Brune (page 2)
Yohan (page 2)
Mike (page 3)
anne (page 3)
Laurent (page 3)
héLène (page 3)
Mathieu (page 3)
Monique (page 4)
pauL (page 4)
Le journaL du conseiL régionaL
Budget 2011
Des clés pour les jeunes La grande famille du cirque
Orly s’impose dans le ciel
Sida : les enjeux du dépistage
De Rosny-sous-Bois à Tunis, le cirque fait école. Un échange soutenu par la Région. P. 6
Il y a cinquante ans, l’aérogare d’Orly était inaugurée et devenait une attraction populaire. P. 12
Entretien avec Isabelle Grémy, directrice de l’observatoire régional de la santé en Île-de-France. P. 13
www.iledefrance.fr Février-mars 2011–N° 33
2 En VUE |
rick Van Dooren, agriculteur bio ouvre une boulangerie à la ferme. page 3 : La région lance un 3e appel à projets sur les Nouveaux Quartiers urbains.
04 | faits et gestes
Face à face : Jean-paul Huchon dialogue avec deux Franciliens. page 5 : baromètre des Franciliens. Sondage opinionWay.
06 | pLanète
De rosny-sous-Bois à tunis, le cirque fait école.
07 | À La une Budget 2011 traduire dans les faits les engagements pris. pages 8-9 : les principaux investissements en faveur des jeunes Franciliens.
LiBres paroLes De franCiLiens
© Pierre morel
02 | en vue
J’aime à Paris la diversité “on ne fait pas assez d’ humaine et culturelle. Mais efforts
pour accueillir les étrangers ou pour échanger avec eux. Brune Laferté, paris (75)
BALISES
|
3 000
chevaux sont arrivés 002-text bref à la base de loisirs lettrine de la Corniche des Forts (93), dans le cadre de la création d’une brigade équestre pour surveiller les espaces ouverts au public.
’’
Triel est une ville sympa “aux jeunes. On y respire. avec un espace dédié
à L’AffIchE
800
candidats, représentant 50 professions, ont participé aux finales nationales des Olympiades des métiers, qui ont eu lieu les 3, 4 et 5 février à Paris.
99
logements certifiés « bâtiment basse consommation » viennent d’être construits pour les chercheurs étrangers à la cité Descartes, à Champssur-Marne (77).
Mais on est mal desservi par les transports.
’’
© Pierre morel
SOMMAIRE
févRIER-MARS 2011
Yohan garDoso, trieL-sur-seine (78)
|
Un plan d’action vient d’être adopté par le conseil régional 002-text bref 01 l’emploi dans la filière du recyclage. Ce pour développer programme passera par des formations de salariés en situation d’illettrisme et par des validations des acquis de l’expérience (VAE). Autre priorité : les seniors et les femmes accèderont aux premiers niveaux d’encadrement par de la formation au tutorat et à l’animation d’équipe. Trois cents entreprises devraient bénéficier de ce plan.
portrait Rick Van Dooren, agriculteur céréalier boulanger
Au four et au moulin
10 | tenDanCes
Dans l’Essonne, la communauté d’agglomération du plateau de Saclay lance la maison de l’environnement mobile.
12 | histoire
il y a 50 ans, l’aérogare d’orly était inaugurée.
13 | entretien
avec isabelle Grémy, directrice de l’observatoire régional de la santé en Île-de-France.
14 | triBunes
Expression des groupes politiques.
asnières : sur les pas des impressionnistes jusqu’au cimetière des animaux.
Île-de-France, journal bimestriel du conseil régional, 35, bd des invalides, 75007 paris. tél. : 01 53 85 53 85. journal@iledefrance.fr Directeur de la publication : Jean-Paul Huchon. Directeur de la publication délégué : Xavier Piques. Comité éditorial : Maxime des Gayets, Jean-Michel Thornary, Patricia Blanchard-Bouvelot, Hervé Marchal, Xavier Piques, Pierre Chapdelaine. Rédacteur en chef : Pierre Chapdelaine Secrétaire générale de rédaction : Isabelle Chouffet. Rédactricereporter : Julie Védie. Ont collaboré à ce numéro : Agence Galilée : Maïla Mendy, Emmanuel Schafroth, Chauzy et Gaudelette, Isabelle Le Louët, Antoine Levesque, Saïd Taki. Couverture : Antoine Levesque. Conception : Rampazzo et Associés. Réalisation : Scoop communication. Impression : Île-de-France est édité à 4 328 000 exemplaires sur papier recyclé 57 g par Lenglet Imprimeurs. ISSN : 1779-4331. Dépôt légal à parution.
îLe-De-franCe
Depuis le mois d’octobre, Rick Van Dooren, céréalier bio dans les Yvelines, a créé une boulangerie à la ferme et embauché un boulanger, Jérémie Girard. Le pain au levain naturel, cuit au four à bois et issu des blés de l’exploitation de la Celle-les-Bordes, constitue un must.
Agriculteur, meunier, boulanger : à la Celleles-Bordes (78), Rick Van Dooren multiplie les pains et les projets. La ferme de la Budinerie propose désormais du pain bio. La clientèle est au rendez-vous. entrepreneur h « Depuis que je suis petit, je rêve de fabriquer du pain. » Quelques décennies plus tard, en octobre dernier, cet agriculteur entreprenant de 52 ans ouvre une boulangerie à la ferme de la Budinerie, située au cœur du parc régional de la haute vallée de Chevreuse. Un espace boutique accueille le public et propose du pain bio au levain naturel, cuit au four à bois, issu d’une farine 100 % meule de pierre, elle-même issue des blés
| février- m a r s 2 0 1 1 | nº 33
de l’exploitation. Avant d’en arriver là, dès 2001, cet agriculteur d’origine flamande a d’abord transformé ses 113 hectares de terres en polyculture bio. Par chance, son voisin agriculteur Christophe Vallon, situé à Cernay-la-Ville, est dans la même démarche. Dès lors, ils partagent les outils de production.
Partage et transmission En 2005, Rick achète son premier moulin, puis, fin 2008, un autre, plus grand et à la meule de pierre. Grâce à cela, il fabrique de la farine « bise », une farine non raffinée obtenue, en écrasant le blé entre deux meules de pierre et dont la qualité gustative est exceptionnelle. Mais cette technique traditionnelle n’intéresse pas
les boulangers du coin. Fin 2009, il décide donc d’embaucher un boulanger, Jérémie, qui vient de décrocher à 18 ans son CAP. « Je suis parti de rien, se souvient Rick. Il a fallu s’équiper en matériel, construire un local aux normes, acheter un four à bois grâce à l’aide de la Région. » Avec son apprenti et un professeur de CFA, Rick met au point un levain naturel « pas trop acide » dont il garde précieusement le secret. Depuis, son carnet de commandes se remplit à vue d’œil : CFA, collèges et lycées, magasins Biocoop, réseau des producteurs fermiers, Amap. Cerise sur le gâteau, son fils prévoit de reprendre l’exploitation dans deux ans. Partager le pain et son savoir-faire : l’agriculteur boulanger est comblé. l isaBeLLe Chouffet
© Pierre morel
16 | aLentours
En VUE 3
“
120
|
ports de fret ou de plaisance jalonnent les quelque 500 kilomètres de voies navigables qui sont recencés en Île-de-France.
Mike MaLzir, MontreuiL (93)
focuS
533
milliards d’euros : le produit intérieur brut de l’Île-deFrance, région la plus riche d’Europe, est supérieur à celui de la Suède.
10
restaurants trois étoiles à Paris, contre 14 distingués à Tokyo : c’est le verdict de l’édition japonaise 2011 du Guide Michelin.
|
Le Grand Prix du Festival international du film d’environnement (Fife) a été décerné à deux films ex aequo : Waste Land, de Lucy Walker, et Into Eternity de Michael Madsen.
urBanisMe La Région lance un 3e appel à projets
Construire les nouveaux quartiers de demain
© aftrP © Pierre morel
« Dans notre futur quartier, 22 hectares de friches industrielles, qui coupent la ville en deux, vont disparaître. Le quartier sera sans voiture, ce qui changera la perception de la ville et apaisera le cadre de vie. »
Bonne nouvelle pour 130 000 usagers
(92) CliChYla-garenne
tout doux… Un itinéraire cyclable de 1,8 km permettra une desserte du lycée Newton. Les circulations douces bénéficieront de cet aménagement du boulevard du Général-Leclerc jusqu’à la Seine. (93) leS lilaS
© Pierre morel
h www.iledefrance.fr, rubrique appels à projets.
Les 27 et 28 novembre, la collecte de la Banque alimentaire se déploie dans plus de 9 000 magasins, hypermarchés et supermarchés. Une action de solidarité qui a reçu le soutien de la Région Île-de-France au travers d’une aide exceptionnelle de 840 000 euros destinés à la Banque alimentaire, mais aussi au Secours populaire, à la Croix-Rouge française, à l’Armée du salut, aux Restos du cœur, au Secours catholique ou encore à l’Association nationale du développement des épiceries solidaires. Au total, l’aide régionale permettra la distribution de 250 000 repas cet hiver. 13 % des Franciliens vivent en dessous du seuil de pauvreté. l
C’est sûr. Deux boucheries, une laverie, une épicerie, un restaurant, un magasin d’électronique… : 13 commerces de l’avenue de la porte de Montmartre vont bénéficier de travaux de sécurisation.
« L’appel à projets nous a permis de bénéficier à la fois d’une reconnaissance technique pour nous aider à affiner notre dossier « Docks de Ris » et d’une dotation financière qui nous a donné les moyens d’être plus ambitieux sur le projet, avec la réhabilitation de bâtiments anciens. »
Mathieu Guion, directeur du pôle urbain de la communauté d’agglomération de Marne-etGondoire (77).
|
À l’eau ! Le nouveau port public sort de terre, à la confluence de la Seine et de l’Yonne. Les travaux dureront environ six mois.
Fini la voiture ! Désormais, la gare du rEr a compte 224 places de stationnement de vélos sécurisées. La réalisation a reçu l’aide de la région.
Laurent Haddad, chef du projet « Docks de Ris » à Ris-Orangis (91) pour l’AFTRP.
« Notre projet propose un maillage entre quatre communes, afin de créer de nouveaux logements, notamment sur l’urbain existant, et afin d’offrir plus d’espace aux déplacements et à l’environnement. »
|
Mobilisation contre la précarité
(75) PariS 18e
Hélène Vicq, chef du projet « Quartier fluvial de l’Île-SaintDenis » pour Plaine Commune (93).
MontreuiL CLiChY-La-garenne
La CeLLe-Les-BorDes
TEMPS fORTS
(77) MontereauFault-Yonne
93
92
(78) SaintgerMainen-laYe
La Région a lancé la 3e session de l’appel à projets Nouveaux Quartiers urbains. Objectif : aider communes et communautés d’agglomération à construire les futurs quartiers franciliens. CaDre De vie h Ils sont 29 candidats, communes ou communautés d’agglomération, à avoir répondu à la 3e session de l’appel à projets de la Région sur les nouveaux Quartiers urbains (nQU). Les futurs lauréats bénéficieront d’une aide financière, mais aussi d’un accompagnement pour dynamiser les démarches locales. Depuis la 1re session en 2009, 18 projets nQU ont déjà été sélectionnés. Les lauréats ont pu engager avec la Région une démarche de réflexion sur l’urbanisme de demain. Transport, environnement, logement, énergie… Aucun des besoins essentiels des territoires et des habitants n’est oublié, en cohérence avec le schéma directeur de la région, le Sdrif. Ainsi, le nQU de Meaux (77), lauréat en 2009, est conforté par des projets structurants comme la mise en valeur des berges de l’Ourcq et l’implantation d’un transport en commun en site propre. À Montreuil (93), c’est une partie de la ville qui sera valorisée grâce au projet de nQU « Les Hauts de Montreuil », lauréat en 2010. À Ris-Orangis (91), le nQU « Docks de Ris », lauréat en 2009, place la réhabilitation du patrimoine industriel au cœur du projet. Le futur « Quartier fluvial de l’Île-Saint-Denis » (93), lauréat en 2009, permettra aux habitants de se réapproprier une partie des berges de la Seine. Le nQU de la communauté de communes de Marne-et-Gondoire (77), lauréat en 2010, va permettre un meilleur maillage entre quatre communes (Lagny-sur-Marne, Thorigny-sur-Marne, Pomponne et SaintThibault-des-Vignes). Les lauréats de cette 3esession seront connus à l’automne 2011. l
H
’’
78
renaissance. Une nouvelle maternité va voir le jour, avec 51 lits, un bloc opératoire, un service d’obstétrique et un centre d’orthogénie distinct.
© Pierre morel
En chIffrES
’’
se mélangent au marché. Une ambiance village, quoi !
trieL-sur-seine
© Pierre morel
anne riou kerangaL, saBLonnières (77)
À Montreuil, c’est vivant. “aussi tous les styles. Les gens On y trouve des bobos mais
© Pierre morel
© Pierre morel
Je travaille à Bonneuil mais je vais monter une écurie ici. Le cadre de vie est agréable. Froid l’hiver, ce lieu, l’été, est paradisiaque.
De Meaux (77) à étréchy (91), de Mantes-la-Jolie (78) à la gare d’étampes (91) desservie par le RER C (photo), la décision prise le 8 décembre dernier par le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) était attendue. La zone 6 du Pass Navigo, la plus éloignée de Paris, vit ses derniers mois. À partir du 1er juillet 2011, elle se fondra avec la zone 5. Pour les 130 000 usagers concernés, cela se traduira par une économie mensuelle d’une quinzaine d’euros. l
îLe-De-franCe
| février-mars 2011 | nº 33
4 FAITS ET GESTES
© david sauveur/agence vu
Logements “étudiants,
bibliothèques universitaires : nous misons sur l’avenir.
© ludovic combe
”
h Monique Ursin,
© ludovic combe
66 ans, retraitée, Ivry-sur-Seine (94).
h Paul Daviaud, 42 ans, chef d’entreprise, Paris 5e (75).
|
îLe-De-franCe février- m a r s 2 0 1 1
|
« Rééquilibrer le développement économique » Choisis par l’institut CSA, deux Franciliens, Monique Ursin, retraitée à Ivry-sur-Seine et Paul Daviaud, chef d’entreprise habitant dans le 5e arrondissement de Paris, ont interrogé le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon. Extraits. PAUL DAVIAUD : La Région Île-de-France intervientelle aussi dans Paris ? JEAN-PAUL HUCHON : Bien sûr, mais beaucoup de Parisiens ne le savent pas. Par exemple, le tramway des Maréchaux a été réalisé grâce au financement de la Région. nous apportons également notre soutien à la construction de logements sociaux, mais aussi à la rénovation de commissariats, à la construction ou à l’aménagement de lieux de culture comme les cinémas ou les théâtres, sans oublier, bien sûr, tout ce que nous faisons pour les lycées et les universités. PAUL DAVIAUD : Pour les universités aussi ? JEAN-PAUL HUCHON : Oui. Il faut savoir qu’en 12 ans, le budget global de la Région a doublé. notamment parce que nous avons fait le choix d’accompagner des projets importants, ceux qui font l’avenir de l’Île-de-France. C’est le cas de l’enseignement supérieur. nous apportons des aides à la construction de bâtiments universitaires, à la création de logements étudiants, mais aussi à l’ouverture ou à la rénovation de bibliothèques. Je pense à celles d’Aubervilliers, de Saint-Quentin-en-Yvelines ou de Sciences-Po. Si vous le pouvez, allez la voir. C’est vraiment magique. MONIQUE URSIN : Et à Ivry, la Région participe-t-elle à la création du centre médical pour les maladies du cerveau ? JEAN-PAUL HUCHON : : Oui, à hauteur de 60 %. C’est un très beau projet pour l’hôpital Charles-Foix. MONIQUE URSIN : Je vis sur le « plateau ». Là-bas, on se sent délaissés. Pas de services, plus de commerces, des dessertes insuffisantes, pas de crèches. On nous annonce la poursuite des travaux sur la 305. Nous les attendons depuis 1979 ! JEAN-PAUL HUCHON : Si votre mairie a un projet prioritaire sur ce secteur, nous l’accompagnerons. Ivry-sur-Seine est une commune importante en Île-de-France. Bien sûr, nous répondrons présent ! PAUL DAVIAUD : : Un autre projet important en Île-deFrance, c’est l’extension du quartier de La Défense et la construction de nouvelles tours. Quel est votre avis à ce sujet ? JEAN-PAUL HUCHON : La Région siège au sein de l’établissement public de La Défense. Dans ce cadre, nous ferons entendre notre voix sur ce projet. Là où nous sommes en première ligne, c’est sur les enjeux de transports. nous allons prolonger Eole à l’ouest jusqu’au Mantois. C’est un projet énorme. Dans le même temps, nous disons qu’il faut rééquilibrer le développement économique de l’Île-de-France. Tout ne peut pas se concentrer sur La Défense. Il faut penser un développement plus harmonieux. l
| nº 33
Disparition de Claire Villiers
en DireCt Du ConseiL régionaL
focuS
Figure de la gauche antilibérale, Claire Villiers s’est éteinte le 3 décembre. Vice-présidente du conseil régional de 2004 à 2010, elle avait notamment fait voter un plan d’action contre les discriminations. Elle était la fondatrice d’Agir ensemble contre le chômage. l
|
Vingt-quatre heures dans la peau d’un touriste étranger. L’enquête du comité régional de tourisme Paris Île-de-France est une première. Trente visiteurs ont comparé l’accueil réservé aux touristes dans 6 métropoles européennes. Durant une journée-type, ils ont passé en
H
(95) CergYPontoiSe
Ça baigne pour tous ! La base de loisirs multiplie les efforts pour que voile, pédalo et même rafting en eau vive, deviennent accessibles aux personnes handicapées. (91) CorBeileSSonneS
Bons tuyaux… Les élèves du conservatoire écouteront la différence. L’orgue de l’église Saintétienne, en cours de restauration, va retrouver enfin son caractère romantique. (94) ChaMPignYSur-Marne
pratique. Grâce aux travaux d’élargissement de la rue du Bois-L’abbé, la ligne de bus 208 va desservir directement le quartier des Mordacs.
C’EST LANCé
|
revue 110 critères différents, de la facilité à se repérer dans un aéroport au sourire du garçon de café ou du chauffeur de taxi. Verdict : avec 79 % de critères positifs, l’Île-de-France arrive en seconde place, juste derrière Londres et à égalité avec Amsterdam, devant Madrid, Rome ou Berlin.
|
Des chantiers acoustiques sur l’autoroute
Première source du stress éprouvé par les Franciliens, le bruit la mettra désormais en sourdine fin 2012 sur le tronçon nord de l’A6b, au niveau du Kremlin-Bicêtre (94), grâce à des travaux de protection phonique. Le combat est également engagé sur le front de l’A4/A86 entre Maisons-Alfort et le carrefour de Pompadour, toujours dans le Val-de-Marne. À la fin de ces travaux, le niveau sonore ne devra pas excéder 64 décibels le jour et 60 la nuit. l
Tous unis pour le logiciel libre
À l’instar de ce qui existe aux USA, à Taïwan, en Finlande ou en Espagne, un centre de recherches sur le logiciel libre va voir le jour en Île-de-France. Le projet, porté par l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) et par les universités Paris Diderot et Pierre-et-Marie-Curie, a pour ambition de réunir les acteurs de la recherche, de la formation, du transfert de technologie et de l’innovation. Avec un objectif : assurer le développement de logiciels libres sûrs et fiables. Actuellement en pleine croissance, le logiciel libre devrait représenter 30 % du marché des TIC en 2012. l
Au chevet du système de santé
Des praticiens hospitaliers, des représentants d’associations de patients, un infirmier ou encore un expert en santé publique siégeront dans le Haut Comité médical que le conseil régional va mettre en place. Cette assemblée abordera la question de la démographie médicale ou encore celle de l’accès aux soins. Ses débats permettront d’éclairer les choix du conseil régional qui, depuis 1998, intervient dans ce domaine, en finançant des maisons de santé pluridisciplinaires ou en participant à la rénovation des urgences hospitalières. l
France 3 aménage de nouveaux bureaux
Avec le soutien du conseil régional, France 3 continue à développer son implantation sur le territoire francilien. Après des bureaux ouverts à Melun (77) et à Cergy-Pontoise (95), la chaîne publique a désormais un pied à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Un emménagement aidé par la Région, qui a subventionné l’équipement numérique de production. Cette volonté de coller au terrain va se poursuivre : un bureau va ouvrir prochainement à Versailles (78). l
(75) PariS 5e
place aux filles. Depuis septembre, l’internat des classes prépa du lycée Henri-iV est enfin devenu mixte. autre bonne nouvelle : la région va financer 23 places en plus.
© ludovic combe
| JEAN-PAUL HUCHON |
fACE-à-fACE
FAITS ET GESTES 5 AGENDA
AccompAgner les intermittents
Se former pour que le spectacle continue
Diriez-vous que,làen moment, Actuellement, oùce vous vivez l’activité économique est… en Ile-de-France, diriez-vous que les inégalités sociales sont…
L’emploi Est-il en ce moment très facile En Ile-de-France, pensez-vous ou non de trouver travail ? qu’un jeune puisseun trouver un premier emploi…
CorBeiL-essonne
LES 10 Et 11 févrIEr
3e forum régional pour la prévention des déchets en Île-de-France. Fiap Jean-Monnet, 30, rue Cabanis, paris 14e.
En ImAgE
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juSqu’Au 18 févrIEr
Concertation publique sur le prolongement du t3 de porte de la Chapelle à porte d’asnières. www.prolongement-t3porteasnieres.fr
Du 19 Au 27 févrIEr
Salon de l’agriculture paris-porte de Versailles (paris 15e).
Du 18 Au 21 mArS
Salon du livre paris–porte de Versailles (paris 15e). LES 31 mArS Et 1Er AvrIL
Session du conseil régional. Hémicycle du conseil régional, 57, rue de Babylone, paris 7e. Formation à la Manufacture Chanson, avenue de la République, à Paris.
réserve de bœufs
La réserve naturelle régionale du Marais de Larchant (77) était connue pour ses busards des roseaux et autres butors étoilés. Elle accueille désormais cinq nouveaux locataires, des bœufs Highland-Cattle qui pâturent dans les espaces nouvellement émergés. l
Ce que pensent Les franCiLiens Très heureux
35 %
Assez heureux
53 %
Pas vraiment heureux
7%
Pas du tout heureux
4%
Ne se prononcent pas
1%
Très satisfait
15 %
Assez satisfait
59 %
Pas vraiment satisfait
19 %
Pas du tout satisfait
7%
Ne se prononcent pas
0%
La qualité des transports en commun
Le climat économique
ChaMpignY-sur-Marne
Journées portes ouvertes des centres de formation d’apprentis (CFa) dans toute l’Île-de-France.
La qualité de l’environnement
Êtes-vous ouîle-de-France, non des transports Là où voussatisfait vivez en en commun en relations île-de-France est-ce que les entre? les gens sont…
91
94
Du 2 Au 18 mArS 2011
Le bonheur de vivre
Êtes-vous satisfait oumoment, non de la qualité Diriez-vous qu’en ce de l’environnement ? l’activité économique en île-de-France est…
Session du conseil régional. Hémicycle du conseil régional, 57, rue de Babylone, paris 7e.
culturel francilien. D’où la nécessité de consolider la professionnalisation des intermittents du spectacle, de favoriser leur retour ou leur maintien dans l’emploi, et même de faciliter leur mobilité vers d’autres métiers culturels. Le programme lancé par la Région permet de financer 493 places dans des formations dispensées par 21 établissements répartis sur tout le territoire francilien. Un effort indispensable pour que l’Île-deFrance reste en haut de l’affiche : elle concentre 31 % des entreprises françaises du spectacle vivant, et 63 % du secteur audiovisuel. l
bAROMèTRE Actuellement,êtes-vous êtes-vousheureux heureux Actuellement, oupas nonde devivre vivreen enîle-de-France île-de-France?? ou
ivrY-sur-seine
LES 10 Et 11 févrIEr
© Pierre morel
professionnaLisation h À la Manufacture Chanson à Paris, Andoni Iturrioz, 33 ans, auteur-compositeurinterprète depuis trois ans au sein du groupe « Je rigole », suit une formation de 7 semaines sur « les outils du chanteur ». Il y apprend des techniques vocales, mais surtout des techniques d’interprétation. « On m’apprend à gérer mes émotions sur scène… Je découvre d’autres répertoires, et un potentiel que je n’imaginais pas… C’est exactement ce que j’attendais : me donner des outils pour que mon spectacle soit plus souvent meilleur ! » Chanteurs, comédiens, musiciens, techniciens, designers graphiques, danseurs… Comme Andoni Iturrioz, tous ces professionnels du spectacle et de la culture ont eux aussi besoin de se former tout au long de leur vie pour s’adapter aux mutations de leur secteur. L’enjeu est d’autant plus déterminant que 71 600 demandeurs d’emploi sont recensés dans le champ
CergY-pontoise
© Pierre morel
Pour aider les artistes franciliens à conserver leur emploi ou à acquérir de nouvelles compétences, la Région finance des formations.
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95
Très satisfait
10 %
Assez satisfait
47 %
Pas vraiment satisfait
27 %
Pas du tout satisfait
14 %
Ne se prononcent pas
2%
Très dynamique
6%
Assez dynamique
51 %
Pas vraiment dynamique
31 %
Pas du tout dynamique
9%
Ne se prononcent pas
3%
Très facile
1%
Assez facile
14 %
Pas vraiment facile
50 %
Pas du tout facile
33 %
Ne se prononcent pas
2%
économie : le retour de la confiance Malgré la difficulté à trouver un emploi, les Franciliens sont heureux de vivre dans leur région. Les habitants de la région sont toujours aussi heureux de vivre en Île-de-France (88 %). C’est surtout le cas dans les Yvelines (93 %) et dans le Val-d’Oise (91 %), ainsi que pour les plus jeunes (92 % parmi les moins de 25 ans). Dans le même temps, la perception du climat économique enregistre une hausse considérable (+7 points depuis novembre). Désormais, 57 % des Franciliens trouvent l’activité économique dynamique. Cette confiance accrue se constate notamment dans les Hauts-de-Seine (65 %), l’Essonne (64 %) ou les Yvelines (63 %) et gagne aussi les Parisiens intra-muros (56 %). Après une baisse en novembre 2010, le taux de satisfaction à l’égard
de la qualité de l’environnement repart à la hausse (74 %, +2 points), notamment auprès des habitants de la grande couronne (80 %). Concernant les transports en commun, les Franciliens restent une majorité à en être satisfaits (57 %) malgré une baisse de 2 %. Les habitants de Paris intra-muros se montrent clairement plus satisfaits que les habitants de la grande couronne (68 % contre 48 %). Enfin, la difficulté à trouver un emploi reste le principal problème pour 83 % des Franciliens. La situation est critique dans le Val-de-Marne, avec seulement 8 % d’habitants considérant qu’il est facile de trouver un emploi. Cette difficulté touche particulièrement les catégories socioprofessionnelles les plus fragiles. Bruno JeanBart, DireCteur généraL aDJoint, opinionWaY
sondage réalisé Par téléPhone Pour « Île-de-france » entre le 22 et le 28 décembre 2010 sur un échantillon de 907 Personnes, rePrésentatif de la PoPulation francilienne âgée de 18 ans et Plus, selon la méthode des quotas.
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îLe-De-franCe février-mars 2011
| nº 33
6 PLAnèTE haiti gonaïves
arMénie erevan
tunisie tunis sénégaL dakar
H
MadagaSCar : au Chevet du laC MaSaY
Congo brazzaville MaDagasCar antananarivo
Coopération 344 projets financés en près de 10 ans
De Rosny à Tunis, le cirque fait école
Dans le cadre de sa coopération avec Madagascar et sa capitale antananarivo, la région Île-de-France vient d’apporter son soutien à une action d’envergure pour améliorer la qualité des eaux du lac Masay. Faisant office de déversoir pour les boues provenant des latrines, ce lac devrait retrouver sa vocation première, les loisirs et la pêche, après des travaux d’épuration, l’aménagement de bennes à ordures ou encore la réhabilitation de canaux d’évacuation des eaux usées.
éTRANGER EN îLE-DE-fRANCE | | ChrYsogone DiangouaYa, 43 ans, artiste congolais, vit à Paris.
© luc Pointereau/agence galilée
franCe
La danse sans fin de Chrysogone
Lancer sa carrière à l’étranger n’est pas une sinécure. Tel est le lot de Chrysogone Diangouaya depuis dix ans qu’il vit à Paris. Ancien danseur de hip-hop, cet artiste congolais a remis au goût du jour les danses traditionnelles de son pays, où il est reconnu comme un précurseur. Dans les années 1990, il y lança la première compagnie de danse contemporaine, Monana. « J’ai appris que certains de mes anciens élèves ont été primés », se félicite-t-il. Sa carrière prolifique l’a amené à travailler avec de grands noms de la danse contemporaine. Mais depuis son arrivée en France, il doit de nouveau œuvrer à la reconnaissance de son travail. Les « galères » rencontrées ne l’ont pas empêché de jouer ses ballets à Paris. Son prochain projet : l’ouverture d’un Sénégal : la centre de danse dans le 18e arrondisFranCoPhonie sement, prévue en avril 2011. l ouvre une
Le spectacle Bagatelle mêlant des étudiants de l’école nationale des arts du cirque et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sera présenté au théâtre du Châtelet les 27 et 28 mars, à Paris.
L’école nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois (ENACR), qui intègre dans son cursus de formation des partenariats internationaux, a contribué à la naissance de l’école nationale des arts du cirque de Tunis. Depuis, la transmission de savoir-faire ne tarit pas. éChanges h Sur les hauteurs de Rosny-sous-Bois (93) se dresse l’un des plus beaux chapiteaux du monde, dont la forme évoque un dragon allongé. Ce jour-là, des élèves de 2e année de l’EnACR et du Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CnSM) présentent Bagatelle, sous la houlette de la chorégraphe Laurence Levasseur : gens de cirque, chanteurs, musiciens réinventent sur la piste un nouveau langage où l’on ne distingue plus, au fil du spectacle, les musiciens des circassiens. Dans cette école formant des artistes polyvalents de haut niveau les partenariats internationaux avec l’Europe, l’Argentine, Israël ou encore la Tunisie font partie du cursus : « La confrontation des différentes cultures, des différentes pratiques créent une émulation chez les élèves », commente Anny Goyer, la directrice. Avec la Tunisie, le partenariat est né d’une rencontre en 1998 entre Mohamed Driss, le
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directeur du Théâtre national tunisien et Bernard Turin, le directeur du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne (51) et de l’école de Rosny. « Nous avons monté ensemble le spectacle d’ouverture des jeux méditerranéens à Tunis en 2001, se souvient Anny Goyer. Le ballet aérien réunissant 45 jeunes a été une réussite spectaculaire. La preuve était faite que l’art du cirque pouvait jouer un rôle dans la culture arabe. »
Coopérative agricole et pensionnat En 2003, l’école nationale des arts du cirque de Tunis voit le jour. Dès lors, des échanges entre les deux écoles se multiplient. En mars, grâce à l’aide régionale, les 2es années partiront à Tunis avec des professeurs et des équipements en agrès de cirque et en matériel de sécurité fabriqué par l’EnACR dans les locaux de Rosny-sous-Bois et introuvable en Tunisie. À l’instar de l’école du cirque de Tunis, la Région a participé au financement de 344 projets de solidarité dans plus de 50 pays entre 1999 et 2008. Au nigeria, ce soutien a permis la création d’une coopérative agricole à Ibafo. Au Laos, c’est un pensionnat dans l’établissement de na Khok isaBeLLe Chouffet qui sera construit. l
Le réseau de lecture publique dans la région de Dakar va s’enrichir de quatre nouvelles bibliothèques, dont l’une sera consacrée aux arts plastiques. pilotée par l’association Lire en afrique, située à Montreuil (93), l’initiative a reçu le soutien financier de la région. Elle permettra de conforter la francophonie au Sénégal. haïti : Sur le CheMin de l’éCole
La région Îlede-France vient de voter une aide pour construire aux Gonaïves une dizaine d’écoles en préfabriqué. Elles accueilleront une partie des enfants réfugiés ici depuis le séisme du 12 janvier 2010 qui a frappé port-au-prince.
fRANCILIENNE à L’éTRANGER | | anne rosenstiehL, 29 ans, est attachée de cooPération à l’ambassade de france en arménie, à erevan.
© Justin mott/agence vu
© Pierre morel
nouvelle Page
« Francofolie » à Erevan Avant de postuler à l’ambassade de France à Erevan, Anne Rosenstiehl a puisé dans la terre de ses ancêtres une profonde attirance pour l’Arménie. Son parcours universitaire mené à Paris lui a permis de conjuguer passion et réussite : une licence d’anglais-allemand, un Master 1 d’études européennes, un Master 2 à Paris-IV Sorbonne, deux DU en russe et en ukrainien. « Ce qui m’a frappée en arrivant, c’est la francophilie de la population. » Pour cette amoureuse de Paris, la ville cosmopolite qui « grouille », le contraste a été saisissant avec ce pays « monoethnique à 99 % ». Mais Anne est conquise par « l’incroyable hospitalité des familles. La fête est omniprésente. » Sa mission se termine fin 2011 mais elle envisage volontiers « une vie de va-et-vient » entre Paris et les pays de l’Est par la voie de la diplomatie ou de la coopération. l
À LA UnE 7 Recettes
Dépenses
en millions d’euros
en millions d’euros
Recettes diverses
313,4 Emprunts
907,1
Fiscalité régionale
989
Autres recettes fiscales (dont TIPP)
Enseignement secondaire
Transports, mobilités
1 039
1 268
1 196
Formation professionnelle et apprentissage
197
783,7
Dotations de l'État
210,8
Charge dette et divers
1 154,5
452
310
216 227,5
310 : Emploi, développement économique, tourisme, enseignement supérieur, recherche 227,5 : Logement, politique de la ville 216 : Culture, sport, loisirs, solidarité, sécurité, citoyenneté
210,8 : Environnement, agriculture, énergie, aménagement, développement rural © antoine levesque
197 : Institution régionale
Budget 2011
Traduire dans les faits les engagements pris Entrée en vigueur d’un plan Climat, aide à la construction de logements sociaux, soutien aux étudiants boursiers pour l’acquisition d’une complémentaire santé, financement de 50 000 parcours de continuité professionnelle : le bouclier économique, social et environnemental voulu par le conseil régional entre en œuvre grâce au budget 2011. poLitiques régionaLes h Une crise économique et sociale qui sévit toujours, des dotations d’état gelées pour la troisième année consécutive, des recettes fiscales condamnées à stagner depuis l’adoption de la réforme des finances locales, sans oublier l’insuffisance des compensations apportées par l’état pour les charges transférées à la Région au titre de la décentralisation : le budget 2011 a dû être élaboré dans un contexte difficile.
D’autant plus que les élus régionaux entendent bien, dès cette année, dégager les moyens nécessaires à la réalisation des engagements pris devant les Franciliens il y a un an. Ainsi, ce sont quelque 4,632 milliards d’euros qui seront consacrés cette année aux politiques régionales. Les transports restent le premier poste de dépenses, soit 26 % du budget. Viennent ensuite l’enseignement secondaire,
la formation professionnelle et l’apprentissage, le développement économique et l’emploi. Un podium stable, qui s’explique par les grandes missions qui ont été confiées à la Région au fil des lois de décentralisation. En première ligne, pour améliorer les transports en commun avec le Syndicat des transports d'Île-de-France (Stif), la Région apportera son appui aux grands projets structurants : le projet de métro en rocade Arc Express et le prolongement d’Eole à l’ouest. Autres opérations prévues cette année : les prolongements des lignes 8, 4 et 12 du métro, la modernisation du réseau RER avec les schémas directeurs des lignes C et D, les travaux liés à l’arrivée programmée du tramway à Asnières-Gennevilliers (T1), à Bezons (T2) ou entre Châtillon, Vélizy et Viroflay (T6). Les chantiers du T5 (Saint-Denis, Garges-lès-Gonesse,
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8 À LA UnE
13 M d’investis les bases de plein a
Sarcelles) et du T7 (Villejuif, Athis-Mons) sont également au programme, tout comme la poursuite des travaux de transports en commun en site propre (TCSP) de Pompadour– Sucy–Bonneuil et d'évry–Sénart. À côté de ces grandes opérations, le budget prévoit de soutenir la mobilité durable, avec le maillage des pistes cyclables d’intérêt régional, la desserte de banlieues actuellement trop enclavées, ou bien le développement des plates-formes portuaires de transports combinés. Quant à la subvention régionale accordée chaque année au Stif, elle permettra de supprimer la zone 6 du pass navigo. Autre « bloc » obligatoire : les lycées. La Région prend à sa charge leur construction et leur entretien. Elle emploie également les agents techniques. Et compte aussi peser pour mieux accompagner les lycéens, afin de contribuer à leur épanouissement et à leur réussite. Cette année, l’accent est mis sur la réduction des dépenses énergétiques, qui doit être obtenue grâce à des constructions exemplaires et à l’installation de systèmes producteurs d’énergie à partir de sources naturelles renouvelables. Tous les nouveaux lycées construits feront l'objet d'une étude préalable pour les convertir au « zéro énergie ». Côté formation professionnelle et apprentissage, la Région ne lâche rien ! Des travaux de rénovation et l'acquisition de nouveaux équipements parmi les 180 centres de formation des apprentis sont prévus. Et l’exigence de continuité professionnelle sera affirmée, avec des actions ciblées pour les salariés travaillant dans les secteurs les plus touchés par la crise.
5,1 M€ pour le plan Piscines.
6,5 M€ pour le développement de la pratique sportive.
700 000 € pour l’hébergement touristique et les auberges de jeunesse.
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15,6 M€ pour les installations sportives.
18,3 M€ pour le développement des nouvelles technologies au lycée.
461 M€ pour la construction, la maintenance, les travaux de réparation et la rénovation des lycées publics, y compris les internats.
Bouclier social
51,3 M€ pour le financement de la carte Imagin’R. Par ailleurs, la subvention accordée au Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) permettra de mettre en place la gratuité des transports en commun pour les jeunes en insertion. Seront concernés 20 000 jeunes pour un coût en année pleine estimé à 10 millions d’euros.
© antoine levesque
Si l’institution régionale poursuit ses efforts en direction de la culture, des sports, de la politique de la ville, de l’agriculture, du tourisme et de la recherche, l’année 2011 verra également se mettre en place des dispositifs nouveaux et concrets pour améliorer les conditions de vie des Franciliens. Dans le logement, la priorité donnée à la production de logements sociaux et très sociaux s’accompagne désormais d’une action de lutte contre la précarité énergétique. Autre pilier du bouclier social, le travail mené par la Région dans le secteur de la santé sera conforté, avec un soutien accru aux formations sanitaires et sociales, par l’aide aux étudiants boursiers pour acquérir une mutuelle santé ou bien encore par l’entrée en vigueur du pass contraception pour les jeunes. À peine leur tâche achevée avec l'adoption de ce budget, les élus régionaux ont ouvert un nouveau chantier, programmant, pour cette année, une réforme des subventions régionales. Celles-ci feront à l'avenir l'objet de modulations, en fonction de critères liés à la réduction des inégalités territoriales, sociales et environnementales et de la prise en considération des priorités du conseil régional. Les états généraux de la conversion écologique et sociale de l’Îlede-France auront aussi pour mission d’éclairer pierre ChapDeLaine cette remise à plat des aides. l
30 pour de jeu les te en pr
19,4 M€ pour la gratuité des manuels scolaires.
4,8 M€ pour les établis d’éducation pou et adolescents situation de ha
1,1 M pour Jeun Violences
À LA UnE 9 Du concret pour les jeunes
Quelques exemples d'actions que la Région va développer pour améliorer la vie quotidienne des jeunes Franciliens.
M€ ssements dans s de loisirs et air. 1,5 M€ pour aider les étudiants boursiers à acquérir une complémentaire santé.
3,7 M€ pour le centre régional d’information et de prévention du sida.
111 M€ pour les dépenses de fonctionnement des centres de formation paramédicaux.
300 000 € pour la transmission des exploitations agricoles.
00 000 € l’aide à l’installation unes médecins dans erritoires sous-dotés rofessions médicales.
ssements ur enfants s en andicap.
M€ nes s écoute.
39,2 M€ pour les « emplois-tremplin » et pour les emplois d’insertion en environnement.
50 000 € pour la présence d’un char de la Région lors de la marche des fiertés.
900 000 € pour le pass contraception destiné aux lycéens et aux apprentis.
1 M€ pour aider les jeunes en insertion devant passer le permis de conduire en vue d'accéder à l’emploi.
43,9 M€ pour l'insertion professionnelle, dont les écoles de la deuxième chance.
222,2 M€ pour le fonctionnement, la construction et la rénovation des centres de formation pour les apprentis. 12 M€ pour les aides aux apprentis.
20,8 M€ de soutien aux missions locales. 82,3 M€ pour la rémunération et l’accompagnement des stagiaires.
4,3 M€ pour la création et la diffusion littéraires, avec des actions de sensibilisation des lycéens et des apprentis.
1,9 M€ pour les actions culturelles cinématographiques et audiovisuelles, dont le programme Lycéens et apprentis au cinéma.
7,5 M€ pour l’aide régionale à la demi-pension. 2,7 M€ pour les actions de participation citoyenne et de lutte contre les discriminations.
10,4 M€ pour la construction et l’aménagement de conservatoires et d’écoles de musique, de salles de spectacles, de studios de répétition, de salles de cinéma et de théâtres.
34,2 M€ pour la construction de maisons de l’étudiant et la modernisation des bibliothèques universitaires.
1,5 M€ pour l’accueil d’étudiants étrangers. 3,6 M€ pour soutenir les actions associatives dans les quartiers.
21,6 M€ en faveur du logement des jeunes.
32,3 M€ de travaux sur des sites universitaires.
65 000 € pour le conseil régional des jeunes.
90 M€ d’indemnités compensatrices versées aux employeurs d’apprentis.
7,1 M€ pour la mobilité internationale des étudiants franciliens.
M€ : million (s) d'euros
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ExpoSItIon
« Patrimoine religieux du XXe siècle dans l’essonne »
Modestes ou monumentaux, les édifices religieux illustrent les vagues de peuplement qu’a connues l’Essonne au XXe siècle. Pagodes, temples, mosquées, synagogues ou cathédrale, toutes les facettes du patrimoine religieux essonnien, de 1905 (date clé de séparation des églises et de l’état) à 2005, sont présentées. h Jusqu’au 2 juillet 2011.
© luc Pointereau / agence galilée
10 TEnDAnCES Dans un monde où tout devient mobile, un lieu d’information “permet de mieux répondre à leurs besoins. En validant la capable de créer l’événement en se déplaçant vers les gens faisabilité du concept, l’Arene a permis de défricher le terrain pour d’autres projets similaires en Île-de-France.
”
thierrY vinCent, Chargé Du DéveLoppeMent éConoMique et territoriaL À L’arene D’îLe-De-franCe
DéveLoppeMent DuraBLe Une maison de l’environnement mobile
L’écologie à la rencontre des citoyens
Maison de banlieue et de l’architecture, 4, rue G. anthonioz-de-Gaulle, 91200 athis-Mons. renseignements : 01 69 38 07 85. www.maisondebanlieue.asso.fr. LIttérAturE
Salon du livre de Paris
La lecture et les auteurs restent au cœur de cette 31e édition. Invités d’honneur : les littératures nordiques, avec la présence d’une quarantaine d’auteurs du Danemark, de Finlande, d’Islande, de Norvège et de Suède, donnant lieu à des débats, des lectures… h Du 18 au 21 mars 2011.
paris Expo porte de Versailles – pavillon 1, Boulevard Victor, 75015 paris. renseignements : 01 47 56 64 36. www.salondulivreparis.com.
village sportif d’hiver
Ski, luge, raquettes, patinoire… C’est l’hiver, sur la base de loisirs de VairesTorcy ! La Région renouvelle l’opération « Village sportif d’hiver », en partenariat avec l’Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA). h Base de plein air et de loisirs de torcy,
route de Lagny, 77200 torcy. Du 12 au 28 février 2011. renseignements : 01 60 20 02 04. http://vaires-torcy.ucpa.com. muSIquE
Ciné-concerts
Dépêchez-vous ! Il reste quelques jours pour découvrir les séances de cinéconcerts pour petits et grands proposées par l’Orchestre national d’Île-de-France. Au programme : deux chefs-d’œuvre de Charlie Chaplin, L’Immigrant (1917, musique de Carl Davis) et La Ruée vers l’or (1925, musique de Charles Chaplin). h Du 3 au 11 février 2011.
© la ruée vers l’or–roy exPort sas
À paris, Villeneuve-Saint-Georges (94), Villeparisis (77), Vélizy-Villacoublay (78), Saint-Michel-surorge (91)… réservations : 01 43 68 76 00. www.orchestre-ile.com.
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© luc Pointereau / agence galilée
SportS D’hIvEr
Aux côtés du conseil régional, l’Arene participe à la construction de l’écorégion d’Île-de-France. La création de la maison de l’environnement mobile sur le plateau de Saclay (91) permettra de délivrer la bonne parole et des conseils pratiques sur le terrain.
Comment sensibiliser les Franciliens au développement durable ? Dans l’Essonne, la communauté d’agglomération du plateau de Saclay (CAPS) lance une initiative originale : la maison de l’environnement mobile, structure itinérante partagée entre les 10 communes. expérienCe h C’est un vrai laboratoire de 70 kilomètres carrés au nord-ouest du département de l’Essonne. En 2003, dix communes totalisant près de 100 000 habitants, dont la moitié pour les seules villes de Palaiseau et de Gif-sur-Yvette, se sont regroupées au sein de la communauté d’agglomération du plateau de Saclay (CAPS). Dès cette époque, a germé le projet de bâtir un lieu dédié à l’éducation à l’environnement. Mais où le construire, au sein de ce territoire éclaté entre un plateau et deux vallées ? « Au fur et à mesure de nos réflexions est née l’idée collective de réaliser une maison de l’environnement mobile, qui irait à la rencontre des gens au lieu que ce soit l’inverse, explique Marie-Pierre Digard, viceprésidente de la CAPS chargée du développement durable et des énergies. Cette maison s’implantera alternativement dans chacune des 10 communes pour des périodes de trois semaines à un mois. » La mise en œuvre du projet a été décidée en septembre 2009 par le conseil communautaire, avec
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Pour en Savoir PluS
• La future maison de l’environnement en bref : 100 m², un espace exposition de 40 places assises, 5 bornes informatiques éducatives, un espace conférence/ atelier pouvant accueillir 20 personnes. • Communauté d’agglomération du plateau de Saclay : http:// www.saclayscientipole.org.
un appui régional. L’agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies (Arene) a réalisé une étude de faisabilité du concept et la Région a attribué à sa réalisation une subvention de 250 000 euros. L’ambition du futur lieu est de sensibiliser la population à l’environnement au sens large, de la qualité de l’air à la gestion des déchets en passant par les économies d’énergie.
Une vocation pédagogique Cette maison mobile devrait être opérationnelle en septembre 2011, à point nommé pour la rentrée des classes. Car, sans surprise, sa vocation est pédagogique et elle s’adressera en premier lieu aux scolaires. Un animateur spécialisé les accueillera dans un espace incluant des bornes informatiques et une salle de 40 places assises pour des jeux, des projections ou des expériences. Les grands ne sont pas oubliés pour autant. Le lieu, également ouvert le samedi, accueillera des conférences et même un conseiller information énergie délégué par l’agence locale de l’énergie. Chaque année, les animations tourneront autour d’un thème particulier. « Sur notre territoire, les questions de la ressource en eau et de l’énergie semblent primordiales », indique déjà Marie-Pierre Digard. l eMManueL sChafroth
TEnDAnCES 11 REPéRAGES
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ACTIONS
Les transports en commun sur Mappy
h En savoir plus : www.e-graine.org
© Pierre morel
Un objet | La mallette biodiversité
Après celles sur l’eau, l’air et le sol, puis, sur les énergies et les déchets, voici la troisième mallette pédagogique conçue par l’association e-graine, avec l’aide de la Région, sur le thème de la biodiversité. Sortie à l’occasion de l’année internationale de la biodiversité en 2010, la mallette s’adresse aux CM1-CM2, 6es et 5es. Elle permet aux enseignants de sensibiliser les élèves au développement durable. Le DVDRom contient un documentaire de 52 minutes dans lequel le jeune héros Julien expose les enjeux de la biodiversité, mais aussi un quiz, 38 fiches pédagogiques, un lexique et des interviews d’experts en bonus pour aller plus loin. La mallette existe aussi en version familiale.
La mallette biodiversité contient un film, un quiz, des fiches, un lexique et des bonus.
Faire circuler le fret sur le réseau francilien de tramway ? Le projet de « partager » les lignes de tramway entre voyageurs et fret, ce qui permettrait de mettre à profit les infrastructures existantes pour le transport de proximité des marchandises, fait actuellement l’objet d’une étude. Analyser l’organisation logistique indispensable (entrepôts exploitables…), choisir le type de matériel nécessaire utilisable sur ce réseau, définir des conditions pour que toute nouvelle infrastructure soit opérationnelle pour le fret… L’étude devrait permettre une expérimentation d’ici au second semestre de l’année 2013.
Voyageurs et marchandises pourraient bien circuler un jour à bord du tramway T4 Aulnay-Bondy (93).
Autolib’ en service en 2011 Un parc de 3 000 véhicules à Paris et en petite couronne, 1 000 stations dont 700 à Paris… Autolib’, le système de voitures électriques en libreservice démarre en octobre ! L’utilisateur pourra réserver son véhicule, et même une place dans sa station de destination. Les prix varient en fonction de l’abonnement choisi. www.autolib-paris.fr. l
Après travaux, toutes les maisons animalières du parc auront une toiture végétalisée.
© designers associés & high-graPh architecture/bolloré
h 78770 thoiry. www.thoiry.net. tél. : 01 34 87 40 67.
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Le site risque de devenir incontournable pour l’usager francilien des transports en commun. Mappy, en partenariat avec le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif), lance un service de calcul d’itinéraire pour tous les réseaux de la région : métro, bus, RER, tramway, réseau Transilien et navette Voguéo. Il suffit de sélectionner le mode « Transports en commun » dans la rubrique « Itinéraire ». www.mappy.com. l
Un lieu | Le zoo de Thoiry
© ludovic combe
© andré leJarre/bar floreal PhotograPhie
Une idée | Le tramway fret
Le parc zoologique et de loisirs de Thoiry (78) continue d’équiper ses bâtiments de toitures végétalisées, pour optimiser leur isolation thermique. Des travaux avaient été réalisés au printemps 2009 sur le kiosque à l’entrée du parc en voiture, et sur la maison des guépards. Grâce à une aide régionale (238 000 euros, soit la moitié du montant des travaux), Thoiry va pouvoir s’occuper de la quasi-totalité des bâtiments, principalement les maisons animalières, soit 7 000 m2. Les travaux devraient commencer au printemps, avec la maison des girafes, puis avec le bâtiment des antilopes, qui représente 1 400 m2 !
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12 HISTOIRE Les Dates CLés
1910
Les champs à l’est de la nationale 7 servent de terrain de secours à l’aérodrome port-aviation de Viry-Châtillon, lors de la grande crue de janvier.
1er janvier 1918
Début du camp d’aviation d’orly-Villeneuve sur le plateau de Longboyau.
1er MarS 1954
orly devient un aéroport entièrement civil.
1961
La nouvelle aérogare Sud accueille déjà 9 000 passagers par jour.
1971
ouverture de l’aérogare ouest.
janvier 1975
QUART D’HEURE HISTORIQUE
1991
Des anciens chasseurs aux premiers métallos
À la suite de deux attentats, les terrasses sont fermées. Création d’orlyval, la navette ferrée automatique reliant orly à paris via antony.
anniversaire Inauguration de l’aérogare le 24 février 1961
Orly s’impose dans le ciel francilien
Classé monument du XXe siècle, le musée fête ses 30 ans cette année. Construit par l’architecte Roland Simounet, disciple de Le Corbusier, le bâtiment en béton brut, agrémenté de jardins intérieurs, abrite une collection retraçant les grandes étapes de la préhistoire et de la protohistoire : des plus anciens chasseurs aux premiers métallurgistes. h 48, avenue étienne-Dailly,
77140 Nemours. tél. : 01 64 78 54 80. mpif@cg77.fr.
Naissance de la Cité internationale universitaire
Première résidence de la Cité universitaire de Paris, la fondation Deutsch de la Meurthe, créée en 1920, fournit à plus de 300 étudiants des « logements salubres et aérés », dans sept pavillons en brique et en pierre inspirés de l’architecture médiévale, groupés autour d’un jardin. h La Fondation émile et Louise Deutsch
de la Meurthe – Cité internationale universitaire, Collection « parcours du patrimoine ».
Hanoi a 1 000 ans
Juillet 1962 : l’aérogare d’Orly-Sud est flambant neuve. Un an plus tard, plus de trois millions de visiteurs non passagers s’y pressent pour regarder les appareils décoller. L’aérogare Sud est alors le monument le plus visité de France, devant la tour Eiffel.
Il y a 50 ans, le général de Gaulle inaugurait l’aérogare d’Orly-Sud. Avant de devenir le 1er aéroport de l’Europe occidentale, Orly a accueilli des rencontres aéronautiques, l’aviation militaire et tous les passionnés d’avions. âge D’or h Inaugurée par le général de Gaulle le 24 février 1961, l’aérogare d’Orly-Sud (94) incarne la modernité à la française, avec son architecture innovante, conçue par Henri Vicariot : longue de 700 mètres, entièrement métallique, avec des mursrideaux (les premiers en France), elle comporte un hall gigantesque, des magasins de luxe, un cinéma et surtout des terrasses accessibles au public qui donnent sur le tarmac. Il faudra même dévier la nationale 7, un axe qui n’avait jamais été modifié depuis la période romaine ! L’inauguration, retransmise à la télévision et à la radio, signe la naissance officielle de l’aéroport d’Orly, pourtant en fonctionnement depuis des années… Des champs transformés en 1910 en terrain de secours pour l’aérodrome de Viry-Châtillon au camp d’aviation bombardé par la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale puis occupé par l’US Air Force jusqu’en 1946 et par l’aviation maritime jusqu’en 1954, Orly a déjà une longue histoire… En 1952, quand Air France y ins-
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talle ses activités, Orly accueille déjà deux fois plus de passagers que Le Bourget (93). Mais la naissance d’Orly s’est également faite dans la douleur… Fin 1919, pour agrandir l’aérodrome en gestation ont lieu les premières expropriations à Paray-VieillePoste et à Orly. Après la Seconde Guerre mondiale, la commune de Paray-Vieille-Poste est de nouveau touchée : il faudra reconstruire la poste et l’hôtel de ville pour faire de la place à l’aéroport, et même déplacer le cimetière en 1958 !
Un dimanche à Orly Avec la création de l’aérogare Sud s’ouvre une période d’engouement pour le transport aérien. Un phénomène chanté cette année-là par Gilbert Bécaud dans « Dimanche à Orly » : « Sur l’aéroport, on voit s’envoler des avions pour tous les pays, Pour l’après-midi… J’ai de quoi rêver. » Y a-t-il toujours de quoi rêver à Orly ? Les terrasses, fermées en janvier 1975, réouvertes, puis fermées après la tempête de 1999, sont accessibles de nouveau au public depuis 2004. En 1974, l’ouverture de l’aéroport RoissyCharles-de-Gaulle et le développement du trafic aérien en Île-de-France ont déclenché la bataille des associations de riverains pour limiter les nuisances et signé la fin de l’âge d’or d’Orly. l JuLie véDie
H
Collection « images du patrimoine ». www.iledefrance.fr/patrimoines-et-inventaire.
L’université de Nanterre a officiellement 40 ans !
En décembre 1970 était créée par arrêté ministériel, l’université Paris-X-Nanterre. Un acte de naissance officiel, mais, dans les faits, en Savoir PluS la faculté fonctionne déjà depuis quelques années, d’abord avec • Sur le site l’installation de la faculté de lettres d’aéroports et de sciences humaines en 1964, de paris, toute l’histoire puis celle de la fac de droit et de des aéroports sciences économiques en 1966… franciliens : Nanterre fut aussi l’un des épicentres www. des mouvements étudiants de 1968. aeroportsdeparis.fr, h plus d’infos : www.u-paris10.fr.
rubrique « Groupe et stratégie » puis « L’histoire ».
• Sur le blog airblog, beaucoup d’informations sur le monde aéronautique, à propos d’orly, et nombreuses photos anciennes : http://sites. google.com/ site/essai228/ aeroports/orly.
Quand Nanterre devient officiellement une université en 1970, des cours y sont dispensés depuis déjà six ans.
© université Paris ouest nanterre la défense-service communication
©laboratoire adP
Hanoi, la capitale vietnamienne, fête ses 1 000 ans ! Une histoire marquée par 80 ans de domination coloniale française (1873-1954), dont témoigne une architecture métissée : bâtiments administratifs et commerciaux, villas coloniales… L’Île-de-France ayant conservé des liens privilégiés avec Hanoi, le service Patrimoine de la Région lui consacre un beau livre. h Hanoi, rêves d’Occident en Extrême-Orient,
EnTRETIEn 13 SaNté Isabelle Grémy, directrice de l’observatoire régional de la santé (ORS)
« Le dépistage est devenu un outil de prévention collective » IDF : Où en est l’épidémie de sida en Île-deFrance ? ISABELLE GRéMY : La situation s’améliore sur certains points mais pas sur tous ! Au début des années 2000, l’Île-de-France concentrait plus de 50% des cas de sida. Cette proportion a baissé à environ 40 %. Avec plus de 3 000 nouveaux cas de séropositivité en 2008, la situation reste inquiétante, car ce chiffre a cessé de baisser : au mieux, il stagne… Deux enseignements se détachent des chiffres récents. Tout d’abord, la proportion des personnes infectées par voie homosexuelle augmente : elles représentaient 22 % des cas en 2003, et 33 % en 2009. On s’attendait à ce chiffre, car des études menées dans la communauté gay montraient qu’elle avait relâché ses efforts de prévention. Autre enseignement : les progrès dans la prévention chez les toxicomanes. Ils ont payé un lourd tribut depuis le début de l’épidémie : à la fin des années 80, près de la moitié des usagers de drogues utilisant la voie injectable étaient contaminés par le VIH, contre 10 % actuellement. Grâce aux actions de prévention, comme les seringues neuves ou les traitements de substitution, les modes de consommation se sont modifiés, ce qui a réduit les risques de transmission. C’est encourageant, mais il ne faut pas baisser la garde ! IDF : Que pensez-vous des salles de consommation à moindre risque ? ISABELLE GRéMY : J’y suis favorable, depuis longtemps ! Dans d’autres pays d’Europe, elles ont montré leur efficacité. C’est un outil de réduction des risques, au même titre que l’accès aux seringues neuves. Cela dit, ce n’est plus un enjeu de santé publique comme il y a dix ans puisque l’épidémie ralentit chez les toxicomanes. Mais c’est un outil intéressant, qui a toute sa place dans une logique de multiplication des moyens pour réduire les risques de transmission.
« Si le dépistage est banalisé, fiable et accessible, cela ne peut qu’être bénéfique pour limiter l’expansion de l’épidémie. »
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L’Île-de-France reste particulièrement touchée par l’épidémie de sida. Dans son dernier bulletin de santé, l’observatoire régional de la santé (ORS) se penche sur les enjeux du dépistage. Rencontre avec la directrice de l’ORS, Isabelle Grémy.
IDF : Quel est aujourd’hui le rôle du dépistage face à la maladie ? ISABELLE GRéMY : Depuis quelques années, l’efficacité des traitements progresse, les effets secondaires diminuent : avant, il fallait prendre des dizaines de médicaments chaque jour ; aujourd’hui, nettement moins… Mais ces traitements restent lourds, avec des effets à long terme méconnus. n’oublions pas qu’il faut toujours mieux être séronégatif ! Le travail de prévention, avec le préservatif comme axe principal, doit se poursuivre, notamment en direction des jeunes, grâce au Crips*. La nouveauté, c’est qu’aujourd’hui, on sait que le VIH se transmet d’autant moins que la quantité de virus dans le sang est basse, et que les traitements sont capables de réduire fortement cette charge virale. D’où l’importance d’un dépistage précoce permettant une prise en charge rapide ! Le dépistage n’est donc plus seulement un outil de prise en charge personnelle : il devient un instrument de prévention collective, puisqu’une personne dépistée tôt, et donc traitée tôt, aura moins de risques de transmettre l’infection.
dateS 1956
Naissance à Suresnes.
1982
Doctorat en médecine à la faculté de la pitiéSalpêtrière à paris.
1985-1988
Enseignante en santé publique et en épidémiologie à l’université autonome de León (Nicaragua).
1994
Entre à l’orS pour assurer la coordination scientifique et la mise en place des études sur des thèmes divers, dont l’infection par le ViH et le sida.
2004
Directrice de l’orS.
IDF : Quelles sont les recommandations des experts face au dépistage ? ISABELLE GRéMY : La principale recommandation porte sur le dépistage généralisé. On pourrait imaginer que le test du VIH soit aussi automatique que la numération sanguine, par exemple. Il faudrait qu’il soit proposé régulièrement à certaines populations ciblées, chez lesquelles le risque de contamination est plus élevé : homosexuels, hétérosexuels à partenaires multiples, personnes originaires d’une zone de haute prévalence… ou encore dans certaines situations (hépatite C, IVG). D’autre part, il existe aujourd’hui des tests de dépistage rapide (TDR). Les médecins généralistes, par exemple, pourraient proposer le test dans leur cabinet. Autre recommandation innovante : proposer les TDR au sein des associations, avec du personnel formé pour orienter vers une prise en charge en cas de résultat positif. Dans tous les cas, le respect des personnes doit être garanti. Si le dépistage est banalisé, fiable et accessible, ça ne peut qu’être bénéfique pour limiter l’expansion de l’épidémie. l entretien réaLisé par JuLie véDie * Crips : centre régional d’information et de prévention du sida.
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CHiFFRES CLéS 548 nouveaux cas de sida en Île-de-France en 2008, contre 528 en 2007. En 2009, parmi les Français découvrant leur séropositivité, 37 % étaient Franciliens, contre 46 % en 2003. En 2008, 1,23 million de tests de dépistage ont été réalisés en Île-de-France, soit 105 tests pour 1 000 habitants, contre 77 en moyenne au niveau national. 10 % de ces tests ont été réalisés au sein des centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG).
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14 TRIBUnES Une majorité unie pour une Région forte
Un milliard pour le logement !
on peut répéter à l’envi que le C’est pourquoi nous investirons 835 millions monde change, que les vieilles d’euros dans les transports pour améliorer et recettes de la gauche et de la agrandir le réseau. De même, c’est 350 millions droite ne fonctionnent plus d’euros que nous engagerons pour la rénovation et qu’il faut s’adapter à la et la construction des lycées. nouvelle donne politique. Ce Conformément aux volontés du groupe sociaqui demeure, c’est la nécesliste, le logement fait également l’objet d’un sité du combat contre les effort régional accru, avec un budget de près de errements d’une politique 250 millions d’euros. Aussi notre groupe a-t-il nationale créatrice d’injusporté un amendement pour rééquilibrer la part ps et app 62 membres tices. Et à l’heure où nous des constructions de logements très sociaux par traversons la rapport aux logements interméGuillaume Balas plus grande diaires dans les villes ne respec« Notre Région veut crise que le tant pas la loi SRU. être le laboratoire capitalisme ait produit depuis nous ne transformerons pas l’Îlede ce que sera la 1929, les forces progressistes de de-France en un seul vote budgégauche en 2012. notre pays ont le devoir de s’unir taire, mais nous la ferons avancer, C’est pourquoi nous pour faire naître une alternative. certainement. Sur le front éconofaisons aujourd’hui À tous les niveaux de responsabipour la Région ce que mique, nos efforts seront concenlité, des communes au Parlement, trés sur l’emploi des Franciliens, nous ferons demain la gauche doit faire parler son imaet l’investissement dans les PME. pour le pays si les gination et ses idées au service des électeurs le décident. Ainsi nous abonderons les fonds administrés. C’est dans cet esprit d’investissement de la Région que notre conseil régional vient jusqu’à 250 millions d’euros au de voter pour 2011 un budget responsable et cours de la mandature, pour offrir à nos acteurs ambitieux. Quel est le sens de ce budget ? nous économiques innovants une source puissante donner les moyens d’agir dans un système où les de financements publics. besoins sont immenses, avec des moyens finis notre majorité a travaillé de concert, afin et limités. Un bon budget n’est pas simplement de mettre en œuvre le bouclier social pour un compte équilibré, c’est un budget qui est fait lequel les Franciliens ont choisi de nous faire pour répondre aux enjeux politiques de notre confiance. notre Région veut être le laboratoire temps. Aussi l’exercice de l’année 2011 est-il de ce que sera la gauche en 2012. C’est pourquoi l’expression assumée des choix de la gauche face nous faisons aujourd’hui pour la Région ce que aux défis qui sont ceux de notre Région. nous ferons demain pour le pays si les électeurs Quelles sont nos orientations ? Être avant tout le décident. l une collectivité d’investissement, pour comGroupe socialiste et apparentés. battre la crise et ses effets sur l’Île-de-France. Contact : said-benmouffok@orange.fr. nos priorités sont celles des Franciliens : l’accès Téléphone : 01 53 85 68 95. aux services publics, au logement et à l’emploi. Site : www.psidf.com.
à l’occasion du vote du budget régional pour l’année 2011, les écologistes ont obtenu un budget ambitieux pour le logement : un milliard d’euros. Ils ont fait preuve de la plus grande détermination pour convaincre leurs partenaires de gauche d’éviter le piège de la rigueur et du repli budgétaire face à la terrible crise du logement qui touche les habieeLv 51 membres tants d’Île-de-France. Cécile Duflot Ce constat est avant tout la conséquence de l’action d’un gouvernement qui joue au pompier pyromane en encourageant la spéculation immobilière. Dans ce contexte, l’action de la Région est un véritable rempart face à la logique du tout-marché qui entraîne grande précarité et exclusion. En réduisant le budget consacré au logement, le gouvernement manque à ces promesses d’un habitat digne pour chacun/e. Le déficit de logements accessibles mais également de structures d’accueil, d’hébergement d’urgence et d’accompagnement, relègue de nombreux Franciliens au rang de citoyens de seconde zone. Loi Dalo, loi SRU, ordonnance de réquisition, lutte contre les marchands de sommeil, restent aujourd’hui lettre morte lorsque plus-values et défiscalisations immobilières se multiplient au profit des plus riches. Face à ces injustices, les écologistes se mobilisent pour apporter des solutions concrètes et des améliorations immédiates à la vie des habitants de la Région. Le milliard pour le logement, c’est concrètement une offre nouvelle de logements sociaux, l’aide aux copropriétaires en difficulté, des loge« L’action de la ments pour les jeunes Région est un et les étudiants, la lutte véritable rempart contre le saturnisme, face à la logique une action en faveur du du tout-marché. » renouvellement urbain, un dispositif inédit de lutte contre la précarité énergétique et un soutien aux acteurs associatifs. Les moyens de ces engagements sont désormais assurés. La nouvelle politique régionale du logement discutée en février sera l’occasion de la mise en œuvre de ces projets. Les écologistes seront en première ligne pour rendre l’action régionale plus visible et plus accessible. Afin de répondre en priorité aux personnes les plus en difficulté, tout en protégeant l’environnement et la pérennité des lieux de vie, ils établiront des critères plus justes permettant de réduire les inégalités qui divisent le territoire francilien. Plaçant le logement au cœur de son projet politique, au croisement des enjeux économiques, sociaux et environnementaux, l’écologie apporte des solutions pragmatiques adaptées au monde du XXIe siècle. l Groupe Europe écologie – Les Verts Île-de-France. Contact : eelv@iledefrance.fr. Tél. : 01 53 85 69 45.
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FRONT DE GAUCHE – PARTI COMMUNISTE, GAUCHE UNITAIRE ET ALTERNATIVE CITOYENNE
Budget du logement : des ambitions et des actes
© nathalie mohadJer/le bar floréal
« le logement social comme priorité » : c’était l’un des axes forts de notre campagne. Personne ne peut ignorer la situation dramatique du logement en Île-de-France : à la pénurie s’ajoutent des loyers et un foncier exorbitants, dopés par la spéculation, et des dépenses énergétiques insoutenables. Personne, sauf la droite, qui continue de saborder « Le logement social le budget du logement ! La Région devait marquer comme priorité et son ambition : répondre aux besoins de milliers comme réponse de Francilien-ne-s en étant aux côtés des villes qui efficace à la crise. » construisent du logement social. La Région a donc fdg 14 membres décidé d’augmenter le budget du logement social de 45 % (passant de 63 à 91,5 millions d’euros) et l’aide aux copropriétés en difficulté de 64 %. Le logement social Gabriel Massou est la seule réponse efficace à la crise. L’enjeu est de taille : extraire le logement des griffes des spéculateurs pour en faire un bien public, pour un grand service public de l’habitat. l http://www.frontdegauche-pcfguac-idf.org.
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© Jean-christoPhe bardot/le bar floréal
EUROPE éCOLOGIE – LES VERTS
© olivier Pasquiers/le bar floréal
GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTéS
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TRIBUnES 15 MOUVEMENT RéPUBLICAIN ET CITOYEN
MAJORITé PRéSIDENTIELLE
Toujours l’emploi !
Budget 2011 : un véritable contresens économique
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PARTI RADICAL DE GAUCHE ET MOUVEMENT UNITAIRE PROGRESSISTE
Un budget offensif Face à l’immobilisme du gouvernement et à la précarité croissante des Franciliens, le budget 2011 engage une action forte pour rétablir l’égalité des chances et l’équité sociale. notre groupe, via « Rétablir l’égalité ses amen- des chances et dements, a l’équité sociale. » contribué à orienter cet effort sur les besoins prg-Mup 5 membres les plus urgents : logement, éducation, santé, transports et emploi. Eddie Aït nos initiatives ont également visé à renforcer la cohésion sociale : création d’un Conseil consultatif de la laïcité, soutien aux médias locaux, mise en œuvre du service civique. l www.prg-mup-idf.fr. Tél. : 01 53 85 69 46.
© dr
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Le contre-budget que nous avions élaboré la crise est là et la région proposait pourtant un chemin responsable regarde ailleurs. Pour son premier budget de la pour accompagner la sortie de crise en donmandature, le conseil nant la priorité aux dépenses d’avenir et au soutien à l’emploi. Car la vraie politique régional avait promis sociale aujourd’hui, c’est l’investissement : une dette maîtrisée et des crédits mieux orieninvestir aujourd’hui, c’est créer les emplois de demain. notre contre-budget démontrait tés en direction de vos qu’avec exactement les mêmes moyens, il priorités. La réalité est toute autre. était possible de faire beaucoup mieux en Mp 56 membres À 907 millions d’euros, maîtrisant les dépenses de fonctionnement pour investir là où sont vos besoins prioril’emprunt se situe au Valérie Pécresse même niveau qu’en 2010, taires : l’éducation et la formation, bien sûr année de tous les records ! (avec la participation de la Région au finanPour autant, cette explosion de la dette ne cement de l’opération Campus), la sécurité, mais aussi le développement économique se traduit pas par une augmentation des (avec le soutien aux PME investissements, qui reculent et aux chômeurs en fin de quand les crédits de fonction- « La vraie droits) et les transports, nement continuent de progres- politique sociale ser. La Région n’a pas su faire les aujourd’hui, c’est avec un véritable plan d’urgence : augmentation choix pour financer vos priorités : l’investissement : plus que jamais, son budget est investir aujourd’hui, globale de 10 % des investissements et hausse de un contresens économique. Alors c’est créer les que, chez nos voisins européens, emplois de demain. » près de 50 % des crédits les régions, à l’image de l’action destinés à la rénovation des RER. La Région a systématiquement que mène le gouvernement, ont adopté des mesures fortes pour faire rebondir l’éconorefusé d’adopter nos propositions. Ce choix est d’autant plus regrettable qu’à l’initiative mie, le conseil régional fait tout l’inverse. Il du gouvernement, notre Région bénéficiera réduit les investissements dans les lycées dès cette année de plus de 120 millions d’eu(-33 millions d’euros) et dans les centres de ros de ressources supplémentaires. Bien loin formation professionnelle (-6 millions d’euros). Le logement, annoncé comme politique d’être étranglée financièrement par l’état, prioritaire, voit ses moyens réduits par rapcomme les socialistes cherchent à le faire croire, notre région a tous les moyens pour port à 2010, d’abord au détriment des classes mener une politique ambitieuse, à votre moyennes. En matière de transports, enfin, la Région a adopté un budget totalement service… pour peu qu’elle décide de faire les bons choix ! l idéologique qui sacrifie la route et fait proSite Internet : www.ump-iledefrance.fr. gresser près de deux fois plus vite les crédits Téléphone : 01 53 85 68 05. destinés aux pistes cyclables que ceux destinés à la rénovation des RER !
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Face à la crise et l’affaiblissement de nos économies au bénéfice des pays dits « émergents », l’emploi et la revalorisation du travail par les salaires devraient être d e s « Revaloriser obsessions. le travail Il faut une par les salaires. » politique industrielle forte pour enrayer les déloMrC 5 membres calisations et les fermetures d’usines d’une part, défendre l’emploi public Pierre Dubreuil d’autre part. Le gouvernement n’a pas compris cette impérieuse nécessité : 1 263 postes d’enseignants en Île-de-France seront supprimés en 2011. En Île-deFrance, le MRC s’engage avec la majorité pour combattre la logique d’austérité dans laquelle le gouvernement s’enferme depuis 2007. l www.mrc-idf.fr.
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FRONT DE GAUCHE ET ALTERNATIFS NOUVEAU CENTRE ET APPARENTéS
l’éducation n’est pas une marchandise, c’est la condition d’une société où l’on naît « libres et égaux ». La République doit donc offrir une école publique de qualité. Sarkozy préfère la « Réserver dénigrer et l’argent l’a ppau v r i r public à l’école car il privi- publique. » légie l’enseifdg et a 5 membres gnement privé. nous voulons réserver Pascale l’argent de nos impôts à l’école publique Le Néouannic et laïque respectueuse de toutes les convictions. Les financements facultatifs à l’enseignement privé baissent de 42 % dans le nouveau budget régional. C’est une première victoire et nous continuerons ce combat. l www.frontdegauche-alters.fr mail : frontdegauche-alters@iledefrance.fr.
en ce début d’année, tournons-nous vers le budget élaboré par l’exécutif régional pour 2011. Que constatons-nous ? C’est hélas simple : le budget dérape une nouvelle fois, avec une dette accrue de 100 millions d’euros ; les dépenses de fonctionnement augmentent et des décisions idéologiques, pour flatter les ultras d’une majorité « Avec une dette de gauche sans vision commune, vont à l’en- accrue de contre de l’intérêt général. Est-ce l’intérêt des 100 millions d’euros, Franciliens de réduire de 41 % les aides aux le budget dérape lycées privés sous contrat qui ne sont plus, une nouvelle fois. » nC et app 11 membres depuis longtemps, « les lycées des riches » ? non. Est-ce l’intérêt des Franciliens de réduire les crédits pour l’entretien et la construction des routes au moment où la circulation est de plus en plus diffiLaurent Lafon cile ? non. Est-ce l’intérêt des Franciliens de disposer de moins d’aides pour le logement intermédiaire ? non. Pourtant, toutes ces décisions sont prises : en Île-de-France, 2011 ne sera décidément pas l’année du bon sens. l Contact : nouveaucentre.idf@gmail.com.
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Finances régionales sous influence
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Vive l’école publique !
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16 ALEnTOURS hauts-De-seine Sur les pas des impressionnistes jusqu’au cimetière des animaux
Asnières immortelle
Il n’y a qu’à traverser la Seine. Asnières (92), son château, son futur parcours impressionniste au bord de la Seine, ses bâtiments du début du siècle, et surtout son cimetière des chiens, invite à la nostalgie d’un âge d’or révolu. Curiosités h Kiki, Flash, Fripon, Sissi et les autres y ont trouvé leur dernière demeure. Au bord de la Seine, sur l’ancienne île des Ravageurs à Asnièressur-Seine (92), le cimetière des chiens est un lieu unique en Île-de-France. Premier cimetière pour animaux du monde à son ouverture en 1899, il accueille les sépultures de tous les animaux familiers possibles : chiens, chats, poneys, singes et poules ! Une soixantaine d’inhumations s’y déroulent chaque année, le plus souvent dans l’intimité. Les épitaphes, anonymes et touchantes, racontent toutes une histoire d’amour, celle qui a lié l’animal à son maître : « mon bébé », « mon bien-aimé », « seule amie de ma vie »… Des chats (vivants), gardiens insolites des lieux, slaloment entre les petites tombes. Des photos, des gamelles, des jouets, et même des sapins de noël ornent les plus entretenues et les plus décorées ; d’autres, manifestement anciennes et défraîchies, semblent engourdies par le froid. Au détour d’une allée, une tombe plus fleurie que les autres : « Rin Tin Tin, la grande vedette du cinéma » ; plus loin, une large pierre tombale dont les dates, 1915-
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H
inFoS PratiqueS • Sur le site de la mairie www.asnieressur-seine.fr, rubrique « tourisme et international » : le guide patrimoine de la ville, le plan du cimetière des chiens… • Le service
tourisme de la ville d’asnières propose des balades autour de l’impressionnisme, des visites guidées du château, du cimetière des chiens… renseignements et inscriptions au 01 71 07 82 25 ou tourisme@ mairieasnieres.fr.
© ludovic combe
Le pont d’Asnières peint par Paul Signac vers 1900.
© rmn (musée d’orsay) michèle bellot.
Dès 1900 est érigé face à l’entrée du cimetière un monument à la gloire de Barry, ce chien qui appartenait aux moines de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard, et dont la légende dit qu’ « après avoir sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41e ».
Rin Tin Tin, le chien le plus célèbre du cinéma.
| « Un parcours des impressionnistes, le long des berges »
1929, et l’épitaphe attirent l’œil : « Ici repose Dick des tranchées, compagnon fidèle qui toujours fut mon seul ami. » Dans un calme irréel, malgré la proximité de la voie express, Quai du DocteurDervaux, une vieille dame se recueille auprès d’une sépulture.
rEncontrE
Artistes et mondains en villégiature En contrebas, la promenade aménagée au bord de la Seine ressemble peut-être encore un peu à ce qu’elle était à la fin du XIXe siècle, quand les peintres impressionnistes y posaient leurs chevalets pour immortaliser la lumière montant du fleuve et les ponts de la ville. Au printemps, un parcours impressionniste, réalisé par la ville avec l’aide de la Région et du département, y sera installé (lire l’encadré ci-contre), pour rappeler l’époque, entre 1850 et 1930, où Asnières recevait artistes et mondains parisiens en villégiature. Toute la ville semble encore marquée par cet âge d’or : à la sortie de la gare SnCF, le cinéma L’Alcazar et sa façade typique des années 20, le centre administratif et social et son style arts déco à côté de la mairie, ou, plus loin, les anciens ateliers Louis-Vuitton. Même le château du XVIIIe siècle, que le public peut visiter le 1er dimanche de chaque mois et qui se transforme en théâtre l’été, contribue à donner à Asnières un charme suranné. La ville prévoit d’ouvrir un office du tourisme au 2e trimestre 2011. l JuLie véDie
© ludovic combe
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asnières
henri enaux, chargé du Pôle touristique régional vallée de la seine au comité déPartemental du tourisme des hauts-de-seine.
On savait que les impressionnistes avaient peint dans les Hauts-deSeine, mais il n’y avait aucune évocation de cet engouement à Asnières. Nous créons donc un parcours le long des berges de la Seine : six panneaux représentant quatre tableaux de Van Gogh, un de Paul Signac et un d’Émile Bernard seront disposés, d’ici au printemps, aux endroits où les œuvres ont été peintes. L’intérêt des impressionnistes, c’est qu’ils « parlent » à tous, faisant de ce parcours un projet intéressant pour les touristes comme pour les Asniérois.