"Le bois tropical nourrit le futur" Annuaire ATIBT 2015 | ATIBT Directory 2015

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Le bois tropical nourrit le futur 14-16 Octobre 2015 • Milan

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Rejoignez l’ • Votre organisation bénéficiera de la visibilité internationale de l’ATIBT et de son soutien • Elle pourra être représentée au Conseil de l’ATIBT... • ... organiser des manifestations internationales sous son égide • Vos membres pourront participer aux activités de l’ATIBT dont ils seront tenus informés

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Le bois tropical nourrit le futur 14-16 Octobre 2015 • Milan

ANNUAIRE 2015


Le Président vous salue / Welcome by the President / Saluto del Presidente ments, car les forêts génèrent des revenus sous forme de taxes et de droits ; pour la population, en termes de développement socio-économique ; pour les entreprises, car la disponibilité renouvelée de matières premières justifie des investissements dans la transformation du bois (création d’emplois et transfert de technologie); pour les fournisseurs de services, tout au long de la chaîne (ports, opérateurs maritimes, sociétés de transport, fournisseurs d’équipements et de pièces de rechange, etc.) ; mais aussi, pour les organisations qui gèrent les parcs nationaux (développement de l’éco-tourisme) ou les universités (recherche et formation). Mais, la gestion durable des forêts garantit également que les populations autochtones peuvent continuer à vivre en symbiose avec les forêts, ainsi qu’ elles ont pu le fairependant de nombreux siècles. Un nombre important de producteurs œuvrant en Afrique a répondu à la demande des importateurs, négociants ou d’autres utilisateurs finaux, afin de fournir du bois légal, et, si possible, certifié. Par ailleurs, il est maintenant de la responsabilité et des fonctions de ces derniers de veiller à ce que le bois qu’ils achètent ou utilisent, vienne d’opérateurs qui adhèrent aux principes mêmes de la gestion durable des forêts, qui investissent dans la certification et qui respectent le développement socio-économique. Même s’il faut pour cela payer une prime pour ce bois, afin de permettre aux producteurs de couvrir les coûts qu’ils ont dû couvrir !

Robert Hunink, Président ATIBT C’est un grand honneur pour moi de vous souhaiter la bienvenue au nom du Bureau Exécutif et de l’équipe ATIBT, au Forum qui, cette année, se déroule en même temps que l’Exposition universelle « Expo Milano 2015 ». Depuis sa création, la vocation de l’ATIBT a été la promotion des essences tropicales, en particulier, africaines. Par conséquent, les membres de l’Association se reconnaissent bien dans le thème retenu pour le Forum 2015 : « Le bois tropical nourrit le futur ». Nous sommes conscients des défis auxquels les forêts tropicales sont confrontées. C’est bien la raison pour laquelle les pratiques de gestion forestière durables et responsables sont probablement la seule garantie pour que ces forêts puissent continuer d’exister, de garder leur valeur économique et ainsi, de « nourrir » toutes les parties prenantes concernées aujourd’hui, demain et pour de nombreuses années encore ! Les forêts ont une valeur économique : pour les gouverne-

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Je crois que le Forum ATIBT de cette année présente un programme intéressant, dont les différents sujets ciblent les questions auxquelles l’industrie est confrontée aujourd’hui. Comme ce fut le cas l’année dernière, nous avons une fois de plus choisi de limiter le nombre des présentations, au profit des discussions de groupe dans lequel chaque membre du panel est un expert dans son domaine. Je vous encourage tous à participer activement aux débats, à partager vos opinions et expériences, à poser des questions et à présenter des suggestions. Nous sommes particulièrement heureux qu’un atelier où interviendront plusieurs architectes venus de tous les coins de la planète, ait lieu lors de ce Forum ATIBT. Comme vous le savez bien, les architectes jouent un rôle crucial en matière de projets de construction et de choix des matériaux à utiliser. Ils sont de plus en plus conscients des avantages des essences tropicales les plus couramment commercialisées. Cependant, je souhaiterais que lors de cet atelier, nous réussissions à discuter également de la façon de développer, promouvoir et utiliser les espèces soi-disant « moins connues ». Je vous souhaite un excellent séjour à Milan dans l’espoir qu’une fois repartis du Forum, vous aurez des idées nouvelles sur la façon dont vous, votre entreprise ou votre organisation, pourrez contribuer au thème du Forum.

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It is a great privilege for me to welcome you on behalf of the Executive Committee and our staff to this year’s Forum ATIBT, which is held in conjunction with the Expo Milano 2015. Since its inception, ATIBT’s vocation has been the promotion of ‘mainly’ African tropical timber species, and therefore, our members can very well identify with the 2015 Forum’s theme: «Tropical Wood Feeding the Future». We are aware of the challenges tropical forests are confronted with and it is for this reason that sustainable and responsible forest management practices are probably the only guarantee that these forests will continue to exist and keep their economic value, thereby, «feeding» all stakeholders today, tomorrow and for many more years to come !

An important number of producers in Africa have answered the call from importers, traders or end-users, to supply them with legal, and when possible, certified timber. However, it is now their task and responsibility to ensure that the timber they are buying or using is coming from operators that adhere to the very principles of sustainable forest management, invest in certification and respect socio-economic development. Even if this timber is coming at a premium to cover the significant costs producers have to bear! I believe that this year’s ATIBT Forum has an interesting agenda with diverse topics dealing with issues the industry is facing today. As was the case last year, we have once again decided to limit the number of presentations and have chosen instead for panel discussions with persons who are each experts in their field. I would encourage all of you to actively participate in the subsequent debates, to share your views and experiences, ask questions and come up with suggestions.

Forests have an economic value: for Governments, as these forests generate revenues through taxes and duties; for the population, in terms of socio-economic development; for companies, as the continuous availability of raw material justifies their ongoing investments in wood working capacity (job creation and transfer of technology); for service providers, in the entire chain (ports, maritime operators, transport companies, suppliers of equipment and spare parts; etc) but, also for organisations that manage national parks (development of eco tourism) or universities (research and education).

We are particularly pleased that a workshop with a number of architects from various corners of the world will be held during this ATIBT Forum. As you know, architects play a fundamental role when it comes to building projects and the choice of materials that are to be used. They are increasingly aware of the advantages of commonly traded tropical timber species. However, I would hope that during this workshop we can also discuss ways to develop, promote and use the so-called ‘lesser known species’.

But, responsible forest management practices, also guarantee that indigenous populations can continue to live in, and depend on, the forests as they have done for so many centuries.

I wish you all an excellent stay in Milano and hope that you will leave this Forum with new ideas on how you, your company or organisation, can contribute to the Forum’s theme.

E’ per me un grande privilegio darvi il benvenuto da parte del Comitato Esecutivo e del nostro staff, a questo Forum annuale ATIBT che si tiene in concomitanza con Expo Milano 2015.

Un importante numero di produttori in Africa ha risposto alla richiesta di importatori, commercianti o utenti finali di essere riforniti di legno legale e, quando possibile, certificato. Tuttavia, è ora compito e responsabilità di questi ultimi assicurare che il legno che essi comprano o usano, venga da produttori che praticano una gestione delle foreste seriamente responsabile, che investano nella certificazione e che rispettino lo sviluppo socio economico. Anche se tutto questo comporta un prezzo maggiorato, poiché i produttori devono sostenere costi ingenti!

Sin dal suo inizio, la vocazione dell’ATIBT è stata quella di promuovere le principali specie africane di legno tropicale e, perciò, i nostri membri si possono identificare perfettamente con il tema del Forum 2015: “Il legno tropicale nutre il futuro”. Siamo consapevoli delle sfide che le foreste tropicali devono fronteggiare ed è per questa ragione che una gestione responsabile e sostenibile delle foreste è probabilmente, la sola garanzia che queste foreste possano continuare a esistere e a custodire il loro valore economico, in tal modo, “nutrendo” tutte le parti interessate oggi, domani e per molti anni a venire! Le foreste hanno un valore economico: per i Governi, dal momento che queste foreste generano reddito attraverso tasse e dazi; per la popolazione in termini di sviluppo socio-economico; per le compagnie poiché la continua disponibilità di materiale naturale giustifica i loro crescenti investimenti nella lavorazione del legno (creazione di lavoro e trasferimento di tecnologia); per i fornitori di servizi, nell’intera catena (porti, operatori marittimi, imprese di trasporto, fornitori di equipaggiamenti e di ricambi, etc. ) ma anche per le organizzazioni che gestiscono i parchi nazionali (sviluppo di ecoturismo) o per le università (ricerca e insegnamento). Le pratiche di gestione responsabile delle foreste, garantiscono anche che le popolazioni locali possano continuare a viverci e a fare assegnamento su di esse come hanno fatto per tanti secoli.

Io credo che quest’anno il Forum ATIBT abbia un’agenda interessante per i vari argomenti che trattano i problemi che l’industria deve attualmente affrontare. Come già l’anno scorso, abbiamo deciso ancora una volta, di limitare il numero delle presentazioni e invece, abbiamo optato per discussioni di gruppo con esperti ciascuno nel proprio settore. Desidero incoraggiare ognuno di voi a partecipare attivamente ai conseguenti dibattiti al fine di condividere la vostra visione e le vostre esperienze, fare domande e fornire suggerimenti. Siamo anche particolarmente lieti che durante il Forum ATIBT si tenga un atelier con la partecipazione di architetti da varie parti del mondo. Come sapete, gli architetti hanno un ruolo fondamentale nello stendere i progetti e nello scegliere i materiali che devono essere usati. Essi sono sempre più consapevoli dei vantaggi delle essenze tropicali comunemente commercializzate. Tuttavia, io spero che durante questo atelier, si possa anche parlare dei modi per sviluppare e promuovere l’uso delle essenze tropicali meno conosciute. Auguro a tutti un lieto soggiorno a Milano e auspico che lascerete il Forum con nuove idee su come voi, la vostra impresa o la vostra organizzazione potrete contribuire a realizzare il tema del Forum.

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Un nouvel elan pour l’atibt et les bois tropicaux mentale et appliquée grâce à ses relations privilégiées avec l’Université, les chercheurs et les consultants. Cela a permis, à titre d’exemples tout un travail sur la nomenclature des bois tropicaux, la diffusion de supports d’informations auprès de la filière, l’appui aux syndicats, la mise en œuvre et la défense des techniques et caractéristiques des produits et enfin à la formation professionnelle. La communication n’est pas en reste. Les newsletters, les publications techniques, le présent annuaire ainsi que le Forum ATIBT de Milan lui-même, en sont des démonstrations.

DES PRODUITS REMARQUABLES Pour mener à bien toutes ces tâches, il faut encore que les bois tropicaux issus d’une exploitation légale accèdent aux marchés. C’est pour cela qu’il faut encore mieux les connaître et vanter leurs nombreuses qualités. Car, en effet, les bois tropicaux sont des produits remarquables : • E sthétiques comme le démontre, par leur diversité de couleurs et de textures, les Béli, Zingana, Padouk… • T echniques, avec la durabilité exceptionnelle des Azobé, Bilinga, Tali, Mukulungu, Okan ; une conductivité thermique faible pour l’Okoumé ; une stabilité dimensionnelle hors norme pour le Doussié ; une large palette de densités (depuis le Parasolier jusqu’à l’Eveuss) ou encore une qualité du fini et du poli incroyable pour le Kotibé. • N aturels car ils ne sont pas sujet à des modifications génétiques et sains car ils ne nécessitent pas d’apports de produits chimiques.

Emmanuel Groutel, Délégué Général ATIBT

UN NOUVEL ANNUAIRE, UN NOUVEAU FORUM DE L’ATIBT & UN NOUVEL ELAN POUR UNE ATIBT … JEUNE DE SES PRESQUE 65 ANS ! DES MISSIONS Cet annuaire et le forum de l’ATIBT, ce sont des moyens uniques d’échanger, de dialoguer et de communiquer. Ce sont bien ici les fonctions majeures de l’ATIBT qui se positionne clairement comme : - Une vitrine des métiers de la filière des bois tropicaux ; - Un facilitateur et un accélérateur de changement ; - Un outil de marketing et de communication ; - Un support d’expertise. L’ATIBT assure ainsi la promotion du développement d’une filière durable, éthique et légale des bois tropicaux en tant que matière première naturelle, renouvelable et essentielle pour le développement socio-économique des pays producteurs.

DES PARTENAIRES Cette mission se mène à partir de rapports ouverts et transparents entre tous les membres et toutes les parties prenantes sur l’ensemble des sujets qui concernent la filière. Les Etats souverains, les bailleurs de fonds, les ONG et les médias sont des partenaires de tout premier ordre. Ils apportent à la fois leurs soutiens et sont, en même temps, des forces de proposition. L’ATIBT s’appuie également sur la recherche fonda4

En fait, les qualités des bois tropicaux sont aussi nombreuses que les bois tropicaux eux –mêmes !

LE TEMPS DU BOIS Ces produits sont aussi ancrés dans l’Histoire. Ils nous ont donné des masques et des instruments de musique. Ils sont des supports culturels. Ils évoquent aussi une sorte de poésie par la variété de leurs noms: Iroko, Assamela, Bahia… et de leurs provenances : Cape Palmas, San Pedro, Douala, Port-Gentil, Pointe-Noire, Matadi, Bangui... Ces noms sont une richesse. Ils racontent les uns et les autres une prodigieuse histoire. Ils représentent aussi la modernité car ils sont à même de répondre à la fois à des utilisations particulières mais aussi aux fabuleux besoins des marchés africains émergents. La démographie africaine, le développement des villes, la mise en place de corridors de transport et l’émergence d’une classe moyenne, tout cela change la donne des marchés. Les bois locaux, destinés aux marchés domestiques et interafricains, sauront à n’en pas douter, répondre à ce marché en plein développement. Il est aussi essentiel de comprendre que les bois tropicaux ne sont, en aucun cas, des concurrents des essences que l’on trouve sous d’autres latitudes, mais bien des compléments qui viennent apporter leur touche spécifique à cette tendance lourde qui consiste à faire du bois le matériau du XXIème siècle. Le temps du bois est venu et les bois tropicaux s’inscrivent parfaitement dans cette tendance. Allier histoire et modernité, c’est aussi cela que propose l’ATIBT car pour améliorer la qualité de vie des communautés, respecter la biodiversité, il est indispensable que les marchés puissent permettre aux professionnels de créer de la richesse. Il s’agit dès lors de prendre en considération que

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les marchés ont besoin de confiance et de sécurité. Des efforts considérables ont été menés ces dernières années pour concilier les besoins des personnes, biodiversité et la production de produits répondant aux besoins des marchés. Durant toutes ces années, les forestiers ont bien compris qu’une forêt bien gérée était une forêt protégée. Il tombe donc sous le sens que ces grands professionnels deviennent aussi des interlo-

cuteurs essentiels pour ceux qui auront à traiter de la lutte contre le réchauffement climatique. Dans cette combinaison alliant bois, forêt, climat, communautés, biodiversité…toute la chaine des bois tropicaux est mobilisée. Etant donné les challenges, c’est pourquoi, il est majeur de se réunir au sein de l’ATIBT, en participant à ce nouvel élan.

A renewed effort for atibt and tropical timber A NEW DIRECTORY, A NEW ATIBT FORUM & A RENEWED EFFORT FOR ATIBT…ALMOST 65 YEARS YOUNG! MISSIONS This directory and ATIBT forum are unique ways to share, interact and communicate. Here are the major functions of ATIBT, which is regarded as: - A showcase of jobs in tropical timber;

• S pecialized: with exceptional durability, like the Azobé, Bilinga, Tali, Mukulungu, Okan; weak thermal conductivity, like the Okoumé ; outstanding dimensional stability, like the Doussié ; large range of density (from the Parasolier to Eveuss) or also an incredible polished finish quality, like the Kotibe. • N atural because they are not subject to genetic modifications and healthy because they do not need the input of chemical products. In fact, the qualities of tropical timber are as numerous as tropical timber itself!

THE TIMBER ERA

- A facilitator and accelerator of change; - A marketing and communication tool; - Expert support. ATIBT also ensures the promotion of the development of a sustainable, ethical and legal tropical timber industry, as a natural, renewable resource and essential for the socio-economic development of producing countries.

PARTNERS This mission is conducted through open and transparent relationships between all members and stakeholders on all subjects relating to the sector. Sovereign countries, lenders, NGOs, and the media are the most important partners. They all provide support and, at the same time, are forces for bringing forward proposals. ATIBT also relies on fundamental and applied research, through its privileged relationships with Universities, researchers and consultants. This has permitted, for example: much work on the nomenclature of tropical timber, dissemination of information within the industry, support of unions, implementation and defense of techniques and characteristics of products and finally, professional training. The communication will continue. Newsletters, technical publications, this directory, as well as the Milan ATIBT Forum itself are a testament to this.

REMARKABLE PRODUCT To carry out all these tasks, it is important that tropical timber comes from legal logging to markets. It’s because of this that it is necessary to better understand and highlight their numerous qualities. For in fact, tropical timber is a remarkable product: • B eautiful as demonstrated by its color and texture diversity, like the Béli, Zingana, Padouk…

Timber is anchored in history. We made masks and musical instruments with it. Our cultural support, timber evokes a kind of poetry by the variety of its names: Iroko, Assamela, and origins: Bahia, Cape Palmas, San Pedro, Douala, Port-Gentil, Pointe-Noire, Matadi, Banqui, etc. These names are a treasure. Each one tells a tremendous story. They are also a part of modern life, as they are able to respond both to specific uses and to the needs of emerging African markets. The African population, the development of towns, the placement of transport corridors and the emergence of the middle class has changed the state of the market. Local timber, destined for domestic and Inter-African markets, will without a doubt meet this growing market. It is also important to understand that tropical timber is not, in any case, competing with other species found in other latitudes, but instead adds their special touch to the heavy trend of wood material in the 21st century. The timber era is here and tropical timber fits perfectly in this trend. ATIBT also proposes to connect history and modernity because to improve the quality of life of communities and respect biodiversity, it is important that the markets allow professionals to generate wealth. It is therefore necessary for markets to have confidence and security. Considerable efforts have been carried out in the last years to reconcile the needs of the people, biodiversity and production of products responding to the needs of the market. During these years, foresters have understood that a well-managed forest is a protected forest. Therefore, it would be logical that these professionals become essential counterparts for those who have to deal with the fight against global warming. In this scheme linking timber, forests, climate, communities, biodiversity…all the types of tropical timber are assembled. That is why, given the challenges, it is important to gather around ATIBT, to participate in this renewed effort.

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Un nuovo impulso per l’atibt e i legni tropicali UN NUOVO ANNUAIRE, UN NUOVO FORUM DELL’ATIBT E UN NUOVO SLANCIO PER L’ATIBT… UNA GIOVANE DI QUASI 65 ANNI! LE MISSIONI Questo Annuaire e il forum dell’ATIBT costituiscono strumenti unici di scambio, dialogo e comunicazione. Vi sono racchiuse le funzioni più importanti dell’ATIBT che si rivela come : - U na vetrina delle imprese della filiera dei legni tropicali. - Un facilitatore e un acceleratore di cambiamento. - Uno strumento di marketing e di comunicazione. - Un supporto per le perizie. In tal modo l’ATIBT assicura la promozione dello sviluppo di una filiera sostenibile, etica e legale dei legni tropicali in quanto essi rappresentano la materia prima naturale, rinnovabile ed essenziale per lo sviluppo socio-economico dei paesi produttori.

I SOCI Queste missioni si esplicano partendo da rapporti aperti e trasparenti tra tutti i membri e tutte le parti interessate sull’insieme dei soggetti riguardanti la filiera. Gli Stati sovrani, gli investitori, le ONG e i media sono partners di prim’ordine. Essi ci sostengono e, nello stesso tempo, ci sono di sprone. L’ATIBT si serve anche della ricerca, fondamentale e applicata, grazie alle sue relazioni privilegiate con le Università, i ricercatori e i consulenti. Ciò ha permesso, a titolo di esempio, un lavoro sulla nomenclatura dei legni tropicali, la diffusione di supporti di informazioni presso la filiera, l’appoggio alle associazioni delle imprese, la messa in opera e la difesa delle tecniche e delle caratteristiche dei prodotti e infine, la formazione professionale. La nuova comunicazione non è da meno: il sito, le Newsletters, le interviste, i rapporti con i partners, e i donatori, le pubblicazioni tecniche, questo Annuaire e il Forum ATIBT di Milano con la sua iniziativa per l’atelier degli architetti (nonché i Forum di Brazzaville 2013 e Amsterdam 2014) ne sono la dimostrazione.

I PRODOTTI NOTEVOLI Per realizzare al meglio tutti questi compiti, bisogna che i legni tropicali per accedere ai mercati siano il risultato di una utilizzazione legale. Per questo motivo bisogna far conoscere ancora di più ed esaltare al massimo le loro numerose qualità. In effetti i legni tropicali sono prodotti straordinari da un punto di vista: • E stetico, come dimostrato per la diversità dei colori e delle trame, il Béli, lo Zingana, il Padouk… • T ecnico, per la durata eccezionale : Azobé, Bilinga,

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Tali, Mukulungu, Okan ; per una conduttività termica debole l’Okoumé ; per una stabilità fuori della norma delle dimensioni il Doussié ; per la grande tavolozza delle densità (dal Parasolier all’Eveuss) o ancora, per la qualità di finitura e di lucidatura incredibili, il Kotibé. • Naturale, perché non sono soggetti a modificazioni genetiche e sano in quanto non necessitano di apporti di prodotti chimici. Si può affermare che le qualità dei legni tropicali sono tante quanti sono gli stessi legni tropicali!

IL TEMPO DEL LEGNO Questi prodotti sono legati anche alla Storia. Ci hanno donato maschere e strumenti di musica. Sono supporti culturali. Evocano persino la poesia per la varietà dei loro nomi: Iroko, Assamela, Bahia, e delle loro origini Cape Palmas, San Pedro, Douala, Port-Gentil, Pointe-Noire, Matadi, Bangui, etc. Questi nomi sono una ricchezza. Gli uni e gli altri narrano una storia prodigiosa. Ma appartengono anche alla modernità perché da una parte, devono rispondere a usi particolari e dall’altra agli ingenti bisogni dei mercati emergenti dell’Africa. La situazione demografica africana, lo sviluppo delle città, la creazione di vie di trasporto delle merci e l’emergere di una classe media, tutto ciò cambia la distribuzione dei mercati. I legni africani destinati ai mercati domestici e interafricani, sapranno senza ombra di dubbio, rispondere a un mercato in pieno sviluppo. E’ anche essenziale capire che i legni tropicali non sono in nessun caso, concorrenti delle altre essenze che nascono in diverse latitudini, bensì essi rappresentano i complementi che vengono ad apportare il loro tocco specifico a questa importante tendenza che fa del legno il materiale del XXI secolo. E’ giunto il tempo del legno e i legni tropicali si collocano perfettamente in questo scenario. Unire storia e modernità, è questa la proposta dell’ATIBT poiché per migliorare la qualità della vita delle comunità e rispettare la biodiversità, è indispensabile che i mercati possano permettere ai professionisti di creare ricchezza. E’ necessario rendersi conto che i mercati hanno bisogno di fiducia e sicurezza. In questi ultimi anni sono stati fatti sforzi considerevoli per conciliare i bisogni delle persone, la biodiversità e la produzione di prodotti che rispondano ai bisogni dei mercati. Durante tutti questi anni, i forestali hanno compreso che una foresta ben gestita è una foresta protetta. Si capisce dunque, che questi grandi professionisti diventano anche gli interlocutori essenziali per quelli che lottano contro il riscaldamento climatico. In questa combinazione che unisce legno, foreste, clima, comunità, biodiversità… tutta la catena dei legni tropicali è mobilitata. Date le sfide, questa è la ragione per cui è d’importanza cruciale incontrarsi grazie all’ATIBT, partecipando a questo nuovo impulso.

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Le langage du bois / The language of wood / Il linguaggio del legno

Laura Collina, Ecole Polytechnique de Milan

Laura Daglio, Ecole Polytechnique de Milan

Ce n’est pas tant par sa beauté que la forêt en appelle au cœur de l’homme, que par ce je ne sais quoi de subtil qui réside dans la qualité de l’air, dans les effluves émanant des vieux arbres, toutes choses qui transforment et qui vivifient si merveilleusement un esprit fatigué. Robert L. Stevenson

Ces essences, en effet, ne rappellent pas seulement directement l’origine géographique de leur pays, comme dans le cas des macros graines de la Malaisie, mais elles offrent également d’indiscutables prestations dans le temps, puisqu’elles sont particulièrement adaptées pour l’extérieur et grâce à la variété de leurs caractéristiques chromatiques et de leur texture, elles enrichissent les possibilités d’expression linguistique et formelle du projet.

Parmi les images que les visiteurs d’Expo emportent avec eux, le bois est sans aucun doute l’un des principaux matériaux qui est utilisé dans l’architecture des pavillons ainsi que dans les installations intérieures. Au sein de ces dernières, par exemple, des suggestions visuelles se dégagent, telles que la trame réticulaire du Chili, la grille à encastrement du Japon qui provient de Fukushima ou la matrice tridimensionnelle curviligne de la France. Chacune des œuvres en bois est en elle-même un récit du pays duquel son bois provient, de ses paysages, de son climat, de sa culture architecturale et de sa tradition matérielle. Incontestablement, le thème d’Expo, Feeding the Planet Energy for life, qui s’insère dans la question plus générale de l’environnement, le respect des Lignes Directrices en matière de construction, tout comme les délais serrés pour la réalisation des pavillons et l’objectif de recyclage et de réutilisation à atteindre, une fois la manifestation terminée, ont conduit à un recours considérable au bois. Employé en tant que matériau de construction aussi bien pour les structures portantes que pour les revêtements, les finitions et les installations extérieures, le bois tropical représente un pourcentage significatif.

Dans le pavillon des États-Unis, le choix du revêtement de la rampe d’entrée avec du parquet met d’un côté en évidence l’incroyable résistance de l’angélique dans laquelle furent réalisées de manière très originale les tables recyclées ici de la promenade de Coney Island détruite par l’ouragan Sandy et de l’autre, il met en évidence par contraste le nouveau langage des intégrations à travers les greffes en teck. Cette présence massive du bois tropical est encore plus importante lorsque l’on souhaite rappeler de manière historique les expositions universelles et internationales en tant qu’occasions de réflexion sur la ville et sur l’architecture. Dans cette perspective, la construction d’Expo Milano 2015 représente un grand champ d’expérimentation et de comparaison entre les approches et les solutions technico-constructives, qui s’interrogent sur les thèmes du développement durable ; banc d’essai dans lequel la présence du bois émerge de manière quantitative et qualitative et dans lequel est offert un vaste témoignage de la variété morphologique et de la flexibilité conceptuelle outre les virtuosités des structures et des constructions. Dans ce contexte, le bois tropical se distingue par sa résistance particulière et par le renvoi immédiat aux traditions et à la géographie des mondes lointains qu’il suscite et qui convergent dans l’expo.

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Pour reprendre la métaphore de la préparation du riz vert que Bruno Munari utilise dans son livre Da cosa nasce cosa, pour décrire le processus conceptuel du choix des matériaux et des technologies à l’expérimentation et à la réalisation de modèles, à la vérification et, enfin, à l’élaboration des plans de construction et à la réalisation de la solution finale, le bois tropical constitue un ingrédient important des architectures d’Expo, non seulement en raison de ses particularités techniques et de mise sur le marché mais aussi en raison de sa valeur représentative et de son caractère précieux. Pour continuer l’allégorie, certaines recettes ont recours à des matières premières locales et font vivre une tradition de culture matérielle dans le temps, d’autres emploient des ingrédients qui viennent de loin en conférant à leur plat, de temps à autre, une saveur plus exotique ou une odeur globale qui mélange des cultures différentes dans une formule “fusion” tout à fait contemporaine. Matériau antique qui a accompagné l’histoire de l’humanité dès ses origines sur le continent africain pour la réalisation des ustensiles tout comme des premières constructions et abris pour l’habitation, le bois tropical se distingue non seulement par ses prestations particulières en termes de résistance mécanique et de durabilité, mais également par ses qualités perceptives au niveau tactile et visuel et en raison des renvois évocatifs de terres lointaines et de récits exotiques qu’il suscite. Son utilisation dans la construction des Pavillons d’Expo aux côtés des autres projets et les expériences rassemblées ici nous montre la versatilité d’application de ce matériau dans son utilisation en tant que solution de finition pour l’extérieur comme pour l’intérieur, pour la réalisation d’objets qui se situent entre l’art et le design, comme une enveloppe et un système de structure d’édifices. Ces expériences nous transmettent en même temps, en faisant appel à tous nos sens, la richesse de ses surfaces, l’étendue et la sophistication de sa gamme chromatique qui est en mesure d’offrir tout à la fois variété de textures et de grains qui expriment immédiatement une sensation de chaleur et de vie de famille mais également un message immédiat d’élégance sophistiquée. Et c’est précisément puisqu’il est un ingrédient de projet et afin de suivre le message que l’Exposition Universelle de Milan souhaite transmettre aux générations futures, que son origine est contrôlée, y compris sa filière de production pour en vérifier le caractère durable. Les objectifs et les actions que l’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux se propose de poursuivre sont fondamentaux non seulement afin de garantir la correcte utilisation (d’un point de vue environnemental, économique et social) de ce matériau dans le domaine des différents secteurs industriels, de celui de la construction à celui des biens de consommation, mais également afin de dissiper des mythes et des lieux communs, qui en invalident l’application et une diffusion plus capillaire afin de répondre efficacement à des exigences de technicité et de construction communes et à des problématiques récurrentes lorsque l’on utilise le bois, telle que la durabilité en extérieur.

à l’époque des dominations coloniales d’outre-mer et alimenté par un manque d’informations, qui pense que le bois tropical est le symbole de l’exploitation d’économies en voie de développement et de paupérisation des ressources naturelles correspondantes. Un second stéréotype est que la richesse intrinsèque, le caractère précieux de ce matériau doit nécessairement être synonyme de coût élevé. Les opérations promises et conduites par l’ ATIBT en termes de contrôle et de certification de la filière de production afin que l’industrie du bois contribue de manière significative au développement durable des Pays dont elle devient un moteur économique important, ainsi que l’augmentation de l’extension des forêts contrôlées aussi pour les bénéfices sur l’environnement et sur le climat et les études ainsi que l’activité d’analyses et d’essais des différentes essences pour en vérifier et en attester la propriété, sont fondamentaux pour en garantir la diffusion et l’utilisation. Tout comme l’œuvre de divulgation effectuée est essentielle, non seulement grâce aux résultats poursuivis mais aussi grâce aux données et aux informations concernant l’utilisation du bois tropical. C’est également et très certainement en contrôlant et en élargissant son marché, en effet, que la contrainte du coût se réduit même sensiblement avec des bénéfices aussi bien pour les Pays producteurs, en termes de quantités d’exportation, que pour les utilisateurs et les bénéficiaires finaux. La sélection de projets que cette publication rassemble, avec des cas représentatifs dans le monde entier et dans divers champs d’application démontre d’un côté quelques-uns des succès de l’Association et illustre de l’autre les multiples interprétations poétiques et créatives que ce matériau a été en mesure de susciter en tant qu’ingrédient évocatif et suggestif au-delà du fait d’être perceptif de l’élaboration de projet et de création d’auteurs illustres et aussi moins connus du panorama en matière d’architecture et de design sur l’échelle internationale. Dans le même temps, si les Expositions Universelles, depuis leur origine et leur conception, sont une occasion pour générer de la connaissance, pour susciter de l’intérêt même pour ce qui est moins connu et qu’elles sont une grande vitrine pour exposer des applications, des technologies et des matériaux nouveaux, l’usage extensif du bois tropical dans le cadre de l’Exposition Universelle de Milan est emblématique et représente le signal d’une plus grande prise de conscience de ses potentialités d’utilisation dans l’architecture et dans le design industriel.

Luisa Collina Professeur titulaire Déléguée du Recteur pour l’Expo, les Grands Évènements et les Politiques d’Internationalisation École Polytechnique de Milan

Un quiproquo est sans aucun doute représenté par un concept vétuste, remontant au XIXe siècle, héritage d’une culture liée

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Laura Daglio Professeur adjoint École Polytechnique de Milan


It is not so much for its beauty that the forest makes a claim upon men’s hearts, as for that subtle something, that quality of air that emanation from old trees, that so wonderfully changes and renews a weary spirit. Robert L. Stevenson

tility of this material as a finishing solution for outdoor and indoor areas, as well as for the manufacturing of objects ranging from art to design and as a covering and structural system of buildings. At the same time, they convey the richness of its surface, its wide and sophisticated range of colors and the variety of wefts and grains, which are an expression of warmth and domesticity as well as a message of elegance.

Among the images that each visitor of Expo takes with him/her, wood is certainly one of the main materials used in architecture of pavilions and indoor installations.

Considering it is a main ingredient and in order to follow Expo Milan’s message for future generations, it is necessary to control its origin, including the production chain, to ensure its sustainability.

Some of these noteworthy visual beauties include Chile’s net-like structure, Japan’s interlocking grid coming from Fukushima or France’s winding three-dimensional matrix. Each wood piece tells a story of the country it comes from, its landscapes, weather, architectural culture and material tradition.

The goals and actions that the Association Technique Internationale des Bois Tropicaux is pursuing are essential not only to ensure the correct use of this material in different industrial sectors, from buildings to consumer goods, from an environmental, economic and social perspective, but also to dispel the myths and stereotypes that invalidate its application and a more widespread distribution in order to effectively respond to common technical-building needs and recurring problems related to the use of wood, such as its durability in outdoor areas.

Undoubtedly, the main theme of Expo ‘Feeding the Planet Energy for life’, which is part of the more general environmental issue, the compliance with the guidelines for the building, as well as the tight deadlines for the implementation and the goal of pursuing recycling and reuse, have all pressed for a massive use of wood once the Expo ends. Used as a building material for supporting structures, surfaces, finishing touches and outdoor installations, a significant percentage is represented by tropical wood. In fact, these types of wood recall the geographical origin of the country, such as the Malaysia macro seeds, in addition to offering an undeniable performance over time, particularly suitable for outdoor use. The variety of chromatic and texture characteristics enrich the possibilities of formal and linguistic expression of the project. In the USA Pavilion, the choice of floor covering of the ramp highlights the considerable resistance of the angelic where the planks of Coney Island promenade, destroyed by hurricane Sandy, were recycled here and highlights the new language of integrations through teakwood grafts. This wide use of tropical wood is much more important when you consider international exhibitions opportunities for historical reminders and for reflection on the city and architecture. In this sense, the building of Expo Milan 2015 represents a great field of trial and comparison on the technical-building solutions and approaches, focusing on the issue of sustainable development. It is a test where the presence of wood emerges in quantity and quality, offering evidence of the morphological variety and design flexibility, in addition to structural and building virtuosity. In this context, tropical wood is distinguished for its strong resistance and its immediate reminder of the traditions and geography of the distant worlds converging into Expo. Following the metaphor of green rice preparation used by Bruno Munari in his book Da cosa nasce cosa to describe the design process from the choice of materials and technologies to testing, creation of models and, finally, development of building drawings and the implementation of the final solution, tropical wood is an important ingredient of Expo architecture, not only for its product and technical peculiarities, but also for its representative value and preciousness. To continue the allegory, some recipes make use of local raw materials; other recipes use ingredients coming from far places giving the dish a more exotic taste and mixing different cultures in a contemporary ‘fusion’ formulation. As an old material that has been accompanying human history since its origins in Africa for the creation of utensils and shelters, tropical wood is distinguished not only for its particular performance in terms of mechanical strength and durability but also for its perceptive, tactile and visual qualities and evocative reference of distant lands and exotic stories. Its use to build Expo Pavilions and the other projects and experiences related to it show us the applicative versa-

Surely, there is a misunderstanding represented by an ancient concept, which is the legacy of a culture linked to the age of overseas colonial rules and bolstered by a lack of information, that tropical wood is symbol of exploitation of developing economies and impoverishment of their natural resources. A second stereotype is that the inherent richness and the preciousness of the material must necessarily be synonymous with high cost. The actions promoted and carried out by ATIBT in terms of control and certification of the production chain in order for the wood industry to contribute significantly to the sustainable development of many countries, as well as the increasing expansion of controlled forests even for the benefits on the environment and the climate, and the studies and analyses carried out to test the different essences to certify the wood properties are very important to ensure its spread and use. In addition, the dissemination of data, analyses and results related to tropical wood is crucial. By controlling and expanding the market, the cost may be reduced becoming an advantage to both producer countries, in terms of amount of exports, and final users. The selection of projects collected by this publication, with representative cases all around the world and in different areas of application, shows some successful results reached by the Association and illustrates the several creative and poetic interpretations that this material is able to raise as a suggestive and perceptive ingredient of the creative formulation by renowned authors in the architectural and design sector. If the Universal Exhibitions have been an opportunity to generate knowledge, raise interest and represent a great showcase to display new materials, applications and technologies since their origin, the massive use of tropical wood at Milan Expo is an emblematic and indicative signal of a greater awareness of its use potentials in the architecture and industrial design.

Luisa Collina Regular Professor Rector delegate for Expo, Great Events and Internationalization Policies Politecnico di Milano (Milan Polytechnic)

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Laura Daglio Associate Professor Politecnico di Milano (Milan Polytechnic School)

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It is not so much for its beauty that the forest makes a claim upon men’s hearts, as for that subtle something, that quality of air that emanation from old trees, that so wonderfully changes and renews a weary spirit.

Robert L. Stevenson

Tra le immagini che ogni visitatore di Expo porta con sé figura sicuramente il legno come uno dei principali materiali che ricorre nell’architettura dei padiglioni così come negli allestimenti degli interni. Tra questi spiccano ad esempio suggestioni visive quali, la trama reticolare del Cile, il grigliato a incastro del Giappone che proviene da Fukushima o la matrice tridimensionale curvilinea della Francia. Ogni opera in legno è di per se una narrazione del paese da cui il legno proviene, i suoi paesaggi, il suo clima, la sua cultura architettonica e la tradizione materiale. Indubbiamente il tema di Expo, Feeding the Planet Energy for life, che si inserisce nella più generale questione ambientale, il rispetto delle Linee Guida per la costruzione, così come i tempi stretti per la realizzazione ed il perseguimento degli obiettivi di riciclo e riuso, una volta conclusasi la manifestazione, hanno sollecitato un ricorso massiccio al legno. Impiegato come materiale da costruzione sia per le strutture portanti che per rivestimenti, finiture e arredi esterni, una significativa percentuale è rappresentata dal legno tropicale. Queste essenze, infatti, non solo richiamano direttamente l’origine geografica del paese, come nel caso dei macro semi della Malesia, ma offrono indiscutibili prestazioni nel tempo, particolarmente adatte in esterni e grazie alla varietà delle caratteristiche cromatiche e di tessitura arricchiscono le possibilità di espressione linguistica e formale del progetto. Nel padiglione degli Stati Uniti la scelta del rivestimento a pavimento della rampa d’ingresso, da un lato, evidenzia l’incredibile resistenza dell’angélique in cui furono realizzate originariamente le tavole qui reciclate dalla passeggiata di Coney Island distrutta dall’uragano Sandy, dall’altro, evidenzia per contrasto il nuovo linguaggio delle integrazioni attraverso gli innesti in teak. Questa ampia presenza del legno tropicale è ancora più importante quando si intenda considerare storicamente le esposizioni universali ed internazionali quali occasioni di riflessione sulla città e sull’architettura. In questo senso, la costruzione di Expo Milano 2015 rappresenta un grande campo di sperimentazione e confronto sugli approcci e le soluzioni tecnico costruttive, che si interrogano sui temi dello sviluppo sostenibile; banco di prova dove la presenza del legno emerge quantitativamente e qualitativamente e dove viene offerta ampia testimonianza della varietà morfologica e della flessibilità progettuale oltre che dei virtuosismi strutturali e costruttivi. In questo contesto il legno tropicale si segnala per la sua particolare resistenza e per l’immediato rimando alle tradizioni ed alla geografia dei mondi lontani che in expo convergono. Per ricalcare la metafora della preparazione del riso verde che Bruno Munari adotta nel suo libro Da cosa nasce cosa per descrivere il processo progettuale dalla scelta dei materiali e delle tecnologie alla sperimentazione alla realizzazione di modelli alla verifica e, infine, alla elaborazione dei disegni costruttivi e alla realizza10

zione della soluzione finale, il legno tropicale costituisce un ingrediente importante delle architetture di Expo non solo per le sue particolarità tecniche e merceologiche ma anche per la valenza rappresentativa e per la sua preziosità. Per continuare l’allegoria, alcune ricette ricorrono a materie prime locali e continuano una tradizione di cultura materiale nel tempo, altre impiegano ingredienti che vengono da lontano conferendo al piatto, di volta in volta, un gusto più esotico o un respiro globale che miscela culture diverse in una formulazione “fusion” chiaramente contemporanea. Materiale antico che ha accompagnato la storia dell’umanità sin dalle sue origini nel continente africano per la realizzazione sia di utensili che delle prime costruzioni e ripari per l’abitare, il legno tropicale si distingue non solo per le sue speciali prestazioni in termini di resistenza meccanica e durabilità ma anche per le sue qualità percettive tattili e visive e per i rimandi evocativi di terre lontane e narrazioni esotiche. Il suo impiego nella costruzione dei Padiglioni di Expo insieme agli altri progetti e le esperienze qui raccolti ci mostrano la versatilità applicativa di questo materiale nel suo utilizzo quale soluzione di finitura per esterni e per interni, per la realizzazione di oggetti d’uso fra arte e design, come involucro e sistema strutturale di edifici e contemporaneamente ci trasmettono facendo appello a tutti i nostri sensi la ricchezza delle sue superfici, l’ampia e sofisticata gamma cromatica che è in grado di offrire insieme alla varietà di trame e grane che sono subito espressione di calore e domesticità ma anche immediato messaggio di sofisticata eleganza. Ma proprio in quanto ingrediente di progetto e per seguire il messaggio che l’Esposizione Universale di Milano intende affidare alle generazioni future, ne va controllata l’origine, compresa la filiera di produzione per verificarne la sostenibilità. Gli obiettivi e le azioni che l’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux si prefigge di perseguire sono fondamentali non soltanto per garantire il corretto (da un punto di vista ambientale economico e sociale) utilizzo di questo materiale nell’ambito dei diversi settori industriali, da quello della costruzione ai beni di consumo, ma anche per sfatare miti e luoghi comuni, che ne inficiano l’applicazione ed una più capillare diffusione per rispondere efficacemente ad esigenze tecnico-costruttive comuni e problematiche ricorrenti quando si utilizzi il legno, quali la durabilità in esterno. Sicuramente un equivoco è rappresentato da un concetto vetusto, ottocentesco, retaggio di una cultura legata all’epoca dei domini d’oltremare ed alimentato da una carenza informativa, che il legno tropicale sia simbolo di sfruttamento di economie in via di sviluppo e depauperamento delle relative risorse naturali. Un secondo stereotipo è che la ricchezza intrinseca, la preziosità del materiale debba essere necessariamente sinonimo di costo elevato. Le operazioni promosse e condotte da ATIBT in termini di controllo e certificazione della filiera produttiva affinché l’industria del legno contribuisca in modo significativo allo sviluppo sostenibile dei Paesi di cui diventa un motore economico importante, così come l’incremento dell’estensione delle foreste controllate anche per i benefici sull’ambiente e sul clima e gli studi e l’attività di analisi e prove delle diverse essenze per verifi-

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carne ed attestarne le proprietà, sono fondamentali per garantirne la diffusione e l’impiego. Così come essenziale è l’opera di divulgazione svolta non solo dei risultati portati avanti ma anche dei dati e delle informazioni relative all’uso del legno tropicale. E’ anche e sicuramente controllandone ed ampliandone il mercato, infatti, che il vincolo del costo si riduce anche sensibilmente con benefici sia sui Paesi produttori, in termini di quantità di esportazione, che sugli utenti e fruitori finali.

Contemporaneamente, se le Esposizioni Universali, sin dall’origine e concezione, sono una occasione per generare conoscenza, suscitare interesse anche per ciò che è meno noto e rappresentano una grande vetrina per mostrare nuovi materiali, applicazioni e tecnologie, l’uso estensivo del legno tropicale nell’ambito dell’Esposizione Universale di Milano è emblematico ed è indicativo segnale per una maggiore consapevolezza delle sue potenzialità d’uso in architettura e nel disegno industriale.

La selezione di progetti che questa pubblicazione raccoglie, con casi rappresentativi in tutto il mondo ed in più ambiti applicativi dimostra, da un lato, alcuni dei successi dell’Associazione, dall’altro illustra le molteplici interpretazioni poetiche e creative che questo materiale è stato in grado di suscitare anche in quanto ingrediente evocativo e suggestivo oltre che percettivo dell’elaborazione progettuale e creativa di autori illustri e meno noti del panorama architettonico e del design alla scala internazionale.

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Luisa Collina Professore ordinario Delegata del Rettore per Expo, i Grandi Eventi e le Politiche di Internazionalizzazione Politecnico di Milano Laura Daglio Professore associato Politecnico di Milano

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Le bois tropical nourrit le futur

OĂš : Milan, Italie Quand : 14-16 octobre 2015 Qui : Producteurs, revendeurs, nĂŠgociants, architectes, concepteurs. Responsables politiques et ONG sont les bienvenus. www.atibt.org 12

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Au

cours de la dernière année, l'Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) a été confrontée à de nombreux défis concernant les forêts tropicales. L'objectif, alors et toujours, est de promouvoir l'utilisation responsable de ces précieuses ressources et de leurs produits. En cette année 2015, les communautés et l'environnement restent au cœur des activités de l'ATIBT, qui met l'accent sur trois piliers stratégiques principaux : la gestion responsable des forêts, la transformation plus poussée et les marchés. Fil rouge, le développement, promu par des acteurs responsables tout au long de la filière. Ce développement contribue davantage à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition des communautés jouant un rôle actif dans la filière : qu’il s’agisse des populations locales ou des commerçants de produits bois tropicaux. Partout dans le monde, les forêts jouent un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et pour la nutrition des populations rurales en fournissant des emplois, de l'énergie, des aliments nutritifs et un large éventail d'autres biens et services. La FAO estime qu’1,6 milliard de personnes dépend des forêts comme moyen de subsistance. Le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU indique qu’environ 61 % de la population africaine vit dans des zones rurales, ce qui équivaut à environ 675 millions de personnes. Les activités forestières contribuent pour 2% au PIB des pays des trois bassins tropicaux ; le pourcentage est sensiblement plus élevé dans plusieurs pays. En termes de fourniture d'énergie, 660 millions de personnes en Afrique dépendent du bois de chauffage pour la cuisson de leurs aliments. www.atibt.org www.atibt.org

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Les membres ATIBT sont conscients de cette réalité et ont donc décidé de la partager avec les 20 millions de visiteurs attendus à l'Exposition universelle, Expo Milano 2015. Car les forêts tropicales trouvent toute leur place dans le thème de l'Expo : « Nourrir la planète, énergie pour la vie ». D’autant plus que le bois tropical a été choisi pour la réalisation de nombreux pavillons. Le Forum ATIBT 2015 aura lieu lors de l'Expo Milano 2015, avec pour objectif de sensibiliser au rôle clé de la gestion des forêts tropicales et au commerce des produits forestiers. Nous comptons sur la participation active d’environ 180-250 inscrits. Ensemble, nous avons choisi de montrer au monde entier pourquoi et comment le bois tropical a un rôle à jouer pour alimenter la planète et fournir de l'énergie pour la vie : notre vie et celle des générations futures.

Format du Forum 2015 - Basé à Milan, capitale mondiale du design, de la mode, de l’architecture - Deux journées de débats - Sessions animées par un facilitateur professionnel - Graphiques : oui, présentations ppt : non - D’amples opportunités de réseautage « B2B » - Visite guidée aux pavillons iconiques d’EXPO Milan 2015, réalisés en bois tropicaux

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Le Forum ATIBT 2015 en six services

1. « Plus avec moins » : moins de pression environnementale, plus de durabilité Ce n’est pas grâce à des produits chimiques, concurrentiels que l’on va sauver la forêt. On va sauver la forêt parce qu’elle a une valeur : il faut donc la valoriser et utiliser son bois à condition d’en assurer la survie. En retour, une forêt bien gérée assure que les communautés locales aient accès à une meilleure alimentation, à la santé, à l’éducation, au développement. Tandis que la faune et la flore prospèrent. C’est tout le sens du mot « écosystème », c’est toute la raison d’être de la gestion durable.

2. Marché européen et volonté politique : révision, incitations, reconnaissance L’année 2015 est le moment où le RBUE sera soumis à révision : quelles sont les suggestions des fédérations du bois présentes sur le territoire européen ? Les schémas de diligence raisonnée peuvent-ils aller vers une harmonisation ? Quelles sont les méthodes de contrôle à la disposition des administrations ? Les politiques d’achat bois des communautés publiques sont-elles cohérentes ? Quid des labels « durables » ?

3. Déclencher un avenir durable pour la filière « bois tropicaux » : le projet marketing de l’ATIBT Le bois est le seul matériau de construction qui croit. Puits de carbone, moteur de développement, matériau de qualité, durable et naturel : comment faire parvenir la bonne nouvelle au bon moment, au bon endroit ? Le préalable est une analyse du climat « achat ». Présentation des résultats de l’étude pilote que l’ATIBT a lancée en France et prochains pas.

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4. Forger un avenir durable : les concepteurs et les architectes Les bois précieux sont des bois de substance, de haut calibre. L’ATIBT souhaite inviter les architectes et les designers à « entrer en forêt ». A toucher les merveilles des essences exotiques de leurs propres mains. A se laisser inspirer par la palette de leurs couleurs, par la variété de leurs propriétés, par un choix de qualité qui est aujourd’hui un choix écologique qui se fait en toute sécurité.

5. Les données qui changent la donne : tendances de marché et intelligence du secteur Analyse de l’historique des statistiques des bois tropicaux sur une période de 10 ans présentée par essence, par produit et par pays. Objectif : tracer les contours des pistes, des tendances, des secteurs les plus prometteurs. En bref : dessiner le portrait durable du « tropical » à venir.

6. Bois tropicaux et renaissance africaine : le potentiel durable des marchés locaux L’Afrique évolue : démographie, villes de plus en plus grandes, émergences d’une classe moyenne, aménagements, nouvelles utilisations des territoires... Il est important que les responsables, au plus haut niveau, puissent nous apporter de leur vision quant à ces évolutions. Comment répondre aux besoins immenses en bois et en dérivés du bois. Comment concilier ces besoins et la durabilité des forêts...

http://www.atibt.org/milan-2015/4588969925

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Tropical wood feeding the future

Where: Milan, Italy When: 13-16 October 2015 Who: Producers, retailers, traders, architects, designers. Policymakers and NGOs welcome. www.atibt.org www.atibt.org

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During

the last year, ATIBT has been very active in responding to many of the challenges around tropical forests. The objective, then and today, is to support and promote the responsible use of these valuable resources and their products.

In this year 2015, people and the environment remain close to ATIBT’s heart, through its focus on three main strategic pillars: responsible forest management, advanced wood processing and access to markets. The bottom line is development, driven by responsible actors throughout the value chain. Development that strongly contributes to improve food security and nutrition of the communities who play an active role in this value chain: be it forest dwellers or wood products traders.

Across the world, forests play a crucial role for food security and nutrition of rural people by providing employment, energy, nutritious foods and a wide range of other goods and services.

According to FAO, an estimated 1.6 billion people depend on forests for their livelihoods. The UN Department of Economic and Social Affairs reports that some 61% of the African population lives in rural areas, tantamount to about 675 million people. Forestry activities together contribute 2% to the GDP in all three rainforest basins combined, but significantly more in several countries. In terms of energy supply, some 660 million people in Africa depend on wood fuel for cooking.

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ATIBT members are aware of this reality and have decided to share it with the 20 million visitors expected at the Universal Exposition, Expo Milano 2015. Tropical forests find their raison d’être within the overarching theme of the Expo: “Feeding the planet, energy for life”. All the more so, as tropical wood has been the material of (sustainable) choice for many of the pavilions.

The ATIBT Forum 2015 will take place during Expo Milano 2015 to raise awareness about the key role of tropical forest management and products trade. Expecting some 180-250 participants, we’ll show the world why and how tropical wood has a role in feeding the planet and providing energy for life: your life and that of future generations.

Format of the Forum 2015 -

Set in Milan, the world capital of design, fashion, architecture Two days of debates Professionally moderated sessions; graphs: yes, PPTs: no Ample room for « B2B » networking Guided tour to some of EXPO Milan 2015 iconic pavilions, made out of tropical wood

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The ATIBT Forum 2015 in six courses 1. Less is more: less environmental pressure, more sustainability It is not through the use of competing products of chemical origin that we will save the forest. We will save the forest because it has a value: we therefore have to realise that value and use its timber as a condition of ensuring its survival. In return, a well-managed forest allows the local communities to gain access to better nutrition, health, education, development. While the fauna and flora thrive. That is what “ecosystem” stands for, that is the raison d’être of sustainable development.

2. European markets, a question of will: revision, incentives, recognition In 2015, the EUTR will undergo a revision: what do the wood federations of each European country suggest? Will the due diligence process be harmonised? Which wood recognition methods do public administrations have at their disposal? Is the public sector coherent when it comes to public procurement policies? What about “sustainability” labels?

3. Taking the pulse of retailers and buyers: the ATIBT marketing programme Wood is the only construction material that grows. Carbon sink and harbinger of development, it is a high-quality material, versatile and renewable by nature: how to bring the good news where it is needed most, at the right place, at the right time? First step, an analysis of the purchasing climate. The outcome of the pilot study ATIBT has launched in France will be presented together with next steps.

4. Tropical wood, tropical future: designers and architects Precious woods are high-calibre materials of substance. ATIBT wishes to invite architects and designers to «step into the forest». To touch the wonderful properties of these exotic species. To be inspired by their nuances, by the variety of their characteristics, by a quality choice that is also ecological and safe.

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5. The tables have turned: market trends and sector intelligence Analysis of tropical wood statistics over a 10-year range, by wood species, wood product and country. Aim: to identify trends, behaviours and the most promising sectors. In a nutshell: let’s sketch the sustainable « identikit » of the tropical-to-come.

6. Tropical wood and African renaissance: sustainable potential of the local markets Africa’s sharp population growth could catalyse an economic growth. A flourishing middle-class is already looking to local wood processed into decking and terrace, quality products for high-end buildings. The full potential of the tropical wood sector in Africa.

http://www.atibt.org/milan-2015-en/4588983445

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Il legno tropicale nutre il futuro

Dove: Milano, Italia Quando: 14-16 Ottobre 2015 Chi: Produttori, commercianti, rivenditori, architetti, designer. Responsabili delle politiche e ONG sono i benvenuti.

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Nel corso dello scorso anno, l'Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) ha affrontato varie sfide riguardanti le foreste tropicali. L'obiettivo, oggi come allora, resta quello di promuovere un uso responsabile di queste preziose risorse e dei prodotti che da esse hanno origine. Le popolazioni autoctone e l’ambiente sono il fulcro delle azioni che l’ATIBT intende promuovere nel 2015 e che l’Associazione continua a declinare lungo tre assi strategici fondamentali: la gestione responsabile delle foreste, la trasformazione del legno in prodotti di punta e i mercati. Vero e proprio filo d’Arianna, lo sviluppo, promosso da attori e aziende responsabili: quelli, appunto, della filiera del legno tropicale. Sviluppo che contribuisce a migliorare il livello alimentare e di istruzione delle comunità locali coinvolte nelle attività della filiera, dagli abitanti della foresta ai commercianti dei prodotti tropicali. Ovunque nel mondo, le foreste assolvono a un ruolo cruciale per la sicurezza alimentare delle popolazioni rurali. Non solo: la loro presenza è determinante per la creazione di posti di lavoro, per fornire energia, oltre ad alimenti nutrienti e medicinali. L’Organizzazione delle Nazioni Unite per l’alimentazione e l’agricoltura (FAO) sostiene che 1,6 miliardi di persone dipendono dalle foreste per la propria sussistenza. Il Dipartimento degli affari economici e sociali dell’ONU indica che circa il 61% della popolazione africana, circa 675 milioni di persone, vive in zone rurali. ll 2% del PIL dei Paesi dei bacini tropicali proviene dalle foreste; la percentuale aumenta sensibilmente in diversi Paesi presi singolarmente. Se invece pensiamo alle fonti di energia, 660 milioni di persone in Africa dipendono dal legno da ardere per la cottura dei cibi.

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I membri dell’ATIBT sono consapevoli del valore delle foreste tropicali per le popolazioni locali e per il pianeta; ecco perché hanno deciso di condividere la ricchezza delle foreste tropicali con i 20 milioni di visitatori attesi all’Esposizione Universale “EXPO Milano 2015”. Foreste tropicali che occupano di diritto un posto d’onore all’interno del tema scelto per l’Expo: “Nutrire il pianeta, energia per la vita”. Non a caso, il legno tropicale è stato scelto quale materiale d’eccezione per numerosi padiglioni, scelta che ben si sposa con un criterio fondamentale di fondo che informa EXPO a 360°, ovvero, la sostenibilità. Il Forum ATIBT 2015 si terrà durante Expo Milano 2015 per compiere un’opera di sensibilizzazione sul ruolo determinante che la gestione responsabile delle foreste tropicali, così come il commercio di prodotti provenienti da foreste ben gestite, rivestono. La nostra Associazione prevede un’affluenza al Forum di circa 180-250 partecipanti; insieme, abbiamo scelto di mostrare al mondo intero perché e in che modo il legno tropicale ha un ruolo fondamentale nell’alimentare il pianeta e nel rifornirlo di energia (creativa) per la vita: la nostra vita e quella delle generazioni che verranno.

Formato del Forum 2015 - Base: Milano, capitale mondiale del design, della moda, dell’architettura - Due giornate di dibattiti - Sessioni animate da un facilitatore professionale; video e grafici : sì; presentazioni ppt: no - Ampie possibilità di networking B2B - Visita guidata ai padiglioni icona di EXPO Milano 2015, realizzati grazie all’impiego di essenze tropicali

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Il Forum ATIBT 2015 in sei portate

1. Legno tropicale: la sostenibilità è alla radice Non saranno i prodotti chimici, concorrenziali al legno tropicale che invece, non ha bisogno di trattamenti, a salvare la foresta. E’ necessario salvare la foresta perché essa ha un valore: quindi il suo legno va utilizzato e valorizzato, a condizione di assicurarne la sopravvivenza. I risultati di una foresta ben gestita sono comunità locali che hanno accesso a una migliore alimentazione, a cure sanitarie, all’istruzione, in una parola, allo sviluppo. Nello stesso tempo, anche la fauna e la flora prosperano. Questo è il significato della parola “ecosistema”, questo è l’ubi consistam di una gestione responsabile.

2. Mercato europeo e volontà politica: revisione, incentivi, riconoscimento Il 2015 è l’anno in cui il Regolamento dell’Unione Europea sul Legno (EUTR) subirà una revisione: quali sono i suggerimenti delle Federazioni del legno presenti sul territorio europeo? I sistemi di “due diligence” possono essere armonizzati? Quali i metodi di controllo a disposizione delle pubbliche amministrazioni? Le politiche di acquisto del legno da parte delle pubbliche amministrazioni sono improntate alla coerenza? Cosa ne è dei marchi sostenibili?

3. Il progetto marketing dell’ATIBT spalanca il futuro ai legni tropicali Il legno è il solo materiale di costruzione che cresce. Pozzo di CO2, motore di sviluppo, materiale di qualità, versatile e naturale: come metterlo in risalto al posto giusto, nel momento giusto? Prerequisito: un’analisi della propensione all’acquisto. Presentazione dei risultati dello studio pilota che l’ATIBT ha lanciato in Francia e passi successivi.

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4. Artefici di un futuro sostenibile: a colloquio con designers e architetti I legni tropicali sono legni preziosi destinati a un uso di altissimo livello. L’ATIBT desidera invitare gli architetti e i designer a «entrare nella foresta». A toccare le meraviglie delle essenze tropicali con le proprie mani. A lasciarsi ispirare dalla tavolozza dei loro colori, dalla varietà delle loro proprietà, ai fini di una scelta di qualità che, mai come oggi, è una scelta ecologica compiuta in assoluta sicurezza.

5. Signori, si cambia: dati, tendenze e intelligence di settore Analisi storica delle statistiche dei legni tropicali su un periodo di 10 anni, presentata per essenza, per prodotto e per Paese. Obiettivo: evidenziare i percorsi, le tendenze, i settori più promettenti. In breve, tracciare l’identikit del tropicale che verrà.

6. Legni tropicali e rinascimento africano: i mercati locali ad alto potenziale L’attuale crescita demografica dell’Africa può catalizzare una crescita economica. Sin d’ora, una borghesia fiorente sceglie il legno tropicale trasformato in terrazze e decking di qualità per realizzare costruzioni innovative. L’Africa mostra il potenziale della filiera dei legni tropicali.

http://www.atibt.org/milan-2015-it/4588982659

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OUVRAGES ARCHITECTONIQUES

architectural works

opere architettoniche


Le bois se fait temple du savoir, mémoire à livre ouvert dans la Bibliothèque Nationale de France, dernier des « grands travaux » de François Mitterand dont l’esplanade a consacré l’Ipé « Dans la Bibliothèque de France, il y a du chaud, du doux, des matières, des éléments. L’édifice va se patiner avec le temps, un peu comme la reliure d’un vieux livre bien conservé. Une idée transcrite par la présence du bois sous toutes ses formes: bois vivant, bois de construction, bois précieux.»

Dominique Perrault

Essence tropicale / Tropical wood species : ipe

Face au quartier de Bercy, les quatre tours de la Bibliothèque nationale de France, telles des livres ouverts, balisent un lieu de la culture vivante et mémoire de la pensée ordonnée. Guidés par la lecture de l’architecte Dominique Perrault, nous allons découvrir la symbolique d’un chef d’œuvre aussi controversé que novateur. « L’incrustation d’un jardin achève la mise en place symbolique du projet, en offrant un lieu de calme à l’abri des nuisances de la ville. Tel un cloître, cet espace serein favorisera la méditation et l’épanouissement du travail intellectuel. »

crédit photo : des croquis d’intention de Dominique Perrault

photo credit : sketches by Dominique Perrault

Dominique Perrault

Le dernier des « Grands Travaux » du président Mitterrand se compose de sept entités d’une simplicité géométrique : quatre tours, une place, un socle, un jardin. [Tout un réseau] « est tissé pour amener le lecteur, novice ou initié, vers le cœur de l’édifice, vers des lieux protégés et protecteurs. Parcours initiatique allant du bruit vers le silence, de l’information de consommation à celle de sélection, une promenade qui plonge le lecteur dans un voyage exploratoire au sein du savoir de l’humanité. »

Dominique Perrault

Dans les salles immergées sous l’esplanade patinée par le bois d’ipé, le lecteur échappe à la ville et découvre une forêt de pins dressés dans un jardin accessible à son seul regard et à ses rêveries. [Lieu] « d’accumulation du savoir, d’une connaissance jamais achevée, d’une sédimentation lente mais permanente « [la bibliothèque sert à] « mettre en valeur le livre ».

Dominique Perrault

À la simplicité des formes s’ajoute la multiplicité des matériaux. Par exemple en ce qui concerne le bois : de l’ipé pour le parvis, l’okoumé pour les panneaux d’occultation des étages des tours, le padouk comme bois chaud dans les salles de conférence.

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© Andrew Sides

D’ailleurs, le mot même de livre ne vient-il pas de liber, le nom du tissu nourricier de l’arbre ?

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Wood becomes a temple of knowledge, an open-book memory in the National Library of France, the last of François Mitterrand’s ‘grands travaux’ whose esplanade has launched Ipé ‘In the Library of France, there’s a touch of warmth, a touch of softness, some materials, some elements. The building will acquire a unique patina over time, somehow like the binding of an old, well-preserved book. An idea transcribed in wood, present in all its forms: living wood, construction wood, precious wood.’

Dominique Perrault

Across the river from the Bercy district, the four towers of the Bibliothèque nationale de France, similar to open books, mark a sacred place for living culture and well-organized thinking. Reading Dominique Perrault’s passages will guide us in the discovery of the symbols informing a work of art that is as controversial as it is daring. ‘This inlaid garden completes the symbolic dimension of the project, offering a tranquil place away from the noises and distraction of the city. Analogous to a cloister, this serene space will encourage contemplation and the blooming of intellectual work.’

Dominique Perrault

The last of President Mitterand’s ‘Grands Travaux’ is composed of seven entities of geometrical simplicity: four towers, one square, one frame, one garden. [A thread] ‘has been woven to take the reader, whether novice or initiated, to the heart of the building, towards places that are both protected and offering protection. A true initiation journey from noise to silence, from information to consume to information of choice, a walk that plunges the reader into an exploratory journey in the depths of human knowledge.’ Dominique Perrault In the rooms sunk below the esplanade paved with thick planks of Ipé wood, readers escape from the city to find a forest of pine trees planted in a garden that they may access at a glance and in their musings. [A place] ‘where knowledge is gradually accumulated, the thirst for it never appeased; of slow, but permanent sedimentation’ [the Library actually] ‘highlights the value of books.’

Dominique Perrault

The simplicity of shapes is dotted by the multiplicity of materials. For instance, as far as wood is concerned, Ipé for the esplanade and stairs; Okoumé for the panels sheathed in wood installed behind the glass walls on every floor; Padouk as wood conveying warmth in the conference halls. On second thoughts, doesn’t the word for book come from liber, the inner bark of plants?

Nella Biblioteca Nazionale di Francia, l’ultimo dei “grands travaux” di François Mitterrand la cui terrazza è fatta di Ipé, il legno diventa un tempio del sapere, una memoria spalancata ‘Nella Biblioteca di Francia c’è un tocco di calore, un tocco soffice, alcuni materiali, alcuni elementi. Con il passare del tempo l’edificio acquisterà una patina unica, qualcosa di simile alla rilegatura di un vecchio libro ben conservato. Un’idea realizzata in legno, presente in tutte le sue forme: legno da vivere, legno da costruzione, legno prezioso.’

Dominique Perrault

Oltre il fiume, nel distretto di Bercy, le quattro torri della Bibliothèque nationale de France, simili a libri aperti, segnano un luogo consacrato alla cultura e al pensiero organizzato. La lettura dei passi di Dominique Perrault ci guiderà alla scoperta dei simboli alla base di un lavoro d’arte tanto controverso quanto audace. ‘Questo giardino interno completa la dimensione simbolica del progetto, offrendo un luogo tranquillo lontano dai rumori e dalle distrazioni della città. Simile a un chiostro, questo spazio sereno incoraggerà la contemplazione e il fiorire del lavoro intellettuale.’

Dominique Perrault

L’ultimo dei “Grands travaux” del Presidente Mitterrand è composto da sette elementi di semplicità geometrica: quattro torri, una piazza, una cornice, un giardino. [Un filo] ‘è stato tessuto per condurre il lettore, sia novizio che iniziato, nel cuore dell’edificio, verso luoghi che al tempo stesso proteggono e offrono protezione. Un vero viaggio iniziatico dal chiasso al silenzio, dall’informazione da consumare, all’informazione da scegliere, un percorso che immerge il lettore in un viaggio di esplorazione negli abissi del sapere umano.’

Dominique Perrault

Nelle stanze costruite sotto la passeggiata, pavimentata con fitte assi di legno di Ipé, i lettori trovano rifugio dalla città per trovare una foresta di alberi di pino piantati in un giardino nel quale possono entrare con un’occhiata per le loro meditazioni. [Un luogo] ‘dove il sapere sia accumulato gradualmente, e la sua sete non sia mai placata; di lenta, ma continua sedimentazione;’ [la Biblioteca oggi] ‘mette in risalto il valore dei libri.’

Dominique Perrault

La semplicità delle forme è punteggiata dalla molteplicità dei materiali. Per esempio, per quanto riguarda il legno, Ipé per la passeggiata e le scale; Okoumé per i pannelli rivestiti in legno installati dietro le pareti di vetro su ogni piano; legno di Padouk per dare un senso di calore alle sale delle conferenze. Pensandoci meglio, la parola libro non viene forse da liber, la parte interna della corteccia delle piante?

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Ça y est ! La Coupe du monde est enfin lancée. Les stades sont en effervescence... c’est tout un pays qui vibre en voyant le Brésil revenir au score. à vrai dire, le Brésil mérite d’être reconnu bien au-delà de l’enthousiasme de ses foules en délire. En moins d’une heure de route au départ de São Paulo, la pierre se croise sans violence avec le bois naturel du Freijo dans l’Hôtel Fasano Boa Vista, où les adeptes du plein air peuvent se promener dans 40 hectares de forêt préservée.

Essence tropicale / Tropical wood species : freijo

Longez du doigt cette beauté sidérante...

That’s it! The World Cup has finally kicked off. The stadiums are in turmoil... an ‘ola’ of pleasure shakes the whole country each time Brazil scores. Indeed, Brazil deserves to be recognized well beyond the enthusiasm of its crowds of football fans cheering. In less than an hour’s drive from São Paulo, stone intertwines seamlessly with Freijo in Boa Vista, a Fasano Hotel where outdoor enthusiasts can stroll up and down over 100 acres of preserved forest. Sweep your finger along this breath-taking beauty...

Le Brésil est réputé pour être «LE» pays du football... et c’est encore plus le cas quand la Coupe du monde se joue à la maison. Que l’on suive ou non les matches, il y a de toute façon peu de chances de se tromper : les brésiliens sont des champions naturels, même quand il s’agit de bois tropicaux. Parle pour tous une espèce de plus en plus populaire dans l’architecture brésilienne : le Freijo.

Brazil is reputed to be “THE” country of football... which is even more the case when the World Cup takes place at home. Whether or not actually following the matches, one can hardly be wrong: Brazilians are natural champions, even when it comes to tropical timber. An increasingly popular species among architects and designers is especially tell-tale: Freijo.

Le bois se fait structure expressive dans les espaces communs, où règne la charpente poteaux-poutres.

In the hotel’s common areas, where the post-beam structure reigns, wood becomes expressive.

Trente-neuf chambres sont abritées dans un bâtiment ouvert sur le paysage avec deux ailes courbes, l’une légèrement concave, l’autre légèrement convexe. Chaque aile juxtapose treize modules cubiques dans lesquels sont logées les chambres, toutes dotées de terrasses. Chambres et suites poursuivent dans la même veine, mariant des intérieurs contemporains et ultra-polis à des textures organiques, le tout baignant dans une lumière à peine filtrée par les immenses baies vitrées. Forêts et lacs occupent un tiers du site de ce complexe résidentiel.

Rooms and suites continue in the same vein, combining contemporary interiors and ultra-polished organic textures, all bathing in light barely filtered through the huge windows. Forests and lakes occupy one third of this residential complex. What impressions of Brazil will you take home with you?

© Fasano Boa

Quelles impressions du Brésil remporterez-vous à la maison ?

Thirty-nine rooms facing an open landscape are set within a two-winged building, with one wing being slightly concave, the other convex. Each wing is composed of 13 juxtaposed cubic modules housing the rooms, each with its own terrace.

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Ecco! La Coppa del Mondo è iniziata. Gli stadi sono in agitazione… una “ola” di gioia scuote l’intero paese ogni volta che il Brasile segna. Ma il Brasile merita di essere conosciuto ben oltre l’entusiasmo delle sue folle di patiti del calcio. In meno di un’ora di guida da San Paolo, la pietra si intreccia al Freijo nel Boa Vista, un hotel Fasano dove gli entusiasti della vita all’aperto possono passeggiare su e giù per i 100 acri di foresta protetta. Fai scorrere il tuo dito lungo questa bellezza mozzafiato… Il Brasile è ritenuto essere “il” paese” del calcio... ancora di più da quando vi si è tenuta la Coppa del Mondo. Sia che si seguano o meno le partite, difficilmente si può sbagliare: i Brasiliani sono campioni naturali, anche quando si tratta di legno tropicale. Una specie che sta diventando sempre più popolare tra gli architetti e i designers è il cosiddetto: Freijo. Nelle aree comuni dell’hotel, in cui regna la struttura post-trave, il legno diventa espressivo. Le trentanove stanze che guardano un paesaggio aperto, sono disposte in un edificio a due ali, con un’ala leggermente concava e l’altra convessa. Ogni ala è formata da 13 moduli cubici giustapposti, che ospitano le stanze, ciascuna delle quali ha un suo terrazzo. Stanze e suites seguono lo stesso concetto, combinando interni contemporanei e lucidissime strutture naturali, tutte immerse nella luce che filtra appena attraverso le enormi finestre.

© Fasano Boa

© Fasano Boa

Foreste e laghi occupano un terzo di questo complesso residenziale. Quali sono le impressioni del Brasile che riporterai a casa?

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Telle est l’essence des petits riens : ils manifestent l’intérêt envers l’autre, favorisent le bien-être du corps, l’alimentation et le sommeil, contribuent aux caresses et aux rires; ils renforcent les sentiments. Telle est l’Acacia mangium, une essence de plantation qui, comme nulle autre, avec des meubles robustes et légers, nous accompagne au jour le jour dans nos histoires de rire et de bonheur, de calme et de contemplation, de partage et d’accueil. « Les Grandes Histoires sont celles que l’on a déjà entendues et que l’on n’aspire qu’à réentendre. Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s’installer à son aise. Elles ne cherchent ni la mystification par le biais du suspense et de dénouements inattendus, ni la surprise de l’incongru. Elles sont aussi familières que la maison qui vous abrite.» Arundhati Roy, Le Dieu des Petits Riens

Essence tropicale / Tropical wood species : ACACIA

Certains choix vous rassemblent : minimalistes, indémodables, durables Pour certains, la responsabilité vis-à-vis des générations futures commence en cuisine. L’Acacia mangium dont la croissance est rapide et la résistance à la sécheresse et aux conditions de pauvreté nutritive des sols est élevée, s’affirme de plus en plus comme une essence commerciale. Dans cette cuisine, la forme et la fonctionnalité ne font qu’un. Elle exprime sa raison d’être - de même que la sensibilité artistique et environnementale de son acheteur - avec grâce et clarté.

“The Great Stories are the ones you have heard and want to hear again. The ones you can enter anywhere and inhabit comfortably. They don’t deceive you with thrills and trick endings. They don’t surprise you with the unforeseen. They are as familiar as the house you live in.” Arundhati Roy, The God of Small Things

Some choices are just like you: minimalist, timeless, durable For some, responsibility towards future generations starts in the kitchen. Acacia mangium, with its rapid growth and resistance to drought and degraded soils, is increasingly being planted as a commercial wood species. In this kitchen, form and function are one. It expresses its raison d’être - as well as the artistic and environmental sensibility of its buyer - with grace and clarity.

Cuisinez naturellement bon Doté d’une résistance, d’une flexibilité et de propriétés antibactériennes naturelles, le bois a longtemps été le matériau de choix pour le contact direct avec la nourriture. Comment entretenir vos objets et ustensiles en bois ? Il est recommandé d’huiler les ustensiles en bois neuf. Ils peuvent se laver avec une éponge et un produit de vaisselle neutre. Le passage en lave-vaisselle est à proscrire.

Pieds nus sous le soleil Créez des terrasses et des balcons confortables et élégants : avec du platelage et un brin d’imagination, votre lieu de vie se transforme. À l’arrivée de la mauvaise saison, vous ne prendrez guère de temps pour le démonter et le stocker à l’abri des intempéries.

Faites décoller la balade L’été approche. Vous vient alors l’envie de vous allonger sous un arbre. On se prélasse et on se retrouve entre amis. Il fait bon et on prend plaisir à être dehors. Quand on rentre chez soi, hop, on suspend le vélo.

Le toucher du bois, un bain de bien-être Se plonger dans un bain chaud, c’est la promesse assurée de se détendre et de se relaxer. Quel bonheur de pouvoir se délasser tout en barbotant dans des essences parfumées ou des produits de soin raffinés !

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Such is the essence of small things: they show how much you care for one another, they encourage the well-being of bodies, they take care of food and sleep, they lead to caresses and laughter; they make feelings grow deeper. Such is Acacia mangium, a plantation wood species that, like no other, with its strong and light pieces of furniture, is by our side any time of day, in our stories of laughter and happiness, of stillness and contemplation, of sharing and welcoming.

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Cooking good stuff, naturally Naturally endowed with resistance, flexibility and antibacterial properties, wood has long been the material of choice for direct contact with food. Maintenance instructions? It is recommended to oil wooden utensils. These can be washed with a sponge and neutral detergent. Dishwasher? Forbidden!

Barefoot under the sun Create terraces and balconies that are both comfortable and stylish: it just takes a little imagination and some decking. And when bad weather sets in, it won’t take you very long to remove and store it in a dry, safe place.

Keep your ride off the ground Summer is almost in the air. You have a sudden urge to go lay under a tree. You meet your friends and enjoy being together. The sun is shining and it’s so relaxing to spend time outside. When you go back home, voilà, your bike is safely off the ground.

The touch of wood, a healthy bath Dive into a hot tub: there’s no better way to relax. How wonderful to plunge into your favourite bubbles, surrounded by perfumed essences and elegant products!


© Lionel / Heidi

Tale è l’essenza delle piccole cose: esse mostrano quanto ci prendiamo cura degli altri, incoraggiano il benessere dei corpi, presiedono al cibo e al sonno, insegnano a carezzare e a ridere; esse fanno crescere i sentimenti in profondità. Tale è l’Acacia mangium, una specie che proviene da foreste piantate e che, come nessun’altra, con i suoi mobili resistenti e chiari, ci sta vicino a ogni ora del giorno, è presente nelle nostre vicende di risate e felicità, di quiete e contemplazione, di condivisione e di accoglienza. “Le Grandi storie sono quelle che hai ascoltato e non ti stanchi mai di ascoltare di nuovo. Le sole in cui puoi entrare in qualsiasi luogo e in cui risiedere comodamente. Esse non ti ingannano con emozioni e non ti imbrogliano alla fine. Non ti sorprendono con imprevisti. Sono familiari come la casa in cui vivi.”

Arundhati Roy, Il Dio delle piccole cose

Alcune scelte sono proprio come te: minimaliste, senza tempo, durevoli Per alcuni la responsabilità verso le generazioni future parte dalla cucina. L’Acacia mangium per la sua crescita rapida e la resistenza alla siccità e alla povertà del suolo, sta crescendo come specie piantata di legno commerciale. In questa cucina, forma e funzione sono una cosa sola. Essa esprime la sua ragion d’essere - tanto quanto la sensibilità artistica e ambientale del suo acquirente – con grazia e luminosità.

Cuocere buone vivande in modo naturale

© Kevin D Clarke

Dotato dalla natura di resistenza, flessibilità e proprietà antibatteriche, il legno è stato per lungo tempo il materiale scelto per stare a diretto contatto del cibo. Istruzioni di manutenzione? E’ raccomandato di oliare gli utensili di legno. Essi possono essere lavati con una spugna e un detergente neutro. Lavapiatti? Proibita!

A piedi nudi sotto il sole Create terrazze e balconi che sono sia comodi che alla moda: serve solo un po’ di immaginazione e di piastrelle di legno. E quando arriva il tempo cattivo, non vi ci vorrà molto per rimuoverle e metterle in un posto asciutto e sicuro.

Tieni la tua bici sollevata dal terreno L’estate è quasi nell’aria. Avete un improvviso bisogno di andarvi a sdraiare sotto un albero. Incontrate i vostri amici e godete a stare insieme. Il sole splende ed è così rilassante passare il tempo all’aperto. Quando tornate a casa, voilà, la vostra bicicletta è in salvo sollevata da terra.

Il tocco del legno, un bagno salutare Tuffatevi in una vasca bollente: non c’è modo migliore per rilassarsi. Che meraviglia adagiarsi nella vostra schiuma preferita, circondati da essenze profumate e da eleganti prodotti!

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Le bois devient «architecture d’urgence» en Nouvelle-Calédonie, où l’iroko est à la pointe de l’efficacité énergétique dans une conception durable résistant aux cyclones. Le Centre culturel Tjibaou a été édifié entre 1995 et 1998 dans le cadre des Grands Travaux de la République Française en hommage à la culture kanak originaire de Nouvelle-Calédonie. Marie-Claude Tjibaou, veuve du leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou ainsi que présidente de l’Agence pour le développement de la culture kanak (ADCK), a observé : « Nous, les Kanaks, y voyons l’aboutissement d’une longue lutte pour la reconnaissance de notre identité ; de la part du gouvernement français, il s’agit d’un geste fort de restitution ». La structure des cases, dont la mesure est variable et dont la hauteur peut atteindre 28 m, a été réalisée en Iroko lamellé-collé non traité en forme de peigne évocant des cabanes kanak. Les nervures fines et les lattes, reliées par l’acier, intègrent à la fois le paysage luxuriant et la culture de ses habitants.

Essence tropicale / Tropical wood species : iROKO

Le cœur du Centre est un bâtiment constitué de trois ‘villages’ dont dix grandes ‘cases’ nervurées et effilées, et réparties sur 230 m le long d’un arc orienté nordest / sud-ouest, avec une allée desservant les cases (le mot allée renvoyant à l’allée centrale spécifique de l’habitat traditionnel kanak). Ce complexe polyculturel est donc à la fois un musée, une médiathèque, un palais des congrès, un centre de spectacle, un pôle de recherche et de création et un parc paysager et botanique. En mars 2003, un cyclone tropical a pilonné la côte ouest de Nouvelle-Calédonie. Les vents de la tempête ont arraché des toits, déracinés des arbres et des cultures et renversé des lignes électriques. La tempête a également tué deux personnes, blessé plus de cent et laissé environ un millier de sans-abris. Mais en raison de leurs murs très résistants en bois d’Iroko, les cases du Centre culturel Tjibaou n’ont pas été endommagées.

Wood becomes «emergency architecture» in New Caledonia, where iroko is on the cutting edge of energy-efficient, cyclone-resistant and sustainable design. The “Centre culturel Tjibaou” was a gift of the French government to New Caledonia to promote and preserve the native Kanak culture. Marie Claude Tjibaou, widow of Jean Marie Tjibaou and current president of the Agency for the Development of Kanak Culture (ADCK), observed: « We, the Kanaks, see it as a culmination of a long struggle for the recognition of our identity; on the French Government’s part it is a powerful gesture of restitution. » The structure of the cases, which are up to 28 m tall, is laminated iroko wooden beams with steel cross bracing and connections. Natural wood, glass, and steel compose the remainder of the buildings.

In March 2003, a tropical cyclone pounded New Caledonia’s west coast, including the Tina Peninsula. The storm’s powerful winds tore off roofs, uprooted trees and crops and knocked down power lines. The storm also killed two people, injured more than 100 and left about one thousand homeless. But because of their strong iroko wood walls, the cases of the Centre culturel Tjibaou remained unharmed.

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© Stephan Roletto

The Cultural Center is composed of three ‘villages’ made up of ten ‘Great Houses’ of varying sizes and functions (exhibition spaces, multimedia library, cafeteria, conference and lecture rooms). The ‘Great Houses’ are linked by a long, gently curving enclosed walkway, reminiscent of the ceremonial alley of the traditional Kanak village.


Il legno diventa “architettura di emergenza” nella Nuova Caledonia dove l’iroko è all’avanguardia dell’efficienza energetica, della resistenza ai cicloni e del design sostenibile. Il “Centro Culturale Tjibaou” fu un dono del governo francese alla Nuova Caledonia per promuovere e preservare la cultura Kanaka. Marie Claude Tjibaou, vedova di Jean Marie Tjibaou e attuale presidente dell’Agenzia per lo Sviluppo della Cultura Kanaka (ADCK) ha dichiarato: “Noi, i Kanaka, consideriamo questo come il culmine della lunga battaglia per il riconoscimento della nostra identità; da parte del Governo Francese è un potente gesto di risarcimento.” La struttura delle ”capanne”, alte circa 28 metri, è laminata di travi di legno di iroko con rinforzi incrociati di acciaio e collegamenti. Legno naturale, vetro e acciaio compongono il resto dell’edificio. Il Centro Culturale è composto di tre villaggi fatti di dieci “Grandi Capanne” di varie taglie e funzioni (spazi per mostre, biblioteca multimediale, caffetteria, sale di lettura e per conferenze). Le “Grandi Capanne” sono collegate da un lungo percorso pedonale, leggermente curvo, ricordo del viale cerimoniale del villaggio Kanako tradizionale.

© Cristophe Saturnino

© Cristophe Saturnino

Nel Marzo 2003, un ciclone tropicale colpì la costa ovest della Nuova Caledonia, compresa la penisola Tina. Le potenti raffiche della tempesta rovinarono tetti e alberi e abbatterono le linee elettriche. La tempesta uccise anche due persone, ne ferì più di cento e ne lasciò molte altre senza casa. Ma grazie alla solide mura di legno di iroko, le “capanne” del Centro Culturale Tjibaou rimasero illese.

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Des formes audacieuses, des noms évocateurs, des hommes et des dieux Le bois a pour vocation de s’ouvrir aux créateurs qui lui rendent hommage, qui le renouvellent, qui le font évoluer et perdurer par leur talent et leur inventivité

© Jean-Pierre Dalbéra

Le bois a parcouru tous les territoires, toutes les cultures, à travers toutes les époques, jusqu’à la nôtre. Premier moyen de transport, première forme d’énergie, puis vecteur de la pensée et point de contact entre l’homme et l’éternel – car ses racines plongent dans la terre tandis que la canopée s’élève vers le ciel. Des objets en bois ont été sculptés au fil des siècles, en tant que moyens de communication entre les hommes et le mystère. Les masques africains en sont un exemple. Le bois de wengé, l’une des essences dont ces masques étaient faits, qui rayonne aujourd’hui dans vos maisons, en témoigne. Le bois exotique, une fenêtre sur l’éternité

Essence tropicale / Tropical wood species : WENGE

Afrique, berceau de l’humanité. Origine des plus anciennes cultures du monde. Dont les traditions et les rituels ont relié les hommes aux dieux par le biais d’un matériau vivant : le bois exotique. Au printemps, le Musée du Quai Branly de Paris mettra à l’honneur les artistes d’Afrique de l’Ouest. Trop longtemps considérés comme de simples artisans, «les Maîtres de la sculpture de Côte d’Ivoire» prendront place parmi nous. La recherche nous a restitué leurs noms, ils ne sont plus anonymes. Leurs œuvres seront resituées dans leur contexte historique et stylistique, en établissant un dialogue surprenant avec des masques contemporains. L’exposition défend la position selon laquelle l’art africain – à l’instar de l’art occidental – est le fait d’artistes individuels. Partir de la présentation des ateliers des maîtres sculpteurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, c’est affirmer leur identité profondément artistique. C’est aussi initier l’œil occidental à la beauté et aux codes esthétiques de la région. Itinérance de l’exposition Cette exposition est coproduite par le Rietberg Museum de Zürich, le Kunst-und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland de Bonn et De Nieuwe Kerk d’Amsterdam dans le cadre d’une tournée européenne, dont la dernière étape et le Musée du Quai Branly de Paris.

Daring shapes, image-evoking names, men and gods Wood’s nature is to open to crafters/designers/creatives who pay homage to it, who renew it, who make it evolve and last through their talent and ingenuity Wood has travelled all territories, all cultures throughout the ages, up to ours. First means of transport, first form of energy, it soon became the vector of choice for one’s thoughts and the point of contact between man and the eternal - because its roots are planted deep down in the ground while its canopy rises towards the sky. Wooden objects have been carved over centuries as a means of communication between man and the other side. African masks are an example. As it shines in our homes, Wengé, one of the species that these masks were made of, stands as silent witness to this. Exotic wood, window on eternity In the spring of 2015, the Musée du Quai Branly in Paris invited its visitors to look at exotic wood differently. Thanks to recent research, the artists who created these masks are no longer anonymous. At the same time, modern artists have enabled visitors to experience art in a new way, thanks to their installations. The exhibition took its distance from the beaten path, as it defended the view that African art, just like Western art, is the work of individual artists who are neither anonymous nor interchangeable. The role of the artist in society, his conception of beauty and the way it is transposed into sculptures and masks has been explored through the strikingly beautiful works of masters of the past, some of whom were active at the end of the XXth century. Exhibition itinerary The exhibition was part of a European tour that has travelled from Museum Rietberg Zürich to the Kunst-und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, Bonn up to De Nieuwe Kerk, Amsterdam, where it moved on to the Musée du Quai Branly, Paris.

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Forme audaci, nomi che evocano immagini, uomini e dei La natura del legno è di aprirsi ad artigiani, designers e creativi che le fanno omaggio, che la rinnovano, la fanno evolvere e durare, attraverso il loro talento e ingegnosità Il legno ha percorso tutti i territori, tutte le culture attraverso le età, fino alla nostra. Primo mezzo di trasporto, prima forma di energia, esso divenne presto il vettore elezione per dre forma ai propri pensieri e il punto di contatto tra l’uomo e l’eterno – perché le sue radici sono piantate profondamente nel terreno mentre la sua chioma si alza verso il cielo. Oggetti di legno sono stati intagliati nei secoli come mezzo di comunicazione tra l’uomo e l’aldilà. Le maschere africane ne sono un esempio. il Wengé che splende nelle nostre case, è una delle specie di cui sono fatte queste maschere e ne rappresenta il testimone silenzioso. Legno esotico, finestra sull’eternità Africa, culla dell’umanità. Origine delle più antiche culture del mondo. Dove tradizioni e rituali hanno unito gli uomini agli dei attraverso una materia vivente: il legno tropicale. Misteriose maschere e sculture dalla Costa d’Avorio sono state liquidate come una forma di “artigianato”. Durante la primavera 2015, il Museo du Quai Branly a Parigi ci ha invitato a guardare il legno tropicale in modo diverso. Grazie a una recente ricerca, gli artisti che hanno creato queste maschere, non sono più anonimi. Nello stesso tempo, gli artisti Africani moderni aiutano i visitatori a sperimentare l’arte in modo nuovo, grazie alle loro installazioni. La mostra si è allontanata dal percorso battuto, poiché difende l’opinione che l’arte Africana, proprio come l’arte occidentale, è il lavoro di artisti singoli che non sono né anonimi né interscambiabili. Il ruolo dell’artista nella società, la sua concezione di bellezza e il modo in cui egli la trasfonde in sculture e maschere, è esplorato attraverso gli splendidi lavori dei maestri del passato, alcuni dei quali erano attivi alla fine del XX secolo. L’itinerario della mostra La mostra è parte di un tour che ha viaggiato dal Museo Rietberg di Zurigo fino al Kunst-und Austellungshalle della Repubblica tedesca, Bonn fino alla Nuova chiesa di Amsterdam da dove è andato a Parigi, al Museo du Quai Branly.

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L’ébénisterie, harmonie visuelle de notes

ATIBT : Pouvez-vous nous donner des noms ?

Portrait d’un ébéniste qui se laisse porter par l’harmonie des bois. Nous l’avons rencontré à Milan, lors du Salone del Mobile 2015.

ATIBT : Où allez-vous puiser votre inspiration ?

ATIBT: Ivan Paradisi, pouvez-vous vous présenter ?

Essence tropicale / Tropical wood species : Zingana

Ivan Paradisi : J’aurai bientôt 44 ans, mais jusqu’à l’âge de 31 ans, j’étais musicien ! Je jouais dans les clubs ainsi qu’à la télévision italienne, pour Mediaset, avec Pippo Baudo et Carmen Consoli... Puis, vers la trentaine, je me suis rendu compte qu’il était temps de trouver un emploi plus stable, car le show-business ne l’est pas vraiment, que la concurrence est féroce et que le succès est éphémère. Heureusement, quelqu’un m’a dit qu’à Turin on proposait des cours du soir permettant de devenir restaurateur. Je me suis dit : «Pourquoi pas ?». L’idée me plaisait et j’ai alors fréquenté cette école. Je continuais, pendant ce temps d’aller jouer le week-end. Au bout d’un an, j’ai réalisé que j’avais une véritable passion pour la menuiserie et j’ai donc ouvert mon tout premier atelier. Entretemps, je continuais à étudier le soir, et ce pendant encore deux ans. En même temps je commençais à travailler pour le compte de tiers. Peu à peu, le travail a porté ses fruits, et les clients sont devenus de plus en plus nombreux. Cependant, il montait en moi un sentiment d’insatisfaction. Ne faire que ce qu’il m’était confié comme tâches ne m’était plus suffisant. J’avais le besoin de créer, d’exprimer mon imagination. Pour ce faire, j’ai commencé à dessiner ce que je voulais vraiment raconter et j’ai donc créé le tigre. Je l’imaginais parmi les plantes et les fleurs, dans son environnement naturel, dans une belle jungle et je l’ai réalisé, pièce après pièce. Quand je l’ai fait connaître à l’occasion d’une exposition, il a plu. Il est alors devenu mon animal totem.

Ivan Paradisi : Par exemple le cabinet d’architecture américain Bayer, … qu’espérer de mieux que cela ?

Ivan Paradisi : Cela dépend de l’atmosphère, du moment, du « je ne sais pas quoi ». Durant des jours je me sens inerte, puis soudain je dessine quatre pièces magnifiques. Le vrai travail, cependant, ce ne sont pas les croquis, le vrai travail consiste à partir de projets pour les développer en objets concrets, même si c’est la phase créative qui me fascine encore le plus ! Quand une idée m’arrive, j’en prends note immédiatement sur un carnet. Ce livre que je ne jetterai jamais, c’est celui sur lequel j’ai commencé à coucher mes premiers projets... ATIBT : Vous concentrez en vous des savoirs divers : concepteur, charpentier, chanteur... Prenons l’une de vos œuvres : « Adagio». D’où est venue ici l’inspiration ? Ivan Paradisi : Pour « Adagio » : des escargots ! J’aimais l’idée de la spirale. Je vous dis la vérité, je ne me souviens pas si elle était juste la spirale comme celle de l’arobase (@ ) ou celle de l’animal... Cette œuvre expose bien les particularités de certains de mes meubles : des incrustations successives inscrites dans la complexité. Quand je partageais mes plans avec des ébénistes, des amis de Turin ayant bien souvent de nombreuses années d’expérience, la réponse tombait nette : « Vous n’y arriverez jamais ! C’est impossible ! On ne pourra jamais le coller de cette façon… laissez tomber ! »

ATIBT : Ça fait combien de temps que vous l’avez dessiné ? Il a quel âge maintenant ce tigre ? Ivan Paradisi : Le tigre a six, sept ans. ATIBT : Et combien de temps vous a-t-il fallu pour le réaliser ? Ivan Paradisi : Une journée et demie pour le dessin. Un mois de travail pour la réalisation elle-même.

Ivan Paradisi : Il me semble qu’à l’époque je m’étais rendu dans la province de Brianza, chez Vergai. Il a de nombreuses essences locales et quelques-unes d’Afrique. Les premières essences étaient toutes là ! Actuellement, je m’approvisionne chez Tabu. Je pense aussi entamer une collaboration avec M. Tagliabue. J’ai deux meubles avec des finitions couleur nuancées dans la tête, mais ils sont si couteux à réaliser que je souhaiterais qu’il me propose son mécénat. Je l’ai rencontré et je dois dire que c’est une personne très agréable. Ce monsieur de 75 ans n’utilise pas d’ordinateur. Il gère son entreprise, qui compte 100 employés, en rédigeant tout à la main. En fait, il m’a beaucoup intrigué.

ATIBT : Et vous avez montré qu’il n’est pas possible de faire des choses, jusqu’à ce que quelqu’un parvienne à les faire... Einstein l’avait dit !

ATIBT : Et après les premiers ouvrages ?

Ivan Paradisi : Au début, j’avais peur, l’engagement financier était considérable !

Ivan Paradisi : J’ai pensé que le temps était venu de dessiner des objets d’usage courant, comme du mobilier, afin de développer mon art en art appliqué. Après les premiers prototypes, sont venus les premiers modèles, mais ils n’ont pas eu le succès attendu, j’ai donc apporté des changements et… voilà, la première collection que je présente ici au Salone del Mobile. ATIBT : Quelle est la perception? Ivan Paradisi : J’ai reçu beaucoup de compliments et de nombreuses propositions. J’espère que certaines d’entre elles pourront se concrétiser. 38

© Ivan Paradisi

ATIBT : Comment avez-vous choisi les différentes essences dont il est fait ?

Ivan Paradisi : J’ai la tête dure! ATIBT : Il ne suffisait pas de faire une incrustation en forme de spirale spéciale : vous avez également créé des filaments…

ATIBT : Comment avez-vous commencé ? Personne ne pratiquait cet art chez vous, n’est-ce pas ? Ivan Paradisi : Chez nous on faisait tout, tout sauf ça ! Et je me suis lancé à l’aventure comme un fou... mais j’y crois. J’y crois, et dès le tout premier jour je me suis rendu compte que c’était la bonne chose à faire. Je vois comment les gens réagissent à mes œuvres. Et la musique m’a aidé. L’ébénisterie est harmonie des formes, une sorte d’harmonie visuelle de notes.

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The art of cabinet making, visual harmony of notes Portrait of a cabinet maker whose inspiration is driven by music. We have met him in Milan, at the Salone del Mobile 2015. ATIBT: Ivan Paradisi, can you introduce yourself ?

ATIBT : Celle que vous préférez, parmi toutes ? Ivan Paradisi : « Nessun dorma »… c’est une sorte de petite armoire destinée à ranger des bouteilles. Elle a une forme curviligne absolument impossible à transporter, parce que vous ne trouverez nulle part la façon de la soulever. On est devenu tous fous pour réussir à la faire sortir ! Je l’ai fait recouvrir de cuir, car pour ma part, je ne suis pas encore outillé pour le faire, mais cela va venir. La spécificité de ce mobilier est que même l’arrière est incrusté. On peut facilement l’installer au centre d’une pièce ! ATIBT : Quelles essences avez-vous utilisées, dans le cas présent ? Ivan Paradisi : Olivier italien, érable italien et ébène de Macassar. ATIBT : Quelle a été votre expérience, avec tant d’espèces différentes ? A-t-il été compliqué de les coller ? Ont-elles bougé ? Ivan Paradisi : A l’exception de certains bois très gras, je n’ai de difficultés particulières par rapport au collage – non, aucun type de problème. Parce que, dans la phase de conception des projets, les programmes que j’utilise me permettent de voir à l’avance quel sera l’effet final... donc, j’ai étudié un certain nombre d’options et celle-ci avec le bois d’olivier sur le côté me semblait parfaite, puis du bois sombre sur le devant ayant un dessin très claire. Enfin, le fil conducteur en est une folie absolue : la courbe parfaite. Je ne sais quelle industrie aurait relevé le défi de la faire avec autant de précision.

Ivan Paradisi: I will be 44 soon, but until the age of 31, I was a musician! I would play in clubs and the Italian television, Mediaset, with Pippo Baudo and Carmen Consoli... Then when I was about 30, I realized that it was time to land a secure job, because the show business is not all that easy, the competition is fierce and success, only lasts a moment. Luckily, someone told me that in Turin they were offering evening courses to become a conservator. I thought, «Why not?» I liked the idea and then I attended the school. I kept playing at weekends. After a year, I realized I had a passion for woodworking, so I opened my first workshop. Meanwhile, I continued to attend evening courses for another two years. At the same time I started to work on behalf of third parties. Gradually, the work started to pay off, attracting more and more customers. However, I started to develop a feeling of dissatisfaction. Doing only what I was told to do was no longer enough. I had the need to create, to express my imagination. To do this, I began to draw what I really wanted to tell and so I created the tiger. I imagined it among the plants and flowers in its natural environment, a beautiful jungle and I completed it, piece by piece. When I first presented it during an exhibition, it was a success; it’s become my totem animal ever since. ATIBT: How long did it take you for the tiger? How old is it? Ivan Paradisi: The tiger is 6 or 7 years old. ATIBT: And how long did it take you to complete it? Ivan Paradisi: One day and a half to draw it and a whole month to complete it.

ATIBT : Et quel est le coût de cette folie ? Ivan Paradisi : 19,500 EUR. Ici, personne ne sourcille. A Turin, c’est une toute une autre histoire...

Ivan Paradisi : Il s’agit d’un cône tronqué, un seul module répété 6 fois. En effet, le cabinet a été initialement conçu comme un module avec deux grandes portes et une mise en forme concentrique. Puis, la structure a évolué en armoire doté d’espaces plus petits. Le mobilier se transforme au fur et à mesure qu’on y travaille ! Vous pouvez venir le sentir, c’est du cuir. ATIBT : C’est un mélange d’une grande élégance que d’allier bois et cuir. Ivan Paradisi : Ce sont les deux natures transversales d’un mobilier. J’ai accueilli des collègues menuisiers qui sont venus sur le stand et qui m’ont félicité. Cela m’a rempli le cœur : à Turin cela arrive rarement ! ATIBT : Quel est le ressort secret qui vous permet de continuer ? Ivan Paradisi : Me réveiller le matin et être entouré par des gens qui croient en ce que je fais. De les impliquer, eux, et que eux, à leur tour me stimulent... le profit, on en a besoin : c’est clair, net et précis, et pas que pour payer les impôts. C’est formidable.

© Ivan Paradisi

ATIBT : Le dessin est pareil à celui d’un labyrinthe ...

ATIBT: How did you choose the different wood species? Ivan Paradisi: It seems to me that at the time I went to Vergai, in Brianza. They have many local species and some from Africa. The first species were all there! Right now, I purchase what I need from Tabu. I am planning to initiate a collaboration with Mr. Tagliabue. I have two pieces of furniture with subtle colour finishes in my head, but they are so expensive to make that I wish for him to sponsor me. I met him and I must say, he is a very nice person. This man is 75 and does not use a computer. He manages his company, with 100 employees, writing everything by hand. In fact, I was fascinated. ATIBT: And after the first pieces of work? Ivan Paradisi: I thought the time was ripe to draw objects for everyday use, such as furniture, to develop my art into an ap-

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plied art. After the first prototypes, the first models came, but they did not have the expected success, so I made a few tweaks and now... here is my first collection, I present here at the Salone del Mobile.

And the music helped me. The cabinet is harmony of shapes, a kind of visual harmony of notes.

ATIBT: What are they being received? Ivan Paradisi: I received many compliments and many offers of collaboration. I hope some of them will materialize. ATIBT: Could you give us some names? Ivan Paradisi: For example the American architectural firm Bayer... nothing could be better than this! ATIBT: Where do you draw your inspiration from?

Essence tropicale / Tropical wood species : Zingana

Ivan Paradisi: It depends on the mood of the moment. For days, I may feel inert and then all of a sudden I draw four beautiful pieces. The real work, however, is not the sketches; the real work is to start a project and develop it into a concrete object, it’s the fully creative phase that still fascinates me the most! Whenever an idea comes to mind, I instantly make a note in my book. That’s the book I will always keep with me, the one on which I started jotting down my first projects... ATIBT: You sum up several roles in one: designer, carpenter, singer... Take this piece of yours, «Adagio». Where did you get the inspiration for this case? Ivan Paradisi: For «Adagio»: snails! I liked the idea of the spiral. To be honest, I do not remember if it was just the spiral of the email symbol (@) or that of the animal itself... This piece well describes the features of some of my furniture: several lines in a complex structure. When I first shared my plans with other carpenters, Turin friends who often had many years of experience, the answer was invariably clear: «You’ll never get there! Impossible! We’ll never be able to glue it this way... forget it!» ATIBT: And you have shown that it’s not possible to do something, only until someone comes along and manages to... As Einstein once said! Ivan Paradisi: I am quite headstrong!

ATIBT: Which is your favourite? Ivan Paradisi:« Nessun dorma »… it is a kind of small cabinet for storing bottles. It has a curvilinear form, absolutely impossible to carry, because you will not find a single spot where to lift it from. We all almost got crazy to lift it up! I arranged for someone to cover it up with leather, because I am not equipped to do so, but I’ll get there, eventually. What makes this piece of furniture special is that even the back is inlaid. One can easily install it in the middle of a room! ATIBT: What kind of wood species did you use in this case? Ivan Paradisi: Italian olive tree, Italian maple and Makassar ebony. ATIBT: What has been your experience working with so many different species? Has it been complicated to glue them together, have they moved? Ivan Paradisi: With the exception of some very oily wood, I haven’t had any particular difficulties in relation to gluing - no, no problem at all. During the design phase, the programmes I use give me an idea of the final effect... so I studied a number of options and the one with olive wood on the side seemed perfect, and dark wood on the front with a very clear picture. Finally, the common thread is what may be considered as absolute madness: the perfect curve. I really do not know who would have stepped up to the challenge to do it so accurately. ATIBT: And what is the cost of this madness? Ivan Paradisi: 19,500 EUR. Here, no winces. In Turin? That’s a different story... ATIBT: Here the drawing is like a labyrinth... Ivan Paradisi: This is a truncated cone, a single module repeated 6 times. Indeed, this piece of furniture was originally designed as a module with two large doors and a concentric layout. Then, the structure has evolved into a cabinet with smaller spaces. The piece of furniture develops gradually, transforming as you work on it! Come over here and feel it, it is leather.

ATIBT: It was not enough to make a special spiral-shaped inlay: you also created the lines... Ivan Paradisi: At first I was scared, the financial commitment was considerable!

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ATIBT: Wood and leather together, is a mix of great elegance. Ivan Paradisi: These are the two natures of my pieces of furniture. Some fellow carpenters came to the stand and congratulated me. This filled my heart: in Turin it happens rarely!

ATIBT: How did you get started? No one in your family practiced this kind of art, right?

ATIBT: What is the secret spring that allows you to continue?

Ivan Paradisi: In my family we did everything, and I mean everything, but that! And I jumped on this train, like crazy... but I believed I should. I still do, and from the very first day I realized that it was the right thing to do. I see how people react to my work.

Ivan Paradisi: Waking up in the morning surrounded by people who believe in what I do. Engaging them and that they, in turn, stimulate me... profit is a much-needed thing: that’s plain to see, and not just to pay taxes. It’s great.

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The art of cabinet making, visual harmony of notes Portrait of a cabinet maker whose inspiration is driven by music. We have met him in Milan, at the Salone del Mobile 2015. ATIBT: Chi è Ivan Paradisi? Ivan Paradisi: Ho 44 anni fra poco e fino a 31 facevo il musicista. Ho lavorato nei locali e in televisione, a Mediaset e con Pippo Baudo, Carmen Consoli… Poi intorno ai 30 anni ho capito che dovevo inventarmi un lavoro per andare avanti. E così sono venuto a sapere che c’era una scuola serale a Torino per restauratori. Perché no? Mi piaceva l’idea e ho fatto un anno di scuola serale, tutti i giorni. Il fine settimana andavo a suonare. Dopo il primo anno ho capito che mi appassionava la falegnameria e ho aperto il mio primo laboratorio. Ho fatto altri due anni di scuola serale e inizio così a lavorare per conto terzi. Ingrano pian piano, arrivano sempre più clienti, però c’è un problema: quando mi commissionano qualcosa ma non mi piace quello che facci vado fuori di testa! Quindi ho cominciato a disegnare delle cose, ho fatto la tigre, l’ho prodotta, l’ho fatta vedere in giro ed è piaciuta ATIBT: Quanto tempo fa l’hai disegnata – quanti anni ha la tua tigre? Ivan Paradisi: La tigre è di sei, sette anni fa. ATIBT: E come sta andando?

ATIBT: Quanto tempo ti ha preso la sua realizzazione? Ivan Paradisi: Un giorno e mezzo a disegnarla. Un mese di lavoro per farla.

Ivan Paradisi: Ho ricevuto molti complimenti e molte proposte. Spero che alcune si concretizzino.

ATIBT: E per trovare le essenze, i vari tipi di legno?

ATIBT: Puoi farci dei nomi? Ivan Paradisi: Bayer, alcuni studi di architettura americani… insomma, non poteva andare meglio!

Ivan Paradisi: Mi sembra che all’epoca andai in Brianza, da Vergai. Lui ha tantissime impiallacciature nostrane e qualcosa di africano. Le prime venivano tutte da lì! Ultimamente vado da Tabu. Vorrei proporre al Signor Tagliabue una collaborazione, ho in mente un paio di mobili con finiture cromatiche in sfumatura, solo che sono così care che dovrebbe proprio darmi una mano! L’ho conosciuto tra l’altro ed è una persona simpaticissima. E’ un signore di 75 anni che non usa il computer. Gestisce una società per azioni che ha 100 dipendenti che scrive tutto a mano. Mi ha incuriosito molto.

ATIBT: Da cosa trai ispirazione? Ivan Paradisi: Sono molto umorale, non lo so di preciso. Magari per giorni resto così, poi in un’ora disegno quattro pezzi giustissimi. Il vero lavoro però non sono le bozze, il vero lavoro è lo sviluppo concreto della progettualità, è la fase creativa che mi appassiona di più! Quando mi viene un’idea, la schizzo su un quaderno che non butterò mai: è quello su cui ho iniziato a fare le prime bozze…

© Ivan Paradisi

ATIBT: Tu fondi in te diverse professionalità: disegnatore, ebanista, cantante… Prendiamo un’opera a caso, “Adagio”: da cosa ti è scaturita? Ivan Paradisi: Dalle chiocciole! Mi piaceva l’idea della chiocciola. Ti dico la verità, non ricordo se fosse proprio la chiocciola come quella dell’email, @ oppure l’animale… poi c’è la prerogativa di alcuni miei mobili: l’intarsio consequenziale che è abbastanza complicato da realizzare. Pensa che quando sottoponevo i miei progetti a tanti amici ebanisti, anche con molti più anni di me, a Torino, mi sentivo dire: Non si può fare! Lascia stare, tanto non si può incollare… ATIBT: E tu hai dimostrato che le cose non si possono fare finché non arriva qualcuno che le fa… lo diceva Einstein, mi sembra! Ivan Paradisi: Ho la testa durissima…

ATIBT: E dopo le opere? Ivan Paradisi: Ho pensato che fosse venuto il momento di disegnare qualcosa di uso comune, come un mobile per sviluppare la mia arte in qualcosa di definibile, come una specie di arte applicata. Dopo i primi prototipi sono arrivati i primi modelli, che non sono andati, ho apportato le modifiche e ora ho la mia prima collezione che presento qui al Salone.

ATIBT: Non bastava fare un intarsio particolare a forma di chiocciola: tu hai creato dei filamenti… Ivan Paradisi: Ti dirò di più: all’inizio ero molto spaventato, l’impegno economico era considerevole…

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ATIBT: Come hai iniziato? Non avevi nessuno in famiglia che praticasse quest’arte, no? Ivan Paradisi: In famiglia si faceva tutt’altro! E io mi son buttato nell’ebanisteria da folle… però ci credo. Ci credo e dal primo giorno mi sono reso conto che è la cosa giusta. Lo vedo da come le persone rispondono a queste cose.

utilizzo mi permettono di vedere in anticipo quale sarà l’effetto di texture… quindi ho studiato una serie di opzioni e questa dell’ulivo laterale mi sembrava perfetta, frontale scuro con rilievo chiarissimo. E poi, la follia assoluta è il filetto: la curvatura perfetta che sfido un’altra azienda a preoccuparsi di fare con questa precisione.

ATIBT: La tua preferita tra tutte?

ATIBT: E su quanto si aggira questa follia?

Essence tropicale / Tropical wood species : Zingana

Ivan Paradisi: Forse “Nessun dorma”… è una sorta di cabinet contenitore per bottiglie. Ha una sagoma curvilinea assolutamente intrasportabile perché non si riesce a prendere da nessuna parte, siamo impazziti per riuscire a tirarla su! L’ho fatta rivestire in pelle – io ancora non sono in grado perché non ho l’attrezzatura, ma a breve mi occuperò anche delle cuciture interne. La prerogativa è che anche la parte posteriore è intarsiata. Si potrebbe tranquillamente posizionare in mezzo a un ambiente… a mo’ di isola!

ATIBT: Il motivo sembra quello di un labirinto…

ATIBT: E questa superficie?

Ivan Paradisi: E’ un tronco di cono tagliato, un modulo unico ripetuto per 6. In realtà il mobile inizialmente era stato concepito come un modulo a due ante grandi con una sagomatura concentrica. Poi a livello di struttura si è evoluto in un mobile con spazi più piccoli. In corda d’opera, il mobile si trasforma! E io lo seguo… Senti anche il profumo della pelle.

Ivan Paradisi: Assolutamente inusabile il top! Penso che chi può permettersi di comprare un mobile del genere non si preoccupi di non potervi appoggiare nulla sopra.

ATIBT: E’ una commistione di grande eleganza quella che unisce legno e pelle.

ATIBT: Quali specie legnose hai usato, in questo caso? Ivan Paradisi: Ulivo italiano, acero italiano e ebano makassar. ATIBT: Come ti sei trovato a lavorare con specie tanto diverse? E’ stato complicato incollarle, si sono ritirate? Ivan Paradisi: A parte qualche legno particolarmente oleoso, per le incollature non ho nessun tipo di problema. Anche perché in fase di progettazione i programmi che

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Ivan Paradisi: 19,500 EUR. E’ anche poco data la cura. Qui nessuno ha battuto ciglio, a Torino è stato diverso…

Ivan Paradisi: Sono le due nature trasversali del mobile. Sono passati dei colleghi falegnami che si sono presentati e mi hanno fatto i complimenti. Cosa che mi ha riempito il cuore: a Torino questo accade di rado! ATIBT: La molla segreta che ti spinge a continuare? Ivan Paradisi: Svegliarsi la mattina ed essere circondato da collaboratori che credono in quello che fai e che coinvolgi, che stimoli e che ti stimolano… il profitto è ovvio che serva (e non solo a pagare le tasse). E’ fantastico.

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Essence tropicale / Tropical wood species : mahagany

© Rodolphe Parente

Feu, marche avec moi : mahogany à la David Lynch, le retour de « Twin Peaks » A Paris, Concrete Flat, un micro logement de 35 m2, s’inspire de la série « Twin Peaks » de David Lynch, pour créer un lieu fonctionnel à l’atmosphère singulière. “Feu, marche avec moi” : le béton massif, utilisé comme une finition sur les murs, le plafond et les agencements intérieurs, s’harmonise à des matières réfléchissantes comme le sol en marqueterie d’acajou spécialement créé pour ce projet. Le choix de l’essence de bois, sa qualité, la construction technique, les dimensions, la finition sont autant d’éléments décidés avec l’architecte de ce projet, Rodolphe Parente, afin de créer un produit unique à l’image de ce concept intérieur.

Fire, walk with me: mahogany à la David Lynch, Twin Peaks strikes back Inspired by David Lynch’s TV show Twin Peaks, Concrete Flat is an extra small apartment measuring as little as 35 sqm. And just like the fictional room on the set of the avant-garde TV show, equipped with nothing but three leather armchairs and a floor lamp, this apartment is also furnished in a Spartan fashion with only the most necessary pieces. “Fire, walk with me”: not for the faint hearted, the glossy marquetry floor is made from mahogany, stained in the most brilliant and intense shade of red. Culture before comfort with this design concept, and with Rodolphe Parente responding to the wishes of his client who wanted to “feel like the dancing dwarf in his red room”.

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Fuoco, cammina con me: mogano a la David Lynch, Twin Peaks risponde all’attacco Ispirato dalla serie TV Twin Peaks di David Lynch, Concrete Flat è un appartamento molto piccolo di 35 metri quadri. E proprio come la stanza cinematografica sul set della serie di avanguardia, ammobiliata con tre sole poltrone di cuoio e una lampada da terra, questo appartamento è ammobiliato anch’esso in un modo spartano con i soli pezzi necessari. “Fuoco, cammina con me”: non per i deboli di cuore, la lucida rivestitura del pavimento è di mogano, dipinto nel più brillante e intenso tono di rosso. Cultura prima della comodità con questo concetto di design, e con Rodolphe Parente che risponde ai desideri del suo cliente che voleva: “sentirsi come il nano danzante nella sua stanza rossa.” 43


L’ATIBT et les Etats Unis font équipe autour des bois tropicaux à l’occasion de l’EXPO Milan 2015 L’ATIBT et les Etats-Unis se joignent afin de faire une proposition innovante, autour des bois tropicaux, durant l’Exposition universelle de Milan 2015. Ainsi, des millions de visiteurs auront l’opportunité de visiter l’emblématique pavillon américain en se baladant sur une terrasse composée d’Angélique et de Teck. L’ATIBT est donc fière, honorée et extrêmement reconnaissante vis-à-vis de l’architecte primé, James Biber, pour avoir fait équipe avec notre Association.

Essence tropicale / Tropical wood species : angélique – teck

Par son choix de retenir l’Angélique, une essence tropicale qui a réussi à supporter les conditions extrêmes infligées lors de l’ouragan Sandy qui avait ravagé Coney Island, l’architecte Biber rend hommage aux qualités de résistance des bois tropicaux. Le Teck indonésien, fourni par un des membres de l’ATIBT, la maison Corà, est quant à lui mieux connu comme étant l’un des bois n’ayant besoin d’aucun traitement artificiel afin de résister aux conditions, parfois très difficiles, imposées par la nature. Réunis ensemble, l’Angélique et le Teck symbolisent ce caractère de toute première importance, en termes d’environnement : la durabilité naturelle. L’architecte James Biber, confirme ainsi son choix : « Il y a un dialogue constant entre la nature et la science au sein du pavillon américain – il est mis en valeur que l’une et l’autre ne sont pas opposées, mais qu’elles font partie d’un système complémentaire. « La promenade en bois du Pavillon se veut être un geste emblématique, c’est pourquoi nous avons choisi une essence qui ne l’est pas moins. L’angélique possède un pouvoir évocateur qui apporte d’emblée une sorte de connexion immédiate entre le visiteur et ce que peut être l’histoire de Coney Island. Quant au teck de Corà, il est bien sûr complémentaire, mais il est clair qu’il s’agit d’une autre essence. Comme une œuvre d’art restaurée, nous souhaitions maintenir le sentiment général de l’ensemble, tout en essayant de ne pas décevoir le visiteur. Le teck fonctionne très bien en la matière. C’est plutôt rare de pouvoir réutiliser un matériau historique et d’arriver à le décliner de cette façon. En reprenant ce bois, nous proposons, à la fois, quelque chose d’ancien mais aussi de nouveau, un matériau doté de performance tout en étant empli d’une charge historique ». Quant à Stefano Corà, président du groupe Corà, membre ATIBT et l’un des principaux producteurs de bois tropicaux, il a dit : « Le bois, en particulier le bois tropical, a été le premier matériau de construction de l’histoire humaine : au cours de ces dernières années il a fait son retour, de façon justifiée, car il est un matériau fiable, renouvelable et durable pouvant être utilisé dans des projets complexes comme celui du Pavillon des États-Unis à l’EXPO 2015 ».

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© James Biber

© James Biber

ATIBT and the United States of America team up with tropical timber at EXPO Milan 2015

L’ATIBT e gli Stati Uniti d’America collaborano grazie al legno tropicale all’EXPO di Milano 2015

ATIBT and the United States of America break ground with tropical timber at World EXPO Milan 2015, as millions of visitors will swarm into the iconic USA Pavilion on a decking made of angélique and teak.

L’ATIBT e gli Stati Uniti d’America aprono la strada al legno tropicale all’EXPO mondiale Milano 2015, milioni di visitatori infatti, si affolleranno nell’iconico padiglione USA sopra un decking realizzato con i legni di angélique e di teak.

ATIBT is proud, honoured and hugely grateful to award-winning architect James Biber for teaming up with our Association. Architect Biber’s choice for reclaimed angélique, an exotic species surviving Hurricane Sandy’s devastation in Coney Island, is testament to the natural resilience of exotic wood. Indonesian teak provided by ATIBT member Corà wood is best known as wood in need of no artificial treatment to stand the test of the fiercest forces of nature. Together, angélique and teak make an environmental-friendly statement on the importance of sustainability for all life on this planet. “There’s a constant dialogue between nature and science in the USA Pavilion – and the proposition that they’re not on opposite ends of the spectrum, but very much part of a cooperative system,” affirmed architect James Biber. “Our Boardwalk is an iconic gesture built of iconic wood. The Angelique’s power of provenance creates an immediate sense of connection from the visitor to the historical Coney Island. And the teak from Corà is compatible but clearly its own species. Like a restored piece of art, we wanted to maintain the overall sense of the whole, but not attempt to deceive the visitor. Teak works for us. In general, it is a rare honor to re-purpose historical material in quite this way. By re-milling the wood we have something both old and new, and material that has both performance and historical significance.” ATIBT member Stefano Corà, President and CEO of the Corà group, one of the world’s largest producers of tropical wood, went on to say that: “Wood, and tropical wood in particular, has been the first building material in human history: now it is coming back in recent years as the most reliable, renewable and sustainable material to be used in complex projects such as the US Pavilion in EXPO Milan 2015.”

L’ATIBT è orgogliosa, onorata e grata al famoso architetto James Biber per aver collaborato con la nostra Associazione. La scelta dell’Architetto Biber per il legno di recupero angélique, una specie esotica sopravvissuta alla devastazione provocata dall’uragano Sandy a Coney Island, è un attestato all’innata resistenza del legno esotico. Il legno di teak, indonesiano, fornito dalla Corà wood, impresa membro dell’ATIBT, è meglio conosciuto come il legno che non ha bisogno di trattamenti artificiali per superare il test delle più violente forze della natura. Insieme, l’angélique e il teak rappresentano una dichiarazione a favore della salvaguardia delll’ambiente che mette a fuoco l’importanza della sostenibilità per la vita su questo pianeta. “C’è un costante dialogo tra natura e scienza nel padiglione USA – e la dimostrazione che essi non sono agli estremi dello spettro, ma al contrario, fanno parte di un sistema di cooperazione.” Ha affermato l’architetto James Biber. “La nostra passerella è un gesto simbolico costruito con un legno simbolico. L’energia rappresentata dalla provenienza dell’Angélique crea nel visitatore un immediato senso di collegamento con la storica Coney Island. Il teak di Corà è compatibile, ma rivela la sua specie. Come un pezzo di arte restaurato, vogliamo mantenere il senso complessivo dell’intero, ma non cerchiamo di ingannare il visitatore. Il teak funziona. In generale, è un raro onore riproporre un materiale storico in questo modo. Riutilizzando il legno, noi abbiamo qualche cosa di antico e di nuovo, e il materiale ha sia un debutto che un significato storico.” Stefano Corà, membro ATIBT, Presidente e CEO del gruppo Corà, uno dei più grandi produttori di legno tropicale del mondo, ha dichiarato: “Il legno, e il legno tropicale in particolare, è stato il primo materiale da costruzione nella storia umana; negli anni recenti è tornato in auge come il più affidabile, rinnovabile e sostenibile materiale che possa essere usato in progetti complessi come il Padiglione USA a EXPO 2015.”

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Forum d’Amsterdam : l’architecte Machiel Spaan rencontre le placage d’Alpi

Amsterdam Forum: Architect Machiel Spaan meets Alpi’s Wood Veneer

«Valoriser le bois implique savoir souligner ses qualités et l’ensemble des possibilités qu’il offre, en laissant libre cours à l’imagination. Cela implique un recours innovant aux essences en matière de construction de revêtement ou de décoration. Pour cela, il faut connaître leurs spécificités, leur comportement et, plus important encore, se familiariser avec leurs caractéristiques en termes de rugosité, de tension, de surface et de contours. Se rapprocher ainsi de sa nature, c’est entrer en harmonie et en résonnance avec le bois, car écouter ainsi la matière, c’est aussi interagir avec elle, et ouvrir la voie à de multiples applications inventives. « Machiel Spaan »

“Promoting wood implies pointing out its qualities, opportunities and capturing the imagination. This implies using the wood in an innovative way, for construction, cladding or decoration. We need to know specifications and behaviour, but more importantly, we need to feel the roughness, the tension, the surface and the edge. By experimenting, we get in touch and tune with the wood. Listen to the material, play with it. To find an inventive application.” Machiel Spaan

Machiel Spaan

Lorsque nous avons reçu les étonnants matériaux en bois plaqué d’Alpi, nous avons tout de suite été captivés.

Essence tropicale / Tropical wood species : ayous

Après avoir visité la Koepelkerk [c’est à dire, l’église du 17ème siècle actuellement utilisée comme salle de réunions] tous les étudiants ont pu découvrir chaque morceau de matériau réel, à l’échelle 1:10 et à appréhender leurs caractéristiques physiques. De très belles choses en sont sorties, comme on peut désormais le voir à l’exposition. Nous avons aussi pu explorer d’autres aspects essentiels : flexion, tissage ou assemblage des composants. En flexion, la structure naturelle de la matière et le dessin spécifiques du bois apparaissent très clairement et avec force. Nous avons recherché à évaluer la force de la matière, et à considérer comment les éléments plus grands peuvent rester solidaires, sans s’affaisser. Aussi, on peut découvrir les forces et la diversité des différents types de placage. Une force trop importante peut par exemple conduire à la rupture du matériau. Autre problématique : Comment fixer les feuilles les unes aux autres ? En tissage, nous avons pu agrandir la matière à des éléments en 2D encore plus grands. Et à partir de ces éléments en 2D, de nouvelles formes en 3D ont pu être élaborées. La structure présente un matériau selon un certain motif, avec la combinaison de deux types de placage différents. En fixant tous les points de passage, la feuille 2D devient alors assez forte pour créer des formes 3D. La création d’une séquence induit la présence répétitive d’un composant fort. Les modèles réduits se sont avérés beaucoup plus forts par rapport aux modèles 1: 1. Nous avons recouru à quelques expériences afin d’améliorer la résistance totale. De plus, l’ajout d’éléments supplémentaires, tels que des cercles, a permis de générer une meilleure stabilité. Des objets en placage ont été conçus par dix étudiants de l’Académie d’Architecture d’Amsterdam, sous la supervision des architectes Marlies Boterman et Machiel Spaan

Étudiants: Maikel Pug, Quinten Boumann, Bilgea Kyus, Melle Brouwer, Joris Gesink, Sebastaai van Heusden, Koen Huijs, Rosa Jonkman, Maarten Spaans, Lindsey van de Wetering.

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When we received the amazing veneer materials by Alpi we were directly inspired. After visiting the Koepelkerk [i.e. the Forum meeting room, a former 17th century church now turned into a meeting venue] all students could start separately with a piece of real material, scale 1:10, to discover the material possibilities. Beautiful things came out. As is now shown on the stages. We discovered three leading directions to explore further: bending, weaving and assembling components. By bending, the natural structure of the material with the specific drawing of the wood shows off very clearly and powerfully. We had to find out how strong the material was, and how large elements could stay together, without collapsing. Also the strength of the different type of veneer was quite diverse. Too much force also could result in the material breaking. And how to attach the sheets to each other? By weaving, we were able to enlarge the material to even larger 2d elements. And with these 2d elements new 3d shapes could be made. The structure shows the material more in a pattern, with the combination of two different veneer types. By fixating all crossing points, the 2d sheet became strong enough to make 3d shapes. Creating a sequence would mean a very strong repetitive component. The small scale models were much stronger, compared to the 1:1 models. We had to experiment in order to see if we could improve the total strength. Adding extra elements like circles created more stability. The veneer objects were made by ten students of the Academy of Architecture in Amsterdam, under the supervision of architects Marlies Boterman and Machiel Spaan

Students: Maikel Pug, Quinten Boumann, Bilgea Kyus, Melle Brouwer, Joris Gesink, Sebastaai van Heusden, Koen Huijs, Rosa Jonkman, Maarten Spaans, Lindsey van de Wetering


Forum di Amsterdam: L’architetto Machiel Spaan incontra lo sfogliato di Alpi

© Joep Niesink

“Promuovere il legno significa sottolineare le sue qualità e le opportunità che esso offre e, allo stesso tempo, catturare l’immaginazione. Questo comporta la necessità di usare il legno in un modo innovativo, per costruire, rivestire o decorare. Noi abbiamo bisogno di conoscerne i dati tecnici e i comportamenti, ma, cosa più importante, abbiamo bisogno di sentirne la scabrosità, la tensione, la superficie e il bordo. Attraverso la sperimentazione, rimaniamo in contatto con il legno. Ascoltare il legno, giocare con lui. Trovare un’applicazione nuova.” Machiel Spaan Dopo aver visitato la Koepelkerk [la sala meeting del Forum, un’antica Chiesa del XVII secolo trasformata in ambiente per meetings] tutti gli studenti iniziarono a scoprire le possibilità del materiale usandone un pezzo in scala 1:10. Ne vennero fuori le belle cose che si possono ammirare sui piedistalli. Scoprimmo tre principali direzioni da esplorare ulteriormente: piegare, intrecciare e assemblare i componenti.

© Joep Niesink

Piegandola, emerge molto più chiara ed evidente la struttura naturale con lo specifico disegno del legno. Dovevamo scoprire quanto fosse forte il materiale e come potessero stare insieme grandi elementi senza crollare. Anche la forza dei diversi tipi di legno sfogliato era diversa. Troppa forza poteva far sì che il materiale si spezzasse. E come attaccare i fogli gli uni agli altri? Per mezzo dell’intreccio, fummo in grado di allargare il materiale fino a 2 elementi. Con questi potemmo ottenere nuove forme a tre dimensioni. La struttura mostra il materiale in un modello con la combinazione di due differenti generi di sfogliato. Fissando tutti i punti di incrocio, il foglio a 2 dimensioni diventò forte abbastanza da originare forme a 3 dimensioni.

© Joep Niesink

Creare una sequenza significa ottenere un componente ripetuto molto forte. I modelli in piccola scala erano molto più forti rispetto a quelli 1:1. Dovemmo sperimentare per accertare se potevamo aumentare la resistenza totale. Aggiungere elementi extra come cerchi creò più stabilità. Gli oggetti di sfogliato sono stati creati da dieci studenti dell’Accademia di Architettura di Amsterdam, sotto la supervisione degli architetti Marlies Boterman e Machiel Spaan.

© Joep Niesink

Studenti: Maikel Pug, Quinten Boumann, Bilgea Kyus, Melle Brouwer, Joris Gesink, Sebastaai van Heusden, Koen Huijs, Rosa Jonkman, Maarten Spaans, Lindsey van de Wetering

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Le plus long toit vert du monde

The longest green roof in the world

La High Line est un parc linéaire urbain suspendu de Manhattan à New York, aménagé sur une partie désaffectée (2,3 km) des anciennes voies ferrées aériennes du Lower West Side.

The High Line (also known as the High Line Park) is a 1-mile (1.6 km) New York City linear park built on a 1.45-mile (2.33 km) section of a disused New York Central Railroad spur, the West Side Line. The railroad line has been redesigned and planted as an aerial greenway and rails-to-trails park, which was inspired by the 3-mile (4.8-kilometer) “Promenade plantée”, a similar project completed in 1993 in Paris.

En 1999, des citoyens du quartier, les Friends of the High Line, se sont portés à la défense de ce qui restait de la structure, en proposant d’y faire un espace vert inspiré de la Promenade parisienne « La Coulée Verte°». Forts de la mobilisation des habitants du quartier, la première des trois sections de cet espace vert a été inaugurée en 2009. La High Line est « le plus long toit vert du monde » puisqu’en plus de son aspect récréatif, il permet la rétention des eaux de pluie, de corriger l’effet d’îlot de chaleur et de fournir de l’ombre, de l’oxygène ainsi qu’un lieu d’habitation pour les oiseaux et les insectes.

Essence tropicale / Tropical wood species : Teck-ipe

S’élevant depuis l’intersection de Gansvoort Street et Washington Street à hauteur de la 30e rue, la High Line dispose d’espaces verts, soigneusement aménagés par le Paysagiste Hollandais Piet Oudolf, offrant une place importante à la Nature « brute ». Du bois d’ipé et du teck ont été choisis pour les pièces de mobilier urbain, ce qui donne envie de s’attarder dans le parc. De nouveaux logements, commerces et hôtels (dont le fameux Standard, qui chevauche le parc) bordent le corridor vert, haut de neuf mètres. Aujourd’hui, le parc de la High Line offre des vues sublimes sur la « Grosse Pomme ». Fleurs sauvages, sculptures, mobilier urbain, restaurants éphémères et vestiges ferroviaires ponctuent ce parcours dessiné entre ciel et terre.

The High Line is the longest green roof in the world. It runs from Gansevoort Street, three blocks below 14th Street, in the Meatpacking District, to 30th Street. Moulded drainage elements have storage cells on their upper side for storing precipitation. Excess water, on the other hand, is safely drained away through the channel system below. The High Line’s planting design carried out by Dutch landscape artist Piet Oudolf is inspired by the self-seeded landscape that grew up between rail tracks after the trains stopped running in the 1980s. Ipé and Teak have been used for the built-in benches. The “green belt” that is the High Line Park is attracting not only nature lovers, photographers, performance artists and music groups, but also investors to Manhattan’s south-west. For example, since the opening of the first section, the Standard Hotel stretches over the High Line. The park’s attractions include naturalized plantings that are inspired by the self-seeded landscape that grew on the disused tracks and new, often unexpected views of the Big Apple and the Hudson River. The third and final phase of New York’s High Line park will feature an enclosed amphitheatre filled with plants. The structure will be positioned at the widest point of the High Line, across the intersection of 10th Avenue and West 30th Street, and is conceived as “an immersive experience of nature”.

© Yourdon High Line

Les architectes-concepteurs de la High Line, Diller Scofidio & Renfro ainsi que James Corner Field Operations - viennent de révéler un étonnant projet pour la phase finale de la promenade la plus prisée de NewYork : un véritable amphithéâtre, planant au-dessus de West 34th Street.

In 1999, the non-profit ‘Friends of the High Line’ advocated for the line’s preservation and reuse as public open space, so that it would become an elevated park or greenway. Repurposing of the railway into an urban park began construction in 2006, with the first phase opening in 2009.

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La più lunga tettoia verde del mondo La High Line (meglio nota come High Line Park) è un parco lineare di 1,6 km costruito a New York City su una sezione di 2,33 km della West Side Line, una diramazionein disuso della linea ferroviaria New York Central. La linea ferroviaria è stata ridisegnata e piantata come una linea aerea “verde”, ovvero come un parco che corre lungo i binari della ferrovia, ispirato alla “Promenade Plantée” di 4,8 km, completata nel 1993 a Parigi. Nel 1999, la no-profit “Amici della High Line” si fece promotrice dell’iniziativa volta a salvare la vecchia linea ferroviaria per usarla come parco pubblico. In tal modo, essa sarebbe diventata un parco sopraelevato, cioè una linea verde. La trasformazione della ferrovia in parco urbano iniziò nel 2006, e la prima fase fu inaugurata nel 2009. La High Line è la più lunga tettoia verde del mondo. Essa parte da Gansevoort Street, tre isolati sotto la 14th Street nel Distretto Meatpacking, fino alla 30th Street. Elementi di drenaggio hanno sotto di loro celle di immagazzinamento, per accumulare le precipitazioni. L’acqua in eccesso è drenata attraverso il sistema di canali sottostante. La disposizione delle piante della High Line è opera dell’artista olandese Piet Oudolf ed è ispirata al paesaggio verde cresciuto spontaneamente tra i binari dopo che i treni cessarono il loro servizio nel 1980. Ipé e Teak sono stati usati per costruire le panchine.

Tra le attrazioni del parco, gruppi di piante ispirati al paesaggio spontaneo cresciuto sui binari in disuso e nuovi scorci, spesso inaspettati, della Grande Mela e del fiume Hudson.

© Yourdon High Line

La terza e ultima fase dell’High Line Park metterà in evidenza un anfiteatro riempito di piante. La struttura sarà posta sul punto più largo della High Line, oltre l’intersezione della 10th Avenue con la West 30th Street e rappresenterà “l’esperienza di una immersione nella natura”.

© Yourdon High Line

La cintura verde rappresentata dall’High Line Park attrae non solo amanti della natura, fotografi, artisti di ogni genere e gruppi musicali, ma anche investitori su Manhattan Sud Ovest. Per esempio, quando fu inaugurata la prima sezione, lo Standard Hotel sorsesulla High Line.

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Ouverte à tout le monde, quel que soit l’âge ou les données physiques : venez faire connaissance avec la caractéristique piscine d’eau de mer ‘Kastrup Søbad’, au Danemark. La Scandinavie synthétise l’art de marier les quatre éléments : eau, air, terre et feu dans une alchimie à la simplicité admirable où l’azobé est le grand shaman. « Une sculpture sur laquelle se promener. Et d’où plonger. »

Fredrik Pettersson, White Arkitekter Studio

Eau

Essence tropicale / Tropical wood species : azobe

‘A sculpture to walk on. And dive from.’

Fredrik Pettersson, White Arkitekter Studio

Water

Cette structure en bois peu ordinaire émergeant des ondes de la mer Baltique est un établissement de bains publics. Plus qu’une piscine, c’est du bois à vivre au jour le jour. Sculpture pour marcher sur l’eau, elle est ouverte à tous, à toute heure. S’élevant progressivement de la surface de l’eau jusqu’à 5 mètres, et s’achevant en plateforme, elle est idéale pour les amateurs de plongeons.

Air La piscine en plein air est ouverte au public du 1er juin au 15 septembre et quelle que soit la météo, elle est accessible. La haute enceinte protège efficacement l’espace intérieur de tous les vents marins. Elle est propice au repos ou au loisir. Se baigner ? Bien sûr. Mais aussi respirer à pleins poumons, bronzer, lire ou se promener.

Terre Le bain de mer de Kastrup, près de Copenhague, est en plein centre-ville. La construction qui en est la base, à 1 mètre au-dessus de la surface de la mer et éloignée de 100 m de la ligne côtière, rappelle par sa forme une coquille géante. Comme matériel « de terre » on a utilisé le bois d’azobé. Il se classe parmi les espèces africaines de bois ayant une grande longévité en matière de dégradation biologique. Il est aussi solide que résistant, c’est pourquoi on le nomme parfois « bois de fer ».

Feu Le feu est également synonyme de lumière. L’éclairage se fait à l’aide de lampes installées le long de toute la passerelle et à l’intérieur de l’amphithéâtre de bois. L’illumination de la piscine de Kastrup, en plus d’être fonctionnel, sert de repère pour les nageurs et met en sécurité les visiteurs. Lors des longs mois hors saison où règne l’obscurité, les feux allumés dans de différents couleurs donnent au bâtiment des nuances spectaculaires.

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Open to everyone, regardless of age, physical mobility or needs: come see the iconic open-air sea-bath in Kastrup, Denmark. Scandinavia epitomises the art of combining the four elements: water, air, earth and fire in a facility whose alchemy is a hymn to azobé as grand shaman.

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The new Kastrup seawater swimming area is a leisure amenity out of the ordinary. Like a conch, the sea bath emerges from the water of the Baltic Sea. Rather than a swimming-pool, it is wood to live with all day long. A sculpture to walk on, it is open to everyone, anytime. Its silhouette gradually changes as the beholder moves around it. Raising up to 5 metres, it is ideal for divers.

Air The open air swimming pool is open to the public from 1 June to 15 September, irrespective of weather conditions. The swimming area’s circular shape and exterior screen have the distinct advantage of protecting bathers from the wind. The structure is equally built for rest or leisure. Going for a swim? Of course. But also taking a deep breath, sunbathing, reading or taking a walk.

Earth Close to Copenhagen, Kastrup sea-bath is in the heart of the city-centre. A wooden pier consisting of a 100-metre-long bridge leads from the newly built beach to a circular wooden platform. The structure is built of azobé, a tropical wood resistant to salt water. Azobé is so strong that it is sometimes called ‘iron wood’.

Fire Fire stands for light and the purpose of the lighting at Kastrup Sea Bath, besides being functional and securing the safety of the visitor, is to offer a dramatic experience of the place at night and during the long dark off-season.


Aperta a tutti, senza limiti di età o di libertà di movimento: venite a vedere la straordinaria sala da bagno all’aperto di Kastrup, Danimarca. La Scandinavia è un tipico esempio dell’arte di unire i quattro elementi: acqua, aria, terra e fuoco in una struttura la cui alchimia è un inno all’azobé come gran sciamano. ‘Una scultura su cui passeggiare e da cui tuffarsi’

Fredrik Pettersson, White Arkitekter Studio

Acqua La nuova area per nuotare nell’acqua di mare a Kastrup è un impianto per il tempo libero fuori del comune. Simile a una conca, la vasca marina emerge dalle acque del mar Baltico. Più che una piscina, è legno da vivere tutto il giorno. Una scultura su cui passeggiare, aperta a tutti, in ogni momento. La sua sagoma cambia gradualmente con il movimento di chi la guarda. Innalzandosi fino a 5 metri, è ideale per i tuffatori.

Aria La piscina all’aria aperta è disponibile per il pubblico dal 1 Giugno al 15 Settembre, indipendentemente dalle condizioni meteorologiche. La forma circolare dell’area di nuoto e la paratia esterna hanno il vantaggio di proteggere i bagnanti dal vento. La struttura è costruita sia per il riposo che per lo svago. Fare una nuotata? Certo. Ma anche concedersi una pausa, prendere il sole, leggere o fare una passeggiata.

Terra Vicino a Copenhagen, il bagno marino di Kastrup è nel cuore del centro cittadino. Un percorso di legno a forma di ponte lungo 100 metri conduce da una spiaggia appena costruita a una piattaforma circolare di legno. La struttura è realizzata in azobé, un legno tropicale, resistente alla salsedine. L’azobé è talmente forte da essere talvolta chiamato ‘legno di ferro’.

Fuoco Il fuoco è simbolo di luce e lo scopo dell’illuminazione al bagno marino di Kastrup, oltre ad assicurare l’incolumità del visitatore, è di offrire durante la notte e la lunga stagione buia, una veduta spettacolare del luogo.

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Améliorer la qualité de vie de la population L’Argentine mise sur des maisons en bois Interview avec Martin Sanchez Acosta, INTA

ATIBT : Pourriez-vous nous décrire la maison en bois que vous dessinez et réalisez ?

Essence tropicale / Tropical wood species : Eucalyptus-grandis

Martin Sanchez Acosta : L’Institut National de Technologie Agricole en Argentine (INTA), dont le siège est à Entre Ríos, œuvre pour développer et étendre la fabrication des maisons en bois, dans le but de créer des emplois à l’échelle locale, d’apporter une valeur ajoutée pour le bois et les produits régionaux et, par la même occasion, de renforcer la chaîne de valeur de la forêt. Tout cela vise fondamentalement à l’amélioration de la qualité de vie de la population, ce qui est l’un des principes fondamentaux de l’INTA. Dans une première étape qui correspond à la diffusion du système et à la formation des travailleurs et des constructeurs, nous utilisons des dessins simples qui ont l’avantage de ne pas compliquer le processus d’apprentissage et qui, quant à eux, peuvent être réalisés dans un court laps de temps, en utilisant des outils communs ainsi que des produits déjà disponibles sur le marché. C’est pourquoi nous utilisons le système à ossature en bois, également connu sous le nom de « système plate-forme-cadre », système qui est très populaire pour avoir été utilisé pendant de nombreuses années au Canada et aux États-Unis et qui permet de nombreuses variations en fonction de circonstances spécifiques.

quantité et les types de couche à utiliser peuvent varier en fonction de la situation locale. (Il n’y a aucune raison de procéder à une isolation avec les températures aussi basses que connaît le Canada ; nous devons trouver un équilibre entre les coûts et les performances.) Fondamentalement, le mur est un cadre vide de 100 mm d’épaisseur qui est rempli de la laine de verre (occasionnellement, on emploie de la cellulose recyclée). A l’extérieur il y a 10 à 12 mm de couche de bois ou de panneaux, puis une membrane perméable gazeuse, une chambre d’air de 15 à 25 mm d’épaisseur et une gaine externe dont le diamètre peut varier, même si nous utilisons généralement du bardage en bois. (Il existe des variantes avec des briques et / ou des pierres, mais leur procédés d’isolation est moins efficace.) A l’intérieur il y a un pare-vapeur (en polyéthylène, qui peut être

Martin Sanchez Acosta : La structure doit tout d’abord être faite en bois légers mais résistants qui sont facilement disponibles et qui ne sont pas onéreux. C’est pourquoi nous utilisons du bois de plantation à croissance rapide comme l’Eucalyptus cultivés dans la région et les Pinus elliottii et Pinus taeda qui poussent dans les régions voisines. Des essais avec des peupliers [Populus spp.] et des saules [Salix spp.] sont actuellement réalisés. Pour le revêtement extérieur et toute autre utilisation à l’extérieur, les mêmes bois (traités ou non) ou des bois indigènes subtropicaux plus résistants sont utilisés (ipé [Tabebuia spp.], mezquite [Prosopis spp.] etc.) Des bois indigènes sont utilisés pour les finitions à l’intérieur et certains détails précieux. Une maison a été récemment construite pour les travailleurs forestiers dans la forêt tropicale de Yungas de Salta, en utilisant de l’Eucalyptus grandis des petites plantations locales pour la structure et des bois indigènes pour l’extérieur, ainsi que pour la menuiserie à l’intérieur, les portes, les fenêtres et les boiseries. Cette région est extrêmement chaude et humide, avec des températures qui peuvent atteindre entre 45° C et 50° C. ATIBT : Quelle technique utilisez-vous pour isoler la maison de la chaleur ou du froid ? Martin Sanchez Acosta : L’isolation thermique est celle utilisée par un système canadien, avec la circulation d’air à l’intérieur des murs et des toits et dans certains cas, sous les planchers. Différents degrés d’isolation sont réalisés dans les murs avec plusieurs couches de matériaux et d’air (soit comprimées ou non), combinés avec des membranes. La 52

© Martin Sanchez Acosta

ATIBT : Quelles variétés de bois tropical avez-vous employées pour les différents éléments de la maison ?

recyclé), une chambre d’air de 25 mm, puis une finition intérieure qui est généralement réalisée en languettes de bois ou en gypse rainurée. Il convient de noter que tout ce qui isole contre le froid, isole également de la chaleur. Les lectures des températures intérieures et extérieures d’une maison en bois effectuées par l’INTA sur une période de deux ans montrent qu’en été, lorsque la température à l’extérieur était de 36 ° C, elle était de 25 ° C à l’intérieur de la maison, sans aucun système de refroidissement ou de ventilateurs. ATIBT : Combien de temps prend la construction d’une maison en bois ? Martin Sanchez : Le temps de construction est un des points majeurs de ce système. Nous avons réussi à faire construire par quatre personnes une maison de 62 mètres carrés avec un balcon de 20 mètres carrés, trois chambres à coucher, une salle de bain et une cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger en trois semaines (clés en main). Avec ce système, la maison peut être scellée à l’extérieur, avec un toit, des portes et des fenêtres en place, en quatre jours, de sorte que pendant une période de sept jours, les finitions extérieures peuvent être terminées et la famille peut emménager, ce qui permet d’économiser sur les coûts de location et les dé-

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penses de main-d’œuvre. La famille peut donc faire des économies en finissant la maison à l’intérieur comme elle le souhaite et lorsqu’elle a les fonds disponibles. ATIBT : Qui est l’acheteur potentiel qui souhaite investir dans une maison en bois ? Martin Sanchez : Jusqu’à il y a quelques années, les gens n’aimaient pas beaucoup ce type de construction, mais du fait de la pénurie croissante de maisons et le coût de plus en plus exorbitant des constructions en brique, il y a un intérêt de plus en plus croissant pour ces constructions, en particulier chez les jeunes et les couples qui viennent de se marier et pour lesquels l’acquisition d’une propriété est un rêve inaccessible. Une observation personnelle : même les gens assez âgés acceptent ce type de construction, peut-être parce qu’ils ont vécu tous les problèmes des matériaux traditionnels, problèmes qui sont encore plus sévères dans les bâtiments plus modestes (manque d’isolation, humidité dans les fondations, des fissures et des fuites dues au tassement du terrain, l’humidité, des murs écaillés, etc.), par conséquent ils voient ce procédé comme une alternative viable sans tous ces problèmes. Une étude réalisée par le Centre de recherche forestière de la Cordillère des Andes et de la Patagonie (CIEFAP) en Argentine a montré que les gens acceptent et peuvent même payer une prime pour les planchers et les toits en bois, mais qu’ils trouvent sans aucun doute plus difficile à accepter des murs en bois. (Un des facteurs limitant ce type d’utilisation dans la région est le manque de subventions au niveau gouvernemental). La promotion de ce système a commencé récemment dans notre région ; dans la province tropicale de Misiones, les gens ont déjà accepté ce type de maison, la preuve : plus d’un millier par an !

© Martin Sanchez Acosta

ATIBT : Pourquoi promouvoir la construction de maisons en bois au lieu de celles fabriquées à partir de matériaux traditionnels ?

Improving the population’s quality of life Argentine launches wooden houses made of eucalyptus grandis an interview with Martin Sanchez Acosta, INTA ATIBT: Could you please describe the types of wooden house you design and build? Martin Sanchez: The National Institute of Agricultural Technology of Argentina (INTA) in Entre Ríos is working to develop and expand the use of wooden houses, with the aims of generating local employment, providing added value for wood and regional products and boosting the forest value chain, but basically improving the population’s quality of life – one of the fundamental principles of the institution. In this first stage of dissemination of the system and training of workers and builders, simple designs are being used that do not complicate the learning process and can be implemented in a short time, using simple tools and products found on the market. This is why we use the wood-frame system, also known as the platform-frame system, which is very popular, having been used for many years in Canada and the United States, and allowing many variations depending on specific circumstances. ATIBT: What types of wood do you use for the various elements of the house? Martin Sanchez: The structure must basically be made of light but resistant woods that are easily obtained and not expensive. This is why we use timber from fast-growing plantations of Eucalyptus grandis in the zone and Pinus elliottii and Pinus taeda in neighbouring regions. (Trials with poplars [Populus spp.] and willows [Salix spp.] are currently being carried out.) For the external cladding and other outside uses, the same woods (treated or untreated) or more resistant subtropical indigenous woods are used (trumpet tree [Tabebuia spp.], mesquite [Prosopis spp.] etc.). Indigenous woods are used for inside finishings and certain more valuable details.

Martin Sanchez : Dans le cas particulier de notre région, qui est presque subtropicale (avec des températures allant de -3 ou -4 ° C à 38 ou 40 ° C et avec une humidité élevée), l’un des principaux arguments est le plus grand confort que ces maisons offrent, même quand il s’agit de logements sociaux : une plus petite quantité d’énergie est nécessaire pour refroidir et pour les réchauffer, ainsi que la meilleure isolation contre l’humidité, ce qui se traduit par une meilleure qualité de vie.

A house was recently built for forest workers in the Yungas de Salta tropical forest, using Eucalyptus grandis from small local plantations in the actual structure and indigenous woods for the outside, inside joinery, doors, windows and trims. This region is extremely hot and humid, with temperatures reaching between 45° C and 50° C (see photograph).

Les maisons en briques et en ciment ont tendance à avoir des problèmes avec le tassement du terrain, car cela finit par produire des fissures, une hausse de l’humidité et donc plus d’humidité dans l’air. Elles sont chaudes en été, même la nuit, et froides en hiver, ce qui suppose des coûts élevés en électricité et des frais de fonctionnement. Les matériaux traditionnels (blocs de ciment, béton) sont importés à partir d’autres régions. Par ailleurs, la région a du bois en abondance et des plantations d’eucalyptus et de pins. D’autres produits forestiers sont également facilement disponibles, ce qui augmente la chaîne de valeur de la forêt, tout en engendrant des emplois locaux et une valeur accrue des produits.

Martin Sanchez: The insulation is based on the Canadian system, with the circulation of air inside walls and roofs and in some cases under floors. Varying degrees of insulation are achieved in walls with various layers of materials and air (whether trapped or not), combined with membranes, with the quantity and types of layer to be used varying depending on the local situation. (There is no reason to insulate for temperatures as low as those in Canada; we have to strike a balance between cost and performance.)

Cette situation régionale signifie que les coûts sont de 20% à 25% inférieurs à ceux des maisons traditionnelles, avec un gain de 6% dans l’espace à l’intérieur car les murs ne sont pas aussi épais. Ainsi, même si les coûts étaient similaires, il y aurait une différence en termes de confort, moins d’entretien et une performance améliorée de la maison.

ATIBT: What technique do you use to insulate the house from both cold and heat?

Basically the wall is a 100 mm thick empty frame that is filled with glass wool (trials are being carried out with recycled cellulose) and on the outside there is a 10 to 12 mm thick layer of wood or panels, a permeable gas membrane, a 15 to 25 mm thick air chamber and an outer cladding that may vary, although we usually use siding-type wood. (There are variations with bricks and/or stones, although they insulate less effectively.) On the inside there is a vapour barrier (polyethylene, which may be recycled), a 25 mm air chamber, and then an internal finishing that is usually tongue-and-groove wood or plasterboard. It should be noted that whatever insulates from cold also insulates

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from heat. Readings of the interior and exterior temperatures of a wooden house at INTA over two years show that in summer, when the temperature was 36° C outside, it was 25° C inside the house, without the use of any cooling system or fans. ATIBT: How long does it take to build a family-sized wooden house?

Essence tropicale / Tropical wood species : Eucalyptus-grandis

Martin Sanchez: The building time is one of the most favourable points about this system. We have succeeded in having four people build a house with 62 square metres of floor space plus a balcony of 20 square metres, with three bedrooms, full bathroom and open-plan kitchen-sitting-dining room in three weeks (keys in hand). With the system, the house can be sealed externally, with roof, doors and windows in place, in four days, so that in seven days the external finishings can be put in place and the family can move in, with a consequent saving on rental and paid labour. The family can thus make a saving by completing the house from the inside as and when they have the necessary funds. ATIBT: Who are usually the people who decide to invest in a wooden house? Martin Sanchez: Until a few years ago, people were not keen on this type of building, but the growing shortage of houses and the ever-increasing cost of building in brick mean there is a constantly growing interest in building with this system, especially among young people and newly married couples for whom a house of their own is an unattainable dream. A personal observation is that quite old people also accept this system, perhaps because they have been through all the problems of building with traditional materials, which are even worse for humbler buildings (lack of insulation, damp in the foundations, cracks and leaks due to the ground settling, damp, flaking walls etc.), and see it as a viable alternative without all these problems. A study carried out by the Andes and Patagonia Forestry Research and Extension Centre (CIEFAP) in Argentina showed that people accept and may even pay a premium for wooden floors and roofs, but that they undoubtedly find it harder to accept wooden walls. (A current limiting factor in the region is the lack of government plans to subsidize this type of building.) Promotion of the system has started recently in our zone, but in the tropical province of Misiones, people have already accepted this type of house, building more than a thousand each year. ATIBT: What are the main reasons to promote the building of wooden houses instead of those of traditional materials? Martin Sanchez: In the particular case of our zone, which is almost subtropical (with temperatures ranging from -3 or -4° C to 38 or 40° C and high humidity), one of the main arguments is their greater comfort even in the case of social housing, the smaller amount of energy needed to cool and heat them, and their greater insulation against damp, all of which translates into a better quality of life. Brick and cement houses tend to have problems with the ground settling, producing cracks, rising damp and damp in the air. They are hot in the summer, even at night, and cold in the winter, leading to high energy costs to run them. Traditional materials (cement blocks, concrete) are brought in from other regions. On the other hand, the zone has abundant wood from eucalyptus and pine plantations and other forest products are also easily found, which boosts the forest value chain, generates local jobs and adds greater value to products. This regional situation means that the costs are roughly 20 to 25 percent lower than those for traditional houses, with a gain of 6 percent in inside space because the walls are not as thick. So even if the costs were similar, there would be a difference in greater comfort, less need for upkeep and the improved performance of the house. 54

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Migliorare la qualità della vita della popolazione L’Argentina lancia case di legno fatte di eucalyptus grandis una intervista con Martin Sanchez Acosta, INTA

ATIBT: Per piacere, ci può descrivere i tipi di case di legno che disegnate e costruite? Martin Sanchez: Il National Institute di Agricultural Technology dell’Argentina (INTA) di Entre Ríos sta lavorando per sviluppare ed espandere l’uso di case di legno, con lo scopo di creare impiego locale, aumentare il valore del legno e dei prodotti regionali e incrementare il valore della catena di valore della foresta, ma soprattutto, migliorare la qualità della vita della popolazione – uno dei principi fondamentali dell’istituto. In questo primo stadio di diffusione del sistema e di addestramento dei lavoratori e dei costruttori, sono stati usati disegni semplici che non complichino il processo di apprendimento e possano essere realizzati in breve tempo, impiegando attrezzi semplici e prodotti che si trovano sul mercato. Questo è il modo in cui noi usiamo il sistema dell’intelaiatura di legno, meglio conosciuto come il sistema dell’intelaiatura-piattaforma, che è assai popolare, è stato usato per molti anni in Canada e negli Stati Uniti, e permette molte variazioni in base alle circostanze. ATIBT: Che tipi di legno usate per i vari elementi della casa? Martin Sanchez: Fondamentalmente la struttura deve essere fatta di legni leggeri ma resistenti, facili da ottenere e non cari. Ecco perché usiamo legno delle piantagioni a crescita veloce di Eucalyptus grandis della zona e di Pinus elliottii e Pinus taeda delle regioni vicine. (Attualmente sono in corso prove con pioppi [Populus spp] e salici [Salix spp]). Per il rivestimento esterno e altri usi all’aperto, sono usati gli stessi legni (trattati o non trattati) o altri legni locali subtropicali più resistenti (Handrohantus spp., Prosopis spp. etc.). Legni local isono usati per le finiture interne e alcuni dettagli di maggior pregio. Recentemente è stata costruita una casa per i lavoratori della foresta nella foresta tropicale Yungas de Salta, usando Eucalyptus grandis proveniente da piccole piantagioni locali nella struttura attuale e specie legnose locali per l’esterno, per i lavori di falegnameria interni, le porte, le finestre e le finiture. Questa regione è estremamente calda e umida, con temperature che raggiungono tra i 45° C e 50°C (vedere la fotografia). ATIBT: Che tecnica usate per isolare la casa sia dal caldo che dal freddo? Martin Sanchez: L’isolamento è basato sul metodo canadese, con la circolazione dell’aria dentro pareti e soffitti e, in alcuni casi, sotto i pavimenti. Vari gradi di isolamento sono ottenuti nelle pareti con vari strati di materiali e aria (sia bloccata che no), combinati con membrane, mentre la quantità e i tipi di strati da usare dipendono dalla situazione locale. (Non c’è ragione di isolare per temperature così basse come quelle del Canada: dobbiamo fare un bilancio tra costo ed esecuzione). Fondamentalmente, il muro è una struttura vuota di 100mm riempita con lana di vetro (sono state fatte prove anche con cellulosa riciclata) che all’esterno, ha uno spesso strato di legno da 10 a 12 mm, una membrana gas permeabile, una camera d’aria spessa dai 15 ai 25mm e un rivestimento esterno


che può variare, sebbene noi usiamo abitualmente rivestimenti in legno. (Ci sono variazioni con mattoni e/o pietre, ma essi isolano meno efficacemente). All’interno c’è una barriera di vapore (politilene riciclato), una camera d’aria di 25 mm e poi una finitura che di norma è legno a incastro o un pannello gessato. Si tenga presente che ciò isola sia dal freddo che dal caldo. Misurazioni delle temperature interne ed esterne di una casa di legno realizzata dall’INTA compiute in due anni mostrano che d’estate, quando la temperatura esterna era di 36°, quella interna alla casa era di 25°, senza uso di alcun sistema di raffreddamento o di ventilatori. ATIBT: Quanto tempo occorre per costruire una casa di legno uso famiglia? Martin Sanchez: Con questo sistema il tempo di costru-

casa di proprietà è un sogno irrealizzabile. Un’osservazione personale è che anche le persone anziane accettano questo sistema. Forse perché sono passate attraverso tutti i problemi delle costruzioni con materiali tradizionali, che sono anche peggiori di quelli delle abitazioni più modeste (mancanza di isolamento, umidità nelle fondamenta, crepe e perdite dovute all’assestamento del terreno, muri che si scrostano), considerano le nostre case come un’alternativa percorribile senza tutti i suddetti problemi. Uno studio condotto dalle Andes and Patagonia Forestry Research and Extension Centre (CIEFAP) in Argentina ha mostrato che la gente accetta ed è dispostapersino a pagare un sovrappiù per pavimenti e soffitti di legno, ma che trova senza dubbio più difficile accettare muri di legno. (Un problema attuale e che ci ostacola consiste nella mancanza di piani governativi per sostenere questo tipo di costruzioni). Recentemente nella nostra zona è partita la promozione del sistema, ma nella provincia tropicale di Misiones, la gente aveva già accettato questo genere di case, costruendone più di mille ogni anno. ATIBT: Quali sono le ragioni più importanti per promuovere la costruzione di case in legno piuttosto che in materiali tradizionali?

© Martin Sanchez Acosta

Martin Sanchez: Nel caso particolare della nostra zona, che è quasi subtropicale (con temperature che vanno dai -3° o -4° C fino a 38° o 40°C e un’elevata umidità), una delle principali ragioni sta nel maggior confort persino nel caso di abitazioni popolari. Se si aggiungono il minore quantitativo di energia necessaria a rinfrescarle e riscaldarle e il maggiore isolamento contro l’umidità, tutto questo si traduce in una migliore qualità della vita.

zione è ottimo. Siamo riusciti a ottenere una casa per 4 persone di 62 m2 di superficie più un balcone di 20 m2, con tre camere da letto, un bagno e una sala da pranzo con angolo cottura in tre settimane (chiavi in mano). Con il sistema citato la casa può essere sigillata esternamente, con soffitti, porte e finestre messe in posa in quattro giorni e le finiture esterne completate in sette giorni così che la famiglia può entrare con conseguente risparmio sul lavoro impiegato e pagato. La famiglia può così risparmiare completando la casa dall’interno e quando avrà il denaro necessario. ATIBT: Quali sono di solito, le persone che scelgono di investire in una casa di legno? Martin Sanchez: Fino a pochi anni fa, la gente non era entusiasta di questo tipo di costruzione, ma la crescente mancanza di case e il continuo aumento del costo delle costruzioni in mattoni comporta un costante aumento dell’interesse verso costruzioni con questo sistema, specialmente tra i giovani e tra le giovani coppie per le quali una

Le case di mattoni e cemento tendono ad avere problemi con l’assestamento del terreno, la produzione di crepe, l’umidità che sale e l’umidità nell’aria. Esse sono calde d’estate, persino di notte, e fredde d’inverno il che porta ad alti costi energetici per gestirle. I materiali tradizionali (blocchi di cemento, calcestruzzo) sono importati da altre regioni. D’altra parte la zona ha legno abbondante grazie alle piantagioni di eucalyptus e di pino e si possono trovare facilmente anche altri prodotti della foresta, che ne incrementano il valore, generando lavori locali e aumentando il valore dei prodotti. Questa situazione regionale significa che i costi sono dal 20 al 25% più bassi di quelli per le case tradizionali, con un guadagno del 6% nello spazio interno perché i muri non sono così spessi. Quindi, anche se i costi sono simili, c’è una bella differenza per il maggior confort, la minore necessità di manutenzione e la resa.

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Le bois se fait ossature dans la maison de l’avenir réalisée aujourd’hui par la Congolaise Industrielle du Bois (CIB) en République du Congo. En effet, qu’il s’agisse de l’exploitation responsable des forêts, des processus de fabrication et d’assemblage, ou encore de la qualité des finitions en Limba (Fraké), c’est une maison qui ne doit rien à la pierre ou au béton. Dessinées et fabriquées pour être les moins énergivores tout en offrant des espaces de vie confortables et lumineux, ces maisons ont déjà suscité la curiosité de plusieurs d’entre vous. Nous avons donc le plaisir de vous présenter la nouvelle maison en bois de la CIB dans une interview avec Antoine Briane et Mikkel Jensen. “ Il est intéressant de savoir que la totalité des bois utilisés dans la construction de nos maisons sont issus de nos forêts et que nos maisons sont, à ce titre, 100 % certifiées FSC. “ Antoine Briane et Mikkel Jensen, CIB

Essence tropicale / Tropical wood species : limba

taques extérieures (insectes et champignons). Nos menuiseries et parquets sont réalisés par nos ateliers en bois rouges (Sapelli, Sipo) et des essences de classes 1 et 2 telles que le Fraké ou l’Aniégré viennent habiller l’intérieur, en lambris ou en meubles. La plupart de nos clients choisissent par ailleurs de meubler leur maison exclusivement avec du mobilier issu de notre catalogue. La grande diversité d’essences de bois, chacune ayant ses propriétés physiques et esthétiques, nous permet d’offrir à nos clients différentes solutions, suivant les exigences et contraintes de chacun. Il est intéressant de savoir que la totalité des bois utilisés dans la construction de nos maisons sont issus de nos forêts et que nos maisons sont, à ce titre, 100 % certifiées FSC. ATIBT : Peut-on prévoir d‘utiliser l’énergie solaire comme source d’alimentation de certains équipments domestiques (machine à laver, etc.) ? Antoine Briane et Mikkel Jensen : Ce genre de solution est tout à fait réalisable et a déjà été mis en œuvre par le passé sur plusieurs de nos chantiers. La maison est alors en partie ou totalement alimentée en électricité par des panneaux solaires installés sur le toit. La CIB travaille d’ailleurs en partenariat avec une entreprise congolaise pour proposer à ses clients l’option la mieux adaptée à leurs projets.

ATIBT : Quelle est la température qu’on peut atteindre à l’intérieur d’une telle maison ? Quel moyen a été prévu pour mitiger la chaleur ? Antoine Briane et Mikkel Jensen : Cela dépend à vrai dire du

désir de chacun ! La maison peut maintenir une température ambiante de 21°C grâce aux climatiseurs installés ainsi qu’à l’isolation des murs.

© CIB

L’avantage d’avoir un atelier dit « tous corps d’état », est de maitriser les travaux d’électricité et de plomberie afin d’avoir un fonctionnement optimal de la maison. L’amélioration de la partie thermique, notamment grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux isolants, est un des axes principaux de recherche de notre bureau d’étude.

ATIBT : Pourriez-vous nous décrire la maison en bois : mesures disponibles, caractéristiques ainsi que les principales nouveautés ou différences par rapport à la maison présentée à Pointe Noire à l’occasion de RaceWood 2011 ? Antoine Briane et Mikkel Jensen : Notre maison de type «

standard » est construite sur pilotis et présente une configuration de 5 pièces (salon, cuisine, chambres avec salles de bain privatives, terrasse), réparties sur environ 110 m².

Depuis 2011, notre bureau d’étude a axé son travail et ses efforts sur l’amélioration de nombreux points techniques sur nos constructions bois : respect des normes constructives françaises, performances thermiques et acoustiques, matériaux et solutions constructives innovantes. ATIBT : Quelles variétés de bois tropical avez-vous employées, pour quelles utilisations ( portes, fenêtres, platelage, salle de bain, cuisine ) ? Antoine Briane et Mikkel Jensen : A chaque essence, son utili-

sation : les éléments extérieurs sont exclusivement composés de bois de classe 3 ou 4 tels que le Mukulungu, l’Iroko, le Limbali, présentant naturellement une excellente résistance aux at56

© CIB

Cependant, la plupart de nos clients nous font confiance pour des réalisations plus personnalisées : surface plus importante, agencement différent, pièces supplémentaires… Ceci toujours dans le respect des règles structurelles et esthétiques.

ATIBT : Combien de temps prend la construction d’une maison en bois ? Qui est l’acheteur cible d’une telle maison ? Antoine Briane et Mikkel Jensen : Une fois les fondations réalisées, il faut compter environ 3 semaines pour le montage par nos équipes d’une maison en bois standard. Il faut ajouter à cela un temps de conception et de production qui peut varier en fonction de la taille du projet, des bâtiments et des options choisies par le client.

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Wood frames the house of the future that is now being produced by Congolaise Industrielle du Bois (CIB) in the Republic of Congo. Whether it’s responsible forest management, or the way the wood is processed and the house finally assembled, or again, the quality of its finish in Limba (Fraké), here is a house that owes nothing to stone or concrete. Designed and assembled to be as energy efficient as possible, at the same time as offering living spaces brimming with comfort and light, these new wooden houses have already made many of you curious. ATIBT is delighted to introduce you to the tropical wooden house newly produced by CIB in an interview with Antoine Briane and Mikkel Jensen. “ It is interesting to note that, since all the wood used in the construction of our houses comes from our forests, our houses are, as such, 100% FSC certified. “

Antoine Briane and Mikkel Jensen, CIB

© CIB

ATIBT : Could you describe the new wooden house: available measures, characteristics, as well as major new features or differences from the house presented in Pointe Noire during RACEWOOD 2011? De part ses choix techniques et architecturaux, la CIB se place aujourd’hui sur un marché haut de gamme pour particuliers. Cependant, grâce à ses moyens et à son savoir-faire, la CIB s’ouvre et est de plus en plus sollicitée pour des marché publics tels que des bâtiments administratifs ou encore des casernements. ATIBT : Le lancement d’une campagne sur les principaux médias (télévision, radio, affiches…) est-il envisagé ? Antoine Briane et Mikkel Jensen : Notre service Maisons

Antoine Briane and Mikkel Jensen: Our “standard” house is

built on stilts and is composed of 5 rooms (living room, kitchen, bedrooms with en-suite bathrooms, terrace), spread over approx. 110 m². However, most of our clients trust our experience and go for a personalized design: larger surface, different arrangement, additional parts... All of which is done in compliance with structural and aesthetic norms. Since 2011, our research department has focused its work and efforts on improving many technical features of our wooden constructions: constructive compliance with French standards, thermal and acoustic performance materials and innovative construction solutions.

Bois – et plus largement la CIB – œuvre depuis des années pour une promotion au niveau national et international de ses projets. De régulières interviews diffusées par la presse télévisée ou sur internet nous permettent à chaque fois de nous présenter, de faire connaître nos réalisations et ainsi de renforcer notre image auprès du grand public.

ATIBT : Which varieties of tropical wood did you choose for what kind of uses (doors, windows, decking, bathroom, kitchen)?

ATIBT : L’Etat tient à pousser la transformation du bois sur place, comme spécifié dans la Déclaration de Brazzaville 2013. Peut-on interpréter la construction de la maison en bois comme la base d’une telle vision ?

Our joinery and flooring are made by our factory in red wood (Sapelli, Sipo) while species in classes 1 and 2, such as Fraké or Aniegre, are preferred for the inside decoration, panelling or furniture.

Antoine Briane et Mikkel Jensen : En effet, l’accroisse-

In addition, most of our customers choose to furnish their home exclusively with furniture from our catalogue. The wide range of wood species, each with its physical and aesthetic properties, allows us to offer our customers different solutions, depending on their requirements and constraints. It is interesting to note that, since all the wood used in the construction of our houses comes from our forests, our houses are, as such, 100% FSC certified.

ment de la demande pour des projets de construction en bois (et notamment en partenariat avec le gouvernement) démontre la volonté de l’Etat congolais de faire entrer le pays dans une nouvelle dynamique et de participer au développement du niveau de vie de la population. Plus globalement, l’essor de cette industrie est une des conséquences positives de la vague d’industrialisation et de changement qui touche actuellement plusieurs pays d’Afrique Centrale. Ainsi, en développant sa propre gamme de meubles et de cuisines, en proposant des solutions et des maisons toujours plus abouties et en choisissant d’offrir à ses clients des bois issus de forêts gérées durablement, la CIB est fière de participer, à son échelle, à ces mouvements de fond qui font avancer le Congo.

Antoine Briane and Mikkel Jensen: Each species has its spe-

cific use: external elements are made exclusively of wood in class 3 or 4, such as Mukulungu, Iroko, Limbali all performing with excellent resistance to external attacks (insects and fungi).

ATIBT : Would it be possible to use solar energy as power source of some utilities, such as washing machine, etc.? Antoine Briane and Mikkel Jensen: This kind of solution

is quite feasible and has already been implemented in the past in several of our sites. The house is then partially or completely electrically powered by solar panels on the roof. CIB also works in partnership with a Congolese company, offering to its customers the option best suited to their projects.

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ATIBT : What is the temperature that can be achieved inside such a house? What has been done to mitigate the heat? Antoine Briane and Mikkel Jensen: That depends indeed on

everyone’s choice, really! The house can maintain an ambient temperature of 21 °C thanks to air conditioning and wall insulation. The advantage of having a manufacturing unit called “all trades” is to have control over electrical and plumbing work, in order to have an optimal functioning of the house. Improving thermal performance, thanks to the utilisation of new insulation materials, is one of the main areas of work of our engineering office. ATIBT : How long does it take to build a wooden house? Who is the customer of such a house? Antoine Briane and Mikkel Jensen: Once the foundations

Essence tropicale / Tropical wood species : limba

are completed, it takes about three weeks for the installation of a standard wooden house, built by our team. We must add to this the design and production time, which may vary depending on the size of the project, the type of building and the customer’s preferences. Based on its technical and architectural choices, CIB is today placed within the high-end market for individuals. However, thanks to its resources and expertise, CIB is also open, and is increasingly requested to, build for public institutions such as office buildings or barracks.

Il legno incornicia la casa del futuro che viene attualmente prodotta dalla Congolaise Industrielle du Bois (CIB) nella Repubblica del Congo. Che sia per merito di una gestione responsabile delle foreste, o grazie al modo in cui il legno è trattato e la casa assemblata, o, ancora, per la qualità delle finiture in Limba (Fraké), ecco una casa che non deve nulla alla pietra o al calcestruzzo. Disegnate e assemblate per essere per quanto possibile, efficienti come energia e, nello stesso tempo, per offrire spazi dove vivere pieni di confort e luce, queste nuove case di legno hanno già incuriosito molti tra voi. L’ATIBT è lieta di presentarvi le nuove case di legno tropicale prodotte dalla CIB, in un’intervista conAntoine Briane e Mikkel Jensen. “ E’ interessante notare che, poiché tutto il legno usato nella costruzione delle nostre case proviene dalle nostre foreste, le nostre case sono, di fatto, certificate FSC al 100%. “

Antoine Briane and Mikkel Jensen, CIB

ATIBT : Potreste descrivere le nuove case di legno, le misure, le caratteristiche, l’aspetto più spazioso o le differenze dalle case presentate a Pointe Noire durante RACEWOOD 2011?

© CIB

Antoine Briane e Mikkel Jensen: La nostra casa “standard” è costruita su palafitte ed è composta da 5 stanze (soggiorno, cucina, camere da letto con bagni en-suite, terrazza) con una superficie di circa 110 m2. Tuttavia molti dei nostri clienti si fidano della nostra esperienza e desiderano una struttura personalizzata: una superficie più ampia, una sistemazione diversa, parti addizionali… Il tutto realizzato in accordo con le norme strutturali ed estetiche. Fin dal 2011, il nostro dipartimento di ricerca ha finalizzato il suo lavoro e i suoi sforzi al miglioramento di molte caratteristiche tecniche delle nostre costruzioni in legno: conformità di costruzione agli standard francesi, miglioramento della performance termica e acustica con soluzioni innovative.

ATIBT : Do you envisage launching a campaign on the main media (television, radio, posters...)? Antoine Briane and Mikkel Jensen: Our Wooden Hous-

es Service in particular and CIB in general, have been engaged for many years in the promotion of projects at the national and international levels. Regular interviews on television and on the internet allow us each time to show our products and thus, to strengthen our image among the general public.

Antoine Briane and Mikkel Jensen: Indeed, the increasing demand for wood construction projects (particularly in partnership with the government) demonstrates the will of the Congolese State to bring the country into a new dynamics as well as participating in the development of the population’s life standards. More generally, the growth of this industry is a good result of the wave of industrialization and changes currently touching several countries in Central Africa.

Thus, developing its own range of furniture and kitchens, always offering the best solutions and being able to supply its customers with wood from sustainably managed forests, CIB is proud to participate, in its scale, to these initiatives that advance the Congo. 58

© CIB

ATIBT : The government promotes wood processing on site, as stated in the Brazzaville Declaration 2013. Can we interpret wooden house construction as an integral part of such a vision?

ATIBT : Quale varietà di legno tropicale avete scelto per le varie destinazioni d’uso (porte, finestre, impiantiti, bagno, cucina)? Antoine Briane e Mikkel Jensen: Ogni specie legnosa ha il suo uso specifico: gli elementi esterni sono realizzati unicamente in legno di classe 3 o 4 come Mukulungu, Iroko, Limbali con un’eccellente resistenza agli attacchi esterni (insetti e funghi).

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© CIB

Le parti in legnoe il pavimento sono realizzati nella nostra fabbrica in legno rosso (Sapelli, Sipo), mentre le specie di classe 1 e 2, come il Fraké o l’ Aniegre, sono preferite per la decorazione interna, pannelli e mobili. Inoltre, la maggior parte dei nostri clienti sceglie di ammobiliare la propria casa esclusivamente con mobili di nostra produzione. L’ampia gamma di specie legnose, ognuna con le sue proprietà fisiche ed estetiche, ci permette di offrire ai nostri clienti soluzioni diverse, a seconda delle loro richieste e delle loro disponibilità. E’ interessante notare che, dal momento che tutto il legno impiegato per la costruzione delle nostre case deriva dalle nostre foreste, le nostre case sono, di fatto, certificate al 100% FSC.

inserita nel mercato di alta gamma per privati. Tuttavia, grazie alla sua esperienza, la CIB è anche aperta, e lo è sempre di più, a costruire per istituzioni pubbliche, del genere edifici per uffici o caserme. ATIBT : Prevedete di lanciare una campagna sui principali mezzi di comunicazione (televisione, radio…)?

© CIB

Antoine Briane e Mikkel Jensen: Il nostro servizio Case in Legno in particolare e la CIB in generale, sono state occupate per molti anni nella promozione di progetti a livello nazionale e internazionale. Regolari interviste in televisione e su internet ci hanno indotto ogni volta, a mostrare i nostri prodotti e in tal modo, a rafforzare la nostra immagine tra il pubblico.

ATIBT : Sarebbe possibile usare energia solare come fonte di energia per alcuni elettrodomestici come lavatrici etc.? Antoine Briane e Mikkel Jensen: Questo tipo di soluzione è realizzabile ed è già stato attuato nel passato in alcuni dei nostri siti. La casa è poi parzialmente o completamente equipaggiata di energia elettrica per mezzo di pannelli solari posti sul tetto. La CIB lavora anche in partnership con una compagnia Congolese offrendo ai suoi clienti l’opzione migliore per i loro progetti. ATIBT : Qual è la temperature che può essere ottenuta dentro una casa simile? Cosa è stato fatto per mitigare il calore? Antoine Briane e Mikkel Jensen: Questo dipende davvero dalla scelta di ciascuno! La casa può mantenere una temperatura ambiente di 21°C grazie all’aria condizionata e all’isolamento delle pareti.

ATIBT : Il governo promuove il legno lavorato in loco come affermato nella Dichiarazione di Brazzaville 2013. Possiamo ritenere la costruzione di case in legno come parte integrante di tale visione? Antoine Briane e Mikkel Jensen: Certo, la domanda in aumento di costruzioni di legno (particolarmente in associazione con il governo) dimostra la volontà dello Stato congolese di inserire il paese sia in nuove dinamiche che di partecipare allo sviluppo degli standard di vita della popolazione. Più in generale, la crescita di questa industria è il buon risultato dell’onda di industrializzazione e di cambiamenti che attraversa parecchi Paesi dell’Africa Cetrale. Così, sviluppando la propria gamma di mobili e cucine, continuando a offrire le soluzioni migliori ed essendo in grado di mettere a disposizione dei propri clienti legno derivato da foreste gestite responsabilmente, la CIB è orgogliosa di partecipare, nel suo piccolo, a queste iniziative che fanno progredire il Congo.

Il vantaggio di avere una unità chiamata “tutti i servizi” è quello di avere il controllo su tutti gli impianti elettrici e idraulici per ottenere un ottimo funzionamento della casa. Migliorare il rendimento termico, grazie all’utilizzo di nuovi materiali isolanti, è una delle principali aree di lavoro del nostro reparto d’ingegneria. ATIBT : Quanto s’impiega a costruire una casa in legno? Chi è l’acquirente di una casa simile?

Dobbiamo aggiungere il progetto e il tempo di produzione, che può variare a causa della misura, del tipo di costruzione e delle preferenze dell’acquirente. In base alle sue scelte tecniche e architettoniche, la CIB oggi si trova www.atibt.org

© CIB

Antoine Briane e Mikkel Jensen: Una volta che le fondamenta sono completate, occorrono tre settimane per l’installazione di una casa di legno standard costruita dal nostro team.

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Wood becomes Venus’ shell… … in a masterpiece of the wood industry created in okoumé

Plongez et laissez-vous flotter dans la plus séduisante des coquilles. Laissez vos pensées dériver. Seul ou en ensemble, le bain devient un pur plaisir grâce à son ergonomie. Une essence tropicale africaine, l’okoumé, garantit une qualité parfaite d’une beauté intemporelle. Dans quel endroit placer cet îlot précieux ? Choisissez ! L’imagination ne connait pas de limite…

Dive in and allow yourself to float in possibly the most seductive of all shells. Let your thoughts flow. Whether alone or together, a bath of sheer pleasure awaits thanks to perfect ergonomics. A tropical wood species, okoumé, guarantees supreme quality and timeless beauty. Where will you place this treasure? It’s your choice! Imagination is boundless…

© Alegna, «Laguna Pearl»

Des placages sont complètement imprégnés de résine avant d’être compressés. Le matériau obtenu est alors imperméable à l’eau, très résistant et sans risque d’éclats de bois. Une laque spéciale a été testée dans des conditions extrêmes pour garantir une protection optimale et une très longue durée de vie.

Carefully selected wood veneers are compressed together and completely imbibed with resin. This excludes the possibility of wood spikes and other unsightly signs of wear. Testing in extreme conditions has proven the durability of a very resistant varnish providing optimal protection and a very long service life.

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Il legno diventa la conchiglia di Venere… … in un capolavoro realizzato in okoumé Tuffatevi e fluttuate nella più seducente di tutte le conchiglie. Lasciate fluire i vostri pensieri. Sia che siate soli o in compagnia, un bagno di puro piacere vi attende, grazie a una perfetta ergonomia. Un legno tropicale, l’okoumè, garantisce la massima qualità e una bellezza senza fine. Dove metterete questo gioiello? La scelta è vostra. L’immaginazione non conosce limiti… Impiallacciature di legni scelti con cura sono pressate insieme e completamente imbevute di resina. Ciò esclude la possibilità di nodi del legno e di altri sgradevoli segni di usura. Sottoposto a test rigorosissimi, ha mostrato la durata di una verniciatura molto resistente che offre una protezione ottimale e assicura un lungo periodo di servizio.

© Alegna, «Laguna Pearl»

Essence tropicale / Tropical wood species : okoume

Le bois devient la coquille de Vénus… … dans un chef d’œuvre de l’industrie du bois créé en okoumé

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Le bois devient musique à Rome, dans un pont qui réunit acier et bois tropical bangkirai Conçu par le bureau anglais d’ingénierie Happold, le « Ponte della Musica » (Pont de la Musique) relie le Foro Italico, cœur sportif de Rome, et le quartier Flaminio - siège du Parc de la Musique, dessiné par Renzo Piano, et du Musée de l’Art du XXIème siècle, realisé par Zaha Hadid.

Essence tropicale / Tropical wood species : bangkirai

© Friol the oil

Inauguré en 2011, ce pont n’est pas seulement un endroit de passage, il joue le rôle d’un lieu de rencontre et de repos. Il est également mis à la disposition des piétons et des cyclistes. A l’avenir, d’autres projets respectant l’environnement sont aussi prévus tels qu’une ligne de navettes électriques.

Wood becomes music in Rome, in a bridge made of steel and bangkirai tropical timber

© Roberto Ventre

Conceived by British engineering firm Happold, the « Ponte della Musica » (Music Bridge) connects various sporting facilities of the Foro Italico to the Flaminio district, an area hosting Rome’s new Auditorium by Renzo Piano, called the Music Park, and also the capital’s new 21st-century art museum, MAXXI, by Zaha Hadid. Opening in mid-2011, the bridge interprets the role of meeting point, not just the literal one of crossing or transit point. Primarily designed for pedestrians and cyclists, it also allows for future “green” conversion that will accommodate vehicular and tram loading.

© Roberto Ventre

A Roma il legno diventa musica, su un ponte fatto di acciaio e di legno tropicale bangkirai Concepito dalla ditta inglese di ingegneria Happold, il “Ponte della Musica” unisce le varie attività sportive del Foro Italico al quartiere Flaminio, un’area che ospita il nuovo Auditorium di Roma creato da Renzo Piano, chiamato il Parco della Musica e il nuovo museo di arte del XXI secolo, MAXXI, creato da Zaha Hadid.

© Maurizio Sacco

Aperto a metà del 2011, il ponte interpreta il ruolo di luogo di incontro, non solo quindi, nel senso letterale di punto di attraversamento o di transito. Progettato in un primo tempo per pedoni e ciclisti, esso permette anche una futura conversione “verde” che accolga il peso di veicoli e tram.

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Construire des ponts en bois tropical fait (à nouveau) sens Entretien avec Maarten van der Voorde / West 8 Studio - auteurs du pont de Wenduine en Belgique, un véritable « point de repère » menant les vacanciers à un belvédère panoramique avec vue sur la dune, la mer et les polders de Uitkerkse. Un travail impressionnant réalisé en azobé dont le concept visuel a été choisi pour le Forum. « Le véritable avenir dans le débat d’aujourd’hui sur la durabilité ne réside pas dans un dialogue politique ou philosophique sur ce que nous protégeons et comment nous allons ‘pérenniser’ nos actions, mais plutôt de savoir comment créer, activement, de nouvelles écologies. Créer du sol, puis le peindre: à bien des égards, c’est l’âme de la culture néerlandaise. »

ATIBT : Quelle est la durée de vie attendue de ce pont? Maarten van der Voorde / West 8 : Puisque la structure principale est en acier et béton, la durée de vie de ce pont devrait atteindre les 100 ans à condition que la structure en acier soit l’objet d’un entretien régulier comme c’est le cas de tous les ponts en acier à articulations et disposant d’un châssis de support. Le bois, quant à lui, ne devrait pas nécessiter d’entretien.

West 8 Studio

ATIBT : Vous a-t-il été facile de trouver un fournisseur de bois tropical certifié ? Pourquoi avoir choisi Wijma?

ATIBT : Quel message souhaitez-vous faire passer au travers de ce projet de pont? Qu’est-ce qui vous a décidé à choisir, parmi tous les types de bois existants, le bois tropical?

Maarten van der Voorde / West 8 : Wijma s’est avéré un partenaire très fiable en termes d’approvisionnement en bois et de conseils spécialisés dans l’utilisation du bois dans le cadre de ce projet.

Maarten van der Voorde / West 8 : Le pont piétonnier de Wenduine offre une traversée en toute sécurité au-dessus d’une autoroute provinciale très empruntée et de doubles lignes de tramways. Formant littéralement un pont entre le polder et les dunes, le pont «Het Wrakhout» (l’épave) relie le site de camping local à la plage.

Essence tropicale / Tropical wood species : AZOBE

des tons gris et argentés, se rapprochant ainsi du concept initial d’effet de bois flottant.

Le site est caractérisé par un paysage côtier offrant au regard à la fois les polders, typiquement culturels, mais aussi les dunes et l’océan. Le volume créé par les fermes de bois génère un sentiment de sécurité à l’utilisateur dans une région connue pour son atmosphère saline, ses vents forts et ses tourbillons de sable. Cette structure impressionnante dispose également de points d’observation pour les cyclistes - au pied du pont et au-dessus des dunes - complétés par des panneaux d’information qui offrent une occasion unique au visiteurs de découvrir le paysage côtier.

Maarten van der Voorde / West 8 : Dans le cadre d’un autre projet à Toronto, West 8 a aussi opté pour le bois pour la construction d’une structure des promenades le long de la rive du lac Ontario. La sous-structure (c’est-à-dire les piliers et porteurs), non visible, est conçue en acier. La structure de la plate-forme est en bois. Les solives, principaux éléments fournissant au pont sa courbure, sont des poutres en lamellé-collé (cèdre jaune). Le plancher est réalisé en Ipé. Pour plus d’info: http://west8.com/projects/all/simcoe_wavedeck/ Fondé en 1987, West 8 est une agence internationale primée, offrant une expertise dans la conception et l’architecture de paysages urbains. Au cours des 25 dernières années, West 8 s’est imposée comme une agence de premier plan forte d’une équipe internationale de 70 architectes, urbanistes, paysagistes et ingénieurs industriels. Evoluant à l’échelle internationale depuis ses débuts, West 8 a développé des projets partout dans le monde : Copenhague, Londres, Moscou, New York, Madrid, Toronto, Amsterdam, Shanghai et Séoul. L’agence a acquis une réputation mondiale avec des projets comme le Schouwburgplein à Rotterdam (Pays-Bas), le Bornéo Sporenburg à Amsterdam (Pas-Bas), le Chiswick Park à Londres (Royaume-Uni) et l’Expo ‘02 d’Yverdon-les-Bains (Suisse).

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Des dunes nouvellement créées offrent un moyen naturel d’accéder au pont. Conceptuellement la disposition des poutres en bois et des supports en acier intercalés ressemblent à des morceaux de bois flottant qui auraient échoué, ancrant ainsi naturellement le pont dans ce paysage de dunes. Le choix de l’essence pour le pont de Wenduine a été fait à partir d’une évaluation du seul type de bois disponible et fiable pouvant résister à des conditions de mauvais temps propres à la région, et ce sans aucun traitement spécial. Nous prévoyons qu’avec le temps, ce bois évoluera vers

ATIBT : Travaillez-vous aussi avec des bois tropicaux sur d’autres projets?

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Building bridges in tropical wood makes (new) sense An interview with Maarten van der Voorde / West 8 Studio - authors of the Wenduine bridge in Belgium, a true “landmark” leading holiday makers to a panoramic lookout over the dune, sea and the polders of Uitkerkse. An impressive piece of work made in azobé whose visual concept has been chosen for the ATIBT Forum 2014. «The real future in today’s debate about sustainability lies not in a political or philosophical dialogue about what we are protecting or how we are going to ‘sustain’ it, but rather how to actively create new ecologies. Creating land and then painting it: in many ways, this is the soul of Dutch culture.» West 8 Studio ATIBT : What did you wish to convey with the bridge project? What made you choose tropical wood over other wood types? Maarten van der Voorde / West 8 : The Pedestrian Bridge at Wenduine provides a safe traverse over a busy provincial motorway and double tramlines. Literally forming a bridge between the polder and the dunes, “Het Wrakhout” (“The Wreckage”) bridge) connects the local campsite to the beach. The site is characterized by a cultural costal landscape of polders, dunescapes, and the ocean. The volume created by the wooden trusses generates a sense of security to the user in an area known for its salty atmosphere, strong winds and swirling sand. The striking structure also features lookout points for cyclists at the foot of the bridge and on top of the dunes, complete with information boards and provide a unique opportunity for people to experience the coastal landscape. A newly created dune volume provides a natural way to access the bridge. Conceptually the arrangement of wooden beams and interspersed steel supports are likened to pieces of driftwood that have washed ashore, in this way the bridge anchors itself to the dune landscape. The choice of wood type for Wenduine is made based on the assessment that it will be the only available and reliable type of wood which can withstand the rough weather condition in the region, without any special treatment. We project in the course

of time, this wood will turn grey and silvery, hence reach the initial concept of the driftwood effect. ATIBT : What is the expected lifespan of this bridge? Maarten van der Voorde / West 8 : Since the main structure is steel and concrete, the life span of this bridge projected to reach 100 years provided the steel structure receives regular maintenance like any other steel bridge needs on joints and its supporting frame; the wood however, is supposed to be maintenance free. ATIBT : Was it easy to find a supplier of certified tropical wood? What made you choose Wijma? Maarten van der Voorde / West 8 : Wijma has been a very reliable partner in terms of wood supply and specialist advice regarding the wood use in the project. ATIBT : Do you work with tropical wood for other projects? Maarten van der Voorde / West 8 : Another project in Toronto, West 8 had chosen also timber as part of the structure to build boardwalks along the waterfront of Lake Ontario. The substructure (i.e. piers and bearers) which is hidden from view is constructed from steel. The deck structure itself is made of timber. The joists which are the main elements providing the deck with its curvature are glue-lam beams (Yellow Cedar). The decking boards are made of Ipe. See here for more info: http://west8.com/projects/all/simcoe_wavedeck/ West 8 is an award-winning international office for urban design and landscape architecture, founded in 1987. Over the last 25 years West 8 has established itself as a leading practice with an international team of 70 architects, urban designers, landscape architects and industrial engineers. Working on an international level from its start, West 8 developed projects all over the world in places such as Copenhagen, London, Moscow, New York, Madrid, Toronto, Amsterdam, Shanghai and Seoul. The office gained international recognition with projects such as Schouwburgplein in Rotterdam (NL), Borneo Sporenburg in Amsterdam (NL), Chiswick Park in London (UK) and Expo ‘02 in Yverdon-les-Bains (CH).

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Costruire ponti in legno tropicale ha (buon) senso Intervista a Maarten van der Voorde / West 8 Studio – autori del ponte Wenduine in Belgio, una vera “pietra miliare” che offre ai vacanzieri uno sguardo panoramico sulle dune, il mare e i polders dell’Uitkerkse. Un’opera che colpisce, realizzata in azobé, la cui immagine è stata scelta per il Forum ATIBT 2014. “Il vero futuro nel dibattito odierno circa la sostenibilità, non sta in un dialogo politico o filosofico circa ciò che stiamo proteggendo o come ci accingiamo a “sostenerlo”, ma piuttosto, in che modo creare attivamente nuove ecologie. Creare un territorio e poi dipingerlo: questa è l’anima della cultura olandese.”

West 8 Studio

ATIBT : Cosa volevate trasmettere con il progetto del ponte? Cosa vi ha indotto a scegliere il legno tropicale rispetto agli altri tipi di legno?

Essence tropicale / Tropical wood species : AZOBE

Maarten van der Voorde / West 8 : Il ponte pedonale di Wenduine offre un attraversamento sicuro sopra una strada statale molto trafficata e con una doppia linea di tram. “Het Wrakhout” (”il relitto”) è un ponte tra il polder e le dune, cheunisce il campeggio alla spiaggia. Il sito è caratterizzato da un paesaggio costiero di polders, dune e oceano. Il volume creato dalle capriate di legno genera nell’utente un senso di sicurezza in un’area conosciuta per la sua atmosfera salsa, i forti venti e i turbini di sabbia. L’incredibile struttura offre punti panoramici per ciclisti sia ai piedi del ponte che in cima alle dune, completi di cartelli informativi e crea per la gente un’occasione unica di scoprire il paesaggio della costa.

ATIBT : Qual è la durata prevista per questo ponte? Maarten van der Voorde / West 8 : Poiché la struttura principale è in acciaio e calcestruzzo, la sua durata è di 100 anni, a condizione che la struttura di acciaio abbia una manutenzione regolare come ne ha bisogno ogni altro ponte di acciaio sui giunti e sulla struttura di sostegno. Il legno invece, non ha bisogno di manutenzione. ATIBT : E’ stato facile trovare un fornitore di legno tropicale certificato? Cosa vi ha spinto a scegliere Wijma? Maarten van der Voorde / West 8 : Wijma è stato un partner altamente affidabile sia per la fornitura del legno che per i consigli tecnici circa l’uso del legno per il progetto. ATIBT : Lavorate con il legno tropicale per altri progetti? Maarten van der Voorde / West 8 : Per un altro progetto a Toronto, West 8 ha scelto il legno coPer un altro progetto a Toronto, West 8 ha scelto il legno come parte della struttura per costruire passerelle lungo il fronte del lago Ontario. Le fondazioni (per esempio, pontili e sostegni) che sono nascoste alla vista sono costruite in acciaio. Il pontile è realizzato in legno. Le travi portanti che sono gli elementi che danno al ponte la sua curvatura, sono travi in legno lamellare (cedro giallo). Le tavole del ponte sono di Ipé. Per maggiori informazioni vedere: http://west8.com/projects/all/simcoe_wavedeck/ West 8 è un pluripremiato gruppo internazionale per il design urbano e l’architettura del paesaggio, fondato nel 1987. In 25 anni, West 8 si è affermato come uno studio di prim’ordine grazie al suo team internazionale di 70 architetti, disegnatori urbani, architetti del paesaggio e ingegneri industriali. Lavorando a un livello internazionale sin dalla sua partenza, West 8 ha sviluppato progetti in tutto il mondo in città come Copenhagen, Londra, Mosca, New York, Madrid, Toronto, Amsterdam, Shangai e Seul. Il gruppo ha ottenuto riconoscimento internazionale con progetti come Schouwburgplein a Rotterdam (Olanda); Borneo Sporenburg ad Amsterdam (Olanda), Chiswick Park a Londra (Gran Bretagna) ed Expo ’02 a Yverdon-les-Bains (Svizzera).

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La nuova ampiezza delle dune offre una via naturale di accesso al ponte. Concettualmente, la sistemazione di travi di legno sorretti daelementi di acciaio rende la struttura simile a un insieme di relitti di legno approdati sulla terraferma, in questo modo il ponte si inserisce nel paesaggio di dune. La scelta del tipo di legno per Wenduine è stata fatta basandosi sulla valutazione di quello che sarà il solo tipo di legno affidabile per resistere alle severe condizioni meteorologiche della regione, senza averlo sottoposto ad alcun trattamento particolare. Noi progettiamo con lo sguardo al futuro: questo legno diventerà grigio

argento, e quindi si otterrà l’idea iniziale di un effetto di legno di deriva.

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ESSENCES TROPICALES

tropical species


ACACIA (Acacia mangium)

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Acacia mangium is a tree in the Fabaceae family.

L’Acacia mangium est un arbre de la famille des Fa-

It belongs to genus Acacia and it has many species, in particular auriculiformis, glaucescens and mangium. It has many vernacular names: Acacia, Acacia caryer, Arr, Blackwattle, Hickory Wattle, Brown salwood, Kayu Safoda, Kra thintepa, Maber, Mangge Hutan, Mangium, Nak, Salwood, Tongke Hutan, Zamorano…

baceae. Il appartient au genre Acacia avec plusieurs espèces dont notamment auriculiformis, glaucescens et mangium. Les noms vernaculaires sont nombreux : Acacia, Acacia caryer, Arr, Blackwattle, Hickory Wattle, Brown salwood, Kayu Safoda, Kra thintepa, Maber, Mangge Hutan, Mangium, Nak, Salwood, Tongke Hutan, Zamorano…

Habitat

Habitat

Originally from Asia-Oceania, this species is commonly used in plantations in almost all tropical countries. Currently, the surface of Acacia mangium plantations is estimated at over 600 000 ha globally.

Originaire d’Asie-Océanie, cette essence est couramment utilisée en plantation dans presque tous les pays tropicaux. Actuellement la surface des forêts de plantation d’Acacia mangium est estimée à plus de 600 000 ha sur la planète.

Properties

Proprietés

Acacia mangium is a perennial pioneer tree, or invasive, as it is classified at level 8 on the scale of plant pest risk assessment in the Hawaii. This tree can fix atmospheric nitrogen through symbiotic associations taking place in its roots, which enables Acacia mangium to adapt to very poor or degraded acid soils.

L’Acacia mangium est un arbre pionnier très vivace, voire invasif car classé au niveau 8 dans l’échelle d’évaluation des risques des pestes végétales à Hawaï.

There are over 1,500 species of acacia throughout the world, out of which about 1,000 are found in Australia. The common name of acacia (cassia, mimosa, mulga or tamarind) is used for many species that grow very slowly in arid environments, producing highly resistant and durable wood. Likewise, in Europe, an entirely different tree is often referred to as «acacia», Black locust (Robinia pseudoacacia). This is one of the rare trees in Europe to present good natural durability (durability class 1). Moreover, the name «acacia» is frequently used to refer to a very durable wood, which is decidedly not the case with Acacia mangium. Unscrupulous traders do not hesitate to take advantage of this confusion. Acacia can quickly remove a tall perennial grass. It improves soil fertility. Its growth is very fast (a 13 year old tree can reach 23-25 m in height and 27-30 cm diameter at 1.3 m height). This species is not very sensitive to disease and insect attacks. Productivity is about 20 m3/ha/year, but it reaches 45 m3/ha/ year in 10 year old plantations.

Characteristics Acacia mangium has an average grain. Its color is not uniform, ranging from olive brown to gray brown, with darker streaks. With an average density of 520 kg/m3, acacia wood has relatively poor mechanical properties. It is poorly durable (class 3-4 durability) and poorly permeable, but it can be treated without difficulty. It dries quickly and is subject to large deformations which compel to reduced lengths. Sawing yield is limited due to the abundance of knots and growth constraints. Woodworking (sawing, planing, drilling, sanding) is easy and gives a beautiful finish.

Applications Because of its rapid growth, acacia is especially popular for the production of pulp, but it can also produce firewood or good quality charcoal. As industrial wood, end-uses include: interior joinery, furniture, paneling, moldings, panels, shuttering, boxes, packaging...

Il existe plus de 1 500 espèces d’acacias à travers le monde dont près de 1 000 uniquement en Australie. Les appellations d’acacia (cassier, mimosa, mulga ou encore tamarin) sont utilisées pour de nombreuses espèces qui poussent très lentement en milieu aride et qui produisent du bois particulièrement résistant et durable. Egalement en Europe, on désigne souvent par « acacia » un arbre entièrement différent, le robinier faux acacia (Robinia pseudoacacia), qui est un rare bois d’Europe à présenter une très bonne durabilité naturelle (classe de durabilité 1). Aussi le nom « acacia » est fréquemment utilisé en référence à un bois très durable au point d’être ancré dans les mœurs, ce qui n’est absolument pas le cas de l’Acacia mangium. Les commerciaux peu scrupuleux n’hésitent pas à exploiter cette confusion. Cet arbre est en mesure de fixer l’azote atmosphérique grâce à des associations symbiotiques vivant dans ses racines ce qui lui permet de s’adapter à des sols très pauvres ou des sols acides dégradés. L’acacia peut supprimer rapidement une haute herbe vivace et améliore la fertilité du sol. Sa croissance est très rapide (un arbre âgé de 13 ans, peut atteindre 23-25m de hauteur et 27-30 cm diamètre à 1,3 m de hauteur). Cette essence est peu sensible aux maladies ou aux attaques d’insectes. La productivité est de l’ordre de 20 m3/ha/an, mais elle atteint 45 m3/ha/an pour les plantations de 10 ans.

Caractéristiques L’acacia mangium a un grain moyen. Sa couleur n’est pas uniforme allant du brun olive au brun gris, avec des stries plus foncées. Avec une masse volumique moyenne de 520 kg/m3, le bois d’acacia présente des propriétés mécaniques relativement médiocres. Il est faiblement durable (classe de durabilité 3-4) et peu imprégnable, mais il peut être traité sans difficulté. Il sèche rapidement et il est sujet à de fortes déformations qui le contraignent à des longueurs réduites. Le rendement au sciage est limité par l’abondance des nœuds et les contraintes de croissance. Le travail du bois (sciage, rabotage, perçage, ponçage) est aisé et donne un beau fini.

Usages Pour sa très grande productivité matière, l’acacia est particulièrement apprécié pour la production de pâte à papier, mais il peut également produire un bois de feu ou un charbon de qualité. En bois d’œuvre, ses utilisations finales comprennent : menuiserie intérieure, ameublement, lambris, moulures, panneaux, coffrage, caisserie, emballage…

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Ayous (Triplochiton scleroxylon)

L’Ayous est un arbre de la famille des Stercu-

liaceae. Il est représenté par l’espèce Triplochiton scleroxylon. Ses noms vernaculaires sont : Abachi, Aréré, Ayus, M’Bado, Obéché, Samba, Wawa.

Habitat L’aire de répartition de l’Ayous s’étend du Libéria à la République Centrafricaine. Cette essence pionnière croit très rapidement et son développement est favorisé par l’activité humaine, particulièrement par l’agriculture itinérante sur brûlis. Sa fructification irrégulière et son besoin cruciale de lumière soulèvent des interrogations sur sa renouvelabilité (A. Gorel, 2012).

Caractéristiques L’Ayous est un bois de couleur blanche à jaune clair avec un aubier non différencié et un cœur parfois plus sombre. Le grain est moyen à grossier. Le fil est droit et le contrefil léger est occasionnel. La maillure est fine et peu distincte. L’Ayous est un bois tendre et léger avec une masse volumique moyenne de 380 kg/m3 (à 12% d’humidité). Bien qu’il n’ait pas fait l’objet de classement mécanique, il devrait être aux environs de C18. Sa transformation s’effectue sans difficulté. Il sèche rapidement et facilement. Les coefficients de retrait sont faibles ; il s’agit d’un bois stable à moyennement stable. Le collage demande une attention particulière du fait de son pouvoir absorbant important. Les finitions (peintures, vernis et lasures) ne présentent pas de difficulté particulière mais l’application d’un bouche-porage est recommandée. L’Ayous est très peu durable (classe de durabilité 5) tant vis-à-vis des champignons que des insectes, et peu imprégnable. Il est particulièrement sensible aux attaques de Lyctus et Bostryches ainsi qu’au bleuissement et à l’échauffure.

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Ayous is a tree in the Sterculiaceae family. It is represented by the Triplochiton scleroxylon species. Vernacular names include: Abachi, Aréré, Ayus, M’Bado, Obéché, Samba, Wawa. Habitat Trees occur naturally from Liberia to the Central African Republic. T. scleroxylon is referred to as a pioneer species, and it has been suggested that shifting cultivation has influenced the natural distribution. Trees normally occur in clusters of 10 or more and isolated trees are very rare.

Properties The heartwood is whitish to pale yellow, indistinctly demarcated from the sapwood. The grain is usually interlocked, sometimes straight, texture moderately coarse. The wood of Triplochiton scleroxylon is lightweight, the average density is 380 kg/m³ at 12% moisture content. The timber dries easily and rapidly. The shrinkage rates are moderately low. Once dry, the wood is stable in service. Gluing does not cause problems, although it must be done carefully as the wood is absorbent. The wood works easily with hand and machine tools; ordinary saw teeth and cutting tools can be used. The wood stains and polishes well. Filling is recommended to obtain a good finish. The wood is not durable (durability class 5), being liable to fungal attack (e.g. blue stain), and susceptible to termites, powder-post beetles and drywood borers. It should not be used in contact with the ground or exposed to the weather.

Applications

Applications

Les principales utilisations de l’Ayous, sont : la menuiserie intérieure, les moulures, les structures de saunas et nautisme, l’emballage et le contreplaqué.

The wood is widely used for interior joinery, panelling, moulding, peeled and sliced veneer for interior and exterior parts of plywood, fibre and particle boards, and blockboard. The wood is used to build saunas and the bole is used for dugout canoes. www.atibt.org


Azobé (Lophira alata)

L’Azobé est un arbre de la famille des Ochnaceae. Il appartient au genre Lophira avec une seule espèce alata. Les noms vernaculaires sont nombreux : Akoga, Bongossi, Bonkolé, Eba, Ekki, Hendui, Kaku, Red Ironwood… Habitat L’aire de répartition de l’Azobé est très vaste; elle s’étend sur toutes les régions côtières du Golfe de Guinée, du Libéria à l’ouest, jusqu’au Cameroun à l’est et à la République Démocratique du Congo au sud. Le pays producteur est essentiellement le Cameroun où on le retrouve soit très disséminé soit en bouquets presque purs.

Proprietés L’Azobé a un grain grossier, avec un contrefil fréquent, très accusé et irrégulier. Sa couleur varie du brun chocolat foncé au brun violacé et fonce encore par exposition à la lumière. Les traces des vaisseaux ressortent bien, car ces derniers sont très fréquemment remplis de dépôts blanchâtres. L’aubier rose est différencié, mais il est fréquent d’y rencontrer une zone intermédiaire de bois de transition de couleur orangée dont la durabilité est moindre que celle du duramen. Le séchage est délicat en raison du risque d’apparition de déformation, de fentes et de gerces. La classe de durabilité de l’Azobé est 2v (variable du fait de la présence de bois de transition) mais le duramen est en classe 1, il est résistant aux termites, aux térébrants marins et aux acides. L’Azobé est un bois présentant des caractéristiques physiques et mécaniques remarquablement homogènes et élevées, avec une masse volumique de 1050 kg/m3, sa classe mécanique est D70. L’Azobé est actuellement considéré comme « Vulnérable » sur la Liste rouge de l’UICN (VU A1cd), cependant c’est une espèce pionnière qui se régénère facilement.

Usages Le bois de cœur (duramen) de l’Azobé couvre sans aucun traitement la classe d’emploi 4 requise pour une utilisation en contact avec l’humidité en permanence (exemple : contact avec le sol). Du fait de sa nervosité, il est préférable de l’utiliser en forte épaisseur dans les structures lourdes. Ses utilisations finales comprennent : travaux hydrauliques, traverses, ponts, platelage, parquet (lourd ou industriel), fond de véhicule ou de conteneur, escaliers, charpente lourde, ossature, tonnellerie-cuverie, poteaux, piquets…

Azobé is a tree in the Ochnaceae family. It belongs to genus Lophira with only one species, alata. It has many vernacular names: Akoga, Bongossi, Bonkolé, Eba, Ekki, Hendui, Kaku, Red Ironwood… Habitat The range of distribution of Azobé is quite broad: it covers all coastal areas of the Gulf of Guinea, from Liberia (West) to Cameroon (East) and to the Democratic Republic of Congo (South). Cameroon, where Azobé may be found either very scattered or almost in pure bunches, is the main producing country.

Characteristics Azobé has a coarse grain, frequent interlocked, very pronounced and irregular. Its colour may vary, from dark brown to purplish brown chocolate and darkening even more when exposed to light. Traces of vessels clearly stand out, as they are frequently filled with whitish deposits. Pink sapwood is differentiated, but it is common to find an intermediate zone of transition, wood orange in colour, whose durability is inferior to that of the heartwood. Drying is delicate because of the risk of deformation, cracks and checking. Azobé is in durability class 2v (variable due to the presence of transition wood) but the heartwood is in class 1, as it resists well to termites, marine borers and acids. Azobé is a wood having remarkably consistent and high physical and mechanical characteristics; having a density of 1050 kg/m3, its mechanical class is D70. Azobé is currently listed as ‘vulnerable’ on the IUCN Red List (VU A1cd), however it is a pioneer species that regenerates easily.

Applications Azobé’s heartwood (duramen) covers without treatment end-uses in class 4, required for uses in permanent contact with humidity (e.g. parts in contact with ground). Owing to its nervosity, it is preferable to use it in thick heavy structures. End uses include: hydraulic works, railway sleepers, bridges, decking, vehicle or container flooring, stairs, heavy carpentry, frames, cooperage, poles, stakes... www.atibt.org

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Bangkiraï (Eushorea spp.)

Le Bangkiraï ou Yellow Balau est un feuillu de la famille des Dipterocarpaceae. Il correspond au genre Shorea (plus particulièrement au sous-genre Eushorea) à travers plusieurs espèces dont notamment glauca (King), laevis (Ridl.), maxwelliana (King) et superba (Symington) pour les plus fréquentes. Les propriétés de ces différentes espèces de cette essence peuvent présenter des propriétés variables. Habitat Le Bangkiraï pousse dans le Sud-Est de l’Asie, sur l’archipel nord-ouest malaisien (Célèbes, Kalimantan), en Inde, au Pakistan, au Sri Lanka, en Birmanie, en Thaïlande, au Laos, au Vietnam, au Cambodge et aux Philippines.

Caractéristiques Le Bangkiraï est un bois dont le grain est fin à moyen, avec une nervosité moyenne. Ce bois présente une bonne résistance aux insectes et champignons (classe de durabilité naturelle 2). Sa masse volumique moyenne est de 910 kg/ m3, avec une variabilité allant de 850 à 1150 kg/ m3 ; ce qui lui confère le référencement dans la catégorie des bois lourds. Les propriétés mécaniques des espèces glauca et maxwelliana, sont très élevées puisque le Yellow Balau est classé en D70 selon une norme anglaise (BS 5756), ce qui correspond à des propriétés environ deux fois plus élevées que celles du chêne d’Europe.

Utilisations Le Bangkiraï est principalement utilisé dans la construction pour les structures (charpentes, ponts, passerelles…) et le platelage (decking). Il est également utilisé pour la fabrication de traverses, parquets, tonnellerie-cuverie, poteaux, emballage-caisserie, fonds de véhicule ou de conteneur, menuiseries extérieures et meubles de jardin. Parmi les différentes espèces que regroupent cette essence, seule l’espèce laevis présente une très bonne résistance vis-à-vis des organismes marins (du fait de sa forte teneur en silice) et est utilisée pour les travaux hydrauliques et la construction navale. 70

Yellow Balau, also traded under the name Bangkirai, is a deciduous tree of the Dipterocarpaceae. It belongs to genus Shorea (Eushorea to be precise) and its most frequent species are: glauca (King), laevis (Ridl.), maxwelliana (King) and superba (Symington). The properties presented by the various species may vary.

Habitat Yellow Balau grows in South-East Asia, on the North-West Malaysian archipelago, especially in Sulawesi (the former Celebes) and Kalimantan, as well as in India, Pakistan, Sri Lanka, Myanmar, Thailand, Laos, Vietnam, Cambodia and in the Philippines.

Characteristics Yellow Balau is a wood whose grain is fine to medium, with an average nervosity. This wood has a good resistance to insects and fungi (natural durability class 2). Its average density is 910 kg/m3, with a variability ranging from 850 to 1150 kg/m3 (heavy wood category). The mechanical properties of the species glauca and maxwelliana are very high since Yellow Balau is classed in strength class D70 according to British Standard BS 5756, which corresponds to twice those of European oak.

Applications Yellow Balau is mainly used for heavy duty structures (carpentry, bridges, gateways…), as well as decking. Yellow Balau is thus used for railway sleepers, bridges, floors, heavy structural steelwork, barrels and tubs, poles, packing and crates, ship-building (planking and deck), vehicle or container flooring, hydraulic works (in freshwater), exterior joinery, garden furniture. Of all species, only Shorea laevis has a good enough natural durability vis-à-vis fungi (owing to its high silica content), which allows end-uses under use class 5, i.e. end uses in marine environment or in brackish water. www.atibt.org


Basralocus (Dicorynia guianensis)

Le Basralocus est un arbre de la famille des

Fabaceae, plus précisément de la sous-famille des Cesalpiniaceae. Il est représenté par plusieurs espèces du genre Dicorynia, notamment guianensis et paraensis. Ses noms vernaculaires sont : Angelica, Angélique, Baraka Roeballi, Basralocus, Singapetou, Tapainuna …

Habitat L’aire de répartition du Basralocus s’étend sur le nord de l’Amérique du sud : Guyane, Suriname Guyana et Brésil (Etats de Para et d’Amapa).

Caractéristiques Le Basralocus est un bois brun mordoré ou brun violacé. Le grain est moyen, le fil est droit et le contrefil assez rare est léger. L’aubier épais est nettement différencié du duramen. Le Basralocus est un bois dur et lourd avec une masse volumique moyenne de 800 kg/m3. Son classement mécanique est D50 (pour les bois de Guyane selon la classe visuelle HS STI). Le bois est riche en silice si bien qu’il présente un fort pouvoir désaffutant lors de sa transformation. Il sèche sans difficulté. Les risques de cémentation, fentes et déformations sont faibles ; il s’agit d’un bois moyennement stable. Le collage et les finitions (peintures, vernis et lasures) ne présentent pas de difficulté particulière. Il est durable vis-à-vis des champignons (classe de durabilité 2), durable aux attaques d’insectes, et non imprégnable. Hors contact du sol, le Basralocus est très durable. Du fait de sa teneur en silice élevée, il présente une très bonne durabilité vis-à-vis des termites et des térébrants marins (classe d’emploi 5). La réaction au feu du Basralocus a été évaluée en laboratoire à Cs1d0, contrairement à la majorité des autres bois qui sont forfaitairement classés Ds2d0 (lorsque leur masse volumique dépasse 450 kg/m3).

Applications Les principales utilisations du Basralocus, sont : la menuiserie extérieure, la charpente lourde, l’ameublement, les travaux hydrauliques et le parquet.

Basralocus is a tree in the Fabaceae family, more precisely it belongs to the Cesalpiniaceae sub-family. It is represented by the Dycorynia genus, both the guianensis and paraensis species. Its vernacular names are: Angelica, Angélique, Baraka Roeballi, Basralocus, Singapetou, Tapainuna … Habitat The distribution area of Basralocus stretches over the Northern part of South America: French Guyana, Guyana, Suriname and Brazil (the Para and Amapa States).

Characteristics Basralocus varies from a tan nut brown colour through to medium browns, some of which reveal a purplish cast. The wood has a fine to moderate texture and a straight, rarely slightly interlocked grain. The sapwood is clearly differentiated from the heartwood. Basralocus is hard and heavy; its average density is 800kg/m3. It is found in mechanical class D50 (for HS STI visual grading of Dycorynia guianensis). High in silica content, it can be worked effectively only with carbide-tipped tools. The wood dries without difficulties. It finishes smoothly and is moderately easy to glue, with little risk of cracks, warpings or shrinking. It is resistant to fungi (durability class 2), to insect attack and non-permeable. Basralocus is very durable, even when not in ground contact. Due to its high silica content, it is very resistant to termites and marine borers (end-use class 5). Laboratory tests have shown that the response to fire of Basralocus is in class Cs1d0, contrary to the majority of other wood species, which are generally classed as being Ds2d0, when their density exceeds 450 kg/m3.

Applications Basrlacous end-uses are mainly exterior joinery, naval construction, heavy construction, hydraulic work, flooring, furniture. www.atibt.org

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Eucalyptus grandis

Š CIRAD, Dominique LOUPPE

(Eucalyptus grandis)

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L’Eucalyptus grandis

(W. Hill) est une des rares essences dont le nom pilote est le nom botanique. Le genre Eucalyptus présente de très nombreuses espèces dont la plupart ont été domestiquées par hybridation et clonage depuis 1950. Les noms vernaculaires de l’Eucalyptus grandis sont Flooded gum, Rose gum, Grandis et Kamarere. Comme Eucalyptus saligna (Sm.) il est répertorié comme Eucalyptus rouge léger.

Habitat Originaire d’Australie, l’Eucalyptus grandis a été planté dans pratiquement toutes les zones tropicales ou subtropicales du monde (sud de l’Europe, Amérique du Sud, Afrique, Asie ou Océanie). Actuellement, les bois importés en Europe proviennent principalement du Brésil et d’Argentine. Sa capacité d’adaptation à des qualités variées de sols, sa résistance à la sécheresse, sa résistance aux maladies et aux insectes, sa croissance rapide et la qualité de son bois expliquent cet attrait.

Caractéristiques L’Eucalyptus grandis est un arbre de taille soit moyenne ou grande, à l’écorce lisse, rugueuse, à la base fibreuse ou floconneuse, de couleur gris ou gris-brun. La couleur du bois cœur varie de l’ivoire au rose ou rouge foncé ; l’aubier, qui peut atteindre 5 cm d’épaisseur, étant quant à lui plus pâle. Le fil est généralement droit ou légèrement contrefilé, le grain est moyen ou grossier. Les poches de gomme sont fréquentes. Le bois a une densité de 580-720 kg/m3 à 12% d’humidité. Il sèche assez difficilement, mais on peut éviter les gerces en apportant le plus grand soin au séchage dès les premières étapes. Le bois se travaille bien tant à la machine qu’à la main, mais les surfaces ont tendance à pelucher. Egalement, comme tous les bois à croissance rapide, cette essence produit des contraintes internes dont la libération lors du sciage et du séchage entrainent l’apparition de fentes et de déformations sur les débits. Des techniques de sciage adaptées doivent être utilisées : sciage par retournement, sciage symétrique, premier sciage par le cœur, production de débits de courte longueur, etc. Le bois est moyennement ou faiblement durable (classe de durabilité 3-4) ; il est préconisé à l’état naturel qu’en classe d’emploi 2 (abrité avec humidification occasionnelle). Il est sujet aux attaques des termites et ne résiste pas aux térébrants marins. Ce bois ne nécessite pas de traitement de préservation contre les attaques d’insectes de bois sec. Une partie des EUCALYPTUS GRANDIS commercialisés aujourd’hui au niveau international provient de plantations jeunes constituées de bois aux propriétés souvent inférieures à celles en provenance des forêts naturelles. En particulier, ces bois jeunes présentent une duraminisation incomplète qui explique leur plus faible durabilité naturelle par rapport à celle de bois plus matures.

Utilisations Les principales utilisations connues sont : parquet, menuiserie intérieure, meuble courant ou éléments, lamellé-collé, charpente légère. L’Eucalytpus grandis est une importante source de pâte à papier pour la fabrication de papiers d’imprimerie, papiers d’écriture, ou papiers spéciaux et mousseline. Au Brésil, une part importante de la production d’Eucalyptus grandis est transformée en charbon de bois pour être utilisée par l’industrie sidérurgique.

Eucalyptus grandis (W. Hill) is one of the few species whereby the pilot name is also the botanical name. Genus Eucalyptus has many species, most of which have been domesticated by hybridization and cloning since 1950. Vernacular names of Eucalyptus grandis are Flooded gum, Rose gum, Grandis and Kamarere. Eucalyptus saligna (Sm.) is listed as light red Eucalyptus. Habitat Originally from Australia, Eucalyptus grandis has been planted in almost all tropical or sub-tropical regions of the world (Southern Europe, South America, Africa, Asia or Oceania). Currently imported timber in Europe comes mainly from Brazil and Argentina. Interest in Eucalyptus is mainly based on its adaptability to various soil qualities, resistance to drought, resistance to diseases and insects, its rapid growth and the quality of its wood.

Characteristics Eucalyptus grandis is a tree of medium to large size, with smooth bark; rough, fibrous or flaky at base, it is from gray to graybrown in colour. The colour of the heart wood varies from ivory to pink to dark red; sapwood, which can reach 5 cm, is usually paler. The fiber is generally straight or slightly twisted; the grain is medium to coarse. Gum pockets are common. The wood has a density ranging between 580 to 720 kg/m3 at 12% moisture. Drying is fairly difficult; checks can be avoided by providing the utmost care to kiln drying in the early stages. The processing of the wood is easy, both with machines and by hand, but the surfaces tend to get fluffy. Also, like all fastgrowing trees, this species produces inner stresses, which in the process of being released during sawing and drying lead to splits and wraps in the wood products. Adapted sawing techniques should be used: reversal sawing, symmetric sawing, sawing through the heart, working with short lengths, etc. The wood has moderate to low durability (durability class 3-4); if untreated, it is recommended for end-uses in class 2 (wood product is under cover and not exposed to the weather, with occasional exposure to water condensation). It is subject to termite attack and is not resistant to marine borers. This wood does not require preservative treatment against insects attacking dry wood. Eucalyptus grandis internationally traded today partly comes from young plantations, often consisting of lower quality wood than those coming from natural forests. In particular, this young wood shows an incomplete formation of hard wood, which explains their lower natural durability compared to more mature wood.

Uses The main uses are: parquet, interior joinery, furniture or elements, glulam, light frames. Eucalytpus grandis is an important source of pulp for the manufacture of printing paper, writing paper, or special paper and tissue. In Brazil, an important part of the production of Eucalyptus grandis is transformed into charcoal and used by the steel industry.

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Eucalyptus grandis (Eucalyptus grandis)

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Freijo (Cordia goeldiana ; Cordia trichotoma)

Le Freijo est un arbre de la famille des Boraginaceae. Il est représenté par quelques espèces du genre Cordia dont les deux plus fréquentes sont goeldiana et trichotoma. Les autres noms vernaculaires sont : Brazilian-walnut, Cordia Wood, Frei-Jorge, et Jenny Wood. Habitat Le Freijo est une essence d’Amérique du sud et plus précisément du bassin amazonien (État du Pará au Brésil en particulier).

Caractéristiques Le Freijo est un bois de couleur jaune-beige à brun-gris foncé avec un veinage parfois marqué. L’aspect général se rapproche parfois du noyer ou du teck. Le grain est moyen à grossier. La maillure est bien visible de teinte claire et large. L’aubier est nettement différencié du duramen avec sa couleur grise. Le Freijo est un bois tendre et léger avec une masse volumique moyenne de 590 kg/m3. Les caractéristiques mécaniques sont faibles (D24) en restant comparables à celles du Pin. Le fil du bois est généralement droit et le sciage s’effectue sans difficulté. Le Freijo sèche rapidement et sans difficulté. Les risques d’apparition de gerces et de déformations sont minimes. Les coefficients de retraits sont assez faibles et la stabilité est moyenne. Le collage, la peinture, le vernissage et le lasurage ne présentent pas de difficulté particulière. Les assemblages par vis et clou peuvent occasionner des fentes. Il est durable vis-à-vis des champignons (classe de durabilité 2), sensible aux attaques d’insectes. Il est peu imprégnable. Le Cordia goeldiana est une essence à croissance assez rapide.

Usages Les utilisations finales du Freijo, sont : la menuiserie intérieure et extérieure, la construction navale, l’ameublement, l’ébénisterie et le placage tranché.

Freijo is a tree in the Boraginaceae family. It is represented by several species of genus Cordia, the two most common ones being goeldiana and trichotoma. Other common names are: Brazilian-walnut, Cordia Wood, Frei-Jorge and Jenny Wood.

Habitat Freijo is a species from Latin America and more specifically from the Amazon Basin (State of Pará, Brazil in particular).

Characteristics Freijo is a yellow-beige to dark gray-brown wood with sometimes marked streaks. Overall appearance may resemble walnut or teak. Grain is medium to coarse. Large silver figure, visible and light in colour. Its gray colour clearly demarcates sapwood from heartwood. Freijo is a soft, light wood with an average density of 590 kg/m3. Its mechanical properties are low (D24) making it comparable to Pine. The grain is usually straight and sawing presents no particular difficulty. Freijo dries quickly and easily. Risks of checking and distortions are minimal. Withdrawal coefficients are quite low and stability is average. Gluing, painting, varnishing and finishing do not generally present any difficulty. Tends to split when nailing and or screwing. Feijo is durable vis-à-vis fungi (durability class 2), sensitive to insect attacks. It is poorly permeable. Cordia goeldiana is a very fast-growing species.

Utilisations End uses of Freijo include: interior and exterior carpentry, shipbuilding, furniture, cabinetry and sliced veneer. www.atibt.org

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Ipé (Handroanthus spp.)

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Bref historique

Historical background

Depuis son arrivée sur le marché européen dans les années 1990, l’Ipé est considéré comme l’une des essences les plus nobles en ce qui concerne les utilisations dans des emplois extérieurs et principalement dans le secteur de la terrasse en bois. C’est ainsi que la demande en Ipé, sur le marché international, n’a fait que croître au cours de ces deux dernières décennies. Malgré la mise en place d’une exploitation forestière raisonnée, une forte pression commerciale sur cette essence a provoqué une hausse soutenue des prix de ce bois. Ce type de tension a aussi eu pour conséquence d’entrainer une certaine confusion entre les essences susceptibles de porter le nom d’Ipé.

Since its arrival on the European market in the 1990s, Ipé has been considered as one of the finest wood species for outdoor use, mainly in the area of decking. Thus, the demand for Ipé in the international market has known a steep rise over the past two decades. Despite the introduction of responsible forestry practices, strong commercial pressure on this species has led to a continuous rise in wood prices. This kind of situation has also generated confusion as to which wood species can actually be considered as Ipé.

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En fait, l’Ipé est un arbre de la famille des Bignoniaceae. Il appartient au genre Handroanthus (anciennement appelé pour partie Tabebuia) avec plusieurs espèces dont principalement : heptaphylla, impetiginosa et serratifolia. Son aire de répartition de s’étend sur tout le continent Sud-américain et en Amérique centrale. « Ipé » signifie « écorce » en langue guarani, de ce fait le nom vernaculaire est utilisé par certaines populations pour désigner des arbres dont l’écorce présente un intérêt particuliers (usage thérapeutique). Il est donc possible de rencontrer dans certaines régions d’Amazonie, des arbres appelés « Ipé » et dont le bois n’a rien à voir avec l’essence commerciale que nous connaissons). A cet égard, Pierre Détienne et Michel Vernay ont publié un article dans BOIS ET FORÊTS DES TROPIQUES, 2011 N°307, dans lequel il est mis en évidence que parmi plus d’une centaine d’espèces de l’ancien genre Tabebuia, seules 11 peuvent réellement produire du bois d’Ipé. Les noms vernaculaires sont nombreux selon les provenances : Acapro, Amapa, Araguaney, Aruain, Canaguate, Chacaradanga, Ebano Verde, Ebène verte, Groenhart, Guayacan, Hakia, Ipé, Ironwood, Konawadranup, Koone, Lapacho, Pau d’Arco, Polvillo, Roble Morado, Puy, Tajibo, Tahuari, Vero, Yellow Poui…

Caractéristiques L’Ipé est un bois brun-olive à brun plus ou moins foncé avec parfois de fines veines. Des variations de couleur importantes sont possibles selon les espèces et provenances : variation du jaune au noir avec des tendances rouges, marron et même parfois vertes en raison de la présence de lapachol (dépôt organique synthétisé par l’arbre). L’aubier, blanc jaunâtre est nettement différencié du duramen. Son grain est fin à moyen, le contrefil est toujours présent et parfois très fort. La masse volumique moyenne de l’Ipé est de 1050 kg/ m3. Les caractéristiques mécaniques et physiques de l’Ipé sont très élevées (classe mécanique D50). Cependant, son point de saturation des fibres est très bas (20 %) ainsi que ses coefficients de retraits transversaux, ce qui fait que l’Ipé est une essence stable. Cette essence présente donc peu de retrait lorsqu’elle est mise en œuvre dans des ambiances climatiques humides ou en présence d’une humidité relative de l’air importante et permet un élancement de 7 pour les lames de platelage. Sa durabilité est excellente ; l’Ipé résiste aux champignons lignivores, aux termites et aux insectes à larve xylophage et il peut être utilisé en classe d’emploi 4 sans aucun traitement. Bien que cette essence ne soit pas recommandée en classe d’emploi 5 (milieu marin ou d’eau saumâtre), des essais ont montré une bonne résistance aux tarets. Sa densité impose une puissance importante pour sa transformation. Il est moyennement désaffutant et l’usinage devient difficile lorsque le contrefil est accusé. Les poussières produites lors des opérations d’usinage sont fines et très pulvérulentes. Elles peuvent provoquer chez certains sujets des irritations cutanées ou des gênes respiratoires. Des systèmes d’aspirations performants et des protections individuelles sont indispensables.

Ipé is a tree in the Bignoniaceae family. It belongs to genus

Handroanthus (formerly called by some Tabebuia) and it presents several species, including primarily: heptaphylla, impetiginosa and serratifolia. Its range extends from across South America through to Central America. Ipé has many vernacular names, depending on its provenance: Acapro, Amapa, Araguaney, Aruain, Canaguate, Chacaradanga, Ebano Verde, Green Ebony, Groenhart, Guayacan, Hakia, Ipe, Ironwood, Konawadranup, Koone, Lapacho, Pau d’Arco, Polvillo, Roble Morado, Puy, Tajibo, Tahuari, Vero, Yellow Poui ... ‘Ipé’ means ‘bark’ in the Guarani language; this name is commonly used by some to refer to trees whose bark has a special interest (therapeutic use). In some areas of the Amazon forest, it is possible to find trees called ‘Ipé’ whose wood has nothing to do with the commercial species that we know of. In this respect, Pierre and Michel Vernay Détienne published an article in BOIS ET FORÊTS DES TROPIQUES, 2011 - N°307, stating that among more than a hundred species of the genus formerly known as Tabebuia, 11 alone can actually produce Ipé wood.

Characteristics Ipé is brown-olive in color, more or less dark brown, sometimes with fine veins. Huge variations in colour are possible depending on species and provenances: from yellow to black with red trends, brown and sometimes green because of the presence of lapachol (an organic deposit synthesized by the tree). The yellowish white sapwood is clearly differentiated from the heartwood. Its texture is fine to medium, there is always an interlocked grain which can be very strong. The average density of Ipé is 1050 kg/m3. Its mechanical and physical characteristics are very high (D50). Moreover, its fibre saturation point is very low (20%) and so is its shrinkage coefficient, making Ipé a stable wood. This species presents little expansion in humid climate environments or in the presence of high air relative humidity and allows a high tensile strength ratio of 7 for the decking boards. Its durability is excellent; Ipé resists fungi, termites and wood-boring insect larvae and can be used in class 4 without any treatment. Although this species is not recommended for end-uses in class 5 (marine or brackish water), tests have shown good resistance to marine borers. Ipé’s density requires significant power for processing. It is moderately blunting and machining becomes difficult when there is interlocked grain. The dust generated during machining operations is fine and very powdery. It can cause skin irritation or respiratory problems. High performance dust collection systems and personal protective equipment are essential.

Utilisations Ipe’s end uses are numerous: furniture manufacturing (luxury furniture), decking, decorative and industrial flooring, beams, heavy construction, hydraulic engineering (freshwater), poles, high-end interior carpentry, exterior furniture, sliced veneer, turned products, musical instruments...

Usages Les utilisations de l’Ipé sont variées : ébénisterie (meubles de luxe), platelage, parquet décoratif et industriel, traverse, charpente lourde, travaux hydrauliques (en eau douce), poteau, menuiserie intérieure haut de gamme, mobilier d’aménagement extérieur, placage tranché, produit tourné, instrument de musique... www.atibt.org

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Iroko (Milicia regia ; Milicia excelsa)

L’Iroko

est un arbre de la famille des Moraceae. Il est représenté par les deux espèces excelsa et regia du genre Milicia. Bien que sans rapport avec la famille du teck (Limiacaea), ou celle du chêne (Fagaceae), il est parfois injustement appelé teck d’Afrique ou chêne d’Afrique. Les noms vernaculaires de l’Iroko sont très nombreux : Abang, Bangui, Câmbala, Kambala, Lokotin, Lusanga, Mandji, Mokongo, Moloundou, Moreira, Mufula, Mvule, Odoum, Rock Elm, Rokko, Semli, Simme, Tule …

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Iroko is a tree in the Moraceae family. Iroko belongs to genus

Milicia and its species are known as excelsa and regia. Although unrelated to the teak or oak family (Limiaceae and Fagaceae, respectively) it is sometimes referred to as African teak or African oak. Iroko has plenty of vernacular names including Abang, Bangui, Câmbala, Kambala, Lokotin, Lusanga, Mandji, Mokongo, Moloundou, Moreira, Mufula, Mvule, Odoum, Rock Elm, Rokko, Semli, Simme, Tule…

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Habitat

Habitat

L’aire de répartition de l’Iroko est excessivement étendue. Cette espèce panafricaine se rencontre depuis la Sierra Leone à l’ouest jusqu’au Kenya, Tanzanie et Mozambique à l’est et en République Démocratique du Congo et en Angola au sud. C’est une essence de lumière que l’on trouve en lisière des forêts tropicales humides, et surtout en forêts secondaires. Elle peut pénétrer dans la forêt dense à la faveur de défrichements ou de déboisements accidentels. Il est abondant en Côte d’Ivoire, au Ghana, Libéria et Nigéria, et il est à l’état plus ou moins dispersé au Cameroun, en République du Congo et en République Centrafricaine et on le rencontre rarement au Gabon.

Iroko’s distribution area is wide-spread. This pan African species spans from Sierra Leone (West), to Kenya, Tanzania and Mozambique (East) and Democratic Republic of Congo and Angola (South). It is a light-demanding tree having its habitat along the margins of tropical rainforests and especially secondary forests. Iroko’s presence in densely wooded forests is strongly linked to accidental forest clearings or deforestation.

Proprietés L’Iroko est un bois brun-jaune, qui exposé à l’air et la lumière peut brunir et foncer dans une large mesure en donnant des nuances dorées. L’aubier est nettement différencié du duramen, et il est particulièrement sensible aux attaques d’insectes et au développement de champignons. Son grain est moyen à grossier, le fil est généralement droit, et le contrefil (assez rare) est irrégulier. Généralement facile à travailler, il n’est pas particulièrement désaffutant sauf dans le cas où il comporte des concrétions calcaires (carbonate de calcium) très dures qui peuvent pesées plusieurs kilogrammes et sont particulièrement dangereuses au débit des grumes. La masse volumique moyenne de l’Iroko est de 650 kg/m3. Les caractéristiques mécaniques et physiques de l’Iroko sont variables au sein d’une même population ou d’un même arbre. Elles sont légèrement inférieures à celle du Chêne ou du Teck. Certains Irokos se montrent tout à fait réfractaires aux peintures, vernis et aux produits de finition teintés qui sèchent par oxydation. Ceci est lié à la présence d’un produit antioxydant : la chlorophorine, qui empêche leur séchage. On évite cette difficulté en utilisant des peintures teintées ou vernis à base de résines synthétiques telles que teintes cellulosiques, peintures vinyliques ou vernis polyuréthanes qui sèchent par polymérisation. Ces produits peuvent d’ailleurs servir de couche d’impression et constituer, une fois secs, le support pour d’autres produits de finition. Lorsqu’un excellent état de surface est recherché, un bouche-porage préalable est conseillé. Moyennant ces précautions, l’Iroko se teinte très bien et peut prendre un très bel aspect, vieux chêne. Outre la chlorophorine, l’Iroko comprend de nombreux extraits organiques qui peuvent causer lors de son usinage chez certaines personnes des irritations des muqueuses et/ou des réactions cutanées. La Milicia excelsa est actuellement considérée comme «à faible risque / quasi menacé» sur la Liste rouge de l’UICN.

Usages La résistance de l’Iroko aux champignons est durable (classe de durabilité naturelle 1 à 2). Le bois de cœur ne couvre pas la classe d’emploi 4 requise pour une utilisation en contact avec l’humidité permanente (notamment en contact avec le sol). D’autre part, si le système constructif est bien drainé, sans piège à eau, l’Iroko peut être utilisé à l’extérieur sans aucun traitement (classe d’emploi 3b). Le bois duraminisé n’est pas imprégnable, ce qui limite les possibilités de traitement antifongique. Les utilisations de l’Iroko sont variées : la menuiserie extérieure, la construction navale (bordé et pont), revêtement de sol, éléments de mobilier, tonnellerie, ébénisterie (meubles de luxe), les escaliers (à l’intérieur), les placages de contreplaqué (faces et intérieurs), les placages tranchés, les fonds de véhicule ou conteneur, ponts (parties non en contact avec de l’eau), la menuiserie intérieure, les lambris intérieurs, les produits transformés, la charpenterie légère et les lamellés collés. Cette espèce n’est pas recommandée en classe d’emploi 5 (milieu marin ou d’eau saumâtre). www.atibt.org

This tree is largely present in Cote d’Ivoire, Ghana, Liberia and Nigeria; more or less diffuse in Cameroon, Republic of Congo and Central African Republic and only rarely found in Gabon.

Characteristics Iroko is yellow-brown in colour; darkening to richer brown when exposed to air, it can yield golden nuances. Sapwood is clearly differentiated from mature wood and is particularly prone to the attack of insects and fungi development. Iroko has a medium to coarse texture, generally straightgrained with open pores and rarely with an interlocked grain. Usually easy to work, it does not damage tools as a rule, except where deposits of calcium carbonate are present; weighing up to several kilos, these make water-transport of logs risky. Iroko’s volumic mass is 650 kg/ m3. Its physico-mechanical properties may vary within the same population or even tree and have slightly lower values than those of teak and oak. Iroko contains a non-saturated phenolic compound, chlorophorin, which is a powerful anti-oxidant. It is necessary to use synthetic resin based paints or varnishes such as vynilic paints or polyurethane varnishes that can also be used as undercoat. Where an excellent surface finish is desired, prior filling is advisable. With these precautions, Iroko can be dyed extremely well, reaching a typical old oak appearance. In addition to chlorophorin, Iroko contains many other organic extracts that may cause health effects in sensitive individuals, such as skin and respiratory irritation. Milicia excelsa is currently listed as ‘lower risk/near threatened’ on the IUCN Red List.

Applications Iroko’s fungi resistance is in class 1 to 2 (durable). The heartwood does not cover the use class 4 required for enduses in contact with permanent humidity (example: contact with ground). On the other hand, if the constructive system is well drained, without water-trap, this species can be used outside without any treatment (use class 3b). The heartwood is hardly permeable to preservative products (class 4 treatability, i.e. not permeable), which limits the use of antifungal treatments. End-uses include exterior joinery, ship building (planking and deck), flooring, furniture components, cooperage, cabinetwork (high class furniture), stairs (inside), veneer for back or face of plywood, veneer for interior of plywood, sliced veneer, vehicle or container flooring, bridges (parts not in contact with water), interior joinery, interior paneling, turned goods, light carpentry, glued laminated. This species is not recommended for end-uses in class 5 (marine environment or brackish water). 79


Limba (Terminalia superba)

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Le Limba est un arbre de la famille des Combretaceae. Il est

représenté par l’espèce superba du genre Terminalia. Les autres noms vernaculaires sont : Fraké, Afara, Akom, Azini, Kojagei, Korina, N’Ganga et Ofram. Il est remarqué (bien qu’issu de la même espèce) que l’appellation Limba désigne un bois de couleur souvent blanche produit dans la région du Mayombe (sud du Gabon, Congo, Cabinda et RDC), alors que le Fraké désigne un bois de couleur légèrement jaune et le plus souvent bariolé de veines brunes plus ou moins foncées produit au Cameroun et en Côte d’Ivoire.

Habitat Le Limba est une essence de lumière caractéristique des forêts denses tropicales à saison sèche accusée. Il forme des peuplements très étendus fréquemment en compagnie de l’Ayous. Son aire de répartition s’étend de la Sierra Leone au nord-ouest jusqu’à la république Démocratique du Congo à l’est et à l’Angola au sud.

Caractéristiques Le Limba - Fraké est un bois de couleur blanc crème - jaune pouvant être parcouru de grandes veines brunes à noires ou comporter du bois de cœur brun-noir. L’importance de ces colorations a introduit des distinctions commerciales : blanc, cœur noir, cœur étoilé, bariolé, tiers noir, demi noir et noir (ce dernier pouvant être très recherché). Le grain est moyen à grossier. L’aubier est difficilement discernable et son épaisseur peut atteindre 15 cm. Le Limba est un bois tendre et léger avec une masse volumique moyenne de 540 kg/m3. Les caractéristiques mécaniques sont faibles (D24) en restant comparables à celles du Pin. Le fil du bois est généralement droit et le sciage s’effectue sans difficulté. Les contraintes de croissance peuvent être élevées, et dans ce cas le débit par retournements successifs est fortement conseillé. Un aspect pelucheux du bois est possible. Le Limba sèche rapidement et sans difficulté. Les coefficients de retraits sont homogènes et faibles, ce qui lui confère une bonne stabilité. Le collage, la peinture et le vernissage ne présentent aucune difficulté particulière. Il est faiblement durable vis-à-vis des champignons (classe de durabilité 4), très sensible aux attaques d’insectes de bois frais (piqûres noires en particulier), de bois secs et de termites. Les piqûres et galeries de larves réalisées dans le bois sur pied en forêt peuvent être accompagnées d’une décoloration ou surcoloration locale sous forme de flamme brunâtre orientée dans le sens des fibres. Il est moyennement imprégnable, ce qui facilite la mise en place de protections fongicides insecticides. Celles-ci doivent être apportées dès l’abattage et tout au cours de la transformation. Le traitement préventif des grumes en forêt est recommandé pour limiter essentiellement les attaques de scolytes. L’opération doit être répétée pour les sciages frais. Une protection contre les attaques par les insectes de bois sec (en particulier les lyctus et vrillettes) est indispensable lors de la mise en œuvre définitive des bois. Le Limba est l’une des essences les plus abondantes en forêt dense d’Afrique à croissance très rapide.

Usages

Limba is a large tree in the Combretaceae family. It belongs to genus Terminalia and is represented by species superba. Other vernacular names are Fraké, Afara, Akom, Azini, Kojagei, Korina, N’Ganga et Ofram. It is to be noted that, although belonging to the same species, the name Limba commonly designates a white hardwood produced in the Mayombe region (south Gabon, Congo, Cabinda and DRC) while Fraké designates a dark stripes hardwood produced in Cameroon and Cote d’Ivoire. Habitat Limba is a light-demanding tree. It is characteristic of tropical high secondary forest areas with a dry season. The species is especially plentiful and grows together with Ayous. Limba ranges from Sierra Leone (North-West) up to the Democratic Republic of the Congo (East) and Angola (South).

Characteristics Limba-Fraké’s heartwood is a light yellowish to golden brown, sometimes with grey to nearly black streaks and veins. Beautifully variegated and coloured, several varieties of commercial Limba are recognized: white or straw coloured; multicoloured, with dark and light streaks; olive-grey to blackish-brown and highly sought-after black. Sapwood is a pale greyish to yellowish brown, not clearly demarcated from the heartwood ; its width can attain up to 15 cm. Limba is soft to medium hard, light in weight; the average density of the wood is 540 kg/m³ at 12% mc. somewhat weak (mechanical characteristics in D24), similar to Pine. It is generally straight-grained, easy to saw and machine. Torn grain may occur. Limba dries rapidly with little or no checking or warp. It accepts glue, paints and varnish well. Limba/Fraké is poorly durable to fungi (durability class 4) and highly susceptible to dry wood borers, beetles and termites. Pin holes and borer holes in the wood may be accompanied by an occasional brownish disc-shaped discolouration following the direction of the grain. Preservative treatment can be easily applied thanks to Limba’s medium permeability and it must be applied since harvesting and throughout processing. Preventive treatment for logs in the forest is recommended to limit the risk of beetle attacks. The treatment must be repeated on freshly sawn wood. Protection against beetles (in particular, lyctus and woodworms) is essential once the wood is finally assembled. Limba is one of the most widespread wood species in Africa’s thick forests and its growth rate is very fast.

Utilisations Limba can be used for many purposes and is widely known and used in plywood manufacture, furniture, joinery, for plinths, mouldings, general fittings, and door faces and, after suitable treatment, for external joinery. For further information please see Monographie du Limba, Centre technique forestier tropical, 1959.

Parmi les utilisations finales du Limba (Fraké), on compte : le placage déroulé et tranché, le contreplaqué, la menuiserie intérieure et l’ameublement, le coffrage, l’emballage, la caisserie, les moulures, la charpente industrielle (fermettes) ou la charpente en lamellé-collé. Pour plus d’informations veuillez consulter la Monographie du Limba, Centre technique forestier tropical, 1959.

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Mahogany (Swietenia mahogani) Le Mahogany est un arbre de la famille des Meliaceae. Il est représenté par plusieurs espèces du genre Swietenia, notamment humilis, krukovii, macrophylla, mahogani et tessmannii. Ses noms vernaculaires sont : Acajou, American Mahogany, Araputanga, Caoba, Honduran, Mahogany, Mara, Mahonia ou Mogno. Attention ! Le Mahogany ne doit pas être confondu avec l’Acajou d’Afrique (Khaya anthotheca, K.grandifoliola, K.ivorensis, K.senegalensis) ou le Doussié (Afzelia africana, A.bella, A.bipindensis, A.pachyloba, A.quanzensis) ni même certains Shorea ou Eucalyptus. Historiquement, le terme français Acajou a été donné au Mahogany en 1680 du fait qu’il était recouvert d’une pellicule protectrice élaborée à partir de la résine de l’arbre à Cajou (Cashew Anacardium, plus connu pour sa production de noix de Cajou). L’aire de répartition du Mahogany s’étend du sud de la Floride en passant par le coté oriental de l’Amérique centrale et les Caraïbes jusqu’au nord du Brésil et à la Bolivie (à l’exception des Guyanes et du bassin amazonien). Après une exploitation intensive, le Mahogany est désormais classé en annexe II de la CITES. Dans les années 70, de nombreuses plantations de Mahogany ont vu le jour dans toutes les Antilles.

Mahogany is a tree in the Meliaceae family. It is represented by several species of the Honduras (Swietenia) type, in particular humilis, krukovii, macrophylla, mahogani and tessmannii. Its vernacular names are: mahogany, American mahogany, Araputanga, caoba, Honduran, mahogany, mara, mahonia or mogno. Warning! Mahogany must not be confused with African Mahogany (Khaya anthotheca, K.grandifoliola, K.ivorensis, K.senegalensis) or Doussie (Afzelia africana, A.bella, A.bipindensis, A.pachyloba, A.quanzensis) or even certain Shorea or Eucalyptus species. Historically, the French term Acajou was given to Mahogany in 1680 because it was covered with a protective layer developed using resin from cashew trees (Cashew anacardiu, more famous for its production of cashew nuts).

Caractéristiques

Habitat

Le Mahogany est un des bois les plus recherchés au monde. Sa couleur est brun rosé à l’état frais, puis elle fonce progressivement en rouge saumon à brun rouge. L’aubier jaunâtre ou beige est différencié. La densité varie fortement avec l’espèce et la sylviculture ; le Swietenia macrophylla varie entre 550 et 650 kg/ m3 (mais peut descendre à 450 kg/m3 en bois de plantation à croissance rapide) ; le Swietenia mahogani varie entre 700 et 800 kg/m3. Le grain est moyen, et la maille à reflets lustrés est bien visible. Le contrefil très fréquent et régulier donne de jolis rubanages. Le Mahogany est particulièrement apprécié pour la facilité qu’il présente à l’usinage. Les colles et finitions s’appliquent sans difficulté, hormis dans les zones de bois de réaction (assez fréquentes dans les bois de plantation).

The distribution area of Mahogany extends from the South of Florida along the Eastern Coast of Central America and the Caribbean as far as the north of Brazil and Bolivia (with the exception of the Guianas and the Amazon Basin). After intensive farming, Mahogany is now classified in Annex II of CITES (Convention on International Trade in Endangered Species). In the 1970s, several Mahogany plantations were introduced across the West Indies.

Habitat

Applications Les principales utilisations du Mahogany, sont : l’ameublement, le plaquage, l’ébénisterie, les instruments de musique et la construction navale. 82

Characteristics Mahogany is one of the most sought-after woods in the world. Its colour is pinkish brown when fresh, then it darkens gradually into a salmon red to burnt orange. Yellowish sapwood or beige is differentiated. Density varies greatly depending on species and forestry; the Swietenia Macrophylla varies between 550 and 650kg/m3 (but can fall below 450kg/m3 in rapidly growing plantations); the Swietenia Mahogani varies between 700 and 800kg/m3. It has a medium grain, and glossy mesh reflections are clearly visible. The very frequent and regular counter grain produce pretty taping. Mahogany is particularly valued for its ease of use on machining. Adhesives and finishes can be applied easily, except in reaction wood zones (fairly frequent in plantations).

Applications The principal uses of Mahogany are: furniture, cladding, cabinet-making, musical instruments and ship building. www.atibt.org


Okoumé (Aucoumea klaineana)

L’Okoumé est un grand arbre de la famille des

Burseraceae. Il est représenté par l’unique espèce klaineana du genre Aucoumea. Les autres noms vernaculaires sont : Angouma (Gabon), Mfumu (Cameroun), N’Kumi (Congo), N’Goumi (Guinée Equatoriale) et Gaboon (Royaume Uni).

Habitat L’aire naturelle de l’okoumé s’étend sur la majeure partie du Gabon et de la Guinée équatoriale continentale, au sud du Cameroun, au nord du Mayombe et dans le massif du Chaillu au Congo.

Proprietés L’Okoumé est un bois rose saumon uniforme à grain fin à moyen. L’aubier blanc grisâtre est nettement différencié. L’Okoumé est un bois tendre et léger avec une masse volumique moyenne de 440 kg/m3. Ses caractéristiques mécaniques sont faibles (D18). Le bois est souvent contrefilé de façon régulière et rarement prononcé. L’Okoumé a tendance à pelucher et un bouche-porage est nécessaire pour obtenir une bonne finition. Bien que peu nerveux et facile à usiner, notamment en déroulage, l’Okoumé à un effet désaffutant prononcé (taux de silice compris entre 0,1 e 0,3%). Il est conseillé d’utiliser des outils stellité ou au carbure de tungstène pour son usinage. Le collage, la peinture et le vernissage ne présentent aucune difficulté particulière. Il est faiblement durable visà-vis des champignons (classe de durabilité 4) et peu imprégnable. A l’heure actuelle, Aucoumea klaineana figure sur la liste rouge de l’UICN parmi les espèces vulnérables (VU A1cd).

Utilisations Parmi les utilisations finales de l’Okoumé, on compte : le placage déroulé et tranché, le contreplaqué, le coffrage, l’emballage, la caisserie, les moulures, le lambris, le panneau latté, la menuiserie intérieure et l’ameublement.

Okoumé is a large tree in the Burseraceae family. It belongs to ge-

nus Aucoumea and corresponds to species klaineana. Vernacular names include Angouma (Gabon), Mfumu (Cameroon), N’Kumi (Congo), N’Goumi (Equatorial Guinea) and Gaboon (Uk).

Habitat Aucoumea klaineana is native to equatorial West Africa in Gabon and Equatorial Guinea. Its natural habitat covers South Cameroon, North Mayombe and the Chaillu Mountains, a mountain range straddling southern Gabon and the Republic of Congo.

Characteristics Okoumé is uniformly salmon pink in colour, with fine to medium grain. The pale white, grayish sapwood is clearly differentiated. Okoume is a lightweight, tender wood with an average density of 440 kg/m3. Its mechanical properties are low (D18). Tendency to woolliness. Filling is necessary in order to obtain a good finish. Nervosity is low, which makes Okoumé easy to machine and peel. Because of the pronounced blunting effect (high silica content, between 0.1 and 0.3%), stellite-tipped saw teeth are essential. For machining it is advisable to use tungsten carbide tools. Gluing, painting and varnishing present no particular difficulties. Okoumé is poorly durable vis-à-vis mushrooms (durability class 4) and hardly impregnable. Aucoumea klaineana is currently listed as vulnerable on the IUCN Red List (VU A1cd).

Applications End-uses include interior joinery, boxes and crates, interior panelling, moulding, current furniture or furniture components, formwork, veneer for back or face of plywood, veneer for interior of plywood, sliced veneer, blockboard. www.atibt.org

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Teck (Tectona grandis ; Tectona hamiltoniana ; Tectona philippinensis)

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Le teck est un arbre de la famille des Lamiaceae. Il est représenté

par les espèces grandis, hamiltoniana et philippinensis du genre Tectona. Son nom pilote est Teak et ses noms vernaculaires : Giati, Jati, Kyun, May Sak ou Sagwan sont de moins en moins utilisés dans les transactions internationales.

Teak is a tree in the Lamiaceae family. It is represented by species such as hamiltoniana and philippinensis, from the Tectona group. Its pilot name is Teak and its vernacular names - Giati, Jati, Kyun, May Sak or Sagwan - are less used in international transactions.

Habitat

Habitat

Le teck est une essence d’origine asiatique (Inde, Myanmar et Philippines). Dès le 14ème siècle, il a été cultivé, tant ses propriétés furent appréciées. Cette essence n’est jamais passée de mode et elle a fait l’objet de plantation en Asie (Indonésie, Thaïlande, Laos, Vietnam…), en Afrique (Nigéria, Ghana, Cote d’Ivoire…) comme en Amérique latine (Panama, Costa Rica, Colombie, Brésil, Honduras…). Environ 30 millions d’hectares de forêts de teck sont recensés dans le monde dont 95% sont situées en Inde et au Myanmar.

Teak is a species of Asian origin (India, Myanmar and the Philippines). It has been grown since the 14th century because of its appreciated properties. This essence is never out of fashion and has been planted in Asia (Indonesia, Thailand, Laos, Vietnam ...), Africa (Nigeria, Ghana, Ivory Coast ...) and Latin America (Panama, Costa Rica, Colombia, Brazil, Honduras...). About 30 million hectares of teak forests are reported worldwide, with 95% located in India and Myanmar.

Caractéristiques

Characteristics

Le teck est un bois de couleur brun-jaune en passant par les tons rose-orange avec un veinage marqué. Le grain est grossier avec un fil droit, sans contrefil ni maillure, et il présente naturellement un aspect gras au touché. L’aubier est nettement différencié du duramen. Le teck est un bois mi-dur et mi-lourd avec une masse volumique moyenne de 670 kg/m3 et des caractéristiques mécaniques moyennes (D30 selon NF B 52001). La transformation du teck s’effectue sans difficulté en dehors de l’effet désaffutant important qu’il présente. Le teck sèche lentement mais sans difficulté. Les risques d’apparition de gerces et de déformations sont minimes. Les coefficients de retraits sont particulièrement faibles et la stabilité est très bonne. Le collage et les différentes finitions (peintures, vernis et lasures) ne présentent pas de difficulté particulière. Les assemblages par vis et clou peuvent occasionner des fentes. Il est très durable vis-à-vis des champignons (classe de durabilité 1 selon EN350-2), durable aux attaques d’insectes, et non imprégnable.

Teak wood’s colour goes from reddish-yellow to pinkorange tones with a marked grain. The texture is coarse with a straight line, with no countergrain or silver grain, and naturally looks greasy to the touch. The sapwood is clearly differentiated from the heartwood. Teak is a semi-hard and semi-heavy wood with an average density of 670 kg/m3 and moderate mechanical properties (D30 according to NF B 52001). Teak’s processing takes place easily, aside from the significant blunting effect it presents. Teak dries slowly but easily. The risks of checks and distortions are minimal. Shrinkage coefficients are particularly weak and stability is very good. Collage and different finishes (paints, varnishes and wood) do not present any particular difficulty. Screws and nails can cause cracks. It is highly fungi-resistant (class 1 durability according to EN350-2), insect-resistant and not permeable.

Applications Les principales utilisations du teck, sont : la menuiserie intérieure et extérieure, la parqueterie, la construction navale et les ponts de bateau, l’ameublement, l’ébénisterie et le placage.

Marché Les sanctions économiques prises en 2002 contre le régime militaire birman par la communauté internationale, à travers un embargo qui a pris fin en 2013 ont perturbé le marché du teck et constitué une mauvaise publicité. Cependant les qualités remarquables et inégalées de cette essence en font une essence très recherchée et étudiée. La demande dépasse amplement l’offre, aussi les pressions d’exploitation de la ressource sont très importantes et inquiétantes. De nombreux programmes de recherche en génétique et les techniques sylvicoles intensives ont permis d’améliorer la conformation des arbres et leur vitesse de croissance, cependant la qualité du bois peut s’en trouver affectée (densité, texture, durabilité, stabilité, couleur…). Dans la mesure où la gestion sylvicole est mesurée, les forêts de plantation peuvent donner une qualité de bois complètement équivalente au teck de forêt naturelle, toutefois les enjeux économiques ne sont pas incitatifs.

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Uses The main uses of teak are: interior and exterior carpentry, flooring, shipbuilding and ship decks, furniture, cabinetry and plating.

Market The economic sanctions imposed in 2002 against the Burmese military regime by the international community, in the form of an embargo that ended in 2013, disrupted the market and caused teak to receive negative publicity. However the remarkable and unmatched qualities of this species make it a highly sought after and studied essence. Ample demand exceeds supply, while the exploitation pressures are very important and disturbing. Many research programmes in genetics and intensive silvicultural techniques have improved the conformation of trees and their growth rate, however, the quality of the wood can be affected (density, texture, durability, stability, colour...). As long as forest management is balanced, plantation forests can provide a quality teak wood completely equivalent to natural forests, but the economic stakes are not extremely motivating.

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Wengé (Millettia laurentii)

Le Wengé est un arbre de la famille des Lé-

gumineuses (Fabaceae). Il est représenté par l’espèce Millettia laurentii. Ses noms vernaculaires sont : Awong, Awoung, Mpande, Wengé. Remarque : l’espèce voisine Millettia stuhlmannii, présente un bois similaire dont les propriétés sont différentes ; cette essence se trouve en Tanzanie en Mozambique et les noms vernaculaires les plus fréquents sont Panga-Panga et Jambire.

Habitat L’aire de répartition du Wengé s’étend du Cameroun à la République Démocratique du Congo.

Caractéristiques Le Wengé est un bois de couleur brun foncé à noir violacé rayé de veines noires avec un aubier nettement différencié blanchâtre. Le grain est grossier. Le fil est droit et le contrefil léger est occasionnel. La maillure n’est pas distincte. Le Wengé est un bois dur et lourd avec une masse volumique moyenne de 870 kg/m3 (à 12% d’humidité). Bien qu’il n’ait pas fait l’objet de classement mécanique, il devrait être aux environs de D50. Sa transformation nécessite de la puissance et son effet désaffutant est moyen. Il sèche lentement. Les coefficients de retrait sont assez élevés, mais il s’agit d’un bois moyennement stable. Le collage est difficile. Les finitions (vernis et lasures) présentent quelques difficultés sauf avec les produits à base de cire. Le Wengé est fissile et le risque d’apparition de fente dans les assemblages est élevé. Le Wengé est durable (classe de durabilité 2) et non imprégnable. Il est également durable face aux attaques d’insectes de bois sec et des termites et très résistant aux acides.

Applications Les principales utilisations du Wengé, sont : l’ameublement, le parquet, les plaquages, l’ébénisterie et la sculpture. 86

Wengé is a legume tree in the Fabaceae family. It is represented by the Millettia laurentii species. Vernacular names sometimes used for Wengé include: Awong, Awoung, Mpande. Warning: although the wood of Millettia stuhlmannii resembles that of Wengé, its properties are different; endemic to Tanzania and Mozambique, the timber is sold commercially under the trade names Panga-Panga and Jambire. Habitat Millettia laurentii is restricted to a limited area in Central Africa, from the eastern parts of Cameroon, to the western parts of DR Congo.

Properties The heartwood is yellow when freshly sawn but darkens on exposure to dark brown or black-brown, with black streaks and is sharply demarcated from the pale yellow sapwood. The grain is straight, texture medium to coarse. The wood is heavy, with a density of 870 kg/m³ at 12% moisture content. The wood saws and works well, but force is required and sawteeth and cutting tools may blunt rapidly. The wood air-dries slowly, with slight risk of distortion and high risk of checking. The rates of shrinkage are rather high. Once dry, the wood is moderately stable in service. The gluing and varnishing properties are poor due to the presence of resin cells; it is difficult to polish and the use of a finishing wax is recommended. The wood is hard and elastic, but with a tendency to split. The heartwood is very durable (durability class 2), being resistant to drywood borer and termite attacks. The heartwood is resistant to impregnation with preservatives.

Applications Wengé is commonly used for furniture, heavy flooring, interior and exterior joinery, interior and exterior panelling, carving, turnery and sliced veneer. www.atibt.org


Zingana (Microberlinia bisulcata, Microberlinia brazzavillensis)

Le Zingana est un arbre de la famille des Fa-

baceae, plus précisément de la sous-famille des Cesalpinaceae. Il est représenté par deux espèces du genre Microberlinia : bisulcata et brazzavillensis. Ses noms vernaculaires sont : Allen élé, Zebrano ou Zebrawood.

Habitat L’aire de répartition du Zingana s’étend en Afrique du Cameroun au Congo avec une exploitation plus fréquente au Gabon.

Caractéristiques Le Zingana est un bois brun jaune clair avec de nombreuses et fines veines brun sombre. Le grain est moyen à grossier et le fil est très souvent contrefilé. L’aubier blanchâtre est nettement différencié du duramen. Le Zingana est un bois mi-dur et mi-lourd avec une masse volumique moyenne de 800 kg/m3. Bien qu’il n’ait pas fait l’objet d’un classement mécanique, son classement mécanique serait voisin de D40. Le bois présente des coefficients de retrait très élevés, mais il est assez stable une fois sec. Il sèche lentement. Les risques de cémentation, fentes et déformations sont élevés. Le collage et les finitions (peintures, vernis et lasures) ne présentent pas de difficulté particulière. Il est moyennement durable vis-à-vis des champignons (classe de durabilité 2-3), durable aux attaques d’insectes, et non imprégnable.

Applications A cause de son veinage, le Zingana est surtout utilisé pour l’ameublement, l’aménagement et la décoration, sous forme de placages. L’Awoura du Gabon (Paraberlinia bifoliolata) a un bois veiné qui rappelle le Zingana, mais avec un veinage un peu moins sombre et moins nette.

Zingana is a tree in the Fabaceae family, more precisely in the Cesalpinaceae sub-family. It is represented by two species in the Microberlinia genus: bisulcata and brazzavillensis. Vernacular names include: Allen élé, Zebrano or Zebrawood.

Habitat Zingana is native to West Africa, from Cameroon to Congo, more often traded in Gabon.

Characteristics The heartwood is pale yellowish brown with narrow darker brown streaks, distinctly demarcated from the whitish sapwood. The grain is usually wavy or interlocked, texture coarse but even. The wood is medium-weight and -hard, with an average density of 800 kg/m³. Although its mechanical properties have not been tested, its grading should be close to D40 class. It must be dried slowly and stacked with care; there is a serious risk of distortion. The shrinkage rates are high. Once dry, the wood is moderately stable in service. The gluing properties are good, and the wood polishes and varnishes well. The heartwood is durable. It is moderately resistant to termite and fungal attacks (durability class 2-3), resistant to dry-wood borers and to impregnation with preservatives.

Applications The wood of Microberlinia brazzavillensis is very decorative because of its striped appearance is mainly used for decorative furniture, turnery, sliced veneer and faces of plywood. Gabon’s Awoura wood (Paraberlinia bifoliolata) is quite similar in appearance to that of Zingana, however the veins of the wood are a little less dark and distinct. www.atibt.org

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Acacia mangium Acacia mangium Willd Rumphius, G.E., Herbarium amboinense, vol. 3: p. 123, t. 81 (1743

Iroko Maclura excelsa Transactions of the Linnean Society of London, vol. 27: t. 23A (1871) [W.H. Fitch]

Ayous Triplochiton scleroxylon Hooker, W.J., Hooker, J.D., Icones Plantarum [Hooker’s] Icones plantarum], vol. 28: t. 2758 (1903) [M. Smith]

Limba Terminalia superba Engler, H.G.A., Monographien afrikanischer Pflanzen-Familien und -Gattungen, vol. 4: t. 14, fig. A (1900) [J. Pohl]

Azobé Lophira alata Banks ex C.F. Gaertner

Mahogany Swietenia mahogany Zorn, J., Oskamp, D.L., Vervolg op de Afbeeldingen der artseny-gewassen met derzelver Nederduitsche en Latynsche beschryvingen, vol. 1: t. 9 (1813)

Bangkirai Shorea maxelliana Flora Malesiana, vol. 9: p. 464, fig. 83 (1979-1983) [J.H. van Os]

Okoumé Aucoumea klaineana

Basralocus Dicorynia paraensis Martius, C., Eichler, A.G., Urban, I., Flora Brasiliensis, vol. 15(2): fasicle 50, t. 29 (1870)

Teck Tectona hamiltoniana Wallich, N., Plantae Asiaticae Rariores, vol. 3: t. 294 (1832) [n.a.]

Eucalyptus grandis Eucalyptus grandis © Janet Hauser

Wengé Millettia laurentii

Freijo Cordia trichotoma (Vell.) Martius, C., Eichler, A.G., Urban, I., Flora Brasiliensis, vol. 8(1): fasicle 19, t. 2 (1857) Ipé Handroanthus impetiginosa Martius, C., Eichler, A.G., Urban, I., Flora Brasiliensis, vol. 8(2): fasicle 121, t. 113 (1897)

Zingana Microberlinia brazzavillensis


LISTE DES MEMBRES


BAILLEURS AFD (Agence Française de Développement) DU CASTEL Christophe / FOURMANN Emmanuel 5, Rue Roland Barthes 75598 PARIS CEDEX 1 - FRANCE ducastelc@afd.fr / fourmanne@afd.fr Tél +33 1 53 44 33 10 - Fax +33 1 53 44 38 66 www.afd.fr

FFEM (Fonds Français pour l’Environnement Mondial) HERTKORN Nicolas 5, Rue Roland Barthes 75598 PARIS CEDEX 13 - FRANCE hertkornn@afd.fr Tél +33 1 53 44 32 78 www.afd.fr

BAD (Banque Africaine de Développement) DAGAMAISSA Abdoulaye BP 323 - 1002 Tunis - TUNISIE a.dagamaissa@afdb.org Tél +216 711 024 95

GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) CHRIST Herbert Friedrich Ebert Allee, 40 53113 Bonn - Allemagne herbert.christ@giz.de Tél +49 61 96 79 12 82 - Fax +49 61 96 79 73 33 www.giz.de

Banque Mondiale CERBU Gillian Ann 1818 H Street, NW Washington, DC 20433 United StateS gcerbu@worldbank.org www.worldbank.org

IDH (Dutch sustainable trade initiative) ABCOUWER Marieke Nieuwekade 9 3511 RV Utrech - PAYS-BAS abcouwer@idhsustainabletrade.com Tél +31 30 230 5678 www.dutchsustainabletrade.com

BMEL (Bundesministerium für Ernährung, Landwirtschaft und Verbraucherschutz) HINRICHS Thorsten Referat 534: Europäische und internationale Waldpolitik Rochusstrasse, 1 D-53123 Bonn - Allemagne Thorsten.Hinrichs@bmelv.bund.de Tél +49 228 99 529 4287 - Fax +49 228 99 529 4276

KfW (Kreditanstalt für Wiederaufbau) BOSTROEM Martin Palmengartenstrasse, 5-9 6325 Frankfurt am Main - Allemagne martin.bostroem@kfw.de Tél +49 69 74 31 4090 www.kwf.de

BMZ (Ministère de l‘économie et de la coopération) SCHAD Iven Stresemannstraße, 94 10963 Berlin - Allemagne Iven.Schad@bmz.bund.de www.bmz.de Commission Européenne / DEVCO MISSINNE Bart Office de la coopération EuropAid Rue de la loi, 41 1049 Bruxelles - BELGIQUE bart.missinne@eeas.europa.eu Tél +32 22 996 693 - Fax +32 22 996 407 DFID SCOTLAND Niels 1 Palace Street SW1E 5HE London Angleterre enquiry@dfid.gov.uk +44 1355 84 3132

MAEDI (Ministère des Affaires étrangères et du développement international) WERTZ-KANOUNNIKOFF Sheila 27, Rue de la Convention 75732 Paris CEDEX 15 - FRANCE sheila.wertz@diplomatie.gouv.fr Tél +33 1 43 17 62 53 MAAF (Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt) NATUREL Vincent vincent.naturel@agriculture.gouv.fr 19, avenue du Maine 75732 Paris Cedex 15 Tél: + 33(0)1 49 55 40 94 OIBT (Organisation Internationale des Bois Tropicaux) NZIENGUI Marcellin BP 329 Libreville - GABON mnziengui@gmail.com Tél +241 01 44 38 25 +241 06 61 14 80

EFI (European Forest Institute) LIEDEKER Heiko FLEGT and REDD Facilities 80100 Joensuu - FINLANDE heiko.liedeker@efi.int Tél +34 6 73 27 28 02 www.efi.int FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) SERRANO Olman Bureau de liaison et partenariat Malabo - GUINEE EQUATORIALE olman.serrano@fao.org Tél +240 22 20 55 416 www.fao.org 90

US Department of State CASSETTA Matthew Facilitator, Congo Basin Forest Partnership - ETATS UNIS CassettaMV@state.gov US Forest Service, International Programs GARDNER Shelley 1 Thomas Circle NW, Suite 400 20005 Washington DC - ETATS UNIS shelleygardner@fs.fed.us Tél +1 202 644 4554 www.fs.fed.us/global

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PRODUCTEURS / TRANSFORMATEURS BOIS / NEGOCE BOIS ALPICAM s.a.r.l Production/transformation/commercialisation Saviolo Alberto B.P. 2130 Douala - CAMEROUN alberto.saviolo@alpiwood.com Tél +237 33 39 19 79 / +237 33 39 48 33 Fax +237 33 39 09 47 ANDRIGHETTI LEGNAMI Négociants ANDRIGHETTI Ada Via Zona Industriale, 5 - Vigorovea 35020 Sant’Angelo di Piove - ITALIE ada@andrighettilegnami.it Tél +39 04 95 84 36 11 - Fax +39 04 95 84 36 47 www.andrighettilegnami.com BASSO LEGNAMI Négociants BASSO Giovanni Via dell’Artigianato, 6 13040 Rovasenda - ITALIE basso@bassolegnami.com Tél +39 01 61 87 97 97 - Fax +39 01 61 87 9798 www.bassolegnami.com BOIS ET MATERIAUX / BOIS DES TROIS PORTS Bois et matériaux MANGEAIS Pierrick 5 rue de L’houmaille 44340 BOUGUENAIS - France pierrick.mangeais@wolseley.fr Tél +33 2 40 65 12 40 - Fax +33 2 40 65 36 21 BTM (Bois Tropicaux du Midi) Négociants BAUDRAND Jean-Yves Zone Portuaire, B.P. 307 34204 Sète - FRANCE btmsete@boistropicauxdumidi.fr Tél +33 4 671 844 50 - Fax +33 4 671 844 55 CABD (Compagnie Atlantique des Bois et Dérivés) Négociants BOUTROT Jean-Jacques 164, Bd Emile Delmas B.P 2048 17009 La Rochelle - FRANCE cabd@cabd.fr Tél +33 5 464 325 25 - Fax +33 5 464 257 33 CBG (Compagnie des bois du Gabon) Production/transformation/commercialisation FENART Guillaume B.P 603 Port Gentil Port Gentil - GABON guillaumefenart@cbgpog.com Tél +241 55 39 83 - Fax +241 56 11 32 cbgpog.com/cbg-presentation.html CHANZY BOIS Négociants FENART Jean-Marie Monglas 77320 Cerneux - FRANCE chanzy-bois@wanadoo.fr Tél +33 2 64 01 93 54 - Fax +33 2 64 01 21 21

CIB (Congolaise Industrielle des Bois) Production/transformation/commercialisation SCHWARZ Christian B.P. 41 Ouesso - REPUBLIQUE DU CONGO christian.schwarz@olamnet.com www.olamgroup.com CID NANTES Négociants MOHR Dominik Zone Portuaire Cheviré Aval, Rue de l’Ile aux Moutons 44101 Nantes CEDEX 4 - FRANCE dominikmohr@cid-bois.fr / commercial@cid-bois.fr Tél +33 2 51 70 67 10 - Fax +33 2 51 70 67 19 www.cid-bois.fr CORA Wood Gabon Production/transformation/commercialisation ZANCOLO Cesare B.P. 521 Port Gentil - GABON cesare@corawood.com / info@corawood.com Tél +241 56 59 20 - Fax +241 56 59 33 www.corawood.com Ets. PIERRE HENRY & FILS Production/transformation/commercialisation HENRY Luc B.P. 11 38840 St Hilaire du Rosier - FRANCE henry.luc@henry-timber.com Tél +33 4 766 450 06 - Fax +33 4 766 430 03 www.henry-timber.com FIBRES S.A Négociants HUET Jean-Lorrain ZI Les Tamarins Rue des Marins Pêcheurs 97420 Le Port - FRANCE / LA REUNION fibres@fibres.fr Tél +332 624 254 10 - Fax +332 624 363 15 GIESELMANN GmbH & Co KG Négociants GIESELMANN - Matthias Am Kreienwinkel, 5 32130 Enger - ALLEMAGNE info@gieselmann-holz.de Tél +49 258 610 28 - Fax +49 258 686 44 www.gieselmann-holz.de IMPEXO TRADE Négociants ECKLE Bertrand Mühlenstrasse, 16 33378 Rheda Wiedenbrück - ALLEMAGNE info@impexo-wood.de Tél + 49 5 242 937 40 INTERHOLCO AG Production/transformation/commercialisation GRAUERT Ulrich Schutzengelstrasse, 36 6342 Baar - SUISSE ulrich.grauert@interholco.ch Tél +41 41 767 0303 - Fax +41 41 767 0300

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JAMMES Production/transformation/commercialisation JAMMES Francis 28, Quai Français B.P. 10 33530 Bassens - FRANCE francis@fjammes.com Tél +33 5 560 619 20 - Fax +33 5 567 474 43 JOUBERT (Plywood) Production/transformation/commercialisation JOUBERT Thierry Les Eliots – Rue des Epinées 16170 Auge Saint-Médard - FRANCE tjoubert@joubert-group.com Tél +33 5 45 21 62 23 - Fax +33 5 45 21 63 49 www.joubert-group.com LATHAMS LATHAM Peter Units 3Swallow Park Hemel Hempstead , Herts, HP 2 7QU peter.latham@lathams.co.uk Tel + 44 (0) 1442 849 124 MAZA (Groupe FIBRES) Madeiras da Zambézia, Lda, Av 7 de setembro – Caixa Postal : 326 – Quélimane –Mozambique www.fibres.re MINH Cuong NGUYEN Tan Sy No. 3 Tran Duy Hung, Cau Giay Dist. Hanoi, Vietnam tt@minhcoltd.com.vn Tél +84 43 7831462 / +84 43 7848746 MOKABI SA (Groupe Rougier) Production/transformation/commercialisation LOONTJENS Quentin Lola Région de Likouala B.P. 97 Impfondo - REPUBLIQUE DU CONGO info@rougier.fr Tél +237 233 42 56 42 www.rougier.fr NHG TIMBER Négociants GOODWIN Guy 4, Eagle House Cranleigh Close Surrey CR2 9LH Sanderstead - ROYAUME-UNI guy@nhgtimber.co.uk Tél +44 20 8651 4030 - Fax +44 20 8651 0913 OLAM International Ltd Commercialisation RAIYANI Darshan 9, Temasek Boulevard 11-02, Suntec Tower Two 38989 SINGAPOUR - SINGAPOUR darshan@olamnet.com Tél +65 633 94 100 www.olamgroup.com OLAM International Ltd /tt Timber International AG Commercialisation HUNINK Jan Willem Aeschengraben, 6 4051 Basel - SUISSE janwillem.hunink@olamnet.com Tél +41 61 205 39 40 www.olamgroup.com 92

PALLISCO CIFM Production/transformation/commercialisation ROUGERON Michel 478, Avenue des cocotiers B.P. 394 Douala - CAMEROUN info@pallisco-cifm.com Tél +237 33 42 54 16 - Fax +237 33 43 31 53 www.pallisco-cifm.com PASQUET Menuiserie Production/transformation/commercialisation PASQUET Vincent 29, Boulevard des Saulniers 35370 Argentre Du Plessis - FRANCE pasquet@wanadoo.fr Tél +33 2 99 96 60 47 - Fax +33 2 99 96 50 10 http://www.pasquet.fr/ PELTIER BOIS Production/transformation/commercialisation FAIRIER Pascal Z.I. Mezaubert 35133 Javené - FRANCE pascal.fairier@peltierbois.com Tél +33 2 99 94 81 81 - Fax +33 2 99 94 81 80 www.peltierbois.com POINT P (C.I.B.M) Négociants CHEVALIER Serge Bd Ceinture Sud – Z.I. Chef de Baie 17000 La Rochelle - FRANCE serge.chevalier@saint-gobain.com Tél +33 5 46 51 40 00 - Fax +33 5 46 51 40 01 PRECIOUS WOODS (CEB S.A) Production/transformation/commercialisation OBER Fréderic Rue Kringer Rendjombè B.P. 2262 Libreville - GABON ceb@preciouswoods.com Tél + 241 01 73 45 79 - Fax +241 01 73 87 80 www.precisouswoods.com PRECIOUS WOODS HOLDING AG BRUGGER Ernst Untermüli, 6 CH-6300 Zug - SUISSE office@preciouswoods.com Tél + 41 41 726 13 13 - Fax + 41 41 726 13 19 www.preciouswoods.com REGALIS International Négociants BRACCIANO Paolo Lorenzo Les Berges du Lac 1053 Tunis - TUNISIE bprivate@regalisinternational.com.tn Tél +216 719 649 44 - Fax +216 719 649 34 ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL Production/transformation/commercialisation BALLOUHEY Eric-Bastien 75, Avenue des Champs Elysées 75008 Paris - FRANCE info@rougier.fr Tél +33 1 53 77 25 00 - Fax +33 1 53 77 25 08 www.rougier.fr

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ROUGIER Gabon Production/transformation/commercialisation BALZARETTI Didier ZI Oloumi B.P. 13 Libreville - GABON info@rougier.fr Tél +241 74 31 50 www.rougier.fr ROUGIER SYLVACO PANNEAUX Importateur Distributeur ROUGIER Romain 155, Avenue de la Rochelle B.P. 8826 79028 Niort Cedex 09 - FRANCE info@rougier.fr Tél +33 5 49 77 20 30 - Fax +33 5 49 77 20 40 www.rougier.fr SCBT Filiale Pallisco Commercialisation ROUGERON Michel 2 bis, Rue d’Amsterdam Parc Aquatechnique 34200 Sète - FRANCE scbtbois@wanadoo.fr Tél +33 4 67 18 43 50 - Fax +33 4 67 80 09 49 www.pallisco-cifm.com SFID (Groupe Rougier) Production/transformation/commercialisation LOONTJENS Quentin B.P. 1343 Douala - CAMEROUN info@rougier.fr Tél +237 233 42 56 42 www.rougier.fr SFM (Société Forestière du Maine) Production/transformation/commercialisation YVON Jean-François Zone Portuaire Rue du Canal 14550 Blainville sur Orne - FRANCE sfmimport@forestmaine.com Tél +33 2 317 237 10 - Fax +33 2 317 258 52 www.forestmaine.com SNC IPE BOUARD Production/transformation/commercialisation BOUARD Brahim Rue Doukali Salah B.P. 67 43240 Oued Athmenia - Mila - ALGERIE brahimbouard@yahoo.fr Tél +213 31 50 73 30 / 31 - Fax +213 31 50 74 40 SUDECK & Co. GmbH Négociants SUDECK Jurgen Jungfernstieg, 38 20354 Hamburg - ALLEMAGNE info@sudeck.com Tél +49 40 35 751 70 - Fax +49 40 35 34 99 www.sudeck.com THEBAULT S.A. Production/transformation/commercialisation THEBAULT Jean 47, Rue des Foutenelles 79460 Magné - FRANCE jc.thebault@groupe-thebault.com Tél +33 5 493 570 20 - Fax +33 5 493 521 10 www.tebopano.com

TIMTRADE SRL COLAO Mario Via Spin, 89/E 36060 Romano d’Ezzelino (VI) - ITALIE info@timtrade.it Tél +39 0424 51 38 15 - Fax +39 0424 38 38 78 www.timtrade.it TRADELINK Wood Products Ltd Négociants SCHEY Connie Tradelink House, 25 Beethoven Street W10 4LG London - ROYAUME-UNI cschey@Tradelink-Group.com Tél +44 746 077 88 - Fax +44 746 077 99 TROPICA BOIS Négociants BILLAUD Jean-Claude 13, Rue Alphonse Karr 06000 Nice - FRANCE tropica@tropicabois.com Tél +33 4 920 944 44 - Fax +33 4 920 944 45 www.tropicabois.com VASTO LEGNO s.p.a. Négociants DAJELLI Roberto / Ennio Via Luigi Cagnola, 3 20154 Milan - ITALIE info@vastolegno.com Tél +39 02 34 46 84 - Fax +39 02 33 14 270 www.vastolegno.com WIJMA International BV Production/transformation/commercialisation WIJMA Maarten Haatlandhaven, 3 8260 AS Kampen - PAYS-BAS m.wijma@wijma.com Tél +31 38 33 16 444 - Fax +31 38 33 15 106 www.wijma.com WIJMA Cameroun Production/transformation/commercialisation Boulevard de Gaulle Bonanjo B.P. 1616 Douala - CAMEROUN wijma@wijma.com Tél +237 33428 022 - Fax +237 33423 369 www.wijmadouala.com WIJMA Côte d’Ivoire Production/transformation/commercialisation S.T.B.O. S.A. 01 B.P. 1137 Abidjan 01 - COTE D’IVOIRE wijma@wijma.com Tél +225 2175 5810 - Fax +225 2125 6989 WOOD BOIS International ApS Production/transformation/commercialisation HANSEN Jacob Vermundsgade 21, 1st floor 2100 Copenhagen O - DANEMARK jacob@woodbois.dk Tél +45 339 138 88 - Fax +45 339 137 88 www.woodbois.dk

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ENTREPRISES DE SERVICES / FOURNISSEURS BOCS Bremen Overseas Chartering and Shipping GmbH Northbound Department Reiners Magdalena Martinistrasse 29 28195 Bremen - Germany Tél +49 421 36911-5 - +49 421 36911-93 Fax +49 421 36911-72 northbound@bocs.de www.bocs.de

ONF International Bureau d’études/société de services CORNET Jean-Guénolé 45 bis, Avenue de la belle Gabrielle 94130 Nogent-sur-Marne CEDEX - FRANCE contact@onfinternational.com Tél +33 1 43 94 72 19 www.onfinternational.org SGS Bureau inspection et certification REVILLARD Thomas 1, Place des Alpes P.O. Box 2152 1211 Genève 1 - SUISSE thomas.revillard@sgs.com Tél +41 227 39 97 55 - Fax +41 227 39 91 11 www.sgs.com/en/Agriculture-Food/Forestry.aspx

FRM (Forêt Ressources Management Ingénierie) Bureau d’études/société de services CASSAGNE Bernard 60, Rue Henri Fabre 34130 MAUGUIO, Grand Montpellier - FRANCE frm@frm-france.com /bdurand@frm-france.com Tél +33 4 67 20 08 09 - Fax +33 4 67 20 08 12 www.frm-france.com

TEREA (Terre Environnement Aménagement) Bureau d’études/société de services DEMARQUEZ Benoît 15, Place Marcel Sembat 13001 Marseille - FRANCE b.demarquez@terea.net Tél +33 6 78 09 24 42 - Fax +33 9 82 33 44 61 www.terea.net

FORM International Bureau d’études/société de services HOL Paul Bevrijdingsweg, 3 8051 EN Hattem - PAYS-BAS info@forminternational.nl Tél +31 384 44 89 90 - Fax +31 384 44 89 91 www.forminternational.nl

TERMOLEGNO Production/transformation/commercialisation BENATTI Giampaolo Via del Sile, 4 33090 Rauscedo - ITALIE info@termolegno.com Tél +39 0427 94 190 - Fax +39 0427 94 99 00 www.termolegno.com

IA’S (Integrated Arbor Solutions) de Touchet Antoine 891, Route de Saint-André-sur-Vieux-Jonc Le Thioudet 1960 Péronnas - FRANCE antoine.detouchet@ias-tech.fr Tél. : +33 4 74 32 38 50 - Fax : +33 4 74 32 38 51 www.ias-tech.fr

ONG FSC International CARSTENSEN Kim Charles-de-Gaulle Straße, 5 53113 Bonn - ALLEMAGNE k.cartensen@fsc.org Tél +49 228 36 76 60 www.fsc.org PEFC Council GUNNEBERG Benjamin World Trade Center, 1/ 10, Route de l’Aéroport CP 636/ CH-1215 Genève - SUISSE info@pefc.org Tél +41 22 799 45 40 - Fax +41 22 799 45 50 http://www.pefc.org/ UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) Observateur WALTERS Gretchen 28, Rue Mauverney 94

CH-1196 Gland - SUISSE gretchen.walters@iucn.org Tél +41 7 94 61 65 16 www.iucn.org WCS (Wildlife Conservation Society) Observateur CALAQUE Romain Yaoundé CAMEROUN rcalaque@wcs.org Tél +237 9 3978172 http://www.wcs.org/ WRI (World Resources Institute) Matthew STEIL 10 G Street NE Suite 800 Washington, DC 20002, USA MSteil@wri.org Tél +1 (202) 729 7600 http://www.wri.org/ www.atibt.org


INDIVIDUELS

ANQUETIL Frédéric 29, Rue des Meuniers 94300 Vincennes - FRANCE anquetilf@wanadoo.fr Tél +33 1 48 08 29 68 www.afbois.fr

GROUTEL Emmanuel 8, rue du Château 14610 Cambes en Plaine - FRANCE emmanuel.groutel@gmail.com Tél : +33 (0)2 3147 6165 Mob : +33 (0)6 1027 7761

BIANCHI Isidorro c/o FERIMAX TROPI-CO SRL via Mazzwi 114 20851 Lissone (MB), ITALIE rino@ferimex.it

JAMET Nicolas 14, Quai Saint Jacques 44420 La Turballe - FRANCE jamet@expert-bois.fr Tél +33 2 40 62 87 27 - Fax +33 6 31 42 98 56

DE LA ROCHEFORDIERE Antoine 6, Rue Copernic 44000 Nantes - FRANCE delarochefordiere.antoine@gmail.com Tél +33 6 32 10 04 67

LEMAIGRE Alain 5, Allée de la Forêt 37170 Chambray les Tours - FRANCE alain.lemaigre@alcebois.fr Tél +33 2 47 28 43 56/Portable +33 6 32 03 74 79

GIVONE Edoardo Corso Turati, 11/C 10128 Torino - ITALIE edoardogivone@gmail.com Tél +39 011 2273057 / Cameroun +237 99787877 Fax +39 011 2273058

MEGARD Olivier B.P. 25 236 Libreville - GABON olivier.megard@laposte.net Portable +241 7 70 55 98/Portable +241 6 09 81 05

GOMMET Benoît 16 Rue Pierre de Ronsard 77515 Faremoutiers, FRANCE francetimber@gmail.com Tél +33 6 26 76 23 90

RECHERCHE CIRAD (Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement) Unité de Recherche BioWooEB (Biomasse, Bois, Energie, Bioproduits) MARCHAL Rémy 73, Rue Jean-François Breton 34398 Montpellier CEDEX 5 - FRANCE remy.marchal@cirad.fr Tél +33 4 67 61 65 25 - Fax +33 4 67 61 65 60 ur-biowooeb.cirad.fr

GEMBLOUX DOUCET Jean-Louis Passage des Déportés 2 5030 Gembloux - BELGIQUE jldoucet@ulg.ac.be Tél +32 816 223 41 - Fax +32 816 223 42 www.gembloux.ulg.ac.be/

ERAIFT (Ecole Régionale Post-Universitaire d’Aménagement et des Gestions Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux) MATE Jean-Pierre Université de Kinshasa Kinshasa REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO jpmatemweru@gmail.com http://www.eraift-rdc.cd/

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ASSOCIATIONS ET SYNDICATS ETTF (European Timber Trade Federation ) DE BOER André P.O. Box 1380 1300 BJ Almere - PAYS BAS a.deboer@ettf.info Tél +31 36 5321020 / +31 6 53107268 http://www.ettf.info/

6, Avenue de Saint Mandé 75012 PARIS - FRANCE lecommercedubois@orange.fr Tél +33 1 44 75 58 58 - Fax +33 1 44 75 54 00 www.lecommercedubois.fr MTC (MALAYSIAN TIMBER COUNCIL) SATKURU-GRANZELLA Sheam 24 Old Queen Street SW1H 9HP London - ROYAUME-UNI sheam@mtc.co.uk Tél +44 207 222 8188 - Fax +44 207 222 8884 http://www.mtc.com.my/

FEDERLEGNOARREDO – FEDECOMLEGNO Syndicat professionnel DEZZUTTO Stefano Foro Buonaparte, 65 20121 Milano - ITALIE stefano.dezzutto@federlegnoarredo.it Tél +39 02 80 60 45 68 - Fax +39 02 80 60 43 92 www.federlegnoarredo.it FIB (Fédération des industriels du bois) Organisation professionnelle MOLA MOTYA Gabriel BP 552 Kinshasa 1 - REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Tél +243 813 64 50 22 - Fax +243 993 28 16 85 GESAMTVERBAND DEUTSCHER HOLZHANDEL E.V. Organisation professionnelle STECH Jonathan Am Weidendamm, 1a 10117 Berlin - ALLEMAGNE info@gd-holz.de Tél +49 30 72 62 58 00 - Fax +49 30 72 62 58 88 www.holzhandel.de/ GFBC (Groupement filière bois Cameroun) Organisation professionnelle DUPANLOUP Jacques B.P. 495 Yaoundé CAMEROUN jackounel@hotmail.com - ouoguia@yahoo.fr Tél +237 22 20 21 57 - Fax +237 22 20 21 58 www.gfbcam.com LCB (Le Commerce du Bois) Organisation professionnelle BOILLEY Eric

SENBCI Organisation professionnelle COULIBALY Souleymane 01 B.P. 1979 Abidjan 01 - COTE D’IVOIRE senb-ci@aviso.ci Tél +225 22 44 44 80 - Fax +225 22 44 44 74 SPIB Organisation professionnelle Ben SALAH Boubacar 01 B.P. 318 Abidjan - COTE D’IVOIRE spib@aviso.ci Tél +225 22 44 44 80 - Fax +225 22 44 44 74 UFIGA Organisation professionnelle VAN DE VEN Francoise B.P. 12595 Libreville - GABON francoise_vandeven@hotmail.com Tél +241 01 72 04 98 - Fax +241 01 72 04 99 UK TIMBER TRADE FEDERATION Syndicat professionnel PUNJA Anand Building Centre, 26 Store Street WC1 E7BT London - ROYAUME-UNI apunja@ttf.co.uk Tél +44 20 3 205 0067 - Fax +44 20 7 291 5379 http://www.ttf.co.uk/

PRESIDENTS HONORAIRES Monsieur BOUCHARD Allemand Monsieur CRETI Français Monsieur DELVINGT Belge Monsieur DROUIN Français Monsieur GARDINO Italien Monsieur HOORNAERT Belge Monsieur JASSOGNE Belge Monsieur LEMAIGNEN Français

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Monsieur LOYER Français Monsieur MONTCERISIER Belge Monsieur PECHE Belge Monsieur SERRANO Costaricain Monsieur SOLER SEGARRA Espagnol Monsieur STOLL Allemand

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Forte d’une expérience technique de 64 ans sur la filière bois tropicaux, l’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) fut fondée en 1951 à la demande de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) afin de réorganiser le commerce des bois tropicaux, tout en améliorant la foresterie tropicale. Elle est devenue un interlocuteur privilégié des différentes professions du secteur, des pouvoirs publics en Europe, des gouvernements africains en jouant un rôle moteur dans la mise en œuvre de programmes internationaux liés à la gestion durable des forêts tropicales et au développement d’une filière responsable. Aujourd’hui, l’Association est une plateforme d’échange, de dialogue et de progrès qui vise à développer le marketing des produits forestiers, la légalité des échanges sur les marchés et la diversification de ces derniers.

With over 64 years of technical experience in the tropical timber industry, the Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT, International Technical Tropical Timber Association) was founded in 1951 at the request of the Food and Agriculture Organization (FAO) of the United Nations and the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD). Its aim then was to reorganize tropical timber trade while improving tropical forestry. ATIBT has thus become the partner of choice for various tropical timber stakeholders, European governmental institutions as well as African governments, playing a leading role in the implementation of international programmes related to the sustainable management of tropical forests and the development of a responsible timber industry. Today, the Association is a platform of exchange, dialogue and progress, working in support of forest products marketing, legality and market diversification.

Plus d’informations : www.atibt.org

More information: www.atibt.org

Contact

ANNUAIRE 2015

Association Technique Internationale des Bois Tropicaux

Directeur de la Publication Emmanuel Groutel, Délégué Général ATIBT

Jardin Tropical 45 bis, avenue de la Belle Gabrielle 94736 Nogent-sur-Marne CEDEX FRANCE

Rédaction Tullia Baldassarri Hoeger von Hoegersthal, Communication ATIBT

TEL : +33 1 4394 72 64 FAX : +33 1 4394 72 09 MAIL : Secretariat@atibt.org www.atibt.org

Fiches des essences tropicales Patrick Martin, Directeur Technique, ATIBT Traductions vers l’italien Moussia Fàntoli Editing Uniontrad Création graphique Julie Cristofani, Impribeau www.impribeau.be Impression Impribeau www.impribeau.be


Touching Lives Olam Group subsidiary CIB - Congolaise Industrielle des Bois in the Republic of Congo (Brazzaville), manages the largest contiguous FSC® certified tropical rainforest in the world and is one of the global leaders in the supply of FSC® certified wood and wood products. Our approach to ‘Growing Responsibly’ has led to CIB being considered a model in forest and fauna management, as well as socio-economic development.

Olam International Limited 9 Temasek Boulevard #11-02 Suntec Tower 2 Singapore 038989

tt Timber International AG, An Olam Company, Aeschengraben 6, 4051 Basel – Switzerland

www.olamgroup.com wood@olamnet.com


www.rougier.fr


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