PORTFOLIO MAÃŽTRISE
BASTIN AXEL
Les projets présentés dans ce portfolio sont des exercices d’atelier qui reflètent mon apprentissage au cours du Bac. Le premier projet consiste en une exploration formelle et architecturale qui porte sur la réflexion des espaces appropriables à partir de la décomposition d’un cube placé dans un espace préalablement conçu à partir d’un tableau abstrait de Moholy Nagy. Il est intéressant de penser que, pour ce projet, l’analyse et la réflexion sur le choix de l’implantation sur le site constituaient une introduction au concept d’analyse urbaine, indispensable à la conception d’un projet architectural. Les méthodes d’analyse du site m’ont servi dans l’analyse urbaine de sites réels où les projets à concevoir devaient s’implanter, comme par exemple pour le projet de bibliothèque. Dans ce deuxième projet, il était question de tisser un lien entre l’architecture et la ville. Le défi du projet de bibliothèque résidait dans la conception d’espaces fonctionnels et dans le travail de la matérialité. Que ce soit pour la résille ou la structure du bâtiment, il était question d’établir un lien entre la matière et l’architecture afin d’améliorer l’expérience spatiale du bâtiment. Le projet de bibliothèque a été le premier projet où j’ai été contraint d’intégrer les principes écologiques et constructifs appris dans le cours Architecture et construction 4. Le projet comprend par conséquent des stratégies environnementales fondées sur la conception architecturale plutôt que sur la technologie. Cette approche m’interpelle particulièrement et m’a amené à choisir mon atelier de 3e année avec deux tuteurs qui s’intéressent aux stratégies environnementales intégrées aux bâtiments. Ce troisième projet m’a permis d’approfondir la démarche de conception en intégrant les stratégies environnementales tout en travaillant la matérialité d’un pavillon de verre et en poussant le projet jusqu’au détail constructif. Parallèlement au cheminement typique des projets d’ateliers, celui-ci répliquait les étapes du concours réalisé à l’été 2014 pour « Espace Pour La Vie ». J’ai donc pu en apprendre davantage sur les processus des concours et me trouver dans une situation où les objectifs et les réalités diffèrent des projets des années précédentes. De plus, le plus grand apprentissage de cet atelier reste les méthodes d’organisation afin de mener à terme le projet souhaité. Bref, trois années d’étude, trois projets, bien des satisfactions et une compréhension globale que l’architecture est un processus. J’ai bien hâte de pouvoir poursuivre ce processus au niveau de la maîtrise à l’Université de Montréal.
DÉ-COMPOSITION / RE-COMPOSITION DU CUBE | AUTOMNE 2012 | DONALD POTVIN
6 ANNEAUX ISSUS DU CUBE AVEC UNE TRAME
CUBE DE 3M D’ARRÊTE
CUBE DIVISÉ SELON UNE TRAME DIAGONALE
MONTH, DD YYYY
PAGE DESCRIPTION
TRANSLATION DE 1,5M DANS UNE SEULE DIRECTION
COUPE NORD-EST
ÉLÉVATION NORD-EST
COUPE SUD-EST
ÉLÉVATION SUD-EST
VUE OUEST
VUE DU CENTRE
VUE NORD-OUEST
VUE SUD-EST
VUE NORD-EST
PLAN OMBRÉ
ÉLÉVATION SUD
ÉLÉVATION OUEST
VUE NORD
BIBLIOTHÈQUE SAUL-BELLOW | AVEC A. DUMONT | HIVER 2014 | GUILLAUME PELLETIER
Le site d’implantation de la bibliothèque Saul-Bellow est notamment marqué par la présence de deux avenues importantes, de même que celle d’un parc situé du côté opposé au site. Ainsi, le projet se développe en un mouvement inverse créé par deux volumes distincts, raliant le contraste entre la vitesse de la ville et le calme de la nature, tout en créant des zones programmatiques définies. Le mouvement créé par la toiture et la résille rappelle cette analogie, tout en créant un effet signalétique important pour la visibilité de la bilbiothèque.
PLAN D’IMPLANTATION
PHYSICHROMIE 2 - C. CRUZ-DIEZ
RÉSILLE - LATTES DE BOIS VERTICALES
COLLAGE D’INTENTIONS TECTONIQUES
VUE DU PARC
VUE DU TOIT
PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE
SCHÉMA DE PROGRAMMATION RDC
COUPE LONGITUDINALE
PLAN DE L’ÉTAGE
SCHÉMA DE PROGRAMMATION ÉTAGE
COUPE TRANSVERSALE
VUE AVANT DE NUIT
VUE DE L’ÉTAGE
VUE DU HALL
INTENTIONS TECTONIQUES 1 2 3 4 5 6
Toiture verte / Fusion de la végétation avec le bâtiment Résille de bois / Verticalité, mouvement et caractère naturel Mur rideau / transparence Structure apparente peinte blanche / Caractère industriel Dalle de béton apparente / Masse thermique Structure détachée de l’enveloppe / Légèreté
COUPE DE MUR
PAVILLON DE VERRE DU JARDIN BOTANIQUE | AUTOMNE 2014 | S. CHEVALIER ET S. MORALES
PLAN D’IMPLANTATION
L’activité humaine détériore de plus en plus la biodiversité, élément essentiel à la vie humaine. Espace pour la vie propose de réfléchir au rapport entre l’être humain et la nature mais, plus spécifiquement dans le cadre de ce concours, au rapport entre l’architecture, activité humaine par excellence, et la nature. Telles sont les prémisses selon lesquelles est conçu le pavillon de verre du Jardin Botanique. Le biomimétisme guide le processus de création : on traduit des principes naturels en principes architecturaux, comme par exemple, la transparence. Cette caractéristique que l’on retrouve dans la nature, sert d’une part au dialogue avec l’environnement et d’autre part à l’intégration dans celui-ci, notions travaillées dans ce pavillon. Le Pavillon de verre a été conçu spécifiquement en fonction de son contexte. Sa forme découle directement de quatre axes propres au site d’implantation : les voies réservées au personnel, la cour intérieure du Pavillon de la biodiversité, les serres d’exposition avec la roseraie et le stade olympique. Les pentes de la toiture traduisent la direction des axes mentionnés et incitent à un parcours visuel agréable du pavillon. Le pavillon est mis en valeur depuis l’entrée principale du Jardin Botanique par la forme du toit : les visiteurs font face à un « champ » de graminées qui dansent au vent toute l’année. Le pavillon s’intègre à son contexte par la réflexion de l’environnement dans le verre réfléchissant de la façade principale. Face au bâtiment, le visiteur prend conscience de ce qui l’entoure et l’architecture devient intimement liée à son contexte. De plus, grâce à ce réflet, l’observateur s’intègre à cet environnement et est sensibilisé au rapport entre l’être humain et la nature. On retrouve dans le pavillon des zones extérieures couvertes et partiellement cloisonnées, adjacentes à des espaces intérieurs. Lorsque le climat est favorable, ces espaces ne font qu’un, d’où une intégration avec le site et un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur. La transparence du verre réfléchissant crée un dialogue entre les deux milieux délimités. Le visiteur est confronté à une vision multiple : les reflets de l’environnement immédiat et ce que le verre laisse voir. Cette dualité est reprise et traitée de différentes façons afin d’enrichir ce dialogue. Par exemple, le verre d’une grande portion de la façade avant du bâtiment délimite un espace intérieur et un espace extérieur, mais la portion restante sépare un espace extérieur d’un autre espace extérieur. Bien que le verre marque une limite, cette limite devient intangible.
VUE DE LA ROSERAIE
PLAN DU REZ-DE-CHAUSSÉE
COUPE LONGITUDINALE
PLAN DES ÉTAGES
ÉLÉVATION EST
COUPE TRANSVERSALE
ÉLÉVATION SUD
VUE DU BELVEDÈRE