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QUELS DROITS POUR
LA BANLIEUE ? Mais pourquoi cet acharnement ? Peut-être parce qu’en banlieue, on n’a pas les mêmes droits que dans les grandes agglomérations ?? Dans nos banlieues, nous n’avons pas droit aux mêmes hôpitaux publics, pas non plus droit aux transports en commun de qualité, ni aux mêmes emplois… Nos effectifs dans les écoles ou au sein de la police nationale diminuent lorsqu’ils vont augmenter dans les grandes agglomérations. Nous nous logeons tant bien que mal. Chez nous, malgré la précarité de la population, lorsque l’ensemble de ces services diminuera, seuls celles et ceux ayant les plus hauts revenus pourront se soigner en clinique privée, mettre leurs enfants dans des écoles privées…
Malgré la situation géographique de l’hôpital de Juvisy particulièrement accessible, et sa desserte exceptionnelle en transports en commun, le choix sera fait d’obliger les habitants à utiliser leur voiture (à condition d’en posséder une), et donc à encore plus de pollution, de circulation, d’insécurité … et de maladies ! Les études montrent que la possibilité de se voir visiter par ses proches fait partie intégrante d’un meilleur rétablissement des malades. Or, tous les hôpitaux publics amenés à se substituer (plutôt mal que bien d’ailleurs car ils n’en ont pas la capacité) à celui de Juvisy sont peu ou pas du tout accessibles aux transports en commun. Quel droit de visite demain pour les malades ? De leur côté, les hôpitaux privés postulent déjà sur le secteur et se déclarent en capacité d’accueillir les patients.
TRANSPORTS, ÉDUCATION … TOUS LOGÉS À LA MÊME ENSEIGNE ?
RER D
EN RETARD
NOUS VOULONS LES MÊMES DROITS QUE LE RESTE DE LA FRANCE ! Celui d’accueillir, de loger (souvent bien !) celles et ceux qui ne sont pas dans les grandes agglomérations. Celui de dénoncer, voire de faire condamner, ceux qui nous refusent l’accès à la santé et créent le risque. Celui d’exiger les MÊMES DROITS, les MÊMES MOYENS, Les MÊMES FINANCEMENTS, les MÊMES SERVICES EN BANLIEUE QU’AU CŒUR DES GRANDES VILLES !
France des banlieues… : nous ne sommes pas la demi-France !
S ... E C N E G R U , É RNIT E T A M , E I G R CHIRU
? S U O N T E … E U E I L N A B N E
É, URGENCES ... CHIRURGIE, MATERNIT
ET NOUS ? EN BANLIEUE …
L'État souhaite fermer la chirurgie et la maternité de Juvisy, mettant sérieusement en péril l'avenir d'un hôpital qui répond aux besoins d'un bassin de vie de 200 000 habitants. Pourquoi cette fermeture ? Parce que cela coûterait cher en argent public ?
<FAUX> Après avoir démontré que les différentes études sur la non rentabilité de l’hôpital de Juvisy étaient fausses, nous savons que celui-ci ne s’équilibre financièrement que si sont maintenues la chirurgie et la maternité, services parmi les plus « rentables ». Aux quelques centaines de milliers d’Euros de déficit possible qui nous avaient été opposés (500.000 Euros), comparons les 100 MILLIONS d’Euros de déficit des Hôpitaux de Paris, ou les 25 MILLIONS versés par le Gouvernement aux Hôpitaux de Marseille, les 17 millions à ceux de Strasbourg…
Parce qu’il serait plus difficile à Juvisy qu’ailleurs de recruter les professionnels indispensables ?
<FAUX> Faute de formation de nombreux médecins, infirmières, soignants, il est difficile et coûteux de recruter les indispensables personnels d’anesthésie etc. C’est une donnée bien réelle, mais c’est le cas partout en France et sûrement pas spécifique à Juvisy. Si les solutions intermédiaires (intérim) ne sont pas les meilleures, elles permettront comme par le passé, dès lors que l’on arrêtera d’annoncer la fermeture de notre hôpital, de maintenir un service de qualité et sûr, puis de former et de garder de bons professionnels.
Parce que cela serait dangereux ?
Parce que d’autres besoins plus importants devraient être pris en charge ?
<FAUX>
<FAUX>
Notre hôpital est classé parmi les hôpitaux les plus sûrs de France et le nombre extrêmement faible d’accidents, malgré l’accueil d’une population considérée comme « à risques », est beaucoup plus faible que dans les grands hôpitaux.
Les services d’hospitalisation en médecine existent, de même que le long séjour, les soins de suite ou les soins palliatifs. Le schéma « gérontologique » du territoire ne fait ressortir aucun besoin supplémentaire sur nos communes.
Parce que les besoins seraient insuffisants ?
<FAUX>
Parce que cela n’aurait pas de conséquences pour les urgences ?
Plus de 200.000 habitants sont usagers potentiels de l’hôpital. C’est beaucoup plus que la plupart des grandes agglomérations, dotées de CHU et de multiples hôpitaux publics. Les habitants, qu’ils viennent de Juvisy-sur-Orge, de Grigny, d’Athis-Mons, de Savigny-sur-Orge, de Viry-Châtillon, de Paray-Vieille-Poste, de Morangis, de Ris-Orangis ou d’ailleurs, habitent pour nombre d’entre eux là où il manque le plus de médecins de ville, là où il n’y a plus de gardes. L’Essonne compte 1,3 millions d’habitants soit… la moitié de la population de Paris ! Et les 200.000 habitants du secteur du seul hôpital de Juvisy sont deux fois plus nombreux que ceux bénéficiant des très nombreux hôpitaux de Neuilly-sur-Seine (100.000 habitants pour 6 établissements conventionnés !)
Sans chirurgie, toutes les urgences demandant anesthésie, opérations (même une fracture de membre, ou les plus simples comme une appendicite etc.) devront aller… ailleurs, loin, et s’il y a de la place. Plus d’urgences chirurgicales pour la gare la plus importante d’Ile de France, pour une bonne part de l’aéroport, pour les nombreux accidentés de la route ou à domicile de notre énorme territoire sur lesquels coexistent deux sites SEVESO… Et demain ? Peut-être plus d’urgences du tout, car les seules urgences « médicales » ont pour le moment toujours été, en France, fermées immédiatement après les urgences chirurgicales. Pourquoi serait-ce si différent à Juvisy ?
Z-VOU S ISE L I MO B
Plus d’une heure de transports en commun pour aller à l’hôpital de Longjumeau qui doit en plus être reconstruit, et qui ne pourra accueillir au maximum que 20% des malades et une centaine de naissances annuelles (contre les 850 effectuées à Juvisy), pour y attendre plus de 6 heures aux urgences. Aucune solution à Evry-Corbeil, incapable d’accueillir plus et avec un nouveau centre hospitalier loin d’être ouvert ; même pas d’accueil possible en établissements privés conventionnés.
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Parce qu’il existerait d’autres solutions possibles pour les patients ?
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ARRIVÉ LÀ ? Parce qu'une minorité du personnel médical souhaite cette fermeture... Mais, conscients de leur rôle, la majorité des chirurgiens, du personnel de la maternité et des urgences a clairement exprimé son inquiétude et sa volonté de rester dans cet établissement ! Face à cette détermination, ni le Gouvernement, ni l’Agence Régionale d’Hospitalisation d’Ile de France n’ont pu apporter d’études sanitaires ou économiques sérieuses pour étayer leur empressement à fermer les hôpitaux de banlieue.
Est-ce légal ?
<NON> Suivant l’avis du rapporteur public (ex commissaire du gouvernement) devant le Tribunal administratif de Versailles, cette dernière juridiction a déclaré l’illégalité totale des décisions conduisant aux suppressions des services. Mais cela remettra t-il en cause ces fermetures ? Rien n’est moins sûr, au moment où les patients ne sont plus accueillis dans ces services, ou les dossiers personnels sont transférés en toute illégalité vers d’autres établissements, où les personnels sont mutés sans cadre juridique respecté et où les services du Ministère veulent passer en force.
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Alors, quel avenir pour l’hôpital et ses personnels si l’on continue sur cette voie de la fermeture? Le « plan social » de près de 50 personnes, dont beaucoup ont plus de cinquante ans, serait à ce jour le plus grave en Essonne, en pleine crise et à la demande du gouvernement. Le risque financier pour l’hôpital, notamment lié au départ forcé des personnels Croix-Rouge qui ont des contrats de travail de droit privé et dont on voit mal comment les réintégrer dans des établissements publics, est supérieur à … 12 MILLIONS d’Euros. Certains parlent même aujourd’hui de 18 MILLIONS… Alors oui, la fermeture définitive de l’établissement serait probable…
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SOLUTIONS ? <BIEN SÛR !> 1. Il faut tout d’abord faire respecter le Droit, grâce aux actions en justice engagées par la Ville de Juvisy : maintenir ouverts les services de chirurgie, de maternité, d’urgences chirurgicales et conserver à l’hôpital les personnels de ces services.
2. Recruter en toute urgence
5. Obtenir sans délai une mission de l’Inspection Générale des Affaires Sociales, afin que le Droit soit respecté, que l’avenir économique de l’hôpital soit conforté, que les habitants soient tous accueillis et soignés en toute sécurité, que les conditions de travail des professionnels soient améliorées.
les emplois d’anesthésistes.
6. Que chaque commune et chaque 3. Il faut également enfin que soit mis en
habitant de celles-ci saisissent
œuvre le seul schéma directeur légal de l’hôpital existant, en construisant
Monsieur Jean-Paul Delevoye, Médiateur de la République
immédiatement le nouveau bâtiment, déjà financé et dont le
et, le cas échéant, les juridictions compétentes. Tout n’est pas perdu, vous pouvez agir : renvoyez gratuitement la carte T à l’intérieur de ce document pour protester contre la fermeture de la chirurgie et de la maternité de l’hôpital de Juvisy.
permis de construire a été délivré il y a plus de 2 ans, et qui accueillera le bloc opératoire, la chirurgie, la maternité, les urgences.
4. Prévoir le développement de nouveaux services indispensables (réanimation…)
TOUT N’EST PAS PERDU, VOUS POUVEZ AGIR !