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N°36 > MAI
Chronique dévoreur
Trimestriel d’information de la BDS
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ÉDITO
L
a « Sélection du petit dévoreur » permet chaque année à la Bibliothèque Départementale de la Sarthe, service du Conseil général, de mettre en valeur une sélection d’ouvrages pour la jeunesse. Elle constitue un repère précieux pour les personnes chargées dans les bibliothèques d’acquérir des documents ou de conseiller les jeunes lecteurs et leurs parents. Devant la grande diversité des auteurs, des maisons d’édition et des thèmes abordés, il est essentiel de proposer quelques jalons et de mettre en avant ce qui apparaît au comité de sélection comme les ouvrages les plus intéressants. Ce comité est constitué de professionnels du livre, de la lecture et de la petite enfance. Il réunit ainsi des bibliothécaires, des libraires, des enseignants ou encore des représentants des services de la Solidarité départementale du Conseil général de la Sarthe. Cette diversité apporte une grande richesse dans l’analyse des ouvrages et constitue un exemple intéressant de collaboration inter-services. La diffusion de cette publication se fait au-delà des bibliothèques du département puisqu’elle est également destinée à alimenter les centres de Protection Maternelle et Infantile de la collectivité départementale. Le Conseil général de la Sarthe assure une mission de diffusion culturelle auprès de 115 bibliothèques du département. 11 000 documents jeunesse, acquis par la collectivité départementale via la Bibliothèque Départementale de la Sarthe ont été mis à leur disposition et proposés aux jeunes usagers des bibliothèques de la Sarthe. Jean-Marie GEVEAUX Président du Conseil général de la Sarthe
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ACTUALITÉ BIBLIOTHÈQUES EN MUTATION, BIBLIOTHÉCAIRES EN ÉVOLUTION Le concept de « troisième lieu », appliqué aux projets de bibliothèques, connaît un succès avéré dans le petit monde de la lecture publique et dans la littérature professionnelle. Forgé aux Etats-Unis au début des années 1980 par Ray Oldenburg, professeur de sociologie à l’université de Pensacola en Floride, ce concept développe l’idée qu’au-delà de l’espace personnel que représente le foyer familial et de l’espace professionnel lié au travail, il existe un troisième espace où peut s’exprimer le besoin de sociabilité et d’échanges de nos sociétés contemporaines. Appliqué aux domaines des bibliothèques, il réinterroge en profondeur nos modèles de fonctionnement traditionnels. Il met l’accent sur leur vocation sociale, sur la nécessité de remettre en cause l’idée d’un service prescripteur du savoir et met en avant le lieu physique que représente une bibliothèque, favorisant ainsi une réelle appropriation du lieu. Dans le même temps où la bibliothèque s’ancre physiquement dans un lieu et réaffirme sa légitimité à incarner un acteur
majeur de la vie quotidienne, elle doit aussi occuper une place dans un espace plus virtuel, celui des pratiques numériques. Les évolutions technologiques récentes et les usages toujours plus diversifiés liés à l’émergence d’une culture numérique se sont invités de façon privilégiée au dernier salon du livre de Paris. La diffusion massive des connaissances sur des supports autres que ceux déjà présents dans les murs de leurs équipements invitent les bibliothécaires à repenser leur intervention dans le domaine des collections et de la médiation autour des documents qu’ils diffusent. Modèles en mutation, mais également bibliothécaires en évolution, puisque ces nouvelles formes d’intervention s’accompagnent d’une réflexion sur leurs rôles et leurs modes d’intervention. Rendez-vous à tous sur les « rencontres métier » proposées en 2012 par la BDS pour échanger et débattre sur ces sujets brûlants.
“C „ Le point lecture de la ChapelleSaint-Rémy
EN RÉSEAU INAUGURATIONS
CHRONIQUE DU DÉVOREUR
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DU NOUVEAU DANS LE RÉSEAU !
Plusieurs inaugurations se sont succédées au mois de septembre dernier : la Médiathèque « Les Mots Passants », située à La Suze-sur-Sarthe a été officiellement ouverte, ainsi que les points-lecture de la Chapelle-Saint-Rémy et de Saint-Aubin-desCoudrais. Bibliothèque de la Suze-sur-Sarthe
Les bibliothèques de Tuffé, Torcé-enVallée, Teloché, Saint-Michel-de-Chavaignes, Sceaux-sur-Huisne et Noyen-sur-Sarthe ont lancé des projets d’informatisation sur la base du logiciel PMB. La bibliothèque de Beaufay a pour sa part migré vers le logiciel Orphée. Les points musique de Roëzé-sur-Sarthe et de Vibraye fonctionnent depuis quelques mois pour le plus grand plaisir des usagers amateurs de ressources musicales (voir la rubrique « accent sur », en page 3). A noter : la Communauté de Communes du Saosnois a pris depuis le 1er janvier 2012 une compétence sur l’ensemble des opérations d’investissement et de fonctionnement relatives à la gestion des bibliothèques. (Bibliothèques de Mamers et de SaintCosme-en-Vairais, points lecture de SaintVincent-des-Prés, Saint-Rémy-des-Monts et Neufchâtel-en-Saosnois).
Geneviève Olsztynski
Cette chronique est l’occasion de saluer le départ d’Elise Desprès, responsable de la bibliothèque municipale du GrandLucé, qui a rejoint la commune de Mondeville dans le département du Calvados. Elle est remplacée depuis le 1er avril par Luce Lopez, en provenance du département d’Eure-et-Loir. Delphine Dominguez, qui assurait l’animation de la bibliothèque de Beaufay, a quant à elle rejoint le réseau des Médiathèques du Mans. A signaler également l’arrivée de Lise Buttet, nouvelle responsable de la bibliothèque du Lude. La bibliothèque de La Ferté-Bernard s’est étoffée puisque deux nouvelles recrues sont venues épauler l’équipe existante dans la perspective de l’ouverture de la future médiathèque. Il s’agit de Marie Tasse et de Loïc Le Borgne. Du côté de la Bibliothèque Départementale, toute l’équipe a salué le départ en retraite de Geneviève Olsztynski depuis la parution de la dernière Chronique du Dévoreur. Anne Pierre lui a succédé quelques semaines plus tard, rejoignant la bibliothèque d’Avrillé (Maine-et-Loire). Elle est remplacée par Damien Grelier, qui assurait auparavant la direction des bibliothèques du Conservatoire et du Musée de la Roche-sur-Yon (Vendée). Enfin, de nombreux bibliothécaires du département ont déjà eu l’occasion de croiser Ronan Poullavec, arrivé en octobre 2011 à la BDS dans le cadre d’un contrat unique d’insertion. Il assure en effet avec Georges Hatet les navettes de réservations.
Damien Grelier
ANNIVERSAIRES Bon anniversaire à la médiathèque « La Tannerie » de Sillé-le-Guillaume (10 ans), au réseau des bibliothèques d’Aune-et-Loir (10 ans) et à la bibliothèque de Moncéen-Belin (20 ans). L’année 2012 sera l’occasion pour chacune d’elles d’organiser de nombreuses réjouissances afin de marquer dignement cet évènement.
ACCENT SUR NON, LA MUSIQUE EN BIBLIOTHÈQUE N’EST PAS MORTE ! Les études menées sur les pratiques culturelles des Français montrent qu’ils sont toujours de gros consommateurs en matière musicale : l’écoute quotidienne de musique hors radio est ainsi passée de 27 % en 1997 à 34 % en 2008. Les pratiques liées à l’apprentissage d’un instrument, le développement des chorales et l’organisation de concerts de plus en plus nombreux, confirment que la musique et les pratiques musicales restent fortement ancrées dans la vie quotidienne(1). Les bibliothèques constituent aujourd’hui l’un des seuls lieux non marchands pour découvrir des ressources musicales diversifiées, où l’incitation à la découverte d’artistes et de genres nouveaux peut se faire librement. Le Manifeste des bibliothécaires musicaux (disponible sur le site de l’ACIM : www.acim. asso.fr), adopté au mois de mars 2011, revient sur le rôle joué par les bibliothèques dans ce domaine : « Si la place du support CD pourrait être amenée à se réduire à moyen terme, sa présence reste pour l’instant la
La section musique de ParignéL’Evêque
meilleure manière de matérialiser dans les bibliothèques une offre musicale hybride, c’est-à-dire mélangeant collections physiques et collections dématérialisées. (…) Dans certains territoires, la médiathèque est le seul point d’accès non marchand à la musique. En accompagnant ces nouvelles pratiques, les bibliothèques ont un rôle important à jouer dans le domaine de l’éducation et de la culture musicale du public, notamment pour les nouvelles générations ». Depuis dix ans, la BDS propose des documents sonores aux bibliothèques sarthoises. Fin 2011, les collections s’élevaient à 29 000 documents, dont 21 000 prêtés aux 16 bibliothèques du réseau départemental dotées d’une section musicale ou d’un point musique. Celles-ci disposaient de 12 000 documents et assuraient un volume de prêt total de 27 000 CD.
LES « POINTS MUSIQUE »
La bibliothèque de Vibraye
D’une taille un peu plus réduite que les sections musique, les points musique bénéficient d’un prêt de 600 CD. La seule contrainte pour la bibliothèque est d’acquérir 2 à 3 meubles adaptés, 150 CD en fonds propres et de réserver un espace au sol de 5 à 6 m². En 2011, 2 bibliothèques ont choisi ce nouveau service : Roëzé-sur-Sarthe et Vibraye ; 2 autres ont déjà prévu d’adopter ce système cette année. « Je peux constater que l’accueil des usagers a été très positif, qu’ils soient enfants, adultes ou adolescents. Le fait de proposer des CD dans une bibliothèque permet aux usagers d’écouter certains genres de musique
qu’ils n’écouteraient pas s’ils devaient les acheter. Ils sont également très demandeurs de nouveautés. Le fait de prêter des CD ne peut être que positif dans une bibliothèque puisque cela permet à certains usagers qui ne viendraient pas, de venir d’abord pour la musique » .
Odile Pasquier, responsable de la bibliothèque de Vibraye. « Trouver et écouter facilement de la musique sur internet est évident, alors pourquoi créer un espace musique au sein de la bibliothèque ? L’achat de CD est onéreux et le piratage est illégal, en revanche le prêt est gratuit. Pour les amoureux de musique, c’est un bon argument. La bibliothèque est un lieu de culture désormais pluriel… Sélectionner des artistes, proposer une offre variée, conseiller, donner envie aux gens d’emprunter un CD est primordial. L’ouverture récente d’un fonds CD a ravi de nombreux usagers qui ont tout de suite emprunté, commenté leurs choix d’écoute et de découvertes, émis des souhaits de réservation ou d’achat. Elle a également permis la venue d’un nouveau public... Cela a apporté une dynamique et des échanges très intéressants et enrichissants ».
Marie-Christine Hamon, responsable de la bibliothèque de Roëzé-sur-Sarthe. Informations auprès de Thierry Lemesle, responsable de la section multimédia à la BDS : Thierry.lemesle@cg72.fr
(1) Voir sur ce sujet l’ouvrage d’Olivier Donnat : « Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique / enquête 2008 », paru aux éditions La Découverte en 2009.
LA CHRONIQUE DU DÉVOREUR - N°36 - Trimestriel d’information de la BDS
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“C „ La sélection du Petit Dévoreur
ENCART CHRONIQUE DU DÉVOREUR
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A LA DÉCOUVERTE DE LA « SÉLECTION DU PETIT DÉVOREUR » La « Sélection du Petit Dévoreur » est une publication annuelle coordonnée par la Bibliothèque Départementale de la Sarthe. Elle permet de valoriser une littérature jeunesse de qualité, grâce au travail d’un comité de lecture composé de professionnels du livre et de la petite enfance. Il se réunit régulièrement tout au long de l’année pour analyser, débattre et critiquer les albums disponibles en librairie.
LES MOTIVATIONS DE LA SÉLECTION DU PETIT DÉVOREUR Destinée d’abord à un public adulte, cette publication a pour ambition de toucher également les enfants de 0 à 11 ans. Sa finalité est de proposer un échantillon de qualité dans la production pléthorique de la littérature jeunesse : 5 883 nouveaux titres publiés en 2011 ! Les membres du comité souhaitent valoriser tout particulièrement des albums qui, sans le soutien des libraires et des professionnels du livre et de la petite enfance, peineraient à trouver leur public. Un autre impératif guide toujours leurs choix : que les illustrations et le texte proposés fassent écho à la sensibilité et à l’imagination des enfants.
Le comité du Petit Dévoreur assume par ailleurs un petit côté militant, en valorisant des albums disponibles notamment dans les librairies indépendantes, dont le travail remarquable de conseils, de rencontres entre les auteurs, les illustrateurs et le jeune public, mérite d’être mis en avant. Il souhaite faire la promotion d’une littérature jeunesse en perpétuel mouvement, qui privilégie tous les genres, du conte à la poésie en passant par l’album sans texte, l’imagier …
LES COULISSES DU COMITÉ Un premier travail est effectué en amont par l’animatrice du comité qui, dès réception de l’office d’albums (sélection des nouveautés proposées par un libraire), procède à un premier choix de titres susceptibles d’être discutés. L’intérêt de l’histoire, la qualité des illustrations, l’attrait de la couverture, le soin apporté à la typographie, ou encore les auteurs et maisons d’édition constituent des premiers critères de sélection suffisamment larges pour engager le débat. Les réunions du comité se déroulent à la Bibliothèque Départementale de la Sarthe toutes les trois semaines. Chaque participant présente le choix d’albums qui lui semble convenir pour la sélection. Après un résumé de l’album et la lecture de quelques passages clés, la personne
chargée de la présentation argumente son choix. Un débat peut alors s’engager au sein du comité, autour de différents éléments à prendre en compte, tant sur la forme que sur le fond : Sur la forme, de nombreux critères interviennent dans le cadre de la fabrication de l’ouvrage : La couverture et la quatrième de couverture sont les premiers éléments visibles de l’histoire. La couverture reprend très souvent une image importante de l’album. Les pages liminaires peuvent créer un lien avec l’histoire et piquer la curiosité du jeune lecteur. Le format de l’album témoigne d’une grande liberté éditoriale et questionne le lecteur. Aux membres du comité de savoir si le format est adapté au public visé par l’album : grand, petit, ou à l’italienne. L’histoire prévue initialement dans un format précis peut ainsi perdre en qualité au fil des éditions successives. Ainsi le magnifique « Bébés chouettes » de Martin Waddell s’appauvrit significativement en diminuant de taille ! La forme de l’album a également une influence considérable sur l’histoire. Un ouvrage cartonné, relié ou encore un livreaccordéon ne produisent pas le même effet.
Sur le fond, la valeur de l’histoire est examinée notamment en fonction du message transmis par l’auteur et la construction du récit : les illustrations renforcent-elles le texte ou aident-elles le lecteur à se détacher de l’histoire ? Sont-elles imprimées pleine page ou contenues dans un cadre ? Les illustrations contredisent-elles le texte ? passer le cap du choix final et enfin trois Qu’est-ce que cela provoque chez le lecteur ? gloutons pour les albums incontournables et qui ont fait l’unanimité. L’ensemble de ces indications ainsi que le résumé et l’analyse de l’album sont intégrés lors du maquettage de la publication. Les albums qui n’ont pas retenu l’attention d’un premier lecteur sont systématiquement relus par un autre membre du comité.
QUI UTILISE LA « SÉLECTION DU PETIT DÉVOREUR » ? La sélection est destinée aux professionnels de l’enfance : bibliothécaires, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, assistantes maternelles, enseignants, psychologues… mais elle est également diffusée auprès du grand public. La communication se fait en partenariat avec le réseau des médiathèques de la ville du Mans. Une diffusion est assurée dans des structures telles que les bibliothèques du département, les services du Conseil général de la Sarthe comme le service de formation des assistantes maternelles, les consultations PMI (protection maternelle et infantile) ou les Relais Assistantes Maternelles.
« Les échanges dans le comité de lecture sont très enrichissants de par la pluridisciplinarité des intervenants. En effet, chacun, en fonction de son parcours professionnel, apporte ses connaissances, son expérience, et ainsi contribue à veiller à la pérennité de la sélection du petit dévoreur. (…) Ma participation à ce comité est notifiée dans ma fiche de poste, néanmoins, c’est avec une réelle motivation d’approfondir mes connaissances en terme d’auteurs et de nouveautés d’albums que je m’y investis. La notion de partage est quelque chose d’essentiel à mes yeux ! Les points de vue sont parfois divergents mais enrichissent les échanges dans le groupe. La sélection du petit dévoreur est un outil auquel je me réfère pour appréhender certaines situations auprès d’enfants, et apporter un support pédagogique pour les parents et les professionnels que je côtoie. Je m’y réfère volontiers si je suis sollicitée par des professionnels, comme récemment par une psychologue qui recherchait des titres d’albums sur le thème de la séparation. » Caroline Barbier, éducatrice de jeunes enfants en PMI
La sélection est également consultable sur le site de la BDS : www.bds.cg72.fr/publications.asp La sélection du Petit Dévoreur à Angoulème
POINTS DE VUE :
« Le comité me permet de confronter des points de vue différents puisque d’autres professions sont présentes. Cela m’apporte un éclairage supplémentaire qui m’aide Existe-t-il une chute digne de ce nom ? lors de mes choix d’acquisition. C’est un Est-ce un album sans fin ? Certains albums moment d’échange aussi, qui manque se sont vus refuser l’accès à la sélection car parfois dans nos structures (…).Ce comité m’est très utile aussi pour élaborer des leurs fins étaient décevantes. séances d’heure du conte ou bébés lecteurs, de l’album, qui participent à éveiller la ou conseiller et diriger des parents, des curiosité du jeune lecteur ainsi que la assistantes maternelles ou des enseignants dimension humoristique. selon leur demande. Cela touche donc un public assez large. La sélection est mise Après avoir débattu, le comité effectue un à disposition dans la bibliothèque et les choix collégial autour des mots clés, de la brochures sont en peu de temps épuisées. ». catégorie d’âge envisagée et du nombre de « gloutons » accordés au document : un Alexia Jorez, responsable de la bibliothèque glouton pour des ouvrages qui ne seront pas de Cérans-Foulletourte. retenus, deux gloutons pour des albums intéressants mais susceptibles de ne pas
« LE PETIT DÉVOREUR » EN QUELQUES CHIFFRES : 1 matinée de présentation des coups de cœur du comité :
le jeudi 25 octobre 2012 16 ans de comité pour les 0-11 ans 64 titres répartis selon 3 niveaux de lectures : 14 professionnels du livre et de la petite enfance 2000 exemplaires distribués en 2011
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À DÉVORER BIBLIOTHÉRAPIE DE PRINTEMPS CHRONIQUE DU DÉVOREUR
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En ces temps de morosité persistante, de neurasthénie ambiante, essayons une toute nouvelle thérapie. Les bibliothérapeutes de la Bibliothèque Départementale vous proposent une ordonnance de divers produits, certes pas encore remboursés par la Sécurité Sociale. Par contre, aucun effet secondaire n’est à redouter, et le surdosage est conseillé !
Jean-Pierre vous conseille :
Nicole a apprécié :
Jean-Pierre vous suggère :
Florence vous recommande :
« L’OISEAU CANADÈCHE »
« COMMENT LOUPER SON JARDIN SANS COMPLEXE »
« L’ABÉCÉDAIRE EN 26 CHANSONNETTES »
« DORS ET FAIS PAS C…. »
Jim Dodge - Cambourakis, 2010.
« Quelque part en Californie, Pépé Jake, 99 ans et qui carbure au Vieux Râle d’Agonie recueille son jeune orphelin de petit-fils : Titou, dont la marotte est de planter des clôtures ! Contre toute attente le duo s’entend à merveille. Là-dessus sort d’un trou Canadèche, un canard ou plutôt une cane, boulimique et un tantinet obèse. Un trio inséparable est né. Jim Dodge, auteur méconnu dans nos contrées, concocte un roman bizarre où la démesure et la drôlerie se disputent à la malice et à la tendresse. Il y a du Brautigan et du Fante là d’dans ; un style vif, percutant, sans fioriture mais diablement efficace emporte le morceau. Un conseil aux frères Coen : achetez-en vite les droits. A lire et relire, quel plaisir ! Coin Coin. »
Sergio Emilson - Plume de carotte, 2009. - (Poils aux plumes).
« Si vous voulez un guide anti-morosité, suivez celui-ci : «comment louper son jardin sans complexe». Excellent pastiche de la classique encyclopédie de jardinage, avec faux courriers des lecteurs, photos truquées, conseils décalés, fiches pratiques saugrenues et autres rubriques incontournables. Cet agenda corrosif vous fera un bien fou ! »
Debout Sur Le Zinc, sur des textes de Boris Vian ; illustrations de Tomi Ungerer. - L’Autre Distribution, 2011. -2 CD.
« Les chansonnettes de Boris Vian, déjà enregistrées en 1972 par les quatre Barbus et Lucienne Vernay, bénéficient d’une nouvelle version. Un petit bijou de bonne humeur pour petits et grands, composé de brefs textes sans prétention dont l’unique vocation est de divertir et d’amuser. La seule contrainte est d’utiliser le plus possible la lettre choisie dans la chanson. Ces 26 petites merveilles de fantaisie, mises en musique et en scène par le groupe Debout sur le Zinc, s’enchaînent à un rythme soutenu. Faciles à chanter, elles entrent dans la tête et n’en sortent plus. A écouter partout et tout le temps. Dans la salle de bain, au bureau, à l’usine ou dans la voiture vous vous surprendrez à fredonner ces mini tubes. »
Adam Mansbach ; illustrations Ricardo Cortés. - Grasset, 2011.
« Cet album impertinent s’adresse aux adultes, plutôt jeunes parents, qui n’en peuvent plus des couchers qui s’étirent en longueur chaque soir quand les enfants pleurent encore et encore. Ici, la comptine enfantine dérape pour laisser libre cours à l’exaspération du père épuisé, qui voudrait que son gosse arrête enfin de pleurer ! Un album défouloir et irrévérencieux à souhait. »
CONNAÎTRE
La médiathèque de Silléle-Guillaume
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LA MÉDIATHÈQUE « LA TANNERIE », 10 ANS DÉJÀ !
Célia a adoré :
« HARDI HÉRISSON ET AUTRES POÉSIES RUSSES » illustrées par Delphine Chedru. - Albin Michel-Jeunesse, 2011.
« Ce choix de poésies russes pour la jeunesse est un véritable élixir vitaminé. Composé par les plus grands poètes russes du 20ème siècle, il donne à lire des situations loufoques, à la fois ancrées dans la réalité et l’imaginaire enfantin. S’y côtoient des princesses et des ogres, des animaux, des questions plus philosophiques sur l’identité, le partage, la nature, les êtres humains, le tout traduit avec beaucoup d’humour. Chaque poème est accompagné des illustrations toniques et vintages de Delphine Chedru qui nous offre un savant mélange entre photographie amateur (de son grand-père : Jean Chedru) et dessin assisté par ordinateur. Le tout nous procure une pêche d’enfer ainsi qu’une petite cure de jouvence… »
« La médiathèque de Sillé-le-Guillaume a ouvert ses portes en 2002. Soit 10 ans d’existence dans le paysage silléen. La réhabilitation d’une ancienne tannerie a permis la réalisation de cet établissement de 300 m² sur deux niveaux. A l’ouverture, les usagers ont découvert un local spacieux et lumineux. Dès la première année de fonctionnement, 700 adhérents l’ont adopté. C’est en novembre 2005 que l’offre culturelle s’est élargie avec la création d’une section musique. Le rayonnement de la médiathèque s’étend sur les 10 communes du canton. Afin d’exploiter au maximum ses ressources, et dans un souci de développement de la lecture pour tous, une politique d’animation s’est étoffée au fil des années. La première animation proposée au public fut la participation au festival « Mots d’Hiver » avec l’accueil du conteur François Lavallée en novembre 2002. La collaboration avec les Foyers Ruraux de la Sarthe s’est prolongée jusqu’en 2009. L’accueil des classes est une activité essentielle de la médiathèque. C’est bien souvent par sa venue dans le cadre scolaire que l’enfant découvre ce service public et est amené à y revenir avec sa famille. Ces visites ne se réduisent pas à un simple prêt de livres. Des conseils de lectures, une initiation à la recherche documentaire ou des séances de lectures sont proposés. Les deux collèges de la commune participent chaque année au « Prix des lecteurs » organisé par la ville du Mans et la Bibliothèque Départementale.
Plusieurs actions partenariales ont été créées : avec l’Ecole de Musique, les établissements scolaires, le Foyer Logement, la Maison d’Accueil spécialisée… Le partenariat le plus actif est celui instauré avec le Relais Assistantes Maternelles (RAM) de la Communauté de Communes. Il fut créé en 2006 et ne s’est pas essoufflé depuis. Les séances de lectures, comptines et jeux de doigts proposées aux enfants de moins de 3 ans et aux assistantes maternelles se font une matinée par mois. Ces rencontres régulières ont pris le nom de « à petit, petits mots ». Elles sont complétées en fin d’année par un programme de spectacles, de conférences ou d’ateliers. La Bibliothèque Départementale de la Sarthe soutient notre activité et nos animations : prêts de livres, cd audio, conseils ou subventions du Conseil général. L’équipe de fonctionnement est composée de 2 salariées à temps plein. Quatre bibliothécaires bénévoles, présentes depuis la création de la médiathèque, apportent une aide efficace et précieuse. Les 10 ans de la médiathèque feront l’objet d’une manifestation le samedi 8 septembre 2012 : exposition de photographies, jeu de l’oie, lectures et bien sûr… l’indispensable gâteau d’anniversaire ! » Carole Coudray, responsable de la médiathèque « La Tannerie » de Sillé-le-Guillaume www.mediatheque.sille-le-guillaume.fr
LA CHRONIQUE DU DÉVOREUR - N°36 - Trimestriel d’information de la BDS
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LA COMMUNE DE LA SUZESUR-SARTHE LABELLISÉE « VILLAGE EN POÉSIE » :
UN NOUVEAU LOGO POUR LA BIBLIOTHÈQUE DU GRAND-LUCÉ :
Ce label national est décerné par l’association « Le Printemps des poètes » et récompense les villages et villes qui valorisent la poésie au sein de la vie culturelle locale. Attribué pour 3 ans, le label reconnaît le travail en faveur de la poésie mené par La Suze-sur-Sarthe et les « Amis des Printemps poétiques ». Les actions proposées touchent tous les publics et rayonnent sur l’ensemble du territoire sarthois.
La bibliothèque « Christian Pineau » du Grand-Lucé s’est dotée d’une nouvelle identité visuelle en organisant un concours de logo. Petits et grands ont été invités à concourir puis à voter pour leur logo préféré. 12 logos ont été proposés et 208 personnes ont participé au vote. Les trois artistes ayant recueilli le plus de suffrages ont reçu un chèque cadeau. La bibliothèque a maintenant une véritable identité graphique, pleine de couleurs et de peps’ !
Pour en savoir plus sur les actions proposées : www.printempspoetiques.fr et www.printempsdespoetes.com
Les rayonnages de la Bibliothèque Départementale de la Sarthe ont tremblé pendant les mois de juillet et août 2011 ! De nombreux ouvrages ont en effet été retirés des collections. Beaucoup d’entre eux ont été confiés à « Bibliothèques sans Frontières », ONG de développement culturel et social par le livre dans le monde francophone. D’autres, en raison de leur état physique ou de l’intérêt de leur contenu, ont rejoint la filière de recyclage du papier. C’est aujourd’hui un espace de prêt de plus de 80 000 documents qui est désormais proposé aux bibliothèques du département qui ont la possibilité de bénéficier de renouvellements sur place à la BDS. Un travail important est toujours mené dans le domaine de la signalétique et de la valorisation des documents présentés : ajout de mots-clés, diminution des hauteurs de tablettes, installation de présentoirs…
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Le blog de la bibliothèque est consultable à cette adresse : http://lecteursluceens.canalblog.com
L’action de « Bibliothèques sans Frontières » est à découvrir sur : www.bibliosansfrontieres.org
BRÈVES « RÉCRÉACONTES » : C’est le nom du nouveau projet proposé par la Fédération des Foyers Ruraux de la Sarthe, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et la BDS. Il prendra prochainement la suite du concours d’écriture organisé dans le cadre du festival « Mots d’hiver ». Le principe est de proposer aux bibliothécaires et animateurs d’accompagner des groupes d’enfants dans une création artistique liée à l’univers des contes : théâtre, lecture, écriture, arts plastiques, BD, photographie…
@ C.Alline
CHRONIQUE DU DÉVOREUR
DONS D’OUVRAGES :
Directeur de publication : Jean-Marie Geveaux Bulletin trimestriel d’informations pensé et rédigé par les agents de La Bibliothèque Départementale de la Sarthe en lien avec les bibliothécaires du réseau de la lecture publique 41 rue de Bellevue 72000 Le mans Tél. 02 43 54 11 70 Fax. 02 43 54 11 79
DES HAYONS POUR LES BIBLIOBUS : Le Conseil général de la Sarthe a engagé récemment une opération d’aménagement des 2 bibliobus de la BDS afin de faciliter l’accès de ces véhicules aux personnes à mobilité réduite. L’accès ne pouvait en effet auparavant se faire que par un escalier escamotable situé à l’arrière des véhicules. Ces hayons élévateurs présentent en outre l’avantage de faciliter la manutention liée aux transferts des ouvrages renouvelés par les bibliothèques pour le personnel de la Bibliothèque Départementale et pour le personnel des collectivités concernées.
www.bds.cg72.fr Email : bds@cg72.fr Graphisme et mise en page : Agence Cj.com Le Mans 02 43 52 12 00 - www.cj.com.fr Imprimé par Imprimerie Berger ISSN : 1964-9029