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Table des matières Éditorial Par Éric Fournier, rédacteur en chef 9 choses qu’une personne traumatisée crânienne ne veut pas entendre Par Jade Pearson, intervenante sociale Les pages détente de Jeff! Par Jean-François Leblanc 5 Astuces pour: maintenir ses acquis Par Michèle Lavoie, stagiaire en techniques de travail social Les humeurs de Marc Par Marc Landry Musique d’ici Par Jean-François Leblanc Conseil Santé Par Valérie Lavoie Conseil Beauté Par Valérie Lavoie Agathe veut savoir Par Agathe Fortin Chronique inspiration: Un homme plus grand que nature Par Éric Fournier Des nouvelles de l’Association Par l’équipe de Association Renaissance
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Par Éric Fournier Rédacteur en chef En ayant rencontré plusieurs personnes accidentées, que ce soit au niveau physique ou craniocérébral, j’ai constaté que nous sommes tous atteints de la même contagion… le jugement. Bon an mal an, au cours de nombreuses sorties publiques, j’ai eu à faire face à ce problème de société dont presque tous les accidentés doivent se contraindre. Combien de fois, au cours d'une seule année, avez-vous été la victime de jugements grossiers causés par votre inaptitude à travailler ou votre fatigue intellectuelle plus élevée que la normale? Plus de fois que vous ne pourriez fort malheureusement vous souvenir, trouble de mémoire ou pas. Ce que les gens en général ignorent, c'est que ces préjugés entraînent de nombreuses conséquences sur chacun d'entre nous. La perte de confiance, déjà très fragile pour grands nombres d'entre nous est la première que je ciblerais. De tels commentaires peuvent, selon moi, entraîner une grande crainte de réalisations personnelles. Après avoir recueilli des témoignage à ce sujet, j'ai même appris que plusieurs accidentés amorçaient souvent des projets, non pas pour leur satisfaction personnelle, mais simplement pour recevoir l'approbation et les félicitations de leurs familles ou de leurs amis (es). Si votre confiance, suite à un problème physique ou psychologique, est fragile, n'oubliez pas qu'elle est
perdue d’abord face à vous-même. L'entourage appuyant ou non vos efforts, donne un certain poids dans la balance d'assurance personnelle, mais c'est d'abord et avant tout par nous-mêmes que les efforts de réalisation doivent venir pour ainsi renchérir notre propre satisfaction intérieure. Suite à cette prise de conscience, nous serons d'avantage poussés à aller au-delà des préjugés et, petit à petit, ils se mettront à glisser sur vous comme sur le dos d’un canard. Quoique l'on puisse en penser, le jugement des autres fera toujours partie de nos vies. La seule façon de les contrer, selon moi, est de leur expliquer ce que vous vivez au quotidien et ce que vous ressentez face aux nombreux jugements portés par les autres à votre endroit. Une fois votre situation expliquée il en sera plus facile pour tous et chacun d'amener leur compréhension au-delà des préjugés. Pour terminer je vous inviterais de ne jamais oublier que le mot jugement se termine par les lettres m-e-n-t, qui sont étrangement les premières lettres du mot mentir. Une fois les mensonges des autres mis en oubli, la recherche de la vérité sur vous en sera facilitée. Au cours d'une vie, le plus difficile est de ne pas tomber sous le coup des jugements infligés par la société. Demeurons nousmêmes et soyons notre propre inspiration !!
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9 Choses à ne pas dire à quelqu'un ayant subi un traumatisme crânien (Traduction du texte « 9 things NOT to say to someone with a brain injury » du site brainline.org)
Le traumatisme crânien est une source de confusion pour les gens qui n’en ont pas un. Il est tout à fait naturel de vouloir encourager, de dire ce qu’on pense ou d’offrir des conseils à un proche qui a un TCC même si nous ne comprenons pas toujours ce qu’il vit. Et quand vous vous inquiétez pour un proche qui a un TCC, il est facile de s’épuiser et de dire les choses qui nous fâchent. Voici quelques phrases que vous pourriez vous retrouver à dire qui ne sont certainement pas utiles :
1. « Tu as l’air de bien aller. » Les signes invisibles d'un TCC (problèmes de mémoire et de concentration, fatigue, insomnie, douleur chronique, dépression ou anxiété) sont parfois plus difficiles à vivre qu’un handicap visible. Des recherche démontrent que d'avoir une cicatrice sur la tête peut aider une personne vivant avec un TCC à se sentir validée et mieux comprise. Votre proche peut sembler bien aller, mais si on pense aux signes invisibles il peut au contraire se sentir très mal. Considérez ceci: un problème de mémoire peut être beaucoup plus invalidant que boiter.
2. « Peut-être que tu ne fais pas assez d’effort » ou « tu es paresseux ». Paresseux n'est pas la même chose que l'apathie (manque d'intérêt, la motivation ou l'émotion). L'apathie est un trouble commun après une lésion cérébrale. L'apathie peut souvent découler de la manière de la réhabilitation, il est donc important de la reconnaître et de la traiter. Certains médicaments d'ordonnance peuvent être prescrits pour réduire l'apathie. Se fixer des objectifs très spécifiques pourrait également aider. Méfiez-vous des problèmes qui ressemblent à de l'apathie. La dépression, la fatigue et la douleur chronique sont courants après une blessure au cerveau, et peuvent ressembler à (ou être combiné avec) l'apathie. Les effets secondaires de certains médicaments d'ordonnance peuvent aussi causer de
l'apathie. Essayez de découvrir la nature du problème, afin que vous puissiez avoir un traitement approprié.
3. « Tu es vraiment bougon! » L'irritabilité est un des signes les plus courants d'un traumatisme crânien. Elle pourrait être le résultat direct de la lésion cérébrale, ou un effet secondaire de la dépression, de l'anxiété, de la douleur chronique, des troubles du sommeil ou de la fatigue. Pensez-y comme une mauvaise humeur biologique, ce n'est pas comme si votre proche peut prendre un peu d'air et revenir dans une meilleure humeur. Elle peut aller et venir sans raison. Il est difficile de vivre avec quelqu'un qui est grincheux, déprimé ou en colère tout le temps. Certains médicaments d'ordonnance, suppléments, des changements dans le régime alimentaire, ou encore une thérapie qui met l'accent sur la capacité d'adaptation peuvent tous contribuer à réduire l'irritabilité.
4. « Combien de fois dois-je te le répéter? » C'est frustrant de se répéter encore et encore, mais presque tout le monde ayant un TCC vivra avec des problèmes de mémoire. Au lieu de vous attarder sur le problème, essayer de trouver une solution. Rendez-lui la tâche plus facile en créant une routine. Installer un tableau de note dans la cuisine. N’oubliez pas que la communication n'est pas toujours verbale. «Je te l’ai déjà dit" est très facile à comprendre juste par l'expression du visage.
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5. « As-tu une idée de comment je fais tout pour toi? » Votre proche sait probablement combien vous en faites, et se sent incroyablement coupable. Il est également possible que votre conjoint n'a aucune idée de ce que vous vivez, et ne comprends pas. Cela peut être dû à des problèmes de conscience, de mémoire, ou d'apathie. Vous n'avez pas besoin de décharger votre fardeau sur quelqu'un, laissezle simplement être un bon ami ou un conseiller. 6. « Le problème, c’est tous les médicaments que tu prends. » Les médicaments d'ordonnance peuvent causer toutes sortes d'effets secondaires tels que la lenteur, l'insomnie, des problèmes de mémoire, diverses manies, une dysfonction sexuelle, ou un gain de poids, pour n'en nommer que quelquesuns. Une personne ayant subi un traumatisme crânien est particulièrement sensible à ces effets. Si vous blâmez tout sur les effets des médicaments, deux choses peuvent se produire; vous pourriez encouragez votre conjoint d'arrêter de prendre prématurément un médicament important ou vous pourriez vous retrouver face à un véritable signe de lésion cérébrale. C'est une bonne idée d'examiner régulièrement les médicaments sur ordonnance avec un médecin. Ne pas avoir peur de poser des questions sur des solutions de rechange qui pourraient réduire les effets secondaires. À un certain point dans la récupération, il pourrait très bien être le bon moment pour estomper un médicament. Mais, vous ne saurez pas cela sans un suivi régulier avec le médecin traitant. 7. « Je vais le faire à ta place. »
rapidement. Ne laissez toutefois pas faire les tâches qui pourrait mettre votre proche à risque, comme la conduite automobile trop tôt ou la gestion des médicaments surtout quand il y a des problèmes de mémoire importants. 8. Prends sur toi, ça va bien aller. C'est plus facile à dire qu'à faire pour beaucoup de gens, et encore plus difficile pour quelqu'un avec un TCC. Les pensées négatives répétitives s’appellent de la rumination, et il peut arriver très souvent après une lésion cérébrale. La rumination est généralement liée à la dépression ou l'anxiété, et ainsi de traiter ces problèmes peut aider à briser le cycle de la pensée négative. En outre, si vous dites à quelqu'un d'arrêter de penser de façon négative, cette pensée sera simplement poussée plus loin dans l'esprit (littéralement, le cortex préfrontal). Au lieu de cela, trouver une tâche qui est particulièrement agréable pour votre bien-aimé. Il aidera à détourner l'attention de la pensée négative, et libérer des substances chimiques qui favorisent des pensées plus positives. 9. « Compte toi chanceux d'être en vie. » Cela ressemble à la pensée positive, en regardant le bon côté des choses. Mais attention! Une personne avec une lésion cérébrale est six fois plus susceptible d'avoir des pensées suicidaires que quelqu'un sans une lésion cérébrale. Certains peuvent ne pas se sentir très chanceux d'être vivant. Au lieu de l'appeler "la chance", parler de la façon forte, persistante, ou la personne est héroïque pour passer à travers cette épreuve. Dites-leur qu'ils sont impressionnants!
L'indépendance et le contrôle sont deux des choses les plus fréquemment perdues après une lésion cérébrale. Oui, il peut être plus facile de faire les choses à la place de votre proche. Mais, encourager votre famille à faire des choses par eux-mêmes aidera à augmenter leur estime de soi, leur confiance, et leur qualité de vie. Cela peut également aider le cerveau à récupérer plus 5
JEU 1 :
RÉPONSE :_____________________
RÉPONSE :__________________
JEU 2 :
Mon premier est un mélange de terre et de pluie Mon deuxième vient après fa Mon tout ne perd jamais le nord
RÉPONSE :_________________
Mon premier est un style de nage Les chats aiment laper mon deuxième Mon tout est un bijou RÉPONSE: ___________________
RÉPONSE : _____________________
JEU 3 :
Seuls les moustiques femelles piquent : ____________ Le palmier est un arbre : _________ Il est impossible d’éternuer les yeux ouverts : ________ Aux États-Unis, il n’y a pas d’étage numéro 13 dans les gratte-ciel : ________ L’ordinateur abîme les yeux : ___________ 6
Par Jean-François Leblanc
Le principe est simple! Il faut replacer les lettres dans le bon ordre et ensuite les trouver sur la grille. Bonne chance!
Mot de 5 lettres _____________________
F U L G U R E R E D P C
I C H E L I MO L A N G U T E A S T T D T R R J R I A U E B T G MU S E N E T E R O B I A MB O
MB N O O U E A C N N E E C G D R O U T T E U I
Récit succinct d’un fait piquant Religieux de l’ordre de Saint-Benoit Ras-le-bol Panier suspendu à un ballon Scampi
E T S S T E L I R E T S
T S T E T T E L U O H E
E E I P R O C R E E R L
E V N I D R A N R E B I
ACDEENOT ABDEINNRR CEEEEMNORTU ACEELLN AEGILNNOSTU
T N E M E R U E O C E P
Indice: Dessert Broyés Honnêteté Enfanter Condensé Contraceptifs Gravité Smoking Ennuyée Allonge Donne Étinceler Bâton de berger Dessine Citron Attribuée Assigné
EILPS BEIOPRT CEEOPRRR EEMRSU EEILRSSTT CEEGNRU ENOSTV BEEEEMT DEENT CEFHI EFGLRRUU EEHLOTTU EILLRSTU ILMNO ADEEGJU ABEIRTTU
PILES P _ _B _ _E P _ _C _ _E _ R _ _U _ _ S _ _R _ _E _ _ U _ _E _ _E V _ _T _ _ E _ _E _ _E E _ _N _ F_ _H_ F _ _G _ _E _ H _ _L _ _T _ I _ _U _ _R _ L _ _O _ A _ _ U_ _ E A _ _ R _ _U _
Huile noircie
ABCIMOSU
C _ _B _ _ I _
A _ _ C _ _T _ B _ _N _ _D _ _ E _ _E _ _E _ _N _ N _ _E _ _E L _ _G_ _S _ _N _
LES RÉPONSES DES JEUX SONT À LA PAGE 14 7
5 ASTUCES POUR…
Par Michelle Lavoie
Maintenir ses acquis
Stagiaire en techniques de travail social
On dit qu’on apprend tout au long de notre vie. Il en est encore plus vrai lorsque l’on doit traverser des épreuves qui obligent à réapprendre ce qui était acquis auparavant. Il est difficile de perdre ce qui était appris, mais il est tout aussi difficile de conserver ses acquis. Voici quelques trucs les maintenir.
La pratique : La clé !
Pour tout apprentissage, il faut se pratiquer. Que ce soit du piano, de l’exercice physique ou des mots croisés, si vous n’exercez pas vos acquis régulièrement, ils finiront par se perdre. Faites en un peu tous les jours. Ainsi vous ne vous épuiserez pas, et vous maintiendrez ces compétences si durement acquises.
Rendre l’espace de vie sécuritaire et adéquat Il est normal de vouloir conserver son autonomie le plus longtemps possible. L’environnement dans lequel vous vivez joue un grand rôle. Assurez-vous que votre espace de vie vous permette de continuer de pratiquer vos acquis sans vous nuire. Adapter votre environnement à votre situation, ainsi le maintien deviendra plus facile et plus sécuritaire. 8
Assurez-vous de vous entourez des bonnes personnes Il y a une grande partie du travail qui se fait seul, mais avoir des personnes à vos côtés qui se préoccupe de vous aide aussi à rester motivé. Éloignez-vous des personnes qui pourraient être néfastes dans votre cheminement. Assurez-vous que les personnes qui font parties de votre vie vous épaulent lorsque vous en avez besoin et vous soutiennent dans vos démarches. Avoir une personne qui croit en vous amènera une énergie positive et propice au maintien des acquis.
N’hésitez pas demander de
à
l’aide
Conserver son autonomie ne veut pas dire tout fa ire seul. N’ayez pas peur de dema nder de l’aide pour vos activités quotidiennes. Cela allègera votr e tâche et vous permettra de vous concentr er sur ce que vous voulez mainte nir. Si vous vous épu isez à vouloir tout faire par vous -même, il se peut que cela ait d es effets néga tifs et démotivants à la longue.
Écoutez votre corps
Se pratiquer est la clé, mais il ne faut pas oublier que le corps a aussi ses limites. Il est important d’écouter ce qu’il vous dit, n’ignorez pas les signes de fatigue ou la douleur. Gérer votre énergie! Trop en demander à votre corps peut s’avérer plus nuisible que bénéfique. Lorsque vous êtes fatigué, reposez-vous.
Allez-y au jour le jour. Faites en un peu tous les jours et vous conserverez ce que vous avez appris. N’ayez pas peur de poursuivre vos activités selon vos capacités, cela vous donnera confiance et sera motivant pour continuer votre cheminement. Même si parfois le chemin est long, sinueux et qu’il y a des obstacles, il ne faut jamais abandonner. Le résultat n’en est que plus gratifiant !
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Les humeurs de Marc Par Marc Landry
Le sourire Pourquoi a-t-on coutume de croire que l'on doit rire pour s'amuser !
Un
simple sourire peut parfois traduire un plaisir moins éclatant mais une satisfaction plus nuancée. Le sourire est à l`amusement ce que le dessert est à l`alimentation : Une gâterie agréable qui termine bien! Le sourire peut parfois créer une ambiguïté : «Est-ce que ça leur plaît ou est-ce que c’est pour rire de moi ?» Il témoigne aussi des goûts de chacun. Dans un spectacle, les gens rient tous en même temps mais le sourire est propre à chacun. Une personne peut sourire et son voisin grimacer sur le même sujet. Surtout si le pied qu’on écrase est le sien... Le sourire permet aux gens de s’ouvrir aux autres. En entrant dans une salle remplie de gens souriants, nous pourrions être tenté de se demander si nous avons quelque chose de coincé entre les dents. Une fois que nous sommes sûrs que tout est en ordre, ces gens souriants nous donnent le goût de prendre part à cette ambiance. Il ouvre la porte à la communication. L’Abbé Pierre a dit : «Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière». J’ajouterais : Tant mieux s’il est une forme d’énergie renouvelable. Si le présent texte ne vous a pas stimulé à sourire, nous pourrions en conclure qu’il n’était pas à la hauteur ou que votre humeur n’était pas compatible. Nous espérons que vous aurez une meilleure réaction la prochaine fois. 10
Par Jean-François Leblanc
MUSIQUE D’ICI
Patrice Michaud—Le feu de chaque jour En 2008, Patrice Michaud déboule jusqu’au Festival en chanson de Petite-Vallée, qui se pointe comme une bénédiction. Il se donne à fond , doute et s’en fout pour finir par s’en sortir avec plus que moins : trois distinctions et l’envie de continuer. En 2009, il est nommé grand lauréat du Festival international de Granby. En 2012 de multiples distinctions dont 4 nominations et 2 Félix au Gala de l’ADISQ 2012. Il est conscient qu’il ne terminera jamais sa maîtrise en littérature, Patrice se concentre sur l’essentiel : écrire des chansons, le tout avec amour. Le titre de son dernier album est Le feu de chaque jour. C’est un style pop francophone. C’est de la belle musique tranquille, son disque est sortie le 4 février 2014. C’est sont deuxième disque en carrière. Le premier est aussi excellent que le deuxième.
Joseph Edgar—Gazebo Joseph Edgar est l’un des fers de lance de la nouvelle scène musicale acadienne. Son univers, qu’il qualifie comme rock folk, ou comme chanson swamp, se nourrit de multiples influences. Artiste passionné qui occupe la scène avec une intensité peu commune, il a 5 albums à son actif, dont son dernier « Gazebo » qui est sortie le 28 janvier janvier. Pour moi c’est une belle découverte et son succès de l’album, espionne russe qui nous reste dans la tête. Un artiste a découvrir. Avec son petit accent acadien, Joseph Edgar nous offre un album qui, à mon avis, s’écoute en toute occasion.
Kandle — In Flames La fille de Neil Osborne, leader du groupe 54-40, peut compter sur un talent naturel d'auteure-compositrice. «J'ai deux styles d'écriture: je fais soit des chansons insolentes, soit des chansons très tristes», dit Kandle en citant les noms de Tom Waits et Nick Cave. Son folk-rock noir aux effluves blues convient bien au timbre vaporeux de sa voix, qui peut rappeler celui de Nancy Sinatra. Et Kandle compte sur des collaborations avec Coeur de pirate et Sam Roberts. Une anglophone qui est venue à Montréal pour faire de la musique, considérant la ville comme une belle ville pour les nouveaux artistes. Je trouve que son style de chanson se prête bien aux trames sonores des films de Quentin Tarantino. 11
Conseil santé Par Valérie Lavoie
Le Gingembre Le gingembre peut avoir des bienfaits pour les femmes enceintes. Il peut aider à calmer les nausées et les vomissements. Grâce au gingembre nous pouvons également guérir nos petits bobos tels que; l'arthrose, l'arthrite, la fibromyalgie. Il est bon d’en consommer pour réduire l'inflammation. Utilisé pour la digestion, il permet de soigner les maux de ventre, les flatulences, la gastrite ainsi que les ulcères d'estomac. Il est très important de prendre un verre de gingembre infusé par exemple, quand vous aller en bateau pour vous aider à combattre le mal de mer. Il a un effet positif, car il stimule la libido. Si vous avez l'intention que cela fonctionne buvez un verre de jus d'ananas, de pomme ou de carotte et ajouter 1 c. à thé de gingembre. Les bonbons confits au gingembre à éviter car, même s’ils sont bons, contiennent trop de sucre. En conclusion, cet racine crue peut être très bien être râpée pour inclure dans les recettes de gâteau, muffins ou boisson chaude. Nous pouvons utiliser le gingembre en poudre pour obtenir une unité de mesure plus précise. Je vous laisse avec une petite recette de biscuits au gingembre.
Donne 30 biscuits 2 2/3 tasse de farine 1 c. à thé de poudre à pâte 1/2 c. a thé de sel 1/4 tasse de beurre fondu 3/4 tasse de sucre 1 c. a soupe d'huile d'olive 1 zeste d'un citron + jus 2 oeufs 1 c. a soupe de gingembre frais 1/4 de tasse de sucre glacé • Préchauffé le four a 375° F • Commencer par mélanger la farine, le sucre, la levure et le sel dans un bol ou dans le robot. • Ajouter le beurre fondu, l'huile d'olive, les jus et le zeste de citron. • Ajouter les oeufs et le gingembre et bien mélanger. • Si la pâte est trop collante ajouter un peu de farine. • Faire de petites boules équivalent à une cuillère à café. • Les rouler dans le sucre à glacé et aplatir. • Les repartir sur une plaque allant au four recouverte de papier parchemin. • Cuire au four pendant 10 minutes. ☆ À conserver dans un contenant hermétique. 12
Conseil beauté : Pourquoi devriez-vous boire un verre d’eau citronnée le matin ? Par Valérie Lavoie
C’est une excellente façon de commencer la journée. Voici les sept meilleures raisons qui expliquent pourquoi. 1. Renforce votre système immunitaire : Comme le citron est riche en vitamine C et en potassium, il peut aider à combattre un rhume. Le potassium, lui, stimule les fonctions cérébrales et nerveuses. Il peut aussi aider à contrôler la pression artérielle. 2. Équilibre le PH : Saviez-vous que le citron une fois digéré, joue le rôle d’un aliment alcalin? Ceci est une bonne chose pour la santé. Il aide les personnes ayant des troubles d’acidité gastrique. 3. Aide à la perte de poids : Le citron est riche en fibres de pectine. Pour de meilleurs choix alimentaires, il est recommandé de partir du bon pied en le consommant. Il aide au contrôle de nos envies de friandises durant la journée. 4. Facilite la digestion : Un verre d’eau chaude avec du citron sert à stimuler l’estomac. 5. Aide à stimuler le système : Il favorise le bon fonctionnement du métabolisme du corps. 6. L’avantage de ce fruit pour les hommes et les femmes est qu’il purge les toxines du sang. Vous aurez une peau plus claire. Également, la vitamine qu’on y retrouve aide à diminuer les rides. 7. En buvant chaque matin ce petit cocktail pendant un mois, vous aurez certainement de l’énergie durant toute la journée (plus d’énergie) Le citron joue un rôle sur les hormones. Il peut aider à améliorer le niveau de stress. J'ai déjà expérimenté l’eau citronnée durant une semaine. Je peux dire qu'après trois jours, je me réveillais plus vite, il est devenu un plus dans mon quotidien. À vous maintenant de l’essayer! Source: http://amelioretasante.com/eau-tiede-citronnee-chaque-matin-10-avantages/ 13
Par Agathe Fortin
Les 10, 11 et 12 septembre derniers, nous étions sept membres de l’Association à faire un voyage en Estrie pour participer à l’événement estival du Regroupement des Associations de personnes traumatisées craniocérébrales du Québec. Nous avons eu la chance de participer à différentes conférences, un croisière et la conclusion de ce voyage fut la conférence de monsieur Yves Laroche. Monsieur Laroche était un athlète olympique en ski acrobatique qui a subi, lui aussi, un traumatisme crânien en pratiquant une activité qu’il aimait beaucoup: le parapente. Quand il a eu son accident, il était entraîneur pour l’équipe canadienne de ski acrobatique. Il pratiquait le parapente dans les Alpes françaises quand le vent s’est emballé dans sa voile et l’a propulsé sur un rocher. Il a été ramené au Québec alors qu’il était encore dans le coma. Ce qu’il a trouvé difficile, c’est lorsque le médecin lui a fait l’énumération de ce qu’il ne pourrait plus faire. À force de motivation et de beaucoup de travail, il a réussi à retrouver son autonomie. À tel point qu’il avait recommencé à entraîner des athlètes de l’équipe canadienne de ski acrobatique. Un jour, la fédération lui a envoyé une lettre lui disant qu’à cause de son traumatisme crânien, il ne « représentait plus l’image du sport ». Ouf! Heureusement, l’équipe japonaise lui a demandé de devenir l’entraîneur en chef de leur équipe à l’occasion des Jeux Olympiques de Nagano. Monsieur Laroche nous a encouragé à continuer à se prendre en mains et à nous accepter avec nos forces et nos faiblesses. Il nous a dit d’enlever les mots « pas capable » et « je vais essayer » de notre vocabulaire. Plutôt, il nous a fait remplacer par « je vais le faire au mieux de mes capacités ». À la fin de sa conférence, nous avions l’occasion de lui poser des questions. Je lui ai demandé s’il pratique encore certains sports, lui qui a été un athlète de haut niveau. Il a répondu qu’il fait encore du ski. De plus, il est encore capable de faire un saut périlleux arrière! Tout le monde a applaudi à cette réponse! Je lui ai également demandé comment il s’en sortait avec son équilibre. Il a répondu qu’il n’en a plus vraiment. Il ne peut plus courir. Il travaille sur son équilibre tous les jours. Monsieur Laroche peut maintenant monter un escalier avec un verre d’eau mais c’est plus difficile de le faire pour descendre. J’ai vécu un beau moment avec lui à la fin de la conférence quand je suis allé le rencontrer. Ce que j’ai retenue et qui m’a émue est qu’il s’accepte aujourd’hui tel qu’il est maintenant et il est capable d’en parler avec des gens comme nous. Je termine avec une phrase qu’il a dit et qui m’a beaucoup encouragé. « Vous êtes tous et toutes les gagnants de votre propre compétition! » 14
Par Éric Fournier
Bonjour tout le monde! Ma chronique s'efforcera de mesurer l'étendue du courage et de la force intérieure d’un homme dont j'ai eu l'énorme privilège de rencontrer au cours d'une conférence par le passé. J'ai choisi de vous parler d'un Polonais dont la grandeur d'âme a surpassée tout ce dont j'ai été témoin dans ma vie, monsieur Martin Gray ! Né à Mietek Grayewski en Pologne le 27 avril 1922, cet homme défiera l'entendement. Prisonnier des ghettos de Varsovie durant la deuxième guerre mondiale, l'ancien régime nazis ne l’a pas épargné. Ayant réussi à s'échapper des camps d'extermination, il fût recapturé par l'armée allemande qui le reconfinera en compagnie des captifs et ce sans eau ni nourriture. Trois fois la mort est venue frapper à ses côtés. Les troupes nazis de l'époque lui ont pris en premier lieu sa mère et ses frères qui, eux-mêmes prisonniers, furent tués à l'intérieur des chambres à gaz situées près de son village Polonais. Comme un malheur ne vient jamais seul, son père à été fusillé sous ses yeux par les autorités en poste. Il a échappé aux camps de la mort après avoir acheté le silence de quelques soldats. Il s'installe avec sa femme et ses enfants dans le sud de la France. Une nouvelle ombre mortelle s'abat sur lui lorsqu'un incendie ravage sa demeure, emportant avec lui toute sa famille. En ayant été victime d'autant de noirceur au cours de sa vie, il fini par se demander :"Suis-je un être maudit ?". Il parvint à déménager aux États-Unis et à se remarier une nouvelle fois sans que la mort ne vienne noircir son destin. Martin Gray est aujourd'hui auteur de 12 livres qui ont fracassé des records de ventes à travers le monde. Après avoir assisté à une de ses conférence, je suis sorti tout simplement grandi! Je lui ai demandé avec quelle force il avait continué d'avancer? Il m'a répondu tout simplement que chacun d'entre nous possède une force semblable à la sienne, qu'ils en sont juste inconscients. Cette force se nomme la résilience. Aujourd'hui récipiendaire de la médaille d'honneur du mérite européen. Cet emblème de courage est bien au -delà de n’importe quel honneur que l'on pourrait lui dédier. Martin Gray est selon moi un héros dont chacun de nous devrait s’inspirer. Je vous laisse sur sa propre doctrine: « Protéger quelqu'un, c'est d'abord lui apprendre à voir les dangers en lui, pour ensuite parvenir à les vaincre. »
Réponses des jeux des pages 6 et 7 Devinettes 1 - Le tableau, 2 - Le silence 3 - un secret
Charade : 1 – boussole 2 – bracelet
Vrai ou faux
Mot mystère caché :
1 : vrai 2 : faux 3 : vrai 4 : vrai 5 : faux
Tarte
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« Bon courage et continuez tout effort de réhabilitation, la vie est trop importante et surtout trop courte. » Jacques Tanguay, Vice-président et directeur général Ameublements Tanguay 16