrices) ou à des idées plus délirantes (chez les personnes schizophrènes). Au fort de cette étude, plusieurs aspects viennent valider qu'il existe certains liens entre la folie et la créativité. Mais, rassurez-vous, il n'y a rien qui précise dans cette étude que les hôpitaux psychiatriques sont remplis d'artistes en devenir. Ha! Ha! Ha! A-t-on absolument besoin de changer le monde pour se voir octroyer une utilité bien à nous ? Bien sûr que non ! N'oublions jamais que chaque façon de faire évoluer humainement une autre personne par le vécu de nos expériences de vie peut peser positivement dans l'existence de tous et chacun. Chaque vision différente de nos existences ajoute un ingrédient supplémentaire à la recette de la vie en société dont nous faisons partie. Je crois que nous devrions tous ressentir une grande fierté de faire partie d'un groupe de personnes qui n'a jamais baissé les bras devant les difficultés. C'est en surmontant l'incompréhension des gens, et parfois même la nôtre, que nous nous sommes forgés des valeurs de vie humaine qui en rendraient bon nombre jaloux. Prendre part à la société en étant un exemple de courage et de persévérance malgré notre T.C.C. ne peut que transmettre à quel point le courage et la force intérieure font grandir les gens. *Référence: https://neuropedagogie.com

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Par Agathe Fortin

En 1981, j’étais négative, nerveuse et je n’avais plus confiance en rien. Mon corps en ressentait les conséquences. Suite à une conversation avec ma voisine, j’ai décidé de me prendre en main et j’ai assisté à un cours de développement personnel. Ça a été un cadeau. C’est pour cette raison que j’ai décidé de rencontrer monsieur Normand Goulet, animateur-conférencier du cours Sylva Bergeron depuis 38 ans. Quel est ton lieu de naissance? Montréal. Qu’est-ce qui vous pousse à faire ce travail? L’amour de l’être humain. C’est pour aider des gens à mieux vivre : connaître les forces du subconscient, rencontrer d’autres personnes, prendre plus confiance en soi, etc. Quelle a été votre formation? J’ai été choisi par l’animateur principal et, comme je répondais aux critères, j’ai accepté de donner la formation.

Depuis que je prends soin de moi et que j’entretiens le positif, je suis enthousiaste et je profite de chaque moment. Par exemple, puisque je ne peux plus travailler, je me dis: «Je suis en vacances pour le reste de mes jours.». Avant mon accident, j’étais très active physiquement. Maintenant, je suis encore active grâce aux activités de l’Association : je participe au théâtre, au café rencontre, à de corps et d’esprit et aux quilles. Nous avons des services appropriés à notre condition, alors continuons à faire des activités! J’espère que vous êtes bien avec vous-même et avec les autres. Sinon, j’ai la conviction que vous êtes capable d’y arriver. Mettez-y un peu d’efforts!

Avant, je disais «Je roule.», mais, maintenant, je roule plus vite avec ma chaise roulante. Ha! Ha! Ha! 4


Par Marc Landry

Notre journaliste, monsieur Marc Landry, nous partage ses pensées sur la perception des gens. «La façon de voir les choses, c’est différent pour chacun. La manière de percevoir peut être influencé par le bruit, la lumière, la présence

de quelqu’un… C’est ce qui fait que la perception est intéressante car chaque influence nous fait percevoir différemment. Puisque l’on peut voir de différentes façons, on doit davantage se fier sur notre vue d’ensemble car elle est plus complète. C’est la base de l’intelligence d’être influencé par ce que l’on voit. En effet, nos propres perceptions sont inspirée par les autres et par leur façon de percevoir la réalité. Souvent, leur point de vue nous permet d’analyser sous un nouvel angle et

d’améliorer notre vue d’ensemble. Il est positif de s’ouvrir aux opinions des autres et de les considérer. Apprendre de l’autre, c’est la richesse d’une discussion! Par contre, pour préserver ses convictions, on doit aussi être prudent face à l’influence des autres. Il faut s’inspirer des autres sans être influencé négativement par eux. Il ne faut pas sombrer dans des pensées comme : «C’est pas bon ce que je pense.» parce que l’on pense pas comme tout le monde. C’est important de ne pas se fier au goût des autres pour définir ce que l’on aime. Ne mettons pas de côté notre façon d’être au profit de l’opinion générale.

On ne doit pas laisser seulement la place à la perception, mais faire aussi place à l’objectivité. Si nous sommes déjà persuadés d’une conclusion, on perçoit souvent ce qui confirme notre opinion. Nous nous fermons sur nos idées préconçues. Par exemple, si l’on aime une couleur, on va dire qu’elle est associée à quelque chose de positif pour la rendre plus éclatante. C’est aussi le cas pour le partisan d’une équipe qui ne perçoit d’elle que les avantages et estime que les adversaires ne sont que des salauds : il n’est pas objectif. Gardons notre objectivité lors de nos conversations et une ouverture sur l’opinion des autres,

sans se laisser coincé par l’avis imposé comme ce peut être le cas lors de réunions partisanes et rencontres de sollicitations.» 5


5 ASTUCES POUR… UN ÉQUILIBRE DE VIE Par Cindy Fortin, Intervenante sociale

Le cours d’une vie est similaire à celui d’un voyage en bateau. Nous y voyons des paysages magnifiques, rencontrons des personnes adorables et vivons des expériences inspirantes. Mais, notre voie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Le parcours est parsemé d’imprévus et nul ne sait quand la tempête frappera. Pour bien profiter du voyage et traverser plus facilement les difficultés, il est important de conserver un bon équilibre de vie. Après tout, une simple bourrasque peut nous faire chavirer si l’on est instable. Alors, qu’est-ce que l’équilibre de vie? C’est simple! Il s’agit de concilier les différentes sphères de sa vie, et ce, selon nos priorités. Simple? Bon, ça peut effectivement être compliqué. Voici donc 5 astuces pour nous aider à y parvenir!

Cibler nos priorités

Demeurer réaliste

Chacun est le capitaine de son navire et la voie à laquelle nous aspirons est unique à chacun. À défaut de pouvoir tout faire, mieux vaut investir son temps dans ce qui est important pour soi. Donc, questionnons-nous sur nos priorités :

Après révision de la situation, vous constatez que des changements doivent être apportés? Parfait, alors, par quoi commencer? Parce que, oui, il faudra choisir! On ne peut tout changer en même temps sans créer de perturbations. Il est plus facile et plus efficace d’atteindre de petits objectifs réalistes et constants que d’entreprendre un grand chambardement.

Suis-je satisfait dans les différentes sphères de ma vie? Est-ce que mes besoins sont comblés? Est-ce que mes actions quotidiennes sont conséquentes à mes besoins et à mes priorités? Malgré notre questionnement, il peut être difficile d’identifier la présence d’un problème ou de percevoir que nous perdons notre équilibre. Notre corps, lui, ne ment pas et il nous communique son avis sur la question. N’étant pas très articulé, il nous communique un état de déséquilibre avec un malaise (fatigue, maux de tête, maux de ventre, raideurs, etc.). C’est le signe que quelque chose doit changer!

Il ne faut pas oublier qu’un changement peut être long à instaurer. Les bénéfices, eux, prennent place sûrement, mais doucement. Pour que les avantages deviennent davantage concrets, il faut donc persévérer! Heureusement, un petit changement dans une sphère de vie risque de provoquer d’autres changements ailleurs. Par exemple, prendre plus de temps pour des activités avec des amis peut diminuer le stress, ce qui contribue à améliorer le sommeil, ce qui diminue l’impression de fatigue, etc.

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Planifier son temps et son énergie

Choisir ses combats

Pour retrouver ou maintenir l’équilibre, il faut prendre le temps de le faire! Pourquoi ne pas prendre rendez-vous avec soi-même? Réserver un moment dans son horaire pour se reposer, pour pratiquer une activité sportive, pour voir des amis… On peut aussi maximiser son temps et se motiver en joignant deux activités comme de voir des amis dans le cadre d’une activité sportive. De plus, ce rendez-vous avec soi-même doit être de qualité : à un moment et un endroit qui vous permettront d’atteindre votre objectif et durant lequel vous ne serez pas dérangé. Planifier un temps pour conserver son équilibre ou pour le retrouver est plus avantageux que de devoir prendre le temps d’être malade ou déprimé.

Prévoir les tempêtes est un bon moyen d’y faire face de façon adéquate. Néanmoins, se défendre contre des vents inexistants est épuisant et inutile. On ne peut pas non plus détourner la tempête ou ordonner le retour aux paisibles moments du passé. Afin de concentrer son énergie sur ce qui compte, il est important de comprendre ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas. Pour y parvenir, on peut se questionner sur la situation :

Éviter le piège des fausses bonnes raisons Des raisons pour ne pas apporter de changements, nous en avons tous. Bien sûr, il est important de s’adapter à notre rythme et à notre condition. Par contre, il est facile de se laisser convaincre par de fausses bonnes raisons. En voici un exemple:

Est-ce que je peux y changer quelque chose? Est-ce ma responsabilité de le faire? Est-ce le moment de le faire? La réponse est «Non» à l’une de ces trois questions? Alors, la tempête ne touche pas votre navire et mieux vaut lâcher prise. Nous pouvons influencer que ce sur quoi nous avons du pouvoir. Ne prenons pas non plus la responsabilité des autres et agissons lorsqu’il est temps de le faire. Ainsi, nous conserverons notre énergie et serons plus efficace.

«Oui, je devrais faire de l’activité physique, mais je suis trop fatigué et je dois me reposer.». Lorsque nous sommes en déséquilibre, il est fréquent d’être coincé dans un cercle vicieux tel que: «Plus je dors, plus je suis fatigué, plus je dors…». Dans ce genre de contexte, il est préférable d’apporter un changement. Chacun est responsable de ses choix et de l’équilibre qui en découlera. Alors, afin d’éviter de privilégier un bien -être immédiat, mais éphémère, à un bien-être futur, mais constant, soyons alertes pour éviter le piège des fausses bonnes raisons. Malgré les efforts, il est possible d’être frappé par une tempête que nul n’avait vu venir. Le navire n’en ressort souvent pas indemne. Si vous vivez cette situation ou si vous sentez que vous êtes en déséquilibre, ne tardez pas à prendre soin de vous.

Bien entendu, si vous ne savez pas trop par quoi commencer ou comment vous y prendre, vous pouvez contacter votre intervenant ou votre éducateur de l’Association. Après tout, nous nous y connaissons bien en bateau! 7


Par Sébastien Tremblay MOONLIGHT: Drame. Chiron, un jeune enfant qui grandit dans un quartier de Miami avec une mère toxicomane et sans père, tente de trouver sa place dans le monde. Le seul refuge qui lui reste est sûrement l'amitié. Gagnant de l'Oscar du meilleur film, il traite d'un sujet difficile, l'homosexualité, d'une manière plutôt froide.

LOGAN: Drame fantastique. En 2029, les mutants sont en voie d'extinction; Logan et le professeur X tente de survivre dans un environnement qui ne sont plus le leur. Il croise sur leurs chemins une jeune mutante pourchassée par les autorités. Ils tentent alors de rejoindre un endroit que l'on surnomme «Le refuge». Film qui se déroule principalement sur la route avec des scènes extrêmement violentes qui finissent par être agaçantes.

KONG, SKULL ISLAND: Aventure. Une expédition s'organise pour visiter une île du Pacifique qui est isolée en raison des cyclones qui l'encerclent. Après avoir traversée cette barrière, l'équipe militaire est attaquée par un gorille qui détruit plusieurs équipages. Commence alors un conflit entre les militaires, la photographe Weaver et le guide Conrad qui veulent protéger le monstre. Film qui nous transporte dans un monde fantastique qui nous garde accroché sur notre siège.

LE FILS DE JEAN: Drame. Mathieu, jeune homme de trente-cinq ans qui n'a jamais connu son père, apprend un matin que celui-ci vient de mourir et qu'il est canadien. Il lui laisse en héritage un paquet. Mathieu décide alors de se rendre à l’enterrement de son père et de rencontrer ces deux frères. Il se retrouve alors en terrain hostile où personne n'a connaissance de son existence, ni ne veut le connaître. Film d'une très grande finesse où chaque dialogue est important et avec un dénouement qui vous surprendra. 8


Par Mélanie St-Amand

Mon premier est le contraire de haut. Mon deuxième est le contraire de rapide. Mon troisième est le contraire de matin. Mon tout est dans le jardin. Mon premier est le contraire de dur. Mon second est un poisson. Mon tout est un animal.

Mon premier est de l’argent. Mon deuxième est le contraire de pleurs. Mon tout aime le fromage.

Mon premier est une carte à jouer. Mon deuxième est un méchant marin. Mon troisième est dans une montre. Mon tout est un appareil ménager.

Mon premier est le contraire de froid. Mon deuxième est la première syllabe de cobaye. Mon troisième est une note de musique. Mon tout est un aliment. Réponses à la page 11 9


La fatiga … Quoi ? La fatigabilité L’être humain est fascinant et constitué d’une multitude de facettes dont on ignore encore certaines capacités. Celui-ci est en mesure de réagir à toutes sortes d’événements. Il peut aussi vivre différents états selon la situation à laquelle il est confronté. Ce qui nous mène à vous parler de la fatigue: un état que nous

connaissons tous résultant d’un effort donné. Par contre, connaissons-nous tous la fatigabilité? Ou du moins la comprenons-nous tous? Ce phénomène où la personne a peu de contrôle et de pouvoir sur les causes directes du même phénomène. Bien que la fatigabilité soit un symptôme fréquent du TCC, elle peut être mal comprise. Certaines réflexions et commentaires vont en ce

«Tu ne travailles pas dû à la fatigabilité!? Tu profites du système autrement dit?»

«Cette personne est vraiment lâche…»

«Tu dors encore… Tu es vraiment paresseux!»

sens et peuvent nuire au bien-être et au fonctionnement d’une personne vivant avec

«Moi aussi je suis fatigué des fois, ça ne m’empêche pas d’aller travailler!»

cette difficulté. Tout d’abord, la fatigabilité n’est pas de la paresse, de la lâcheté ou un moyen utilisé pour éviter d’occuper un emploi. Il s’agit d’un état où le corps de la personne se fatigue plus rapidement que la normale. C’est d’ailleurs au terme de la période de récupération neurologique que cet état devient irréversible. Prenons comme exemple une batterie. Pour une personne, sa réserve d’énergie pourrait se comparer à celle d’une voiture tandis que, après avoir subi un TCC, elle serait comparable à deux batteries de type AA. Ce qui signifie que les batteries doivent être remplies plus souvent afin d’être fonctionnelles. Autrement dit, elles se dépensent à un rythme beaucoup plus rapide qu’avant. Fatigue VS Fatigabilité Fatigue : État physiologique résultant d’un effort prolongé. Peut se ressentir à la suite d’un travail autant physique qu’intellectuel provoquant une difficulté à continuer ce même travail ou en effectuer un nouveau. Fatigabilité : Diminution anormalement RAPIDE de l’énergie provoquée par une activité. Ressenti comme de la fatigue.

T.C.C.

Différence : Une personne vivant de la fatigabilité ressent plus rapidement de la fatigue suite à un effort comparativement à une autre personne. 10


Par Stéphanie Claveau, éducatrice spécialisée Bien évidemment, il faut s’y adapter, mais cela ne se fait pas sans outils. Il existe des moyens pour réussir à bien vivre avec ce phénomène tels que la gestion d’énergie. En fait, celle-ci est la clé. Cependant, cela ne s’apprend pas d’un coup; c’est petit à petit que l’on apprend à bien gérer cette énergie. On doit également

connaître nos limites et nos capacités personnelles. Vous vivez avec la fatigabilité et vous vous demandez comment gérer votre énergie? Eh bien, mettre votre énergie sur les choses importantes dans votre vie est la base. Par la suite, la quantité d’énergie que vous avez en banque doit égaler celle que vous planifiez dépenser. C’est ici que le repos prend place, afin de faire le plein d’énergie des «batteries», soit en récupération ou en prévention d’activités à venir. Le plus important dans tout cela est de garder un bon équilibre de vie. Il faut savoir donner de l’énergie au bon moment et pour les bonnes choses. Pour cela, il faut tenter de rester dans un cercle positif de la fatigue qui consiste à adopter une bonne gestion d’énergie. Cela contribuera à augmenter votre énergie, à profiter davantage de vos activités et de ressentir un sentiment de satisfaction et de de contrôle. Tout cela dans le but de vous apporter un sentiment de bien-être.

Cycle négatif de la fatigue

Cycle positif de la fatigue

Nous en arrivons au moment où vous devez faire le choix de gérer positivement ou négativement votre fatigue; votre bien-être en dépend! Donc, comment décidez-vous de gérer votre énergie? À vous de décider.

3- Sous - Ris = Souris 5- Chaud - Co - La = Chocolat

2- Mou - Thon = Mouton

4- As - Pirate - Heure = Aspirateur

1- Bas - Lent - Soir = Balançoire

Réponses des charades page 9 11


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