Atlas 2010 de l'Aire Urbaine de Bayonne

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AVANT-PROPOS

Pourquoi un atlas ? L’Insee Aquitaine et l’agence d’urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap) ont réalisé, en partenariat, un document visant à mettre à disposition des acteurs locaux, élus et techniciens, un outil de connaissance territoriale au moment où plusieurs SCoT sont en cours d’élaboration. Plutôt qu’une juxtaposition de chiffres et de cartes, le parti a été pris de faire émerger les forces et les faiblesses du territoire et de dégager les enjeux à partir d’une sélection d’indicateurs. Dans cette perspective, le territoire a été abordé tant sous l’angle de ses caractéristiques environnementales, démographiques, économiques qu’au travers des thématiques habitat, services ou mobilité. Il en ressort un document assez complet (mais qui n’a pas la prétention d’être exhaustif) dont l’objectif affirmé est de contribuer à la mise en évidence des enjeux du territoire.

L’atlas offre plusieurs approches :

Articulation des niveaux géographiques

- Une approche d’ensemble permettant de dégager les données de cadrage du territoire et de le comparer aux tendances régionales.

L’atlas de l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’influence concerne un territoire vaste, défini essentiellement sur la base des navettes domiciletravail.

- Une approche par type d’espaces (cf. page n°2) qui permet d’appréhender de manière synthétique les liens et complémentarités infraterritoriaux.

A défaut d’une réalité institutionnelle ou politique, ce périmètre trouve sa pertinence dans la complémentarité des espaces. Ce territoire compte 167 communes.

- D’un point de vue plus « institutionnel », l’ensemble des indicateurs présentés dans l’atlas sont repris à l’échelle des EPCI (sous forme d’annexes numériques*). Cette approche offre un panel de données chiffrées afin d’accompagner les acteurs locaux dans l’élaboration, la mise en œuvre ou le suivi des politiques locales.

En outre, ce périmètre correspond à celui de l’Enquête Ménages Déplacements 2010.

- Une approche détaillée, à l’échelle des communes, permettant d’analyser finement le territoire, d’appréhender les différents phénomènes de façon spatialisée et de positionner les communes dans leurs rapports les unes par rapport aux autres. *Nota : disponibles sur les sites internet suivants : www.audap.org, www.insee.fr

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Les types d’espaces

La nécessité de « résumer » l’information

Les sept espaces

Afin de déterminer les grands traits d’un territoire aussi vaste que celui de l’atlas, il est nécessaire de définir des grands ensembles homogènes.

- Cœur urbain : Les cinq communes les plus urbanisées du territoire. - Première couronne : Périphérie du cœur urbain formant avec ce dernier l’espace central du ZAUER.

Les zonages administratifs usuels (EPCI, cantons…) ne répondent pas à cette préoccupation. Peuvent s’y retrouver des communes aux caractéristiques trop diverses (avec par exemple des logiques urbaines pour certaines, rurales pour d’autres).

- Littoral sud : Les communes littorales au sud du cœur urbain, avec Biriatou pour des raisons de continuité. - Littoral nord : Les communes littorales au nord du cœur urbain.

Le zonage en types d’espaces de l’atlas repose sur le zonage en aires urbaines et en aires d’emploi de l’espace rural (ZAUER). Il en reprend le découpage de ce dernier qu’il affine avec d’autres variables.

- Rurbain : Il s’agit des communes de la couronne périurbaine du ZAUER ne se trouvant pas dans l’un des espaces cidessus.

La bande côtière a ainsi été découpée pour tenir compte de diverses questions qui ne sont pas prises en compte dans le ZAUER, le foncier en particulier.

- Pôles d’emploi ruraux : Ce sont les pôles d’emploi de l’espace rural du ZAUER à l’exception de Soustons, Seignosse, Soorts-Hossegor et Capbreton, rattachées au littoral nord.

Les types d’espaces forment une partition du territoire. Certains d’entre eux sont discontinus, c’est le cas notamment des pôles d’emploi ruraux.

- Rural : Ensemble des autres communes.

Nombre de communes et d’habitants par type d’espaces

Le zonage en aires urbaines et en aires d’emploi de l’espace rural (ZAUER)

Nombre de communes

Ce zonage national défini par l’Insee a pour objectif d’étudier les villes et les bourgs et leur territoire d’influence à travers différentes catégories de peuplement urbain ou rural. Il permet d’analyser les dynamiques démographiques et fournit une description de l’organisation territoriale de l’emploi. Il fournit un cadre d’analyse homogène dans toutes les régions françaises.

Cœur urbain

5

127 500

10

28 340

Littoral sud

7

49 460

Littoral nord

9

32 550

Rurbain

18

31 160

Pôles d’emploi ruraux

15

30 650

1ère couronne

Il est défini d’après la concentration géographique des emplois et les déplacements domicile-travail qu’elle induit, à partir des données du recensement de la population de 1999.

Rural

103

54 260

Ensemble

167

353 920

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Il comprend les catégories suivantes : Espace à dominante urbaine - Pôles urbains - Couronnes périurbaines - Communes multipolarisées Espace à dominante rurale - Pôles d’emploi de l’espace rural - Couronnes des pôles d’emploi de l’espace rural - Autres communes de l’espace rural

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Nombre d’habitants en 2006


Types d’espaces

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Les enjeux du territoire

Les

constats tirés de la situation et de l’évolution de l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’influence, illustrés tout au long de cet atlas, ont pour intérêt d’interroger les collectivités sur le fonctionnement de ce territoire et son mode de développement, en révélant aussi les impacts sur son environnement et ses paysages, ou en identifiant les logiques socio-économiques à l’œuvre.

Le

territoire étudié est modelé par les populations qui y vivent. Les habitants se sont affranchis des limites communales, intercommunales mais aussi départementales. Les mobilités résidentielles, tant avec l’arrivée de nouveaux résidants, qu’en raison d’importants mouvements internes redessinent le territoire rapidement et modifient les liens fonctionnels entre ses différentes composantes. Ainsi le territoire se recompose. À une trame historique, encore fort présente, vient s’ajouter une structure nouvelle. La polarité principale, hier la ville de Bayonne, est aujourd’hui un plus vaste espace aggloméré, appelé ici le « cœur urbain ». Les centralités secondaires du « Littoral sud » se renforcent, à savoir Hendaye et Saint-Jean-de-Luz-Ciboure, tandis que se développe celle du « Littoral nord », CapbretonHossegor. Mais sur la période récente, l’évolution est plus radicale à l’intérieur du territoire, avec l’émergence d’une « première couronne » autour du cœur urbain et la mutation d’espaces ruraux, qui accueillent aujourd’hui une population « urbaine ». De nombreuses communes gagnent en population mais ne disposent pas des équipements, services, commerces nécessaires aux besoins de leurs nouveaux habitants. Déjà plusieurs démarches contribuant à une meilleure organisation du territoire sont engagées. Certaines sur un territoire plus large, mais partiel par rapport au périmètre retenu dans cet atlas, telles que Pays basque 2020, à l’initiative du Conseil des élus du Pays basque, ou Landes 2040, sous l’égide du Conseil général des Landes. Elles sont plus nombreuses à réfléchir sur un

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Les difficultés des activités pastorales, en grande partie gestionnaires de la montagne et de ses vallées, peuvent amener à la fermeture des paysages, par le reboisement des espaces non entretenus, mais surtout fragiliser des équilibres sensibles, qui ont jusqu’à présent permis de maintenir une population, mais où l’impact du vieillissement sera encore plus important que dans le reste du territoire.

« morceau » de ce territoire ; quatre schémas de cohérence territoriale -SCoT- (Bayonne-sud Landes, Sud Pays Basque, MACS, Pays d’Orthe) et un schéma de territoire (Basse Navarre) sont en cours, nécessitant pour le moins une interpellation réciproque et plus globalement la recherche d’une cohérence renforcée des politiques publiques. D’ores et déjà, la réalisation de l’enquête ménagesdéplacements de l’agglomération basco-landaise est réalisée sur le périmètre étudié, en associant les différentes collectivités intéressées (Région Aquitaine, Départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, Syndicat mixte du SCoT de Bayonne sud Landes, Syndicat mixte des transports collectifs de l’agglomération bayonnaise, Communauté d’agglomération du BAB, Communautés de communes du sud Pays basque, de Maremne-Adour-Côte-Sud, du Pays d’Orthe… avec le concours de l’État). L’exploitation des résultats de cette enquête permettra d’étayer plus avant les liens fonctionnels quotidiens de ce territoire, tel qu’il est vécu par les habitants eux-mêmes.

Les

espaces collinaires sont le réceptacle résidentiel de la dynamique économique du littoral, témoignant de plus en plus en profondeur dans le territoire des difficultés à disposer d’un logement adapté à ses besoins, accessible à ses moyens et situé au plus proche des zones d’emploi. Mais les politiques qui y sont menées, avec l’ouverture de nouvelles zones à l’urbanisation, contribuent aussi à l’élargissement du bassin de vie de l’agglomération bayonnaise. Comme ailleurs, le modèle de développement n’a pas été repensé, alors que l’effort de construction y est important. Ainsi, se développe un tissu pavillonnaire, caractéristique de l’étalement urbain et du mitage. Les impacts sur les activités traditionnelles, principalement agricoles, sont importants tout comme sur les paysages, avec le risque avéré d’une banalisation.

Au-delà, ce territoire ne fonctionne pas en vase clos. Le positionnement transfrontalier invite à regarder vers le sud, San Sebastián et plus largement le Gipuzkoa, le voisinage du Grand Dax vers le nord. C’est sans doute là l’échelle d’un espace métropolitain, qui approcherait la « taille critique » d’un million d’habitants. Il s’agit ainsi de se donner la chance d’exister dans l’armature européenne des métropoles, en jouant dans un environnement compétitif entre Bordeaux, Bilbao et Toulouse.

Par ailleurs les sources de nuisances et de pollutions sont accrues. La problématique de l’eau est prégnante au sein du territoire. Alors que le maintien de sa qualité est nécessaire, la question de sa restauration se pose déjà. L’ensemble du territoire est concerné. Les impacts des activités pastorales et agricoles, de l’assainissement des secteurs d’habitation, parfois mal maîtrisé, des zones économiques ou encore des centres urbains, de plus en plus imperméabilisés, se cumulent jusqu’à se traduire par la fermeture des plages.

Les

composantes géographiques font beaucoup dans « l’image de marque » de ce territoire, mais aussi dans son occupation. Le littoral est le principal générateur de l’économie du territoire, la montagne et ses vallées ont permis l’enracinement d’une activité pastorale tandis que les collines sont les espaces cultivés caractéristiques du paysage.

Préoccupation récente, le modèle énergétique du territoire doit être repensé. Si la construction neuve amène sur le marché des logements mieux isolés que ceux des décennies précédentes, la maison individuelle est par définition plus énergivore que le logement collectif. Le modèle urbain auquel elle renvoie est peu propice à la desserte par des modes de transports collectifs et privilégie ainsi le recours à la voiture. De plus, le coût croissant de l’énergie est une menace pour des ménages aux revenus modestes qui habitent de plus en plus loin de leur lieu de travail.

Pourtant ces trois composantes sont aujourd’hui malmenées. Le littoral souffre de ses propres dynamiques, les risques sont multiples : le système socio-économique présentiel qu’il génère peut se bloquer, sa trop forte attractivité peut lui faire perdre son identité et donc ses aménités, la pression immobilière et les difficultés de circulation peuvent détourner les touristes vers d’autres destinations. 5


Les enjeux du territoire

Le territoire connaît une croissance démographique soutenue, en raison d’un contexte national favorable, renforcée par sa propre attractivité. La population augmente grâce à des flux migratoires positifs, tandis que le solde naturel, après avoir été longtemps déficitaire, est maintenant à l’équilibre. Les mouvements migratoires sont nombreux. Ils sont tout autant de proximité, au sein des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, qu’avec l’Aquitaine, l’Île de France… Un arrivant sur huit résidait auparavant à l’étranger, notamment en Espagne. Contrairement aux idées reçues, l’âge moyen des nouveaux arrivants est plus jeune que celui de la population en place. Il s’agit essentiellement d’actifs occupant des emplois qualifiés. Néanmoins, la population vieillit, il s’agit là aussi d’une tendance nationale. Ce phénomène met le territoire face à un double défi : permettre aux personnes âgées de vivre dans les meilleures conditions, avec sans doute des revenus moindres, en préservant le plus longtemps possible leur autonomie, mais aussi de continuer à attirer des jeunes actifs pour maintenir des équilibres générationnels. La croissance démographique contribue à faire évoluer le fonctionnement du territoire, au développement de l’économie présentielle, à l’augmentation des prix des logements et à une certaine ségrégation sociale. Les besoins induits, en logements, en équipements, en infrastructures…, à défaut d’être maîtrisés et organisés, contribuent à la fragilisation du territoire. Les mouvements internes au territoire sont importants. Les habitants déménagent et les espaces qui gagnent le plus en population ne sont plus les centres urbains ou les chefs-lieux de canton. L’urbanisation se diffuse, générant une mobilité accrue pour accéder aux pôles d’emploi, d’équipements, de commerces, de services… Ces dynamiques nécessitent de repenser le modèle de développement et de rechercher les cohésions territoriales aux bonnes échelles.

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Le moteur économique du territoire repose beaucoup

Ce secteur, qui concerne directement ou indirectement quelque 3 500 salariés, est toutefois soumis à une rude concurrence internationale.

sur son attractivité et sur ses aménités. Il attire tout autant des résidants, jeunes et âgés, et des touristes (globalement la population augmente de 50 % l’été). L’activité est fortement tournée vers la satisfaction des besoins des personnes, notamment dans les secteurs de l’alimentation, du commerce, des loisirs et de la santé.

Le dynamisme industriel dans des secteurs à haute valeur ajoutée est habituellement facteur d’attractivité pour de nouveaux établissements, et entraîne l’installation de services aux entreprises. Le territoire dispose de facteurs positifs pour promouvoir un développement économique productif : le positionnement transfrontalier, l’axe de transport européen, des aménités de premier plan pour attirer les cadres… à condition d’offrir aux entreprises des conditions propices d’implantation et de développement (foncier économique, infrastructures de transport, cycles de formation adaptés…).

Cet aspect du moteur économique du territoire génère un volume d’emplois appréciable, permettant aux locaux de rester ou de revenir « au pays », et attirant des migrants. En revanche, ce sont des secteurs à faible valeur ajoutée et assez peu rémunérateurs. Les écarts sont ainsi forts entre les « consommateurs », notamment s’ils sont âgés, et les salariés des entreprises locales. À défaut d’une action publique volontariste, les conséquences du système socio-économique présentiel peuvent se retourner contre le territoire : travailleurs pauvres et mal-logés, étalement urbain et fragilisation des milieux, difficultés de circulation, pollutions et nuisances… Les emplois de l’économie présentielle sont souvent considérés comme non délocalisables. Pourtant des risques existent, le niveau des retraites pourrait décroître, le flux démographique devrait diminuer, les touristes ont un choix de destinations de plus en plus important (avec la nécessité d’arbitrer sur les coûts), la banalisation guette le territoire et son capital se fragilise. Par ailleurs, les difficultés de circulation peuvent aussi porter atteinte au second moteur de l’économie locale. La production est encore présente sur le territoire, elle comporte d’ailleurs diverses facettes. D’un côté, des activités traditionnelles, notamment dans l’agroalimentaire, qui permettent notamment de valoriser les productions locales. De l’autre, des industries de pointe, dont l’aéronautique est le fleuron. Sa forte technicité, y compris celle de ses multiples sous-traitants et fournisseurs, nécessite des niveaux de qualification, et donc de rémunération, élevés.

7



SOMMAIRE

1

Identité du territoire

11

2

Dynamique démographique

37

3

Habitants, habitat

51

4

Offre de services

85

5

Economie

97

6

Mobilité

121

At l a s d e l ’ a i r e u r b a i n e d e B a y o n n e e t d e s e s t e r r i t o i r e s d ’ i n f l u e n c e


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique 3- Habitants-habitat 4- Offre de services 5- Economie 6- Mobilité

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Mobiles Collectif Transaction Population EPCI Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Concentration Education Age Domicile-travail Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Collectif Transactions Entreprises Gares Mobiles Territoire T e r r i t o i r e s Echangeur Population Réserve Echanges Parc D y n a m i s m e Vieillesse Arrivants Urgences Construction Flux T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Domicile-travail Concentration Médecin Emplois Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Patrimoine Pyramide Déplacements Lignes Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions Activité Commerces D y n a m i s m e Démographie Secteurs Navettes Passagers Individuel Littoral Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Démographie

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles Arrivants Bas Santé Servicesrevenus Supérieur Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance Economie présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Routes L i t t o r a l Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces Services

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


1 12

Identité du territoire

Territoires vécus

22

Territoire physique

12

La photographie du territoire

22

Les composantes physiques du territoire

14

L'évolution des aires urbaines entre 1968 et 1999

24

L'occupation du sol

16

Le périmètre d'influence en 2006

26

La ressource en eau

18

Les territoires de coopération

28

Les entités naturelles

20

Les territoires de projet

30

Les outils de protection et de gestion des espaces naturels

32

Les outils de protection et de gestion du patrimoine

34

Les risques majeurs

11


Territoires vécus 1 - La photographie du territoire Positionnement du territoire

 167 communes

La Rochelle

 353 920 habitants

POITOUCHARENTES

 3 215 km2 (soit 7,8 % de la superficie régionale)

Limoges

Angoulême

LIMOUSIN

Paris FRANCE

 Altitude : de 0 à 1 456 m (Sommet d’Occabe sur la commune de Lecumberry)

Périgueux

Bordeaux Toulouse

 70 km de littoral

Saragosse

Dordogne

Bordeaux

AQUITAINE

Bilbao Barcelone

Gironde

Madrid

Lot-etGaronne

ESPAGNE

 156 810 ha de forêts et de milieux semi-naturels (48 % du territoire)

Agen

Océan

 Distances

nt

iq

Landes

Mont-deMarsan

Montauban MIDIPYRÉNÉES

Dax

Bayonne

Toulouse

Irun

Bilbao

- Nord-Sud : 100 km - Est-Ouest : 70 km

a Atl

ue

San Sebastian

PyrénéesAtlantiques

Pau Tarbes

Vitoria Pamplona

ESPAGNE Huesca

Zaragoza

0

50 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Logrono

Réseau routier et autoroutier principal Réseau ferré principal Territoire Source : Fonds topographiques en provenance de GISCO

L’aire urbaine de Bayonne et ses territoires d’influence recouvrent des réalités très variées et complexes.

Temps de trajet depuis Bayonne (en heures)

Bordeaux

Le territoire est à la fois façade maritime, avec 70 km de côtes très urbanisées, et zone montagneuse. Il est à cheval sur les Pyrénées-Atlantiques et les Landes. La diversité des paysages constitue un atout majeur du territoire, mais leur préservation est menacée.

Toulouse Paris Lyon San Sebastián

Les ressources paysagères et territoriales du territoire sont bien connues, elles participent de son attractivité tant touristique que résidentielle mais aussi du cadre de vie de ceux qui y habitent. Elles constituent des aménités fortes.

Bilbao Zaragoza Madrid 0

2

Train Voiture

4

6

8

10

Cet espace est un important couloir de voies de communication reliant la péninsule ibérique au reste de l’Europe. Cette situation rend le territoire sensible à l’augmentation constante du trafic. La congestion croissante, encore accentuée en période estivale, le fragilise et contraint de plus en plus son fonctionnement et son développement.

Sources : Mappy 2010 ; SNCF

Nota : pas de liaison ferroviaire entre Bayonne et Bilbao

12


Le territoire

13


Territoires vécus 2 - L’évolution des aires urbaines entre 1968 et 1999

Qu’est-ce qu’une aire urbaine ?

1968–1999, l’évolution de l’aire urbaine témoigne d’une périurbanisation croissante.

L’aire urbaine est avant tout un périmètre statistique défini par l’Insee. Construite à partir des navettes domicile-travail, elle regroupe un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain* et par des communes rurales ou unités urbaines** (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

En 1968, l’aire urbaine de Bayonne compte 14 communes (Tarnos, Anglet, Arcangues, Bassussarry, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau, Guéthary, Lahonce, Mouguerre, Saint-Pierre-d’Irube, Urcuit, Villefranque). Elle s’étale sur 210 km² et a la particularité d’être à cheval sur les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. 112 540 habitants y vivent. Jusqu’en 1982, l’étalement périurbain est contenu : l’aire urbaine bayonnaise regroupe 23 communes (9 de plus qu’en 1968). L’urbanisation s’est surtout développée sur la frange est.

*Le pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois et qui n’est pas située dans la couronne périurbaine d’un autre pôle urbain.

L’intensification de la périurbanisation surtout visible entre 1982 et 1990.

**Est considéré comme unité urbaine un ensemble d’une ou plusieurs communes présentant une continuité du tissu bâti (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. La condition est que chaque commune de l’unité urbaine possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.

est

L’aire urbaine de Bayonne étend son influence sur l’ensemble du sud Pays basque. Les aires urbaines de Bayonne et d’Hendaye forment désormais un continuum urbain depuis la frontière espagnole jusqu’à Ondres. Depuis 1990, la périurbanisation s’étend vers l’intérieur, au Pays basque le long des vallées de la Nivelle et de la Nive, et dans les Landes (plateaux agricoles et vallons boisés du Seignanx). En 1999, l’aire urbaine de Bayonne occupe la 40e place au niveau national, juste derrière celle de Pau en termes de population. L’emprise territoriale a quadruplé en l’espace de 30 ans et sa population y a plus que doublé.

14


1968

1975

1982

14 communes 210 km2 112 540 habitants

18 communes 312 km2 128 520 habitants

23 communes 395 km2 142 750 habitants

1990

1999

35 communes 682 km2 203 820 habitants

42 communes 800 km2 227 400 habitants

0

10 km

Source : Insee, RP1968 à RP1999

Aire urbaine de Bayonne Extension de l’aire urbaine de Bayonne par rapport au recensement précédent Aire urbaine d’Hendaye Extension de l’aire urbaine d’Hendaye par rapport au recensement précédent

15

©IGN-AUDAP INSEE 2009

L’évolution de l’aire urbaine de Bayonne entre 1968 et 1999


Territoires vécus 3- Le périmètre d’influence en 2006  91,2 % des emplois du territoire sont occupés par des résidants  95,5 % des actifs occupés résidants travaillent dans le territoire

Processus de constitution du territoire étape 1 : sélection de la Communauté d’Agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz (CABAB).

Le contour du territoire

étape 2 : sélection de l'EPCI qui présente la plus forte proportion de sortants allant travailler dans la CABAB. Il s'agit de la CC Nive-Adour.

De nombreux critères sont à prendre en compte pour analyser la nature et l’intensité des liens entre territoires (une culture commune, l’accès à des équipements ou services...).

étape 3 : sélection de l'EPCI qui présente la plus forte proportion de sortants allant travailler dans l'ensemble formé par la CABAB et la CC Nive-Adour. Il s'agit de la CC du Seignanx.

Parmi ceux facilement mesurables, les déplacements domicile-travail sont un témoin fidèle des liens de fonctionnement entre différents territoires. La détermination du territoire d’influence de l’aire urbaine de Bayonne en 2006 repose sur l’étude de ces déplacements.

Le processus se poursuit de cette manière jusqu’à ce que la proportion de sortants allant travailler dans le territoire soit significativement inférieure à 50 %.

Le niveau géographique retenu dans cette analyse est celui de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Pour assurer l’homogénéité des traitements, les quatre communes non rattachées à un EPCI au 31 décembre 2009 (Bardos, Bidart, Boucau et La Bastide-Clairence) ont été traitées comme faisant partie de l’EPCI avec lequel elles partagent les plus longues frontières.

Dans cette démarche, il convient de garder à l’esprit que les derniers EPCI périphériques agrégés au territoire sont également dans la zone d’influence d’autres aires urbaines proches. On peut parler dans ce cas d’EPCI « bipolarisés ». Le territoire ainsi retenu comprend 12 EPCI.

Tous les EPCI des départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont été pris en compte pour la détermination du territoire d’influence.

Nota : les relations entre les types d’espace sont présentées dans le chapitre 6

Déplacements domicile-travail par intercommunalité Entrants dans l'EPCI Total (A)

CA de Bayonne Anglet Biarritz

dont résidant dans le reste du territoire (%)

Sortants de l'EPCI Total (B)

dont travaillant dans le reste du territore (%)

Déplacements internes dans l'EPCI Total (C)

Part parmi les actifs occupés résidents (%)

25 110

93,4

9 520

76,6

32 140

77,1

1 170

56,9

1 180

50,6

2 800

70,3

CC de Garazi Baigorri

630

88,9

1 400

84,0

3 590

71,9

CC d'IholdiOztibarre

360

84,4

820

88,9

810

49,7

CC du Pays de Bidache (*)

540

66,7

1 220

72,6

990

44,7

CC du Pays d'Hasparren (*)

1 380

91,7

3 280

92,2

2 880

46,8

CC du Pays d'Orthe

1 100

44,2

2 410

49,3

2 290

48,7

CC du Seignanx (*)

4 160

90,4

8 320

92,0

4 660

35,9

CC du Sud Pays Basque (*)

5 150

89,9

8 670

64,5

18 010

67,5

CC Errobi

3 310

95,9

6 410

93,2

4 340

40,4

CC Maremne Adour Côte-Sud

4 350

56,7

6 340

49,7

13 940

68,7

CC Nive-Adour

1 980

94,8

6 000

95,3

1 620

21,2

131 060

95,5

CC d'Amikuze

Territoire

12 580

6 230

16

(*) dans ce tableau, ces quatre EPCI incluent chacun une commune non rattachée à un EPCI au 31 décembre 2009.

Source : Insee, Recensement de la population 2006 Note de lecture : 56,7 % des actifs occupés venant travailler dans la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud viennent d'un autre EPCI du territoire. 49,7 % des actifs occupés quittant la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud pour aller travailler se rendent dans le reste du territoire. 68,7 % des actifs occupés résidant dans la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud travaillent dans ce même EPCI. Les emplois offerts dans l’EPCI sont la somme des entrants (A) et des déplacements internes (C). Les actifs occupés de l’EPCI sont la somme des sortants (B) et des déplacements internes (C).


Les territoires d’influence

27,6 %

Grand Dax

Salies-de-Béarn

34,3 %

Bidart

Sud Pays Basque

64,7 %

Pays d'Orthe

62,2 %

Garazi-Baigorri La BastideClairence Pays d'Hasparren

NiveAdour

49,3 %

70,9 % BayonneAngletBiarritz 61,9 %

73,6 %

78,1 %

Seignanx

Maremne Adour Côte-Sud

Errobi

Iholdi-Oztibarre

71,0 %

Boucau

54,5 %

47,1 %

Pays de Bidache

47,5 %

Les 4 communes n’appartenant pas à un EPCI ont été intégrées à un EPCI existant (explication détaillée page précédente) sans tenir compte des extensions prévues ou probables dans les communautés de communes actuelles

17

Amikuze ©IGN-AUDAP INSEE 2009

Bardos

Source : Ministère de l'Intérieur, Banatic 31 décembre 2009 -Traitement Insee Note de lecture : les étapes du processus de constitution du territoire, détaillé page précédente, sont représentées par la spirale ci-dessus.


Territoires vécus 4 - Les territoires de coopération à l’exception de quatre communes (chacune en cours de réflexion pour intégrer un EPCI), l’intégralité du territoire appartient à un organisme de coopération intercommunale à fiscalité propre. Ces structures regroupent des communes sur une base volontaire, pour assurer la gestion du territoire et mutualiser leurs moyens.

 12 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre : - 1 Communauté d’Agglomération (CA) (Bayonne-Anglet-Biarritz) depuis décembre 1999 dans le sillon du District (créé en 1972) avec un renforcement des compétences stratégiques dans les domaines de l’économie et de l’aménagement de l’espace, de l’habitat et de la politique de la ville.

La rénovation du cadre institutionnel et la mise en place de mécanismes financiers incitatifs sont intervenues en même temps que la diffusion des outils d’aménagement et de planification stratégique. Cette conjonction a largement contribué à une couverture très rapide du territoire en EPCI.

- 11 Communautés de Communes (CC) de formation plus récente (le Seignanx et le Pays d’Orthe étant les plus anciennes–1993, et Errobi la plus récente–2006).

Principales compétences des EPCI à fiscalité propre

Développement économique

Activités socioculturelles Equipements

Aménagement

Voirie

Tourisme

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

x

CC d’IholdiOztibarre

x

x

x

x

x

x

CC du Pays de Bidache

x

x

x

x

x

x

CC du Pays d’Hasparren

x

x

x

x

x

x

CC du Pays d’Orthe

x

x

x

x

x

x

x

CC du Seignanx

x

x

x

x

x

x

x

CC du Sud Pays Basque

x

x

x

x

x

x

x

CC Errobi

x

CC Maremne Adour Côte-Sud

x

x

x

x

x

x

x

CC Nive-Adour

x

x

x

x

x

Développement urbain

x

Social

x

Environnement

Sécurité

L’Eurocité basque Bayonne - San Sebastián est une démarche de coopération transfrontalière qui a pour objectif d’inscrire la conurbation dans le réseau compétitif des métropoles européennes.

CA de BayonneAnglet-Biarritz

x

x

x

CC d’Amikuze

x

CC de Garazi Baigorri

x

L’Eurocité basque Bayonne - San Sebastián a été créée sur la base d’un protocole de coopération en 1993. Le territoire concerné compte plus de 600 000 habitants sur 50 km le long du littoral basque. Il englobe 25 communes françaises et 17 espagnoles. Elle est animée depuis 1997 par « l’Agence transfrontalière pour le développement de l’Eurocité basque Bayonne – San Sebastián ». Elle intervient dans des domaines variés, allant de l’aménagement du territoire (Livre Blanc de l’Eurocité, études sectorielles) à des thématiques ayant davantage trait à la vie des habitants de l’Eurocité, telles que le sport. Elle intervient également dans la mise en réseau de partenaires, initiatives de projets. Les axes de travail traités actuellement concernent essentiellement la mise en place d’une politique transfrontalière de déplacements et des démarches concertées de développement durable.

x

Source : Ministère de l’Intérieur, Banatic au 31/12/2009, complétée des informations disponibles sur les sites internet des intercommunalités

18


Les EPCI

Castets

Tartas

Maremne Adour Côte-Sud Dax

Pouillon

Seignanx

Boucau BayonneAngletBiarritz

Pays d'Orthe

Nive-Adour Bardos

Bidart

Pays de Bidache

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Errenteria

Sud Pays Basque

Irun

Errobi

Pays d'Hasparren

Amikuze

Iholdi-Oztibarre MauléonLicharre OloronSte-Marie

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Garazi - Baigorri

10 km

Limite d’EPCI Communes hors EPCI Extension prévue de la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz Extension prévue de la Communauté de communes du Pays de Bidache

19

Source : Ministère de l’Intérieur, Banatic 31 décembre 2009


Territoires vécus 5 - Les territoires de projet Un territoire fortement engagé dans des démarches de planification

L’articulation des différents outils de planification sur le territoire

Le Pays

Le déploiement des outils de planification territoriale ces dernières années a été fortement initié par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (13 décembre 2000), renforcé par des réflexions locales sur l’habitat et le foncier.

Le pays organise les solidarités au-delà des limites institutionnelles et fédère autour d’un projet commun de développement durable exprimé dans une charte de pays. Il est le cadre de contractualisation avec l’Etat, la Région et l’espace de référence pour les mesures territoriales des fonds européens.

Le Plan Climat Le Plan Climat structure et rend lisible l’action de la collectivité et des acteurs associés face au défi du changement climatique. Il vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la réduction de la vulnérabilité du territoire face au changement climatique.

Les nouvelles échelles de compétences (EPCI), la mobilisation des procédures de planification (SCoT et PLU) et de programmation (PLH, PDU…), mais aussi de démarches locales spécifiques (Projets Collectifs de Développement, schéma de territoire Basse Navarre, études habitat…) prouvent la volonté des élus de travailler ensemble aux questions d’aménagement du territoire.

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Le SCoT définit - en compatibilité avec la charte de Pays et le Plan Climat - les grandes orientations du développement futur de son territoire.

La multiplication des sollicitations et des initiatives autour des Agenda 21, Plan climat, projets éco quartiers, démontre que la préoccupation du développement durable est désormais un élément incontournable à toutes les échelles de réflexions, des plus conceptuelles aux plus opérationnelles.

Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) Le PDU recherche en compatibilité avec le SCoT l'équilibre entre les besoins en matière de mobilité et la protection de l'environnement. (assiette territoriale = périmètre des transports urbains)

Le Programme Local de l'Habitat (PLH) Le PLH définit - en compatibilité avec le SCoT - des objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de production de logements sociaux. (assiette territoriale = EPCI)

Qu’est ce qu’un SCoT ou Schéma de Cohérence Territoriale ? Outil de conception, de mise en œuvre et de suivi d’une planification intercommunale dans une perspective de développement durable, il permet de coordonner les réflexions et de proposer des orientations à mettre en œuvre dans un cadre intercommunal.

Les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et les cartes communales Les documents d'urbanisme communaux déclinent, précisent et localisent les orientations du SCoT. Les PLU définissent les zones futures de développement et éventuellement les principes d'organisation et de mixité souhaités par la collectivité.

20


Les schémas de planification territoriale

Castets

Tartas

SCoT Maremne Adour Côte Sud Dax

SCoT Pays d'Orthe

Pouillon

SCoT Agglomération de Bayonne et sud des Landes Communauté de communes du Pays de Bidache

SCoT Sud Pays Basque Errenteria

Salies-deBéarn

Orthez

Communauté de communes du Pays d'Hasparren

Irun

Schéma de territoire Basse Navarre

MauléonLicharre

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

OloronSte-Marie

10 km

Source : DRE Aquitaine

SCoT approuvé SCoT en cours d’élaboration Extension du périmètre du SCoT de l’Agglomération de Bayonne et du sud des Landes prévue en 2010 Schéma de territoire en cours d’élaboration

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Territoire physique 1- Les composantes physiques du territoire Le relief dunaire peu élevé du littoral s’étire, au nord de l’Adour, en un long cordon qui délimite le très faible relief du plateau landais. Les territoires qui bordent l’Adour présentent un relief plus mouvementé qui contraste avec ce plateau. Le relief monte progressivement dans les collines basques au sud de l’Adour pour culminer dans les montagnes à 1 456 m. Cette géomorphologie très riche constitue la base d’une grande diversité paysagère. Les paysages du littoral sableux et rocheux, qui « enveloppent » plusieurs agglomérations, se distinguent du grand plateau forestier landais et des petits plateaux agricoles séparés par des petits vallons boisés du Seignanx. Les Gaves réunis et l’Adour forment, avec leurs plaines occupées par des barthes et des espaces agricoles, une entité linéaire majeure.

Plateau agricole habité, bordé par un vallon boisé dans le Seignanx

Les paysages agricoles dans les collines du Pays basque contiennent non seulement deux vallées principales, la vallée de la Nive et la vallée de la Nivelle, mais encore le bassin de Saint-Jean-Pied-de-Port et de Saint-étiennede-Baigorry ainsi que les landes d’Hasparren. Ces collines sont dominées au sud par la montagne pastorale et forestière, dont la Rhune est l’un des emblèmes.

Massif dunaire boisé, étang et plateau forestier

La montagne et le paysage des collines basques

Le paysage urbain patrimonial de Bayonne

Le littoral de la corniche basque

22


Les entitÊs paysagères

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Territoire physique 2- L’occupation du sol à la croisée entre l’océan et la chaîne pyrénéenne, le territoire présente des milieux très variés déterminés par les caractéristiques morphologiques, climatiques et également par la présence humaine ancienne liée au passage vers l’Espagne.

Type de peuplement forestier

Le territoire est majoritairement couvert par des espaces forestiers et agricoles. Certaines communes présentent un très fort taux de boisement (allant jusqu’à 75 % de la surface communale). Le nord du territoire se distingue par le début du massif forestier landais caractérisé par la quasi-monoculture du pin maritime. Il s’agit d’une forêt cultivée qui produit essentiellement du bois d’œuvre et d’industrie (papeterie, emballage, ameublement et construction…). La présence de chênes-lièges témoigne également de l’ancienne activité de fabrication de bouchons dans cette région. Le reste du territoire présente des massifs de feuillus (chênaies, hêtraies, châtaigneraies…) relativement morcelés.

Dans les collines basques, la plupart des exploitations ont une orientation « polyculture-élevage ». Les cultures se concentrent sur les terres les plus planes et accessibles alors que les versants pentus constituent des pâturages. Ainsi, ce secteur présente de nombreuses prairies, landes et zones agricoles hétérogènes.

Des conditions favorables à l’agriculture La douceur du climat et la pluviométrie importante déterminées par la barrière pyrénéenne et l’effet du courant marin (le Gulf Stream) dans le Golfe de Gascogne font de ce territoire un lieu propice à l’agriculture. La vallée de l’Adour ainsi que celle des Gaves réunis offrent des terres de grande qualité favorables à la maïsiculture.

La montagne basque est quant à elle essentiellement couverte d’espaces pastoraux et de forêts.

Les quatre grands types d’occupation du sol 5%

évolution de l’occupation du sol entre 1990 et 2006 1% Type

6,6% 1,1%

35% 48,5%

59% 43,8%

Surface en 1990 (en ha)

Surface en 2006 (en ha)

Evolution territoire (en %)

Evolution en France (en %)

France

Terrains agricoles

141 190

141 730

0,4

-0,6

Territoire

Forêts, milieux semi-naturels

161 970

156 810

- 3,2

-0,7

16 760

21 510

28,3

11,0

3 860

3 730

-3,4

1,3

Terrains artificialisés Milieux aquatiques

Terrains agricoles

Terrains artificialisés

Forêts, milieux semi-naturels

Milieux aquatiques

Source : IFEN, Corine Land Cover 1990 et 2006

Source : IFEN, Corine Land Cover 2006

24


L’occupation du sol

25


Territoire physique 3- La ressource en eau  1 000 km de cours d’eau majeurs

Le bassin versant de l’Adour et des fleuves côtiers

 Le bassin versant de l’Adour représente une superficie de 16 900 km². D’une manière générale, la ressource en eau est abondante car le territoire bénéficie d’une pluviométrie importante (jusqu’à 1 800 mm par an dans la montagne basque). De plus, le réseau hydrographique est dense et appartient au bassin versant de l’Adour. Ce fleuve naît dans les Pyrénées au col du Tourmalet à 2 115 m d’altitude et rejoint l’océan Atlantique après un parcours de 325 km. Alimenté par d’importantes précipitations et par la fonte des neiges du massif des Pyrénées, l’Adour atteint un débit de 360 m/s à l’embouchure.

La confluence de l’Adour et des Gaves réunis

L’embouchure de l’Adour

Environ 58 millions de m d’eau ont été prélevés en 2006 sur le territoire. 64 % de ces prélèvements sont réalisés sur les eaux superficielles.

Le territoire est également concerné par des fleuves côtiers tels que la Nivelle ou l’Uhabia. Dans la partie landaise, ces cours d’eau sont souvent dénommés « courants » : le courant de Soustons, le courant d’Huchet…

Utilisation de l’eau prélevée en 2006

44%

35% 26%

69%

5%

France Territoire

21%

Le paysage dunaire est traversé par le courant d’Huchet

Alimentation en eau potable Industrie Agriculture Source : IGN Agence de l'eau 2006

26


RĂŠseau hydrographique

27


Territoire physique 4- Les entités naturelles Des richesses environnementales qui doivent être prises en compte dans les politiques d’aménagement 82 ZNIEFF de type I et 32 ZNIEFF de type II ont été inventoriées dans le territoire. Elles couvrent respectivement environ 21 000 hectares et 100 000 hectares de milieux terrestres (forêts, étangs, landes, barthes...) et de milieux littoraux (dunes, îlots, pointes rocheuses, estuaires, vases salées...). Passage migratoire et lieu d’hivernage pour les oiseaux, le territoire compte 10 ZICO pour une surface de près de 43 000 hectares. Les principales ZICO se localisent sur le massif pyrénéen, les barthes de l’Adour, le marais d’Orx et au large de l’estuaire de la Bidassoa et de la baie de Txingoudi. L’ensemble des ZICO du territoire désigne actuellement des Zones de Protection Spéciale (ZPS) dont la plupart ont gardé les mêmes délimitations. De nombreuses zones humides liées au réseau hydrographique sont présentes dans le territoire telles les barthes de l’Adour.

Zoom sur les Barthes de l’Adour : une zone humide remarquable Le terme de barthe correspond à la désignation locale des zones régulièrement inondées de la vallée de l’Adour, en aval de la confluence de la Midouze. Cette zone au relief quasiment plat s’étale sur une largeur de un à trois kilomètres de part et d’autre du fleuve. L’écoulement très faible des eaux fait de cette zone un milieu humide ou amphibie d’une richesse exceptionnelle. Les barthes sont principalement occupées par des prairies présentant une flore spécifique liée à leur submersion temporaire. On y trouve également des boisements remarquables (tels que des chênaies) ainsi que des marais et plans d’eau. Elles constituent des terrains d’accueil privilégiés pour de nombreuses espèces de faune, migratrices ou sédentaires. De nombreuses actions visent à protéger cette zone remarquable dont les pâturages restent toutefois sous la menace d’un enfrichement lié au déclin de l’élevage extensif traditionnel ou d’un assèchement en vue d’une mise en culture.

Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. Ce zonage constitue un outil de connaissance n’engendrant pas d’impact réglementaire. On distingue 2 types de ZNIEFF : - les ZNIEFF de type I : secteurs d’intérêt biologique ou écologique remarquable avec besoins de protection très forts ; - les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes. Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) constituent un inventaire des sites français d’intérêt majeur pour la conservation des populations d’oiseaux sauvages en Europe. Cet inventaire, qui répond à des critères numériques précis, constitue une base de réflexion pour la désignation des Zones de Protection Spéciale (ZPS) dans lesquelles sont prises des mesures de protection et/ou de restauration des populations d’oiseaux.

Les zones humides sont des milieux intermédiaires entre milieux terrestre et aquatique qui ont une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - présence d’eau au moins une partie de l’année, - présence de sols hydromorphes (saturés en eau), - présence de végétation hygrophile, composée d’espèces adaptées à la submersion ou aux sols saturés. Au-delà de leur richesse remarquable en termes d’habitat pour la faune et la flore, les zones humides jouent un rôle primordial dans la propagation des eaux de crue, le stockage des eaux et la recharge des nappes souterraines, l’amélioration de la qualité de l’eau et la protection des berges des cours d’eau.

Barthes de l’Adour

28


Les grandes entitĂŠs du milieu naturel

29


Territoire physique 5- Les outils de protection et de gestion des espaces naturels La prise en compte de la conservation de la biodiversité doit transparaître au travers des multiples documents de planification s’appliquant sur le territoire.

Zoom sur une réserve naturelle : le marais d’Orx Le site du marais d’Orx est une vaste zone de marais rétro-littoraux de plus de 1 000 hectares abritant une grande richesse faunistique. Née de la divagation du cours de l’Adour, cette zone humide associant milieux aquatiques, prairies plus ou moins humides et forêts mixtes est une halte migratoire prisée par de nombreux oiseaux nichant en Europe du Nord. On y observe des oies cendrées, grues, balbuzards pêcheurs mais également des espèces nicheuses très rares au niveau local comme la spatule blanche, le héron pourpré, le blongios nain ou le bihoreau gris. Elle abrite également des espèces rares, protégées ou menacées d’insectes (agrion de Mercure, caloptéryx méditerranéen), ou de reptiles (cistude d’Europe, couleuvre à collier) et amphibiens.

Du local à l’échelle européenne : des dispositifs de protection qui s’emboîtent et se complètent :  Des outils locaux L’action des Conseils généraux à travers les Espaces Naturels Sensibles (ENS) joue en fonction des possibilités sur les acquisitions foncières, les plans de gestion et les baux emphytéotiques. Le territoire présente environ 4 300 hectares de sites gérés par le biais des ENS.  Des outils nationaux

En 1989, le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres rachète cette vaste zone humide, grâce à l’aide financière du fonds mondial pour la vie sauvage (WWF). Depuis le 8 février 1995, le marais d’Orx est en partie (774 ha) classé en Réserve Naturelle Nationale gérée par un syndicat.

Quelques sites remarquables sont protégés grâce aux dispositifs réglementaires des réserves naturelles nationales ou régionales ainsi qu’aux arrêtés de protection de biotopes. La politique d’acquisition foncière du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres (CELRL) se traduit par une protection stricte d’environ 1 645 hectares. 37 communes sont concernées par l’application de la loi Montagne. Les dispositions particulières aux zones de montagne sont issues de la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne. La loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux réaffirme, en référence aux objectifs du développement durable, le caractère équilibré, entre développement et protection, des politiques d’aménagement des territoires de montagne.  Des outils européens 26,7 % du territoire est concerné par le réseau Natura 2000 (soit 41 sites) contre 12,5 % du territoire national. Cependant peu de documents d’objectifs (encore appelés DOCOB) ont été validés par arrêté préfectoral. Or, ce sont les DOCOB qui définissent les orientations de gestion et les mesures de conservation contractuelles, ainsi que leurs modalités de financement.

Le maraix d’Orx

La démarche Natura 2000 est impulsée par l’Union européenne. Elle vise à proposer un dispositif de gestion pour préserver ou rétablir une diversité des habitats naturels et des espèces considérés comme d’intérêt européen. Elles tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles et des activités indispensables au développement des territoires.

30


Les espaces naturels protégés ou gérés

31


Territoire physique 6- Les outils de protection et de gestion du patrimoine De nombreux outils de protection et de gestion du patrimoine sont mobilisés, concernant des bâtiments mais aussi les espaces de plus de 100 hectares :

La loi Littoral : des incidences significatives en termes d’aménagement et de protection de l’environnement

- 55 sites inscrits et 38 sites classés

La loi Littoral du 3 janvier 1986 fonde le principe d’équilibre entre aménagement, protection et mise en valeur du littoral. Les mesures de protection concernent les espaces suivants :

Certains sont très étendus comme le site inscrit des étangs landais du sud et d’autres concernent des espaces très limités tels que le site classé de l’île des Faisans ou île de la Conférence, à l’embouchure de la Bidassoa, lieu chargé d’histoire de 0,44 hectare, ou le site archéologique d’Elhigna sur la commune d’Armendarits de 122,1 hectares. Les plus emblématiques sont les sites classés de la Corniche basque et du massif de la Rhune. - 6 ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) à Soorts-Hossegor, Boucau, Biarritz, Ciboure, Espelette et Guéthary ; - 1 PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) à Bayonne ; - 121 monuments historiques (inscrits et classés) répartis dans tout le territoire.

- le territoire communal dans son ensemble est concerné par la règle de l’extension de l’urbanisation limitée en continuité avec les agglomérations et villages existants, - les espaces proches du rivage, qui sont délimités par les réalités géographiques et topographiques, ne peuvent recevoir qu’une urbanisation limitée, - les coupures d’urbanisation : il est nécessaire de prévoir des espaces naturels présentant le caractère d’une coupure d’urbanisation, - les espaces présentant un intérêt écologique, patrimonial ou paysager, appelés « les espaces remarquables », sont à préserver, - dans la bande littorale, bande de terrain avec une largeur minimale de 100 m à partir de la limite haute du rivage, l’interdiction des constructions est totale en dehors des espaces déjà urbanisés, - les espaces boisés les plus significatifs.

Sont susceptibles d’être inscrits les sites qui, sans présenter une valeur ou une fragilité telles que soit justifié leur classement, ont suffisamment d’intérêt pour que leur évolution soit surveillée de très près.

L’application de la loi Littoral concerne les 19 communes ayant une façade maritime ainsi que Bayonne et Boucau qui sont riveraines de l’estuaire de l’Adour.

Sont susceptibles d’être classés les sites et monuments naturels dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque est exceptionnel et qui méritent à cet égard d’être distingués et rigoureusement protégés.

Deux protections majeures dans le cadre de la loi sont à signaler :

Les sites inscrits et classés font l’objet d’une servitude d’utilité publique et d’un zonage spécifique appliqué dans le document d’urbanisme, assurant la préservation de l’intérêt naturel et paysager des lieux.

- les coupures d’urbanisation qui organisent l’alternance entre les espaces naturels et les espaces urbanisés et urbanisables. Sur le littoral sableux, il s’agit de coupures significatives, dont certaines d’intérêt régional. Pour le littoral de la côte basque, les coupures d’urbanisation sont souvent de dimensions restreintes et plus ou moins perpendiculaires au rivage,

La ZPPAUP est une servitude d’utilité publique créée en 1983 qui traduit une volonté partagée de mise en valeur adaptée du patrimoine historique, architectural, urbain et paysager, à l’initiative de la commune ou de l’établissement public compétent en matière de plan local d’urbanisme, au travers de dispositions négociées entre la commune et l’état.

- les « espaces remarquables » préservent les sites, paysages ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral. Il s’agit par exemple des zones humides en bordure des cours d’eau et étangs, des bassins visuels de la corniche basque et des plans d’eau, des massifs dunaires boisés, de la dune bordière, des falaises et des landes littorales,…

Les secteurs sauvegardés sont des documents d’urbanisme créés par la loi Malraux du 4 août 1962, répondant à un double objectif : préserver les ensembles urbains présentant un intérêt architectural, esthétique et historique, et en préciser les conditions de gestion consignées dans un « plan de sauvegarde et de mise en valeur » (PSMV). 32


Les éléments historiques et paysagers protégés

33


Territoire physique 7- Les risques majeurs  Risques technologiques

 Risques naturels

Pour limiter l’occurrence et les conséquences des risques industriels, l’État a répertorié toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains, afin de les soumettre à réglementation.

Parmi les risques naturels, le territoire connaît une sensibilité particulière au risque d’inondation. Il subit essentiellement des crues rapides ou crues éclair qui se produisent sur des petits bassins versants frappés par des pluies intenses. Ces phénomènes peuvent être amplifiés par l’influence de la marée (Adour maritime Gaves réunis - Nive et Nivelle - Uhabia - Bidassoa).

Le territoire compte 201 ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement).

L’ensemble des communes est soumis à un risque de mouvement de terre, qu’il soit lié au tassement par retrait, aux chutes de blocs ou aux glissements de terrain. Certaines sont particulièrement vulnérables : c’est le cas des communes de la côte basque concernées par le risque d’érosion de la falaise par l’action de la houle sur des terrains de nature géologique altérable (instabilité de la couverture argileuse, pendage des roches défavorable).

Les plus dangereuses sont soumises à la réglementation européenne « Seveso » qui introduit deux seuils de classement induisant des protections plus ou moins contraignantes : « Seveso seuil bas » et « Seveso seuil haut ». Trois installations Seveso sont présentes dans la zone industrialo-portuaire Boucau-Tarnos dont une de seuil haut. Le transport de marchandises dangereuses comporte des risques en cas d’accident, que ce soit par voie routière, ferroviaire, aérienne, d’eau ou par canalisation. Il peut entraîner des conséquences graves pour la population, les biens et/ou l’environnement. Depuis 1988, le territoire dénombre 141 accidents dont 15 % sont liés aux transports de fret ferroviaire et routier.

Concernant le risque sismique, l’affrontement entre les plaques ibérique et eurasiatique, à l’origine du massif pyrénéen, génère une sismicité tout le long de la chaîne. Elle est toutefois très peu active sur le territoire.

La présence du massif forestier landais et des montagnes pastorales rend le territoire particulièrement vulnérable face au risque lié aux feux de forêt. Très souvent l’homme est à l’origine de ces feux par imprudence (travaux agricoles et forestiers, cigarettes, barbecues, dépôts d’ordures...), accident ou malveillance. En zone de montagne ce risque est accru par l’écobuage pastoral.

Le risque de rupture de barrage est extrêmement faible. La situation de rupture est le plus souvent le fait du vieillissement de l’ouvrage. Deux barrages intéressent la sécurité publique : celui de Choldocogagna à Urrugne (850 000 m3) et celui de Camy à Saint-Pée-sur-Nivelle (220 000 m3). Il existe également des barrages collectifs de hauteur moyenne destinés à l’irrigation.

La position du territoire en façade atlantique le rend vulnérable aux tempêtes. Celles-ci sont aléatoires et surviennent le plus souvent en automne-hiver sous l’influence d’un cyclone ayant quitté les régions tropicales. Le territoire reste encore profondément marqué par les dernières tempêtes (Klaus le 24 janvier 2009 et Lothar les 27 et 28 décembre 1999).

34


Les risques naturels et technologiques

35


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique 3- Habitants-habitat 4- Offre de services 5- Economie 6- Mobilité

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Mobiles Collectif Transactions Population EPCI Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Concentration Education Age Domicile-travail Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Collectif Transactions Entreprises Gares Mobiles Territoire T e r r i t o i r e s Echangeur Population Réserve Echanges Parc D y n a m i s m e Vieillesse Arrivants Urgences Construction Flux T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Domicile-travail Concentration Médecin Emplois Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Patrimoine Pyramide Déplacements Lignes Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions Activité Commerces D y n a m i s m e Démographie Secteurs Navettes Passagers Individuel Littoral Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Démographie

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles Arrivants Bas Santé Servicesrevenus Supérieur Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance Economie présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Routes L i t t o r a l Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces Services

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


2 38

Dynamique démographique 38

La population en 2006

40

Les évolutions récentes et futures

42

La population par âge

44

Les personnes âgées

46

Les migrations résidentielles

48

Le profil des migrants

Dynamique démographique


Démographie 1- La population en 2006

Densité de population

 353 920 habitants (323 440 habitants en 1999) 11,3 % de la population aquitaine (même proportion en 1999)  Les deux tiers des communes du territoire comptent moins de 1 000 habitants : 72 communes de moins de 500 habitants 35 de 500 à 999 habitants 36 de 1 000 à 3 499 habitants 7 de 3 500 à 4 999 habitants 11 de 5 000 à 9 999 habitants 3 de 10 000 à 19 999 habitants (Tarnos, SaintJean-de-Luz, Hendaye) - 3 de 20 000 habitants ou plus (Biarritz, Anglet, Bayonne)

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

- - - - - -

km2

Nombre d’habitants au 710 ou plus de 120 à moins de 710 de 30 à moins de 120 moins de 30

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Les espaces littoraux (cœur urbain, littoral nord, littoral sud) concentrent 60 % des habitants sur 19 % du territoire.

évolution de la densité entre 1999 et 2006 Nombre d’habitants en 2006

Densité en 2006 (hab/km2)

Evolution de la densité de population entre 1999 et 2006 (en %)

127 500

1 390

4,1

Si la densité du territoire est plus élevée que la moyenne régionale (110 hab/km2 contre 75), il existe en son sein d’importantes disparités territoriales :

1ère couronne

28 340

180

17,0

- Le cœur urbain est trois fois plus dense que le littoral sud (1 390 hab/km² contre 450).

Littoral sud

49 460

450

7,6

Littoral nord

32 550

120

17,3

Rurbain

31 160

80

12,3

Pôles d’emploi ruraux

30 650

125

15,0

Rural

54 260

30

11,6

Ensemble

353 920

110

9,4

Aquitaine

3 119 780

75

7,3

Cœur urbain

- Le littoral nord, bien que fortement peuplé est nettement moins dense que le sud, les espaces naturels y sont très importants. - Les espaces ruraux et les pôles d’emploi ruraux comptent moins d’habitants au km2 que les territoires qui leur sont comparables au niveau régional. La densification concerne tous les espaces avec cependant des nuances dans l’intensité. - La densification a été la plus forte depuis 1999 dans la première couronne et le littoral nord (+ 17 %), puis dans les pôles d’emploi ruraux (+ 15 %). - Le rural et le rurbain sont aussi en nette augmentation par rapport à 1999 (+ 12 %).

Source : Insee, RP1999 et RP2006 Nota : la densité est calculée à partir de la superficie communale

38


Nombre d’habitants en 2006

39


Démographie 2- Les évolutions récentes et futures La croissance démographique observée récemment a surtout concerné le littoral nord et la première couronne.

 Entre 1999 et 2006, le territoire a connu un gain de 30 480 habitants : - 114 communes ont augmenté, - 29 communes ont stagné, - 24 communes ont enregistré une baisse.

Entre 1990 et 2006, le littoral nord est le territoire qui a le plus progressé (+ 42 %) avec la première couronne (+ 38 %).

Le taux de croissance annuel moyen a été de 1,3 %.

Le cœur urbain et le littoral sud ont connu une augmentation de la population moins importante.  Un taux d’accroissement prévu* de la population entre 2006 et 2030 similaire à celui de l’Aquitaine : 18 %, soit une hausse prévisible de 65 600 habitants.

L’espace rural, quant à lui, a connu un regain démographique avec un dynamisme notable depuis 1999. Au sein de cet espace, des nuances sont observables : le nord n’a cessé de gagner des habitants tandis que le secteur de la Basse Navarre a enregistré une croissance nettement plus modérée (voire pour certaines communes de légères baisses).

*Nota : Il s’agit de projections réalisées à partir des prolongations des tendances observées (modèle Omphale). La méthodologie est présentée en annexe.

Les modèles de projections laissent apparaître un vieillissement notable de la population à horizon 2030

Projections démographiques à horizon 2030 Dans l’hypothèse d’un prolongement des tendances des récentes évolutions démographiques et celles de répartition par type d’espace, les gains de population seraient à horizon 2030 :

- forte augmentation du nombre des plus âgés : + 62 % des personnes de 60 ans ou plus (+ 60 % pour l’Aquitaine), - légère augmentation du nombre des plus jeunes : + 5 % des moins de 20 ans (+ 7 % pour l’Aquitaine),

- 4 200 habitants en cœur urbain (+ 3 %), - 16 800 habitants dans le littoral nord et sud (+ 21 %), - 18 600 habitants dans la périphérie urbaine (première couronne et rurbain) (+ 31 %), - 26 000 habitants dans le rural (+ 31 %).

- stabilité du nombre des personnes de 20 à 60 ans : + 1 % (+ 2 % pour l’Aquitaine).

évolution de la population entre 1968 et 2031 (base 100 en 1968)

Pyramide des âges 2006-2031 (en base 10 000)

PROJECTIONS

300

Hommes

90 ans

Femmes

80 ans

250

70 ans 60 ans

200

50 ans 40 ans 30 ans

150

20 ans 10 ans

100

0 an

1968 1975

1982

1990

1999

2006 2011 2016 2021 2026 2031

Cœur urbain Littoraux (nord et sud)

100

50 2006

Couronne/rurbain Rural

2031 Source : Insee, Omphale

Source : Insee, RP1968 à RP2006 - Omphale

40

0

50

100


ĂŠvolution annuelle moyenne de la population entre 1999 et 2006

41


Cœur urbain

Démographie

Peu de jeunes enfants, présence d’étudiants, part des 60 ans ou plus importante

3- La population par âge

100 ans

Hommes

90 ans 80 ans

Femmes

70 ans 60 ans 50 ans 40 ans 30 ans 20 ans 10 ans 0 an 100

80

60

Profil par âge

40

20

0

20

40

60

80

100

80

100

80

100

80

100

80

100

80

100

80

100

Première couronne

âge moyen (ans)

Part des moins de 10 ans (en %)

Part des moins de 20 ans (en %)

Part des 60 ans ou plus (en %)

Cœur urbain

43,5

9,1

20,2

28,2

1ère couronne

39,8

12,6

25,2

21,0

Littoral sud

43,5

10,0

20,5

27,9

Littoral nord

44,5

10,1

19,4

30,7

Rurbain

39,8

12,5

24,8

21,3

Présence de familles avec enfants, peu de personnes âgées

100 ans 90 ans 80 ans

Femmes

Hommes

70 ans 60 ans 50 ans 40 ans 30 ans 20 ans 10 ans 0 an 100

80

60

40

20

0

20

40

60

Littoral sud

Pôles d’emploi ruraux

44,8

9,8

20,3

31,1

Rural

40,7

12,4

23,7

24,0

Ensemble

42,7

10,5

21,5

26,8

Aquitaine

41,4

11,0

22,7

24,5

Légère surreprésentation des 40-50 ans, profil assez similaire à celui du territoire

100 ans

Femmes

Hommes

90 ans 80 ans 70 ans 60 ans 50 ans 40 ans 30 ans 20 ans 10 ans 0 an 100

80

60

40

20

0

20

40

60

Littoral nord

Surreprésentation des 60-75 ans, sous-représentation des adolescents de 15-20 ans

Source : Insee, Recensement de la population 2006

100 ans

Hommes

90 ans 80 ans

Femmes

70 ans 60 ans 50 ans 40 ans 30 ans 20 ans 10 ans 0 an 100

Une population plus âgée : l’âge moyen est 42,7 ans contre 41,4 ans en Aquitaine. La première couronne et le rurbain accueillent un nombre important de familles. 13 % de leurs habitants ont moins de 10 ans et 25 % moins de 20 ans.

80

60

40

20

0

20

40

60

Rurbain

Peu de personnes âgées, familles avec enfants (profil similaire à la première couronne)

De même, signe d’un certain dynamisme démographique, la population a rajeuni au cours de la dernière décennie dans le rural : des familles s’y sont installées (plutôt avec de jeunes enfants qu’avec des adolescents).

100 ans

Femmes

Hommes

90 ans 80 ans 70 ans 60 ans 50 ans 40 ans 30 ans 20 ans 10 ans 0 an 100

80

60

40

20

0

20

40

60

Pôles d'emploi ruraux

Inversement, les habitants du littoral nord et ceux des pôles d’emploi ruraux sont proportionnellement plus âgés, près du tiers de la population est âgée de 60 ans ou plus. Les personnes de 60 ans ou plus y sont plus nombreuses que celles de moins de 20 ans.

Territoire âgé, surreprésentation des 65-75 ans

100 ans

Femmes

Hommes

90 ans 80 ans 70 ans 60 ans 50 ans 40 ans 30 ans 20 ans

Un vieillissement observable à l’échelle du territoire : + 1,2 an en 7 ans mais qui ne concerne pas l’ensemble des espaces de manière uniforme. Le cœur urbain connaît le plus fort vieillissement de population du territoire (+ 1,6 an) alors que le rural affiche une moyenne d’âge en 2006 presque identique à celle de 1999 (+ 0,2 an).

10 ans 0 an 100

80

60

40

20

0

20

40

60

Rural

Présence de familles avec enfants et d’actifs

100 ans 90 ans 80 ans

Femmes

Hommes

70 ans 60 ans 50 ans 40 ans

Source : Insee, Recensement de la population 2006 Note de lecture : les pyramides d’âges pleines représentent un type d’espace, elles sont comparées à la pyramide d’âges du territoire (trait noir) (en base 10 000)

42

30 ans 20 ans 10 ans 0 an 100

80

60

40

20

0

20

40

60


Indice de vieillesse

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Ustaritz

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre de personnes de 60 ans ou plus pour 100 jeunes (moins de 20 ans)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

170 ou plus de 105 à moins de 170 de 95 à moins de 105 de 70 à moins de 95 moins de 70

43


Démographie 4- Les personnes âgées

Projections démographiques : les personnes de 75 ans ou plus à horizon 2030

 38 780 personnes ont 75 ans ou plus en 2006  Les personnes âgées représentent 11 % de la population contre 10 % pour l’Aquitaine

70 000 60 000

 Près des deux tiers des personnes de 75 ans ou plus sont des femmes

50 000 40 000

 5 510 personnes âgées de plus par rapport à 1999 (+ 16,6 %)

30 000 20 000

 65 690 personnes de 75 ans ou plus à horizon 2030 si les tendances observées se maintiennent, soit une augmentation de 69 % en 25 ans

10 000 0 2006

2011

2016

2021

2026

2030

Source : Insee, Omphale

D’ici 2030, le vieillissement démographique devrait être notable : augmentation de six points de la part des 75 ans ou plus dans la population totale en l’espace d’un quart de siècle (les personnes de 75 ans ou plus devraient représenter 17 % de la population totale en 2030).

Les personnes âgées sont majoritairement concentrées sur le cœur urbain (40 %) et le littoral sud (15 %).

La population des 75 ans ou plus Nombre de personnes de 75 ans ou plus en 2006

Part en 2006 (en %)

Part en 1999 (en %)

Cœur urbain

15 770

12,4

10,4

1ère couronne

1 930

6,8

5,8

Littoral sud

5 770

11,7

9,8

Littoral nord

3 870

11,9

10,5

Rurbain

2 340

7,5

6,7

Pôles d’emploi ruraux

4 190

13,7

11,9

Rural

4 910

9,1

8,5

Ensemble

38 780

11,0

9,5

Aquitaine

313 500

10,0

8,7

La part des personnes de 75 ans ou plus a progressé dans tous les espaces. Le vieillissement du cœur urbain, du littoral sud et des pôles d’emploi ruraux est le plus prononcé (environ + 2 points). Malgré des caractéristiques d’âges communes, le profil sociodémographique des personnes âgées varie entre les espaces : - Les « littoraux » : 59 % des personnes de 75 ans ou plus résidant sur le littoral ne sont pas natives du département de résidence et seuls 37 % habitaient le même logement cinq ans auparavant. Ces personnes sont concentrées dans les stations balnéaires de SaintJean-de-Luz, Biarritz, Capbreton et Soorts-Hossegor. Ce sont plutôt des personnes venues s’installer sur le territoire à l’occasion de la retraite. - Les « locaux » : seuls 25 % des personnes de 75 ans ou plus de l’espace rural ne sont pas natives du département de résidence et 70 % habitaient déjà leur logement cinq ans auparavant.

Source : Insee, RP1999 et RP2006

44


Part des 75 ans ou plus Nombre de personnes de 75 ans ou plus Castets

Tartas

Soustons

Dax St Vincentde-Tyrosse

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Nombre de 75 ans ou plus 4 970

Pouillon

450

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Peyrehorade

Bayonne

St Martinde-Seignanx Orthez

Bidache

St-Jeande-Luz

Ustaritz

Hasparren

Salies-deBéarn

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

0

St-Jean-Piedde-Port

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Etiennede-Baïgorry

10 km

Nombre de personnes de 75 ans ou plus parmi la population (en %)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

14,1 ou plus de 10,4 à moins de 14,1 de 8,6 à moins de 10,4 de 6,8 à moins de 8,6 moins de 6,8

45


Démographie 5- Les migrations résidentielles Un territoire très attractif

Les migrations résidentielles en cinq ans

1,6 fois plus d’entrées que de sorties (43 000 nouveaux arrivants contre 26 000 sortants de cinq ans ou plus) en cinq ans.

43 000 entrées

Une rotation importante à l’intérieur du territoire Le cœur urbain accueille plus du tiers des nouveaux arrivants (15 800 personnes soit 37 %). Les espaces littoraux (nord et sud) restent des lieux d’installation privilégiés pour les migrants arrivant de l’extérieur (12 200 soit 28 %).

Territoire 43 000 mobiles intercommunaux

Rapporté à la population, le nombre de nouveaux arrivants est plus important sur le littoral nord et le rural (18 % d’arrivants contre 12 % dans le cœur urbain et le littoral sud). Dans l’espace rural, d’importantes disparités existent : les communes du nord (jusqu’au Pays de Bidache) sont fortement attractives tandis que la Basse Navarre n’exerce pas le même attrait.

220 000 stables

30 000 mobiles intracommunaux

26 000 sorties

Une forte mobilité est constatée au sein du territoire. 73 000 habitants ont déménagé dans le territoire en cinq ans. Si 30 000 l’ont fait au sein de la même commune, 43 000 habitants en ont changé.

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : personnes de 5 ans ou plus

Taux de migration annuel entre 2001 et 2006

Une attractivité nationale Plus de la moitié des migrants venus s’installer sur le territoire habitaient une autre région que l’Aquitaine en 2001. Parmi eux, 8 000 sont originaires d’île-deFrance. Seuls 17 % des entrants sont venus du reste des Landes ou des Pyrénées-Atlantiques. … voire internationale 5 000 entrants (soit 12 % du total des entrants) sont originaires de l’étranger (majoritairement des Espagnols). 2 000 d’entre eux ont élu domicile dans le littoral sud. Les sortants plébiscitent plutôt la région

*Nota : le recensement de la population permet de connaître les caractéristiques des personnes au moment de l’enquête et non au moment du déménagement

0

Taux de migration annuel moyen net entre 2001 et 2006 (pour 10 000 habitants) 260 ou plus de 130 à moins de 260 de 50 à moins de 130 de -50 à moins de 50 de -100 à moins de -50 moins de -100

46

10 km

Le taux de migration annuel moyen net est la différence entre le nombre d’entrants et de sortants, rapportée à la population totale Source : Insee, Recensement de la population 2006

©IGN-AUDAP INSEE 2009

49 % sont restés en Aquitaine (dont plus de la moitié dans le reste des départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques).


Les échanges migratoires : principaux flux externes

Île-de-France

Reste de la France métropolitaine

Étranger Reste de l’Aquitaine Reste des Landes

Midi-Pyrénées

© IGN-AUDAP INSEE 2009

Reste des Pyrénées-Atlantiques

Destination et origine des migrants

Nombre de personnes

Territoire Reste des Pyrénées-Atlantiques

13 560

Reste des Landes Reste de l'Aquitaine

4 520

Midi-Pyrénées Reste de la France métropolitaine (hors IdF)

entrants

Île-de-France

sortants

47

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : personnes de 5 ans ou plus


Démographie 6- Le profil des migrants  Qui arrive sur le territoire ?

 Qui déménage à l’intérieur du territoire ?

- Autant de petits ménages (couples ou personnes seules) que de familles avec enfants (50 % et 46 % respectivement). Ces proportions sont assez proches de celles observées dans la population totale bien qu’inversées (46 % de petits ménages et 50 % de familles).

- Principalement des familles avec enfants : 56 % des personnes ayant changé de logement tout en restant sur le territoire vivent dans une famille.

- Des personnes plus jeunes que la population résidante

Zoom sur les entrants et les sortants du cœur urbain :

La moyenne d’âge des nouveaux arrivants est de 38 ans, soit cinq ans de moins que celle des résidants en 2006. Les migrations ont donc un effet de rajeunissement de la population.

- Plus de la moitié des personnes ayant quitté le cœur urbain pour un autre espace du territoire vivent dans des familles (61 %). Les familles quittant le cœur urbain se sont principalement installées en première couronne et dans le rural. Les couples sans enfants ont plutôt quitté le cœur urbain au profit des littoraux nord et sud.

- Une majorité d’actifs (62 %), 12 % de retraités, 6 % d’étudiants.

- Essentiellement des actifs (55 %) et moins de retraités (17 % contre 26 % dans l’ensemble de la population). Les actifs nouvellement installés sur le territoire occupent le plus souvent des emplois de cadres (18 % contre 10 %) et de professions intermédiaires (29 % contre 23 %). Les espaces attirent des profils différents de migrants : les familles se sont plutôt installées en première couronne, rural et rurbain, tandis que les ménages de retraités ont privilégié le littoral nord et les pôles d’emploi ruraux.

 Qui le quitte ?

- Les personnes s’installant en cœur urbain sont pour 52 % des personnes seules ou en couple sans enfants, relativement jeunes. - Des entrants plus jeunes que les sortants : 35 ans en moyenne, alors que les sortants du cœur urbain sont plus âgés de deux ans avec d’importantes nuances entre les espaces. à destination du rural et de la première couronne, les migrants sont plutôt des jeunes (34 ans) tandis que ceux qui se sont établis dans le littoral sud ont en moyenne 43 ans, voire 47 ans dans les pôles d’emploi ruraux. Pyramide des âges des entrants et des sortants entre 2001 et 2006 (en effectif)

- Seulement 35 % de familles Les sortants vivent très majoritairement dans des petits ménages : 36 % vivent seuls ou en cohabitation et 22 % en couple (sans enfants).

95-99 ans

Hommes

85-89 ans

Femmes

75-79 ans

- Un territoire qui ne garde pas ses jeunes

65-69 ans

45 % des sortants ont entre 15 et 29 ans. En moyenne, les sortants ont 34 ans.

55-59 ans 45-49 ans

- La « fuite » des étudiants et des jeunes actifs (nouvellement entrés sur le marché du travail).

35-39 ans

46 % des 11 500 jeunes de 15-29 ans ayant quitté le territoire sont étudiants et 44 % ont un emploi.

15-19 ans

25-29 ans 5-9 ans 3 000

- Des départs provisoires ?

2 000

1 000

0

1 000

2 000

3 000

Sortants

7 % des sortants vivent en collectivité (42 % en résidence étudiante, 24 % en foyer de travailleurs), signe possible d’une installation temporaire dans le territoire d’accueil.

Entrants Source : Insee, Recensement de la population 2006 Champ : personnes de 5 ans ou plus

Bien que la moyenne d’âge des sortants soit de quatre ans inférieure à celle des entrants (34 ans contre 38 ans), les arrivants contribuent nettement au rajeunissement de la population du territoire du seul fait d’un nombre plus important d’entrées.

48


Les ĂŠchanges migratoires : principaux flux internes

49


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique 3- Habitants-habitat 4- Offre de services 5- Economie 6- Mobilité

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Collectif Transaction Population EPCI Mobiles Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Domicile-travail Concentration Education Age Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Mobiles Collectif Transactions Entreprises Gares Territoire T e r r i t o i r e Echangeur Population Réserve Echanges Parc y n a m i s m e Vieillesse Arrivants D Construction Flux Urgences T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Concentration Médecin Emplois Domicile-travail Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Lignes Patrimoine Pyramide Déplacements Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions D y n a m i s m e Activité Commerces Passagers Littoral Démographie Secteurs Navettes Individuel Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Services

Economie

Démographie

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance

présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Routes L i t t o r a l

Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles ArrivantsServices Bas revenus Supérieur Santé Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


3 52

Habitants

Habitants Habitat

68

Habitat

52

La population active

68

Le parc total de logements

54

Le chômage

70

La dynamique du parc de logements

56

Les catégories socioprofessionnelles

72

Les transactions de logements

58

Les revenus fiscaux des ménages

74

Les valeurs immobilières

60

Les situations de précarité

76

Les résidences secondaires

62

La taille moyenne des ménages

78

Le statut d'occupation des résidences principales

64

Les familles nombreuses

80

Le secteur privé

66

Les familles monoparentales

82

Le logement social


Habitants 1- La population active  221 820 résidants âgés de 15 à 64 ans

Taux d’activité des 55-64 ans par EPCI

Résidants âgés de 15 à 64 ans selon le type d’activité

63 090 inactifs autres inactifs 9%

retraités ou préretraités 9%

10 % 10 %

11 %

Aquitaine

9%

Territoire

7%

chômeurs (16 500)

64 %

8%

63 %

actifs ayant un emploi (142 230)

0

Nombre d’actifs de 55 à 64 ans 5 060

158 730 actifs

1 690 170

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Source : Insee, Recensement de la population 2006

15-24

25-54

55-64

ensemble

Cœur urbain

79 980

40,5

88,4

39,0

70,3

1ère couronne

18 450

39,5

91,8

38,3

73,2

Littoral sud

30 890

42,5

88,4

35,0

71,0

Littoral nord

19 950

48,5

89,4

33,3

70,6

Rurbain

20 370

46,4

91,3

36,8

73,3

Pôles d’emploi ruraux

18 260

46,1

88,9

34,3

70,2

Rural

33 920

47,2

90,9

37,7

74,3

Ensemble

221 820

43,2

89,5

37,0

71,6

Aquitaine

1 996 840

41,3

89,3

39,7

71,0

Actifs parmi la population des 55-64 ans (%) 43,2 ou plus de 37,8 à moins de 43,2 de 34,9 à moins de 37,8 moins de 34,9 communes hors EPCI

Le taux d’activité (71,6 %) est comparable à celui de la région Aquitaine. Les taux d’activité les plus élevés se situent en milieu rural, en première couronne et dans le rurbain.

Taux d’activité par tranche d’âge Population résidante (15 à 64 ans)

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés

Taux d’activité (en %)

Entre 55 et 64 ans, les taux d’activité sont plus faibles qu’en Aquitaine, notamment dans le littoral nord. Le taux d’activité des 55 à 64 ans s’élève à 37 % contre 39,7 % en Aquitaine. Les retraités sont d’ailleurs surreprésentés sur l’ensemble du territoire. Dans le littoral nord, un tiers seulement des 55 à 64 ans occupent un emploi ou en recherche un. à l’inverse, le taux d’activité des jeunes de moins de 25 ans est supérieur de deux points à celui de la région. Cela traduit une entrée plus précoce sur le marché du travail, y compris pour financer la poursuite d’études. Cette participation des jeunes au marché du travail est surtout remarquable au sein du littoral nord et en espace rural (respectivement 48,5  % et 47,2 %). En outre, les étudiants et élèves sont moins représentés qu’en moyenne régionale, probable signe que les jeunes partent poursuivre leurs études ailleurs.

Source : Insee, Recensement de la population 2006

52


Taux d’activité

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Actifs de 15 ans ou plus parmi la population des 15-64 ans (%) 78,6 ou plus de 75,1 à moins de 78,6 de 73,0 à moins de 75,1 de 70,7 à moins de 73,0 moins de 70,7

53

Source : Insee, Recensement de la population 2006


Habitants 2- Le chômage évolution du nombre de demandeurs d’emploi entre 1998 et 2008

 Parmi les 16 500 chômeurs : - 58,4 % sont des femmes - 18 % sont des jeunes de moins de 25 ans  Parmi les actifs de 15 à 64 ans, 10,4 % se déclarent chômeurs, niveau comparable à la moyenne aquitaine

Taux de chômage selon le sexe et l’âge (au sens du recensement de la population) % Hommes Territoire Aquitaine

25

Femmes Territoire Aquitaine

20 15 10

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

30

Évolution du nombre de DEFM (%) 0 ou plus de -22,4 à moins de 0 de -41,2 à moins de -22,4 de -60 à moins de -41,2 moins de -60

5 0 15 à 24 ans

25 à 54 ans

55 à 64 ans

Entre 1998 et 2008, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) a diminué dans la plupart des communes

Source : ANPE, DEFM, catégories 1,2 et 3 hors activité réduite

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Le phénomène du chômage touche inégalement les territoires. Dépassant 14 % dans certaines communes du cœur urbain ou du littoral nord, le taux de chômage est inférieur à 6 % dans la moitié des communes de l’espace rural.

Le chômage - zoom sur les jeunes de 15 à 24 ans chômeurs effectifs

dont 15-24 ans

parmi les actifs (en %)

effectifs

parmi les actifs (en %)

Cœur urbain

7 300

13,0

900

20,6

1ère couronne

1 050

7,8

200

18,3

Littoral sud

2 260

10,3

410

21,0

Littoral nord

1 860

13,2

330

25,6

Rurbain

1 030

6,9

210

14,4

Pôles d’emploi ruraux

1 250

9,8

250

18,2

Rural

1 750

7,0

350

14,7

Ensemble

16 500

10,4

2 980

19,2

Aquitaine

154 400

10,9

32 800

21,5

Au nord du territoire, le chômage est élevé et les demandes d’emploi augmentent. Le taux de chômage dépasse la moyenne régionale dans toutes les communes du littoral nord (hormis Ondres). De surcroît, le nombre de demandeurs d’emploi y a augmenté ces dix dernières années. Cette fragilité sociale s’observe dans un grand nombre de communes de la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud. Le chômage touche moins souvent les jeunes qu’en Aquitaine, à l’exception du littoral nord. Dans cet espace, le taux de chômage est particulièrement élevé et concerne un jeune actif sur quatre, signe d’une inadéquation entre les compétences de la main-d’œuvre locale et les besoins des entreprises. Les femmes de 55 ans ou plus sont plus souvent au chômage. Le chômage concerne, comme en Aquitaine, majoritairement les femmes. En particulier, les recherches d’emploi de celles de 55 ans ou plus sont plus fréquentes qu’en moyenne régionale (11 % contre 9 %).

Source : Insee, Recensement de la population 2006 Champ : population active de 15 à 64 ans

54


Taux de chômage

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre de chômeurs parmi les actifs de 15-64 ans (%)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

11 ou plus de 8 à moins de 11 de 6 à moins de 8 de 3,5 à moins de 6 moins de 3,5

55


Habitants 3- Les catégories socioprofessionnelles  158 730 actifs résidants âgés de 15 à 64 ans

Répartition socioprofessionnelle Cœur urbain

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

Répartition des actifs résidants selon leur catégorie socioprofessionnelle

20 10 0

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Employés

Professions intermédiaires

Employés Première couronne

Ouvriers

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

Prof. intermédiaires

20 10 0

Cadres, professions intellectuelles sup.

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Employés

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Aquitaine Territoire

Agriculteurs exploitants 0

5

10

15

20

25

30

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Professions intermédiaires

Littoral sud

% 35

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : actifs de 15 à 64 ans

20 10 0

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Employés

Professions intermédiaires

Le profil social du territoire se caractérise par davantage d’employés, d’artisans ou de commerçants qu’en Aquitaine, et à l’inverse moins de cadres et d’ouvriers. Cette situation est typique d’une économie présentielle importante.

Littoral nord

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

20 10 0

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Employés

La catégorie sociale des employés est la plus nombreuse. Elle regroupe un tiers des actifs résidants. Ceux-ci habitent le plus souvent en milieu urbain et un tiers d’entre eux résident dans la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz.

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Professions intermédiaires

Rurbain

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

20 10 0

La plus forte présence des artisans et des commerçants, en particulier dans le littoral nord, est également une des caractéristiques du territoire.

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Employés

Professions intermédiaires

Quelques surreprésentations sociales se dégagent par type d’espaces : celle des cadres en milieux urbanisés (cœur urbain, première couronne et littoral sud), celle des ouvriers plutôt dans les pôles d’emploi ruraux et à un moindre degré en milieu rural accompagnant la forte présence d’agriculteurs.

Pôles d’emploi ruraux

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

20 10 0

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Employés

Les 50 ans ou plus représentent, comme en Aquitaine, 24 % des actifs résidants. Leur part est surtout importante chez les agriculteurs (37 %), les artisans, commerçants ou chefs d’entreprises (35 %) et les cadres (33 %).

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Professions intermédiaires

Rural

Agriculteurs exploitants 40 % 30

Ouvriers

20 10 0

La reprise d’activité qu’il s’agisse d’exploitations agricoles, de commerces ou d’entreprises est un enjeu pour les années à venir. Dans les territoires ruraux, la déprise agricole peut avoir des impacts directs sur le paysage.

Employés

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

Cadres, professions intellectuelles supérieures

Professions intermédiaires

Territoire Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : actifs résidants de 15 à 64 ans

56


Importance des catĂŠgories socioprofessionnelles dans les intercommunalitĂŠs

57


Habitants 4- Les revenus fiscaux des ménages

Part des pensions/retraites dans le revenu fiscal des ménages par EPCI en 2007

Un revenu fiscal médian élevé La moitié des ménages déclare un revenu fiscal supérieur à 17 770 euros annuels par unité de consommation (UC) pour 17 320 euros en Aquitaine. Les territoires présentent de fortes hétérogénéités. Les niveaux de revenus sont plus élevés en première couronne et dans le littoral nord (revenu médian supérieur à 19 000 euros annuels par UC) et nettement plus modestes dans le rural et ses pôles d’emploi (revenu médian inférieur à 17 000 euros annuels par UC). Derrière ce revenu médian peuvent se cacher des disparités entre les habitants. Ainsi dans le littoral nord, le revenu plancher des ménages les plus riches est 4,6 fois supérieur au revenu plafond des ménages les plus pauvres. Mais globalement, à l’exception du cœur urbain, ces disparités sont peu marquées comparé à celles de la région et de la métropole.

MAREMNE-ADOUR CÔTE-SUD

PAYS D'ORTHE SEIGNANX CABAB PAYS DE BIDACHE

NIVEADOUR

ERROBI

SUD PAYS BASQUE

PAYS D'HASPARREN AMIKUZE

GARAZI-BAIGORRI

Le cœur urbain et le littoral nord se distinguent par une forte proportion de pensions et retraites. Cette catégorie de revenus représente 29,5 % des revenus déclarés contre 27,3 % en Aquitaine, du fait d’une surreprésentation des personnes âgées sur le territoire. Le revenu des ménages est particulièrement dépendant de cette catégorie de revenus dans certaines communes du cœur urbain, du littoral, et du sud-est du rural. Les pensions et retraites y constituent plus du tiers des revenus déclarés.

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

IHOLDI-OZTIBARRE

Part des pensions/retraites dans le revenu fiscal des ménages (%) 31,6 ou plus de 29,1 à moins de 31,6 de 25,2 à moins de 29,1 moins de 25,2

communes hors EPCI

Source : DGFiP - Insee, Revenus fiscaux localisés 2007

Le niveau actuel des pensions/retraites pourrait ne pas être maintenu à l’avenir, ce qui constitue un facteur de risque pour le territoire.

Revenus fiscaux des ménages en 2007 Nombre de ménages fiscaux Cœur urbain

61 170

Revenu médian par UC (1) 17 830

1er décile (D1) (2)

6 990

9ème décile (D9) (2)

Rapport interdécile par UC (D9/D1)

36 260

5,2

Part des pensions/ retraites (en %) 32,0

Unité de consommation (UC) : Le nombre d’UC est évalué de la manière suivante :

10 880

19 610

10 400

37 390

3,6

23,9

- -

Littoral sud

12 100

18 110

9 190

33 600

3,7

23,5

-

Littoral nord

16 120

19 080

8 220

38 140

4,6

33,4

1

ère

couronne

Le 1er adulte du ménage compte pour 1 UC Les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 Les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3

Source : DGFiP, Insee, Revenus fiscaux localisés 2007 Rurbain

23 770

17 870

8 140

36 150

4,4

29,4

Pôles d’emploi ruraux

13 210

16 890

7 670

30 910

4,0

31,1

Rural

20 900

16 210

7 230

29 790

4,1

26,1

Ensemble

158 150

17 770

7 790

34 840

4,5

29,5

Aquitaine

1 341 800

17 320

7 070

33 560

4,7

27,3

Métropole

25 603 280

17 500

6 570

35 570

5,4

23,6

Province

20 906 290

17 000

6 620

33 020

5,0

25,5

58

(1) La moitié de la population du cœur urbain vit dans un ménage fiscal déclarant un revenu annuel supérieur à 17 830 € par unité de consommation, et l’autre moitié un revenu par UC inférieur. (2) 10 % de la population du cœur urbain vit dans un ménage qui déclare moins de 6 990 € par UC, et 10 % appartient à un ménage déclarant plus de 36 260 € par UC.


Revenu fiscal mĂŠdian par unitĂŠ de consommation en 2007

59


Habitants 5- Les situations de précarité  En 2007, 10 % de la population vit dans un ménage comportant au moins un allocataire à bas revenus, proportion moindre qu’en Aquitaine

Part des loyers fiscaux non imposés en 2007

 Une forte part de foyers fiscaux non imposables dans le rural Caractéristiques des allocataires à bas revenus en 2007

Nombre d’allocataires à bas revenus *

Aquitaine

Métropole

17 570

164 200

3 377 010

Part des allocataires de moins de 30 ans (en %)

20,9

25,4

25,2

Part de personnes seules (en %)

48,6

46,0

43,1

Part de familles monoparentales (en %)

29,5

28,0

27,3

7,3

9,7

12,9

26,9

27,1

28,3

Part de familles nombreuses (3 enfants ou plus) (en %) Part de bénéficiaires du RMI (en %)

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Territoire

Nombre de foyers fiscaux non imposés parmi l'ensemble des foyers fiscaux (%) 45 49 53 58 64

*pour les revenus de l’année 2006, le seuil de bas revenus s’établit à 871€ par UC

Source : DGFiP, Revenus fiscaux 2007

Source : Cnaf 2007 Champ : ensemble des allocataires Caf à bas revenus

Plus fortement qu’en Aquitaine, les situations de fragilité de revenus concernent les personnes seules et les familles monoparentales : parmi les allocataires à bas revenus, un tiers appartiennent à une famille monoparentale, la moitié sont des personnes seules.

Population avec un bas revenu en 2007 Nombre d’allocataires et de personnes couvertes à bas revenus* Cœur urbain

Des territoires inégaux face à la précarité La moitié des personnes fragiles vivent dans le cœur urbain : ce dernier concentre 36 % de la population totale et 12,7 % vivent avec un bas revenu. Cette proportion de personnes fragiles dépasse celle observée en Aquitaine.

couronne

1 520

5,3

5 170

10,5

Littoral nord

3 290

10,1

Rurbain

2 190

7,0

Pôles d’emploi ruraux

3 160

10,3

Rural

Aux alentours, première couronne et espace rurbain accueillent respectivement 5,3 % et 7 % de personnes fragiles.

12,7

Littoral sud

1

ère

En revanche, la part des moins de 30 ans y est moins prononcée : 21 % pour 25,4 % en Aquitaine.

16 230

en % de la population totale

4 130

7,6

Ensemble

35 690

10,1

Aquitaine

353 940

11,3

*personnes appartenant à un ménage comportant au moins un allocataire à bas revenus Sources : Insee, Recensement de la population 2006 - Cnaf 2007

60


Part de la population à bas revenus en 2007

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

OloronSte-Marie

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Population à bas revenus parmi la population totale (%)

Sources : Cnaf 2007 ; Insee, Recensement de la population 2006

12,4 ou plus de 9,6 à moins de 12,4

La population à bas revenus comprend les personnes appartenant à un ménage d'au moins un allocataire à bas revenu. Pour les revenus de l'année 2006, le seuil de bas revenu s'établit à 871 euros par unité de consommation.

de 7,7 à moins de 9,6 de 6,0 à moins de 7,7 moins de 6,0 secret statistique

61


Habitants 6- La taille moyenne des ménages  155 450 ménages en 2006.

Ménages d’une seule personne

 2,2 personnes par ménage (2,3 en 1999). Un ménage sur trois est composé d’une seule personne. Comme ailleurs, leur taille a diminué en raison de la décohabitation. La taille moyenne des ménages est plus importante en première couronne, dans le rurbain et le rural, où elle atteint 2,6 personnes.

Des personnes spacieux

seules

dans

des

logements

Dans le cœur urbain comme sur le littoral sud, les personnes seules sont quatre fois sur dix installées dans des logements d’une surface comprise entre 40 et 70 m². Elle dépasse souvent 70 m² au sein du rural et de la première couronne. Les caractéristiques mêmes des ménages compliquent l’adéquation entre la surface des logements et la taille moyenne des ménages. Les étudiants et les personnes âgées, par exemple, ne recherchent pas les mêmes logements.

0

Nombre de ménages d’une personne 10 640 3 550

30,2 ou plus de 22,8 à moins de 30,2 de 17,3 à moins de 22,8 moins de 17,3

1 610

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Un quart des personnes seules ont 75 ans ou plus. Cette proportion est plus élevée encore dans le littoral, le rural et ses pôles d’emploi. Ces personnes, le plus souvent après le décès du conjoint, continuent d’occuper, seules, le même logement.

Caractérisation des ménages Ensemble des ménages Nombre de ménages

Population des ménages

Ménages d’une seule personne

Nombre moyen de personnes par ménage (en %)

Nombre de ménages

Part dans l’ensemble des ménages (en %)

Part des 75 ans ou plus dans les ménages d’une seule personne (en %)

Cœur urbain

62 320

124 140

2,0

26 020

41,7

24,9

1ère couronne

10 640

27 910

2,6

2 000

18,8

23,9

Littoral sud

22 460

48 230

2,1

7 990

35,6

27,0

Littoral nord

14 800

31 680

2,1

4 770

32,2

27,3

Rurbain

11 800

30 490

2,6

2 560

21,7

23,8

Pôles d’emploi ruraux

12 790

28 650

2,2

4 100

32,1

30,2

Rural

20 640

53 780

2,6

4 690

22,7

27,7

Ensemble

155 450

344 880

2,2

52 130

33,5

26,0

Aquitaine

1 364 030

3 040 700

2,2

452 530

33,2

25,0

Source : Insee, Recensement de la population 2006

62

10 km

Part des ménages d’une seule personne (%)

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Elle est plus faible dans les autres territoires et diminue avec l’importance des ménages composés d’une seule personne : le cœur urbain présente la plus faible taille (2 personnes par ménage) et en même temps la plus forte part de ménages d’une seule personne (42 %).


Taille moyenne des ménages

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre moyen de personnes par ménage

Source : Insee, Recensement de la population 2006

de 2,9 à moins de 3,7 de 2,6 à moins de 2,9 de 2,3 à moins de 2,6 de 2,1 à moins de 2,3 de 1,9 à moins de 2,1

63


Habitants 7- Les familles nombreuses  Parmi les 47 810 familles,

Part des familles nombreuses

- 6 430 familles ont 3 enfants ou plus, cette proportion de familles nombreuses (13,4 %) est plus faible qu’en Aquitaine (14,5 %) ; - le tiers des familles nombreuses résident dans le cœur urbain ; vivent

dans

une

famille

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

- 20 630 enfants nombreuse.

Part des familles nombreuses parmi l'ensemble des familles (%) 12 14 15 16 17 19 Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Les familles nombreuses sont sous-représentées dans le cœur urbain et le littoral.

Familles nombreuses : nombre et part des familles Ensemble des familles

dont familles de trois enfants ou plus

nombre

nombre

Cœur urbain

16 150

1 930

12,0

1er couronne

4 540

600

13,2

Littoral sud

6 550

810

12,4

Les familles de 3 enfants ou plus sont sous-représentées en cœur urbain et sur le littoral (nord et sud). Cette situation est à rapprocher de l’offre de logements, peutêtre inadaptée à ces familles. En cœur urbain, une offre immobilière coûteuse, le manque probable de grands logements, orientent les familles nombreuses vers d’autres lieux d’installation.

Littoral nord

4 140

440

10,6

Des stratégies résidentielles se dégagent.

Rurbain

4 750

720

15,2

Pôles d’emploi ruraux

3 900

580

14,9

Rural

7 780

1 350

17,4

Ensemble

47 810

6 430

13,4

Aquitaine

425 070

61 570

14,5

part (%)

Un tiers des familles nombreuses résident en cœur urbain, mais beaucoup ont pris la décision de s’installer en milieu rural (20 %). Si la proximité des équipements adaptés aux enfants reste donc un critère de choix (crèches, établissements scolaires…), la vie à la campagne, l’envie de disposer d’un jardin, des loyers ou des coûts d’accession plus faibles… sont également des facteurs déterminants dans la décision des ménages.

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans

64


Les familles nombreuses

65


Habitants 8- Les familles monoparentales Population parfois fragile car dépendant des revenus ou de l’activité d’une seule personne, les familles monoparentales représentent 21,7 % de l’ensemble des familles, soit une proportion semblable à l’Aquitaine. 10 400 familles sont composées d’un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent.

Part des familles monoparentales

La part des familles monoparentales est importante dans le cœur urbain (31 %) et sur le littoral (24 % au sud et 23 % au nord). 19 % de l’ensemble des enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale (15 500 enfants). En moyenne, chacune de ces familles comprend 1,5 enfant. mères

travaillant

en

tant

Dans 85 % des cas, le chef de la famille monoparentale est une femme. La majorité de ces mères sont employées. Or, cette catégorie sociale dispose de revenus souvent modestes. Être seul pour éduquer son ou ses enfants soulève, en outre, diverses difficultés quotidiennes ayant notamment des incidences sur la vie professionnelle.

0

Part des familles monoparentales parmi l'ensemble des familles (%)

L’ensemble de ces caractéristiques induit une plus forte fragilité, un risque de basculer dans la précarité plus important que pour les autres familles.

10 13 15 17 21 Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Familles monoparentales : les chefs de famille actifs selon leur catégorie socioprofessionnelle

Familles monoparentales : nombre et part des familles Ensemble des familles nombre

Familles monoparentales nombre

part (en %)

16 150

5 040

31,2

Autres sans activité professionnelle 0,2 %

1ère couronne

4 540

560

12,3

Ouvriers 13,7 %

Littoral sud

6 550

1 560

23,8

Littoral nord

4 140

930

22,5

Rurbain

4 750

600

12,6

Pôles d’emploi ruraux

3 900

760

19,5

Rural

7 780

940

12,1

Ensemble

47 810

10 390

21,7

Aquitaine

425 070

88 770

20,9

Cœur urbain

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Souvent des qu’employées

Employés 48,9 %

Agriculteurs exploitants 1,1 % Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 6,2 % Cadres, professions intellectuelles supérieures 8,1%

Professions intermédiaires 21,8 %

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Champ : familles avec enfants de moins de 25 ans Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

66


Les familles monoparentales

67


Habitat 1- Le parc total de logements  13 % des logements aquitains concentrés sur 8 % de la superficie régionale

Logements vacants par EPCI

 223 130 logements dont : - 70 % de résidences principales (155 450) - 27 % de résidences secondaires et occasionnelles (59 650) - 3 % de logements vacants (8 030), contre 6 % en Aquitaine

MAREMNE-ADOUR CÔTE-SUD

PAYS D'ORTHE SEIGNANX BAYONNEANGLETBIARRITZ

 Les nombres d’appartements et de maisons sont très proches, respectivement 111 020 et 108 210. Les autres formes de logements sont négligeables. SUD PAYS BASQUE

NIVE-ADOUR

ERROBI

PAYS DE BIDACHE

PAYS D'HASPARREN

 Les appartements composent près de 75 % des logements de la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz.

AMIKUZE

GARAZI - BAIGORRI

 Ce chiffre est supérieur à 60 % pour la Communauté de communes Sud Pays Basque. 0

Nombre de logements vacants 2 350 250

Source : Insee, Recensement de la population 2006

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

IHOLDIOZTIBARRE

Part des logements vacants dans le parc total de logements (en %) 5 ou plus de 4 à moins de 5 moins de 4 communes hors EPCI

Densité de logements Nombre de logements en 2006

Superficie des communes (en km2)

70 % des logements se situent dans les espaces littoraux (cœur urbain, littoral sud et littoral nord). à mesure que l’on s’éloigne du littoral, le nombre de logements diminue.

Nombre de logements au km2

Cœur urbain

78 360

92

850

1ère couronne

11 750

161

70

Littoral sud

39 250

110

360

Littoral nord

39 110

277

140

Rurbain

14 040

383

40

Pôles d’emploi ruraux

15 310

245

60

Rural

25 310

1 947

10

Ensemble

223 130

3 215

69

Aquitaine

1 666 770

41 308

40

La densité de logements par rapport à la surface des communes du cœur urbain est 12 fois supérieure à celle du territoire. C’est dans la partie la moins dense (espaces rural et rurbain) du territoire que la part des logements vacants est la plus élevée. La réduction de la vacance combinée à une revalorisation du bâti existant (rénovation de logement ancien, changement d’usage de bâtiment...) peut limiter l’étalement urbain tout en contribuant à la demande résidentielle. Fortement attractifs, les EPCI du littoral (BayonneAnglet-Biarritz, Maremne Adour Côte-Sud et Sud Pays Basque) concentrent néanmoins 63 % des logements vacants.

Source : Insee, Recensement de la population 2006

68


Nombre de logements De n s i t é d e l o g e m e n t s

439 187 87 45 25 13 Source : Insee, Recensement de la population 2006

69

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Nombre de logements au km²


Habitat 2 - La dynamique du parc de logements  29 050 logements commencés entre 1999 et 2006 (soit 15 % des logements mis en chantier en Aquitaine) :

Les ouvertures de chantier entre 1999 et 2006 Nombre de logements commencés entre 1999 et 2006

- 49 % en individuel - 51 % en collectif (contre 55 % en 1999)  En l’espace de 7 ans, le parc de logements a progressé de 15,1 %, soit deux points de plus qu’en Aquitaine, témoin de l’attractivité du territoire. La population a augmenté de 9,4 % sur cette même période.

Part du collectif (en %)

Part du collectif dans l’ensemble du territoire (en %)

Cœur urbain

6 320

80

34

1ère couronne

2 760

37

7

Littoral sud

5 570

74

28

Littoral nord

4 970

44

15

Rurbain

2 600

25

4

Pôles d’emploi ruraux

2 820

44

8

Rural

4 010

11

3

29 050

51

100

193 260

34

Ensemble Aquitaine

Source : DRE, Sitadel 2008 *Note de lecture : en cœur urbain 80 % des logements commencés sont des logements collectifs. Le cœur urbain regroupe 34 % des logements collectifs mis en chantier.

L’essentiel de la construction neuve se concentre dans le cœur urbain (21,8 %), le littoral sud (19,2 %), puis le littoral nord (17,1 %). L’effort de construction est sensiblement identique dans la première couronne et dans les pôles d’emploi ruraux (proche de 10 %).

Nombre de logements commencés selon le type de construction entre 1999 et 2008 3 000 2 500

L’effort de construction est également réparti entre l’individuel et le collectif. Mais de fortes disparités existent entre les espaces. En raison de la diffusion de la construction dans le territoire, notamment dans les espaces rurbains et ruraux, la part de la construction individuelle est majoritaire depuis 2004.

2 000 1 500 1 000 500 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008* Logement collectif Logement individuel

Le littoral basque est dans une dynamique de construction sur un modèle urbain plus compact, la part du collectif est de 80 % dans le cœur urbain et de 74 % dans le littoral sud, alors que la construction de logements individuels est encore majoritaire pour le littoral nord, landais (56 %).

Source : DRE, Sitadel 2008 * : données provisoires

La part du collectif dans les pôles d’emploi ruraux (44 %) est supérieure à celle de la première couronne (37 %), témoignant du maintien d’une certaine densité dans les bourgs, au détriment d’un modèle de développement pavillonnaire dans les espaces périurbains.

70


Logements commencĂŠs et part du collectif entre 1999 et 2006

71


Habitat 3 - Les transactions de logements  De 2000 à 2008, 38 200 transactions de logements :

Nombre de pièces par type de biens

- 69 % sont des appartements, 31 % des maisons ;

Maisons

- 72 % sont dans l’ancien (logement de cinq ans ou plus), 28 % dans le neuf. - 40 % des transactions ont été réalisées à Anglet, Bayonne, Biarritz et Hendaye (plus de 4 500 pour les trois premières et plus de 3 000 pour la dernière).

1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces 6 pièces ou plus Total

Appartements

Ventes entre 2006 et 2008 (en %)

Parc total en 2006 (en %)

Ventes entre 2006 et 2008 (en %)

Parc total en 2006 (en %)

0,3

0,2

12,5

8,4

2,6

1,4

34,8

25,5

11,9

9,2

33,2

34,8

28,9

26,6

15,1

21,4

26,0

29,8

3,3

7,5

30,3

32,8

1,1

2,4

100,0

100,0

100,0

100,0

Sources : Insee, Recensement de la population 2006 ; Notaires de France, Perval 2008

Selon le type de biens (maison ou appartement) ou leur taille, les mutations ne se font pas avec la même intensité : les petits logements (appartements de une ou deux pièces) changent plus souvent de propriétaires. Ainsi 47 % des mutations d’appartements concernent des biens d’une à deux pièces, alors qu’ils ne représentent que 34 % du parc total de logements.

Un ralentissement du marché immobilier surtout visible dans les espaces traditionnellement dynamiques

 Qui achète sur le territoire ? Un marché immobilier essentiellement porté par les particuliers (seulement 7 % des transactions sont réalisées par des professionnels).

Le marché de l’immobilier ralentit. Alors qu’au début des années 2000, le nombre de transactions au sein du territoire (appartements et maisons) dépassait les 5 000 ventes annuelles, l’année 2008 marque une baisse de 20 %.

Des coûts du foncier discriminants qui ne permettent pas toujours aux primo-accédants jeunes d’acheter : dans les espaces les plus éloignés (première couronne, rurbain ou rural) les acquéreurs sont plus jeunes que dans le cœur urbain.

Ce ralentissement, corollaire local d’une crise immobilière nationale, n’est pas uniforme : les espaces rurbains ou ruraux sont les moins concernés.

Un marché immobilier très contrasté : la provenance des acquéreurs va du « très local » (35 % habitaient déjà l’EPCI), au national* (25 %) voire international (9 %). Les trois quarts des acquéreurs étrangers sont des Espagnols. Ces derniers se sont majoritairement installés dans la Communauté de communes du Sud Pays basque (65 %).

Si naturellement les espaces littoraux (cœur urbain, littoral nord et sud) connaissent le plus de mutations, la crise a touché significativement le littoral sud, avec une baisse sensible des mutations, alors que le littoral nord a encore connu une hausse en 2008.

*Nota : National à l’exception du reste des départements des PyrénéesAtlantiques et des Landes

72


Part des transactions immobilières enregistrées entre 2006 et 2008

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne Orthez

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

OloronSte-Marie

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre de transactions immobilières de 2006 à 2008 dans le parc total de logements en 2006 (en %)

Sources : Notaires de France, Perval 2008 ; Insee, Recensement de la population 2006

7 ou plus de 4 à moins de 7 de 2 à moins de 4 moins de 2 aucune transaction

secret statistique

73


Habitat 4 - Les valeurs immobilières Au sein du territoire, la localisation d’un bien immobilier engendre une variation du simple au quadruple du prix de vente.

 Sur le territoire, en moyenne en 2008 : - Un appartement de 3 pièces se vendait autour de 204 000 €*, (soit 3 320 €/m2) dans le neuf et de 205 500 €, (soit 3 270 €/m2) dans l’ancien. Les écarts avec les valeurs immobilières moyennes observées au niveau régional oscillent entre 15 500 € (+ 8 %) dans le neuf et 39 000 € (+ 23 %) dans l’ancien. Comparés à l’Aquitaine, les prix au m2 sont 11 % plus élevés dans le neuf et 28 % plus élevés dans l’ancien.

Les prix de vente les plus élevés sont observés dans l’ensemble du littoral (y compris le cœur urbain), avec pour autant d’importantes variations entre la partie sud et la partie nord. Le littoral sud est l’espace où les prix enregistrés sont les plus élevés : ils dépassent de 30 à 40 % ceux pratiqués dans le nord. Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Bidart et Biarritz se démarquent par des niveaux de prix encore supérieurs (environ 20 %) à ceux des communes voisines.

- Les écarts de prix (en €/m2) entre le marché du neuf et l’ancien sont relativement faibles (moins de 2 points) alors qu’au niveau régional ceux-ci atteignent 27 points.

Les communes de la première couronne et du rurbain « subissent » les effets de la proximité de territoires à forte aménité. Les niveaux de prix avoisinent ceux observés à Bayonne ou dans le littoral nord, 10 à 20 % en deçà. La pression immobilière s’avère plus marquée dans l’arrière pays du littoral sud.

- Une maison de 5 pièces se vendait 328 460 € contre 222  600 € en Aquitaine**. *Nota : Les valeurs immobilières correspondent au montant moyen des transactions réalisées (volume global) tandis que la notion de prix intègre la superficie des biens (euros au m²).

Vers l’intérieur du territoire, les prix sont trois à quatre fois inférieurs à ceux pratiqués dans le littoral avec quelques rares exceptions comme Saint-Jean-Pied-dePort et Saint-Étienne-de-Baigorry qui bénéficient d’un certain engouement.

**Nota : La distinction entre marché du neuf et de l’ancien n’est pas pertinente sur ce type de biens faute d’un nombre de transactions significatif.

*Nota : L’analyse économétrique réalisée par ATEMHA sur les valeurs immobilières observées dans l’ensemble des Pyrénées-Atlantiques et le sud des Landes entre 2000 et 2008 permet de dégager une hiérarchie spatiale des prix déflatée des caractéristiques intrinsèques des logements vendus. Cette approche permet de mettre en évidence l’incidence de la localisation des logements dans la formation des prix (méthodologie en annexe).

Les communes aux valeurs immobilières les plus élevées en 2007-2008* Appartements Commune

Montant moyen

Le coût du augmentation

Maisons Nombre de biens vendus

Commune

Montant moyen

Nombre de biens vendus

Arbonne

482 850

15

Bassussarry

225 080

6

Urrugne

212 380

107

Arcangues

480 520

13

St-Jean-deLuz

208 140

239

Bassussarry

474 920

17

Biarritz

206 220

571

Ascain

467 560

14

Ciboure

197 690

213

SoortsHossegor

447 860

62

Hendaye

196 650

306

Urrugne

425 870

25

Bidart

193 440

74

Biarritz

422 960

127

Sare

193 400

5

Saint-Péesur-Nivelle

417 460

13

Anglet

192 230

746

Jatxou

412 440

6

Ondres

189 870

31

Hendaye

411 820

39

foncier

(terrain)

en

nette

La rareté et l’exiguïté des terrains en cœur urbain et en zones littorales (sud et nord) augmentent la pression foncière sur le territoire. Les prix varient de 350 € le m2 dans la Communauté d’agglomération Bayonne-AngletBiarritz à moins de 30 € le m2 dans les intercommunalités de Basse Navarre (Iholdi-Oztibarre et Amikuze). Les prix des terrains vendus dans les Communautés de communes du Pays d’Orthe et celle d’Iholdi Oztibarre ont plus que doublé entre 2004 et 2008. Faute de disponibilités foncières à des prix modérés, les espaces situés en cœur urbain ou littoraux ne permettent plus aux primo-accédants, notamment les jeunes couples, d’acquérir un bien. Ceux-ci se voient alors « contraints » de s’éloigner du cœur urbain et des pôles d’emplois pour réaliser leurs projets d’acquisition, augmentant ainsi l’étalement urbain, le mitage et les déplacements.

Source : Notaires de France, Perval 2008 *Nota : Ce palmarès est tributaire de la structure des logements vendus (taille/ niveau de confort), la comparaison incorpore les caractéristiques des biens vendus.

74


Les zones de prix

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne Orthez

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Salies-deBéarn

La BastideClairence

Ustaritz

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

OloronSte-Marie

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Hiérarchie spatiale des prix (en indice base 100) 100

128

146

163

182

207

246

279

315

345

Nombre de transactions non significatif

75

368

394

Source : Notaires de France, Perval 2000 à 2008 Exploitation : Atemha Note de lecture : la variation de l’indice spatial montre l’écart des valeurs des logements lorsqu’on compare des logements de caractéristiques internes similaires localisés dans des zones différentes. Selon qu’il est acquis dans telle ou telle zone, les prix pour un même logement varient du simple au quadruple : à Saint-Jean-de-Luz les prix pratiqués sont quatre fois supérieurs à ceux observés dans certaines communes de la Communauté de communes d’Amikuze.


Habitat 5 - Les résidences secondaires  26 % des logements sont des résidences secondaires contre 12 % en Aquitaine.

évolution du nombre de résidences secondaires entre 1999 et 2006 (indice base 100 en 1968)

 Près de 30 % des résidences secondaires de l’Aquitaine sont dans le territoire (alors que le parc total de logements représente 13 % des logements aquitains).

600 500 400 300 200 100

En l’espace d’une quarantaine d’années, le nombre de résidences secondaires a triplé sur le territoire (et « seulement » doublé sur l’ensemble de l’Aquitaine) confirmant la forte attractivité touristique et l’importance de l’économie présentielle.

0 1968

1975

1982

Cœur urbain Première couronne Littoral sud Littoral nord

1990

1999

2006

Rurbain Pôles d'emploi ruraux Rural

Source : Insee, RP 1968 à RP 2006

Le littoral (nord et sud) est l’espace où les taux de résidences secondaires sont les plus élevés. L’évolution 1968-2006 a conforté ces espaces à forte aménité dans leur vocation touristique : le littoral nord a quintuplé son parc de résidences secondaires, le littoral sud l’a presque quadruplé. Le rural, bien que présentant un taux de résidences secondaires nettement plus faible, a connu sur cette période une croissance comparable à celle du littoral sud.

Par t d e s r é s i d e n c e s s e c o n d a i r e s e t é v o l u t i o n entre 1999 et 2006 Nombre de résidences secondaires en 2006

Les résidences secondaires sont moins nombreuses en première couronne, dans l’espace rurbain et les pôles d’emploi ruraux (entre 6 et 11 %). Ces espaces sont spécialisés dans l’accueil de population sédentaire. Le cœur urbain est à la fois un espace de vie à l’année et un espace touristique. Néanmoins, son attractivité est telle, et la pression immobilière si forte, que le marché écarte une partie des ménages actifs des communes du littoral et du cœur urbain.

évolution entre 1999 et 2006 (en %)

13 020

16,6

26,9

710

6,0

36,4

Littoral sud

15 390

39,2

34,0

Les résidences secondaires sont plutôt des appartements dans le littoral sud et le cœur urbain (77 % des résidences secondaires) et des maisons individuelles dans les espaces ruraux et périurbains (72 %).

Littoral nord

23 350

59,7

27,7

Rurbain

1 470

10,5

19,3

Pôles d’emploi ruraux

1 540

10,1

74,9

Le parc est équilibré, entre appartements et maisons dans le littoral nord et les pôles d’emploi ruraux.

Rural

3 190

12,6

32,3

Ensemble

58 670

26,3

30,2

Aquitaine

194 300

11,7

18,1

Le parc de résidences secondaires est globalement ancien (43 % a été construit avant 1975).

Cœur urbain

Part des résidences secondaires dans le parc total de logements (en %)

1ère couronne

Source : Insee, RP1999 et RP2006

76


Part des résidences secondaires Nombre de résidences secondaires Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Nombre de résidences secondaires 9 130

Pouillon

425

Source : Insee, Recensement de la population 2006

St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne Orthez

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Part des résidences secondaires dans le parc total de logements (en %)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

37 ou plus de 12 à moins de 37 de 6 à moins de 12 moins de 6

77


Habitat 6 - Le statut d’occupation des résidences principales  Parmi les 155 450 ménages,

évolution du statut d’occupation entre 1968 et 2006

- 95 220 propriétaires occupants (64 % des résidences principales en 2006, même proportion au niveau aquitain),

100 000 90 000 80 000

- 41 630 locataires dans le parc privé,

70 000

- 12 710 locataires HLM,

60 000

- 5 890 logés gratuitement.

50 000 40 000

 Les locataires du secteur privé sont le plus souvent des petits ménages. 65 % des ménages propriétaires ou locataires HLM comptent au maximum 2 personnes tandis que dans le secteur locatif privé, cette proportion dépasse 75 %.

30 000 20 000 10 000 0 1968

1975

1982

1990

1999

2006

Propriétaires Locataires Source : Insee, RP 1968 à RP 2006

L’accession à la propriété progresse. Le locatif perd du terrain.

Répartition des résidences principales selon le statut d’occupation Propriétaire (en %)

Locataire (parc privé) (en %)

Locataire (HLM) (en %)

Logé gratuitement (en %)

50,2

33,3

13,2

3,3

79,7

13,3

3,5

3,5

Littoral sud

61,9

24,5

9,5

4,1

Littoral nord

67,2

24,2

4,0

4,6

Rurbain

71,7

20,5

3,3

4,5

Pôles d’emploi ruraux

60,4

30,2

5,5

3,9

Rural

74,6

19,8

1,4

4,2

Ensemble

61,3

26,8

8,2

3,8

Aquitaine

60,2

27,1

9,5

3,2

Cœur urbain 1

ère

couronne

Alors qu’en 1968, les locataires étaient aussi nombreux que les propriétaires occupants, le rapport est en 2006 d’un locataire pour deux propriétaires. Selon les espaces, la diversité de l’offre varie : dans les espaces les plus urbains (cœur urbain et littoral sud), il existe une certaine mixité liée notamment à la présence de locatif social.

Source : Insee, Recensement de la population 2006

78


Part des propriétaires occupants

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne Orthez

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Part des propriétaires occupants dans l’ensemble des ménages (en %)

Source : Insee, Recensement de la population 2006

85 ou plus de 77 à moins de 85 de 61 à moins de 77 de 50 à moins de 61 moins de 50

79


Habitat 7- Le secteur privé Loyers moyens des maisons de 5 pièces ou plus et des appartements de 3 pièces

 136 850 logements dans le parc privé (88 % des résidences principales), dont 59 % des maisons.  41 630 ménages résidant dans le parc privé sont locataires de leur logement (30 %) : les trois quarts dans un appartement (contre 60 % en Aquitaine).  95 220 ménages sont propriétaires de leur logement, les trois quarts vivent dans une maison.

1 130€ 635€

 Une offre locative privée assez restreinte (30,4 %) mais plus importante qu’en Aquitaine, (27,1 %) et spécialisée (46,6 % sont des logements de petite taille contre 30,3 % en Aquitaine)

1 170€ 680€ 1 130€ 700€

840€

1 280€ 670€

 Près d’un tiers des ménages résidant dans le parc privé n’habitaient pas leur logement cinq ans auparavant (même proportion en Aquitaine). Dans le parc locatif cette proportion atteint 58 %, signe que ce parc joue un rôle essentiel d’accueil, ou d’ajustement pour les ménages, mais qu’il ne répond pas pour autant durablement aux attentes et besoins des ménages.

1 260€ 620€

Loyers moyens des maisons de 5 pièces 1 130€ ou plus

635€

980€ 570€

485€

Loyers moyens des appartements de 3 pièces

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

1 300€ 695€

Niveau de loyers Loyers moyens (appartements et maisons) supérieurs au territoire Loyers moyens (appartements et maisons) inférieurs au territoire Loyers moyens des maisons supérieurs au territoire et loyers moyens des appartements inférieurs au territoire non significatif

 Un parc privé relativement ancien, mais plus récent que pour le reste de l’Aquitaine : 36 940 logements du parc privé ont été construits avant 1949 (27 % contre 34,7 % en Aquitaine).

Source : Audap, Observatoire des loyers 2006 à 2008

L’accession aidée à la propriété (Prêt à Taux Zéro) concerne un ménage sur trois en 2008.

Des niveaux de loyers fortement tributaires de la proximité littorale

Les conditions de financements attractives entre 2004 et 2008 (offre abondante de crédits, taux d’intérêt modérés, allongement de la durée des prêts), conjuguées aux politiques publiques dédiées à l’accession sociale favorisent les projets d’acquisition d’une clientèle jeune, aux revenus intermédiaires.

Plus l’on s’éloigne du littoral moins les loyers sont élevés. Le cœur urbain affiche les loyers les plus élevés du territoire (en moyenne 1 330 € pour une maison de 5 pièces ou plus et 700 € pour un appartement de 3 pièces). Les territoires limitrophes au cœur urbain présentent des loyers similaires.

Sur le territoire, ces différents dispositifs d’aide à l’accession à la propriété ont contribué à la mutation accélérée de nombreuses communes et à leur développement en archipel : la majeure partie des PTZ accordés l’a été pour des projets d’acquisition de maisons individuelles neuves.

Entre choix et contraintes L’insuffisance et la faible fluidité du parc locatif public, ainsi que la rareté et la cherté de l’offre de logements privés contraignent les ménages à habiter en dehors du cœur urbain. En s’éloignant du littoral, mais aussi des pôles d’emplois, les ménages trouvent certes des logements mieux adaptés à leurs besoins et plus accessibles à leurs moyens, mais ces « choix » pèsent sur le fonctionnement du territoire, son environnement et la qualité de vie de ses habitants. Les difficultés de circulation sont l’une des conséquences exacerbées de cette évolution du territoire.

80


Nombre de prêts à taux zéro

81


Habitat 8- Le logement social public  13 800 logements sociaux en 2008 : - 1 680 logements individuels - 12 120 logements collectifs

L’article 55 de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) impose un taux de 20 % de logements sociaux locatifs par rapport au nombre de résidences principales aux communes de plus de 3 500 habitants appartenant à une agglomération de plus de 50 000 habitants et comprenant une commune de plus de 15 000 habitants.

 Malgré une augmentation importante du nombre de logements sociaux : + 2 000 en 8 ans (soit une évolution de 17 %), le parc demeure insuffisant au regard de la faiblesse des taux de vacance et de rotation. Les logements sociaux représentent 9 % des résidences principales dans le territoire (10 % en Aquitaine et 16 % au niveau national).

Sur le territoire, le déficit global de logements sociaux s’élève à 6 270. Douze communes sont concernées (deux dans les Landes et dix dans les PyrénéesAtlantiques).

 Un parc de logements sociaux saturé qui ne permet pas ou peu la réalisation des trajectoires résidentielles : le niveau de vacance y est très faible (0,7 % contre 1,6 % en Aquitaine) ainsi que le taux de rotation (7 % contre 12,2 %).  70 % des logements sociaux sont de taille moyenne (3 ou 4 pièces), 23 % de petite taille et seuls 7 % sont de grands logements (5 pièces ou plus).  Le parc locatif public est réparti entre des OPAC/ OPHLM (Office Public d’Aménagement et de Construction et l’Office Public de l’Habitat à Loyer Modéré, pour environ 8 600 logements) et des ESH (Entreprises Sociales pour l’Habitat, pour quelque 5 200 logements).

Répartition du parc de logements sociaux et mises en service récentes Total 2008

Cœur urbain

Part Individuel 2008 (en %)

Part Collectif 2008 (en %)

Mises en service 2000-2007 Nombre

Part (en %)

8 380

5,4

94,6

740

34

510

18,6

81,4

330

15

2 630

6,3

93,7

370

17

Littoral nord

740

36,7

63,3

180

8

Rurbain

500

38,0

62,0

280

13

Pôles d’emploi ruraux

800

47,2

52,8

160

8

Rural

250

54,0

46,0

100

5

Ensemble

13 810

12,2

87,8

2160

100

Aquitaine

136 600

22,7

77,3

19 985

1ère couronne Littoral sud

Source : DRE Aquitaine, Enquête Parc locatif social au 01/01/2008

82


Nombre de logements sociaux en 2008

83


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique 3- Habitants-habitat

4- Offre de services 5- Economie 6- Mobilité

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Mobiles Collectif Transactions Population EPCI Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Concentration Education Age Domicile-travail Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Collectif Transactions Entreprises Gares Mobiles Territoire T e r r i t o i r e s Echangeur Population Réserve Echanges Parc D y n a m i s m e Vieillesse Arrivants Urgences Construction Flux T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Domicile-travail Concentration Médecin Emplois Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Patrimoine Pyramide Déplacements Lignes Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions Activité Commerces D y n a m i s m e Démographie Secteurs Navettes Passagers Individuel Littoral Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Démographie

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles Arrivants Bas Santé Servicesrevenus Supérieur Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance Economie présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Routes L i t t o r a l Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces Services

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


4 86

Offre de services 86

L'offre de services

88

L'accès aux services

90

L'enseignement

92

La santĂŠ

94

La petite enfance : offre en accueil collectif

Offre de services


Offre de services 1- L’offre de services Un bon niveau d’équipement

Niveau d’équipement

Le territoire est globalement bien équipé, avec une offre de services par habitant supérieure à la moyenne régionale. En outre, 40 % des communes (90 % des résidants), réparties sur l’ensemble du territoire, proposent une offre diversifiée.

Nombre d'équipements Cœur urbain 1ère couronne

Taux d'équipement (pour 1 000 hab.)

5 107

40,1

654

23,1

Une offre structurée autour du littoral …

Littoral sud

1 996

40,4

Le taux d’équipement par habitant est nettement supérieur à la moyenne régionale en cœur urbain et sur le littoral (nord et sud). Cette offre élevée confirme l’orientation résidentielle de ces espaces, répondant aux besoins de résidants et salariés nombreux, et à un afflux touristique important.

Littoral nord

1 566

48,1

849

27,2

1 364

44,5

Rurbain Pôles d'emploi ruraux Rural

… et des pôles d’emploi ruraux Dans l’espace rural, certains pôles de consommation se démarquent, notamment les communes de Peyrehorade, Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port, Cambo-les-Bains ou Hasparren. Ces villes assurent un rôle de centralité en proposant aux résidants ruraux une offre diversifiée et accessible, alternative aux bassins de services de la bordure littorale. En outre, leur attractivité résidentielle se développe, et avec elle de nouveaux besoins et de nouvelles mobilités.

1 429

26,3

Ensemble

12 965

36,6

Aquitaine

91 741

29,4

Rural aquitain (hors pôles d'emploi ruraux)

17 705

27,7

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008 Champ : 87 types d’équipements (parmi les 140 présents dans la BPE) couvrant les domaines des services marchands ou non, des commerces, de la santé et l’action sociale, de l’enseignement.

La première couronne et le rurbain ressortent comme les espaces les moins équipés malgré leur dynamisme démographique. Au-delà de l’offre disponible sur le littoral et dans les pôles d’emploi ruraux, l’aménagement de bourgs relais pourrait participer à la satisfaction des besoins de la population résidante.

Les services à la population peuvent être répartis en trois gammes : - les services de proximité qui sont les équipements les plus courants : boulangeries, épiceries, pharmacies, salons de coiffure, etc.

Les services supérieurs au sud du littoral

- les services intermédiaires, moins fréquents : collèges, supermarchés, laboratoires d’analyses médicales, etc.

Pour la gamme supérieure, services dont l’implantation est plus rare, l’offre se structure autour de cinq communes : Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye et Saint-Jean-de-Luz.

- les services supérieurs : lycées, hypermarchés, hôpitaux, etc.

Pour trouver une offre suffisamment diversifiée en services supérieurs, la population devra donc se déplacer vers le cœur urbain ou le littoral sud.

86


La diversité de l’offre selon la gamme de services

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

© IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Diversité selon la gamme de services

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

services supérieurs

Une offre est dite diversifiée si elle comprend la moitié, au moins, des types d'équipements dans la gamme.

services intermédiaires services de proximité offre peu diversifiée

87


Offre de services 2- L’accès aux services Un accès aux services satisfaisant

Temps d’accès moyen aux services (en minutes)

L’accessibilité aux services est un enjeu majeur pour la qualité de vie et donc l’attractivité du territoire.

Services de proximité Cœur urbain

Facilitée par une offre équilibrée sur l’ensemble du territoire, elle dépend aussi d’une bonne desserte en termes d’infrastructures de déplacements. La plupart des habitants accèdent en moins de 5 minutes aux commerces et services de base. La population rurale, bien desservie en services de base, est parfois éloignée de certains équipements. Le temps d’accès, voisin de 9 minutes pour les services courants, atteint 18 minutes pour d’autres, moins fréquents : un supermarché, un collège, un laboratoire d’analyses médicales, etc.

Services intermédiaires

Services supérieurs

0

2,3

10,2

1ère couronne

3,6

14,5

25,3

Littoral sud

1,6

7,1

17,9

Littoral nord

1,2

8,2

32,2

Rurbain

4,7

13,8

30,1

Pôles d'emploi ruraux

3,8

8,0

36,9

Rural

9,2

17,6

40,8

Ensemble

6,9

14,7

36,0

Aquitaine

7,7

17,6

38,0

Rural aquitain (hors pôles d'emploi ruraux)

8,8

19,3

43,0

Note de lecture : pour accéder à un équipement de la gamme intermédiaire par la route, les résidants des pôles d’emploi ruraux mettent en moyenne 17,6 minutes depuis leur commune de résidence.

L’accessibilité pour des bassins de services ruraux, autonomes pour l’offre de base, mais dépendants pour certaines catégories de services est un enjeu du territoire.

La distance d’une commune à un équipement : - correspond au temps de trajet entre le chef-lieu de la commune de résidence et celui de la commune d’implantation de l’équipement le plus proche, par voie routière - vaut zéro si la commune possède l’équipement Sources : Insee, Base permanente des équipements 2008; INRA, distancier Odomatrix

Un accès aux pôles supérieurs discriminant

Commerces alimentaires de proximité : épiceries-supérettes, boulangeries, boucheries-charcuteries Nombre d’équipements Cœur urbain 1ère couronne Littoral sud

Les services supérieurs sont souvent regroupés dans les espaces urbanisés, notamment dans le cœur urbain et dans le littoral sud.

Taux pour 1 000 hab.

228

1,8

18

0,6

104

2,1

Littoral nord

92

2,8

Rurbain

47

1,5

Pôles d’emploi ruraux

64

2,1

Rural

76

1,4

Ensemble

629

1,8

Aquitaine

5 150

1,7

Il faudra en moyenne 40 minutes à un résidant du rural pour rejoindre un hôpital, un lycée, ou un spécialiste médical, contre 25 minutes pour un habitant de la première couronne.

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

88


Temps moyen d’accès aux services intermédiaires

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

© IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Temps d'accès (minutes)

Sources : Insee, Base permanente des équipements 2008 ; INRA, Distancier Odomatrix

de 15 à 20 de 10 à moins de 15

Le temps d'accès d'une commune à un équipement : - correspond au temps de trajet entre le chef-lieu de la commune de résidence et celui de la commune d'implantation de l'équipement le plus proche, par voie routière ; - vaut zéro si la commune possède l'équipement.

de 5 à moins de 10 moins de 5

Le temps d'accès est une moyenne simple des temps d'accès de la commune à chaque équipement de la gamme.

présence de tous les équipements

89


Offre de services 3- L’enseignement L‘enseignement supérieur universitaire

 La majorité des communes abritent une école. Ainsi, 98 % des résidants du rural sont à moins de 15 minutes d’une école ou d’un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

à la rentrée 2007-2008, 2 450 étudiants de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) sont inscrits sur les sites de Bayonne (1 950) et d’Anglet (500), soit 20 % des effectifs totaux de l’Université.

 Les collèges et lycées sont surtout localisés dans les espaces urbains et les pôles d’emploi ruraux. L’offre d’enseignement du second degré est en effet moins présente, mais elle reste accessible sur l’ensemble du territoire.

Les sites de Bayonne et d’Anglet sont pluridisciplinaires (Droit, économie, Lettres, Sciences…) et offrent un assez large choix de formations (36 diplômes dont 20 professionnels). La proximité de la frontière espagnole offre un atout que l’UPPA développe en proposant, en particulier sur les sites de Bayonne et d’Anglet, des diplômes professionnels basés sur la pratique de l’espagnol ou la coopération transfrontalière.

 Une commune sur dix offre un parcours scolaire complet, allant du premier degré jusqu’au lycée.  Entre 1999 et 2006, l’augmentation du nombre des 3-17 ans est la plus élevée dans la première couronne, le littoral nord et les pôles d’emploi ruraux. à l’inverse, le nombre des 3-10 ans dans le cœur urbain et des 11-17 ans dans le littoral sud diminue.

Enfants âgés de 3 à 17 ans en 2006 (âges révolus) 3 à 10 ans

effectifs

11 à 14 ans

évolution entre 1999 et 2006 (en %)

effectifs

15 à 17 ans

évolution entre 1999 et 2006 (en %)

effectifs

évolution entre 1999 et 2006 (en %)

3 à 17 ans

Population totale tous âges confondus

évolution entre 1999 et 2006 (en %)

évolution entre 1999 et 2006 (en %)

Cœur urbain

9 430

-7,6

5 330

1,7

4 450

6,0

-2,2

4,1

1ère couronne

3 040

18,5

1 540

10,8

1 140

12,8

15,2

17,1

Littoral sud

4 050

3,5

2 030

-4,9

1 600

-7,2

-1,2

7,6

Littoral nord

2 680

25,4

1 260

9,0

950

9,5

17,5

17,3

Rurbain

3 220

13,8

1 600

2,8

1 220

-0,7

7,6

12,3

Pôles d'emploi ruraux

2 440

17,3

1 250

10,2

950

0,8

11,6

15,0

Rural

5 470

20,6

2 570

10,8

1 970

7,9

15,3

11,6

Ensemble

30 330

7,3

15 580

4,3

12 280

4,1

5,8

9,4

Aquitaine

278 200

6,8

142 890

2,6

111 890

2,6

4,8

7,3

Source : Insee, RP1999 et RP2006

90


Diversité de l’offre d’enseignement

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

© IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Niveaux d'enseignements représentés

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

école, collège, lycée et enseignement supérieur école, collège et lycée

Les établissements pris en compte dans l'analyse sont les écoles maternelles et élémentaires (y compris RPI dispersés), les collèges, les lycées d'enseignement général et/ou technologique, les lycées professionnels, les lycées agricoles, l'enseignement supérieur universitaire.

école et collège école et lycée école (y compris classe de RPI dispersé) aucun établissement

91


Offre de services 4- La santé Forte concentration des services de santé au sud du littoral

Accessibilité maternités

aux

80 % des établissements hospitaliers sont implantés en cœur urbain ou dans le littoral sud.

Urgences médicales

Cette zone, ainsi que les pôles d’emploi ruraux, proposent l’offre la plus dense en équipements de santé, et la gamme la plus élargie.

et

Les principaux services d’urgences desservant le territoire (en 2008) se situent à Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Palais et Dax.

Professions médicales : un niveau d’équipement comparable à celui de l’Aquitaine

Maternités

Les professionnels de santé les plus couramment consultés sont présents partout, mais leur densité varie fortement selon les espaces. Pour 1 000 habitants, le nombre de médecins généralistes est nettement supérieur en cœur urbain ou dans les pôles d’emploi ruraux. Pour les résidants du rural et ceux de la périphérie urbaine (première couronne et rurbain), l’offre est inférieure ou égale à 1 médecin pour 1 000 habitants.

9 % des habitants mettent plus de 30 minutes pour accéder à une maternité, proportion comparable à celle observée en Aquitaine. En 2008, les communes de Bayonne, Saint-Palais et Dax, notamment, offrent un service de maternité.

Soins de proximité Nombre de professionnels de santé pour 1 000 habitants Chirurgiendentiste

d’urgences

Un service d’urgences médicales est accessible en moins de 30 minutes pour la plupart des habitants. En milieu rural, toutefois, pour 10 % de la population, le temps d’accès sera plus long.

La plupart des services de santé sont localisés autour du cœur urbain, et jusqu’à Hendaye en longeant le littoral.

Médecin généraliste

services

Infirmier

Masseurkinésithérapeute

Cœur urbain

1,7

1,2

1,9

2,0

1ère couronne

1,0

0,5

1,8

1,1

Littoral sud

1,4

1,6

1,8

1,7

Littoral nord

1,6

0,8

1,7

1,7

Rurbain

0,9

0,4

1,6

1,2

Pôles d'emploi ruraux

1,8

1,3

1,6

2,2

Rural

0,7

0,4

1,2

0,9

Ensemble

1,4

1,0

1,7

1,6

Aquitaine

1,2

0,7

1,4

1,0

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

92


Diversité en services de santé

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

© IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre d'équipements différents (parmi 40 types)

Source : Insee, Base permanente des équipements 2008

de 20 à 37

L'analyse prend en compte les types d'équipements suivants : les établissements et services de santé, les fonctions médicales et paramédicales (médecins, spécialistes, chirurgiens-dentistes et auxiliaires médicaux), les pharmacies, les laboratoires d'analyses médicales, les ambulances, les établissements de transfusion sanguine et établissements thermaux.

de 10 à moins de 20 de 5 à moins de 10 moins de 5

93


Offre de services 5- La petite enfance : offre en accueil collectif  En 2009, 53 structures d’accueil offrent une capacité de 1 435 places pour 10 650 enfants de moins de 3 ans en 2006, soit un taux d’accueil collectif de 13,5 pour 100 enfants.

Une concentration dans les pôles d’emploi La capacité d’accueil se concentre dans les pôles d’emploi : cœur urbain, littoral sud et pôles d’emploi ruraux regroupent 70 % de l’offre d’accueil collectif. Ces espaces sont à la fois très denses en population et en emplois offerts, mais 54 % des enfants de moins de 3 ans seulement y résident.

Petite enfance : l’accueil collectif Nombre de structures

Cœur urbain

Nombre de places

20

574

Un déficit de l’offre en accueil collectif en première couronne et dans le rural

40,0

1ère couronne

4

78

5,4

Littoral sud

8

228

15,9

Littoral nord

4

152

10,6

Rurbain

6

146

10,2

Pôles d’emploi ruraux

8

207

14,4

Rural

3

50

3,5

53

1 435

100,0

Ensemble

Les structures d’accueil sont donc parfois éloignées des lieux de résidence des jeunes parents.

Répartition du nombre de places (%)

Avec 8,6 places pour 100 enfants résidants, la première couronne présente un réel déficit d’offre d’accueil. Néanmoins, en raison du caractère résidentiel de cet espace, où les habitants se déplacent fréquemment pour rejoindre leur lieu de travail, cette situation est moins sensible que dans le rural. Des trajets couplés peuvent en effet être envisagés pour se rendre à la structure d’accueil et à son travail. Dans le cadre de futurs équipements, ce facteur est à prendre en considération tout en gardant à l’esprit la nécessaire proximité entre domicile et structure d’accueil afin de préserver la qualité de vie du jeune enfant.

Source : Caf 2009 Champ : accueil collectif (crèches, micro-crèches, haltes-garderies), crèches parentales, crèches familiales, jardins d’enfants.

L’offre d’accueil collectif s’avère plus faible encore dans le rural, avec 2,5 places pour 100 enfants. De plus, le nombre d’enfants de moins de 3 ans y a augmenté de 22 % entre 1999 et 2006. Cet espace ne regroupe que 3,5 % de la capacité globale d’accueil du territoire contre 18,5 % des enfants de moins de trois ans. En outre, les personnes y travaillent plus souvent dans leur commune de résidence. La complémentarité entre territoires, relativement assurée pour la première couronne, y joue donc moins et les parents doivent effectuer des déplacements spécifiques pour accompagner et rechercher leurs enfants dans les structures d’accueil.

Les enfants de moins de trois ans Nombre d’enfants de moins de 3 ans en 2006 Cœur urbain

-7,1

910

13,6

8,5

1 470

5,9

13,8

940

12,5

8,8

1 080

13,6

10,1

880

27,3

8,3

Littoral nord Rurbain Pôles d’emploi ruraux Rural

Répartition du nombre d’enfants de moins de 3 ans (%)

3 400

1ère couronne Littoral sud

évolution 1999 - 2006 (%)

32,0

1 970

21,7

18,5

Ensemble

10 650

7,0

100,0

Aquitaine

98 565

7,0

Des modes de garde alternatifs complètent l’accueil en structures collectives qui ne répondent pas à elles seules aux besoins d’accueil de la petite enfance. Les familles peuvent avoir recours aux assistantes maternelles ou à la sphère familiale.

Source : Insee, RP 1999 et RP 2006

94


Petite enfance : l’offre en accueil collectif

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St-Vincentde-Tyrosse

Pouillon

Peyrehorade

St-Martinde-Seignanx Bayonne Bidache

Salies-deBéarn

St-Pierred'Irube

St-Jeande-Luz

Ustaritz

Hasparren

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Irun

Errenteria

Espelette

St-Palais Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

OloronSte-Marie

0

© IGN-AUDAP INSEE 2009

St-JeanPied-de-Port

10 km

Nombre de places en structures collectives

Source : Caf 2009

200

Champ : accueil collectif (crèches, micro-crèches, haltes-garderies), crèches parentales, crèches familiales, jardins d'enfants.

70 20

95


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique 3- Habitants-habitat 4- Offre de services 5- Economie 6- Mobilité

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Mobiles Collectif Transactions Population EPCI Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Concentration Education Age Domicile-travail Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Collectif Transactions Entreprises Gares Mobiles Territoire T e r r i t o i r e s Echangeur Population Réserve Echanges Parc D y n a m i s m e Vieillesse Arrivants Urgences Construction Flux T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Domicile-travail Concentration Médecin Emplois Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Patrimoine Pyramide Déplacements Lignes Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions Activité Commerces D y n a m i s m e Démographie Secteurs Navettes Passagers Individuel Littoral Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Démographie

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles Arrivants Bas Santé Servicesrevenus Supérieur Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance Economie présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Routes L i t t o r a l Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces Services

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


5 98

Economie

Economie Les emplois

110

La construction

100

Les prédominances sectorielles

112

Le commerce

102

L'économie présentielle

114

Les services

104

Les rémunérations

116

Le tourisme

106

L'agriculture

118

L'analyse fonctionnelle des emplois

108

L'industrie

98


économie 1- Les emplois  137 300 emplois

Equilibre des emplois en 2006

 10 000 établissements employant au moins un salarié (secteur marchand non agricole) La part des salariés dans l’emploi est de 84 %, proche de celle de l’Aquitaine (86 %).

Contribution à l’emploi régional Part du territoire en Aquitaine (en %)

1975

Part de l’Aquitaine en France (en %)

9,6

4,7 4,7

1982

9,8

1990

10,2

4,8

1999

10,6

4,9

2006

10,9

5,0

Source : Insee, RP1975 à RP2006 exploitations complémentaires lieu de travail

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Années

Emplois au lieu de travail/Actifs résidants ayant un emploi (%) plus d’emplois que d’actifs résidants équilibre moins d’emplois que d’actifs résidants

Note de lecture : une très grande majorité de communes comptent davantage d’actifs occupés que d’emplois.

Source : Insee, Recensement de la population 2006

Nombre d’établissements au 1er janvier 2008, selon la tranche de salariés 0 salarié (*) Cœur urbain 1

ère

couronne

Littoral sud

6 164

1à9 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Total

3 760

652

76

10 652

800

393

72

15

1 280

2 490

1 432

208

27

4 157 3 089

Littoral nord

1 999

982

95

13

Rurbain

1 010

494

53

3

1 560

Pôles d’emploi ruraux

1 403

805

111

18

2 337

Rural

1 806

787

102

16

2 711

Ensemble

15 672

8 653

1 293

168

25 786

Aquitaine

109 199

63 336

10 536

1 658

184 729

Le poids économique progresse Preuve de dynamisme économique, l’importance du territoire dans les emplois de la région s’est accentuée nettement entre 1975 et 2006 (+1,3 point) pour atteindre 10,9 % des emplois régionaux en 2006. Dans le même temps, la part de l’Aquitaine en France s’affirmait, proche des 5 %. De même, le taux de création d’entreprises entre 2006 et 2008 est supérieur de près d’un demi-point à celui de l’Aquitaine (11,5 %). Un cœur économique attractif Les emplois sont concentrés dans le cœur urbain et le long du littoral (nord et sud), ainsi que dans les pôles d’emploi ruraux. Dans le cœur urbain, il y a davantage d’emplois offerts que d’actifs occupés résidants, ce qui conforte son attractivité.

(*) y compris non déclarés Source : Insee, Répertoire des Entreprises et Etablissements (REE - Sirene) au 01/01/2008 Champ : secteur marchand non agricole

Malgré ce cœur urbain riche en emplois, le territoire offre globalement moins d’emplois qu’il n’abrite d’actifs résidants occupés (95,5 emplois pour 100 actifs résidants).

98


Emploi au lieu de travail en 2006 Pa r t d e s s a l a r i é s d a n s l 'e n s e m b l e des emplois Castets

Tartas

Soustons

Dax Part (%)

St-Vincentde-Tyrosse

©IGN-AUDAP INSEE 2009

74,3 ou plus de 57,4 à moins de 74,3 de 37,8 à moins de 57,4 moins de 37,8

Pouillon Peyrehorade

Source : Insee, Recensement de la population 2006

St-Martinde-Seignanx Bayonne St-Pierred'Irube

Ustaritz

Bidache

Hasparren

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

St-Jeande-Luz Hendaye Errenteria

Irun

St-Palais

Espelette

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre d'emplois

Source : Insee, Recensement de la population 2006

29 220 9 740 2 810

99


économie 2- Les prédominances sectorielles Répartition sectorielle des emplois Nombre d’emplois

dont : (en %)

63 840

0,7

11,5

5,7

17,0

65,1

100

6 610

5,2

17,1

12,5

13,2

52,0

100

Littoral sud

19 890

2,1

14,4

6,6

15,3

61,6

100

Littoral nord

11 180

2,8

12,7

8,0

19,5

57,0

100

6 600

9,8

12,2

15,4

10,5

52,1

100

Pôles d’emploi ruraux

13 610

5,3

13,1

7,5

15,9

58,2

100

Rural

15 600

24,5

20,8

12,2

9,8

32,7

100

Ensemble

137 330

4,9

13,5

7,7

15,5

58,4

100

Aquitaine

1 262 380

6,6

13,2

7,2

14,2

58,8

100

Cœur urbain 1ère couronne

Rurbain

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce

Services

Total

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail

Une économie fortement tournée vers satisfaction des besoins des populations...

la

Spécificités sectorielles des emplois

L’économie présentielle, directement liée à la présence de populations résidantes ou de passage, structure le territoire. Les hôtels-restaurants, le commerce de détail ou les services personnels et domestiques sont un vivier d’emplois significativement plus important qu’en Aquitaine, région elle-même déjà fortement marquée par la sphère résidentielle.

0

NES 36

l’économie

« productive »

2000

3000

Commerce de détail, réparations Services personnels et domestiques Construction navale, aéronaut. et ferroviaire Construction Transports

Les autres spécificités économiques telles que la construction, les transports, la santé-action sociale ou les activités immobilières renforcent ce constat. ...mais où significative

1000

Hôtels et restaurants

Santé, action sociale Activités immobilières Conseils et assistance

reste

Éducation Recherche et développement

L’industrie est bien représentée (13,5 % des emplois contre 13,2 % en Aquitaine). Le secteur aéronautique est un secteur clé, il occupe une place prépondérante dans l’industrie. En revanche, malgré l’activité de la pêche et de la sylviculture au nord du territoire, l’ensemble du secteur agriculture-sylviculture-pêche est en sous-effectif si on compare la structure économique de la zone à celle de l’Aquitaine.

Postes et télécommunications Industries du bois et du papier Activités financières Agriculture, sylviculture, pêche Administration publique - 4000

100

- 3000

- 2000

- 1000

0

nombre d'emplois

Note de lecture : il y a 2 100 emplois dans le commerce de détail de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine. Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail


Importance des secteurs dans les intercommunalitĂŠs

101


économie 3- L’économie présentielle à l’instar des principales zones touristiques de la région, le territoire est fortement marqué par l’importance de l’économie présentielle. La part de l’économie dédiée aux personnes y est encore plus importante qu’en Aquitaine.

 71,1 % des salariés dans la sphère présentielle (69 % en Aquitaine)  20,3 % des salariés dans le domaine public (25,5 % en Aquitaine)

L’économie présentielle regroupe les activités, et donc les emplois, mises en œuvre localement pour la production de biens et services visant la satisfaction des besoins des personnes présentes. Ces dernières sont les populations résidantes et celles de passage comme peuvent l’être les touristes mais également celles venant travailler sur le territoire et résidant ailleurs. Elle est souvent opposée à l’économie productive dont les biens et services proposés sont potentiellement exportables et le plus souvent consommés hors du territoire. Ces activités sont ainsi directement soumises à la concurrence nationale, voire internationale.

Le développement de la sphère résidentielle s’est accompagné, comme ailleurs, de nombreuses créations d’emplois. Le vieillissement de la population, les besoins croissants en services divers et bien entendu l’importance de la population de passage expliquent la place désormais majeure de l’économie présentielle. Toutefois, à l’image de l’importance des établissements liés à la filière aéronautique et spatiale, l’appareil productif n’est pas devenu au fil du développement touristique un vestige du passé. Le développement de la filière « glisse », encore délicat à quantifier, s’associe à l’image du territoire et participe ainsi du codéveloppement des deux sphères, productive et présentielle. Il s’agit d’une situation rare en Aquitaine, véritable atout pour le territoire.

Les exemples traditionnels sont un salon de coiffure pour l’économie présentielle et une usine de meubles pour la productive. La sphère publique répond en grande partie aux critères de la définition présentielle et lui est ainsi majoritairement intégrée. Répartition des emplois salariés selon les sphères économiques Effectifs salariés au 31/12

dont :

dont :

Sphère non présentielle ou « productive » Nombre

En %

Sphère présentielle

Nombre

Domaine public

En %

Nombre

Structures socioprofessionnelles des emplois salariés selon les sphères d’activité

En % 100

Cœur urbain 1ère couronne

54 112

14 158

26,2

39 954

73,8

12 032

22,2

5 350

1 828

34,2

3 522

65,8

697

13,0

%

90

24

80

47

70

Littoral sud

17 104

5 540

32,4

11 564

67,6

3 410

19,9

Littoral nord

8 500

2 477

29,1

6 023

70,9

1 477

17,4

Rurbain

4 479

889

19,8

3 590

80,2

929

20,7

60 48

50 17

40 30

24

20

Pôles d’emploi ruraux

10 219

2 071

20,3

8 148

79,7

2 191

21,4

0

Rural

9 975

4 755

47,7

5 220

52,3

1 585

15,9

Ensemble

109 739

31 718

28,9

78 021

71,1

22 321

20,3

Aquitaine

1 019 055

316 404

31,0

702 651

69,0

259 725

25,5

Source : Insee, Clap 2007 Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques

102

22

10

12 non présentielle

6 présentielle

Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres et professions intellectuelles supérieures Source : Insee, DADS 2007


L’importance de l’économie présentielle

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

St-Jeande-Luz

Ustaritz

Hasparren

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

OloronSte-Marie

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Part des salariés du présentiel au lieu de travail dans l'ensemble des salariés (%)

Source : Insee, Clap 2007 Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques

85 ou plus de 71 à moins de 85 de 50 à moins de 71 moins de 50

103


économie 4- Les rémunérations Rémunérations brutes moyennes dans la sphère présentielle

 Salaire brut moyen : 27 000 € par an (contre 28 500 € en Aquitaine)  Des salaires plus élevés dans l’économie productive (32 600 €) que dans l’économie présentielle (24 800 €).

Répartition des rémunérations brutes des salariés selon les activités et les sphères

Sphère non présentielle Industrie

Sphère présentielle

Masse des salaires (en millions d’euros)

93

7

498

0

100

189

Commerce

35

65

425

Services

21

79

1 633

Construction

Ensemble

35

65

0

Rémunérations brutes moyennes par équivalent temps plein de la sphère présentielle (euros) 27 000 ou plus de 24 000 à moins de 27 000 de 21 000 à moins de 24 000 Source : Insee, Clap 2007 moins de 21 000

2 745

Source : Insee, Clap 2007 Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques

secret statistique

Rémunérations annuelles brutes moyennes par salarié en euros Ensemble des secteurs hors agriculture

Sphère non présentielle

Sphère présentielle

Domaine public

Cœur urbain

28 801

36 333

26 147

28 016

1ère couronne

23 771

26 604

22 022

23 647

Littoral sud

26 954

33 238

24 163

27 108

Littoral nord

24 600

29 557

22 737

24 081

Rurbain

22 942

25 284

22 325

25 395

Pôles d’emploi ruraux

25 804

30 987

24 415

25 364

Rural

24 727

27 274

22 162

23 172

Ensemble

27 032

32 576

24 767

26 859

Aquitaine

28 470

33 513

26 095

27 660

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Répartition (en %)

Champ : tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois odmestiques

Comme ailleurs, les activités présentielles, sont moins rémunératrices que les activités productives. Elles représentent 65 % de la masse des salaires versés, alors que leur part dans l’effectif salarié est de 71 %. Les écarts de rémunération entre les deux sphères sont plus importants dans le cœur urbain et le littoral sud. L’implantation des grandes entreprises industrielles d’aéronautique, de métallurgie ou de chimie, et les métiers qualifiés qui y sont exercés accentuent les différences de rémunération entre les deux formes d’économie. Les caractéristiques de l’économie présentielle expliquent cette différence : la qualification des emplois de la sphère présentielle est souvent plus faible, la durée des contrats moindre et le recours au temps partiel fréquent. La sphère présentielle est certes pourvoyeuse d’emplois, mais ceux-ci sont moins rémunérés, ce qui concourt aux difficultés de logement d’une partie des salariés.

Source : Insee, Clap 2007 Champ: tous secteurs hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques Note de lecture : par équivalent temps plein

104


Les rémunérations moyennes des salariés

105


économie 5- L’agriculture Répartition des déclarants Politique agricole commune (PAC) Effectifs déclarants Total

Cœur urbain

dont individuels (en %)

SAU déclarée Totale (hectares)

dont individuels (en %)

Age moyen des déclarants individuels (ans)

42

90,5

555

85,6

57,3

153

88,9

3 212

67,0

55,4

Littoral sud

70

90,0

2 839

37,2

52,1

Littoral nord

55

78,2

1 739

52,1

57,3

Rurbain

519

86,7

16 096

58,3

51,5

Pôles d’emploi ruraux

379

78,1

22 136

30,0

50,3

Rural

2 884

77,2

107 139

56,2

49,3

Ensemble

4 102

79,3

153 716

52,6

50,2

Aquitaine

32 596

75,0

1 347 393

48,5

53,9

1ère couronne

Près de 60 % du cheptel ovin d’Aquitaine En 2007, les déclarations d’aide « prime à la brebis » recensent 1 760 élevages situés dans la moitié sud-est du territoire. Les trois quarts d’entre eux produisent du lait et des agneaux de lait légers. Cette filière représente près de 60 % du cheptel de brebis primées en Aquitaine et fait preuve d’un dynamisme certain. Les éleveurs sont relativement jeunes (49 ans en moyenne) et conduisent des troupeaux de taille conséquente (quelque 200 brebis). Ces productions ovines peuvent bénéficier de signes officiels de qualité : AOC Ossau-Iraty pour les fromages et label rouge « Agneau de lait des Pyrénées » pour les agneaux. L’élevage ovin concourt à la valorisation de plus de 56 000 hectares agricoles mais aussi de 36 000 hectares d’estives (pâturages collectifs).

Source : Draaf, Sriset Aquitaine, Déclarations PAC 2008

L’élevage, activité agricole prédominante Les déclarations de surface effectuées dans le cadre des aides PAC en 2008 regroupent près de 154 000 hectares de surface agricole se répartissant pour deux tiers en prairies et un tiers en culture de céréales.

Des jeunes l’agriculture

par

les

métiers

de

Répartition des inscrits dans l’enseignement agricole en 2008 35

Plus des deux tiers des 4 100 déclarants élèvent des bovins et/ou des ovins et valorisent près des trois quarts de la surface agricole déclarée (prairies, estives et pour une moindre part cultures fourragères). Ils sont majoritairement situés dans la moitié sud du territoire. Les troupeaux de bovins viande représentent plus de 80 % des élevages bovins. Ils produisent essentiellement des veaux broutards destinés à être exportés et pour une petite part des veaux de boucherie (veaux de lait élevés sous la mère). Les autres élevages bovins sont orientés vers la production laitière. Le maïs, implanté plutôt au nord, constitue la principale culture de vente.

intéressés

%

30 25 20 15 10 5 0

Enseignement général

Services

Territoire Aquitaine hors territoire

Production agricole

Aménagement

Transformation

Sources : Draaf-Sriset Aquitaine, Base Scolagri - ARA

En 2009, 1 200 élèves et 210 apprentis habitant sur le territoire sont scolarisés dans l’enseignement agricole. La part plus importante qu’ailleurs des inscrits dans les formations « cœur de métier » (élevage et gestion de l’exploitation) mais également dans le secteur de l’aménagement traduit l’intérêt des jeunes pour l’avenir économique et patrimonial de l’agriculture et de ses territoires. 20 % des élèves sont issus d’un milieu familial agricole contre 14 % pour le reste de l’Aquitaine.

106


Part de la surface agricole communale

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

St-Jeande-Luz

Ustaritz

Hasparren

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Part de la surface communale déclarée à la PAC ou recensée par le CVI (%)

Sources : Draaf-Sriset Aquitaine, Déclarations PAC 2008 - Casier viticole informatisé 2007

de 65 à moins de 88 de 44 à moins de 65 de 22 à moins de 44 moins de 22

107


économie 6- L’industrie  En 2007, 17 350 salariés sont employés par 1 130 établissements du secteur industriel. Le statut de salarié est largement majoritaire, il représente 91 % des emplois au recensement 2006.

Principales activités industrielles en termes d’emplois salariés Activité économique de l’établissement selon la NES 114

Une spécificité marquée par la filière aéronautique

Industries alimentaires diverses

L’aéronautique est la première spécificité industrielle du territoire. Les établissements de ce secteur emploient 2 500 salariés. Plus de 1 000 salariés supplémentaires travaillent en outre parmi les sous-traitants et entreprises liés implantés sur le territoire.

Construction aéronautique et spatiale

Nombre d’établissements employeurs

Effectifs salariés au 31/12

282

2 671

4

2 523

Transformation des matières plastiques

25

940

Industrie habillement et des fourrures

17

890

Industrie des viandes

60

778

Fabrication de machines d’usage général

38

658

D’autres atouts industriels, depuis les productions traditionnelles jusqu’aux plus récentes telles que la filière glisse

Services industriels travail des métaux

57

651

Prod., dist. électricité, gaz, chaleur

24

611

Fabrication de meubles

72

585

Les autres principaux secteurs surreprésentés, en comparaison de la structure économique aquitaine, sont les industries alimentaires (Labeyrie…), l’industrie de l’habillement (Quiksilver…) et la transformation des matières plastiques (Technoflex…).

édition, imprimerie, reproduction

92

571

Fabrication éléments métal (constr.)

27

550

Travail bois, fabrication articles bois

44

537

Fabrication de produits métalliques

11

477

Chaudronnerie, fabrication réservoirs

23

459

Industrie du cuir et de la chaussure

17

405

Captage, traitement, distribution d’eau

22

395

Industrie du lait

14

364

Les établissements industriels sont surtout implantés dans le cœur urbain (40 % des salariés de l’industrie y sont localisés) et le littoral sud (17 % des emplois salariés). Avec quelques structures importantes, le rural se distingue et totalise 20 % des emplois salariés. Répartition des emplois salariés industriels Nombre d’établissements employeurs Cœur urbain 1ère couronne Littoral sud

Nombre de salariés

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %) Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

Source : Insee, Clap 2007

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine NES 114

50 salariés ou plus

0

200

400

600

800

1000 1200

Construction aéronaut. et spatiale Industries alimentaires diverses

439

6 935

16,5

28,9

54,6

63

806

22,3

37,3

40,4

147

3 000

10,7

18,4

70,9

Ind. habillement et des fourrures Transfor. des matières plastiques Fab. machines d'usage général Fab. de produits métalliques Fabrication de meubles

Littoral nord

83

Rurbain

81

660

32,9

57,7

9,4

Pôles d’emploi ruraux

131

1 350

23,5

49,2

27,3

Rural

190

3 483

13,6

22,5

63,9

1 134

17 349

16,6

28,5

54,9

1 115

20,8

22,9

Fab. éléments métal (constr.)

56,3

Prod., dist. électricité, gaz, chaleur Industrie des boissons Fab. matériel de mesure et de contrôle Fab. de pâte à papier, papier, carton Industrie chimique organique Parachimie Fabrication d'équipements automobiles

Ensemble

Travail bois, fabrication articles bois - 800

Aquitaine Part en Aquitaine (en %)

9 062

12,5

149 513

15,1

27,8

- 600

- 400

- 200

0

nombre d'emplois

57,0 Note de lecture : il y a 910 emplois dans les industries alimentaires diverses de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine. Source : Insee, Clap 2007

11,6

Source : Insee, Clap 2007 Note de lecture : 55 % des salariés du territoire sont employés dans des établissements de 50 salariés ou plus

108


Industrie : salariés et principaux établissements en 2007 1

Veriplast packaging France 200 à 249 salariés Chimie, Caout., Plast.

11 EDF 100 à 149 salariés Électricité

2

Ramondin France 100 à 149 salariés Métallurgie

12 Technoflex 250 à 499 salariés Chimie, Caout., Plast.

3

Établ. C Bourrasse 100 à 149 salariés Bois, papier

13 Quiksilver et Roxy 250 à 499 salariés Habillement

4

Rip Curl Europe 250 à 499 salariés Habillement

5

Labeyrie 750 à 999 salariés IAA

6

Turboméca 1000 à 1499 salariés Aéronautique

14 B Braun médical SAS 200 à 249 salariés Équip. électriques

Soustons

1 2 4

7

Fermetures H. Peyrichou 150 à 199 salariés Équip. mécaniques

8

CELSA France 200 à 249 salariés Métallurgie

9

Plastitube SA 150 à 199 salariés Chimie, Caout., Plast.

8 10 11

3

St Vincentde-Tyrosse

16 Bonnet Névé 250 à 499 salariés Équip. mécaniques

5

17 Sokoa 150 à 199 salariés Équip. du foyer

Peyrehorade

6

10 Dassault aviation 1000 à 1499 salariés Aéronautique

15 Signature 250 à 499 salariés Métallurgie

Bayonne

7 St Martinde-Seignanx

St-Jeande-Luz

13 14

Hendaye

18

21 Laboratoire Renaudin 200 à 249 salariés Pharmacie

12 Ustaritz

Hasparren

16 17

19 Eskulanak 200 à 249 salariés Équip. mécaniques 20 Maison Boncolac 100 à 149 salariés IAA

9 Bidache

18 Labeyrie 200 à 249 salariés IAA

La BastideClairence

19 20

15 Espelette

St-Palais

21 Iholdy

St-Etiennede-Baïgorry

0

© IGN-AUDAP-INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Salariés du secteur industriel : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

Source : Insee, Clap 2007

1,3 ou plus de 0,6 à moins de 1,3 de 0,3 à moins de 0,6 de 0,06 à moins de 0,3 moins de 0,06

109


économie 7- La construction  En 2007, 8 900 salariés sont employés par 1 500 établissements du secteur de la construction. L’emploi est souvent indépendant, les salariés représentent seulement 72 % des emplois totaux du secteur en 2006.

Principales activités de la construction en termes d’emplois salariés en 2007 Activité économique de l’établissement selon la NAF 700

Un secteur largement tourné vers les besoins des particuliers Les logements, leur construction et leur entretien, sont le moteur de ce secteur d’activité composé principalement de petits établissements. Ces activités sont surreprésentées par rapport à la moyenne régionale. Travaux de maçonnerie générale, peinture et menuiserie occupent un salarié sur trois.

Nombre d’établissements employeurs

Travaux de maçonnerie générale

264

1 328

Peinture

206

883

Menuiserie bois et matières plastiques

175

732

Travaux d’installation électrique

147

728

33

691

Construction de bâtiments divers Const chaussées routes. , sols sportifs

15

470

Instal éqpts thermiques, climatisation

65

465

Travaux de charpente

Une activité de proximité Les emplois sont moins concentrés géographiquement que ceux des autres secteurs économiques. Les pôles d’emploi ruraux et le rural sont ainsi bien représentés dans la répartition des emplois du territoire.

Effectifs salariés au 31/12

101

439

Construction de maisons individuelles

75

419

Installation d’eau et de gaz

97

401

Plâtrerie

82

312

Revêtement des sols et des murs

55

267

8

207

Menuiserie métallique ; serrurerie

Const lignes électriques, télécom

38

206

Réalisation de réseaux

10

201

Source : Insee, Clap 2007

Répartition des emplois salariés de la construction Nombre d’établissements employeurs

Nombre de salariés

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %) Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

50 salariés ou plus

Cœur urbain

416

3 268

29,6

61,6

8,8

1 couronne

135

765

40,0

35,0

25,0

Littoral sud

167

931

50,5

41,7

7,8

Littoral nord

150

640

65,2

27,0

7,8

Rurbain

180

779

64,4

27,3

8,2

Pôles d’emploi ruraux

151

844

51,5

33,1

15,4

Rural

324

1 645

52,9

39,9

7,2

Ensemble

1 523

8 872

44,7

45,0

10,3

Aquitaine

12 342

75 938

42,1

39,7

18,2

Part en Aquitaine (en %)

12,3

11,7

ère

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

NAF 700

0

50

100

150

200

250

300

Menuiserie bois et matières plastiques Peinture Construction de bâtiments divers Terrassements divers, démolition Travaux de charpente Construction de maisons individuelles Installation d'eau et de gaz Autres trav. spécialisés de construction Travaux d'isolation Réalisation de couvertures par éléments Travaux d'installation électrique - 250 - 200 - 150 - 100

Source : Insee, Clap 2007 Note de lecture : 10 % des salariés du territoire sont employés dans des établissements 50 salariés ou plus.

110

- 50

0

nombre d'emplois

Note de lecture : il y a 250 emplois dans la peinture de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine. Source : Insee, Clap 2007


Construction : salariés et principaux établissements en 2007 1 Lafitte TP 50 à 99 salariés Chaussées rout., sols sportifs

11 Eurovia Aquitaine 20 à 49 salariés Chaussées rout., sols sportifs

2 Ent. Labeque 20 à 49 salariés Bâtiments divers

12 Entrep. Michel Duhalde 50 à 99 salariés Bâtiments divers

3 Groupe Vinet 50 à 99 salariés Revêt. Sols murs

13 Soc. Basque matériels et travaux 50 à 99 salariés Terrassements, démolition

4 Colas Sud Ouest SA 20 à 49 salariés Chaussées rout., sols sportifs

14 Soustons

5 SNEGSO 20 à 49 salariés Bâtiments divers

15 Oyhamburu J.L 20 à 49 salariés Maçonnerie gén.

1

6 Ent. J. Hiriart 20 à 49 salariés Réalisation réseaux

2

7 Cofathec services 50 à 99 salariés Equip. thermiques , clim.

16 Groupe Mendribil 20 à 49 salariés Chaussées rout., sols sportifs

St-Vincentde-Tyrosse

17 Castillon TP 20 à 49 salariés Chaussées rout., sols sportifs

3

8 Eiffage construction sud Aquitaine 100 à 149 salariés Bâtiments divers

18 Soc. Basque travaux publics 20 à 49 salariés Réalisation réseaux 5

4

9 Entrep. Travaux publics multiples 50 à 99 salariés Terrassements, démolition

7

9 Hendaye

Ustaritz

Bidache

Hasparren

12

La BastideClairence

14

10

11

19 SA entrep. B. Etchart 50 à 99 salariés Bâtiments divers

St-Martinde-Seignanx

St-Pierred'Irube

8 St-Jeande-Luz

Peyrehorade

6

Bayonne

10 Lapix bâtiment 50 à 99 salariés Bâtiments divers

COREBA 50 à 99 salariés Lignes élect., télécom.

13 15

Espelette

16

St-Palais

17 18 19

0

St-JeanPied-de-Port

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Etiennede-Baigorry

Iholdy

10 km

Salariés du secteur de la construction : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

Source : Insee, Clap 2007

1,3 ou plus de 0,6 à moins de 1,3 de 0,3 à moins de 0,6 de 0,06 à moins de 0,3 moins de 0,06

111


économie 8- Le commerce  En 2007, 18 500 salariés sont employés par 2 880 établissements du secteur des commerces. Les salariés représentent 84 % des emplois au recensement de 2006.

Principales activités commerciales en termes d’emplois salariés Activité économique de l’établissement selon la NAF 700

L’activité commerciale est principalement orientée vers la satisfaction des besoins de proximité de la population. Les hypermarchés, les supermarchés et les commerces de véhicules automobiles sont les principaux employeurs. Cette composante présentielle emploie ainsi 71 % des salariés du secteur.

Hypermarchés

Répartition des emplois salariés du commerce

12

2 233 1 344

52

1 254

Commerce de détail d'habillement

331

1 020

Entretien réparation véhicules auto

191

784

82

771

Supermarchés

Com gros matériaux de construction Com détail prodts pharmaceutiques

148

771

Commerce de détail de bricolage

38

566

Commerce de gros d'habillement

43

541

Autres com gros biens de consom

71

458

149

448

Com détail articles de sport, loisir

82

438

Com détail électroménager, radioTV

55

359

Commerce de détail de meubles

49

289

Com détail livres, journaux, papeterie

89

265

Commerce de détail de fleurs

49

252

Commerce d'alimentation générale

62

251

Com détail divers mag spécialisé

Source : Insee, Clap 2007

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

Nombre d’établissements employeurs

Nombre de salariés

1 379

9 872

38,1

36,7

25,2

97

856

31,1

26,8

42,2

Littoral sud

505

2 805

47,7

31,8

20,5

Com. gros de matériaux construction

Littoral nord

332

1 874

39,4

26,7

33,8

Commerce de véhicules automobiles

Rurbain

110

502

54,0

46,0

0,0

Pôles d’emploi ruraux

270

1 503

44,0

38,1

17,8

Rural

193

1 047

45,4

42,6

12,0

Ensemble

2 886

18 459

40,7

35,2

24,1

Aquitaine

21 901

158 017

37,5

34,6

27,9

Cœur urbain 1ère couronne

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %) Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

Effectifs salariés au 31/12

129

Commerce de véhicules automobiles

Le commerce de gros : une spécificité Quelques activités de commerce de gros ont cependant une importance relative plus grande qu’en Aquitaine, bénéficiant de la proximité de la frontière espagnole, mais aussi de l’image du territoire. C’est le cas du commerce de gros de l’habillement ou des matériaux de construction. Une forte concentration géographique Les structures commerciales sont localisées en premier lieu dans le cœur urbain (près de 10 000 emplois, soit plus de la moitié des emplois du secteur), sur le littoral (nord et sud) et dans les pôles d’emploi ruraux. En revanche, la première couronne et le rurbain sont nettement moins bien équipés : la part des emplois commerciaux y est nettement inférieure à celle de la population résidante, en raison de la proximité des grands centres du cœur urbain.

Nombre d’établissements employeurs

NAF 700

50 salariés ou plus

0

100

200

300

400

500

Commerce de gros d'habillement Hypermarchés Autres com. gros de biens de consom. Commerce de détail d'habillement

Com. détail d’articles de sport, loisir Com. de gros de poisson, crust, mollusq Commerce d'alimentation générale Commerce de gros de fruits et légumes Com. de gros de produits chimiques Com. gros de céréales alim. pour bétail

Part en Aquitaine (en %)

13,2

Commerce de gros de boissons - 400

11,7

- 300

- 200

- 100

0

nombre d'emplois

Note de lecture : il y a 375 emplois dans les hypermarchés de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine. Source : Insee, Clap 2007

Source : Insee, Clap 2007

112


Commerce : salariĂŠs et principaux ĂŠtablissements en 2007

113


économie 9- Les services  En 2007, 65 000 salariés sont employés par 7 200 établissements du secteur des services.

Principales activités des services en termes d’emplois salariés

 Comme en Aquitaine, les services sont le principal secteur employeur avec 58,4 % des emplois. Les salariés y représentent 88 % des emplois.

Activité économique de l’établissement selon la NES 114

Nombre d’établissements employeurs

Effectifs salariés au 31/12

Administration publique

320

9 435

Des services publics moins importants qu’en Aquitaine Comme ailleurs en Aquitaine, les services publics tels que l’administration publique (mairies…), ou les activités relatives à la santé (hôpitaux…) sont les plus gros employeurs du secteur d’activité. Cependant le territoire présente un déficit d’emplois pour ces composantes par rapport à la structure économique des services en Aquitaine. C’est également le cas pour l’éducation. Ce territoire n’abrite pas les fonctions de chef lieu de département.

Activités relatives à la santé

509

8 349

Action sociale

293

8 202

Education

538

7 773

1 311

7 022

Promotion, gestion immobilière

869

2 045

Transport de marchandises

163

2 036

Act. récréative, culturelle, sportive

380

1 985

Services divers aux entreprises

317

1 862

Intermédiation financière

224

1 806

Malgré la sous-représentation des services publics, et celle des services aux entreprises, l’ensemble du secteur économique se révèle de même niveau qu’en Aquitaine. Il apparaît donc une très forte spécialisation dans le domaine des services à la population résidante ou de passage.

Services professionnels

334

1 634

Architecture, ingénierie, contrôle

267

1 280

Services personnels

430

1 265

Activités de poste et de courrier

65

1 239

Manutention entreposage infrastructures

56

1 116

Une très forte concentration Ces établissements sont plus concentrés géographiquement que la population dans le cœur urbain, le littoral sud et les pôles d’emploi ruraux. Ils sont en revanche beaucoup moins bien représentés dans les autres zones, probablement en raison du souci de visibilité et d’accessibilité.

Transports ferroviaires

14

949

Activités informatiques

106

679

Administration d'entreprises

128

647

9

615

Nombre d’établissements employeurs

Nombre de salariés

3 331

34 037

22,2

31,1

46,6

303

2 923

23,3

45,7

30,9

1 228

10 368

27,1

34,8

38,1

Littoral nord

735

4 871

34,2

33,7

32,1

Rurbain

342

2 538

33,6

37,9

28,4

Pôles d’emploi ruraux

675

6 522

24,2

38,3

37,5

Rural

597

3 800

45,6

31,7

22,7

Ensemble

7 211

65 059

26,0

33,6

40,5

Aquitaine

54 006

635 587

19,8

29,5

50,6

Part en Aquitaine (en %)

13,4

1ère couronne Littoral sud

Télécommunications Source : Insee, Clap 2007

Champ : tous secteurs de services hors emplois militaires et emplois domestiques

Principales activités présentant une spécificité par rapport à l’Aquitaine

Répartition des emplois salariés des services

Cœur urbain

Hôtels et restaurants

Répartition des salariés selon la taille des établissements (en %) Moins de 10 salariés

10 à 49 salariés

NES 114

50 salariés ou plus

0

1000

2000

3000

Hôtels et restaurants Promotion, gestion immobilière Act. récréative, culturelle, sportive Manutention entreposage infrastructures Services personnels Transports ferroviaires Activités associatives Activités informatiques Assurance Éducation Activités de poste et de courrier Recherche et développement Services divers aux entreprises Administration publique - 4000

- 3000

- 2000

- 1000

0

nombre d'emplois

Note de lecture : il y a 2 750 emplois dans les hôtels et restaurants de plus que si le territoire avait la même structure d’activité que l’Aquitaine. Source : Insee, Clap 2007

10,2

Champ : tous secteurs des services hors emplois militaires et emplois domestiques

Source : Insee, Clap 2007 Champ : tous secteurs de services hors emplois militaires et emplois domestiques

114


Services : salariés et principaux établissements en 2007 1 Ass. Gestion inst. Hélio-marin Labenne 150 à 199 salariés Activités hospitalières

10 SA transp. Commun agglo. Bayonne 200 à 249 sal. Transports urbains de voyageurs 11 Ass. Aide pers. sans emploi Nid basque 200 à 249 sal. Autres formes d'action sociale

2 Synd. Trait. Ord. ménag. Côte sud Landes 250 à 499 sal. Enlèvement, trait. Ordures ménagères

12 Lycée des métiers Cantau 200 à 249 sal. Ens. secondaire technique ou prof.

3 Lycée géneral et technologique 150 à 199 sal. Ens. Secondaire 4 Communauté Agglo. BAB 250 à 499 sal. Adm. publique générale

13 Polyclinique d'Aguilera 250 à 499 sal. Activités hospitalières

Soustons

14 Soc. Expansion touristique Biarritz 200 à 249 sal. Jeux de hasard et d'argent

5 Centre hospitalier de la côte basque 1500 à 1999 sal. Activités hospitalières 6 Caisse Primaire Assurance Maladie 250 à 499 sal. Act. générales de sécurité sociale

15 Socomix 200 à 249 sal. Hôtel avec restaurant

St-Vincentde-Tyrosse

2

1

7 Soc. Exploitation clinique Lafourcade 200 à 249 sal. Activités hospitalières

16 Mer et montagne- Sofitel thalassa 200 à 249 sal. Hôtel avec restaurant

8 SNCF 250 à 499 sal. Transports ferroviaires

Peyrehorade

9 Dir. Dep. Police Urbaine 250 à 499 sal. Police

11

Bayonne

18 SNCF 250 à 499 sal. Transports ferroviaires

St-Martinde-Seignanx

3 4 5 12 6 7 8 9 St-Pierre15 16 10 d'Irube

19 Assistance publique hopitaux de Paris 500 à 749 sal. Autres formes d'action sociale

13 14

Bidache

17 Hendaye

18 19

St-Jeande-Luz

Ustaritz

17 Sagem communications 250 à 499 sal. Télécommunications

La BastideClairence Hasparren

Espelette St-Palais

Iholdy

0

St-JeanPied-de-Port

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Etiennede-Baigorry

10 km

Salariés du secteur des services : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

Source : Insee, Clap 2007

1,3 ou plus

Champ : tous secteurs de services hors emplois militaires et emplois domestiques

de 0,6 à moins de 1,3 de 0,3 à moins de 0,6 de 0,06 à moins de 0,3 moins de 0,06

115


économie 10- Le tourisme Nombre de lits touristiques

 Capacité d’accueil : 394 000 lits touristiques Densité touristique : 122,6 lits par km² contre 32,7 en moyenne en Aquitaine.  Taux de fonction touristique : 111,4 lits pour 100 habitants contre 43,4 en Aquitaine.  Part de l’emploi salarié lié au tourisme : 10,5 % contre 5 % en Aquitaine avec un pic estival à plus de 15 %. L’emploi salarié mensuel milliers 130

120

15,1 15,7

7,9

100

8,0

8,5

10,1

9,4

11,4 10,0 9,1

11,1

8,7

90 80 70 60

. nv

Ja

vr.

rs

Ma

il

i Ma

r Av

in

Ju

il.

Ju

ût

.

pt

Ao

Se

t.

Oc

v. No

.

c Dé

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

110

Nombre de lits touristiques pour 100 habitants 300 ou plus de 100 à moins de 300 de 30 à moins de 100 de 15 à moins de 30 moins de 15

Emploi salarié touristique (milliers et %) Autres emplois salariés (milliers) Source : Insee, DADS 2007

Sources : Insee, Recensement de la population 2006 - Pôle de compétence tourisme données 2009

Note de lecture : au mois d’août, le tourisme génère 15,7 % de l’emploi salarié

Un enjeu majeur pour le territoire

Capacité d’accueil touristique

Nombre de lits touristiques*

Densité touristique (lits/km²)

Taux de fonction touristique (lits/100 hab)

Cœur urbain

73 299

793,7

57,5

1ère couronne

4 144

25,7

14,6

Littoral sud

107 335

979,3

217,0

Littoral nord

162 743

587,0

500,0

Rurbain

13 234

34,5

42,5

Pôles d’emploi ruraux

11 099

45,3

36,2

Rural

22 359

11,5

41,2

Ensemble

394 213

122,6

111,4

Aquitaine

1 352 675

32,7

43,4

Source : Insee, Recensement de la population 2006 Pôle de compétence tourisme données 2009 *Nota : nombre de lits touristiques en résidences secondaires, campings et hôtels

Le poids du tourisme dans l’économie locale en fait une activité importante génératrice de flux physiques et financiers qui ont de fortes conséquences économiques, socioculturelles et environnementales. Il est de fait un facteur clé de l’économie présentielle. L’emploi généré par le tourisme (10,5 %) en moyenne annuelle est deux fois plus élevé qu’en Aquitaine. Cette forte touristicité est visible au travers de la capacité d’hébergement touristique : 394 000 lits touristiques répartis en résidences secondaires (74 %), campings (22 %) et hôtels (4 %). Le territoire rassemble 30 % des lits touristiques aquitains. Cette offre est essentiellement localisée le long de la façade océane, mais certains sites de Basse Navarre sont particulièrement fréquentés par les touristes. Cet emploi présente un fort caractère saisonnier, en premier lieu dans le littoral nord. Pendant l’été, les populations de passage y sont jusqu’à quatre fois plus nombreuses que les populations résidantes. Cependant la fréquentation touristique est importante pendant l’ensemble de l’année, notamment grâce à la thalassothérapie.

116


Répartition de la capacité d’hébergement touristique

Castets

Tartas

Soustons

Dax

St Vincentde-Tyrosse

Pouillon St Martinde-Seignanx

Peyrehorade

Bayonne

Bidache

Hasparren St-Jeande-Luz

Ustaritz

Salies-deBéarn

Orthez

La BastideClairence

Hendaye Errenteria

Irun Espelette St-Palais

Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baïgorry

0

OloronSte-Marie

©IGN-AUDAP INSEE 2009

St-Jean-Piedde-Port

10 km

Nombre de lits touristiques : part de chaque commune dans l'ensemble de la zone (%)

Source : Insee, Pôle de compétence tourisme données 2009

7 ou plus

Nota : lits touristiques des résidences secondaires, campings et hôtels

de 2 à moins de 7 de 0,2 à moins de 2 moins de 0,2

117


économie 11- Analyse fonctionnelle des emplois En   l i e n a v e c l ’ i m p o r t a n c e d e l ’ é c o n o m i e présentielle, les services de proximité prédominent. Ils occupent 12,9 % des travailleurs, soit 2,7 points de plus qu’en Aquitaine. En première couronne, dans les pôles d’emploi ruraux et dans le rural, les services de proximité sont relativement moins importants qu’ailleurs.

 En 2006, 12,9 % des actifs occupés exercent leur profession dans le domaine des « services de proximité » (10,2 % en Aquitaine).  Les cadres des fonctions métropolitaines occupent 5,4 % des emplois, soit un point de moins qu’en Aquitaine.

La gestion, premier domaine d’activités en Aquitaine, n’arrive qu’en seconde place dans le territoire. Elle constitue toutefois le domaine d’activités majoritaire dans le cœur urbain. Les autres domaines spécifiques sont ceux de la distribution, la santé-action sociale et le bâtiment. L’administration publique est concentrée dans le cœur urbain où elle occupe la même proportion des emplois qu’en Aquitaine. Les fonctions métropolitaines présentent un profil globalement moins favorable qu’en Aquitaine. Si la fonction culture et loisirs est plus présente qu’en région, celle de conception-recherche s’avère sousreprésentée. Les cadres des fonctions métropolitaines occupent 5,4 % des emplois. Toutefois, le cœur urbain et davantage encore le littoral sud détiennent des taux plus élevés, proches de la moyenne régionale. Comme souvent, ces fonctions sont concentrées sur la composante la plus urbaine du territoire. La grille des fonctions Ce regroupement des professions permet de faire apparaître de grandes fonctions transversales aux secteurs d’activité et d’analyser le système productif d’un territoire. Les fonctions métropolitaines Les fonctions métropolitaines rassemblent les emplois « stratégiques » plus spécifiquement présents dans les grandes aires urbaines. Il s’agit majoritairement des fonctions conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs. Parmi ces fonctions, la sélection des cadres et chefs d’entreprises de dix salariés ou plus, représente une approche de la notion d’emploi métropolitain supérieur.

118


Cadres des fonctions métropolitaines

Répartition de l’emploi par fonction en 2008

Poids dans l'ensemble de l'emploi (en %)

Services de proximité Gestion

Cœur urbain

6

1ère couronne

5,6

Littoral sud

6,5

Littoral nord

4,9

Rurbain

4,9

Transport, Logistique

Pôles d’emploi ruraux

3,9

Administration publique

Rural

3,2

Ensemble

5,4

Aquitaine

6,4

Métropole

9,1

Province

6,4

Distribution Santé, Action sociale Fabrication Bâtiment Entretien, Réparation

Éducation, Formation Agriculture Commerce interentreprises Prestations intellectuelles

Territoire

Culture, Loisirs

Aquitaine France métro.

Conception, Recherche 0

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail

2

4

6

8

10

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail

Répartition des emplois selon les fonctions Cœur urbain

1ère couronne

Littoral sud

Littoral nord

Rurbain

Pôles d'emploi ruraux

Rural

Ensemble

Conception, Recherche

1,3

1,1

1,5

0,7

0,9

0,5

0,9

1,1

Prestations intellectuelles

2,8

2,4

1,8

1,9

2,0

1,7

1,5

2,2

Agriculture

0,6

3,8

1,3

1,7

7,5

4,9

23,0

4,2

Bâtiment

6,8

11,9

7,3

9,8

14,6

8,8

12,1

8,5

Fabrication

7,3

11,7

9,4

6,8

7,7

8,3

13,6

8,6

Commerce interentreprises

3,3

4,0

3,6

3,4

2,7

1,9

2,3

3,1 11,4

Gestion

13,8

9,9

10,5

11,7

7,3

9,5

6,3

Transport, Logistique

6,9

10,2

9,9

6,9

5,3

8,0

8,6

7,7

Entretien, Réparation

7,5

10,1

7,4

8,0

7,9

8,9

6,3

7,7

Distribution

11,0

7,0

10,2

12,2

7,6

9,5

5,1

9,8

Services de proximité

12,5

10,6

15,2

16,5

16,0

10,7

9,9

12,8 4,7

Education, Formation

4,9

3,2

4,2

3,6

4,7

8,1

2,6

Santé, Action sociale

10,5

8,5

10,0

7,6

9,2

13,3

3,8

9,5

2,2

2,1

2,2

2,8

2,1

1,7

1,0

2,1

Culture, Loisirs Administration publique Total

8,8

3,4

5,6

6,3

4,6

4,2

3,0

6,5

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de travail Note de lecture : les emplois de la fonction « Conception, recherche » sont relativement les plus importants dans le littoral sud

Espace où la fonction représente la part la plus élevée

Espace où la fonction représente la part la plus faible

119

12

% 14


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

1- Identité du territoire

2- Dynamique démographique 3- Habitants-habitat 4- Offre de services 5- Economie 6- Mobilité

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Mobiles Collectif Transactions Population EPCI Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Concentration Education Age Domicile-travail Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Collectif Transactions Entreprises Gares Mobiles Territoire T e r r i t o i r e s Echangeur Population Réserve Echanges Parc D y n a m i s m e Vieillesse Arrivants Urgences Construction Flux T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Domicile-travail Concentration Médecin Emplois Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Patrimoine Pyramide Déplacements Lignes Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions Activité Commerces D y n a m i s m e Démographie Secteurs Navettes Passagers Individuel Littoral Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Routes

Démographie

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance Economie présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Mobiles L i t t o r a l Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Flux Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces Services

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles Arrivants Bas Santé Servicesrevenus Supérieur Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


6 122

Mobilité

Mobilité 122

Les infrastructures routières

124

L'offre de transports en commun

126

Les déplacements domicile-travail : les échanges entre types d'espaces

128

Les déplacements domicile-travail : les principales caractéristiques

130

Les navettes domicile-études


Mobilité 1- Les infrastructures routières  120 km d’autoroutes (16 échangeurs)

Temps d’accès aux échangeurs autoroutiers

 115 km de réseau principal  480 km de réseau secondaire

Le territoire est desservi par deux axes autoroutiers : - L’A63 relie Bayonne à Bordeaux au nord et à l’Espagne (San Sebastián...) au sud. Elle constitue un maillon du grand axe autoroutier entre la péninsule ibérique et l’Europe du Nord. Elle est caractérisée par un trafic de poids lourds très important. L’aménagement du tronçon Ondres-Biriatou en 2x3 voies est en cours. - L’A64 relie l’agglomération bayonnaise à Pau et à Toulouse.

0

Les RD810, 817, 918 et 932 complètent le dispositif et constituent les voies principales d’organisation territoriale qui supportent des flux conséquents.

Temps d’accès aux échangeurs autoroutiers moins de 10 minutes de 10 à moins de 20 minutes de 20 à moins de 30 minutes de 30 à moins de 45 minutes 45 minutes ou plus

Les phénomènes massifs de périurbanisation contribuent à charger de façon importante les voies secondaires tout autour des agglomérations. La forte activité touristique accentue encore le chargement de l’ensemble du réseau en juillet et août, cœur de la saison estivale.

©IGN-AUDAP INSEE 2009

Le nombre important d’échangeurs font des deux autoroutes des éléments structurants de maillage. La circulation des voitures et camions traversant le territoire se cumule aux flux de distribution et d’échanges. 10 km

Autoroute/Double voie Echangeur

Source : Audap ; traitement SIG-CAPP

Fréquentation des autoroutes Axe A63

Saint Geours 2004 : 26 279 2008 : 28 797 +2,4% / an

Capbreton

2004 : 30 277 2008 : 32 995 +2,2% / an Ondres 2004 : 32 966 2007 : 37 200 Bayonne Nord rre

2006 : 27 465 Bayonne Sud 2004 : 36 536 2008 : 39 575 +2% / an

2005 : 16 527 2007 : 17 153 +1,9% / an

2004 : 13 042 2008 : 13 963 +1,8% / an

ora Pey r

Gu

Urt

ich e

de

cou

s

be

rry

Axe RD1 / A64

Bris

Bayonne Mousserolles

Eliz a

ue ug Mo

+2,8% / an

eh

+4,3% / an 2004 : 43 789 2008 : 48 681

2004 : 12 854 2008 : 13 627 +1,5% / an

Biarritz La Négresse

2004 : 33 633 2008 : 39 263 +4,2% / an St-Jean-de-Luz nord 2004 : 32 441 2007 : 35 279 +2,9% / an

St-Jean-de-Luz sud

Année

Trafic Moyen Journalier Annuel (en nombre de véhicules)

2004 : 36 536 2008 : 39 575 +2% / an

2004 : 24 727 2008 : 26 495

Taux d'évolution annuel

+1,6% / an Biriatou

Echangeur autoroutier prévu en 2011 Source : ASF 2008

122


Les infrastructures routières D 41

Castets

Tartas

Soustons

D 810 N 124

Dax

St Vincentde-Tyrosse

D 33 Pouillon St Martin-

A 63 de-Seignanx

D 817

Peyrehorade

D 810 St-Pierred'Irube

D 936

Errenteria

A 63

Orthez

Salies-deBéarn

D 933 La BastideClairence

D 932

Hendaye Irun

Bidache

D1

Ustaritz St-Jeande-Luz

D 947

A 64

Bayonne

Hasparren

D 11

D 918 Espelette

D 936 St-Palais

D 918

Iholdy

D 933

MauléonLicharre

D 918

St-Etiennede-Baigorry

OloronSte-Marie

St-JeanPied-de-Port

0

©IGN-AUDAP INSEE 2009

D 919

10 km

Infrastructures routières Niveau 1

Réseau de transit / échanges métropolitains Statut autoroutier

Niveau 2

Réseau de distribution principal

Niveau 3

Réseau de distribution secondaire

Sources : IGN, BD TOPO ; Audap

Echangeur

123


Mobilité 2- L’offre de transports en commun  L’offre ferroviaire

Liaisons aériennes au départ de Biarritz

Le territoire est desservi par trois lignes et 25 gares qui reçoivent une fréquentation annuelle totale de près de 2 400 000 passagers (SNCF-2006). Les trois lignes permettent des relations de Bayonne vers : - Paris : 5 allers-retours TGV par jour + 1 train de nuit - Dax (14 AR/j) et Bordeaux (9 AR/j) - Pau (8 AR/j) et Toulouse (5 AR/j) - Cambo-les-Bains et Saint-Jean-Pied-de-Port (5 AR/j) D’importantes disparités existent : la desserte locale du littoral, notamment la ligne Dax-Hendaye, est organisée dans une logique de cadencement. Ce n’est pas le cas des liaisons avec Pau ni avec l’intérieur du Pays basque.  L’offre aérienne Le territoire est desservi par l’aéroport de Biarritz-AngletBayonne qui propose des liaisons aériennes vers Paris (Orly et Roissy), Lyon, Nice, Genève, Bristol, Londres, Dublin, Birmingham, Marseille, Helsinki, Amsterdam. Le fort développement des low cost a permis de passer le million de passagers en 2009. L’existence de l’aéroport de San Sebastián-Fuenterrabía aux portes du territoire permet également de nombreuses dessertes en lien avec l’Espagne.

Principales gares (plus de 10 000 passagers par an) Gares

Fréquentations 2006

Bayonne

902 727

Hendaye

583 926

Biarritz

466 552

Saint-Jean-de-Luz-Ciboure

324 292

Saint-Vincent-de-Tyrosse

82 007

Saint-Jean-Pied-de-Port

37 592

Peyrehorade

18 376

Labenne

16 352

L’offre routière

L’offre urbaine a été développée par le Syndicat mixte des transports collectifs de l’agglomération de Bayonne (SMTC) dans un périmètre regroupant six communes (Bayonne, Anglet, Biarritz, Saint-Pierre-d’Irube, Boucau, Tarnos). Près de 6 millions de voyageurs ont été transportés sur les 14 lignes du réseau exploité par la société des transports de l’agglomération de Bayonne (Stab) en 2008. L’offre urbaine se développe progressivement dans les agglomérations de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure et Hendaye. Certains transports touristiques (de types navettes citadines) viennent compléter en été cette offre (Bidart, Ciboure…).

Source : SNCF

Lignes Lignes

Offre / jour semaine / 2 sens

Hendaye-Bayonne

46

Dax-Bayonne

41

Pau-Bayonne

20

Saint-Jean-Pied-de-Port-Bayonne Source : SNCF

9

L’offre interurbaine (19 lignes) est organisée par les conseils généraux (Pyrénées-Atlantiques et Landes). Essentiellement tournée vers les scolaires, elle sera en profonde mutation à court terme (2010-2012) pour attirer d’autres usagers. à elle seule, la ligne Bayonne-Biarritz-Saint-Jeande-Luz-Hendaye absorbe 50 % de l’ensemble de la fréquentation du réseau départemental.

124


L’offre de transports en commun

125


Mobilité 3- Les déplacements domicile-travail : les échanges entre types d’espaces Le cœur urbain attire des actifs en provenance de tous les espaces. L’importante offre d’emplois dans le cœur urbain permet à la fois de répondre à la demande des actifs résidants et d’en faire le premier espace attractif : 80 % des actifs résidants dans le cœur urbain y travaillent et 38 % des emplois offerts dans cet espace sont occupés par des actifs provenant de tous les autres espaces du territoire. La continuité d’activité entre le coeur urbain et le littoral sud renforce le caractère attractif de ces deux espaces réunis, d’autant qu’ils s’inscrivent dans le prolongement du Pays basque espagnol, pour former une zone d’importance économique européenne. Le littoral sud présente toutefois un fonctionnement spécifique : presque autant d’entrants que de sortants et une très forte proportion de résidants y travaillant. Les pôles d’emploi ruraux maintiennent, voire consolident leur attractivité.

Le littoral nord plus autonome et bipolarisé Le littoral nord est davantage tourné sur lui-même, notamment en raison de la surface de son territoire, mais également en raison de sa situation géographique profitant de l’attractivité du cœur urbain vers le sud et de celle de la Communauté d’agglomération du Grand Dax à l’est. Des espaces résidentiels ou mixtes - La première couronne et le rurbain sont deux espaces majoritairement résidentiels dont l’essentiel des actifs occupés se rendent dans le cœur urbain pour travailler. - Le rural présente une situation particulière : la majorité de ses actifs le quitte pour aller travailler, d’abord vers les pôles d’emploi ruraux, puis vers le cœur urbain. Il présente dans le même temps, un lien avec l’activité agricole et les services de proximité, une forte proportion de personnes travaillant dans leur commune de résidence, ou à proximité.

Ce sont les pôles d’emploi ruraux qui sont le deuxième espace attractif en termes d’emplois. Ils attirent en premier lieu les actifs du rural. La définition même de cet espace, basée en particulier sur les navettes domiciletravail établies lors du recensement de la population de 1999, explique ceci dans une large mesure. Mais néanmoins les pôles d’emploi ruraux ont réussi à maintenir, voire à consolider, une attractivité de fait complémentaire à celle du cœur urbain. Les déplacements domicile-travail Actifs occupés de l'espace Total

Emplois exercés dans l'espace

dont travaillant dans l'espace (%)

Total

dont occupés par des résidants de l'espace (%)

Cœur urbain

49 250

80,6

63 810

62,2

1ère couronne

12 610

22,6

6 610

43,0

Littoral sud

20 040

66,1

19 880

66,6

Littoral nord

12 240

55,9

11 180

61,2

Rurbain

14 030

31,5

6 600

66,9

Pôles d’emploi ruraux

11 960

50,3

13 600

44,3

Rural

23 500

47,0

15 600

70,9

143 640

91,2

137 290

95,5

Ensemble

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire Note de lecture : 55,9 % des 12 240 actifs occupés résidant dans le littoral nord travaillent dans ce même espace. 61,2 % des 11 180 emplois du littoral nord sont occupés par des actifs résidant dans cet espace.

126


Les navettes domicile-travail

127


Mobilité 4- Les déplacements domicile-travail : les principales caractéristiques La moitié des 80 000 actifs qui travaillent dans une commune différente de celle de leur résidence habite à plus de 9 km de leur lieu de travail (11 km en Aquitaine). Il s’agit de la même distance médiane qu’en 1999.

Les entrants

La moitié des actifs employés dans l’industrie sortent de leur espace de résidence pour rejoindre leur lieu de travail. Ils représentent la plus forte mobilité journalière interespaces. Cette mobilité est plus faible dans la construction, le commerce et les services : elle ne concerne que 40 % des personnes travaillant dans ces activités.

Limiter l’impact de ces multiples déplacements

Les investissements à venir au niveau des infrastructures (construction de logements, implantation de centres de services, installation d’entreprises, développement des transports en commun...) pourraient s’inscrire dans l’objectif de réduire l’impact de ces multiples déplacements.

0

10 km

Part des actifs au lieu de travail qui résident dans une commune différente de celle de leur emploi (y compris hors du territoire)(%) 59,8 ou plus de 42,3 à moins de 59,8 de 26 à moins de 42,3 moins de 26

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de résidence lieu de travail

Les sortants

0

10 km

©IGN-AUDAP INSEE 2009

L’importance des déplacements quotidiens pour rallier le lieu de travail participe à l’engorgement voire à la saturation des infrastructures routières. Déjà fortement sollicité par les transports locaux et internationaux, par la fréquentation estivale..., le réseau est fragilisé par la périurbanisation croissante et le caractère très convergent des liaisons vers le cœur urbain.

©IGN-AUDAP INSEE 2009

L’analyse par catégorie socioprofessionnelle est très liée au constat par secteur d’activités. Seuls 36 % des employés quittent leur espace de résidence pour aller travailler. Les ouvriers (43 %), les professions intermédiaires (46 %) et les cadres (49 %) le font plus souvent.

Part des actifs résidants qui travaillent dans une commune différente de celle de leur domicile (y compris hors du territoire)(%) 79,3 ou plus de 68,4 à moins de 79,3 de 56,7 à moins de 68,4 moins de 56,7

128

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de résidence lieu de travail


Les navettes domicile-travail : principaux flux communaux

Castets

Tartas

Soustons

Dax St-Vincentde-Tyrosse

Pouillon Peyrehorade St-Martinde-Seignanx Bayonne

Bidache Salies-deBéarn

St-Pierred'Irube La BastideClairence

St-Jeande-Luz Hendaye

Errenteria

Orthez

Hasparren

Ustaritz

Irun

Espelette

St-Palais Iholdy

MauléonLicharre

St-Etiennede-Baigorry

OloronSte-Marie

© IGN-AUDAP INSEE 2009

0

St-JeanPied-de-Port

10 km

Nombre de trajets domicile-travail

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire lieu de résidence et lieu de travail

3 880

Précision méthodologique : ne sont représentés que les flux supérieurs à 50.

1 290

129


Mobilité 5- Les navettes domicile-études Parmi les 72 000 jeunes de moins de 25 ans inscrits dans un établissement d’enseignement, 34 000 quittent leur commune de résidence pour s’y rendre.

Les déplacements par tranche d’âge

Elèves et étudiants

En lien avec l’implantation des écoles, collèges et lycées, à mesure que les études avancent, les élèves doivent effectuer des déplacements plus longs. Avant le collège, les élèves trouvent un établissement scolaire à proximité de chez eux : 89 % des moins de 6 ans et 86 % des 6-11 ans vont à l’école dans leur propre espace de résidence. C’est encore le cas dans les collèges, même si la proportion des élèves poursuivant leur scolarité dans leur espace de résidence s’amenuise, 64 %. La situation s’inverse à partir du lycée. Près de 60 % des 15-18 ans doivent alors s’orienter vers les espaces les plus urbanisés ou les pôles d’emploi ruraux, lieux d’implantation des lycées.

Les déplacements domicile-études Stables

9 510

2 560

21 960

440

3 910

2 740

1 600

2 230

6 920

Littoral nord

920

1 820

3 610

Rurbain

920

3 470

3 500

5 850

1 530

4 080

760

6 210

5 170

4 730

3 000

64 980

Cœur urbain 1ère couronne Littoral sud

Pôles d'emploi ruraux Rural Ensemble

11 650

88,7

22,4

de 6 à moins de 11 ans

19 340

86,2

25,6

de 11 à moins de 15 ans

15 800

64,3

54,3

de 15 à moins de 18 ans

12 910

41,8

75,9

de 18 à moins de 25 ans

12 120

42,6

68,6

71 820

66,0

47,8

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

Près de 500 étudiants quittent le cœur urbain pour se rendre dans les pôles d’emploi ruraux, probablement pour continuer leurs études dans des filières spécifiques telles que l’agriculture.

Sortants

Part de ceux qui quittent leur commune de résidence

moins de 6 ans

Ensemble

Cette mobilité, croissante avec l’âge, conduit à une concentration progressive des élèves/étudiants dans le cœur urbain : passé 18 ans, 58 % des jeunes poursuivent leurs études dans cet espace. Dans le même temps, 18 % quittent le territoire pour aller poursuivre leurs études ailleurs (université de Pau en particulier).

Entrants

Part de ceux qui étudient dans leur espace de résidence

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

130


Les déplacements domicile-études

Littoral nord

Rural

550

3 610

1 010

5 170

Rurbain 3 495

1 115

765

Pôles d'emploi ruraux 4 080

1ère couronne

Cœur urbain 480 3 120

21 960

590

2 740

970 1 370 320

Littoral sud

730

Rurbain

6 920

Rural 3 240

Nombre de déplacements domicile-études 500 2 000

Source : Insee, Recensement de la population 2006 exploitation complémentaire

interespaces

Précision méthodologique : seuls les flux supérieurs à 300 sont représentés. 2 750 déplacements ne figurent pas sur ce schéma, soit 4 % des déplacements scolaires.

internes à l’espace

10 000

131


Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population Habitants Santé Commerce Routes EPCI Evolution Habitat Education Services Réseau Espaces Age Résidence Enseignement Entreprises Gares Barthes Vieillesse Transaction Médecin Emplois Bus Forêt Jeunesse Chômage Pôles Sphère Déplacements Agriculture Rajeunissement Activité Commerces Secteurs Navettes Projections Familles Services Economie présentielle Aéroport Courant Migrations Revenus Petite enfance Agriculture Diversité Fréquentations Biodiversité Attractivité Précarité Motorisation Risques Vieillissement Ménages Proximité Rayonnement SAU Véhicule Montagne Rotation Prix Intermédiaire Production Distance Planification Arrivants Bas revenu Supérieur Salariés Stables Bassin-versant Sortants Monoparentalité Etudiants Mobiles Réserve Echanges Parc Urgences Eau Construction Domicile-travail Marais Flux Concentration Action sociale Spécificités Domicile-étude Sites Habitants Densité Gardes d'enfants Activité Echangeur Territoire Dynamisme Individuel Rémunérations Autoroute Crèches Protection Croissance Collectif Distance Tourisme Lignes Patrimoine Pyramide Foncier Accès Fonctions Passagers Littoral Démographie Logement Equipements Industrie Infrastructures Aire urbaine Population

atlas

de

l'aire

urbaine

de

Littoral

Démographie

Distance Planification

Arrivants

L o g e m e n t Bas revenus Supérieur Salariés Equipements Stables Bassin-versant Sortants Industrie Santé

Infrastructures Monoparentalité Etudiants Routes Mobiles Collectif Transaction Population EPCI Habitants Accès Population Réserve Echanges Parc Commerce Evolution Construction Flux H a b i t a t Urgences Arrivants Distance Planification Concentration Education Age Domicile-travail Bas revenus Supérieur Salariés S e r v i c e s Action Spécificités sociale Réseau Espaces Stables Bassin-versant Sortants Domicile-étude Gare Habitants Résidence Monoparentalité Etudiants Enseignement Densité Gardes d'enfants Activité Collectif Transactions Entreprises Gares Mobiles Territoire T e r r i t o i r e s Echangeur Population Réserve Echanges Parc D y n a m i s m e Vieillesse Arrivants Urgences Construction Flux T r a n s a c t i o n Individuel Crèches Littoral Lignes Domicile-travail Concentration Médecin Emplois Environnement Rémunérations Bus Forêt Spécificités Action sociale J e u n e s s e Autoroute Bus Croissance Domicile-étude Sites Habitants Chômage Pôles Collectif Distance Tourisme Sphère Flux Densité Gardes d'enfants Activité Patrimoine Pyramide Déplacements Lignes Echangeur Territoire R a j e u n i s s e m e n t Foncier Accès Fonctions Activité Commerces D y n a m i s m e Démographie Secteurs Navettes Passagers Individuel Littoral Crèches Littoral Lignes Eau Projections Logement Equipements Industrie Aire urbaine

Familles

Démographie

Attractivité

Activité Biodiversité A g r i c u l t u r e Etudiants Distance Planification Pôles Arrivants Bas Santé Servicesrevenus Supérieur Salariés P l a n i f i cStables a t i o n Bassin-versant SortantsMigrations Monoparentalité Etudiants Densité Mobiles Transactions B i o d i v e r s iCollectif té Population Réserve Echanges Parc Etudiants Activité Urgences Construction Sites Flux P a t r i m o i n e

Rémunérations

Aire urbaine Parc Infrastructures Autoroute Protection Croissance Economie présentielle Distance Tourisme Collectif Aéroport Crèches Littoral Démographie Habitat Routes L i t t o r a l Courant Revenus Familles Agriculture é m o g r a pEspaces hie Petite enfance D Emplois Routes Pôles Santé Services Agriculture Habitat Fréquentations Planification Densité Migrations B i o d i v e r s i t é Familles Espaces Services

Précarité Sites Emplois Patrimoine Diversité SAU

Motorisation Densité

Risques

Vieillissement Proximité

Ménages

Véhicule

Montagne

Prix

Marais Rotation

Intermédiaire Production Distance

Bayonne

et

de

ses

territoires

d'influence


DEFINITIONS - CONCEPTS & SOURCES


1 - Définitions - Concepts

Vous trouverez d’autres définitions sur le site www.insee.fr, onglet « Définitions et Méthodes », rubrique « Définitions ».

Actif

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

Bassin versant

L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière, la « boutique » d’un réparateur de matériel informatique… L’établissement, unité de production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie. Un établissement est toujours juridiquement dépendant d’une entreprise (y compris lorsqu’il est le siège de l’entreprise). Une entreprise peut être composée de plusieurs établissements.

Le bassin versant représente l’ensemble d’un territoire drainé par un cours d’eau et ses affluents.

Chômeur au sens du recensement Les chômeurs au sens du recensement de la population sont les personnes (de 15 ans ou plus) qui se sont déclarées chômeurs (qu’elles soient, ou non, inscrites à Pôle Emploi) sauf si elles ont, en outre, déclaré explicitement ne pas rechercher de travail. Un chômeur au sens du recensement n’est pas forcément un chômeur au sens du BIT (et inversement).

Demandeur d’emploi en fin de mois (DEFM)

Espaces naturels sensibles (ENS) Les ENS ont pour objectif de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels ; mais également d’aménager ces espaces pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel.

établissement

public intercommunale (EPCI)

de

Inactif

Les DEFM sont les personnes inscrites à Pôle Emploi (anciennement sa composante ANPE) et ayant une demande en cours au dernier jour du mois. Ces demandeurs sont enregistrés dans différentes catégories de demandes d’emploi en fonction de leur disponibilité, du type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaité. La notion de demandeur d’emploi se distingue de la définition de chômeur au sens du recensement de la population et ne correspond pas non plus à la notion de chômage au sens du BIT.

Établissement

Les communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes, syndicats d’agglomération nouvelle, syndicats de communes et les syndicats mixtes sont des EPCI.

On définit conventionnellement les inactifs comme les personnes qui ne sont ni en emploi ni au chômage : jeunes de moins de 14 ans, étudiants, retraités, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler...

l’environnement (ICPE)

Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

Logement collectif

Logement situé dans un bâtiment qui comprend au moins deux logements.

Logement commencé

coopération

Les EPCI sont des regroupements de communes ayant pour objet l’élaboration de « projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ». Ils sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles de collectivités locales.

Installations classées pour la protection de

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Un logement commencé est un logement faisant partie d’un bâtiment dont les fondations sont commencées (cas des logements collectifs) ou dont les « fouilles en rigole » sont entreprises (cas des logements individuels).

Logement individuel Un logement individuel est une construction qui ne comprend qu’un logement (maison).


Logement vacant

Plan de déplacement urbain (PDU)

Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants : - proposé à la vente, à la location ;

- déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation; - en attente de règlement de succession ; - conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ; - gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste...). ►

Ménage fiscal

Le ménage fiscal ne coïncide pas nécessairement avec les notions habituelles du ménage (que ce soit au sens du recensement de la population ou au sens des enquêtes auprès des ménages).

Un ménage fiscal est un ménage constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Par exemple, un couple de concubins, où chacun remplit sa propre déclaration de revenus constitue un seul ménage fiscal parce qu’ils sont répertoriés dans le même logement, même s’ils constituent deux contribuables distincts au sens de l’administration fiscale. Sont exclus des ménages fiscaux : - les ménages constitués de personnes qui ne sont pas fiscalement indépendantes (le plus souvent des étudiants). Ces personnes sont en fait comptabilisées dans le ménage où elles sont déclarées à charge (ménages de leur(s) parent(s) dans le cas des étudiants) ;

- les sans-abri.

Pays

Le pays est un territoire présentant une cohésion géographique, culturelle, économique et sociale dont les communes qui le composent élaborent un projet commun de développement. Ce n’est ni un échelon administratif, ni une collectivité territoriale.

Plan climat

Un plan climat régional Aquitaine a été adopté en 2007 à l’initiative du Conseil régional d’Aquitaine, de l’Ademe et de l’état. Il fixe pour objectif une réduction d’émissions de gaz à effets de serre de 10 % à l’horizon 2013 à travers diverses mesures concernant le transport, le bâtiment et l’éco-habitat, l’industrie et les déchets, l’agriculture et la forêt.

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Programme local de l’habitat (PLH) Document d’études et de programmation créé en 1983 et établi à l’échelle d’une commune ou d’un ensemble de communes PLH définit pour une durée minimale de cinq ans les objectifs prioritaires en matière d’habitat, notamment en ce qui concerne le logement des personnes défavorisées et la répartition équilibrée de l’offre de logements entre les communes.

Plan local d’urbanisme (PLU) Document qui, au terme de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU), a remplacé les plans d’occupation du sol (POS) et dont la fonction est d’exprimer la cohérence des autres documents locaux de planification (dont le PDU et le PLH).

- les contribuables vivant en collectivité (foyers de travailleurs, maisons de retraite, maisons de détention...) ;

Institué par la loi d’orientation des transports intérieurs de 1982 et rendu obligatoire par la loi sur l’air de 1992 dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, le plan de déplacement urbain a été redéfini par le titre III de la loi SRU. Il propose des orientations pour l’ensemble des moyens de transport et de déplacement à l’intérieur de l’agglomération. Il doit être en adéquation totale avec le schéma de cohérence territoriale (SCoT).

Plan particulier d’intervention (PPI) Les PPI sont établis pour faire face aux risques particuliers liés à l’existence ou au fonctionnement d’ouvrages ou d’installations dont l’emprise est localisée et fixe. Il opère pour chacun de ces risques ou groupe de risques le recensement des mesures à prendre et des moyens susceptibles d’être mis en œuvre.

Résidence principale Une résidence principale est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constituent un ménage. Il y a ainsi égalité entre le nombre de résidences principales et le nombre de ménages.

Résidence secondaire Une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires.


La distinction entre logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile à établir, c’est pourquoi, les deux catégories sont souvent regroupées.

Sphère économique

La partition de l’économie en deux sphères, présentielle et non présentielle, permet de mieux comprendre les logiques de spatialisation des activités et de mettre en évidence le degré d’ouverture des systèmes productifs locaux.

Elle permet aussi de fournir une grille d’analyse des processus d’externalisation et autres mutations économiques à l’œuvre dans les territoires.

La sphère présentielle Elle regroupe les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristes.

La sphère non présentielle Elle est déterminée par différence. Elle regroupe des activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises. La sphère présentielle se rapproche de l’ancienne notion de sphère résidentielle et la sphère nonprésentielle se rapproche de l’ancienne notion de sphère productive.

- le statut de fermier-métayer s’applique aux agriculteurs dont le logement fait partie du bail à ferme ou du contrat de métayage.

Revenu fiscal déclaré Il correspond à la somme des revenus déclarés au fisc par un ménage avant abattements. Il comprend les revenus d’activité salariée ou indépendante, les indemnités de chômage, les pensions alimentaires, d’invalidité ou de retraite et les revenus du patrimoine. Ces revenus sont nets de cotisations sociales et de contribution sociale généralisée (CSG) déductible.

- le statut de logé gratuitement s’applique aux ménages qui ne sont pas propriétaires de leur logement et qui ne paient pas de loyer ;

Statut d’occupation

Le statut d’occupation définit les situations juridiques des ménages concernant l’occupation de leur résidence principale. On distingue quatre statuts principaux : - le statut de propriétaire s’applique aux ménages propriétaires, copropriétaires et accédant à la propriété, - le statut de locataire, sous-locataire s’applique aux ménages acquittant un loyer quel que soit le type de logement qu’ils occupent ;

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Unité de consommation (UC) Pour autoriser des comparaisons entre ménages de taille et de composition différentes, le revenu est rapporté au nombre d’unités de consommation qui le composent, selon l’échelle suivante : 1 pour le premier adulte, 0,5 pour les autres personnes de 14 ans ou plus, et 0,3 par enfant de moins de 14 ans. Dans le calcul du revenu des allocataires, la Caf applique un correctif de 0,2 UC supplémentaire pour les familles monoparentales.


2 - Sources

Vous trouverez des renseignements complémentaires sur les principales sources utilisées dans cet ouvrage sur le site www.insee.fr, onglet « Définitions et Méthodes », rubrique « Sources et Méthodes ».

Base permanente des équipements (BPE)

de chaussures, d’électroménager, de meubles, d’articles de sports et de loisirs, les drogueries, quincailleries et magasins de bricolage, les horlogeries-bijouteries, les collèges, les opticienslunetiers, les orthophonistes, les pédicurespodologues, les laboratoires d’analyses médicales, les ambulances, les centres d’hébergement pour personnes âgées, les services d’aide aux personnes âgées et les services de garde d’enfants d’âge préscolaire.

Alimentée à partir de différentes sources administratives actualisées chaque année, la BPE répertorie un large éventail d’équipements et de services rendus à la population, dans les domaines des services (marchands ou non), des commerces, de la santé et de l’action sociale, de l’enseignement et du tourisme. Les sources retenues sont les fichiers centralisés ADELI, FINESS, RAMSESE et SIRENE.

La gamme supérieure comprend 36 types d’équipements : les ANPE, les agences de location d’automobiles et d’utilitaires légers, les agences de travail temporaire, les hypermarchés, les magasins de produits surgelés, les poissonneries, les parfumeries, les lycées d’enseignement général et/ou technologique, les lycées d’enseignement professionnel, les établissements de santé de court, moyen et long séjours, les établissements psychiatriques, les urgences, les maternités, les centres de santé, les structures psychiatriques en ambulatoire, les spécialistes en cardiologie, dermatologie et vénéréologie, gynécologie médicale, gynécologie obstétrique, gastro-entérologie, hépatologie, psychiatrie, ophtalmologie, oto-rhinolaryngologie, pédiatrie, radiodiagnostic et imagerie médicale, les sages-femmes, les orthoptistes, les services de soins à domicile pour personnes âgées, les centres d’hébergement pour enfants handicapés, les services de soins à domicile pour enfants handicapés, les centres d’hébergement pour adultes handicapés, les services pour adultes handicapés, les centres de travail protégé et les cinémas.

Le plus souvent, le niveau retenu est l’établissement, la notion de service rendu étant toutefois accessible pour certaines (exemple : service rendu par une maternité). Les gammes d’équipements Parmi les 140 types d’équipements présents dans la source BPE en 2008, 87 ont été retenus et répartis entre trois gammes différentes : services de proximité, intermédiaires ou supérieurs. Cette nomenclature permet la construction d’indicateurs synthétiques pour analyser l’offre d’équipements et son organisation hiérarchisée sur le territoire. La classification en gammes réunit des équipements répondant à une logique d’implantation voisine, c’est-à-dire généralement présents en même temps dans une commune. La méthode statistique retenue pour la BPE optimise la présence simultanée des équipements appartenant à la même gamme, tout en assurant un nombre suffisant de types d’équipements dans chacune. La gamme de proximité comprend 23 types d’équipements : les bureaux de poste, les banques et caisses d’épargne, les centres de réparation automobile et de matériel agricole, les maçons, les plâtriers peintres, les menuisiers, charpentiers et serruriers, les plombiers, couvreurs et chauffagistes, les électriciens, les salons de coiffure, les restaurants, les agences immobilières, les épiceries et supérettes, les boulangeries, les boucheries et charcuteries, les fleuristes, les maternelles, les écoles élémentaires, les médecins omnipraticiens, les chirurgiens dentistes, les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les pharmacies et les taxis.

Caisse d’allocations familiales (Caf)

La gamme intermédiaire comprend 28 types d’équipements : les trésoreries, les gendarmeriespolices, les pompes funèbres, les centres de contrôle technique automobile, les écoles de conduite, les entreprises générales du bâtiment, les vétérinaires, les blanchisseries-teintureries, les centres de soins de beauté, les supermarchés, les librairies et papeteries, les magasins de vêtements, d’équipements du foyer,

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Les Caisses d’allocations familiales gèrent les prestations légales (allocations familiales, allocations logement, minimas sociaux) et les aides d’action sociale. Un seuil de bas revenu est défini par l’Insee et les Caf, à partir de l’enquête Revenus fiscaux. Sont « à bas revenu » les ménages dont le revenu disponible par unité de consommation est inférieur à 60 % du revenu par UC médian de la population totale, défini comme seuil de bas revenu. Le champ de calcul des bas revenus Caf est constitué des allocataires de moins de 65 ans qui déclarent leurs revenus, hors étudiants ne touchant que l’allocation logement, hors régimes spéciaux et hors conjoints de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).


Connaissance locale de l’appareil productif

- et une enquête d’intérêt général (avis du CNIS en date du 7 décembre 1998) effectuée auprès des autres bailleurs de logements sociaux n’adhérant pas à l’USH et à la FedEpl.

(Clap)

Le dispositif Clap est conçu pour fournir des statistiques sur le tissu économique local. Il produit des statistiques localisées au lieu de travail jusqu’au niveau communal, sur l’emploi salarié et les rémunérations pour les différentes activités des secteurs marchand et non marchand.

Gaspar

La base Gaspar, mise à jour directement par les services instructeurs départementaux, réunit des informations sur les documents d’information préventive ou à portée réglementaire : - Plan de prévention des risques (PPR) naturels et assimilés et technologiques ;

Le dispositif Clap est une synthèse de sources administratives : le Répertoire des entreprises et des établissements (REE), les Déclarations annuelles de données sociales (DADS), l’Extension du projet Urssaf pour les revenus et l’emploi (EPURE), le Système d’information sur les agents de l’État et des Données de la Mutualité sociale agricole (MSA).

- procédures de type « reconnaissance de l’état de catastrophes naturelles » ; - documents d’information préventive (Document d’information communal des populations sur les risques majeurs, porter à connaissance, Atlas des zones inondables).

Champ Les données de Clap relatives à une année concernent les entreprises et les établissements ayant eu au moins un jour d’activité économique dans l’année d’exercice considérée, qu’ils soient employeurs ou non. Dans cet atlas, Clap couvre l’ensemble des activités de l’économie marchande et non marchande hors agriculture, emplois militaires et emplois domestiques (emplois dont l’employeur est un ménage). Les non-salariés (artisans, professions libérales…) ne sont pas comptabilisés. ►

L’analyse des informations issues de cette base a été complétée par les Dossiers départementaux des risques majeurs (Landes et Pyrénées-Atlantiques) élaborés par les préfectures.

Omphale

Corine Land Cover En France, le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère chargé de l’Environnement est chargé d’assurer la production, la maintenance et la diffusion de la base de données géographiques Corine Land Cover. La base de données Corine Land Cover 2006, dite CLC 2006 a été réalisée à partir d’images satellitaires (SPOT 4 et IRS) de l’année 2006, d’une résolution de 20 mètres. L’échelle d’utilisation est le 1/100 000e. Il existe deux autres versions antérieures de la base Corine Land Cover réalisées à partir d’images de 1990 et 2000 (CLC 1990 et CLC 2000).

Enquête sur le parc locatif social (EPLS)

Cette enquête statistique repose sur un double dispositif : - une enquête privée, résultant d’un protocole d’accord avec l’Union sociale pour l’habitat (USH) et la Fédération des entreprises publiques locales (FedEpl) pour l’enquête effectuée auprès des organismes adhérents de ces deux instances (organismes d’HLM et sociétés immobilières d’économie mixte) ;

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Omphale est un modèle de projection de population. Cette projection a pour objectif de fournir, à un horizon donné (l’année 2031 dans le présent ouvrage), un éclairage de l’évolution future de la population totale, mais aussi de sa structure par sexe et âge. Projeter une population consiste à faire évoluer cette population dans le temps en fonction d’un certain nombre d’hypothèses sur les trois composantes qui modifient la pyramide des âges : les naissances, les décès et les migrations. Ainsi, une projection doit être appréhendée comme une prolongation des tendances observées plutôt que comme une prévision. En particulier, une projection ne prend pas en compte les conséquences éventuelles des politiques publiques à venir. Champ Omphale permet de projeter la population de toute zone composée d’un nombre entier de communes, à condition que l’ensemble soit de taille suffisante (de l’ordre de 50 000 habitants). Ceci explique que certains types d’espace aient dû être agrégés pour les projections présentées dans cet ouvrage.


Perval

La société Perval a conçu, produit et gère une base de données « Min » de transactions immobilières à partir des extraits d’actes de mutation et des informations complémentaires sur les biens vendus hors Île-de-France fournies par les études notariales. Sans prétendre à l’exhaustivité, ce fichier contient désormais un nombre de références suffisant pour permettre le calcul d’évolutions de prix portant sur divers types de biens et diverses zones géographiques. Toutefois, la qualité de ce fichier est variable selon les régions. Le taux de couverture est estimé à 85 % sur le département des Pyrénées-Atlantiques.

Répertoire

des entreprises établissements (REE)

et

Les revenus fiscaux localisés des ménages (RFL) sont établis par l’Insee à partir de l’exploitation exhaustive de deux fichiers fournis par la direction générale des finances publiques (DGFiP) : - le fichier des déclarations de revenus fiscaux (POTE) - le fichier de la taxe d’habitation (PLFC). ►

Recensement de la population (RP) Le recensement de la population permet de connaître la population de la France, dans sa diversité et son évolution. Il fournit des statistiques sur le nombre d’habitants et sur leurs caractéristiques : répartition par sexe et âge, professions exercées, conditions de logement, modes de transport, déplacements domicile-travail ou domicile-études, etc.

des

Le REE (Répertoire des entreprises et des établissements - SIRENE) est en France le point de départ du dispositif d’études de la démographie des entreprises et des établissements. Il gère un identifiant unique attribué aux personnes morales et physiques, le numéro SIREN, ainsi qu’à chacun de leurs établissements, le numéro SIRET.

Les enquêtes de recensement sont annuelles à partir de 2004. Les communes de moins de 10 000 habitants réalisent une enquête de recensement portant sur toute la population, à raison d’une commune sur cinq chaque année. Les communes de 10 000 habitants ou plus réalisent tous les ans une enquête par sondage auprès d’un échantillon de logements représentant 8 % de leur population.

Le répertoire enregistre l’état civil de toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juridique et quel que soit leur secteur d’activité (industriels, commerçants, artisans, professions libérales, agriculteurs, collectivités territoriales, banques, assurances, associations…), situés en métropole, dans les Dom, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte.

À compter de fin 2008, le recensement fournit, chaque année, des résultats à partir des informations collectées lors des cinq enquêtes annuelles les plus récentes. Les résultats statistiques millésimés 2006 présentés dans cet ouvrage sont obtenus à partir des informations collectées lors des cinq enquêtes de recensement de 2004 à 2008. Ils seront actualisés en juillet 2010.

Champ Parmi les unités gérées par le REE ont été sélectionnées celles exerçant une activité économique réelle, marchande non agricole. Le champ marchand non agricole désigne le champ économique retenu depuis le 1er janvier 2007 pour la démographie des entreprises et des établissements. Il comprend l’ensemble des secteurs marchands de l’industrie, de la construction, du commerce et des services. Sont exclues : - les unités dont le fonctionnement n’est pas financé par une activité marchande (administrations, collectivités territoriales, organismes sociaux, associations non marchandes) ;

Revenus fiscaux localisés (RFL)

- l’agriculture, la sylviculture et la pêche.

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Exploitation principale complémentaire

/

Exploitation

Le recensement de la population fait l’objet d’une exploitation principale (portant sur l’ensemble des bulletins collectés, mais pas sur l’ensemble des variables) et d’une exploitation complémentaire. Cette dernière fournit, en plus, des résultats sur les professions et catégories socioprofessionnelles, les secteurs d’activité économiques et la structure familiale des ménages. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, l’exploitation complémentaire porte sur un quart des ménages. Pour les communes de 10 000 habitants ou plus, elle porte sur l’ensemble des bulletins collectés soit environ 40 % des ménages.


Du fait de ces différences de méthode, de légers écarts peuvent exister entre les résultats statistiques issus de ces deux exploitations.

Sauf mention contraire, les illustrations et données de cet ouvrage ont été obtenues à partir de l’exploitation principale. Précision des résultats Par nature, les résultats statistiques issus d’enquêtes par sondage s’accompagnent d’une marge d’incertitude. Différents facteurs influent sur la précision des résultats du recensement de la population : - la taille des communes ; - la nature de l’exploitation ; - l’effectif considéré. En particulier, lors de l’étude de communes de moins de 10 000 habitants, les variables issues de l’exploitation complémentaire comportent de fortes marges d’incertitude lorsque les effectifs sont faibles. Ainsi, un effectif théorique de 10 000 personnes sera connu avec 4 % d’incertitude (effectif réel compris entre 9 600 et 10 400 personnes), alors qu’un effectif théorique de 100 personnes ne sera connu qu’avec 40 % d’incertitude (effectif réel compris entre 60 et 140 personnes). Lorsque l’on étudie un petit groupe de communes de moins de 10 000 habitants (et a fortiori une unique commune de moins de 10 000 habitants), ces faibles effectifs surviennent fréquemment. Il convient donc d’être particulièrement prudent dans leur interprétation. En conséquence, pour les variables issues de l’exploitation complémentaire, il est préconisé de n’utiliser que des résultats relatifs à des communes ou agrégation de communes comportant au moins 2 000 habitants. Vous trouverez des fiches conseils thématiques sur les calculs de précision et d’autres notions utiles à une bonne interprétation des résultats du recensement de la population sur le site www.insee.fr, rubrique « Conseils pour l’utilisation des résultats du recensement ».

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Sitadel Sitadel est un système d’information du ministère du Développement durable, géré par la DAEI/SESP. Il rassemble de manière homogène sur le territoire français les informations statistiques relatives au suivi de l’ensemble des opérations faisant l’objet d’un permis de construire (logements et locaux non résidentiels). Il permet de mesurer les autorisations de construire et les mises en chantier. La fiabilité reste tributaire de la collecte même s’il existe un système de relance auprès des mairies et des pétitionnaires pour apprécier au mieux les dates d’ouverture et d’achèvement des travaux. Les achèvements de construction ne sont pas diffusés actuellement.


Directeur de la publication : François élissalt (Insee) Rédaction en chef : élisabeth Nadeau, Mireille Dalla Longa (Insee) équipe du projet : Marielle Piron, Lucie Raynaud (Audap) Vincent Bernard, Adeline Béoutis, Cécile Bollier, Bertrand De Malglaive, Olivier Diel (Insee) Infographie : Annie Courant, Emmanuelle Rabant (Audap), Daniel Lépphaille (Insee) Cartographie : emmanuelle Rabant (Audap), Jean-Marie Dubreuil (Insee)

Ont également contribué à la réalisation de cet ouvrage : Amélie Carrizo, Damien Caudron, Julien De Labaca, Létizia Delorme, Matthieu Fondin, Cécile Gallato, Hans Kremers, Jacques Le Roux, Frédéric Toupin, Gaëlle Virely (Audap) Dominique Breuil, Olivier Wotan (Insee) la Draaf Aquitaine L’Insee et l’Audap remercient également : La Caf, la Communauté d’Agglomération Pau Pyrénées, le bureau d’étude Atemha Crédit photos : Audap (Vincent Escartin, Cécile Gallato, Hans Kremers)



ATLAS de l’aire urbaine de Bayonne et de ses territoires d’influence 2010

Agence d’urbanisme Atlantique & Pyrénées Petite caserne - 2 allée des Platanes BP 628 - 64106 Bayonne cedex tél. 05 59 46 50 10 - fax. 05 59 46 50 30 contact@audap.org - www.audap.org

INSEE Aquitaine 33 rue de Saget - 33076 Bordeaux cedex tél. 05 57 95 05 00 - fax. 05 57 95 03 58 www.insee.fr

Copyright : Audap - Insee ISBN : 978-2-11-050151-6 ISSN : 1253-8051 Dépôt légal : deuxième trimestre 2010 - Tous droits réservés Imprimé par COPYTEL - 17bis avenue Louise Darracq - 64100 Bayonne

Prix : 30 euros


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